Transcript
Page 1: Journal n°51 Janvier 2012

retard en raison de l'absence de ses animateurs

congés pris pour les fêtes de fin d'année.

fidèles lecteurs et nous en profitons pour leur

leurs souhaits puissent autant que possible se

qui feraient la connaissance du "Regard

En 2012, nous retrouverons nos rubriques

manifestations extérieures, poèmes, petites

des récits proposés par les rédacteurs de

à propos de balades, concerts, etc...

parvenir des textes.

de L'Autre Regard

de satisfaction

Resto - Vidéo club

" Le Petit Prince "

" L'oiselis "

Semaine d'Information sur la Santé Mentale

A confirmer les horaires des rencontres aux 18h00 au Centre socialAimé Césaire

 Instances administratives  

 Retour sur l'enquête  

Activités à L'Autre Regard :

           SISM

         Côtoyer  

     LE NOUVEAU SITE        MODE D'EMPLOI

   Thiéfaine au Liberté

   Balade dominicale

" Le Dîner de Cons "

Pages 2-3  

Pages 4-5  

Page 6      Page 7  

Pages 8-9  

Page 10

Page 11

Page 12

Page 13 Conte pour un petit enfant :

Poèmes et Haïkus

Page 16 Poèmes - blagues - jeux

Enfin le voilà ! Notre journal a pris un peu de

et participants pour cause de bronchite ou de

C'est avec plaisir que nous retrouvons nos

présenter nos meilleurs voeux pour 2012. Que

réaliser ! Nous souhaitons la bienvenue à ceux

Illustré".

habituelles : infos sur l'association,

histoires, jeux. Nous aurons le bonheur de lire

l'équipe ou ceux de participants occasionnels

Nous vous encourageons à nous faire

   L'équipe du journal

 Inclus l'essentiel du programme de la

2012 à Rennes

dates et lieux fixés.

 Le Regard Illustré  

Adhérents : 1er exemplaire gratuit

Fête de L'Autre Regard

 11 février 2012

   (sur inscription)

Pages 14-15

Page 2: Journal n°51 Janvier 2012

X

O

I

I

N

"Il, elle, nous, fous ?"

"Il, elle, nous, fous ?"

Du 5 au 22 mars Espace Social et CulturelAimé Césaire, 1 rue Louis et René Moine 8h30-12h30/13h30-18h - fermé jeudi matin et vendredi à 17h

Paroles et témoignages d’usagers de la santé mentale. Témoignages recueillis pour l'essentiel par les associations Fil rouge et L'Autre Regard. Du 13 au 25 mars Espace Social et Commun Gros Chêne Maurepas, 11 place du gros chêne 8h30-12h30/13h30-17h30 - fermé jeudi matin et vendredi à 17h

       Sortie "restaurant"    

 Une fois par mois je propose une sortie "restaurant" soit le jeudi midi, soit le samedi midi.

 sympathiques qui accueillent des groupes. Le restaurateur propose une formule entre 9 et 14 euros,

 midi.

 Pour se rendre au resto, on prend le métro ou le bus et parfois on s'y rend à pied.

 Cette sortie dure environ 2 heures, de 12 à 14 heures. C'est l'occasion de se voir différemment entre

 C'est avant tout un moment convivial, un moment de partage où le plaisir tient autant au fait de

         Denise C.  

     Activité "vidéo-club "

     Cette activité a lieu un samedi par mois.  

     Elle se passe ainsi : de 14h à 14h30 café, gâteaux, boissons  

     En fin d'activité, nous cernons un thème inspiré par le film,

     17h00.

     Si cette activité vous intéresse, rejoignez-nous.

SEMAINE D ' INFORMATION

   SUR LASANTE MENTALE

E

P

S

T

O

S

Page 3: Journal n°51 Janvier 2012

Thierry

L'atelier, le lundi de 14 à 16 heures à la Maison Associative de la Santé

vous invite à partager avec d'autres Petits Princes sa richesse de pensée,

un prétexte au rire mais aussi au grave. Aucun bagage préalable n'est à

posséder : il s'agit de venir dans l'authenticité et la simplicité dans ce

monde de poésie et de douceur.

présent par Thierry qui n'attend plus que vous pour compléter sa C'est une animation proposée dans l'inattendu, et l'instant

fine équipe Anik, Martine, Marie Françoise.

Venir côtoyer le Petit Prince

Une seule condition préalable : avoir lu le Petit Prince !

Ne pas l'avoir lu c'est comme ne pas connaître l'Autre Regard.

Vous ne pourriez plus maintenant vous en passer et bien c'est pareil avec

le Petit Prince.

Page 4: Journal n°51 Janvier 2012
Page 5: Journal n°51 Janvier 2012
Page 6: Journal n°51 Janvier 2012

Entracte,

pause buvette

et une petite

cigarette  

dehors.

Bien qu'Hubert Félix Thiéfaine soit un artiste aux idées noires à qui on reproche souvent d'aborder les mêmes sujets, d'ailleurs ce n'est peut-être pas un hasard s'il a fait de la dépression au cours de sa vie, il ne manque pas de créativité. En plus, pour un type d'à peu près 60 ans qui traîne ses valoches depuis presque 40 ans, il s'en sort plutôt bien physiquement. A croire que chez certains l'alcool et la drogue conservent ! Peut-être ne les a-t-il consommés qu'avec modération ! Ce n'est pas moi en tout cas qui suivrai son exemple et adhèrerai à toutes ses opinions.

 Dominique G

Hubert Félix Thiéfaine, au Liberté, le 03/12/2011

Sylvain   et   Stéphane,   2   amis,   avaient   décidé   de   se  rendre   au   concert   de   Hubert   Félix   Thiéfaine   au  Liberté.  Hélas,  Stéphane,  qui  a  eu  au  dernier  moment  un  gros  problème   familial,   a   dû   céder   sa   place   et   m'a   offert  son  billet.    Sylvain  et  moi  nous  sommes  retrouvés  l'un  et   l'autre.  Certes,  au  départ,   j'étais  hésitant,  dans   la  mesure  où  je  trouve  cet  arHste  un  peu  trop  nihiliste,  mais   je  me  suis   tout   de   même   moHvé,   puisque   sa   musique  demeure   aJrayante.  D'autant   plus   que   je   découvrais  Le  Liberté  pour  la  première  fois.  Après   avoir   fait   la   queue   pendant   plus   d'un   quart  d'heure  et  nous  être  affublés  d'une  bière,  nous  avons  pu   découvrir   un   groupe   Pop-­‐Rock   de   jeunes   arHstes  nommé   Archimède,   qui   jouait   principalement   en  acousHque  au  niveau  de   la  guitare.  Le  spectacle  était  déjà  commencé  lorsque  nous  sommes  arrivés.    Cependant,   nous   avons   profité   de   suffisamment   de  temps  pour  constater  que  ces  jeunes  ont  du  talent  et  un  avenir  promeJeur.  Les  textes  sont  un  peu  engagés,  tel   "Les   PeHtes   Mains",   où   le   morceau   parle   des  peHtes   gens  qui   souffrent  et   travaillent  dur  pour  des  grands   méchants   capitalistes,   tout   en   trouvant   le  bonheur   de   vivre   simplement   chaque   jour.   Avec   une  reprise   de   Téléphone   "New-­‐York   Avec   Toi",   et   ils  finissent   par   le   tube   "Le   Bonheur",   ce   groupe   gagne  effecHvement  un  peu  à  être  connu  par  le  grand  public  et  passe  d'ailleurs  à  la  radio.  

Arrivée  du  bonhomme,  Thiéfaine.   Il   a   commencé  par  jouer   des   morceaux   que   je   ne   connais   pas   qui   font    sans-­‐doute  parHe  de  ses  derniers  enregistrements.    Enfin   il   s'est  mis   à   sorHr   son   ancien   répertoire.   C'est  d'ailleurs  "Les  Dingues  et  Les  paumés"  qui  a  réveillé  la  foule  qui  remplissait  la  salle.  Ont  suivi  "Lorelei  Sebasto  Cha",  "Alligators  427",  "Soleil  cherche  futur",  "113ème  CigareJe   sans   dormir"   (morceau   dont   je   n'aime   pas  les   paroles),   "Sweat   amanite   phalloïde   queen"   et  quelques  grands  classiques...    Thiéfaine   ne  manque   pas   d'humour   et   a   souvent   su  faire  sourire  le  public  entre  2  morceaux.  Sa  musique,  à  mi-­‐chemin   entre   la   chanson   française   et   le   rock,  semble   plus   rock'n'roll   en   Live.   Et   les   effets   spéciaux  en   studio   qui   rendent   son   univers   sombre   sont   plus  difficilement   réalisables   sur   scène.  Ce  qui   fait  que   lui  et   ses   musiciens   compensent   par   un   show   plus  électrique.    Comme  tout  a  une  fin,  ils  ont  fini  par  rentrer  dans  les  loges.   Et   c'est   à   ce   moment   que   le   public   a  ardemment  réclamé  un  retour  en  chantonnant  l'air  de  "La  Fille  du  coupeur  de  joints".  La  réponse  ne  s'est  pas  fait  aJendre.  Thiéfaine  revient,  guitare  acousHque  à  la  main,   et   avec   ses   musiciens,   nous   graHfie   de   ce  morceau  phare  des  années  80-­‐90.  PraHquement  toute  la   foule,   toutes   généraHons   confondues,   s'est  mise   à  danser  et  chanter  le  refrain.

Page 7: Journal n°51 Janvier 2012

Noël

Reprenant ma balade je m'enfonce dans le sous‐

bois, les feuilles bruissent tandis que des

branches de bois mort jonchant le sol craquent

sous mes pieds. Je regarde le sol à la recherche

de champignons, d'insectes. Comme je passe

entre deux petits arbres, je sens une caresse sur

mon visage : c'est une toile d'araignée tendue

entre eux, la propriétaire est absente ! D'un

revers de la main je me débarrasse des quelques

fils collés dans mes cheveux.

Dans un rayon de soleil, se dressent fièrement sur

   le tapis de feuilles

   deux champignons,

   deux amanites tue‐

   mouches ; la clarté

   accentue le rouge

   vif des chapeaux

   parsemés de points

   blancs. Je me mets à

   genoux pour réaliser

   un cliché en mode

   macro.

Peu à peu la forêt s'anime ; après le repas

dominical des personnes ont fait le même choix

que ma pomme : par ce beau temps faire une

promenade digestive dans les bois.

Poursuivant ma progression, je réalise d'autres

photos chaque fois que je trouve un sujet qui me

parle et c'est ainsi qu'au bout d'un moment ma

pellicule arrive à son terme. Je constate que la

 luminosité a décliné, le soleil étant plus

 bas caché derrière les arbres.

 Je n'ai pas eu conscience du temps qui

 s'écoulait, tellement j'étais occupé à

 contempler la nature. Bien revigoré, je

 prends la direction du retour satisfait

 de cette balade automnale en forêt.

 Balade dominicale  En ce début d'après‐midi d'un dimanche de

novembre, le soleil haut dans un ciel tout bleu

m'incite à sortir de mon appartement.

Je prends appareil‐photo, camescope puis

direction la forêt de Rennes du côté de Liffré.

Me voilà derrière l'auberge de Mi‐Forêt ; il y a peu

de monde, pas de vent, un silence profond règne

dans ce coin qui, l'été, grouille de gens avides de

nature.

Je m'engage sur le chemin qui se trouve face à

moi. "Tiens il y a maintenant un parcours

acrobatique dans les

arbres !", me dis‐je.

Pas d'acrobate à

cette heure‐ci, par

contre un cycliste

me dépasse en me

lançant un grand

bonjour.

J'avance sur le

chemin tout en

scrutant ses bords

et les fossés qui le longent car je guette la

présence de champignons, de fougères et de tout

ce qui pourrait m'inspirer pour réaliser un cliché

que je souhaite unique.

Mon regard se porte vers le haut afin d'observer

les feuilles d'un arbre qui me paraissent très

intéressantes : les couleurs dominantes vont du

vert au jaune, le rouge et le marron forment un

contraste fort avec le bleu immaculé du

ciel. Vues du dessous la beauté de ces

feuilles est maximale car la lumière

solaire qui les traverse leur donne une

certaine transparence. Je reste un

moment à les regarder afin de goüter le

plaisir que me procure un tel jeu de

couleurs puis je fixe sur la pellicule

cette délicieuse vision

Page 8: Journal n°51 Janvier 2012

personnes invitent à un repas un con. Celui qui

fait partie de ces gens qui accueillent un con à ces

Lhermitte se blesse au golf, son médecin lui

reposer chez lui.

téléphone un de ses amis qui lui dit qu' il a trouvé

cette personne, alias Jacques Villeret, est

train sa construction de la Tour Eiffel réalisée

lui disant qu'il veut le rencontrer.

film. Thierry Lhermitte a une maîtresse qui doit

arrive à l'appartement. C'est là que Villeret fait sa

Villeret dit à la femme de Lhermitte qu'il fallait

rejoindrait.

adressé à la mauvaise personne. Lhermitte veut

télévision un match de football : il s'agit du match

rentrer chez lui. Mais Lhermitte lui demande

n'est pas retournée avec lui. Pour cela, Villeret

bouquin de ce dernier. Lhermitte et Villeret

éditeur belge. Lhermitte lui dit bien, je cite : "Et, à

lui demander s'il sait où est sa femme".

cite : " Juste Leblanc " Un problème se pose alors

n'a pas de prénom. Lhermitte essaie de lui faire

début, l'écrivain croit que l'appeler. Au

blague. Villeret lui dit alors que c'est sérieux.

sa boîte de production. Villeret hésite et dit : "Le

a dit ce nom. L'écrivain semble d'accord. Villeret

livre. Le problème, c'est qu'il a complètement

était chez lui ... Lhermitte, en colère, le lui fait

faire exprès le n° de téléphone de Lhermitte.

Villeret est alors sur le point de rentrer chez lui

habite l'huissier. Lhermitte a peur que sa femme le

l'huissier, Prévost, qui regarde le match de foot :

femme de Lhermitte, Villeret évoque seulement

Prévost se moque de Villeret. Lhermitte et

gaffe. Pour que Prévost retrouve l'adresse de

à Prévost : "Allez l'OM". Au début Villeret ne

chercher cette adresse et se rend chez Lhermitte.

que sa femme soit avec lui, mais on apprend que

compagnie du collègue de V eret.

       "Le dîner de cons"          Les scènes marrantes

"Le dîner de cons" consiste au fait que des

amène le plus con gagne le jeu. Thierry Lhermitte

rencontres. Le jour d'un de ces repas, Thierry

conseille vivement de ne pas aller à ce dîner, de se

Entre temps, Thierry Lhermitte a reçu au

un con. Il lui dit qu' il est parfait. C'est-à-dire que

vraiment un con. Celui-ci lui a montré dans un

avec beaucoup d'allumettes. Lhermitte l'appelle en

     On en arrive alors aux scènes marrantes de ce

passer le voir. Mais en fait, c'est sa femme qui

première gaffe. Croyant que c'est sa maîtresse,

laisser un peu de temps, et que Lhermitte la

 Lhermitte s'insurge auprès de Villeret car il s'est

savoir où est sa femme ... Villeret regarde à la

MARSEILLE - AUXERRE. Villeret s'apprête à

d'appeler l'ex de sa femme pour savoir si elle

doit se faire passer pour un éditeur intéressé par le

décident que celui-ci se fasse passer pour un

la fin de la communication, vous n'oubliez pas de

   Thierry Lhermitte lui dit alors qu'il s'appelle, je

: Villeret croit que l'ancien copain de Lhermitte

comprendre le contraire mais il n'y parvient pas.

Lhermitte laisse tomber et dit à Villeret de

l'adaptation de son roman pour le cinéma est une

C'est alors que l'écrivain lui demande le nom de

film du Plat Pays". En fait, c'est Lhermitte qui lui

raccroche. Il est ravi car il a obtenu les droits du

oublié de demander si la femme de Lhermitte

remarquer. Le pire est que Villeret a donné sans le

Daniel Prévost appelle ce dernier et vient chez lui.

lorsqu'il dit à Lhermitte et Huster qu'il sait où

trompe avec cet huissier. Villeret appelle donc

Auxerre gagne alors. Mais au lieu de parler de la

ce match. Alors que Lhermitte est en colère,

l'huissier sont stupéfaits, Villeret a encore fait une

l'huissier, Villeret, fan de Marseille, doit dire fort

veut pas, mais finalement accepte. Prévost va

Villeret appelle l'huissier. Lhermitte a donc peur

c'est en fait la femme de Prévost qui le trompe en  

 François

Page 9: Journal n°51 Janvier 2012

Il est une région par -delà les montagnes, par- delà nuages et vagues, un pays charmant - celui de l'oiseleur -. Ses oiseaux enchantent son village et toute la contrée. Ils sont rouges, oranges ou blancs dans des cages vert- clair et roses. Comme leur maître et ami l'oiseleur ils portent tous l'oiselis, pépiant leurs chants que seul leur maître sait siffler depuis longtemps. Ils sont en cage - certes - mais ne songent même pas à fuir. Ils sont si bien ici : logés - nourris - que demander de mieux ?                                    Un jour, un homme inconnu passa par là. Après avoir salué le maître des lieux, il s'approcha des cages. Alors, soudain tous les oiseaux se mirent à chanter l'oiselis. Tout chantait : les cages, l'oiseleur, les arbres, le clocher et même etc !

Notre inconnu ne savait comment les remercier. Alors l'oiseau blanc eut pour mission de faire visiter les cages. Il dit un mot à chacun. Celà dura des heures. Puis, inattendu l'étranger dit au revoir à tous, même à l'oiseleur et reprit en sens inverse son chemin ... Tout n'était que silence - oiseaux et patron déçus Heureusement ou malheureusement la cage vert- clair de l'oiseau blanc était restée ouverte. Qu'advint-il ?

L'inconnu n'avait fait que quelques pas lorsqu'il se mit à chanter et siffler l'oiselis ... Il lui avait suffi de

quelques minutes pour apprendre la langue du pays... Mais tout ça, c'était merveilleux, aussi merveilleux que surprenant...

Alors tous les oiseaux, oiseleur, arbres et clocher se mirent à chanter et siffler de concert.

C'est à ce moment-là que l'oiseau blanc s'envola de sa cage et vint se poser sur l'épaule gauche de l'inconnu. Tous deux se firent fête. Quelle ambiance ! ça chauffait !

Avec l'accord de l'oiseleur, il décida d'adopter son nouveau maître. L'oiseleur, flatté, y consentit avec un petit pincement au coeur ! Puis homme et oiseau prirent leur essor. Vrai de vrai. Parbleu ! Le nouveau promu dit au revoir à tous les membres de l'orchestre et s'en fut.

Ce n'est que bien des années plus tard que l'on sut ce qu'étaient devenus l'homme et l'oiseau blanc. Ils avaient rejoint leurs villages par-delà les montagnes, par-delà vagues et nuages. Ce pays était devenu aussi charmant que celui de l'oiseleur. Tout le monde y chantait et parlait l'oiselis.

Et vous, depuis le temps que j'en parle, vous devriez bien savoir parler l'oiselis ?

Pas encore ! Mais il va falloir y veiller ! Rien ne remplace la vie d'un oiseau, rien sacrebleu !

 Vous ne le savez pas tout à fait ? Pas grave, ça viendra ! car la vie est faite pour vivre bien sûr, mais aussi pour chanter ! Que vivent les oiseleurs !

   Fin

     Christian D

CONTE POUR UN PETIT ENFANT

 L'oiselis : " vivre c'est chanter ! "

Page 10: Journal n°51 Janvier 2012

rongées par les vents, les pluies

sans appauvrir ceux qui le donnent.

et quelquefois reste gravé dans la mémoire,

et les plus pauvres sont riches de ce bénéfice.

de la bonne volonté au travail,

la lumière des découragés,

et contre les troubles le meilleur bouclier.

il n'est rien pour personne qui sait le donner.

pour faire un sourire,

que ceux qui n'en ont plus à donner.

écrire des pages blanches

de long en large tu dégoulines

tu enlumines nos matins

tu butines tout le jour

le petit matin calme

deux feuilles, l'une brune l'autre jaune

au cœur d'une feuille morte

dans l'implacable automne

   Ces haïkus sont de Christian D.                                   "Plein automne tes feuilles, une à une, tombent"

"De haut en bas

pluie d'automne"

"Merveilleuse rosée

de tes perles d'eau"            

         "Toi Lola, petite abeille

la nuit tu rêves fleurs"

"Bonjour ! Lequel croquer

ou la pomme dorée?"

"Charmant automne

se content fleur"

"Automne

bruit toute une vie"        

    "Une enfant frissonne

même ses bottines pleurent"

LE SOURIRE                        

Il ne coüte rien, mais crée beaucoup,

Il enrichit ceux qui le reçoivent,  

Il arrive comme un éclair,

pour toujours.

Même les plus riches ne peuvent s'en passer,  

Il crée la joie dans la maison

il est la signature de l'amitié.

Il est le repos des inquiets,

le rayon de soleil des attristés,  

Mais il ne peut être acheté, prêté ou volé, car  

Et quelquefois certains êtres sont trop fatigués

Pouvons‐nous vous demander de leur en faire un ?

Car personne n'a autant besoin d'un sourire

     Atelier "Poésie

 "Ecrire des noms d'étoiles

écrire...oh écrire !"

Page 11: Journal n°51 Janvier 2012

Sans argent, ni maison

De chemins en ruisseaux

A cause du mauvais temps

??? INTERROGATION ??? Me fatiguent les pieds

Me donne la peur au ventre

Des souvenirs épars en moi se sont réveillés

La mère qui caresse son enfant Ne seront ensoleillés

Je me demande ce que la vie C'est d'être abandonné

Que l'on aurait pressée.

Le chant d'un oiseau la nuit venue

Je remonterai

Je m'endormirai

La vie est attente D'évènements inouïs. BLEU

Du matin

Midi est arrivé

Et sa salve d'espoirs futurs.

       Je suis un vagabond

     Je traîne mes sabots

   Je suis tout ruisselant

 Les pierres et les pavés

Cette langueur me hante

Car le malheur pour moi

Après cette vie difficile

L'ÊTRE ABANDONNÉ

Laissant sur terre, mes sabots et guenilles usagés Et de toute la joie

Les encouragements d'un père.

Je ne sais quels autres exemples donner

Pour témoigner de tout l'amour

 De ne pouvoir manger Je me demande ce que la vie

   Ni même me loger. Peut apporter comme amour

Aucun de mes vieux jours Deux amoureux qui s'embrassent

Un mélange amer à mes lèvres est monté Peut m'apporter comme joie

 Je suis comme une orange Deux amis qui se retrouvent enfin

   Un jour, près des collines La mer qui vient taquiner les pieds.

 Je partirai tranquille Qui parcourent ce monde

Vers un chemin d'éternité. Mais peut‐être  Devrais‐je me demander aussi

Comment je peux y contribuer ?

C'est le ciel bleu acier

Qui me l'a dit.

Avec son azur incandescent

Page 12: Journal n°51 Janvier 2012

C'est de sauter du coq à l'âne !!! Parce qu'ils ont Quimper !

Entretient le feu du langage avec soin.

Pour accomplir cette étrange cérémonie

Il nous appartient à tous de veiller

que dire

blotti au sein de ta maman

mes proches m'épaulent

Quelle est la grande peur pour une poule?

Pourquoi les Bretons sont-ils tous frères?

Un couple de randonneurs marche dans la campagne. Soudain,la femme dit à son mari :

-Chéri! Ce paysage d'une grande beauté me laisse sans voix. Le mari de répondre : - Parfait ! Nous camperons ici.

RITUEL

L'homme venu de loin

Le poète a été choisi

Mais à chacun son lumignon

Sur ce qui fait de nous des hommes de parole.

         "Soir de tendresse

sinon le rose de ses joues !"    

     "Enfant de la tendresse

 quand diras-tu ton nom ?"    

       "Sans faillir, jamais,

   comment vas-tu l'ami ?"


Top Related