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Résumés des communications particulières S379

Jean Brilhault ∗, Alessandre Navacchia ,Silvia Pianigiani , Luc Labey , Ronny De Corte ,Bernardo InnocentiService de chirurgie orthopédique 1, CHRU de Tours, 37044 Tours,France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’utilisation d’un composant tibial monobloc enpolyéthylène (AP) pour les prothèses totales du genou (PTG) estune alternative aux composants à assise métallique (MB) permet-tant de diminuer le coût liés aux implants d’environ 30 %. L’objetde cette étude était de comparer les contraintes transmises au tibiaainsi que la micro-mobilité des implants de dessin identiques dansdes conditions expérimentales identiques.Patients et méthode.— L’étude a été réalisée à l’aide du simulateurLifeMOD/KneeSIM et du logiciel Abaqus. La tache motrice était unaccroupissement/relèvement à 120◦ de flexion. La prothèse utili-sée était une PTG GENESIS II postéro-stabilisée cimentée avec uncoefficient de friction standardisé. Un model en éléments finis aété produit permettant l’analyse des contraintes transmises à l’osspongieux et la micro-mobilité des composants tibiaux AP ou MBdans différentes conditions expérimentales : de degré de pénétra-tion du ciment dans l’os spongieux, la cimentation (ou non) de laquille tibiale et la qualité osseuse (physiologique, ostéopénique ouostéoporotique).Résultats.— Les simulations réalisées ont mis en évidence une trans-mission des contraintes plus homogène au tibia pour les implantsMB. Les différences de pics de contraintes observés pour lesimplants AP étaient significatives allant de +74,7 % à +128,4 % selonles conditions expérimentales. Le composant AP présentait uneaugmentation de micro-mobilité de +209 % à +502 %. Les diffé-rences moyennes étaient de +258,7 % en antéro-postérieur et de+356,8 % en médio-latéral. Ces micro-mobilités étaient attribuéesà la déformabilité plus importante des composants AP. La pro-fondeur de pénétration du ciment n’a pas eu d’influence sur lamicro-mobilité des implants contrairement à la qualité osseuse dontl’altération engendrait une augmentation de +12,6 % à +101,5 %. Lacimentation de la quille diminuait la micro-mobilité des compo-sants dans tous les plans de −6,1 % à −53,1 % sans pour autantpermettre de stabiliser les composants AP dont la micro-mobilitéest restée de +60,0 % à +75,0 % supérieure à qualité osseuseéquivalente.Discussion.— Les observations réalisées au cours de cette étude ontpermit de conclure à des performances mécaniques significative-ment inférieures des composants AP par rapport aux composantsMB dans des conditions de cimentation et de qualité osseuse iden-tiques exposant à un risque théorique plus élevé de descellement.Plusieurs études en RSA ont rapporté des taux d’enfoncement iden-tiques ou inférieurs des composant AP. Nous avons attribué nos auxcontraintes mécaniques élevées générée par la tache motrice sélec-tionnée.Conclusion.— Nous ne recommandons le recours aux composants APque pour les patients sédentaires.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.276

379Influence du design des prothèses detête radiale sur les pressionsmécaniques au niveau de lal’articulation radio-capitellaireDipit Sahu ∗, Shawn O’driscoll200 1st street SW, 55901 Rochester, États-Unis∗Auteur correspondant.

Introduction.— La littérature récente rapporte des résultatssatisfaisants après pose d’implants métalliques de tête radiale,cependant des complications à type de d’usure cartilagineuse et

d’érosion osseuse responsables de douleur sont rapportées. Les butsde ce travail expérimental étaient de :— tester si les prothèses de tête radiale métalliques anatomiquespermettent de mieux rétablir les pressions mécaniques et leurszones de contact que les prothèses non anatomiques ;— comparer les caractéristiques des contacts mécaniques radio-capitellaires dans les prothèses de tête radiale, anatomiquemonopolaire, non-anatomique monopolaire et bipolaire, lors d’unesimulation de subluxation postérieure de l’implant.Méthodes.— L’expérimentation comportait 2 parties : - 6 humérusdistaux et radius proximaux cadavériques ont été testés en compres-sion à 100 N, en position de supination, lors de 4 positions en flexion(0◦, 30◦, 60◦ et 90◦). La pression et la surface de contact radio-capitellaires étaient mesurées par un transducteur de pressionadapté, dans différentes conditions : tête radiale native, implantanatomique, implant non-anatomique monopolaire et bipolaire. Lemême test en compression était réalisé sur 6 autres humérus dis-taux et radius proximaux, en supination et flexion à 30◦, avec unesubluxation postérieure de respectivement 2, 4, et 6 mm, de latête radiale native et des différents implants prothétiques. Étaientmesurés pour chacune de ces conditions le contact de pression, lasurface de contact et le pic de pression radio-capitellaires.Résultats :— en moyenne, à chaque angle de flexion testé, la surface decontact radio-capitellaire était significativement moins importanteavec les implants prothétiques qu’avec la tête radiale native. Lapression de contact moyenne augmentait de 29 % avec les prothèsesanatomiques, de 230 % avec l’implant monopolaire et 220 % avecl’implant bipolaire ;— le contact de pression radio-capitellaire augmentait en cas desubluxation dans toutes les conditions testées. En cas d’implantanatomique, cette augmentation était identique à celle mesuréeavec la tête radiale native.Discussion.— La prothèse de tête radiale anatomique permet unemeilleure surface de contact avec le capitellum. Notre étude sou-ligne l’augmentation importante des pressions de contact en casd’utilisation d’implant non-anatomiques, pouvant être à l’origined’érosions cartilagineuses du capitellum.Conclusion.— Les pressions de contacts s’exercant entre l’implantprothétique de tête radiale et le capitellum sont donc largementinfluences par la géométrie de l’implant. Les implants anatomiquespermettent de reproduire un contact radio-capitellaire le plusproche de la normale, limitant les risques de lésion cartilagineusedu capitellum.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.277

380L’appui immédiat permet-ild’accélérer le délai de consolidationd’une ostéotomie tibiale parouverture interne ? Est-il influencépar la hauteur de l’ouverture, levolume de l’ouverture et l’appuiimmédiat ?Philippe Hernigou ∗, Isaac Guissou ,Tarek Naanaa , Nicolas Dupuy , Didier Julian ,Charles-Henri Flouzat-Lachaniette51, avenue du Marechal-de-Lattre-de-Tassigny, 94000 Créteil,France∗Auteur correspondant.

Introduction.—Le délai de consolidation est en principe influencépar le volume à combler et les paramètres habituels de la consoli-dation comme la stimulation par l’appui.Patients et méthode.— Cinquante patients (groupe 1) avec uneouverture maintenue par une cale de substitut osseux et une période

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