L'imagerie médicale du rachis: Élément clé ou obstacle au succès thérapeutique
Raymonde Fortin, 27 novembre 2010, Symposium AQPMO 1
L’IMAGERIE L’IMAGERIE MMÉDICALE DU RACHISÉDICALE DU RACHIS::
ÉLÉMENT CLÉ OU OBSTACLE AU SUCCÈS THÉRAPEUTIQUE ?
R d F ti BS ki htRaymonde Fortin BSc kin, phtDip sport physio, CAT(C) ,FCAMT, CAFCI
La colonne vertébrale mise à jourSymposium AQPMO 27 novembre 2010
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UneUne physiothérapeutephysiothérapeute discutantdiscutantd’imageried’imagerie médicalemédicale? ?
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UNE CLINICIENNE EN QUÊTE DE RÉPONSES !
L’IMAGERIE L’IMAGERIE MMÉDICALE DU RACHISÉDICALE DU RACHIS::
Obstacle?Élément-clé?
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AUAU SUCCÈS THÉRAPEUTIQUESUCCÈS THÉRAPEUTIQUE
PRÉAMBULE ET MOTIVATIONPRÉAMBULE ET MOTIVATIONPeu de formation en imagerie médicale lors de mes études(3 heures…) et peu de formation post-graduée disponible
Modèle traditionnelModèle traditionnel
Confrontation constante en milieu clinique avec un besoin d’en connaître plus
Devrais-je demander une investigation radiologique au médecin traitant?
Comment interpréter les images / rapports déjà disponibles?
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FORMATIONFORMATION Académique (peu)*Clinique Médecins du réseau (dépendamment de la disponibilité et bon vouloir)Expérience personnelleLectures / Internet / sites
dérecommandésAutres physiothérapeutesFormation continue (ex Symposium AQPMO 2004)
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* Les étudiants de l’U de M ont 15 heures de formation depuis 2001
MODÈLE en ÉVOLUTIONMODÈLE en ÉVOLUTIONChangement de législation dans certaines provinces canadiennes
Prescription d’IM par le physiothérapeute en évolution ailleurs au Canada (Ontario, Alberta)
Existe déjà dans certaines pratiques spécifiques au Canada et ailleurs dans le p qmonde (RU, Australie, NZ, É-U)
Nouveau rôle: Intervenant de première ligne
Maîtrise professionnelle en physiothérapie (Doctor of Physical Therapy aux É-U d’ici2020)
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Westaway, Michael. Diagnostic Imaging in Physical Therapy Practice. Téléconférence de l’ACP Octobre 2010
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L’IMAGERIE MÉDICALEL’IMAGERIE MÉDICALEAU QUÉBECAU QUÉBEC
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MODÈLE DE COMMUNICATIONMODÈLE DE COMMUNICATION
PATIENT
MD
PHT
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RADIOLOGISTEInterprétation
Rapport Recommandations
IMAGERIEPrise de l’image
OPTIONS D’IMAGERIE AU RACHISOPTIONS D’IMAGERIE AU RACHIS
Radiographie USBiofeedback
CT SCAN IRM Scintigraphie
osseuse
Examen de baseSpondylose/OA
Fractures
Métastases osseuses
Hx de cancer
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FracturesAlignement
Réadaptation région lombo-
pelvienne
Haute résolutionContours osseux / os cortical
/ facettes / odontoïdeSténose osseuse
Disque +Radiation ++
Tissus mousDisques++
LiquideMoelle épinière
Moelle osseuse
# stress isthme
CONCEPTS DE BASECONCEPTS DE BASE
L’image radiologique ne démontre pas la douleur, seulement l’anatomie !
Le traitement ne s’applique pas pp q puniquement à une image mais plutôt à une personne présentant cette image!
L’image radiologique s’ajoute seulement à la cueillette de données!
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PRINCIPES DE PRESCRIPTIONPRINCIPES DE PRESCRIPTIONALARA
A s L owA sReasonnablyReasonnablyA chievable
EQUATION BÉNÉFICE / RISQUE Patient et autres
COÛTS / ACCESSIBILITÉ
MODIFICATION DE L’INTERVENTION / DES RÉSULTATS?
ALLER À LA CHASSE PLUTÔT QU’À LA PÊCHE
RISQUESRISQUES
Radiation‘’Catastrophisation’’ du patient / du pht !Augmentation des coûtsDécouverte fortuite devant être placée en perspective auprès du patientManque de connaissance du professionnelRenseignement clinique insuffisant
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RADIATIONRADIATION3 mSv/année
Radon, voyage en avion, sol, nourriture, matériaux de construction, rayons cosmiques, altitude et rural+
Risques ↑ chez les enfants et ↓ chez personnes agées
CT SCAN +++
1/1000 individus développera un cancer avec une exposition de 10mSv (risque bas) (BEIR IV)
420/1000 autres causes de cancer
CT SCAN
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Imagerie médicale Dose aproximative Comparaison avec la radiation naturelle(background)
Niveau d’irradiation
IRM et US 0 - 0
OstéodensitométrieDEXA 0.001 mSv Moins d’une journée ☼
Radiographie extrémités 0.001 mSv Moins d’une journée ☼
Radiographie vertébrale 1.5 mSv 6 mois ☼☼
Radiographie bassin 0.1-1 mSv 10 jours à 6 mois ☼☼
CT vertébral 6 mSv 2 ans ☼☼☼
Scintigraphie osseuse 1-10 mSv 2 ans ☼☼☼
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Adapté de http://radiologyinfo.org et ACR Appropriateness Criteria. Radiation Dose Assessment Introduction
BÉNÉFICESBÉNÉFICES
Diagnostic la source de la douleur (anatomopathologique)Exclusion des pathologies sérieusesAugmentation de la satisfaction des patients/réassurance quant à l’absence de p qpathologie graveFacteurs médico-légauxDécouverte fortuite d’une autre pathologie devant être traitéeÉducation auprès du patientApproche sécuritaire / efficace
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COÛTS/ACCESSIBILITECOÛTS/ACCESSIBILITECOÛTS APPROXIMATIFS ACCESSIBILTÉ
Rx : 58.00$ +++
CT scan: 145.00$ (300$) ++
IRM: 525.00$ (650.00$) +
US 100.00$ (180$) ++
ScintigraphieOsseuse: (650$) ++
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GUIDES DE PRATIQUE CLINIQUE MÉDICALEGUIDES DE PRATIQUE CLINIQUE MÉDICALE
LOMBALGIES
CERVICALGIES
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LOMBALGIESLOMBALGIES
LES PATHOLOGIES GRAVES
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LES RADICULOPATHIES /STÉNOSE SPINALE
LES LOMBALGIES NON SPÉCIFIQUES (MÉCANIQUES)
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DÉTECTION PATHOLOGIES GRAVESDÉTECTION PATHOLOGIES GRAVESBogdukBogduk et et McGuirkMcGuirk 20022002
CancerInfectionSpondylarthriteQueue de cheval
1. Histoire de cancer2. Traumatisme significatif3. Perte de poids
(4.5 kg en < 6 mois)4. Température > 37.8°5. Facteur de risque pour infection
Fracture
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q p6. Déficit neurologique7. Traumatisme mineur chez un
patientPlus de 50 ans / ostéoporose Corticostéroïdes
8. Sans amélioration pour plus d’un mois
DÉTECTION PATHOLOGIES GRAVESDÉTECTION PATHOLOGIES GRAVESKoesKoes et al 2001 et al 2001
Trauma violentDouleur constante, progressive, non mécaniqueDouleur thoracique ou abdominaleDouleur la nuit non soulagée par décubitus dorsalHx ou suspicion de cancer, HIV ou autres pathologies pouvant
é d d dcausées des maux de dosCorticostéroïdes chroniquesPerte de poids inexpliquée/fièvre, frissonsDiminution significative et persistante de la flexion lombairePerte de sensation dans le périnée, incontinence urinaire récente
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PATHOLOGIES GRAVESPATHOLOGIES GRAVESCauses de lombalgies fréquentes? Causes de lombalgies fréquentes?
CANCERPrévalence: 0.66 % LX , 0.63% THx (Deyo et al 1988)
FRACTURE PAR COMPRESSIONPrévalence: 4% (Deyo et al 1992
SPONDYLARTHROPATHIEPrévalence: 0.3% (Carter et al 1979
OSTÉOMYÉLITE VERTÉBRALEPrévalence: 0.01% (Liang et Kamaroff 1982)
CAUDA EQUINAPrévalence :0.04% (Deyo et al 1992)
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IMAGERIE DE DÉTECTION IMAGERIE DE DÉTECTION CancerCancer
Radiographie:Sensibilité 70%, spécificité 90% (Edelstyn et al 1967)
Peut manquer premiers stages (Doit avoir perte de 50-75% de l’os pour être visible sur une projection LAT) (Ryan et al 1983)
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IRM plus sensible et spécifique (Yelland 2001)
IMAGERIE DE DÉTECTION IMAGERIE DE DÉTECTION : : SpondylarthropathieSpondylarthropathie
Radiographie simple en AP du bassin présente 50% sensibilité.(Mazanec 1991)Si équivoque, une
j i / bl éli à
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projection post/obl améliore à 80% (comparable à TDM)(Ryan et al 1983)
Attendre 3 mois après début douleur pour investiguer(Gran 1985)
IMAGERIE DE DÉTECTIONIMAGERIE DE DÉTECTION
OSTÉOMYÉLITE
Radiographie Sensibilité de 80-90% Spécificité de 70-90% (Mazanec 1991)(Mazanec 1991)
Mieux investiguée par IRM
FRACTURES PAR COMPRESSION
Radiographies simples (Jarvick et Deyo 2002)
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IMAGERIE DE DÉTECTIONIMAGERIE DE DÉTECTION
Méta-analyse Jarvik et al, 2003
La radiographie (AP et LAT) serait suffisante en ti li l ti t d l d 55particulier pour les patients de plus de 55 ans
La TDM et l’IRM utilisées seulement si forte suspicion de maladie systémique et caudaequina
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IMAGERIE DE DETECTIONIMAGERIE DE DETECTIONLa La radiculopathieradiculopathie / sténose spinale/ sténose spinale
La radiographie serait suffisante particulièrement pour les patients de plus de 55 ans pour éliminer la possibilité de pathologie graves (Jarvik et al, 2003)
L’IRM et la TDM ne devraient être utilisées qu’en prévision d’une infiltration cortisonée, d’une chirurgie, ou pour préciser une sténose spinale ou si persistance de symptômes après un mois de thérapie(Chou et al 2007, recommandations de l’American College of Physicians and The American Pain Society)
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LA RADICULOPATHIE ET LA STÉNOSE SPINALELA RADICULOPATHIE ET LA STÉNOSE SPINALECauses de lombalgies fréquentes?Causes de lombalgies fréquentes?
HERNIE DISCALE Prévalence: 4% (Deyo et al 1992)
STÉNOSE SPINALEPrévalence: 3%(Deyo et al 1992)
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IMAGERIE DE DÉTECTIONIMAGERIE DE DÉTECTIONLa tomodensitométrieLa tomodensitométrie
Individus asymptomatiquesdémontrant des hernies discales:(Wiesel et al 1984)
19.5% des patients < de 40 ans
26.9% des patients > de 40 ans (50% si inclus OA facettes et sténose)
Bonne reproductibilité intra et inter pour HD, Faible pour OA et sténose
Note: Définition pauvre du sac thécal et des racines dans la région thoracique ( Yelland et al 2003)
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IMAGERIE DE DÉTECTION IMAGERIE DE DÉTECTION IRMIRM
Individus asymptomatiques démontrant despathologies discales (Jarvick et al 2001):
83% avec déshydratation modérée à sévère d’ l i did’un ou plusieurs disques64% avec au moins un bombement discal56% avec perte de hauteur d’un disque32% avec au moins une protusion discale6% avec au moins une extrusion discale *
*Facteur plus prédictif de douleur?
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LÉSION MODICLÉSION MODICType 1 : Tissus vasculairesGranulationŒdème moellePhase inflammatoire/aigue
Type 2 :Type 2 : Infiltrations graisseusesSecondaire à ischémie dela moellePlus commun / Chronique
Type 3 : Sclérose sous chondrale
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MODIC IHypointense T1 Hyperintense T2
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LÉSIONS ASSOCIÉES À LA DOULEUR? LÉSIONS ASSOCIÉES À LA DOULEUR? Modifications MODICModifications MODIC
Changements visualisés sur les plateaux intervertébraux et moelle osseuse des vertèbresDécrit pour la première fois en 1987 par de Rooset alClassification par Modic et al 1988Classification par Modic et al 1988Débat autour du lien entre la présence de cette image radiologique et la douleurMODIC I et lésion de plus de 25% de la hauteur du corps vertébral associés à douleur?(Kuisma et al 2007)
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HIGH INTENSITY ZONEHIGH INTENSITY ZONESignal hyperintense anneaupostérieuren pondération T2
Fissures radialesen postérieur de l’
Black l’anneau
Similaire au signal du LCR
Tissu de granulation vascularisé?
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Pondération T2
disc
HIGH INTENSITY ZONE (HIZ)HIGH INTENSITY ZONE (HIZ)
Décrit en premier par Aprill et Bogduk en 1992
Correspondrait à une déchirure de Grade 4 au 1/3 distal de l’annulus
Marqueur d’un dérangement discal interne du disque (Aprill et Bogduk 1992, Schellhas et al 1996) vs dégénérescence normale du disque?
Présent chez 24% de patients asymptomatiques et 31% de patients symptomatiques) (Carragee et al 2000)
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LOMBALGIES NON SPÉCIFIQUESLOMBALGIES NON SPÉCIFIQUES
Douleurs lombaires ou lombo-sacrées sans implication neurologique
Douleur mécanique, variant dans le temps et avec l’activité physique
La santé générale du patient est bonne
Stadium PhysiOsteo médecine sportiveStadium PhysiOsteo médecine sportiveOBL Lombaire
CHANGEMENTSCHANGEMENTS DÉGÉNÉRATIFSDÉGÉNÉRATIFS
Spondylose / ostéophytose(Torgerson et Dotter 1967)
Spondylolyse (Van Tulder et al 1997),
Calcification discale
Arthrose facettaire
Listhésis dégénératif (Waddell 1982)
FAIBLE CORRÉLATION AVEC LADOULEUR
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AP Lombaire LAT Lombaire
LÉSIONS POTENTIELLEMENT DOULOUREUSESLÉSIONS POTENTIELLEMENT DOULOUREUSES
Fractures de compression (Huang et al 1996)
Dégénérescence discale multi étagéeDégénérescence discale multi-étagée lombaire (Magora et Schwartz 1976) mais non thoracique (Wood KB et al 1995)
Spondylolisthesis chez la femme (Virta et al 1992)
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SIGNIFICATION CLINIQUE PERTINENTE?SIGNIFICATION CLINIQUE PERTINENTE?
Diminution de l’espace intervertébrale (Spithoff 1953) (Magora et Schwartz 1976)
Lombalisation et sacralisationHernies de SchmorlHernies de SchmorlScoliose légère à modéréeSpina bifida occulta (Mazanec 1991)
Spondylolisthesis chez l’homme ( Van Tulder et al 1997)
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IMAGERIE MÉDICALE ET RÉSULTATS IMAGERIE MÉDICALE ET RÉSULTATS CLINIQUESCLINIQUES
Il n’existe aucun avantage clinique à l’obtention de radiographie simple en terme de diminution de douleur ou d’augmentation de fonction (Kendrick et al 2001, Kerry et al 2000)
Il peut même y avoir des effets négatifs à cours terme!Par contre, les patients peuvent être plus satisfaits à long terme!
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IMAGERIE MÉDICALE ET RÉSULTATS IMAGERIE MÉDICALE ET RÉSULTATS CLINIQUESCLINIQUES
L’IRM vs la radiographie est plus rassurante pour le patient (après 12 mois) mais l’effet positif sur la fonction n’est vraie qu’à 3 moisvraie qu’à 3 mois. (Jarvick et al 2003)
Quand l’IRM est demandée, l’IRM précoce peut permettre une meilleure fonction et moins de douleur (à 8 et 12 mois) mais présente peu d’avantages à 12 mois. (Gilbert et al 2004)
STADIUM PhysiOsteo / Parc OlympiqueSTADIUM PhysiOsteo / Parc Olympique
DEMANDE DES PATIENTSDEMANDE DES PATIENTS
Deyo et al en 1987
Une courte session d’éducation auprès du ti t t éd i l d lpatient peut réduire la croyance de la
nécessité d’une radiographie de 73% à 44% sans diminuer la satisfaction du patient ou manquer une pathologie sérieuse.
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CERVICALGIESCERVICALGIESLES PATHOLOGIES GRAVES
Non traumatiques
Traumatiques
Suivant classification 2000 2010Suivant classification 2000-2010Neck Pain Task Force 2008
Grade I-IIGrade IIIGrade IV
Suivant Bogduk et McGuirk 2007
Idiopathique vs post wiplash
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DÉTECTION DES PATHOLOGIES GRAVESDÉTECTION DES PATHOLOGIES GRAVESBinder et al 2007Binder et al 2007
CANCER / INFECTION OU INFLAMMATION
Fièvre, sueurs nocturnes, perte de poids inexpliquée, HX d’arthrite inflammatoire, cancer, infection, tuberculose, HIV, drogue et immunosuppressionDouleur intolérableDouleur nocturneLymphadénopathie cervicaleDouleur palpatoire exquise sur un corps vertébral
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DÉTECTION DES PATHOLOGIES GRAVESDÉTECTION DES PATHOLOGIES GRAVES(SUITE)(SUITE)
MYÉLOPATHIE
Perturbation de la marche et/ou incoordination des mainsDéficits neurologiques objectivablesApparition chez un jeune patient suggère prolapsus pp j p gg p pdiscal
AUTRES
Hx d’ostéoporose sévèreATCDs chirugie cervicaleDrop attacks spécialement en bougeant le cou (problème vasculaire) (
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IMAGERIE DE DÉTECTIONIMAGERIE DE DÉTECTION
• L’IRM , la radiographie et la scintigraphie osseuse en plus de tests sanguins
t êt é i i t lpeuvent être nécessaires suivant la présentation.
L’IRM semble être la plus souvent utilisée(Neck Pain Task Force 2008)
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CERVICALGIES POST TRAUMATIQUESCERVICALGIES POST TRAUMATIQUES
Algorithmes décisionnels médicaux:
NEXUS Low Risk Criteria (Hoffman et al 1992)
Sensibilité 90.7% Spécificité 36.%
RÈGLES CANADIENNES DU C-SPINE(Stiell et al 2002)
Sensibilité 99.4% Spécificité 45.1%
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NEXUSNEXUS
Une radiographie cervicale est indiquée suite à un traumatisme
S f é d t l i i tSauf en présence de tous les signes suivants:Aucune douleur centraleAucun signe d’intoxication (alcool et drogue)Patient alerte (Glasgow = 15). Aucun déficit neurologiqueAucune douleur à distance pouvant distraire de la douleur cervicale
Charlen Berry / CATA Kingston 2010Charlen Berry / CATA Kingston 2010 4646
RÈGLES RÈGLES CANADIENNES CANADIENNES
DU CDU C--SPINESPINE
Facteurs de haut risquesobligeant une Rx≥ 65 ans ou
Mécanisme à risque ouParesthésie des extrémités
non
Facteurs de bas risque permettant l’évaluation de la mobilité:
Pas de radiographie
RADIOGRAPHIES
Mobilité cervicale:Capacité de tourner la tête
activement: 45° à droite, 45° à gauche
oui
non
oui
RÈGLES RÈGLES CANADIENNES CANADIENNES
DU CDU C--SPINESPINE
Mécanismes à risque:
Chute de > 90cm (5 marches)Choc axial (plongeon)
AVM > 100km/hAVM + Tonneau
AVM + éjection du véhiculeAVM incluant :
véhicule de loisir à moteur
Facteurs de risque bas permettant l’évaluation de la mobilité:
Simple collision ouPosition assise aux urgences ou
Consultation d’eux-même aux urgences ou
Douleur cervicale retardée ouAbsence de dlr Cx à la palpation post.
et cycliste
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NECK PAIN TASK FORCE (2008)NECK PAIN TASK FORCE (2008)Classification clinique des cervicalgiesClassification clinique des cervicalgies
Grade I:Aucun signe de pathologie grave et très peu d’effet sur la fonction Aucune imagerie recommandée
Grade II: Aucun signe de pathologie grave mais interférence avec la fonctiong p g gAucune imagerie recommandée
Grade III: Cervicalgie avec radiculopathieIRM recommandée
Grade IV: Cervicalgie avec signes de pathologie grave (instabilité ou infection)Aucune recommandation spécifique.
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CERVICALGIE IDIOPATHIQUE ET CERVICALGIE IDIOPATHIQUE ET RADIOGRAPHIERADIOGRAPHIE
La perte de lordose: Variante normale,indépendante de l’âge et des symptômes mais plus fréquent chez la femme (Heller et al1983)
La spondylose est l’observation la plus fréquente à p y p qégalité avec le rachis normal (Hellenberg et al 1994) et touche plus particulièrement C5-C6 et C6-C7
Fridenberg et Miller (1963) ont même rapporté une prévalence supérieure des ostéophytes uncovertébraux et de l’arthrose chez les sujets asymptomatiques
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IRM et CERVICALGIESIRM et CERVICALGIES
78% des patients asymptomatique présentent:(Matsumoto et al 1998, Boden et al 1990)
Bombements discauxProtusions antérieures et postérieuresSténose foraminale,Diminution de hauteur du disque et/ou une empreinte anormale sur la moelle épinière
45% des patients symptomatiques ou avec céphalées cervico-géniques présentent des bombements discaux (Coskun et al 2000)
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IRM et CERVICALGIESIRM et CERVICALGIESPost wiplash: Aucune anomalie non retrouvée également chez les patients asymptomatiques(Ronnen et al 1996)
La fiabilité de la lecture de l’IRM s’avère au mieux modérée pour la dégénérescence et pathologie discale (Matsumoto et al 1998)(Matsumoto et al 1998)
La fiabilité diminue à acceptable pour le ligament transverse, la membrana tectoria et les membranes atlanto-occipitales (analyse du signal) (Krakenes et al 2003)
L’IRM ne détecte pas d’anomalie ligamentaire spécifique en l’absence de fracture ou d’entorse grave ( Neck Pain Task Force 2008)
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TRAITEMENTS RECOMMANDÉSTRAITEMENTS RECOMMANDÉS? ? LOMBALGIES LOMBALGIES
AIGUEManipulation vertébrale!(Clinical practice guideline from the American College of Physicians and The American Pain Society 2007)
CHRONIQUECHRONIQUEManipulation vertébrale! Exercices!
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(Clinical practice guideline from the American College of Physicians and The American Pain Society 2007)
(Lignes directrices du National Institute for Health and Clinical Excellence du Royaume Uni 2009)
TRAITEMENTS RECOMMANDÉSTRAITEMENTS RECOMMANDÉS??CERVICALGIESCERVICALGIES
Aigues (incluant wiplash) et chroniques grade I-II:(Neck Pain Task Force 2008)
Manipulations! Exercices!
Céphalées cervicogéniques:(Neck Pain Task Force 2008)
Manipulations! Exercices!
Grade III: (Cochrane Database Syst Rev 2004)
Manipulations! Exercices!STADIUM STADIUM PhysiOsteoPhysiOsteo / Parc Olympique/ Parc Olympique
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IMAGERIEIMAGERIE MÉDICALE AU QUOTIDIENMÉDICALE AU QUOTIDIEN
Accès direct Diagnostique en physiothérapieApproches avancées SpécialitésC i ti i t f i llCommunication interprofessionnelle
Thérapie manuelle et exercices
Récupération fonctionnelle maximale!
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RÉRÉCUPÉRATION FONCTIONNELLE MAXIMALECUPÉRATION FONCTIONNELLE MAXIMALE
Quels sont les obstacles au mouvement articulaire?
Fixation chirurgicales?Souris articulaires?C l if?Cal osseux excessif?Extension articulaire de la fracture?Variantes de la normale pertinentes?Masse molle?
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Schwannome
RÉCUPÉRATION FONCTIONNELLE MAXIMALERÉCUPÉRATION FONCTIONNELLE MAXIMALE
Interventions sécuritaires?Changement de présentation du patient entre visite médicale et consultation en physiothérapieMvts passifs Mvts actifsMvts résistésManipulations?
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Klipper-Feil syndrome
Traitement doit inclure des modifications biomécaniques
À court terme / À long terme
RÉCUPÉRATION FONCTIONNELLE MAXIMALERÉCUPÉRATION FONCTIONNELLE MAXIMALE
g
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Oblitération trou de conjugaison
RÉCUPÉRATION FONCTIONNELLE MAXIMALERÉCUPÉRATION FONCTIONNELLE MAXIMALE
Quantité de stress appliquée pour favoriser le retour à la fonction sans compromettre la guérison optimale?
Grades de mobilisation
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Immobilisation nécessaire?
Mise en charge
HD Lx multiples
La question ?La question ?Éléments clé ?
Intervention efficaceSécurité
Obstacles?Formation du phtCommunication
Rassure le patientMobilise le patientÉducation
interprofessionnelleAccessibilité à l’IMCoûtRadiation‘’Catastrophisation’’
STADIUM PhysiOsteo / Parc OlympiqueSTADIUM PhysiOsteo / Parc Olympique
L'imagerie médicale du rachis: Élément clé ou obstacle au succès thérapeutique
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EN RÉSUMÉEN RÉSUMÉL’ image radiologique est neutre en soi et ne fait pas mal !
Nécessite un bon examen clinique et doit démontrer une bonne corrélation avec celui-ci
Voir l’image avec ses propres yeux
Une formation plus complète est nécessaire afin de maximiser notre intervention
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Lectures recommandéesLectures recommandées
http://www.acr.org/SecondaryMainMenuCategories/quality_safety/app
STADIUM PhysiOsteo / Parc OlympiqueSTADIUM PhysiOsteo / Parc Olympique
_criteria.aspx
Lynn N. Mc Kinnis
Site internet de l’American College of Radiology