Download - Magazine Maisons Créoles n°86 Réunion
Maisons creoles 03
oedit.
Maisons creoles magazineISSN : 1635-298X
Chères lectrices,Chers lecteurs,
La protection de notre environnement est devenu un enjeu planétaire.Progressivement, nous prenons conscience que la recherche du confort, et des progrès technologiques, ne doivent pas se faire au détriment de la nature.Même si nous avons la chance de vivre sur une île paradisiaque, encore peu touchée par la pollution, nous avons le devoir de la préserver.Construire ne doit pas être détruire.
Dans ce numéro de MAISONS CREOLES, nous sommes au cœur du problème : vous découvrirez les peintures minérales et végétales; l’importance de privilégier la qualité de l’air intérieur dans la maison, comment mélanger architectures et végétaux.Les propriétaires de notre Maison de Rêve, ont été largement influencés dans la conception architecturale par les « campements » mauriciens et les « lodges » d’Afrique du Sud, en privilégiant les ouvertures sur la nature.Enfin, avec un saut de quelques dizaines de milliers de kilomètres nous vous invitons à Antigua, petite île de la Caraïbe, découvrir le Resort Blue Water.
Bonne lecture à tous
Edité par SAS TOTEM Réunion76 bis rue Labourdonnais / 97 400 Saint-DenisT. 02 62 21 10 09 / F. 02 62 41 24 [email protected]
Edité par SARL TOTEM Communication (Guadeloupe / Martinique / Guyane) 12, Jardins de HoeulbourgZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-Mahault T. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 32 [email protected]
Président / Directeur de la publication Patrick de LARROCHE
ImpressionRéunion : Caractère Ltée (Ile Maurice)Guadeloupe, Guyane et Martinique : Rotocobrhi
Direction artistique et PAO
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7072soMMaire.86
art de vivreportraits• Bruno Lajoinie, peint avec une finesse infinie des cases créoles à l’encre de Chine…
• Laurent Perrin, Architecte DPLG, île de La Réunion
patrimoineLe Domaine du Chaudron
shopping
la caveLe gros succès des vins aromatisés
recettes Gelée d’hibiscus et petits sablés à croquer…
07
15
66
Février > Mars 2015eDiTiON reuNiON
maison de reveL’irrésistible
hotel de reveResort Blue Waters & Cove Suites
décoration Les matières minérales et végétales respectueuses de l’environnement
aménagements Une maison accessible à tous, inspirée des besoins des seniors
Climat • santé La qualité de l’air interieur est pri-mordiale pour notre santé !
sécurité Détecteur de fumée, une mesure de sécurité bientôt obligatoire
conseils c.a.u.e. Architecture et végétal se mélangent…
2130
5438
50 60
63
dossiersinspiration
B
BMaisons creoles 07
Né à Paris en 1950 dans une famille à la fibre artistique : soyeux, musiciens
et amateurs d’art, Bruno Lajoinie déserte très tôt les bancs de l’école pour se
consacrer à sa passion, la peinture.
portrait
TexTe eT phoTos Corine Tellier
Bruno lajoinie en 5 dates
exposition au salon d’Automne - paris
lauréat du prix Ambroise Vollard - Conseil Général de la réunion
Création de décors pour le théâtre Fourcade - ile de la réunion
exposition à la galerie Thuillier - paris
exposition permanente «cases créoles» chez «Art & Décor» - saint-Denis
1986 1992 2001 2003 2014
runo Lajoinie peint avec une finesse infiniedes cases créoles à l’encre de chine…
port
rait
Il s’essaye tout d’abord à la peinture sur
soie, voulant rendre à ce noble matériau
sa valeur de toile, de support artistique.
Après de nombreuses expositions re-
marquées au salon des ateliers d’art de
Paris, Bruno Lajoinie décide en 1979 de
prendre le large et de déposer pinceaux,
crayons et cartons à La Réunion.
une ouverture et une liBerté vers un nouvel horizon
picturalLa douceur de la soie ne permet pas à
l’artiste de traduire ce qu’il ressent au
tréfonds de son âme.
Après avoir usé pastels et fusains pour
nous livrer ses visions poétiques des
paysages et des scènes de vie de sa
nouvelle vie tropicale à La Réunion,
coupeurs de canne, ambiances de
marché, arrêts de bus…, Bruno Lajoinie
nous embarque dans ses voyages
tourmentés où se confrontent mers et
rivages déchiquetés.
Par la suite, il retrouvera le pastel pour
nous émouvoir de la nudité douce et
fragile du corps féminin.
Puis… « Normal, après
les nus, il y a le ciel quoi !
dit-il en souriant… Un
jour, j’ai fait une grande
exposition à l’agence
Air France avec des
ciels dans tous leurs
états…»
une peintureaux mille viBrations
Dans son atelier dionysien, l’artiste tout
en contrastes, communique sa passion
créatrice avec petits et grands élèves.
Bruno poursuit son parcours artistique et
de nouvelles œuvres voient le jour.
La galerie Thuillier programma deux ex-
positions en 2001 et 2002 en plein cœur
du Marais à Paris, puis en 2003 il sera
sélectionné au Salon d’Automne.
son attachement sentimentalpour l’île de la réunion
Depuis le jour où il posa le pied sur notre
île, les œuvres de Bruno Lajoinie ont
sans cesse évolué, un long chemine-
ment jusqu’à ses dessins à l’encre de
Chine de cases créoles et jardins d’appa-
rat d’une finesse infinie…
Case pépé, la boutik, la vieille automo-
bile, la case ouverte sur le jardin, le re-
fuge, la case face à l’horizon nous at-
tendent dans sa nouvelle exposition.
« Ce qui est extraordinaire c’est que j’ai
presque toujours habité des maisons
créoles, je n’avais jamais eu l’idée de les
croquer et puis un jour, ces belles petites
cases se sont posées délicatement sur le
papier dans toute leur authenticité»
Je m’appuie au départ sur une maison
existante et je la sors de son contexte.
J’aime raconter l’histoire de ces mai-
sons d’autrefois, le vent dans les ri-
deaux, le vélo posé dans un coin, les
personnages dans le jardin, je dessine
des jardins ordonnés c’est sans doute
le reflet de mon caractère… Et oui, je
suis un artiste ordonné…» bpour tout contact :> Bruno lajoinie : 0692 69 30 76
08 reunion 86°
L
Maisons creole5 11
portrait
architecte dplg – île de la réunion
chaque aménagement répond à un enjeu spécifique
« Citoyenneté, engagement durable, in-
novation et maîtrise technique, les chan-
tiers nécessaires à l’aménagement des
villes de demain observent deux prin-
cipes : le développement durable et le
travail en équipe » précise Laurent.
les domaines de prédilectionLaurent Perrin réalise notamment des
équipements scolaires, des complexes
sportifs, des espaces culturels, des in-
frastructures urbaines… Autant en bâ-
timents neufs qu’en réhabilitation.
Le territoire réunionnais ne recèle
presque plus de secrets pour Laurent
qui intègre systématiquement dans
ses projets les spécificités clima-
tiques, environnementales, sociales
et économiques.
LPrésent dans le domaine des
équipements publics sur le
territoire depuis 2008, Laurent
Perrin contribue modestement
mais activement à travers ses
projets, à l’amélioration durable du
cadre de vie des Réunionnais.
aurent Perrin
TexTe & phoTos Corine Tellier
6 projets en référence
réhabilitation du Centre nautique de saint-Joseph.
> réhabilitation de la piscine Municipale de st-philippe.> Groupe scolaire suzie Bomel à saint-André.> Mosquée Uaksir à saint-paul.
Médiathèque de la Chaloupe saint-leu.
Médiathèque de Grand Bois à saint-pierre.
2012 2013 2014 2015/2016
12 reunion 86°
L’architecte construit bien évidem-
ment quelques maisons individuelles
chaque année. « Je ne réalise pas
uniquement des équipements pu-
blics, la mise en œuvre de maisons
individuelles est un challenge impor-
tant… La confiance est au cœur de la
réussite d’un projet… Ma logique de
construction reste identique, elle doit
être en accord avec le climat et mon
attachement à la gestion durable de
notre environnement »
j'échafaude le rêvede mes clients
« Pour les projets de villas, je n’évoque
jamais la question du style, je n’ai
pas de recette toute faite, j’essaye
d’appréhender et de m’imprégner de
l’univers de celui qui va vivre dans les
lieux. Mon objectif est qu’à la fin du
processus, le client tout comme moi
ne regrette rien, c’est d’avoir la certi-
tude que toutes les pistes ont été ex-
plorées jusqu'au bout, qu’elles soient
graphiques, physiques, techniques,
spatiales, budgétaires…
La forme découle du besoin du client.
J’ai construit autant de villas très
contemporaines que d’habitations
plus "traditionnelles"…
Je n’impose pas de
règles mais la seule
chose qui me tient
à cœur est de réa-
liser des structures
simples de manière
à pouvoir privilégier
la qualité des maté-
riaux et des aména-
gements.
Tout est possible,
seul le budget peut
contribuer à limiter le
choix »
Laurent s’engage à
répondre de manière
singulière à toutes
les composantes et
contraintes de chaque projet.
A l’écoute de ses clients, l’architecte
œuvre pour proposer des solutions
simples, économiques et innovantes.
Les enjeux climatiques, économiques
ou sociaux encouragent Laurent
Perrin à se surpasser en matière d’in-
novation et de réflexion sur son mé-
tier d’architecte.
l’évolutiond’une profession
Aujourd’hui, nous devons multiplier
les domaines de compétences : l’infor-
matique, la bioclimatique, l’acoustique,
la domotique, l’économie d’énergie…
Face aussi à la multiplicité des
normes et des règlementations, notre
capacité à créer et gérer des équipes
multidisciplinaires doit renforcer notre
rôle. b
port
rait
pisCine sT philippe
pisCine sT philippe
MosqUée sT pAUl
GroUpe sColAire sUzie BoMel
D
Maisons creole5 15
chronologie et évolutions dela maison du chaudron en 5 dates
> 24 août 1809 réhabilitation du Centre nautique de saint-Joseph.> 30 janvier 1822Vente par Charles Desbassayns à l. Fréon « Différents bâtiments d’exploitation et une maison à étage avec deux varangues » > 06 octobre 1833Vente à la Famille sicre de Fontbrune. « Une maison principale nouvellement couverte en bardeaux. sur le devant, pour arriver au salon, un beau perron en pierres de taille »> entre 1843 et 1848, la famille lory des landes agrandit la demeure en fermant les varangues est et ouest. Des chenils et des écuries sont bâtis à l’arrière de la maison.> 1918 vente du domaine à la famille MaureauAgrandissement de la maison, construction d’une véranda bordée de deux offices et salles d’eau.
Le nom de Domaine du Chau-
dron lui a été donné du fait de sa
proximité avec une vaste cavité
dans la ravine du Premier Bras,
ayant la forme d’un Chaudron.
Bory de Saint-Vincent : « c’est un
trou immense en cône renversé
dont le fond est plein d’eau qui
y tombe en cascade au moment
des pluies »
Le Domaine du Chaudron situé
à l’Est de Saint-Denis s’étendait
à l’origine sur plusieurs cen-
taines d’hectares, depuis l’océan
jusqu’à Bois de Nèfles et la Ri-
vière des Pluies.
Au bout d’une allée de palmiers et de lauriers se trouve la
grande maison du Chaudron. C’est en ce lieu que Charles
Desbassayns, fils de la légendaire Madame Desbassayns,
installa en 1815 la première sucrerie ou usine à cannes de l’Ile.
Domaine ChauDronDu
Le
TexTe & phoTos : Corine Tellier
patrimoine
bune demeure imposante de style créole d’inspiration néo-classique
16 reunion 86°
patr
imoi
ne
le domaine divisé au furet à mesure
des années et des héritagesPendant tout le XVIIIe siècle, l’industrie
sucrière demeure quasi inexistante sur
l’Ile Bourbon. Placée sous la dépen-
dance de l’Isle de France par le gou-
verneur La Bourdonnais, Bourbon ne
sert que de « grenier » alors que son île
sœur obtient le monopole de la culture
industrielle de la canne à sucre. Après
le passage des Anglais, qui occupent
un temps Bourbon et Maurice, la
production de canne à sucre ne suffit
plus. Charles Desbassayns saisit cette
opportunité en créant une sucrerie sur
sa propriété du Chaudron. Cette pre-
mière usine à cannes marquera le dé-
but d’une véritable révolution sucrière.
La grande maison du Domaine n’est à
cette époque qu’un modeste pavillon.
Bâtie en bois, couverte en bardeaux,
cette maison ne compte alors que 6
pièces disposées sur un seul niveau.
Elle est bordée au Nord par un grand
emmarchement en pierre de taille
qui se poursuit sur les côtés Est et
Ouest, et qui porte de grands piliers en
maçonnerie formant un imposant
péristyle externe.
En 1822, Le Domaine du Chaudron est
vendu à M. JB Fréon qui augmente for-
tement la taille de la propriété et de son
usine malgré la crise qui commence à
frapper cette industrie et les cyclones
ravageurs de 1829 et 1830.
Il fait construire un moulin-à-vent
en 1827 qui permettait de réaliser un
broyage d’appoint lors de la présence
des alizés. Le moulin-à-vent sera
abandonné au profit de l’utilisation des
machines à vapeur.
La famille Lory Des Landes agrandit
la demeure entre 1843 et 1848 pour en
faire un rendez-vous de chasse avec
l’adjonction de 4 autres pièces obte-
nue par le comblement des varangues
Est et Ouest, couvertes à leur tour en
bardeaux et la construction à l’arrière
des chenils et des écuries.
En 1897, le Domaine du Chaudron fut
acquis par les époux Pierre Bellier de
Villentroy, le domaine est alors consti-
tué de nombreux bâtiments à usage
d’habitation et d’exploitation.
La propriété qui comptait alors 112
hommes d’effectif, 100 fermiers
créoles travaillant sur l’exploitation et
logés sur place fut à nouveau vendue
en 1905 à Monsieur Xavier Sicre de
Fontbrune. « la maison possédait 10
appartements, un office, une petite ré-
serve et la grande varangue ».
C’est dans cet état que les actuels pro-
priétaires, la famille Charles Maureau
rachetèrent en 1918 le Chaudron.
La maison fut agrandie et une cuisine
en pierres séparée du reste du bâti-
ment par un sas extérieur apparut.
Monsieur Charles Maureau fit rehausser
le toit initial d’un terrasson afin de ré-
soudre les problèmes d’étanchéité dus
à la conception de l’ancienne charpente.
Jusqu’en 1960, le Domaine du Chau-
dron fut une propriété sucrière active.
Aujourd’hui, la propriété couvre envi-
ron 10 ha et comprend la grande mai-
son, des dépendances aménagées en
logements destinés à la location, un
moulin-à-vent entièrement rénové, des
fontaines, bassins et vergers plantés
d’espèces tropicales variées.
Par arrêté du 22 novembre 1981, les
façades et toitures de l’habitation
principale sont classées Monument
Historique. Les façades et toitures de
l’ensemble des bâtiments des dépen-
dances et le parc sont inscrits à l’inven-
taire supplémentaire. b
puBl
irep
orta
ge
L20 reunion 86°
’irrésistiBLe
Fondée sur des principes esthétiques et fonctionnels
simples comme la symétrie, les perspectives, la
répartition intelligente des espaces, une hauteur de
plafond généreuse, « l’irrésistible », en totale harmonie
avec le jardin paysager qui l’entoure, recèle un art
de vivre au quotidien où l’apparente simplicité est
orchestrée autour de beaux matériaux.
maison de reve
TexTe eT phoTos : Corine TellierArChiTeCTe : lAUrenT perrin
lA reUnion
Maisons creoles 21
LLaurent Perrin, architecte a su
conserver l’histoire ancienne des
propriétaires, mâtinée de leurs
nombreuses escapades en Afrique
du Sud et à l’île Maurice.
La maison à ossature bois, configurée en quatre
corps de bâtiments posés sur des niveaux diffé-
rents, épouse la forme du terrain, respire, com-
munique, joue avec la symétrie et les perspec-
tives.
L’aménagement de cette belle maison située
sur les hauteurs de l’ouest résulte d’un éton-
nant métissage entre style créole, industriel et
contemporain.
entre jeux de perspective et multiplication d’espaces de confort Comme le souligne l’architecte : « L’idée était d’avoir
une partie centrale, autour de laquelle s’articule-
raient la suite parentale, les chambres des enfants,
l’ensemble de ces espaces bénéficiant de terrasses,
de patios ou de bassins. Mes clients souhaitaient
garder un esprit de maison de vacances à l’image
des campements mauriciens ou lodges africains
sans oublier les tendances contemporaines »
22 reunion 86°
bl’histoire des propriétairesse décline dans chaque pièce
Chaque meuble, chaque objet de décoration chiné
dans des horizons lointains a trouvé sa place et
évolue avec élégance. Le parquet, le bardage
intérieur ainsi que les portes en bois exotique ap-
portent à l’ensemble chaleur et convivialité.
Charme et douceur de vivre s’emparent de la
pièce centrale; une belle hauteur de plafond,
une élégante charpente, une perspective sur le
patio garantissant l’intimité des parents et celle
des enfants, une cheminée traversante avec son
élégant conduit en inox et un éclairage indirect
avec système de prises commandées.
Ici, l’improbable mélange de styles fonctionne
avec harmonie : chaises Tolix, autoclave de
Chamberlain, fauteuil Le Corbusier, mobilier
créole (fauteuil planteur, chaises cannées…).
L’espace cheminée, la salle à manger et la
cuisine créent une rupture contemporaine avec
la décoration feutrée et traditionnelle du salon.
La salle à manger avec son étonnante vue
sur la terrasse et la piscine à débordement en
ardoise en contrebas respire l’air des hauts.Maisons creoles 23
bici, la lumière appelle, l’ouverture appelle
24 reunion 86°
la maison multiplie les vastes espaces
maison de reve
Maisons creoles 25
mai
son
de r
eve
26 reunion 86°
La table en teck d’un designer belge d’une grande sobriété flirte
avec le style d’une autre époque des chaises créoles qui l’entourent.
Les luminaires rappellent le style industriel de la cuisine attenante.
Les deux espaces communiquent dans un ensemble cohérent.
langage industriel pour la cuisineMinimaliste mais très fonctionnelle, la cuisine ne manque pas de
caractère. D’une finition parfaite, les éléments compacts regroupent
les rangements et l’électro-ménager. L’ensemble de la cuisine a été
élaboré et dessiné par l’architecte, et réalisé sur mesure.
une suite parentale toute en symétrieLa suite parentale, véritable lieu d’intimité, a été totalement
dessinée par Laurent Perrin, architecte, ainsi que le mobilier en
bois exotique (dressing, meubles de salle de bain et tête de lit).
Réalisé de manière symétrique, cet espace communiquant à la
fois avec le jardin et le salon est composé d’une grande chambre,
d’un dressing pour la partie intermédiaire et d’une salle de bains
avec douche à l’italienne et salle de bains d’extérieur à la bali-
naise. Les luminaires, dont l’éclairage est modulable, mettent en
évidence la belle charpente. Une aile est entièrement consacrée
aux deux chambres des enfants qui bénéficient chacune d’une
salle de bains privative et d’un accès direct au jardin. b
28 reunion 86°
mai
son
de r
eve
B & C o v e s u i t e s Lue Waters
resort
30 reunion 86°
hotel de reve
Ce village vacances est situé sur une colline, au nord-
ouest de l’île d’Antigua, ancienne base de la Royal Navy.
Longé par deux plages, il surplombe une magnifique
baie aux eaux turquoise et s’étend sur cinq hectares
de jardins tropicaux.
TexTe AnGel sAinT-BenoiT phoTos © BlUe WATers, AnTiGUA / eihr
AnTiGUA
Maisons creoles 31
Ses toits sont recouverts
d’essentes et son
architecture ainsi que
son mobilier sont de
style colonial contemporain. Depuis la
réception, ouverte et spacieuse, la vue
s’étend vers les jardins et l’océan.
Le Resort abrite des boutiques, un
court de tennis, un centre de fitness,
trois piscines principales dont l’une
surplombe la mer, 103 chambres,
les Suites The Cove et leurs quatre
piscines supplémentaires, les Pelican
House, Turttle and Rock Cottage.
Pelican House
Au bord de l’eau, cette villa raffinée
à la charpente apparente blanche,
dont le décor nous rappelle celui des
Hamptons, se prolonge d’une terrasse
longeant sa piscine privée bordée de
transats.
La cuisineToute aménagée, elle abrite un îlot
central faisant office de bar. Il jouxte
une table aux chaises de style Louis-
Philippe, non loin d’un salon très
lumineux.
Dans la chambre, des fauteuils
voisinent avec un imposant lit à
baldaquin souligné d’une moustiquaire,
des commodes surmontées de lampes
servent de tables de chevets.
La salle de bains lambrissée de
blanc est agencée d’un double lavabo,
d’une baignoire et d’une vaste cabine
de douche.
32 reunion 86°
hotel de reve
Maisons creoles 33
b34 reunion 86°
les restaurantsThe Palm,
Sa terrasse forme un patio décoré de
parasols blancs et de tables et chaises en
fer forgé où l’on prend le thé l’après-midi.
Bartley’s
Très élégant, situé dans la partie centrale
de l’hôtel et réservé aux adultes pour des
diners romantiques, on y sert une cuisine
gastronomique ainsi que des vins fins.
The Cove,
Au sommet d’une falaise, il offre une vue
à couper le souffle. Son sol est dallé de
pierre et sa belle charpente est soutenue
par de gros piliers. Décoré de torches en
soirée, son hall d’entrée est illuminé par
des chandelles.
l’espace spaEclairée de flambeaux lorsque descend
la nuit, son entrée phénoménale est
décorée de hautes amphores blanches
et de canapés en résine. Cet espace de
détente, réservé aux soins, abrite des
salles de massages et un sauna.
Au bord de la plage agencée de transats,
de nombreux sports aquatiques sont
proposés. Le Resort est également proche
du golf de Cedar Valley.
L’Hôtel de Rêve Blue Waters qui a
obtenu de multiples récompenses dont
le Certificat d’Excellence 2014, est parfait
pour des célébrations romantiques.
Paradis tropical dont nous rêvons
tous, il fait bon s’y détendre loin des
tensions, dans une ambiance chic et
décontractée. b
hote
l de r
eve
ExclusivE collEction • MDi intErnational exClUsiVe islAnD hoTels & resorTs
Bp 34051 / 67034 strasbourg Cedex 2 / FranceT. 03 90 204 505 / F. 03 68 383 945
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38 reunion 86°
LLes peintures minérales et
végétales sont la référence
en termes de qualité sanitaire.
Choisissez en priorité les
peintures qui ont passé avec brio
le test d’évaluation sanitaire.
TexTe Corine Tellier
Les peintures utilisées dans nos inté-
rieurs recouvrent des surfaces impor-
tantes et leur impact sanitaire peut
être conséquent, autant de raisons
qui légitiment une attention particu-
lière, qui plus est si des personnes
fragiles, enfants, personnes âgées,
personnes présentant des problèmes
de santé sont concernées.
les peintures au silicateLe liant est fondamental pour la quali-
té de la peinture. Son rôle est d’assu-
rer l’homogénéité entre les différentes
matières et surtout de garantir l’adhé-
rence de la peinture au support.
Les liants minéraux proviennent de
matières premières minérales, le plus
durable est le silicate de potassium.
Ils réagissent chimiquement avec le
support, une liaison durable et inso-
luble est créée avec ce dernier qu’il
soit un enduit, de la pierre, du béton…,
elle est déterminante pour la longévi-
té des peintures silicates.
© C
AR
PE
DIE
M
’environnement
les matières minéraleset végétalesrespectueuses de
DECORATIONDO
ssIE
R L e s p e i n t u r e s
40 reunion 86°
DECORATIONDO
ssIE
R
le Béton ciré,un matériau ancestral remis au goût du jour
Le "béton ciré", micro mortier hydrau-
lique composé de ciment calcique, de
poudre de marbre, de silice combiné
avec des additifs a conservé cette ap-
pellation en référence aux premiers
sols et aux premières méthodes de
protection de ce matériau minéral
poreux ou micro poreux par essence.
Les Romains avec de nombreux
styles d'Opus ont utilisé ces tech-
niques et pour ainsi dire les premiers
« bétons » pour leurs sols. Les ruines
de Pompéi par exemple montrent les
grandes variétés décoratives de ces
mortiers, les dalles sont colorées, lis-
sées avec des incrustations.
• Le Terrazzo ou Granito appartient
à une tradition d’excellence de l’art
vénitien où des granulats de marbre,
de quartz, de granite, de verre sont
incrustés dans une chape de béton.
• Le Tadelakt, enduit tradition-
nel marocain, était à l’origine em-
ployé pour étanchéifier les citernes
à eau. Ce matériau supporte les
taux d’humidité élevés (hammams) ;
L e s p e i n t u r e s
© L
’ATE
LIE
R D
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éTO
N C
IRé
© L
’ATE
LIE
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N C
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© L
’ATE
LIE
R D
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éTO
N C
IRé
42 reunion 86°
c’est un élément décoratif au-
jourd’hui très en vogue.
Le béton ciré magnifiera tous vos
sols, vos murs mais aussi vos
douches, escaliers, plans de travail,
mobilier…
Adaptable sur tous les supports, neuf
ou en rénovation, il peut parfaitement
être coulé sur un carrelage existant.
Les pigments naturels sont incorpo-
rés directement dans la masse, le bé-
ton ciré offre ainsi une large palette
de coloris, la teinte est uniforme et en
profondeur.
Le béton ciré s’invite dans tous les
intérieurs. Ce matériau grimpe aux
murs, s’impose en toute en légèreté
sur du mobilier, épouse la pureté des
lignes, utilisé en revêtement de sol,
il laisse comme une peau extrême-
ment lisse au toucher. élément déco-
ratif aujourd’hui très en vogue.
Le béton ciré magnifiera tous vos
sols, vos murs mais aussi vos
douches, escaliers, plans de travail,
mobilier…
Adaptable sur tous les supports, neuf
ou en rénovation, il peut parfaitement
être coulé sur un carrelage existant.
Les pigments naturels sont incorpo-
rés directement dans la masse, le bé-
ton ciré offre ainsi une large palette
de coloris, la teinte est uniforme et en
profondeur.
Le béton ciré s’invite dans tous les
intérieurs. Ce matériau grimpe aux
murs, s’impose en toute en légèreté
sur du mobilier, épouse la pureté des
lignes, utilisé en revêtement de sol,
il laisse comme une peau extrême-
ment lisse au toucher.
Le béton ciré trouve toute sa place
dans l’intérieur de nos maisons occi-
dentales, les raisons sont multiples,
il offre :
• une décoration contemporaine, tra-
ditionnelle et en rénovation
• pas ou peu de joints
• une excellente adhésion aux sur-
faces
• une grande résistance
• de nombreuses couleurs durables si
minérales
• une bonne résistance aux rayons
UV et aux perturbations climatiques
• un faible impact sur l’environnement
DECORATIONDO
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R L e s p e i n t u r e s
44 reunion 86°
la moquette de marBre L’homme travaille la pierre naturelle
depuis la nuit des temps, la moquette
de marbre hérite de l’histoire. C’est le
résultat de la sélection rigoureuse de
millions de grains de marbre mélan-
gés avec un agent liant.
Des entreprises réunionnaises pro-
posent des revêtements en pierre
naturelle comme le granit, le galet,
le quartz coloré, le verre coloré, le
marbre…
La moquette de marbre assure une
durée de vie maximale au revête-
ment de sol, toutefois son installa-
tion doit être réalisée dans les règles
de l’art. L’utilisation de bons produits
contribue également à une qualité
optimale. La quantité d’agent liant
doit être suffisante afin de maintenir
la cohésion des pierres.
la peinture à la chaux pour une décoration
saine et naturelle La peinture à la chaux est un produit
sain et naturel connu depuis des mil-
lénaires.
Comme son nom l’indique, c’est une
peinture dont le liant principal est la
chaux auquel on ajoutera de l’eau,
des pigments et des adjuvants.
Elle s’adapte à tous les supports si
ils sont propres et suffisamment ab-
sorbants, et possède des qualités in-
déniables : elle assainie, régule l’hy-
grométrie et l’humidité, elle assure la
protection des murs tout en les lais-
sant respirer.
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le stuc à la chauxRevêtement à base de chaux ita-
lienne raffinée, il s’utilise pour la ré-
alisation d’enduits décoratifs à effet
marbré et finitions soyeuses.
Ce produit présente plasticité et pro-
fondeur.
développer votre sensiBilité écologique en
utilisant des matières végétales
Le marché réunionnais offre égale-
ment une gamme complète de pein-
tures et de lasures fabriquées à partir
d’huiles végétales naturelles.
les hUiles VéGéTAles s’inViTenT
DAns VoTre MAison !
Quels sont les intérêts d’utiliser
des peintures écologiques ?
Elles contribuent, bien entendu, à la
protection de notre planète, le pé-
trole est remplacé par des ressources
renouvelables sommes les huiles vé-
gétales (lin, chanvre, ricin, tournesol).
Les peintures végétales s’utilisent
à l’extérieur comme à l’intérieur
Avec des produits spécifiques pour
l’intérieur (pièces sèches, pièces hu-
mides) et pour l’extérieur, les huiles
végétales répondent à tous vos be-
soins et toutes vos envies de déco-
ration.
Elles peuvent être appliquées sur du
béton, du plâtre et même sur du bois.
Avec ses aspects mats et satinés,
et une palette de couleur très large,
cette gamme de peinture conviendra
aux envies les plus excentriques.
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R L e s p e i n t u r e s
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DECORATIONDO
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A La Réunion, les professionnels qualifiés dans l’art décoratif ajoutent régulièrement de nouvelles techniques à leurs savoirs faire. L’atelier du béton ciré vient de mettre sur le marché une nouvelle gamme entièrement adaptée aux conditions climatiques de l’île. Une grande pa-lette de couleurs est disponible ainsi que la possibilité de réaliser les teintes et nuances les plus variées sur mesure.
choisir une peinture certifiéepour une meilleure qualité de l’air intérieur
Les polluants de l’air intérieur des maisons sont multiples.Certains sont d’origine biologique comme les allergènes d’acariens, de moisissures, d’animaux do-mestiques.
D’autres comme les COV (Com-posés Organiques Volatils) sont des substances chimiques omni-présentes dans notre environne-ment et en particulier dans les es-paces bâtis où les concentrations peuvent devenir très élevées et néfastes à la santé.
Les émissions de COV dépendent de la formulation et surtout du mode de dissolution des différents éléments (résine, pigments…) qui constituent le film appliqué sur support peint. La qualité de l’air de la maison est fortement dégradée si la peinture contient des solvants d’origine pétrolière, des co-sol-vants (éthers de glycol) présents
dans certains produits dits en dis-persion aqueuse.
La Directive Européenne, dont l’application est obligatoire, réduit les teneurs maximales de COV des peintures.
Parmi les douze catégories de peintures définies par la directive, les peintures mates pour les murs et les plafonds sont les moins pol-luantes.
Le protocole AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail) fixe les valeurs limites d’émission pour les COV. A partir de 2012, un étiquetage a été rendu obligatoire notamment sur leurs émissions et contenus en polluants volatils. Les caractéristiques d’émissions sont formalisées selon une échelle de 4 classes A+ (émission faible) à C (niveau d’émission élevé). b
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éTO
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IRé
50 reunion 86°
mNid douillet et confortable, la maison peut se révéler quelquefois
dangereuse. Tous les ans, plus de 450 000 personnes de plus de 65
ans sont victimes de chutes à leur domicile ! Ces accidents pourraient
êtres évités en équipant la maison de solutions adaptées !
aisonaCCessiBLe a tous
TexTe corinE tElliEr • phoTos lApeyre
une
Aujourd’hui, certaines entreprises
proposent des produits destinés à
l’accessibilité quel que soit l’âge.
Mais de quelles manière peut-on
améliorer l’autonomie, le bien-être,
la sécurité et l’accessibilité dans
chaque pièce du logement ?
A travers des démarches inno-
vantes certaines entreprises sou-
haitent sensibiliser l’ensemble des
générations à l’importance de l’ac-
cessibilité et à l’amélioration du
confort de tous en s’inspirant des
besoins des seniors.
Nécessité de réaménager le domicile
pour une meilleure accessibilité
94% des logements ne seraient pas
adaptés à la condition physique de
leurs occupants et seraient à l’origine
de nombreux accidents.
une étude révèledes Besoins précis
Estimés à 24 millions de personnes,
les seniors représenteront plus d’un
tiers de la population en 2050.
Afin de mieux comprendre les besoins
des seniors, des études ont été menées
auprès d’ergothérapeutes et d’aide aux
personnes à mobilité réduite.
améliorer le confortde tous en s’inspirant des Besoins des seniorsAm
ENAg
EmEN
TsENIORs
52 reunion 85°
Ces études démontrent que les per-
sonnes en charge de leurs parents
dépendants reçoivent peu d’aide ou
de conseils pour aménager leur do-
micile. Concernant les produits et les
solutions, la notion d’esthétique est
primordiale, le domicile ne doit en
aucun cas se transformer en milieu
hospitalier !
Les produits présents sur le marché
répondent à la diversité des problèmes
rencontrés par une personne dépen-
dante dans son quotidien avec des prix
accessibles ainsi qu’un style moderne
et séduisant. Les ergothérapeutes
confirment ces attentes en termes de
choix, de modernité et de visibilité.
des solutions pratiques pour rester le plus
longtemps possiBle à la maison
Les seniors sont confrontés à de nou-
velles problématiques auxquelles ils
ne sont pas toujours prêts à faire face,
soit pour des raisons financières, soit
par l’absence de solutions ou tout
simplement par refus de vieillir.
Lorsque nous abordons la question
de l’accessibilité, les seniors sont
classés en deux grandes catégories :
la première s’intéresse à cette ques-
tion en prévention et la deuxième a
déjà été victime d’une chute.
La peur de la chute mais aussi la
volonté de rester chez soi le plus
longtemps possible sont les princi-
pales raisons qui poussent ces per-
sonnes à équiper leur habitat.
Les personnes en cours d’accepta-
tion de leurs difficultés vont donc
orienter leurs recherches sur des
solutions d’équipements modernes
conjuguant autonomie, bien-être,
sécurité et accessibilité pour toute
la maison (cuisines, salle de bains,
toilettes, aménagement intérieur…).
Imaginez un nouveau type de meubles
adaptés aux seniors et personnes
à mobilité réduite, offrant à la fois le
confort, la sécurité et l’esthétisme !
un meuBlepour tous les âges
Fonctionnel et esthétique, ce
meuble s’inspire de la coiffeuse tra-
ditionnelle afin d’offrir une position
confortable face au lavabo et au
miroir (fauteuil avec panier à linge
intégré, lavabo recouvrable, robinet
avec douchette extractible, miroir
amovible et orientable). b
AmEN
AgEm
ENTsENIORs
ConCepT CAre + VAsqUe + sièGe + Miroir
54 reunion 86°
QD’après une étude réalisée par l’IFOP concernant la qualité de l’air intérieur
et les risques pour la santé, près de 35% des Français sont gênés par la
qualité de celui-ci. Le leader de la ventilation à énergie solaire propose une
solution efficace et écologique disponible sur le marché réunionnais.
TexTe Corine TellierphoTos soVelo
La mauvaise qualité de l’air intérieur a
des répercussions importantes sur la
santé des Français. Plus ils avancent
en âge, plus les Français se préoc-
cupent de la qualité de l’air ambiant.
De plus en plus de personnes sont
conscientes que l’impact que le mur,
la cloison et l’isolation ont sur la quali-
té de l’air intérieur. Cette étude montre
que des associations ont été établies
entre les soucis respiratoires et la pré-
sence d’humidité et de moisissures
dans les habitations surtout sous nos
climats tropicaux (maladies respira-
toires, eczéma atopique, asthme…).
A l’heure de la révolution énergé-
tique ainsi que des réglementations
thermiques, les professionnels parti-
cipent à notre bien être et proposent
une ventilation à énergie solaire
adaptée à chaque habitation.
un extracteur d’air solaire sur toiture pour un air renouvelé et sain
Quelle que soit la vitesse du vent, plus il
fait soleil, plus la température est élevée
et plus l’extracteur extrait l’air chaud.
Une fois extrait, cet air chaud est rem-
placé par de l’air renouvelé plus froid
venant des entrées d’air inférieures.
Votre maison accumule de la chaleur
toxique toute au long de la journée.
Incapable de s’évacuer naturellement,
la chaleur se retrouve prisonnière
sous la toiture, à un niveau pouvant
atteindre 65°C.
uaLite L’airinterieurest primordialepour notre santé !
ClImATDO
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R Q u a L i t é d e L ’ a i r
De
La
L’extracteur d’air solaire de toiture et le conduit de lumière naturelle respectent l’environnement et le développement durable.
56 reunion 86°
L’extracteur d’air solaire opère une
extraction « forcée » de cet air sur-
chauffé et toxique. Son panneau pho-
tovoltaïque alimente un moteur de
20 watts, qui à son tour, actionne une
hélice. Cette action permet d’évacuer
jusqu’à 2124m3 d’air par heure.
Et si votre toiture n’est pas suffisam-
ment exposée au soleil, le panneau
photovoltaïque peut alors être dépor-
té afin d’améliorer l’efficacité de l’ap-
pareil.
Les conduits de lumière apportent de la lumière naturelle dans les pièces sombres éloignées des ouvertures.
Plusieurs millions de conduits de lu-
mière naturelle sont installés dans
le monde. Placés en toiture, ils per-
mettent de transmettre directement
la lumière du jour à l’intérieur.
une contriBution aux économies d’énergies
Sur une année, un conduit de lumière
naturelle produit autant de lumière
cumulée qu’une ampoule de 60W
allumée. Le Leader sur le marché
équipe ses conduits de lumière na-
turelle de dôme anti-cyclonique, obli-
gatoire dans les régions soumises à
des conditions climatiques extrêmes
comme La Réunion.
ClImATDO
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R Q u a L i t é d e L ’ a i r
une nouveautéchez sovelo
Le nouvel extracteur d’air de Sovelo peut à présent fonctionner la nuit, en mode 24h/24 sans aucune consommation électrique.Il diminue l’accumulation de chaleur et d’humidité.Il est efficace par tous les temps.Il diminue les coûts de clima-tisation et peut même la sup-primer totalement.Il assainit la maison et sup-prime la condensation, l’hu-midité, les moisissures et les mauvaises odeurs.
58 reunion 86°
comment fonctionne le conduit de lumière
naturelle ?La lumière du soleil est capturée par
un dôme et canalisée vers le bas sans
aucune transmission de chaleur.
Ce système s’adapte à tous types
de toitures (tôle ou terrasse béton), il
permet une étanchéité conforme à la
norme et apporte bien-être et confort
visuel ; atténuation du syndrome de
fatigue chronique, meilleure réactivité,
amélioration de l’humeur et du moral.
Ce concept innovant est utilisé dans
l’habitat neuf ou en rénovation pour
éclairer un couloir, un escalier, une
salle de bains ou pour créer un atrium.
Le travail d’étanchéité réalisé par les
installateurs dans les règles de l’art
permet de proposer une garantie dé-
cennale étanchéité. b
ClImATDO
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R Q u a L i t é d e L ’ a i r
source : la Fédération française des tuiles et
briques (FFTB) a présenté une étude réalisée
par l’iFop concernant la qualité de l’air inté-
rieur et les risques pour la santé…à lire.
AVAnT
Après
60 reunion 86°
DA partir du 8 mars 2015, tous les logements devront être équipés d’au
moins un détecteur de fumée. Ce dispositif, simple à installer, peut éviter
des drames en cas d’incendie. N’attendez pas la ruée pour sécuriser votre
logement.
TexTe BéATriCe BriséphoTos D.r.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
chaque année en France 15.000 per-
sonnes sont blessées au cours d’un
incendie domestique et plus de 800
personnes décèdent. Dans la majori-
té des cas, les décès sont imputables
à la fumée et non pas aux flammes.
Lorsque vous saurez que 70% des
incendies mortels surviennent la
nuit, vous serez convaincus de l’uti-
lité d’installer un détecteur de fumée
dans votre logement.
Ces appareils, appelés DAAF (Dé-
tecteur Avertisseur Autonome de
Fumée) détectent l’incendie dès
l’émission des premières fumées et
émettent immédiatement un signal
sonore assez puissant pour réveiller
une personne endormie.
Il existe même des détecteurs spé-
cialement adaptés aux personnes
sourdes fonctionnant grâce à un si-
gnal lumineux ou vibrant.
que dit la loi ?Votée en 2010, la loi rend obligatoire
l’installation d’au moins un détecteur
de fumée par logement à partir du 8
mars 2015. Tous les locaux à usage
d’habitation sont concernés, qu’il
s’agisse de résidence principale ou
secondaire, d’immeubles collectifs ou
de maisons particulières.
C’est au propriétaire du logement qu’il
incombe d’installer le détecteur de fu-
mée. Quand le logement est en cours
de location, le propriétaire a le choix
entre plusieurs solutions :
eteCteur fumee
une mesure de sécurité Bientôt oBligatoire
sECuRITéDO
ssIE
R protection incendie
De
62 reunion 86°
acheter et faire installer le dé-
tecteur, fournir le détecteur au
locataire ou rembourser l’achat
et l’installation du détecteur au
locataire. Si l’obligation d’instal-
lation incombe au propriétaire,
en revanche, c’est le locataire qui
doit veiller à l’entretien de l’appa-
reil. C’est donc lui qui doit chan-
ger les piles de l’appareil si ces
dernières sont usées.
Bien choisir son détecteur de fumée
Un même modèle se décline sou-
vent sous plusieurs références et
à des prix différents. C’est une
question de fonctions supplé-
mentaires, utiles ou pas selon les
logements et les modes de vie.
Mais le détecteur de fumée doit
comporter certaines caractéris-
tiques indispensables : il doit
indiquer que les piles ou la bat-
terie sont défaillantes, émettre
un signal sonore caractéristique
en cas de problème d’alimen-
tation, comporter un indicateur
de mise sous tension, le signal
d’alarme doit être d’un niveau
sonore supérieur ou égal à 85
décibels à 3 mètres. Lors de votre
achat, vérifiez que l’appareil est
muni du marquage CE et qu’il est
conforme à la norme européenne
NF EN 14104.
A La Réunion, préférez les appa-
reils équipés d’une grille.
Cela évitera aux margouillats et
aux insectes de pénétrer, voire
de nicher, dans l’appareil. Ce qui
pourrait perturber son fonction-
nement ou déclencher l’alarme
inopinément.
facile à installerVous pouvez installer vous-
même votre détecteur de fumée.
Nul besoin de passer par l’inter-
médiaire d’un installateur. Par
ailleurs il n’existe ni d’installateur
mandaté ou agréé par l’Etat ni de
diplôme d’installateur reconnu
par l’Etat.
Le détecteur doit de préférence
être installé dans le couloir des-
servant les chambres. Il doit être
fixé le plus haut possible, au
centre du plafond. Généralement
deux vis suffisent.
Attention à ne pas installer votre
détecteur près de la cuisine ou
de la salle de bains. Les émana-
tions de vapeur ou de fumée de
cuisson déclencheront l’appareil
fréquemment.
A partir du 8 mars 2015, la véri-
fication de présence et du bon
fonctionnement du détecteur
sera faite au moment de la mise
en location du logement lors de
l’état des lieux d’entrée. Vous
devrez faire parvenir une attes-
tation à l’assureur avec lequel
vous avez conclu un contrat ga-
rantissant les dommages d’in-
cendie. b
sECuRITéDO
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R protection incendie
Maisons creole5 63
avegetaLQuanD
etrChiteCture
se mélangent…
Plus besoin de remonter à l’époque
antique pour observer des jardins sus-
pendus à l’image de la merveille de
Babylone ! S’il ne figure pas dans les
sept merveilles du monde, le mur végé-
tal trouve largement sa place dans les
nombreuses merveilles de la nature.
Inventée par le botaniste et chercheur
français Patrick Blanc, cette technique
de culture verticale offre à la ville de
nouvelles formes architecturales et
à l’habitat des vertus environnemen-
tales indéniables. A La Réunion, ils
sont plusieurs particuliers à avoir ten-
té l’aventure ! C’est souvent un choix
esthétique qui motive la réalisation
d’un mur végétal.
En plus de sa parfaite intégration pay-
sagère, le jardin vertical est compatible
avec la démarche de qualité environ-
nementale. Son installation consiste
à créer des façades vivantes et
naturelles, d’une pérennité d’au moins
trente ans, à l’intérieur ou à l’extérieur
des bâtiments. L’effet de ces façades
végétalisées sur le confort de la mai-
son est immédiat.
Après les toitures, les façades de nos bâtiments s’offrent à leur tour
un lifting plus vrai que nature ! Avec son jardin vertical, le mur végétal
habille les façades et fournit des propriétés particulières de qualité
environnementale.
CAhIERsTEChNIq
uEsL e c a u e v o u s c o n s e i L L e
64 reunion 86°
CAhIERsTE
ChN
IquE
s s y s t è m e s d e s é c u r i t éL e c a u e v o u s c o n s e i L L e
Le mur végétal crée une fenêtre de
verdure qui agrandit l’espace. Il agit
comme un trompe-l’œil vivant, poé-
tique, frais et reposant.
La forte atténuation du rayonnement
solaire qu’apporte la simple présence
de la végétation contribue au confort
thermique naturel et réduit le besoin
de climatisation. Le rideau planté
contre la façade diminue la transmis-
sion des bruits extérieurs. Et la densité
produite par le mur offre un pouvoir
isolant important. Point positif pour
une installation à l’extérieur : la réten-
tion des eaux pluviales. Les murs végé-
taux sont capables d’absorber jusqu’à
vingt fois leurs poids selon l’épaisseur
du substrat. En période cyclonique, un
système de protection composé d’une
ombrière mobile est installé sur toute
la façade végétalisée.
Du point de vue technique, ces murs
verts sont constitués d’une structure
porteuse et d’une couche de maté-
riaux garantissant la croissance et la
fixation à long terme des racines sur
ces surfaces verticales. L’installation
nécessite un substrat pour entretenir
la végétation et une ossature légère
pour orienter son développement.
Pratiquement sans entretien, les
murs végétaux peuvent recevoir une
grande quantité d’espèces sélec-
tionnées par un professionnel. C’est
l’exposition du mur qui va détermi-
ner le type de plante à utiliser. Pour
les surfaces exposées au soleil, par
exemple, les variétés peuvent aller
du petit arbuste jusqu’au bois de
chandelle. Et pour l’arrosage de nuit,
il est recommandé d’avoir recours au
goutte-à-goutte.
Le mur végétal n’est pas réservé à
l’extérieur, une variante intérieure
existe. L’art est alors dans la gestion
des lumières et dans le choix des
plantes afin d’assurer la meilleure
photosynthèse possible.
N’hésitez pas à faire appel à des pro-
fessionnels pour vous conseiller.
Au delà de ses qualités environ-
nementales, le mur végétal permet
d’appréhender une nouvelle percep-
tion du « vert » et offre à tous la possi-
bilité de jouir de la richesse végétale
à tout instant dans la ville. b
vous conseilleLe CAUE, Conseil d’Architecture,
d’Urbanisme et de l’Environnement
est gratuitement à votre disposition
pour vous informer sur ce sujet. Pour
prendre rendez-vous avec l’un de ses
architectes-conseillers, téléphonez au
T. 0262 21.60.86 Vous pouvez égale-
ment vous informer sur le site
www.envirobat-reunion.com
2 3
1 Soliflor et photophore, céramique, coloris au choix vert, rose, blanc, noir I IEMANJA - 2 Set de salle de bains diffuseur de crème, porte-savon, porte- brosse à dents en résine avec inclusions I IEMANJA - 3 Photophore et diffuseur pour spirale anti-moustique en terre cuite, coloris au choix I IEMANJA - 4 Têtes de bouddha en terre cuite, 25 cm de haut, coloris au choix I IEMANJA - 5 Eléphant blanc en bois. 20 cm de haut I IEMANJA - 6 Le chat et la souris en bois. 25 cm de haut I IEMANJA
6
4
5
1
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Maisons creole5 67
4
7
6
1
2
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3
1 Table haute en teck H 100 cm, diamètre 100 cm + chaises hautes en teck I DIMEXOI - 2 Colonne de rangement ronde 5 tiroirs en teck, H 70 cm diamètre 40 cm I DIMEXOI - 3 Rideaux en lin 100 % naturel Collection Lissoy I LE COMPTOIR - 4 Kit Orga-Line 2 range-assiettes, 1 range-coutreaux, 1 dérouleur alu, 1 dérouleur cello, 2 porte-épices I FACO - 5 Un choix d’extincteurs aux couleurs et motifs originaux 1 LE COMPTOIR - 6 Services artisanaux peints à la main de chez Flamant. Motifs océan 1 ATELIER DU STORE - 7 Petit meuble bas 8 tiroirs en bois exotique 1 AUTOUR DU MEUBLE
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1213
11
9
8 Lampe Cocoon en bois de manguier 1 AUTOUR DU MEUBLE - 9 Gais et moelleux les coussins Baobab ! 1 LE COMPTOIR - 10 Porte-manteau orginal en bois exotique 1 AUTOUR DU MEUBLE - 11 Grande table en bois massif disponible en 2,40m, 2,60 m et 3 m 1 DIMEXOI - 12 Set de trois petites tables hautes en bois 1 ATELIER DU STORE - 13 Fauteuil carré évasé en teck avec coussin 1 DIMEXOI
10
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1 Parasols 4 couleurs I ATELIER DU STORE - 2 Coffret kit de jardinage. Un cadeau original ! I ATELIER DU STORE - 3 Salon de jardin sous parasol en harmonie de bleu I ATELIER DU STORE - 4 Spa 4 places, fabrication locale, garantie 20 ans sur la structure I BEL AIR PISCINE 5 Swing, chaise longue oscillante avec ou sans support Teck et visserie Inox I ATELIER DU STORE UNOPIU
ATelier DU sToreAxe Mixte,Cambaie 97460 St-Paul0262 45 25 26
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FACo49, rue du Dr. Schweitzer97421 La Rivière St-Louis0262 39 33 12
ieMAnJARN1, La Saline-les-Bains (Face à la poste)0262 24 19 75
le CoMpToir3, ave Piton Tréport Axe MixteCambaie 97460 St-Paul0692 63 28 13
70 reunion 86°
vDepuis quelques étés en métropole, toute l’année de notre côté du
globe, le rosé aromatisé, surtout au pamplemousse, séduit un bon
nombre de palais réunionnais, qui n’avaient pourtant pas un goût
avéré pour le vin en général.
insaromatisés
TexTe thiErry Kasprowicz • phoTos Dr
Des
Ce qui plaît pour ce type de vins
sous nos latitudes, c’est sa fraî-
cheur, son faible degré d’alcool
(entre 7 et 10°) et son accessibilité
en terme de prix (environ 5 euros
la bouteille de 75 cl) et sa consom-
mation pratique avec capsule à vis
avec l’ajout sans complexe de gla-
çons à foison dans son verre.
Si l’intérêt de ces vins est tendance
à l’apéritif, l’aromatisation du vin
est un procédé très ancien, qui re-
monte à l’Antiquité. Il s’agissait à
l’époque soit d’améliorer un vin de
qualité médiocre, soit de créer une
boisson apéritif. Noilly Prat, Ver-
mouth sont quelques-uns des cé-
lèbres vins aromatisés à l’ancienne
comme des vins artisanaux de noix
ou de pêche.
le gros succès
Maisons creole5 71
la cave
le carton plein du rosé au pamplemousse
Depuis ses débuts, le succès des
vins aromatisés ne s’est pas dé-
menti tant en métropole qu’à La
Réunion. Ce qui au départ n’était
qu’une niche est devenu un rare
succès commercial comme on
en voit peu. Les ventes ont plus
que doublé entre mars 2012 et
mars 2013 (+125%) et il s’est écou-
lé quelque 22 millions de litres de
vin aromatisé en un an. Les profes-
sionnels ont parié sur
40 millions de litres
pour la seule année
2014 sans penser aux
aléas météo concomi-
tants à la consomma-
tion de ces boissons.
Le best-seller des vins
aromatisés est le rosé
pamplemousse qui,
immanquablement, voit ses ventes
bondir chaque mois.
rouge colaou Blanc pain d’épices
Les consommateurs de ces vins
aromatisés qu’ils soient rosés,
blancs ou rouges ne sont pas
spécifiquement les jeunes et les
femmes car les 35-50 ans hommes
et femmes prétendent en consom-
mer toute l’année.
La variété des gammes s’est consi-
dérablement élargie, avec des pro-
positions parfois curieuses pour
être présents durant toute l’année.
Par exemple, le vin rouge aromatisé
au cola, lancé par le négociant bor-
delais Haussmann Famille, lors du
dernier salon Vinexpo.
Pour l’hiver en métropole, certaines
marques tentent de prolonger la
vogue avec des produits à boire l’hi-
ver, chauds, comme un
blanc au pain d’épices
ou le blanc chocolat
blanc…
En parallèle, de pe-
tites maisons tentent
de jouer la montée
en gamme et reven-
diquent de vendre des
vins de propriétaires mélangés avec
les sirops d’une marque renommée
(Simonin).
Preuve que les vins aromatisés ont
fait du chemin, pour la première fois,
un rosé pamplemousse a été primé
en 2013 au Concours Général Agri-
cole et que le Chai de Cilaos a travail-
lé sur une gamme de vins aromatisés
aux fruits pays comme le letchi, la
mangue et l’ananas… b
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et petits saBlés à croquer…
Pour ceux qui ne connaissent pas le goût de la fleur d’hibiscus, je ne peux que les encourager à goûter cette délicieuse gelée au goût acidulé unique !En cuisinant cette fleur, je retombe en enfance…je pense d’ailleurs qu’il n’existe pas un jardin aux Antilles sans un pied d’hibiscus. Une plante que j’avais donc quotidiennement sous les yeux et dont je n’ai découvert les saveurs qu’une fois arrivée à Paris ! Et pour en profiter, rien de plus simple…il suffit de faire infuser les fleurs séchées pour libérer tous leurs arômes…sans oublier leur magnifique couleur rouge intense.
Commencez par la préparation des sa-blés en mixant à l’aide d’un robot la fa-rine, les amandes, la poudre de noisette, le beurre et le sucre. Ajoutez-y les grains de vanille que vous aurez récupéré avec la pointe d’un couteau, ainsi que le lait et le jaune d’œuf. Mixez à nouveau. For-mez une boule avec la pâte et embal-lez-la dans du film alimentaire. Mettez la pâte au réfrigérateur pendant 30 mi-nutes minimum.
Pendant ce temps, mettez les fleurs d’hibiscus dans une casserole avec 500 ml d’eau. Portez à ébullition, couvrez et laissez sur le feu pendant environ 15 mi-nutes. Retirez du feu et laissez infuser pendant au moins 30 minutes. Filtrez le jus obtenu à l’aide d’un chinois en pres-
sant bien les fleurs pour en tirer tous les arômes. Ajoutez à ce jus, la cassonade et portez à ébullition. Versez alors l’agar-agar et laissez bouillir tout en fouettant pendant 2 minutes. Une fois la gelée re-froidie, mettez-la au réfrigérateur.
Etalez la pâte des sablés à l’aide d’un rouleau à pâtisserie de manière à obte-nir une épaisseur de 3 à 5 millimètres. Avec des emporte-pièces de formes diverses (étoile, cœur, papillon, fleur) ou simplement le rebord d’une tasse, découpez les sablés. Il ne vous reste plus qu’à les enfourner dans un four préchauffé à 180°C (chaleur tournante) pendant 10 minutes. Surveillez tout de même la cuisson car ils peuvent dorer très vite !
inGreDienTs poUr Un poT De ConFiTUre
eT enViron 40 sABlés
Pour les sablés110 gr de farine
20 gr d’amandes fraiches concassées10 gr de poudre de noisette toastée
20 gr de sucre glace65 gr de beurre demi-sel2 c.s de lait demi-écrémé
1 jaune d’œuf 1 gousse de vanille
Pour la gelée d’hibiscus
50 gr de fleurs séchées d’hibiscus500 ml d’eau
2 gr d’agar-agar100 gr de cassonade
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geLée D’hiBisCus et Petits saBLés à CroQuer…
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