Lever les freins au développement de l’assurance
agricole
Les agriculteurs ont besoin d’outils de gestion des risques pour...
• Sortir de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire
• Investir et sécuriser leurs investissements pour augmenter leur production et leur productivité
• Obtenir des financements adéquats pour leurs investissements
L’assurance est un outil de gestion du risque climatique
L’assurance agricole est encore très peu développée en Afrique
• Moins de 1 % des primes d’assurance agricole, contre près de 20 % des terres cultivées
• Une floraison d’initiatives, basées essentiellement sur des assurances indicielles
- Principe : l’indemnisation n’est pas déclenchée par l’observation d’une perte de rendement individuelle, mais par l’évolution d’un indice de référence (pluviométrie, température, rendement moyen régional, etc.)
- Avantages théoriques sur l’assurance classique : pas d’aléa moral ni d’antisélection, primes moins chères, réassurance plus facile
Mais les assurances indicielles peinent à décoller
• Plusieurs obstacles
- Risque de base
- Coût des primes
- Coût de la distribution
- Etc.
Comment lever ces obstacles ?
• Impact de la technologie
• Rôle des différents acteurs
- privés (agriculteurs, OP, assureurs, réassureurs, distributeurs d’intrants...)
- publics (Etats, organisations internationales)
• Lien avec les systèmes de crédit
Le panel
• Francesco Rispoli, conseiller technique, Finance rurale, FIDA
• Ismaila Diakite, président de la coopérative Coprocuma, Mali
• Bryn Davies, Market and Capacity Development Manager, Index-Based Livestock Insurance (IBLI), Kenya
• Sylvain Dufour, conseiller en crédit agricole, Système de financement et d’assurances agricoles en Haïti (SYFAAH)
• Jean-Christophe Debar, Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), Paris