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L’évolution du métier et des compétences du veilleur
La veille : un métier de super héros (de l’information) ?
Camille Alloing 2011
Quelle(s) définition(s) du « veilleur » ?
Métier historiquement issu de l’intelligence économique
pour les concepts
De la documentation pour les pratiques de recherche de
document
Une définition du métier et des compétences encore floue
Selon Pôle mploi…
Selon le PMI…
Selon les offres d’emplois (veille d’opinion)…
Un métier avec de plus en plus d’enjeux
Société où l’information est un enjeu central
Prises de décisions de plus en plus en « temps réel »
Bases de données de moins en moins structurées
Outils de plus en plus spécialisés
Compétences liées au domaine d’activité, et à
l’appréhension des outils et méthodologies
Une évolution nécessaire… à cause d’Internet ?
Le web impacte le métier
Mais il renforce aussi les fondamentaux : qualification des
sources, indexation, gestion des réseaux…
Ce que le web change : les pratiques, les outils et la
constitution de la veille comme compétence complémentaire
La veille est déjà un ensemble de compétences… difficilement maitrisables
Définition stratégique de la veille
Pratique des outils payants ou gratuits
Méthodes d’analyses (sémantiques par exemple)
Communication des résultats
Gestion documentaire
Cartographie et théorie des graphs
Mind mapping
Droit de l’information
Qualités humaines : curiosité, éthique, etc.
…
Le web transforme la veille en compétence nécessaire…
Pour les community managers
Pour les communicants
Pour les marketers
Pour les enseignants et les chercheurs
Pour les journalistes
Pour les citoyens en général
Les veilleurs de demain ?
Du management de et en réseaux
Réseaux internes à l’organisation
Réseaux de partenaires
Réseaux de sources
Mais aussi management de la mémoire de l’organisation,
de la qualité de l’information ou encore de la communication
Management des collaborateurs
L’accès à l’information est possible pour tous les
collaborateurs…
…alors autant leur permettre d’y accéder dans les
meilleures conditions, et s’appuyer sur leurs recherches
Des métiers dont la veille devient un passage obligé…
…et qui nécessitent l’appui de spécialistes
D’une écoute passive à la gestion de « filtres humains »
Curation, social search, folksonomies… Difficile de rester en
dehors des réseaux
Passer du tout algorithmique et de la donnée, à
l’identification de filtres humains pertinents et d’informations
contextualisées
Interagir et gérer ces « panels » afin d’obtenir plus
d’informations à valeur ajoutée
De plus en plus d’outils… et de prestataires
Connaitre les nouveaux outils… et repérer les gadgets
Se tenir informé du marché de la veille afin de définir la
nature des investissements
Gérer les relations avec des prestataires toujours plus
nombreux
Gérer les relations avec des intermédiaires : plateformes
web, bases de données, moteurs de recherches…
Qualité, mémorisation et circulation
Abondance + temps réel = nécessité d’une qualification
accrue
Temps réel + temps de la décision = mémorisation à
redéfinir
Abondance + nouveaux outils+ collaborateurs =
(re)construire constamment les modes de diffusion
Communiquer !
Collecter et analyser c’est bien… Voir son information
utilisée c’est mieux
Définir une forme de plan de communication pour les
résultats de sa veille
Définir les capacités cognitives de son public
Communiquer constamment sur son métier
Au final…
Au niveau macro, un rôle fondamentalement managérial
Au niveau micro, les relations humaines par le numérique
Segmentation des compétences ?
Segmentation des pratiques ?
Curiosité, esprit critique, usages et partage restent les
meilleures compétences !