Les religions sont pour la plupart beaucoup plus anciennes que les États modernes. Par nature transnationales, […] elles débordent les États aussi bien dans le temps que dans l’espace. Elles se situent sur un registre différent, celui du pouvoir spirituel, là où l’État domine le pouvoir temporel.[…] Les religions se sentent supérieures à l’État , l’invisible étant supérieur au visible, les commandements divins aux lois civiles, mais l’État est rarement de leur avis. Elles prétendent encadrer la vie humaine avant même la naissance et au-delà de la mort, et dans l’intervalle elles aimeraient régir, au-delà des croyances, l’ensemble des activités sociales. Sur ces terrains, elles sont en concurrence avec les États au sein desquels elles exercent leur emprise.Cette concurrence peut aboutir à une coexistence plus ou moins pacifique, à une subordination l’un à l’autre ou la négation de l’un par l’autre.

Serge SUR, juriste et rédacteur en chef de la revue « Questions internationales », ici N°95-96, avril 2019

Relations Etats-

Religions.SéparationMélange

Point de vue Forces politiques en présence

Description de l’évènement

Liber Pontificalis

Eginhard

Théophane le confesseur

Les Annales de Lorsch