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w w w . f e d e r a t i o n d e s l a c s . c a

Lac Bois Franc, Lac Brassard, Lac Champeau, Lac Clair, Lac Dam, Lac Gilmour, Lac Grand, Lac Hardwood, Lac Létourneau, Lac McArthur, Lac McFee, Lac McGlashan, Lac Girard, Lac McGregor, Perkins-sur-le-Lac (Lac Louise, Lac Chevreuil, Lac la Truite, Lac Rhéaume,

Lac Bataille, Lac Maskinongé, Lac Corrigan, Lac Barnes), Lac St-Pierre, Lac St-Germain, Domaine St-Antoine.

Vol. 3 — No 1AVRIL 2008

Bulletin d’informationFédération des lacs de Val-des-Monts

McGregor, McMullin, Mud Bay et St-PierreQuatre lacs affectés par une fleur d’eau de cyanobactériesPar Patrick Fredette

CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NO41268025

RETOURNER TOUTE CORRESPONDANCE NON-LIVRABLE AU CANADA Àc/o FÉDÉRATION DES LACS DE VAL-DES-MONTS29-5, BOUCHERVILLE STREET GATINEAU QC J9A 1J6

Quatre lacs de Val-des-Monts ont été ajoutés à la liste régionale des

lacs affectés par les cyanobactéries(algues bleu-vert) en 2007. En effet, lemini stère du Développement Durable, del’Environ nement et des Parcs (MDDEP) aidentifié une fleur d’eau (bloom enanglais) sur les lacs McGregor, McMullin,Baie Mud et St-Pierre.

Qu’est-ce qui se passe?Les cyanobactéries sont des organismesaquatiques présents de façon naturelle dansnos lacs. Longtemps surnommées « alguesbleues », elles ne sont pas de vraies algues, car elles possèdent certaines caractéristiques propre aux algues, telle que la photosynthèse, et d’autres propreaux bactéries.

Une floraison ou fleur d’eau (bloom enanglais) de cyanobactéries survientlorsqu’un lac présente les conditionsidéales à leur prolifération, c’est-à-direlorsqu’il y a beaucoup de soleil, d’azote etde phosphore. Les cyanobactéries, quisont déjà présentes dans le plan d’eau enpetite quantité, se multiplient alors à unrythme effréné et leur population explose.On les voit alors sous forme d’une massedense de couleur bleu-vert qui flotte à lasurface de l’eau. Elles peuvent se déplacerà différentes profondeurs et dans une forteportion du lac à l’aide des vents.

Lorsqu’elles meurent, certaines espèces de cyanobactéries relâchent des toxinesdans l’eau. Étant donné qu’il y a un nombre imp res sionnant de ces organismesdans une floraison, la quantité de toxinesémise peut être décuplée et rendre l’envi-ronnement toxique.

Ce phénomène peut se produire en l’espace de quelques jours et changersoudainement une eau claire et propre enun environnement toxique qui peut nuire aux citoyens, aux animaux et à l’écosystème aquatique.

PrécautionSuite à cette découverte, le ministère de laSanté et Services Sociaux (MSSS) a aussitôtémis une mise en garde aux riverains vivanten bordure des lacs concernés. Cette miseen garde recommande de ne pas utiliserl’eau du lac pour la consommation, même sielle a été bouillie.

Le MSSS demande aussi aux gens d’être vigilant lors de leurs activités aquatiques,surtout s’il y a possibilité d’entrer en contact avec l’eau. Il faut éviter de toucher àune eau qui est verte ou parsemée d’écume.

Également, si vous voyez une fleur d’eauprès de votre prise d’eau dans le lac ou sivotre eau à la maison a une couleur et uneodeur étrange, vous devriez éviter d’utilisercette eau pour la douche, la vaisselle outout autre usage personnel.

Les images suivantes montrent une eau affec-tée par une fleur d’eau de cyanobactéries :

Le Guide d’identification des fleurs d’eau decyanobactéries, disponible sur le site webdu MDDEP (www.mddep.gouv.qc.ca), vouspermettra de bien les identifier.

Mise en garde versus avis de santé publiqueLes échantillons d’eau récoltés par le gou-vernement sont analysés pour deux aspects :

• Le nombre de cyanobactéries• La toxicité de l’échantillon.

Une mise en garde est émise lorsque le nom-bre de cyanobactéries dans l’échantillon estélevé (plus de 2 000 par millilitre), mais queleur toxicité est faible. Les riverains peuvent

alors continuer d’utiliser prudemment l’eaudu lac, mais éviter toute consommation oucontact avec la fleur d’eau.

Un avis de santé publique est émis lorsque lenombre de cyanobactéries dans l’échantillonest élevé et que la toxicité dépasse le critèred’eau potable. À ce moment, on demandeaux gens de ne pas seulement être vigilant,mais d’éviter tout usage de l’eau du lac.

Pour les quatre lacs touchés par une fleur d’eau à Val-des-Monts, le MSSS aseulement émis une mise en garde. Celle-ciest en vigueur pour toute l’année 2007, iln’y aura pas de mise à jour.

AU COURS DE L’ÉTÉ DERNIER, les riverains du lac St-Pierre ont eu la chance d’obtenir gratuitement la visite d’une biologiste afin que celle-ci les renseigne sur les bonnes pratiques environnementales et l’aménage-ment écolo gique de leur rive.

La première partie de la visite consistait en une discussion avec le riverain afin de l’informer sur ce qu’il pouvait faire au chaletou à la maison par rapport aux espècesenvahis santes (myriophylle à épi, salicaire pourpre, etc.), à la con -sommation d’eau, à l’installa tion septique, à l’entretien de la rive, aujardinage, aux produits ménagers et àl’utilisation de pesticides et engrais. Uncahier du participant avec une foule d’in-formation était alors remis au riverain afin qu’ilpuisse identifier les moyens concrets de pro-téger la qualité de l’eau du lac St-Pierre.

Ensuite, la biologiste notait les caractéristiquesdu terrain pour développer un plan d’aménagement écologique de la berge selon les goûts et besoins du participant. Elle suggérait la quantité et les espèces appro-priées de plantes, arbustes et arbres que leriverain devrait se procurer afin d’avoir une riveconvenable pour le lac. Le participant pouvaitalors choisir parmi une soixantaine de plantes,arbustes et arbres de taille diffé rente qui luiétaient offerts à 60% de rabais du prix en grosfixé par la pépinière. Ce rabais exceptionnel luipermettait de ne pas restreindre son désir derevégétaliser sa rive.

Rappelons-nous que la végétation riverainecontribue efficacement à ralentir l’érosion des berges, à créer un habitat naturel pour lafaune et la flore, ainsi qu’à freiner les éléments nutritifs nuisibles qui se dirigentvers le lac, tels que les phosphates.

En tout, une soixantaine de riverains du lac St-Pierre ont pu bénéficier de ces

visites gra tuites. Ceux-ci planteront plus de 3 000 plants de toutes sortes

au printemps prochain, lorsque laFédération en fera la distribution.Parions que les rives du lac St-Pierreauront un aspect beaucoup plus

naturel dans quelques années!

Ce projet a été rendu possible grâce à la participation du programme

ÉcoAction d’Envi ron nement Canada. Ce pro -gramme d’aide financière pour les organismescommunautaires soutient des projets qui entraînent des résultats mesurables et positifspour l’environnement.

Du porte-à-porte au service du lac St-PierreDES VISITES PERSONNALISÉES DE SENSIBILISATION ET REVÉGÉTALISATION DES BERGESPar Patrick Fredette

Merci beaucoup à tous les participants!

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Bulletin de la Fédération des lacs de Val-des-Monts — AVRIL 2008

I l est primordial de réduire à la sourceles conditions qui permettent les

floraisons d’algues bleu-vert. Il faut agirmaintenant, sans tarder!

Il est généralement accepté que les principales causes de prolifération descyanobactéries soient les éléments nutri-tifs (phosphore et azote), la température,les précipitations et les eaux stagnantes.Nous ne pouvons agir sur les conditionsmétéorologiques, mais nous pouvons avoirun impact important sur les apports d’éléments nutritifs dans l’eau, partic-ulièrement le phosphore.

Voici quelques actions qui permettront deréduire efficacement les apports en éléments nutritifs de chacun.

Des installations septiques efficaces et fonctionnellesAu départ, les installations septiques n’ontpas été conçues pour empêcher l’écou -lement de phosphore vers les lacs et rivières, mais pour éviter que les puits etles plans d’eau ne soit contaminés par despathogènes et des coliformes fécaux issusdes eaux usées (E. coli par exemple).

Par contre, elles retiennent une quantitéappréciable des éléments nutritifs si ellessont en bon état et vidangées régulièrement.La fosse septique retiendra les matièressolides qui se déposeront au fond, tandisque le sol du champ d’épuration filtrera leseaux usées par des processus naturels.

Afin d’éviter que les installations septiquesne deviennent une source importante desurfertilisation, assurez-vous qu’elles soientcomplètement fonctionnelles et vidangéesrégulièrement, c’est-à-dire à chaque 2 anspour les résidences principales et à chaque4 ans pour les résidences secondaires.Évitez également d’y jeter des déchets pouvant l’obstruer, ainsi que des produitschimiques qui nuiraient aux bactéries du solchargées de nettoyer vos eaux usées.L’utilisation de produits ménagers naturelset sans phosphate permet de réduire faci -lement la quantité d’éléments nutritifs pouvant se rendre à votre lac. Enfin, unefaible consommation d’eau permettra au soldu champ d’épuration de bien faire son travail sans être constamment saturé d’eau.

Une bande de végétation riveraineLes plantes, arbustes et arbres qui viventdans les premiers mètres de la rive ont unrôle primordial à jouer pour le maintien dela qualité de l’eau du lac : ils sont le dernierrempart contre la pollution se dirigeant versle plan d’eau.

Cette végétation absorbe les éléments nutri-tifs, tels le phosphore, pour sa propre crois-sance au lieu de celle des plantes aqua-tiques et des algues microscopiques dans lelac. Ses racines retiennent le sol de la berge,évitant ainsi l’érosion causée par l’eau et lesvagues. De plus, toutes ces racines ralentis-sent et conservent l’eau chargée de nutri-ments qui s’écoule vers le lac. Enfin, le feuil-lage crée de l’ombre qui ralentit le réchauf-fement de l’eau, une condition essentielleaux floraisons de cyanobactéries.

Vous pensez peut-être qu’unterrain gazonné jusqu’au lac est joli. Personne ne peut questionner les goûtspersonnels d’autrui. Par con-tre, la science nous indique ceque le lac, lui, préfère commeaménagement paysager. L’idéalpour lui serait d’avoir desplantes, des arbustes et desarbres sur les premiers 15 mètres de la rive,tout en évitant la pelouse à cet endroit.

Vous trouvez que c’est beaucoup?Commencez cette année par en planter surles cinq premiers mètres et ajoutez-engraduellement chaque année.

Contactez-nous pour en connaitre plus surles techniques et les espèces à privilégierpour revégétaliser votre rive!

Une conduite nautique appropriéeUn lac entrepose une certaine quantitéd’éléments nutritifs qui circulent dans son eau. Ceux-ci sont stockés dans les sédiments, au fond du lac, et ne sont pasaccessibles aux cyanobactéries.

Lorsque des embarcations circulent dansles zones peu profondes, l’hélice remue lessédiments. La vase est alors mélangée avecl’eau qui devient trouble. Les élémentsnutritifs sont donc relâchés dans l’eau et

deviennent disponibles pour les floraisonsde cyanobactéries.

Les vagues causées par les embarcationscontribuent également au phénomène.Lorsqu’elles frappent la rive, elles créent del’érosion sur la berge et entrainent une cer-taine quantité d’éléments nutritifs vers le lac.

Afin de ne pas contribuer aux floraisons de cyanobactéries, adoptez une conduite nautique respectu euse. Évitez les zones peu

profondes et ne créez pas devagues inutilement.

Des règlements appliquésPlusieurs règlements sont envigueur à la municipalité deVal-des-Monts afin de con tri -buer à la protection de la qualité de l’eau et, ainsi,empêcher les floraisons desalgues bleu-vert.

Par exemple, saviez-vous que, selon lerèglement de zonage de la municipalité,vous ne devriez pas effectuer de construc-tion, ouvrage ou travail susceptible de mod-ifier la couverture végétale des 15 premiersmètres de la rive? Également, vous nedevriez pas y déposer ou extraire aucunmatériau. Le but de ce règlement est derespecter ou rétablir l’état et l’aspectnaturel des lieux de façon à ne pas nuire àl’écoulement naturel des eaux, ni créer defoyers d’érosion.

La municipalité a également adopté unrèglement interdisant l’application de pesticides et de fertilisants (engrais) surles terrains, à l’exception du compost fabriqué à la maison. Vous devez obtenirun permis municipal avant d’utiliser ces produits.

Avec plus de 120 lacs sur son territoire,imaginez la lourde tâche des inspecteursmunicipaux qui doivent vérifier l’applica-

tion de ces règlements. Bien sûr, ils peuventintercepter les cas flagrants, mais l’idéalserait que chacun fasse sa part et s’assurede les respecter.

Un développement résidentielraisonnableSi une grande part des éléments nutritifsvient des résidences autour d’un lac, on esten droit de se demander si un nouveaudéveloppement sur les rives aggravera considérablement la qualité de l’eau.

Un nouveau projet de la Fédération des lacsde Val-des-Monts permettra prochainementd’utiliser les modèles de capacité de supportdes lacs afin de savoir si ceux-ci sont sensi-bles ou non au nouveau développement.

En effet, en connaissant les caractéristiquesd’un lac et de son bassin versant (superficie,volume, débit, nombre de résidences, etc.),on pourra suggérer à la municipalité d’imposer des mesures restrictives plus ou moins contraignantes au développementsur les rives d’un lac en fonction de saréelle capacité d’accueil.

Par exemple, si on sait qu’un lac est très sensible aux nouveaux apports en phos -phore, la municipalité pourrait exiger queles nouvelles constructions sur ses rivessoient plus éloignées du lac, aient un système septique très performant, conservent la végétation naturelle sur les 20 premiers mètres de la rive, éliminent lespotentiels foyers d’érosion, etc.

L’essentiel de ce projet est d’en connaîtreplus sur nos lacs, de ne pas contribuerdavantage au problème et s’assurer que le bon développement soit fait à la bonne place.

Chacun fait sa part!Maintenant que vous savez comment vouspouvez prévenir les floraisons de cyanobac-téries, il est temps de mettre en œuvre cesactions concrètes. Les gouvernements, lamunicipalité et ses citoyens doivent toustravailler conjointement à la protection denos plans d’eau.

Il faut tous donner l’exemple à la maisonet pratiquer le bouche-à-oreille avec nosvoisins afin que ces bonnes pratiquesenvironnementales deviennent une partieintégrante de notre mode de vie.

À l’action!

Inspiré de : Agir pour lutter contre les algues bleu-vert, Coalition Eau Secours, 2007, Montréal, Qc,19p.

Comment lutter contre les cyanobactériesPar Patrick Fredette

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Bulletin de la Fédération des lacs de Val-des-Monts — AVRIL 2008

Faisant suite à la médiatisation accrue du phénomène de l’explosion

(bloom en anglais) des algues bleu-vert (ou cyanobactéries) au Québec durantl’été 2007, la ministre du Développe mentDurable, de l’Environnement et des Parcs du Québec (MDDEP), Mme Line Beauchamp, a effectué une tournée de consultation régionale sur ce sujet au mois d’août dernier.

Le 29 août dernier, la ministre s’est rendue àl’Auberge-sur-le-lac du lac St-Pierre afin d’y rencontrer de façon informelle plusde 40 représentants des organisationslocales et citoyens voués à la protection de la qualité de l’eau des lacs de Val-des-Monts et des environs. Plusieursreprésentants de la Fédération et des associations de lac de Val-des-Monts yétaient présents, ainsi que le maire de Val-des-Monts, M. Marc Carrière.

Dans le cadre d’un échange d’environ uneheure, la ministre a fait savoir qu’elledésirait obtenir les suggestions et com-mentaires des riverains sur les solutions àapporter à la récente augmentation deblooms de cyanobactéries au Québec. Enréponse à cette requête, plusieurs partici-pants ont fait valoir que l’un des axes d’intervention qui exigeait des ressourcesadditionnelles est celui des pouvoirs d’inspection et de poursuite judiciaire desmunicipalités afin d’assurer la conformité

à la réglementation existante. En effet, certains sont d’avis que les ressourcesactuelles d’une municipalité rurale commeVal-des-Monts, dont le territoire regroupeune centaine de lacs, sont insuffisantespour assurer l’inspection complète desinstallations septiques de tous lesriverains, notamment pour les eaux grises.De plus, le fardeau de la preuve est teldevant les tribunaux qu’il est souvent troponéreux pour les municipalités de mener à terme les poursuites engagées relati -vement aux infractions réglementaires.

Par ailleurs, des représentants de laFédération des lacs de Val-des-Monts ontproposé à la ministre que le gouvernementappuie l’élaboration de Modèles de capaci -té de support à travers le Québec. Il s’agitd’une méthode fréquemment utilisée enOntario, mais peu au Québec, qui vise àdéterminer la capacité de support d’unplan d’eau face au développement en fonc-tion d’un certain nombre de paramètresqui varient d’un lac à l’autre, par exemple :la superficie du bassin versant, la situationdu lac à l’intérieur de son bassin versant,le débit du lac, le nombre de résidences,les apports naturels et humains en phosphate, etc. Ces modèles permettentalors aux autorités régionales et munici-pales de déterminer quels plans d’eau sont sensibles au développement immobilier et devraient faire l’objet de mesures protectrices accrues. Les représentants

de la Fédération ont d’ailleurs remis à la ministre une copie du document La gestion des lacs au cœur du développement deVal-des-Monts, un document préparé parPatrick Fredette, biologiste sous contrat avecla Fédération, qui traite de ces questionspour les lacs de Val-des-Monts.

Enfin, la ministre a souligné que sa tournéeserait suivie d’un rendez-vous stratégique aumois de septembre regroupant les expertsquébécois sur ces questions environ -nementales. Ce symposium a eu lieu le 25 septembre 2007 à Ste-Adèle, dans lesLaurentides, durant lequel le Premier

ministre du Québec, M. Jean Charest, ainsique la ministre Beauchamp, ont annoncé unplan d’action de 195 millions $ sur 10 ans afin de combattre le phénomène de proliférationdes algues bleu-vert dans les lacs et rivières du Québec. Ce plan d’action vise notamment à appuyer les agriculteurs àreboiser leurs bandes riveraines ainsi qu’àaider les municipa lités, notamment dansleurs activités d’inspection et de poursuitesjudiciaires. Le plan prévoit aussi que le gouvernement adoptera des mesures législatives afin d’interdire les phosphatesdans certains produits ménagers comme lesavon à lave-vaisselle.

Prolifération des algues bleues au Québec

Visite de la ministre du Développement durable, del’Environnementet des Parcs du Québec à Val-des-MontsPar Michel Francoeur

Phosphates dans lesproduits ménagersLE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC POSEUN GESTE CONCRETPar Patrick Fredette

Le gouvernement du Québec a annoncé un projet de loi qui interdira la vente et l’utilisation de détergents à vaisselle ou àlessive contenant des phosphates. Cette loientrera en vigueur à compter de 2010.

Cette mesure s’inscrit directement dans leplan d’intervention sur les algues bleu-vertannoncé le 25 septembre dernier par le gouvernement Québécois.

Il s’agit d’un geste simple, mais efficace, quipermettra d’éviter qu’une certaine quantitéde phosphates ne se rende vers nos lacs.

L a municipalité de Val-des-Monts a modifié son règlement sur les

pesticides et fertilisants chimiques lors du Conseil municipal du 18 septembredernier. Il vise à en interdire toute utili sation sur le territoire de la municipalité.

Le dernier règlement étant jugé trop complexe et peu adapté à la réalité de notre territoire, la municipalitéa donc décidé de revoir celui-ci afin de le simplifier et de l’ajuster à notre milieu.

En résumé, celui-ci interdit toutes appli -cations de pesticides et fertilisants. Deux

exceptions s’appliquent, soit le compost fabriqué à la maison et les appli cations ayantpour but le contrôle ou la destruction desinsectes lorsqu’il y a infestation d’une propriété, en autant que celle-ci ait été confirmée par un spécialiste ou un profes-sionnel compétent en la matière.

Dans tous les cas, il est absolument interdit d’utiliser des pesticides et des engraisà l’intérieur d’une zone de quinze mètres d’unpuit, d’un lac ou d’un cours d’eau.

Toute personne contrevenant au règlementpeut recevoir une amende allant jusqu’à2000$ et jusqu’à 5000$ pour une récidive.

Vous pouvez télécharger la nouvelle version du règlement sur le site Internet dela municipalité dans la section Actualités :www.val-des-monts.net

Un nouveau règlement interdisant les pesticides et les engrais à Val-des-MontsPar Patrick Fredette

Nous sommes tous conscient que notreprésence sur les rives d’un lac a

un impact sur la qualité de son eau, surles floraisons d’algues bleu-vert par exemple. Par contre, des actions simpleset concrètes minimiseront votreempreintesur l’environnement. Le projet « Ensemblepour la qualité de l’eau du lac McGregor »vous donnera les outils pour y parvenir!

Visites à domicileCe nouveau projet vous permet d’obtenir une visite à domicile gratuite d’un biologistequi vous informera sur les bonnes pratiquesenvironnementales à adopter en bordured’un lac.

Une personne compétente se rendra chez vous, à votre demande, afin de

discuter des actions concrètes à prendreau niveau des espèces envahissantes(myriophylle à épi, salicaire pourpre,etc.), de la consommation d’eau, de l’étatde votre rive, du jardinage, des produitsménagers et de l’utilisation de pesticideset engrais.

Plan d’aménagement de la rive. Le biologiste développera également avec vous un plan détaillé d’aména -gement de votre rive. Il vous conseillera les bonnes espèces de plantes, arbusteset arbres pour votre rive, en tenantcompte de votre terrain et de vospréférences. De plus, si vous désirez encommander, vous n’aurez qu’à payer 40% du prix en gros des plants que nous obtenons!

Réservez une place!Les rencontres se feront sur une basevolontaire. Les résidents intéressésdoivent en faire la demande auprès de la Fédération des lacs de Val-des-Monts. Contactez-nous au 819-776-9414 ou [email protected] afin deréserver une place pour ce projet au coursde l’été 2008!

Autre lacsÉvidemment, le but ultime de ce projetest que tous les citoyens de Val-des-Monts aient accès et profitent de ce serv-ice. Contactez-nous pour savoir si votrelac se qualifie pour une visite gratuite!

PartenairesCe projet est financé par ÉcoAction, lamunicipalité de Val-des-Monts, la Fédérationdes lacs de Val-des-Monts et l’Associationdu lac McGregor.

ÉcoAction est un programme de finance-ment d’Environ nement Canada qui aide desorganismes à réaliser des projets visant àprotéger ou à améliorer l’environnementet/ou à accroître la sensibilisation et lacapacité de leur collectivité en matière d’environnement.

Ensemble pour la qualité de l’eau du lac McGregor!Visites à domicile gratuites d’un biologiste et plans d’aménagement de la bergePar Patrick Fredette

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Bulletin de la Fédération des lacs de Val-des-Monts — AVRIL 2008

L ’ année 2007 a été particulièrementfructueuse pour la récolte de données

sur la qualité de l’eau des lacs de Val-des-Monts. En effet, des bénévoles et membres de la Fédération des lacs de Val-des-Monts ont récolté des échantil-lons d’eau de 35 lacs situés sur le terri-toire de la municipalité. Sur ces 35 plansd’eau, 16 d’entre eux n’avaient jamais été échantillonnés auparavant.

Pour atteindre cet excellent résultat, desefforts ont été mis de l’avant par laFédération afin de faciliter le déroulementde cette cueillette d’information. Uneséance d’information aux bénévolesintéressés a été offerte et un documentsimplifiant le protocole Reynolds a égale-ment été élaboré. Rappelons que laFédération se base sur ce protocole poursa récolte d’échantillons d’eau.

Le phosphore, cet ennemi des lacsLes échantillons recueillis sont analyséspar le laboratoire Caduceon, à Ottawa.Celui-ci en vérifie la concentration enPhosphore Total. Le phosphore est un élément nutritif qui est normalement peudisponible dans nos lacs. Un apport enphosphore permet la croissance desplantes aquatiques et des algues micro-scopiques, telles que les cyanobactéries(algues bleu-vert). Ces nouveaux apportsen phosphore viennent principalement denos installations septiques, des engrais,des produits ménagers conventionnels et

des berges artificialisées, c’est-à-dire lesberges gazonnées qui n’ont plus d’arbreset d’arbustes.

Un travail à long termeLa Fédération possède maintenant desdonnées sur 37 des nombreux lacs de Val-des-Monts, dont des résultats surplusieurs années pour 19 d’entre eux.

Le tableau suivant montre la concentra-tion moyenne de Phosphore Total enmicrogrammes par litre ( μg/L) des lacsdont nous avons au moins deux années derésultats (le nombre d’années d’analyseest entre parenthèses).

Cette information est très importantepour obtenir un portrait de la situation,surveiller le processus d’eutrophisationet cibler les actions individuelles et collec-tives que nous pouvons entreprendre.

À vous d’agir!Vous reconnaissez votre lac? Vous trouvezque sa concentration est élevée par rapport aux autres? À vous d’adopter les bonnes pratiques environnementaleset d’en parler à votre entourage!

Vous trouvez que sa concentration estfaible? Tant mieux! Continuez de travailleren prévention et assurez-vous que vosvoisins en fassent autant!

35 lacs testésUn nouveau record d’analyse de laqualité de l’eau en 2007!Par Patrick Fredette

est publié deux fois par année, au printemps et l’automne, par laFédération des lacs de Val-des-Montset distribué par la poste à quelque 7 000 propriétaires, grâce à la colla boration de la Municipalité de Val-des-Monts. Nous désironsremercier tous ceux qui ont contribué à cette publication en nous faisant parvenir des articles.

Le contenu de cette publication a étéréalisé grâce au travail des bénévoles :

• France Bergeron• Grant Walsh• Patrick Fredette

Mise en page : Daniel MoisanIimpression : Performance Printing, OttawaPublicité : Patrick Fredette: 819-776-9414

Concentration moyenne de phosphore total en microgrammes par litre

PhosphoreTotal Lacs dont nous avons au moins deux années de résultats

4 à 5 μg/L McGlashan (3 ans) St-Germain (3 ans)

5 à 6 μg/L Chevreuil (3 ans) Girard (3 ans)

6 à 7 μg/L Clair (2 ans) Louise (3 ans) McFee (5 ans) Trout (3 ans)

8 à 9 μg/L Épinettes (4 ans) Létourneau (4 ans) McArthur (4 ans)

9 à 10 μg/L Grand (4 ans) St-Pierre (7 ans)

10 à 11 μg/L Barnes (5 ans) Maskinongé (3 ans) Rhéaume (5 ans)

11 à 12 μg/L Bataille (5 ans)

12 à 13 μg/L Gilmour (3 ans) McGregor (5 ans)

Les Écolos à l’oeuvrePar les Écolos de L’Équipage

Depuis le dernier article, nous avons effec-tué des analyses d’eau de la rivière LaBlanche. Voici nos données prélevées lejeudi 26 avril 2007:

Tableau des analysesAnalyse Résultats

Turbidité NulleOxygène dissous 10 mg/LpH 7.0 (neutre)Dureté Eau douceVitesse du courant 1,30 mètre/sec.Température extérieure 10° CelsiusTempérature de l’eau 8° Celsius

En mesurant la turbidité de l’eau, nousavons constaté que celle-ci est nulle selonl’unité de turbidité de Jackson. Cela veutdire que l’eau est claire et qu’il n’y a pas dematière en suspension. En ce qui concerne

la température de la rivière, elle était à 8 degrés Celsius. En ayant un oxygène dissous de 10 mg/L, cela nous permet,après des calculs, d’observer un pourcen -tage de saturation à 84,53 % qui indiqueque la rivière est un excellent habitat pourla plupart des organismes. Le pH à 7.0 estconsidéré neutre, ce qui nous informe que l’eau n’est ni basique, ni acide. Lesorganismes aquatiques fonctionnent donc de façon efficace dans ce type d’environnement. Avec le résultat de ladureté, nous constatons que l’eau estdouce. Une eau douce est moins favorableau développement des crustacés, car ils ontbesoin d’une eau plus dure contenant plus desels minéraux pour développer leur carapace.

Sur notre site d’échantillonnage, nous constatons que l’eau est en santé à cette période de l’année.

Afin de pousser notre analyse, les Écolos iront faire le prélèvement des macro-invertébrés et l’analyse des coliformes. Les résultats seront publiésdans la prochaine publication.

Les Écolos de l’Équipage

JE ME PRÉPARE pour notre rencontre familiale annuelle qui a lieu au milieu dumois de juillet. Les préparatifs vont bienet on prévoit une belle température. Lesenfants vont se baigner, quelques adultesvont faire de la pêche et les ados ferontce qu’ils veulent.

La famille commence à arriver lorsque monvoisin arrive en courant et m’annonce qu’ily a un genre d’écume bleu-vert qui flottesur la berge. Etant donné mon expertise entant qu’inspecteur, il me demande ce quec’est et ce qu’on devrait faire.

Je l’ai suivi au bord de l’eau et ce que jecraignais est confirmé. Gros problème !Une bonne portion de la baie est couverte d’algues bleu-vert (cyanobac-téries). Pendant la nuit, une floraisond’algues bleu-vert avait envahi notre baie.Il faut en informer le Ministère del’Environnement, du DéveloppementDurable et des Parcs (MDDEP)! Je sais quecette algue peut être toxique et que l’oninterdira la baignade. Ma réunion familialesera ruinée!

J’ai immédiatement pensé à Fred, qui vittout près de chez nous et qui vient de

mettre son chalet en vente. La nouvelle vase répandre rapidement et qui voudraacheter une résidence au bord de l’eaudont la qualité laisse à désirer?

Mon cerveau me dit que la cause de cettesituation est probablement un taux dephosphore trop élevé. Je sais aussi qu’unnombre de facteurs contribuent à ceproblème. L’utilisation de fertilisantschimiques sur les gazons et de produitsménagers qui contiennent des phos-phates, tels que le savon à vaisselle, lesshampoings et produits nettoyants, ainsique des fosses septiques mal entretenuessont sûrement responsables de cette situation horrible. Il aurait fallu s’attaquerau problème il y a longtemps et maintenant, il est trop tard. Notre lac est contaminé.

Au moment où j’allais annoncer la nouvelle à ma famille, ma femme m’aréveillé : « Tu dois faire un cauchemar, tues si agité » me dit-elle. Dieu merci, c’était un cauchemar et non une réalité. J’ai immédiatement couru jusqu’au lacpour me rassurer et, comme tout étaitnormal, j’ai plongé dans l’eau pour mabaignade matinale.

L es élèves de sixième année soucieuxde l’environnement et de la santé du

cours d’eau qui coule près de notre école,la rivière La Blanche, tiennent à remercierla Caisse Desjardins de Gatineau qui arépondu favorablement à notre demandede subvention.

Grâce à ce don de 500 dollars, nous avonsété en mesure de nous procurer le matérielnécessaire afin de pousser davantage nos

analyses. Nous nous sommes procurés descuissardes, un filet pour recueillir les macro-invertébrés, des contenants servant àranger notre matériel, des vestes de sauvetage, des gants et des brosses.

Les Écolos de sixième année, ainsi que leursenseignants, désirent remercier la CaisseDesjardins de Gatineau pour leur geste desolidarité sans cesse renouvelé à l’égard denotre école.

Un don utile pourl’environnementPar les Écolos de l’Équipage

Quel cauchemar!Par Inspecteur H2O

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Bulletin de la Fédération des lacs de Val-des-Monts — AVRIL 2008

Sur le territoire de Val-des-Monts, seulsdeux lacs ont une rampe municipale de

mise à l’eau des bateaux : le lac McGregor(à l’extrémité nord du lac, à la plagePélissier) et le lac St-Pierre (à l’extrémiténord du lac, en face du Dépanneur St-Pierresur la route 307).

Or, depuis l’été 2006, la rampe du lacMcGregor fait l’objet d’un règlement quiprévoit que tout usager qui n’est pas résident de Val-des-Monts doit débourser15$ par jour ou 50$ pour la saison afin demettre son embarcation à l’eau. Cesrègles sont applicables du mercredi audimanche durant la période estivale etl’accès est gratuit pour les résidents de Val-des-Monts. La mise en œuvre durèglement est assurée par des employésd’été de la municipalité, alors qu’uneguérite et une barrière ont été installéesprès de la rampe. De plus, il est interdit

d’utiliser la rampe pour la mise à l’eau de motomarines.

Lors des pourparlers en 2006 entrel’Association du lac McGregor et la municipalité de Val-des-Monts ayant mené àl’adoption du règlement, l’Association du lac St-Pierre avait appuyé le lac McGregor etindiqué à la municipalité que des mesuressemblables devraient être prises pour larampe du lac St-Pierre. L’Association du lacSt-Pierre a donc continué les pourparlers en2006 et 2007 afin d’obtenir l’adoption d’unrèglement comparable pour la rampe du lac St-Pierre.

D’ailleurs, lors de l’assemblée généraleannuelle de l’Association tenue en juillet2007 à l’Auberge sur le lac, plusieurs partici-pants ont clairement fait connaître leur désirque l’utilisation de la rampe du lac St-Pierrefasse l’objet d’un contrôle accru par la

municipalité. Toutefois, lors de cette mêmeassemblée, le maire de Val-des-Monts, M. Marc Carrière, a indiqué que le ministèredes Transports du Québec avait soulevé despréoccupations quant à l’application d’unéventuel règlement à la rampe du lac }St-Pierre. La proximité de la rampe à laroute 307 serait susceptible de causer desproblèmes de sécurité routière, par exemplele refoulement des voitures et de leurremorque sur la 307.

En septembre 2007, afin de dénouer la situa-tion, les représentants de l’Association ontrencontré le maire de Val-des-Monts dans lebut d’étudier des pistes de solution quipourraient faire l’objet de discussions avecle ministère des Transports du Québec. Il a alors été convenu qu’une deuxième rencontre aurait lieu durant l’automne 2007.

Un dossier à suivre…

Rampes d’accès pour mise à l’eau des bateauxL’Association du lac St-Pierre demande la parité avec le lac McGregorPar Michel Francoeur

L’Association des propriétaires PSLLreprésente quelques 500 propriétairesrépartis sur neuf lacs. Ces lacs, enordre décroissant de super ficie sont :Rhéaume, Bataille, Maskinongé, Louise,Barnes, Corrigan, Des Épinettes,Chevreuil et Truite.

Vue notre passion pour notre coinde paradis et que son eau touchetant de gens, nous sommes toujoursconcernés par la qualité de l’eau.Depuis cinq ans, nous faisonsrégulièrement des tests d’eau afin d’évaluer la concentration dephosphore, la transparence de l’eau et la présence de coliformesfécaux (E-coli) dans tous nos lacs.Les résultats sont fournis aux propriétaires à chaque année et les écarts sont suivis de près.

Notre vigilance nous assure la jouis-sance d’une eau de classe A pour les loisirs et la natation et ce,

avec de faibles taux de phosphore. À mesure que la population augmente, notre vigilance s’accroît,ainsi que nos efforts de conscientisa-tion des propriétaires afin d’éviter l’utilisation des phosphates et de les remplacer par des produitsbiodégradables et écologiques.

L’Association PSLL continue de prioriser l’environnement et la communication. Nous remercionsles bénévoles pour leurs effortscontinus et leur participation. En jetant un regard sur l’année 2007, nous sommes fiers de l’aug-mentation des adhésions à notreassociation et nous travail le ronsfort à maintenir ce rythme en 2008.

Visitez notre site web : www.psll.ca

Portrait de Perkins-sur-le-LacPar PSLL

L’Association du lac McGregor travaille en étroite collaboration

avec la municipalité de Val-des-Monts sur la protection de la qualité de l’eau et sur la capacité de support du lac.

Les dossiers de la rampe d’accèspublique de la Plage Pélissier et de la floraison d’algues bleu-vert à la baie Mud sont particulièrementmis en évidence.

Pour plus d’information sur les activités de l’Association, veuillezcontacter Elizabeth Logue à[email protected].

Nouvelles du lac McGregorPar Elizabeth Logue

Durant l’été 2006, le ministère desTransports du Québec a effectué des

tests en injectant du ciment dans les deuxpremiers mètres de la grille du pont dulac St-Pierre — du côté nord — afin devérifier si le ciment résisterait au passagedes véhicules et aux changements climatiques. À l’automne 2007, le MTQ a conclu que le ciment était assez solidepour être injecté sur toute la longueur dela grille du pont

Le 21 février dernier, le maire de Val-des-Monts, Marc Carrière, a confirmé que le

ministère des Transports du Québec,dans le cadre de sa programmationapprouvée pour 2008-09, allait consacrer155 000$ au recouvrement en ciment dupont du lac St-Pierre afin de réduire lesvibrations sonores causées par la struc-ture métallique du pont. Les travauxseront entrepris durant l’été 2008.

On se souviendra que cette initiative est lefruit d’une pétition des résidents du lac St-Pierre appuyée par l’Association du lac St-Pierre, la Fédération des lacs de Val-des-Monts et la Municipalité de Val-des-Monts.

Pollution sonore du pontmétallique du Lac St-PierrePar Michel Francoeur

❏ eau colorée❏ eau non

potable

❏ odeurs désagréables ❏ excès de sédiments❏ problèmes de pression

d’eau

Corporation des maîtresmécaniciens en tuyauteriedu Québec

PROBLÈME D’EAU ?

T : (819) 281.9300Sans frais : 1 866.668.9300

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Bulletin de la Fédération des lacs de Val-des-Monts — AVRIL 2008

L’image est forte et bien ancrée dans nos mœurs : une bande migratrice

de Bernaches du Canada volant en forma-tion en « V » annonçant les prochains tempschaud ou froid. Si la grande majorité d’en-tre elles se dirigent vers le Grand Nord ouvers le sud des États-Unis, de plus en plusd’individus choisissent de séjourner dansnos parcs, nos marinas, nos terrains de golfet nos berges de lac. On nomme celles-ci lesBernaches ou outardes résidentes.

Les outardes adorent les grands terrainsdégagés, recouverts de gazon et à proxi -mité d’un plan d’eau. Elles ont trouvé chez nous un endroit sécuritaire, sans chasseurs ni prédateurs, pour passer l’étéet élever leur couvée.

Si leur présence est agréable au départ, ons’aperçoit assez vite qu’elle amène plusieursautres problèmes sociaux, économiques etenvironnementaux :

• Détérioration de la pelouse par le broutage• Érosion des berges• Problèmes de salubrité et d’apport en

éléments nutritifs dû aux fientes• Altercation avec les Bernaches qui

couvent leur portée

Il est plus facile d’empêcher ces oiseaux des’installer que de les contrôler par la suite.Une Bernache qui choisit de passer l’été surun terrain y revient normalement les annéessuivantes…de même que sa progéniture.

Voici quelques solutions qui s’offrent àvous pour éviter d’avoir à accueillir cesinvités indésirables.

Ne pas les nourrirCes animaux sont très opportunistes. Si lanourriture est facilement accessible, ellesreviendront généralement au même endroit.

Rendre les lieux inhospitaliersLes outardes préfèrent s’alimenter d’ungazon vigoureux et plus nourrissant. Ilfaut éviter l’arrosage et la fertilisation duterrain. En laissant également pousserl’herbe jusqu’à environ 15cm (6po) dehauteur, elles ne combleront plus leursbesoins énergétiques avec ce gazon long,fibreux et faible en protéines.

En diminuant la surface des terrainsgazonnés et en plantant des arbres et desarbustes, les Bernaches résidentes aurontun champ de vision réduit et ne se sen-tiront plus en sécurité.

Interdire la baignadeCes animaux passent environ la moitié deleur temps dans l’eau. Ils y boivent, mangentet échappent aux prédateurs. Si l’accès àl’eau est coupé par une barrière de fils, de cordes ou de végétation, le site perd beaucoup d’intérêt à leurs yeux.

Éviter la tranquillité d’espritLes Bernaches s’habituent à notreprésence. Elles tolèrent les dérangementset les bruits générés par nos activités. Par contre, lorsque l’on utilise certaines techniques sonores (sirène, etc.) et/oulumineuses (stroboscope, etc.) de façonirrégulière et fréquente, on peut faire fuirces résidents importuns.

Un chien bien dressé et de bonne taille quicircule sur le site créera chez les outardesune impression de la présence d’un prédateur. Elles préféreront alors s’établir

ailleurs. Le chien ne doit cependant passervir à attraper ou blesser ces oiseaux, ildoit servir uniquement à les effaroucher.

Bloquer l’éclosion des oeufsEn tuant les embryons dans les œufs, lafemelle continuera de les couver sans en pondre de nouveaux. On peut y arriver enles brassant vigoureusement ou en lespiquant à l’aide d’une longue aiguille. Onpeutaussi les arroser avec de l’huile minérale afinde couper tous les échanges gazeux.

En dernier recoursSi vous désirez contrôler les outardes à l’aidede méthodes de chasse, sachez que ces ani-maux sont protégés en vertu de la Loi de1994 sur la Convention concernant lesoiseaux du Canada. Vous devrez doncdemander un permis au Service Canadien dela Faune.

Sources : La bernache résidente : une nouvelle venueen milieu urbain. http://www.qc.ec.gc.ca/ faune/faune/pdf/Bernache_f.pdf.

Faune et Flore du pays : la Bernache du Canada.http://www.ffdp.ca/hww2_f.asp?id=35.

Ouach… Des Bernaches sur mon terrain!Par Patrick Fredette

Oui, c’est bel et bien possible! J’en ai d’ailleurs déjà aperçu dans le lac

La Pêche, situé dans le parc de laGatineau. À ce moment, je ne savais pasque leur présence était possible en eaudouce, l’apparition de ces petites bêtesm’a donc complètement médusé!

Selon la FAPEL et Freshwater Jellyfish, cesméduses ont été vues dans plusieurs lacsde l’Outaouais, dont Bataille, Cayamant,des Cèdres, Escalier, Gauvreau, Hugues,Kazabazua, La Pêche, Leslie, des Loups,McConnell, Profond et Rhéaume.

Une rencontre particulièreDe la taille d’une pièce de vingt-cinq sous,les méduses d’eau douce ressemblent à uneversion miniature de la méduse de mer. Onles retrouve surtout dans les lacs aux eauxcalmes et cristallines, quoiqu’on les ait déjàvues dans des rivières et des étangs.

Ces petits animaux à l’allure blanchâtre ettranslucide peuvent se présenter engrande quantité à la surface de l’eau versla fin de l’été, normalement aux moisd’août et septembre.

Leur présence dans un plan d’eau estirrégulière et sporadique. Elles peuventapparaître dans votre lac au cours d’un étéet ne plus jamais être revues dans celui-cipar la suite.

PolypeUne des étapes de la vie d’une médused’eau douce est sous forme de « polype ».Celui-ci vit en colonie dans le fond du lacet est ancré sur une roche, une plante

ou un tronc d’arbre. Le polype résiste auxtempératures froides de l’hiver.

On croit que c’est sous cette forme que lesméduses réussissent à migrer d’un pland’eau à un autre, sûrement sur une patted’oiseau ou grâce à une plante ou un animal aquatique.

Un danger potentiel?Comme les méduses de mer, elles utilisentdes cellules en forme de dard pour piqueret paralyser ses proies. Elles se nourris-sent principalement de zooplancton quiest un petit animal microscopique en suspension dans les eaux de nos lacs.

Rassurez-vous, les méduses d’eau doucesont inoffensives. Étant de très petitetaille, leur dard ne semble pas pouvoir traverser notre épaisse couche de peau.

Baignez-vous donc en toute quiétude!

Source : Freshwater Jellyfishhttp://www.jellyfish.iup.edu/

FAPEL www.fapel.org

Des méduses dans mon lac, est-ce possible?Par Patrick Fredette

Dans le but de surveiller l’état des floraisons de cyanobactéries dans lelac, l’Association du lac St-Pierre lanceune nouvelle initiative. Nous sommes àla recherche de volontaires pourreprésenter leur partie du lac.

Ces « capitaines de baie » seraient lelien et la personne contact pour aiderl’Association à surveiller la situationdes floraisons de cyanobactéries danschaque baie et, donc, dans le lac aucomplet. Des inspections régulières dela baie et un compte-rendu de celles-ci à l’Association sont les principalesresponsabilités.

Nous aimerions connaître nos « capi-taines de baie » avant notre prochainerencontre spéciale qui se tiendra ledimanche 25 mai 2008 à 10h à l’Hôtel deville de la municipalité de Val-des-Monts.

Si vous êtes intéressés (les équipes sontles bienvenues), veuillez contacterl’Association au www.lacstpierre.ca ou Grant Walsh au 613-724-4897([email protected])

Soyez un « Capitaine de baie »pour le lac St-Pierre

Par Grant Walsh

Photo : Terry L. Peard

Polype (photo : Scott Gransden).

6ème Journéeannuelle dela qualité de l’eauSamedi le 12 juillet 2008Par Patrick Fredette

La 6ème Journée annuelle de la qualité del’eau se tiendra le samedi 12 juilletprochain à partir de 10h à la salle communautaire J.-A. Perkins, située au17 chemin du Manoir, Val-des-Monts

Cet événement est présenté par laFédération des lacs de Val-des-Monts.Nous y dévoilerons les résultats des tests de la qualité de l’eau et aborderons plusieurs thèmes reliés à lasanté de nos lacs. Un BBQ sera ensuiteorganisé à l’extérieur.

Joignez-vous à nous!


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