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2 12 avril 2013No 837

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

17 277FANS

AGENDA DE Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

Vendredi 12 avril 2013

Buffet pêcheur à l’hôtel Le Plaza

Comme chaque vendredi, l’hôtel Le Plaza fait plaisir aux amants des fruits de mer ! Au menu, un buffet pêcheur préparé par les meilleurs chefs du restau-rant. Le buffet sera ouvert de 12 h pm à 3h pm. A bon entendeur, salut !

Conférence à l’Institut Français en Haiti

Des invités comme Colette Pérodin, directrice de la Fondation Culture Créa-tion, Philippe Dodard, directeur général de l’Enarts, et Yves Roblin, représentant du ministère de l’Education nationale, interviendront dans une conférence donnée à sous le thème « De l’art dans les écoles ! ». Le public est attendu dès 5 h pm.

Projection de Palettes à l’Institut français en Haïti

Dans le cadre de l’exposition « Haïti Royaume de ce monde », trois épisodes consacrés à des peintres contemporains tirés de la collection documentaire « Pa-lettes » de Alain Jaubert seront projetés à l’Institut français ce vendredi à partir de 7 h pm. Une occasion pour le public de mieux comprendre l’œuvre de Francis Bacon, Yves Klein et Marcel Duchamp, les

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affi-ches à l’adresse email suivante : [email protected]

trois artistes retenus.Admission : gratuite

Grand opening club One 6

One 6 s’offre une officielle grande ouverture. Le club, on se le rappelle, avait lancé ses activités au début de l’été dernier mais s’était arrêté peu après. Il veut maintenant revenir en force avec une soirée de relance animée par dj Hec Nice des Etats-Unis et les dj Fullblast et Jonathan St-Dic. Sortez talons hauts et belles chemises. L’affiche le dit, l’élégance est de mise ce vendredi. En attendant, grande ouverture ou réouverture, une nouvelle adresse où se retrouver le week-end ne saurait être de trop. Longue vie à One 6 !

Admission : US $40

Kayel et Toxic à The Backyard

Toxic veut matérialiser le grand retour dont il parle depuis un certain temps déjà. Encore une occasion pour le public de voir à l’œuvre la nouvelle équipe de cette formation musicale ! Le groupe bénéficiera du renfort de la jeune chan-teuse Kayel et de Dr Rub à The Backyard ce vendredi.

Admission : 500 gdes

Emoticons Part II à Garden Studio

Vous avez raté la première édition de Emoticons ? Pas de panique, K-Zino vous offre la chance de vous rattraper ! Revisitez le répertoire sans cesse remanié de la bande à Gérald Chéry. Et surtout, n’oubliez pas de réclamer votre T-shirt Emoticons frappé de messages aussi hila-rants que suggestifs à l’entrée !

Admission : US $10

Samedi 13 avril 2013

Corneille et Luck Mervil au Par historique de la canne à sucre

Chose promise, chose due ! Après que son concert, « Le jour après la fin du monde », ait été annulé, le chanteur canadien d’origine rwandais, Corneille, sera enfin en Haïti pour la seconde fois ce samedi 13. La megastar Luck Mervil, qui a par ailleurs chanté un morceau avec lui, l’accompagnera au cours de ce concert. Les artistes J-Perry et Team Lòbèy, bien qu’un peu en trop sur l’affiche, devraient apporter un peu plus de couleur à cette soirée déjà prometteuse.

Admission : 1500 gdes

Dimanche 14 avril

Kiko Tru Rasta à Rustik

Kiko de Tru Rasta, que l’on n’a pas vu performer en Haïti depuis 2009, veut marquer son retour sur la scène musicale. L’artiste promet une prestation hors du commun ce dimanche dans la fraîcheur de Furcy.

Admission : US $ 5

Avis de dessert : Les chapelles culinaires TARTE VILLA présentent leurs nouveautés aux papilles gus-tatives. L’exposition des desserts se fera au Salon culinaire PARC du Délice.

J’aime bien m’assoupir sur le

sofa. Je comprends pourquoi les Américains répètent souvent «Sofa, so good» !!!

Tout le Monde en voiture !La raison du plus Ford est tou-

jours la meilleure.Kia a fait ça ?

Datsun di lap vini, apa li pa janm vini...

Je ne partirai Nissan toi, Nissan les enfants.

On dirait un Saab de Samurai. Je serai présent au concert de klaxon de Ginette Renault.

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Après le carnaval 2013, les choses vont mal pour Djakout Mizik. Tous les musiciens du groupe dont le maestro Jolicoeur, Pedro Fòs, Dave (chanteurs), Kalolo (batteur), Sardou (guitariste) entament un arrêt de travail contre les dirigeants du groupe qui sont Junior, Phi-lippe Lebrun, Belony Jean-Philipe, Patrick Demezard et docteur Daniel. L’objectif de ce mouvement de grève est de forcer les responsables de Djakout Mizik à permet-tre au groupe de sortir son album, de le mettre sur des affiches, de donner plus de visibilité à la formation musicale et de prendre les choses plus au sérieux.

Dans une interview qu’il nous a accor-dée le mercredi 10 avril 2013, Jolicoeur explique : “Depuis l’année dernière, l’album du groupe est achevé, prêt et aurait dû sortir depuis novembre 2012; à chaque fois, la vente-signature a été reportée. De cet état de choses, nous autres musiciens, nous avons déduit que rien ne serait fait si nous ne protestions

Les musiciens deDjakout Miziksont en grève

pas. Ainsi nous avons décidé de faire cette grève.”

A la question de savoir pourquoi ils ont enclenché ce mouvement comme première étape, le porte-parole des musiciens, qui est aussi le maestro de Djakout Mizik, affirme que le groupe confronte ce problème depuis fort longtemps. « Les dirigeants de Djakout Mizik sont au courant de nos revendi-cations. Nous avons beaucoup discuté avec eux de la façon dont les choses doivent se faire, mais rien n’a été fait. Nous estimons que la grève était notre dernier recours afin de faire compren-dre nos revendications», a déclaré Jolicoeur. Le maestro, au nom des musiciens grévistes, a donné un ulti-matum qui prend fin au mois de mai aux dirigeants de Djakout Mizik pour des résolutions satisfaisantes, sinon les plaignants seront obligés de faire d’autres choix.

Jolicoeur rejoindrait-il Fresh Up ?Si Manno Farinen, le chanteur et res-

ponsable de Fresh Up, nous a confirmé que Jolicoeur a rejoint sa bande, le maes-tro a démenti cette information. «J’ai beaucoup travaillé avec Fresh Up. J’ai de très bonnes relations avec ce groupe, mais je n’en fais pas partie. Néanmoins, si Djakout Mizik reste statique, je serai obligé de faire un choix », a précisé maes-tro Jolicoeur.

Les dirigeants de Djakout Mizik réagissent

Les responsables de Djakout Mizik n’ont pas pris de temps pour réagir face au mou-vement de grève des membres du groupe. Bélony Jean Philippe reconnaît que les musiciens ont raison quelque part, mais qu’ils pouvaient éviter la grève et trouver un moyen d’entente avec les responsables. « Jolicoeur ne doit pas oublier que les dirigeants de Djakout Mizik sont prudents en ce qui concerne leurs investissements, considérant ce qui s’était passé avec les membres de Djakout #1, leur rival. Je leur ai tout expliqué puisqu’ils n’avaient pas certaines informations. Par ailleurs, actuel-lement, il n’y a pas vraiment un problème d’album. Ce dernier sera imprimé dès cette semaine et sortira très bientôt », a rassuré Belony.

Concernant l’autre revendication des musiciens grévistes qui exigent que les responsables prennent les choses plus au sérieux, le représentant déclare que contrairement à ce que pensent certains, Djakout Mizik est affiché régulièrement chaque semaine. « L’un de nos plus grands problèmes est la visibilité et nous y travaillons au niveau de Djakout Mizik, parce nous performons bien », conclut Belony Jean Philippe.

Gilles Freslet ([email protected])

Elle n’est pas une nouvelle tête d’affiche, proprement dit. Ni à ses débuts dans le milieu évangélique. Chantal Saint-Fort, qui a fait la une de Ticket du 28 mars dernier, nous a déjà révélé son talent à travers plusieurs singles. Elle a mis sa voix sur l’album de plus d’un. Ancienne voix de The Preachers, Chantal expérimente depuis quelque temps une carrière solo. C’est ce qui amène la soliste adulée des cultes d’adoration de l’Eglise sur Le Rocher à faire aujourd’hui le grand saut avec la sortie de son tout premier opus baptisé « M adore w ».

Le dimanche 14 avril 2013, à Shalom Tabernacle de Gloire, Chantal sera pour la pre-mière fois en signature sous le label de Erickson Philogène dit Jacob. À cette occasion, la chanteuse sera programmée avec quelques artistes en vogue du milieu. Jameson Innocent, James Alcindor, Déborah Henristal et Peeterson St-Dic sont, entre autres, des invités confirmés.

Aux conditions participatives de 250 gourdes, les intéressés pourront retirer un CD et assister à un beau concert autour de la vente-signature qui se tiendra à compter de 4 h 30 pm. Toutefois, les petites bourses peuvent aussi obtenir leur passe au prix de 100 gourdes, sans l’album. Dès maintenant, les tickets sont en vente à Radio Télé Shalom et à d’autres églises de la zone métropolitaine. Venez en foule supporter la psalmiste à la voix souple et légère ! L’invitation est faite au grand public.

Dimitry Nader Orisma

Chantal signe son premier album« M adore w »

Depuis bien des années, l’expression «dan di» s’est taillée une place dans notre créole national. Et elle continue de faire son petit bonhomme de chemin dans le parler de plusieurs couches de notre société. Pour cette semaine, priorité est accordée à ce terme méconnu de plus d’un.

Nous savons tous qu’une dent est un organe dur de couleur ivoire, composé d’une couronne et d’une ou plusieurs racines implantées dans les gencives et qui est destiné à couper et à broyer les aliments. En grammaire traditionnelle, le monème “dur” peut se comporter comme un adjectif, un adverbe ou un nom. Il peut renvoyer à une chose solide, difficile à entamer et autres.

Certains préciseront sûrement que « dan di » de notre créole n’est autre qu’une traduction littérale de « dents so-lides » de la langue française. Ils n’auront pas tout à fait tort si nous nous trouvons en face des phrases comme « Tout dan l fin di » ou « Li gentan gen dan di ».

Mais si nous abordons le créole haïtien sur son aspect socioculturel, dans ce contexte, nous verrons combien les connotations de l’expression «dan di » ne partagent aucun rapport sémantique avec la solidité des dents.

« Dan di » serait est un état souvent passager dans lequel quelqu’un n’en-

Lexique des bredjenn« Dan di »

gage la conversation avec aucun de ses proches ou les personnes de son en-tourage. Des mouvements d’agressivité peuvent accompagner ses réactions, mais jamais elle n’ouvrira la bouche pour dire quoi que ce soit. L’état que nous dénommons « dan di » est régi par nos émotions, des forces biologiques influant sur nos pensées, nos réactions et même les expressions de notre visage. Il est toutefois différent d’un individu mal em-bouché. Exemple : « Depi yèswa madanm mwen ap ban m dan di. »

Pour ceux qui ne sont pas au parfum des sens de ce terme, « dan di » est l’équiva-lent des expressions françaises « être de mauvais poil », «être de mauvaise humeur», « faire une tête de pommes acides », «s’être levé du mauvais côté du lit », etc. Les adeptes avérés des néologismes contem-porains de notre vernaculaire savent que les termes « move jan », « bay min », « pa nan pale avè l menm » sont les synonymes de l’expression « dan di ».

Par exemple : « Alexandre dwe m epi l sòti pou l ban m min / dan di » ; « Ou wè pou sa Ti Chèlbè fè m nan, m pa nan pale avè l menm ankò », ou bien « M ap ba l dan di jis lè dis liv tè tonbe sou lestomak mwen », etc.

Quand la situation dégénère, les locuteurs utilisent fort souvent la forme

emphatique de l’expression en question. D’où l’existence des autres termes : « dan sere », « dan fè », « dan tòl figi klou ».

Exemple : « M tande l ap rive sou mwen m ap tann li dan tòl figi klou ! » ; « Depi n kwaze avèk yo tout moun pran dan sere », etc.

Il se pourrait que vous soyez contrarié ou que vous ayez des problèmes, mais

il serait sage d’éviter de «bay dan di » à vos collègues de bureau ou ceux qui tiennent à vous. Parce qu’un « dan di » de quelques secondes peut saboter les liens amicaux de certaines personnes pour toute une vie.

Wendy Simon

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Au moment où Nu-Look fait face à de sérieuses difficultés, surtout après le départ en série de plusieurs musiciens, Arly Larivière promet un nouvel album pour son anniversaire. Actuellement en studio, le maestro travaille assidûment afin que ce disque qui sera titré « Arly+ Nu-Look » soit prêt le 22 août 2013, le jour de son anniversaire. « J’ai beaucoup de morceaux, mais je n’ai pas encore de nom pour l’album. J’aimerais faire une surprise à mes fans qui viendront fêter avec moi. Je leur offrirai donc en cadeau ce disque pour mon anniversaire ! », a déclaré à Ticket le keyboardiste le jeudi 11 avril 2013.

Cependant, le fils de Daniel Larivière précise que ce sera un album personnel, mais qu’étant membre de Nu-Look, il est normal que l’opus soit aussi celui du groupe. C’est Arly Larivière et ses associés dont ACP Productions de Lolange Eristan qui produiront cet opus.

En ce qui a trait aux collaborateurs musiciens qui l’accompagneront pour l’élabo-ration de ce disque, Arly, sans citer de nom, a répondu que ce sera la même équipe qui sera avec lui sur ce projet.

Gilles Freslet ([email protected])

Arly Larivière promet un albumpour son anniversaire

Quelles sont les raisons qui ont poussé HandzUp group à organiser un festival à Saint-Marc ?

L’idée est partie du fait qu’on voulait un peu plus de visibilité sur la ville et attirer l’attention sur les potentialités qui méritent d’être exploitées tant par les touristes que par les hommes d’affai-res. Aussi, on a voulu décentraliser les activités culturelles et donner à d’autres talents la possibilité d’émerger. Voilà, c’est un peu ça, les objectifs de ce grand festival.

A quoi doivent s’attendre les gens qui feront le déplacement jusqu’à Saint-Marc ?

Pour ceux qui viendront à Saint-Marc le week-end prochain, un accueil chaleu-reux les attend. Et ceux qui s’y rendront pour la première fois verront une ville en fête, une ville très mouvementée. Dans la programmation du week-end du festival sont inclus plein d’activités culturelles, des défilés de bandes à pieds, des conférences-débats, des courses de motocyclettes, des activités sportives, des prestations de différents groupes

Vers la 5e édition

du Festivalde Saint-Marc

et artistes, la visite de sites touristiques tels que le fort Diamant, Grosses-Ro-ches, Amani, des anciennes structures fascinantes. Je crois aussi que la côte des Arcadins continuera d’avoir un effet féerique sur nos visiteurs.

En général, qu’apportent ces festi-vités annuelles à la ville de Saint-Marc ?

L’un des aspects positifs de ce festival est de motiver des actions contre ce vide culturel qui sévit à Saint-Marc. Je dis à Saint-Marc, mais cette absence de loisirs s’étend des fois partout dans le pays. Et plus loin, la montée flagrante du taux de délinquance nous a interpelés à Han-dzUp. En tant qu’entreprise citoyenne, on a pensé proposer des modèles aux jeunes. Un jeune qui nous voit, qui sait qui nous sommes, d’où l’on sort, ce qu’on fait et ce qu’on est devenu s’intéresse beaucoup plus à ses études ; il voudra faire plus que nous. On a passé notre jeunesse dans la ville, sur les bancs des écoles qu’ils fréquentent aujourd’hui ; nous voir revenir et leur apporter des activités saines peut être une grande

source de motivation. Par ailleurs, on veut inciter les quartiers saint-marcois à des échanges sociaux, culturels, intellec-tuels, leur proposer une autre alternative que la délinquance. Peu importe que l’on soit fan de Baltimore, de Dynamite, ou de Tempête, nous soutenons les sorties de ces équipes parce qu’elles représentent Saint-Marc. Voilà des valeurs qu’apporte l’événement.

On a pourtant l’impression que le festival n’apporte qu’une program-mation musicale à un public bien visé. Les jeunes sont-ils vraiment mis en valeur ?

Dès notre grande première, on a introduit les potentiels de la zone dans l’activité. Ils sont présents au niveau de la programmation à titre de comédiens, danseurs, chanteurs, de jeunes talents à découvrir. Pour aller plus loin, avant le festival il y avait des soirées hebdomadai-res baptisées ‘’Jeudis des artistes’’ à « Kay Pè Yoyo » avec Paul David Lafortune, Ni-colas Dorvilus, Berthony Raphael, Charlot Murat, Urbain Charles, Garry Dalencourt,

A HandzUp Group, on ne chôme pas. Les activités se suivent au fil des dates et nécessitent une énergie que l’équipe possède à en revendre. Harry Luc, maître à penser du groupe, parle volontiers de la cinquième édition du festival de Saint-Marc, l’une des plus belles réussites de la compagnie. Les 19, 20 et 21 avril prochains, la cité de Nissage Saget hébergera, en plus des jeunes talents, de vrais ténors de la musique haïtienne. Si vous ne connaissez pas cette ville située à 97 kilomètres de Port-au-Prince, ce sera l’occasion d’y effectuer un petit détour.

Dj Manno, Jocelyn Ulysse, Dieunex Paul, Cagura Ducarmel Louissaint,et Marc An-toine Adolphe, des gens qui ont toujours compris qu’ils doivent accompagnement à leur communauté. Les artistes aussi se sentent chez eux lorsqu’ils arrivent. Mika, Stanley Georges, Blaze One, Jean Jean Roosevelt, Tifane, Barikad Crew, Mystik 703 se fraternisent avec les jeunes quand on les y emmène. Ce rapprochement permet à ces artistes de s’impliquer dans nos programmations. On fait en sorte que les Saint-Marcois qui vivent ailleurs soient fiers de ce qu’ils entendent de leur ville.

Tu as parlé d’une riche programma-tion durant les trois jours du festival, et on a retenu des conférences. Qui se-ront vos conférenciers et quels seront les sujets à l’ordre du jour ?

Les thèmes et les conférenciers sont choisis de manière à renforcer la capacité des jeunes et les inciter à l’action. Les panélistes, cette année, viennent tous de Saint-Marc ; ce sont des gens qui ont réussi ailleurs et qui retournent au bercail. Par exemple, il y a Irgie Dorcelus, qui parlera du leadership féminin et com-ment cette attitude peut permettre aux jeunes filles de réussir dans leurs champs d’intervention. Donc le côté formation est bien pris en compte. On a aussi écrit à la ministre de la Culture afin de solliciter une rencontre avec le secteur privé saint-marcois dans l’objectif de redorer l’image de la ville. On a aussi pensé au secteur touristique, et là encore on a du poten-tiel. Saint-Marc est la ville la plus proche de Port-au-Prince, la plus accessible aux touristes qui séjournent à Wahoo Bay, Indigo, Moulin-sur-Mer, de la côte des Ar-cadins ; les gens comprennent-ils ce que cela représente ? On est voisin avec les Gonaïves, qui reçoivent prochainement le carnaval national. Et je suis certain que bon nombre des carnavaliers vont choisir Saint-Marc durant les trois jours gras. Cela dit, il faut commencer à mettre en place des infrastructures adéquates dès aujourd’hui.

Donc HandzUp Group est prêt pour le lancement de la cinquième édition du festival de Saint-Marc ?

Actuellement on finalise avec les sponsors. Digicel et Prestige présente-ront l’événement. Il y a d’autres partenai-res comme Lwil Mobil, Don Pollo, DGS Communication, Socolavim (une caisse d’épargne), Ragaman, Access Haiti ; Ticket Magazine. Je profite pour remer-cier monsieur Frantz Duval, qui, dès le départ, nous a tendu le bras avec ses conseils, la couverture médiatique et une grande promotion. Je dois aussi souli-gner la grande participation de certaines personnes dans la ville.

Qui seront au line up cette année ?On aura Belo, Anbyans, Trankil, K-Zino,

Toxic, Mizik Mizik, Wanito, Lionel Benja-min, Blaze One, T-Patrick, Tchikitchi Boys, Zomò, BIC, Jean Jean Roosevelt, Kiko True Rasta, Nice Compas, Dha Real cure, Tatty Dance, Dj Manno et Mika.

Saint-Marc a-t-elle assez de ca-pacités adéquates pour héberger la grande foule que vous espérez ?

On a une liste d’hôtels répertoriés cette semaine ; ils sont au nombre de dix-huit dont Le Goûter, Wahoo Bay, Indigo, Kaliko, Xaragua et plusieurs autres dans le centre-ville. Les gens qui viendront de partout pourront commencer par visiter notre page Facebook où est publiée la liste de ces hôtels et leurs coordonnées pour réservations. Il faut aussi que je vous rappelle qu’il y aura plein d’autres activités la semaine suivant le festival, car le 25 c’est la fête de la ville.

Rappelle-nous le site d’accueil cette année.

Le festival se tiendra les 19, 20 et 21 avril à la rue Christophe, nouvellement rénovée. C’est la rue où loge l’hôtel de ville de Saint-Marc.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) [email protected]

HARRY LUCHARRY LUC

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Vendredi 12 avril 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Les ombresau tableau

A la recherche des meillleurs talents du football haitien

Si le mot “sport” dérive du vieux vocable français “desport” qui désigne l’ensemble de moyens grâce auxquels le temps se passe agréablement (définition datant du XIVe siècle), aujourd’hui il prend davantage l’allure et le sens que lui conféra au XIXe siècle Thomas Arnold, c’est-à-dire la physionomie propre avec laquelle il reviendra en Europe et dans le monde: celle d’une compétition ludique.

En Haïti, dans quel contexte actuel s’accomplit cette activité? Le contexte de la routine. La pra-tique du sport est-elle vraiment le souci de ceux qui en ont la res-ponsabilité?

L’avènement de l’Ecole natio-nale des talents apporta un baume d’espoir. L’engouement pour un développement harmonieux sport/études fit son chemin.

Malheureusement, le sport garda son même folklore : un mi-nistère de tutelle dont le budget de fonctionnment bouffe près de 70 % de l’ensemble de la petite part allouée à ce département.

Enfin, notre attachement sys-tématique à une bureaucratie futile fait que les ombres au tableau per-sisteront longtemps encore.

Digicel a officiellement lancé jeudi 11 avril lors d’une confé-rence de presse au Stade Syl-vio Cator la cinquième édition

du programme Digicel Kick Start Clinics à laquelle ont pris part trois des meilleurs entraîneurs pour jeunes du monde, de la Fondation Chelsea FC, qui conduiront la recherche des meilleurs talents du football haïtien.

C’est la première année que Digi-cel Kick Start Clinics sera mené par des entraîneurs de la Fondation Chelsea FC. Ils ont voyagé à travers dix (10) pays de la Caraïbe et de l’Amérique

Centrale à la recherche de trente (30) jeunes aspirants footballeurs qui gagneront une place à l’Académie Digicel, un camp d’entraînement d’une semaine sous la direction des vedettes du Chelsea FC à la Barbade en octobre.

Le Directeur des Opération de Di-gicel Group Marketing, Kieran Foley, a déclaré «L’année dernière, Digicel s’est lancé dans un nouveau parte-nariat avec Chelsea Football Club, Champion de la Coupe d’Europe et Champion de FA Cup. Cette associa-tion a apporté beaucoup d’excitation

et d’anticipation à propos de Digicel Clinics et de Digicel Académie. Cette année encore nous constatons le même engouement.»

Dans le format de cette année les entraîneurs du Chelsea vont non seulement former les meilleurs jeunes joueurs de chaque pays, mais aussi animeront une session séparée à la-quelle chaque jeune sera introduit aux toutes dernières formations et aux entraînements techniques utilisés par les jeunes équipes du Chelsea FC.

Au cours de leur séjour, les en-traîneurs du Chelsea FC s’associeront

avec Digicel pour visiter deux écoles locales à travers la région métropoli-taine afin de partager leurs expérien-ces et de donner conseil aux jeunes élèves qui recherchent le succès dans tous les domaines de la vie.

L’Officier de développement in-ternational du Chelsea Football Club Senior, David Paul Monk a dit : «Au nom de mes collègues et moi et de l’entière équipe du Chelsea Football Club, nous sommes très heureux d’être dans la Caraïbes cette année pour lancer la Digicel Kick Start Clinics 2013.»

«C’est une opportunité extra-ordinaire pour les milliers de jeunes aspirants footballeurs qui seront mis à l’épreuve pour une chance d’être choisis pour participer à la Digicel Chelsea Academy au mois d’octobre prochain. J’encourage tous les parti-cipants à toujours donner le meilleur d’eux-mêmes et à profiter de cette excellente opportunité», a continué Monk.

DIGICEL KICKSTART CLInICS En HAITI

Dans une note de presse en date du mercredi 10 avril e t dont Car lo

Marcelin, le Secrétaire général de la Fédéra-tion haïtienne de football (Fhf) en est le signataire, l’instance suprême du football national, la Fé-dération haïtienne de football invite la presse sportive à une confé-rence de presse qui se tiendra ce vendredi 12 avril 2013 au Centre FIFA Goal (Ranch de la Croix-des-Bouquets), édifice Jean Vorbe à compter de 1h pm

L’objet de la dite

Le président Blatter en Haïti les 15 et 16 avril

Les présidents Blatter (FIFA) et Jean-Bart (FHF)

Les trois entraîneurs de la Fondation Chelsea : Kane Cowburn, David Monk, Andrew Ottley accompagnés par Mme Velina Chalier (Sponsorship de la Digicel) Photo : Yonel Louis

conférence de presse est de faire le point sur la visite à Port-au-Prince les 15 et 16 avril 2013 prochains du président de la Fifa, Joseph Sepp Blatter.

Un des points du pro-gramme de M. Blatter en Haïti sera une visite au stade Sylvio Cator. C’est pourquoi les dates du spectacle “Haïti on ice” dont le siège est le stade national ont été modifiées.

Source ; Ashaps.com

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Vendredi 12 avril 2013 7

Le 15 mai 2013, le Violette AC, fondé en 1918, aura 95 ans d’existence. Relégué en deuxième division l’an dernier pour cause de contre performance dans le championnat national de première division, le doyen des clubs haïtiens débutera la nouvelle saison à Cité Soleil pour y jouer contre Amateur FC, le 14 avril. Joint au téléphone, le nouveau président du vieux Tigre s’est exprimé à coeur joie dans les colonnes de Ticket Sport. Il en a profité pour aborder divers points, tels : la situation actuelle du club, l’intersaison, le format du championnat et les activités devant marquer le centenaire du VAC en 2018. Raphaël Pierre répond aux questions de Ticket Sport.

Légupeterson Alexandre : Vous venez tout juste de prendre les rênes du Violette AC. Quel est l’objectif principal du comité que vous présidez ?

Raphaël Pierre : C’est un comité très élargi, composé d’une quinzaine de membres ayant tous un objectif commun et à court terme: celui de voir le Violette AC redorer son blason, autrement dit, nous sommes en train de travailler pour que l’équipe puisse faire son come-back parmi l’élite du football. A moyen terme, le Violette devrait en principe bénéficier de l’aide de certains sponsors. A ce sujet, les négociations vont bon train. En 2018, le club aura cent (100) ans d’exis-tence. Ainsi, nous voulons célébrer cet anniversaire en grande pompe. Il y aura beaucoup d’activités pour marquer cette date en lettre d’or. Et si tout se passe bien, le Violette AC doit avoir un statut de club professionnel, capable de rivaliser non seulement avec les équipes locales mais aussi avec celles de la Concacaf.

LA : Pendant l’intersaison, le Violette a été très actif. Pourquoi une telle activité au sein d’une équipe qui doit évoluer en D2 ?

RP : Le Violette justement a été relégué en D2, mais sachez que cela a été un accident de parcours. Tout le monde savait bien que le doyen des clubs haïtiens n’est pas une équipe de deuxième division. C’est pourquoi on a disputé huit matches pendant l’in-tersaison, et tous face à des équipes de D1. Je peux citer par exemple, le Tempête FC, le Victory SC, le Don Bosco, le Cavaly AS, l’América FC, etc. On n’a perdu aucune de ces rencontres; j’allais oublier que nous

avons battu les U-17 (2-0). C’est un signe que nous allons jouer ce championnat en vue de remonter en première division.

LA : Certains joueurs du Vio-lette ont été très demandés, tels : Wilberne « Fabregas » Augusmat, Jeff Narcise, Alexandre Boucicaut, Bertrand Séïde...Le Violette a-t-il l’ef-fectif pour concrétiser ses rêves ?

RP : L’équipe a un effectif plétho-rique, seul Luxène Elestin manquera à l’appel lors du coup d’envoi du

Raphaël Pierre : Le Violette AC veut être professionnel avant son centenaire

championnat ce week-end. Il est parti grossir les rangs du Tempête FC. Pour le reste, tout le monde est là. A com-mencer par Boucicaut, le maître de l’équipe. Il a été contacté réellement par le Victory mais au final, il va rester avec nous. Parlons de «Fabregas»; je fais le reproche à certains dirigeants qui veulent à tout prix nos joueurs. Il a été très demandé, mais il va rester un joueur du Violette au même titre que Jeff, Séïde et autres. Cela sous-entend que nous avons un effectif capable de damer le pion à toutes les équipes de la D2.

LA : Le Violette AC débutera la compétition face à Amateur. Vous êtes optimiste qu’il peut avoir un bon résultat ?

RP : L’équipe d’Amateur fait par-tie des équipes que nous connaissons très bien. C’est le football, tout peut arriver. Toutefois, je suis persuadé que nous allons jouer rien que pour ob-tenir les trois points de la victoire. Ce sera pareil tout au long de la saison, car nous avons l’équipe pour battre à n’importe quelle autre équipe.

LA : Votre équipe aura à faire des déplacements périlleux, voire difficiles à Jérémie, Miragoâne, aux Cayes. Economiquement, est-ce que l’équipe aura assez de ressour-ces pour effectuer ces voyages ?

RP : Certainement ! Sinon, on n’avait pas besoin de parler d’éven-tuels sponsors. On est quand même le Violette AC, le doyen des clubs. On doit donner l’exemple. Avec beau-coup de sportivité, nous allons jouer tranquillement ces matches.

LA : La D2 comprend excep-tionnellement cette année 36 équipes. Elles sont réparties en trois groupes de 12. Au terme des deux tours, les deux premières équipes de chaque groupe sont qualifiées pour un tournoi hexagone (10 matches). A l’issue duquel, les deux premières accèderont directement en D1. En revanche, quinze (15) autres équipes, les cinq dernières de chaque groupe seront reléguées en D3. Quelle lecture faites-vous de ce format de la compétition ?

RP : Je n’ai aucun problème avec ce format. Il est quasi certain que le Violette AC n’est pas concerné par une quelconque relégation en division inférieure. Toutefois, mes inquiétudes portent sur le comportement de cer-tains fans, dirigeants, voire joueurs de certaines équipes. Il serait important que les responsables de l’instance or-ganisationnelle aient un oeil soutenu sur le déroulement de cette compé-tition. Ainsi, ils seront en mesure de sanctionner les équipes coupables et les individus malintentionnés.

LA : Le Violette a-t-il un nouvel entraîneur ?

RP : Nous avons décidé de réno-ver, et là-dessus, le comité avait opté pour qu’il y ait un staff technique à la tête du Violette, et non un entraîneur principal. A ce propos, nous avons récupéré deux jeunes techniciens haïtiens formés à Cuba. De retour en Haïti, ils n’ont rien trouvé en termes d’emploi. Ils seront épaulés par les éternels membres de l’équipe tra-vaillant dans l’encadrement technique du Violette AC. En tant que doyen

des clubs, le Violette se veut être une équipe professionnelle avant 2018.

LA : Où le Violette AC recevra-t-il ces matches ?

RP : Il est question que nous recevions certains de nos matches sur le terrain de Sun Auto (Tabarre), d’autres, au stade Sylvio Cator. Etant donné qu’il y a des travaux de réno-vation au parc Sainte-Thérése (Pé-tion-Ville), il se peut que nous nous rendions là-bas pour y jouer tout au long du second tour.

LA : Un mot aux fans du Vio-lette AC ?

RP : Ils sont tous invités à venir aider leur équipe dans sa quête de remonter en première division. Ils auront un rôle important à jouer en payant les frais de matches, rien que pour aider les dirigeants d’engranger assez d’argent en prévision de nos multiples déplacements. J’en profite pour remercier Ticket Sport pour cette interview.

Propos recueillis par Légupeterson Alexandre /[email protected]

Une formation du Violette en 2011 (Photo : Yonel Louis)

CHAMPIOnnAT nATIOnAL D2

Page 8: Harry Luc vers la 5ième édition du festival de Saint-Marc

8 12 avril 2013No 837

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Kontinye dekole

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Gagnants Tirage Mars 2013

Prénom

Don 509****4530 5,000 Gdes de communication Digicel

Jean 509****3591 5,000 Gdes de communication Digicel

Nady 509****5262 5,000 Gdes de communication Digicel

St Fort 509****6167 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Elmond 509****1936 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Orelus 509****0267 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Frantz 509****8320 MotocycletteJn Pierre 509****0354 Motocyclette

Fortuné 509****9751 5,000 Gdes de communication Digicel

Celestin 509****4862 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Dorsinvil 509****0179 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Herold 509****4796 Téléphone BlackBerry Digicel

Leo 509****0098 150,000 Gdes CashMichelet 509****3166 150,000 Gdes CashPeterson 509****-755 150,000 Gdes Cash

Téléphone Prime

*Pwochen tiraj la ap fèt jedi 9 me 2013.


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