La Médaille Militaire
Le sport, une vertu primordiale
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Adieu Famas, on t’aimait bien, tu sais
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G. Thierry d’Argenlieu, le moine soldat
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L’INI, un lieu de mémoire et de réparation
N° 573 TRIMESTRIEL DÉCEMBRE 2016 - LE NUMÉRO 1,50 € - www.snemm.fr
La SNEMM
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HONNEUR AUX PORTE-DRAPEAUX
Marceau DEMAILLY162 - ARRASAppelé au titre de l’infanterie à compter du 1er juin 1959, Mar-ceau Demailly a servi au sein de la 5e Compagnie du 21e Régi-ment de Tirailleurs jusqu’en juillet 1961. Il porte le drapeau de la 162e section depuis 2002, année de son adhésion.
Médaille Militaire, croix de la valeur militaire, croix du combattant, TRN.
ROBERT NICOLLE236 - StrasbourgNé le 31 juillet 1951 à Spire (Allemagne) – En février 2013, a répondu à l’appel de la section en quête d’un porte-drapeau. Membre associé, fi ls de André Nicolle, médaillé militaire depuis le 11 novembre 1959, Robert Nicolle, ancien fonctionnaire de l’Éducation nationale, est issu d’une famille militaire « Trompettes Majors de l’Arme Blindée Cavalerie » depuis plusieurs générations. L’un de ses fi ls est offi cier de la marine nationale.
Rémy ROHMER272 - SélestatNé le 24 juin 1946, appelé sous les drapeaux le 2 septembre 1965, Rémy Rohmer effectue son service militaire à la FATAC 1e région aérienne, BA132 de Colmar. Il retrouvera la vie civile le 31 décembre 1966. Le 26 juin 1972, il intègre l’École de gendarmerie de Châtellerault. En 1973, après ses débuts en gendarmerie départementale, il suivra la formation motocy-cliste à Fontainebleau. Il servira ensuite dans diverses unités motocyclistes de la gendarme-rie départementale, en Alsace et Rhône-Alpes. Nommé maré-chal des logis-chef en 1983, adjudant en 1992, adjudant-chef en 1996, il commandera la brigade motorisée de Mulhouse jusqu’à son départ en retraite le 25 juin 2001. Rémy Rohmer porte le drapeau de la section depuis 2013.
Médaille Militaire (2001), médaille de la Défense nationale (or).
Christian CHAMBRÉ287 - Saint-DizierChristian Chambré est né le 24 mars 1946. Après deux années de préparation militaire, il sera appelé sous les drapeaux le 1er novembre 1965. Il effec-tuera ses classes au CIDB de Trèves (FFA), puis rejoindra le 51e BS à Tübingen avant d’être affecté au 411e BSCC Transmis-sions à Landau. Nommé élève-gendarme en 1967, il intégrera la GM à Chaumont. En 1970, il gagnera la BT de Reims, puis il poursuivra sa carrière en gendarmerie de l’air à l’EMAA à Paris - Brigade d’Évreux/Bri-gade de Saint-Dizier - Nommé
maréchal des logis-chef en 1983, il commandera la brigade de Limoges. Nommé adjudant en 1988, il commandera celle de Djibouti pendant deux ans. Il terminera son parcours en 1999, à la brigade de Saint-Dizier, avec le grade d’adjudant-chef. Christian Chambré porte le drapeau de la section depuis le 8 mai 2014.
Médaille Militaire (1998), médaille de la Défense nationale (argent).
La médaille militaire
Affiliée à la Fédération nationale
André Maginot des anciens
combattants ● GR n° 113 ● Tirage
24 400 exemplaires ● Directeur de
la publication : Jean-Paul Martin
● Conceptrice-Rédactrice :
Dominique Dali ● 36, rue de la
Bienfaisance - 75008 Paris ●
Téléphone 01 45 22 82 95 ● Fax
01 45 22 00 39 ● www.snemm.fr
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● N° Commission paritaire 1017
A 07121 ● Réalisation : Compos
Juliot - 75009 Paris ● Impression :
Sego IDF - 95150 Taverny ● Dépôt
légal : décembre 2016.
Nos bureaux sont ouvertsdu lundi au vendredi(fermés le samedi)
de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h
(fermés de 12 h à 13 h)
2 ● Les dernières infos
3 ● Le mot du Président
4 ● L’Institution Nationale des Invalides, un lieu de mémoire et de réparation au cœur de l’Hôtel National des Invalides
9 ● Les médaillés vous informent
10 ● Le sport, une vertu primordiale dans le processus de reconstruction des blessés militaires
12 ● Les Invictus Games
14 ● Champagne pour tout le monde !
18 ● Posez, c’est payé
20 ● Adieu Famas, on t’aimait bien, tu sais
Encart jeté sous film : France abonnements
23 ● Renouvellement partiel du conseil d’administration
24 ● Georges Thierry d’Argenlieu, le moine soldat
28 ● Le Service Chancellerie de la SNEMM communique
29 ● Un médaillé d’exception : Jean Lafaurie
30 ● Les médaillés à l’honneur – Carnet – Petites annonces & Errata
31 ● Décès
35 ● Vie des UD et des sections
41 ● Conseil d’administration : séances des 3 et 4 novembre 2016
43 ● Boutique
44 ● Bulletin d’adhésion Contacts
SommaireN° 573 – 113e année – 4e trimestre 2016 - Le numéro 1,50 € – www.snemm.fr
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Renouvellement partiel du conseil d’administration p. 23
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Dim 1 Jour de l’An
Lun 2 Basile
Mar 3 Geneviève
Mer 4 Odilon
Jeu 5 Édouard
Ven 6 Épiphanie
Sam 7 Raymond
Dim 8 Lucien
Lun 9 Alix
Mar 10 Guillaume
Mer 11 Paulin
Jeu 12 Tatiana
Ven 13 Yvette
Sam 14 Nina
Dim 15 Rémi
Lun 16 Marcel
Mar 17 Roseline
Mer 18 Ravivage
Jeu 19 Marius
Ven 20 Sébastien
Sam 21 Agnès
Dim 22 Vincent
Lun 23 Barnard
Mar 24 François de Sales
Mer 25 Convers St. Paul
Jeu 26 Paul
Ven 27 Angèle
Sam 28 Thomas d’Aquin
Dim 29 Gildas
Lun 30 Martine
Mar 31 Marcelle
Mer 1 Aubin
Jeu 2 Charles le B.
Ven 3 Guénolé
Sam 4 Casimir
Dim 5 Olive
Lun 6 Colette
Mar 7 Félicité
Mer 8 Jean de Dieu
Jeu 9 Françoise
Ven 10 Vivien
Sam 11 Rosine
Dim 12 Justine
Lun 13 Rodrigue
Mar 14 Mathilde
Mer 15 Louise
Jeu 16 Bénédicte
Ven 17 Patrice
Sam 18 Cyrille
Dim 19 Joseph
Lun 20 Alessandra
Mar 21 Clémence
Mer 22 1ère remise de la MM
Jeu 23 Victorien
Ven 24 C. de Suède
Sam 25 Annonciation
Dim 26 Larissa
Lun 27 Habib
Mar 28 Gontran
Mer 29 Gwladys
Jeu 30 Amédée
Ven 31 Benjamin
Sam 1 Hugues
Dim 2 Sandrine
Lun 3 Richard
Mar 4 Isidore
Mer 5 Irène
Jeu 6 Marcellin
Ven 7 J.-B. de la S.
Sam 8 Julie
Dim 9 xRameaux
Lun 10 Fulbert
Mar 11 Stanislas
Mer 12 Jules
Jeu 13 Ida
Ven 14 Maxime
Sam 15 Paterne
Dim 16 Pâques
Lun 17 Lundi de Pâques
Mar 18 Parfait
Mer 19 Emma
Jeu 20 Odette
Ven 21 Anselme
Sam 22 Alexandre
Dim 23 Georges
Lun 24 Fidèle
Mar 25 Marc
Mer 26 Alida
Jeu 27 Zita
Ven 28 Jour du souvenir
Sam 29 Catherine de Si.
Dim 30 Robert
Lun 1 Fête du travail
Mar 2 Boris
Mer 3 Philippe, Jacques
Jeu 4 Sylvain
Ven 5 Judith
Sam 6 Prudence
Dim 7 Gisèle
Lun 8 Victoire 1945
Mar 9 Pacôme
Mer 10 Solange
Jeu 11 Estelle
Ven 12 Jeanne-d’Arc
Sam 13 Rolande
Dim 14 Matthias
Lun 15 Denise
Mar 16 Denise
Mer 17 Pascal
Jeu 18 Éric
Ven 19 Yves
Sam 20 Bernardin
Dim 21 Constantin
Lun 22 Émile
Mar 23 Didier
Mer 24 Donatien
Jeu 25 21 Ascension
Ven 26 Bérenger
Sam 27 Augustin
Dim 28 Fête des mères
Lun 29 Aymar
Mar 30 Ferdinand
Mer 31 Visitation
Jeu 1 Justin
Ven 2 Blandine
Sam 3 Kévin
Dim 4 Pentecôte
Lun 5 Lundi de Pentecôte
Mar 6 Norbert
Mer 7 Gilbert
Jeu 8 Médard
Ven 9 Diane
Sam 10 yLandry
Dim 11 Barnabé
Lun 12 Guy
Mar 13 Antoine
Mer 14 Elisée
Jeu 15 Germaine
Ven 16 J.-François, Régis
Sam 17 Hervé
Dim 18 Fête des pères
Lun 19 Romuald
Mar 20 Silvère
Mer 21 AG Nationale
Jeu 22 25 AG Nationale
Ven 23 Audrey
Sam 24 Jean-Baptiste
Dim 25 Prosper
Lun 26 Anthelme
Mar 27 Fernand
Mer 28 Irénée
Jeu 29 Pierre, Paul
Ven 30 Martial
Mer 1 Ella
Jeu 2 Chandeleur
Ven 3 Blaise
Sam 4 Véronique
Dim 5 Aghate
Lun 6 Gaston
Mar 7 Eugénie
Mer 8 Jacqueline
Jeu 9 Apolline
Ven 10 Arnaud
Sam 11 N.-D. Lourdes
Dim 12 xFélix
Lun 13 Béatrice
Mar 14 Valentin
Mer 15 Claude
Jeu 16 Julienne
Ven 17 Alexis
Sam 18 Bernadette
Dim 19 Gabin
Lun 20 Aimée
Mar 21 P. Damien
Mer 22 Isabelle
Jeu 23 Lazare
Ven 24 Modeste
Sam 25 Roméo
Dim 26 Nestor
Lun 27 Honorine
Mar 28 Mardi gras
JuinMaiAvrilMarsFévrierJanvier
Société Nationale d’Entraide de la Médaille Militaire - 36 rue de la Bienfaisance 75008 Paris - Tél. 01 45 22 82 95 • Fax : 01 45 22 00 39 • www.snemm.fr
Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers.
Zone ACréteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles.
Zone CAix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg.
Zone BImages : © D.R.
2017
LES DERNIÈRES INFOS
2. médaille militaire décembre 2016
Les membres de son Conseil d’adminis-
tration et de son Personnel, vous pré-
sentent leurs meilleurs vœux. Que les
diffi cultés vous soient épargnées, que le
bonheur et la santé vous accompagnent
tout au long de l’année nouvelle !
N’oubliez pas de passer vos dernières commandes
de calendriers et cartes de vœux !
La SNEMM
Décès en service du major RusigC’est avec beaucoup de tristesse que la SNEMM a appris la mort, le 26 novembre dernier, du major Christian Rusig, victime du geste fou d’un automobiliste au cours d’un contrôle routier. Ce gendarme de 55 ans, commandant la Brigade de gendarmerie de Tarascon-sur-Ariège, était médaillé militaire, membre de la 1243e section de Saint-Nicolas-de la Grave.
La SNEMM ravivera la Flamme sous l’Arc de Triomphe le mercredi 18 janvier 2017.Pour tous renseignements : 01 45 22 68 12
Rappel de l’article R.148 modifi é du Code de la Légion d’honneur et de la Médaille Militaire(En complément aux pages 28/29 du numéro 572)Article R.148 modifi é par décret n°2015-265 du 11 mars 2015 – art. 1
La remise de la médaille militaire a lieu dans les conditions suivantes : 1 Pour les militaires, au cours d’une cérémonie militaire, par l’autorité accomplissant la revue des troupes ou par le militaire désigné par elle à cet effet ; 2 Pour les autres récipiendaires, soit selon les modalités défi nies au 1° lorsqu’ils le souhaitent et que les circonstances le permettent, soit par le délégué départemental, le commandant d’armes de la garnison ou un offi cier général en deuxième section ayant reçu délégation expresse à cet effet du délégué militaire départemental territorialement compétent.L’autorité chargée de la remise adresse à haute voix au récipiendaire les paroles suivantes : « Au nom du Président de la République, nous vous conférons la médaille militaire ».Elle lui attache la médaille sur la poitrine.
Source : www.legifrance.gouv.fr
Le secrétaire général communiqueRenouvellement partiel du conseil d’administration – Rectifi catif page 2 du numéro 572
Au lieu de : « Conformément aux articles (statuts et règlement intérieur) qui régissent notre association, le conseil d’administration, composé de 12 à 24 membres est renouvelable partiellement tous les 2 ans. Il compte actuellement 16 membres dont 10 sortants, 18 postes sont donc à pourvoir », lire : « Conformément aux articles (statuts et règlement intérieur) qui régissent notre association, le conseil d’administration est composé de 12 à 24 membres (chaque collège est composé au maximum de 12 membres), il est renouvelable par moitié tous les 2 ans. Il compte actuellement 16 membres dont 10 sortants, 12 postes au maximum sont donc à pourvoir ».
Nos bureaux seront fermés du 23 décembre 12 h 00 au lundi 2 janvier 2017 9 h 00
Céremoniedu SouvenirJeudi 3 novembre 2016Dans la cour Vauban de l ’Hôtel
National des Invalides, la SNEMM a
rendu hommage aux siens lors de sa
traditionnelle cérémonie du Souvenir.
Après un office religieux célébré en la
cathédrale Saint-Louis et un temps
commémoratif devant les tombeaux du
Maréchal Lyautey et du Maréchal Foch,
ainsi qu’au caveau des Gouverneurs, une
gerbe a été déposée au pied du monument
de la Médaille Militaire, rappelant le
sacrifi ce de nombreux frères d’armes.
Merci à tous ceux qui se sont rassemblés
autour de cette manifestation tout à la fois
solennelle et fraternelle.
De gauche à droite, le général Le Ray, Gouverneur militaire de Paris, le général d’armée Puga, Grand chancelier de la Légion d’honneur, Jean-Paul Martin, président général de la SNEMM, derrière lui le général Laporte-Many, Chef de cabinet du Grand chancelier, et le général Ract-Madoux, Gouverneur des Invalides.
©D
.R.
.3décembre 2016
LE MOT DU PRÉSIDENT
Jean-Paul MartinPrésident général
Une fi n d’année appelle toujours un bilan.
Si je regarde dans le rétroviseur, je vois des moments diffi ciles.
Certaines choses ont été délicates à mettre en place, en effet,
mais le temps les avait rendues nécessaires. Saint-Exupéry
l’a si bien écrit : « On n’hérite pas la terre de nos parents,
on l’emprunte à nos enfants ». Ceci vaut pour la SNEMM, ce patrimoine
dont nous avons la garde passagère et le devoir non seulement de le
préserver, mais aussi de le faire évoluer. Nous devons absolument suivre le
mouvement, voire l’anticiper. La Médaille Militaire n’est-elle pas aujourd’hui
concédée à des hommes et des femmes d’une ère nouvelle ?
Quoiqu’il en soit, dans ce rétroviseur, je vois beaucoup d’efforts. Certains
ont été récompensés, d’autres sont en passe de l’être, d’autres sont à
poursuivre encore et toujours. Ils le seront, assurément, par les candidats
qui viendront bientôt rejoindre le Conseil d’administration.
Des efforts, certes, mais aussi de l’inventivité et de l’innovation, voilà ce
qui doit tous nous animer.
À ce stade, je souhaite partager avec vous plusieurs excellentes nouvelles.
En voici les « gros titres », si je puis dire. Ils seront, bien sûr, développés plus
tard. Dans l’immédiat, je tiens au moins à en souligner la diversité. Elle est
la preuve de notre action dans plusieurs domaines, la preuve également
que l’inimaginable peut fi nalement prendre forme.
— Le soutien matériel à la reconstruction des blessés de guerre de la
Défense, et leur présence hautement symbolique et extrêmement
appréciée au ravivage de la Flamme, le 18 janvier prochain.
— La naissance enthousiasmante d’une section au Canada.
— L’accentuation de l’action sociale de la Résidence de la Médaille Militaire
par sa collaboration avec des travailleurs handicapés.
— La mise en place d’un éclairage nocturne au monument dédié à nos
frères d’armes, dans la Cour Vauban de l’Hôtel des Invalides.
Au seuil de la nouvelle année, voyons cela comme des étrennes que nous
offrons à la SNEMM et souhaitons-lui un avenir toujours renouvelé.
Il me reste à former des vœux sincères pour que 2017 vous soit paisible
et porteuse de joie.
Bonne et heureuse année à tous !
4. médaille militaire décembre 2016
Un peu d’histoireu 17e siècle, malgré les souhaits précurseurs
de Philippe Auguste et surtout d’Henri IV,
aucune structure spécifi que n’existe pour
héberger les soldats rescapés des confl its
armés. Le plus récent, connu sous le nom
de « Guerre de trente ans », a littéralement
déchiré l’Europe de 1618 à 1648. C’est sur
ce fondement que Louis XIV décide de la
construction « d’un hostel royal pour y loger
tous les offi ciers et soldats tant estropiés que
vieux et caduques ». Nous sommes en 1670.
Le terrain, situé sur la plaine de Grenelle, est
fi nancé sur les fonds propres du roi et les
travaux confi és à l’architecte Libéral Bruant.
Destiné à recevoir 1 500 pensionnaires, l’Hôtel
accueille ses premiers occupants en octobre
1674. En dépit de conditions d’admission
draconiennes, il en abritera jusqu’à 4 000 à
la fi n du siècle, de tous âges, de toutes pro-
vinces et de tous grades. À la fois hospice,
caserne, couvent, hôpital et manufacture,
l’établissement est alors une véritable cité,
réglementée selon un système militaire et
religieux. En 1678, il s’enrichit de l’église des
soldats, devenue Saint-Louis, puis de celle du
Dôme, ou église royale, en 1706. Sur le plan
médical, il réunit ce qui se fait de mieux à
l’époque. Médecins et chirurgiens de renom,
règles d’hygiène rigoureuses, recherche cli-
nique active…, de quoi préfi gurer le premier
hôpital moderne et asseoir la réputation bien-
tôt internationale d’une structure novatrice
dont l’absence avait fait cruellement défaut
L’Institution Nationale des Invalides, un lieu de mémoire et de réparation au cœur de l’Hôtel National des InvalidesLieu de mémoire et symbole de l’attachement de la nation au devoir de réparation, l’Institution Nationale des Invalides, située au cœur de l’Hôtel National des Invalides, dans le centre de Paris, est l’héritière de la volonté de Louis XIV de créer un établissement d’hébergement et de soins destiné aux rescapés des confl its armés. Aujourd’hui dédiée aux militaires blessés, aux victimes de guerre et à celles d’attentats, elle est spécialisée dans la prise en charge du handicap et de ses complications. Constituée du Centre des pensionnaires (son noyau historique), du Centre médico-chirurgical et du Centre d’études et de recherche sur l’appareillage des handicapés, elle bénéfi cie d’équipes de haut niveau, dévouées à leurs missions.
Magazine
jusque-là. Une école de chirurgie viendra par
la suite parachever l’ensemble. Pour l’anec-
dote, notons que c’est à l’Hôtel des Invalides
que le célèbre Parmentier (1737-1813), phar-
macien des armées, père de la chimie ali-
mentaire, étudiera les qualités nutritives de
la pomme de terre.
Menacé de disparition au cours de la Révolu-
tion, l’Hôtel sera rebaptisé « Hôtel national des
militaires invalides », tandis qu’à l’heure du
culte de Mars ses églises seront dépouillées
de leurs attributs religieux. Napoléon Bona-
parte aura à cœur de réorganiser l’endroit de
fond en comble, amorçant du même coup la
transformation de l’église du Dôme en pan-
théon militaire national. À cette époque, salles
de musée, installations militaires et autres
logements de fonctions se multiplient. Au
A« Il est bien raisonnable que ceux qui ont exposé librement leur vie et prodigué leur sang pour la défense et le soutien de notre pays passent le reste de leurs jours en tranquillité* »
.5décembre 2016
début du 20e siècle, les seuls bâtiments de
l’ancienne infi rmerie ne représentent plus que
20 % de la superfi cie totale et l’on ne compte
plus qu’une quarantaine de pensionnaires.
Il faut dire que l’Hôtel a perdu l’essentiel de
son objet depuis l’instauration d’une pension
pour les militaires sous la IIIe République. Le
désastre sanitaire provoqué par le premier
confl it mondial se chargera de lui redonner
sa pleine vocation. C’est, en l’occurrence, de
cette période dramatique que date la pro-
clamation du fameux « droit à réparation ».
L’hôpital des Invalides n’aura alors de cesse
de parfaire ses compétences, notamment
en ce qui concerne les « grands infi rmes par
troubles des centres nerveux ». Une unité de
traitement dédiée aux blessés médullaires
sera créée, initiatrice de la spécifi cité actuelle
de l’Institution. La paix revenue en Europe,
elle accueillera encore de nombreux bles-
sés du second confl it mondial, des guerres
d’Indochine et d’Algérie, rejoints par ceux
victimes des diverses opérations extérieures
et d’accidents au service des armes de la
France. Elle sera également modernisée par
l’apport d’une piscine thérapeutique en 1964,
puis par d’importants travaux de rénovation
entrepris en 1975. En 1991, la loi du 3 juillet
érigera l’Institution Nationale des Invalides
en établissement public administratif et
confi rmera ses trois missions historiques à
travers le Centre des pensionnaires, le Centre
médico-chirurgical et le Centre de recherche
sur l’appareillage du handicap.
Une journée au Centre des pensionnairesAprès le petit-déjeuner servi en chambre, la
matinée est réservée aux soins médicaux et
activités connexes (kinésithérapie, séances
de psychomotricité, musicothérapie, parti-
cipation à des groupes moteur/équilibre/
mémoire…). Les repas sont servis dans deux grandes salles à manger conviviales et les
menus, concoctés par une équipe de diététiciennes, sont personnalisés et adaptés au
régime de chaque pensionnaire. L’après-midi se déroule dans une ambiance détendue
et récréative, à la faveur des activités et animations quotidiennement proposées, des
visites des proches et des aidants. Ces derniers font partie intégrante du processus
d’accompagnement. À tout moment, ils peuvent solliciter un rendez-vous avec le chef
de service et sont conviés périodiquement à un temps d’échange leur permettant
d’exprimer leurs diffi cultés et/ou satisfactions.
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21 - Vue en perspective de l’un des réfectoires de l’Hôtel National des Invalides (1681-1682).(Source : Musée de l’Armée).2 - Cette image provient d’un reportage photographique réalisé en 1918 à propos des derniers vieux soldats du siècle précédent, pensionnaires de l’Institution Nationale des Invalides. (Source : Musée de l’Armée).
L’Institution Nationale des Invalides et ses secteurs d’activités
Le Centre des pensionnairesLe Centre des pensionnaires est la « Maison »
de ces combattants de tous les feux malades ou
blessés au service de notre pays, tous porteurs
de handicaps parfois sévères, leur imposant un
niveau de dépendance élevé. Il est composé
6. médaille militaire décembre 2016
de 81 chambres réparties sur deux sites de
part et d’autre du Dôme des Invalides, entre
les remarquables cours de l’Hôtel National
des Invalides et les splendides jardins qui font
face à l’avenue de Breteuil. Un environnement
exceptionnel que chacun des pensionnaires
s’approprie, équipé de tous les matériels adapté
à son handicap.
La vie au Centre se déroule en concertation
avec le Gouverneur des Invalides et une
équipe d’animation dédiée assurant une
activité quotidienne et variée.
Ses pensionnaires, admis sur la base de
conditions d’accès défi nies par le Code des
pensions militaires d’invalidité, nécessitent
pour nombre d’entre eux des soins attentifs et
quotidiens. Une équipe médicale et paramédi-
cale les suit en permanence selon les besoins.
Les soins les plus courants sont réalisés sur le
site, dans le cadre du Centre médico-chirur-
gical. Les pensionnaires peuvent également,
avec toute l’attention liée à leur handicap et
à leur statut, être pris en charge au sein des
hôpitaux des armées de Percy et Bégin.
Soucieuse de leur qualité de vie, l’INI a établi
des partenariats avec différentes associations
qui contribuent activement à leur bien être.
Ils bénéfi cient ainsi de la bienveillance d’un
large réseau de bénévoles qui partagent leurs
valeurs (Croix-Rouge française, Ordre de
Malte, Hospitalité Notre-Dame, Solidarité
Défense, Réserve Citoyenne). Le monde mili-
taire actuel est également présent, à l’instar
de stagiaires de l’école de Guerre pendant
leur formation.
Les ayants droit du Centre des pensionnairesConditions d’admission
Le Centre des pensionnaires de l’Institution Natio-
nale des Invalides accueille à titre permanent ou
temporaire de grands invalides titulaires d’une
pension militaire d’invalidité satisfaisant aux
conditions fi xées par le décret N° 92-105 du
30 janvier 1992, notamment au titre des articles
L.36 (blessure de guerre), L.18 (tierce personne)
ou L. 37 (blessure en service).
Le Centre des pensionnaires est destiné aux
invalides relevant des catégories suivantes :
1 - Les grands invalides titulaires de la carte
du Combattant et bénéfi ciaires à titre défi nitif :
• soit d’une pension militaire d’invalidité de taux
au moins égal à 100 % et des dispositions de
l’article L.18 du code des pensions militaires
d’invalidité et des victimes de guerre, sans
condition d’âge ;
• soit d’une pension militaire d’invalidité de taux
au moins égal à 85 % et des dispositions de
l’article L.36 ou de l’article L. 37 du Code des
pensions militaires d’invalidité et des victimes
de guerre, et âgés de plus de 50 ans.
2 - Les grands invalides non titulaires de la carte
du Combattant, bénéfi ciaires à titre défi nitif :
• soit d’une pension militaire d’invalidité de taux
au moins égal à 100 % et des dispositions de
l’article L.18 du Code des pensions militaires
d’invalidité et des victimes de guerre, sans
condition d’âge ;
• soit d’une pension militaire d’invalidité de taux
au moins égal à 85 % et des dispositions de
l’article L. 37 du Code des pensions militaires
d’invalidité et des victimes de guerre, et âgés
de plus de 50 ans.
Pour tous renseignements
complémentaires, contacter
Gisèle Caloux - 01 40 63 24 00
.7décembre 2016
Le Centre médico-chirurgicalLes unités d’hospitalisation s’articulent autour
de deux secteurs d’activités : la rééducation et
la prise en charge des complications cutanées
complexes chez les paraplégiques (escarres).
L’activité de rééducation est spécifiquement
tournée vers les prises en charge orthopé-
dique, post- traumatique, chirurgicale, et des
patients cérébrolésés.
Les équipes paramédicales comportent, à côté
des infirmières et du personnel aide-soignant,
des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes
et des psychologues.
Le service d’hospitalisation dispose de 48 lits.
Sa force et sa très grande compétence résident
pour beaucoup dans les installations de réé-
ducation performantes et le grand bassin de
balnéothérapie qui composent son plateau
technique à destination des patients militaires,
anciens combattants, parfois civils. Comme
pour le Centre des pensionnaires, le travail
s’effectue en étroite collaboration avec les
services des HIA Percy et Bégin, leurs plateaux
techniques de haut niveau et toutes les res-
sources de spécialités nécessaires.
Grande particularité du Centre médico-chirur-
gical : la mise en œuvre d’un centre de conduite
pour patients handicapés placé sous l’autorité
des ergothérapeutes, l’établissement ayant en
propre un véhicule adapté et équipé par des
associations et mutuelles (TEGO, CARAC).
Soulignons que le Centre médico-chirurgical
de l’INI s’est particulièrement distingué en ce
qui concerne la prise en charge des blessés
des attentats qui ont ensanglanté la France
depuis janvier 2015, les équipes ayant une
parfaite connaissance des lésions présentées,
similaires à celles des militaires en opération.
Le Centre d’études et de recherche sur l’appareillage des handicapésIntégré à l’Institution depuis 2010, le CERAH a
pour mission la recherche en matière de handi-
cap moteur. Ses activités s’organisent autour
des trois pôles d’excellence : la conception et
la réalisation des prothèses, l’évaluation et la
formation aux dispositifs d’appareillages, et
la recherche.
Ce centre expert tire toute sa compétence
de l’histoire de ces militaires amputés aux
cours des grands conflits. Il est aujourd’hui à
la pointe de l’actualité au regard des évolutions
technologiques, des dispositifs motorisés de
nouvelle génération et des attentes des blessés
aux fins d’une réinsertion optimale dans le
milieu professionnel et familial. C’est ainsi que
ses équipes sont connectées avec toutes les
grandes équipes impliquées dans la recherche,
celles de l’INI, des hôpitaux d’instruction des
armées, et plus largement des services de
chirurgie civils.
Comme le Centre médico-chirurgical, le
CERAH, à la pointe de l’appareillage post-
traumatique, a déployé ses pleines compé-
tences lors de la prise en charge des blessés
des attentats qui ont touché notre pays, ceux
de novembre 2015 en particulier.
À noter qu’il exerce ses missions depuis ses
deux sites géographiquement éloignés, celui
très moderne de Woippy, dans la banlieue de
Metz, et celui de Créteil pour la confection des
prothèses et la recherche.
Le Centre des pensionnaires, le Centre
médico-chirurgical et le Centre d’etudes et
de recherche sur l’appareillage des handi-
capés, qui répondent à des objectifs histo-
riques, doivent se tourner maintenant vers
les nouveaux besoins au profit des militaires
blessés au service de la France. C’est le rôle
des équipes médicales et paramédicales qui
travaillent au quotidien avec les autres acteurs
de la réinsertion présents sur le site de l’Hôtel
National des Invalides, s’agissant des cellules
d’aide aux blessés des différentes armées, des
services sociaux de l’ONAC-VG et du CSINI.
Le projet médical partagé qui se dessine entre
les équipes de l’INI et celles des HIA assure à
tous les blessés anciens combattants, victimes
de guerres et d’attentats, la meilleure qualité
des soins et en toutes circonstances.
Les atteintes relevant de la médecine physique et de réadaptation sont nombreuses : les pathologies traumato-orthopédiques, rhumatologiques, vasculaires périphériques (amputation), neurologiques et neuro-vasculaires, ou encore les grands brûlés. Les affections cardio-vasculaires et les insuffisances respiratoires chroniques font également l’objet de programmes de réadaptation et de réentraînement à l’effort.
Soucieuse de la qualité de vie de ses pensionnaires, l’INI collabore avec différentes associations.Créé en 1966 à l’attention des res-
sortissants du monde combattant, le
Cercle Sportif regroupe aujourd’hui
des personnes handicapées physiques
de toutes origines. Il est agréé Jeunesse
et Sports et affilié à la Fédération Fran-
çaise Handisport, ainsi qu’à la Fédéra-
tion des Clubs Sportifs et Artistiques
de la Défense. Le CSINI est l’un des
plus anciens clubs handisport français
et l’un des plus importants tant par le
nombre de ses adhérents (près de 400)
que par la pluralité de disciplines qu’il
offre (escrime, haltérophilie, natation,
cyclisme, tennis de table, foot-fauteuil,
torball**, tir aux armes, ski de fond et
ski alpin...) et les résultats qu’il affiche.
Les liens qui l’unissent à l’Institution
privilégient en particulier l’accueil des
pensionnaires et s’orientent également
vers une collaboration accrue avec le
Service de Médecine Physique et de
Réadaptation, afin de favoriser la réin-
sertion des personnes handicapées
moteurs ou de celles souffrant d’une
déficience visuelle.
L’Association du Foyer des Invalides
offre, pour sa part, un espace de vie et
de convivialité et veille à l’organisation
de nombreuses sorties culturelles et
divertissantes. Il assure également la
permanence d’un accès Internet, d’une
boutique et d’une bibliothèque. Cette
association, créée au lendemain de la
Première Guerre mondiale, est reconnue
d’utilité publique depuis 1927.
8. médaille militaire décembre 2016
L’Institution Nationale des Invalides est riche d’un patrimoine de traditions militaires qui résulte de son histoire.Elle est dotée d’un insigne et d’un étendard qui porte dans
ses plis l’inscription « Tous les champs de bataille » et auquel
les honneurs sont rendus dans les mêmes conditions qu’aux
emblèmes des corps de troupe. L’Étendard et sa garde,
composée de pensionnaires, participent aux cérémonies
qui rythment la vie des Invalides.
Sur cette photo, à gauche, le général d’armée Bertrand
Ract-Madoux, Gouverneur des Invalides, représentant
du Président de la République, protecteur tutélaire de l’Insti-
tution dans la droite ligne du fondateur de l’Hôtel, le roi Louis
XIV. À droite, le Médecin Général Inspecteur Christian
Plotton, directeur de l’INI.
La SNEMM et les pensionnaires de l’INIForte de ses spécifi cités, l’Institution Nationale des Invalides a su préserver sa vocation séculaire et occupe une place à part dans le schéma de soins national. C’est ainsi que séjournent dans ses murs des grands blessés militaires de tous horizons, comme en témoignent les portraits ci-après. Une relation privilégiée s’est naturellement nouée entre la SNEMM et tous ces combattants touchés dans leur chair. Elle a conduit, en 2013, à la création de la Section d’honneur des Invalides présidée par Robert Gauthier. À noter que le 7 décembre dernier, Jean-Paul Martin, président général, et Maryvonne Sayos, responsable de l’Entraide, ont eu le plaisir de remettre un colis de Noël à chacun de ses membres.
Général Georges GRILLOTPensionnaire depuis janvier 2015
Georges Grillot est né le 13 juillet 1926 à Mhère (58). Pendant la Guerre d’Indochine, le jeune sergent des Troupes de marine commande une section de partisans au Tonkin. Blessé à trois reprises, il est rapatrié en France en janvier 1951 et intègre Saint-Cyr. Sous-lieutenant, il effectue une année à l’École d’application de l’arme blindée à Saumur, avant de se porter volontaire pour l’Algérie. En
1955, il est muté à la tête d’un peloton de chars de combat. Promu lieutenant, il rencontre le Général Bigeard et est affecté au 3e Régiment de Parachu-tistes Coloniaux. Il prend part à la bataille d’Alger en 1957, puis rejoint le secteur de Saïda où il crée le Commando Georges en 1959. Après avoir assuré le commandement du 3e RH en Allemagne, il est nommé chef du Service Action de la DGSE en 1979.
18 fois cité, 5 fois blessé, le général Grillot est Grand’croix de la Légion d’honneur et de l’ONM, titulaire de la Médaille Militaire, des croix de Guerre des TOE (avec 2 palmes, 4 étoiles d’argent et 1 étoile de bronze), et croix de la Valeur Militaire (avec 5 palmes, 3 étoiles d’argent, 1 étoile de bronze et 2 étoiles de vermeil).
Caporal-chef Francis TAKASIPensionnaire depuis octobre 2012Francis Takasi est né le 19 juin 1978 à Nouméa (Nou-velle-Calédonie). Appelé en mai 1998, il s’engage au titre du 35e RI de Belfort en août 1999 et effectue plusieurs séjours en OPEX : Macédoine (3 séjours entre 1999 et 2002), Tchad (fi n 2004), Afghanistan (2005), Kosovo (2006 et 2008). Il sera grièvement blessé en service au cours de l’Opération Trident, le 17 mars 2008.
Le caporal-chef Takasi est titulaire de la Médaille Militaire, de la croix de la Valeur Militaire et de la médaille d’or de la Défense nationale.
Sergent-chef Louis TORRECILLASPensionnaire depuis août 2011Louis Torrecillas est né le 21 juin 1931 à Oran. Appelé sous les drapeaux en 1951, il rejoint le 1er RCP stationné à Philippeville. Dès 1954, il prend part aux opérations de maintien de l’ordre en Algérie, ainsi qu’à la campagne de Suez, sous les ordres du Général Massu, commandant la 10e Division Parachutiste. Adjudant d’unité et moniteur parachutiste, il participe à de nombreuses opérations d’héliportage. C’est au cours de l’une d’elles qu’il sera grièvement blessé par balle, le 26 mars 1959
dans la région de Sétif. Après avoir résidé 10 ans dans l’Isère, il décidera de s’installer dans le Var, poursuivra des études juridiques et obtiendra un doctorat en droit.
Louis Torrecillas, commandeur de la Légion d’honneur, est titulaire de la Médaille Militaire, de la croix de la Valeur Militaire avec 2 palmes et 1 étoile de vermeil. Il est membre de la Garde à l’Étendard.
À la droite du caporal-chef Takasi, Robert Gauthier, président de la Section d’honneur des Invalides.
* Louis XIV, 1670.
** Très populaire en France, le torball est un sport de ballon pratiqué par les sportifs défi cients visuels (malvoyants ou non-voyants).
LES MÉDAILLÉS VOUS INFORMENT
.9décembre 2016
Le décret relatif aux associations professionnelles nationales de militaires publié au JOIl n’est jamais trop tard pour bien faire, même si l’information date de quelques mois. Est paru, au JO n° 0177 du 31 juillet, le texte du décret n° 2016-1043 du 29 juillet 2016 relatif aux asso-ciations professionnelles nationales de militaires qui défi nit les critères de représentativité des associations professionnelles nationales de militaires ou de leurs fédérations ou unions. Ce décret a été pris en application de la loi n° 2015-917 du 28 juillet 2015 actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la Défense qui reconnaît aux militaires le droit de créer et d’adhérer à des associations professionnelles nationales de militaires. Il fi xe les règles concernant les formalités et obligations décla-ratives, ainsi que celles relatives à la transparence fi nancière. Il détermine les moyens alloués aux associations et à leurs fédérations ou unions. Le texte de ce décret n’a, semble-t-il, pas suscité de commentaires. Il était pourtant très attendu.
www.legifrance.gouv.fr
Une instruction pour expliciter les conditions d’attribution de la campagne double au Mali et en RCA
L’instruction n°1478/DEF/SGA/DRH-MD, du 30 juin dernier, mérite peut-être d’être lue/relue par les soldats (et ex-militaires) qui ont servi au Mali et en RCA. Cette instruction est « relative à l’attribution du bénéfice de la campagne double aux militaires en opération sur les territoires de la République du Mali et de la République Centrafricaine ». Attribution annoncée à l’été 2015, elle définit et explicite les modalités d’obtention de la campagne double « accordée aux militaires ayant été exposés à des situations de combat sur le territoire de la République du Mali du 10 janvier 2013 au 9 janvier 2015 ou sur le territoire de la République Centrafricaine du 5 décembre 2013 au 4 décembre 2014 ». Rappelons que les bénéfices de campagne sont des bonifications du temps d’activité, au titre des services militaires, prévues par le Code des pensions civiles et militaires de retraite. Ces bénéfices varient selon les territoires et les circonstances d’exercice desdits services. Ce sont :
– La demi-campagne, soit 18 mois retenus dans la liquidation de la pension pour un an de services militaires effectifs.
– La campagne simple, soit 2 ans retenus pour un an de services militaires effectifs.
– La campagne double, soit 3 ans retenus pour un an de ser-vices militaires effectifs, octroyée « pour le service accompli en opérations de guerre ».
À Paris, la première pierre du monument aux morts en opérations extérieures « sera posée fi n février »
« La première pierre du monument ren-dant hommage aux militaires morts en opérations extérieures sera posée fi n février dans le Jardin Eugénie-Djendi du Parc André Citroën ». Lors de la présentation de son budget 2017 à la presse, le 11 octobre dernier, le secré-taire d’État aux anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, a assuré que cette intention mémorielle, objet d’un interminable feuilleton depuis ses pré-
mices en 2008, allait enfi n aboutir. Le président de la République en avait d’ailleurs pris l’engagement à l’occasion du dernier 14 Juillet. Une ligne budgétaire de 450 000 euros couvrant la réalisation du monument est inscrite pour 2017. Rappelons que le projet était enlisé depuis trois ans, par suite de l’hostilité de certains habitants du 7e arrondissement à l’édifi cation du mémorial place Vauban au motif qu’il était nécessaire de « protéger les perspectives du 7e arrondissement et en particulier celle de l’avenue de Breteuil, dans l’axe de la place Vauban ». Une bien regrettable opposition, tant il est vrai que l’endroit initialement choisi par le Gouvernement, adossé aux Invalides, aurait été en tous points beau-coup plus pertinent que l’isolement du Parc André Citroën. Soulignons que de 1963 à septembre 2016, 534 militaires ont perdu la vie en OPEX.
La DGA lance la déconstruction des ex-SNLE de la classe « Le Redoutable »
La Direction générale de l’armement a notifi é le 24 octobre le marché de déconstruction des coques des ex-sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe « Le Redoutable ». Des 6 sous-marins lancés entre 1964 et 1982, 5 seront déconstruits, « Le Redoutable » quant à lui est exposé à La Cité de la Mer de Cherbourg. Ces SNLE ont été progressivement retirés du service à l’arrivée des 4 sous-marins de 2 génération de la classe « Le Triomphant » actuellement en service. Le marché sera exécuté par le groupe DCNS, avec comme sous-traitants principaux Veolia Propreté Industries Services pour les prestations liées à la dépollution, à la découpe et la gestion des déchets et NEOM (fi liale du groupe Vinci) pour les prestations liées au désa-miantage. Il prévoit, pour chaque coque à déconstruire, le recyclage et la revente des métaux ayant une valeur marchande. Les travaux qui débuteront en 2018 sur la première coque, après une phase de mise en place du site de déconstruction au sein d’une installation classée pour la protection de l’environnement implantée sur le site DCNS de Cherbourg, dureront jusqu’en 2027. Cette opération techniquement lourde nécessite des outillages spécifi ques et des surfaces de travail importantes. Chaque coque, d’une longueur de plus de 100 mètres et de 10 mètres de diamètre, pèse 7 000 tonnes.Les tranches réacteurs, contenant les chaufferies nucléaires de ces anciens sous-marins, ont été séparées au préalable du reste de chaque coque et seront démantelées par ailleurs.
10. médaille militaire décembre 2016
Le sport, une vertu primordiale dans le processus de reconstruction des blessés militairesBien que tout soit pensé pour limiter son facteur d’occurrence, la blessure est une conséquence du risque inhérent au métier de militaire. Parce que le sport est un outil essentiel de résilience, de dépassement et de lien social, parce qu’il permet de briser le stress, le repli sur soi et l’isolement, il est un élément fondamental dans l’accompagnement des blessés sur le chemin de la réinsertion.
Actualité
La blessure est un risque inhérent au métier militaire. L’assumer constitue pour l’ensemble de la communauté de Défense un devoir moral et une obligation constante.
tre victime d’un accident grave en service est une réalité à laquelle tout militaire
est confronté au quotidien, plus particulièrement en cas de déploiement sur
les théâtres d’opérations extérieures. Il est certain que sa condition physique,
bien davantage que dans d’autres professions, est déterminante dans l’exer-
cice de son métier. Que la blessure survienne, et c’est la vie qui bascule. C’est
cette sensation nouvelle d’être un maillon faible dans un univers où toute
chose était à sa place l’instant d’avant. Cette souffrance subtile s’ajoute à la
douleur corporelle, quand elle ne vient pas alimenter l’insidieux syndrome
post-traumatique.
Dans ce combat d’un autre genre que le blessé va devoir mener, le sport sera
un allié majeur. Alors qu’il a toujours fait partie de son quotidien, il l’aidera à
relever l’énorme défi vers sa reconstruction physique et mentale. Ainsi, par
sa propension naturelle à l’effort, le militaire sera totalement acteur de sa
résurrection*. En plus de la stimulation physiologique, de la rééducation bio-
mécanique, fonctionnelle, le sport lui procurera ce « boostant », cette forme
de rage vers le dépassement des obstacles de son impotence. Graduellement,
Ê
Le sport et les messagers chimiques du cerveau
Le sport favorise l’activation d’un
certains nombres de neurotransmet-
teurs Ainsi, les endorphines sécré-
tées par le cerveau pendant et après
l’activité physique provoquent une
sensation de bien-être, de puissance
et de confiance en soi. Proches de
la morphine dans leur composition,
elles permettent aussi de mieux
résister à la douleur. Endorphines
et sérotonine, cette fois, induisent
un effet antidépresseur(*). Enfin, ces
mêmes endorphines permettent de
repousser efficacement le stress,
l’angoisse et l’anxiété.
* Attention cependant, le sport ne peut, à lui tout seul, guérir une véritable dépression, cli-niquement reconnue. Il peut aider à estomper les symptômes mais cette maladie doit être accompagnée par un médecin.
.11décembre 2016
Le Trophée des Champions de la Défense vise à promouvoir toutes les dimensions du sport militaire. Le 24 octobre dernier, cinq trophées ont été remis dans les catégories suivantes : « Blessés militaires », « Sport d’élite », « Sport pour tous », « Coup de cœur » et « Brigadier-chef Alexis Vastine » (ce dernier trophée récompense le sportif de haut niveau de la Défense de l’année). (Source : Armée de l’air)
par le recul de ses limites, il renouera avec ce
sentiment d’accomplissement et de réussite
qui l’animait lorsqu’il était en pleine posses-
sion de ses moyens. Il se peut qu’il découvre
à cette occasion une discipline adaptée à son
handicap qu’il ne connaissait pas avant sa
blessure. Son courage et sa persévérance
feront équipe avec elle pour redonner une
nouvelle dimension à sa vie.
Aucune autre activité ne peut rivaliser avec le
sport. S’il exige beaucoup, il n’a pas son pareil
pour aboutir à des améliorations physiques et
morales. En parallèle, le handicap n’empêche
pas la réussite, notamment avec des adapta-
tions et prothèses innovantes, celles-là mêmes
évoquées dans l’article consacré à l’Institution
Nationale des Invalides. De son âpre com-
bat, le militaire blessé sortira différent, mais
victorieux. À l’image de David Travadon (voir
plus loin dans ces pages), il éprouvera des
sensations nouvelles qui lui feront dire : « Ma
vie est mille fois plus riche qu’avant ».
Reconnaissant les sacrifices consentis par ces
militaires blessés, le ministère de la Défense
se mobilise, bien sûr, pour les assister et les
accompagner dans leur parcours de rééduca-
tion et de réadaptation jusqu’à leur réinsertion
sociale et professionnelle. Défouloir, exutoire,
pour certains d’entre eux « sport » rime aussi
avec « haut-niveau ». S’inscrivant dans le cadre
de la nouvelle politique des sports militaires
décidée par Jean-Yves Le Drian en 2014, la
seconde édition du Trophée des Champions de
la Défense s’est déroulée le 24 octobre dernier
à l’École militaire de Paris. Représentée par
son président, Jean-Paul Martin, la SNEMM a
assisté à cette remise de récompenses des-
tinées à ceux qui se sont distingués au cours
de l’année par leurs performances, ou leur
« Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre** »
Le mécanisme du processus de résilienceSelon les spécialistes, l’attitude résiliente est dynamique et passe par plusieurs phases
de défense pour contrer les trajectoires négatives. Une personne résiliente passe par
une révolte et un refus de se sentir condamné au malheur. Viennent ensuite le rêve et le
défi, c’est à dire le souhait de sortir plus fort d’un traumatisme, en atteignant un objectif.
On note aussi l’attitude de déni, qui consiste à se créer une image de personne forte,
afin de se protéger des commentaires de l’entourage, même si une fragilité intérieure
demeure. Enfin, l’humour : un résilient peut avoir tendance à développer une forme
d’autodérision face à son traumatisme ; une manière de ne pas se complaire dans la
tristesse et de cesser d’être exposé aux yeux des autres comme une victime de la vie.
À noter que de nombreuses personnes résilientes peuvent entrer dans une phase de
création (écriture, dessin, sport…) ; une façon pour elles d’exorciser le malheur, de
sortir des sentiers battus et de marquer indirectement leur différence.
engagement en faveur du rayonnement de
la France et de ses armées à travers le sport.
Dans la catégorie « Blessés militaires », le tro-
phée est revenu au caporal-chef Rémy Boullé
(Air), sélectionné aux jeux paralympiques de
Rio 2016 en paracanoë. Le trophée a aussi été
remis à la délégation française des Invictus
Games d’Orlando. ★
* Du latin « resurgere », « se relever ».
** Pierre de Coubertin.
12. médaille militaire décembre 2016
près la première édi-tion, qui s’est déroulée à Londres en 2014 et a réuni 400 athlètes dans neuf disciplines, la seconde a rallié en
mai dernier plus de 500 participants à Orlando (Floride) autour de dix épreuves sportives. Les athlètes français s’y sont particulièrement distingués, et nous croisons tous les doigts pour que la version 2017 leur soit encore plus fruc-tueuse. En soutenant l’équipe cycliste des blessés de guerre de la Défense, la SNEMM conforte son esprit d’ouverture et la nécessaire diversification de ses champs d’action.
Valoriser les combattants confrontés à la vie d’aprèsLe prince Harry, rappelons-le, a servi pen-
dant dix ans dans l’armée britannique.
Avant de quitter l’uniforme, il répondait
au nom de « Capitaine Harry Wales » au sein
de l’escadron 662 du 3e régiment de l’Army
Air Corps et était copilote-artilleur à bord
d’hélicoptère Apache. Plus habitué à faire
trembler les murs de Buckingham Palace
au gré de frasques largement médiatisées,
ses deux déploiements en Afghanistan ont
forgé un autre homme, soucieux de mettre
en lumière les soldats blessés ou handi-
capés. S’appuyant sur les Warrior Games
(« Jeux des Guerriers » créés aux États-Unis
en 2010 à l’attention des soldats et vétérans
américains handicapés), il a souhaité lancer
un événement similaire, mais de portée
internationale. C’est ainsi que sont nés les
Invictus Games. Cette manifestation spor-
tive de grande ampleur, qui a rapidement
assis sa notoriété, témoigne du chemin que
Les Invictus Games La SNEMM soutient l’équipe cycliste des blessés de guerre de la DéfenseDans la veine des Jeux olympiques et paralympiques, les Invictus Games ont été créés par le prince Harry pour promouvoir la cause des militaires blessés. Ouverte aux hommes et femmes qui ont fait du sport de haut niveau l’un des fils conducteurs de « leur vie d’après », cette compétition internationale représente une étape clé dans leur parcours de reconstruction.
Magazine
doivent parcourir les militaires meurtris
dans leur chair ou dans leur tête, et qui ont
fait du sport leur nouvel espace de combat.
Un parcours vers la reconstruction dont
nous n’avons souvent qu’une très vague
idée.
Au-delà des records et des médaillesEncore une fois, le pouvoir des sports. Avant
même d’être une compétition, les Invictus
Games constituent un encouragement pour
les blessés en voie de réadaptation et une
source d’inspiration pour ceux qui débutent
leur douloureux itinéraire. Quelle que soit
la performance, le fait d’y prendre part est
déjà une victoire. Et si records et médailles il
y a, ils viennent amplifier l’indicible satisfac-
tion du dépassement de soi. On l’imagine,
c’est avant tout l’aventure humaine qui
prévaut. Se démontrer à soi-même – et
aux yeux du monde – que « c’est possible »
est la plus magistrale des récompenses.
Pour les vétérans, les Invictus Games sont
A« Invictus Games », le nom de l’événement a été choisi avec soin. « Invictus », qui signifie « Indomptable » en latin, est le titre du célèbre poème anglais écrit par William Ernest Henley (1843-1903), amputé d’une jambe à la suite d’une maladie. Ce poème a également inspiré la devise des Jeux : I AM (JE SUIS), qui reflète et définit leur principal but, celui d’offrir un espace où se réaliser devant l’adversité et se prouver intimement : « JE SUIS le maître de mon destin, JE SUIS le capitaine de mon âme ».
également la preuve qu’ils ont encore leur
rôle à jouer dans l’univers militaire. Repré-
senter leur pays alors qu’ils pensaient ne
plus pouvoir le servir est une fierté et un
beau challenge.
La France reconnaissante
Pour aussi éloignée qu’elle soit de la culture
anglo-saxonne en matière de manifesta-
tion de sa reconnaissance à l’égard des
sacrifices consentis par ses soldats, la
France n’en a pas moins conscience du
défi immense qui est le sien concernant
leur accompagnement. En relayant leur
participation aux Invictus Games 2014 et
2016, la communauté militaire a adressé
un message fort à ses athlètes, ainsi qu’à
tous ses serviteurs : « L’armée ne laisse pas
tomber ses blessés ».
Retour sur les Invictus Games 2016
Encouragés par des milliers de specta-
teurs, familles et amis, 500 participants
.13décembre 2016
en provenance de 15 pays (Afghanistan,
Allemagne, Australie, Canada, Danemark,
Estonie, États-Unis, France, Géorgie, Italie,
Iraq, Jordanie, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas
et Royaume-Uni) se sont affrontés dans un
esprit amical et de camaraderie. 500 ath-
lètes dignes d’admiration et de détermi-
nation pour représenter les dizaines de
milliers de leurs frères d’armes à travers
le monde aux prises avec leurs blessures,
visibles et invisibles. Comparée aux équipes
anglo-saxonnes, la délégation française
était bien modeste avec ses 31 athlètes
(militaires d’active, vétérans ou civils de
la Défense, blessés en service ou hors-
service, en France ou à l’étranger), quatre
entraîneurs et deux kinésithérapeutes,
mais elle n’en a pas moins affiché de très
bon scores (notamment en athlétisme), se
rangeant au même niveau que le Canada
après avoir raflé 37 médailles (11 en or, 11 en
argent, 15 en bronze). Issus pour la plupart
de l’armée de Terre, beaucoup de ces spor-
tifs de haut niveau ont été victimes de mines
ou d’engins explosifs improvisés utilisés
par les guérillas au Mali et en Afghanistan.
Une ombre, toutefois, à ce tableau forcé-
ment réjouissant : le manque d’engoue-
ment populaire. Et pourtant, il existe mille
façons de le susciter, à l’image des chefs
d’État américain, britannique et canadien
qui se sont défiés sur les réseaux sociaux.
Barack et Michelle Obama de narguer le
prince Harry, la reine Elisabeth d’y aller d’un
so british « Really ? », et le premier ministre
canadien de jouer de ses muscles. Quel
dommage que notre pays et ses célébrités
n’aient pas marqué plus d’empressement
pour soutenir ceux que l’on appelle des
héros outre Atlantique ! Certes, les Invictus
Games ne remplaceront pas les actions
silencieuses de ceux qui œuvrent pour
le bien être de nos soldats, mais ils sont
une occasion unique pour le grand public
d’exprimer sa gratitude et son respect à
l’égard de ces hommes et femmes qui se
sont engagés pour la défense de notre pays.
Ne me dites pas que c’est impossible !Comme annoncé dans le titre de cet article,
la SNEMM soutient l’équipe cycliste des
blessés de guerre de la Défense. Cette déci-
sion est née de sa rencontre avec l’adju-
dant-chef David Travadon, du 13e Régiment
de Génie de Valdahon, médaillé militaire,
membre de la 144e section de Besançon.
Les athlètes qui composent l’équipe de
France de la Défense ne sont pas des spor-
tifs comme les autres. Ce sont des blessés,
physiques ou psychiques, en lien avec leur
statut de militaire. Leur histoire est parfois
difficile à raconter, leur vie d’avant, leur vie
après. Pour David Travadon, la vie d’après
a débuté à la frontière israélo-libanaise le
18 novembre 2009 à 11 h 10, au cours de la
neutralisation d’une mine. Touché à l’avant-
bras droit (il devra subir une amputation
traumatique), il perd l’œil gauche et est
polycriblé au visage. Pour ce sportif déjà
accompli, l’activité physique a été la porte
de secours : « J’ai su tout de suite que mon
retour à l’équilibre passerait par le sport. J’ai
besoin de défis, de compétitions, et c’était
ma façon de me reconstruire ». Avec l’aide
d’appareillages spécifiques, il améliore de
fois en fois ses performances. Son sport de
prédilection, le duathlon, combine course à
pied et vélo, deux disciplines dans lesquelles
il excelle. Très vite, les premiers résultats
tombent, impressionnants. En parallèle,
il s’investit beaucoup dans la réinsertion
des blessés de guerre. La patience et l’opi-
niâtreté ont fait leur œuvre. Aujourd’hui,
« Dans de cruelles circonstances, je n’ai ni gémi ni pleuré. Meurtri par cette existence, je suis debout, bien que blessé »
William Ernest Henley
Les Invictus Games 2017La 3e édition des Invictus Games, qui se déroulera à Toronto (Canada)
du 23 au 30 septembre, accueillera plus de 550 militaires issus de
17 nations. Elle mettra en vedette une douzaine de sports adaptés :
athlétisme, cyclisme sur route, aviron en salle, natation, tir à l’arc, basket-
ball, volleyball, rugby et tennis assis, dynamophilie. Pour la première fois, le
golf fera son apparition dans cette compétition extrêmement prometteuse
et fédératrice. Vimy, la mascotte des Jeux 2017, a été baptisée ainsi en
l’honneur de la bataille remportée en avril 1917 par les unités canadiennes sur la
Crête du même nom (située au nord d’Arras). Pour le Canada, cette victoire est considérée
comme un événement fondateur dans la mesure où les quatre divisions du Corps canadien
luttaient ensemble pour la première fois depuis le début de la guerre.
www.invictusgames2017.com
En sponsorisant les équipements des cyclistes de la Défense qui participeront aux prochains Invictus Games, la SNEMM est heureuse d’apporter sa contribution à leur reconstruction et leur succès. Elle a également à cœur de véhiculer les cou-leurs de la Médaille Militaire à l’occasion de cette belle cause, quand bien même cette manifestation sportive souligne une triste réalité : le nombre croissant de blessés militaires depuis 2001.
équipé de plusieurs prothèses, il déclare
sans hésiter qu’il mène une vie « normale »,
il a simplement découvert une nouvelle
normalité. Au niveau professionnel, ce
spécialiste du déminage est désormais
responsable de la formation des démineurs
de son unité, une fonction qu’il exerce au
même titre que ses camarades valides. ★
Médaillé d’or en cyclisme et en course sur 1 500 mètres aux Wounded Warriors Trials 2012 et 2013, médaillé d’or en course sur 1 500 mètres et médaillé d’argent en cyclisme aux Invictus Games 2014, pour ne citer que quelques-uns de ses trophées,
l’adjudant-chef David Travadon affiche une force de caractère qui fait l’admiration de tous. Rien d’anodin à ce qu’il ait été choisi comme capitaine de la sélection 2016 des Invictus Games. Soulignons qu’il a récemment été nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Son insigne lui a été remis par le général d’armée (2 S) Bernard Thorette, président de Terre Fraternité.
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L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
14. médaille militaire décembre 2016
e pétillement et la mousse des vins sont un
phénomène connu depuis très longtemps dans
le domaine vinicole. Le plus ancien document
le mentionnant est un papyrus égyptien qui, en
522 après Jésus-Christ, renseigne sur l’annu-
lation d’une vente de vin pour cause de reprise
de fermentation au printemps. Autrement dit,
à cette époque on considérait ce pétillement
plus ou moins léger provoqué par une seconde
fermentation comme un défaut. Plus tard,
durant le Moyen Âge européen, des docu-
ments évoquent cette seconde fermentation
sans vraiment l’associer à un type de vin par-
ticulier. Vers 1200, le ménestrel Jehan Bodel
met en scène dans sa pièce de théâtre « Le
jeu de Saint-Nicolas » une dégustation dans
une taverne au cours de laquelle l’un des per-
sonnages y décrit un vin pétillant anonyme :
« Vois comme il mange sa mousse, et saute
et étincelle et frétille ; garde-le un peu sur la
langue, et tu sentiras certainement un vin
extraordinaire ! ». Si, depuis les Égyptiens, le
Champagne pour tout le monde !Aux heures festives, que serait un monde sans champagne, sans cette danse des bulles que chacun observe avec fascination ?! Les pérégrinations de ces bulles facétieuses ont une longue histoire. Longtemps considérées comme une anomalie, elles ont livré leurs charmes et leurs secrets aux plus tenaces des producteurs. Si, en cette fin d’année 2016, nous avons le plaisir de porter un toast au Nouvel An, c’est à eux que nous le devons.
Histoire
pétillement semble être accepté et apprécié,
le phénomène n’est pas encore compris. En
1320, le vin d’Épernay est décrit dans un poème
comme étant « clair, brillant, fort, fin, frais, sur
la langue pétillant ». Pour autant, la chose n’est
pas propre aux vins de Champagne, puisqu’en
1571 un médecin français en donne une énumé-
ration où ils voisinent avec ceux de Bourgogne.
En bref, ces vins pétillants étaient connus sans
pour autant être spécialement recherchés. On
pourrait même penser que l’on s’en méfiait,
tant il est vrai que, par précaution, ils étaient
parfois consommés avec… de l’eau ! Un méde-
cin italien d’écrire à leur propos de manière
critique : « Ils sautillent dans le verre, chose qui
conviendrait aux morts d’en boire ».
À ce stade, autant dire que les bulles ont une
longue route à parcourir avant d’en arriver à
ravir nos palais ! Retenons toutefois que le vin
de Champagne était déjà fameux et réputé.
Il ne s’agissait encore que d’un vin « tran-
quille », c’est à dire non effervescent, rouge
ou blanc. C’est la rencontre de la géographie
et de l’Histoire qui va offrir à ce vin son destin
exceptionnel.
Jusqu’au Moyen Âge, dans les pays de la Chré-
tienté, la culture de la vigne était l’affaire des
religieux : le vin était consacré et bu au cours de
la messe. C’est Saint-Rémi, évêque de Reims
qui résidait dans une villa ceinte de vignes près
de l’actuelle Épernay, qui baptisa Clovis quand
il se convertit. Ainsi, le premier roi de France a
été sacré en Champagne et les vins de Cham-
pagne consacrés un soir de Noël 496. Plus tard,
et jusqu’en 1825, c’est à Reims que les rois de
France seront sacrés. Les cérémonies, selon
les récits qui en ont été faits, s’accompagnaient
de festins où les vins de Champagne coulaient
à flots. Ils étaient le cadeau par excellence à
offrir aux hôtes de marque. François 1er en reçut
plusieurs « pièces », Marie Stuart également,
et l’on parle de centaines de pintes offertes à
Louis XIV pour son couronnement. Le vin de
Champagne a d’ailleurs été définitivement
L
À la Conciergerie, en 1793, Philippe d’Orléans attend de comparaître devant le tribunal révolutionnaire. Désireux de profiter de ses derniers moments, il exige de déguster calmement quelques bouteilles du vin des rois. Quelques années plus tard, Napoléon est en Russie et bat l’armée du Tsar à Smolensk. Les nobles locaux se consolent au Champagne « délicieux bien que français ».
.15décembre 2016
Le champagne est un vin pétillant produit dans la région de Champagne, dont l’appellation est protégée depuis 1927.
reconnu comme le vin des sacres le 7 juin 1654
lors de l’avènement du Roi Soleil. Avant de
poursuivre, on peut dire sans se tromper que
lorsque les premières mentions de vin mous-
seux en Champagne sont apparues, entre
1670 et 1710, le vin existait déjà dans la région
depuis plus de mille ans.
Les années 1670-1690 ont été déterminantes
dans l’histoire des vins pétillants. Jusque là,
les vinificateurs cherchaient plus à éradiquer
le phénomène qu’à le répéter. Le premier
vin pétillant de l’Histoire est donc celui pour
lequel l’effervescence a été introduite selon
une méthode reproductible. Selon cette
définition, le champagne aurait été inventé
non pas en France, mais en… Angleterre ! En
effet, un mémoire anglais présenté à la Royal
Society de Londres le 17 décembre 1662 traite
d’une recette pour faire mousser des vins.
Rassurons-nous : il est question d’ajout de
sucre dans des vins déjà faits et non durant
leur élaboration. Qui plus est, cette recette ne
s’applique à aucun vin en particulier. Non, c’est
décidément bien en France que sont nés les
vins de Champagne mousseux, et cela pour
deux raisons : c’est d’abord à cette époque
qu’un vin pétillant se trouve pour la première
fois associé à un territoire précis ; c’est éga-
lement la première fois que des techniques
spécifiques de vinification sont mises au point.
Auparavant, les producteurs ne connaissaient
pas les mécanismes de cette seconde fermen-
tation. Souvent, la prise de mousse échouait
faute de sucre. Plus souvent encore, les bou-
teilles explosaient. En fait, il a fallu près d’un
siècle et les efforts de nombreux producteurs
pour élaborer des techniques pertinentes :
bouchage au liège avec ficelle en lin puis en fer,
sélection des bouteilles les plus résistantes,
variation de la date de tirage en bouteille en
fonction des années, ajout de sucre dans le
vin embouteillé, conservation dans des caves
à température stable, élimination du dépôt par
dégorgement. En 1701, pour définir le terme
« mousseux », l’académicien Antoine Fure-
tière écrivait dans son Dictionnaire : « Ne se dit
guère que du vin de Champagne qui fait mous-
ser », c’est tout dire… À ses débuts, ce vin,
extravagant par l’expulsion de son bouchon
libérant une écume magique, l’était aussi par
son coût, lié pour beaucoup à une production
laborieuse. Il fallait le conserver plus de six
mois en tonneaux, puis le mettre en bouteille
au printemps et attendre jusqu’à l’automne.
La mousse prenait lorsque le sucre présent
dans le vin au printemps était encore suffisant
pour provoquer naturellement une seconde
fermentation. Autour des années 1710, il ne s’en
vendait guère plus de 10 000 bou-
teilles par an. C’est avec l’arrêté
pris le 25 mai 1728 par Louis XV,
autorisant le transport des vins
en bouteilles et non plus en fûts,
que le commerce du champagne
prendra tout son essor. L’année
suivante verra la fondation de la
célèbre Maison Ruinart. L’his-
toire de cette grande maison de
champagne s’écrit, en fait, sur
plus de trois siècles. Elle com-
mence à l’époque de Louis XIV,
avec un certain Dom Thierry Rui-
nart. Ce Bénédictin originaire de
Champagne travaillait à l’abbaye
de Saint-Germain-des-Prés, où
lui parvenaient des échos de la
vie mondaine et notamment de
ce « vin de bulles » si prisé par la
jeunesse aristocratique. Le moine
en est certain : ce vin est promis
à un grand avenir. Son intuition
« Ainsi, le premier roi de France a été sacré en Champagne et les vins de Champagne consacrés un soir de Noël 496 »
Noms et tailles des bouteilles de champagneLa bouteille standard
ou Champenoise : 75 cl
Le Magnum : 1,5 l (2 bouteilles)
Le Jeroboam : 3 l (4 bouteilles)
Le Mathusalem : 6 l (8 bouteilles)
Le Salmanazar : 9 l (12 bouteilles)
Le Balthazar : 12 l (16 bouteilles)
Le Nabuchodonosor : 15 l (20 bouteilles)
Le Salomon : 18 l (24 bouteilles)
Le Souverain : 26,25 l (35 bouteilles)
Le Primat : 27 l (36 bouteilles)
Le Melchisedech : 30 l (40 bouteilles)
?LE SAVIEZ-VOUS
16. médaille militaire décembre 2016
n’a pas failli, puisque vingt ans après sa mort,
en 1729, son neveu Nicolas, resté en Cham-
pagne, fondera la toute première maison de
l’Histoire. Précurseur, l’établissement le sera
également concernant les champagnes rosés,
puisque ses livres de compte attestent d’une
telle production dès 1764.
Quelques années plus tard, Edme Beguillet,
agronome et historien, bourguignon d’ori-
gine et fort peu complaisant à l’égard de
la Champagne, lui reconnaîtra pourtant le
monopole technique des vins mousseux :
« La seule industrie peut
tirer du néant des vins qui
n’avaient jamais existé, et
donner de la réputation à
une denrée qui n’était pas
connue auparavant ». Cette
« industrie », justement, sera
utilisée à partir des années
1790-1800 dans d’autres
vignobles : à Die, Saint-Péray
en Ardèche, à Limoux, en
Anjou, à Belfort, mais éga-
lement en Arbois, en Suisse,
en Italie et en Allemagne. À la
fi n du 19e siècle, l’éventail de
producteurs s’est élargi à la
Russie, la Hongrie, l’Espagne
et aux États-Unis, mais les
termes de « champagni-
sation » ou de « méthode
champenoise » utilisés dans
les autres vignobles dans le
premier tiers du 19e siècle
viennent indiscutablement
rappeler que la Champagne
a été fondatrice de ce type
de vin et de ses techniques.
Dom Pérignon, œnologue hors pair, n’a pas « inventé » le champagneD’une manière générale, les mythes sont tenaces dans le domaine du vin. En voici un bel exemple ! Dom Pérignon, cellérier et économe de
l’abbaye de Hautvilliers, près d’Épernay, avait acquis de son vivant une haute réputation pour la qualité de ses vins, mais ceux-ci étaient
tranquilles, comme l’ensemble de la production champenoise de l’époque. Ni lui, ni ses successeurs immédiats, n’ont jamais fait allusion
à une quelconque effervescence. Dom Pérignon est décédé en 1715, et l’autorisation royale de mettre en bouteille du vin de Champagne
est apparue en 1728. Or, il est totalement impossible d’obtenir un vin mousseux sans une bouteille en verre solide et un bouchon résistant.
Dom Pérignon n’a donc pas pu « inventer » le champagne. En revanche, de tels vins existaient en Angleterre depuis au moins 1660, car la
bouteille « industrielle » avait été créée en 1625. D’ailleurs, certains négociants anglais mettaient en bouteille le vin de Champagne reçu en
tonneaux, en y ajoutant parfois un peu de sucre, ce qui déclenchait une seconde fermentation. Il reste qu’avec le lancement de sa cuvée
spéciale, en 1936, la maison Moët-et-Chandon, propriétaire de l’abbaye depuis le milieu du 19e siècle, a fondé tout à la fois sa légende et
son succès international.
Pour l’anecdote, le champagne Brut a été créé en 1876 à la demande des Anglais, qui contrairement aux Français à l’époque, préféraient boire des vins secs.
La pression contenue dans une bouteille (jusqu’à 6,07 bars) correspond à environ 2 fois la pression d’un pneu de voiture. La vitesse d’éjection du bouchon peut s’élever à 40 km/h !
Depuis ses premiers pas au 17e siècle, le vin
de Champagne a connu une croissance ful-
gurante. Si le 19e siècle a vu son expansion à
l’international et la création de nombreuses
maisons, c’est au 20e siècle que sa production
s’est notoirement modernisée jusqu’à prendre
son ampleur actuelle. En hausse de 4,6 % par
rapport à l’année 2014, 2015 a été une année
faste avec 312,5 millions de bouteilles vendues.
Ce record historique s’explique notamment
par l’importance du grand export hors Europe
(États-Unis, Japon et Australie en tête), qui a
atteint des sommets pour la quatrième année
consécutive avec 70,5 millions de bouteilles
achetées. (Dans un monde forcément diffé-
rent, 8 millions de bouteilles, déjà, avaient été
exportées en 1850).
De toutes les tables et de tous les événements,
le champagne est un indispensable qui remplit
merveilleusement son rôle. Il est le vin des plus
belles émotions. Avant de libérer ses bulles,
voyons un peu à le déguster dans les conditions
qu’il mérite.
Idéalement, le champagne se déguste entre
8° et 10° C. Un champagne trop froid aura
un effet anesthésiant sur les papilles et limi-
tera la perception des arômes et des saveurs.
Au-delà de 10°, il paraîtra lourd, moins vif. À
noter qu’un champagne jeune peut tout à fait
être servi à une température de 8°, tandis
qu’un champagne mature ou millésimé peut
être consommé à 10°. En matière de rafraî-
chissement, il est recommandé de plonger
la bouteille dans un seau rempli d’eau et de
glaçons pendant ½ heure, ou bien de la cou-
cher dans la partie inférieure du réfrigérateur
durant 4 heures. Il est vivement déconseillé
de rafraîchir une bouteille de champagne au
congélateur, de même que de refroidir les
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
.17décembre 2016
En vous souhaitant, bien sûr, une très belle année
2017 !
verres de service au réfrigérateur, sous peine
d’altérer l’effervescence du vin. Et les verres,
justement ? Jusque dans les années 1970,
le champagne était traditionnellement servi
dans des coupes. Ce choix présente l’incon-
vénient de faire disparaître rapidement cette
fameuse effervescence, c’est pourquoi il est
préférable de déguster le champagne dans
un verre ovoïdal, ou au moins un verre tulipe.
Nous y sommes presque, il ne nous reste plus
qu’à ouvrir la bouteille dans les règles de l’art !
Inclinez-la légèrement et dégagez la boucle du
muselet. Enlevez conjointement le muselet et
son habillage, tout en maintenant le bouchon
et en évitant de placer sa trajectoire dans la
direction d’un convive. En maintenant toujours
le bouchon, saisissez le corps de la bouteille
et tournez-le pour dégager doucement le bou-
chon du goulot sans le laisser échapper. Voilà !
C’est fait ! À propos du service, il est logique-
ment dit « à la Champenoise » et suit lui aussi
un protocole particulier : tenez la bouteille non
par le col mais par la base. Versez le cham-
pagne lentement et en plusieurs fois, selon la
taille du verre et l’exubérance de la mousse.
Remplissez le verre aux 2/3, pas plus, pour
pouvoir humer ses arômes. Laissez au vin le
temps de s’ouvrir, afi n de percevoir toute sa
richesse. ★
18. médaille militaire décembre 2016
Comment savoir si votre carte bancaire dispose de la fonction « sans contact » ?i votre carte bancaire est munie du picto-
gramme , elle l’est et vous permet de payer
un achat en l’approchant à 3 ou 4 centimètres
environ du terminal de votre commerçant sans
taper votre code confi dentiel. Pour autant, elle
fonctionne aussi bien en mode contact, selon
le processus habituel.
Comment savoir si ce service est activé sur votre carte ?En théorie, avant sa mise en service, votre
banque a dû vous avertir de cette nouvelle
fonctionnalité. D’une banque à l’autre, la pra-
tique n’est pas la même : certaines désac-
tivent par défaut ce service avant de délivrer
les cartes, d’autres, au contraire, l’activent
et c’est alors au client de l’annuler s’il ne la
souhaite pas. En cas de doute, n’hésitez pas
à contacter votre agence.
Comment faire si vous ne souhaitez pas bénéfi cier de ce service ?Plusieurs possibilités s’offrent à vous, diffé-
rentes selon les banques.
Vous pouvez demander la désactivation de
la puce sans contact contenue dans votre
carte bancaire. Selon la banque, cette désac-
tivation peut se faire en vous rendant dans
Posez, c’est payéVous l’aurez compris, il s’agit du paiement sans contact, ce dispositif qui consiste à régler un achat sans devoir insérer sa carte bancaire dans l’appareil du commerçant et sans taper le code confi dentiel. Il fonctionne également avec un téléphone portable. Dans les deux cas, le paiement est validé par simple rapprochement des deux terminaux. Certes, ce procédé permet de gagner du temps, mais est-il bien sécurisé ? De plus en plus, les banques cherchent à l’imposer, mais est-il possible de le refuser ?
Actualité
Ce pictogramme, sur la devanture des commerçants ou directement
sur leur terminal de paiement, indique qu’ils sont équipés
du dispositif sans contact. Ils se retrouvent également
à l’étranger (à noter qu’en cas de paiement
sans contact à l’étranger,
les modalités de plafond peuvent varier).
votre agence, ou bien automatiquement à
l’occasion d’un retrait ou d’un paiement avec
contact. Dans ce cas, la réactivation est tou-
jours possible.
Vous pouvez également, toujours selon les
banques, demander la fabrication d'une nou-
velle carte ne contenant pas de puce sans
contact.
L’étui de protectionEntre la désactivation logicielle et la désacti-
vation physique, il existe une solution intermé-
diaire : l’étui « cage de Faraday », autrement
dit étanche aux ondes radio. On peut toutefois
se demander si cette méthode est vraiment
dans l’esprit du gain de temps du sans contact,
puisqu’il faut au moins prendre celui de sor-
tir la carte de son étui avant d’effectuer une
opération. De plus, l’étui ne servant qu’à sus-
pendre le service « paiement sans contact »,
nul n’est à l’abri d’une malveillance lorsque la
carte n’est plus protégée. La recommandation
selon laquelle il faut placer sa CB le plus haut
possible sur soi est-elle vraiment convain-
cante ? Le meilleur conseil, malheureusement,
serait encore de garder un œil sur vos relevés
bancaires, quand bien même, selon un article
publié en juin dernier par le site 01net.com, la
Banque de France aurait demandé aux établis-
sements bancaires de stocker ce type d’étui,
à hauteur de 10 % du nombre de cartes sans
contact en circulation.
Quels sont les risques de piratage ?Pour des raisons de sécurité, le montant maxi-
mum d’un paiement unitaire sans contact
est limité à 20 euros (voire 30 dans certaines
banques). Ces paiements sans contact sont
également limités par un plafond de montants
cumulés. Ce plafond, de l’ordre de 100 euros,
est fi xé par jour, par semaine ou par mois selon
les établissements bancaires. Un nombre
maximum de transactions consécutives
S
.19décembre 2016
Le paiement sans contact utilise des ondes radio à courte distance entre le capteur et le récepteur. Il s’agit de la technologie « NFC » (Near Field Communication). Les données sont échangées par simple rapprochement d’une carte ou d’un téléphone près de la borne d’un terminal de paiement. Paradoxalement, l’utilisation d’un smartphone présente moins de risques dans la mesure où la fonctionnalité de paiement n’est pas activée en permanence : quand l’écran est éteint, il est impossible d’aspirer votre numéro de carte. En outre, de plus en plus d’applications de paiement mobile sont protégées par des codes PIN. Par précaution, évitez toutefois de laisser le NFC allumé lorsque vous n’utilisez pas votre appareil.
19 % des Français règlent chaque mois
des achats sans contact avec une CB
et 7 % avec leur téléphone portable,
chez 383 000 commerçants. D’ici
2020, les cartes sans contact
devraient représenter 80 % des CB
en circulation, contre 60 % actuellement.
autorisées sans saisie du code confi dentiel
est également prévu. Au-delà de ces limites, il
faut nécessairement effectuer une opération
avec contact (un retrait ou un paiement) pour
« remettre les compteurs à zéro ». Ceci posé,
pas de « vrai » risque, si l’on vous dérobe votre
carte. En revanche, ces plafonds ne règlent
pas le problème du paiement « accidentel ». Il
a pu arriver, en effet, que des clients aient la
mauvaise surprise de constater qu’ils avaient
payé deux fois un même achat : la première
en utilisant bel et bien leur carte bancaire
classique et la seconde, simultanément, en
approchant involontairement leur portefeuille
dans lequel se trouvait une autre carte, celle-
ci sans contact. Ces plafonds de paiements
ne règlent pas non plus le risque de voir des
« digital pickpockets » (autrement appelés
« frotteurs 2.0 ») délester votre compte ban-
caire, même de quelques euros, ou, plus grave,
« d’aspirer » par rapprochement des informa-
tions suffi santes pour faire des achats en ligne
(sans limitations), en l’occurrence le numéro
et la date de validité de votre carte. En ce qui
concerne l’identité du détenteur de la carte,
il n’est plus possible de l’intercepter, non plus
que l’historique des transactions, depuis une
recommandation de la Commission Nationale
de l’Informatique et des Libertés (CNIL) en
2013.
Selon l’Observatoire de la sécurité des cartes
de paiement, les fraudes liées en 2016 au sans
contact équivalent à plus de la moitié des
fraudes par « skimming » (au distributeur), pra-
tique bien répandue. Sachant que le nombre
de cartes sans contact ne fait que croître,
les fraudes, bien réelles, risquent de devenir
« monnaie courante » (si l’on peut dire !).
Que faire en cas de piratage ?Il ne faut pas oublier qu’en cas de fraude à
l’occasion d’un paiement par carte bancaire,
sans validation par le titulaire de la carte de
son code secret, la banque est toujours res-
ponsable. Vous disposez de 13 mois (70 jours
pour les transactions effectuées hors Europe)
pour contester une transaction non autorisée
auprès de votre banque. Votre compte ban-
caire sera alors recrédité dans un délai d’un
mois à compter de votre réclamation du mon-
tant des utilisations frauduleuses, ainsi que des
frais éventuellement causés par cette fraude.
En conclusion, déjà utilisé sur les autoroutes
avec le télépéage, dans les transports en
commun (Pass Navigo en Île-de-France par
exemple), à la boulangerie, au supermarché
et dans les enseignes de restauration rapide,
le principe du paiement sans contact (autre-
ment appelé « Contactless ») se développe
progressivement chez les commerçants.
À l’heure actuelle, 41 % des Français y ont
recours (40,7 millions via des CB, 10 millions
via des smartphones). Par rapport à 2015, la
progression est de 17 %, mais il convient de
souligner qu’elle doit plus au volontarisme
des banques qu’à une réelle attente des ache-
teurs. Pour les associations de consomma-
teurs, le client est mis devant le fait accompli.
Double vigilance, donc : sur les fonctionnalités
délivrées par votre carte bancaire, et sur les
risques ultérieurs qui ne sont pas à négliger.
★
20. médaille militaire décembre 2016
ans un premier temps, on peut être attristé par
la disparition d’un mythe, puis surpris qu’un
fusil étranger ait été retenu pour prendre le
relais. Depuis la fin du 19e siècle la France et
son armée se montraient particulièrement
précautionneuses lorsqu’il était question
d’indépendance à l’égard des structures
commerciales et de préservation des secrets
militaires. À de très rares exceptions près,
les armements étaient développés par des
entités d’État du secteur de la Défense. En
outre, pendant la première moitié du 20e siècle,
le pays disposait déjà de sa propre école de
tir qui proposait des projets intéressants. La
donne a changé au début du 21e siècle : les
besoins de l’armée étaient satisfaits, et le
Famas a commencé d’être sur la mauvaise
pente. D’abord suspendue dans les années
1990, la production de cette arme d’infanterie
a finalement été stoppée en 2000. Dès lors,
Adieu Famas, on t’aimait bien, tu saisAprès près de quarante ans de services, le Famas (pour « Fusil d’assaut de la Manufacture d’armes de Saint-Étienne ») vit ses dernières heures. Bientôt les soldats français ne tireront plus français, mais allemand. Tout un symbole lorsque l’on pense que depuis le Chassepot de 1866 les régiments avançaient avec un fusil national.
Actualité
Après les chaussures Haix, qui remplacent les mythiques Rangers depuis 2014, et le HK 416, très prochain successeur du Famas, les équipementiers allemands sont devenus de bons fournisseurs de l’armée française.
impossible de remplacer matériellement les
fusils obsolètes. Une production de fusils de
rechange, en quelque sorte, aurait coûté trop
cher. Difficile, a fortiori, d’envisager une pro-
duction en masse, d’autant que le potentiel
d’exportation du Famas a toujours été faible.
« Plus original que réussi », aux dires des
experts, ce fusil a souvent été contesté. Le fait
qu’il s'agisse de l’un des rares fusils d'assaut
automatiques avec une culasse mécanique
non calée à un levier amplificateur d’inertie
a beaucoup compté dans cette désaffection.
En effet, ce système est considéré comme
plus sensible à l’encrassement et à la qualité
des cartouches en comparaison du recharge-
ment par emprunt de gaz. À noter qu’hormis le
Famas, le seul fusil largement répandu, muni
d’une culasse similaire, était le JK G3 allemand.
Retiré du service de l’armée allemande en
1997, il a été remplacé par un modèle avec un
D
.21décembre 2016
Baptisé le « clairon » en raison de sa forme assez peu conventionnelle, techniquement sophistiqué mais cher à fabriquer (2 000 euros l’unité avec son canon forgé à froid) et délicat à entretenir, le Famas n’a jamais trouvé preneur à l’exportation.
rechargement par emprunt de gaz : le HK G36.
Si le Famas fonctionne correctement avec des
cartouches à douille en acier, il n’apprécie pas
vraiment les douilles en laiton. Or, il se trouve
que les douilles en laiton sont les munitions
de base de l’Otan. Voilà de quoi comprendre
le « moindre défaut » du fusil français. Même
si officiellement l’armée française utilise des
cartouches 5,56x51 Otan, elle doit tout de
même s’approvisionner en cartouches spé-
ciales avec des douilles en acier. Autres points
qui ne plaident pas, décidément, en faveur du
Famas : sa cadence de tir excessive et son
ergonomie bullpup*. Entre les mains, certes,
une arme compacte, aux gabarits d’un pistolet
mitrailleur avec un canon de fusil automatique,
mais dont la crosse longue et non réglable ne
fait pas l’unanimité, non plus que le déséqui-
libre observé vers l’arrière et l’éjection des
douilles au niveau du visage du tireur.
En bref, il semblerait bien que le Famas n’ait
jamais fait de miracles. Pour autant, d’autres
armes aux performances discutables se sont,
elles, écoulées sur le marché mondial. C’est,
en particulier, le cas du M-16 américain, parfois
vendu, parfois offert, mais au moins répandu.
Au demeurant, la France n’aura jamais cher-
ché à entrer en compétition à l’international.
Fort de ces considérations, en mai 2014 le
ministère de la Défense a lancé une procédure
d’appel d’offres ouverte à l’étranger (voir enca-
dré) portant sur la livraison de 90 000 fusils
d’assaut dits « AIF » (Arme Individuelle Future),
objectif 2017. Outre les spécificités techniques
exigées concernant l’arme et ses munitions
(balles et grenades), le cahier des charges était
contraignant puisqu’il entendait la capacité à
soutenir le marché dans la durée. En d’autres
termes, les sociétés candidates devaient être
capables de livrer rapidement près de 10 000
unités par an, mais également d’assurer leur
maintien en condition opérationnelle (ce cri-
tère s’apparentant à un service après vente
prolongé de trente ans).
Une mise en concurrence à l’échelle euro-
péenne a permis de retenir cinq fournisseurs
potentiels : Heckler & Koch (Allemagne) et
son HK 416, FN Herstal (Belgique) et son FN
SCAR, HS Produkt (Croatie) et son VHS2,
Beretta (Italie) et son ARX160, Swiss Arms
(Suisse) et son MCX.
Quid du « Made in France » dans tout cela ? Sur
ce point, seul le fabricant Verney-Carron (fai-
seur de fusils depuis 1650 à Saint-Étienne, lea-
der des artisans français d’armes de chasse)
a répondu à l’appel. Il s’est malheureusement
heurté à une autre exigence du cahier des
charges du ministère de la Défense qui, pour
assurer la pérennité du nouvel équipement
en jeu, demandait notamment aux candidats
d’afficher un chiffre d’affaires annuel supérieur
à 80 millions d’euros depuis plus de trois ans,
ce à quoi ne correspondait pas Verney-Caron
avec ses 12 millions. Au surplus, cette société
proposait un modèle de fusil israélien fabriqué
sous licence. Dommage…
« En mai 2014 le ministère de la Défense a lancé une procédure d’appel d’offres ouverte à l’étranger »
La France n’avait pas d’autre choix que de s’ouvrir aux entreprises étrangèresLa législation européenne ne permet pas aux pays membres de l’Union de faire du
protectionnisme lorsque la sécurité du pays n’est pas en jeu (directive européenne
de 2009). Si la France avait décidé de fermer son marché intérieur, le dossier Famas
aurait très vraisemblablement été porté devant la Cour de justice européenne. Son
seul recours aurait alors été d’invoquer l’article 346 du Traité européen, selon lequel
un pays a la possibilité de refuser de s’ouvrir au marché européen lorsque ses intérêts
essentiels de sécurité sont concernés. La chose aurait été recevable pour un sous-
marin nucléaire de dissuasion, mais pas pour un fusil d’assaut, qui n’est pas une arme
à caractère stratégique.
1
2
22. médaille militaire décembre 2016
Après que l’étau se soit resserré entre le
FN SCAR belge et le HK 416 allemand, c’est
défi nitivement celui-ci qui a été retenu. « Ce
fusil, au calibre Otan de 5,56 mm, possède la
capacité de tirer les grenades à fusil et peut
recevoir un lance-grenades de 40 mm pour
augmenter sa puissance de feu », a commenté
la Direction Générale de l’Armement, et Hec-
kler & Koch de préciser dans un communiqué
du 26 septembre : « Le contrat prévoit la four-
niture sur une période de 15 ans de 102 000
fusils calibre 5,56 x 45 mm Otan, 10 767 lance-
grenades de 40 x 46 mm, de munitions, de
pièces détachées, de services de soutien et
d’accessoires. L’arme est disponible en deux
versions aux canons de longueur différente
selon les besoins opérationnels et équipera
les armées de Terre et de l’Air, ainsi que la
Marine Nationale ». Les livraisons débuteront
en 2017. Quant au montant du contrat notifi é
le 22 septembre, bien que non précisé, il se
situerait dans une fourchette de 300 à 400
millions d’euros.
Bien sûr, il aurait été de beaucoup préférable
que le prochain fusil d’assaut soit français,
mais force est de constater que depuis la fer-
meture de Manufrance il n’a plus existé de
fabricants nationaux raisonnablement solides
pour prendre à bras le corps la relance de la
fi lière dédiée à l’armement léger. Les seuls
besoins de l’armée française ne l’ont pas jus-
tifi é, et les projections d’exportation n’étaient
pas suffi santes pour que l’aventure soit viable.
Aujourd’hui, cela aurait imposé d’énormes
investissements et assez de puissance pour
s’engager sur les trente années à venir. L’on
peut toutefois se consoler en imaginant que
la filiale française de l’industriel allemand
Heckler & Koch récupérera une petite partie
du montant de cette commande dans son
usine de l’ouest parisien. L’on peut également
se réconforter en observant que le HK 416,
produit à Oberndorf sur le Neckar, en Forêt
Noire, n’en est pas moins fabriqué avec les
meilleurs aciers… français.
C’est une page qui se tourne. Si l’on s’en
tient au fait que le Famas n’a pas fait que des
adeptes au cours de sa carrière, on pourra pen-
ser que le titre de cet article a été mal choisi,
mais si l’on considère que sa retraite sonne
la fi n d’une époque, nombreux sont déjà les
nostalgiques pour se souvenir de celui qui les
aura longtemps accompagnés. ★
1 - La France a fait le choix de privilégier les systèmes d’armes permettant de développer ses capacités opérationnelles : navires, chars, avions, et dissuasion nucléaire.2 - L'utilisation du HK 416 par les forces spéciales et le GIGN français depuis plusieurs années ne plaide manifestement pas en faveur du Famas. À noter que le fusil automatique allemand est en service dans les unités spéciales de plus de 20 pays.
* Il s’agit d’une confi guration mécanique générale d’arme à feu, destinée à réduire la longueur totale de l’arme sans sacrifi er celle du canon. La chambre est pour cette raison située très à l’arrière, ce qui n’est pas sans poser un certain nombre de dif-fi cultés, notamment quant à la proximité du visage du tireur et du mode d’éjection des étuis. À noter qu’une arme bullpup ne peut être principalement épaulée que d’un seul côté, ce qui lui interdit a priori d’être employée par un droitier comme par un gaucher. Le Famas, pour sa part, dispose d’un mécanisme réversible qui permet de décider du côté d’éjection des étuis. Il faut pour cela le démonter.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
.23décembre 2016
Renouvellement partiel du conseil d’administrationListe des postulants (collège 2017-2021)
Présentation selon le tirage au sort réalisé le 4 novembre 2016
1 Louis LAUSEIGSecrétaire général – Administrateur sortant – Président de l’UD 33 et de la 1807e section de Pessac – Né le 23/10/1943 – Médaille militaire obtenue en 1985 – Adhérent depuis 1987
2 Joël DAVENNESResponsable du service des Effectifs – Administrateur sortant – Trésorier de l’UD 02 et secrétaire de la 8e section de Château-Thierry – Né le 28/9/1947 – Médaille militaire obtenue en 1994 – Adhérent depuis 1995
3 Jean-Paul MARTINPrésident général – Administrateur sortant – Président de l’UD 75 et de la 8e section de Château-Thierry – Né le 1/3/1946 – Médaille militaire obtenue en 1988 – Adhérent depuis 1990
4 Jean-Pierre LEMAIREVice-président général, responsable des legs – Administrateur sortant – Président de l’UD 84 et de la 252e section d’Orange – Né le 5/8/1944 – Médaille militaire obtenue en 1994 – Adhérent depuis 1996
5 Michel DUMASPrésident de la 32e section d’Avignon – Né le 25/6/1952 – Médaille militaire obtenue en 1997 – Adhérent depuis 1998
6 Robert GAUTHIERPrésident de la 3003e section d’honneur des Invalides et responsable de la 3001e section Interarmées et OPEX – Né le 21/6/1956 – Médaille militaire obtenue en 2009 – Adhérent depuis 2010
7 Maryvonne SAYOSVice-présidente, responsable du service de l’Entraide – Administratrice sortante – Vice-présidente de l’UD 66 et présidente de la 1784e section de Le Boulou – Née le 20/5/1947 – Médaille militaire obtenue en 2000 – Adhérente depuis 2000
8 Edmond DOMINATITrésorier général – Administrateur sortant – Trésorier de l’UD 75 et président de la 1209e section de Castelsarrasin – Né le 16/1/1949 – Médaille militaire obtenue en 1987 – Adhérent depuis 1989
9 Philippe DUCQPrésident de l’UD 77 et de la 520e section de Nangis – Né le 29/8/1953 – Médaille militaire obtenue en 1996 – Adhérent depuis 1996
13 Jacques REYNARDMembre de la 183e section de Tarbes – Né le 8/12/1953 – Médaille militaire obtenue en 2006 – Adhérent depuis 2009
14 Raymond BERTHONTrésorier de l’UD 18, membre et porte-drapeau de la 30e section de Bourges – Né le 16/4/1957 – Médaille militaire obtenue en 2004 – Adhérent depuis 2013
15 Jean-Pierre BEAULIEUPrésident de la 161e section d’Alès et vice-président de l’UD 30 – Né le 30/12/1951 – Médaille militaire obtenue en 1996 – Adhérent depuis 1996
10 Jean-Paul RAVEAUXMembre de la 1831e section de la BSPP (membre du comité) – Porte-drapeau suppléant SNEMM – Né le 31/1/1950 – Médaille militaire obtenue en 2001 – Adhérent depuis 2001
12 Christian MARCADEUXCommunication et Mécénat – Administrateur sortant – Président de l’UD 86 et de la 91e section de Poitiers – Né le 18/8/1940 – Médaille militaire obtenue en 1987 – Adhérent depuis 1991
11 Jean-Claude MAURYResponsable Abandons de traitements, Récompenses et Archives, adjoint protocole et porte-drapeau suppléant SNEMM – Administrateur sortant – Vice-Président et secrétaire de l’UD 62 et président de la 162e section d’Arras – Né le 22/4/1948 – Médaille militaire obtenue en 1994 – Adhérent depuis 1994
24. médaille militaire décembre 2016
ssu d’une famille bourgeoise picarde éta-
blie à Argenlieu, près d’Avrechy, dans l’Oise,
Georges Thierry d’Argenlieu, fils d'un contrô-
leur général de la marine, est né le 7 août
1889 à Brest. Après des études au collège
Stanislas à Paris, puis au lycée Saint-Charles
à Saint-Brieuc, il opte comme son père pour
la marine et entre à l’École navale à l’âge de
17 ans. Nous sommes en octobre 1906. Cinq
ans plus tard, l’enseigne de vaisseau d’Argen-
lieu s’apprête à connaître la première guerre
de sa vie. Il sert à bord du croiseur Du Chayla
en 1912 et 1913 avant de participer, lors de la
campagne du Maroc, au rétablissement de
l’ordre dans la région de Mogador. Comme
pour beaucoup d’autres jeunes gens de sa
génération, Lyautey sera un exemple vivant
pour le jeune officier. Fortement marqué par
ses années de formation à son contact, il dira
de sa rencontre avec ce personnage hors du
commun qu’elle a été « une des chances de
sa vie ». Il a 24 ans lorsqu’il est nommé au
grade de chevalier de la Légion d’honneur.
Le premier conflit mondial n’est plus très loin.
Georges Thierry d’Argenlieu, le moine soldatMarin, prêtre et résistant français, Georges Thierry d’Argenlieu a vécu sa foi en Dieu et sa croyance en la liberté sans jamais mêler ses carrières militaire et religieuse. Voici le parcours étonnant d’un homme que sa dualité a rendu attachant.
Légende
Entre l’Armée et l’Église, une tradition familiale chez les d’Argenlieu : René, l’ainé, entra à Navale. Il était capitaine de vaisseau en 1939. Olivier, général dans l’armée de terre, fut tué en mai 1940 lors de la percée allemande. Jean entra chez les Dominicains où il devint le père Benoît. Marguerite et Cécile se consacrèrent à Dieu au sein de l’Institut Notre-Dame-de-Sion. François, le benjamin de la famille, devint aussi dominicain sous le nom de Paul d’Argenlieu.
1914. La Grande Guerre le surprend tout juste
trois semaines après sa décision d’aban-
donner le monde pour entrer en religion. Le
voici patrouillant en Méditerranée, à bord du
Dehorter, du d’Iberville, de l’Éros. En 1915,
à la faveur d’une escale à Malte, il demande
son admission dans le Tiers-Ordre du carmel
et reçoit le scapulaire. Promu lieutenant de
vaisseau en juillet 1917, il commande en 1918
le patrouilleur La Tourterelle et se distingue
dans le sauvetage d’un transport de troupes.
La guerre terminée, l’appel de Dieu l’étreint
définitivement.
Après avoir entrepris des études de théologie
au Collège Saint-Thomas (la future Université
pontificale Saint-Thomas-d’Aquin, Angelicum
à Rome), troquant l’uniforme contre l’habit,
qu’il revêt au couvent d’Avon en 1920, Thierry
d’Argenlieu devient Louis de la Trinité et pro-
nonce ses premiers vœux le 15 septembre
1921. Il peaufinera sa formation théologique
pendant quatre ans aux facultés catholiques de
Lille, dont il sera sous-prieur, et sera ordonné
prêtre en 1925. En février 1932, la Province des
Carmes de Paris est restaurée, le père Louis de
la Trinité en est nommé Supérieur provincial.
Il conservera cette charge par renouvellement
de mandat jusqu’au seuil du second conflit
mondial.
Septembre 1939. De sous l’habit, l’officier
de marine émerge. D’Argenlieu est mobilisé
comme officier de marine de réserve et rejoint
son poste à Cherbourg. Le 10 février 1940, il est
promu capitaine de corvette. Fait prisonnier le
19 juin lors de la reddition de la forteresse cher-
bourgeoise, il parvient à s’évader du convoi qui
l’emmène en Allemagne, et c’est déguisé en
paysan qu’il prend la mer à Carteret, direction
Jersey puis Londres, à bord du dernier liner
en partance pour l’Angleterre. L’île de Jersey,
elle, est déclarée sans défense et occupée
I
.25décembre 2016
Selon de Gaulle, qui l’écrit dans ses mémoires, d’Argenlieu serait à l’origine de la proposition de la croix de Lorraine comme symbole de la France libre. D’autres sources, dont Thierry d’Argenlieu lui-même, indiquent que le 1er juillet 1940 il participa à une entrevue avec de Gaulle au cours de laquelle le vice-amiral Muselier a suggéré la croix de Lorraine.
par les Allemands. À Southampton d’abord,
il est accueilli au Collège Saint-Mary’s des
Frères de Ploërmel. Une fois à Londres, il se
rend à l’ambassade de France et, le 1er juillet,
il est reçu en compagnie de l’amiral Muselier à
Saint-Stephen’s House, résidence provisoire
du général de Gaulle. D’Argenlieu, chef d’état-
major des Forces Navales Françaises Libres
à titre temporaire, demande à être plutôt leur
aumônier. Il est nommé le 23 juillet, avec grade
de capitaine de frégate. Les officiers étant
alors peu nombreux, il sera autorisé par ses
supérieurs à garder l’uniforme. Le 25 août, de
Gaulle le désigne à la tête de la mission des
parlementaires envoyés à Dakar à bord du
Westernland. L’objectif de cette opération,
élaborée entre Churchill et de Gaulle, est de
ramener l’Afrique occidentale dans la France
libre. D’Argenlieu assure d’ailleurs le com-
mandement des forces navales avec l’amiral
Cunningham. Le ralliement de la capitale séné-
galaise ne revêt pas le pacifisme escompté :
tandis qu’il se trouve à bord d’une vedette,
debout et sans arme, le moine soldat essuie
un feu d’armes automatiques qui lui vaudra
d’être soigné pendant six semaines à Douala
(Cameroun). Il dirigera ensuite les opérations
navales en vue de rallier le Gabon à la France
libre sous les ordres du colonel Leclerc. De
Gaulle, qui a perçu les talents diplomatiques
du résistant, lui confiera d’autres missions
du même ordre, au Canada en mars 1941, et
surtout dans le Pacifique où d’Argenlieu aura
pour mission d’affermir la position des terri-
toires français, alors que la menace japonaise
se précise.
Nommé haut-commissaire de France dans le
Pacifique en juin 1941, il a les pleins pouvoirs
civils et militaires et dispose de deux navires : le
croiseur léger Triomphant et l’aviso Chevreuil.
Il coordonne l’action des représentants de la
France libre en Australie, en Nouvelle-Zélande,
en Chine, à Manille et à Batavia, et s’attache à
réduire les différends existant entre les divers
administrateurs à Tahiti et en Nouvelle-Calé-
donie. Après avoir débarqué à Tahiti le 26 sep-
tembre 1941, il gagne Nouméa en novembre et
est accueilli par le très populaire gouverneur
Henri Sautot. Le courant passe mal entre les
deux hommes, notamment à propos de l’atti-
tude à adopter vis-à-vis des alliés américains :
Sautot est favorable à l'intervention de l’armée
américaine en Nouvelle-Calédonie, tandis que
d’Argenlieu émet de profondes réserves.
Promu contre-amiral au lendemain de Pearl
Harbor, il doit négocier avec les États-Unis
(conscients de l’intérêt stratégique de la Nou-
velle-Calédonie) l’implantation d’une base
de défense du Pacifique. Un imposant corps
expéditionnaire US est envoyé sur l’île, qui
secoue la vie locale et laisse présager d’une
ascendance sur la souveraineté française. Le
climat est tendu, au point que les mesures
prises par d’Argenlieu pour conserver l’ini-
tiative provoquent des accrochages avec le
commandement américain. Finalement, le
Comité national français accepte que le terri-
toire calédonien serve de base arrière à l’armée
américaine et les premières troupes, bapti-
sées « Poppy Force », débarquent à Nouméa le
12 mars 1942. À ce stade, la rupture entre d’Ar-
genlieu et Sautot est consommée. Le premier
fait placer le second sous surveillance, avant
d’obtenir, le 5 mai 1942, qu’il soit appelé à
Londres par les autorités de la France libre. Les
choses trainant, d’Argenlieu le fait embarquer
d’office sur l’aviso Chevreuil et débarquer en
« Les officiers étant alors peu nombreux, il sera autorisé par ses supérieurs à garder l’uniforme »
26. médaille militaire décembre 2016
Nouvelle-Zélande. Dans le même temps, Sau-
tot est condamné à mort par contumace par
le tribunal militaire de Saigon (dépendant du
gouvernement de Vichy) pour avoir « livré un
territoire français à une puissance étrangère »
(ce jugement ne sera cassé que par un arrêt
du 9 mars 1949 de la chambre de révision de
la Cour d’appel de Saigon). Dès lors, Nouméa
est le théâtre de graves troubles et l’autorité du
haut-commissaire d’Argenlieu est mise à mal.
Il sera notamment placé temporairement en
état d’arrestation par la milice civique, cepen-
dant que la menace d’une attaque japonaise
ramènera chacun à la raison.
Quelques mois plus tard, d’Argenlieu présidera
au ralliement de Wallis et Futuna à la France
libre. Rappelons qu’en 1942 les îles Wallis et
Futuna se trouvaient dans une étrange situa-
tion qui consistait à être l’unique et minuscule
zone vichyste perdue au milieu d’immenses
espaces sous contrôle franco-américano-bri-
tannique, puisque l’administrateur territorial
en poste et le chef de la mission catholique
avaient, depuis l’armistice de 1940, proclamé
leur fi délité au gouvernement du Maréchal
Pétain.
1943. De retour des États-Unis, Thierry d’Ar-
genlieu accompagne le général de Gaulle au
cours de la Conférence d’Anfa (également
dite « Conférence de Casablanca » dans la
mesure où elle est organisée à l’Hôtel Afna de
Casablanca). Cette réunion, qui se déroule du
14 au 24 janvier 1943, est la première réunion
au sommet visant à planifi er le dénouement
de la Seconde Guerre mondiale et à défi nir
une stratégie d’après guerre. Les discussions
portent essentiellement sur les opérations
militaires en Sicile, une manœuvre qui fait
suite au débarquement des alliés en Afrique
du Nord, grâce à « l’Opération Torch ». En
parallèle, elle représente un tournant pour
le Maroc qui tente de faire entendre ses
premières revendications d’indépendance
auprès de Roosevelt. En tant que signataire
de la Charte de l’Atlantique (1941) prévoyant
la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes,
le président américain confi rme sa position. La
suite prouvera que les promesses américaines
n’étaient pas si simples à honorer. Le 19 juillet
1943, d’Argenlieu est nommé commandant
des Forces navales en Grande-Bretagne, avec
le grade de contre-amiral. À peine un an plus
tard, à bord de La Combattante, il escorte le
général de Gaulle vers la France et sera à ses
côtés le 25 août 1944, lors de son entrée triom-
phale dans Paris. Il vient d'être nommé amiral
Nord et chef d’État-major général adjoint de la
marine. La France est libérée, mais la carrière
militaire et le rôle diplomatique du moine sol-
dat ne s’arrêtent pas là. Promu vice-amiral en
décembre 1944, il participe en avril 1945 à la
mythique conférence de San Francisco, qui
jettera les bases d'une nouvelle organisation
mondiale, avec la création de l’ONU.
Au terme de la Seconde Guerre mondiale,
l’on aurait pu penser que d’Argenlieu réinté-
grerait l’univers monacal. Il fait effectivement
une retraite et se rend en pèlerinage à Lisieux
mais, le 14 août 1945, de Gaulle le nomme
haut commissaire en Indochine avec pour
consigne de « rétablir la souveraineté de la
France dans les territoires de l’Union indo-
chinoise ». Une fois l’Indochine libérée des
L’Ordre de la Libération, symbole de la marche à la fois glorieuse et dramatique vers la libération de la France
Deuxième ordre national français après la Légion d’hon-
neur, l’Ordre de la Libération ne comportait qu’un seul
grade, et ses titulaires avaient droit au titre de compagnon
de la Libération. Depuis sa création, par une ordonnance
signée à Brazzaville (Congo) le 16 novembre 1940, jusqu’à
la fi n de son attribution, le 23 janvier 1946, 1 059 croix de
la Libération ont été concédées : 1 036 à des hommes et
femmes (dont 238 d’entre eux la reçurent à titre posthume),
18 à des unités militaires (terre, air, marine), 5 à des communes
(Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l’Île-de-Sein).
Les cinq premiers compagnons de la Libération, nommés par
décret du 29 janvier 1941, furent le capitaine de vaisseau
Georges Thierry d’Argenlieu, le gouverneur général Éboué,
le lieutenant d’Ollonde, l’offi cier de marine marchande
Popieul et l’adjudant aviateur Bouquillard.
Le 31 août 1947, lorsque lui fut offi ciellement remis le
collier de Grand-Maître, des mains de Georges Thierry
d’Argenlieu, tout premier chancelier de l’Ordre, le général
de Gaulle devait déclarer : « Je ne voulais pour rien au monde négliger l’occasion qui m’était donnée de rendre hommage à l’Ordre. Cette chevalerie exceptionnelle, créée
au moment le plus grave de l’histoire de France, fi dèle à elle-même, solidaire dans le sacrifi ce et dans la lutte ». Garant du bon fonctionnement de l’institution, le chancelier
était le 16e personnage de l’État dans l’ordre protocolaire. Destiné à s’éteindre inéluc-
tablement, l’Ordre a vu sa pérennité assurée par l’entrée en vigueur de la loi créant le
Conseil national des communes « Compagnon de la Libération » le 16 novembre 2012.
Depuis cette date, la fonction a été remplacée par celle de Délégué national du Conseil
national des communes « Compagnon de la Libération ». Elle est actuellement assurée
par le colonel (h) Fred Moore (ancien du 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains).
2
.27décembre 2016
1 - Georges Thierry d’Argenlieu (au centre) en mission au Canada, afin de rallier le pays, en particulier les Québécois, au combat du général de Gaulle (1er avril 1941).2 - « Tient lieu d’Argenterie », la contrepèterie est célèbre pour évoquer l’amiral Thierry d’Argenlieu, au nombre des officiers les plus décorés de France : grand-croix de la Légion d’honneur (1946), croix de la Libération, Médaille Militaire (1947), croix de guerre 39/45 avec 3 palmes, croix de guerre des TOE avec palme, médaille de la Résistance avec rosette, médaille des Blessés, médaille du Sauvetage, médaille du Maroc, croix de guerre belge avec palme, commandeur de l’Ordre de Léopold (Belgique), commandeur de l’Ordre du Bain (GB). Dans la marine, le père Louis de la Trinité de l’ordre des Carmes déchaux était également surnommé « le carme-naval ».
occupants japonais et chinois, et les provinces
laotiennes et cambodgiennes annexées par le
Siam récupérées, l’idée est de mettre en place
une fédération des peuples de la péninsule.
Débarqué à Saigon le 31 octobre, d’Argenlieu
y retrouve le général Leclerc, commandant en
chef du corps expéditionnaire arrivé le 5. Les
deux hommes ne s’entendent pas sur l’oppor-
tunité et la nature des négociations à mener
avec Hô Chi Minh. Leur discorde conduira d’ail-
leurs au départ de Leclerc en juin 1946. De fait,
l'objectif militaire est provisoirement atteint,
mais les tentatives de bâtir des structures
nouvelles se heurtent à la volonté politique
adverse. Le 19 décembre 1946, le Vietminh
attaque Hanoï par surprise. Ce sera le début
d’un conflit long de huit années. Conscient de
la gravité des événements, le général Leclerc
écrira dans l’un de ses rapports que si l’on ne
veut pas connaître une situation comme celle
de la guerre d’indépendance espagnole sous
Napoléon 1er ou de l’expédition du Mexique
sous Napoléon III, il faut résoudre le problème
politiquement et non militairement.
D’Argenlieu, qui avait été promu vice-amiral
d’escadre en septembre 1945, est désormais
amiral depuis six mois. Maintenu à son poste
sous les gouvernements Gouin, Bidault, Blum,
son action sera controversée et, sous Rama-
dier, il sera finalement remplacé et rappelé en
France le 5 mars 1947. Il y sera nommé ins-
pecteur général des Forces maritimes et vice-
président du Conseil supérieur de la marine.
En 1958, alors que des ennuis de santé l’ont
contraint à restreindre ses activités depuis
1955, l’amiral d’Argenlieu s’efface au profit du
révérend père Louis de la Trinité en se retirant
définitivement au couvent des Carmes d’Avon-
Fontainebleau. Il s’éteindra le 7 septembre
1964 au carmel du Relecq-Kerhuon où il effec-
tuait une retraite. Le 15 août, il avait appris la
mort de son neveu Georges, fils de son frère
ainé, le général d’Argenlieu tué au début de la
Seconde Guerre mondiale. Dès le lendemain,
l’Amiral avait ressenti les premiers symptômes
de l’œdème du poumon qui allait l’emporter.
« Le glaive et la croix », c’est ce que choisira
le journal Le Monde pour titrer la disparition
d’un homme au destin dual. À ses obsèques,
célébrées en l’église d’Avrechy, le général de
Gaulle est venu en personne pour un ultime
adieu à son ami, son compagnon.
Le parcours étonnant de ce moine soldat,
réputé secret, mais que sa rigueur, son autorité
aussi bien que son amabilité naturelle faisaient
apprécier de tous ceux qui le côtoyaient, ne
peut évidemment laisser indifférent. Georges
Thierry d’Argenlieu compte parmi les officiers
les plus décorés de France, mais il aura sur-
tout été le tout premier Grand chancelier de
l’ordre de la Libération institué par le général de
Gaulle, un ordre dont le prestige incomparable
tient aux conditions de sa création, à la valeur
exemplaire de ses membres et à leur nombre
très restreint.
★
1
Ci-après la liste de ceux de nos adhérents récemment récompensés pour leur mérite. Nous leur renouvelons nos sincères félicitations.
Médaille Militaire - Décret du 4 novembre 2016 (JO du 6)
Nom Prénom Section n° Section Dpt
ABBATUCCI Henri 1845 Vico 2A
ANCLIN Paul 1700 Villenave d'Ornon 33
BALCAEN Roland 699 Pont-Sainte-Maxence 60
BARBIER Roland 144 Besançon 25
BEHUET Pierre 120 Flers 61
BOISSINOT Raymond 886 Saint-Maixent l'École 79
BOSSARD Henri 1772 Montaigu Saint-Fulgent 85
BOURGEOIS Georges 656 Le Blanc 36
BOURGEOIS Armand 393 Soissons 02
CAVAILLON Robert 89 Marseille 13
CHOLLON Jacques 81 Niort 79
COFFIN Bernard 658 Saint-Amand-Montrond 18
CROISIS Jean 116 Blois 42
DAVY Marcel 120 Flers 61
DELLERIE Paul 196 Berck-sur-Mer 62
DELSOL Olivier 80 Cahors 46
DOUY Serge 393 Soissons 02
DUCOS Alain 392 Canton des Portes du Médoc 33
DUPUY Arlet 682 Ribérac 24
DUQUENNE André 3000 Argentan 61
ERTEL Jean 803 Surgères 17
ESNAULT Daniel 63 Bergerac 24
ETCHEBERRIA Jean-Baptiste 3009 Cognac 16
FATREZ Jean 34 Lille 59
FLANDIN René 886 Saint-Maixent l'École 79
GABLE Michel 1758 Cassis 13
GEOFFROY Jacques 105 Beauvais 80
GODEC Michel 1754 Sainte-Anastasie Forcalqueiret 04
GUIBERT Robert 1784 Le Boulou 64
GUIDEZ Paul 140 Maubeuge 59
JACQUET André 141 Châlons-en-Champagne 51
JUNCA Georges, Pierre, Henri 1685 Trie-sur-Baïse 65
LACHAUD Jacquy 682 Ribérac 24
LACOFFRETTE Gaston 1830 La Châtre 36
LAMBERTI François 305 Givet 08
LAPORTE Michel 908 Valréas 84
LECLERCQ Daniel 1729 Le Lavandou 83
LEGUAY Jean-Claude 116 Blois 42
LEPAGE Bernard 82 Verdun 55
LERICHE Marcel 428 Valognes 50
LETT Auguste 597 Forbach 57
LOPES Norbert 162 Arras 62
MACHET Lucien 138 Reims 51
MAIRE Guy 502 Lyon Perrache 69
MALACARNE François 165 Perros-Guirrec 22
MARIN Alain 1621 Saint-Cyprien 66
MAUDHUIT Alain 195 Presqu'île Guérandaise 44
MAUFFREY Jean-Jacques 408 Remiremont 88
PAUCHET Marcel 1374 Montreuil-sur-Mer 62
POUTEAU Sébastien 736 Pontivy 56
PRUNE Pierre 90 Le Mans 72
RACCURT André Joseph 1136 Miribel 01
RICHARD Pierre 32 Avignon 84
SALVA Jean-Pierre 1136 Miribel 01
SAUVAGE Patrice 138 Reims 51
VITRAC Bernard 626 Courbevoie-La Garenne 92
Pour toutes questions : 01 45 22 98 15
28. médaille militaire décembre 2016
Le Service Chancellerie de la SNEMM communique
.29décembre 2016
Je a n L a f a u r i e e s t n é l e
30 novembre 1923 à Cajarc (Lot).
C’est dire qu’il n’avait que seize
ans lorsque la Seconde guerre
mondiale a éclaté. Alors que
le gouvernement du Maréchal
Pétain vient de demander l’armistice, des amis
l’informent de l’appel du Général de Gaulle. Ce
sera, pour l’adolescent, le déclenchement de
son engagement de résistant, de sa volonté
opiniâtre de ne pas se soumettre à l’occupant.
Cela débutera par des distributions de
tracts, puis son action prendra corps au sein
d’organismes structurés. Arrêté une première
fois, il sera relâché grâce à la mansuétude des
gendarmes. À partir du 11 novembre 1942,
son implication s’intensifi era, mais il sera
dénoncé et contraint de prendre le maquis.
Sa seconde arrestation, le 14 janvier 1943, ne
connaitra pas l’issue de la précédente : il sera
incarcéré à Tulle puis à Limoges et condamné
à cinq années de travaux forcés, avant
d’être transféré à la centrale pénitentiaire
d’Eysses. Le 30 mai 1944, les détenus sont
regroupés pour être embarqués dans les
trains de l’horreur. Entassés par centaines
dans des wagons, c’est le début de l’enfer.
Le 3 juin 1944, Jean Lafaurie se retrouve en
transit au camp de Compiègne. Le 18 juin,
direction Dachau, où il arrivera deux jours
plus tard. Son calvaire durera près d’un an,
jusqu’à ce 28 avril 1945 libérateur : les gardes
du camp disparaissent, tandis que le 29 la
Jean LafaurieUne page d’histoire récompensée
Un médaillé d’exception
Jean Lafaurie (2e en partant de la gauche).
dernière unité SS rendra les armes. Le tout
jeune homme, qui ne pesait plus que 37 kg, a
regagné son Lot natal quelques semaines plus
tard. Au terme de cet épisode innommable
dans l’univers concentrationnaire, il a réappris
à vivre.
Profondément habité par le devoir de
mémoire, Jean Lafaurie s’investit depuis
de nombreuses années auprès des
établissements scolaires pour témoigner
d’un vécu, d’une époque. Ses interventions
reçoivent toujours une écoute respectueuse
et très attentive. Le 18 juin dernier, ce grand
ancien, membre de la 520e section de Nangis
(77), a été promu au grade d’offi cier de la
Légion d’honneur. C’est le colonel honoraire
Georges Lardin qui lui a remis sa croix. ★
La parution dans ces colonnes des noms des nouveaux décorés et promus n’est pas automatique. Elle est laissée à l’appréciation de chaque récipiendaire qui, s’il le souhaite, veillera à en infor-mer son président de section. Celui-ci se chargera de nous faire suivre la demande.
La rédaction
MÉDAILLÉSÀL’HONNEUR
CARNET
Légion d’honneur
■ OFFICIER
HISSIGER Stéphan, 230e (57)KNOPPIK Henri, 230e (57)
■ CHEVALIER
ARNAUD Louis, 1718e (83)BAGOT Raymond, 724e (14)BALESTRA René, 2e (06)BIENACEL Marcel, 44e (54)BISSERIEX Pierre, 1629e (16)BOURGEOIS René, 512e (18)CRENEL Alphonse, 724e (14)DUMONT Jean, 286e (59)FRANÇOIS Hubert, 1722e (83)GAUTHIER Armand, 1629e (16)GUIGLI René, 2e (06)HENRY Georges, 2e (06)HOAREAU Maurice, 19e (21)KOHLER Nicolas, 246ee (57)
Naissances
AYMERIC, petit-fils de Norbert MAISONNEUVE 132e (82)ÉLÉONORE, petite-fille de Annie COTENTIN 1687e (51)GABRIEL, petit-fils de Bruno et Geneviève DEBIE 1557e (25)JOSEPH, petit-fils de Michel LAMOUR 606e (49)JULES, arrière-petit-fils de Yvette DEMARS 141e (51)LAYVIN, arrière-petit-fils de Michel GILET 176e (89)LÉO, arrière-petit-fils de Lydia et Roger COLSON 64e (38)LUCILE, petite-fille de Jacques VIDAL 1621e (66)PAUL, petit-fils de Gilles LHUILLIER 230e (57)VALENTIN, arrière-petit-fils de Jacqueline JEANNOUTOT 1577e (34)
QUINCY Edouard, 2e (06)RUTKOWSKI Joseph, 19e (21)
Médaille Militaire
AVENEL Michel, 2e (06)DOLE Jean-Claude, 1557e (25)JOYEUX Didier, 1629e (16)PAYET Roberto, 1839e (Réunion)
Ordre National du Mérite
■ OFFICIER
BERNARD Georges, 1136e (01)
■ CHEVALIER
ALBERIGGI Pierre, 2e (06)BIETH Gérard, 31e (17)BILLE Claudy, 31e (17)DRAPEAU Maurice, 512e (18)LEYDIER Michel, 1130e (13)MORIN René, 31e (17)
THOMAS André, 637e (54)TOURBIER Jean-Paul, 116e (41)
Croix du combattant
BIELECKI Olivier, 139e (45)BLONDEL Éric, 141e (51)DELABORDE Denis, 238e (71)GAUGEY Georges, 238e (71)TEXTOR Roland, 238e (71)TURTAUT Jean-Claude, 139e (45)
Titre de Reconnaissance de la Nation
CHAPOTOT Roger, 19e (21)
Diplôme d’honneur de porte-drapeau
CHAPOTOT Roger, 19e (21)
AVIS DE RECHERCHEPierre Bridet recherche son camarade Alain Blain, connu au cours de son affectation, dans les années 1948-1949, au 2/6 RIC, citadelle d’Hanoi, en qualité de chauffeur GMC. Tous deux s’étaient portés volontaires pour aller chercher des secours à la suite d’une embuscade meurtrière survenue au cours d’une grande opération de combat menée le long du fleuve rouge, à 2 km du PC du colonel communal. Pierre Bridet croit se souvenir que son compavgnon était originaire de Bretagne.Contacter Pierre Bridet, 17 allée Jean Moulin – 12740 Sebazac-Concoures.Tél. : 05 65 46 93 63 ou [email protected]
Jacques Guion recherche l’ADC Camille Guérin, mécanicien retraité de l’armée de l’air depuis 1989 NIA R41 307 U. Dernière affectation École d’enseignement technique de l’armée de l’air de Saintes, détaché au service infra du groupement école. Dernier domicile connu à Brizambourg 17770.Contacter Jacques Guion, 2 La Messelière – 86150 Queaux.Tél. : 05 49 48 86 34 (HR).
Jean Gury, ayant servi sous les ordres du commandant Crespin, recherche Cyril Bousquet, sergent matériel ALAT qui a participé aux actions de maintien de l’ordre en Algérie (Sétif) de 1956 à 1961.Contacter Jean Gury, 40 n° de France – 57400 Sarrebourg.Tél. : 03 87 23 08 77
LOCATION SAISONNIÈREBénerville-sur-Mer (14), particulier loue en rez-de-jardin dans résidence de charme 3 pièces traversant d’une
capacité d’accueil de 6 personnes (couchages 160/140/90 x 2). Parfaitement aménagé (gros électroménager complet, petit électroménager de cuisine, TV, lecteur DVD, salon de jardin…). Digicode. Parking privé. Piscine privée réservée aux résidents (ouverte 1er juin/1er oct). Séjour vue sur mer. Commerces à 3 mn (Blonville, Tourgeville, Deauville). Plages à 2 mn. Animaux non acceptés. Appartement non fumeur. Tarifs : Basse saison (sept. 2016/1er avr. 2017) 420 €/sem. (80 €/nuit) - Moyenne saison (1er avr./1er juil.) 550 €/sem. (100 €/nuit) – Haute saison (1er juil./9 sept.) 750 €/sem. (120 €/nuit).Tél. : 01 39 83 97 81 ou 06 26 85 26 11
Le Pouldu / Clohars-Carnoët (29) : dans villa tout confort, 100 m plage, vue sur mer, commerces 5 mn, appartement 65 m2, 4/6 pers. Terrain clos, parking, salon de jardin, barbecue, LL TV, congel., micro-ondes. Proximité école de surf, voile, kayak de mer, tennis 200 m, sentiers côtiers. Juillet et août 450 €/sem, autres périodes 300 €. Contacter François Le BorgneTél. : 02 97 27 77 85 ou 06 73 43 71 66
Pignans (83), médaillé militaire loue maisonnette de plain pied équipée pour 2 personnes, dans parc ombragé fermé et calme, 35 km mer. D’avril à octobre, de 180 € à 220 € la semaine.Contacter Hubert François impasse Le Collet de la longue83790 Pignans.Tél. : 06 60 17 03 68
PETITES ANNONCES&ERRATA
Noces
■ PALISSANDRE (65 ans)
BERTHOMIEU Michel, 582e (66)
■ DIAMANT (60 ans)
BEYLET Eugène, 788e (67)
FAURÉ Raymond, 1801e (66)MÉNÉ Gabriel, 53e (66)MOULIN Adrien, 6e (30)
■ OR (50 ans)LASSELIN Bernard, 19e (21)RICHARD Daniel, 691e (10)
Décès (Conjoints et enfants de nos adhérents)
BERNAJUSANG Hélène, épouse de Michel 505e (32)BOURGEOIS Raymonde, épouse de Yvon 805e (08)CHARMEIL Mme, épouse de André 1157e (07)GUILLAUME Jocelyne, épouse de Christian 1101e (35)LEMARCHAND Suzanne, épouse de Éloi 209e (36)MARGUET Mme, épouse de André 1157e (07)SACCO Anne-Marie, épouse de Pierre 841e (54)
Afin d’éviter de fréquents doublons, nous remercions nos lecteurs de formuler leur demande de parution auprès des présidents de sections, lesquels se charge-ront de nous communiquer l’information de préférence par voie électronique.
ERRATUMNuméro 571 / Honneur aux porte-drapeaux /3e de couverture : lire Jean-François Laigre (et non Laigret).
30. médaille militaire décembre 2016
DÉCÈS
.31décembre 2016
11 Aude
CONTIES Louis, Villepinte (204e)DELMAS Roland, Labastide-d’Anjou (204e)GRAS Henri, Bram (1470e)JEANSOU Jean, Peyrens (204e)LEHR Robert, Lézignan-Corbières (1463e)MAUREL Elie, Castelnaudary (204e)MOREIRA NOGUEIRA COSTA Alvaro, Bram (1470e)PLEINDOUX Jeanne, Saint-Marcel-sur-Aude (1463e)SENESSE Jean, Barbaira (216e)
13 Bouches-du-Rhône
BATIER Jean, Aix-en-Provence (290e)BERARD Gilbert, Carnoux-en-Provence (1574e)DEBACQ Suzanne, Miramas (455e)DIRNINGER Roger, La Ciotat (828e)GUYONNEAU Alain, Châteaurenard (1130e)KOSTECKI François, Miramas (1516e)MEYER Kurt, Marseille (89e)MINATCHY Jean-Allain, Saint-Martin-de-Crau (1108e)SERGENT André, Aix-en-Provence (290e)VETTIER André, Salon-de-Provence (423e)
14 Calvados
DOUBLET Maria, Lisieux (220e)LEROUGE Paul, Lisieux (220e)
15 Cantal
MORIN Roger, Aurillac (914e)
16 Charente
BALLANDRE Joseph, Gondeville (889e)DELLU Paul, Saint-Projet-Saint-Constant (1582e)MONGIN Mauricette, Cognac (149e)QUERAUD Paul, Montbron (1582e)RABOISSON Franck, Chalais (1134e)SICARD Paul, Criteuil-la-Magdeleine (889e)SORTON Jean, Luxé (1582e)TERMENIERE Raymond, Soyaux (1582e)
17 Charente-Maritime
BERTRON Henri, Saint-Denis-d’Oléron (600e)BISSAY Roger, Tonnay-Charente (31e)DELAMARRE Adrienne, La Couarde-sur-Mer (704e)GRIFFON Jean-Jacques, Saintes (149e)
HUIGNEZ Gilbert, Chambon (803e)REBEYROL Marcel, Rochefort (31e)THOMMERET Roland, Saint-Agnant (31e)TRINQUE Henri, Nieul-lès-Saintes (149e)
18 Cher
AVONTS Georges, Henrichemont (1267e)BERGE Michel, Bessais-le-Fromental (658e)BLONDELLE Maurice, Farges-en-Septaine (1327e)DUMAZEDIER Marcel, Neuvy-sur-Barangeon (512e)HINNERBLES Jean, Sancoins (1268e)MARTINACHE Bernard, Vignoux-sous-les-Aix (1267e)PERARD Alfred, Bourges (30e)PINGLOT Madeleine, Thenioux (512e)
2A Corse du sud
SANTINI Joseph, Ajaccio (1845e)
2B Haute-Corse
BERTRAND Jean, Corte (156e)MICHELONI Jean, Ghisonaccia (78e)
21 Côte-d’Or
BRESSANT Marcelle, Fontaine-les-Dijon (19e)BRIQUET Yvonne, Cessey-sur-Tille (1715e)CAISSE André, Dijon (1715e)CHATEL Claude, Beaune (1739e)DEFAUT Simone, Fontaine-les-Dijon (19e)FREQUELIN Nicole, Sennecey-les-Dijon (19e)HACH Henri, Talant (19e)LAZZONI Jean, Talant (19e)LORAIN Maurice, Châtillon-sur-Seine (1827e)MANIERE Daniel, Marsannay-la-Côte (19e)MILLOT Paulette, Fontaine-les-Dijon (19e)PICARD Cyrille, Beaune (670e)ROBELIN Rémy, Vielverge (19e)
22 Côtes-d’Armor
CORRE Renée, Grâces (146e)HERVE Roger, Léhon (22e)LE TALLEC Alain, Plestin-les-Grèves (165e)ROCHE Paul, Tréguier (152e)SOURDRIL Pierre, Perros-Guirec (165e)TALBOURDET Michel, Pléneuf-Val-André (1216e)
23 Creuse
MAYNE Roger, Pontarion (896e)PETIT Maurice, Guéret (896e)
24 Dordogne
BARDEAU André, Abjat-sur-Bandiat (1789e)BAYLE Claude, Rouffignac-Saint-Cernin (25e)BOUNICHOU Roland, Lalinde (63e)BROQUET Henriette, Trélissac (682e)DEVILLE Michel, Villetoureix (682e)DUPONT Serge, Saint-Michel-de-Riviere (1589e)LABRUNIE Jacques, Domme (63e)TRICOT Raymond, Villamblard (242e)WAGENAAR Jean-Jacques, Bergerac (63e)
25 Doubs
BARBIER Jean-Marie, Saint-Vit (144e)BERTIN-MOUROT Claude, Valdahon (1765e)DEMANGE Gérard, Besançon (1765e)
01 Ain
BLONDEAU Jean-Claude, Manziat (67e)BROCH Gino, La Boisse (1136e)HEUZE Julien, Bourg-en-Bresse (1136e)
02 Aisne
BELLET Roland, Soissons (393e)CARRE Jean, Saint-Quentin (83e)DELVINCOURT Henri, Rozoy-sur-Serre (1220e)DENEUVILLE Pierre, Beautor (245e)MARLIER THI Gia, Gauchy (83e)POURCHEZ Marie, Étreillers (83e)
03 Allier
CORNU Lucien, Moulins (203e)MATUCHET Jean-Claude, Montluçon (274e)MEUNIER Albert, Saligny-sur-Roudon (203e)PERRIN François, Lusigny (203e)
05 Hautes-Alpes
ALGISI Daniel, Embrun (997e)
06 Alpes-Maritimes
GERBER Henri, Colmar (308e)MORPHO Georges, Cannes (15e)
07 Ardèche
LINGENHELD Madeleine, Tournon-sur-Rhône (1767e)
08 Ardennes
BODSON Raymond, Carignan (759e)
09 Ariège
ALARD André, Montoulieu (241e)CHARBERET Yvon, Mirepoix (241e)DELPECH Baptistin, Laroque-d’Olmes (241e)PERISSE Jean-Baptiste, Laroque-d’Olmes (241e)RUSIG Christian, Tarascon-sur-Ariège (1423e)
10 Aube
VIARDOT Guy, Balnot-la-Grange (691e)
Médaillé militaire à titre exceptionnel, Raymond Mouyren est décédé le 17 octobre dernier à l’âge de 90 ans. Avec lui, c’est un pan des grands épisodes de l’histoire militaire qui s’efface. Il s’était engagé en mentant sur son âge, laissant derrière lui, à 17 ans, son Algérie natale. À 18 ans, il avait été l’un des premiers à débarquer en Provence. Il n’avait certes pas pris le temps de décrocher son certificat d’études, mais il avait bien plus que cela : l’expérience, diplômé qu’il était des hautes études militaires. À ce titre, il intervenait en tant qu’instructeur à Saint-Cyr Coëtquidan. Il y a une dizaine d’années il avait été sollicité par l’Institut des hautes études de défense militaire pour un « retex » au cours duquel il avait exposé sa vision des conflits modernes. Tout ce qu’il avait prédit s’est réalisé… En 2012, il avait refusé d’être élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy, au motif que ce dernier « n’avait pas fait le service militaire », et lui avait préféré Laurent Wauquiez, « parlant
arabe, agrégé d’histoire, mieux à même de comprendre ». En 1986, au terme de 47 ans de services, dont 23 de campagne et 6 en qualité de DMD de Haute-Loire, Raymond Mouyren avait dû produire un certificat de nationalité française pour toucher sa retraite. C’est une personnalité rare qui s’en est allée.
DISPARITION DU COLONEL RAYMOND MOUYREN
32. médaille militaire décembre 2016
DELON Stéphanie, Lunel (1547e)GARCIA Georges, Valergues (1697e)KIMPINAIRE Jean-Claude, Gignac (918e)KIRCHHOFF Lucien, Mauguio (1697e)PARIGI Yves, Lunel (1547e)PLANES Émile, Saint-Chinian (66e)PUJOL Lucie, Sète (347e)SIMON Cyrille, Montpellier (177e)
35 Ille-et-Vilaine
COURTAIS Jean-Yves, Lourmais (1730e)HAMON Roger, Saint-Jacques-de-la-Lande (73e)JACQUET Émile, Médréac (73e)LAUNAIS Guy, Dinard (143e)LEVEQUE Marie-Joseph, Saint-Malo (1101e)MADORÉ Michel, Vern-sur-Seiche (73e)PIGEARD Hélène, Dingé (1764e)RAZÉ Émile, Rennes (73e)TEXIER JOSSE Madeleine, Rennes (73e)TROTEL Ernest, Goven (73e)
36 Indre
LAFAILLE André, Châteauroux (209e)LEBOEUF Gilberte, Chatillon-sur-Indre (1176e)LEMARCHAND Eloi, Châteauroux (209e)MATHEY René, Le Poinçonnet (1830e)VILLAIN Robert, Mézières-en-Brenne (1176e)
37 Indre-et-Loire
BRUNEL Georges, Genille (1843e)
38 Isère
BELLET Albert, Coublevie (807e)LAMY Jacques, Veyssilieu (203e)PRIMARD Denise, Rives (807e)ZUBLENA Etiennette, Vienne (64e)
39 Jura
POUTHIER Charles, Dole (479e)
40 Landes
BAREA André, Saint-Sever (1373e)BERNADIE Lucien, Mont-de-Marsan (184e)DAL BO Rémy, Tercis-les-Bains (186e)DURAND Henri, Biscarrosse (1585e)GASTELLU Baptiste, Peyrehorade (1811e)GUILLON Josette, Morcenx (1745e)HAYET Jacques, Saint-Paul-lès-Dax (1781e)IMBERT André, Saint-Vincent-de-Tyrosse (1638e)PONGE Marcel, Mont-de-Marsan (184e)REINHART Pierre, Mimizan (1680e)ROUSSELY Jean, Mont-de-Marsan (184e)
ROUYER Maurice, Hagetmau (186e)SERRAR Moussa, Biscarrosse (1585e)SOURBETS Gilbert, Morcenx (1745e)
41 Loir-et-Cher
IMBERT Roger, Lamotte-Beuvron (116e)MARCHAL Jean, Romorantin-Lanthenay (395e)MARIE Bernard, Blois (116e)MASSON Franck, Herbault (116e)
43 Haute-Loire
HOREL Armel, Brioude (150e)
44 Loire-Atlantique
BAGUENEAU Abel, Pornic (1371e)CHAUVIN Georges, Pornic (1371e)JOUY Suzanne, La Chapelle-sur-Erdre (76e)QUEUTEY Joseph, Orvault (180e)SARZIER Georges, Ligne (180e)VIOLLEAU Gilles, Nantes (180e)
45 Loiret
DELESCHAUD Jean, Orléans (1739e)DOREMUS Antoine, Chalette-sur-Loing (99e)JOLY Pierre, Gien (835e)MILHET Raymond, Saint-Martin-sur-Ocre (835e)NOEL Georges, Darvoy (1739e)SERIO Paul, Chalette-sur-Loing (99e)
46 Lot
JUILLET Raymond, Catus (80e)CHAIZE Roger, Gourdon (1495e)VITRAC Maurice, Monvalent (1771e)
47 Lot-et-Garonne
BEGUER Laure, Samazan (912e)DUCONSEILLE Jacques, Villeneuve-sur-Lot (23e)JEANNES Jean-Louis, Sainte-Livrade-sur-Lot (1338e)MIREMENDE Norbert, Casteljaloux (1653e)NOCETO-KESSLER Marthe, Fumel (1303e)
49 Maine-et-Loire
DOUESNARD Pierre, Saumur (606e)MEUNIER André, Brain-sur-Allonnes (606e)
50 Manche
CHAPPEY Robert, L’étang-Bertrand (428e)NADAUD René, Tourlaville (428e)
DUBOIS Roger, Les Hôpitaux-Neufs (1557e)FEUVRIER Michel, Valdahon (1765e)HERREMAN Jean, Saint-Vit (144e)JASSEY Robert, Besançon (144e)KNAEBLE Robert, Deluz (144e)KOENIG Gabriel, Novillars (144e)LENEVEU Georges, Bavans (527e)MUSY Pierre, Les Combes (1066e)PRIEM André, Bart (527e)THOUVEREZ André, Arc-et-Senans (1005e)
26 Drôme
CHAZOT Maurice, Châteauneuf-sur-Isère (257e)FRITSCH Charles Marcel, Grane (651e)MINGUEZ Michel, Crest (651e)PICOT Robert, Crépol (263e)
28 Eure-et-Loir
LAMBERT Yvon, Dreux (300e)LE FRIEC André, Vernouillet (300e)
29 Finistère
ALLAIN Jean-Louis, Ploudalmézeau (1074e)BIHAN Jean, Briec (18e)CUEFF Ildut, Saint-Pol-de-Léon (327e)JEGADEN Robert, Plouenan (325e)MILLET Yvan, Plozévet (1753e)MOLTCHANOVSKI Marcel, Guipavas (11e)TALBOT Pierre, Penmarch (1753e)
30 Gard
AVENEL Louise, Rodilhan (1797e)GIBUS François, Nîmes (6e)KASTELNIK Victor, Quissac (1782e)LAMBALOT Jean-Marie, Saint-Maximin (381e)MEJEAN Roger, Bessèges (1196e)MONTERO Alexandre, Le Grau-du-Roi (1797e)SOUBIES Henriette, Saint-Ambroix (1196e)THOMAS Huguette, Pont-Saint-Esprit (530e)VALLAT Pierre, Alès (161e)ZONZON Pierrette, Nîmes (6e)
31 Haute-Garonne
GAYRAUD René, Colomiers (1820e)GRAMUNT Jean-François, Balma (1713e)JUNCA Anne-Marie, Villeneuve-Tolosane (1749e)NOZIES Marcel, Auterive (1793e)
32 Gers
LE SCOUARNEC Roger, Masseube (1749e)
33 Gironde
BERTRAND Daniel, Le Bouscat (507e)BROSSIER Pierre, Bordeaux (507e)CAMUS Francis, Pessac (1807e)CHABROULLET Alain, Saint-Médard-en-Jalles (1762e)FOURCADE Christian, Carcans (13e)KOVACS Attila, Braud-et-Saint-Louis (295e)LABBE Jean-Marie, Bazas (1610e)LADEVEZE Jean, Pessac (1807e)LOMBARD Marie-Jeanne, Saint-Médard-en-Jalles (392e)MONTIGNAC Robert, Villenave-d’Ornon (1700e)MOTHET Yvonne, Pessac (1807e)MOUGEL Roger, Arès (1430e)SOULU Émile, Mérignac (1776e)
34 Hérault
BORRAS Jean, Pomérols (66e)
À toutes les personnes dans la peine, nous présentons nos sincères condoléances. Pour toutes questions : tél. : 01.45.22.84.46 (Service des effectifs)
Déployé depuis le mois d’octobre dans le cadre de l’opération Barkhane, l’adjudant Fabien Jacq (28 ans) a été mortellement blessé le 4 novembre par l’explosion d’une mine au passage de son véhicule de l’avant blindé dans la région de Kidal, au nord du Mali. Engagé dans l’armée depuis neuf ans, cet élément du 515e régiment du train de la Braconne avait servi au Liban, en Afghanistan et une première fois au Mali en 2013. Il est le 16e soldat français à avoir perdu la vie en terre sahélienne.
ADJUDANT FABIEN JACQ, MORT POUR LA FRANCE
.33décembre 2016
MIR Henri, Saint-Lary-Soulan (846e)
66 Pyrénées-Orientales
CONSTANT Pierre, Mont-Louis (582e)DESPIERRES René, Sainte-Marie (34e)ESTEVE Pierre, Saint-André (1716e)LHOSTE Francis, Ria-Sirach (582e)NAVARRO Gaston, Canet-en-Roussillon (1668e)PUIGMAL Georges, Sorède (1716e)RODRIGUEZ René, Elne (1801e)RUIZ Joseph, Cabestany (1668e)TISON André, Terrats (1712e)VENARD Dominique, Saleilles (1621e)
67 Bas-Rhin
ACKER Charles, Strasbourg (236e)CARLIN Georgette, Obernai (UD 67)FAESSEL Lucien, Schwindratzheim (788e)GIFFEY Gaston, Illkirch-Graffenstaden (236e)PATARY Jean, Haguenau (323e)THIBAULT Jean-Pierre, Bischheim (236e)WNEK Marie, Haguenau (323e)
68 Haut-Rhin
HUMANN Martin, Mulhouse (1272e)RUELLO Gilbert, Wolfgantzen (1686e)
69 Rhône
BAILLY André, Lyon (502e)BRIFFOUX Georges, Sainte-Foy-lès-Lyon (502e)CORREIA André, Chaponost (473e)ESCOFFIER Micheline, Bron (473e)FIORESE Augustin, Bron (473e)GARON Charles, Villeurbanne (502e)
70 Haute-Saône
LAMBERT Roger, Velet (247e)PY Robert, Melisey (1783e)SANTA-CRUZ André, Lure (476e)
71 Saône-et-Loire
ANDRÉ Suzanne, Sance (67e)BRUN Georges, Varennes-le-Grand (238e)DORMONT Jean, Chalon-sur-Saône (238e)
DUPUIS Roger, Douchy-les-Mines (1297e)DUQUENNE Georges, Walincourt (1246e)ERCHINGER Francis, Valenciennes (1297e)GILMANT Jean-Claude, Rumilly-en-Cambresis (286e)GUELTON André, Denain (1297e)HOCQUET Jean-Claude, Villeneuve-d’Ascq (1694e)MOREZ Marcel, Cambrai (286e)PILARSKI Valentin, Bachant (1049e)RENARD Jean-Claude, Fromelles (34e)VANACKER Georges, Lomme (1779e)VANCAEYZEELE Fernand, Bavay (831e)
60 Oise
DALLARD André, Compiègne (136e)PRATVIEL Paul, Compiègne (136e)
62 Pas-de-Calais
BIENCOURT Louis, Ruitz (162e)CLAIR René, Arras (162e)DAUSSE Roland, Arras (162e)DUFOUR Philippe, Liévin (561e)GRAUX Désiré, Merlimont (196e)GUERLET Philippe, Croisilles (662e)HERMAN Maurice, Achicourt (162e)PIGNY Michel, Gouves (162e)
63 Puy-de-Dôme
LHERITIER Henri, Issoire (525e)VALANGEON Émile, Brassac-les-Mines (525e)
64 Pyrénées-Atlantiques
BORDES Jean, Vignes (494e)CAMUS Sauveur, Viodos-Abense-de-Bas (1533e)EYHARTS Jean-Baptiste, Biarritz (1823e)HOURCADE Renée, Gurmençon (107e)LESPADE Laurent, La Bastide-Clairence (1566e)LESPES Pierre, Anglet (39e)LIGUEX Jean, Saint-Jean-Pied-de-Port (1566e)NICOLAS Roger, Salies-de-Béarn (506e)
65 Hautes-Pyrénées
COMTE Manuel, Lannemezan (846e)DOUAT Armand, Trébons (183e)LAFFITTE Bernard, Tarbes (183e)MENE Gilbert, Vic-en-Bigorre (722e)
51 Marne
GUIDOU Jean Yves, Tinqueux (138e)LOUVET Jean, Châlons-en-Champagne (141e)WANGON Marcel, Merfy (1733e)
52 Haute-Marne
HAQUIN Paul, Breuvannes-en-Bassigny (330e)ROUTIER Hubert, Andelot-Blancheville (330e)RUFER Arthur, Soyers (129e)STEICHEN Marie-Hélène, Langres (129e)
53 Mayenne
BESNARD Jack, Evron (214e)
54 Meurthe-et-Moselle
BECKER Robert, Champigneulles (44e)BERNARD Jacquie, Boismont (84e)CLAUDEL André, Mont-sur-Meurthe (946e)GANDON Jean, Liverdun (384e)LOMBARD Maurice, Laxou (44e)MOUGEL Juliette, Ludres (44e)POISSON Louis, Seichamps (44e)SAVARIN Pierre, Saulnes (84e)THIEBAUT Maurice, Pulnoy (44e)
55 Meuse
HOF Pierre, Naives-Rosières (55e)MICHELOT Michel, Bar-le-Duc (55e)TIRET Marthe, Verdun (82e)
56 Morbihan
BOURIN Germaine, Sarzeau (1741e)HACHACQ Jacques, Riantec (884e)HEILI Jacques, Pluvigner (708e)JEGO Michel, Theix (1741e)JEGOUSSE Anne-Marie, Vannes (125e)KLOS Janine, Ploemeur (964e)LE BOHEC Gérard, Belz (1597e)LE BOULCH Pierre, Séné (125e)LE CAM Albert, Auray (708e)LE GOC Maria, Séné (125e)LE GOFF André, Languidic (333e)LE LAN Lucette, Theix (1741e)MARTIN Max, Langonnet (1690e)OUTIN Gilbert, Carentoir (125e)QUELENNEC Joseph, Ploemeur (43e)
57 Moselle
BARBON Edouard, Metz (230e)BIHL Guy, Hettange-Grande (340e)BOUR René, Lachambre (698e)CHEYLAC Henri, Augny (230e)DERREY Jean-Baptiste, Saint-Avold (698e)DOERFLINGER Monique, Saint-Avold (116e)MANZANO Joseph, Pournoy-la-Grasse (230e)REMILLON Christine, Augny (230e)WERNET Paul, Sarreguemines (243e)
58 Nièvre
BADURA Maximilien, Sémelay (541e)BAUJARD Marthe, Marigny-sur-Yonne (1537e)JARDET Guy, Brinon-sur-Beuvron (153e)LUX Henri, Varennes-Vauzelles (153e)MORIN Maurice, Marzy (894e)
59 Nord
BRASSELET Paul, Anzin (1297e)DEWEVER Jean-Marie, Saint-Saulve (1297e)D’HALLENDRE Edgar, Lille (34e)
34. médaille militaire décembre 2016
91 Essonne
MUNOT Jean, Vert-le-Grand (340e)QUIGNON Lucette, Montgeron (1314e)
92 Hauts-de-Seine
BOUILLON Roger, Vanves (374e)IZARRA SAENZ DE OLAMENDI Angel, Courbevoie (626e)PIVAN Yves, Le Plessis-Robinson (1195e)ROSSELLI Lucette, Le Plessis-Robinson (1195e)
93 Seine-Saint-Denis
BAK Marcel, Montreuil (614e)FONTAN Marc, Rosny-sous-Bois (614e)SIMON Robert, Noisy-le-Grand (1204e)
94 Val-de-Marne
BOUISSOU Jean-Claude, Maisons-Alfort (605e)ELEGOET Alice, Villeneuve-Saint-Georges (356e)GUILLEMOT Henri, Ormesson-sur-Marne (1218e)THOMACHOT Louise, Maisons-Alfort (605e)WILMET Renée, Villiers-sur-Marne (230e)
95 Val-d’Oise
BOUCHERIE Louis, Pontoise (207e)
972 Martinique
BEAUROY-EUSTACHE Georges, Morne-Rouge (361e)BRAMBAN Aurel, Saint-Pierre (361e)FORTIN Daniel, Schoelcher (361e)
974 Réunion
TECHER Claude, Ravine-des-Cabris (1839e)
988 Nouvelle-Calédonie
PETERLE Paulette, Nouméa (270e)
ALLEMAGNE
THUILLIER Henri, Reutlingen (3009e)
LUXEMBOURG
JUNGERS Fernand, Bettembourg (84e)
HUG André, Sainte-Maxime (694e)JANSON Jean-Baptiste, Hyères (3000e)LAURANTIN Henri, La Garde (1527e)MACHTO Henriette, Sanary-sur-Mer (630e)NAUDY Guy, Pierrefeu-du-Var (1722e)REYMOND Claudine, Bandol (1560e)SABATIER Fernand, Cuers (1722e)SALARINO Roland, Toulon (3e)
84 Vaucluse
AUZEPY Suzanne, Courthézon (252e)CAMINOA Jean, Piolenc (252e)GEORGES Adrien, Piolenc (252e)GODEREAUX Roland, Mondragon (252e)LEONI Ange, Bollene (1041e)MILLOT Gabriel, Althen-des-Paluds (1658e)RATTIS Gaston, Châteauneuf-de-Gadagne (1767e)RAVEANE Paul, Gargas (1609e)WILMET Fernande, Orange (252e)
85 Vendée
BROSSARD René, Nesmy (147e)CHARRIER Jean-Marie, La Roche-sur-Yon (147e)DRONET Gustave, Sallertaine (796e)GALES Nicole, La Tardière (148e)HOAREAU Sabin, Fontenay-le-Comte (148e)MEUNIER Jacques, Brem-sur-Mer (402e)MUSARD Yvon, La Roche-sur-Yon (147e)TROUSSICOT Abel, Château-d’Olonne (402e)VAGNER Serge, Les Sables-d’Olonne (402e)
86 Vienne
CHALLON Gustave, Châtellerault (1407e)LALLI Robert, Valdivienne (91e)PORTERE Gérard, Poitiers (91e)ROCHE Claude, Chalais (1332e)
87 Haute-Vienne
BLANZAT Paul, Boisseuil (45e)CADEO Marcel, Panazol (45e)GAUTHIER Sylvain, Saint-Cyr (45e)
88 Vosges
LOUIS Edmond, Fraize (514e)SABOURET Gérard, Saint-Benoît-la-Chipotte (681e)
89 Yonne
DAVID Marie-Louise, Joigny (368e)FREALLE Jean-Pierre, Vergigny (368e)PASTRE Ivan, Saint-Georges-sur-Baulche (176e)
LORIOL Georges, Chalon-sur-Saône (238e)RAPPENEAU Françoise, Autun (14e)ROSSELLI Paul, Châteaurenaud (1349e)TROUILLOT Gabriel, Fretterans (1349e)
72 Sarthe
ARMANGE Paulette, La Flèche (76e)CRONNE Louis, Mamers (90e)LE HIRESS Mercédès, Pruillé-le-Chétif (1711e)LINQUETTE Roger, Rouillon (1711e)MORICEAU Claude, Mansigne (1711e)PATRY Louis, Le Mans (76e)
73 Savoie
MARS Jean, Chambéry (61e)FORNI Robert, Plancherine (667e)
75 Paris
BOUE-LAHORGUE Madeleine, Paris (UD 75)
76 Seine-Maritime
BONNET Pierre, Le Havre (137e)BOUTRON Monique, Elbeuf-sur-Seine (720e)BROSSARD Christiane, Cauville (137e)RECHER Raymond, Le Grand-Quevilly (720e)TOUSSAINT Réjane, Neufchâtel-en-Bray (643e)
77 Seine-et-Marne
BRIASTRE Jacques, Melun (75e)DE GROOTE Henri, Larchant (75e)KUZIO Michel, Avon (47e)LAFOUGAL Michel, Thorigny-sur-Marne (611e)LORETTE Claude, Pontault-Combault (605e)
78 Yvelines
HEINIS Marcel, Vélizy-Villacoublay (1642e)PLAISANT René, Le Pecq (13e)ROY René, Vélizy-Villacoublay (1642e)
79 Deux-Sèvres
BARANGER Michel, Lezay (1599e)BRELAY Louis, Magné (81e)COUSTEAU Gérald, Vouille (886e)LECRES Daniel, Saint-Maixent-l’École (886e)MORIN Paul, Amure (1618e)ROHE Daniel, Saint-Varent (875e)
80 Somme
AGUDIN José, Sallenelle (162e)ALLENTE Daniel, Vergies (65e)COTTE Pierre, Bouzincourt (162e)GUAQUERE André, Abbeville (65e)
82 Tarn-et-Garonne
BAULU Bernard, Moissac (1423e)CAYLA Pierre, Nègrepelisse (1820e)CHATEL Pierre, Verdun-sur-Garonne (132e)MAUPAS Alban, Caumont (1423e)MILOSEVIC Dejan, Saint-Porquier (1423e)
83 Var
BRAESCH Alfred, Saint-Raphaël (258e)COLLARD Denise, Roquebrune-sur-Argens (1708e)COMBARET Georges, La Garde (1527e)COURNON Claude, Draguignan (278e)DELIRE Claude, La Garde (1527e)FORTIN François, Hyères (345e)
Le 10 novembre dernier, une petite délégation de la 1061e section des Corbières et du Minervois s’est rendue, comme chaque année, au cimetière de Lagrasse pour y fleurir la sépulture des orphelins de médaillés militaires hébergés à la Maison de l’Enfance, dans l’enceinte de l’abbaye.Un retour sur le passé s’impose : l’abbaye de Lagrasse avait été donnée à la Société « Les médaillés militaires » par le chef de bataillon Armand Marie Berlioz et sa sœur Adrienne, de célèbre lignée, en 1919. En 1979, le poids des frais de gestion de l’établissement, qui a accueilli jusqu’à une cinquantaine d’enfants, a conduit à sa fermeture. Il sera un temps loué à la commune de Lagrasse (qui elle-même le sous-louait à un groupement départemental de placement et d’aide pour jeunes handicapés) puis, les Bâtiments de France étant en passe d’imposer des travaux coûteux, la décision de la vendre sera finalement prise.
HOMMAGE AUX ORPHELINS DE LAGRASSE
ARDÈCHE 1157 – Privas
Retrouvailles et ripaillesLe 6 septembre dernier, 52 convives ont partagé à Châteaurouge une généreuse « moutonnade » ardéchoise. Après le repas, si certains ont fait valoir leur adresse à la pétanque, d’autres, moins téméraires, se sont retrouvés autour d’une partie de belote. Les événements ne sont malheureusement pas toujours festifs, et c’est avec beaucoup d’émotion que la section se souvient de ses récents disparus : René Terra, ainsi que Mesdames Charmeil et Marguet.
CANTAL 914 – Aurillac
Roger Morin n’est plusCe grand ancien s’est éteint le 3 octobre 2016 à l’âge de 92 ans. En 1943, il avait gagné l’Espagne. Libéré après son placement en résidence surveillée, il avait rejoint Casablanca et la 2e DB du Général Leclerc, puis l’Angleterre, en mars 1944, préambule au débarquement sur les plages de la Manche en août, prés de Cherbourg. La libération de la France l’amènera ensuite à Alençon, à Paris, en Alsace où il sera grièvement blessé. Son état de santé nécessitera un an de soins et justifiera sa démobilisation, en juin 1945. Médaillé militaire depuis 1956, Roger Morin était également officier de la Légion d’honneur à titre militaire, titulaire de 11 titres et citations. Que sa famille soit assurée de toute l’amitié de ses amis de la 914e section.
DOUBS 144 – Besançon
Commémoration de la libération de BesançonCette célébration, qui s’est déroulée le 8 septembre dernier, s’est articulée autour de deux temps forts avec, tout d’abord, le baptême des allées du Parc du Mémorial des Glacis aux noms des quatre principales décorations françaises (ordre national de la Légion d’Honneur, l’ordre de La Libération, Médaille Militaire, ordre national du Mérite). C’est à Jean-Paul Martin et André Géry qu’est revenu le privilège de dévoiler conjointement la plaque dédiée à la Médaille Militaire, ceci sous le regard des hautes autorités civiles et militaires et de nombreux médaillés militaires et représentants des 144e, 860e, 1005e, 1066e, 1557e et 1765e sections. Soulignons que ce baptême, initié par la ville de Besançon et son maire, Jean-Louis Fousseret, trouve son origine dans une demande formulée par Pierre Fabre, regretté président de la 144e section ; une demande à l’effet boule de neige puisque ce sont finalement quatre baptêmes qui se sont concrétisés. Dans un second temps, après un déplacement sur le site de la citadelle, des gerbes ont été déposées devant les Poteaux des Fusillés où 100 résistants français et étrangers ont perdu la vie sous les balles allemandes (parmi ces héros, Henri Fertet, élève du lycée Victor Hugo, tout juste âgé de 16 ans).Pour clôturer ces instants marqués par le souvenir et le recueillement, le général de division Philippe Lesimple, commandant la 1e division et commandant d’armes de la Place, avait souhaité convier un panel représentatif des différents ordres et de la Médaille Militaire autour d’un cocktail dinatoire servi dans les jardins de l’hôtel de grand quartier général de Clevans. Grand moment de convivialité, qui a permis de nombreux échanges, particulièrement entre le président général et les membres de la SNEMM.
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1557 – Pontarlier
Dans le respect des bonnes habitudesComme les années précédentes, la section a organisé une journée de convivialité au profit de ses 13 veuves. C’est ainsi que, le 27 octobre dernier, 41 convives se sont retrouvés autour d’une bonne table de Labergement Saint-Marie, avant de visiter la Maison de la Réserve Naturelle située sur cette même commune.
DRÔME 651 – Crest
72e anniversaire de la libération de la DrômeLe 9 septembre dernier, la SNEMM, via Daniel Cuoq, président de la section et également président de la Fédération des unités FFI de la Drôme, a rendu hommage à la Résistance drômoise en participant à la cérémonie organisée au Mémorial de Mirmande, érigé en 1995 en souvenir des 1 515 résistants et soldats des Forces alliées morts pour la France sur le sol drômois. À noter la présence de Jean-Pierre Lemaire, vice-président de la SNEMM ; celle également de MM. Spitz, préfet, Labaune, député et président du Conseil Départemental, le colonel Sirodot, DMD par suppléance, Bernard, maire de Livron, Reynier, député-maire de Montélimar, ainsi que de Mmes Rozec, directrice de l’ONAC, et Henry, directrice académique des Services de l’Éducation Nationale. L’un des temps forts de cette manifestation a été la remise de la Médaille Militaire à André Œil et Jean-Claude Veyreinc, des mains du colonel Sirodot. Au terme des solennités, l’assistance a respectueusement écouté les hymnes nationaux américain et britannique, avant d’entonner la Marseillaise.
FINISTÈRE 1753 – Pays Bigouden
Journée de solidarité et de bienfaisanceMalgré un effectif en baisse du fait de l’âge de ses membres, la section a tenu à organiser sa traditionnelle journée conviviale. Rendez-vous avait été donné à ses fidèles, disséminés dans 22 communes, le 16 octobre dans un restaurant de Landudec, et ce sont finalement 40 convives qui se sont retrouvés dans la bonne humeur et sous un ciel particulièrement clément. L’action de bienfaisance proposée par Jean Le Pape a permis de récolter des fonds qui seront intégralement reversés à l’Entraide de la SNEMM. Le prochain rassemblement aura lieu le dernier week-end de janvier 2017, à l’occasion de l’AG.
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GARD 161 – Alès
Jean Veirun s’en est alléLa section déplore la disparition de son doyen, décédé le 20 juillet dernier à l’âge de 102 ans. Ce grand ancien s’était engagé dans l’armée de l’air en 1934, pour ne la quitter que 26 ans plus tard. Médaillé militaire depuis 1951, il avait assuré la présidence de l’UD 30 pendant plus de 16 années, ne ménageant pas son énergie pour faire rayonner notre décoration dans le Gard.
Il avait, notamment, été à l’origine du 56e congrès national qui s’était tenu à Nîmes en 1991. Jean Veirun avait également été un fervent défenseur de la Maison de l’enfance de Lagrasse (11). Pour la 161e section, il aura été un référent, un guide, et demeurera un Grand Monsieur !
GIRONDE 1457 – Margaux
La section rejoint sa voisine de Castelnau-de-Médoc« L’existence est faite d’une naissance, d’un développement et d’une fin », c’est ainsi que Claude Delémont a débuté son allocution ce 26 octobre, jour qui devait marquer le terme de la section qu’il présidait depuis 1991. Elle avait été créée le 25 mars 1957 par Étienne Delorme. Avec la réduction de ses effectifs au fil du temps, le dilemme a fini par s’imposer : dissolution ou fusion ? Cette seconde option ayant été retenue à l’unanimité, les effectifs de la 1457e section sont désormais intégrés à ceux de la 661e section de Castelnau-de-Médoc. Claude Delémont n’a pas caché son émotion à l’heure de « la remise des clés » à Christian Badufle, président de la 661e section. En qualité de président honoraire, il continuera de représenter les médaillés militaires dans le secteur de Margaux et Cantenac. Cette journée un peu particulière a pris fin après une cérémonie au monument aux morts, en présence des autorités locales et associations amies.
1700 – Villenave d’Ornon
Un commandeur de la Légion d’honneur à la 1700e
Le 13 juillet 2014, malgré une météo exécrable, nombreux étaient ceux de ses amis de la Légion d’honneur et de la Médaille Militaire rassemblés dans les jardins de l’Hôtel de Ville de Villenave d’Ornon pour honorer Georges Desbrosses. Né le 12 septembre 1926 à Saint-Étienne (42), Georges Desbrosses a 17 ans lorsqu’il rejoint les Forces Françaises de l’Intérieur et fait ses premières armes dans le Lyonnais, au sein du Bataillon Berthier. Après le débarquement en Provence, le 15 août 1944, il intègre la 1e Armée et s’engage pour la durée de la guerre. Affecté au 159e Régiment d’Infanterie, puis au 93e Régiment d’Artillerie de Montagne, il s’engagera, après guerre, au sein de la 25e division aéroportée à Mont-de-Marsan. Désigné pour l’Extrême-Orient, il effectuera trois séjours en Indochine : de janvier 1947 à juin 1948, au titre du 1e Régiment de Chasseurs Parachutistes ; de septembre 1950 à mars 1954, au titre du Groupement Léger Aéroporté ; de septembre 1954 à juillet 1956, au sein des commandos du Centre Vietnam. De retour en métropole, il gagnera la Base École des Troupes Aéroportées, puis rejoindra l’Algérie, où il combattra d’octobre 1956 à janvier 1962. Son parcours militaire s’achèvera en 1966 avec le grade d’adjudant-chef.
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VIE DES UNIONS ET DES SECTIONS
.35décembre 2016
Pendant près de vingt ans, Georges Desbrosses n’aura cessé de risquer sa vie au service de la France. Sa brillante conduite au feu lui a valu 8 citations dont une avec palme. Médaillé militaire depuis 1953 et chevalier de l’ONM depuis 1967, il est également titulaire des croix de Guerre des TOE avec une palme, une étoile de vermeil, une étoile d’argent, trois étoiles de bronze, croix de la Valeur Militaire avec deux étoiles de bronze, médaille d’Outre-Mer avec agrafe « Extrême-Orient », médailles commémoratives d’Indochine et des Opérations de Sécurité et de Maintien de l’Ordre en AFN, médaille d’honneur du Mérite vietnamien et médaille de la Résistance. Nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 1977, puis promu officier en 1998, la cravate de commandeur lui a été remise le 13 juillet 2014 des mains du général Pierre Collignan, devant ses anciens compagnons émus, sa famille admirative, et une assistance respectueuse d’un soldat exemplaire.
HÉRAULT Union Départementale
Inauguration du monument dédié aux médaillés militaires de l’HéraultC’est sur un quiproquo entre Jacques Mendes, maire de Rosis (médaillé militaire), et les sections de Béziers et d’Agde, qu’a pris naissance l’idée d’élever une stèle en l’honneur des médaillés militaires de l’Hérault. Gilles D’Ettore, maire d’Agde et membre d’honneur de la Médaille Militaire, a donné son accord bienveillant, afin de participer à l’édification du monument, tandis que la date du 10 septembre a été retenue. Cette date marque, en effet, le 73e anniversaire de l’engagement héroïque de 47 jeunes hommes du maquis « Bir-Hakeim » contre 200 soldats allemands dans la région de Douch. La concrétisation de ce projet mémoriel a donné lieu à une cérémonie à laquelle ont participé, entre autres, MM. Mendes et D’Ettore, bien sûr, MM. Aboud, député de la 6e circonscription de l’Hérault, Cros, président de la communauté de communes de la montagne du Haut Languedoc, Andreu-Bossut, président départemental, Cottignies, président de l’UNC de l’Hérault, Mmes Martinez, conseillère municipale d’Agde, Sayos, 1e vice-présidente de la SNEMM. Une vingtaine de drapeaux étaient présents. Par la proximité de ce nouveau monument avec celui rendant un hommage au maquis « Bir-Hakeim », les Médaillés Militaires auront à cœur de faire vivre l’épopée de ces dignes combattants de la Liberté.
ISÈRE 881 – Bourgoin-Jallieu
Activités d’automneLa section se félicite de sa 7e participation au Forum des associations de Bourgoin-Jallieu, le 3 septembre dernier. La richesse et la diversité de la vie associative berjalienne concourent à une hausse constante de cette opération. Vincent Chriqui, maire de la commune, 1e vice-président de la Communauté d’Agglomération Porte de L’Isère et conseiller départemental, accompagné de Virginie Pfanner, 4e adjointe, chargée de la vie associative, se sont attardés en toute cordialité sur le stand tenu par Jean-Louis Crépin, Francis Garcia et Roger Jouve de Guibert. Par ailleurs, le 21 octobre, la traditionnelle journée dédiée aux dames d’entraide a été organisée par Arlette Crépin et Roger Jouve de Guibert à la caserne Brenier de l’Escadron de GM 25/5 de Bourgoin-Jallieu. Malgré une faible participation, puisque 10 personnes seulement ont répondu à l’invitation,
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et le souvenir de la disparition de Mme Garnier le 23 juillet, le plaisir a été entier de partager quelques instants privilégiés.
Prochain rendez-vous : dimanche 22 janvier 2017, restaurant Au Bois Joli à Saint-Hilaire de Brens.
1242 – La Tour du Pin
René Muller n’est plusFigure locale emblématique, René Muller s’est éteint le 22 mai 2016. Avec cette disparit ion, c’est un l ivre d’histoire qui se referme. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il avait gagné le Maroc et l’Angleterre avec la 2e DB. Après avoir participé à la Libération, il avait rejoint l’Indochine, toujours sous les ordres de chefs prestigieux, Leclerc, Massu… Il aimait
se souvenir que lors de son passage en Angleterre, la reine lui avait « tapoté » le ventre avec sa badine et qu’en Indochine Ho Chi Minh lui avait serré la main. Plus jamais nous n’entendrons ce « Bonjour mon petit, qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » qui le caractérisait si bien.
LOT-ET-GARONNE 159 – Agen-Nérac
Les médailles militaires en CantabrieBarcena Mayor, Santander, San Sebastian…, du 3 au 7 octobre, 37 excursionnistes ont eu le plaisir de sillonner cette province espagnole peu connue et pourtant riche et
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variée. Excellente ambiance au long de ce périple qui aurait bien mérité quelques jours de plus !
Prochaines manifestations conjointes avec l’UDSOR 47-32 : Galette des rois (20 janvier 2017 Centre Culturel Lapoujade) – AG (30 avril même lieu) – Découverte du Château des Milandes et de la Grotte de Maxange (9 juin) – Pique-nique (2 juillet salle de Rosette au Passage) – Repas de fin d’année (15 décembre, lieu à définir). En préparation, un séjour sur la Costa Dorada en septembre.Plus de renseignements auprès de JL Chau-Van : 06 30 47 58 08
MARNE 141 – Châlons-en-Champagne
M’Hamed Boudjemaa décoré de la Médaille MilitaireNotre camarade, qui a servi l’armée française de 1954 à 1962 en qualité de caporal harki, a reçu sa décoration le 8 mai dernier, des mains du général de division Soriano, DMD, commandant le Centre d’Entraînement des Forces. Les honneurs militaires ont été rendus par une section du 8e Régiment du Matériel, ainsi que par les élèves de la préparation militaire marine.
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36. médaille militaire décembre 2016
HAUTE-MARNE 330 – Chaumont-Nogent
Un agenda bien rempliLe 27 octobre dernier, Jean-Claude Legros a accueilli la 5e Batterie de réserve du 61e Régiment d’Artillerie de Semoutiers sous l’Arc de Triomphe parisien. Le ravivage de la Flamme et le dépôt de gerbe ont été assurés par Christine Guillemy, maire de Chaumont, et le colonel Daniel Chabbert, chef de corps du 61e RA. Précédemment, dans le cadre des excellentes relations entretenues avec l’École de gendarmerie et pour satisfaire à une habitude largement installée, des représentants de la section ont eu le plaisir de féliciter plusieurs élèves en passe de rejoindre leurs affectations : Sébastien Midy de la 472e promotion (adjudant Coninckx, médaillé militaire), Romain Carrière de la 473e promotion (garde Huguin, médaillé militaire), Aldwin Simonin de la 474e
promotion (gendarme Dosnon, médaillé militaire).
MEURTHE-ET-MOSELLE 44 – Nancy et environs
En visite à VerdunÀ l’occasion du centenaire de la Bataille de Verdun, la section a organisé un voyage sur ces lieux particulièrement chargés de mémoire. Les temps forts, bien sûr, ont été la découverte du mémorial entièrement rénové dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, le parcours en wagonnet de la citadelle basse et de ses multiples galeries, véritable ville souterraine pouvant accueillir des milliers de personnes, ainsi que la visite de l’ossuaire de Douaumont. La journée, ponctuée par un déjeuner, a également été propice à une promenade au soleil dans les rues du centre-ville, tandis que les plus téméraires ont escaladé les 204 marches de la tour, afin d’admirer le panorama et de situer un peu mieux le champ de bataille.
841 – Jarny-Conflans-Briey
Le 11 novembre, à Jarny et ConflansLa section n’a pas manqué de participer aux commémorations organisées par la municipalité de Jarny dans le cadre de l’armistice de 1918 et du centenaire de la bataille de Verdun. À Jarny, puis à Conflans, Richard Wagner portait le drapeau de la 841e, tandis que celui de l’ex 302e section était porté par Michel Gury. Au terme des solennités, les participants ont été conviés à partager le verre de l’amitié servi au Centre Jules Romains. La journée s’est poursuivie autour d’un repas dansant organisé par la section à l’attention de toutes les associations patriotiques du Jarnisy et des sympathisants. C’est ainsi que 144 convives se sont retrouvés à l’Espace Gilbert Schwartz de Jarny. La section renouvelle ses remerciements à toutes les personnes qui ont concouru à la réussite de ce 11 novembre 2016, tout à la fois recueilli et festif.
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946 – Blainville-Damelevières Bayon
Disparition de André ClaudelNotre camarade s’est éteint en août dernier à l’âge de 96 ans. La section l’a accompagné en sa dernière demeure au son du « Chant des Marais », cet hymne poignant chanté dans les camps de déportation, puis la municipalité de Damelevières, dont il avait été maire de 1959 à 1985, s’est remémoré ce grand ancien au dévouement et à l’altruisme exemplaires. Cet hommage s’est terminé sur la chanson de Jean Ferrat « Ma France ». Avec André Claudel disparaît l’un des derniers témoins survivants d’une sombre période de notre histoire, lui qui n’avait de cesse de témoigner des horreurs de la déportation, que ce soit au sein de la FNDIRP de Meurthe-et-Moselle qu’au cours de conférences dispensées auprès des jeunes générations. Médaillé militaire, il était également officier de la Légion d’honneur, titulaire de la croix du Combattant Volontaire de la Résistance et de la médaille de la Déportation.
MORBIHAN 125 – Vannes
Trois dates marquantesMembre de la 125e section depuis 1990, le maitre-principal Ange Le Calonnec s’est éteint le 20 septembre à l’âge de 97 ans. Médaillé militaire pour faits de guerre par décret du 27 juin 1945, voici les termes de la citation associée à sa prestigieuse décoration : « Extraordinaire pointeur du destroyer Sirocco, d’une habilité et d’un sang froid exceptionnel. Au cours de la campagne de France a détruit par la précision de son tir 9 chars et 10 canons ou véhicules ennemis ». Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 30 octobre 1963, les insignes de son grade lui avaient été remis par le Général de Gaulle. Officier de l’ONM depuis 1989, Ange Le Calonnec était encore titulaire de bien d’autres décorations illustrant une carrière remarquable : croix de guerre 1939-1945 avec palmes comportant cinq citations dont trois à l’ordre de l’armée de Mer, croix de la valeur militaire, croix du combattant 1939-1945 et Algérie, médaille coloniale avec agrafe AOF, Algérie et Moyen-Orient, médaille commémorative de la guerre 1939-1945 avec agrafes Atlantique, Afrique, Libération et Allemagne, médaille commémorative de la guerre d’Algérie, ainsi que la Presidential Unit du 19 août 1945. La section a véritablement perdu un marin valeureux. Par ailleurs, le 25 septembre, elle a participé à la cérémonie organisée au cimetière de Calmont, dans le cadre de la journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives. À noter qu’outre les drapeaux de l’UD et de la 125e, 8 membres de la section assuraient le port des emblèmes d’associations amies. Enfin, le 8 novembre a donné lieu à la remise du diplôme des 50 ans de la Médaille Militaire à Marie-Georges dit Max Gaignard, pensionnaire de l’EHPAD de Saint-Avé. Pour l’occasion, autorités municipales, personnel et résidents de l’établissement, président, membres du bureau, porte-drapeau et dames d’entraide, étaient réunis autour de Marie-Georges et de sa famille, afin de célébrer l’instant comme il se devait, avec quelques bulles et pâtisseries.
1741 – Rhuys
Une belle journée de retrouvaillesLe 30 juin dernier, 60 adhérents et sympathisants se sont retrouvés autour d’une bonne table, dans le cadre du repas annuel organisé par la section. Du haut de sa 102e année, François Allouet avait tenu à être présent à cette réunion chaleureuse et détendue. Le président renouvelle ses remerciements aux personnes qui, tout au long de l’année, s’impliquent en faveur de cette réunion fraternelle.
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MOSELLE 243 – Sarreguemines et environs
Autour d’une bonne tableLa section a organisé son traditionnel repas de fin d’année, dit aussi « Repas de l’Armistice », le 13 novembre au Casino de Sarreguemines. Ce rassemblement convivial a compté la participation remarquée de MM. Hennard, adjoint au maire, Peiffer, conseiller municipal, Engler, président des membres de l’ONM de Sarreguemines et Environs, Paysant, président de 698e section de Saint-Avold, le capitaine Lallemand, adjoint au chef d’escadron Sadler, commandant la Compagnie de Gendarmerie départementale locale. Une pensée est allée aux regrettés disparus, MM. Gérard et Wernet. Nouveau médaillé militaire, Paul Grendelbach a bien sûr été félicité. Sa décoration devrait lui être remise l’an prochain, à l’occasion de la Fête Nationale. En résumé, cette journée aura été un temps riche de partage en tous domaines.
OISE Union Départementale
Sympathique journée MémoireA l’initiative de Mme Berquez, et en accord avec M. Huguet, une journée Mémoire a été organisée le 16 juin dernier. C’est ainsi que les adhérents ont pu profiter d’une visite commentée du Mémorial de la Clairière de l’Armistice à Rethondes. Très appréciée de façon générale, cette visite l’a été encore davantage par M. Valembois, médaillé militaire et trésorier du Mémorial. Cette sortie a pris fin dans un restaurant de Choisy-au-Bac.
699 – Pont Sainte-Maxence
Félicitations à Christophe LegrandPar décret du 31 mars 2016, la Médaille Militaire a été concédée au major Christophe Legrand, adjoint au commandant de la Communauté de brigades de Pont Sainte-Maxence/Verberie et commandant la brigade de Pont Sainte-Maxence. 15 jours plus tard, il adhérait à la section. Sa décoration lui a été remise en juillet dernier, sur la place d’Armes de la brigade d’Estrées Saint-Denis, par le colonel Marc Boget, commandant le Groupement de gendarmerie départementale de l’Oise.
ORNE 4 – Alençon
Félicitations au 7 lauréats du Prix des Médaillés MilitairesLe 8 juin 2016, devant une forte assistance réunie Halle aux Toiles, Dominique Christ a eu le plaisir de remettre le Prix des Médaillés Militaires à 7 élèves du collège Notre-Dame de La Ferté Macé pour leur travail « dossiers audiovisuels ». Leur engagement et la qualité des travaux ont été, bien sûr, soulignés par les autorités présentes.
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.37décembre 2016
PAS-DE-CALAIS 196 – Berck-sur-Mer
Désiré Graux n’est plusLa section déplore le décès de son ancien porte-drapeau, survenu le 20 septembre dernier dans sa 88e année. Ses obsèques ont été célébrées dans l’intimité familiale. Malade, notre camarade avait été placé en maison de retraite. Bien que son épouse ne souhaitait plus cotiser pour son mari, nous avions gardé contact et étions présents à la levée du corps pour un dernier hommage.
561 – Liévin
La section, éprouvée, se réorganiseAvec les décès de Laurent Briquet, en mars 2016, et de Philippe Dufour, fin août, la section se trouvait déjà sérieusement éprouvée. Les démissions, par après, du trésorier et du secrétaire avaient fini de menacer la pérennité de cette structure créée en 1924 et comptant 75 adhérents. Fort heureusement, elle a pu compter sur leur réactivité, et c’est ainsi qu’un nouveau bureau a été élu le 19 septembre, composé comme suit : président et secrétaire : Jean-Louis Delattre ; 1e vice-président : Jean-Marie Lestienne ; 2e vice-président : Romain Wozniak ; trésorier : Hervé Pottez ; délégué départemental : André Wilmart.
1374 – Montreuil-sur-Mer - Hesdin
Forum des associations et anniversaire de Roland LeroyLe 3 septembre dernier, la section était au nombre des 44 associations qui ont participé à la première édition du Forum des associations organisé à Écuires. De nombreux visiteurs ont manifesté leur curiosité à l’égard de la Médaille Militaire et son histoire, ainsi qu’à propos des objectifs de la SNEMM. Cette possibilité unique, pour la population, de rencontrer en un même lieu les acteurs qui œuvrent à la construction d’un territoire dynamique, a été un franc succès. Par ailleurs, le 2 octobre, la 1374e a célébré son doyen à l’heure de souffler ses 102 bougies. Comme le sont bien des grands anciens, Roland Leroy est un personnage très attachant. Il raffole des chocolats, aussi la médaille de reconnaissance que nous lui avons offerte était-elle accompagnée d’une boîte de ses petits plaisirs. Nous lui renouvelons, ainsi qu’à son épouse, santé et bonheur pour de nombreuses années encore.
1622 – Marquion
Disparition de Gilbert FauquembergueCe grand ancien, né le 6 juin 1924 à Plouvain, est décédé le 27 juin dernier. Résistant en 1940, au sein du réseau FPPF, il sera arrêté et torturé à l’âge de 19 ans, emprisonné à Cuincy, ainsi qu’en Belgique et à Sterlitz (Allemagne), avant d’être interné au camp de Gross-Rosen (Pologne). En février 1945, il survivra à la marche de la mort lors de l’évacuation du camp. En Tchécoslovaquie, il parviendra à s’évader et à regagner la France : il pesait alors 38 kilos. Saluons le courage et la gentillesse d’un homme de cœur, toujours agréable au fil de ses 29 années d’adhésion au sein de la 1622e.
62 PYRÉNÉES-ATLANTIQUES 1533 – Bassin de Lacq et Soule
Bel hommage à la Médaille MilitaireLe 23 juillet 2016, à la faveur d’une journée festive organisée dans le parc du Moulin Eyhera, à Espès-Undurein à l’initiative de M. Xavier de Lacroix de Ravignan (chevalier de la Légion d’honneur et médaillé militaire) Aline Loustalot a présenté son œuvre : une magnifique médaille militaire réalisée à la main dans son socle de bois. L’ouvrage a été remis à Jean-Claude Sellès Brotons, devant bon nombre de personnalités. Nul doute qu’il trouvera avantageusement sa place lors des futures réunions de la section. À noter, par ailleurs, que Georges Cazaux épaule désormais Jean-Pierre Sahouret à la fonction de porte-drapeau.(Photo de groupe prise le 22 septembre, lors de la réunion du comité de section).
HAUT-RHIN 1280 – Guebwiller et environs
Sortie annuelleEn juin dernier, une soixantaine d’excursionnistes issus de différentes sociétés patriotiques de Guebwiller se sont rendus à Soultz-les-Bains. Après une dégustation de foie gras, puis la visite du Fort de Mutzig, le plus grand et le plus puissant fort construit avant la Première Guerre mondiale, ils ont pris le chemin du retour, ravis et repus. Merci encore à Gilbert Meyer, président du Souvenir Français, pour l’organisation de cette sympathique escapade.
RHÔNE 430 – Villefranche-sur-Saône
Déjeuner annuel et anniversaire de Georges LabelleLe 9 octobre dernier, 3 1 c o n v i v e s s e sont réunis autour d’un sympath ique d é j e u n e r s e r v i dans un restaurant d e D e n i c é , a v e c tou jours le même plaisir de se retrouver pour partager des instants chaleureux et savoureux. À l’année p rocha ine , même heure, même lieu !R a p p e l o n s , p a r a i l l e u r s , q u e l e 14 sep tembre l a
section était aux côtés de Georges Labelle à l’heure de souffler ses 100 bougies à l’EHPAD d’anciens combattants d’Anse où il réside. Ce grand ancien, titulaire de la Médaille Mili-taire depuis 1952, est adhérent depuis 30 ans. Nous lui renouvelons tous nos vœux de bonne santé !
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SARTHE 90 – Le Mans
Claude Jurion Le Nivez décoré de la Médaille MilitaireAncien d’Algérie, une citation, notre camarade a servi pendant 27 mois à Fort National, en Grande Kabylie, dans le régiment des tirailleurs sénégalais. Il a reçu sa décoration le dimanche 10 avril 2016, des mains du lieutenant-colonel Patrick De Bouët du Portal, DMD de la Sarthe, à l’occasion du congrès départemental de l’UNC qui s’est tenu à Château du Loir.
HAUTE-SAVOIE 1442 – Ville-la-Grand
Gilbert Bianchin décoré de la Médaille MilitaireNotre camarade a reçu sa décoration le 13 juillet dernier des mains du lieutenant-colonel de gendarmerie Alain Besson. Né à Gaillard en 1940 et résidant à Ville-la-Grand, il est membre de la section des anciens combattants de Gaillard et membre de la 200e section des médaillés militaires. Déjà titulaire de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze, cité à l’ordre de la brigade en 1961, il avait été blessé par balles au cours des combats.
PARIS Union Départementale
Première réunion de l’UD 75Issue de la transformation de la 1841e section de Paris et de la prise en compte des sections 3000 (dite « des isolés ») et 3001 (dite « interarmées »), l’UD 75 a été créée lors du CA des 5 et 6 avril 2016. Une première réunion s’est tenue le 14 septembre dernier en présence des présidents des 222e section de Paris 20e - Les Lilas, 605e de Maisons-Alfort, 1831e des Sapeurs-Pompiers de Paris et 3003e section d’honneur des Invalides. Les présidents des 101e section de Paris 14e et 1603e de la RATP étaient excusés. Jean-Paul Martin, président « provisoire » de l’UD, a invité les présents à rallier cette nouvelle structure et exposé les avantages d’un tel regroupement. Le bureau est actuellement composé de Jean-Paul Martin (président), Edmond Dominati (trésorier), Louis Lauseig (secrétaire, représenté par Pierre Cherrière, secrétaire général adjoint), Caroline Morvan (assistante du secrétaire général) et un local administratif est mis à disposition au 3e étage du 36 rue de la Bienfaisance 75008 Paris.
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1831 – Sapeurs-Pompiers de Paris
Plusieurs dates marquantesLe 18 septembre dernier, la section a participé à la célébration du 205e anniversaire de la création de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris. L’événement a donné lieu à une prise d’armes en l’Hôtel national des Invalides, présidée par le général de corps d’armées Leray, gouverneur militaire de Paris, en présence de M. Cadot, préfet de Police, et de Jean-Paul Martin. Au cours de la cérémonie, la Médaille Militaire est revenue à trois sous-officiers et un caporal-chef. Dans un tout autre registre, la 1831e a eu la tristesse d’accompagner Michel Lafougal en sa dernière demeure, le mardi 12 octobre 2016 à Thorigny-sur-Marne. Outre son passé au Régiment et à la Brigade, il était l’ancien président de la section de Lagny et de l’UD 77. Michel Lafougal est parti dans sa 81e année. Le 21 octobre suivant, les sapeurs-pompiers médaillés militaires ont été conviés par l’ANACAPP au ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe. À noter la présence de JSPP (jeunes sapeurs-pompiers de Paris), de volontaires du service civique, ainsi que des JSP du Gers. Au cours de la réception, donnée en l’Hôtel Napoléon à la suite de la cérémonie, Alain Constantin a été décoré de la médaille de bronze des services militaires volontaires par le général Gallet. Enfin, au matin du 9 novembre, sur le pont Alexandre III, de nombreux camarades de la communauté militaire étaient sur place pour rendre hommage au maréchal des logis-chef Fabien Jacq, décédé au Mali. Jean Duvignacq, Jean Poard, Gilles Menard (porte-drapeau national des Gueules cassées), Marcel Rousseau et Cyriel Decoodt, représentaient la section.
SEINE-ET-MARNE 47 – Fontainebleau
La section partage la douleur de Hubert DesclauxC’est avec une grande tristesse que la section a appris le décès de la fille de Hubert Desclaux, survenu le 1er novembre dernier à l’âge de 43 ans. Que notre camarade soit assuré de toute notre amitié.
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DEUX-SÈVRES 886 – Saint-Maixent l’École
Du Périgord Noir au Quartier Coiffé6 septembre 2016, direction le Périgord Noir pour 48 participants fin prêts à découvrir cette superbe région au gré d’une escapade de 3 jours. Les Eyzies de Tayac-Sireuil, « capitale mondiale de la Préhistoire », Sarlat, Le Bugue, Tursac, Domme, La Roque Gageac, Beynac, Cazenac, sans compter une promenade rafraichissante en gabarre, la visite du Château des Milandes, et encore Souillac et La Roque Saint-Christophe, rien n’a manqué au périple en termes d’enrichissement culturel et… gustatif ! L’apothéose aura sans doute été la visite guidée de Lascaux 2. Les jardins du Manoir d’Eyrignac ont signé la fin d’un excellent séjour, tout en bonne humeur et en cohésion. Par ailleurs, le 27 octobre dernier, la section était invitée à assister à la cérémonie de remise de galons aux élèves de la promotion « Sous-officiers de Verdun » de l’ENSOA. Jean-Paul Martin, qui avait fait le déplacement depuis Paris, en a profité pour échanger avec les présidents des sections locales disponibles, au cours d’une courte réunion de travail.
TARN 426 – Castres
Journée champêtreOrganisée en association avec les anciens du 13e RDP et l’UFT, cette traditionnelle réunion festive s’est déroulée le 2 octobre dernier à Naves. Elle a compté la sympathique participation de Marc Cousinie, maire de la commune, et de Richerd Gury Richard, nouveau président du 13e RDP. Roger Prost a offert l’apéritif en remerciements des témoignages fraternels reçus à la suite de sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’honneur, puis 78 convives se sont délectés du frésinat mitonné par Mme Cousinie. Comblés par l’ambiance qui a prévalu à cette journée, ils se sont quittés avec l’espoir de se retrouver l’année prochaine.
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TARN-ET-GARONNE Union Départementale
Une présence activeAprès avoir participé à l’hommage rendu au Maquis de Cabertat, le 17 juillet 2016, au lieu-dit « Brunis », l’UD, accompagnée des 132e et 1423e sections, était présente aux cérémonies des 24 et 26 juillet à Montauban et Montech. Elle a également assisté à l’inauguration du square dédié au Souvenir Français de Tarn-et-Garonne, le 3 septembre à Negrepelisse. Le 27, elle a pris part avec plaisir et fierté à la célébration de la Saint-Michel organisée au 17e RGP de Montauban. « La présence de la Médaille Militaire dans un régiment pour telle et si grande manifestation est particulièrement appréciée », c’est en ces termes que le colonel Thierry Tricand de la Goutte, chef de corps, nous a témoigné sa reconnaissance et celle de son régiment pour nos actions au service du régiment, ainsi qu’au service de notre décoration. Merci encore à Michel Chatelet, Edmond Dominati, Jean-Pierre Raynal, Guy Ferrero, et bien d’autres, sans oublier les dames d’entraide. Rappelons, par ailleurs, que pour des raisons d’organisation locale, l’Armistice de 1918 est commémoré dans la région à partir du 1er novembre, et parfois jusqu’au 20. C’est sur ce fondement d’ordre pratique que l’UD s’est retrouvée à Saint-Antoine, aux côtés notamment de la 1167e section de Valence d’Agen, le 1er novembre dernier. Assistance nombreuse et solennités remarquables. À cela, il convient de souligner la présence bien sage de trois chevaux chargés de rappeler qu’au cours de la Grande guerre le sacrifice n’a pas été qu’humain. Une telle démarche est unique dans la région, aussi leurs cavalières ont-elles été gratifiées d’un diplôme d’honneur et d’un petit trophée. En bref, l’UD ne manque jamais une occasion de faire rayonner la Médaille Militaire.
1423 – Saint-Nicolas-de-la-Grave
La section déplore la disparition de plusieurs des siensAlban Maupas a tiré sa révérence le 30 septembre dernier. Il était né le 6 mars 1934. Avec lui, c’est une référence caumontoise qui s’en est allée. Alban était un homme d’action et de cœur, un homme réfléchi et redoutablement efficace, qui s’est dévoué à la cause publique pendant de nombreuses années. Ses obsèques ont été célébrées le 3 octobre. Ce 30 septembre aura été un jour funeste, puisque c’est ce même jour que Bernard Balu s’est éteint. La section gardera de lui le souvenir d’un adhérent brillant, participatif, exemplaire et pourtant d’une discrétion absolue, parti trop jeune. Bernard venait de fêter ses 64 ans. Plus jeune encore, Dejan Milosevic, qui a quitté ce monde le 15 septembre dans sa 52e année, happé par la maladie contre laquelle il aura lutté avec courage. C’est à Castelsarrasin, au 31e RG, son dernier régiment, que les honneurs lui ont été rendus.Sur l’agenda de la section, les dates s’égrènent. Elle est, en quelque sorte sur tous les fronts : 10 novembre : célébration de l’Armistice de 1918 à Boudou, en présence de plus d’enfants que d’adultes. C’est sans doute regrettable, mais il reste que la ferveur des enfants faisait plaisir à voir.9 novembre : commémoration de la mort du Général de Gaulle à Moissac. La forte participation des membres de la section a été vivement appréciée, tant de son président que des élus.8 octobre : inauguration d’une plaque dédiée au Souvenir Français, à Molières.17 septembre : cérémonie de passation de commandement de la 5e compagnie du 31e RG.
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3 INITIATIVES INTÉRESSANTES
UD 06 – 1e SECTION DE MENTION – 2/1394e SECTION DE NICE – 40e SECTION DE MONACO
En octobre dernier, dans un esprit de solidarité, les médaillés militaires des Alpes-Maritimes ont participé financièrement au séjour touristique du sergent-chef Claudiu Aron, lui permettant du même coup de pro-fiter quelques jours de plus de leur magnifique région. Ancien du 2e REG et actuellement en service à la 13e DBLE au Larzac, ce légionnaire de 39 ans, médaillé militaire, totalise de nom-breuses OPEX, dont 3 déploiements en Afghanistan. Le 19 janvier 2012, alors
qu’il assurait une mission de formation des armées locales au sein de l’Opéra-tionnel Monitoring Liaison Team, l’un des stagiaires a tourné son arme vers les instructeurs, tuant 5 personnes et en blessant gravement 15 autres, dont Claudiu Aron, atteint de 2 balles dans la jambe droite.
1157e SECTION DE PRIVAS (07)À l’occasion des « Six Jours de France », Hubert Brunaux, président de section, est allé encourager Éric Brémont, seul militaire engagé dans cette compéti-tion sportive pour soutenir nos frères d’armes blessés en OPEX, ainsi que le jeune parachutiste Loic Liber, seul rescapé de Merah en mars 2012. Inscrit aux 75 heures, Éric Brémont a fini pre-mier de la série après avoir parcouru 365 km.
84e SECTION DE LONGWY-LUXEMBOURG (54)
Passionné par l’histoire de la Grande Guerre, René Morgeon, trésorier et porte-drapeau suppléant, crée depuis de nombreuses années des soldats de plomb et autres reconstitutions de théâtres d’opérations. Autant de réalisations qu’il aime à faire partager, avec force commentaires. Ce fut le cas dernièrement, auprès des élèves des écoles, collèges et lycées du secteur de Mercy-le-Bas, Jarny, Briey, Pont-à-Mousson, ainsi que Rosselange (57). Soulignons que sa candidature à la « Réserve Citoyenne » vient d’être acceptée par les services académiques de Nancy (54). Désormais, les ensei-gnants pourront faire appel à lui offi-ciellement pour illustrer leurs projets pédagogiques.
20 août : cérémonie d’hommage aux hommes tués par les Allemands en 1944, devant la stèle inaugurée l’an passé à Saint-Porquier – 72e anniversaire des combats de Lavitarelle à Montech – Commémoration des événements survenus à Finhan en 1944 - commémoration de la libération de Moissac.
VIENNE 1332 – Loudun
Théo, nouveau porte-drapeauAu printemps dernier, la cérémonie de commémoration de l’Armistice du 8 mai 1945 a été l’occasion pour les médaillés militaires de remettre officiellement son insigne de porte-drapeau à Théo Kremer. Ce jeune homme, qui vient d’atteindre sa majorité, s’est initié dès l’âge de 13 ans à sa
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future fonction, sous l’œil bienveillant de Michel Pelletier, ancien porte-drapeau. Théo contribuera à l’entretien du devoir de mémoire auprès des plus jeunes citoyens, comme cela a pu être le cas lors des commémorations de la bataille de Verdun du 29 mai, ou, plus récemment, au cours de la cérémonie à la mémoire du Maquis de Scévolles à Guesnes.
YONNE 368 – Joigny
Longue vie à Marie-Louise David !Le 30 août dernier, la section n’a pas manqué de célébrer comme i l se devait le 100e anniversaire de Marie-Louise David, aux côtés de ses proches. Si sa mémoire lui joue parfois des tours, elle se souvient de ses années d’infirmière, fin 1930. Elle travaillait alors dans l’aide médicale et avait reçu, fait rare à l’époque, la médaille de la Reconnaissance française. Après la guerre 39/45, elle s’était engagée dans l’armée et avait séjourné au Maroc, en Indochine et à Madagascar. Plus tard, elle avait travaillé à l’hôpital Bégin de Saint-Mandé et avait été décorée de la Médaille Militaire le 23 mars 1961. Ce 30 août, Marie-Louise n’a pas boudé son plaisir devant sa coupe de champagne : il y a bien longtemps qu’elle n’en avait pas bu !
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NOUVELLE-CALÉDONIE 270 – Nouvelle-Calédonie
La section a fêté ses 112 ans50 adhérents et amis se sont retrouvés le 2 octobre dernier dans l’intention de célébrer leur section, née 112 ans plus tôt jour pour jour. Pour la circonstance, quoi de mieux qu’une bonne table et un soleil austral printanier ?! Gérard Huet, 18e président, a rappelé les grandes dates de la 270e et conclut en remerciant René Juvigny, présent, d’avoir présidé à ses destinées pendant 21 ans.
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Nous nous permettons de rappeler à nos lecteurs que nous ne sommes plus en mesure d’exploiter les demandes de parutions qui nous parviennent sur support papier. Nous leur suggérons vivement de se rapprocher d’une personne de leur entourage disposant d’Internet. La Rédaction
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CONSEIL D’ADMINISTRATION
.41décembre 2016
Jeudi 3 novembre 2016
Administrateurs présents (14) : Pierre Cherrière, Norbert Dauba, Joël Davennes, Dominique Deshayes, Edmond Dominati, André Géry, Louis Lauseig, Jean-Pierre Lemaire, Christian Marcadeux, Roland Marcant, Jean-Paul Martin, Jean-Claude Maury, Maryvonne Sayos, Jean-Paul Tourbier.Administrateurs représentés (2) : Alain Bonte (procuration à André Géry), Marie-Françoise Richard (procuration à Maryvonne Sayos).Personnel du Siège (2) : Fernande Étoré (directrice administrative), Caroline Morvan (assistante du Secrétaire général).Le quorum étant de 8, l’effectif des administrateurs présents et représentés s’élevant à 16 sur 16, le Président général déclare la séance ouverte et la validation des débats qui seront engagés. Un instant de recueillement est observé, avant d’aborder l’ordre du jour.
– PV du CA du 5 juillet 2016 : Approbation à l’unanimité.
– Situation financière
– Siège - Situation prévisionnelle trésorerie 2016 :
Trésorerie restante des cotisations 2016 au 01/10/2016
+ 180 400 €
Salaires + charges - 112 000 €
Taxes sur salaires - 5 000 €
Société CACTUS - 16 000 €
Taxe d’habitation - 18 000 €
Commissaire aux comptes - 10 000 €
Déplacements - 4 000 €
Assurances - 3 000 €
Dépenses diverses - 8 400 €
Abandons de traitements + 96 000 €
Total prévisionnel 100 000 €
Estimation de trésorerie supplémentaire au 31/12/2016 par rapport au 01/01/2016 = 100 000 €. Cette estimation ne tient pas compte des œuvres sociales (trésorerie des dons) et de la revue. Sans les abandons de traitement (96 000 €), il y a très peu de trésorerie positive.À ce jour, sauf erreur ou paiements parvenus, 21 sections ne se sont pas acquittées de la cotisation annuelle. Pour information : 24e section de La Rochelle, 101e
de Paris 14e, 307e de Mortagne (suite à des problèmes internes), 612e de Champagnole (suite à des problèmes internes), 789e de Condé-sur-Noireau (mise en amicale), 879e de Montignac, 1359e de l’Île de Groix, 1663e de Lomagne, 1634e d’Amélie-les-Bains, 1295e de Schirmeck, 490e de Lyon-Brotteaux, 497e de Lyon Croix Rousse, 1184e de Bourg-Saint-Maurice (par l’entremise de l’UD 73), 1603e de Paris RATP (suite à des difficultés internes), 1641e de Bois-d’Arcy (en cours de dissolution), 341e de Senones (mise en amicale), 406e de Clamart, 518e de Villemomble (suite à des problèmes internes), 1710e de Sucy-en-Brie, 1817e de Mayotte, 1145e de Berlin.
– Structures (point au 31/10/2016)UD : 190 070 € (juin = 136 899 €) / Sections : 3 160 626 € (juin = 2 812 351 €).
– Résidence de la Médaille MilitaireAu 26/10/2016, il y a 75 000 € sur le compte de la Résidence, mais toutes les recettes d’octobre ne sont pas encore encaissées (environ 10 000 €).Entre le 1/01/2016 et le 19/08/2016, il a été procédé à l’achat de matériel et à des travaux d’entretien pour un montant de 38 220,69 €. Cette somme a été prélevée hors budget de fonctionnement du Siège.
– Participation à l’achat d’un drapeau :UD du Lot : 150 € / 132e section de Montauban : 130 €.
– Gestion comptableLe traitement des justificatifs des mouvements de fonds (ex : factures) envoyés par les structures est en progression et les responsables locaux, après bien des réticences, appliquent les directives du Siège. Toutefois, il reste encore des efforts à entreprendre pour que toutes les structures soient enregistrées, afin que lors d’un contrôle du commissaire aux comptes et/ou d’une administration des remarques désobligeantes ne soient pas émises à l’encontre de la SNEMM.Lors de l’envoi (par voie informatique ou postale) des justificatifs de mouvements de fonds, un seul document doit apparaître par transmission et non un ensemble sur une même feuille. Cette procédure facilite l’archivage, mais surtout le contrôle.
– Entraide
– Pupilles - Situation jusqu’au mois d’avril 2017
44 enfants, soit 27 familles (Terre : 16 familles = 27 enfants / Marine : 1 famille = 2 enfants / Gendarmerie : 8 familles = 13 enfants / Air : 2 familles = 2 enfants).Le versement des allocations (versement unique de 1 150 €) est décomposé comme
suit : Soutien : 800 € (400 € par semestre) / Vacances d’été : 150 € / Noël : 200 €.Montant total versé pour 2016 : 58 060 € / Prévision pour 2017 : 49 450 €.
– DonsÀ ce jour, le total des dons s’élève à 49 951,22 € répartis comme suit : Dons des sections : 18 300,97 € / Dons individuels : 14 800,25 € (dont 5 000 € de la société DASSAULT) / Legs : 16 850 €.
– BlessésDon section : 50 €.
– Vieux sociétairesÀ ce jour = 12 (montant total versé en 2016 : 9 600 € / Prévision 2017 : 9 600 €).
– Secours ponctuelsÀ ce jour, 19 dossiers ont été instruits, 18 ont été retenus et 1 a été refusé.
– Résidence de la Médaille MilitaireÀ ce jour, le total des dons s’élève à 12 800 € répartis comme suit : Dons des sections : 2 800 € / Dons individuels : 10 000 € (société LVMH).
– Bourses scolairesLa date butoir de la réception des demandes était fixée au 30 octobre 2016. Actuellement les dossiers sont en cours d’examen.
– InvestissementDépense engagée à ce jour : 74 060 € (pupilles 58 060 € / Vieux sociétaires 9 600 € / Secours ponctuels 6 400 €).Prévisions : 45 400 € (Bourses scolaires 7 000 € / Colis de Noël 12 800 € / Secours ponctuels 2 000 € / Secours aux sinistrés 1 000 € / Frais d’envois des revues 22 600 €).
– Service de la chancellerieAu 2 novembre 2016, 208 mémoires de propositions sont en cours d’examen au ministère de la Défense (138 en 2015) : Légion d’honneur (118) : Commandeur : 2, Officier : 1, Chevalier : 115 / Médaille Militaire : 76 / ONM (14) : Officier : 5, Chevalier : 9.
– RécompensesDu 1/01 au 27/10/2016, 1 560 diplômes de la SNEMM ont été décernés : 494 pour plus de 50 ans de Médaille Militaire / 365 diplômes d’honneur / 213 diplômes de la médaille de bronze / 235 de la médaille d’argent / 255 de la médaille de vermeil / 17 diplômes de la médaille d’or.Le CA a approuvé le projet d’attribution d’un diplôme pour 25 ans de Médaille Militaire (pour les membres de la SNEMM). Pour des raisons techniques, ce document ne sera délivré probablement que dans le courant du deuxième trimestre 2017.10 demandes de médaille d’or de la SNEMM ont été présentées : 7 ont été
Séances des 3 et 4 novembre 2016
42. médaille militaire décembre 2016
suivant : 1 Louis Lauseig / 2 Joël Davennes / 3 Jean-Paul Martin / 4 Jean-Pierre Lemaire / 5 Michel Dumas (nouveau candidat) / 6 Robert Gauthier (nouveau candidat) / 7 Maryvonne Sayos / 8 Edmond Dominati / 9 Philippe Ducq (nouveau candidat) / 10 Jean-Paul Raveaux (nouveau candidat) / 11 Jean-Claude Maury / 12 Christian Marcadeux / 13 Jacques Reynard (nouveau candidat) / 14 Raymond Berthon (nouveau candidat) / 15 Jean-Pierre Beaulieu (nouveau candidat).Marie-Françoise Richard et Alain Bonte, arrivant en fin de mandat (2013 – 2017) lors du 82e congrès national, ne se représentent pas.
– DéfiscalisationÀ la suite d’une réponse des services du ministère de l’Économie et des Finances concernant les dispositions applicables aux frais engagés par les bénévoles dans l’exercice de leur activité associative, un rescrit fiscal peut être délivré (dans la situation d’un abandon des défraiements) dans le cas d’une fonction ordonnée par l’association et entrant uniquement dans le cadre de l’intérêt général et non pour tout autre situation.Nota : les reçus fiscaux (cotisations, dons) seront envoyés à partir du 15 décembre 2016 : par voie électronique aux présidents des sections qui possèdent une adresse électronique, par courrier pour les autres.
– Fondation « Un Avenir Ensemble »
La SNEMM et la Fondation s’engagent à faire connaître et à promouvoir l’action de la Fondation, et notamment le dispositif de parrainage auprès des décorés de la Médaille Militaire ; à mener des actions de sensibilisation au niveau national, auprès des médaillés militaires pour les mobiliser à devenir parrain et accompagner ainsi, du lycée jusqu’à l’insertion professionnelle, un élève méritant issu d’un milieu défavorisé ou modeste repéré par les autorités éducatives en classe de seconde. Il est à préciser que le parrain ne subvient pas aux besoins financiers du filleul, mais participe au support moral en tant que conseiller.
– Centre National des Sports de la Défense
Un projet de partenariat pour soutenir l’équipe cycliste des blessés de guerre de la Défense est à l’étude, notamment concernant leurs équipements. Dans le cadre social, une ligne est ouverte concernant les blessés. Cette convention s’y inscrit dans le registre entraide et solidarité. Approbation unanime du CA.
Clôture de la réunion à 12 h 20. ★
acceptées / 2 ont été corrigées en médaille de vermeil / 1 devra être représentée. Depuis le 21 octobre, le Service des récompenses est décentralisé en province (aucun changement dans la procédure de demande). Les présidents peuvent prendre contact avec l’administrateur gestionnaire : tel. : 06 33 28 45 75 ou [email protected]
– Legs – Situation au 3/11/2016Legs Courboillet : entre en phase finale ; une dernière régularisation est en cours.Legs Duranton : terminé par l’envoi au Siège d’une somme de 10 116,78 € Legs Arlette Larrieu (nouveau dossier) : la donatrice était dame d’entraide auprès de la 1643e section de Saint-Gaudens. Ce legs comprend 3 terrains. Des renseignements complémentaires sont en cours. Le CA donne son accord pour la prise en compte de ce dossier au profit de la SNEMM.Legs Galibert (nouveau dossier) : ce legs concerne un contrat d’assurance vie d’un montant de 525,92 €. Le CA donne son accord pour la prise en compte de ce dossier au profit de la SNEMM.
– Effectifs - Situation au 3/11/2016
À cette date, l’effectif total de la SNEMM est de 48 032 sociétaires répartis comme suit : 32 571 membres titulaires / 4 465 membres associés / 10 996 dames d’entraide.Mouvements depuis le 1/01/2016 : 1 712 adhésions / 3 500 pertes (1 675 décès - 385 démissions – 1 440.Recrutement en lien avec le décret du 31 mars 2016 concernant la concession de la Médaille Militaire au personnel n’appartenant pas à l’armée d’active : 65 adhésions sur 2 281 concessions (soit 2,85 %).
– Abandons de traitement (situation du 1/01 au 30/09/2016)
Sociétaires appartenant déjà à la SNEMM : 29 / Médaillés militaires en activité et n’ayant pas adhéré à la SNEMM : 1 034 / Médaillés militaires n’appartenant pas à la SNEMM et n’étant plus en activité : 356.
– Archives (du 5/7 au 31/10/216)3 750 documents de 145 sections ont été visionnés et enregistrés informatiquement. Il apparait que de nombreuses structures ne renseignent pas le siège social, notamment par une absence du procès-verbal annuel se rapportant à une assemblée générale statutaire.
Vendredi 4 novembre 2016
Composition de la séance identique à la veille. Invités : Madame Pascale Coget, directrice de la Fondation « Un Avenir Ensemble » ; l’adjudant-chef (blessé et
handicapé) David Travadon (membre de la 144e section de Besançon), du Centre National des Sports de la Défense (CNSD).
– Vie des structures– Dissolutions41e section d’Arcachon-La Teste, 821e section de Rodez, 862e section de Rougemont, 1107e section de Barlin et environs : approuvées par le CA national à titre provisoire et conservatoire.Nota : pour une section dissidente, les emblèmes seront renvoyés obligatoirement au Siège.
– Fusions988e section de Villeneuve-le-Roi avec la 117e section de Charenton – 1513e section de Cerizay-Mauléon-Montcoutant avec la 886e section de Saint-Maixent l’École – 1599e section de Melle avec la 1588e section de Sauze-Vaussais – 1758e section de Cassis avec la 828e section de La Ciotat – Approbation du Conseil d’administration national.
– DiversLe CA autorise le président de la 311e section de Brignoles-Rocbaron à prendre sous sa responsabilité le drapeau de l’ex 1805e section de Carnoules-Gonfaron (dissoute), afin qu’il soit présent lors des cérémonies organisées par ces deux communes, tant qu’un porte-drapeau en assumera la fonction. En cas de cessation ou de non-respect de la clause, l’article R.26 « Dissolution d’une structure » du RI du 26 juillet 2010 (approbation du ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des collectivités territoriales) sera appliqué.
– Responsables de zones - Chargés de missions
Jusqu’à la tenue du 82e congrès national, en juin 2017, les responsables de zones restent en fonction dans les secteurs attribués lors de la réunion du CA du 2/07/2015. Par ailleurs, sont reconduits dans leurs fonctions de chargés de missions jusqu’à la tenue du 82e congrès national : Guy Leray (éthique et contrôle), Patricq Dagrau (Réserve citoyenne), Gérard Bonnard (ENSOA), Jean-Pierre Paquet (École de gendarmerie de Chaumont), Guy Tanguy (Fédération Nationale André Maginot), Gérard Leduc (Comité de la Flamme – Ordres nationaux). Chargé de mission auprès des services jusqu’à la tenue du 82e congrès national, Christian Plonquet (chancellerie).
– Candidatures à la fonction d’administrateur national (mandat 2017-2021)
Après examen des dossiers, 2 candidatures ont été rejetées pour non-respect de la date de clôture. Le tirage au sort (par une tierce personne hors administrateurs nationaux) de la présentation des candidats (revue, site internet, documents divers) a donné l’ordre
Ces articles sont disponibles au Siège 36 rue de la Bienfaisance, 75008 Paris Métro Saint-Augustin ou Miromesnil).
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Cravate porte-drapeau :
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(par 6) : 6,40 €
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Insigne porte-drapeau :Grand modèle 9,00 €Petit modèle 12,00 €
Insigne porte-drapeau 10 ans :Grand modèle 9,00 €Petit modèle 12,00 €
Insigne porte-drapeau 20 ans :Grand modèle 10,00 €Petit modèle 14,30 €
Insigne porte-drapeau 30 ans :Grand modèle 11,00 €Petit modèle 14,30 €
(Seuls les insignes grand m
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ici)
.
44. médaille militaire décembre 2016
ORGANISATION DU SIÈGE
Bureau national
Président général : Jean-Paul Martin
1ère Vice-présidente : Maryvonne Sayos
Vice-président : Jean-Pierre Lemaire
Secrétaire général : Louis Lauseig
Secrétaire général adjoint : Pierre Cherrière
Trésorier général : Edmond Dominati
Administrateurs
Patrimoine, legs, protocole : Jean-Pierre Lemaire / Adjoint : Jean-Claude Maury
Intérêt général : Marie-Françoise Richard / Adjoint : Norbert Dauba
Communication et mécénat : André Géry et Christian Marcadeux
Contrôle des structures : Roland Marquant et Dominique Deshayes
Anciens combattants / OPEX : Alain Bonte
Chancellerie : Jean-Paul Tourbier
Effectifs : Joël Davennes
Entraide et solidarité : Maryvonne Sayos
Abandons de traitement MM et recrutement : Jean-Claude Maury
Porte-drapeau national
Titulaire : Edmond Dominati / Adjoint : Jean-Claude Maury
Responsables de région
Île-de-France : Pierre Cherrière / Centre : Christian Marcadeux
Normandie : Dominique Deshayes / Bretagne : Alain Bonte
Pays-de-Loire : Jean-Paul Tourbier
Aquitaine-Limousin / Poitou-Charente : Marie-Françoise Richard
Nord - Pas-de-Calais / Alsace-Lorraine - Champagne-Ardenne : Jean-Claude Mary
Bourgogne - Franche-Comté : André Géry
Auvergne / Rhône-Alpes : Jean-Pierre Lemaire
PACA : Maryvonne Sayos
Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon : Roland Marquant
Corse : Edmond Dominati
CONTACTS
Direction : 01 45 22 68 [email protected]
Secrétariat général : 01 45 22 68 [email protected]
Secrétaire général adjoint : 06 42 62 61 48 NOUVEAUComptabilité : 01 45 22 84 47
[email protected] (Comptabilité siège)
[email protected] (Comptabilité des structures)
Effectifs : 01 45 22 84 [email protected]
(Adhésions, abonnements, changements d’adresse, mutations, radiations)
Entraide et solidarité : 07 89 03 55 [email protected]
Conception-réalisation revue : 01 45 22 84 [email protected]
Chancellerie : 01 45 22 98 [email protected]
Récompenses : 06 33 28 45 75 [email protected]
Boutique : 01 45 22 98 [email protected]
Articles « Vie des structures » site SNEMM
SECTION N° ............. de ..........................................................................................................................
BULLETIN D’ADHÉSION(Après avoir complété votre bulletin, merci de le remettre au Président de votre section)
Les informations recueillies sont nécessaires pour votre adhésion. Elles font l’objet d’un traitement informatique et sont destinées au secrétariat de l’association. En application des articles 39 et suivants de la loi du 6 janvier 1978 modifi ée, vous bénéfi ciez d’un droit d’accès et de rectifi cation aux informations qui vous concernent.
Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concer-nant, veuillez-vous adresser à : [email protected]
ARMÉE D’ORIGINE(Cocher la case correspondante)
Terre ❍Mer ❍
Air ❍Gendarmerie ❍
Mme/M. : Nom ..........................................................................................................................................
Prénom(s) .....................................................................................................................................................
Né(e) le .............................................................. à ........................................................................................
Demeurant ............................................................................................... Code postal ...............
Ville ....................................................................................................................................................................
......../ ........ / ........./ ......../ ........ /
Adresse électronique ............................................................................................................................
Ancien combattant ❍ Oui ❍ Non
N° carte AC ....................................................................................................................................................
Date délivrance ...........................................................................................................................................
CATÉGORIES DE MEMBRES ET COTISATIONS ANNUELLES
❍ MEMBRE TITULAIRE ..................................................................................... 25,00 ¤
Médaillé militaire par décret n° ....................................................... du . .............................
❍ MEMBRE ASSOCIÉ ......................................................................................... 25,00 ¤
❍ DAME D’ENTRAIDE ........................................................................................ 10,00 ¤
❍ ABONNEMENT ANNUEL REVUE (facultatif) ................................. 6,00 ¤
❏ Dame d’entraide veuve de Médaillé militaire (Revue adressée gratuitement)
Fait à ......................................................................
le ...............................................................................
SOCIÉTÉ NATIONALE D’ENTRAIDEDE LA MÉDAILLE MILITAIRE
Signature de l’adhérent
SOCIÉTÉ NATIONALE D’ENTRAIDE DE LA MÉDAILLE MILITAIREApprouvée le 29 mai 2009 sous le n° IOCA 0812574A. Reconnue d’Utilité Publique (décret du 20 décembre 1922). Affiliée à la Fédération Nationale André Maginot GR 113.
SIÈGE SOCIAL36, rue de la Bienfaisance - 75008 PARIS
01 45 22 82 95 - Fax : 01 45 22 00 39N° siret : 342 006 491 00019
SERVICE DES EFFECTIFS 01 45 22 84 46
Francis PICARD330 - Chaumont-NogentNé le 23 novembre 1956 à Chaumont, Francis Picard a devancé l’appel sous les dra-peaux le 1er octobre 1975, au titre du 156e RT à Toul. Il a ensuite rejoint le 47e Escadron de Quartier Général du Train au GQGT et au 1er COM.LOG. à Montigny-lès-Metz. Ayant gravi tous les grades jusqu’à celui de MDL, il y demeurera le temps nécessaire avant d’être admis à rejoindre l’EPG à Chau-mont pour débuter une scola-rité d’élève gendarme. De mai 1977 à juin 1986, il sera affecté à l’EGM 6/20 à Dijon, avec le grade de gendarme ; de juillet 1986 à août 2001, il sera aux EGM 1/19 puis 32/7 à Chaumont, avec les grades de MDL-chef et d’adjudant. Enfi n, de septembre 2001 à août 2010, il servira à l’EGM 32/7 à Reims, avec les grades d’adjudant-chef et de major à l’échelon exceptionnel. Il est retraité depuis septembre 2010.
Médaille Militaire (2004), médaille de la Défense nationale (or), médaille des services volontaires (bronze).
Claude MAGNETTE685 - LuçonNé le 8 mars 1940 à Port-Lyau-tey (Maroc), Claude Magnette s’engage le 5 juillet 1959 au 35e Bataillon du Génie à Batna (Algérie) qu’il rejoint le 14 jan-vier 1960 après ses classes au 6e Génie à Angers. De février à juin 1960, il participera à l’opé-ration Pierres précieuses, puis aux opérations El Maad et Djen Djen de juin 1960 à juin 1961.Nommé sergent le 1er juillet 1961, il quittera l’Algérie le 18 juin 1962. Le 26 septembre, il rengagera pour deux ans au 29e Bataillon du Génie en Avi-gnon, avec le grade de sergent. Sergent-chef depuis le 1er avril 1965, il sera muté au DATIK de Mers-el-Kébir (Algérie) l’année suivante. Le DATIK dissous, il intégrera le 9e Régiment du Génie de Neuf-Brisach (68) en mars 1968. Admis SOC le 1er novembre 1970, il sera nommé adjudant le 1er janvier 1971. Après différentes affectations de 1973 à 1984, et le grade d’adjudant-chef obtenu le 1er juillet 1983, il terminera sa carrière militaire au CM32 au Ruchard (37) où il exercera les fonctions de chancelier, chef des effectifs et PSO.
Médaille Militaire, ONM (chevalier), croix du combattant, croix du combattant volontaire (AFN), croix de la valeur militaire (étoile de bronze à l’ordre du régiment).
GÉRARD DORSEMAINE605 - Maisons-AlfortNé le 24 septembre 1955 à Saint-Mandé (94), Gérard Dor-semaine est appelé au service national le 1er juin 1974 et sert en qualité de gendarme auxi-liaire à la compagnie de Bayeux (14). Désireux de poursuivre sa carrière en gendarmerie, il sera admis à l’École de gendarme-rie du Blanc (36), après quoi il rejoindra l’escadron 4/6 de GM à Noyon (60) en octobre 1975. Muté au Groupement blindé de gendarmerie mobile à Versailles-Satory en septembre 1983, il effectuera de nombreux déplacements Outre-Mer.
Nommé maréchal des logis-chef en 1986, adjudant en 1995, il sera amené à servir à l’état-major de la Légion de GM d’Île-de-France. Promu au grade d’adjudant-chef en 2002, puis major en 2008, Gérard Dorsemaine est retraité depuis le 1er janvier 2010 et porte depuis lors le drapeau de la section.
Médaille Militaire, médaille de la Défense nationale (or).
Philippe JACOB834 - Longeau-PrauthoyPhilippe Jacob est né le 29 jan-vier 1939. Engagé volontaire le 2 mai 1957 dans l’armée de l’air, il rejoindra la BET 723 Auxerre-Moneteau, avant d’être affecté à la CD30/146 de La Reghahia (Algérie) le 1er octobre 1957. Il intégrera ensuite la Gendarme-rie, le 26 avril 1962 à Maisons-Alfort. Il servira successive-ment à l’EGM 2/20 de Beaune, puis au groupe 1/7 de Decize, ainsi qu’à Dijon. Il est retraité depuis le 4 avril 1973.
Médaille Militaire, croix du combattant, TRN.
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