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MARDI 4 MARS 2014 – 20H
Maurice RavelGaspard de la nuitLa Valse
entracte
Modeste MoussorgskiTableaux d’une exposition
Khatia Buniatishvili, piano
Ce concert est diffusé en direct sur les sites internet citedelamusiquelive.tv et concert.arte.tv.
Il y restera disponible gratuitement pendant quatre mois.
Khatia Buniatishvili se prêtera à une séance de dédicace à l'issue du concert.
Fin du concert vers 21h40.
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mardI 4 mars
Maurice Ravel (1875-1937)Gaspard de la nuit
Ondine
Le Gibet
scarbo
Composition : 1908.
Publication : 1909, durand, Paris.
durée : environ 20 minutes.
Tout autre est ce recueil, composé en 1908 alors que le père de ravel sombre dans la maladie. rien de joli, rien de charmeur : tout « enténébré » (marcel marnat), Gaspard de la nuit évoque l’eau-forte ou le clair-obscur et convoque des images volontiers lugubres, comme ce gibet du deuxième mouvement. ravel s’y adonne-t-il aux frissons d’un romantisme noir dans la lignée d’aloysius Bertrand, ou se charge-t-il au contraire de l’« exorciser », comme il l’a un jour confié ? Tout à la fois, vraisemblablement. Il y témoigne de son goût pour le macabre, qui le pousse vers Edgar allan Poe comme vers ces poèmes en prose, que Bertrand échoua à faire publier de multiples fois et qui ne parurent au grand jour qu’à titre posthume, en 1842. Parallèlement, il s’inscrit dans la lignée extrêmement virtuose d’un Liszt (auxquels les Jeux d’eau de 1901 payaient déjà leur tribut) ou d’un Balakirev, en confiant vouloir écrire « quelque chose de plus difficile que l’Islamey » de ce dernier. si Ondine, avec ses accompagnements perlés dans l’aigu, et Le Gibet, avec ses lignes mélodiques entrecroisées sur trois octaves, présentent bien des pièges aux interprètes, Scarbo couronne le recueil avec panache (avec sadisme ?) : « ce scherzo démoniaque, avec ses frénétiques notes répétées, ses sauts diaboliques, ses doubles notes crépitantes, ses sourds martellements, ses âpres dissonances, ses brusques rafales d’arpèges à travers le clavier, ses murmures soudains suivis de sursauts intempestifs, – est en effet comme un résumé des chausse-trapes qu’on peut tendre sous les doigts d’un pianiste… » (Guy sacre). En parallèle, les tournures harmoniques renforcent l’impression de modernité que bien des profils stylistiques suggéraient déjà, à tel point que certains ont vu dans Gaspard de la nuit l’œuvre fondatrice du piano du XXe siècle.
des poèmes, qu’il a découverts dès 1896 par le biais de son ami ricardo Viñes, qui sera l’interprète de la création, ravel isole trois pièces, qu’il reproduit en regard de chacune des partitions. Ondine, d’abord : « Écoute ! – Écoute ! – C’est moi, c’est Ondine qui frôle de ces gouttes d’eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune… » Çà et là, on pense aux Jeux d’eau, mais les textures se sont faites plus frémissantes, plus diaprées aussi de tous ces dièses à la clé (sept). Toujours, les changements d’éclairage réinventent cette fée fantasque, jusqu’à sa disparition brusque : « Et comme je lui répondais que j’aimais une mortelle, boudeuse et dépitée, elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire et s’évanouit en giboulées qui ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus. » Le Gibet, ensuite : « Ah ! Ce que j’entends, serait-ce la bise nocturne qui glapit, ou le pendu qui pousse un soupir sur la fourche patibulaire ? […]
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C’est la cloche qui tinte aux murs d’une ville sous l’horizon, et la carcasse d’un pendu que rougit le soleil couchant. » Le glas y sonne de bout en bout sur ces si bémols, immuables, indifférents aux mélodies d’accords qui les entourent et s’y mêlent ; tout au long, la pédale douce donne à ce tableau sinistre un aspect mat et feutré. Scarbo, enfin, le gnome malfaisant, plein de griffures, tour à tour mystérieux et inquiétant : « Oh ! Que de fois je l’ai entendu et vu, Scarbo […] ! Que de fois j’ai entendu bourdonner son rire dans l’ombre de mon alcôve, et grincer son ongle sur la soie des courtines de mon lit ! Que de fois je l’ai vu descendre du plancher, pirouetter sur un pied et rouler par la chambre comme le fuseau tombé de la quenouille d’une sorcière ! »
Angèle Leroy
La Valse
Composition : 1919-1920.
Commande : serge de diaghilev.
dédicace : à misia sert.
durée : environ 17 minutes.
dès 1906, ravel songe à un hommage symphonique à Johann strauss, intitulé Wien. Il s’y remettra au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1919, à l’initiative du « sourcier » diaghilev (le mot est de stravinski) qui renoncera finalement à créer ce poème chorégraphique. ravel présente d’abord à diaghilev une version à quatre mains. Il l’interprète lui-même (on ne sait avec exactitude qui était le second pianiste) devant quelques musiciens, parmi lesquels stravinski et le jeune Francis Poulenc qui nous a transmis son témoignage de cette première exécution pianistique. « Ravel, c’est un chef-d’œuvre, se serait exclamé Diaghilev… Mais ce n’est pas un ballet, c’est le portrait d’un ballet… C’est la peinture d’un ballet. » après quoi ravel repartit sans rien dire, et sans que stravinski ait prononcé le moindre mot.
En tête de sa partition, ravel inscrit un argument très XIXe siècle :
Des nuées tourbillonnantes laissent entrevoir, par éclaircies, des couples de valseurs. Elles se dissipent peu à peu : on distingue une immense salle peuplée d’une foule tournoyante. La scène s’éclaire progressivement. La lumière des lustres éclate. Une cour impériale vers 1855.
C’est d’ailleurs au XIXe siècle que nous transporte la version pour piano deux mains. dépouillée de ses chatoyants habits orchestraux, La Valse, par sa virtuosité transcendante, rappelle Franz Liszt et ses transcriptions. d’un trémolo dans le grave s’élèvent les bribes d’une valse très chaloupée. Un second thème de valse suit, et ce sont ainsi différentes variantes d’un même principe qui s’enchaînent au gré de crescendi conduits avec une science qui permet à ravel de mener cette valse jusqu’au vertige, comme il le fera plus tard pour le Boléro.
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au-delà de cette virtuosité transcendante traversée de multiples glissandi, il y a quelque chose de tragique dans La Valse qui cultive la syncope jusqu’au dégoût. Fin de l’Empire austro-hongrois, désastre de la Guerre de 1914 malgré la victoire française, désarroi de ravel après la mort de sa mère ? L’auditeur assiste, médusé, à une mise à mort très française d’un principe essentiellement viennois.
Lucie Kayas
Modeste Moussorgski (1839-1881)Tableaux d’une exposition
Promenade. allegro giusto, nel modo russico – senza allegrezza, ma poco sostenuto
Gnomus. Vivo
Promenade. moderato commodo e con delicatezza
Il Vecchio Castello [Le Vieux Château]. andante
Promenade. moderato non tanto, pesante
Tuileries. allegretto non troppo, capriccioso
Bydlo. sempre moderato pesante
Promenade. Tranquillo
Ballet des poussins dans leurs coques. scherzino. Vivo leggiero
Samuel Goldenberg et Schmuÿle. andante
Limoges - Le Marché. allegretto vivo sempre scherzando
Catacombae / Sepulcrum Romanum [Catacombes / Sépulcre romain]. Largo
Con mortuis in lingua mortua [Avec les morts, dans une langue morte]. andante non troppo, con lamento
La Cabane sur des pattes de poules. allegro con brio e feroce – andante mosso – allegro molto
La Grande Porte de Kiev. allegro alla breve. maestoso. Con grandezza – meno mosso, sempre maestoso
Composition : du 2 au 22 juin 1874 à saint-Pétersbourg.
dédicace : à Vladimir Vassilievitch stassov.
durée : environ 35 minutes.
Œuvre emblématique de la musique russe, ce cycle, écrit à l’origine pour piano et orchestré par la suite, est un hommage à l’architecte, aquarelliste et designer Victor alexandrovitch Hartmann (1834-1873). Ce dernier est l’un des principaux artisans du mouvement néo-russe qui, touchant principalement l’architecture et les arts décoratifs, rejette les valeurs et les canons académiques de l’Occident et puise son inspiration dans la russie médiévale et populaire. À la suite du décès prématuré de Hartmann, une exposition est organisée par Vladimir stassov, importante figure de la vie culturelle pétersbourgeoise. Ce grand érudit, auparavant mentor du Groupe des Cinq (qui s’est dissout vers 1872), est le principal soutien de moussorgski. après la mort du musicien, il fait éditer la partition, faisant paraître en tête de chaque pièce une brève description du tableau de Hartmann correspondant.
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La plupart des pièces qui ont inspiré moussorgski sont des études ou des aquarelles, réalisées par Hartmann lors d’un long voyage dans différents pays d’Europe. L’imagination puissante du musicien s’en empare, donnant naissance à une œuvre d’une écriture insolite, aux violents contrastes, qui associe des emprunts à la musique populaire à des procédés avant-gardistes.
Promenade. Ce fil conducteur subit, au fil de l’œuvre, des variations dictées par les différentes émotions ressenties par le musicien au cours de sa visite. Cet autoportrait musical évoque, sous sa première forme, la démarche pesante du musicien. La mélodie s’inspire d’une chanson traditionnelle célèbre, Slava, présentée dans un contexte archaïsant évoquant la musique chorale populaire de la russie.
Gnomus. Ce premier tableau fut inspiré par le dessin d’un casse-noisette prenant la forme d’un « gnome marchant avec gêne sur ses jambes déformées ». Le caractère fantastique et inquiétant du personnage est traduit par de constants changements de tempo et de texture, ainsi que par des harmonies ambiguës et chromatiques.
Il Vecchio Castello. Faisant suite à la Promenade, ici mélancolique, ce tableau évoque « un château médiéval devant lequel se tient un troubadour ». Italienne par son rythme de sicilienne, la chanson de ce ménestrel est profondément russe par sa mélodie.
Tuileries. après une robuste Promenade, cette charmante pièce rappelle la tendresse et la complicité que le musicien, au caractère abrupt et difficile avec les adultes, entretenait avec les enfants, comme en témoigne l’original cycle de mélodies Les Enfantines.
Bydlo. sans transition, cette pièce ramène l’auditeur en terre slave. Le titre, emprunté au polonais, ne signifie pas, comme il l’est souvent dit, « chariot », mais « bœuf » : stassov décrit « un chariot polonais, avec d’énormes roues, tiré par un bœuf ». Cette rude évocation a été interprétée comme une symbolisation du joug sous lequel la russie maintenait à cette époque le peuple polonais.
Ballet des poussins dans leur coque. Une plaintive Promenade fait place à ce scherzo léger et virtuose, inspiré par une étude de Hartmann pour les costumes d’un ballet intitulé Trilby ou l’Elfe d’Argyle, d’après Charles Nodier, représenté en 1871 au Grand Théâtre de saint-Pétersbourg.
Samuel Goldenberg et Schmuÿle. dans cette pièce dramatique, moussorgski confronte deux portraits réalisés par Hartmann dans la ville polonaise de sandomir. Le thème de samuel Goldenberg est inspiré d’un authentique chant juif du XVIIIe siècle ; celui de schmuÿle, étrange et suppliant, déroule sa mélopée. La virtuose superposition des deux thèmes traduit de façon éloquente le fossé séparant les classes sociales.
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Limoges – Le marché. Cette évocation brillante et volubile du caquetage des commères commence de façon plutôt conventionnelle, puis évolue, au fur et à mesure que la conversation dégénère en dispute, vers un discours de plus en plus original, fracturé de ruptures. Une coda bouillonnante emporte l’auditeur vers le tableau suivant, qui offre un contraste saisissant.
Catacombae / Sepulcrum Romanum. sommet expressif du cycle, cette méditation sur la mort, d’une nudité impressionnante, est balayée de violents clairs-obscurs d’intensité qui traduisent l’angoisse et la révolte du musicien face à l’inéluctable ; sentiment d’autant plus aigu que moussorgski avait été témoin d’un malaise de Hartmann, signe avant-coureur de sa mort prochaine.
Con mortuis in lingua mortua. Il s’agit de l’écho décoloré, vacillant, de la Promenade.
La Cabane sur des pattes de poules. La célèbre sorcière des contes russes, dévoreuse d’enfants (qui vit dans une cabane montée sur pattes de poule pivotant pour faire face à sa proie), suscite chez le musicien une pièce d’une agressive modernité. martelé et franc au début, le chromatisme omniprésent se charge d’un parfum mystérieux et maléfique dans la partie centrale, aux sonorités impalpables peuplées d’appels et de cris.
La Grande Porte de Kiev. Ce finale trouve son inspiration dans une aquarelle représentant un projet pour l’érection à Kiev d’un monument destiné à commémorer l’attentat manqué contre alexandre II, le 4 avril 1866. surmonté d’une coupole en forme de casque, flanqué d’un clocher à bulbe, il évoque la sainte russie, médiévale et légendaire. moussorgski fait retentir un hymne grandiose, au caractère un peu archaïque, et introduit entre ses différentes présentations une citation d’un chant de la liturgie orthodoxe russe, Comme tu es baptisé dans le Christ. Le thème de la Promenade fait son retour, puis celui de l’hymne triomphal, exprimant ainsi la foi du musicien en la russie éternelle.
Anne Rousselin
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Khatia Buniatishvili
Née à Tbilissi en 1987, Khatia
Buniatishvili commence le piano à l’âge
de 5 ans, donne son premier concert
avec l’Orchestre de Chambre de Tbilissi
à 6 ans et se produit à l’étranger
à 10 ans. Elle se perfectionne par la suite
à Vienne avec Oleg maisenberg. Elle est
lauréate de nombreux concours
internationaux (Concours International
de Piano de Tbilissi, Concours arthur
rubinstein, etc.). Elle est régulièrement
l’invitée des grands festivals : saratoga
(Philadelphia Orchestra), aspen, ravinia,
Festival menuhin de Gstaad, Verbier,
Progetto martha argerich de Lugano,
Lockenhaus, salzbourg, Kronberg,
festivals de la ruhr, de Bad Kissingen,
de la rheingau, de la mdr de Leipzig,
Festival d’automne de Tbilissi, stresa,
saint-Pétersbourg, La roque-d’anthéron,
Piano aux Jacobins à Toulouse, Folles
Journées de Nantes et de Tokyo, saint-
denis, montpellier, menton, strasbourg,
Proms de Londres… En 2008, elle fait
ses débuts au Carnegie Hall de New York
avec le Concerto n° 2 de Chopin. depuis,
elle se produit avec l’Orchestre
Philharmonique d’Israël et Kent Nagano,
l’Orchestre Philharmonique de saint-
Pétersbourg, Gidon Kremer
et sa Kremerata Baltica (scala de milan,
rome, Pavie, Istanbul…), les orchestres
de Toulouse et Tugan sokhiev, Bordeaux,
le sinfonia Varsovia avec maxim
Vengerov, le Ndr sinfonie-Orchester
de Hambourg, l’Orchestre symphonique
de Lucerne, l’Orchestre du Festival
de Verbier et Neeme Järvi, l’Orchestre
de Chambre de Zurich, l’Orchestre
Philharmonique de rotterdam avec
andrey Boreyko, l’Orchestre
symphonique de shanghai et mikhail
Pletnev, le Philadelphia Orchestra
et Larry Foster, le san Francisco
symphony et Jaap van Zweden,
l’Orchestre de la raI de Turin et Juraj
Valcuha, l’Orchestre de la radio de
Francfort, le Philharmonique de munich,
la deutsche Kammerphilharmonie
Bremen et l’Orchestre de Paris avec
Paavo Järvi, le BBC symphony et Kirill
Karabits, l’European Union Youth
Orchestra et Vladimir ashkenazy,
le deutsches symphonie-Orchester
et Eivind Gullberg Jensen, l’Orchestre
Philharmonique de radio France
et myung-Whun Chung… Khatia
Buniatishvili se produit également
en récital à amsterdam, athènes,
Birmingham, Barcelone, Bruxelles,
munich, Francfort, stuttgart, Cologne,
Berlin, Hambourg, rome, Florence,
Prague, Varsovie, Paris, stockholm,
Vienne, Luxembourg, Londres,
singapour, Vancouver. En musique
de chambre, elle collabore avec renaud
Capuçon, Truls mørk, sol Gabetta, en trio
avec Gidon Kremer et Giedré
dirvanauskaité, et forme un duo
de pianos avec sa sœur Gvantsa. Elle est
en tournée avec l’Orchestre de la radio
de Francfort et Paavo Järvi, avec
la Kremerata Baltica au Japon
et en Europe, avec l’Orchestre
de Chambre de Bâle (Krystian Järvi),
aux États-Unis (dont une série avec
le san Francisco symphony dirigé par
Vladimir Jurowski). Elle donne
également des concerts avec
le Philharmonia de Londres (Paavo
Järvi), l’Orchestre symphonique de
Vienne (Gianandrea Noseda), l’Orchestre
de Paris (andrey Boreyko), l’Orchestre
National de France (daniele Gatti),
l’Orchestre de la radio suisse Italienne
(Pietari Inkinen), le mai musical Florentin,
la scala de milan (Gianandrea Noseda),
le Los angeles Philharmonic, l’Orchestre
National de russie (Vasily Petrenko),
l’Orchestre Philharmonique de munich
(Lorin maazel)… Elle joue en trio avec
Gidon Kremer à Naples, sienne, Venise,
Florence, Berlin… et donne des récitals
à Paris, Londres, munich, stuttgart,
dortmund, Baden-Baden, Barcelone,
Tokyo, Luxembourg, Prague… Khatia
Buniatishvili a bénéficié d’une bourse
de la BsI. Elle a été BBC New Generation
artist et collabore régulièrement avec
les différents orchestres de la BBC. Elle
est également lauréate des BBT awards
2010 de Londres, nommée rising star
pour la saison 2011/2012 par
le musikverein et le Konzerthaus de
Vienne, et a reçu le Prix ECHO 2012
à Berlin. sa discographie comprend
un disque en trio avec Gidon Kremer
et Giedré dirvanauskaité chez ECm et,
en exclusivité chez sony, un récital Liszt
et un disque Chopin (Concerto n° 2) avec
l’Orchestre de Paris et Paavo Järvi.
Disponible en : 3 CD, présentation Deluxe ou 3 CD + Blu-Ray Audio HD 5.1 Surround.
Avec : Andrei Bondarenko, Simone Kermes, Christian van Horn,Fanie Antonelou, Mary-Ellen Nesi, Maria Forsström, Nikolai Loskutkin, Krystian Adam, James Elliott, Garry Agadzhanian, Natalya Kirillova - Pianoforte : Maxim Emelyanychev
… Les Noces de Figaro sont uniques dans la manière dont elles font comprendre le rôle que l’opéra peut jouer dans notre vie au XXIe siècle …… J’ai voulu faire unenregistrement où le chant sera le plus éloigné possible du « chant d’opéra » …… La musique n’est pas uneprofession, ni une questionde reproduction, c’est une mission… T. Currentzis
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Salle Pleyel | et aussi…
SAMEDI 8 MARS 2014, 20H
Claude DebussySonate pour violoncelle et pianoLudwig van BeethovenSonate pour violon et piano n° 9 « À Kreutzer »Franz SchubertTrio n° 2
Guy Braunstein, violonZvi Plesser, violoncelleSunwook Kim, piano
Coproduction Piano ****, salle Pleyel.
LUNDI 10 MARS 2014, 20H
Franz LisztLa Vallée d’ObermannSaint François d’Assise, La prédication aux oiseauxGalina UstvolskaiaSonate n° 5Piotr Ilitch TchaïkovskiLes Saisons op. 37a
Elena Bashkirova, piano
Production Piano ****.
JEUDI 20 MARS 2014, 20H
Robert SchumannFantaisie op. 17Franz LisztTarantellaLudwig van BeethovenSonate n° 23 « Appassionata »
Pièces traditionnelles chinoises
Yundi Li, piano
Production Piano ****.
DIMANCHE 30 MARS 2014, 17H
Joseph HaydnConcerto pour violoncelle n° 1Anton BrucknerSymphonie n° 4 « Romantique »
Royal Concertgebouw OrchestraMariss Jansons, directionTruls Mørk, violoncelle
Coproduction Productions Internationales
albert sarfati, salle Pleyel.
LUNDI 31 MARS 2014, 20H
Ludwig van BeethovenConcerto pour piano n° 5 « L’Empereur »Anton BrucknerSymphonie n° 9
Royal Concertgebouw OrchestraMariss Jansons, directionKrystian Zimerman, piano
Coproduction Productions Internationales
albert sarfati, salle Pleyel.
MARDI 1ER AVRIL 2014, 20H
Wolfgang Amadeus MozartConcerto pour violon n° 3Anton BrucknerSymphonie n° 7
Royal Concertgebouw OrchestraMariss Jansons, directionFrank Peter Zimmermann, violon Coproduction Productions Internationales albert sarfati,
salle Pleyel.
SAMEDI 5 AVRIL 2014, 20H
Olivier MessiaenLes Offrandes oubliéesFrédéric ChopinConcerto pour piano n° 2Alexandre ScriabineSymphonie n° 3 « Le Divin Poème »
London Symphony OrchestraValery Gergiev, directionDaniil Trifonov, piano
DIMANCHE 6 AVRIL 2014, 16H
Olivier MessiaenL’AscensionFranz LisztConcerto pour piano n° 2Alexandre ScriabineSymphonie n° 2
London Symphony OrchestraValery Gergiev, directionDenis Matsuev, piano
MARDI 8 AVRIL 2014, 20H
Johannes BrahmsSonate pour violon et piano n° 1Sonate pour violon et piano n° 2Sonate pour violon et piano n° 3
Leonidas Kavakos, violonYuja Wang, piano
Coproduction Piano ****, salle Pleyel.
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