La troupe en excur-sion: Coyote, Eléphant, Goéland, Mangouste, Musaraigne, Pieuvre, Ocelot, Iguane et Elan debouts, Caïman, Ecureuil, Salamandre, Chil, Loutre et Panda accroupis (manque Baloo (photo))
Depuis que je fréquente les scouts
(c’est-à-dire depuis 1974), jamais je
n’avais connu de camp si pluvieux !
Même si les louveteaux nous l’a-
vaient prédit (avec leur bonhomme
hiver brûlé avec grand peine ce
printemps), on n’osait croire à
une météo pareille.
Malgré ces conditions, le camp
d’été s’est déroulé avec succès
et la troupe a pu constater avec
un certain plaisir que ses cons-
tructions bien
montées offraient
une très bonne
protection à tous
les scouts présents
à Netstal !
Août 2001
Durant le camp d’été, Stefan Sahli a choisi de
porter le totem d’Eléphant, pour sa mémoire, sa
force contrôlée et son esprit de famille.
Patient et bon nageur, Alain Hirschi est devenu
Caïman, alors que Caroline Wahli a choisi de se
faire appeler désormais Panda, un animal sympathique et passant du temps à se
nourrir avec soin.
Enfin, Fabien Voumard est devenu Goé-
land, sa passion pour les airs et le vol n’é-tant un secret pour personne !
Nouveaux totems. . .
Just do it ! No 41
Programme à venir 2
Effectifs (nouveaux ! ) 3
En chasse avec les loups 5
En piste avec les éclais 10
En route avec les chefs 15
Offre d’emploi, clin d’oeil 16
Dans ce numéro :
Sommaire :
Listes des nouveaux effectifs et program-
mes à venir
Résumés de quelques séances et du camp d’été 2001 à Netstal
Mariage de Loutre
Annonce d’activités pour routiers et chefs
Offre d’emploi
Le journal du groupe scout Pierre-Pertuis Tavannes
7e année de parution
http://home.sysco.ch/baloo
Un camp d’été glaronnais bien arrosé pour nos Gnomes...
Par le Pouvoir de l’Anneau de Feu, Que la Chaleur inonde à nouveau ce Lieu !
Calwag, Druide du Pays de Nurmi Gardien de l’Anneau de Feu
Activités scoutes dès août…
...à la meute ...à la troupe
Programme à venir No 41 / page 2
Samedi 25 août
Montée aux éclais des grands louveteaux et pique-nique (souper) des familles, dès 15h00
Samedi 1er septembre
Séance normale au centre scout 14 - 16h30
Samedi 8 septembre
Séance normale au centre scout 14 - 16h30
Samedi 15 - dimanche 16 septembre
Week-end régional à Cornol (Camp JU) Des informations complémentaires vous parviendront en temps voulu
Samedi 22 septembre
Séance piscine à Bévilard (une circulaire spéciale suivra)
Samedis 29 septembre, 6 et 13 octobre
Vacances d’automne. Congé pour tous
Samedi 20 octobre
Séance normale de reprise au centre scout 14 - 16h30
Samedi 27 octobre
Séance normale de reprise au centre scout 14 - 16h30
Samedi 1er septembre Loutre
Soirée de préparation à la veillée routier (la date de la veillée proprement dite reste à définir)
Dimanche 30 septembre Baloo
Maîtris’Fun’Day au Parc Aventure d’Aigle
Dimanche 14 octobre Baloo
Maîtris’Fun’Day à Europa Park (Rust)
Samedi 25 août
Ramassage du papier à St-Imier 8h00 - 12h00, puis montée et pique-nique (souper) des familles, dès 15h00
Samedi 1er septembre
Séance normale au centre scout 14 - 16h30
Samedi 8 septembre
Séance normale au centre scout 14 - 16h30
Samedi 15 - dimanche 16 septembre
Week-end régional à Cornol (Camp JU) Des informations complémentaires vous parviendront en temps voulu
Samedi 22 septembre
Séance normale au centre scout 14 - 16h30
Samedis 29 septembre, 6 et 13 octobre
Vacances d’automne. Congé pour tous
Samedi 20 - dimanche 21 octobre
Jamboree-sur-les-Ondes (JSLO) Des informations complémentaires vous parviendront en temps voulu
Samedi 27 octobre
Séance normale au centre scout 14 - 16h30
Samedi 27 octobre Baloo
Parution du Just do it ! No 42
… à la route, en maîtrise
Week-ends des 21 - 23 septembre ASJ et des 5 - 10 octobre ASJ
Cours TIP (1er cours de formation pour chefs)
Clan Pierre-Pertuis
@
Responsables louveteaux
Hermine Ludovic Stalder [email protected]
492 17 80 Grand-Rue 7, 2735 Malleray
Caméléon Mélanie Berberat [email protected]
484 96 80 Bout Dedô, 2718 Lajoux 078 / 679 11 81
Dauphin Delphine Stalder [email protected]
492 17 80 Grand-Rue 7, 2735 Malleray
Tortue Sandrine Wahli [email protected]
492 21 74 Route de Montoz 2, 2735 Bévilard
Chimpanzé Grégory Eicher [email protected]
492 27 79 Le Seut 3a, 2735 Malleray
Gazelle Raphaël Petermann [email protected]
481 45 06 Promenade 9, 2732 Reconvilier
Iguane Loïc Mercerat [email protected]
492 25 46 Rue des Aulnes 42, 2735 Bévilard
Renard Yannick Spring
481 32 34 Collège 9, 2732 Reconvilier 078 / 673 07 71
Tabaqui Sébastien Clémence [email protected]
841 34 29 Ch. des Sauges 1, 2016 Cortaillod 079 / 417 95 80
Maîtrise Pierre-Pertuis
Effectifs des unités No 41 / page 3
@
@
@
Responsables éclaireurs
Salamandre Joachim Stalder [email protected]
492 17 80 Grand-Rue 7, 2735 Malleray 078 / 758 36 98
Musaraigne Déborah Clémence [email protected]
492 24 73 Grand.Rue 30, 2735 Malleray 079 / 387 14 11
Pieuvre Loan Ramseier [email protected]
484 95 23 Sous-Beroie 200, 2713 Bellelay 079 / 371 32 48
Chil Frédéric Maeder [email protected]
493 66 76 Sous la Rive 91, 2743 Eschert
Elan Jérôme Goussaud
492 30 56 Le Franay 19a, 2735 Malleray
Hyène Patrick Burkhalter [email protected]
481 38 23 Pasteur Frêne 2, 2710 Tavannes 078 / 766 02 23
Ocelot Fabien Lüthi famille.lü[email protected]
481 14 03 Pierre-Pertuis 39, 2710 Tavannes 481 14 03
Coach Jeunesse + Sport
Baloo Jacques Giauque [email protected]
487 63 18 Promenade 38, 2720 Tramelan 079 / 691 86 08
Sizaine orange
Laure Wahli 492 21 74
Rte de Montoz 2, 2735 Bévilard
Adélie Pécaut 497 98 86
Route de Mévilier 16, 2738 Court
Lorine Aubry 481 46 89
Pierre-Pertuis 22, 2710 Tavannes
Gladys Mooser 481 48 53
Clos Dedos 8, 2732 Saicourt
Magali Mooser 481 48 53
Clos Dedos 8, 2732 Saicourt
Jacqueline Walther 481 42 12
Rue de la Gare 3, 2710 Tavannes
Valérie Lüthi 481 14 03
Pierre-Pertuis 39, 2710 Tavannes
Sizaine jaune
Christopher Boillat 481 27 91
L’Orgerie 5, 2710 Tavannes
Arnaud Grossenbacher 489 26 02
Collège 11, 2605 Sonceboz
Mohamed Ben Jeddou 489 22 49
Rue du Crétat 1, 2605 Sonceboz
Damien Hänggi 481 34 47
Rue du Bruye 6, 2732 Reconvilier
Bastian Juillerat 483 18 01
Champ la Clary 11, 2710 Tavannes
Sizaine verte
Romain Mercerat [email protected]
Rue des Aulnes 42, 2735 Bévilard 492 25 46
Kilian Rübner [email protected]
Beuchematin 3, 2605 Sonceboz 481 16 70
Michaël Liechti [email protected]
Sur le Pâquier 2a, 2605 Sonceboz 489 30 43
Luca Bätscher 481 43 19
La Fiole 4, 2710 Tavannes
Jason Neuenschwander 497 92 09
Clos de Mevelier 5, 2738 Court
Loutre Yves-Pierre Maeder [email protected] 493 29 77 Rue de Moron 17, 2740 Moutier
Baloo Jacques Giauque [email protected] 487 63 18 Promenade 38, 2720 Tramelan
Chat Loïc Werlé 492 26 30 Pins Gras 58, 2735 Bévilard
Lynx Jean-Luc Geering [email protected] 487 45 45 Rue des Prés 11, 2720 Tramelan
Panthère Marc Aeberhard 481 44 62 Nouettes 14, 2732 Reconvilier
Phasme Frédéric Lécureux [email protected] 489 24 93 Rue Neuve 5, 2605 Sonceboz
Louveteaux Pierre-Pertuis
@
Patrouille des Marmottes
Ecureuil CP Isaline Mercerat [email protected]
Rue des Aulnes 42, 2735 Bévilard 492 25 46
Panda SCP Caroline Wahli 492 21 74
Route de Montoz 2, 2735 Bévilard
Laetitia Meyer 492 31 18
La Voirde 27, 2735 Bévilard
Coralie Senn 492 25 38
Chemin du Pensionnat 15, 2735 Bévilard
Morgane Boillat 481 27 91
L’Orgerie 5, 2710 Tavannes
Eclaireurs Pierre-Pertuis
Effectifs des unités No 41 / page 4
@
@
@
Patrouille des Tigres
Coyote CP Alain Sahli [email protected]
Ch Thiébauts 19, 2735 Bévilard 492 32 56
Goéland SCP Fabien Voumard [email protected]
Froideval 7, 2738 Court 497 93 24
Quentin Schmieman [email protected]
Le Crétat 4, 2605 Sonceboz 489 17 55
Pascal Lécureux [email protected]
Rue Neuve 5, 2605 Sonceboz 489 24 93
Alexis Werlé 492 26 30
Pins Gras 58, 2735 Bévilard
Douglas Houmard 492 14 30
2735 Champoz
Jean-Marc Däpp 481 11 26
Orgerie 1c, 2710 Tavannes
Patrouille des Chamois
Mangouste CP Lucas Girod 492 31 55
Route cantonale 4, 2736 Sorvilier
Eléphant SCP Stefan Sahli [email protected]
Ch Thiébauts 19, 2735 Bévilard 492 32 56
Caïman Alain Hirschi [email protected]
Sagnette 13, 2710 Tavannes 481 32 51
Gaël Voumard 497 95 97
Froideval 7, 2738 Court
Roger Rey 481 25 37
Route Principale 1, 2732 Saicourt
Sacha Linder 492 29 52
Lion d’Or 31, 2733 Pontenet
Renaud Houmard 492 14 30
2735 Champoz
Par la Force de l’Anneau de l’Eau, Que la Pluie ne nous accable plus trop !
Solveïg, Argonaute de Norvestia Gardienne de l’Anneau de l’Eau
1 6 j u i n : l e s f u t u r s S p i e l b e r g s o n t p a r m i n o u s !
En chasse avec les loups No 41 / page 5
Séance(s) de meute
Après avoir peaufiné leur scénario, les loups réalisent
décor et costumes. La séance se termine par quelques
jeux à l’extérieur et une tasse de thé.
C’est un effectif réjouissant de 21 louveteaux
qui participent à cette séance sur le cinéma.
Par sizaines, les enfants préparent un film
(scénario, rôle de chacun, etc.), chef-d’œuvre
qu’ils mettront en boîte samedi prochain.
… qui a brillamment terminé ses examens à l’école
supérieure de commerce de St-Imier (ESC), réalisant
du même coup le meilleur résultat en informatique
et le meilleur examen oral en économie politique
et TQG.
Dauphin
Ecrivez-leur ! Loups, éclais, chefs ! Vous avez sans doute remarqué l’absence de votre chef de meute Hermine au dernier camp d’été. Non, il ne nous boude pas et oui, il nous aime toujours, mais il suis actuellement des cours intensifs de préparation à sa vie d’homme. Lynx, un de nos routiers, suit d’ailleurs la même filière d’étude… Ecrivez-leur à l’(aux) adresse(s) suivante(s):
Recr Stalder Ludovic Cp 2 sct 2 ER G 256 Caserne
5200 Brugg AG
Recr Geering Jean-Luc Kp I zug 4 Gren RS 214 Kaserne
6810 Isone
Bravo à Renard... Toutes nos félicitations à notre précieux
et régulier adjoint de meute. Nous lui
souhaitons plein succès dans son ave-
nir professionnel !
Yannick Spring, à l’âge louveteau sur la photo (1992), a bien grandi et il est devenu un adjoint incontournable de la meute !
Sitôt arrivées, les trois sizaines créent un petit drapeau qui, chaque matin, indiquera le classement des Korrigans, Lutins et autres Gobelins après les activités de la veille...
En chasse avec les loups No 41 / page 6
Maîtrise
Ondine (Dauphin), Nymphe (Caméléon), Faumoir
(Renard), Troll (Chimpanzé), Freddy Krüger (Tabaqui)
Cuisine
Satyre (Gazelle)
Korrigans (sizaine jaune)
Roger Rey (sizenier), Alexis Werlé (sous-sizenier),
Christopher Boillat et Arnaud Grossenbacher
Lutins (sizaine orange)
Morgane Boillat (sizenière), Laure Wahli (sous-sizenière),
Adélie Pécaut et Lorine Aubry
Gobelins (sizaine verte)
Pascal Lécureux (sizenier), Gaël Voumard (sous-sizenier),
Romain Mercerat, Luca Bätscher, Kilian Rübner, Michaël Liechti
Programme général du camp
Gnomes et Trolls
Les Korrigans jaunes Christopher, Alexis, Arnaud et Roger découvrent le centre scout de Netstal
Samedi 4 août
Matin Voyage Tavannes - Netstal en train
Après-midi Pique-nique de midi et jeux
Présentation du thème, choix des cris
Soirée Souper et jeu des 5 sens
Dimanche 5 août
Matin Footing, bricolage (costume)
Après-midi Grand jeu technique à postes
Soirée Chants et légende de Faumoir
Lundi 6 août
Matin Découverte de Netstal
Après-midi Excursion à la piscine de Näfels
Soirée Souper trappeur et répétition des chants
Mardi 7 août
Matin Bricolages (chapeau, pendentif en argile)
Après-midi Grand jeu de Fort Boyard, chasse sportive
Soirée Postes sur les légendes, bananes - choco
Mercredi 8 août
Matin Signes de piste et visite du camp éclais
Après-midi Excursion à la piscine de Näfels
Soirée Bricolage (lanterne)
Camp d’été louveteau N e t s t a l ( G L ) , 4 - 1 1 a o û t 2 0 0 1
Gnome s
& Tr o l l s
Jeudi 9 août
Journée Excursion au Klöntalersee
Soirée Progression et cérémonie ’’Promesse’’
Vendredi 10 août
Journée Rangements, préparation des saynètes
Soirée Souper avec parents et feu de camp
Samedi 11 août
Journée Rangements et voyage de retour
Gnome s
& Tr o l l s
Les 5 sens en éveil... Les loups goûtent divers aliments, reconnaissent des épices,
mémorisent des
dessins, touchent
des objets à re-
connaître ou devi-
nent des objets
que l’on laisse
tomber par terre.
Les Korrigans
remportent ce
jeu, devant les
Lutins et les
Gobelins.
Il est bien tard
lorsque Faumoir raconte un
début d’histoire aux loups.
Les lutins oranges Adélie, Morgane, Lorine et Laure ont revêtu leurs capes magiques pour défier Troll
En chasse avec les loups No 41 / page 7
C a m p d ’ é t é ( s u i t e )
Samedi 4 août. Nous nous retrouvons tous à 8h20 à la gare de Tavannes pour le début de ce camp, sur le thème
des Gnomes et des Trolls. Après quelque 3 heures trente
de voyage, nous atteignons Netstal, près de Glaris.
Nous dînons et attendons patiemment l’arrivée de ’’Monsieur
Clé’’, en organisant quelques jeux improvisés (le miroir, 2
c’est assez 3 c’est trop, la balle américaine, l’estafette, etc.).
Après l’installation dans les dortoirs et un moment de sieste,
les loups confectionnent de petits personnages à placer
sur le panneau d’ordre, avant que les 5 responsables de ce
samedi ne se présentent (en costumes s’il-vous-plaît !).
Les trois sizaines (Korrigans, Gobelins et Lutins) créent
alors un salut, une petite danse et un cri de groupe spé-
cialement adapté à ce camp sur les petits peuples mysté-
rieux.
Nous avalons une soupe aux légumes préparée par Gazelle,
avant de nous lancer dans un traditionnel jeu des 5 sens.
Technique scoute
Dimanche 5 août. Nous nous réveillons à 8h20 et com-mençons la journée par un footing animé par Caméléon.
Nous commençons à bricoler un costume et à fabriquer un
cordon - ceinture juste, après le lever des couleurs agrémen-
té par les cris, danses et saluts des trois sizaines.
Après le dîner (dinde - pâtes) et une courte sieste, les loups
se lancent dans de grands jeux à postes (fabrication d’un
mini-village, morse, feu, secourisme, piste Mowgli et mimes),
jeux entrecoupés de quelques jeux de défoulement.
Un excellent bircher précède la découverte des chants
(l’Ogre et le Fantôme d’Henri Dès), chants qui seront répé-
tés pour le feu de camp. La traditionnelle légende de Fau-
moir termine cette journée dominicale bien remplie.
Les Gobelins verts Romain, Gaël, Michaël, Kilian, Pascal et Luca sont prêts pour commencer leur transmission morse, à l’aide des fanions éclais rouges et blancs
’’Au pays des Gnomes
et des Trolls, les
Korrigans de Roger et
Alexis remportent le
jeu des 5 sens’’
On est tout moui l lés !
Lundi 6 août. Ce matin (NdlR: ex-ceptionnellement…), il ne pleut pas et
nous en profitons pour courir un peu
avant un bon bol de Corn-flakes. Korri-
gans, Lutins et Gobelins lèvent ensuite
les couleurs avant de partir découvrir le
village de Netstal, acheter quelques
cartes postales (… et plein de bonbons).
La meute rentre au chalet scout pour
dîner, après un petit crochet par la poste
pour y chercher les nombreux paquets
envoyés par les parents des scouts.
Une saucisse de veau, un peu de
sauce aux oignons, une louche de
purée et une portion de salade de maïs
plus tard, nous partons à pied pour une marche de quelque
6 kilomètres jusqu’à la piscine couverte de Näfels.
Nous pataugeons dans l’eau durant une heure et demie
(NdlR: pour la première fois de la semaine, on est mouillés
parce qu’on l’a bien cherché…), avant de regagner Netstal
en train, l’heure tardive ne nous permettant pas de rentrer à
pied. Chaque sizaine débute alors la préparation d’un repas
trappeur (le fameux Fmür cuit sur le feu de bois dans une
feuille d’aluminium).
Nous soupons à 20h30, avant de répéter les 2 chants pour
le feu de camp, chants qui connaissent d’ailleurs un grand
succès chez les loups !
Nymphe scrute le ciel...
Gnome s
& Tr o l l s
Bricos, sport et légende...
Gobelins, Lutins et Korrigans se produisent ensemble au feu de camp, devant Satyre, Nymphe, Ondine, Krüger et Troll
En chasse avec les loups No 41 / page 8
C a m p d ’ é t é ( s u i t e )
Mardi 7 août. Le temps est toujours aussi magnifiquement pluvieux lorsque nous nous réveillons. Nous levons les
couleurs de nos petits peuples nains après une bonne tartine. La matinée
est consacrée à la confection d’un chapeau et d’un pendentif en argile.
Après de délicieux tortellinis à la carbonara (NdlR: et à l’intérêt gastronomi-
que certain…), les jeunes scouts se lancent dans un Grand Jeu sur le
thème de Fort Boyard suivi du goûter et d’une chasse sportive.
Le souper est constitué d’une grandiose salade mêlée, accompagnée d’un
trésor de chickens. Nous avons de plus la chance de manger dehors car,
oh miracle !, l’après-midi a été fort ensoleillé.
En soirée, une série de postes sur les légendes et de goûtues bananes
au chocolat calment les loups qui ne tardent guère à gagner leur dortoir.
Visi te au camp éclais
On est tout moui l lés ! Jeudi 9 août. C’est la grande journée de
l’excursion ! Nous partons pour Glaris, où nous
prenons le bus pour le Klöntalersee, lac que
nous longeons sur toute sa longueur (pas à la nage !). Nous
empruntons un petit sentier, traversons quelques ruis-
seaux… et rebroussons chemin pour emrpunter un autre
chemin, l’officiel cette fois, qui nous conduit de l’autre côté
de ce lac magnifique. Nous dînons vers une haute chute,
puis poursuivons notre route tout en discutant de Pokémon
(les chefs n’y comprennent décidément rien !). Le bus nous
ramène à Riedern, d’où nous gagnons le centre scout à
pied. La progression est au programme de la soirée et 8
nouveaux loups passent leur Promesse.
Vendredi 10 août. Nous nous réveillons à
9h00, afin que les loups se reposent un maxi-
mum avant la soirée du feu de camp. Satyre
anime le footing, avant que les loups ne rangent
les dortoirs et ne terminent leurs lanternes.
Freddy Krüger et Troll préparent un repas assez … hem !,
avant que les loups ne peaufinent leurs saynètes pour la
soirée. Aux alentours de 17h00, c’est l’heure des retrouvail-
les avec les parents, du souper canadien (une nouvelle fois
superbe) et du feu de camp, très animé et agréable.
Monsieur Thé endort les louveteaux une dernière fois.
Samedi 11 août. Un mot résume les activi-tés de la matinée: rangements ! Chaque loup fait
son sac, avant que les résultats du panneau
d’ordre ne soient donnés (Laure remporte ce
petit concours (60 pts), devant Gaël (40), Chris-
topher (30), Michaël (15) et les autres loups.
On se goinfre une dernière fois, avant de rentrer à la mai-
son; nos scouts vivent ce merveilleux périple entourés par
les bizarres et autres étranges êtres se rendant à la Street
Parade de Zürich (NdlR: il faut de tout pour…).
Faumoir, accompagné de deux Gobelins (Michaël et Kilian), rèpètent pour le feu de camp
Mercredi 8 août. Après un réveil très difficile (à 9h20 !), les louveteaux déjeunent. Après le traditionnel lever des
couleurs, les trois sizaines partent pour le camp des éclais
en suivant des signes de piste soigneusement élaborés
par Ondine et Nymphe.
Ils testent les installations de leurs aînés (NdlR: et notam-ment l’étanchéités des tables pendant une forte averse, la
12’645e de ce camp…), avant de redescendre au centre
scout, où les attendent Satyre, ses steaks de bœuf, ses
nouilles et ses haricots.
Pour digérer ce copieux repas, on part tous (sauf Faumoir
qui range son volumineux matériel !!!) une nouvelle fois à la
piscine couverte de Näfels, le temps ne nous permettant
pas le luxe d’une piscine en plein air.
Après quelques brasses, ’’coulées’’ et autres plongeons,
nous rentrons au camp en utilisant une nouvelle fois cette
merveilleuse invention qu’est le train.
Notre arrivée est assez tardive, et le souper l’est donc égale-
ment. Nous dégustons de succulentes croûtes aux champi-
gnons accompagnées de salade. Après ce délice, tous les
loups commencent à bricoler une lanterne, constituée d’une feuille A4 roulée, d’un rond de
papier (fond), de papier de soie
(décoration), d’une bougie, de fil
de fer et d’un petit bâton.
Il est très très tard (enfin ça va)
lorsque les loups se mettent à la
recherche du marchand de sable.
Par la Puissance de l’Anneau de l’Air, Que le Ciel laisse les Récoltes se faire !
Eveïn, Elfe de la Forêt de Broc, Gardienne de l’Anneau de l’Air
Le projet Scotland03’ mis en attente...
En piste avec les éclais No 41 / page 9
L’expérience est, à ce titre, un échec au niveau des perspectives d’avenir de notre troupe.
Partant de ce constat, nous comptions beaucoup sur le camp de printemps pour apporter du sang neuf dans nos rangs, mais on constate que seuls trois nou-veaux loups ont participé au camp d’été de Netstal.
L’effectif actuel de la troupe ne nous permet donc plus d’assurer un nombre suffisant de participants à un camp d’été écossais dans sa forme initiale, camp né-cessitant la location d’un autocar pour toute la durée du séjour (coût fixe, que nous soyons 10 ou 40).
Il n’en demeure pas moins que les réserves financières découlant de Braz2000’ et des ramassages de papier imériens sont importantes. La maîtrise discutera, le camp jurassien 2002 passé, de la façon d’utiliser cet argent pour le camp d’été 2003, ceci en fonction du nombre de scouts (éclais, chefs et routiers) en activité à ce moment-là. ??? 03’ sera alors organisé par la route et/ou la maîtri-se complète. De toute manière, qu’il aie lieu ici ou ailleurs, sur une ou deux semaines, nous vous promettons que le camp d’été 2003 sortira de l’ordinaire et vaudra la peine d’être vécu ! Baloo Les pluies d’automne découragent les membres de l’équipe de surveillance du Loch Ness...
Qui a oublié Braz2000’ ? Certainement pas les quelques scouts encore actifs qui ont vécu ces deux semaines d’été inoubliables sur l’île de Batz. Malheureusement, force est de constater avec le recul que Braz2000’ n’a pas apporté le renouvellement escompté au niveau de l’effectif, loin de là. Sur les 39 participants à cette épopée finistérienne, 8 scouts ne sont plus membres de notre groupe et quelques autres n’y apparaissent plus qu’épisodiquement.
Rôles au sein des patroui l les Chroniqueur, caissier ou environnementaliste, responsable du matériel, secouriste ou secrétaire, chaque éclaireur assume un petit rôle au sein de sa patrouille.
Avec le départ de plusieurs éclaireurs dans les maîtrises ou à la route et l’arrivée de quelques louveteaux chez les Chamois, Marmottes et Tigres, il est temps de redéfinir le rôle de chacun dans sa patrouille.
Vous, éclaireurs, êtes dès à présent invités à en parler entre vous et à vous partager les tâches ! Plein succès !
Par l’Influence de l’Anneau de la Terre, Que jamais plus famine, notre Temps ne gère !
Hüldrud, guérisseur du Pays de Hül, Gardien de l’Anneau de la Terre
Le tour du monde en 25 séances
En piste avec les éclais No 41 / page 10
1 6 j u i n : P y g m é e s e t K i v a l a s , a u c œ u r d e l ’ A f r i q u e !
recréer dans l’ordre, au travers d’une course-relais.
Une tasse de thé et divers
jeux à l’extérieur mettent un
terme à cette séance afri-
caine fort dépaysante.
Les Kivalas d’Ocelot affrontent les Pygmées de Phasme dans
une série de petits jeux créés et animés par Musaraigne.
Remportant le relais de l’eau, le dessin de l’antilope et du lion
et le relais des noms de pays, les Kivalas dominent les
Pygmées, qui se contentent de gagner le jeu de l’alphabet à
2 5 a o û t : R a m a s s a g e d e p a p i e r à S t - I m i e r
Erguel. Un grand merci à toutes et à tous pour votre en-
gagement durant cette matinée ensoleillée, et spéciale-
ment à Pascal et Gaël, nos nouveaux éclais !
Une nouvelle fois, notre effectif de troupe,
renforcé par divers éléments de la maîtrise
de meute et du clan, est pratiquement au
complet pour ce ramassage de papier en
2 5 a o û t : M o n t é e a u x é c l a i s e t p i q u e - n i q u e d e s f a m i l l e s
A 16h30, les anciens
loups rejoignent un par
un les rangs des éclais
et sont présentés à leurs
nouvelles patrouilles.
Douglas Houmard,
Alexis Werlé et Pascal
Lécureux sont accueillis par Coyote, CP des
Tigres, tandis que son
frère Eléphant, SCP des Chamois, reçoit Renaud Hou-
mard et Gaël Voumard. La journée se poursuit avec une grande balle brûlée au
résultat très serré et les grillades, salades et moults des-
serts apportés par les parents qui, une nouvelle fois, se
sont donnés à fond !
Absents à la cérémonie de la montée, Morgane Boillat,
Roger Rey et Jean-Marc Däpp rejoignent également la
troupe (respectivement chez les Marmottes, Chamois et
Tigres).
Dès 15h00, les scouts et leurs proches arrivent au Plan Marti
pour le traditionnel pique-nique des familles qui, papier
oblige, a été cette année déplacé au soir.
Douglas Houmard fait connaissance avec Eléphant, Coyote (de dos) et Caïman
Alexis franchit acrobatiquement les quelques mètres qui, de sous-sizenier jaune, le conduisent au cœur de sa nouvelle patrouille, les Tigres
Chef de camp Hüldrud (Salamandre)
Maîtrise Solveïg (Pieuvre), Eveïn (Musaraigne),
Calwag (Chil), Balthus (Baloo)
(et partiellement Hyène et Loutre)
Patrouille des Gnomes (Chamois)
Ocelot (CP), Elan (SCP), Mangouste,
Eléphant et Caïman
Patrouille des Hobbits (Marmottes)
Ecureuil (SCP) et Panda
Patrouille des Nains (Tigres)
Iguane (CP), Coyote et Goéland La troupe en excursion au lac de Klöntal: Panda, Pieuvre, Musaraigne, Elan, Chil, Sala-mandre, Caïman, Baloo, Iguane et Ocelot (debouts), Mangouste, Ecureuil, Goéland, Eléphant et Coyote (accroupis)
En piste avec les éclais No 41 / page 11
La Légende des 4 Anneaux
Camp d’été éclaireur N e t s t a l ( G L ) , 4 - 1 1 a o û t 2 0 0 1
Les Maîtres des Anneaux, devant les tables du camp éclais: Hüldrud, Maître de la Terre, Solveïg, Maître de l’Eau, Calwag, Maître du Feu, Balthus, Maître du Temps Eternel et Eveïn, Maître de l’Air. Pour la dernière fois, les 4 Anneaux sont réunis...
Programme général du camp
Samedi 4 août
Matin Voyage Tavannes - Netstal en train
Après-midi Pique-nique, montage des tentes,
Constructions (WC, cuisine)
Soirée Constructions, intro au thème
Dimanche 5 août
Matin Constructions (cuisine, tables)
Après-midi Constructions (tables, mât, etc.)
Soirée Découverte des Petits Peuples
Lundi 6 août
Matin Missions de patrouilles à Glaris
Après-midi Excursion à la piscine de Näfels
Soirée Légende du Feu et soirée sous tente
Mardi 7 août
Matin Constructions (fin) et progression
Après-midi Grand Jeu des 4 Anneaux
Soirée Progression et chants
Mercredi 8 août
Matin Confection de Montgolfières
Après-midi Excursion à la piscine de Näfels
Soirée Progression et Légende de l’Air
Jeudi 9 août
Journée Excursion au Klöntalersee, jeux de
défoulement, réflexion sur la Promesse
Soirée Préparation du feu de camp (idées)
Vendredi 10 août
Journée Montgolfières (suite) et prép. feu de camp
Soirée Souper avec parents et feu de camp
Samedi 11 août
Journée Rangements et voyage de retour
En piste avec les éclais No 41 / page 12
C a m p d ’ é t é ( s u i t e )
Montage du camp... Dimanche 5 août. On se gave de tartines, avant qu’I-guane ne nous rappelle la Loi scoute au lever des couleurs.
Les constructions se poursuivent le matin, jusqu’au Mimamu
des Chamois. Dans l’après-midi, on débute la construction
de trois tables en U, qui nous permettront de nous abriter
durant toute la semaine. Les Tigres et les Marmottes nous
convient à leur bircher, avant que les trois patrouilles ne se
plongent un peu dans leur histoire respective et ne dé-couvrent les caractéristiques de ces trois petits peuples en
soirée...
Samedi 4 août. C’est un décevant effectif de 10 éclaireurs qui prennent le train pour le traditionnel camp d’u-
ne semaine (mais on se rendra vite compte, qu’à défaut du
nombre, la qualité est là !). Sitôt arrivés à Netstal, les
scouts gravissent pour la première fois de la semaine la
terrible montée les conduisant au magnifique terrain de camp.
Après avoir pique-niqué (et profité des derniers rayons de
soleil… de la semaine…) et monté les tentes de patrouilles,
nous acheminons le bois, le répartissons et commençons les
constructions: WC pour certains, cuisine pour les au-
tres. Quelques scouts débitent également du bois pour les repas futurs.
On mange un pain - cervelas bien agréable après un après-
midi de labeur, avant de suivre ensemble, autour d’un joli
feu de camp, le discours de Balthus et la présentation
des Maîtres des Anneaux; les scouts savent enfin pourquoi ils sont là et avec qui ils devront travailler pendant 7 jours.
G n o m e s , N a i n s, H o b b i t s
Durant une semaine, les patrouilles vont se transformer en
petits peuples, susceptibles d’aider Balthus dans son Pacte,
le Pacte des 4 Anneaux sensé rendre au Royaume de Klön-
tal paix et prospérité.
Les Chamois deviennent donc Gnomes, spécialistes de la
forge et possédant d’importants pouvoirs druidiques. Les
Gnomes mesurent 15 cm et peuvent vivre jusqu’à 400 ans.
Les Marmottes seront de gentilles Hobbits, maîtresses dans l’art du camouflage et grandes spécialistes des animaux.
Quant aux Tigres, ils se mutent en Nains, dont les connais-sances médicinales (plantes) sont inégalables. Les Nains
sont aussi très habiles de leurs mains (travail du bois, du
cuir, etc.) et vivent en forêt, au milieu des racines.
Mangouste et Coyote observent les deux Marmottes Panda et Ecureuil, qui usent de la plâne pour écorcer les bancs de l’une de nos trois futures tables de troupe
Les Ma î t r e s d e s Ann ea ux Avant de confier les Anneaux aux petits peuples pour qu’ils soient séparés à jamais et ne puissent plus être utilisés, les Maîtres doivent apprendre aux scouts diverses matières…
Solveïg, Maîtresse de l’Eau, enseignera l’art de la pêche, les nœuds et l’hygiène en voyage à ses apprentis…
Eveïn, Maîtresse de l’Air, leur apprendra l’art du tir (grâce à ses connaissances elfiques), ainsi que les techniques d’orientation…
Hüldrud, Maître de la Terre, leur fera découvrir la faune et la flore, lui qui sait si bien parler avec les animaux sauvages…
Calwag, Maître du Feu, initiera ses élèves aux différents types de foyers et de feux, ainsi qu’à divers moyens d’estimer les choses…
Enfin, Balthus, Maître du Temps Eternel, montrera aux dignes représentants des petits peuples quelques techniques d’écritures secrètes indéchiffrables par les gens du côté obscur (orques, trolls ou autres esprits malfaisants)...
La troupe a établi son camp au cœur des montagnes, et Goéland apprend à cheviller un bois avec l’aide d’Iguane et Salamandre
Légende de l’Eau - Solveïg … Comment j’ai, avec le vieil Argos, repoussé l’attaque des orques du Royaume sombre de Solkièr contre notre Royaume aquatique de Norvestia … Comment j’ai acquis les connaissances nécessaires à la Garde de l’Anneau de l’Eau, l’Anneau bleu et vert
Il y a de cela bien longtemps vivait le long des ruisseaux, près de Lahti en Finlande, un es-prit aquatique surnommé le Houzier, c’est-à-dire ’’homme des eaux’’. Tout petit, il pouvait facilement se cacher, l’été dans les joncs, l’hiver dans un trou recou-vert de neige. Nullement méchant, il n’était que malicieux. Son grand plaisir, lorsqu’on passait près de lui sans le voir, était d’éclabousser et de cou-vrir de boue les promeneurs, surtout les jeunes lapons, parés pour les cérémonies reli-gieuses dominicales, ou les jeunes filles en robes blanches, lors de la fête de Sainte-Lucie. En ’’catimini’’, il dérobait aussi les vêtements des baigneuses, chatouillait le ventre des nageurs ou mordait les orteils des enfants, se déguisant de feuilles de bouleau et imitant le cri des orques des eaux. Voulait-on le punir d’une fessée que le Houzier était déjà hors de portée. La réputation du Houzier était telle que lorsqu’un enfant rentrait à la maison mouil-lé ou crotté, sa mère ne manquait pas de lui dire: ’’comme te voilà houzelé !’’. Un jour de printemps, le Houzier rencontra la gracieuse Satis de la Semoy qui, ayant quitté son fjord natal, avait décidé de parcourir le monde et s’était retrouvée dans la rivière habi-tée par le Houzier. C’est à la pleine lune de juin qu’ils unirent leur destin et c’est à l’autom-ne que Satis donna le jour à deux beaux enfants… Argos et Antax ! La jeunesse d’Argos et Antax, fils du Houzier et de Satis, se passa dans la joie, leur mère leur enseignant les dangers du monde humain et leur père les joies du monde aquatique. Devenus grands, Argos et Antax partirent à l’aventure… Argos ne tarda pas à trouver un endroit qui lui plaisait, et il établit sa bâtisse sur un îlot, au centre d’une rivière. Apparemment abandonné par un peuplement de castors, l’endroit semblait riche en poissons et bien protégé de l’homme, mais proche cependant d’un lieu privilégié de baignades et de promenades !!! Antax aida Argos à construire une hutte que les deux frères baptisèrent… Norvestia ! Ce sont alors les plus belles années des deux Argonautes qui s’écoulèrent, siestes, repas et petits tours joués aux humains rythmant leurs journées. Bientôt, d’autres Argonautes virent se présenter à Norvestia, dont la renommée de bien-être dépassa bientôt les frontières de la Laponie; on accourait de toute l’Europe pour s’é-tablir dans ce petit paradis. Mais, si Argos s’amusait toujours autant de leurs farces, Antax rêvait d’autre chose; leurs guignoleries ne lui suffisaient plus. C’est le jour où les Argonautes fêtaient l’arrivée d’un nouvel été qu’Antax décida de quitter Norvestia. Pendant 10 ans, Argos n’entendit plus parler de son frère. Proclamé Roi, il avait fait de Norvestia un Royaume aquatique cultivé et lumineux, et la connaissance de l’eau du peu-ple argonaute dépassait tout ce que l’on peut imaginer. On raconte même qu’Argos avait construit pour ses chercheurs une base sous-marine que certain appellent aujourd’hui en-core Atlantide. Mais personne n’a jamais retrouvé de trace de cet endroit, et même moi, Solveïg, ignore tout de ce projet. Tout se passait donc bien pour Argos et ses Argonautes de Norvestia. D’ailleurs, leurs liens étaient fraternels avec la plupart des Argonautes disséminés sur la planète bleue. C’est dans cette période de bonheur que je vis le jour dans le Royaume aquatique, moi, Solveïg, fille de Duz et de Klodde.
Un jour, je devais bien avoir 12 ans, de mauvaises nouvelles nous parvinrent des étangs de Brekkenfrost, en Allemagne. Un curieux message nous apprit que le petit village de Brek-ken avait été dévasté par des orques cuirassés qui, en temps normal, ne s’intéressaient pas à nous. Argos se contenta de renforcer quelque peu la veille après cet incident, et nos savants développèrent un ingénieux système d’alarme basé sur les ondes de l’eau. Mais les mauvaises nouvelles ne tardèrent pas à s’accumuler. Il semblait que les forces orques avançaient en direction du Nord. Repérés dans la région de Lübeck, puis au Dane-mark, c’est bientôt en Norvège qu’ils débarquèrent avec, dans leurs bagages, de la graine de désolation et de violence ! On apprit un jour que le fjord de Samoy, où le Houzier et Satis avaient décidé de jouir d’une retraire bien méritée, avait été attaqué et que tous ses habitants avaient péri. C’est alors qu’Argos compris que la première partie du récit était terminée… son frère Antax avait achevé la première phase de sa triste quête ! Sans doute avait-il fort peu apprécié le fait que lui, Argos, n’ait été proclamé Roi des Argonautes… Argos décida alors de créer une commission d’étude sur la sauvegarde du Royaume aqua-tique de Norvestia, se préparant à une attaque de son frère. On appris la même année de la bouche d’un lutin des marécages que les orques s’étaient établis dans un ancien châ-teau, au bord de l’eau. Dans leur fief de Solquièr, les esprit sombres consacraient la ma-jeur partie de leur temps à l’entraînement guerrier ou la fabrication d’armes. Pendant ce temps, à Norvestia, la commission avait tranché. Il fallait attaquer Antax par surprise, avant que celui-ci n’atteigne Norvestia, car il était impossible de résister à sa for-ce de frappe et à sa jalousie aveugle. Argos décida de choisir parmi les Argonautes un jeune assistant pour mener cette tâche à bien. Ce fut moi, Solveïg, qui eut cet honneur. Pendant une saison, Argos et trois sages (sans doute venus spécialement d’Atlantide, car je ne les avais encore jamais vus) m’enseignèrent tout ce qu’il savaient: comment dompter la force du courant, comment contrôler les marées, comment rendre de l’eau salée pota-ble, etc.. Il y a très exactement 12 lunes, Argos décida qu’il était temps de partir, que j’étais prêt pour la quête que nous devions mener. Avant de nous laisser partir, un des trois sages (apparemment le plus vieux), remis au Roi Argos un objet qui, bien que caché dans une sorte de boîtes d’algues fraîches, semblait briller un peu. Il lui chuchota également quel-que chose à l’oreille. Nous partîmes et, après un long voyage, arrivèrent à Solquièr. Plusieurs combats nous op-posèrent aux orques, et c’est Antax, surnommé le Maître Noir par ses troupes, qui se pré-senta à nous pour l’ultime bataille. Antax et Argos sont finalement face à face; Leurs deux épées sont brisées, et seuls les pouvoirs magiques de l’un et l’autre peuvent encore faire la différence. Antax lance à Ar-gos une poudre magique qui s’étire comme un nuage de cendres; Argos a juste le temps d’ouvrir la boîte cachant son collier, avant de s’écrouler... Mais de la boîte sort une clarté bleue et verte qui, soudain, se transforme en vague qui s’abat sur Antax, emporté par le courant ! La lueur disparaît alors aussi soudainement qu’elle est apparue et la vague gi-gantesque retourne alors dans le collier d’Argos, une sorte d’anneau de couleurs bleue et verte. Mourant, Argos me confie alors le secret de l’Anneau de l’Eau, confectionné par les sages de Norvestia, et me demande d’en devenir le porteur. Je ne devrai l’utiliser que si Antax a survécu à ce premier duel ou si un certain Balthus fait appel au pouvoir de l’anneau. Je devrai alors lui obéir sans poser de questions. Depuis, je n’ai plus jamais entendu parler d’Antax, mais j’ai répondu à l’appel de Balthus
Solveïg, Gardienne de l’Anneau de l’Eau, An 931
Légende de l’Air - Eveïn … Comment j’ai appris à voler grâce aux connaissances de Mélusine … Comment j’ai acquis les connaissances nécessaires à la Garde de l’Anneau de l’air, l’Anneau gris et bleu
Si Mélusine connaît le secret du vol dans les airs, c’est grâce à sa rencontre avec le Ser-van, petit homme des montagnes. Le Servan, nain bienveillant des Alpes vaudoise, veille sur les troupeaux de vaches, de chèvres et de moutons en période d’estivage. Miraculeusement, les bêtes le suivent là où même les chamois ne se risqueraient pas pour brouter ! Lorsque le Servan est de bonne humeur, il guide les plus belles des vaches au fond des combes protégées des vents et alimentées en eau; il les ramènent en fin de jour-née, rassasiées du meilleur fourrage et le pis gonflé de lait ! A l’approche des premières neiges, les paysans laissent le chalet d’alpage propre et quit-tent les hauts plateaux. Ils prennent soin de conserver une lucarne ouverte, afin que le Ser-van puisse hiberner au chaud. Cela leur assure, au retour des beaux jours, une bonne her-be et la protection des esprits de la montagne. Un jour, au cours d’un hiver particulièrement rigoureux où le Servan ne parvenait pas à dormir, une main frappa à la porte du chalet de Persevay, dans le pays de Vaud. Le Servan, méfiant, laissa le mécanisme de la porte s’entrebâiller, sans toutefois se mon-trer. Alors une frêle jeune femme apparut. Comme lui, elle mesurait environ 25 centimètres et elle était vêtue d’habits constitués d’une multitude d’aiguilles de sapins finement tres-sées ensemble. Le Servan offrit à la belle un morceau de fromage de chèvre et un bol de soupe d’ail sauva-ge. Réchauffée, la jeune femme entama une discussion avec le Servan, qui apprit alors que son invitée n’était autre que Mélusine ! Le Servan offrit à son hôte le gîte pour la nuit et lui proposa même de passer l’hiver à l’alpage car, la neige redoublant, il craignait de la voir se perdre dans les montagnes et mourir de froid ! Au fil des jours, le Servan et Mélusine devinrent de plus en plus complices. En échange de l’histoire de sa vie que Mélusine dévoilait peu à peu, le Servan partageait avec elle ses connaissances. Ainsi le Servan apprit que Mélusine était une jeune fée qui, lors d’un voya-ge avec ses parents, avait subi une attaque orque terrible. Devenue orpheline, elle n’avait jamais vraiment trouvé un endroit convenable pour s’établir et elle vivotait de petits mé-tiers exercés ici et là, au service de Nains, de druides ou de charlatans. Le Servan lui raconta la montagne et ses secrets, la façon de mener les troupeaux et d’ai-der les paysans, les endroits où coulent les meilleures sources, les moyens de protéger les troupes des loups, aigles ou autres prédateurs, etc. Ils coulaient ainsi des jours heureux, jusqu’au jour où la neige commença à fondre. Le prin-temps approchait, et le Servan ne pouvait garder Mélusine avec lui tout en s’occupant des troupeaux. Il décidèrent donc de se séparer deux jours plus tard. Le soir de cette cruelle décision, le Servan demanda à Mélusine ce qu’elle comptait faire ensuite. Mélusine ne sut que répondre, la perspective de poursuivre sa vie passée ne l’en-chantant guère. Le Servan sentit alors qu’il était peut-être possible d’enfin agir; la person-ne qu’il recherchait désespérément depuis des années était peut-être elle, Mélusine. Il lui demanda si elle se sentait prête à garder un secret et à mener une grand œuvre à terme… Mélusine accepta, sans poser de questions.
Les deux jours qui suivirent furent difficiles pour la jeune fille. A la tristesse de la sépara-tion proche s’ajoutaient des heures de labeur et d’étude pour parvenir à apprendre tout ce que le Servan voulait qu’elle sache: connaissance des étoiles, de la topographie, de l’o-rientation, des effets des airs, des nuages, de la montagne et… surtout… du vol. Oui, car Mélusine devait savoir voler ! Le Servan lui apprit comment préparer la poudre qui, répartie en fines couches sur les aiguilles de son habit, lui permettrait de voler ! C’était chose bien difficile, car la recette était longue et compliquée et les ingrédients la composant fort rares. Au matin du troisième jour, le Servan prit congé de Mélusine, en lui remettant encore un liquide verdâtre et un Anneau de couleur grise et bleue. Il lui demanda de marcher jusqu’à la forêt de Broc, puis de boire la potion. Elle serait condamnée à vivre le restant de ses jours à cet endroit, mais ses besoins seraient comblés par une peuplade, appelée peupla-de elfique, qui vivrait pacifiquement auprès d’elle et à qui elle enseignerait à son tour les connaissances du Servan. Un jour, elle recevrait un message de Balthus, un grand Mage Maître du temps éternel. Elle devrait alors trouver un moyen de lui faire parvenir l’Anneau. Mélusine quitta le Servan pour toujours et partit en direction de la forêt indiquée. Grâce à ses connaissances du ciel, elle suivit Cassiopée, puis bifurqua en direction de la constella-tion de Pégase sur 45 lieues. Elle atteint la forêt de Broc lorsque la petite ourse, la lune et le lion étaient parfaitement alignés. Elle but alors le liquide et sentit immédiatement son corps se raidir. Elle ne put bientôt plus bouger, et ses pieds s’enfoncèrent profondément dans le sol. Une torpeur l’envahit et elle s’évanouit. Le lendemain, elle fut réveillée par des sortes de petits lutins parés de vert, s’interrogeant sur la place occupée par ce nouvel arbre qu’elle était devenue. D’abord méfiantes, les El-fes s’approchèrent de plus en plus et constatèrent vite que les aiguilles de ce sapin-là ne ressemblaient pas aux aiguilles des autres conifères. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque l’arbre se mit à parler !!! Oui, ils ont du être bien surpris ! Près de deux-cent ans se sont écoulés depuis ce temps-là. Le peuple elfe a depuis lors tou-jours vécu dans cette forêt, auprès de Mélusine. Le vieux sapin a instruit des dizaines de générations d’Elfes au cœur des bois, élèves dont j’ai moi aussi fait partie. Un jour, en fin de classe, Mélusine m’a demandé de rester encore un peu avant de rentrer à la maison. Elle m’a annoncé qu’elle m’avait choisi pour une grande quête et m’a raconté toute cette histoire, en me priant de ne la répéter que lorsque les 4 Anneaux seraient ré-unis, car seul Balthus pouvait assurer que les personnes réunies alors étaient dignes de confiance. Durant une année environ, en grand secret, Mélusine m’a transmis son savoir au cours de longues nuits, pendant que mes camarades elfes dormaient. Une sorte de suc anti-fatigue, constitué de sa sève et de plantes diverses, me permettait ne pas paraître trop fatigué du-rant la journée. J’ai un jour quitté Broc, l’Anneau de l’Air en poche. Comme les Elfes sont des êtres libres d’aller où bon leur semble et de revenir au village en tout temps, mon absence n’a pas paru suspecte et je compte bien retourner, une fois notre quête menée à bien, dans ma chère forêt de Broc.
Eveïn, Gardienne de l’Anneau de l’Air, An 931
En piste avec les éclais No 41 / page 13
C a m p d ’ é t é ( s u i t e )
En mission à Glaris
Prêts pour le Grand Hurlement? Gazelle, Dauphin, Hermine et Renard donnent le coup d’envoi de ce camp d’hiver
Lundi 6 août. Après le lever des couleurs, où Coyote nous a rappelé
la Loi scoute, nous partons à pied pour Glaris, où les patrouilles doivent
répondre à des questions en se promenant dans la ville avec un petit dossier de photos. Les patrouilles se débrouillent toutes fort bien.
On pique-nique près de la gare, et Iguane découvre différentes façons de
casser un œuf dur… c’est magique ! Après le dîner, on reprend notre
bâton de pèlerin pour parcourir la dizaine de kilomètres nous séparant de
Näfels, où la piscine couverte nous offre un moment de délassement
bienvenu. Le seul à ne pas se reposer est Ocelot, qui nage 1500 mè-
tres pour gagner un chapeau superbe et diverses crèmes à bronzer (fort utiles dans la région…). De retour au camp, nous dégustons les sau-
cisses des Chamois, avant d’écouter la légende de Calwag, de choisir notre Maître d’apprentissage et de terminer sous tente, pluie oblige !
Musaraigne, Pieuvre et le reste de la troupe, à mi-chemin entre Glaris et Näfels (point ravitaillement du centre scout louveteau !)
Maî t r i s e r l e s El ém e n t s . . . Mardi 7 août. Les scouts, une fois les constructions achevées en matinée, vont former 4 groupes en début d’a-
près-midi, afin de s’initier chacun à une technique particu-
lière enseignée par un grand Maître.
Ocelot et Coyote fabriquent un modèle altimétrique de la
région du centre scout avec Eveïn, pendant qu’Eléphant, qui a choisi de se plonger dans l’élément eau, réalise un joli
tableau de nœuds en compagnie de Solveïg.
Calwag fait construire des maquettes de foyers à ses ap-
prentis Goéland, Caïman, Elan et Ecureuil, pendant
qu’Hüldrud réalise un herbier en compagnie de Mangouste,
Panda et Iguane.
Les patrouilles se reforment pour une deuxième série d’é-
preuves; on prépare un apéritif (les canapés des Nains
sont vraiment déjantés…) et recherchent des traces d’ani-
maux avec le Maître de la Terre (attention où vous mar-
chez…), tirent à l’arc avec l’Elfe Eveïn, pêchent et répondent
à des questions d’hygiène en camp avec l’Argonaute Sol-
veïg, estiment diverses grandeurs avec Calwag et déchif-
frent divers messages secrets avec Balthus.
En fin d’après-midi, les spécialistes se réunissent une nou-
velle fois pour rédiger une Charte de protection de l’élé-
ment dont ils auront désormais la garde au sein de leur
petit peuple.
La soirée est consacrée à
de la progression indivi-
duelle, à quelques chants
et à la Légende de la Terre
d’Hüldrud.
La Ga rd e d e s Ann e a ux
P a r l a R é u n i o n d e c e s 4 A n n e a u x , M o i , B a l t h u s , f i l s d e M i s k h e i l , V a i s r e n d r e a u x V i l l a g e s , M o n t s e t V a u x , C a l m e , p r o s p é r i t é , b o n n e s t e r r e s e t s o l e i l !
M a i s p o u r q u e c e C h a r m e a g i s s e à j a m a i s I l n o u s f a u t m a i n t e n a n t s é p a r e r l e s P o u v o i r s , J e d o i s , P e t i t s p e u p l e s , s a n s a t t e n d r e v o u s c o n f i e r , C e s 4 d a n g e r e u x p u i s s a n t s R o n d s d u S a v o i r !
A v o u s A m i s N a i n s , d e p o r t e r D e u x A n n e a u x , C a r v o u s a v e z d e v o s m a i n s g a g n é l e F e u e t l ’ E a u T e r m i n a n t d e u x i è m e s g r â c e à v o t r e S a v o i r - f a i r e , V o u s , l e s n o m b r e u x G n o m e s , s e r e z m a î t r e s d e l ’ A i r . Q u a n t à v o u s j e u n e s H o b b i t s q u i a i m e z l e s c l a i r i è r e s L ’ H o n n e u r s e r a g r a n d , a v e c l ’ A n n e a u d e T e r r e …
C h a q u e M a î t r e v a d o n n e r s o n A n n e a u m a i n t e n a n t A u n S p é c i a l i s t e o u a u t r e R e p r é s e n t a n t . P r e n e z - e n t o u j o u r s s o i n , e t q u e p o u r n o t r e B o n h e u r , C e s 4 v i e u x A n n e a u x s o i e n t s é p a r é s s u r l ’ H e u r e !
B a l t h u s , R o y a u m e d e K l ö n t a l , A o u s t 9 3 1 Eléphant apprend le nom et l’emploi de divers nœuds avec Solveïg
Hüldrud, véritable puits de science forestière, recherche les noms latins des plantes que Mangous-te sélectionne pour son herbier, tandis qu’Ocelot termine une couche de sa maquette au 1: 25’000 de Tavannes
En piste avec les éclais No 41 / page 14
C a m p d ’ é t é ( s u i t e )
Excursion en Norvège...
Prêts pour le Grand Hurlement? Gazelle, Dauphin, Hermine et Renard donnent le coup d’envoi de ce camp d’hiver
Mercredi 8 août. Les scouts construisent des mont-
golfières avec Pieuvre, tout en regardant avec un certain
amusement l’herbe se raréfier et la boue s’accumuler autour
des tables et de la cuisine (hé oui, il pleut encore !).
Après une matinée de travaux manuels, rien de tel qu’un
petit bain dans la piscine de Näfels pour se refaire une santé ! En soirée, nous digérons de délicieux röstis en pro-
gressant, avant d’écouter la Légende d’Eveïn.
Jeudi 9 août. C’est à pied que nous montons jus-
qu’en Norvège, à une dizaine de kilomètres de notre camp
(le lac de Klöntal est en effet réputé pour sa ressemblance
avec un fjord scandinave). Nous pique-niquons au bord de
l’eau, avant de redescendre au camp en longeant une jolie
petite rivière, que nous traversons à moultes reprises sur de
petits ponts rustiques, tout en discutant PC et jeux pour ordi-
nateurs.
Coyote nous convie alors à une heure bien sympathique
de jeux de défoulements, avant que Loutre ne nous pro-
pose une petite réflexion sur le thème de la Promesse. Les scouts entament la montée vers le lac de Klöntal, Loutre et Salamandre portant fièrement les chapeaux de protection solaire gagnés par Ocelot à la piscine...
Vous êtes le mai l lon faible !
Vendredi 10 août. Après le petit-déjeuner, Goéland
cite la Loi scoute pendant que l’on hisse les couleurs; Ecu-
reuil se voit remettre sa Deuxième Etape de progression qu’elle vient d’achever; bravo ! On termine ensuite les mont-
golfières et leurs nacelles, avant que les scouts ne réalisent
à tour de rôle un brêlage sur la table d’exposition !
L’après-midi est consacré à la préparation des saynètes
pour la soirée des parents, à la recherche d’un endroit pour
le feu de camp et à la préparation de celui-ci, ainsi qu’aux
essais d’envol de nos montgolfières. Malheureusement, il n’y
aura pas de main invisible pour nous et nous devrons nous
contenter de malheureuses tentatives à la Branson !!!
En fin d’après-midi, nous gagnons le centre scout où nous
retrouvons nos parents. Comme d’habitude, un superbe
buffet froid réjouit l’assistance nombreuse, après une visite-
éclair du camp éclais.
Nous gagnons la haute-montagne pour le feu de camp, où
les Chamois présentent un épisode mémorable du ’’Maillon
Faible’’, le quizz télévisé à l’animatrice insupportable, avant
que les Tigres et les Marmottes ne nous amusent avec ’’le
fond de la tente Mat’’, un explicatif sur la façon d’utiliser les outils de pionniérisme.
Deux chants et divers bans magiques de remerciements
égayent la soirée, avant les séparations. Les éclais restent
encore quelques minutes près du feu pour chanter ensemble
une sélection de (tous) les chants du chansonnier de Batz.
Samedi 11 août. On déjeune, avant de ranger tout le
matériel et de démonter les constructions de la semaine. Le
bois est débité pour le paysan qui nous a hébergés.
Nous rejoignons les louveteaux pour le repas de midi et le
voyage de retour vers Tavannes. En fin d’après-midi, un
dernier cri des patrouilles est lancé par Iguane et Ocelot qui,
avec Phasme, Tortue et Elan, rejoignent la maîtrise ou la
route dès le week-end suivant.
Un grand merci à nos 5 grands éclais pour leur dévoue-
ment et leur disponibilité durant toutes ces années à la
troupe et bienvenue à eux dans la 4e branche !
Nous recherchons des idées pour le feu de camp en soirée, avant de participer à la remise des Anneaux aux spécia-listes méritants des petits peuples.
Pieuvre et Ocelot achèvent leur brêlage personnel respectif, alors qu’Ecureuil ne va pas tarder à commencer le sien (par quel nœud, déjà ?)
Légende de la Terre - Hüldrud … Comment j’ai appris à parler aux animaux avec le vieux Salââm … Comment j’ai acquis les connaissances nécessaires à la Garde de l’Anneau de la Terre, l’Anneau brun et vert
Comme tout guérisseur, j’ai dans un premier temps sillonné le monde, à la recherche d’un maître à penser susceptible de me faire confiance et de me transmettre son savoir. A l’époque, un tel voyage n’était pas chose facile, car c’est à pied que je devais me dépla-cer et c’est à la sueur de mon front que je devais gagner de quoi me nourrir ! Un jour, je fis halte à Fulbuch, au cœur de la Scandinavie, dans une ferme, la ferme de Rog-genmöhme. C’est là que j’accomplis, durant trois saisons, le travail pour lequel j’avais été engagé: semer, moissonner, battre le blé, ramasser les pommes-de-terre, nourrir les va-ches et leurs veaux, etc. . Travaillant tous les jours avec les membres de la famille, je ne tarde pas à devenir un mem-bre à part entière des Kirvesniemi: Hans et Ingrid les parents, Aalto le plus jeune fils et Al-gard l’aîné. C’es t avec Algard que j’ai le plus de contact, puisqu’il est mon compagnon de labeur chaque jour aux champs. Je deviens un peu son confident, et Algard ne tarde pas à me faire part de son flirt avec Micha, une jeune russe qui vient de déménager et de s’éta-blir dans le village tout proche de Silvöön. Chaque soir, inlassablement, le travail des champs se termine par un petit rituel. Hans re-garde le soleil, prononce la phrase ’’A chaque jour suffit sa peine’’ et dépose quelques grains sur une roche à l’intention, dit-il, du Julbuck. Sans poser de questions, Algard et moi l’imitons, avant de le suivre à la ferme où Ingrid nous accueille pour le repas du soir. Un jour que Hans est en ville, nous travaillons aux champs comme d’habitude. Vers le mi-lieu de l’après-midi, Algard m’annonce qu’il désire rendre visite à Micha et me demande de terminer; il me rendra l’appareil lorsque je le demanderai. J’accepte, car il ne faut jamais briser une idylle amoureuse… Je rentre au coucher du soleil, après m’être acquitté de ma dîme auprès du Julbuck. Le lendemain matin, Algard est pris d’une forte fièvre. La famille est très inquiète, car son cas est vraiment grave. A l’aide de quelques potions dont j’ai déjà appris la préparation, je réussis à faire diminuer la fièvre et à stabiliser le cas. Mais cela ne semble pas suffisant. Dans son délire, Algard prononce péniblement les mots: ’’Julbuck… j’ai… oublié… le Jul-buck…’’ Hans comprend alors pourquoi son fils est malade. Il semble abattu par ce coup du sort. Je lui demande, une fois le soir venu, de m’expliquer qui est ce curieux personnage, afin de trouver un moyen de guérir Algard. Hans me raconte alors que les Dieux et les petits habitants des cultures ne supportent pas que l’on abîme et détruise la nature, que l’on ne suive pas son rythme et que l’on l’épuise par profit. Celui qui jette du pain, écrase les gerbes en se couchant dessus ou coupe à tra-vers champs pour gagner du temps sera puni dans la semaine. Le Julbuck, en contrepartie, veille à ce que la fenaison et la moisson soient bonnes, si on honore l’alliance en lui laissant chaque soir un peu de grain pour se nourrir. Toute la nuit suivante, j’ai réfléchi, pensé et réfléchi encore au moyen de rendre le Julbuck plus docile et de réparer la grande faute commise par Algard. Aux premières lueurs de l’aube, mon plan était établi et j’allais essayer de l’appliquer.
J’avais lu dans un vieux grimoire écossais que l’Urisk, personnage similaire au Julbuck mais habitant des champs de bruyère des hautes-terres de la région d’Edimbourg, raffolait du fameux whisky et que les familles ne manquaient jamais de lui laisser les premières gouttes de chaque tonneau, afin de favoriser la bonne maturation des suivants. Je demandai donc à Hans s’il connaissait quelqu’un qui brassait de la bière. Sans poser de questions, Hans me fit confiance et m’envoya chez le vieux Salââm qui, l’œil pétillant, me donna tout de suite l’impression de posséder des connaissances bien supérieures à celles d’un simple spécialiste de l’orge ! Il me fit part de son étonnement, la famille Kirvesniemi ne buvant généralement pas de biè-re. Il me demanda si rien de grave ne s’était passé et je ne pus cacher bien longtemps la terrible maladie d’Algard à Salââm. Le brasseur s’étonna du fait que le jeune homme était encore en vie, car la colère du Julbuck est généralement fatale. Je lui racontai donc mon histoire et il me proposa de m’aider à guérir Algard, si j’acceptais de devenir son disciple et de ne rien révéler de sa double vie… brasseur et guérisseur ! J’acceptai le marché, et il me remis de la bière, améliorée par une ’’potion de cordialité’’, permettant d’améliorer l’humer générale de celui ou celle qui la consomme. Le jour sui-vant, l’état de santé du fils Kirvesniemi était stable et le travail aux champs se passa com-me habituellement. Le soir, je déposai les grains… soigneusement trempés dans la bière modifiée. Je pense que Salââm avait réussi à calmer Julbuck, puisque Algard pu, dès le lendemain, se tenir debout dans la ferme. Trois jours plus tard, il était sur pied ! Hans, très reconnaissant, accepta que je devienne brasseur et me laissa devenir l’apprenti de Salââm. Durant les premiers mois à son service, l’apprentissage de la fabrication de la bière était mon principal emploi du temps, puisque mon alibi pour rester avec le brasseur de Silvöön devait être sûr. Petit à petit, la proportion entre le brassage et les autres connaissances s’inversa très sérieusement. J’appris tout des plantes et de leur rôle, des puissantes substances que l’on peut en tirer et des alliances bénéfiques et guérisseuses que l’on peut tirer d’elles. J’appris en détail qui étaient les personnages vivant sur terre: Julbuck et autres Urishk, Pilwik ou encore Kornböcke. Salââm m’apprit même à communiquer avec les animaux des bois et les animaux des champs, afin de mieux prévoir leurs réactions. Dans son laboratoire secret, une seconde cave placée sous la cave où étaient entreposés ses tonneaux, il me montra comment stoc-ker et conserver mes préparations: onguents, breuvages ou poudres. Je devins un grand connaisseur des plantes et un guérisseur chevronné. Un matin, Salââm me fit part de l’existence de l’Anneau de la Terre et de toi, Balthus. Il m’appris ce qui devait un jour arriver et me demanda si je me sentais prêt pour une telle aventure, car lui sentait le poids des ans s’accumuler et ne pensait plus être au sommet de ses possibilités pour aider les autres Maîtres dans leur quête. Un peu surpris par une telle confiance et apeuré par le poids de cette grande charge, j’ac-ceptai en remerciement de tout ce que Salââm m’avait appris. Il me confia donc l’Anneau brun et vert, l’Anneau de la Terre, et me voici parmi vous !
Hüldrud, Gardien de l’Anneau de la Terre, An 931
Légende du Feu - Calwag & Medric … Comment nous avons appris à dompter la puissance du Feu et à en connaître tous les secrets … Comment nous avons acquis les connaissances nécessaires à la Garde de l’Anneau du feu, l’Anneau jaune et rouge
Les Druides du pays de Nurmi sont, depuis leur plus tendre enfance, habitués aux bruits provenant des profondeurs des terres de Solvââlto. En effet, le monde du dessous résonne de toutes des bruyantes activités du Quiet Folk. Les forges du Royaume du Milieu, exploitées par les Gnomes de la race de Bergfolk, sont géné-ralement assez bruyantes ! C’est bercés par ces bruits sourds et lointains d’enclumes et de marteaux nous parvenant par les grottes et puits de notre village que nous, Calwag et Medric, avons grandi dans un univers paisible, en compagnie d’autre apprentis-druides. Entre les divers enseignements qui nous étaient dispensés, de nombreuses histoires nous étaient également racontées le soir, au coin d’un feu dont les flammes changeaient chaque jour. L’histoire du Quiet Folk nous était donc connue… là voici... On dit que ce sont des centaines de Gnomes qui oeuvrent à la mine ou à la forge, ombres éclairées par les flammes dansantes des brasiers. Ils s’activent en chantant, autour de chefs d’équipes coiffés de bonnets rouges à liseré or. Ils poussent des wagonnets, creu-sent, piochent, scient, taillent, activent des soufflets, martèlent, forgent, trempent, aigui-sent ou battent le fer… Ils forgent également à la commande des bijoux, couronnes et armures d’or. Leur grand plaisir est de se faire inviter ou de célébrer mariages et banquets entre eux. En guise de dots, le Quiet Folk n’hésite pas à donner à son futur gendre des sacs emplis d’or, de rubis et d’autres pierres précieuses dont ils connaissent tous les gisements. On raconte même que Brownie, le chef de leur peuple, connaît tous les secrets du Feu et certains disent qu’il s’est forgé un curieux Anneau, dont les pouvoirs sont immense… mais que, mal utilisés, ils pourraient causer des dommages irrémédiables ! Nous écoutions émerveillés ces belles histoires d’un monde de fourmis inaccessible pour nous, tant à cause de notre taille que de notre appartenance à un autre peuple, celui des druides. Bien que vivant en bonnes relations avec les Gnomes, nous n’avions pas les mê-mes centres d’intérêt et donc rien à faire ensemble. Mais ces histoires du Quiet Folk nous intriguait tous, jeunes druides, et particulièrement Calwag (ou Medric, suivant qui raconte cette histoire) et moi. Nous décidâmes alors, un peu par jeu et un peu par défiance vis-à-vis de nos enseignants, d’utiliser notre prochain jour de repos pour aller explorer un peu plus les abords de la grande grotte du Quiet Folk. C’est un peu cette aventure banale dans un premier temps qui a décidé de la suite de notre vie ! Vous allez comprendre pourquoi ! Le premier jour de congé, Calwag (ou Medric…) sommes donc partis en direction de la grande grotte. Bien cachés (c’est en tout cas ce que nous croyions) derrière de grosses fougères, nous avons écouté les bruits sortant des profondeurs de la terre et observé les quelques entrées et venues de quelques Gnomes, sortant avec des sacs pleins de minerai ou d’objets précieux, puis revenant quelques heures plus tard avec des charrettes rem-plies de nourriture et de victuailles diverses: légumes, poulets ou encore tonneaux (vraisemblablement de vin ou de bière, l’eau coulant en abondance entre les couches de roche souterraines).
Après nos intéressantes observations, nous allions quitter notre poste d’espionnage paci-fique lorsqu’une voix se fit entendre derrière nous. C’était Brownie, en personne qui, du haut de ses 17 centimètres, nous défiait du regard. Mi-accusateur et mi-intrigué, Brownies nous demanda ce que nous faisions là et ce qui, dans la vie du peuple Gnome de Solvââlto, intéressait tant de jeunes druides comme nous. Nous répondirent à Brownie que les secrets du feu intéressaient toujours les druides et que nous aimerions être capables de dompter aussi bien de sa race flammes et braises ! Brownie nous mit au défi de le retrouver durant notre prochain jour de congé pour… l’ac-compagner au cœur de son domaine souterrain ! Un peu méfiants dans un premier temps, nous acceptâmes et attendîmes avec impatience le dimanche suivant. Je crois pouvoir dire que la semaine qui s’écoula alors n’a pas été la plus bénéfique au niveau de notre enseignement; nous n’avons certainement pas vraiment eu la tête à écouter les bavardages et les leçons de nos maîtres. Le dimanche suivant donc, nous voici devant l’entrée de la grotte. Brownie ne tarde pas à nous rejoindre. Il nous tend une fiole, contenant un liquide nauséabond et à l’allure peu co-mestible ! Il nous demande de l’avaler et, instantanément, notre taille se réduit jusqu’à ce que nous puissions regarder Brownie d’égal à égal. Nous mesurons alors une quinzaine de centimètres, et c’est sans aucune difficulté que nous pénétrons dans le Royaume du Mi-lieu. Nous revêtons des casques et empoignons des lampes de mineurs. La descente commen-ce, d’abord douce puis de plus en plus rapide. Les bruits de la forge se rapprochent et, bientôt, le spectacle de milliers de Gnomes laborieux s’offre à nous. Nous observons cette grandiose fresque pendant plus de deux heures, bouche bée ! Brownie prend alors la parole et il nous propose de nous enseigner, dans le plus grand se-cret, ce qu’il sait sur le feu et les techniques de forge, ceci chaque jour de congé à partir de la semaine suivante. Alors, de semaine en semaine, nous accumulons, Calwag (ou Me-dric…) et moi, de solides connaissances du 4e élément, le feu: comment naît un volcan, comment il évolue, comment dompter sa formidable énergie, comment faire du feu dans tous les terrains, l’entretenir, dompter la puissance et la température des flammes, etc. . Après plus d’une année, nous avons acquis pratiquement tout le savoir des Gnomes de Bergfolk, savoir qui, additionné de celui de nos Maîtres druides, nous confère un statut de Maîtres à notre tour. Un soir de mars, au moment où les forges d’éteignent après une dure journée de travail, Brownie nous confie le secret de son Anneau, chose qu’il n’a jamais faite avec aucun mem-bre de son peuple. Il nous indique encore quelques formules et maniements nous permet-tant de dompter la puissance de l’Anneau de feu, l’anneau jaune et rouge… anneau qu’il finit par nous confier !!! Il nous livre le secret de l’existence de Balthus, ce curieux dompteur de temps qui, sans doute un jour prochain, fera appel à l’Anneau de Feu. Il nous explique qu’il ne peut plus as-sumer cette charge de porteur de l’anneau conjointement avec celle de Roi de son peuple et c’est pourquoi c’est nous qui sommes présents ce soir dans cette noble assemblée !
Calwag, Gardien de l’Anneau du Feu, An 931
Le 18 août dernier, la tenniswoman Claudine Ros-
sé et le scout Yves-Pierre Maeder se sont mariés
en l’église de Chaindon, devant une foule d’invités
ravis et une forte cohorte de scouts.
Après la cérémonie, c’est à Loveresse qu’une vieille
voiture a conduit les mariés, précédant un cortège de
voitures, pour un apéritif organisé par les chefs et
routiers tavannois.
On notera qu’Aline, la copine de Hyène, a été la plus
prompte des célibataires, et qu’elle a attrapé au vol le
bouquet de la mariée; notre CG n’a donc, paraît-il,
plus que 6 mois de célibat solitaire à supporter !
Le groupe souhaite aux jeunes mariés une vie à
deux longue et heureuse… et plein de petits scouts
Activités de la route
En route avec les chefs No 41 / page 15
1 8 a o û t : V i v e l e s m a r i é s !
Hyène, Dauphin, Tortue, Caméléon, Iguane, Renard, Phasme, Ocelot, Musa-raigne, Gazelle, Hermine, Pieuvre, Salamandre, Chimpanzé, Baloo et Tabaqui attendent les mariés et leurs invités pour l’apéritif qu’ils ont préparé à Loveresse
Maîtris ’Fun ’Days 2001 La maîtrise et le clan grossissant d’année en année
(preuve que l’on se sent bien dans notre équipe),
le besoin se fait parfois sentir de pouvoir vivre une journée sympa entre adolescents et adultes, sans la responsabilité des chères têtes
blondes de nos loups ou de nos éclais.
C’est pourquoi les chefs et routiers sont conviés cet automne à deux
sorties ’’entre grands’’...
C’est fait ! Claudine Rossé et Loutre (Yves-Pierre Maeder) viennent d’unir leurs destinées et ils parcourent la haie d’honneur de foulards mise en place par leurs collègues scouts
M a î t r i s ’ F u n ’ D a y N ° 1 d i m a n c h e 3 0 s e p t e m b r e P a r c a v e n t u r e , A i g l e
Les scouts pourront, harnachés, se prome-ner d’arbre en arbre, utilisant différentes techniques: tyrolienne, pont, câble, etc..
M a î t r i s ’ F u n ’ D a y N ° 2 d i m a n c h e 1 4 o c t o b r e E u r o p a P a r k , R u s t
Journée culturelle au pays de la souris… et des tasses hollandaises !!!
L e p r i n c i p e d e s M a î t r i s ’ F u n ’ D a y s . . .
… est d’offrir, à un prix acceptable, une ou deux journées de détente, de dé-foulement ou (plus rarement) de culture à la maîtrise, en prenant soin de ne pas nuire aux activités normales des différentes unités.
Clin d ’œil à . . .
… Baloo qui, après plus de 17 ans au sein de la maîtrise et 27 ans de présence à pratique-
ment toutes les activités de l’unité à laquelle il appartenait, a décidé de prendre un peu de
recul, en rejoignant les rangs du clan.
Je ne vous cacherai pas qu’une certaine lassitude m’a envahi depuis la fin de l’année passée,
ceci essentiellement à cause de nombre toujours plus faible d’éclaireurs fréquentant nos acti-
vités (arrêts nombreux depuis août 2000). Cette ’’désertion’’, bien qu’un peu tempérée par
une montée aux éclais bien fournie cette année, me préoccupe.
Je ne possède pas de remède miracle à cette question et il me semble que, de plus en plus,
je peine à trouver de nouvelles sources de motivation; mon imagination s’essouffle. L’heure
de ma semi-retraite scoute a donc sonné !
Je continuerai toutefois, si la maîtrise m’accepte, à participer aux camps et week-ends de
troupe (photos, coach, cuisine, aide à l’animation, etc.) et je me tiens à disposition
sur demande pour diverses séances ou activités spéciales.
Un grand merci aux collaborateurs du numéro 41…
Articles et photos louveteaux: Caméléon, Dauphin, M. Liechti Autres articles et photos: Baloo Correction: la Puce (Maman Jacques)
Just do it ! No 41
Baloo, Jacques Giauque e-mail: [email protected] Promenade 38, 2720 Tramelan
Tél. privé 032 / 487 63 18 Natel 079 / 691 86 08 Tél. prof. 032 / 941 14 24 Fax 032 / 941 18 54
http://home.sysco.ch/baloo
Of fres d ’emplo i
Parution du No 42:
samedi 27 octobre 2001
No 41 / page 16
La Rédaction du Just do it !,
cherche à engager pour décembre 2001
un(e) ou plusieurs rédacteurs
pour la production et la publication de son journal
Nous souhaitons que ce poste soit occupé par un ou plusieurs
scouts actifs (éclais, maîtrise) motivés, possédant quelques
connaissances informatiques et un goût pour le journalisme.
Notre groupe vous offre un travail diversifié et intéressant, vous
permettant de découvrir tous les aspects du scoutisme. En inno-
vant, vous permettrez à notre journal de retrouver un nouveau
souffle et de demeurer un outil utile à chacun. La satisfaction de
vos lecteurs sera votre principale source de rémunération.
Les offres sont à faire parvenir par écrit ou oralement à
Baloo jusqu’au 30 octobre; elles seront discutées en Objectif
Scouts début novembre. Une collaboration inter-unités et avec le
rédacteur actuel serait une solution intéressante.
Le groupe Pierre-Pertuis
cherche à engager pour décembre 2001
un(e) webmaster
pour la création et la mise à jour de son site web
Nous souhaitons que ce poste soit occupé par un scout actif
(éclais, maîtrise) motivé, possédant de bonnes connaissances
informatiques, un goût pour internet et de la persévérance, car
un site qui n’est pas à jour ne sert à rien.
Notre groupe vous offre un travail diversifié et intéressant, vous
permettant de connecter notre unité au monde extérieur planétai-
re. Aucune rémunération n’est prévue, si ce n’est la joie d’être lu
dans le monde entier et de pouvoir, avec un peu de chance,
devenir riche, connu, célèbre et incontournable dans la Jet-set.
Les offres sont à faire parvenir par mail ou oralement à
Baloo jusqu’au 30 octobre; elles seront discutées en Objectif
Scouts ! Si personne n’est intéressé par ce poste, le titulaire
actuel poursuivra son travail avec l’accord de la maîtrise.