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L E J O U R N A L D E L A C O M M U N A U T É U R B A I N E D E N A N T E S – B I M E S T R I E L

Il est de retour et il a revêtu ses sublimes habits de lumière. Le Château des ducs de Bretagne rouvre ses portes le 9 février prochain. Visite guidée en avant-première! Pages 2 et 3

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault /Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

N°7. Janvier / Février 2007

Nantes

Communauté urbaine

Métropole

Des vaches en Amazonie

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Infographie du dossier

Métropole

• Véhiculeaménagé

• Digicodebas,

ascenseuradapté

Balades avec

la navette fluviale

Estuaire 2007 rendez-vousest pris… Page7

Un labo pour les planètes

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La ville et lehandicap

Pages 12 et 13

Coup de projecteursur les Restos du cœur Page4

Le Château des ducs

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Métropole grands événements

Marie-Hélène Jouzeau, conservatrice dupatrimoine et directrice du Château,aime à le souligner : « Le Château desducs vient de vivre le deuxième plusgrand chantier de son histoire, le pre-

mier étant celui de sa construction. » Site emblé-matique de l’histoire de Nantes et de la Bretagne, lechâteau n’avait jamais fait l’objetd’une restauration globale. Les bâti-ments les plus anciens du XVe sièclese dégradaient et de nombreusessalles n’étaient plus accessiblesdepuis des années. La restaurations’est donc attachée à la mise envaleur de l’ensemble du site et à larestitution la plus large au public.L’ambition du projet : remettre en cohérence unhéritage (monument et collections) et les atten-tes du public d’aujourd’hui, de tous les publics.Marie-Hélène Jouzeau l’affirme : « Notre but estde permettre une appropriation maximale du sitegrâce à une grande accessibilité physique et intel-lectuelle ». Pour atteindre cet objectif, les acteursdu projet ont souhaité porter un regard nouveausur le Château, lui donner un sens, un usage et uncontenu actuels. Ainsi, c’est un équipement cultu-rel de nouvelle génération qui voit le jour : le

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monument restauré abrite un nouveau muséeconsacré à l’histoire de Nantes et de son vasteterritoire.850 pièces dans 32 salles. Connaître le passépour mieux comprendre le présent et imagi-ner le futur, tel est le principe fondateur dunouveau musée d’histoire urbaine de Nantes.

Labellisé « Musée de France », lenouvel équipement culturel sedéploie sur 32 salles des sous-solsaux combles. Jalonné de nombreuxdispositifs multimédias, il s’appuiesur la présentation de 850 objets decollection exposés selon un parcourschronologique et thématique ryth-mé par 7 grandes séquences. Le pro-

pos du musée s’attache à l’histoire, mais aussiaux représentations artistiques et littéraires quiont contribué à dessiner l’identité de Nantesdepuis la cité gallo-romaine qu’elle était jus-qu’aux ambitions de la métropole d’aujourd’hui.Dans la 32e salle, le parcours s’achève par l’in-terprétation de l’histoire de la ville d’un artistecontemporain. Marie-Hélène Jouzeau lance :« Il nous a semblé important de créer ainsi desimages contemporaines de la ville pour les géné-rations futures ». •

La renaissance du Château des ducsAprès 15 ans de travaux et trois ans de fermeture, le Château des ducs de Bretagnerouvre ses portes. Une visite avant son ouverture dans un mois.

« Le Châteauvient de vivre le 2e plus grandchantier de sonhistoire. »Marie-Hélène Jouzeau,conservatrice et directrice du Château.

Vue des remparts et de l’entrée du pont dormant.

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Un nouvel écrinpour un joyauVaisseau de pierre implanté au cœur dela ville, le Château des ducs de Bretagneest le monument phare de Nantes.Fermé depuis 3 ans, le Château estl’objet d’un vaste projet patrimonial etmuséographique qui sera inauguré le8 février prochain. Outre la restaurationdu Château et la création du nouveaumusée d’histoire urbaine de Nantes, cesecteur de la ville a récemment connu denombreuses transformations. Arrivée dela ligne 4 du BusWay place Foch,construction du parking Cathédralecours Saint André, création d’un parvisplace Saint Pierre… Pour accompagnertoutes ces évolutions, Nantes Métropolea souhaité rénover les aménagementsurbains du secteur. L’objectif : créer unnouvel écrin digne d’accueillir cevéritable joyau de la Basse Loire. Ainsi, ledédale de petites rues étroites et pavéesqui l’entoure a été entièrement rénové.Partout, les espaces piétonniers ont étéaméliorés et un cheminement dédié auxpersonnes à mobilité réduite a étéréalisé. Enfin, pour faciliter lespromenades des Nantais et des touristesentre le Château et le quartier médiévaldu Bouffay, tout proche, les traversées dela rue de Strasbourg ont été sécurisées.Désormais, l’édifice n’est plus uneforteresse imprenable. Il est devenu uneétape incontournable dans la ville et lesparcours urbains. Une étape tout à la foismagique et féerique qui éveillel’imaginaire de tous.

L’équipe du Journal Nantes Métropole vous présente ses me

Les flèches et le campaniles.

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En raison des dispositions régissant la communication des collectivités en période pré-électorale, le journal Nantes Métropole suspend à partir de ce numéro la publication de l'éditorial du Président et de la tribune d'expressions des groupes politiques.

ration, le Château des ducs deBretagne manquait à tout lemonde, métropolitains en tête.500000 visiteurs. Proche de laCathédrale, du musée des Beaux-Arts, de la Cité internationale descongrès, le site du Château s’in-

sère au milieu d’autres merveilles,et se situe tout près de la gare.« Avant les travaux, le Châteauaccueillait environ 330 000 visi-teurs par an. À l’ouverture, on enescompte 500 000 sur le site,

dont 200 000 au musée », sou-ligne Marie-Hélène Jouzeau,directrice du Château. Car si lemonument accueille un nouveaumusée sur l’histoire urbaine deNantes, il se veut également êtreun lieu ouvert sur la ville.Ainsi, la cour, le circuit des rem-parts et les douves seront libresd’accès. Jean-François Retière,vice-président de NantesMétropole en charge du tou-risme, insiste : « Les prome-nades sur les remparts, dans lesdouves et la référence constan-te au territoire vont renforcer letourisme de proximité. C’estquand les habitants d’un terri-toire s’approprient leur patri-moine qu’ils en sont lesmeilleurs ambassadeurs. »Aussi, le Château a vocation àdevenir l’élément incontour-nable de la découverte de la

région nantaise. Pour Jean-François Retière : « Le Châteaufédère l’offre touristique detoute l’agglomération. Le par-cours muséographique invite levisiteur à aller plus loin et affû-te sa curiosité pour d’autres lieuxet d’autres thèmes ». Nouvelespace de vie accessible à tous, lebel édifice proposera aussi deuxexpositions temporaires par an,des spectacles, des débats, desanimations, un restaurant et unelibrairie.L’ouverture du site sera le pointde départ d’une année richepour la métropole. « L’inau-guration du Château marque ledébut de la nouvelle offre tou-ristique nantaise qui va s’ap-puyer sur les Machines de l’Île,la biennale Estuaire et la Coupedu Monde de rugby », se réjouitJean-Marc Devanne, directeurde l’Office de Tourisme deNantes Métropole. •

Sous le charme du château

S’il fallait décrire Nantes àun étranger, il est certainque l’on commencerait parlui. Un château de cettetaille et de cette beauté, en

plein centre-ville, ce n’est pascommun. Et s’il fallait lui donnerenvie de venir, il est probable qu’àelle seule la magie du château opé-rerait, transformant cet inconnuen un touriste avide de visitertoute la métropole nantaise.La mer à deux pas, la richesse dupatrimoine historique et culturel,le savoir-vivre à la nantaise sontautant d’atouts pour le dévelop-pement touristique de l’agglomé-ration dont la fréquentation necesse d’augmenter. En 2005,l’Office de tourisme a accueilli plusde 150 000 personnes. Maisdepuis 3 ans, l’un des sites les pluscaptivants de la métropole étaitportes closes. En pleine restau-

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Le 9 février prochain, le Château des Ducs rouvre ses portes et son pont-levis aux habitants de l’agglomération et aux touristesvenus d’ailleurs. Cet édifice grandiose reprend ainsi sa place de navire amiral du tourisme de la métropole.

Pour en savoir plus:www.chateau-nantes.fr

« Château de la Loire etsite breton, cet édificemajestueux va servirl’ambition touristiquede Nantes Métropoleaux niveaux national et européen. »Jean-François Retière,vice-président de Nantes Métropole.

Marie-Hélène Jouzeau.

www.tourisme-nantes.fr

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s Métropole vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2007.

La tour de la Couronne d’or, le Grand Logis et le Grand Gouvernement (XVe – XVIIe).

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En compagnie des Restos du cœurDébutée le 4 décembre dernier, la vingt-deuxième campagne des Restos du cœur mobilise 1560bénévoles sur le département de la Loire-Atlantique pour l’accueil d’environ 13500 personnes.Nous sommes mi-novembre, àquelques jours des premièresinscriptions pour l’aide alimen-taire. Sylvie Rateau, présidentedépartementale des Restos ducœur, remarque : « Les genss’inscrivent de plus en plus tôt.L’an passé, nationalement, on aobservé une hausse de 5,6 %. Ici,les chiffres étaient restés sta-bles. » Cette année ? Trop tôtpour le dire.Dans les 32 centres de la Loire-Atlantique (dont 9 dans la métro-pole nantaise), la distributionhivernale des colis-repas a doncrepris début décembre, pour seizesemaines : soit six repas par per-sonne et par semaine, ou huitquand la personne vit seule.Mais les Restos, ce n’est pas quecela. Il y a aussi l’accueil, l’écou-te, le petit café partagé, les vête-

ments donnés, comme à Saint-Sébastien-sur-Loire, où uneantenne a été ouverte il y a quin-ze ans : « On a un vestiaire, unecafétéria, et un relais bébés, oùles mères peuvent disposer devêtements, d’alimentation et deconseils, » décrit Danièle Rocher,animatrice du centre et d’uneéquipe de soixante bénévoles, laplupart de Saint-Sébastien, beau-coup à la retraite.Personnellement, Danièle s’estinvestie dans l’association pour« l’esprit Restos » : « On essaied’aller au-delà d’une simple aidealimentaire. On peut même allerjusqu’à accompagner des gens àl’ANPE ! » La situation socio-économique de certains inscritsfigure parmi ses motifs d’inquié-tude : « On commence à voir desgens avec des revenus, des per-

sonnes âgées qui disent ne pluspouvoir payer leur mutuelle. »De son côté, Sylvie Rateauobserve, sur les trois chantiersd’insertion chapeautés par lesRestos-44 (deux de jardinage, unde magasinage), « l’arrivée d’unedeuxième génération Coluche,c’est-à-dire des jeunes, sans pro-jet d’avenir, dont les parents fré-quentent ou ont fréquenté lesRestos. »Difficile, parfois de trouver lesmots : « On s’efforce de les fairesortir de ce système » estime-t-elle, ajoutant, lucide : « On est unpansement. On ne guérit pas. » •Antenne Saint-Sébastien-sur-Loire, 241 route de Clisson.0240347151Siège départemental :0228235151

75millionsc’est le nombre de repasservis par les Restos du cœuren 2005, en France, contre8,5 millions en 1986.

Véronique Colucci,administratrice des Restos du cœur.

Les sept concerts des Enfoirésont lieu cette année à Nantes.Comment est née et s’estdéveloppée cette mobilisationdes stars de la chansonfrançaise en faveur des Restosdu cœur?

À l’origine, il y avait juste uneretransmission télévisée. Lapremière s’est déroulée avecMichel (Coluche), le 26 janvier1986. À l’époque, cela nes’appelait pas encore les Enfoirés.Par la suite, les artistes ontpoussé le talent jusqu’à vouloirfaire des concerts en public,avant ce rendez-vous télévisuel.Pour beaucoup, c’est unévénement important. Ils refusentde prendre d’autres engagementsà cette période. On retrouve le« noyau dur », Jean-JacquesGoldman, Muriel Robin, LianeFoly, Patrick Bruel, Zazie, et,toujours, des petits nouveaux,comme, l’an dernier, NolwennLeroy, Amel Bent, Raphaël…Après une tournée française trèslourde, il y a quelques années,toute l’équipe (360 personnes,dont une cinquantaine d’artistes)a décidé de se poser dans uneville : Lille il y a deux ans, Lyon, en2006, et, Nantes, cette année,dans le nouveau Zénith.Il faut savoir que les concerts desEnfoirés apportent aux Restos 1/3de son budget : 32 millionsd’euros ont ainsi été reversés àl’association, en 2005.Du 24 au 29 janvier 2007, auZénith Nantes Métropole.

Les bénévoles des Restos du cœur de Saint-Sébastien-sur-Loire préparant la 22e campagne.

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A32 ans, Daher Gbakaraffiche un bon CV : unBTS Comptabilité et Ges-tion, des expérienceschez Célio et Décathlon,

qui révèlent sa « fibre commer-ciale ». Il conçoit alors un nou-veau projet professionnel. Enjuin 2006, son diplôme d’attachécommercial, option banques, enpoche, il s’interroge: « Commententrer sur le marché de l’emploi,dans le milieu bancaire ? ». Sescandidatures et demandes destage restent sans suite, seules desmissions intérimaires dequelques jours lui sont propo-sées. Aux Dervallières, où ilhabite, il repère l’espace de laMaison de l’Emploi, se dit« pourquoi pas ? » et pousse la

porte. « Aiguillé et conseillé », ildécroche un entretien, puis unCDD de 6 mois au Crédit Agricolede Pornic. « Si ça a marché pourmoi, ça peut marcher pourd’autres. »La Maison de l’emploi s’adresseautant aux demandeurs d’emploisqu’aux salariés désireux de chan-ger d’orientation professionnelleou aux créateurs d’entreprises enrecherche de conseils. L’objectifest de réunir dans un lieu uniquetous les acteurs de l’emploi (voirencadré). « C’est une façon d’agirplus efficacement et complémen-tairement » résume RomainMothes, directeur de la Maison del’emploi, ajoutant : « Le souhaitdes fondateurs est que ce nouveauservice soit une plus-value ».Elle compte un siège et sixEspaces. La « maison mère »,

Le dispositif de la maison de l’emploi est en marche. Premiercontact avec cette structure métropolitaine.

située à Bellevue, à Nantes, estchargée de la coordination demanifestations et d’actions,comme le Forum de l’emploiorganisé en novembre à Atlantis,et, bien entendu, du pilotage desdifférents Espaces. Ces dernierssont au nombre de six et implan-tés dans des quartiers prioritai-res : Nantes-Est, Nantes-Nord,Rezé - Pont-Rousseau, Derval-lières, Saint-Herblain - Sillonde Bretagne, et bientôt Malakoff.Comment ça marche ? Chacunfonctionne sur le principe duguichet unique, sans rendez-vous à prendre. Outre le ou laresponsable de l’espace et unepersonne chargée de l’accueil,quatre à cinq conseillers (ANPE,Mission locale, etc.) reçoivent

pour des entretiens, diagnostics,suivis des recherches d’em-plois… Deux chargées de mis-sion sont en contact permanentavec les entreprises pour laréception ou la prospection d’of-fres d’emplois.De plus, un animateur encadrel’espace Cyber Base pour favo-riser et optimiser la recherched’emploi ou d’information viades ordinateurs. Enfin, des ate-liers thématiques sont proposés. Les grands chantiers en courset à venir ? La mobilisation desentreprises, la lutte contre lesdiscriminations (seniors, han-dicap, localisation géographique,pays d’origine…) et la formationcontinue. •

« Il faut que les entreprises participent à ce projetet à cette mobilisation pour l’emploi par desactions concrètes en direction des quartiers. » Patrick Rimbert, vice-président de Nantes Métropole et président de la Maison de l’emploi.

Une histoire de maisonLa Maison de l’emploi est l’aboutissement d’une politique menéelocalement depuis une quinzaine d’années. Mais c’est le17 octobre 2005, à l’initiative de Nantes Métropole, que la Maisonde l’emploi voit le jour, portée par une synergie collective de tousles acteurs concernés qu’ils soient publics ou privés: l’État,l’ANPE, l’Assedic, le Conseil Général, Le Conseil Régional, laMission locale et le Plan Local pour l’Emploi, et les entreprises.Depuis, elle s’est vite implantée dans des quartiers prioritaires(demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires de minimasociaux, jeunes sans emploi ou sans qualification, travailleurspauvres) à travers six Espaces et une structure mère. Le premier,l’Espace des Dervallières, propose ses services depuis avril 2006.Le dernier et sixième espace à ouvrir ses portes sera celui deMalakoff, début 2007.

« La Maison de l’emploi doit être un lieu d’animation territoriale, pour rendre l’emploi plus accessible et agircontre les discriminations dans les quartiers où le taux de chômage est important. » Patrick Rimbert, vice-président de Nantes Métropole, président de la Maison de l’emploi

Pour en savoir plus:www.maisondelemploi.org

Entrez dans la Maison de l’emploi

Grâce à la Maison de l’emploi, Daher Gbakar a décroché un contrant dans la banque.

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Nantes Métropole actualités

à des transports en commun fréquents etperformants, vous profitez mieux de la ville etvous êtes plus libres dans vos déplacements.C’est moins stressant et plus reposant.Nantes Métropole dispose aujourd’hui de33 P+R, dont 12 sont contrôlés et surveillés,offrant environ 4 800 places. Éric Chevalier,directeur des transports collectifs et du sta-tionnement à Nantes Métropole, constate :« Aujourd’hui, lorsque l’on habite loin du cen-tre de l’agglomération, utiliser les P+R est unréflexe naturel. Leur taux d’occupation global,l’un des plus élevé de France, est de l’ordre de

75 %, ce qui marque l’intérêt de nos conci-toyens pour cette pratique. Certains P+R sontvictimes de leur succès et affichent complet. Celanous amène à envisager l’extension des P+Rafin d’augmenter le nombre des places dispo-nibles là où la demande est forte ». Adopté en2000, le Plan de déplacements urbains (PDU)de Nantes Métropole prévoit en effet 6 000places de stationnement dans les P+R en 2010,et 4 700 dans les parkings du centre-ville deNantes. Le dernier parking relais de la métro-pole a été inauguré le 14 décembre à Thouaré-sur-Loire. •

Qu’est ce qu’un P+R? Un parking-relais pourle tramway et le BusWay. Explications.

Lorsque vous venez de loin et que vous souhaitezrejoindre le centre de la métropole nantaise, leparking-relais est un moyen sûr de vous

simplifier la vie. Comment ça marche ? Munisd’un titre de transport de la Tan, vous garezgratuitement votre voiture dans l’un des P+R,gardienné ou en accès libre, de l’agglomérationnantaise. Puis, vous vous laissez conduire aucœur de la ville en toute sérénité. Ainsi, grâce

Depuis décembre dernier, la cathédrale s’est dotée d’un vaste parvis en asphalte gris et granitbeige. Formé d’un rectangle accolé à un demi-cercle, et délimité par une série de plots, ce parvisest surélevé de quelques centimètres par rapport à la chaussée où circulent les voitures et 4 lignesde bus. C’est d’ailleurs le passage de ces lignes de bus qui a défini la forme du parvis. Cetaménagement est provisoire. La place sera très largement réaménagée d’ici à 2 ou 3 ans, commel’est actuellement la place Royale. L’objectif de cet aménagement temporaire: transformer et embellirla place tout en faisant un minimum de travaux. Pari tenu donc, avec ce nouveau parvis, véritableesplanade permettant d’admirer la cathédrale et les immeubles du XIXe siècle qui l’entourent.

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À Nantes, la place Saint-Pierre a changé de visage.

Un nouveau parvis pour la Cathédrale

Le P+R: bon plan pour les autos

NAVIBUS PRIMÉ

Navibus vient de franchir le cap des 500000 voyageurs. Sur la Loire, le trafic a connu une augmentation de 35 %. D’autre part, la Semitan et sonNavibus viennent de remporter le PrixTerritoria 2006 décerné par l’Observatoirenational de l’innovation publique. Ce prixrécompense les collectivités localesfaisant preuve d’innovation pour améliorerla qualité de vie.

Les parking-relais de Nantes Métropole.

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Il y a des roselières, des oiseaux etde la vase. Il y a aussi des bâtimentsindustriels gigantesques, héritagesdu passé, ou, au contraire, encoreen pleine activité et qui, la nuit, setransforment en cathédrales delumières. L’estuaire de la Loire estun lieu de vie et de travail encoremal connu, et qui mérite mille foisun détour ou plutôt, une fois milledétours. Durant l’été qui vient, unetrentaine d’œuvres artistiquesviendra se fondre dans la natureou dans le passé et le présentindustriels de la bouche de la Loire.« L’estuaire est un espace magni-fique, puissant et fascinant, estimeJean Blaise, directeur du LieuUnique et chef d’orchestred’Estuaire 2007. C’est une mani-festation artistique et touristiquequi permettra de le découvrir. DeNantes à Saint-Nazaire, sur la rivenord et sur la rive sud de l’estuai-re, le parcours sera jalonné d’œu-vres à la fois spectaculaires,ludiques et accessibles à tous. »Un bateau offert à l’imaginationde plasticiens, les ateliers desMachines de l’Île, un canard géant,une maison dans l’eau, penchée etqui fume encore, des jets d’eau quifusent quand on prend place sur unbanc… Une collection d’œuvresmystérieuses vous attend.« Cette manifestation associe40 artistes internationaux et natio-naux, 22 communes de l’estuaire,la Région, le Département, NantesMétropole, des grandes entrepri-

ses, ainsi que les Chambres decommerce et d’industrie de Nanteset Saint-Nazaire, précise JeanBlaise. En trois mois, 500 000

visiteurs sont attendus sur les60 km de rives de l’estuaire. »Des visiteurs au budget, il n’y aqu’un pas. L’opération se monteà 7,5 millions d’euros. « C’est unbudget important, reconnaît JeanBlaise. Mais il faut garder àl’esprit qu’environ 4,5 millionsseront dépensés dans l’écono-mie locale, souligne-t-il. Les

entreprises de la Région sont nosprincipaux fournisseurs. Enoutre, les retombées écono-miques pour les hôtels, les res-

taurants et les autres entreprisesmétropolitaines, sont estimées à4,2 millions d’euros. Et nos par-tenaires privés soutiennent lamanifestation à hauteur de1,3 million d’euros. » Estuaire2007 ? « Cette manifestationprouve que la culture crée dudéveloppement économique etde la richesse. » •

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Estuaire 2007: rendez-vous culturel…

Jean Blaise, directeur du lieu unique et initiateur de la manifestation Estuaire 2007.

Toutes les œuvres seront accessibles librement par voie terrestre, à pied, à vélo, en voiture (parking à proximité des sites). En outre, lacroisière fluviale sera une manière particulière de les découvrir et de parcourir le territoire. En effet, un bateau d’une jauge importante, 350passagers, accomplira le voyage en 3 heures. Un retour sera possible en TER en une quarantaine de minutes.

La croisière? Tous les jours du 1er juin au 1er septembre 2007.Départs de Nantes: 10h00 / de Saint-Nazaire: 14h00. Réservation obligatoire.

Comment découvrir les œuvres d’Estuaire 2007?

www.estuaire.info

Entre le 1er juin et le 1er septembre 2007, une grande manifestation culturelle et touristiquevous permettra de découvrir des œuvres artistiques grandioses le long des deux rives del’estuaire de la Loire…

« Plus de 1 000 enfants et 47 professeurs sontassociés à plusieurs projets d’Estuaire 2007. »

DES BANANES EN BOÎTES

Situé quai des Antilles, sur lapointe Ouest de l’Île de Nantes, lehangar à bananes a commencésa mutation. Dès le printempsprochain, cet ancien bâtimentindustriel construit à la fin desannées 40 accueillera un nouvelespace festif. Cafés, restaurants,discothèques et lieu d’expositiondédié à l’art contemporaininvestiront cette surface de7650 m2 ouverte sur la Loire.

LE PRIX CHARLESMONSELET 2007

Vous désirez goûter au plaisir dela critique? C’est l’heure alors devous mettre à table. Jusqu’au 2 mars 2007, vous pouvez voterpour vos coups de cœur parmiles 81 établissementssélectionnés cette année parl'Académie Charles Monselet. Ce prix récompense les as de lacuisine nantaise dans cinqcatégories. De la brasserie à lagrande table, en passant par lacrêperie, le bistrot et la cuisinegourmande, tous les goûts sontpermis. À vous de choisir voschouchous et de les soutenir.Comment? En nourrissant de voscommentaires les bulletins coupde cœur présents dans le carnetdu gastronome nantais édité parl’office de tourisme de NantesMétropole et le ConseilInterprofessionnel des Vins deNantes. Disponible dans tous lesbureaux de l’office de tourismede Nantes Métropole.Renseignements surwww.nantes-tourisme.com ou au0892464044 (0,34 €/mn).

Plan climat territorial, diversification des énergies, réduction des déchets, accueil des seniors, égalité deschances devant l’emploi… Le 30 novembre dernier, Nantes Métropole a été lauréate des Rubans duDéveloppement Durable pour la création de son Agenda21.

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Une Métropole d’avance

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Une pépinière pour les biotechnologies

Longtemps, l’endroit fut un hautlieu de la construction qui accou-chait de grosses pièces de méca-nique pour les bateaux. Depuisjuin 2006, c’est l’un des derniersendroits à la mode pour les bio-technologies qui verra sortir debien petites molécules pour soi-gner les malades.La Halle 13 située sur l’Île deNantes est aujourd’hui un

mélange subtile de béton, deverre et d’aluminium. L’ancienbâtiment de la firme Alstomvient en effet d’être restauré. Etsous la houlette d’Atlanpole, latechnopole de Nantes Saint-Nazaire, il accueille déjà troisentreprises de biotechnologie :Tc Land, Biofortis, Atlangeneapplications. « La Halle 13 affiche presquecomplet seulement six moisaprès son ouverture, expliqueOlivier Kitten d’Atlanpole. C’estun indicateur du fort dévelop-pement de Nantes en biotech-nologies. Généralement, il faut

trois à quatre ans pour remplirune telle pépinière d’entrepri-ses. » Pépinière d’entreprises ?Un lieu où les bonnes idées deschercheurs en santé ou agroali-mentaire, par exemple, peuventse concrétiser en jeunes entre-prises. Durant leurs premièresannées, elles y trouvent ce qu’ilfaut pour travailler et se déve-lopper, avec le soutien d’Atlan-pole qui « détecte, soutient,accompagne les entreprises »,précise Olivier Kitten.« Chaque année, 4 à 5 entrepri-ses de biotechnologies sontcréées sur le bassin NantesSaint-Nazaire, poursuit OlivierKitten, c’est un secteur trèsdynamique. Le pôle de rechercheAtlantic Biotherapies est d’ail-leurs l’un des cinq pôles de com-pétitivité de ce genre reconnu enFrance. » Il est donc importantde le faire savoir. « Nous faisonsaussi la promotion de ce savoir-faire pour attirer de nouvellescompétences (entreprises, labo-ratoires, industries). » Et qui ditnouvelles entreprises dit évi-demment locaux. « Des entre-prises sont tentées pour venirsur la métropole. Notre rôle estd’alerter les collectivités localessur le besoin de bâtimentsdédiés à leurs activités et de ter-rain où elles pourront ensuites’implanter. Il faut leur propo-ser des conditions d’accueiladaptées. » •

Inaugurée le 8 décembredernier, la Halle 13 de l’Île deNantes accueille les nouvellespépites de la recherche.

Grandir puiss’agrandirLes pépinières d’entreprises debiotechnologie de la Métropole(Bio Ouest Laënnec, Île deNantes, Géraudière) n’ont pasvocation à hébergerdéfinitivement les jeunesentreprises innovantes qu’ellesaccueillent. Une fois leursplumes bien développées, cesdernières doivent voler de leurspropres ailes et libérer les lieuxpour de nouvelles venues. Maispas question de profiter dessubventions et d’aller ensuites’implanter ailleurs. « Uneentreprise que les collectivitéslocales soutiennent doits’engager à implanter son siègesocial sur leur territoire »,explique Olivier Kittend’Atlanpole. Bref, grandir, puiss’agrandir sans partir trop loin.

Un laboratoire de la société Biofortis installée dans la Halle 13.

Atlanpole, la technopole du bassin économique de Nantes Saint-NazaireTechnopole, Centre Européen d’Entreprises et d’Innovation et Incubateur, Atlanpole favorise la création etle développement d'entreprises innovantes sur la Loire-Atlantique, la Vendée et le Choletais. Elle a vocationà rapprocher entrepreneurs et chercheurs et ainsi, à favoriser la création et le développement d'entreprisesinnovantes. Ses actionnaires sont le Conseil régional des Pays de la Loire, Nantes Métropole, le Conseilgénéral de Loire-Atlantique, la Carene, la ville de la Roche-sur-Yon, les CCI de Nantes et Saint-Nazaire,l’Université de Nantes et le CHU. Le réseau atlanpolitain rassemble aujourd’hui 255 entreprises dans lessecteurs de l’informatique, l’électronique, les biotechnologies, la santé, l’agroalimentaire, la mécanique, lesmatériaux, l’environnement et le génie civil, ainsi que des structures de recherche et d’enseignementsupérieur et des centres techniques.

www.atlanpole.fr

100 plans demobilité d’entreprise ont déjàété signés sur le territoire del’agglomération nantaise. Ilspermettent aux salariés debénéficier d’au moins 30 % deréduction sur leursabonnements aux transports encommun.

L’ÉCONOMIE EN FORME

Selon une étude publiée dansLe Nouvel Observateur,l’agglomération nantaise figureen haut du tableau pour sondynamisme économique, sadémographie et ses créationsd’entreprises. Entre 1997 et2006, Nantes a connu unecroissance d’emploi de 3,75 %par an, soit 55000 emplois.

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Une Métropole d’avance

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La vie du laboCréé en 1992, le laboratoirePlanétologie etGéodynamique de Nantes(LPGN) est devenu une unitéde recherche du CNRS en2000. Sa culture de base,c’est la géologie, la sciencedu sol, que ce soit lagéologie de surface ou deprofondeur, de la Terre, deMars ou de Titan, le plusgros satellite de Saturne. Ce prestigieux laboratoireexploite entre autres lesdonnées collectées lors desmissions spatiales MarsExpress, Vénus Express etCassini-Huygens. Desexpériences sont égalementmenées avec des « cellulessaphir » pour créer lesconditions de pressionrégnant à l’intérieur de Titan,satellite à la surface de glaceet au cœur rocheux.

Nantes: Saturne rond et ça Mars bien…

Dans le concert des nations de lascience, la France joue sa partitioncomme il se doit, et parfois avecbrio. À l’université de Nantes, lamélodie qui sort du laboratoire deChristophe Sotin, éminent plané-tologue, résonne dans le mondeentier. Si Nantes est aujourd’huiune place forte de l’étude des pla-nètes du système solaire, c’estgrâce à ce fleuron de la recherchenantaise. Les travaux de cette équi-pe de 50 personnes portent sur lagéologie des planètes. « Nous étu-dions la surface et l’intérieur des

planètes du système solaire, Mars,Vénus, Saturne, ainsi que leurssatellites (des petits astres qui leurtournent autour), comme Europeou Titan », explique Christophe

Sotin, Directeur du LaboratoireCNRS Planétologie et Géo-dynamique de l’Université desScience et Techniques de Nantes.Sans fausse modestie, le chercheurreconnaît le côté original et pres-

tigieux des études que son labora-toire conduit et dont les résultatssont publiés dans les revues deréférence que sont Nature ouScience. « Nos thèmes de recher-che sont assez uniques en France eten Europe. Nous travaillons enrelation étroite avec les laboratoi-res de la Nasa, l’agence spatialeaméricaine », raconte celui qui estaussi directeur de recherche asso-cié avec le JPL (Jet PropulsionLaboratory) de Los Angeles, le topdu top des grands laboratoires de larecherche spatiale.Titan. L’une des spécialités nan-taises consiste à analyser les ima-ges prises par les sondes spatialescomme Cassini et son lander,Huygens (un robot qui se pose surle sol), afin de mieux cerner lemystère des astres qu’elles survo-lent. Un exemple ? « Nous avonsdémontré que la surface de Titan,sorte de grosse Lune de Saturne,avait un sol solide avec des volcans,et non un océan d’hydrocarburecomme on le pensait auparavant. »Ces volcans ont la particularitéd’être de glace : il fait -180 °C à lasurface de Titan…Intérêt? « Sur Terre, les mécanis-mes naturels (volcanisme et tecto-nique des plaques entre autres) quiengendrent l’évolution du climatsont mal connus. Et l’action del’homme sur le climat, toute évi-dente qu’elle soit, est encore mal

évaluée. Comprendre les méca-nismes naturels de transformationen œuvre sur d’autres planètes (oùl’homme n’agit pas encore) per-met de mieux comprendre l’évo-lution terrestre. » •

Le laboratoire de Christophe Sotin est l’un des plus en pointedans le monde pour l’étude des planètes.

« Nous travaillons en collaboration avec la Nasa,l’Agence spatiale américaine. » Christophe Sotin, chercheur au CNRS

ARRONAX

Derrière ce nom étrange,Arronax, se cache un cyclotronà haute énergie. La premièrepierre du bâtiment quiaccueillera cet appareilscientifique a été posée le7 décembre dernier, à proximitédu CHU Nord Laënnec, à Saint-Herblain. En 2008, la médecinenantaise disposera ainsi d’unéquipement international pour lalutte contre le cancer.

Christophe Sotin, chercheur au CNRS à l’Université de Nantes.

Une conférence spatialeLes dernières nouvelles du système solaire vous intriguent?Christophe Sotin s’adresse augrand public le jeudi 11 janvier.Amphithéâtre Kernéïs, 1 rue Biasà Nantes - Ouverture des portesà 14h15.Tarif : 5 € - gratuit pour lesadhérents de l'UniversitéPermanente.

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Une Métropole d’avance

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D’ici à 10 ans, Nantes Métropole va créer 1400 ha de forêts urbainessur trois sites principaux de l’agglomération. À Bouguenais, Bouaye etSaint-Aignan-de-Grand-Lieu, les plantations ont commencé.

Début décembre, Rosette, Rosineet Gaïa ont quitté la réserve natu-relle du Marais d’Yves, enCharente-Maritime, pour uneprairie située sur le site de la PetiteAmazonie. Ces trois dames sontdes Highlands Cattle, une race devache peu regardante sur leur ali-mentation. Leur mission : dé-broussailler leur résidence, et, parlà même, contribuer à la valorisa-tion des prairies du site de la PetiteAmazonie.Cette zone de 18 hectares est eneffet intégrée au périmètre Natura2000, « qui implique de préserver,valoriser, restaurer les milieuxnaturels de ce site » rappelleJosette Garcia-Melgares, chargéede mission au service développe-ment durable et espaces naturels àNantes Métropole.Au début des années 90, un inven-taire, coordonné par la LPO (Liguepour la Protection des Oiseaux),en avait recensé les richesses de laflore et de la faune. « À l’époque,plutôt que de le transformer enparc urbain, avec des tables depique-nique, nous avons proposé

de le conserver à l’état sauvage,sous couvert d’une gestion écolo-gique et d’une valorisation auprèsdu grand public, » rappelleMickaël Potard de la LPO-44. Ilajoute: « Des marais en plein cen-tre-ville, il en existe peu. Il étaitdonc important de conserver cepoumon vert et de le faire visiter. »Près de la piscine. Un aménage-ment que Nantes Métropole adémarré en faisant appel à uneentreprise d’insertion pour ledébroussaillage et l’installation declôtures pour les vaches. Le servi-ce des espaces verts de la Ville deNantes sera ensuite chargé de lagestion du site. Autre projet? « Un

cheminement sur les talus desvoies ferrées, pour que les visi-teurs puissent observer la PetiteAmazonie sans y entrer. Et d’amé-nager, le long de la rue de l’Arche,à proximité de la future piscine,un espace vert agrémenté d’unezone humide donnant un avant-goût de la faune et de la flore exis-tantes » décrit Josette Garcia. Eneffet, plus largement, l’objectif decette opération de mise en valeur etde protection est d’associer cetespace naturel à Malakoff, « quecela devienne un atout pour lequartier. » Tout en ayant, à l’esprit,les risques inhérents à une fré-quentation trop importante. » •

L’arrivée de trois vaches d’origine écossaise est l’une des actions visant à restaurer et valoriserle site de la Petite Amazonie, site naturel exceptionnel au cœur du quartier Malakoff.

Ronan Dantec,Vice-président de NantesMétropole, chargé del’environnement.Comment l’aménagement de laPetite Amazonie s’intègre dansle GPV (Grand Projet de Ville)Malakoff Pré-Gauchet?La mise en valeur de la PetiteAmazonie participe à lavalorisation du quartier MalakoffPré-Gauchet par rapport au restede la ville. Nous voulons favoriserl’appropriation de la PetiteAmazonie par les habitants, quetous les scolaires du quartierpuissent se sensibiliser à la natureet à la biodiversité. Cette politiquede valorisation est un enjeuimportant pour montrer qu’on peutconstruire de la ville tout enrespectant les espaces naturels. Ilfaut rappeler qu’en Europe, c’est leseul site classé Natura 2000 situédans un centre urbain. Dans ladynamique du GPV, nous avonsaussi le projet d’une mise enréseau des parcs et espacesnaturels (Jardin des Plantes, Prairiede Mauves, Grand Blottereau,Petite Amazonie) qui participent àla préservation de la biodiversité.

BALADE EN AMAZONIE

De mai à octobre, des visitessont proposées par la LPO 44.Limitées à 15 personnes, ellesintègrent « une approchehistorique du marais, duXIXe siècle à nos jours »,explique François Jourdain,animateur à la LPO 44.Habitats (roselière, plans d’eau,forêt alluviale, prairieinondable), faune et flore, troisbonnes raisons de découvrir celieu. Afin de préserver le site, lafréquentation est limitée à 500 personnes par an.Visites les mercredis etsamedis matin, ou surdemande.Rens. : 0251820297 ou [email protected]

Des vaches pour la Petite Amazonie

cueillettede champignons

Promenade

pêchechasse

Oxygène Oxygène

Soleil

SalamandreChevreuil

PetitSylvain

Geaides chênes

Jacinthedes bois

Jonquillesauvage

Gaz carbonique

Gaz carbonique

A quoi ça sert une forêt urbaine ?À créer, à partir de friches agricoles, des espaces naturels près des centres urbains.

À fixer le dioxyde de carbone pour lutter contre l'effet de serre

À former une ceinture verte de protection (bruit, vent, inondation, etc.)

À assurer la diversité biologique et constituer des espaces de découverte et de loisirs

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Des vaches écossaises, de race Highland, dans la prairie de la Petite Amazonie.

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Agir pour lehandicap

handicap

Nantes Métropole s’engage pour améliorer la vie des personnes handicapées.

Nantes Métropole- janvier / février2007 - 11

Lorsque l’on est non-voyant, mal entendant, quel’on se déplace en fauteuil roulant ou avec desbéquilles, on rencontre plus de difficultés dans savie quotidienne. Se déplacer avec la plus grandeautonomie, accéder au logement, à l’emploi et aux

différents équipements sont les conditions essentiellesde la bonne intégration des personnes handicapées ouen situation de handicap (une personne plâtrée ou unepersonne âgée éprouvant des difficultés pour se dépla-cer, par exemple).Nantes Métropole poursuit cet objectif et a bâti un dispo-sitif pour l’atteindre en se référant notamment à la loi du11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chan-ces et la participation à la citoyenneté des personneshandicapées.Le maître mot de ce dispositif est la concertation entreles élus métropolitains, les services techniques de lacommunauté urbaine et les nombreuses associations

représentant des per-sonnes handicapées.Cette concertation per-manente s’effectue dansle cadre de la commis-sion intercommunale,constituée notammentde représentants asso-ciatifs, qui a été créée le29 juin 2006. Cette com-mission participe à l’éla-boration du schémadirecteur de l’accessibi-

lité qui devra être produit conformément au calendrierlégal, au 1er trimestre 2008.Afin que ce document réponde au mieux aux préoccu-pations et sollicitations des personnes handicapées,Nantes Métropole s’attachera à développer des rapportsétroits avec les commissions locales d’accessibilité où sontidentifiés et recensés tous les aménagements et actionsà réaliser sur le terrain.Liliane Plantive, maire de La Montagne et vice-présidentede Nantes Métropole en charge du Handicap explique :« Dans ma commune, la commission a été installée aumois d’octobre. Les avis et recommandations formuléssont immédiatement transmis au pôle de proximité et auxservices techniques de la communauté urbaine afin qu’ilssoient instruits et qu’ils fassent l’objet d’aménagementsaméliorant l’existant. » On refait la voirie, on élargit ouabaisse un trottoir, on construit une rampe d’accès, oninstalle des bandes podotactiles (rectangles blancs avecpetites bosses), on crée un stationnement adapté…Le second domaine sur lequel agit la communauté urbaineest le renforcement du soutien financier aux associationset structures pour personnes handicapées, en complé-ment de ceux apportés par les communes et le départe-ment. C’est en agissant sur ces deux volets que l’actionmétropolitaine pourra atteindre cet objectif. •

« Notre responsabilitéd’élu et notredevoir de citoyenest d’œuvrer auchangement de regard que portenotre société sur lehandicap. »Liliane Plantive,vice-présidente de Nantes Métropole.

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«La loi du 11 février 2005 crée de nouvelles instances qui vont permettre une réelle concertation, comme lacommission intercommunale pour l’accessibilité aux personnes handicapées. » Catherine Choquet, conseillère communautaire.

Liliane Plantive,vice-présidente de Nantes Métropole encharge du handicap.Quelle est la responsabilité d’un élu faceau handicap?Une de nos responsabilités d’élus est degarantir l’usage de l’espace public, del’habitat et des transports à toute personneéprouvant une gêne du fait d’une incapacitépermanente ou temporaire. Mais plus

encore, notredevoir decitoyen estd’œuvrer auchangement deregard queporte notresociété sur lehandicap,notamment surnos lieux detravail, et cecien permanence.

Conseiller municipal à Rezé depuis2001, il est élu au quartier du Châteauet délégué à l’enseignement supérieuret aux personnes handicapées. Il pré-side la commission accessibilité du

Comité national pour la promotion socialedes personnes aveugles ou amblyopesregroupant 23 associations nationales.Samuel Landier travaille aussi à la Caissenationale des Industries Électriques etGazières. Il y met en contact des retraitésdésireux de parrainer des jeunes des Mis-sions locales ou de soutenir des actions desolidarité auprès d’associations basées dansles régions Nord-Pas-de-Calais et RhôneAlpes. Enfin, cet homme marié, père detrois enfants, termine une Maîtrise enpsychologie du travail… « On me dit delâcher quelque chose, sauf que c’est inté-ressant d’avoir cette complémentarité. J’aibesoin de vivre les choses pour lescomprendre. »Ses objectifs : « Je veux que les personneshandicapées vivent au milieu des autres per-sonnes, qu’il y ait rencontre et confrontationpour une meilleurecompréhension des diffé-rences. » Ses marottes :l’accessibilité de la voirie,les transports, les bâti-ments, l’accès à l’informa-tion… Il pointe alors lesdifficultés rencontrées,inhérentes aux différentshandicaps : « Les person-nes handicapées moteursont une approche plustechnique de l’environne-ment tandis que les per-sonnes déficientes senso-rielles ou mentales sont amenées à lecomprendre et à l’interpréter à un momentdonné. » Pour les malvoyants, « le contrastetactile et visuel est fondamental : c’est déjà unmessage en soi. Il faut éviter des murs trop

réfléchissants, un éclairage trop éblouissant quipeut déstabiliser, prévoir des nez de marchescontrastés tout en travaillant par ailleurs sur desjeux de matériaux qui aident à lire, à com-

prendre l’espace pour sesituer. » Enfin, il y a sa« priorité du moment » : lespassages pour piétons à uni-formiser. « L’impact du senstactile a été l’une des choses lesplus difficiles à faire com-prendre lors des négociationsautour des décrets et arrêtésavec nos interlocuteurs. »constate-t-il.Samuel Landier soutient lamise en place de conventionscommunes à plusieurs collec-tivités locales telles que

Nantes Métropole pour l’insertion profes-sionnelle des personnes handicapées. Toutfaire, donc, pour vivre avec les autres, même sila vie d’une personne handicapée n’est pastout à fait comme celle des autres. •

« Je veux que lespersonneshandicapées vivent aumilieu des autres, qu’ily ait rencontre etconfrontation pour une meilleurecompréhension desdifférences. »

Samuel Landier, élu à Rezé.

Samuel Landier est non voyant. Par son implication dans la vie locale,il souhaite faire progresser l’accessibilitéau sens large pour les personneshandicapées.

Samuel Landier se bat pour améliorer la vie des personnes handicapées.

Vivre avec les autres

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Quelles évolutions observez-vous par rapport au handicap?« Nous sommes passés d’unelogique de charité à la mise enplace d’une politique d’aide so-ciale, aujourd’hui en phase detransition vers une logique dedroits: l’accès à tout pour tous doitdépasser l’assistanat. L’APF,deuxième association de Franceavec 35000 adhérents, agit depuisplus de 70 ans, pour une citoyen-neté pleine et entière des person-nes en situation de handicap. »Les mentalités ont-elles changé?« Êtes-vous véritablement uncitoyen si vous ne pouvez ni tra-vailler ni accomplir les activités dela vie quotidienne, vous rendredans une administration, acheterdu pain, aller au cinéma ? Le han-dicap est une des principales cau-ses de discrimination en France.Pour changer les comportements,sans culpabiliser, il faut viser lesidées reçues. Le travail est colossal.La société doit s’adapter, mais ilfaut aussi mobiliser les gens ensituation de handicap, comme fac-teur de dynamisme. L’unité d’unesociété se fait dans la diversité, ilfaut permettre à cette différence devivre. »L’action de Nantes Métropoleest-elle suffisammentvolontariste?« Assurément. Le système detransports collectifs est une réfé-rence, même s’il reste du boulot !Le tramway est parfaitementaccessible. Le BusWay a été conçupour les personnes handicapées.Mais à son lancement, il n’étaitpas à 100 % accessible. Nous cons-tatons des difficultés aux abordsdes stations. Concernant l’accès

aux bus, une dynamique est enga-gée mais à ce jour, un arrêt sur sixest réellement accessible. L’ag-glomération nantaise apparaîtattractive aux personnes handi-capées, mais il faut qu’elles puis-sent s’y loger et y travailler. Au-jourd’hui, personne ne connaît lenombre de logements accessi-bles et il n’y a pas d’adéquationentre l’offre et la demande. Nousattendons beaucoup des bailleurssociaux et des promoteurspublics. En intégrant l’emploidans son champ de compéten-ce, la commission intercommu-nale pour l’accessibilité va au-delà de l’obligation réglementaire,c’est un signe fort. Il faut direque 30 % des personnes en situa-tion de handicap sont au chôma-ge et qu’à compétences égalesavec une personne valide, ellesont 15 fois moins de chance de sefaire embaucher. Au final, ladémarche de la communauté

Catherine Choquet,adjointe à la Mairie deNantes, déléguée à la santé etaux personnes handicapées.Comment les communes, lacommunauté urbaine et leConseil général agissent-ilsde concert en faveur despersonnes handicapées?Rappelons que le handicaprelève de la compétence duConseil général. Si lescommunes et la communautéurbaine agissent dans cedomaine, sans obligation légale,c’est par volontarisme. La loi du11 février 2005 crée de nouvellesinstances qui vont permettre uneréelle concertation, comme lacommission intercommunalepour l’accessibilité auxpersonnes handicapées. Cela vaclarifier la participation et le rôlede chacun, et faciliter le travaildes associations qui, jusqu’àprésent, devaient faire le tour detoutes les collectivités. Cesdernières vont devoir apprendreà raisonner à l’échelle d’unterritoire qui s’étend au-delà deleur strict champ decompétence.

urbaine est bonne. Nous veille-rons à ce que cette dynamiquene soit pas freinée par la logiquefinancière. » •

Créée à Rezé en 2005, l’associationGrandir d’un monde à l’autredéveloppe des projets littéraires,audiovisuels et événementielsautour de la différence en généralet du handicap en particulier. « Enpubliant des romans, des récits,des albums jeunesse, des livresde photographies, nous voulonschanger le regard de tout un cha-cun sur les différences et créerdes passerelles entre deux mon-des qui, bien souvent, s’ignorent »,explique Elisabeth Chabot, prési-dente de l’association. Les Édi-tions d'un Monde à l'autrepublient aujourd'hui «Le Plus petitdénominateur humain », premier

roman de Valérie Liquet-Madry,disponible auprès de l’association.

handicap

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Pour être un citoyen à part entière, une personne en situation de handicap doit pouvoir accéderaux droits fondamentaux. Entretien avec Grégoire Charmois, directeur de la Délégation départe-mentale de l’Association des Paralysés de France (APF).

Objectif: viser les idées reçues…

Grégoire Charmoix défend les droits des personnes handicapées.

Grandir d’un monde à l’autre

Grandir d’un monde à l’autre :39 rue de la Commune de 1871,44400 Rezé.www.editions-ma.com [email protected]

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La Communauté urbaine

Depuis trois ans, le comité de veille se réunit tous les mois pour faire le point sur les chantiersprogrammés et anticiper leur impact sur la circulation.

On les appelle encore les « joursnoirs »… En novembre 2002 etseptembre 2003, la conjonctionde travaux dans le centre deNantes et d’un accident sur lepont de Cheviré, transforme unvendredi et un lundi comme lesautres en cauchemar pour auto-mobilistes. Et puis le chantier dela ligne 4 est programmé, des dif-ficultés de circulation inédites surle sud-est de l’agglomérations’annoncent. Pour anticiper aumieux les gênes et informer lesautomobilistes, en temps réel, unprogramme ambitieux et globalest alors lancé.En octobre 2003, un comité deveille sur la circulation est cons-titué à Nantes Métropole. Sonbut : examiner à la loupe toutesles interventions prévues sur lesaxes principaux de l’espacepublic, dès lors qu’elles ont unimpact sur la circulation. Autourde la même table, se retrouventchaque mois - et plus si néces-saire - trois directions de NantesMétropole : Services urbains,Proximité et Espace Public maisaussi les pompiers, la policeNationale et Municipale, laSemitan, la ville de Nantes, lespôles (voir encadré) et tout servi-

ce ou organisation concerné parun dossier spécifique. « L’objectifde ce dispositif est d’améliorerl’information des usagers pourpermettre à chacun de choisir lemeilleur mode de déplacement,en fonction des événements et dutrajet à couvrir » expliqueMaurice François, directeurgénéral adjoint de la Proximité àNantes Métropole. « Grâce auxinformations fournies par lespôles, la direction de l’espacepublic étudie le niveau de pertur-

Mieux informer pourmieux circuler

Philippe Mahé, Directeurgénéral des services deNantes Métropole.Quels sont les moyens mis enœuvre par Nantes Métropolepour faciliter la circulationlors de travaux sur la voirie?Notre mission consiste à assurerla sécurité, l’accessibilité et lafluidité de la voirie pour tous lesusagers : piétons, cyclistes etautomobilistes. Programmer leschantiers, anticiper les gênes etproposer des solutions auxusagers, c’est le rôle du comitéde veille, créé en 2003. Il réunitles services de NantesMétropole, la communeconcernée, la Tan, les pompiers,la police, la DDE, EDF, GDF, etc.Nous avons également fait uneffort considérable pourinformer les usagers sur lestemps de parcours et lesitinéraires de substitution: 34 PMV (panneaux à messagevariable), le sitewww.infocirculation.fr ou lenouveau PC circulation. Bientôt,les automobilistes serontinformés en temps réel sur lesplaces de parking disponiblesautour de la gare. L’ensemble deces actions représente unbudget d’investissement de plusde 7 millions d’euros.

Planifier les travauxNantes Métropole est découpée en 10 pôles de proximité. Ils sont les relais techniques de laCommunauté urbaine auprès des usagers, notamment pour la gestion de l’espace public. « Les pôlessont destinataires de toutes les demandes d’interventions sur leur territoire » indique Olivier Kerever,responsable du service gestion de l’espace public au pôle Loire et Sèvre. « Elles sont ensuite transmisesà la cellule coordination du pôle qui décide ou non, en fonction de l’incidence sur la circulation, de lesplanifier ou de les soumettre à l’avis du comité de veille ». Ensuite, le comité de veille peut délivrerl’autorisation, la refuser, demander des mesures spécifiques d’aménagement ou différer les travaux.

OCTAVE EST LÀ!Centre névralgique du dispositifd’information des automobilistes,le poste central de gestion dutrafic a déménagé à la mi-décembre. Gildas Grenier, de larégulation du trafic, dit : « Depuismai dernier, le logiciel « Octave »a remplacé l’ancien outil,« Prévoir ». Il offre une visionencore plus précise des chantiersprogrammés et de leursrépercussions sur la circulationdans l’agglomération. Unecartographie précise des travauxen cours peut être visualisée àtout moment ».

bation des travaux et leur conco-mitance avec d’autres chantiers ».Vient ensuite le temps de l’infor-mation au grand public. Des com-muniqués sont envoyés parNantes Métropole aux journauxet à la radio (France Bleu Loire-Océan) pour annoncer les chan-tiers. Le site Infocirculation.fr faitétat de la circulation en tempsréel. Quant aux événementsimprévus, ils sont relayés par SMSou sur les Panneaux à messagesvariables (PMV). •

Le chantier de la Ligne 4 du BusWay.

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Comment circuler pendant les travaux?Les travaux perturbent les habitudes de déplacements et la circulation automobile en particulier.Ces désagréments sont le reflet du dynamisme d’une métropole, de sa capacité à entreprendre deschantiers, à innover, à rénover, à entretenir, à sécuriser l’espace public. Le comité de veille sur lacirculation est au cœur du dispositif de planification et d’information. Mis en place pour tous les usagers de la voirie, il vise à permettre son utilisation dans les meilleures conditions. Un exempleavec le chantier du CHU.

La 18e édition du Forum de la communication publique s'est déroulée à Tours fin novembre 2006. Le Journal Nantes Métropole a été récompensé du Prix de la presse territoriale (le 8e) dans lacatégorie Communauté urbaine et Agglomération.

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Le Zénith Nantes Métropole, le 2e plus grand de France et le 13e du nom, a ouvertses portes, et avec fracas. Tout a commencé le 2 décembre, au lendemain del’inauguration officielle. Ce soir-là, 7000 spectateurs se sont pressés pour investirla salle. Sur scène, le ban et l’arrière-ban de la scène nantaise dont les mythiquesElmer Food Beat, mais aussi Matthieu Bouchet, Lise Cherhal, Albert Magister, TriYann, et le collectif Effervescence. En tout, près de 80 artistes se sont succédés aucours de sept heures de concert. Et le Zénith eut la fièvre!Le lendemain, le dimanche 3 décembre, c’était journée portes ouvertes. Malgréle vent et la pluie, plus de 20000 personnes sont venues visiter le dernier né dupaysage culturel nantais. Le 4 décembre, l’exaltante Émilie Simon a fait la premièrepartie du groupe de pop à l’effet garanti : Placebo. Le 7 décembre, Jean-LouisAubert, accompagné de Cali, a fait son numéro de charme avec moult mélodiesde pur bonheur. Puis le 8, ce fut au tour du groupe de métal surpuissant Tool detester la résistance du Zénith ! Le 9, Patrick Bruel et ses invités Laurent Voulzy etFrancis Cabrel, ont ensuite régalé leurs fans.Un premier bilan ? « Bien sûr, la salle est en rodage et il y aura des ajustementspour aller vers un mieux, assure Denis Turmel, Directeur du Zénith. Mais globalementles échos que nous avons sont très positifs. Le public est content et les artistesaussi. L’acoustique de la salle est excellente et le contact avec le public a séduit lesartistes. Nous allons vivre de très belles choses ici ! » La suite? Plus de 80 spectaclessont d’ores et déjà programmés, et plus de 200000 billets sont vendus. Le Zénith NantesMétropole commence sa vie avec de très bonnes vibrations !

Durant cinq soirées de concerts exceptionnels et deuxjournées de portes ouvertes, plus de 60000 personnes ont découvert le nouveau Zénith! Ambiance!

En voiture Par le périphérique : sortie Porte de Chézine – Saint-HerblainDepuis Saint Nazaire - Vannes par RD 201, prendre sortie "Zénith"En busLignes 73, 93, 84

Lise Cherhal

Brian Molko - Placebo

Pour vous rendre au Zénith Nantes Métropole

En tramway Ligne 1 + navettes, Lignes 2 et 3 + bus

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Lise Cherhal

Elmer Food Beat

Jean-Louis Aubert

Albert Magister

Tri Yann

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L’art en boîtesSainte-Luce-sur-Loire.

Exposition par l’associationMots et Couleurs. Cette expo-sition originale, accessible dès6 ans, propose une approcheludique de l’art à partir delivres et d’éléments à regar-der, toucher, manipuler, sen-tir et écouter : la mallette dupeintre, l'atelier du graveur,une machine à dessiner d'a-près Tinguely, ToulouseLautrec en train de peindre,la machine à compresser d’a-près César, et la chambre deVan Gogh. Une expositionréalisée avec la DirectionRégionale des Affaires Cultu-relles des Pays de Loire. Du samedi 20 janvier au jeudi1er février à la Mairie de Sainte-Luce-sur-Loire, mail de l’Europe.Rens. : 02 40 68 16 00.

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Nantes Métropole agenda

Sautron. Après les excès desfêtes de fin d’année, rien demieux qu’une promenade augrand air pour retrouver la santé.Situé sur la commune de Sautron,le circuit de Bongarant est idéalpour tous les marcheurs ama-teurs de nature et de patrimoine.Longue d’un peu plus de 7 km,cette balade paisible et arboréeest accessible à tous, à pied, à véloet à cheval ! À travers champs etbois, vous côtoierez tour à tourla vallée du Cens, les serres du

village des Goulets, et surtout laChapelle de Bongarant. Érigée auXVe siècle sous le règne du duc deBretagne François II, cette cha-pelle est l’objet d’une traditionorale. Chassant dans la forêt deSautron, le duc de Bretagne,François II, aurait été désarçon-né par son cheval effrayé par labrusque apparition d’un sanglier.Le prince aurait alors fait le vœud’édifier la chapelle s’il échap-pait à la mort. Construite en gra-nit et surplombée d’un petit clo-

cher en ardoises très élégant,cette chapelle charme immédia-tement ses visiteurs. Tous sontséduits par la vigueur et lasobriété du style roman et l’im-pression de mystérieuse pro-fondeur qui émane du site.

Pour vous y rendre : à Sautron,rendez-vous à l’Hôtel de Ville.Descendez la rue de la Vallée jusqu’au groupe médical, et garez-vous sur le parking situé justeaprès. Le circuit de Bongarant estfléché en rose.

Les mystères et légendes de Bongarant

AURÈLEChansons. Tour à tourmutine, câline oucoquine, cette enfantde la balle jongle avecles mots, dompte lesnotes, fait desacrobaties verbales etparfois même quelquesclowneries entre deuxchansons. Les 16 et17 janvier au Théâtre dela Gobinière, avenue dela Ferrière à Orvault.Tarifs : 5/11/13€.Rens. : 0251783333.SAUDADE – TERRESD’EAU.Théâtre gestuel par laCompagnie Dos àDeux. Trois comédiensdanseurs nous

embarquent avecvirtuosité dans leur exil.« Trois membres d’unemême famille vivantdans une maison surpilotis, doivent partir carla mer s’assèche ».Spectacle récompensépar le 1er prix du publicau Festival Offd’Avignon. Le 26 janvierau Ligéria, rue de laLoire à Sainte-Luce-sur-Loire.Tarifs : 13/14 €.Rens. : 0240681939.DÉ TOURMagie humoristique parD’jean et Ricardo.Aucun magicien n’abesoin de l’assistant le

C’est une saga qui, de1943 à nos jours, nouslivre la cohorte de petitesjoies et de grandsmalheurs. Un spectaclegrinçant, drôle ettouchant. Du 13 au15 février au théâtreUniversitaire, chemin dela Censive du Tertre àNantes.Tarifs : 7/10/13€.Rens. : 0240145514.THE GRANDGROOVEORCHESTRADeux heures demusique non-stop àl’Escall transformé ennight-club de la fin desannées 1960. Auprogramme, des

plus stupide dumonde… D’jean en faitpourtant les frais! Lestours s’enchaînent(presque) comme dansun spectacle demagicien normal. Unspectacle interactiforiginal pour petits etgrands à partir de 4ans. Le 21 janvier à laSalle Hippolyte Derouet,rue des Papillons auxSorinières.Tarif : 5 €.Rens. : 0240130000.L’AME DU DRAGONProjection du film deRobert-Emile Canat.Images insolites,superbes, pleines de

rudesse, de charme etde poésie. Demégalopoles futuristesen villagesmoyenâgeux, desmoines taoïstes duWudangshan, auxpaysans du Yunan, dela somptueuse rivière LIà la grande muraille…ProjectionConnaissance duMonde. Le 28 février àla Résidence Bel Air, ruede l’Erdre à LaChapelle-sur-Erdre.UZTAGLOTETrio acoustique vocal,théâtral, désopilant,caustique, espiègle,malin, décapant,

charmeur, dénicheur,désarmant de penséesessentielles. Il flingued’une phrase fringanteles esprits intellectuels etles idées reçues qui leméritent bien. Le26 janvier au Café-concert du Loiry, parcdu Loiry à Vertou.Tarif : 5 €.Rens. : 0240341222.MAMAN, MOI ET LESHOMMESDe Ais Lygre, parAddition Théâtre, surune mise en scène deFrançois Chevalier. Uneépopée intime: celle detrois générations defermiers installés au fondd’un fjord norvégien.

La chapelle de Bongarant construite au XVe siècle.

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standards signés GrantGreen, Lou Donaldsonou Donald Byrd quis’ajouteront aux mix duFrench’tourist LaurentAllinger. En préambule,4 courts métrages:Buster Keaton, 2 Charlot, Laurel etHardy. Le 12 janvier àl’Escall, rue desBerlaguts à Saint-Sébastien-sur-Loire.Tarifs : 8/20 €.Rens. : 0240808605.P’TIT BOUTSpectacle enfant parl’Atelier 44. Cespectacle tendre etpoétique met en scène

marionnettes etpersonnages masquésqui évoluent sur unemusique rêveuse pourraconter, en tableauxvivants, quelques joursde la vie d’un enfant.Pour tout public à partirde 6 ans. Le 28 février àla Salle Paul Bouin, Ensemble du Grignon àBasse-Goulaine.Entrée Libre.Rens. : 0240060022.CIRQUE DE CHINETroupe acrobatique deDalian. 2e prix duFestival mondial duCirque de Demain2006. 35 artistes offrentun spectacle irrésistible,

Munshid de la GrandeMosquée desOmeyyades de Damas,Sheikh Hamza Shakküret des trois dervichestourneurs. Le 18 janvierau théâtre municipal deRezé, rue Guy Lelan.Tarifs : 10/20/23 €.Rens. : 0251707800.FRANCE BÉNÉVOLATForum. FranceBénévolat organise sontraditionnel forum aucours duquel sedéroulera un débatportant sur les attentes,les demandes, lescompétences etl’implication des

empreint de poésie etde modernité: mâtschinois, diabolo, filsouple, équilibre,jonglage, trapèze etrubans. Le 12 janvier auPiano’Cktail, rueGinsheim Gustavburg àBouguenais.Tarifs : 20/25/28 €.Rens. : 0240650525.C’EST BIEN D’ÊTRE AILLEURSDanse participative àpartir de 7 ans.Chorégraphie collectivede David Rolland. Munid’un carnet et dirigé parune voix off, lespectateur prend placedans l’espace scénique

et devient danseur. Uneexpérience étonnante,pour les initiés commepour les néophytes. Les 26 et 27 février àl’Onyx, place Océane –Atlantis à Saint-Herblain.Tarifs : 10/12/14€.Rens. : 0228252500.ENTRE CHIENNE ET LOUVEChanson, humour,théâtre par le QuartetBuccal. Quatrefemmes, quatre voix acapella quirevendiquent avechumour le droit à uneféminité assumée. Untour de chant à

l’humour aussi fémininque féministe, sensuel etrevendicatif. Le13 janvier au ThéâtreBoris Vian, rue EdmondRostand à Couëron.Tarifs : 9,50/16 €.Rens. : 0228258535.ENSEMBLE AL-KINDIDerviches Tourneurs.Voix et danse dumonde: Syrie.L’ensemble Al-Kindi estconsidéré comme l’undes meilleurs ensemblesde musique classiquearabe. Créé par levirtuose de la citharearabe Julien Jâlal EddineWeiss, il estaccompagné de

Carquefou.« Héritage du passé, reflet du présent, le métissage peut-il être un atout pour l’avenir? » Tel est le thème des Rencontres inter-nationales du dessin de presse (Ridep) 2007, savoureux rendez-vouspour qui goûte les illustrations des journaux et magazines. Depuissa création en 2000, cet événement connaît un succès grandissant(7 000 visiteurs en 2006). Son secret : la possibilité pour le publicde rencontrer les grands noms du dessin de presse français etétranger. À l’honneur cette année ? Des dessinateurs brésilienstels que Cau Gomez, Mario Valé, Angeli, Amorim, Paulo Caruso.Autant d’artistes qui, au Brésil et ailleurs, militent pour défendre lesDroits de l’homme. Organisées avec Amnesty International etReporters sans Frontière, les Ridep placent les Droits de l’hommeet la liberté d’expression au cœur des débats proposés pour l’occa-sion. L’objectif est de s’appuyer sur les liens historiques qui unis-sent le Brésil et la France pour créer des parallèles entre leurs situa-tions sociale, politique, économique et culturelle.Du 19 au 21 janvier à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou.Rens. : 02 40 68 49 69 ou www.carquefou.fr/ridep

8e Ridep: Brésil et Métissage

Nantes. Chant, danse, acrobatie, arts martiaux… L’école d’Opérade Pékin, qui forme des artistes mariant tous les registres du spec-tacle vivant avec une rigueur et un talent époustouflants, fait une belleescale à Nantes. Depuis 1952, l’École d’Opéra de Pékin a forméplus de 3 000 artistes. Chaque année, 200 élèves de toute la Chinesont sélectionnés dès l’âge de 6 ans. Ils apprennent leur spéciali-té, marionnettes, acrobatie, danse, costumes, pour ensuite intég-rer des troupes et instituts artistiques. Le répertoire de l’opérapuise dans la littérature et l’histoire. La plupart des pièces tireaussi son inspiration des contes et romans populaires. Les deux pluscélèbres sont « Le Roman des Trois Royaumes » de Luo Guanzhonget « Au bord de l’eau » attribué à Shi Nai’an et Luo Guanzhong.Du 30 janvier au 4 février à l’Espace 44,rue du Général Buat à Nantes.Tarifs:8/12/15 €. Rens. : 02 51 88 25 25 ou www.mcla.asso.fr

Guide de laconsommationresponsableMétropole. Quel est l’impactde mes choix alimentaires etvestimentaires? Où trouver desproduits de commerce équita-ble ? Conçu et publié par Araïs,le Guide de la consommationresponsable – Nantes et sonagglomération, répond à cesquestions pour que chacun soitmieux informé sur l’impact desa consommation. Avec denombreuses adresses et gestesfutés, ce guide se veut pratiqueet pédagogique.

Au prix de vente de 5 €,il est disponible dans plus de 150 points de vente sur l’agglomération nantaise.Rens. : [email protected]

École d’Opéra de Pékin

Bill Ebet Band. Chants vannetais, contrebasse, guitare… Le style de Bill Ebet Band, c’est un peud’Afrique, de jazz, et de spontanéité. Concert proposé dans le cadre du festival national« Planètes Musiques 2007 ». Le 1er mars au Nouveau Pavillon, rue Célestin Freinet à Bouguenais. Rens. : 0240023516.

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bénévoles. Ce forumdonne l’occasion pourles personnes enrecherche de bénévolatde rencontrer lesassociations etd’engager le dialogueavec les responsablesassociatifs. Les 19 et20 janvier à laManufacture desTabacs, boulevard deStalingrad à Nantes.Rens. : 0240351217.STATIONNEMENTALTERNÉPièce de Ray Cooney,mise en scène parJean-Luc Moreau, avecEric Métayer, RolandMarchisio… L’histoire

est un petit bijou dequiproquos, derebondissements, demalentendus. Unchauffeur mène deuxvies de front. Unaccident fait basculerses petitsarrangements.Du 23 au 27 janvier à laFleuriaye, rue Léonardde Vinci à Carquefou.Tarif : 36 €.Rens. : 0240687272.ONE MAN SHOWLe comédien ElianRabine nous proposeun désopilant retour à laferme, avec un vieuxpaysan à l’humourfracassant, sortant de

formation jazz actuelautour du pianisteGuillaume Hazebrouck.Les 2 et 3 mars auThéâtre municipal deRezé, rue Guy Lelan.Tarifs : 6/13/15 €.Rens. : 0251707800.LE MANTEAUCabaret musical. Par leThéâtre de la Jacquerie,d’après l’œuvre deNikolaï Gogol. Dansl’esprit d’un cabaretmusical, uneprésentatrice nousemmène à Saint-Pétersbourg pour ysuivre l’aventured’Akaki. Petitfonctionnaire aux

sa musette un accentdu terroir et unœilmalicieux sur le mondequi l’entoure… Rétro,nostalgique? Un peu,sans doute. Mais le rirenaît justement de cedécalage. Tout lemonde en prend pourson grade. Le 2 février àla Salle de l’Héronnièreà Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.Tarifs : 5/8€.Rens. : 0240264454.THE SILENCERSRock-folk celtique. Horsdes modes et hors dutemps, le mythiquegroupe écossais deJimme O’Neil est de

retour. Avec sa musiquebien à lui : une fusionénergique de rock-folk,de blues-country et depop mélodique. Le 19 janvier à Capellia,chemin de la RocheBlanche à LaChapelle-sur-Erdre.Tarifs : 10/15/18 €.Rens. : 0240729758.OCCIDENTTexte de Rémi De Vos,mise en scène de HervéGuilloteau avec YvettePoirier et Gilles Blaise.Un couple infernal, uncouple essoufflé quin’arrive plus àredémarrer. Un couplequi s’est enfermé dans

un enfer… C’est unecomédie mais leschoses dites ne sontpas légères. Du 9 au20 janvier, relâche les 14et 15, au Lieu Unique,quai Ferdinand Favre àNantes.Tarifs : 9/14/17 €.Rens. : 0240121434.TOUCH ITArt du cirque / musiquepar la Compagnie NonNova et SextetFrasques. Un cabaretmusic-hall moderne,une série de numérosoù jongleurs etacrobates, danseuses etplasticiens dialoguentavec les musiciens duSextet Frasques,

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L’événement Après Nantes, Bilbao, Lisbonne et Tokyo, l’année 2007verra La Folle Journée faire escale pour la première fois de son histoire à Rio de Janeiro au Brésil.

Haïti, 500 ans d’histoireNantes. À l’occasion du 5e centenaire de laDécouverte des Amériques par ChristopheColomb, une trentaine de peintres haïtiens estinvitée à raconter l’histoire de son peuple. Lesyeux des artistes haïtiens nous guident à traversle temps et l’espace, de l’arrivée de ChristopheColomb au désastre écologique en passant parl’esclavage, l’histoire des héros nationaux et lalutte pour l’indépendance. La peinture de cepeuple, qui a survécu à l’esclavage comme à ladictature, est très colorée. En Haïti, le grisn’existe pas. Conférences et animations cultu-relles complètent cette exposition organiséepar Les Anneaux de la Mémoire, Afhad, AyitiEducation, Solidarité nantaise pour Haïti.Du 11 janvier au 3 février à Cosmopolis, 18 rue Scribeà Nantes. Entrée libre. Rens. : 02 51 84 36 70.

Métropole.Le festival de musique classiquenantais est de retour! Après l’Harmonie desNations aux XVIIe et XVIIIe siècles en 2006,la 13e édition de La Folle Journée se penchesur l’Harmonie des Peuples aux XIXe etXXe siècles. De l’Europe centrale à laScandinavie, de l’Angleterre à la péninsuleibérique, les XIXe et XXe siècles connaissentun prodigieux épanouissement des écolesnationales lié aux mouvements irrédentis-tes (nationaux) qui agitent l’Europe autourde 1848. Forte de traditions populaires et his-toriques, la Russie de Tchaïkovski sera lapremière à s’élever au niveau des grandesnations musicales, alors que les écolestchèque, hongroise, scandinave révèlentleur personnalité dans une musique savan-te alimentée par les chants populaires et lesrythmes traditionnels. En Suède, en Norvègeet au Danemark, Berwald, Grieg, et Nielsentirent leur inspiration des légendes et dufolklore. Si l’Espagne affirme à son tour uneconscience nationale, Paris devient le refu-

ge de ses compositeurs tels Granados et Viñes. En retour, Bizet, Fauré, Debussy et Ravelpuisent dans la richesse de la musique populaire espagnole. C’est à ce fabuleux tourd’Europe que la Folle Journée nous convie cette année.

Du 31 janvier au 4 février à la Cité des Congrès de Nantes.Billetterie. Guichets de la Cité des Congrès à partir du samedi 6 janvier.Téléphone. 0892 705 205 à partir du lundi 8 janvier.Internet. www.follejournee.fr à partir du dimanche 7 janvier.

La Folle Journée 2007:L’Harmonie des peuples

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écritures, il doit sesoumettre à desprivations draconiennespour s’offrir un manteauneuf qui va bouleversersa vie… Art desmasques, desmarionnettes et de lacomédie. Le 26 janvierà Onyx, place Océane –Atlantis à Saint-Herblain.Tarifs : 12/15/19 €.Rens. : 0228252500.BROCANTE SONOREC’est un fatras inouï.Des objets disposésdans tous les sens, destuyaux, une roue, despoulies… Une caverned’Ali Baba peuplée demachines. Et puis

entrent des hommes enbleu de travail. Desmécanos? Non, les ZicZazou! Une bande demusiciens qui fabriquedes instruments demusique à partir dematériaux industriels.Un extraordinairespectacle musical pourtous, à partir de 6 ans.Le 2 mars à LaFleuriaye, rue Léonardde Vinci à Carquefou.Tarifs : 13/20 €.Rens. : 0240687272.CIRQUE DESMIRAGESChanson – cabaretavec Parker etYanowski. Tous lescontes sont permis: les

chansons parlent defolie, de monstres et desinges assassins.Auteurs de ce crimequasi-parfait, deuxhommes, Fred Parkerau piano et l’étrangeYanowski, chanteur fouet dégingandé. Le1er février au Théâtremunicipal de Rezé, rueGuy Lelan. Tarifs:6/13/15 . Rens.:0251707800.

PORTES OUVERTESSitué au cœur dumagnifique écrin deverdure qu’est le Parcdu Grand Blottereau, lelycée horticole deNantes ouvre ses

portes. Cette journéedécouverte seral’occasion pour lesvisiteurs de rencontrerles enseignants et lesélèves, mais aussi dedécouvrir lesinstallations du lycéeainsi que les serresprofessionnelles. Le3 février au Lycéehorticole du GrandBlottereau, chemin duPonceau à Nantes.Rens. : 0240493998.ARAIGNÉE DU SOIR, ESPOIRChansons pour enfantspar les Frères Léon.Curieux et intrépides,les Frères Léon se

trouvent embarquésdans un universmerveilleux. Sous lesyeux veloutés del’araignée du soir, enchansons et grâce àdes tours de passe-passe, les objets, lesanimaux, lesbruissements, et lesombres deviennent lesacteurs d’étonnanteset ravissantes histoirespour les plus petits.Spectacle à partir de 6ans. Le 3 février auThéâtre Boris Vian, rueEdmond Rostand àCouëron.Tarifs : 3,50/7,50 €.Rens. : 02 28 25 85 35.

PETITS ÉPISODESDE FASCISME AUQUOTIDIENPar la Cie Motus. DeEnrico Casagrande etDaniela Nicolo. D’après« Pre-paradise sorrynow » de Fassbinder.La compagnie italienneMotus, reconnue pourson travail mêlantcinéma, architecture etson, recrée uneatmosphère de film noirsur le thème des tracesde fascisme subsistantdans notre société. Du6 au 20 février au LieuUnique, quai FerdinandFavre à Nantes.Tarifs : 9/14/17 €.Rens. : 0240121434

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Fernandel is back ! Avec Olivier Collin et Gaël Cautain qui ressortent des cartons ces petitesperles de poésie pour faire un spectacle dédié à l’un des plus grands comiques français :Attention, Fernandel est de retour ! Du 8 au 11 février à la Compagnie du Café-Théâtre, rue des Carmélites à Nantes. Rens. : 0240896501.

L’Ecole? Des femmes?La Chapelle-sur-Erdre. D’après Molière, par le Théâtre del’Entracte de Saint-Herblain. La troupe herblinoise a placél’action de la pièce de Molière, écrite en 1662, dans un contextecontemporain. La pièce déroule, en fil conducteur, la soumis-sion et l’abêtissement à travers l’expérience amoureused’Arnolph et Agnès. Provocant, le Théâtre de l’Entracte s’in-terroge sur l’évolution du rapport homme-femme et ambi-tionne de faire réagir le citoyen en chaque spectateur. Les per-sonnages font ressortir le questionnement actuel sur l’égalitédes chances entre les femmes et les hommes. Un parti pris etun pari séduisant pour cette création.

Le 13 janvier à Capellia, chemin de la Roche Blanche à La Chapelle-sur-Erdre.Tarifs : 8/12/13 €. Rens. : 02 40 72 97 58

Visite au 11e Salon d’Art TextileOrvault.Catherine Bihl est l’invitée d’honneurde cette 11e édition du Salon d’Art Textile.Originaire d’Alsace, cette artiste marie lesétoffes et les papiers. Elle propose au publicdesœuvres très colorées et très vives. Souventprésente dans ses créations, la figuration pri-vilégie les images de rêverie flottante, teintéesd’un Orient tout intériorisé. À découvrir abso-lument, que l’on soit, ou non, amoureux desoieries et autres cotonnades !

Du 17/01 au 25/02 au Château de la Gobinière,av. de la Ferrière à Orvault.Rens. : 02 51 78 33 33

Festival Magie et HumourThouaré-sur-Loire.Le Festival Magie et Humour est aujourd’hui une référence pour lemonde de la magie. Depuis 2003, date de la création du festival, le plateau n’a cessé des’enrichir pour le plus grand plaisir des spectateurs. Cette année encore, le Festival se veutfestif, alliant le mystère et la gaieté. Le public découvrira des numéros de grandes illusionset de magie mariant fantaisie et humour. Pour cette 5e édition, le Festival présente de nou-veau un spectacle de qualité avec des artistes choisis pour leurs talents, reconnus par leurspairs et par le public. Comme les années passées, la programmation 2007 propose unegrande variété d’arts de la magie : cartes, mime, imitation, grandes illusions et numéroscomiques.Du 19 au 21 janvier à la Salle du Pré-Poulain, route de Carquefou à Thouaré-sur-Loire.Tarifs : 15/25/30 €. Rens. : 02 40 68 09 70 ou www.thouare.fr

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Esprit métropolitain

par semaine. J’attendais, je relançais,quand je recevais une réponse, c’étaitla lettre type pour dire négatif. Pour-tant, je ne suis pas exigeante, je répon-dais à toutes les offres d’emploi desecrétaire ou d’hôtesse d’accueil. Toutça pour quoi ? Une collection de CDDde quelques semaines, des remplace-ments, le plus souvent. Au final, lesrecruteurs trouvaient çabizarre. On finit par seposer des questions !C’était à la fois minant etabsurde. Au bout d’unmoment, j’ai décidéd’aller me présenter directementdans les entreprises, pour avoir aumoins un contact, pour me raccro-cher… »Que fait-on de ses journées quand ona 25 ans et pas de boulot ? « J’y pen-sais tout le temps. Ma hantise, c’étaitla perspective du RMI ; je serais sen-tie réduite. J’ai tenté des concoursadministratifs, accessibles au niveauBEP. Il y avait des candidats à bac +5 !Aucune chance pour moi… » Enattendant, elle ne restait pas les brascroisés. « Je donnais des cours dans

une association de quartier. »�Mais face ausilence qui dure, elle s’interroge et décided’agir. �Tremplin vers le CDI. Houda Zenaïdi choi-sit de s’inscrire à la Job Academy. Cette opé-ration associe le Ministère délégué à la cohé-sion sociale et à la parité, la Fondation Agircontre l’exclusion (FACE) et Manpower

France. Elle vise l’intégration profession-nelle de candidats qualifiés issus de « zonesurbaines sensibles ». Un dispositif déployédepuis mai 2006 dans sept villes : Nantes,Amiens, Grenoble, Lille, Lyon, Saint-Étien-ne et Toulouse. D’ici fin 2007, chacune de cesJob Academy s’engage à trouver des solutionsde retour à l’emploi pour 100 candidats.Lors du premier entretien collectif Houda

Zenaïdi a étérepérée par l’as-sistante de direc-tion de Manpowerqui lui a proposéun contrat de six

mois à la Direction des Opérations Ouest,normalement un tremplin vers le CDI. « JobAcademy m’a bien aidée. Ça remplace leréseau et les relations. On m’a bienconseillée. J’avais tendance à minimisermes expériences. » Et maintenant ? « ChezManpower, je travaille très dur. En fait, c’estmon premier véritable emploi d’assistantede direction. On me donne ma chance, j’ap-prends le métier. »Houda veut croire que la spirale infernalecommence à se déverrouiller : « Mesparents sont au chômage. Trois de mes cinqfrères et sœurs travaillent mais aucun n’a desituation réellement stable. Ma petite sœurvient d’intégrer la nouvelle promotion de laJob Academy. Ma génération est en train dese battre, elle se prend des claques mais elleva faire évoluer les choses. Dans mon quar-tier, une maison de l’emploi vient d’ouvrir.C’est le genre d’évènement dont nous avionsbesoin pour que les choses changent. » •

Face aux CDD à répétition et à la discrimination qui ne dit pas son nom, Houda Zenaïdi n’a jamais baissé les bras.

« J’avais l’envie mais pasle réseau. J’avais aussitendance à minimiser mesexpériences. »

• SAMU (urgence médicale) 15• Pompiers : 18• Police : 17• SOS médecins :

0240503030

• Allo Enfance Maltraitée: 119

• Sida Info Service:

• Nantes Métropole0240994848www.nantesmetropole.frwww.nantesmetropole.fr/ligne4/

• Infocirculation

www.infocirculation.fr

• TAN0810444444www.tan.fr

• SNCFwww.ter-sncf.com

• Parkings NGE0251849451www.nge-nantes.com

• Office de Tourisme deNantes Métropole(OTNM)0892 464 044www.nantes-tourisme.com

ADRESSES, NUMÉROS ET SITES UTILES

Décrocher un CDI. « Pour la stabilitéfinancière, pour se permettre defaire des projets, pour construire savie. » C’est tout ce que rechercheHouda Zenaïdi, 25 ans, un CV long

comme ça, formation « niveau BTS assis-tante de direction », expérience « bouche-trou » professionnelle. « Pendant trois ans,j’ai envoyé jusqu’à 50 lettres de motivation

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Parcours d’une job académicienne

Prix d’un appel local.

Nantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars 44923 NantesCEDEX 9. Directeur de la Publication: Jean-Marc Ayrault. Co-directeur de la publication: Frédéric Vasse. Rédacteuren chef: David Pouilloux. Rédactrice: Carole Paquelet.Directeur artistique: Olivier Leprévost. Maquettiste: OlivierLoyen. Photographe: Patrick Garçon. Ont collaboré à cenuméro: Franck Albert, Caroline Demaison, Anne Marquet, EdithPanigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Hélène Balasakis,Isabelle Corbé, Emmanuel Bouvet. Diffusion: La Poste - VirginieBarbault et Sophie Oliviero. Conception: Double Mixte /enodenis. Editeur: Direction de la communication de NantesMétropole. Infographie: IDE. Impression: Imaye Graphic, LabelIMPRIM’VERT, Laval.

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