LES E-RESEAUX
Mémoire Libre1ére année
Réalisé par : Encadré par :
Christiane Eléonore MEKONGO ESSOMBA Mr.Rachid BOUDIS
Nadia LAKRIME
Amine IDRISSI AOUAD
Mouad SALAMI
Année scolaire : 2009-2010
RemerciementNous tenons à remercier
chaleureusement toute personne
qui a contribué de près ou de
loin l’élaboration de ce modeste
travail.
Nous exprimons nos
remerciements à Mr Boudis
Rachid (Notre Encadrant, au sein
de l’ESCA) qui nous a apporté
conseil, orientation et soutient
tout au long de cette étude.
Mme BOUHALI FATIMA (notre
enseignante de méthodologie)
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Qu’elle trouve ici le témoignage
de notre profonde gratitude pour
son endurance qu’elle a su
insuffler en nous, nos chaleureux
remerciements vont aussi à
l’ensemble des enseignants de
l’ESCA qui nous ont ouvert les
portes de la connaissance.
DédicacesA nos très chers parents qui ont
toujours été là pour nous,
Et se sont sacrifiés à leur dépend
pour notre apprentissage.
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Ans chers professeurs
Et a mes chers amis à l’ESCA.
À tous ceux qui nous ont apporté
aide et réconfort.
Que ce travail soit le témoignage
de notre amour et notre
reconnaissance
1. Sommaire
Introduction :
I - Définition et application des réseaux sociaux .................................................................................1
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1. Définition2. Les différents types de réseaux3. Implantations des e-réseaux dans les différentes tranches d’âges et
motivations
II - E-réseaux : Créateurs de liens ?...........................................................2
La présence des « e-réseaux » et leur impact
1. Les « e-réseaux » et la vie politique
a. La campagne de Barack Obamab. Les « e-réseaux » et l’engagement politiquec. E-réseaux et business’s world
2. Confidentialité et utilisation des
informations personnelles sur les e-réseaux
III – Avenir des « é-réseaux » :...............................................................................................................3
Vers une Saturation de la demande des internautes ?.................................4
Les e-réseaux orientés vers l’activité professionnelle................................5
Autres possibles applications des réseaux sociaux....................................6
Les « e-réseaux » au service de l’internaute
Conclusion
Annexes
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Annexes 1 : résultat d’études
Annexe 2 : lexique
Annexe 3: Bibliographie
Annexe4 : Webographie
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Introduction :
Aujourd’hui nous sommes dans un monde ouvert et structuré comme un village planétaire où
les Technologies de l’Information et de la Communication, en particulier Internet favorisent
les échanges entre les individus, les communautés et les cultures. Il n’est pas étonnant de ce
fait de constater une expansion de ce que l’on appelle aujourd’hui les « e-réseaux » : Il s’agit
de réseaux sociaux virtuels offrant une plate-forme d’échange entre des milliards d’individus.
Mieux connaître les « e-réseaux » ainsi que les raisons de leur succès sur la toile peut nous
permettre de mieux appréhender l’Homme moderne ainsi que ses aspirations. Dans cette
perspective, il importe de s’interroger sur les causes de l’expansion des « e-réseaux » qui se
veulent des vecteurs de la « sociabilisation ».
Pour apporter les réponses nécessaires à ce questionnement, nous allons d’entrée de jeu tenter
d’expliciter la notion même d’ « e-réseaux » ainsi que les causes de leur expansion et ce pour
pouvoir dans un second temps, réfléchir sur les prétendues vertus de « sociabilisation » de ces
réseaux sociaux virtuels en s’aidant d’outils tel qu’une enquête menée auprès de 100 étudiants
de l’Ecole supérieure du Commerce et des Affaires (ESCA). En fin de parcours, nous nous
interrogerons sur les possibilités d’amélioration des « e-réseaux »
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I – E-réseaux : Définition et applications
1 Définition
Avant de pouvoir définir la notion d’ « e-réseau » ou électronique réseau, il faut préciser que
contrairement à ce que nous pouvons croire, la notion de réseau social est née bien avant
l’avènement d’internet. En effet, le « Hammam » où les femmes se rencontrent au Maroc ou
dans les pays de culture arabe, pour discuter à la fin de la semaine peut-être considéré comme
un réseau social. Nous retiendrons donc qu’un réseau social est tout simplement une
communauté d'individus ou d'organisations en relation directe ou indirecte, rassemblée en
fonction de centres d'intérêts communs, comme par exemple les goûts en matière de musique
ou encore les activités professionnelles.
Internet a donc été et l’est d’ailleurs encore plus aujourd’hui avec l’avènement du web 2.0, un
véritable catalyseur de l’expansion des réseaux sociaux. Grâce à la vitesse de circulation des
informations sur la toile, il a permis la démultiplication de ces réseaux. L’e-réseau ou « social
networking » comme tout réseau social permet donc tout simplement de créer du lien. Il en
existe diverses applications. Les unes permettront de se faire des amis, les autres de chercher
des partenaires commerciaux. Nous trouverons ainsi autant d’applications d’e-réseaux que de
besoin de communiquer et d’échanger que peut éprouver l’Homme.
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De manière générale, les « e-réseaux » ont tous le même modus operandi. On y crée un profil
(infos personnelles, photo, centres d'intérêt,…) et on y invite ses «amis» pour qu’ils rejoignent
à leur tour le même réseau. Chaque nouveau contact qui en invite d’autres fournit ainsi au
réseau de nouveaux adhérents. Ce caractère viral des réseaux sociaux explique, en partie, le
nombre croissant d’adhésions à ces « e-réseaux » à l’instar de Facebook qui rassemble
aujourd’hui près de 400 millions d’individus.
Finalité de tout ceci : Un monde interconnecté. Toutefois, nous constatons qu’en réalité la
plupart des internautes invitent rarement des contacts qui leur sont inconnus mais uniquement
des connaissances. Ce fait ramène donc peut-être le rêve d’un monde interconnecté à une
simple utopie, ou du moins à un résultat plus modeste que nous tenterons d’évaluer. Mais pour
ce faire, nous nous devons de présenter les différents types de réseaux.
2 les différents types de réseaux
Il existe divers types de réseaux sociaux et les catégoriser n’est pas chose aisée du fait de leur
grande diversité.
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Toutefois, nous avons tenté d’en définir six types à partir d’un article datant du 1er octobre
2007 intitulé « Qu’est ce que les réseaux sociaux ? » sur le site «leszed.ed-
productions.com »:
Les réseaux sociaux d'affaires et d’emploi : Il s’agit d’un ensemble de sites
Internet de la famille des e-réseaux destinés aux entreprises cherchant de nouveaux
contacts d'affaires ou à rester en communication avec de précédentes relations
d’affaire, des filiales et des clients. Grâce à ce type de sites, les membres peuvent
créer des profils qui exposent en détail l’historique de leur entreprise par exemple
et d’autres types d’informations susceptibles d’être intéressantes pour les
potentiels futurs partenaires commerciaux. A titre d’exemple « LinkedIn» qui
travaille aussi comme une plate-forme sur laquelle les membres peuvent faire une
recherche ou une demande d’emplois. Autre exemple dans la région du Maghreb
cette fois-ci, le site internet marocain « rekrute.com », qui permet justement la
rencontre entre des demandes et des offres d’emploi au Maroc, en Algérie et en
Tunisie.
Les «blogs likes» : qui, fréquentés en majorité par des adolescents, font
généralement office pour ces derniers de journal intime ou de plate-forme
d’expression, où ils peuvent publier un article visible par tous et où il est possible
de laisser un commentaire. Il en existe plusieurs sur la toile à l’instar de
« skyblog » ou « myspace » qui l’un et l’autre permettent aux membres enregistrés
d’avoir un espace personnalisé en ligne où il est possible de s’exprimer librement.
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Les réseaux sociaux « privés » ou « sur invitation» : où il est possible de mettre en
ligne, photos, commentaires, liens multimédia visibles uniquement par des
internautes faisant partis de son réseau dit d’ « amis » mais ils ont aussi intégré la
notion d’ « instant messenger » ou messagerie instantanée permettant d’échanger
directement avec ceux faisant partis de notre réseau.
Les réseaux sociaux dits « spécialisés » : regroupant les internautes autour d’un
thème bien précis, que ce soit la cuisine comme « yahoofood.com » ou encore les
rencontres à l’exemple de « meetic.fr ».
Les « micro-blogs » : est une forme de « blogging ». Un microblog diffère
cependant d'un blog traditionnel car son contenu est beaucoup plus réduit, tant
dans la dimension réelle que dans la grandeur totale de dossier.
Toutefois comme avec le blogging traditionnel, les « microbloggers » postent des
thèmes allant de ce qui a trait à l’activité personnelle d’un internaute, avec des
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posts s’intitulant par exemple "ce que je fais immédiatement," à des thématiques
un peu plus précises et pointues, tel que "la politique de la France dans la 5ème
république." Les microblogs commerciaux existent aussi, pour promouvoir des
sites Internet, des services et/ou des produits.
Les « open-sources » : tel que « Ning » qui jouent en fait le rôle de plateforme
pour pouvoir créer son propre réseau social.
Ces différents types d’« e-réseaux » ont su chacun à leur manière s’adapter aux
différents besoins de communication des internautes et ce dans tous les domaines
possibles. Ceci est sans doute l’une des raisons expliquant leur succès.
De plus, leur facilité d’utilisation a séduit toutes les catégories d’âge ou
socioprofessionnelles et ce à des degrés et pour des raisons divers.
Dans la partie qui suit, nous allons tentez de mesurer la représentativité des différentes
tranches d’âges ainsi que des catégories socioprofessionnelles.
3 Implantations des e-réseaux dans les différentes tranches d’âges et
motivations :
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Comme nous le montre ces chiffres de l’enquête de l’institut de sondage Isobar, réalisé en
2007 en France, la quasi-totalité, sur un échantillon de 600 internautes entre 15 et 49 ans,
interrogés (soit 94% d’entre eux) connaissent au moins un réseau social, 62% en ont déjà
consulté un. Plus de la moitié des internautes (53%) s’est déjà inscrit sur un réseau social et
40% y ont participé.
Même si nous notons que la « jeune génération » porte un intérêt particulier à ces « e-
réseaux » ; en effet près de deux tiers des 15-24 ans y est déjà inscrit, les 25-34 ans ne sont
pas aussi en reste puisque 60% d’entre eux sont également présents sur au moins un réseau
ainsi que 44% des 35-49 ans.
De plus, cette étude a pu aussi nous montrer que les « e-réseaux » ont su s’imposer dans les
habitudes d’utilisation d’internet. Pour preuve le taux de fréquentation journalier par les
internautes des différents types d’ « e-réseaux » sus-citées. En effet un peu moins de la moitié
(soit 46%) des internautes interrogés et inscrits sur un réseau social le consulte au moins une
fois par jour.
Les utilisateurs de ces « e-réseaux » sont donc aussi nombreux que variés et ont plus ou moins
intégré dans leur utilisation de la toile, les « é-réseaux ».
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Les résultats de cette même étude ont aussi pu nous montrer les raisons pour lesquelles les
internautes fréquentent autant les « e-réseaux ». En effet, il a été démontré que :
- La première motivation (pour 85%) qui l’est y pousse est tout simplement le désir de
pouvoir rester en contact avec leur entourage. Ceci plus encore pour les jeunes
générations qui cherchent constamment à échanger et à communiquer avec leur
réseau. Cela constitue d’ailleurs l’une des premières motivations expliquant la
présence de (…) d’étudiants de l’ESCA (sur un échantillon de 100) sur un réseau
social.
- La seconde motivation pour la moitié des inscrits (51%) réside dans la possibilité de
pouvoir partager centres d’intérêts et passions. Nous comprenons donc mieux
l’émergence de sites avec des thèmes bien précis qui peuvent se structurer autour des
jeux vidéo par exemple à l’instar de « gamekult.com » qui est un forum de jeux vidéo
où avis sur ces derniers, tests et astuces s’échangent.
- Enfin la possible rencontre de nouveaux contacts constitue la troisième raison pour
laquelle les internautes interrogés (soit 48%) s’inscrivent sur les « e-réseaux ».
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Toutefois, nous avons pu aussi noter que si le fait d’avoir un maximum de contacts est une
motivation suffisante pour s’inscrire sur un « e-réseau » pour les internautes interrogés (soit
42%), la plupart d’entre eux (61%) ont des contacts réguliers avec un peu moins de 10
personnes faisant partis de leur réseau. Les relations virtuelles nouées avec ces nouveaux
contacts peuvent par conséquent être qualifiées de sporadiques.
Nous pouvons donc légitimement nous demander à partir de ce constat si les «é-réseaux »
atteignent ils vraiment leur objectif de sociabilisation c’est-à-dire s’ils arrivent véritablement
à créer et à consolider des liens. Mieux encore, peut-il en exister d’autres applications ?
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II- E-réseaux : Créateurs de lien ?
1 La présence des e-réseaux et leur impact
Comme il a été dit plus haut, le premier objectif des « e-réseaux » est de créer du lien. Si nous
partons de cet énoncé, il est possible d’affirmer que cet objectif est atteint. En effet, le nombre
de nouveaux adhérents et d’utilisateurs de réseaux sociaux virtuels, quel que soit le domaine,
grossit de jour en jour.
Pour preuve, Facebook, e-réseau pouvant être classé dans les réseaux dits « sur invitation »,
rassemble en 2010 plus de 400 millions d’adhérents. Les « e-réseaux » nous ont donc permis
d’aplanir les barrières, que ce soit en matière de frontière ou encore de temps. En effet, en
mettant à la disposition de l’internaute des outils de communication tel que l’ « instant
messenger ou messagerie instantanée », les réseaux sociaux permettent la création d’un lien
facilement et rapidement sans avoir à tenir compte de la position géographique. Les
possibilités que nous offrent ces réseaux sociaux pourraient se résumer ainsi : Tout, ici et
maintenant.
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Fait illustrateur de ce qui vient d’être énoncé, comme l’a d’ailleurs fait très justement
remarquer Monsieur Mostapha Aboumalek, sociologue et professeur de Sciences et Culture à
l’ESCA, le système des correspondances qui existait il y a une trentaine d’années et qui
consistait à échanger par la poste avec des individus aux quatre coins du globe nécessitait au
mieux un temps de réponse égale à un mois. Ce système laisse aujourd’hui place à celui des
communautés qui se sont crées via les « e-réseaux » sur la toile comme les nombreux forums
de discussion qui existent à l’exemple de « hillow.net » qui est un site se présentant comme le
portail de la communauté francophone marocaine à travers le monde. Ces « e-réseaux » nous
permettent donc de communiquer avec des milliers d’individus dans le monde autour de
thématiques bien précises et ce en un temps record.
Mais cela ne s’arrête pas là. En effet, les « e-réseaux » peuvent aussi permettre aux jeunes et
aux moins jeunes de s’intéresser mais aussi de s’impliquer dans la vie politique de leur nation.
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2 Les e-réseaux et la vie politique
a. La campagne présidentielle de Barack Obama :
En effet comme nous le montre un sondage réalisé par le Global Market Insite, organisme de
sondage en ligne et d’études, auprès d'un échantillon représentatif de 2116 Américains a
récemment montré que 17% d'entre eux, et 39% des 18-24 ans, ont consulté le profil d'un
candidat sur un réseau social lors de la dernière élection présidentielle américaine, notant que
62% de ces visiteurs ont plus de 30 ans. Cela donnait l’impression à 64% des sondés de mieux
connaître leur personnalité après avoir surfé sur leurs profil et page.
Stéphanie Taylor, responsable éditoriale de Democrats.org, site officiel du parti démocrate
américain, explique que le profil du candidat permet notamment de toucher la population
universitaire, difficile à atteindre via le marketing politique traditionnel. L'objectif est, selon
elle, de construire une communauté autour d'intérêts communs et de valeurs partagées, puis
d'organiser l'action politique, selon des méthodes qui vont évoluer à mesure que se
développent les réseaux sociaux eux-mêmes. Cette méthode a pu faire ses preuves lors de la
campagne menée par Barack Obama en 2008
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En effet, les « e-réseaux » ont pu démontrer qu’ils peuvent constituer un outil de mobilisation
très important. Ces derniers ont permis à l’ex-candidat démocrate de mettre en place
facilement et rapidement des groupes de soutien rassemblant toutes les tranches d’âge et
majoritairement des jeunes (tranche nous le rappelons très difficile à courtiser en matière de
politique) et ce à travers tout le pays.
Grâce à ces groupes crées sur Facebook par exemple, il a pu rassembler des millions
d’individus et diffuser ainsi son programme et ses idéaux, propageant un regain d’intérêt pour
son « Yes, we can ».
Nous notons aussi que les « e-réseaux » ne permettent pas seulement l’émergence d’ « e-
campagne » sur la toile mais aussi celle d’une démocratie participative. Pour preuve, le
groupe « students for Barack Obama » est devenu après la campagne un organe politique
structuré comptant des dizaines de milliers de membres et des comités dans plus de 80
universités américaines. Le groupe organise même des manifestations qui réunissent plusieurs
milliers de sympathisants, et auxquelles participe parfois le président américain lui-même.
Nous noterons donc que la puissance et les possibilités qu’offrent les « e-réseaux » peuvent
être au service de l’organe politique d’une nation. Pour Joe Trippi, directeur de campagne
d'Howard Dean, ex-candidat malheureux aux primaires démocrates en 2004, cela est
indéniable. Alors qu’il lui fallait six mois pour créer une mailing-list (liste d'e-mail permettant
la diffusion d'information) de « 139 000 personnes », 15 jours suffisaient à leur
rassemblement spontané sur Facebook.
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De plus, un message posté sur le mur d'un politicien (option du réseau social Facebook qui
permet d’afficher sur le profil d’un candidat ou d’une personnalité politique les derniers
messages laissées par « ses amis ») est bien plus efficace qu'un email. Cela manifeste
publiquement une opinion, qui est directement attachée à celui qui l'exprime et le dit le
message est communiqué simultanément à tous les contacts du réseau. Ces applications
développées par les « e-réseaux » et par Facebook en particulier pourront améliorer et rendre
plus dynamique l'interaction entre une personnalité politique et ses groupes de soutien.
Mais les « e-réseaux » ne sont pas des outils de mobilisation intelligemment utilisés que par
les hommes politiques mais aussi par des associations pour défendre leurs nobles causes.
b. Les e-réseaux et l’engagement citoyen
Des chiffres de l’enquête menée par le NTEN et ThePort (deux organismes à but non lucratif
de professionnels développant des méthodes d’utilisation de la technologie) entre le 20 février
et le 15 avril 2009 auprès de 980 organisations américaines sans but lucratif nous montrent
que les « e-réseaux » sont devenus un passage obligé pour toute association qui souhaite faire
échos. Il est en effet plus facile pour elle, de rattacher des individus à leur cause, et ce en
grand nombre, via un réseau social virtuel plutôt que de le faire ex nihilo en créant leur propre
site internet.
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Cela explique donc leur présence grandissante sur les « e-réseaux » car comme nous le montre
les résultats de cette enquête, 82,6 % d’entre elles sont présentes sur au moins un « e-réseau »
avec notamment 74,1% d’entre elles représentées sur Facebook, sur YouTube, 46,5% ; 43,2%
sont sur Twitter ; 39,2% sur LinkedIn et 26,1% d’entre elles sur MySpace.
Cette visibilité sur les « e-réseaux » a-t-elle les résultats attendus ? Manifestement oui.
Un groupe crée par une association rassemble en moyenne 5391 personnes sur Facebook
(beaucoup moins cependant sur d’autres « e-réseaux » comme MySpace, 1905 individus
environ).
De plus, les « e-réseaux » commencent à épouser une nouvelle dimension, celle d’organe de
pression, au même titre que le rôle joué par la presse. Assisterions-nous à l’émergence d’une
cinquième puissance dans l’équilibre des pouvoirs dans un Etat ? Pas impossible.
Rappelons-nous que plusieurs revendications se font aujourd’hui via des réseaux sociaux
virtuels comme « Twitter ». Exemple toujours d’actualité, celui de la résistance tibétaine en
Chine qui muselée par le pouvoir en place n’a d’autre choix que de se tourner vers la toile et
notamment les « e-réseaux » pour publier des informations relatives à ce problème.
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Autre fait illustrateur, l’affaire « Jean Sarkozy » en France où rappelons-le, le président
français Nicolas Sarkozy a dû renoncer à nommer son fils à la tête du conseil d’administration
de l’EPAD (Etablissement Public pour l’Aménagement de la Défense) après que des
protestations nées sur Twitter ont propagé la polémique aux médias français et même
internationaux.
Enfin la sphère des « e-réseaux » ne saurait échappée à celle du monde des affaires.
c. E-réseaux et business’s world
Ce dernier a aussi su tirer avantage des possibilités que les réseaux sociaux virtuels peuvent
offrir car la visibilité qu’offre ces « e-réseaux » permet aux entreprises dans le domaine de la
demande et de la recherche emplois (avec des sites comme rekrute.com) mais aussi dans celui
de la publicité où non seulement la grande visibilité des « e-réseaux » permettent de
promouvoir un produit mais la récolte d’informations relatives à la segmentation d’un marché
y est plus facile.
Les « e-réseaux » peuvent donc permettre une véritable démocratie participative, tout comme
une plus facile rencontre de partenaires commerciaux mais surtout permettent la création de
lien.
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Mais qu’en est-il justement de la qualité de ces liens qui se créent sur la toile ?
3 Confidentialité et utilisation des informations personnelles sur les
e-réseaux
De plus, la notion de confiance peut également être un souci. En effet aucune étude ou
enquête ne prouve que les internautes inscrits sur un réseau social se sentent plus proches d’un
autre membre du même réseau que d’un parfait inconnu.
Il est en plus aujourd’hui établit que le nombre d’informations étant mises en ligne via des
« e-réseaux » constitue de véritables dangers. Premièrement, il s’agit de bases de données
extrêmement complètes, exploitables par des entreprises publicitaires ou encore par des
gouvernements.
Elucubrations paranoïaques sans aucun fondement? Il semblerait que non.
Facebook, par exemple, a, nous citons : « le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif,
transférable mondialement d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre,
scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le
site ». Cet extrait est tiré des conditions d’utilisation de Facebook.
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Ce dernier peut donc à son gré, sans l’autorisation de l’utilisateur concerné employer le
contenu existant sur son site (Informations personnelles comme le nom, le statut matrimonial
ou encore l’adresse e-mail et le numéro de téléphone; des photos et vidéos ; des commentaires
et articles ; …) et ce même après la fermeture d’un compte sur le réseau. La dite utilisation de
ces données par Facebook peut donc être la vente ou la distribution de ces dernières à qui
Facebook le souhaitera. Ceci pourrait passer pour de la violation de vie privée si nous étions
dans un cadre autre que celui d’internet mais en l’absence de toute réglementation
internationale en matière d’utilisation d’informations numériques par les « e-réseaux »,
Facebook reste à jour totalement maître du contenu de son site.
Mais le danger ne vient pas que de l’utilisation que les « e-réseaux » pourraient faire
d’informations numériques mais aussi de pirates informatiques usurpant l’identité des
internautes grâce aux informations que ces derniers laissent sur les « e-réseaux ». Pour ce
faire, ces génies du piratage utilisent tous les artifices possibles. Exemple, « Koobface » qui
est un virus appelé dans le jargon informatique un « vers » (il s’agit d’un logiciel malveillant
qui se reproduit sur des ordinateurs à l'aide d'un réseau informatique, sans avoir besoin d’un
programme hôte ou mère pour pouvoir se reproduire).
Comment fonctionne t-il ? Il suffit tout simplement que lorsque l’utilisateur du réseau tente de
rentrer sur le site de Facebook par exemple, que la page de « Koobface » qui est identique à
celle de Facebook s’affiche et qu’en rentrant son adresse e-mail et mot de passe pour accéder
à son compte qu’il soit instantanément redirigé vers son compte alors que son identifiant a été
récupéré par le pirate.
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A partir de là, ce dernier peut à son gré utiliser les informations auxquelles l’utilisateur du
compte a accès et plus encore. Cela peut aller de la simple adresse e-mail au numéro de carte
bancaire ou au compte e-pal. La prudence est donc de mise en ce qui concerne l’utilisation de
ces réseaux sociaux virtuels.
Enfin, si toutefois les « e-réseaux » jouent le rôle de facilitateur dans la rencontre d’individus
pour répondre à leurs besoins d’échanger, nous pouvons noter que la plus grande majorité
d’utilisateurs d’e-réseaux comme nous l’a montré l’enquête menée auprès d’étudiants de
l’ESCA ne tissent pas des relations suivies par la suite. En effet, un Escamiste a en moyenne
445 contacts sur l’ensemble des réseaux sociaux qu’il fréquente mais il n’a de contact régulier
qu’avec en moyenne 78 d’entre eux.
Cela peut donc apparaitre comme étant une limite des « e-réseaux » car après tout il ne sert
pas à grand-chose d’être faussement « amis » avec des milliers d’individus sur la toile quant il
est possible d’établir de véritables relations humaines avec une poignée d’individus dans une
réalité autre que virtuelle. Les « e-réseaux » dans ce cas de figure ne sont donc pas des outils
de sociabilisation mais plutôt de cloisonnement car ils nous enferment dans un concept erroné
de ce que semble être une amitié ou tout autre relation humaine. Cela peut donc influencer
négativement les jeunes générations qui moins expérimentées et donc plus influençables ne
concevront plus qu’une amitié ou tout autre relation d’ailleurs qu’à travers le réseau qu’ils se
sont construits via un écran d’ordinateur.
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Les « e-réseaux » comme toute invention humaine comportent donc certes bien des avantages
mais aussi plusieurs inconvénients. Mais nous avons pu nous rendre compte que par
l’évolution de certaines applications, l’utilisation des « e-réseaux » ne pourrait être que
meilleure.
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III- Avenir des e-réseaux :
1. Vers une Saturation de la demande des internautes ?
Les « e-réseaux » comme nous avons pu le voir sont aujourd’hui parfaitement intégrés dans
les habitudes d’utilisation sur internet et pour prévenir le désintéressement des internautes,
plusieurs réseaux sociaux développent dès aujourd’hui de nouvelles fonctionnalités pour
rendre leur réseau toujours plus attractif (nouveaux widgets sur Facebook comme le chat
vocal qui remplacera progressivement « l’instant messenger » présent sur le site, nouvelles
applications sur Twitter, plus de fonctionnalités sur MySpace) et de nouveaux canaux pour
toucher la population qu’ils visent. Et pour cela tous les moyens sont bons.
Raison pour laquelle, nous avons la naissance de nouveaux « mariages » entre réseaux
sociaux et téléphonie mobile à l’instar de Facebook et Apple qui développent de nouveaux
partenariats. En effet, un espace « social networking » est d’ores et déjà disponible sur
l’Apple store, produit phare de l’Apple mobile. La téléphonie mobile pourrait donc devenir le
moyen par excellence que les « e-réseaux » utiliseront pour atteindre la cible qu’ils visent.
Elle leur permettra d’ailleurs, grâce aux avancées technologiques en matière de web mobile
de toucher près de 3,4 milliards d’individus (source le Monde.fr) et ce sans avoir à tenir là
encore de la contrainte frontalière.
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Mais il faut noter que la plupart des réseaux sociaux virtuels et notamment Facebook ont fait
leur succès sur la base du côté ludique de la toile. D’ailleurs le divertissement constitue, l’une
des premières raisons expliquant la présence des 18-20 ans sur les réseaux sociaux lorsque
nous constituons les résultats de l’enquête menée auprès d’étudiants de l’ESCA.
Il est donc très possible qu’un certain désintérêt naisse et que la seule population qu’ils
pourront toucher à l’avenir sera celle des étudiants et des inconditionnels de la toile.
Après tout, des sites comme « second life » qui fonctionnaient sur le même principe que
Facebook ou Copains d’avant ont aussi fini par dépérir. Ils travaillent donc à leur
reconversion. MySpace déjà connu comme l’e-réseau par excellence des artistes pourra
essayer de se reconvertir en un média proprement dit au même titre que la chaîne MTV. Il
chercherait même pour une meilleure rentabilisation à créer un label de musique.
Cette reconversion des e-réseau est de toute façon presque inévitable car les charges que ces
e-réseaux supportent (loyers des locaux, salaires des employés, hébergement du site,…) sont
lourdes (24 millions USD rien que pour le salaire des plus de 300 employés travaillant à
Facebook par exemple). Les revenus gagnés grâce à la publicité (125 millions USD en 2007
pour Facebook) sont certes énormes mais risquent bien dans un avenir proche de ne plus être
suffisants pour maintenir le bateau à flots.
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La rentabilisation deviendra donc le nouveau mot d’ordre pour ces « e-réseaux » ayant
engrangé un nombre important d’adhésion. Cela passera sans doute par une monétisation de
leurs diverses applications.
En ce qui concerne les « e-réseaux » dits professionnels, Il semblerait que ces derniers ne
joueront plus seulement le rôle de simple facilitateur dans la recherche de partenaires
commerciaux mais ils deviendraient aussi un véritable outil de communication dans le monde
du travail.
2. Les e-réseaux orientés vers l’activité professionnelle
En effet, le cabinet Gartner (cabinet réputé dans la recherche et l’analyse de solutions liées à
la technologie) prévoit que ces derniers seront développés pour permettre aux entreprises de
favoriser leurs relations internes (il prévoit le remplacement des e-mails par des réseaux
sociaux internes propres à l’entreprise par exemple), de même qu’une facile intégration dans
des communautés publiques avec d’autres sociétés. Nous assisterons donc bientôt à une
nouvelle dimension du monde du travail virtuel.
Cette nouvelle approche dans le monde du travail virtuel devrait aussi avoir des effets dans
celui de la sphère du recrutement car il est possible aux entreprises de scruter non seulement
les compétences professionnelles d’un candidat via un « e-réseau » comme LinkedIn mais
aussi de pouvoir juger de sa personnalité grâce à son profil sur un réseau social d’un tout autre
type comme Facebook.
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En effet, le nombre d’informations personnelles que ce candidat peut laisser sur ce dernier
peut donner quelques indications (toutefois pas aussi objectives qu’un curriculum vitae en
bonne et due forme sur un site de recrutement comme « Viadeo ») au recruteur. Là encore, la
prudence est de mise quant au contenu qui est mis en ligne par les internautes car il semblerait
que l’intrusion des « e-réseaux » dans le monde du travail soit durable voire définitive.
3. Autres possibles applications des réseaux sociaux :
Il nous apparait que dans certains cas, l’évolution des « e-réseaux » pourrait bien se tourner
vers le statut de média social à part entière. Nous avons cités plus haut l’exemple de MySpace
dont l’ambition semble être de pouvoir créer un label de musique, nous pouvons aussi citer
l’exemple de « Youtube », site de partage de vidéos en ligne, qui est en passe de devenir un
média alternatif de la vidéo « sur demande » (expression utilisée en comparaison avec le
principe de la vidéo « en direct » sur lequel repose la télévision).
Ce réseau a au moins un avantage de taille sur l’ensemble des autres canaux de distribution de
format vidéo : Sa gratuité. Tant qu’il gardera ce caractère « gratuit » et qu’il continuera à
développer des applications pour répondre aux besoins de l’internaute, il est probable qu’il
voit son succès croître.
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Les nouvelles applications que pourraient avoir les « e-réseaux » sont donc diverses et
nombreuses. Ces derniers cherchent comme faire du bénéfice pour développer leurs structures
et les entreprises, agences de publicité y compris cherchent comment mettre toujours plus à
profit la visibilité qu’offrent ces réseaux sociaux.
Mais l’internaute dans tout ceci qu’y gagne t-il ?
4. les « e-réseaux » au service de l’internaute :
Il ne faut pas oublier que la base de tout réseau social quelque ce soit son type reste la création
et l’échange d’informations. Lorsqu’on analyse d’ailleurs d’un peu plus près le mode de
fonctionnement de sites comme Twitter par exemple, on constate que la quasi-totalité des
informations mises en lignes sont émises par l’internaute. La valeur ajoutée de ce site est
presque nulle.
Ce sont donc les informations circulant entre les utilisateurs de ces réseaux qui ont de la
valeur pour ces derniers plus que les annonces publicitaires qui peuvent y être intégrées par
exemple. Les réseaux sociaux devraient donc peut-être penser à créer des applications
permettant d’apporter des informations à valeur ajoutée plutôt que de vouloir générer de
manière artificielle de la visibilité pour une marque.
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Il faut aussi noter que les « e-réseaux » devront tenir compte d’un phénomène de plus en plus
émergent sur la toile : L’internaute expert. En effet, ce dernier a d’ores et déjà l’occasion de
donner son avis (pertinent ou pas) et de mettre en ligne des informations (véridiques ou pas)
sur à peu près tous les sujets. Il peut donc à sa guise et sans contrôle ou presque endosser le
rôle de prescripteur dans un processus d’achat en donnant son avis sur des produits, toutes
catégories confondues grâce des sites communautaires tel que « commentçàmarche.com » ou
encore celui d’analyste politique en donnant son avis sur un sujet d’actualité à l’instar de
« discutons.org ».
Cette liberté d’expression qui fait loi sur la toile en général et sur les réseaux sociaux en
particulier peut cependant se révéler parfois plus néfaste que bénéfique. Rappelons le tout
d’abord, aucune législation internationale n’existe pour l’heure en matière d’informations et
d’identités numériques. Cela laisse donc la place à plusieurs abus commis aussi bien du côté
de l’internaute que de celui des réseaux sociaux. Le premier peut à son gré lancer des
accusations parfois gratuites sur un réseau social et entacher la réputation de qui il le
souhaitera et les seconds peuvent à leur guise en absence de réglementation faire du
marketing agressif (bannières publicitaires, fenêtres de pub intempestives,…).
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Il apparait donc comme urgent que le législateur Européen et/ou la « Fédéral Trade
Commission » aux Etats-Unis, doivent rapidement s’intéresser aux recommandations de
marques sur les blogs et les réseaux sociaux ainsi que sur le contenu qui y est mis en ligne
(dans le respect du droit à la liberté d’expression toutefois) pour éviter certains dérapages car
à long terme, il sera de plus en plus difficile à l’internaute de savoir où chercher
« l’information véridique ».
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Conclusion:
Facebook, Twitter, Hotmail, Netlog, MySpace, Skyrock. Tous ces noms et bien d’autres font
aujourd’hui parties intégrantes du vocabulaire d’un internaute et appartiennent à ce qui est
communément appelé un réseau social virtuel. A travers notre mémoire libre, nous avons donc
voulu mieux comprendre le mode de fonctionnement de ces lieux d’échange ainsi que les
modalités de leur essor et vérifier leur capacité à générer des processus actifs de
« sociabilisation » c’est-à-dire de création de lien. Pour ce faire, il nous a fallu faire appel à
différents supports tels que des articles mais aussi des enquêtes et études menées auprès de
différentes tranches d’âge, utilisatrices dans des proportions cependant diverses, de ces
réseaux sociaux.
Le constat qui nous apparait à la fin de notre réflexion est que ces réseaux sociaux sont
effectivement des facilitateurs dans la rencontre d’individus quel que soit leur motivation et
peuvent même faire encore plus : Jouer le rôle de mobilisateur ou d’organe de pression.
Cependant, nous déplorons que même si ces réseaux permettent la création d’un certain lien,
cela ne débouche que très rarement sur une relation humaine forte et durable au vrai sens du
terme c’est-à-dire que presque aucune transition n’est pour l’heure effectuée entre un échange
dans un cadre virtuel à celui dans la vie réelle. De plus, ces réseaux sociaux peuvent se
révéler aussi bien bénéfiques que dangereux pour l’Homme moderne car l’utilisation de
diverses données mises en ligne par ce dernier étant très peu ou pas du tout régulée, ces
réseaux peuvent constituer un moyen moderne d’exploitation, en ce sens que la foule
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d’informations personnelles se retrouvant sur la toile peut être détournée pour servir l’intérêt
d’entreprises, de publicité notamment, ou même celui d’un Etat. Enfin, nous avons tenté de
déterminer quelle peut être l’évolution de ces réseaux sociaux mais aussi de déterminer vers
quoi ces « e-réseaux » devraient peut-être tendre.
Il nous apparait donc comme nécessaire pour l’Homme moderne, que l’exploitation de ces
réseaux sociaux virtuels ainsi que des possibilités qu’ils offrent dans l’avenir soit optimisée
afin que ces derniers servent de tremplins du « vivre-ensemble » et non des sphères de
réclusion et d’enfermement sur soi pour l’Homme.
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Annexes :
- Résultats de l’étude menée auprès de 100 étudiants de l’ESCA
- Lexique
- Bibliographie
- Webographie
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Annexe 1 : Résultats de l’enquête menée auprès de 100 étudiants de l’ESCA
Valeurs Nb.Cit
Rester en contact 58
Connaitre de nouvelles personnes
et d’autres cultures
29
Divertissement 21
Permet de rester en courant des
actualités
9
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* Pourquoi êtes-vous sur un réseau social ?
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Rester en contact 46 Connaitre de nouvelles personnes et d'autres
cultures 23 16,40%Divertissement 16 12,90%Construction de variables relations 11 9,50%Permet de rester au courant des actualités 11 9,50%Utilisation dans le domaine des études 3 2,60%
* Avec combien d’entre eux avez-vous des contacts réguliers ?
* A quelle fréquence utilisez-vous ces réseaux sociaux ?
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* Avez-vous construits de véritables relations (amoureuse, amicale, professionnelles) grâce
aux réseaux sociaux ?
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Annexe 2 : Lexique
- Web 2.0 : est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est perçu comme une
transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites Web à une
plate-forme informatique à part entière, fournissant des applications Web aux
utilisateurs.
- Blog : un site web constitué d'articles/billets classés par ordre chronologique. Chaque
billet est ajouté par le 'blogueur' comme dans un journal intime, ces billets peuvent
généralement êtres commentés par les visiteurs. Le contenu de ces articles est souvent
textuel, enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias. Chaque billet est généralement
ajouté et géré par un script de gestion de contenu pour faciliter la mise à jour du blog.
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Annexe 3 :
Bibliographie :
Facebook et les autres réseaux sociaux d’Alexandre Boni et Nicolas Stemart, Micro
application, 2008. Cet ouvrage est un guide complet sur les principaux sites de réseaux
sociaux professionnels ou privés.
Les réseaux sociaux : pivot de l’Internet 2.0 d’Alain Lefebvre ; dessins de Fix, MM2
Editions, 2005. L’ouvrage présente la notion de "social Networking", d’identité numérique et
des témoignages d’utilisateurs. Il montre comment tirer profit des sites commerciaux et des
nouveaux réseaux liés à l’Internet.
Tout sur le Web 2.0 de Capucine Cousin, Dunot, 2008. Cet ouvrage fait le point sur les
applications nombreuses et variées du Web 2.0 et leurs spécificités dans différents domaines,
dont les réseaux sociaux et professionnels).
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Webographie :
- Networking Social Survey 2008 : http://adscriptum.blogspot.com/2008/04/etude-
2008-sur-les-rseaux-sociaux.html
- Statistiques sur l’utilisation des réseaux sociaux (IFOP) :
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:QyhYKCEuk_EJ:www.buzz-
observer.com/index.php%3Ftag/Statistiques+-+Statistiques+sur+l
%E2%80%99utilisation+des+r%C3%A9seaux+sociaux+%28IFOP%29+:+-
&cd=9&hl=fr&ct=clnk&gl=ma
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