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Le 24 juin 1939 — N° 26 DIX PAGES Le numéro fr. 0,40

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JOURNAL D' 05TEnDE ET DU LITTORAL HEBDOMADAIRE HEUTPE ET iriDEPEriDAriT,PARAI55AnT LE SAMEDI

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8J:I cria i

IL FAUT REAGIR ! UHE REFORME INDISPENSABLE

INITIATIVE PRIVEE D'ABORD 1 Nous voici au seuil de la route grande saison. Que nous réservera-1-

elle ? Question qu'on trouve sur toutes les lèvres et à laquelle i l est bien malaisé de répondre. Une chose qu'on peut aff i rmer c'est qu'elle ne dé­cevra personne, n'ayant rien promis.

Elle n'avait rien à promette, la pauvre ! Ne traîne-t-elle pas, der­rière elle, le boulet de la situation internationale toujours angoissante, de diff icultés intérieures sans cesse renouvelées, et d'un appétit fiscal insatiable. Les revenus de ceux que nous souhaitons voir à Ostende sont férocement amputés de 35 à 40 % . Que reste-t- i l dès lors pour mener en vil légiature une vie quelque peu luxueuse, une vie plus en rapport avec les possibilités fastueuses de la Reine des Plages, qu'avec ce qui reste de leurs ressources écornées.

Sans compter qu'à ces restrictions, hélas nécessaires, viennent s'ajouter, pour les mêmes raisons toujours, la compression budgétaire des finances communales.

Etendue mollement sur les bords de la mer, une ville comme le nôtre aurait bien tor t de compter uniquement sur ses charmes, très réels, pour att irer vers elle les « happy few ». Si de nos jours on est fr iand d'espace, d'air pur, de soleil et de l iberté, encore faut- i l que viennent s'ajouter à ces avantages naturels des attractions d'un autre ordre sur lesquelles on aurait tor t de lésiner. La Reine des Plages doit se parer d'appâts art i f iciels, ce seront les fêtes et attractions, où la mondanité et , ma foi aussi, le snobisme pourront se donner libre cours. I l faut à la foule que nous souhaitons, manifestations hippiques, mondaines et spor­tives, rallyes, concerts, expositions, le tout du meilleur aloi et dotées d'une organisation impeccable et de prix importants.

Ce sont là, me direz-vous, dépenses importantes, à rendement i n ­certain, si pas problématique ! Et cependant, existe-t- i l , un autre moyen de garder à notre vil le son « standing ». Trouvera-Non autre chose pour qu'elle continue à bril ler d'un éclat incomparable et à émerger du lot des plages, ne disons pas concurrentes mais voisines, qui toutes font un ef for t remarquable, tant au point de vue publicitaire que budgétaire ?

I l faudrait qu'Ostende puisse disposer de DEUX MILLIONS, nous disons bien: deux mill ions par an, pour son budget des fêtes et publicité qui se chif fre actuellement à Fr. 1.500.000 seulement.

C'est un chi f f re imposant certes, mais qui ne dépasse pas nos pos­sibilités. I l y a moyen de réunir cette somme et bien de la manière sui­vante:

Y affecter, tout d'abord, le produit de la taxe de séjour, qu'on pourrait appeler d'un nom moins rébarbatif,-, le produit net de la différence de prix pratiquée en été par la Régie sur les tari fs de gax et d'électr ici té, plus un droit f ixe de 1000 fr . au m : sur la partie des terrasses faisant em­prise sur la voie publique. (Sait-on qu'une pompe à essence, ne prenant qu'une place inf ime sur un t rot to i r , paie un droi t f ixe de 1000 fr. ?) .

Nous avons le sentiment que ces sommes auxquelles devraient s'ajou­ter évidemment une participation importante de fa Vi l le et , peut-être des Casinos suff iraient à rendre à notre vil le son ancienne splendeur.

I l est bien évident qu'à la gestion de ces fonds devraient participer les représentants qualifiés de ceux qui ont non seulement un intérêt primordial o leur répartit ion judicieuse, mais qui y ont contribué pour la plus large part.

Nous estimons que le comité actuel des fêtes est bien composé à cet égard, i l lui manque toutefois, pour accomplir intégralement sa tâché, trois choses: 1. le droit de discuter la publici té générale et de soupeser la valeur et l 'opportunité de sa répartit ion ; 2 . Un homme appointé in ­dépendant, ayant des relations et sachant écrire, qui coordonnerait toute l 'act ion; 3. Des fonds suffisants.

Cela aboutirait à une refonte complète du système. Nous, pensons que pareille réforme ne serait pas pour effrayer nos édiles, soucieux avant tout du bien général, p lutôt que de la satisfaction platonique de gérer exclusivement par eux-mêmes, des affaires aussi complexes auxquelles la plupart d'entre eux ne sont pas préparés.

Ostende-Plage nous a fourni un exemple probant de la supériorité indiscutable de l ' init iat ive privée sur le lent rouage administrat i f . Oh, nous savons ! On ergotera sur des chiffres, sur le rendement absolu des installations de bains avant et après. I l n'en est pas moins vrai que l'ef­for t d'Ostende-Plage, tant aux points de vue bains que tennis, permet d'augurer le renouveau d'Ostende, contrecarré malheureusement par les circonstances économiques adverses, et dont nos héritiers très proches, ou nous mêmes, avec un léger retardement, serons les heureux bénéficiaires.

I I est évidemment trop tard cette' année, pour mettre la question sur le tapis, mais i l faudrait admettre dès à présent, qu ' i l y a quelque chose à faire et que. la question toute entière mérite un examen attent i f .

I l faut que notre Vi l le reconquière dans les toutes premières années son rang, i l n'y a aucun ef for t , si ardu soi t - i l , qui ne mérite d'être soutenu, aucune init iat ive qui ne doive être encouragée.

L'extension d'Ostende, c'est bien, encore faut - i l qu'elle ne s'anémie pas en gonflant sa périphérie. au détr iment du cœur de la ci té, qui bat au rythme du succès dé la saison balnéaire .

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\ O S 4 IIIKOMU1 I * POLITIQUES Nous avons été heureux d'apprendre, de divers côtés, que nos chroniques politiques

sont tombées dans le goût du Public.

Rédigées par des personnalités averties, à l'esprit pondéré, elles ont permis à nos lecteurs de se faire une opinion sur les sujets divers qui font l'objet des controverses de notre vie communale et nationale.

Le tourbillon cyclique de la grande saison est là. Nous avons pensé que cette période d'activité intense se prêtait plus à l'action qu'aux échanges d'idées. Nous croyons donc bien faire en interrompant, pour les mois de juillet et août les chroniques politiques.

Nous remettrons " ça " avec le premier numéro de septembre. \vvvvv*v\vv%\*>*v*vvvvvvvvv\^*vvvv*vv*vvv*vvvvvvvv\vvv*^

Ces «Jtromacgue c a t n e l a c g u e £ « . «Btvemcgue l«l»é«*uie

L'enseignement libre SAGES PAROLES Il nous plaît infiniment de pou­

voir constater, dans la dernière chronique catholique de la saison estivale, le grand succès de l'en­seignement libre, dans notre ville.

Samedi, c'était S. E. le ministre Marck qui rendait visite à l'école professionnelle et industrielle libre de la rue des Deniers, pour y con­stater, non seulement, sa prospé­rité, qui se traduit par une popu­lation de plus de 700 élèves dirigés par un corps professoral composé d'une élite de quarante profes­seurs, mais aussi son efficience, qui lui vaudra probablement la faveur de pouvoir délivrer des diplômes d'étude supérieure de motoriste comme elle en délivre déjà d'ingé­nieur technique.

L'hommage que M. Marck rendit à cette occasion au R. M. Maes, 1'éminent directeur de cette école fut acclamé d'enthousiasme par les nombreuses personnalités présea-tes.

Au moment oii cette solennité s'accomplissait, on entamait les travaux de construction d'une nouvelle annexe au Collège Notre Dame, qui s'élèvera dans une par­tie des jardins de l'orphelinat St. Vincent Février, à l'ouest de la vil­le, ce qui facilitera la fréquentation par les nombreux enfants qui ha-bitçnt dans ces parages.

A l'effet de renseigner nos lec­teurs avons-nous cru bien faire de rendre visite au sympathique Prin­cipal du Collège Notre Dame, aussi accueillant pour les journalistes que pour les élèves et leurs parents.

— Eh bien, M. le Principal, vous voilà encore une fois en pleine bâ­tisse, avec la même bonne humeur que lors des constructions et amé­nagements des deux complexes qui forment déjà une imposante sur­face pouv votre enseignement moyen libre.

— Que voulez-vous, notre mis­sion est de servir et nous servons volontiers une population qui nous est si sympathique et une jeunesse qui nous est si dévouée. D'ailleurs, il le faut bien : noblesse oblige, et la noblesse de la science ne peut que nous inciter, comme ce fut la mission de l'Eglise depuis Pierre, à en faire bénéficier tous ceux qui s'adressent à nous.

— Et ils deviennent de plus en plus nombreux, M. le Principal ?

— Certes, et je me rappelle, en ce moment, ce que vous me disiez lors de l'inauguration de l'établis­sement nouveau dans la rue Ar­chiduchesse : c'est encore bien pe­

tit pour les perspectives à entre­voir.

Et, en effet, depuis lors j'ai dû refuser, faute de place, toute une série d'externes et d'internes, et ce sera pour moi une véritable joie de pouvoir, dès les grandes vacan­ces, les introduire dans la grande famille de notre Collège.

— Et comment se traduira cette nouvelle extension ?

— Elle se fera d'après les plans très modernes de notre concitoyen M. le professeur ingénieur-archi­tecte Félix, et sera constituée d'un seul tenant, sans étage. Elle n'aura pas l'aspect rébarbatif d'une mai­son d'instruction mais celui d'un home familial, où, loin du bruit de la rue, les élèves pourront s'adon­ner, dans une atmosphère d'air et de lumière à leurs études. Il y aura deux entrées : une sur la chaussée de Thourout, une autre sur la rue du Vieux Moulin. Elle comportera

- une section primaire et moyenne complète, avec six classes primaires et 4 classes moyennes.

— Ce sera parfait. — Oui, non seulement au point

de vue des études mais aussi au point de vue des distractions, car nous y aménagerons deux courts de tennis, et une plaine de pati­nage à roulettes, et nous y réalise­rons donc l'adage : « Omne tulit punctum qui miscuit utile dulci ». Nos pensionnaires surtout en joui­ront.

— Cela vous permettra, sans doute, dès les grandes vacances, d'augmenter encore vos effectifs ?

— En effet, le Collège Notre Da­me compte actuellement plus de 1100 élèves avec un pensionnat bondé de 110 pensionnaires ; nous espérons répondre ainsi une nou­velle fois à la confiance des pa­rents. Il faudra, toutefois, qu'ils s'y prennent à temps pour ménager à leurs enfants une place, car les premiers venus seront les premiers servis.

Et malgré cette nouvelle pers­pective d'un immense surcroit de besogne — car là il n'est pas ques­tion de secrétaire, trésorier, éco­nome, etc. — le R. M. Butaye en­trevoit avec le. sourire une occasion nouvelle de servir et d'être .utile à la ville d'Ostende qui bénéficie non seulement de l'avantage d'un éta­blissement de premier ordre mais d'une économie qui se chiffre par beaucoup 'de centaines de mille francs.

Un vigoureux shake-hand met fin à cette agréable conversation, prometteuse pour la génération qui monte. VERITAS.

Les libéraux courtraisiens qui fê­taient dimanche leurs élus, M.M. le sénateur Gillon, président du Sé­nat, Valère Tahon, député et A. Deweerdt, le nouveau bourgmestre libéral de Menin, «citadelle rouge», avaient réuni une foule de person­nalités marquantes en Cette jour­née qui fut tout entière placée sous le signe du meilleur libéralisme.

On y z-encontra MM. Coulonvaux, Mundeleer, Dens, Gilbart, God­ding, Lamborelle, Liebaert, Leur-quin, Van Glabbeke, et quantité d'autres sénateurs et députés de Flandre et de Wallonie, qui vinrent s'associer à cette fête du libéralis­me courtraisien, dans un magnifi­que élan de solidarité politique. Oui, M. Olympe Gilbart entreprit le long déplacement de Liège à Courtrai pour se trouver aux côtés du grand politique qu'est Robert Gillon, et M. Coulonvaux traversa la Belgique de part en part afin d'être présent au banquet où il prit la parole. Il fut éloquent, comme il sait l'être, car M. Coulonvaux est un orateur chaleureux et abon­dant.

Notre député, Adolphe Van Glabbeke, interprête des députés présents et très en forme, fit un panégyrique coloré des héros de la fête, et se félicita surtout de voir Valère Tahon, un des pionniers du « Libéral - Solidarisme » en West-flandre, avec Victor Sabbe, de Bru­ges, Le Naye, de Poperinghe et A. Van Glabbeke, d'Ostende, à la Chambre, où il sera le défenseur qualifié de la bourgeoisie et de la démocratie libérales. L'orateur ne manqua pas de souligner combien le « libéral - solidarisme s>, mouve­ment jeune-libéral, a rendu un

sens à notre doctrine qui s'était empâtée dans un conservatisme obstiné, et il fit valoir très oppor­tunément quel doit être le rôle de la jeunesse libérale aux côtés des vieux lutteurs qui demeurent quand même les piliers prestigieux d'un parti où plus qu'en d'autres partis l'expérience des anciens et la fou­gue des jeunes font excellent mé­nage.

Le discours de M. Gillon fut un régal. Ce politiqxie expérimenté, qui occupe aujourd'hui une des char­ges les plus éminentes qui puissent échoir à un citoyen belge, est un esprit pétillant et sûr d'où rayon­nent on ne sait quel charme, quelle sagesse très fins, très enveloppants auxquels on se laisse prendre. Mais, il y a dans ce « séducteur », un démocrate qui sait à la fois émouvoir l'élite et s'attacher les humbles, pépinière où se recrute cette élite sans quoi il n'est point de vraie démocratie. Robert Gil­lon a plaidé la défense des démo­craties — dé la démocratie, et du régime parlementaire, en termes qui valent d'être retenus, parce qu'ils comportent une leçon, une indication, venant d'une personna­lité qui sait le sens et la portée des mots : « Le régime parlementaire est décrié à juste titre, a dit M. Gillon, à cause des parlementaires, or, ce sont les parlementaires qui ont le devoir de prouver à l'opinion que ce régime est le meilleur des régimes. Le régime sera ce que vau­dra le parlementaire ».

Trop de parlementaires l'ou­blient, mais avec fierté nous pou­vons dire que ceux-là ne siègent pas sur les bancs libéraux.

LIBERTAS.

Une irès heureuse nouvelle

S. M. LE0P0LD III et les Princes Royaux

assisteront à la Bénédiction de (a mer ie dimanche 2 juillet

S. M. le Roi assistera le 2 juillet, avec LL. AA. RR. la Princesse José­phine-Charlotte et les Princes Baudouin et Albert, au défilé de l'Ommeganck des SS. Pierre et Paul et à la bénédiction de la mer.

L'annonce de cette bonne nou­velle produisit une grande joie en ville, où le loyalismee de sa popula­tion a gardé, pour la Dynastie, son enthousiaste fraîcheur.

Notre Roi, entouré de ses en­fants, aura l'occasion d'admirer, dans l'Ommeganck qui défilera, une partie de l'histoire de notre vil­le et notamment celle qui instaura, après le fameux siège de 1603, par l'entrée des glorieux souverains Al­bert et Isabelle, une nouvelle pé­riode pour l'avenir d'Ostende.

La superbe remonstrance, en or, qui pèse 13 kilos et porte une au­réole de 125 diamants avec le col-

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lier et la décoration miniature de l'Ordre de la Toison d'Or, qui fut donnée à cette occasion à l'église des SS. Pierre et Paul, par les ar­chiducs, rappelle ce grand événe­ment.

Puisse l'arrivée de notre souve­rain renouer les étroites relations que connut le règne de ses prédé­cesseurs, et justifier, une fois de plus, pour Ostende, le glorieux ti­tre de résidence royale.

L'histoire d'Ostende nous rap­pelle qu'il y a juste cent ans, en 1939, que la Cour s'installa dans notre ville, avec une suite nom­breuse.

Espérons que cet événement sera fêté par toute la population et tous ses organismes, avec tous les élé­ments dont peut disposer une ville maritime et balnéaire, dans la splendeur d'une grande sympathie.

Pour que tous et chacun y con­tribuent dans la mesure de ses moyens, nous publions ci-dessous le programme et l'itinéraire de l'Om­meganck avec le processus de la bénédiction de la mer :

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2 — «Le Journal», 24 Juin 1939. —•

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1929-1939 LE ItOI ALBERT ET LE liENEUAL UEIUIEIM EN VREMIERK LHiNE

La Fraternelle a dignement commémoré

le X m e Anniversa i re de sa fondation

De tous les coins «lu pays les glorieux survivants des hé­roïques 3 et 2 3 régiments de ligne sont aceourus pour resserrer les liens de frater­nité qui les unissent*

LTHoinmage a u Monument a u x Morts des 3IUV et 2î$"u' régiments de l i gne

mêmm

(Photo Mlchaël). Pendant l'exécution de la Brabançonne au Kursaal.

(Photo Mlchaël).

La Fraternelle massée devant le monument aux morts des 3c et 23e Régiments de Ligne.

(Photo Mlchaël). M Président Flrmln Decoster, salue les autorités militaires.

LE GALA AU CASINO.-KURSAAL

II y avait foule, samedi soir, au Casino-Kursaal, où un grand con­cert de gala était donné dans la Rotonde à l'occasion de la Commé­moration du Xe anniversaire de la Fraternelle.

Parmi les personnalités présen­tes, notons, au hasard du crayon : MM. le Bourgmestre Moreaux ; l'Echevin Van Glabbeke ; Ricard, Consul de France à Ostende ; F. De Coster, Président de la Fraternelle; , M. Seys, secrétaire de la Fraternel­le ; le Colonel De Droog, comman­dant le 3e Régiment, de Ligne ; les Majors De Sutter, Lescrauwaet et Vantomme, entourés de nombreux officiers du 3e de Ligne, etc., etc.

A 20 h. 30 précises, le Sous-Lieu­tenant Gasia, faisait son appari­tion et, sous sa compétente direc­tion, l'excellente musique du 3e de Ligne interpréta la belle marche régimentaire, écoutée religieuse­ment par l'assistance debout.

L'on put apprécier l'allant, la vi­vacité et l'excellente qualité musi­cale des morceaux exécutés par la musique militaire, qui se fit surtout valoir dans « Waterloo ».

Le concert symphonique donnfc sous la direction du talentueux musicien qu'est M. Aimé Mouqué qui débuta par la marche du 23e Régiment de Ligne, fut également très goûté des amateurs de musi­que classique. Epinglons surtout" la remarquable interprétation de « Judex ».

Au cours de ce concert, Mlle Tina Lanbien entreprit une nou­velle fois — ce qui n'était guère né­cessaire pour les Ostendais qui avaient déjà eu maintes occasions de l'apprécier — de nous démontrer toute l'étendue et la variété de son talent. Elle nous détailla à ravir le grand air de « La Traviata » et l'air de Rosine du « Barbier de Séville ». Aussi le public, enthousiasmé, lui réserva une chaleureuse ovation et la rappela à deux reprises.

En témoignage de reconnaissan­ce, le président, M. F. Decoster, fleurit abondamment la délicieuse artiste, qui, très gentille, se laissa embrasser sur les deux joues, au grand amusement et peut-être au grand dam des spectateurs...

A l'issue de ce concert, une soirée dansante eut lieu en la salle des Ambassadeurs, avec le célèbre jazz « The Lanigiro's ».

Un entrain du meilleur aloi ne cessa de régner toute la soirée.

Nous 'nous en voudrions de ne pas féliciter comme il se doit la direction de notre palais des fê­tes pour le beau geste qu'elle a posé en mettant tout à fait gracieuse­ment ses splendides salons à la dis­position de la Fraternelle.

L'HOMMAGE AU MONUMENT AUX MORTS DES 3e ET 23 e

REGIMENTS DE LIGNE

Le beau monument, élevé à 1~ mémoire des soldats des 3e et 23e Régiments de Ligne qui tombèrent sur les champs de gloire, avait reçu une décoration florale très soignée. Rendons, en passant, hommage à M. Verhuist pour son bon goût.

Peu avant 'la cérémonie^ les grands mutilés dé guerre conduits

en auto viennent prendre place à côté du monument. Puis, voici le glorieux drapeau et sa garde d'honneur, enfin, arrivent les étendards des sociétés patriotiques, ils vont encadrer le monument.

Parmi les personnalités présen­tes, nous relevons : le Lieutenant Général Baron de Gallatay, ancien chef de corps du 3me de Ligne, le Général Moulin, le Général Crou-quet, le Général Vertommen ; Mr Huyvaert, administrateur - délégué de TU.F.A.C., le Colonel De Droog, l'actuel chef de corps du Régi­ment. C'est le Commandant Léo­nard, qui reçoit les personnalités et assure avec son doigté habituel, la belle ordonnance de cette céré­monie.

Mais, voici qu'au loin retentis­sent des sonneries martiales, c'est la musique régimentaire, qui tam­bour-major, clairons et tambours en tête, s'avance par l'avenue de Smet de Naeyer. Derrière, les An­ciens, les glorieux Anciens du 3e.

La musique, sous les ordres du Lieutenant Gasia, joue avec un en­train endiablé, la belle marche du 3e de Ligne.

Derrière la musique s'avance la Fraternelle conduite par son Pré­sident F. Decoster, Messieurs Seys, Pottier, suivi de la section d'An­vers, puis celles du Brabant, Hai-naut, Liège, Ypres, Flandre Orien­tale et enfin Ostende, présidée par son chef de section M. Aimé Mou­qué.

Au moment où les délégations passent devant le monument et le drapeau, un commandement : «Tê­tes... à droite !... ». Les hommes défilent comme il y a vingt-cinq ans : impeccablement et fièrement.

Des Anciens se rangent devant le monument et M. Firmin Decos­ter vient saluer les autorités.

Puis, dans le silence de cette bel­le matinée, un commandement bref retentit : les soldats présentent les armes. Une sonnerie de clairons : «Au Drapeau !...». Sonnerie émou­vante entre toutes, où l'on retrou­vé, en accompagnement, les mesu­res de la Brabançonne. Nouveau commandement : les soldats repo­sent les armes.

Les personnalités militaires vont saluer les grands mutilés, puis les délégations vont se ranger et, aux sons de la musique, défilent de­vant le monument.

LE SERVICE RELIGIEUX A LA MEMOIRE DES MORTS DES 3e ET 23e REGIMENTS

C'est dans une pieuse atmosphè­re, devant une assistance recueil­lie, qu'un ancien combattant du 3e le Moine Bénédictin Schyrgens, de PAbbye de Maredsous, célèbre l'of­fice religieux pour le repos de l'âme des hommes des 3e et 23e Régi­ments de Ligne qui tombèrent au champs d'honneur ou des anciens combattants qui décédèrent ensui­te.

L'aumônier de la garnison, le R. M. Lamote monta en chair et évo­qua en termes choisis la mémoire et le sacrifice des glorieux dispa­rus ainsi que la noble fraternité des survivants.

A l'issue de la cérémonie la « Brabançonne »' fut exécutée aux grandes orgues.

Le salut au drapeau. (Photo Michaël).

ÛM& ilM (Photo Mlchaël).

La Fraternelle défile devant le monument à ses glorieux morts, et son ancien chef de corps de la guerre le Lieutenant Général Baron de Gallatay.

La section d'Ostende défile (Photo Michaël).

(Photo Mlehalir. Le Président, secrétaire général et trésorier général, ainsi qu'une parti* de la section d'Anvers,

revenant du Monument S/23.

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3 — «Le Journal», 24 Juin 1939.

Le défilé à la Place d'Armes. (Photo Micbaêl).

(Photo Michacl). Le Président prononce son discours à l'Hôtel de Ville.

(Photo Michacl). Vue de la salle de banquet : dans le fond la table d'honneur ; sur l'estrade le jazz du 3e.

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(Photo Michaël). Le Président dépose une gerbe au monument s la mémoire de S. M. le Bol Albert à Nicuport.

I,A POPOTE AUX TRANCHEES

VERS LE MONUMENT DES MARINS

A travers la ville, par la place Vandersweep, le quai du Vindictive les membres de la Fraternelle s'en vont fleurir le monument aux morts de la ville et puis par le quai des Pêcheurs se dirigent vers le monument des marins décé­dés durant la grande guerre. La musique militaire exécute mainte­nant les mêmes airs qu'elle inter­prétait au front et les anciens, re­trouvant l'atmosphère, défilent d'un pas alerte et martial.

Le monument des marins est fleuri, l'on se recueille un moment, puis c'est la marche vers la Place d'Armes.

A L'HOTEL DE VILLE

Le terre plein a été entièrement dégagé, sous la marquise les invi­tés ont pris place, tandis que les autorités se sont installées au bal­con.

Nous remarquons la présence du Lieutenant Général Baron de Gal-latay, du Général Major Vertom-men, du Colonel de Droog, com­mandant le Régiment, des Lieute­nants Colonels Moors et Mardulier, de Mr Huyvaert, administrateur de l'U. F. A. C, remplaçant le Colonel Louveau, du Commandant Aspe-slagh, président du Comité de l'Union des Sociétés d'Anciens Combattants, de Mr Charles Cal-meyn, représentant le Casino-Kur-saal, du Commandant Fernand Léonard, du Révérend Père Schyr-gens, le 3me grand invalide de guerre, sous-prieuf de l'Abbaye Bénédictine de Maredsous, de l'au­mônier de la garnison, le R. M. Lamote, du rabbin israélite Mr Friedlander, de Mr Marc Decoster, président de la Fraternelle d'Après-Guerre 3/23, de Mr Alphonse Elle-boudt, conseiller communal et di­recteur du « Zeewacht », de Mr Henry Van Meckeren, notre direc­teur, etc., etc.

Les Anciens Combattants pren­nent place dans la grande salle et les autorités civiles y font leur en­trée. Voici, en grande tenue, les échevins Vroome et Van Glabbeke, le député Porta, les conseillers communaux Daems, Feys, Claeys, Devriendt ; Mr Albert Vroome, chef du protocole, etc., etc.

LES DISCOURS LE DISCOURS DE M. DECOSTER

M. Firmin Decoster, président de la Fraternelle, prend le premier la parole. En flamand, puis en fran­çais, il prononce les paroles sui­vantes :

Aujourd'hui; c'est à la Fraternelle des Anciens Combattants des 3e et 23e Régi­ments de Ligne, groupant 1969 membres dans les différentes sections d'Anvers, Bruxelles, Charleroi, Gand, Liège, Ostende et Ypres, que vous avez réservé l'honneur et la joie d'être reçue à l'Hôtel de Ville.

Pour fêter le Xe anniversaire de l'exis­tence de leur beau groupement, de toutes les parties de la Belgique, Flamands et Wallons sont accourus vers Ostende, dé­filant fièrement par les rues de leur an- . donne ville de garnison, pour rendre un éclatant hommage de souvenance aux dif­férents monuments érigés à la mémoire èdes soldats et marins morts pour la Bel­gique et la juste cause des alliés.

Dans un bel et combien réconfortant esprit de fraternité sont venus se.joindre à eux, le Lieutenant Général Baron de Gall'itay, chef de corps du 3e Régiment de Ligne en 1917 et 1918. Les Généraux Moulin et Vertommen ; le Colonel De Droog, chef de corps actuel de notre beau 3e Régiment de Ligne, Messieurs les Lieu­tenant-Colonels Moors et Mardulier, Mr Huyvaert, administrateur de l'Union des Fraternelles de l'armée de campagne, Mr le Commandant Aspeslagh, présidnt de l'Union des Sociétés d'Anciens Combat­tants Ostendais et Alliés, et la Fraternelle d'Après-Guerre des 3e et 23e Régiments de Ligne.

Que tous acceptent ici nos plus vifs re­merciements d'avoir bien voulu participer à cette belle manifestation.

Monsieur l'Eohevin, Madame, Messieurs les Conseillers Communaux,

Cette réception que vous vous êtes ré­servés la tâche de présider et de rehaus­ser de votre présence, signifie pour les membres de cette Fraternelle d'Infanterie un certain symbole.

En effet, ces hommes que vous voyez aujourd'hui devant vous représentent 1* grande majorité des survivants de la Grande Epopée 1914-1918 des 3e et 23e Régiments de Ligne.

Anciens soldats du 3e Régiment de Li­gne, si cher au 'cœur de la population ostendaisè, parce que régiment de garni­son depuis plus de 50 ans, beaucoup d'en-tr'eux ont effectué leur service militaire dans cette magnifique cité balnéaire, aux

destinées de laquelle vous veillez si Jalou­sement.

Et ce sont eux, qui, le 3 août 1914, vers minuit, franchirent la porte de la caserne du Hazegras, partant allègrement vers la Grande Aventure d'où plus de 1.30- de leurs frères d'armes ne devaient plus re­venir, immolant leur vie sur l'-autel de la Patrie, en dignes serviteurs et fils de leurs glorieux régiments et de la Belgique.

Et c'est le sacrifice suprême de ces hé­ros, auquel il faut joindre l'ffort souvent surhumain, pendant des années de ceux que vous avez devant vous, qui inscrivi­rent en lettres d'or, mais aussi de combien de sang, dans les plis des drapeaux de ces Régiments d'Infanterie, les glorieuses ci­tations de Grimde, Anvers, Yser, Steen-straete. Forêt d'Houthulst et Clercken.

Ces Anciens Combattants des 3e et 23e Régiments de Ligne, heureux d'avoir été reçu par vous à l'Hôtel de Ville d'Osten-de, citadelle des libertés communales qu'ils aidèrent à défendre en 1914 et re­conquérir en 1918, vous prient de trouver ici l'expression de leur sincère et profonde gratitude.

VIVE OSTENDE, VIVE LA BELGIQUE, UNE ET INDIVISIBLE !

De vifs applaudissements sa­luent cette belle péroraison.

LE DISCOURS DE M. VROOME

M. Vroome, après avoir, en fla­mand, retracé l'historique de la Fraternelle, prononce, en français, les paroles suivantes :

Monsieur le Président, Messieurs,

De toutes les réceptions que j 'ai l'hon­neur de présider, je me suis toujours con­sidéré comme particulièrement honoré quand je m'adresse à des anciens com­battants, et d'autant plus en ce moment qu"il s'agit de ceux qui ont fait la gloire de nos régiments, les 3e et 23e de ligne, ayant eu garnison à Ostende.

Je vous avoue qu'aucune réception n'est revêtue d'un caractère aussi émouvant que celle qui groupe les vaillants de la grande tourmente 1914-1918 qui a ravagé notre pays ; de cette catégorie d'anciens qui formèrent cette petite armée qui se cramponna sur le dernier lambeau de pa­trie et se dressa, superbe, dans la boue de l'Yser, pour résister à un imposteur qui avait voulu nous enlever nos libertés si ohères par la force et une brutalité sans nom.

C'est donc pour cette raison que je suis heureux de pouvoir souhaiter la bienve­nue, au nom de l'Administration Com­munale, à vous, les glorieux soldats de nos beaux régiments ; heureux de vous accueillir dans notre ville d'Ostende, cette ville dont vous avez vu de vos avants-postes, par temps clair, se dessiner les tours à l'horizon.

Ostende, qui fut pour vous le symbole vivant de la Belgique souffrant sous le joug de l'oppresseur !

Jamais nos populations n'ont désespé­ré, bien qu'elles virent l'ennemi entasser de formidables quantités de munitions et construire dans les dunes des batteries de tir long et redoutable ; bien qu'elles vi­rent s'en aller chaque soir sur la route de Nieuport de nouvelles troupes chantant et criant Victoire ! Ostende eut confian­ce en vous, les Anciens Combattants, et avec raison. C'est que vos régiments étaient animés de ce souffle patriotique que de tous temps les a conduits à la gloire, et dont indistinctement tous, sol­dats et officiers, se consacrèrent avec la plus complteè abnégation à la défense de leur sol.

Grimde, Anvers, Steenstraete, Clercken. Voilà autant de noms qu'on ne peut plus prononcer sans que s'élève à nos yeux la vision si lamentable et pourtant si sublime de notre petite armée.

Et pour vous, anciens des 3e et 23e de Ligne, couverts d'une gloire qui remplit nos cœurs de fierté, que de camarades vos régiments n'ont-ils pas sacrifié pour éle­ver et défendre cette digue contre laquelle les assauts les plus furieux d'un ennemi, fou de rage, de haine et d'ambition, sont •venus se briser.

Outre les conditions vraiment inhumai­nes de toute existence au front, sous la grêle des obus et dans le danger con­tinuel, outre les douleurs d'une vie de faim et de boue, vous avez tous éprouvé bien plus encore la grande douleur de la guerre. Vous auriez aimé vous battre comme les chevaliers du temps jadis, la visière grand'ouverte, et votre cœur a dû bien souvent saigner en voyant com­bien la guerre était devenue mécanique .' En y songeant maintenant on est rempli d'épouvante, en se demandant ce que se­rait une guerre future !

Votre courage n'a Jamais fléchi. Nos peuples eurent pleinement confiance en vous ; vous vous êtes sacrifiés pour eux ; jamais, et j'insiste spécialement pour ceux qui ont déjà oublié, Jamais on ne pourra vous payer le prix des sacrifices surhu­mains que vous avez consentis pour eux .'

Aujourd'hui, malgré que de gros nuages assombrissent le firmament, s'érige glo­rieusement des ruines, plus rayonnant que jamais, l'esprit d'une alliance forte et de­le monde. A vous, ar­tisans de cette vic-cidés qui doit sauve­garder la paix dans

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M I T R A I L L E U R S DE LA :îe CIE EN 1!)15

LE REDAN DE S T E E N S T R A E T E SOUS LA NEIGE

TRANCHEE DE 1ère LIGNE A D I X M U D E

VUE I>'UNE DE NOS VILLEGIATURES 1914-101$ UNE F E T E DU S /M AU F R O N T DEVANT I X . MM. LES R O I S DE G R A N D E BRETAGNE ET DE BELGIQUE LE *e REGIMENT DP. L IGNE D E F I L A N T A FURNES EN NOVEMBRE 1011

Page 4: Le 24 juin 1939 — N° 26 Le numéro fr. 0,40 JOURNALgod.biboostende.be/DRDoc/2007/09/10/2837143447627.pdf2007/09/10  · Le 24 juin 1939 — N 26 DIX PAGES Le numéro fr. 0,40 Editeur

4 — «Le Journal», 24 Juin 1939. S

M. i I I : M I N !>i:-:'i>si i.ii l'KKSlDKNT m l.A I RAI KKNIl. l . i : 3

QUELQUES VIEILLES CONNAISSANCES DE l!>lt : LIEUTENANTS DEWILDE, IIAYENNE, MAES ET LEJEUNE

DEMETS,

toire et de cette résurrection, nous devons une gratitude éternelle et une admiration absolue.

Puisse votre sacrifice n'avoir pas été fait en vain !

Messieurs, je lève mon verre à la belle fraternité qui règne parmi vous !

Aux sentiments d'abnégation qui vous ont soutenu durant les combats !

Je bois à votre santé !

VIVE LE ROI !

VIVE LA BELGIQUE !

Ces dernières phrases provo­quent des applaudissements nour­ris.

Les huissiers de service servent maintenant un vin d'honneur, tan­dis que les autorités se congratu­lent.

Cette belle cérémonie prend fin, et l'on se dirige vers la Scala, où le banquet doit être servi.

LE BANQUET

A 13 h. les membres de la Frater­nelle se sont réunis en un banquet servi dans la spacieuse salle du rez-de-chaussée de la Scala, boule­vard Van Iseghem, décorée avec goût.

. M. F. Decoster demande à l'assis­tance qu'une minute de silence soit observée à l'intention de ceux qui ont sacrifié leur vie sur l'autel de la Patrie.

Il remercia ensuite les autorités présentes et leur témoigne la vive reconnaissance des dirigeants et membres de la Fraternelle 3/23.

D'emblée les convives étaient pris par cette chaude et communi-cative ambiance, dont seuls les «anciens» ont le secret.

Une chaleureuse atmosphère est immédiatement créée par le jazz du 3e de Ligne qui, par son entrain endiablé, égayait ces agapes dé­mocratiques qui resteront long­temps dans la mémoire de ceux qui y ont assisté.

Au dessert, M. Firmin Decoster, dans un discours d'une belle envo­lée, retraça l'historique de la Fra­ternelle et s'exprima comme suit :

LA FRATERNELLE!

Quelle belle dénomination. Groupement de frères et de quels frè­

res ? De frères de la même Patrie, dont les sentiments de fraternité ont été for­gés, à l'âge de la compréhension, durant des 'années, dans les épreuves les plus terribles et glorieuses. Combien de fois ne nous sommes-nous pas épaulés, soutenus, sans qu'une parole fut nécessaire, dans les instants tragiques des bombardements, combats et batailles.

Frères de la plus belle arme, Frères fantassins, Frères de la Reine des batail­les.

Oui, Frères de l'Infanterie, de celle qui décide de l'étendue des défaites et de la grandeur des victoires.

Durant 1914-1918, nous fûmes les Frères qui formèrent les glorieux 3e et 23e Ré­giments de Ligne.

1300 de nos frères d'armes firent le sa­crifice suprême de leur vie sur l'autel de la Patrie.

Gloire Immortelle à Eux.

Et avec ceux qui survécurent à cette épouvantable Tourmente, ils inscrivirent en lettres de feu et de sang, les glorieuses citations de Grimde, Anvers, Yser, Steenstraete, Houthulst et Clercken, dans les plis des drapeaux des 3e et 23e Ré­giments de Ligne et de leur Fraternelle.

Et c'est autour de ce dernier drapeau que les survivants de ces deux beaux ré­giments se groupèrent il y a dix ans.

En effet, c'est à l'appel des Camarades Flament, de Charleroi, Marynen, de Gand

et Démets d'Ostende, des dévoués de la première heure que se constitua à Osten-de, la Fraternelle durant l'hiver 1928-1929.

Aussitôt les adhésions arrivèrent de toutes les parties du pays, et bientôt des

'centaines d'anciens de ces deux régiments formèrent cette belle entité qu'est notre

• Fraternelle de ce jour. Au camarade André Valoke échut en

premier lieu la lourde tâche de présider notre groupement.

Il fut suivi par les camarades le Général Neuray, le Major de Normand d'Auden-hoven, de Hemptinne, tous dignes prési­dents qui se dévouèrent sans compter durant leurs mandats.

A différentes périodes névralgiques, le camarade Franohiolly, vice-président, as­suma la présidence par intérim à la satis­faction de tous.

Mais si la présidence fut occupée par différents titulaires, le secrétariat géné­ral et la trésorerie générale restèrent dans les mêmes mains depuis la fondation de notre groupement.

En effet, le camarade Maurice Seys remplit depuis 10 ans, les ingrates et com­bien absorbantes fonctions de secrétaire général. Après avoir'été le promoteur et créateur de notre bulletin mensuel, il en assume à lui seul la direction depuis son existence et grâce à ses heureuses initia­tives le budget de notre périodique clôture annuellement en bénéfice pour nos finan­ces.

Quant au camarade Oscar Pottier, ce sont les délicates fonctions de trésorier général qu'il assume depuis la création de la Fraternelle. D'une exactitude et ponctualité exemplaires dans la tenue de la comptabilité et trésorerie, il veille ja­lousement à la bonne situation financière.

Et c'est grâce au bon fonctionnement de ces deux rouages principaux, que tou­te l'activité de la Fraternelle et de ses di­verses sections est si magnifiquement coordonnée et centralisée.

Car cette vitalité se manifeste dans le pays tout entier.

ANVERS, comptant 146 membres et ayant à sa tête, pour la partie flamande, notre vice-président Auguste Van Loo, secondé par les infatigables qui ont noms de Charles Bechtold, Jos Hermans et Jacques Ketels, épaulés par les camarades Vandewal, Druart, Darimont, Leys, le ma­jor Claeys, Hanssens et Dedeken.

Cette section à le grand privilège d'avoir comme collaborateur pour l'orga­nisation de ses fêtes la Fraternelle des anciens combattants du 16e Régiment de Ligne, à la tête de laquelle se trouve Mr Leytens, président, organisateur hors li­gne. Cette entr'aide fraternelle produit des résultats financiers des plus apprécia­bles pour les deux groupements.

BRUXELLES ET BRABANT, possédant 489 membres ayant comme chef de sec­tion le camarade Germain Boute et ses dévoués collaborateurs Thomas de Bos-sière, Dassargues, Vandehoucke, le major Willems et le regretté camarade Vermeu­len décédé il y a trois semaines à peine, plus des membres anonymes soutenant financièrement leur section par d'impor­tantes cotisations et versements extraor­dinaires.

CHARLEROI, groupant les Carols, les Montois et Namurois, les Borains et Tour-naisiens au nombre de 227, avec à leur tête notre vice-président wallon Gabriel Flament, entouré de ses dévoués Idiane, Holoff, Henaut, Lefêvre, Toussaint, Du­bois et Lecomte pour Mons.

GAND, avec un effectif de 258 cama­rades et son chef de section Georges Ma­rynen, entourés des dévoués Rigolle de­puis le début sur la brèche, Hulpiau, Rou-vroy, Demol, Mostaert, Devreese, De Valck, Spitaels, Degraeve, de Heptime et Viteux.

LIEGE, se composant de 166 membres avec son chef de section Joseph Weerens avec le concours des dévoués camarades Estiévenaer, Dardenne et Franchiolly.

YPRES, avec ses 154 membres et son chef de section Gustave Van Winsen, aidé par les camarades Roger de Thibault de Boesinghe, Chaignon, Callewaert, Van

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OSTENDE, comptant 529 membres di­rigés par leur chef de section Aimé Mou-qué, aidé par les dévoués Delàttre, Pon-celet, Commandant Denis, Swinnen, Tim­merman, Versyp, Degryse Henri, Deghe-selle, Coppyn, capitaiue Vuylsteke, Ver­meire et Van Bavinchove ; soit un total de 1969 membres inscrits.

Et chez ces dirigeants et collaborateurs le mot Fraternité est synonyme de dé­vouement et sacrifice.

Et c'est en joignant, à ces deux senti­ments, l'attachement de tous les mem­bres à leur Fraternelle, que se trouve la raison unique de la beauté de notre grou­pement.

Grâce au dévouement de tous, et cela depuis des années, la Fraternelle est deve­nue puissante, et possède les moyens d'ai­der moralement et matériellement tous les camarades qui font appel à elle.

Elle est la grande famille des anciens Zouaves des 3e et 23e Régiments de Ligne où une affectueuse camaraderie règne en­tre tous, sans distinction de rang ni d'opinion, parce que le seul sentiment qui domine tout, est l'amour de la Belgique pour laquelle ils ont tant sacrifié et pour laquelle ils seraient prêts à recommencer.

Et cette assemblée étant placée sous le signe de la Fraternité et de la reconnais­sance, permettez-moi de poser ici un acte de gratitude, en votre nom à tous, envers les trois pionniers et fondateurs de notre Fraternelle, qui sont à la base de tant de joie et de bonheur que nous avons vécus depuis 'dix ans, par la création de la Fra­ternelle.

UNE SURPRISE

Une agréable surprise attendait l'assistance. M. Firmin Decoster, rend un vibrant hommage aux fondateurs et anciens présidents. Il remet à M.M. Gabriel Flament, de Charleroi ; M. Georges Mary­nen, de Gand et M. Fernand De-mets, d'Ostende, une magnifique plaquette en bronze, gravée à leur nom, en témoignage de reconnais­sance de la Fraternelle.

En outre, il remet à M.M. Mau­rice Seys et Pottier, respectivement secrétaire général et trésorier gé­néral des boutons de manchettes incrustés de diamants aux chiffres 3 et 23, pour récompenser leur dé­vouement à la cause de la Frater­nelle.

L'accolade qui s'en suivit donna lieu à un tonnerre d'applaudisse­ments.

Disons que ce magnifique travail d'incrustation a été exécuté par le joaillier ostendais bien connu : M. Paul Cossey, rue des Sœurs Blan­ches.

Je remercie également tous mes pré­cieux collaborateurs d'iiier et d'au­jourd'hui, les membres commissaires grâ­ce à qui nos fêtes se sont déroulées d'une façon si parfaite.

Mesdames, Chers Camarades, Messieurs,

Le moment a sonné de quitter ce lieu où règne une ambiance si réconfortante de fraternité.

Hommes du devoir, un dernier nous ap­pelle aujourd'hui.

Celui de rendre un émouvant hommage à notre ancien et immortel chef suprême, le Roi Chevalier Albert 1er.

Et pour clôturer cette assemblée plé-nière et extraordinaire à l'occasion du Xe anniversaire de notre Fraternelle, je vous convie tous à lever cette séance au cri de

VIVE LA FRATERNELLE, VIVE LA BELGIQUE !

LES TELEGRAMMES

Voici le texte des télégrammes de félicitations reçus par la Frater­nelle :

« Chaleureuses félicitations Xme anniversaire. De tout cœur avec vous ».

(s.) Ancienne Garde du Rhin.

« Britisii Légion Section d'Osten­de se?id you fraternel greetings-wish you pleasant reunion and congratulate you wonderful parade this morning. Vive la Belgique .'...»

(s.) Parminter, president.

Le télégramme suivant fut expé­dié par la -Fraternelle :

A Sa Majesté Léopoïd III, Roi des Belges, Bruxelles,

« La Fraternelle des Anciens Combattants des 3me et 23me Ré­giments de Ligne, groupant 1.900 membres, réunie à Ostende en As­semblée Extraordinaire, à l'occa­sion du Xme Anniversaire de son existence, proclame son inaltérable attachement à la famille royale et à la Patrie, et Les prie d'accepter l'expressioîi de ses sentiments d'ar­dent loyalisme. »

(s.) Le président : F. Decoster.

LES EXCUSES

S'étaient fait excuser, les anciens chefs de corps des 3e et 23e Régi­ments de Ligne : Général Major Honoraire Hougardy, le Général Dor, le Général Gauthier et le Gé­néral Descamps, ainsi que le Colo­nel Louveau, président de 1'U.F.A.C, M.M. Serruys, le Commandant De­nis, le Major Claeys, etc.,.etc.

A N I E U P O R T

Après le banquet les convives se sont rendus les uns en autocar et en voitures privées, les autres en tramway à Nieuport s'incliner de­vant le monument au Roi Albert.

IMPRESSIONS

Organisation parfaite. Il con­vient de rendre hommage à tout le comité d'avoir mis sur pied cette grandiose manifestation patrioti­que. Tout avait été prévu jusque dans les moindres détails. Tirons hors pair cependant : M.M. Firmin Decoster, Maurice Seys et Pottier, qui se sont dévoués corps et âme à la réussite de cette fête de laquelle les anciens et la population conser­veront un souvenir inoubliable.

Quant à l'ordonnance du ban­quet, rendons hommage à M. Julien Deck, l'aimable propriétaire de l'Hôtel des Nations et de Charleroi, qui a fort bien fait les choses. Un menu de circonstance avait été élaboré par ses soins auquel les convives ont fait honneur. Nous avons remarqué la rapidité avec laquelle les .quelque 600 convives ont été servis.

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Page 5: Le 24 juin 1939 — N° 26 Le numéro fr. 0,40 JOURNALgod.biboostende.be/DRDoc/2007/09/10/2837143447627.pdf2007/09/10  · Le 24 juin 1939 — N 26 DIX PAGES Le numéro fr. 0,40 Editeur

6 — «Le Journal». 24 Juin 1939.

Déserteur ou

Assassiné ?

OU SE TROUVE • MORT OU VIVANT -

FRANÇOIS LOGIE SOLO • TROMBONE RÉGIMENTAIRE ?...

Se trouve-t-on en présence d'un crime?... Le vendredi 26 mai, retenons bien gagement pour l'été dans le jazz

cette date, François Logié fit, dans des < Rythm' King's > au dancing

Ostende la nuit

Une visite au «BAR DEL SOL» des «NUITS CUBAINES»

Création de FÉLIX LABISSE

'avant-soirée, deux visites, i a pre mière à son chef de jazz, lui de­mandant quelques détails vesti­mentaires, et une seconde à son tailleur pour l'exécution de ces dé­tails. Puis, mais ceci n'a pu encore être contrôlé, il s'en alla prendre une consommation dans un café de l'Hazegras.

Depuis, plus rien. Plus personne, sauf son épouse, dont nous repar­lons- plus loin, ne peut affirmer avoir vu, ou entrevu, cet excellent musicien qu'est, on est presque tenté d'écrire qu'était, François Lo­gié.

Que s'est-il passé ?...

AU 31, RUE DES CORDIERS

Une rue qui quitte l'avenue.de Smet de Naeyer, et qui s'en va tout droit vers le chemin de fer. A main droite, dans te dernier bloc, te n° 31, une drôle de façade, il semble que jadis l'on y exploitait un café.

Aujourd'hui, c'est une maison où, en plus du ménage de François Lo­gié, logent de nombreux tchouck-tchoucks. Les Logié sont peu con­nus dans le qudrtier. Cette rue a beaucoup perdu depuis que quan­tités d'étrangers sont venus s'y in­staller. Ses habitants ne se cachent pas pour l'affirmer bien haut. Le ménage qui nous intéresse n'y ha­bite que depuis quelques mois, et est de ce fait peu connu. Un détail, l'épouse est renommée pour ses boucles d'oreilles.

TRES ESTIME DES MUSICIENS

, François Logié était très estimé de ses confrères militaires, comme civils. Sa disparition au 3me de Li­gne ne fut officiellement constatée que le mardi- de la Pentecôte et c'est depuis ce jour que les délais coururent pour le faire porter dé­serteur.

Nous avons parlé de lui avec quelques-uns de ses collègues. Il y a unanimité : François était un très bon musicien. Personne ne croit à la fugue, l'on envisage autre chose.

« Impossible, nous dit même un musicien. L'on ne fuit pas le 2ó du mois quand on touche sa paie au début, donc quelques jours plus tard >. « Et puis, surenchérit un second, il allai,t être pensionné dans quelques mois, il avait près de 20 ans de service. On ne prend pas la poudre d'escampette en ces moments-là I... ». Un troisième est beaucoup plus affirmatif : « Fran­çois Logié a été tué !... >.

CHEZ SES COMPAGNONS DE JAZZ

Même note chez les « civils ». La fugue ne doit même pas être en­visagée. Il venait de signer un en-

de la Terrasse. Il venait de faire modifier son smoking. Il n'avait certainement pas prévu cette fuite, il faut plutôt prévoir une autre so­lution : François ne s'est pas en­fui, François a disparu.

Il n'est pas dans nos habitudes d'étaler la vie privée de certaines personnes, dans les colonnes de ce journal. Toutefois, il nous est per­mis de signaler, dans le but de tâ­cher de donner toute la lumière sur cette affaire, que François Lo­gié avait une amie. Celle-ci s'était, il y a à peine quelques semaines, installée à Ostende. La malheu­reuse a cherché partout après Fran­çois Logié. Elle, également, ne croit pas à la fuite, mais à autre chose.

Est-ce de ce côté qu'il faut cher­cher les traces du disparu ?... Ou bien peut-être dans une autre aventure extra-matrimoniale?...

CE QUE DIT L'EPOUSE

Mme François Logié, née Clé­mentine Vanhoucke, est très formel­le dans ses déclarations.

Elle a déclaré à la police que son mari avait quitté le domicile le mercredi 31. mai, avec deux va­lises, en direction, dit-elle, de la gare maritime.

ET ALORS DU 26 AU 31 MAI ?

Une première question se pose. Comment se fait-il que François Lo­gié n'ait été vu par personne du­rant les cinq jours allant du 26 au 31 mai ?...

Ensuite, pourquoi, s'il était en­core à Ostende, n'a-t-il pas été travailler ?...

Pourquoi, comme le déclare sa femme, s'il est filé à l'étranger, n'a-t-il pas pris ses instruments avec lui, afin de gagner sa vie ?... Et quel­les sont les chances d'un musicien de trouver du travail à l'étranger ?

DES NOUVELLES, DES LETTRES

Son épouse a déclaré à la po­lice avoir reçu une lettre, venant des Pays-Bas, lettre qui contenait de l'argent. Hélas, elle a déchiré cette lettre 1... Bien dommage.

LE SIGNALEMENT DU DISPARU

Taille 1,65 m., assez corpulent. Quasi chauve, yeux bruns, nez assez large, petites mains, visage rond et pâle. Joue très bien de la trompette. Etait musicien au 3me Régiment de Ligne et au dancing de la Terrasse.

Terminons en signalant que, du fait qu'il dépend de l'autorité mili­taire, c'est la Gendarmerie qui est chargée de l'enquête. François Lo­gié est recherché comme déserteur.

Le disparu, natif de Gand, était âgé de 38 ans.

La semaine passée, un jour de mauvais temps, comme juin nous en a tant réservé. Dehors, il pleut, il vente, il tempête. Une porte, un couloir, l'on oublie Ostende, une autre porte, nous voici à Cuba et sa fameuse atmosphère des «Nuits Cubaines», elle qui n'existait plus dans la mémoire des Ostendais qu'à l'état de souvenir, de beau souvenir.

Que restait-il du fameux bar « Flor de May » ?... Il avait dispa­ru. Le «Top Hat» lui avait succédé, puis le « Top Hat » avait disparu et... il ne restait plus rien.

Mais, le Kursaal en a décidé au­trement et Félix, le joyeux Félix Labisse, nous est revenu, armé de ses pinceaux, de ses pots de cou­leurs et de ses idées, parfois baro­ques, mais toujours si amusantes.

LES PALMIER S...

Félix a planté des palmiers. Avec de la fibre de palmier, il a trans­formé les sept colonnes en d'au­thentiques spécimen de la faune cubaine.

Le fond de l'orchestre est égale­ment tapissé de la même matière, ce qui, sous les effets des projec­teurs, donne un ton des plus réus­sis.

LES PANNEAUX...

Il y en a des grands et des pe­tits, tous illustrent en une riches­se de coloris, les uns plus originaux que les autres, des scènes cubai­nes.

Voici un gosse, son maillot porte let: mots « Snow White » il tient un ballon, portant comme publici­té « Father Divine ». Plus loin, c'est un adolescent qui, canotier

de travers, singe l'attitude de Mau­rice Chevalier. Il y a encore, faut-il l'ajouter les impayables généra­lissimes et amiralissimes nègres, couverts d'or et de brocarts, cons­tellés de décorations et enluminés de galons.

Il y a aussi, des négresses, — des gourgandines, comme dit Félix — se livrant à mille figures chorégra­phiques inédites ; il y a encore les nègres qui, l'âme en, peine, exté­riorisent en de mélancoliques « songs », les douleurs de l'exil. Et pour finir, voici les musiciens, lan­çant vers la nuit étoilée — le pla­fond représente le ciel de Cuba — quelques notes du plus imaginaire des « hot jazz ». Pourquoi ne pas vous citer, dans un coin, une co­lombe portant le classique rameau d'olivier et, plus loin encore, un cœur ailé ne manque pas de pit­toresque.

LE BAR

Voici la pièce de résistance, le bar.

Qui donc a succédé au « Flor de Mayo » de 1932 ?... C'est le BAR DEL SOL... C'est là que j'ai trouvé Félix Labisse, drapé dans un pa­villon cubain, à la recherche d'un titre. Il le cherchait, voulant trou­ver la traduction cubaine d'un titre très ostendais : « In de Lek­kere Droogvisch ».

Maintenant, le pavillon est cloué au mur et le titre est trouvé.

Ce qui plait surtout, c'est l'at­mosphère. L'on .sent immédiate­ment quelque chose d'intime, du confortable, l'on oublie, comme nous le disions plus haut, Ostende.

Les « Nuits Cubaines » s'annon­cent sous les meilleurs auspices, attendons le jour de l'ouverture, le 14 juillet. L'on en reparlera.

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SOUS SEPT SOLEILS DIMANCHE

Une journée de dominicale du­rant le mois de juin est un jour de vacance pour l'Ostendais. Ce n'est pas encore la foule estivale, mais le temps est parfois « à l'été », et beaucoup de nos citoyens de la Rei­ne des Plages vont jouer l'étranger sur les terrasses du Petit Nice.

Le spectacle est de choix. L'on voit défiler la « triplette » osten-daise, les trois superbes enfants d'un de nos hôteliers de la place d'Armes, les gosses, embarqués dans une grande charette, sont la cible de nombreux regards. Ils se portent à merveille à faire pâlir d'envie les- quintuplettes.

Ensuite, il y aie passage de quel­ques élégants, et surtout de cet étrange promeneur, au pantalon étriqué, en manches de chemise, le chef surmonté d'une toque noire.

Il y a encore les personnalités ostendaises. On les reconnaît fa­cilement : elles portent le chapeau melon, ce sont le Bourgmestre, le Juge et quelques-uns de nos plus anciens conseillers communaux.

LUNDI

Il y a vingt ans : Alcook et Brown reliaient par avion Terre Neuve à l'Irlande. Puis l'on attendit 1927 : Lindbergh et son exploit. Nous sommes en 1939 : en vingt ans l'homme à conquis l'Océan Atlan­tique et une ligne régulière améri­caine fonctionne entre New-York et Lisbonne.

Le premier voyage avec passa­gers, à l'intention .des journalistes, a eu lieu. Quittant New-York le samedi, les voyageurs transatlanti­ques, arrivèrent, à Paris en moins de quarante-huit heures.

Décidément, l'homme, ce microbe terrestre, rapetisse par son génie,, le globe où il semble si perdu et si petit.

Ce qui, il y a vingt ans, semblait une gageure, a été réalisé si rapi­dement qu'un nouveau Jules Ver­ne, ne trouverait plus de lecteurs.

Nil admirari.

MARDI

Il est un fait étrange, très étran­ge. Les catastrophes ne viennent jamais seules. Les trois malheurs qui se sont abattus sur trois gran­des marines en sont sans doute un exemple.

Un autre suit, au début de cette semaine, un avion militaire fran­çais explosait en l'air lors d'un orage, le même jour un sort iden­tique survenait à une machine vo­lante en Grande Bretagne. Puis la série se poursuivait. En Belgique à Wevelghem, en Espagne à Barce­lone, en Suisèe à Vallorbe. Chaque fois, un avion percutait au sol, et le pilote et le navigateur y trou­vaient une mort affreuse.

Stupéfiant quand même que de constater cette suite, qui n'est som­me toute, qui ne peut être qu'une horrible coïncidence.

MERCREDI

Voici l'été. C'est du moins le ca­lendrier qui nous l'apprend.

21 juin, date classique, que nous ne pouvons passer sans rompre quelques lignes en sa faveur.

L'été commence et les jours di­minuent /... Il ne faut pas essayer de comprendre, c'est ainsi.

L'été est déjà là alors que nous attendons encore toujours le prin­temps qui, avare comme Harpa­gon, ne nous donna que quelques échantillons de ses trésors.

Mais que sera cet été ?... Chaud, tempéré, ensoleillé, nuageux ?...

Faut-il croire en cet humide mois de juin que l'année, où le pa­rapluie est par trop à la mode, ne pourra nous donner autre chose

que de la «flotte» ?... Mais, malgré tout cela il faut espérer. Tout ce qui tombe maintenant ne tombera plus en pleine saison.

Et puis, après la pluie... le beau temps.

JEUDI

Une bonne nouvelle fait ce matin le tour du marché, où nos ménagè­res se la colportent avec toute la célérité voulue : le Roi et les Prin­ces viendront assister à la Proces­sion de la Bénédiction de la Mer.

Renseignements pris aux sources officielles, ce n'est pas encore tout à fait officiel, mais c'est quasi offi­ciel.' Il y a la question de la durée du séjour de la famille royale. Le Palais de Laeken annonce « vingt minutes ». Notre Maieur, a pris sa plus belle plume, et sollicite « une demi-heure ». Soyoîis certains que nous l'obtiendrons.

Sait-on à ce sujet que ce sont les petits Princes, qui suite aux belles descriptions de leur aumônier, ont demandé eux-mêmes à leur Papa de pouvoir assister à une sortie du cortège et de VOmmeganck ?...

VENDREDI

Il y a quelque six mois, entre deux crises, l'on parlait toujours d'Hitler, mais c'était au sujet d'une certaine danseuse sur qui le maître du Reich avait, paraît-il, jeté 'des regards très sentimentaux.

Le temps passe, l'Américaine est oubliée, l'on parle maintenant de Tatiana Riabouchinska — à vos souhaits —

C'est une des étoiles du corps des Ballets Russes du Colonel Basil qui avait passé il y a plusieurs saisons sur les rampes de la Scala berlinoi­se. A cette époque, de nombreux admirateurs — Qoebbels en tête,

évidemment — lui avait envoyé des gerbes et des bouquets.

Hitler ayant remarqué à une ex­position de peinture, la belle plas­tique de la gentille Tatiana, exécu­tée par un artiste du Reich, acheta le tableau et l'amena dans SOÎI re­paire de Berchtesgaden. Puis, il fit ordonner une enquête discrète afin que l'on retrouve le sujet qui avait si bien inspiré l'auteur.

Les Ballets doivent repasser à Berlin. Hitler sera-t-il dans une lo­ge, pour admirer celle dont le por­trait orne l'un de ses murs ?...

SAMEDI

Dans un journal anglais, rubri­que des annonces matrimoniales, passe la petite annonce suivante : « Femme honnête, ayant travaillé dans un music-hall comme jeûneu­se professionnelle désire trouver mari ».

Le lendemain, trente-cinq ré­ponses arrivèrent. Comme par ha­sard, elles portaient toutes le ca­chet d'un bureau postal écossais.

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JEAN SIMAR des WAGONS-LITS

L'on peut sans se tromper, vous dire à son sujet, Que s'il est avant tout excellent Ostendais, Par ses occupations, ce brave citoyen, Constamment à la tâche, est un européen.

Présentons-le d'abord. D'aspect fort agréable, Grand, bien fait et toujours on ne peut plus aimable, En son temps il a dû, chose bien naturelle, At t i rer les regards de bien des demoiselles.

Il n'est pas nécessaire, ici que j 'énumère, Le*s traits les plus saillants de son bon caractère, Il suf f i t d'ajouter qu' i l est de règle, ici, D'apprécier la bonté du chef des Wagons-Lits.

Il est européen, puisque, par ses fonctions, Il a le terminus dans ses attr ibutions. D'un complex étendu, qui tout partout s'étend, Au Nord, Sud, Est, Ouest, de tout un continent.

Rien d'étonnant, dès lors, qu'un chef si di l igent, A i t parcouru l'Europe, un peu dans tous les sens, Son esprit supérieur, sa personnalité, Ne s'en sont qu'un peu plus, chaque jour affinés.

L'équilibre qu' i l a, de lui, sans contredit, Fait un bon dirigeant pour tous les Wagons-Lits, Où l'organisation exige, il va sans dire, De toujours travailler et non pas de dormir.

Car l'organisation du confort en wagon, Ne se fait pas ainsi, couché ^sur l'édredon, Mais demande, au contraire, un effort plus tendu, Qui soit à la hauteur d'un secteur étendu.

Secteur large et brûlant, au delà de frontières, Accueillantes parfois, et souvent incendiaires, Mais où le voyageur, surtout en Wagons-Lits, Exige le respect, le confort, le crédit.

Ses clients sont surtout, non pas de pauvres hères, Mais bien plutôt des « stars » et des grands de la terre. Il a véhiculé, endormi des couronnes, De Dekobra, peut-être, il connut la madone.

Faut-il être étonné, que cet homme d'élite, Ayant au cours d'une carrière de mérite, Amassé les honneurs, et les décorations Soit resté, comme avant, toujours modeste et bon ?

Je sais que Jean Simar, cultive, en son jardin, Un don rare et précieux, orgueil de tragédien, Mais le fatum, sans doute à lui ne voulut pas, Donner la destinée du prodigieux Talma .

Peut-être qu'avec lui, l'époque dramatique, Eut vécu des moments poignants et sympathiques, Puisqu'en mil neuf cent deux, pour son élocution, Jean Simar remporta le grand prix de dict ion.

Grand prix attribué au concours national. Son exploit, à coup sûr, n'était pas si banal. Un talent consacré par un jury de Gand, Eclectique et sévère, est des plus méritants.

L'on pourrait regretter, en parlant du passé, Qu'à l'art ce beau talent, n'ait pu se consacrer. Mais le hasard souvent prépare beaucoup mieux, L'avenir d'un chacun, toujours mystérieux.

Terminons ce papier eh souhaitant pour lui , De nombreux jours encore au sein des Wagons-Lits, Où depuis si longtemps il consacre son zèle. Que les dieux continuent à lui être fidèles !

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LES EXCELLENTS PHOTOGRAPHES

OSTENDAIS nous font aimablement remarquer que les photos des superbes clichés parus dans notre édition de luxe du 17 juin dernier ont été prises par leurs soins.

« LE JOURNAL » a omis de les signer du nom de MM. Antony et répare volontiers cet oubli bien in­volontaire.

Rendons à César ce qui appar­tient à César...

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Nous 'adressant à la sagacité de nos lecteurs, nous leur posons quelques questions. S'ils donnent leur langue au chat, ils peuvent trouver, à la dixième page, les ré­ponses exactes aux questions po­sées.

1. — Quelle est l'étymologie des mots lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche ?...

2. — Combien d'yeux compte-t­on à la sauterelle ?...

3. — Quel est le poids, à sa nais­sance, d'un ours qui, une fois adulte, pèse cent-cin­quante kilogrammes ?...

4. — Quelle est l'origine de l'ex­pression « Etre pompette » ?

5. — Quelle est l'origine de l'ex­pression « Lune de miel » ?

6. — Quelle est l'origine du pro­verbe « Bonne renommée vaut mieux que ceinture do­rée » ?...

7. — Qui a prononcé les mots « Divide ut règnes » (Diviser pour régner) ?...

8. — Pourquoi les petites prin­cesses anglaises n'ont-elles pas accompagné leurs pa­rents aux Etats-Unis ?...

9. — D'où vient le fait que les pharmaciens placent des bocaux remplis de liquide coloré dans leur étalage ?...

10. — Quel est le grand composi­teur de musique qui mourut sourd et l'illustre qui, ayant découvert avec ses yeux, les lois de Pisochronisme, mou­rut aveuple ?...

Page 6: Le 24 juin 1939 — N° 26 Le numéro fr. 0,40 JOURNALgod.biboostende.be/DRDoc/2007/09/10/2837143447627.pdf2007/09/10  · Le 24 juin 1939 — N 26 DIX PAGES Le numéro fr. 0,40 Editeur

* — «Le Journal», 24 Juin 1939.

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EXPOSITION NATIONALE D'HORTICULTURE.

L'exposition Nationale d'Horticulture, organisée tous les ans, par la Fédération Royale des Sociétés Horticoles de Bel­gique, se tiendra cette année à' Frameries, lts 24, 25 et 26 septembre.

Elle sera organisée par la Société d'Horticulture et de Petit Elevage de Fra­meries (président M. Compère) en colla­boration avec les Sociétés et groupements horticoles affiliés des arrondissements de Mens, Soignies, Tournai et Ath.

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A L'ECOLE PROFESSIONNELLE D'OSTENDE

L'Exposition annuelle des travaux exécutés par les élèves aura lieu dans les locaux de l'Ecole le dimanche 2 et le lundi 3 juillet de 9 à 12 et de 15 à 17 heures.

Regrettons en passant, que la presse française reçoive à ce sujet des commu­niqués rédigés en langue flamande. La connaissance de la langue française n'est-elle plus qu'un souvenu en notre école professionnelle communale?...

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Après cette date, il ne sera plus déli­vré de cartes.

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DONS.

'M. le Bourgmestre a reçu les dons sui­vants :

288 fr. de la part du Syndicat du per­sonnel salarié de la Ville;

100 fr. de la part de l'Ancienne Garde du Rhin, Section d'Ostende.

Le premier montant est destiné à la Caisse de Prévoyance des Pêcheurs;

Le second : 1) 50 fr. à l'Œuvre du Bol cie Lait; 2) 50 fr. à la Maternité.

355,45 francs, de la part du Club Spor­tif du Casino-Kursaal d'Ostende.

Ce montant est destiné à l'Œuvre du Bol de Lait.

72 frs de la part de Monsieur Dewaey René, café « Prinsenhof ».

1250 fr. de la part de Monsieur J. Baels. Le premier montant est destiné aux

victimes de la mer. Le second au profit de : 1) La Caisse de prévoyance des pê­

cheurs : 25 frs. 2) L'Œuvre du Bol de Lait : 625 frs.

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A LA PLACE D'ARMES Afin de faciliter l'escalade par les

autos du terre-plein de la place d'Armes, un ouvrier arrondit actuellement les coins des pierres formant trottoir.

Excellente mesure, qui prouvera aux 'nombreux usagers de la route, la sollici­tude dont on les entoure dans la Reine des Plages.

LE DOCTEUR A. DE VOS de Mouscron radiesthésie-médicale, a l'honneur d'informer qu'il vient d'ouvrir un cabinet médical, 45 rue Royale à Os­tende, tél. 728,97, consultations : jeudi de 9 à 12 et de 2 à 5 h. et sur rendez-vous.

VOL A LA PLAGE.

Les voleurs de la tente du Général Mertens, ayant été arrêtés, l'on se croyait oélivré de ce genre d'individus. Hélas, non ! La tente de Mme Marie Verheulen, domiciliée rue Christine, 30, vient d'être visitée par des inconnus, qui ont fait main basse sur des costumes de bains et des jouets.

assassiner sa femme

Le Jury de la Flandre Occidentale juge cet homme

A l'heure où nous paraissons, le jury de la Flandre Occidentale aura répondu par oui ou par non aux deux questions qui lui auront été posées par la Cour d'Assises : 1 Louis Lams est-il coupable d'avoir

voulu attenter à la vie de son épouse légitime Lydie Lams ?

2 II y-a-t-il eu .préméditation ? Tout le monde s'inclinera devant le

jugement : «Vox Populi, Vox Dei». Nous avons vu Lams devant ses juges.

Un petit bonhomme de qui l'on dirait qu'il n'aurait pas fait mal à une mouche. Il pleure continuellement, et quand il voit sa victime, qui est appelée comme témoin, il lui dit bonjour et elle lui réi­tère ce souhait ne 'pensant plus au « beau jour » qu'il lui a souhaité cette après-midi de mars quand il lui martela la tête au moyen d'une hache, pour se servir par après d'un rasoir dont il avait préa­lablement fixé la lame au moyen d'un fil de fer.

— Pourquoi avez-vous voulu tuer, de­mande le président à .plusieurs reprises.

— Je ne sais pas. C'est quelque chose qui m'est monté à la tête. Pourtant j'aimais et j'aime encore ma .femme. Je ne m'explique pas mon geste. J'avais des difficultés financières...

Et on entend le médecin légiste. Lams a frappé dur dans l'intention de tuer.

Le juge d'instruction fera ressortir la préméditation. Un membre fdu jury vou­dra savoir si Lams a essayé, ipar après de se suicider.

Défense et Ministère Public ne .par­viendront pas à se mettre d'accord. C'est l'éternelle histoire des cours d'assises.

Et pendant qu'on juge son mari, il y a une femme, mie épouse qui attend et qui, nous en sommes convaincus, ne demande qu'une chose : qu'on lui rende son mari. Elle est prête à pardonner et à recom­mencer une vie interrompue.

Mais la Justice des hommes doit suivre son cours. Le Jury de la 'Flandre Occi­dentale décidera.

AUTORISATIONS DE BATIR. MM. Hollevoet A., Chaussée de Thou-

rout, 308; — Demeester P., rue de Lef-finghe, 242; — Borrey J., rue de l'Hô­pital, 23; — Lacroix F., rue de l'Archi­tecte; — Lavens J., Chaussée -de Nieu-port.

LES COLLISIONS DOMINICALES. Les chauffeurs dite « du dimanche »

sont bien maladroits. La liste dominicale n'est pas longue, mais c'est déjà de trop pour le mois de juin.

Coin rue du Dr Verhaeghe, l'auto con­duite par Jean Prudhomme, de Han-nut, et la charrette à lait du paysan Jé­rôme Dechenne, de Steene, se sont ren­contrées. Dégâts matériels.

Un autre habitant de Steene, Michel Maes, s'est heurté contre la voiture con­duite par Oswald Raderton, de Rous-brugge. Encore des dégâts matériels.

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LE VOLEUR AIMAIT LES FRUITS. M. Jean Fontaine, habitant 14, avenue

cie la Reine, a déposé plainte contre in­connu pour vol de fruits.

RADIO DE MEESTER COMMUNIQUE que la location d'une partie de son im­meuble ne change en rien son commer­ce de radio et électricité ; l'affaire con­tinue comme par le passé et si possible plus de soins seront encore consacrés à la partie radio, la spécialité de Radio De Meester depuis 19 ans. Le radio-labora­toire pour réparations sera directement en contact avec le magasin et les clients; le choix des marques sera plus grand et les appareils plus complets ; en un mot, le département radio sera plus en rap­port avec notre spécialité.

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AMICALE DES ENFANTS DE COMBATTANTS Vernissage de l'Exposition du souvenir

1914-1918 ' Dimanche matin, nous assistâmes à

une cérémonie courte, mais combien émouvante, à l'occasion du vernissage de l'Exposition Itinérante du souvenir en la salle «Chez Pan», au-dessus des Bu­reaux de Renseignements.

En présence de Monsieur le Gouver­neur Baels, de Monsieur Van Glabbeke, Echevin de l'Instruction Publique, repré- • sentant de l'administration communale, de Mme J. Deweerdt et M. l'Echevin Vroome, présidents d'honneur de l'A.E.C, de MM. Devriendt et Claeys, conseillers communaux ; Kesteloot, juge de paix ; Ricard, Consul de France ; de M. et Mme Demoulière ; du R. P. Ghielen, directeur de l'Ecole Pastor Pype ; des délégués des sociétés d'Anciens Combattants ; MM. Caerdinael et Menu, de l'F. N. I. ; Lom-baert, Coulier, Dovriese et Seghers de la F. N. C. ; Melis, des Volontaires de Guer­re ; de M. Verheyen, président provincial de l'A. E. C. de la Flandre Occidentale. Monsieur E. Everaerts, président de la section locale des Enfants de Combat­tants, pour le Comité complet, prend la parole .pour remercier chaque personne présente pour leur bienveillance à. l'égard de l'effort de l'A. E. C, laquelle d'ailleurs a encore de fort belles choses à réaliser. Il se déclare sûr que les Enfants y par­viendront avec le concours de leurs pè­res.

Monsieur l'Echevin Van Glabbeke •prend la parole pour donner un court aperçu de l'historique de l'A. E. C. Il fait remarquer que cette société, bien que très jeune, a déjà obtenu de résultats admi­rables ; il les en félicite. Pour- finir, il dé­clare l'Exposition ouverte et lève son verre à la santé du Roi et à la prospérité de l'A. E. C.

Sous la conduite des membres du co­mité, les personnages ont visité les dif­férents stands.

RECHERCHEE PAR LA POLICE. Marie Laes, l'épouse de Joseph Justin,

le voleur de tandems, vient d'être arrêtée par la police d'Ostende. Elle a été mise à la disposition du procureur du Roi, qui la réclamait.

OBLIGATIONS 2% 1898 OSTENDE.

Il est porté à la connaissance des in­téressés qu'à partir du 16 août 1939, la ville d'Ostende remettra par l'intermé­diaire de la « Société Générale de Bel­gique » et de la « Banque de Bruxel­les », sans concordance de numéros, des titres nouveaux, en échange des anciens titres de son emprunt 2 % 1898 dont la feuille de coupons est épuisée. • Par conséquent les numéros des an­

ciens titres participeront encore au tirage du 15 juillet 1939, tandis que les numé­ros des nouvelles obligations prendront part aux tirages du 15 janvier 1940 et suivants.

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UNE APRES-MIDI CHAMPETRE

La Fête de Charité annuellement don­née au profit des diverses Œuvres de l'Enfance à Ostende est bien connue de tous.

Cette fois c'est dans le cadre délicieux du Ohàteau de Montjoy à Ghistelles que le Comité organise le dimanche 25 juin à partir de 15 h. un Tournoi de Bridge plafond ou vulnérable ainsi qu'un thé-dansant.

Quant aux amateurs de promenade en voiture ils se rendront sur les lieux en participant au Rallye Poker organisé à cette occasion et auquel pourront pren­dre part également les personnes qui ne disposent pas de voiture.

Les adhésions seront reçues : Pour le bridge : chez Madame Bor-

gers, 16 rue Royale Ostende, droit d'ins­cription individuelle 20 frs à verser au C.C.P. n. 3984.29 de Madame Borgers.

Pour le meeting automobile : à l'A. C. O. L. ; carte de voiture et conducteur : 15 fr.

Les personnes ne disposant pas de voi­ture pourront être conduites à Ghistelles, moyennant paiement d'une cotisation de 20 frs donnant droit à la participation au Rallye.

Les invitations sont limitées, quelques -unes peuvent cependant encore être ob­tenues.

Nous ne doutons pas que cette fête champêtre remportera un gros succès ce qui permettra de soulager bien des misè­res encore.

Songez au nombre de pauvres petits pour lesquels un Bol de Lait constitue chaque jour la partie essentielle de leur nourriture, songez à ces marmots qui au cœur de l'hiver ont les pieds glacés faute d'être chaussés convenablement.

C'est à soulager toutes ces misères que ces dames du Comité se dévouent sans se lasser et ce grâce à la générosité de tous ceux qui nombreux assistent régu­lièrement à leur fête annuelle.

Pav ces temps particulièrement inquié­tants les misères à soulager sont d'au­tant plus nombreuses, aussi est-ce avec une profonde reconnaissance que seront accueillies toutes les contributions si •modestes soient-elles.

S'il est doux de pouvoir aider les dés­hérités du sort quelle amertume n'y-a-t-il pas d'êfcre contraint à leur refuser un secours.

Les dons peuvent être faits par verse­ment au C. C. P. n. 2332.58 de Madame Suzanne Depière-Smets à Ostende.

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IL JETAIT L'ARGENT PAR PORTES ET FENETRES.

Mercredi après-midi, la police d'Os­tende était avisée qu'un inconnu faisait des dépenses extraordinaires. L'homme semblait très jeune et l'argent n'avoir aucune valeur pour lui.

Amené au bureau de police, il avoua se nommer François Desmedt, être natif de Lebbeke, résidant à Etterbeek, puis il « se mit à table ». Auteur de nombreux vols dans l'agglomération bruxelloise, • il était encore l'auteur de quelques vols avec effraction commis à Bruges. En plus de cela, il sera poursuivi pour faux et usage de faux, en effet il avait maquillé sa carte d'identité, se donnant 21 ans, afin de pouvoir enferer dans certains éta­blissements où les mineurs ne sont, pas admis.

THEATRE ROYAL D'OSTENDE. — LA SAISON 1939.

La saison commencera officiellement le 21 juillet prochain, par la grande Re­vue Franco-Anglaise « It'3 Young », sous sa. nouvelle forme. Il y a de nombreux tableaux, des costumes somptueux de la maison renommée Janel, de Paris, un des plus célèbres costumiers du monde. Au mois d*août « Le chant du désert », suivi du t Pays du Sourire », puis « Le soleil de Mexique », « No... No... Nanet-te », ainsi que le grand succès « Le pré vert ». On donnera, en plus, des grands Galas d'Opéras, La Bohême, Faust, Car­men, Manon, La Traviata, avec des gran­des vedettes de Paris et de la Monnaie.

La troupe engagée, unique en Belgique, sera formée des meilleurs interprêtes d'o­pérettes, parmi lesquels la grande vedet­te Mme Drossa-art. la fantaisiste Mony Doll, les comiques : Cox et Remyo. le ténor E. Delva et le baryton Andrézy. de la Gaité Lyrique de Paris.

Les décors et les costumes seront ex-traordinairement soignés et tout fait prévoir une brillante saison, la sixième sous la direction de M. René Coens, di­recteur du Théâtre Royal Français de Gand.

2me CONCOURS DE MARCHES

Place d'Armes, dimanche 25 juin, à 11 heures, avec le concours des sociétés sui­vantes :

1. « Fanfaren Rijksnormaalschool », Blankenberghe (FI. O.). 60 exécutants. Directeur : M. Declerck.

2. « Harmonie Rust-Rust van de Ne-derlandsche Gist- en Spiritusfabriek », Bruges <F1. O.). 62 exécutante. Direc­teur : A. Van Caeneghem.

3. « Koninklijke Fanfaren De Een­dracht », Buggenhout (FI. Or.), 45 exé­cutante. Directeur : L. V. Nieuwenhove.

4. « Fanfaren Eendracht », Burgt (An­vers). 65 exécutants. Directeur : R. Due-rinck.

5. « Katli. Kon. Fanf. Vereenigde Vrienden », Hemixem (Anvers). 100 exé­cutants. Directeur : J. Hardermann.

6. « Koninklijke Fanfaren Ste Ceci-lia », Hemixem (Anvers). 53 exécutants. Directeur : O. Van Vossole.

7. « Harmonie Musique Communale ». Hondschoote (Nord). 46 exécutants. Di­recteur : G. Prouveur.

8. « Harmonie La Fraternelle », Seu­les (Liège). 55 exécutants. Directeur : Oh. Thonpn.

9. « Harmonie Municipale. », Wambre-chies (Nord). 65 exécutante. Directeur : M. Leplat.

A 12 h. : Marche de la Fraternelle 4/24, de Lieut. E. Brants. Direction : Ch. De-turck.

Le Jury est composé comme suit : 'M. A. Mouqué, chef d'orchestre au Ca­

sino-Kursaal : M. E. De Vlieger, Direc­teur du Conservatoire de Musique d'Os­tende.

Membres : Lieut. Brants, Chef de la Musique du 4me de Ligne; Lieut Gasia, Chef de la Musique du 3me de Ligne; M. Ch. Deturck, Directeur de l'Harmonie Communale; M. C. Moreau, Chef retraité de la Musique du 3me de Ligne.

Pas pour les civils.

L'Abri du Petit Paris L'un de nos collaborateurs avait

traité de la question d'un abri qui devait être construit au Petit Pa­ris.

L'Administration Communale d'Ostende n'est pas encore au cou­rant, du moins d'une façon offi­cielle, de cette question.

Toutefois, d'après les bruits qui circulent, cet abri serait construit par l'autorité militaire à son usa­ge.

Pour le moment, pas d'autres nouvelles à ce sujet.

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Le Dr VÀNDÀMME est installé bourgmestre

Ambiance des grands jours, di­manche dernier, dans la glorieuse cité des bords de l'Yser, où la po­pulation en un bel élan d'unani­mité fêtait l'installation de son maïeur : le sympathique Dr Van-damme.

Une figure jeune, très jeune mê­me, le Dr Vandamme est un des plus jeunes bourgmestres de Bel­gique. Un homme intelligent qui a su, grâce à son activité débordan­te, non seulement se tailler un en­viable place au soleil, mais encore conquérir de multiples sympathies. Nieuport, sous sa direction avisée connaîtra, nous en sommes cer­tains, une ère de prospérité.

Nous devons renoncer à décrire tout ce que nous vîmes, chaque rue, chaque maison, avait rivalisé de couleurs et de décoration. Et que dire du superbe cortège si ce n'est que les Ostendais présents avou­èrent qu'il était digne de la Reine des Plages.

Les glorieux morts de la ville à la réputation immortelle, ne furent pas oubliés, et au cours d'une céré­monie pieuse le monument qui évo­que leur sacrifice fut fleuri.

Dans la soirée, un grand banquet fut servi. Il réunissait de nom­breuses personnalités nieuportoises et ostendaises. Citons le héros de la fête, sa dame et de nombreux membres de sa très estimée famille. Citons encore M.M. FI. Gheeraert, C. Gaelens, Philippart, Symoens, le sénateur Sobry, les députés Porta, et Van Glabbeke, Mr Smissaert, directeur du « Duinengalm », Mr Tempère, directeur du «Kustland», etc., etc.

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A L'ANCIENNE GARDE AU RHIN. Sous la Présidence d'Honneur de MM.

Albert Devèze; Ministre d'Etat, et le Gé­néral Mordacq, a été formé un Comité Mixte de Liaison, des Anciens de la Rhénanie et de la Ruhr, entre l'Ancienne Garde au Rhin (Belgique) et la Fédéra­tion des Anciens de la Rhénanie et de la Ruhr (France).

M. Herman Keroians, Président Fédé­ral de l'Ancienne Garde au Rhin, a été nommé Président pour 1939.

Siège Régional de Belgique : 48, rue du Retranchement à Anvers (Secrétariat Fédéral de l'AGAR).

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Depuis de nombreuses années, des postes d'émission fonctionnent dans bon nombre de plages étran­gères. En Belgique, il existe de nombreux postes dispersés dans le pays, sauf au littoral. Il s'est formé récemment au littoral une A.S.B.L. « Ostende-Radio » qui a introduit une demande afin d'obtenir les au­torisations nécessaires pour l'ex­ploitation de pareil poste. A-t-elle des chances d'aboutir ?

Le ministre des P. T. T. a fait valoir à ce propos qu'on n'installe pas sciemment, dans les autres pays des stations sur les plages ou à proximité des côtes ; il n'est fait exception que lorsque d'importan­tes chaînes de montagnes empê­chent de desservir les populations établies à la côte, ce qui n'est évi­demment pas le cas en Belgique.

En effet, une station d'émission couvrant très généralement une surface de zone sensiblement cir­culaire, son efficacité serait con­sidérablement réduite puisque la moitié de la zone couverte serait la mer.

Pour le surplus, les longueurs d'onde qu'on peut utiliser en Bel­gique aux termes dés conventions et accords internationaux, sont oc­

cupées par un nombre déjà trop grand de postes régionaux de ra­diodiffusion dont le fonctionne­ment, sans interférences mutuel­les, pose un problème des plus ar­du à résoudre. L'établissement de nouvelles stations, en créant des zones d'interférences supplémen­taires puisque les distances entre certains émetteurs seraient rac­courcies, viendrait encore augmen­ter les difficultés éprouvées et ren­drait la situation inextricable.

D'autre part, le fonctionnement d'un émetteur, de radiodiffusion à la plage, entraînerait sans aucun doute, des complications techniques dans le fonctionnement de nos in­stallations radioélectriques côtières et dans le service radipmaritime, ce qui ne serait pas sans offrir de graves dangers notamment pour la sécurité de la navigation maritime et aérienne.

Quoiqu'il en soit, le ministre a précisé que la questipn des postés privés fait actuellement l'objet d'un examen d'ensemble.

On sait qu'un groupement bru-geois a fait lui aussi une demande pour l'installation d'un poste local, et ne parvient pas non plus à obte­nir lés autorisations nécessaires.

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7 — « Le Journal », M Juin 1939.

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Distribution: Flora Robson, Lau­rence Oliver, Vivian Leigh, Ray­mond Massey, Tamara Desni, Mor­ton Selten, etc., etc. Réalisation de Alexandre Korda.

Scénario : l'Invincible Armada est une épisode de la lutte existant entre l'Angleterre, sous le règne de la .reine Elisabeth, et l'Espagne, dirigé par Philippe II. Les deux pays, antérieurement unis par des liens de mariage, sont devenus en­nemis au point que Philippe d'Es­pagne nourrit le projet de détruire la puissance de l'Angleterre. Sir Richard Ingolby et son fils Mi­guel, lieutenants de l'amiral an­glais Drake, sont capturé> alors qu'ils attaquaient un navire espa­gnol près de Lisbonne. Le Com­mandant espagnol est un ami d'In-golby ; suivant les principes en vi­gueur à l'époque de cette guerre, les deux prisonniers doivent être brûlés. Le commandant espagnol use de son influence pour libérer un de deux prisonniers. C'est Mi­guel qui profite de cette faveur, mais lorsque celui-ci apprend que son père a été brûlé, il décide de venger son pays. Il s'échappe et retourne en Angleterre. Arrivé dans son pays, il conte les horreurs de cette guerre sans merci. Il part en mission en Espagne et, sous un nom d'emprunt, s'introduit à la Cour de Philippe II, découvre les t iai t res à son pays et revient les faire connaître à la reine Elisa­beth. Celle-ci, qui doit les condam­ner à mort, les envoie à bord de légères embarcations, à la rencon­tre des navires espagnoles et au

péril de leur vie, ils mettent le feu à la flotte.

Appréciations: Une œuvre signée Alexandre Korda ne nous laisse jamais indifférent. Cet excellent metteur en scène produit toujours des films artistiques, qui sont, hé­las pour les commanditaires, par­fois peu commerciaux. Korda à un seul tort, il ne s'adresse qu'à l'élite de la clientèle, élite qui par son nom même n'est qu'une minorité. Aussi, quelle joie pour les vrais amateurs de ciné, que de pouvoir aller déguster les preuves du talent du maestro. Cette fois, Korda nous conte un des plus grandioses sujet de scénario : l'histoire de l'Invin­cible Armada, page historique, mais écrite dans ce film, à la gloire de l'Angleterre. Cela 'ne plaira sans doute pas aux Espagnols, descen­dants des sujets de Philippe II, mais nous devons nous empresser d'ajouter que le film est destiné aux écrans britanniques. Bref, un film dont le scénario, est très bien choisi et dont la réalisation a été confiée à un maître. Déplorons la concession au « commercial », qui a provoqué l'introduction d'une historiette amoureuse dans ces su­perbes historiques.

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Rapide coup d'œil sur les Films de la Semaine

Trois grands films cette semaine sur nos écrans. « Maman Colibri », production française portant à l'écran une pièce d'Henry Bataille ; « Fire over England » (L'invincible Armada), film historique anglais et, enfin, « Submarine Patrol » (Patrouille en mer), reconstitution d'épi­sodes maritimes, de la guerre, ce dernier film étant signé du fameux moiteur en scène John Ford.

Une fois de plus, la diversité de nos programmes permettra de sa­tisfaire les amateurs ostendais, qui sont pourtant — à en croire certains échos — parmi les: plus difficiles à contenter.

En plus de cela, les films de complément et les reprises viendront confirmer les affirmations qui précèdent.

« MAMAN COLIBRI » est une production qui fera vibrer presque tous les publics. La pièce du dramaturge Henry Bataille se trouve t rans­posée à l'écran par des images très réussies, pleines de tact et de déli­catesse. Nous retrouvons les héroïnes-types de Bataille : la femme en­jouée, passionnée, ardente, puis la femme vaincue par la vie. Le tout é t an t filmé dans les décors des milieux élégants de la bourgeoisie in­dustrielle française ou dans le cadre de la vie de luxe des pays de tou­risme. Transportée sur la bande sensible, « Maman Colibri » est émou­vante d 'autant plus qu'elle perd ce fameux ton mélodramatique qui nous tape si souvent sur les nerfs. Elle devient même, dans sa version cinématographique, vraisemblable. Elle plaira surtout, car elle reste le type même du grand film dramatique qui fait pleurer les foules de spec­tateurs par des scènes bien nouées et l'utilisation de deux sentiments éternels : le dernier amour d'une femme, et son amour pour un petit-enfant qui la fait se résigner à vieillir.

« A LA LANTERNE VERTE » possède un scénario qui reste jusqu'au bout passionnant et mystérieux. Des vies humaines sont l'enjeu d'une partie désespérée ; tandis que l'amour joue son va-toui contre l'insai­sissable criminel. La mise en scène très mouvementée, tiendra le public en haleine et lui plaira certainement., Le film est mené tambour ba t tan t par Joseph Valleia, Margarct Lindsay et le tout bon Bruce Cabott un. favori du public ostendais.

« L'INVINCIBLE ARMADA » est un film historique, très soigné et même; luxueux, d'une mise en scène splendide, évoquant une page de l'histoire de l'Angleterre sous le règne de la fameuse reine Elisabeth. Son auteur, Alexandre Korda, n'est plus à présenter. On connaît le thème historique : Philippe II .veut attaquer l'Angleterre dans son île mais la tempête détruit — dans le film les brûlots anglais — la grosse partie de la flotte espagnole. Bilan : 64 grands navires et 10.000 hom­mes qui ne regagnèrent point les ports espagnols. Ajoutons que dans! le film d'Alexandre Korda, il y a encore une petite intrigue amoureuse, comme de juste, hélas...

« PATROUILLE EN MER » est le travail d'un peintre à qui l'on fait dessiner des textes publicitaires. John Ford, qui nous donna l'inoubliable « Patrouille Perdue » un film où l'on ne voyait pas une femme, et le fantastique « Le Mouchard », — ces deux productions ne sorrt pas près d'être oubliées des ostendais pas plus que « Les Horizons Perdus » — nous présente cette fois un film commercial. Malgré cela, la « patte » du maître se retrouve dans certains tableaux et le jeu d'une très bonne troupe fera oublier au spectateur que le jeune premier doit épouser la belle blonde dans les derniers mètres de l'ultime bobine.

Patrouille en Mer

MAMAN COLIBRI Distribution : Maman Colibri

(Huguette Du f los) ; Georges de Chambry (Jean-Pierre Aumont) ; M de Rysbergue (Jean Worms) ; Mme Ledoux (Marcelle Praince) ; Madeleine Chadeaux (Denise Bosc) ; Florence Barton (Assia) ; Richard de Rysbergue (Bernard Lancret), etc., etc. Réalisation de Jean Dréville.

Scénario : Irène de Rysbergue. mariée à un industriel très riche mais indifférent, sent, au bout de vingt années, .son existence si vi­de qu'elle devient la maîtresse d'un des jeunes amis de ses fils : Geor­ges de Chambéry. Elle l'aime bien­tôt si passionnément, qu'elle quit­te son foyer pour le suivre. Deux ans plus tard, Georges se détache d'elle, attiré par un jeune visage. Irène le quitte, prévoyant une hu­miliation future. Georges épouse la jeune fille. Irène, s? résignant à vieillir, approchera à nouveau ses fils, dont l'un est devenu père : il l'accueillera à son foyer, non com-

[NEUS NEUFS • T D'OCCASION EN T O U T E S DIMENSIONS

me. une maman, mais comme une grand'mère. Désormais, Maman Colibri ne vivra que pour son pe­tit-fils.

Appréciations : Cette large et luxueuse réalisation, due à Jean Dréville et au découpage habile de Robert-Paul Dagan, s'étale un peu longuement, dans de riches décors ou des paysages méditerranéens bien photographiés. Le film est d'ailleurs bien enregistré, et cadré avec un goût sûr. Le montage est nuancé, sans trop de lenteurs dans les scènes à effets. Remarquons le fir dialogue d'A.-P. Antoine qui fait de ce sujet une histoire de tous les temps. Le film est émouvant, et d'une grande distinction.

Quant à l'interprétation, en pre­mier lieu, saluons la rentrée de la délicieuse et sensible Huguette Du-flo-5 : elle nous donne une * Ma­man Colibri •• inoubliable et pleine de charme. A ses côtés, Bernard Lancret fait figure de vedette ; il est un Richard ferme et pathét i­que. Notre impression : on repar­lera de lui. Jean Worms est excel­lent. Denise Bosc dessine avec émotion un personnage ingrat, qu'elle humanise. Jean Pierre Aumont est un Georget idéal. Très bonnes silhouettes de Marcelle Praince, Christiane Isola, Léon Barry, etc. Une petite fausse note: Jeanne Lion a de l'autorité, mais charge son personnage de bour­geoise intraitable. Qui veut trop piouver ne prouve rien.

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Scénario : 1917, un coin perdu de la côte américaine, quelques « embusqués ». Un ordre arrive, le petit bateau de pêche doit partir faire son devoir, il jouera le rôle « Q. Schip » c'est à dire de bateau-appât pour les sous-marins. Nous voici sur la côte italienne, deux des « Q. Ships » coulent un sous-ma-rir. ennemi, puis c'est une escale en terre italienne, une alerte et un nouveau combat. IL y a, on l'ou­bliait presque, la concession clas­sique au côté commercial : une in­trigue amoureuse se glisse dans ces aventures maritimes, un jeune marin aime, et épouse finalement, la fille du capitaine de l'autre bâ­timent.

Appréciations : Les Américains ont le don de faire surgir de leurs studios des bandes reconstituant, vivantes et ardentes, certaines époques de leur vie joyeuse ou hé­roïque. « Patrouille en Mer », réa­lisé par John Ford, est le récit pit­toresque et mouvementé de quel­ques épisodes da tan t de l'entrée en guerre de l'Amérique en 1918. Des scènes se passent à New-York, d'autres sur des chasseurs de sous-marins ou sur un cargo qui t rans­porte des munitions. L'intrigue est naïve, même très naïve, mais ce­pendant vive et colorée. Les joyeu­ses figures de marins, la truculen­ce des personnages bien campés plairont. C'est en un 'style « ex­press » et surtout très « cinéma » que le fameux metteur en scène des chefs-d'œuvre que furent « Le Mouchard » et « La Patrouille Per­due » nous dessine « Patrouille en Mer ». Hélas il dut concéder aux obligations commerciales et une stupide intrigue amoureuse abîme ce film qui aurait pu former avec les deux grandes productions que

ncus venons de citer une inoubli­able trilogie. Malgré sa banalité commerciale, le film qui nous in-téiesse plaira par l'interprétation d'une dizaine d'excellents acteurs jouant sympathiquement, sobre­ment, humainement. Que ce soit de jeunes et nouvelles recrues de l'écran, comme Nancy Kelly ou Richard Greene, ou de vieux rou­tiers, du genre de Farreel Mac Do­nald ou de George Bancroft, tous ces acteurs se distinguent et con­duisent ce film vers un succès cer­tain, malgré son gros défaut : son intrigue amoureuse.

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« A LA LANTERNE VERTE » (vers. orig. angl.) avec Joseph Calleia « MAMAN COLIBRI » (vers. orig. fr.) avec Jean-Pierre Aumont

« MANEGE » (vers. orig. fr.) avec Attila Horbiger, Albert Malterstock « L'INVINCIBLE ARMADA » (vers. orig. angl.) avec Flora Robson

« REMONTONS LES CHAMPS ELYSEES » (vers, orig fr.) « PATROUILLE EN MER » (vers. orig. am.)

« LEGION D'HONNEUR » (vers. orig. fr.) « MANNEQUIN DU COLLEGE » (vers. orig. am.)

« LA CHASTE SUZANNE » (vers. orig. fr.) « LES FLAGELLEES » (vers. orig. angl.)

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« LE TOUR DU MONDE EN 60 MINUTES

« CHAMPAGNE VALSE » avec Gladys Swarthout, Fred Mac Murray « LES EVADES DE L'ILE DU DIABLE » avec Victor Jory, Florence Rice

Page 8: Le 24 juin 1939 — N° 26 Le numéro fr. 0,40 JOURNALgod.biboostende.be/DRDoc/2007/09/10/2837143447627.pdf2007/09/10  · Le 24 juin 1939 — N 26 DIX PAGES Le numéro fr. 0,40 Editeur

8 — «Le Journal», 24 Juin 1939.

AUTOMOBILIA Nous recevons d'un correspon­

dant occasionnel la lettre ci-des­sous, que nous publions volontiers :

Monsieur le Directeur du « Journal >

Nous sommes en saison, et le problème de la circulation autour de la Place d'Armes n'a pas encore reçu de solution.

Quel est ce problème ? Les automobilistes, n'habitant pas

Ostende, attentifs au danger de la circulation, au débouché de la rue de la Chapelle, Place d'Ar­mes, n'aperçoivent pas le signal rouge (non lumineux), et poursui­vent leur chemin directement vers la rue de Flandre. Un agent se précipite, qui, aimablement, qui, sans aménité, oblige le chauffeur à faire machine en arrière et lui fait faire le tour de la Place d'Ar­mes, déjà encombrée de voitures privées et de taxis au parcage.

L'on a préconisé afin d'éviter le circuit de la Place d'Armes, les sens uniques suivants :

1. Digue, rue de Flandre, Place 'd'Armes (côté Banque de Bruxel­les), rue de la Chapelle, et

2. Rue de l'Eglise, Place d'Armes (côté Atlanta), rue Louise.

Les commerçants de la rue de la rue de la Chapelle ont protesté, parce qu'ils estiment préférable que les visiteurs passent par leur artère si animée, à l'aller et non pas au retour de leur promenade sur la digue.

Cette solution permettait d'évi­ter la circulation inutile autour de la Place d'Armes, mais avait le dé­faut de modifier un courant de cir­culation établi depuis longtemps déjà, et d'instaurer un nouveau

1

sens unique, dans une artère, la rue de l'Eglise, où l'encombrement ne se fait pas suffisamment sentir.

Mais jusqu'à présent rien n'a été modifié à l'état de chose actuel, et tout fait penser que l'autorité hésite à prendre une décision.

L'administration intéressée à la circulation, ne pourrait-elle exami­ner la suggestion suivante ?

Sens unique, rue de la Chapelle, circulation dans les deux sens, sur la Place d'Armes.

Cette suggestion comporte les avantages suivants :

1. Elle respecte le sens unique de la rue de la Chapelle, et les voitures désirant prendre la rue de Flandre, continuant leur chemin sans faire le circuit inutile autour de la Place d'Armes.

2. Elle décongestionne la Place d'Armes, en tout cas, en ce qui con­cerne les circuits inutiles qui ne sont plus exigés.

Cette solution devrait aller de pair avec le parcage autour de la Place, mais capot en avant, afin de doubler le nombre de voitures parquées. L'administration ferait preuve d'initiative en modifiant les bords du terre-plein de la Place en dents de scie, comme cela se fait partout maintenant pour les parcages.

Envisageons maintenant les dif­férents cas de circulation qui se présentent aux chauffeurs abordant la Place d'Armes. Toute solution comporte des avantages et des désavantages. Chiffrons en regard de chaque cas, l'avantage par un signe + . Le statu-quo sera marqué 0.

Prenant comme principe, que chaque artère a trois issues :

Trafic venant de la rue de la Chapelle a. vers la droite (Grand'Place). Inchangé. 0 b. vers la gauche (rue St-Sébastien). Inchangé. 0 c. en avant (rue de Flandre). Aucun circuit. +

2. Trafic venant de la rue de l'Eglise. a. vers la droite (rue de la Bride). Inchangé. 0 b. vers la gauche (Grand'Place et rue St-Sébastien).

Aucun circuit. + c. en avant (rue Louise, etc.). Inchangé.

3. Trafic venant de la rue de Brabant. a. vers la droite Irue Louise). Inchangé b. vers la gauche (rue de l'Eglise). Aucun circuit + c. en avant. Inchangé.

4. Trafic venant de la rue Louise. a. vers la droite. Inchangé b. vers la gauche. Inchangé c. en avant. Aucun circuit +

5. Trafic venant de la rue Ad. Buyl. a. vers la droite. Inchangé b. vers la gauche. Inchangé c. en avant. Aucun circuit ^ +

6. Trafic venant de la rue St-Sébastien. a. vers la droite. Inchangé b. vers la gauche.Aucun circuit + c. en avant. Inchangé

7. Trafic venant de la rue de la Bride. a. vers la droite. Inchangé b. vers la gauche. Inchangé c. en avant. Aucun circuit .+

0

0

0 0

0 0

0 0

La somme des résultats donne 7 avantages sur la situation actuel­le, et 14 situations inchangées. Au­cun désavantage. L'on pourra ré­torquer peut-être que la circulation à double sens sur trois côtés de la Place d'Armes, sera dangereuse, mais répondons à cet argument :

1. Le parcage en dents de scie réduira de peu le terre-plein mais permettra aisément le passage de voitures dans les deux sens.

2. La circulation autour de la Place sera forcément réduite par le fait que dans 7 hypothèses, le circuit inutile est supprimé. Or, le trafic étant le plus dense au point de vue « circuit inutile >, aux dé­bouchés des rues de la Chapelle et Louise, la solution que je pré­conise est à ce point de vue inté­ressante.

Tenant compte que le trafic « Rue de Brabant > vers les rues de Flan­dre et Ad. Buyl est plutôt réduit, de même que le trafic Rue de la Bride — rue St-Sébastien, la cir-

Total : 7 14

culation à double sens en face de l'Hôtel de Ville en face du Cercle Ccecilia n'aurait aucun inconvé­nient.

Veuillez agréer etc

NOTRE AVIS

Le problème soulevé par notre correspondant est fort complexe. Sa suggestion est-elle réalisable ? A première vue, elle est souriante et rien n'empêche les autorités compétentes de l'examiner, d'au­tant plus qu'elle émane certaine­ment d'un automobiliste qui sem­ble averti et qui se rend compte qu'il faut faire quelque chose afin d'éviter les attrappades envers les automobilistes étrangers débou­chant de la rue de la Chapelle. Nos colonnes sont ouvertes à d'au­tres suggestions. Aucune question pouvant intéresser le bien général de la ville, dans n'importe quel do­maine, ne peut rester étrangère au « Journal >.

NOTRE COURRIER LA PLAGE S'AGRANDIT

Monsieur Van Meckeren, Directeur du

«•Journal d'Ostende et du Littoral » E/V.

Monsieur le Directeur,

L'article « La Plage s'agrandit », Les articles parus dans votre très

intéressant journal du 10 et celui du 17 juin dernier, ont certes soulevé le plus vif intérêt du plus grand nombre de vos lecteurs. Il est toujours intéressant de pou­voir juger le pour et le contre lors­que l'on se trouve en face d'une question aussi palpitante, comme l'est actuellement la défense con­tre le désablement, principalement à la grande plage d'Ostende, qui semble aller complètement à la dé­rive et dont l'urgence de précau­tion à prendre devient grandement nécessaire.

Puis-je faire remarquer toute la délicatesse que peut susciter une appréciation faite à la légère ? Seul un résultat négatif peut en résul­ter, dont souffriraient les relève­ments des plages.

Celle, par exemple d'un journal ostendais qui, bénévolement et

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Le bonheur des uns...

Les Frères du Pensionnat de L'Écluse rentreraient à St-Omer, en France.

Au Casino-Kursaal d'Ostende L'ouverture annuelle de la saison

d'été, au Casino-Kursaal, a eu lieu samedi dernier, au milieu de la sympathie générale. Ne donne-t­elle pas, chaque année, le signal, impatiemment attendu, de la re­naissance saisonnière aux Osten­dais et à leurs hôtes ?

Les concerts du 17 et du 18 juin, au cours desquels se produisirent Lotte Lyra et Jules Salés, furent un succès. Aux week-end des sa­medi 24 et dimanche 25 juin, l'on entendra Albert Le Roy, basse du

Théâtre Royal français de Gand, et Jacqueline de Kesel, l'excellente artiste ostendaise, sous la direction de M. A. Mouqué.

Tous les jours, Léandre Vilain retrouve ses auditeurs charmés. Au Thé-Dansant, The Lanigiro's, dont on connaît le dynamisme. Et, cha­que soir, a lieu, après le concert, une soirée dansante.

On attend avec impatience l'ou­verture, fixée au 14 juillet, du Night Club du Casino : « Les Nuits Cubaines ».

Programme du 24 Sans accroc, et tout naturelle­

ment, le Casino-Kursaal, depuis le 17 juin, a retrouvé son rythme sai­sonnier. Chaque jour, la salle de lecture, abondamment garnie de journaux et de revues en toutes langues, reçoit sa clientèle assidue, parmi laquelle se reconnaissent aisément des visages familiers. Un public de choix écoute dans un si­lence religieux la séance d'orgue quotidienne de Léandre Vilain.

Au Thé-Dansant, les Lanigiro's, sympathiques et infatigables, font

L'Exposition Dans le but de rendre un défé­

rent hommage à la mémoire de notre regretté souverain le roi Al­bert, et de raviver au cœur de la population le souvenir vénéré que conservent de Lui tous les Belges, l'œuvre des aveugles de guerre de S. M. la Reine Elisabeth réunit de superbes documents photographi­ques ainsi que des portraits, pein­tures, sculptures, de nos principaux

juin au 2 juillet naître des fourmis dans les jambes les plus respectables. Et le soir, après le concert, ils recommencent avec la même ardeur, alternant les pièces symphoniques avec les airs de danse.

Aux Week-end, les concerts du soir sont rehaussés par le concours de chanteurs de talent, tels que Al­bert Leroy (24 juin), Jacqueline De Kesel (25 juin), Oswald Van Praet (1er juillet), Josée Pierre (2 juil­let), sous la direction attentive de M. Aimé Mouqué.

du Souvenir artistes belges.

Du 8 au 23 juillet, cette exposi­tion aura lieu à Ostende, au Ca­sino-Kursaal, dans la salle de cor­respondance, qui sera désaffectée à cet effet par les soins de la direc­tion du Casino-Kursaal. Un droit d'entrée de 1 franc sera perçu au profit de l'Œuvre des Aveugles de Guerre, sous le contrôle de l'Œuvre Nationale des Invalides de Guerre.

^ U i V M V U U i U U M M U U U i U i U V U V W i U i i V i V M U V M V V W U U U U t U U i i l V

OCCULTATION ! Voilà bien de tes coups...

Qui eut crû que la charmante enfant, qui s'abritait, sans voiles, sous la pergola du parc, finirait ainsi lamentablement ses jours dans l'eau putride, où des canards gourmands trouvent à la fois le boire et le manger.

Sauf la sienne propre, la nuit était sans lune, ce dont profitèrent quelques iconoclastiques sacripants pour faire boire une tasse à la pau­vre déesse.

Flore, comme on sait, était une déesse intronisée à Rome, après avoir fait les beaux jours des Grecs épris de bucoliques. Ce pays, la Grèce, me remet en mémoire l'his­toire de la oaronne zeep qui, fai­sant état de ses croisières, racontait qu'elle avait mouillé devant le Pi-rée. Ce à quoi, un homme d'esprit lui demanda si, elle aussi, l'avait pris pour un homme.

Sous des dehors légers (oh com­bien !) Flore était la plus sérieuse et surtout la plus discrète des per­sonnes fréquentant habituellement notre parc après le coucher du so­leil. Etant de plâtre, elle n'était pas de bois et sa mort prématurée nous privera à jamais du livre tsoin-tsoin qu'elle s'apprêtait à

écrire, sous le titre : « Ce que mes fesses ont vu ! ». Et c'est bien pour lui couper la vue que des chevaliers de la brosse, n'ayant sans doute aucun respect pour le cul...te de Flore, lui avaient, une nuit gou­dronné l'arrière-train.

Occultation, voilà bien de tes coups !

Ce crime affreux ne restera pas impuni, espérons-le. Flore, après Lapon ! Où donc s'arrêtera la rage de ceux qui ne songent qu'à bascu­ler dans l'eau nos chefs-d'œuvre de l'art sculptural. Tout porte à croire, dans ces conditions, que les jours de Maelfeyt et du cerf-à-cornes sont comptés. Que faire quand on ne sait pas nager ? La bouée de sauvetage a fait son temps. Pour­quoi donc ne pas équiper nos sta­tues de l'appareil Davis, qui a fait ses preuves dans les récentes cata­strophes sous-marines.

Quant à Flore, reconstituée, un jour que nous espérons proche, pourquoi ne songerait-on pas à gonfler ses petits païens chers à Phi-Phidias d'un gaz extra léger, qui la ferait surnager en cas de ca­tastrophe nouvelle, au cours d'une nuit d'occultation.

Le Dîner d'ouverture du Royal Phare Hotel

probablement sans connaissance réelle de la question, la traite en s'exprimant dans le sens suivant : Par suite du vent du Nord, des im­ports de sable ont eu lieu, princi­palement devant la digue d'Osten-de-Extension, depuis que les trois brise-lames ont été bâtis ces temps derniers. Il ajoute que c'est un' chance, car on sait que la science des courants tient plus d'une scien­ce positive, etc., mais que tandis que la plage d'Ostende s'engraisse, les plages de l'Est maigrissent.

Cette appréciation me fait croire que l'auteur de l'article ne s'est ja­mais aperçu de la situation précai­re où se trouve notre grande plage. Il veut donc faire croire à l'ad­ministration de la côte que tout est pour le mieux à Ostende. Qu'il aille donc voir I

Dans un prochain article, je démontrerai, si vous voulez bien encore me le permettre, et ce dans l'intérêt de nos plages, les diverses phases du déplacement de va-et-vient du sable avec les suites né­fastes qu'elles comportent.

En vous remerciant de votre amabilité, recevez, Monsieur Van Meckeren, mes salutations distin­guées.

Votre abonné. V.

Quoique les circonstances aient pu faire hésiter plus d'un esprit entreprenant, la direction du Royal Phare Hôtel a néanmoins pris l'initiative de faire des trans­formations qui changent fort heu­reusement, empressons-nous de le dire, l'aspect de cet établissement.

Le Royal Phare a connu jadis une . renommée qui cadrait fort bien avec le standing d'Ostende, plage mondaine. Puis vinrent les vicissitudes de la période d'après-guerre, la démocratisation du tou­risme en général et de la clientèle de notre plage en particulier. Il s'adapta et fut fréquenté par une clientèle bourgeoise d'excellente qualité qui l'apparente à cette classe d'hôtels que l'on situe en France : Touring Club.

Mais la construction prenait de l'âge et, à dire vrai, ne répondait plus aux besoins d'habitués de plus en plus exigents. Il fallut la moder­niser, la transformer. C'est que ce que fit le conseil d'administration en suivant les directives de Mr R. Van Espen, directeur, dont la com­pétence en matière d'hôtellerie était un gage de bonne réussite.

Aainsi donc l'Hôtel Royal Phare nous présente actuellement une fa­çade aux lignes nettes et à tout prendre très avantageuses. Le res­taurant, construit en demi-cercle, est toujours aussi spacieux et per­met mieux actuellement à tous les clients de jouir du spectacle qu'offrent yachts, barques de pê­che et autres bateaux, évoluant à l'entrée du chenal. Les autres dé­pendances — jardin d'hiver, bar, etc... — sont restés aussi accueil­lants qu'auparavant.

Saint Orner, la coquette cité du Nord de la France, abritait il y bien longtemps un pensionnat très prisé par la haute bourgeoisie fran­çaise, et dirigé par les Frères des Ecoles Chrétiennes. L'application de la loi sur les Congrégations les obligea à s'exiler à Sluis, petite ag­glomération située à la frontière hollando-belge.

Le village frontalier, qui ne com­prenait que quelques maisons, vit s i prospérité s'affirmer de jour en jour, et aujourd'hui dresse sa sil­houette de petite ville.

Or, de France nous est parvenue la nouvelle que les Congrégations pourraient à nouveau s'établir dans le pays. La" ville de Saint-Omer vient de recevoir, paraît-il, les assurances formelles du retour en ses murs des Frères des Ecoles Chrétiennes.

Cet événement a fait l'objet de toutes les conversations dans la région flamande du nord de la France, car les enseignements des Frères possèdent une réputation enviable.

Les pourparlers sont si avancés, nous affirme-t-on, que le Gouver­nement des Pays-Bas acquérerait les bâtiments du Pensionnat poul­ies transformer en une caserne à l'usage de sa gendarmerie; d'autre part les jardins seraient traversés par une auto-route.

Si à Sluis on déplore ce départ, par contre Saint-Omer tout en­tière se réjouit à la nouvelle de la possibilité du retour des Frères des Ecoles Chrétiennes, nouvelle dont la confirmation est attendue avec une réelle impatience.

XXX.

Exposition Honoré Levecque

à Bruges

L'Artiste Brugeois, l'excellent dessinateur à la plume Honoré LEVECQUE. exposera durant tout le mois de juillet au salonnet « Ter Reye », Place du Bourg a Bruges.

Le public pourra y admirer les dernières œuvres de l'artiste, des­sins à laplume et dessins rehaus­sés.

M. LEVECQUE s'est? surtout ef­forcé de rendre les vieux coins pit­toresques de Bruges et de la Flan­dre maritime.

Il a su apporter dans ses dessins, la note sentimentale qui plait et qui attire. Nulle doute que cette exposition ne remporte un grand succès. A. S.

LA PANNE

Aigle-Belgica BIÈRES FINES

S'adresser: r u e . d u C a n a l , I , Ostende T é l é p h o n e 7 1 3 , 3 2

ETAT-CIVIL NAISSANCES

i l juin. — Joseph Cornillie, d'Hector et Lucienne Leyre, rue des Bateliers 56 ; — Rodolphe Vandierendounck, de Ja­cques et Anne Elegeert, rue de l'Hôpital, 37 ; — Egon Vanslembrouck, d'Oscar et Elociie Keirsebilck, hab. à Anvers.

12. — Françoise Ketelers, de Julien et Madeleine Lievens, rue St. Paul 29.

13. — Raymond Brackx, d'Alphonse et Anne Coopman, rue Oostendsche Haard 32 ; — Théodore Smessaert, d'Orner et Simonne Boens, ch. de Thourout 273 ; — Marie Goemaere, d'André et Adrienne Van Belleghem, hab. à Mannekensvere.

15. — Jean Proot, d'André et Angèle Declerck, rue du Chanvre 3 ; — Claire Sampers, de Victor et Aline Laçante, rue Marie-Thérèse 16 ; — Maurice Ghys, de Maurice et Laurence Legrix, rue St. François 51b ; — Marcel Cools, d'Achile et Madeleine Bentein, bld Van Iseghem, 100 ; — Olga Merlevede, de Robert et Marthe Mollemans, rue du Blé 47 ; — Olga Vandenbroucke, de Joseph et Agnes Dewulf, hab. à Nieuport.

Bijouterie ~ Fantaisies - Alaroquinerie Fine

— Grand dioix d'articles de deuil —

•Waaa

Le banquet d'ouverture qui réu­nissait une centaine de convives fut particulièrement bien réussi. Menu, au choix, de grande qualité, copieux et présenté avec art, ser­vice impeccable.

On notait au hasard Mr et Mme J. Lamot, Mr et Mme Van Tieghem de Tenberghe, Mr et Mme Daniels, Mr et Mme Vereeke, M.M. et Mmes J et C. Derinck, Mr et Mme P. Ver-scheure, Mr et Mme Verstraete, Mr Feys, de nombreux fournisseurs, etc. .

L'orchestre sous la direction de Mr Flory Corsellis entretint le meilleur entrain et fit danser les couples jusque fort tard dans la nuit. Notons encore qu'une excel­lente chanteuse fit entendre quel­ques airs célèbres durant le repas.

En résumé, une parfaite «ouver­ture» dont les honneurs reviennent à la direction du Royal Phare et au chef Mr P. Mullier, professeur de cuisine à notre école hôtelière.

Rajeuni, modernisé, l'Hôtel Royal Phare connaîtra certainement la réussite, ce que nous souhaitons sincèrement à son conseil d'admi­nistration et à Mr R. Van Espen pour le magnifique exemple d'opti­misme qu'ils nous donnent à une époque où le monde est par trop enclin au plus noir défaitisme.

L'Installation du Bourgmestre

La Panne connaîtra ce 25 juin la joyeuse animation d'un dimanche «de saison».

A l'occasion de la nomination de Mr Léon Demailly en qualité de bourgmestre, un comité, composé de commerçants, a adressé un ap­pel à la population et c'est grâce aux dons qu'il a recueillis qu'un programme de fêtes a pu être mis sur pied.

A 15 heures 30 un cortège folk­lorique, composé de nombreux groupes et chars, sera formé au hameau de l'Oosthoek. Il défilera vers 16 heures devant la tribune officielle installée devant la mai­son communale, pour parcourir en­suite les principales artères aux sons joyeux des fanfares.

Le soir, des bals populaires atti­reront dans différents quartiers la foule des danseurs jusqu'à l'heure où les musiciens éclairés par les torches, suivis par des centaines de porteurs de lampions feront une brillante retraite aux flambeaux. Un feu d'artifice sera le couronne­ment lumineux et pétaradant de cette journée.

Ed. P.

Etude du Notaire

P, S I M P E L A E R E à La Panne

Saul M* kawen '*iaul Wleyea* 17, Une «le lai Chapel le — Osteutlc

DECES 10 juin. — Charles Vanleke, 60 ans, ép.

Céline Nierynck, rue du Vieux Moulin 34; — Léonie Ameloot, 65 ans, ép. Lievin Hollevoet, hab. à Breedene.

11. — Edmond Bonne, 55 ans, ép. Alida Plovie, hab. à Oostkamp ; — Cyrille Huyghe, 47 ans, ép. Marie Delobelle, hab. à Zandvoorde.

12. — Hugo Dumarey, 1 mois, haib. à Knocke.

13. — Emma Vermeulen, 40 ans, cél., rue de l'Avenir 7.

15. — Charles de Brouokere, 43 ans, ép. Andrée Fraeys, bld Van Iseghem, 40f.

16. — Louis Rœls, 70 ans, Vf Margue­rite Porret, ép. Alice Fabry, hab. à Gand ; — Eugénie Rabou, 71 ans, ép. Aloïs Callemeyn, rue des Plantes 31 ; — Nathalie Bottu, 63 ans, ép. Charles Bo-gaerts, av. du Sacré Cœur 27.

Mercredi 5 juillet 1939 à 2 h. 30 en l'«Hôtel des Arcades», à Furnes.

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MARIAGES 12 juin. •— Holvoet Albert, cuisinier, et

Thielens Julienne. 13. — Lakaff Jean, coiffeur, et Gier-

Kiefer Louise. 17. — Germeys Aïsène, charpentier, et

Missiaen Lucienne ; — Callewaert Al­bert, agriculteur, et Duthoit Marguerite ; — Vanderputte Julien, ouvrier, et Ver-goote Marie ; Beuren Raymond, second, et Goes Françoise.

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Bonté 69, et Besson Renée ; — Ansquer Roland, s-lieutenant d'infanterie, et Major Maud, rue d'Ypres 39 ; — Moens Gaston, architecte de navires, et Huys-seune Lydie, av. de Smet de Naeyer 72 ; — Vander Gucht Paul, s-lieutenant d'in­fanterie, et Jacquemain Ghislaine, insti­tutrice, rue du Vélodrome 32 ; — Note-boom Albert, représentant, et Vieren Nelly, rue de Stockholm 11 ; — Rouzée François, pêcheur, Quai des Pêcheurs 10, et Vanbesien Pauline, rue E. Beernaert 90 ; — Mechele Pierre, motoriste, rue A. Liebaert 4, et Roose Marie, repasseuse.

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Page 9: Le 24 juin 1939 — N° 26 Le numéro fr. 0,40 JOURNALgod.biboostende.be/DRDoc/2007/09/10/2837143447627.pdf2007/09/10  · Le 24 juin 1939 — N 26 DIX PAGES Le numéro fr. 0,40 Editeur

LETTRE D'OSTENDE 9 — « Le Journal », 24 Juin 1939.

Ostende, le 24 juin 1939.

Mon Amis,

Depuis qu'il fait beau, et je dois ici rendre hommage à un climat dont on m'avait dit beaucoup de mal, il m'arrive assez fréquemment de faire de longues promenades, qui sont toujours fructueuses en intérêt. J'ai toujours trouvé incom­préhensibles les gens se plaignant de l'ennui, et je crois volontiers que ce sentiment ne peut naître que d'une trop grande indifférence vis à vis des choses qui ne vous- con­cernent pas directement. Ceux qui ne s'occupent que de ce qui les tou­che, sont à mon sens de bien pau­vres bougres, ignorant absolument tout de la poésie de la vie, et il n'est pas d'or capable de racheter une telle lacune.

L'autre jour donc, la curiosité . m'a co7iduit quelque peu en dehors de la ville, vers cette masse impo­sante qu'est la minque d'Ostende, et je me suis souvenu des exclama­tions d'émerveillement poussées par toi à la vue du poisson multi­colore étalé dans les échoppes des vieilles rues de Marseille. Qu'au­rais-tu dit si tu m'avais accompa­gnée dans ma visite vers cette min­que, dont les pécheurs et bon nom­bre d'Ostendais sont actuellement si fiers. Non vraiment je n'ai pas regretté la longue promenade qu'il m'a fallu faire avant d'y arriver, au moment où la vente battait son plein sous le grand hall vitré. De­hors il faisait chaud, ici il faisait délicieusement frais, et à jnes pieds s'allongeaient en longue rangées toutes les catégories de poissoîi que récèle la Manche et h; Mer du Nord. Quelqu'un m'expliqua que cette minque était un modèle du genre en Europe. Les barques et les chalutiers viennent y accos­ter directement et le poisson ne s-ubit aucune manipulation avant d'être livré aux acheteurs qui se pressaient nombreux autour du crieur. Je ne compris pas grand'-chose au manège de ce dernier, si ce n'est qu'il opérait très vite. Aus­sitôt que l'un ou l'autre interrom­pait sa morne litanie de chiffres,

il se déplaçait, allant un peu plus loin, suivi de tout un monde grouil­lant et affairé.

Pe?idant ce temps', des hommes s'empressaient d'enlever le poisson venant d'être vendu ; et je t'assure que tout cela allait avec grande dextérité.

Co7time je possède des amis dans tous les milieux de cette ville, j'eus vite fait de me trouver ici un cicé­rone, qui me fit visiter son maga­sin. Tout y était d'une propreté étonnante quand on songe à la marchandise gluante qui y était admirablement classée entre des couches de glace. Puis il m'invita dans ses bureaux et là, je fus émer­veillé, car au lieu d'arriver dans un réduit poussiéreux, vétusté et obscur, comme j'en avais vu ail­leurs dans des établissements ana­logues, je vis un local aménagé de telle sorte, que j'aurais pu me croi­re facilement à l'intérieur d'un quelconque building américain.

Mon ami m'expliqua longuement d'une manière claire et vivante, l'importance internationale que re­vêt l'industrie de la pêche osten-daise. Quand après ce bavardage, je fus à nouveau dans le grand hall, je trouvai celui-ci désert, complètement vide. La vente était finie, tout était enlevé, et le dallage nettoyé brillait comme un parquet de danse.

Mais je me rends compte que pour ma lettre d'aujourd'hui j'ai choisi un sujet bien peu plaisant. Hélas, vois-tu, sans- toi j'erre au hasard, et je me laisse captiver par cette ville que je n'aurai jamais fi­ni de connaître, puisque hier enco­re j'en étais à ignorer à peu près tout, d'une de ses j)lus grandes ma­nifestations d'activité.

Et puis, pendant que je m'inté­resse à toutes ces- choses, je par­viens momentanément à éloigner mes pensées de toi vers qui tou­jours elles retournent. Notre sépa­ration devient vraiment trop lon-gue, souvent cela me pèse d'une terrible lourdeur, et je sais qu'un jour, au risque de tout compliquer, je ne pourrai résister à l'obsession de te voir, et d'entendre tes lèvres prononcer le nom de COSTAL.

» amec R O B E S LINGERIE'

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BLANKKSBEIWIIK, :i8. Rue de riiylise

ANVERS — BRUXELLES — GAND — LIÈGE

Le concours de Sauvetage Organisé par la s. a. Ostende-Plage

Consciente de ses responsabili­tés, et toujours à l'avant plan pour ce qui concerne d'heureuses initia­tives « Ostende-Plage », conces­sionnaire de l'exploitation de nos bains, avait mis sur pied dimanche dernier un concours de sauvetage. Concours réservé aux équipes de sauvetage des- exploitants des bains au littoral.

Précisons qu'il ne faut pas con­fondre ce concours avec l'épreuve organisée par l'Administration de la Marine. La première réunit des sauveteurs de baigneurs, tandis que la seconde concerne des sau­veteurs de naufragés.

Le concours de dimanche.

Malgré un vilain petit vent de suroît, il faisait beau, dimanche matin, sur la grande plage d'Os­tende, où un nombreux public as­sistait, y témoignant même grand intérêt, aux diverses épreuves de sauvetage.

L'utilité de ce concours est indé­niable. Pour une plage comme Os­tende, tout comme pour les autres stations balnéaires de notre litto­ral une noyade, devant laquelle le service de sauvetage reste impuis­sant, est une réclame abominable et désastreuse. Rendons-leur justi­ce, tous les concessionnaires des services des bains entretiennent des équipes de sauvetage, méritant réellement ce nom, et capables de porter secours aux imprudents bai-g'neurs, qui négligent les règle­ments et les avertissements multi­ples.

Applaudissons « Ostende-Plage » pour son excellente idée, et pour la ténacité avec laquelle, elle organi­se tous les ans ce t concours, qui réunit les meilleurs sauveteurs de notre côte.

Cette fois, ce sont les hommes du Littoral-Est qui se sont montrés 1er meilleurs. Dans l'épreuve indi­viduelle, qui consistait en une course d'environ cent mètres, c'est le Blankenbergeois Popelier qui l'emporta, tandis que dans les épreuves par équipes, nous trou­vons en tête, les formations de Blankenberghe — une nouvelle fols cité — et de Heyst. Félicita­tions .et bravo. LE9 RESULTATS TECHNIQUES 1. Manœuvre et course de canot.

L'épreuve consiste en un sauvetage d'un

mannequin, se trouvant à 200 mètres en mer et son transport au poste de Croix Rouge, sur la plage.

Classement final, à l'issue des élimina­toires :

1. Manœuvre et course de canot. Jacques Marius) en 7 m. 7 3/5 s.

2) Ostende (Médard Ponteyne et Vic­tor Rau) en 7 m. 37 s.

3) Heyst sur mer (G. Helsmoortel et A. Dewitte) en 7 m. 41 s.

4) Knocke (Ch. Annis et René Drey-pondt) en 8 m. 5 s.

5) Zeebrugge en 8 m. 22 s. 6) Coq sur mer en 8 m. 31 s. 2. Epreuve de natation : Cent mètres,

départ plongé, au large de la plage et ar­rivée au poste de Croix Rouge.

1) R. Popelier (Blankenberghe) en 2 m. 0 s. 1/5.

2) L. Popelier (Blankenberghe) en 2 m. 6 s. 1/5.

3) Maur. Tavennier (Coq sur mer) en 3 m. 11 s. 3/5.

4) A. Decleraj (Ostende). 5) A. Dejonghe (Ostende). 6) A. Ruysschaert (Zeebrugge). 7) A. Lierman (Knocke). 8) A. Annis (Knocke). 3. Exercice de sauvetage, qui consiste

en un sauvetage par deux hommes sans canot, d'un mannequin, abandonné à la limite des bains.

1) Heyst (G. Helsmortel et G. Bul-tinck) en 2 m. 29 s. 4/5.

2) Ostende (Ch. Carton et A. Ramaut) en 2 m. 38 s.

3) Blankenberghe (A. Van Cleven et Th. Mangé) en 3 m. 3/5 s.

4) Zeebrugge (A. Ruysschaert et Rud. Borghaert) en 3 m. 10 s.

5) Coq sur mer (Cam. Lanoye et M. Tavernier) en 3 m. 17 s.

6)Knocke (O. Annis et Alph. Govaert) en 3 min. 40 s.

A l'issue des épreuves eut lieu la remi­se des prix, en présence des personnalités citées plus haut. M. Baels, qui présida la remise des prix prononça quelques mots, s'attachant a montrer la nécessité d'amé­liorer les temps d'exécution de ces exer­cices.

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Destinée en ordre principal à dé­velopper la mentalité aéronauti­que, la petite aviation apporte à ses adeptes le moyen de s'initier à tous les problèmes de la construc­tion aéronautique, au choix, à la résistance et à l'assemblage des matériaux, aux lois complexes de l'aérodynamique et au réglage des appareils volants.

Ceux-ci se classent en deux caté­gories principales : les planeurs et les avions.

Les premiers comme leurs grands frères, qui commencent à alimen­

t e r chaque semaine l'actualité, sont dépourvus de moteurs et par con­séquent d'hélice ; ils se maintien­nent dans l'air par l'effet des cou­rants ascendants ; si ceux-ci font

• défaut, ils descendent lentement en orbes gracieuses qui mettent en valeur leurs qualités aérodynami­ques. Ils sont portés à environ cent cinquante mètres de hauteur par un câble, à la manière d'un cerf-volant, qui se décroche au moment voulu grâce à un dispositif appro­prié.

Lorsqu'ils sont largués, il n'est pas rare de les voir monter, aspirés par une «cheminée», et disparaître dans les nuages après avoir été longtemps suivis par la jumelle du chronométreur.

Les avions sont de deux espèces, suivant la nature de leur moteur, qui est en brins de caoutchouc ou à essence ; ils possèdent naturelle­ment une hélice et un train d'at­terrissage ; ils doivent quitter le sol, comme les appareils grandeur, par leurs propres moyens. Diman­che dernier, au concours interna­tional de Bierset (Coupe du Roi), le record du monde a été battu par le Belge De Neck avec 37 minutes, disparu à la vue.

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ECHECS La rencontre Internationale

d'Ostende

La rencontre internationale, organisée par le Cercle d'Echecs d'Ostende avec le concou'i's de l'Administration Communale a connu un succès sans précédent. Plus de 120 joueurs ont répondu à l'appel du comité organisateur et de nombreuses

.demandes de joueurs belges n'ont pu être 'acceptées.

La participation étrangère était com­me annoncée à savoir 40 Hollandais (membres du Zeeuwsche et du Noord-

. Brabantsche Schaakbond) et 40 Français (représentant La Ligue du Nord de la France). Déjà longtemps avant l'ouver­ture du Tournoi de nombreux joueurs et spectateurs avaient envahi la salle. L'as­pect de la large et spacieuse galerie au premier étage du Casino Kur-saal, décoré aux couleurs des pays repré­sentés, était merveilleux.

A 14 h. précises Mr Viane, Président du Cercle Local ouvre la série des allo­cutions. Il est suivi en cela par Mr l'Echevin Van Glabbeke, Président d'Honneur du Cercle, qui après avoir loué le courage et la ténacité du comité orga­nisateur, félicite le Cercle d'Echecs d'Os­tende de l'organisation vraiment impec­cable de cette réunion et déclare le tour­noi ouvert.

Les représentants des groupements étrangers répondent en termes également élogieux pour le Cercle d'Ostende, sou­lignent l'organisation merveilleuse avec l'espoir de pouvoir organiser une mani­festation semblable chez eux.

Après les allocutions les 120 joueurs prennent place devant les échiquiers et bientôt on n'entend plus que le « tic-tac s des pendules et le bruit du déplacement des pièces, la lutte pacifique est engagée.

Les résultats dans les divers groupes étaient les suivants après 4 heures de jeu : v Zeelande — France 12!—8 sur 20 Ech.

Belgique — France 13—7, sur 20 Ech. N.-Brabant — Belgique 7-13, sur- 20 Ech Ce qui donne comme résultat global : 1) Belgique 26 points sur 40 2) Hollande 19 points sur 40 3) France 15 points sur 40. La victoire belge était plus ou moins

prévue car avec les maîtres Dyner, Soul-tanbeieff, Sapira aux premiers échiquiers leur équipe était vraiment imbattable.

Après une allocution de clôture par Mr Vandewouwer, Président de la Fédéra­tion Belge des Echecs les joueurs se sont séparés avec la conviction d'avoir colla­boré à une belle manifestation de propa­gande pour notre noble jeu et de publi­cité pour notre ville d'Ostende.

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CYCLISME LE DIMANCHE 2 JUILLET

Le champion du monde MARCEL KINT

au Vélodrome du Parc Marie-Henriette

On ne pourra certes pas dire de la nouvelle direction de norte vélodrome qu'elle repose sur ses lauriers ! Après l'éclatant succès obtenu par la réunion inaugurale de la Pentecôte, Gentil Mares met sur pied, le 2 juillet prochain, un se­cond meeting d'envergure, avec un pro­gramme qui ne le cédera en rien au pré­cédent.

11 va sans dire que la venue entre nos murs du champion du monde sur route. Marcel Zint, suscitera un intérêt très vif parmi nos innombrables fervents de la «petite reine ».

Les autres engagés, jouissent, eux aus­si, des faveurs populaires. Aussi ne fait-il pas le moindre doute que, si le temps se met à la partie, notre coquet « track » sera une fois de plus archi-comble.

LE PROGRAMME Nous donnons ci-dessous le programme

détaillé : I. Omnium national en trois séries

ivitess course par addition de points et poursuite), entre :

Marcel Kint (champion du monde) et Félicien Vervaecke (l'invincible roi de la montagne) contre Sylvère Maes (vain­queur du Circuit du Morbihan 1939) et Romain Maes (vainqueur du Circuit des Provinces Flamandes).

II. — Course par addition de points. III. — Course par élimination. IV. — 80 KHI. à l'américaine en 4 clas­

sements (deux superbes coupes aux vain­queurs) avec la participation assurée des populaires équipes suivantes :

Marcel Kint — Félicien Veiwaecke ; Sylvère Maes — Romain Maes ; Edouard Visschers — Alb. Hendrickx ; M. Claeys — A. Maelbrancke ; M. Vanhoutte — A. Sercu ; K. Van Iseghem — J. Demolder ; J. Vroomen — A. Declercq.

RENSEIGNEMENTS DIVERS Prix des places : Loges, 15 fr. ; Tribu­

ne et pelouse, 10 fr. ; Virages, 7 fr. ; Po­pulaires, 5 fr.

On peut d'ores et déjà se procurer des places à l'avance à l'Hôtel de Bruges ; avenue de Smet de Naeyer, 10.

Réduction pour les membres de la Li­gue Vélocipédique Belge, pour ceux du V. C. « De Zeemeeuw », ainsi que pour les militaires et invalides, sur présentation de leurs cartes : 5 fr. au lieu de 10 fr. à la pelouse.

Cartes d'affiche : Réduction pour la pelouse : 5 fr.

Le programme sera à nouveau distri­bué gratuitement à l'entrée du Vélodro­me.

NATATION La fête de l'Olympique S. C

Nouvelle victoire de

Y. Vandekerckhove mais nouvel échec de

Fernande Caroen

Cetts réunion, organisée au Lackbors, à Anvers, avait attiré une très belle as­sistance.

On sait que nos deux championnes os-tendaises y prenaient part. Nous donnons ci-dessous les résultats qu'elles y ont ob­tenu :

100 m. vitesso dames :

Ire série : 1. Caroen (Ost.), en 1 ni. 18 sec. 2/5; 2. Goris (U. N. A.), 1 min. 19 sec. 1/5: 3. Broeckhoven (OU, 1 min. 19 sec. 2/5; 4. Vandenbrande (id.). 1 min. 19 sec. 4/5.

2me série : 1. D. Goris (U. N. A.), 1 min. 17 sec. 1/5; 2. Keteleer (A. Z. C) . 1 min. 19 sec.; 3. Marien (U. N. A.), 1 min. 20 sec. 2/5; 4. Galens (A. Z. C) , 1 min. 20 sec. 3/5; 5. Duguinay (A. H. C) . 1 min. 21 sec.

Finale : 1. D. Goris (U. N. A.), 1 min. 14 sec. 1/5; 2. Marien (id.). 1 min. 14 sec. 4/5; 3. Caroen (Ost.), 1 min. 16 sec,; 4. Keteleer (A. Z. C) , 1 min. 16 sec. 2/5.

200 m. brasse dames : 1. Vandekerckhove (Ost.), en 3 min.

09 sec.; 2. Janssens (U. N. A.), 3 min. 14 sec; 3. Van Meerbeeck (A. Z. C) , 3 min. 17 sec. 2/5; 4. Daas (id.), 3 min. 25 sec; 5. Bustance (OU, 3 min. 25 sec. 2/5.

Le Supporters'Club

de l'Ostend Swimming Club

en voyage

Entreprises

Générales

de Transports

Odilon VERUNDE 14, Rue du Midi, OSTENDE

La dimanche 2 juillet prochain, le Sup-porters'Club de l'Ostend Swimming Club organise un voyage en autocar vers Tour­coing, à l'occasion de la rencontre inter­nationale France — Belgique.

L'itinéraire passera par Dunkerque. Bergues, Cassel (mont), Armentières (re­pas) et Tourcoing.

Prix : 45 fr., repas à Armentières com­pris.

Rappelons qu'il n'y a qu'une quaran­taine de places disponibles.

A ce meeting, ceux qui effectueront le déplacement — et il est à espérer qu'ils seront très nombreux — auront l'occasion d'encourager et d'applaudir nos brillan­tes concitoyennes Fernande Caroen et Yvonne Vandekerckhove lors de leur ef­fort contre les Françaises.

Les inscriptions sont enregistrées à l'Hôtel de Venise, rue de la Chapelle, ou aux installations de l'O. S. C, au Parc Marie-Henriette (Laiterie) à partir de 17 heures.

Ostendais fervents de natation, rete­nez bien la date du 2 juillet et ne man­quez pas cette belle occasion d'encoura­ger et de supporter nos championnes en terre étrangère, afin qu'une fois de plus, le pavillon de l'O. S. C. monte au mât d'honneur.

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Page 10: Le 24 juin 1939 — N° 26 Le numéro fr. 0,40 JOURNALgod.biboostende.be/DRDoc/2007/09/10/2837143447627.pdf2007/09/10  · Le 24 juin 1939 — N 26 DIX PAGES Le numéro fr. 0,40 Editeur

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L'AUTOSTRADE Ostende - Bruxelles

10 — «Le Journal», 24 Juin 1939.

Nous avons eu la bonne fortune, cette semaine, de pouvoir suivre de près les travaux de l'autostrade Ostende-Bruxelles, sur Je tronçon Oostcamp-Jabbeke.

Comme nul n'en ignore, les fi­nances gouvernementales étant présentement en-dessous de zéro, cet important travail n'est conti­nué que sur les tronçons commen­cés. L'achèvement en est ainsi re­mis aux calendes grecques, ou bien jusqu'à la constitution d'un nou­veau gouvemémentdelarénovation-nationale qui remettra, une fois de plus, et définitivement, nos fi­nances au point.

Pour en revenir au travail pro­prement dit, disons qu'il constitue une merveille de rationalisation mécanique et que 35 hommes y ef­fectuent, sans effort, une besogne qu'accompliraient difficilement, et avec peine, 500 ouvriers. L'auto­strade qui comporte 32 mètres de largeur est construit en deux tra­jets, 16 mètres à l'aller et 16 mè­nes au retour, à raison de 180 à 200 mètres par jour soit, pratique­ment pour le travail achevé, quo­tidiennement 90 à 100 mètres.

L'équipement mécanique est une véritable usine, actionnée à l'élec­tricité par un moteur à huile lour­de de 120 c. v.

Des deux côtés de la route à con­struire est établie une assise en bé­ton pour y poser les rails sur les­quels repose et se meut le train de matériel dont voici le détail .

Premier train : centrale électri­que complète et couverte et don­nant la force motrice aux trains suivants.

Second train : bétonnière, sur­plombant la route à construire, de 3 mètres environ et recevant au moyen d'un déversoir mécanique ce qu'il faut pour faire du béton.

Troisième train : celui à mouve­ment rapide permettant la marche

Ligue pour la Protection Aérienne

Le Bourgmestre et le Comité lo­cal de la Ligue de Protection Aérienne remercient la population ostendaisè de l'aide bienveillante qu'elle leur a accordée pendant l'exercice d'alarme et d'extinction des lumières dans la nuit du 9 au 10 juin.

Etant donné qu'il s'agit de pro­téger, en cas de guerre, les person­nes ainsi que leurs biens, nous in­vitions la population à prendre une part active à des exercices de l'espèce principalement en ce qui concerne l'extinction ou l'occulta­tion des lumières.

Le Comité local fait à cette oc­casion un pressant appel aux jeu­nes gens qui n'ont pas d'obliga­tions militaires, aux réformés, aux dames et à tous ceux qui, lors d'un conflit éventuel, ne veulent rester les bras croisés, pour qu'ils s'ins­crivent comme volontaires de la

" Ligue de Protection Aérienne. Le Secrétariat, Salle de Milice,

rue de l'Eglise, est ouvert tous les jours ouvrables, de 8,30 h. à 12 h. et de 14 h. à 17,30 h.

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avant, arrière et latérale, se pla­çant sous la bétonnière et diver-sant le revêtement à l'endroit exact où il doit se trouver. Son mouvement latéral permet en mê­me temps d'égaliser son apport.

Quatrième train : égalisoir à ailettes et vibreur développant 5.000 kilos rendant le revêtement absolument plane et le tassant à fond pour éviter les creux et souf­flures.

Cinquième train : à une distance dé cinq mètres portant trois ma­çons qui vérifient le tassement et surtout le raccord avec les plan­ches qui doivent permettre à la masse de se dilater ou de se recro­queviller sans craquelures, suivant l'état de la température. Ce train traîne derrière lui 150 mètres de recouvrement en tôle ondulée qui doit permettre au béton de sécher, sous couvert, un jour au moins. Dès que la route est arrivée à l'air libre elle est couverte de paille sur une distance de 500 mètres environ pour arriver à un travail parfait.

Sur le côté une voie Decauville de 0,60 mètres permet l'apport, au fur et à mesure de l'avancement, des matériaux nécessaires au re­vêtement et qu'un petit train, con­stamment en activité va chercher à un chantier situé près d'une voie de chemin de fer.

Les wagonnets sont divisés en quatre compartiments, d'inégale importance, suivant les propor­tions à donner au ciment, sable, gravier et cailloux destinés à faire le béton. Le wagonnet, au fur et à mesure de son passage devant la bétonnière est déversé dans la pelle mécanique du premier train et happé dans le tambour. Tous les jours, 800.000 à 1.000.000 de kilos sont utilisés ainsi.

Il est utile de signaler que l'assise de la route est constituée par du fort treillis métallique, posé sur du papier d'emballage épais, destiné à empêcher l'eau contenue dans le béton de s'infiltrer dans le sol, pro­voquant ainsi un séchage défec­tueux.

Chaque kilomètre coûte 5.000.000 de francs, sans les expropriations, les 100 km. d'autostrade Ostende -Bruxelles peuvent donc être éva­lués à environ 750.000.000 francs. Une paillé !

Les travaux sont effectués par la maison Byttebier, les grands entre­preneurs de route de Belgique. Tout le matériel est belge, sous licence.

CASINO-KURSAAL OSTENDE

Le coin du curieux

PROGRAMME du 24 juin au 2 juillet 1939

T O U S LES J O U R S :

à 3 h. : CONCERT SYMPHONIQUE.

à 4 h, : SÉANCE D'ORGUE, par M. Léandre Vilain.

de 4 h. 30 à 6 h. 30 h. : THÉ-DANSANT.

à 9 h. : GRAND CONCERT SYMPHONIQUE. Après le Concert, Soirée dansante.

S A M E D I 24 J U I N : à 9 h. :

D I M A N C H E 25 JUIN : à 9 h. :

SAMEDI 1er JUILLET: à 9 h. :

DIMANCHE 2 JUILLET à 9 h

ALBERT LE ROY baryton du Théâtre Royal de Gand

JACQUELINE DE KESEL cantatrice

0SWALD VAM PRAET basse

JOSÉE PIERRE cantatrice

t LE NIGHT CLUB

DU CASINO :

ORCHESTRE SYMPHONIQUE ET DE DANSE : THE LANIGIRO'S

C H E F D ' O R C H E S T R E : M . A I M É M O U Q U É

Les " NUITS CUBAINES OUVERTURE LE 14 JUILLET

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STATUTS DE CONSTITUTION DE LA S. A. BUTLIN, OSTENDE POUR L'EXPLOITATION DU ROYAL PALACE HOTEL OSTENDE

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L'an mil neuf cent trente-neuf, Je vingt-neuf mai, à Schaerbeek, avenue Ro­gier, No 21.

Par-devant Mtre Mathieu Clara, no­taire résidant à Anderlecht, substituant son confrère Mtre Joseph Staesens, no­taire résidant à Schaerbeek, empêché.

Ont comparu : 1. M. Maurice James Wilson, expert

comptable ('chartered accountant), de­meurant à Londres, 113-H7, Wardour Street, agissant :

a) En nom personnel. b) Et aux termes des pouvoirs lui

conférés suivant cinq procurations sous seing privé, qui demeureront ci-annexées et seront soumises à la formalité de l'en­registrement en même temps que les pré­sentes, en sa qualité de mandataire de : ' 1. La société anonyme anglaise « But-lin's Limited », établie à Londres, 113-117, Wardour Street.

2. Sir Thomas Poison, administrateur de sociétés, demeurant à Londres, 113-117, Wardour Street.

3. M. William Edmond BuUin, admi­nistrateur de sociétés, demeurant à Lon­dres, 113-117, Wardour Street. .

4. M. le capitaine John Bussel Picke-ring, expert comptable, demeurant à Lon­dres, 23, Bedford Row.

5. M. Dudley Edwyn Gibbs, secrétaire commercial, demeurant à Londres, 113-117, Wardour Street.

2. M. Albert Lion, expsrt comptable (chartered accountant), demeurant à Mo-lenbeek-Saint-Jean (Bruxelles), rue de la Princesse, N° 22.

Lesquels comparants nous ont requis de dresser ainsi qu'il suit les statuts d'une société anonyme qu'ils déclarent fonder :

I. — DENOMINATION, SIEGE, OBJET, DUREE.

Art. 1. — Il est formé par les présen­tes une société anonyme qui sera régie par les lois en vigueur ou par les pré­sents .statuts.

Art. 2. — Le siège social est établi à Ostende, Royal Palace (Hôtel, digue de Mer. Il pourra, par simple décision du conseil d'administration, être transféré en tous autres endroits de Belgique.

La société peut établir, par simple dé­cision du conseil d'administration, des sièges administratifs, succursales, agen­ces, dépôts et comptoirs, tant en Belgique qu'à l'étranger.

Tout changement du siège social est publié aux annexes du Moniteur belge par les soins du conseil d'administration.

Art. 3. — La société a pour objet l'ex­ploitation, l'installation, l'aménagement, l'achat, la vente, l'apport, la gérance, la location, tant comme preneuse que com­me bailleresse, de tous locaux, salles, Im­meubles pouvant être employés à usage de spectacles et de fêtes, théâtre et autres attractions de villes d'eau et de stations thermales, ainsi que de tous hôtels, res­taurants, cafés, pâtisseries, brasseries et établissements annexes dans lesquels se débitent des objets de consommation.

La société pourra acheter, prendre à bail, louer, construire, vendre ou échan­ger tous biens meubles et immeubles, ma­tériels, installations.

Elle pourra s'intéresser par vofe d'ap­port, de fusion, de souscription ou de toute autre manière dans toutes entre­prises, associations ou sociétés dont l'ob­jet serait similaire, analogue, connexe ou simplement utile à la réalisation de tout ou partie de «on objet social.

De façon générale, elle peut faire tou­tes opérations commerciales, industriel­les, financières, mobilières ou immobiliè­res se rapportant directement ou indi­rectement, en tout ou en partie, à son objet social ou qui seraient de nature à en faciliter ou développer la réalisation.

Art. 4. — La société est constituée pour une durée de trente années, prenant cours à la date de ce jour. Elle pourra être prorogée pu dissoute antieipative-ment. Elle pourra prendre des engage­ments pour un terme dépassant sa durée.

II. — CAPITAL SOCIAL, ACTIONS,

APPORTS, OBLIGATIONS.

Art. 5. — Le capital social est fixé à la somme d'un million de francs, repré­senté par miile actions de capital de

•mille francs chacune. Ait. 6. — Les mille actions sont -sous­

crites comme suit : Par M. Maurice James Wilson,

deux actions 2

Par M. Albert Lion, une ac­tion 1

Par la société « Butlin's Limi­ted », à Londres, neuf cent nonante actions 990

Par Sir Thomas Poison, trois actions 3

Par M..William Edmond But-lin, deux actions 2

Par M. le capitaine John Rus-sel Pickering, une action 1

Par M. Dudley Edwyn Gibbs, une action J

Ensemble : mille actions, for­mant l'intégralité du capital social —

1.000 Les comparants déclarent libérer en­

tièrement les actions souscrites, soit à. concurrence d'un million de francs, som­me qu'ils reconnaissent se trouver dès à présent à la disposition de la société, par une consignation qu'ils en ont faite antérieurement à ce jour au nom de la dite société anonyme « Butlin's Limi­ted », ayant son siège social à Londres.

Art. 7. — Le capital social pourra être augmenté ou réduit par décision de l'as­semblée générale des actionnaires déli­bérant dans les conditions requises pour les modifications aux statuts. III. — ADMINISTRATION, DIRECTION,

SURVEILLANCE Art. 13. — La. société est administré

par un conseil composé de trois membres au moins associés ou non, nommés par l'assemblée générale, pour un terme qui ne peut excéder six ans et toujours ré­

vocable par elle. Les copies ou extraits à produire en

justice ou ailleurs sont signés par le pré­sident où par deux membres du conseil d'administration.

V. — INVENTAIRE, BILAN, REPARTITION, RESERVE

Art. 36. — II est dressé, par les soins du conseil d'administration, le trente-un décembre de chaque année, une inven­taire, un bilan et un compte de profits et pertes.

Les premiers inventaire et bilan seront clôturés le trente-un décembre mil neuf cent quarante.

Art. 37. — L'excédent favorable du bi­lan, défalcation faite des frais généraux et d'exploitation, des charges sociales et des amortissements nécessaires, constitue le bénéfice net de la société.

Il sera prélevé annuellement sur ce bénéfice : cinq pour cent pour être af­fectés à la formation d'un fonds de ré­serve légal; ce prélèvement cessera d'être obligatoire lorsque ce fonds aura atteint le dixième du capital social.

De l'excédent, il sera alloué : 1. Dix pour cent pour être attribués,

à titre de tantièmes, aux administrateurs, qui se les répartiront entre eux suivant leurs conventions particulières.

2. La somme que l'assemblée générale décidera d'allouer aux commissaires.

Le solde restant après ces attributions sera, en principe, réparti par parts éga­les entre toutes les actions. Toutefois, les actionnaires pourront décider en as­semblée générale que tout ou partie de ce solde sera affecté à la création ou à l'alimentation de fonds de réserve extra­ordinaire ou de prévision ou sera reporté à nouveau.

Pour autant qu'elle réunisse la ma­jorité des trois quarts des voix, l'assem­blée générale aura toujours la faculté, nonobstant les dispositions qui précèdent, d'adopter un autre mode de répartition des bénéfices sociaux et notamment de modifier le pourcentage des tantièmes revenant aux administrateurs. Elle ne pourra cependant, en aucun cas, chan­ger le mode d'alimentation 'de la réserve légale.

« BUTLIN'S OSTEND », SOCIETE ANONYME, A OSTENDE

Royal Palace Hôtel, digue de Mer

NOMINATION DES ADMINISTRATEURS ET

COMMISSAIRE

L'an mil neuf cent trente-neuf, le vingt-neuf mai.

À Schaerbeek, avenue Rogier, No 21. D&Vant Mtre Mathieu Clara, notaire

résidant à Anderlecht, substituant son confrère Mtre Joseph Staesens, notaire résidant à Schaerbeek, empêché.

S'est réunie l'assemblée générale extra­ordinaire des actionnaires, prévue par l'article quarante-deux des statuts de la

société anonyme « Butlin's Ostend *, ayant son siège social à Ostende, Royal Palace Hôtel, digue de Mer; constituée par acts reçu ce jour par le notaire sous­signé, et dont les statuts seront publiés aux annexes du Moniteur belge, en mê­me temps que les présentes.

La séance est ouverte à midi et demi. Sont présents ou représentés :

. 1- M. Maurice James Wilson, expert comptable (chartered . accountant), de­meurant à Londres, 113-117, Wardour Street, agissant :

a) En nom personnel. b) Et aux termes des pouvoirs lui con­

férés, suivant cinq procurations sous seing privé, qui sont demeurées annexées à l'acte de constitution de la dite société, reçu ce jour par le notaire soussigné, en' sa qualité de mandataire de :

1. La société anonyme anglaise « But­lin's Limited », établie à Londres, 113-117, Wardour Street.

2. Sir Thomas Poison, administrateur de sociétés, demeurant à Londres, 113-117, Wardour Street.

3. William Edmond Butlin, administra­teur de sociétés, demeurant à Londres, 113-117, Wardour Street.

4. M. le capitaine John Russell Picke­ring, expert comptable, demeurant à Lon­dres, 23, Bedford Row.

5. M. Dudley Edwyn Gibbs, secrétaire commercial, demeurant à Londres, 113-117, Wardour Street.

2. M. Albert Lion, expert comptable (chartered accountant), demeurant à Mo-lenbeek-Saint-Jean (Bruxelles), rue de la Princesse, N° 22.

Lesquels possèdent ensemble l'intégra­lité du capital social, fixé à un million de francs, représenté par mille actions de capital de mille francs chacune.

L'assemblée générale, à l'unanimité des voix, décide de fixer, pour la pre­mière fois le nombre des administrateurs à trois, et appelle à ces fonctions, pour un terme qui expirera à l'issue de l'as­semblée générale ordinaire de mil neuf cent quarante-cinq : MM. Maurice James Wilson, Thomas Poison et William Ed­mond Butlin, tous préqualifiés, qui ac­ceptent (MM. Poison et Butlin par l'or­gane de leur mandataire).

A la même unanimité, elle décide de fixer le nombre des commissaires à un et elle appelle à ces fonctions, pour un terme qui expirera à l'issue de l'assem­blée générale ordinaire de mil neuf cent quarante-cinq, M. 'Albert Lion, préquali-fié, qui accepte.

Dont procès-verbal. Lecture faite, MM. Wilson et Lion ont

signé avec hous, notaire. (Suivent les signatures). Enregistré à Anderlecht (H), le 7 Juin

1939, un rôle deux renvois, volume 34, folio 23, case 3. Reçu 15 francs. Le re­ceveur. ,

Pour expédition conforme : (Signé) M. CLARA

(Déposé au greffe du tribunal de com­merce de Bruxelles le 9 juin 1939).

(SUITE DE LA SIXIEME PAGE)

1. — L'étymologie du mot lundi est : luna, lune, dies, jour ; mardi : mars, martis, mars et dies, jour; mercredi: mer-curii dies, jour de Mercure ; jeudi : jovis dies, jour de Ju­piter ; vendredi : veneris dies, jour de Vénus; samedi: sabbati dies, jour du sab­bat ; dimanche : dies do-minica, jour du Seigneur.

2. — La sauterelle possède très exactement cinq yeux.

3. — Un ours qui pèse cent-cin­quante kilos quand il est adulte, ne pèse que deux cents grammes à sa nais­sance.

4. — L'origine de l'expression « Etre pompette » doit être recherchée au temps de Ra­belais, l'on trouve dans une de ses œuvres les termes « à pompette ». Pompette était une petite pierre rouge du genre des rubis. L'on disait alors : « Un nez à pompet­te » c'est à dire couleur pompette, de là, l'expression « Etre pompette ».

5. — L'origine de l'expression « Lune de Miel » doit être trouvée au temps des Gau­lois, où durant le premier mois du mariage, les jeunes époux devaient boire de l'hydromel, boisson fermen-tée ou non, faite d'eau ou de miel.

6. — L'origine de l'expression « Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée » remonte à la Reine Blanche qui, lors d'un office à l'Egli­se, donna le baiser de paix à l'une de ses voisines qui n'était qu'une femme publi­que bien qu'elle portait une ceinture dorée. La Reine, outrée de cette méprise, fit publier une ordonnance in­terdisant aux courtisanes le port d'une ceinture dorée. Comme cette ordonnance ne fut pas toujours observée, elle donna lieu à l'expres­sion « Bonne renommée, vaut mieux que ceinture do­rée ».

7. — C'est Nicolas Machiavel (1469-1527) qui prononça la phrase « Divide ut règnes ». Cette expression fut encore la maxime du Sénat Ro­main, de Louis XI et de Ca­therine de Médicis.

8. — Les petites princesses Elisa­beth et Rose n'ont pas ac­compagné leurs parents lors de leur voyage au Canada et aux Etats-Unis, car il est de tradition en Grande-Bre­tagne que tous les membres de la dynastie régnante ne quittent pas simultanément le territoire du Royaume Uni.

9. — Si les pharmaciens placent encore dans leur étalage des bocaux remplis de liquide coloré, il faut rechercher l'origine de cette coutume dans les faits suivants. Un pharmacien astucieux vou­lant recruter une nombreu­se clientèle, remplissait de grands bocaux d'un liquide vert, les passants les regar­dant se découvraient une teinte cadavérique et en­traient chez le pharmacien. Ce dernier leur vendait un médicament et leur deman­dait de revenir quelques jours plus tard, il s'arran­geait alors pour les placer devant un bocal rouge et les malades (?) se réjouissaient de leur mine excellente.

10. — C'est Louis von Beethoven, (1770-1827), le grand musi­cien qui mourut sourd, tan­dis que Galileo Galiléi (1564 -1642) qui, un jour assistant à un office en la cathédrale de Pisé, découvrit en regar­dant les oscillations d'une lampe suspendue au plafond la loi de l'isochronisme, mourut aveugle.

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