Les spéléos à l’écoute de leur environnement Cas du
canyoningLe cas Français est
unique.
Le point de vue de l’EFC
(École Française de descente de Canyon) : commission canyon de la FFS.
L’histoire
Depuis 1888 les spéléologues explorent les canyons
En 1989, naissance de la commission canyon de la FFS (stage moniteur)
Depuis 1990, très fort développement de l’activité
Conflits d’usage des sites
Le présent
En 99 bilan sur l’impact de la pratique sur le milieu naturel !
Actions menées par l’EFC
Le futur Projets,
partenariats.
Renforcement des actions présentes
Environnement législatif
La situation actuelle 60% des pratiquants
sont inorganisés et pratiquent peu
Estimation : 06 : 20 000 pers./an France : 100 000,
200.000 descentes/an ?
7 à 800 sites connus.
1999
1990
1997
Les conflits Les pêcheurs. Les pouvoirs publics.
Les DIREN Les maires Les préfectures
Les parcs et réserves. Les écologistes
Les arguments des pêcheurs Les canyonistes
dérangent les pêcheurs Ils dérangent le
poisson Ils piétinent les
frayères Ils urinent dans l’eau Ils abandonnent leurs
déchets Ils braconnent le
poisson
Les arguments des maires Les problèmes de sécurité
Responsabilisation excessive des maires
La pression sur les riverains L’atteinte à l’environnement
Les arguments des riverains Propriété privée du cours d’eau Dérangement
Les arguments des écologistes Vous pénétrez des zones refuges
qui étaient jusque là inaccessibles aux pêcheurs.
Les interdictions Arrêtés municipaux, préfectoraux.
Motivés par la sécurité. Presque toujours à titre préventif, et
presque toujours sans antécédent d’accidents réels.
(Le Raton est toujours autorisé)
Motivés par la protection de l’environnement
A titre préventif et sans étude d’impact.
Les études d’impact 1994: Impact de la descente sportive
sur les écosystèmes de 3 canyons Pyrénéens.(FFS)
1994: La pratique du canyoning dans les gorges du Verdon.(Lei Lagramusas)
1995: Pour une organisation de l’activité canyon (Parc naturel régional du Vercors)
1995:Clues et canyons du 06, étude d’impact de la pratique du canyoning
(Conseil Supérieur de la Pêche des Alpes Maritimes)
Impact de la descente sportive sur les écosystèmes de 3 canyons Pyrénéens:Rio Vero, Canceigt, Llech
Maîtrise gestion environnement (Université Paris 7) Commande de la Commission canyon FFS
Analyse de la fréquentation et des pratiquants Différence de comportement et de conscience entre
pratiquants débutants et confirmés. Inventaires espèces animales et végétales
Pas d’impact mesuré et mesurable Pas d’impact
Analyses bactériologiques de l’eau Pas d’impact (pollutions externes)
Mesures d’indices biologiques Impact lié au piétinement (Rio Vero, 2500 p/j)
La pratique du canyoning dans les gorges du Verdon.
Suite de conclusions sur 13 canyons qui ne sont pas étayées par des mesures mais par des visites sur place concluant à des appréciations sur l’impact écologique, piscicole, foncier et les risques accident !
Certains sont déjà classés en ZNIEFF : zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique (site d’inventaire)
La conclusion générale est un tableau ou l’auteur (ingénieur écologue) préconise la fermeture de 6 canyons, et propose la réglementation du reste
Pour une organisation de l’activité canyon (Parc naturel régional du Vercors)
Tableau de 25 canyons inventoriant la présence de frayères à truites, d’écrevisses à pieds blanc, site classé ou non.
Liste des impacts de la pratique : piétinement, dérangement,
Proposition de réglementation pour partager l’espace entre tous les utilisateurs.
Interdiction l’hiver.
Gros écarts de comportement entre individuels et professionnels.
Information, signalétique, brochures.
Versement d’une taxe uniforme des utilisateurs. Aménagement de sentier au bord de l’eau
Clues et canyons du 06, étude d’impact de la pratique du canyoning (CSP 06)
Impacts observés (sans mesures) sur 17 canyons.
Augmentation de la turbidité Piétinement des radiers (zone à graviers où se réfugient les macro
invertébrés) Trouble à la quiétude des lieux.
Conclusions : Les canyons verticaux sont moins soumis au piétinement, peu de zones à
graviers.Impact faible. Impact nul si on ne touche pas le fond de la rivière. La randonnée aquatique pose plus de problème.
Pour les parcours horizontaux nécessité d’aménager des sentiers sur la rive. Interdictions strictes à proposer sur les secteurs à écrevisses à pieds blancs
Les macroinvertébrés Un des premiers maillons de la
chaine alimentaire de la rivière Les herbivores : « les bouteurs » Les carnivores Les omnivores
Indicateurs de la qualité de l’eau Certains très sensibles à la pollution
Du point de vue du pratiquant il faut relativiser Impact relatif en km
Chevelu hydrographique du 06 :1 000km de rivières pêchables
Total des 30 canyons du 06: 50km
Soit : 5% Donc 95% ne sont pas
concernées
Les arguments Pas de pratique l’hiver (frayères) Pas de pollutions induites par les
pratiquants (détritus, bactéries) Que représente l’impact des
canyonistes par rapport aux crues ? Des causes de pollutions très
graves subsistent sur 95% des rivières non concernées par l’activité
Cas de Maglia Très grosse
fréquentation (pointe à 250 p/j)
10 ans après, faune toujours aussi riche.
Cause : impact du piétinement réduit
Etude : 5 % de la surface noyée.
Le pratiquant doit être responsable donc respecté !
L’impact est indiscutable, même s’il est faible , il faut le réduire encore par l’information et la formation.
Comportement à adopter : Le piétinement est à éviter ou à limiter
au maximum. Contourner les zones sensibles, marcher sur les rochers ou nager.
Rester discret, ne pas crier !
SAVOIR PROGRESSER DANS UN CANYONC’EST 3 BONNES RAISONS POUR NE PAS MARCHER DANS L’EAU ! OBJECTIFS : 1- Protection du milieu
Les fonds sableux et caillouteux des cours d’eau recèlent une faune riche et variée constituée de micro organismes et de macro-invertébrés. Piétiner le fond de la rivière c’est compromettre la survie d’un écosystème fragile ! 2- Sécurité
En marchant dans l’eau on s’expose à des glissades fréquentes qui peuvent être cause d’accidents. On a donc intérêt à marcher en terrain sec le long de la rivière ou sur les rochers emmergés ! 3- Moindre fatigue
La marche dans l’eau est un exercice très fatiguant à cause du poids de l’eau s’opposant à la progression. Il faut dans un descente de canyon qui peut durer des heures gérer son effort en évitant toute dépense énergétique inutile.
MISE EN PRATIQUE : Dans un canyon on ne marche pas dans l’eau ! On nage quand l’eau est assez profonde. (avec la flottabilité que donne la combinaison, 40 cm d’eau suffisent). s’il y a moins de 40 cm, on marche sur le bord ou sur les blocs au sec ! (on s’apercoit que dans 95% des cas c’est possible, les endroits ou deux parois verticales tombent dans 20 cm d’eau sont très rares). quand on sort d’un bassin profond en nageant on essaye de se relever le plus tard possible en rejoignant le bord ou une zone rocheuse. Quand on doit marcher dans l’eau on choisit les fonds rocheux plutot que les fonds caillouteux !
Protéger ce que l’on ne voit pas ! Formation des
moniteurs Détermination de
l’indice biologique de la rivière
Prélèvements de macro invertébrés
Observation et identification (binoculaire)
On ne marche plus jamais de la même façon dans un canyon !
Observer le milieu PLAN DE L’ETUDE DE CANYON
HYDROGRAPHIE :-tracé du chevelu hydrographique du canyon-tracé du bassin versant - calcul de sa superficie -
point haut - point bas-situer habitations et routes
HYDROLOGIE :-influence du climat-influence de la géologie-calcul du débit du jour-température de l’eau
GEOLOGIE :-nature, origines, âge et structure des roches-formation du canyon
FAUNE AQUATIQUE :-repérage et identification de toutes les espèces-analyse de la qualité de l’eauFLORE – FAUNE TRRESTRE – ENVIRONNEMENT HUMAIN
Les travaux de nettoyage
L’avenir, fin de l’aqualand ! Accroître la sensibilité au milieu des
pratiquants. Pour faire d’eux des défenseurs et des
protecteurs de leur espace naturel favori. Comme les pêcheurs, ils devront gérer
cet espace. Une information (panneaux) sur le
milieu, conséquente et détaillée devra être systématique à l’entrée des sites fréquentés.
Les projets Accroître encore les
connaissances concernant le milieu de tous les cadres, fédéraux et professionnels.
Partenariat avec le CSP pour leur formation
Communication dans les magazines de pêche
L’aspect législatif Fin de l’infantilisation
des pratiquants ! Le législateur devra
tenir compte de cela et prévoir en amont des interdictions, des procédures de conventions avec des associations pour la gestion des espaces naturels.
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