GUIDE D’AIDE AU CHOIX DES CLASSES D’EXPOSITION
POUR MAÎTRISER LA DURABILITÉ DES OUVRAGES EN BÉTON
DESTINÉ AUX MAÎTRES D’OUVRAGE ET AUX MAÎTRES D’ŒUVRE
Le Guide est constitué de huit fascicules pour chaque grande catégorie d’ouvrages
en béton.
Chaque fascicule distingue les principales parties d’ouvrages pertinentes au regard
des différentes classes d’exposition XCi, XSi, XDi, XFi et XAi à considérer. Elles sont
indiquées pour chaque élément, chaque face exposée de chaque nature d’ouvrage
sous forme de 4 tableaux :
ouvrages situés à l’intérieur des terres en zones de gel faible ou modéré
ouvrages situés à l’intérieur des terres en zones de gel sévère
ouvrages situés à moins de 1 km (ou à moins de 5 km selon la topographie) de la
côte (risque d’exposition à l’air véhiculant du sel marin)
ouvrages situés à moins de 100 m (ou à moins de 500 m selon la topographie) de
la côte (risque d’exposition aux embruns).
Tous les ouvrages ou parties d’ouvrages ne sont pas décrits dans ce guide, mais il
est possible de procéder par analogie pour les mêmes conditions géographiques,
atmosphériques, climatiques et de protection.
En cas de doute, ce sont les textes normatifs qui s’imposent : NF EN 1992-1-1, NF
EN 206-1, NF EN 13369 et les normes de produits en béton avec leurs annexes
nationales respectives
Ce guide a été rédigé par un groupe de travail de l’École Française du Béton,
comprenant des représentants des Bureaux de contrôle, des entreprises, des
Fédérations professionnelles, de l’Industrie cimentière et des industries du béton
(BPE et préfabrication), des Laboratoires et organismes techniques publics et privés.
Fascicule 1 – Ouvrages de bâtiment : infrastructures, superstructures, parkings
ouverts, fermés ou enterrés, piscines, réservoirs d’eau, station d’épuration et fosses
à lisier. Eléments préfabriqués ou coulés sur site. Ce fascicule est disponible sur le
site http://www.cerib.com/frontoffice/publications-a-telecharger.r3176_l1.htm.
Fascicule 1bis – Autres ouvrages de bâtiment : En préparation
Fascicule 2 – Ouvrages d’art. Fondations, appuis et tablier, équipements, murs de
soutènement.
Fascicule 3 – Ouvrages maritimes et fluviaux : ouvrages portuaires et digues,
ouvrages côtiers et autres ouvrages à la mer, ouvrages fluviaux et de navigation
intérieure.
Fascicule 4 – Ouvrages d’équipement de la route et chaussées. Dispositifs de
sécurité, chaussées et trottoirs en béton, ouvrages d’assainissement routier, écrans
acoustiques. En préparation
Fascicule 5 – Tunnels routiers creusés
Fascicule 6 – Tranchées couvertes, galeries, casquettes et caissons immergés.
Fascicule 7 – Ouvrages divers de génie civil (dont silos, ouvrages hydrauliques).
Fascicule 8 – Feuille de calcul Excel donnant, pour les classes choisies, les
caractéristiques attendues du béton.
EFB Classes d'exposition - Projet de guide Bâtiment unifié - V0
Introduction
Ouvrages visés
Mode d’emploi des tableaux
Attaques chimiques
Précision importante
Définitions
- Vide-sanitaire ventilé
- Vide-sanitaire moyennement ventilé
- Vide non ventilé sous plancher bas
- Condensation persistante
- Etanchéité
- Parking
- Garage
- Loggia
- Sous face jusqu'à la goutte d'eau
Références :
Lorsque le béton est exposé aux attaques chimiques, l'analyse est à réaliser au cas par cas (consulter notamment les tableaux 1 et 2 de la norme NF EN 206-1, la norme
NF EN 1992-1-1 et le fascicule de documentation FD P 18-011).
Partie de la sous-face allant de la façade à la goutte d'eau ou à l'élément en retombée formant la goutte d'eau.
Balcon couvert et fermé sur les côtés généralement non saillant par rapport à la façade.
Un vide sanitaire est considéré ventilé lorsque la surface totale des bouches de ventilation est au moins égale à 0,05 % de la surface du vide-sanitaire. Les bouches
doivent rester apparentes en façade, sans effet de masque vis-à-vis de l'écoulement de l'air.
Un vide sous plancher bas est considéré non ventilé lorsque des bouches de ventilation sont inexistantes.
Ce document distingue le « Parking ouvert » : parking à l’abri de la pluie et non clos rencontré en superstructure du « Parking enterré ou fermé » : parking à l’abri de la
pluie, clos et ventilé rencontré en infrastructure ou superstructure.
Un vide sanitaire est considéré moyennement ventilé lorsqu'il comporte des bouches de ventilation mais ne respecte pas les conditions défines pour le vide sanitaire
ventilé.
Une face est dite soumise à un phénomène de condensation persistante en cas d'exposition à des condensations importantes à la fois par leur fréquence et leur durée.
Système de protection qui évite toute pénétration d'eau ou d'agent agressif dans le béton, ce système devant être entretenu durant toute la durée d'utilisation de projet
de l'ouvrage.
Lieu clos à l'intérieur d'un bâtiment destiné à stationner les véhicules et utilisé majoritairement par les occupants de l'immeuble.
Les classes d'exposition telles que définies dans les normes NF EN 206-1, NF EN 13369, NF EN 1992-1-1 et leurs annexes nationales sont des données permettant de
concevoir des ouvrages en béton coulés en place ou préfabriqués adaptés aux agressions auxquelles ils seront soumis pendant la durée d'utilisation de projet (telle que
définie à l'article 1.5.2.8 de la norme NF EN 1990).Ce guide constitue une aide à la prescription des classes d'exposition tant pour le béton que pour l'enrobage des armatures utilisés dans les ouvrages de bâtiment. Ce
guide ne traite ni des formes particulières d'actions agressives telles que l'abrasion ni de pathologies telles que les réactions alcali-granulats, les réactions sulfatiques
internes, faisant l'objet de recommandations spécifiques.
Selon la localisation géographique du projet et les caractéristiques de l'environnement, ce document recense, par partie d'ouvrage, les classes d'exposition à considérer.
L’aide au choix des classes d’exposition est déclinée, pour les classes d’exposition liées aux risques de carbonatation, agression par les chlorures, gel-dégel et attaques
chimiques, en quatre tableaux 1 à 4 ci-après portant en lignes les parties d’ouvrages, et en colonnes les risques considérés, avec pour certains risques différents niveaux
de sévérité correspondant à des sous-colonnes. Les parties d’ouvrages peuvent concerner non seulement des éléments ayant une cohérence constructive, mais
également des parois et parties de parement cohérentes en termes d’exposition aux agressions extérieures.
Ces tableaux correspondent à quatre zones d’environnement (liées notamment à la localisation géographique de l’ouvrage) exclusives pour la France métropolitaine et la
plupart des D.O.M./T.O.M. La définition de ces zones fait référence en particulier à la clause 4.2 (2) de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1, en termes de
distance à la côte et de sévérité du gel. Pour les quelques territoires soumis à la fois à un environnement maritime et au gel sévère il convient d’utiliser les indications
des tableaux 1 ou 2 liés à l’environnement maritime pour les classes d’exposition XC et XS, et celles du tableau 4 lié à l’environnement en zone de gel sévère pour les
autres classes, notamment XD et XF.
Dans l’aide au choix des classes d’exposition vis-à-vis du gel (XF), il est tenu compte des interprétations actualisées de la norme NF EN 206-1 en cours d’harmonisation
avec les autres textes. La profondeur des parties enterrées concernées par le gel est à étudier spécifiquement en cas de gel sévère.
Note : Dans ces tableaux le tiret « - » indique que l’agression en question n’est pas à prendre en compte pour la partie d’ouvrage considérée.
Les cellules sur fond jaune donnent en outre les exigences pour le cas d'utilisation d'agents de déverglaçage. Sauf prescription particulière, la fréquence du salage peut
notamment être appréciée à partir de la carte de salage des itinéraires structurants publiée par le SETRA en novembre 1994.
Les zones de gel en France métropolitaine sont définies canton par canton dans le fascicule de documentation FD P 18-326.
En cas de doute d’interprétation pour une partie d’ouvrage, il y a lieu de se référer aux textes de référence.
Les ouvrages de bâtiment visés par les tableaux ci-après comprennent notamment les bâtiments à usage d’habitation, les bureaux, les locaux à usage commercial, les
bâtiments industriels, les ERP (écoles, salles de réunion, hôpitaux, musées, bibliothèques, …).
Les fondations de ces ouvrages peuvent notamment être constituées de pieux, de micro-pieux, de barrettes, de puits, de parois moulées ou de radiers.
La description des ouvrages ou parties d’ouvrage utilisée dans les tableaux ci-après ne préjuge pas de leur mode de réalisation (coulé en place ou préfabriqué). Les
produits préfabriqués en usine font l’objet de normes spécifiques, dont certaines sont autoportantes.
Dans le cas des produits de structure, les normes de produit renvoient à la norme NF EN 206-1 et à l’Eurocode via la norme NF EN 13369, et donc aux classes
d’exposition telles que déclinées dans les tableaux ci-après. Dans le cas des produits en béton disposant de normes autoportantes, les normes intègrent directement les
spécificités des environnements auxquels les produits sont destinés. Les tableaux indiquent alors explicitement la référence de la norme de produit qui s’applique.
Pour les ouvrages relevant de normes NF DTU, il y a lieu de vérifier dans ces normes si des dispositions complémentaires existent.
- MurSauf indication contraire, pour un élément vertical, se référer à la face exposée "mur".
NF EN 1992-1-1 :
NF EN 1992-1-1/NA :
Béton - partie 1 : spécification, performances, production et conformité (AFNOR)
Règles communes pour les produits préfabriqués en béton (AFNOR)
Eurocode 2 - calcul des structures en béton - partie 1-1 : règles générales et règles pour les bâtiments (AFNOR)
Eurocode 2 : calcul des structures en béton - partie 1-1 : règles générales et règles pour les bâtiments - annexe nationale à la NF EN 1992-1-1 :
2005 - règles générales et règles pour les bâtiments (AFNOR)
NF EN 206-1 :
NF EN 13369 :
Dans tous les tableaux qui suivent les classes indiquées ne tiennent pas compte des défauts d'entretien quelquefois constatés. Il est rappelé notamment que l'évacuation
des eaux doit être bien conçue et entretenue durant toute la durée d’utilisation de l'ouvrage, et que le défaut d'entretien ne doit pas être pris en compte à la conception,
par exemple en surclassant le niveau d'agressivité de l'environnement.
- DallageOuvrage en béton de grandes dimensions par rapport à son épaisseur qui repose uniformément sur son support, éventuellement par l'intermédiaire d'une interface.
Guide d'aide à l'élaboration des Dossiers d'Organisation de la Viabilité Hivernale (SETRA)
FD P 18-011 :
Eurocodes structuraux - bases de calcul des structures (AFNOR)
Béton - définition et classification des environnements chimiquement agressifs - recommandations pour la formulation des bétons (AFNOR)
Béton - zones de gel en France (AFNOR)FD P 18-326 :
NF EN 1990 :
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Intérieur des terres - Gel faible ou modéré
Local clos et couvert sans phénomène de condensation persistante
(plancher courant, cuisine, sanitaires, salle d'eau…)Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC1 - - - (2)
Local clos et couvert avec phénomène de condensation persistante
(buanderie, papeterie, local de piscine…)Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC3 - - - (2)
Sous-face jusqu'à la goutte d'eau XC3(5) - - XF1(6)(7) (2)
Autres faces XC4 - - XF1(7) (2)
Locaux non clos et abrités de la pluie Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC3(5) - - - (2)
Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC4 - - XF1(7) (2)
Dallage, plancher XC4 - XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Plancher XC1 - - - (2)
Acrotère et émergences XC4 - - XF1(7) (2)
XC4 - - XF2 (2)
Plafond XC3(8) - - - (2)
Mur XC4 - - XF1(7) (2)
Plafond XC3 - - - (2)
Mur XC4 - - XF1(7) (2)
Plafond XC3 - - - (2)
Mur XC4 - - XF1(7) (2)
Plafond, plancher XC1 - - - (2)
Mur face intérieure XC1 - - - (2)
Mur face au contact de la terre XC2 - - XF1(7)(9) (2)
Totalement enterrée XC2 - - XF1(7)(9) (2)
Partiellement enterrée XC4 - - XF1(7) (2)
Plafond, mur intérieur XC3(8) - - - (2)
XC3(8)(10) - - XF1(7) (2)
XC3(8)(10) - XD1(11)(12) XF2(7) (2)
XC4 - - XF1(7) (2)
XC4 - XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Face extérieure (mur, poteau, rive…) - XC4 - - XF1(7) (2)
Plancher XC1 - - - (2)
XC4 - - XF1(7) (2)
XC4 - XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Niveau intermédiaire Plafond, plancher, rampe & mur intérieur XC1 - - - (2)
Face extérieure enterrée - XC2 - - - (2)
Plancher XC1 - - - (2)
XC4 - - XF1(7) (2)
XC4 - XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Fond, parois du bassin & parties partiellement immergées avec
étanchéité de type géomembrane souple(4)- XC1 - - - (2)
Fond, parois du bassin & parties partiellement immergées(4) - XC2 - XD2 XF1(7)(9) (2)
Plage - XC4 - XD3 XF1(7) (2)
Piscine non découvrable : mur & couverture (4) - XC3 - XD1 - (2)
Piscine découvrable : mur (4) - XC4 - XD1 XF1(7) (2)
(1) Il convient de prendre en compte l'apport de sels de déverglaçage par les véhicules sur les zones circulées.
(3) Le vide sanitaire ventilé est explicité au chapitre "Définitions".
(5) Sur justification particulière, la classe XC1 peut être prise en compte pour l'enrobage, pour le béton il convient de retenir la classe XC3.
(8) La classe XC3 est à prendre en compte pour le béton uniquement, pour l'enrobage il convient de retenir la classe XC1.
(9) La classe XF1 n'est à prendre compte que pour la partie soumise au gel.
(10) Pour les parties non protégées de la pluie, la classe d'exposition XC4 est à retenir.
Avec agent de
déverglaçage : salage
fréquent et très fréquent
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Sans agent de
déverglaçage ou salage
peu fréquent
Tout
bâtiment
super-
structures
Tout
bâtiment
infra-
structures
Vide sanitaire moyennement ventilé
Longrine et fondation
Face exposée
Vide sanitaire ventilé(3)
Attaques chimiques
Attaque
gel/dégel (6)
-
Sous-sol (cave ou garage)
Niveau intermédiaire
Rampe extérieure
Linteaux conformes à la norme NF EN 845-2
Vide non ventilé sous plancher bas
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Voirie et revêtements de sol : pavés de voirie conformes à la norme NF EN 1338, dalles de voirie conformes à la norme NF EN 1339, bordures
et caniveaux conformes à la norme NF EN 1340, carreaux de mosaïques conformes aux normes NF EN 13748-1 et -2, pavés de jardin
conformes à la norme NF P 98-306
Type de bâtiment
Local considéré ou partie d'ouvrage
Balcon, loggia
Corrosion par des chlorures
autres que marins
Corrosion par carbonatation
Corrosion par des chlorures
marins
(7) Dans le cas d'attaque gel/dégel, toute la partie d'ouvrage est concernée par la classe XF retenue. L'action des agents de déverglaçage n'est à prendre en compte que sur la face exposée.
(11) Le choix de la classe XD1 correspondant à un niveau de salage fréquent. Pour un niveau de salage très fréquent, la classe XD3 est à prendre en compte.
Plancher, rampe intérieure
Piscine :
traitement
par
électrolyse
ou
chloration
(6) La classe XF n'est pas à prendre en compte s'il est démontré que le béton n'est pas mouillé.
Locaux non clos et non abrités de la pluie
Toiture terrasse avec étanchéité
(2) A analyser au cas par cas. Lorsqu'il n'est pas directement spécifié, le niveau d'agressivité des attaques chimiques qui s'exercent sur ces ouvrages est à déterminer notamment suivant les tableaux 1 et 2
de la norme NF EN 206-1, la norme NF EN 1992-1-1 et le fascicule de documentation FD P 18-011.
(4) Pour les faces extérieures, se reporter à la définition dans le colonne "Local considéré ou partie d'ouvrage".
(12) Pour les batiments courants, la classe XD ne concerne que l'enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrent les exigences liées au matériau dues à la présence de sels de déverglaçage.
Toiture terrasse avec étanchéité
Elements pour clôtures conformes à la norme NF EN 12839
Voirie extérieure conforme à la norme NF EN 13877-1 et NF P 98-170
Maçonnerie : blocs conformes aux normes NF EN 771-3, NF EN 771-4 ou NF EN 771-5
Toiture terrasse avec étanchéitéAcrotère et émergences
Parking
enterré ou
fermé(1)
Parking
ouvert(1)
Fumisterie : conduits et enveloppes externes conformes aux normes NF EN 1857, NF EN 1858 ou NF EN 12446
Appuis de fenêtre conformes à la norme NF P 98-052
Couverture : tuiles en béton et accesoires conformes aux normes NF EN 490 ou NF P 31-313Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Acrotère et émergences
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
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Intérieur des terres - Gel sévère
Local clos et couvert sans phénomène de condensation persistante
(plancher courant, cuisine, sanitaires, salle d'eau…)Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC1 - - - (2)
Local clos et couvert avec phénomène de condensation persistante
(buanderie, papeterie, local de piscine…)Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC3 - - - (2)
Sous-face jusqu'à la goutte d'eau XC3(5) - - XF3(6)(7) (2)
Autres faces XC4 - - XF3(7) (2)
Locaux non clos et abrités de la pluie Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC3(5) - - - (2)
Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC4 - - XF1(7) (2)
Dallage, plancher XC4 - XD3(11)(12) XF2(7) (2)
Plancher XC1 - - - (2)
Acrotère et émergences XC4 - - XF3(7) (2)
XC4 - - XF4 (2)
Plafond XC3(8) - - - (2)
Mur XC4 - - XF3(7) (2)
Plafond XC3 - - - (2)
Mur XC4 - - XF3(7) (2)
Plafond XC3 - - - (2)
Mur XC4 - - XF3(7) (2)
Plafond, plancher XC1 - - - (2)
Mur face intérieure XC1 - - - (2)
Mur face au contact de la terre XC2 - - XF3(7)(9) (2)
Totalement enterrée XC2 - - XF3(7)(9) (2)
Partiellement enterrée XC4 - - XF3(7) (2)
Plafond, mur intérieur XC3(8) - - XF1(6)(7) (2)
XC3(8)(10) - - XF3(7) (2)
XC3(8)(10) - XD3(11)(12) XF4(7) (2)
XC4 - - XF3(7) (2)
XC4 - XD3(11)(12) XF4(7) (2)
Face extérieure (mur, poteau, rive…) - XC4 - - XF1(7) (2)
Plancher XC1 - - XF1(7) (2)
XC4 - - XF3(7) (2)
XC4 - XD3(11)(12) XF4(7) (2)
Niveau intermédiaire Plafond, plancher, rampe & mur intérieur XC1 - - - (2)
Face extérieure enterrée - XC2 - - - (2)
Plancher XC1 - - - (2)
XC4 - - XF3(7) (2)
XC4 - XD3(11)(12) XF4(7) (2)
Fond, parois du bassin & parties partiellement immergées avec
étanchéité de type géomembrane souple(4)- XC1 - - - (2)
Fond, parois du bassin & parties partiellement immergées(4) - XC2 - XD2 XF3(7)(9) (2)
Plage - XC4 - XD3 XF3(7) (2)
Piscine non découvrable : mur & couverture (4) - XC3 - XD1 - (2)
Piscine découvrable : mur (4) - XC4 - XD1 XF3(7) (2)
(1) Il convient de prendre en compte l'apport de sels de déverglaçage par les véhicules sur les zones circulées.
(3) Le vide sanitaire ventilé est explicité au chapitre "Définitions".
(5) Sur justification particulière , la classe XC1 peut être prise en compte pour l'enrobage, pour le béton il convient de retenir la classe XC3.
(8) La classe XC3 est à prendre en compte pour le béton uniquement, pour l'enrobage il convient de retenir la classe XC1.
(9) La classe XF3 n'est à prendre en compte que pour la partie soumise au gel.
(10) Pour les parties non protégées de la pluie, la classe d'exposition XC4 est à retenir.
(6) La classe XF n'est pas à prendre en compte s'il est démontré que le béton n'est pas mouillé.
(7) Dans le cas d'attaque gel/dégel, toute la partie d'ouvrage est concernée par la classe XF retenue. L'action des agents de déverglaçage n'est à prendre en compte que sur la face exposée.
(11) Le choix de la classe XD3 correspond à un niveau de salage très fréquent. Pour un niveau de salage fréquent, la classe XD1 est à prendre en compte.
(12) Pour les batiments courants, la classe XD ne concerne que l'enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrent les exigences liées au matériau dues à la présence de sels de déverglaçage.
Parking
enterré ou
fermé(1)
Toiture terrasse avec étanchéitéAcrotère et émergences
Piscine :
traitement
par
électrolyse
ou
chloration
(2) A analyser au cas par cas. Lorsqu'il n'est pas directement spécifié, le niveau d'agressivité des attaques chimiques qui s'exercent sur ces ouvrages est à déterminer notamment suivant les tableaux 1 et 2
de la norme NF EN 206-1, la norme NF EN 1992-1-1 et le fascicule de documentation FD P 18-011.
(4) Pour les faces extérieures, se reporter à la définition dans la colonne "Local considéré ou partie d'ouvrage".
Longrine et fondation
Parking
ouvert(1)
Niveau intermédiairePlancher, rampe intérieure
Rampe extérieure -
Toiture terrasse avec étanchéité
Acrotère et émergences
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Fumisterie : conduits et enveloppes externes conformes aux normes NF EN 1857, NF EN 1858 ou NF EN 12446Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Elements pour clôtures conformes à la norme NF EN 12839Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Tout
bâtiment
infra-
structures
Vide sanitaire ventilé(3)
Vide sanitaire moyennement ventilé
Vide non ventilé sous plancher bas
Sous-sol (cave ou garage)
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Maçonnerie : blocs conformes aux normes NF EN 771-3, NF EN 771-4 ou NF EN 771-5Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Linteaux conformes à la norme NF EN 845-2Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Appuis de fenêtre conformes à la norme NF P 98-052Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Tout
bâtiment
super-
structures
Balcon, loggia
Locaux non clos et non abrités de la pluie
Toiture terrasse avec étanchéité
Voirie extérieure conforme à la norme NF EN 13877-1 et NF P 98-170
Voirie et revêtements de sol : pavés de voirie conformes à la norme NF EN 1338, dalles de voirie conformes à la norme NF EN 1339, bordures
et caniveaux conformes à la norme NF EN 1340, carreaux de mosaïques conformes aux normes NF EN 13748-1 et -2, pavés de jardin
conformes à la norme NF P 98-306
Couverture : tuiles en béton et accesoires conformes aux normes NF EN 490 ou NF P 31-313
Sans agent de
déverglaçage ou salage
peu fréquent
Avec agent de
déverglaçage : salage
fréquent et très fréquent
Type de bâtiment
Local considéré ou partie d'ouvrage Face exposéeCorrosion par carbonatation
Corrosion par des chlorures
marins
Corrosion par des chlorures
autres que marins
Attaque
gel/dégel (6)Attaques
chimiques
Page 3/5 PROVISOIRE 13/07/2011
Local clos et couvert sans phénomène de condensation persistante
(plancher courant, cuisine, sanitaires, salle d'eau…)Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC1 - - - (2)
Local clos et couvert avec phénomène de condensation persistante
(buanderie, papeterie, local de piscine…)Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC3 - - - (2)
Sous-face jusqu'à la goutte d'eau XC3(5) XS1 - XF1(6)(7) (2)
Autres faces XC4 XS1 - XF1(7) (2)
Locaux non clos et abrités de la pluie Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC3(5) XS1 - - (2)
Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC4 XS1 - XF1(7) (2)
Dallage, plancher XC4 XS1 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Plancher XC1 - - - (2)
Acrotère et émergences XC4 XS1 - XF1(7) (2)
XC4 XS1 - XF2 (2)
Plafond XC3(8) XS1 - - (2)
Mur XC4 XS1 - XF1(7) (2)
Plafond XC3 XS1 - - (2)
Mur XC4 XS1 - XF1(7) (2)
Plafond XC3 - - - (2)
Mur XC4 XS1(13) - XF1(7) (2)
Plafond, plancher XC1 - - - (2)
Mur face intérieure XC1 - - - (2)
Bord de mer - Zone située entre la limite du Front de mer (de 100 m à 500 m suivant la topographie) et 1 000 m de la côte (pouvant s'étendre jusqu'à 5 000 m suivant la topographie).
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Fumisterie : conduits et enveloppes externes conformes aux normes NF EN 1857, NF EN 1858 ou NF EN 12446Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Elements pour clôtures conformes à la norme NF EN 12839Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Tout
bâtiment
infra-
structures
Vide sanitaire ventilé(3)
Vide sanitaire moyennement ventilé
Vide non ventilé sous plancher bas
Sous-sol (cave ou garage)
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Maçonnerie : blocs conformes aux normes NF EN 771-3, NF EN 771-4 ou NF EN 771-5Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Linteaux conformes à la norme NF EN 845-2Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Appuis de fenêtre conformes à la norme NF P 98-052Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à
l’environnement et en déduire les spécifications associées
Tout
bâtiment
super-
structures
Balcon, loggia
Locaux non clos et non abrités de la pluie
Toiture terrasse avec étanchéité
Voirie extérieure conforme à la norme NF EN 13877-1 et NF P 98-170
Voirie et revêtements de sol : pavés de voirie conformes à la norme NF EN 1338, dalles de voirie conformes à la norme NF EN 1339, bordures
et caniveaux conformes à la norme NF EN 1340, carreaux de mosaïques conformes aux normes NF EN 13748-1 et -2, pavés de jardin
conformes à la norme NF P 98-306
Couverture : tuiles en béton et accesoires conformes aux normes NF EN 490 ou NF P 31-313
Sans agent de
déverglaçage ou salage
peu fréquent
Avec agent de
déverglaçage : salage
fréquent et très fréquent
Type de bâtiment
Local considéré ou partie d'ouvrage Face exposéeCorrosion par carbonatation
Corrosion par des chlorures
marins
Corrosion par des chlorures
autres que marins
Attaque
gel/dégel (6)Attaques
chimiques
Mur face intérieure XC1 - - - (2)
Mur face au contact de la terre XC2 - - XF1(7)(9) (2)
Totalement enterrée XC2 - - XF1(7)(9) (2)
Partiellement enterrée XC4 XS1(13) - XF1(7) (2)
Plafond, mur intérieur XC3(8) XS1 - - (2)
XC3(8)(10) XS1 - XF1(7) (2)
XC3(8)(10) XS1 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
XC4 XS1 - XF1(7) (2)
XC4 XS1 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Face extérieure (mur, poteau, rive…) - XC4 XS1 - XF1(7) (2)
Plancher XC1 - - - (2)
XC4 XS1 - XF1(7) (2)
XC4 XS1 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Niveau intermédiaire Plafond, plancher, rampe & mur intérieur XC1 - - - (2)
Face extérieure enterrée - XC2 - - - (2)
Plancher XC1 - - - (2)
XC4 XS1 - XF1(7) (2)
XC4 XS1 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Fond, parois du bassin & parties partiellement immergées avec
étanchéité de type géomembrane souple(4)- XC1 - - - (2)
Fond, parois du bassin & parties partiellement immergées(4) - XC2 - XD2 XF1(7)(9) (2)
Plage - XC4 XS1 XD3 XF1(7) (2)
Piscine non découvrable : mur & couverture (4) - XC3 - XD1 - (2)
Piscine découvrable : mur (4) - XC4 XS1 XD1 XF1(7) (2)
(1) Il convient de prendre en compte l'apport de sels de déverglaçage par les véhicules sur les zones circulées.
(3) Le vide sanitaire ventilé est explicité au chapitre "Définitions".
(5) Sur justification particulière, la classe XC1 peut être prise en compte pour l'enrobage, pour le béton il convient de retenir la classe XC3.
(8) La classe XC3 est à prendre en compte pour le béton uniquement, pour l'enrobage il convient de retenir la classe XC1.
(9) La classe XF1 n'est à prendre compte que pour la partie soumise au gel.
(10) Pour les parties non protégées de la pluie, la classe d'exposition XC4 est à retenir.
(13) Ne concerne que les faces directement en contact avec l'extérieur.
(6) La classe XF n'est pas à prendre en compte s'il est démontré que le béton n'est pas mouillé.
(7) Dans le cas d'attaque gel/dégel, toute la partie d'ouvrage est concernée par la classe XF retenue. L'action des agents de déverglaçage n'est à prendre en compte que sur la face exposée.
(11) Le choix de la classe XD1 correspondant à un niveau de salage fréquent. Pour un niveau de salage très fréquent, la classe XD3 est à prendre en compte.
(12) Pour les batiments courants, la classe XD ne concerne que l'enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrent les exigences liées au matériau dues à la présence de sels de déverglaçage.
Parking
enterré ou
fermé(1)
Toiture terrasse avec étanchéitéAcrotère et émergences
Piscine :
traitement
par
électrolyse
ou
chloration
(2) A analyser au cas par cas. Lorsqu'il n'est pas directement spécifié, le niveau d'agressivité des attaques chimiques qui s'exercent sur ces ouvrages est à déterminer notamment suivant les tableaux 1 et 2
de la norme NF EN 206-1, la norme NF EN 1992-1-1 et le fascicule de documentation FD P 18-011.
(4) Pour les faces extérieures, se reporter à la définition dans le colonne "Local considéré ou partie d'ouvrage".
Longrine et fondation
Parking
ouvert(1)
Niveau intermédiairePlancher, rampe intérieure
Rampe extérieure -
Toiture terrasse avec étanchéité
Acrotère et émergences
Sous-sol (cave ou garage)
Page 4/5 PROVISOIRE 13/07/2011
Local clos et couvert sans phénomène de condensation persistante (plancher courant, cuisine, sanitaires, salle d'eau…)
Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC1 - - - (2)
Local clos et couvert avec phénomène de condensation persistante (buanderie, papeterie, local de piscine…)
Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC3 - - - (2)
Sous-face jusqu'à la goutte d'eau XC3(5) XS3 - XF1(6)(7) (2)
Autres faces XC4 XS3 - XF1(7) (2)
Locaux non clos et abrités de la pluie Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC3(5) XS3 - - (2)
Dallage, plancher, plafond, poutre, mur, poteau XC4 XS3 - XF1(7) (2)
Dallage, plancher XC4 XS3 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Plancher XC1 - - - (2)
Acrotère et émergences XC4 XS3 - XF1(7) (2)
XC4 XS3 - XF2 (2)
Plafond XC3(8) XS1 - - (2)
Mur XC4XS1 ou
XS3(13)- XF1(7) (2)
Plafond XC3 XS1 - - (2)
Mur XC4XS1 ou
XS3(13)- XF1(7) (2)
Plafond XC3 - - - (2)
Mur XC4 XS3(13) - XF1(7) (2)
Plafond, plancher XC1 - - - (2)
Mur face intérieure XC1 - - - (2)
Fumisterie : conduits et enveloppes externes conformes aux normes NF EN 1857, NF EN 1858 ou NF EN 12446Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées
à l’environnement et en déduire les spécifications associées
Elements pour clôtures conformes à la norme NF EN 12839Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées
à l’environnement et en déduire les spécifications associées
Tout bâtiment infra-structures
Vide sanitaire ventilé(3)
Vide sanitaire moyennement ventilé
Vide non ventilé sous plancher bas
Sous-sol (cave ou garage)
Linteaux conformes à la norme NF EN 845-2Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées
à l’environnement et en déduire les spécifications associées
Appuis de fenêtre conformes à la norme NF P 98-052Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées
à l’environnement et en déduire les spécifications associées
Couverture : tuiles en béton et accesoires conformes aux normes NF EN 490 ou NF P 31-313Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées
à l’environnement et en déduire les spécifications associées
Attaques chimiques
Tout bâtiment super-structures
Balcon, loggia
Locaux non clos et non abrités de la pluie
Toiture terrasse avec étanchéité
Voirie extérieure conforme à la norme NF EN 13877-1 et NF P 98-170
Voirie et revêtements de sol : pavés de voirie conformes à la norme NF EN 1338, dalles de voirie conformes à la norme NF EN 1339, bordures et caniveaux conformes à la norme NF EN 1340, carreaux de mosaïques conformes aux normes NF EN 13748-1 et -2, pavés de jardin conformes à la norme NF P 98-306
Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées
Maçonnerie : blocs conformes aux normes NF EN 771-3, NF EN 771-4 ou NF EN 771-5Faire référence à la norme de produit pour décrire les actions liées
à l’environnement et en déduire les spécifications associées
Front de mer - Zone située à moins de 100 m de la côte (pouvant s'étendre jusqu'à 500 m suivant la topographie).
Sans agent de déverglaçage ou salage
peu fréquent
Avec agent de déverglaçage : salage
fréquent et très fréquent
Type de bâtiment
Local considéré ou partie d'ouvrage Face exposéeCorrosion par carbonatation
Corrosion par des chlorures
marins
Corrosion par des
chlorures autres que
marins
Attaque gel/dégel (6)
Mur face intérieure XC1 - - - (2)
Mur face au contact de la terre XC2XS1 ou
XS2(14)- XF1(7)(9) (2)
Totalement enterrée XC2 XS1(15) - XF1(7)(9) (2)
Partiellement enterrée XC4 XS3(13) - XF1(7) (2)
Plafond, mur intérieur XC3(8) XS1 - - (2)
XC3(8)(10) XS3 - XF1(7) (2)
XC3(8)(10) XS3 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
XC4 XS3 - XF1(7) (2)
XC4 XS3 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Face extérieure (mur, poteau, rive…) - XC4 XS3 - XF1(7) (2)
Plancher XC1 - - - (2)
XC4 XS3 - XF1(7) (2)
XC4 XS3 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Niveau intermédiaire Plafond, plancher, rampe & mur intérieur XC1 XS1 - - (2)
Face extérieure enterrée - XC2XS1 ou
XS2(14)- - (2)
Plancher XC1 - - - (2)
XC4 XS3 - XF1(7) (2)
XC4 XS3 XD1(11)(12) XF2(7) (2)
Fond, parois du bassin & parties partiellement immergées avec
étanchéité de type géomembrane souple(4)- XC1 - - - (2)
Fond, parois du bassin & parties partiellement immergées(4) - XC2 - XD2 XF1(7)(9) (2)
Plage - XC4 XS3 XD3 XF1(7) (2)
Piscine non découvrable : mur & couverture (4) - XC3 - XD1 - (2)
Piscine découvrable : mur (4) - XC4 XS3 XD1 XF1(7) (2)
(1) Il convient de prendre en compte l'apport de sels de déverglaçage par les véhicules sur les zones circulées.
(3) Le vide sanitaire ventilé est explicité au chapitre "Définitions".
(5) Sur justification particulière, la classe XC1 peut être prise en compte pour l'enrobage, pour le béton il convient de retenir la classe XC3.
(8) La classe XC3 est à prendre en compte pour le béton uniquement, pour l'enrobage il convient de retenir la classe XC1.
(9) La classe XF1 n'est à prendre compte que pour la partie soumise au gel.
(10) Pour les parties non protégées de la pluie, la classe d'exposition XC4 est à retenir.
(13) Ne concerne que les faces directement en contact avec l'extérieur.
(6) La classe XF n'est pas à prendre en compte s'il est démontré que le béton n'est pas mouillé.
(7) Dans le cas d'attaque gel/dégel, toute la partie d'ouvrage est concernée par la classe XF retenue. L'action des agents de déverglaçage n'est à prendre en compte que sur la face exposée.
(11) Le choix de la classe XD1 correspondant à un niveau de salage fréquent. Pour un niveau de salage très fréquent, la classe XD3 est à prendre en compte.
(12) Pour les batiments courants, la classe XD ne concerne que l'enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrent les exigences liées au matériau dues à la présence de sels de déverglaçage.
(14) La classe XS2 n'est à retenir que si le béton est immergé en permanence dans l'eau de mer.
(15) Pour les longrines périphériques immergées en permanence dans l'eau de mer retenir la classe XS2 et pour celles immergées alternativement retenire la classe XS3.
Parking enterré ou
fermé(1)
Toiture terrasse avec étanchéitéAcrotère et émergences
Piscine : traitement par électrolyse ou chloration
(2) A analyser au cas par cas. Lorsqu'il n'est pas directement spécifié, le niveau d'agressivité des attaques chimiques qui s'exercent sur ces ouvrages est à déterminer notamment suivant les tableaux 1 et 2 de la norme NF EN 206-1, la norme NF EN 1992-1-1 et le fascicule de documentation FD P 18-011.
(4) Pour les faces extérieures, se reporter à la définition dans le colonne "Local considéré ou partie d'ouvrage".
Parking
ouvert(1)
Niveau intermédiairePlancher, rampe intérieure
Rampe extérieure -
Toiture terrasse avec étanchéité
Acrotère et émergences
Sous-sol (cave ou garage)
Longrine et fondation
Page 5/5 PROVISOIRE 13/07/2011
OUVRAGES DE BATIMENT
http://www.cerib.com/frontoffice/publications-a-telecharger.r3176_l1.htm
renseigner le nom, le prénom et l’adresse e-mai, « enregistrer »
sous-rubrique : « matériau béton », puis « documentation technique »
Les classes d'exposition - Aide à la prescription - Recommandations professionnelles
29 juin 2010 ouvrages d’art 1/7
AIDE AU CHOIX DES CLASSES D’EXPOSITION POUR LES OUVRAGES D’ART Mode d’emploi des tableaux L’aide au choix des classes d’exposition est déclinée, pour les classes d’exposition liées aux risques de carbonatation, agression par les chlorures, gel-dégel et attaques chimiques, en quatre tableaux 1 à 4 ci-après portant en lignes les parties d’ouvrages, et en colonnes les risques considérés, avec pour certains risques différents niveaux de sévérité correspondant à des sous-colonnes. Ces tableaux correspondent à quatre zones d’environnement (liées notamment à la localisation géographique de l’ouvrage) exclusives pour la France métropolitaine et la plupart des D.O.M./T.O.M. La définition de ces zones fait référence en particulier à la clause 4.2 (2) de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1, en termes de distance à la côte et de sévérité du gel. Pour les quelques territoires soumis à la fois à un environnement maritime et au gel sévère il convient d’utiliser les indications des tableaux 1 ou 2 liés à l’environnement maritime pour les classes d’exposition XC et XS, et celles du tableau 4 lié à l’environnement en zone de gel sévère pour les autres classes, notamment XD et XF. Dans l’aide au choix des classes d’exposition vis-à-vis du gel (XF), il est tenu compte des interprétations actualisées de la norme NF EN 206-1 en cours d’harmonisation avec les autres textes. Note : Dans ces tableaux le tiret « - » indique que l’agression en question n’est pas à prendre en compte pour la partie d’ouvrage considérée. Salage En application de la clause 4.2 (2) de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1 (notes 4 et 6 le choix de la classe XD1, XD2 ou XD3 se réfère non seulement à l’effet aggravant des cycles d’humidification / séchage, selon les indications du tableau 4.1 de la norme NF EN 1992-1-1, mais également à la fréquence de salage des chaussées. Dans les tableaux 1 à 4 ci-après l'appréciation du salage se réfère à la voie franchie par l’ouvrage, sauf : - pour les dalles de transition, solins de joints de dilatation, barrières de sécurité en béton, longrines d'ancrage, massifs d'ancrage d'équipements et garde-corps en béton où on l'apprécie par rapport à la voie portée, - pour les corniches et corniches caniveaux où on l'apprécie à la fois par rapport à la voie portée et à la voie franchie. Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-2 les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées exposées ou très exposées aux projections de sels de déverglaçage, selon la fréquence du salage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties d’ouvrages peuvent ne pas être exposées aux effets du salage (appuis d’un ouvrage franchissant un vallon sans voie de communication, partie supérieure du tablier d’un ouvrage ferroviaire, par exemple), on considèrera alors pour ces parties d’ouvrages la colonne « salage peu fréquent ».
29 juin 2010 ouvrages d’art 2/7
Prévention de la réaction sulfatique interne Un cinquième tableau complète l’aide au choix des classes d’exposition. Il est associé à la prévention de la réaction sulfatique interne, en application du guide technique « Recommandations pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne » publié par le LCPC en août 2007. Ce guide précise en effet : « la norme NF EN 206-1 ne définissant pas de classe d’exposition adaptée à la réaction sulfatique interne, trois classes complémentaires XH1, XH2 et XH3 sont introduites… et doivent êtres spécifiées au CCTP pour chaque partie d’ouvrage. … Les spécifications définies (dans le guide en question pour la prévention de la RSI) devront être prises en compte en complément de celles imposées par la norme NF EN 206-1. » Par analogie avec la démarche de prévention de l’alcali-réaction, le niveau de prévention, et donc les précautions à mettre en œuvre, est associé non seulement à la classe d’exposition XH1, XH2 ou XH3, mais également au choix d’une catégorie d’ouvrage ou d’élément d’ouvrage, I, II ou III, qui relève de la responsabilité du maître d’ouvrage et dépend « de la nature de l’ouvrage, de sa destination, des conséquences des désordres sur la sécurité souhaitée, et de son entretien ultérieur ». La catégorie II comprend « les éléments porteurs de la plupart des bâtiments et les ouvrages de génie civil (dont les ponts courants) » et la catégorie III « les ponts et viaducs exceptionnels », tandis que la catégorie I comprend « les éléments aisément remplaçables ». Le tableau 5 ci-après intègre cette notion pour aider au choix du niveau de prévention. Précision importante Dans tous les tableaux qui suivent les classes indiquées ne tiennent pas compte des défauts d'entretien de l’ouvrage et de ses équipements, quelquefois constatés. Il est rappelé notamment que l'évacuation des eaux doit être bien conçue et entretenue durant toute la durée d’utilisation de l'ouvrage, et que le défaut d'entretien ne doit pas être pris en compte à la conception, par exemple en surclassant le niveau d'agressivité de l'environnement. Ceci concerne notamment les chevêtres sur appuis.
29 juin 2010 ouvrages d’art 3/7
Tableau 1 - Ouvrages d’art situés en mer, ou à moins de 100 m de la côte (ou jusqu’à 500 m de la côte, suivant la topographie particulière, lorsque les parties aériennes sont soumises à un risque d’exposition aux embruns)
Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent*
salage fréquent* salage peu fréquent*
salage fréquent*
fondations (pieux, barrettes, puits marocains, bétons de blocage, semelles, radiers…) fondations de tous types entièrement immergées XC1 XS2 - - - - selon analyse sol et eau
fondations de tous types en zone de marnage XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse sol et eau
fondations profondes enterrées hors eau de mer XC2 XS1 - pas d'exposition XD ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
- - selon analyse sol et eau
fondations superficielles non immergées (partie aérienne) XC4 XS3 - XD1 ou XD3 selon salage de la voie franchie XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
fondations superficielles non immergées (partie enterrée) XC2 XS1 - pas d'exposition XD ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
- - selon analyse sol et eau
appuis (chevêtres sur pieux, piles, chevêtres sur piles, piédroits, culées y compris murs en retour…), parties d’ouvrages en contact avec le terrain, voûtes parties immergées XC1 XS2 - - - - selon analyse sol et eau
parties en zone de marnage XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse sol et eau
parties enterrées XC2 XS1 - pas d'exposition XD ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
- - selon analyse sol et eau
parties à l'air libre XC4 XS3 - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
faces intérieures des piles ou culées creuses XC3 XS1 - - XF1 XF1 -
dalles de transition XC2 XS1 - XD2 XF1 XF2 -
tablier (poutres, hourdis, dalles, caissons, traverses de ponts cadres, entretoises) face supérieure du hourdis protégée par l'étanchéité XC3 - - - XF1 XF1 -
faces extérieures XC4 XS3 - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XF1 XF1 ou XF2 selon salage et distance de la voie franchie
-
faces intérieures des caissons XC3 XS1 - - XF1 XF1 -
équipements et superstructures corniches XC4 XS3 - XD1 ou XD3 selon salage XF1 XF2 -
solins de joints de dilatation XC4 XS3 - XD3 XF1 XF2 -
contre-corniches et longrines d'ancrage de barrière de sécurité (non revêtues)
XC4 XS3 - XD3 XF1 XF2 -
barrières de sécurité en béton, garde-corps, écrans acoustiques
XC4 XS3 - XD3 XF1 XF2 -
massifs d'ancrage (non revêtus) des candélabres, PPHM et panneaux de signalisation
XC4 XS3 - XD3 XF1 XF2 -
corniches-caniveaux XC4 XS3 - XD3 XF1 XF2 -
XS1 correspond ici à un risque de ruissellement et d’infiltration de chlorures marins pour les parties enterrées. Ceci constitue une interprétation de la norme cohérente avec les errements actuels pour les parties de bâtiment
* L'appréciation du salage se réfère le cas échéant à la voie franchie, sauf : - pour les dalles de transition, solins de joints de dilatation, barrières de sécurité, longrines d'ancrage, massifs d'ancrage d'équipements et garde-corps en béton où on l'apprécie par rapport à la voie portée, - pour les corniches et corniches caniveaux où on l'apprécie à la fois par rapport à la voie portée et à la voie franchie. Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ».
29 juin 2010 ouvrages d’art 4/7
Tableau 2 – Ouvrages d’art situés à moins de 1 km de la côte (ou jusqu’à 5 km de la côte, suivant la topographie particulière)
lorsque les parties aériennes de ces ouvrages sont exposées à un air véhiculant du sel marin, mais pas directement aux embruns Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent* salage fréquent* salage peu fréquent* salage fréquent* fondations (pieux, barrettes, puits marocains, bétons de blocage, semelles, radiers…) fondations de tous types entièrement immergées (rivière ou eau saumâtre ou marée)
XC1 XS2 - - - - selon analyse sol et eau
fondations de tous types en zone de marnage (rivière ou eau saumâtre ou marée)
XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse sol et eau
fondations profondes enterrées hors eau XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
- - selon analyse sol et eau
fondations superficielles non immergées (partie aérienne) XC4 XS1 - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
fondations superficielles non immergées (partie enterrée) XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
- - selon analyse sol et eau
appuis (chevêtres sur pieux, piles, chevêtres sur piles, piédroits, culées y compris murs en retour…), parties d’ouvrages en contact avec le terrain, voûtes parties immergées (rivière ou eau saumâtre ou marée) XC1 XS2 - - - - selon analyse sol et eau parties en zone de marnage (rivière ou eau saumâtre ou marée)
XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse sol et eau
parties enterrées XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
- - selon analyse sol et eau
parties à l'air libre XC4 XS1 - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
faces intérieures des piles ou culées creuses XC3 - - - XF1 XF1 -
dalles de transition XC2 - - XD2 XF1 XF2 -
tablier (poutres, hourdis, dalles, caissons, traverses de ponts cadres, entretoises) face supérieure du hourdis protégée par l'étanchéité XC3 - - - XF1 XF1 - faces extérieures XC4 XS1 - XD1 ou XD3 selon salage et distance de
la voie franchie XF1 XF1 ou XF2 selon salage et
distance de la voie franchie -
faces intérieures des caissons XC3 - - - XF1 XF1 -
équipements et superstructures corniches XC4 XS1 - XD1 ou XD3 selon salage XF1 XF2 - solins de joints de dilatation XC4 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
contre-corniches et longrines d'ancrage de barrière de sécurité (non revêtues)
XC4 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
barrières de sécurité en béton, garde-corps, écrans acoustiques
XC4 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
massifs d'ancrage (non revêtus) des candélabres, PPHM et panneaux de signalisation
XC4 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
corniches-caniveaux XC4 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
* L'appréciation du salage se réfère le cas échéant à la voie franchie, sauf : - pour les dalles de transition, solins de joints de dilatation, barrières de sécurité, longrines d'ancrage, massifs d'ancrage d'équipements et garde-corps en béton où on l'apprécie par rapport à la voie portée, - pour les corniches et corniches caniveaux où on l'apprécie à la fois par rapport à la voie portée et à la voie franchie. Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ».
29 juin 2010 ouvrages d’art 5/7
Tableau 3 - Ouvrages d’art à l’intérieur des terres en zone de gel faible ou modéré Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA salage peu
fréquent* salage fréquent* salage très fréquent* salage peu
fréquent* salage fréquent* salage très
fréquent*
fondations (pieux, barrettes, puits marocains, bétons de blocage, semelles, radiers…) fondations de tous types entièrement immergées (eau douce**
XC1 - - - - - - - selon analyse sol et eau
fondations de tous types en zone de marnage (eau douce**)
XC4 - - - - XF1 XF1 XF1 selon analyse sol et eau
fondations profondes enterrées hors eau de mer XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
XD2 - - - selon analyse sol et eau
fondations superficielles non immergées (partie aérienne)
XC4 - - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XD3 XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels
XF2, XF4 si très exposé aux sels
-
fondations superficielles non immergées (partie enterrée)
XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
XD2 - - - selon analyse sol et eau
appuis (chevêtres sur pieux, piles, chevêtres sur piles, piédroits, culées y compris murs en retour…), parties d’ouvrages en contact avec le terrain, voûtes parties immergées (eau douce**) XC1 - - - - - - - selon analyse sol et eau parties en zone de marnage (eau douce**) XC4 - - - - XF1 XF1 XF1 selon analyse sol et eau parties enterrées XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon
salage et distance de la voie franchie XD2 - - - selon analyse sol et eau
parties à l'air libre XC4 - - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XD3 XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels
XF2, XF4 si très exposé aux sels
-
faces intérieures des piles ou culées creuses XC3 - - - - XF1 XF1 XF1 - dalles de transition XC2 - - XD2 XD2 XF1 XF2 XF2 - tablier (poutres, hourdis, dalles, caissons, traverses de ponts cadres, entretoises) face supérieure du hourdis protégée par l'étanchéité
XC3 - - - - XF1 XF1 XF1 -
faces extérieures XC4 - - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XF1 XF2 XF2, XF4 si très exposé aux sels
-
faces intérieures des caissons XC3 - - - - XF1 XF1 XF1 - équipements et superstructures corniches XC4 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF4 - solins de joints de dilatation XC4 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF4 - contre-corniches et longrines d'ancrage de barrière de sécurité (non revêtues)
XC4 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF4 -
barrières de sécurité en béton, garde-corps, écrans acoustiques
XC4 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF4 -
massifs d'ancrage (non revêtus) des candélabres, PPHM et panneaux de signalisation
XC4 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF4 -
corniches-caniveaux XC4 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF4 - ** en cas d'eau salée ou saumâtre cf. tableau 1 pour la classe XS * L'appréciation du salage se réfère le cas échéant à la voie franchie, sauf : - pour les dalles de transition, solins de joints de dilatation, barrières de sécurité, longrines d'ancrage, massifs d'ancrage d'équipements et garde-corps en béton où on l'apprécie par rapport à la voie portée, - pour les corniches et corniches caniveaux où on l'apprécie à la fois par rapport à la voie portée et à la voie franchie. Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ».
29 juin 2010 ouvrages d’art 6/7
Tableau 4 - Ouvrages d’art à l’intérieur des terres en zone de gel sévère Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent*
salage fréquent* salage très fréquent* salage peu fréquent*
salage fréquent* salage très fréquent*
fondations (pieux, barrettes, puits marocains, bétons de blocage, semelles, radiers…) fondations de tous types entièrement immergées (eau douce**)
XC1 - - - - XF3 XF3 - selon analyse sol et eau
fondations de tous types en zone de marnage (eau douce**)
XC4 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse sol et eau
fondations profondes enterrées hors eau de mer
XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
XD2 XF3 XF3 - selon analyse sol et eau
fondations superficielles non immergées (partie aérienne)
XC4 - - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XD3 XF3 XF3, XF4 si très exposé aux sels
XF4 -
fondations superficielles non immergées (partie enterrée)
XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon salage et distance de la voie franchie
XD2 XF3 XF3 XF3 selon analyse sol et eau
appuis (chevêtres sur pieux, piles, chevêtres sur piles, piédroits, culées y compris murs en retour…), parties d’ouvrages en contact avec le terrain, voûtes parties immergées (eau douce**) XC1 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse
sol et eau partie en zone de marnage (eau douce**) XC4 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse
sol et eau parties enterrées XC2 - - pas d'exposition XD, ou XD2 selon
salage et distance de la voie franchie XD2 XF3 XF3 XF3 selon analyse
sol et eau parties à l'air libre XC4 - - XD1 ou XD3 selon salage et distance
de la voie franchie XD3 XF3 XF3, XF4 si très exposé
aux sels XF4 -
faces intérieures des piles ou culées creuses XC3 - - - - XF3 XF3 XF3 - dalles de transition XC2 - - XD2 XD2 XF3 XF3 XF4 - tablier (poutres, hourdis, dalles, caissons, traverses de ponts cadres, entretoises) face supérieure du hourdis protégée par l'étanchéité
XC3 - - - - XF3 XF3 XF3 -
faces extérieures XC4 - - XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XD1 ou XD3 selon salage et distance de la voie franchie
XF3 XF3 ou XF4 selon salage et distance de la voie
franchie
XF3 ou XF4 selon salage et distance de la voie franchie
-
faces intérieures des caissons XC3 - - - - XF3 XF3 XF3 - équipements et superstructures corniches XC4 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 - solins de joints de dilatation XC4 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 - contre-corniches et longrines d'ancrage de barrière de sécurité (non revêtues)
XC4 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 -
barrières de sécurité en béton, garde-corps, écrans acoustiques
XC4 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 -
massifs d'ancrage (non revêtus) des candélabres, PPHM et panneaux de signalisation
XC4 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 -
corniches-caniveaux XC4 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 - **en cas d'eau salée ou saumâtre cf. tableau 1 pour la classe XS * L'appréciation du salage se réfère le cas échéant à la voie franchie, sauf : - pour les dalles de transition, solins de joints de dilatation, barrières de sécurité, longrines d'ancrage, massifs d'ancrage d'équipements et garde-corps en béton où on l'apprécie par rapport à la voie portée, - pour les corniches et corniches caniveaux où on l'apprécie à la fois par rapport à la voie portée et à la voie franchie. Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ».
29 juin 2010 ouvrages d’art 7/7
Tableau 5 – Prévention de la réaction sulfatique interne Tous ouvrages d’art indépendamment de leur situation géographique
Parties d'ouvrage
XH (prévention RSI) Niveau de prévention RSI
Ouvrage courant (de catégorie II)
Ouvrage exceptionnel (de catégorie III)
fondations (pieux, barrettes, puits marocains, bétons de blocage, semelles, radiers)
fondations de tous types, parties entièrement immergées XH3 Cs Ds
fondations de tous types, parties en zone de marnage XH3 Cs Ds
fondations profondes enterrées hors eau de mer XH3 Cs Ds
fondations superficielles non immergées (partie aérienne) XH2 Bs Cs
fondations superficielles non immergées (partie enterrée) XH2 Bs Cs
appuis (chevêtres sur pieux, piles, chevêtres sur piles, piédroits, culées y compris murs en retour), parties d’ouvrages en contact avec le terrain, voûtes
parties immergées XH3 Cs Ds
partie en zone de marnage XH3 Cs Ds
parties enterrées XH2 Bs Cs
parties à l'air libre XH2 Bs Cs
faces intérieures des piles ou culées creuses XH1 As
dalles de transition XH2 Bs
tablier (poutres, hourdis, dalles, caissons, traverses de ponts cadres, entretoises)
face supérieure du hourdis protégée par l'étanchéité XH2 Bs Cs
faces extérieures XH2 Bs Cs
faces intérieures des caissons XH2 Bs Cs
équipements et superstructures
corniches XH2 Bs
solins de joints de dilatation XH3 As
contre-corniches et longrines d'ancrage de barrière de sécurité (non revêtues) XH3 Cs
barrières de sécurité en béton, garde-corps, écrans acoustiques XH2 As
massifs d'ancrage (non revêtus) des candélabres, PPHM et panneaux de signalisation XH3 Cs
corniches-caniveaux XH3 Cs
Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages portuaires et digues
29 novembre 2010 fascicule 4 - ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 1/5
* Pour les bâtiments, dépendances, postes de contrôle, locaux techniques et ouvrages de génie civil (par exemple les phares à terre) construits en retrait de la côte, les classes d’exposition sont à déterminer à partir des tableaux couvrant, selon le cas, les bâtiments, les ouvrages d’art ou les ouvrages de génie civil. En général on se reportera au tableau concernant les constructions situées à moins de 100 m de la côte (parfois plus, jusqu’à 500 m, suivant la topographie particulière), à cause du risque d’exposition aux embruns. ** Pour le tableau qui suit, on considère que les parties « immergées en permanence » des ouvrages sont celles dont on peut s’assurer qu’elles sont situées, pour toute la durée d’utilisation prévue de l’ouvrage, en dessous du niveau de la basse mer de vive eau, sauf dans le cas des bassins à flot où cette limite est déterminée par le mode d’exploitation du plan d’eau. *** En France, pour éviter l’attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l’exposition à l’eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18-011, appelé par la norme NF EN 206-1, d’appliquer les prescriptions de composition de la classe XS1 (parties exposées à l’air véhiculant du sel marin et, par interprétation de la norme, à l’infiltration des chlorures marins pour les parties enterrées), XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de marnage et d’exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou NAF 2 de la norme NF EN 206-1, que l’élément de béton soit armé ou non, et non les prescriptions de composition de la classe XA3 qui résulteraient de l’application du tableau 2 de la norme NF EN 206-1. Pour le cas d’ouvrages au contact d’eau de mer polluée ou mélangée à d’autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas vis-à-vis des attaques chimiques possibles.
Type d’ouvrages Partie considérée Corrosion par
carbonatation
Corrosion par les
chlorures marins
Corrosion induite par les
chlorures autres que
marins
Attaques gel/dégel Attaques chimiques
***
Risque d’abrasion
Voies de grues XC4 XS3 XD3 (3) XF1, XF2 si salage fréquent (4)
(6) (7)
Dalles et revêtements armés de tous quais XC4 XS3 XD3 (3) XF1, XF2 si salage
fréquent (4) (6) (7)
Massifs bollards XC4 XS3 XD3 (3) XF1, XF2 si salage fréquent (4)
(6) (7)
Poutres de couronnement XC4 XS3 XD3 (3) XF1, XF2 si salage fréquent (4)
(6) (7) et (8)
Parties communes à
différents types
d’ouvrages
Aqueducs XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8)
Pieux (partie aérienne ou en zone de marnage) XC4 XS3 - XF1 (4) (5) -
Partie des pieux immergée en permanence ** XC1 XS2 - - (5) -
Partie complètement enterrée des pieux XC2 XS1 - - (5) -
Remplissage tubes métalliques (1) - - - - - -
Têtes de pieux XC4 XS3 - XF1 (4) (5) - Poutres et béton clavetage XC4 XS3 - XF1 (4) (5) -
Quai sur pieux
Rideaux ou massifs d’ancrage XC2 XS2 - - (5) -
Duc d’Albe Partie aérienne ou en zone de marnage XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8)
Quai caissons
préfabriqués Caissons XC4 XS3 XD3 (3) XF1, XF2 si salage
fréquent (4) (6) (8)
Fondations armées (partie immergée en permanence **) XC1 XS2 - - (5) -
Fondations armées (parties totalement enterrées) XC2 XS1 - - (5) -
Blocs non armés (2) (partie immergée en permanence **) - XS2 *** - - (5) -
Blocs non armés (2) (partie aérienne ou en zone de
marnage) - XS3 *** - XF1 (4) (5) -
Quai blocs
Blocs armés XC4 XS3 XD3 (3) XF1, XF2 si salage fréquent (4)
(6) (8)
Parois moulées (partie aérienne ou en zone de
marnage) XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8)
Parois moulées (partie immergée en permanence **) XC1 XS2 - - (5) (8)
Parois moulées (parties complètement enterrées) XC2 XS1 - - (5) -
Quai paroi moulée
Rideaux ou massifs d’ancrage XC2 XS2 - - (5) -
Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages portuaires et digues
29 novembre 2010 fascicule 4 - ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 2/5
Radier XC2 XS2 - - (5) (8)
Écluse Murs et bajoyers XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8)
Forme de radoub Radier, mur de tête et bajoyers XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (7) et (8)
Blocs béton préfabriqués de carapace (2) (partie immergée
en permanence **) - XS2 *** - - (5) (8)
Blocs béton préfabriqués de carapace (2) (partie aérienne ou
en zone de marnage) - XS3 *** - XF1 (4) (5) (8)
Caissons : partie immergée en permanence ** XC1 XS2 - - (5) (8)
Caissons : partie aérienne ou en zone de marnage XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8)
Mur de couronnement / mur chasse mer XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8)
Digues
Chaussées et dalles non armées des quais XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (7)
(1) Pour ce béton non armé susceptible de relever de la classe X0, les spécifications (autres que la résistance minimale liée aux efforts à reprendre) sont données par le FD P 18-011
(2) Béton non armé et sans pièces métalliques noyées. Pas de corrosion mais attaque chimique par l’eau de mer (3) Dans le cas de salage fréquent ou très fréquent de l’ouvrage, ou d’utilisation de produits chlorés pour son
exploitation (4) Pour les ouvrages maritimes métropolitains, l’attaque gel/dégel concerne les parties aériennes ou les zones de
marnage et correspond à XF1 en zone de gel faible ou modéré, sans salage ou avec salage peu fréquent, ou à XF2 en zone de gel modéré avec salage fréquent (plus de 10 jours par an). Pour le cas particulier de St Pierre et Miquelon et des Terres Australes et Antarctiques Françaises, on retiendra la classe XF4 pour les parties d’ouvrages en zone de marnage ou d’embruns
(5) Classe d’exposition à choisir entre XA1, XA2 ou XA3 en fonction du niveau d’agressivité de l’eau de mer polluée et/ou des eaux souterraines pouvant être en contact avec l’ouvrage.
(6) Classe d’exposition à choisir entre XA1, XA2 ou XA3 en fonction du niveau d’agressivité de l’eau de mer polluée, des eaux souterraines, et des marchandises, liquides ou produits pouvant être en contact avec l’ouvrage, en fonction de son utilisation prévue et du risque de pollution accidentelle.
(7) Classe d’abrasion à choisir entre XM1, XM2 ou XM3 en fonction du niveau d’agressivité du trafic d’engins (cf. norme NF EN 1992-1-1 clause 4.4.1.2 (13))
(8) Risque d’abrasion à apprécier en fonction du niveau d’agressivité de la houle, des courants, des fluides circulant dans et autour de l’ouvrage, de la fréquence des tempêtes, des frottements d’amarres, des jets d’hélices, de la présence de sédiments, corps flottants ou matériaux abrasifs pouvant être mis en suspension, etc. La prévention du phénomène pourra s’appuyer sur la résistance à l’abrasion du matériau béton (obtenue par exemple par un faible rapport eau/ciment, la qualité des granulats, l’incorporation de fibres…) caractérisée éventuellement par des performances obtenues par des essais d’abrasion spécifiques. Dans le cas du béton armé, ce risque sera exprimé par le choix de la classe d’abrasion XM1, XM2 ou XM3 et la prévention de l’abrasion pourra en outre s’appuyer sur une épaisseur sacrificielle d’enrobage comme prévu par la clause 4.4.1.2 (13) de la norme NF EN 1992-1-1.
Pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne, toutes les parties des ouvrages maritimes sont à considérer en classe XH3. Le niveau de prévention associé est en général Cs, sauf pour les ouvrages maritimes considérés comme exceptionnels (de catégorie III) où il s’agira du niveau Ds.
Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages côtiers et autres ouvrages à la mer
29 novembre 2010 fascicule 4 - ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 3/5
* Pour les bâtiments, dépendances, postes de contrôle, locaux techniques et ouvrages de génie civil (par exemple les phares à terre) construits en retrait de la côte, les classes d’exposition sont à déterminer à partir des tableaux couvrant, selon le cas, les bâtiments, les ouvrages d’art ou les ouvrages de génie civil. En général on se reportera au tableau concernant les constructions situées à moins de 100 m de la côte (parfois plus, jusqu’à 500 m, suivant la topographie particulière), à cause du risque d’exposition aux embruns. ** Pour le tableau qui suit, on considère que les parties « immergées en permanence » des ouvrages sont celles dont on peut s’assurer qu’elles sont situées, pour toute la durée d’utilisation prévue de l’ouvrage, en dessous du niveau de la basse mer de vive eau, sauf dans le cas des bassins à flot où cette limite est déterminée par le mode d’exploitation du plan d’eau. *** En France, pour éviter l’attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l’exposition à l’eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18-011, appelé par la norme NF EN 206-1, d’appliquer les prescriptions de composition de la classe XS1 (parties exposées à l’air véhiculant du sel marin et, par interprétation de la norme, à l’infiltration des chlorures marins pour les parties enterrées), XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de marnage et d’exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou NAF 2 de la norme NF EN 206-1, que l’élément de béton soit armé ou non, et non les prescriptions de composition de la classe XA3 qui résulteraient de l’application du tableau 2 de la norme NF EN 206-1. Pour le cas d’ouvrages au contact d’eau de mer polluée ou mélangée à d’autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas vis-à-vis des attaques chimiques possibles.
Type d’ouvrages Partie considérée Corrosion par carbonatation
Corrosion par les
chlorures marins
Corrosion induite par les
chlorures autres que marins
Attaques gel/dégel
Attaques chimiques
***
Risque d’abrasion
Epis XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8) et (9) Revêtement de talus (par dalles
ou éléments préfabriqués) XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8) et (9)
Mur chasse mer, poutre de tête, couronnement XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (8)
Ouvrages de défense contre la
mer et protection du
littoral Escaliers et rampes d’accès XC4 XS3 - XF1 (4) (5) (7) et (8)
Parties aériennes ou en zone de marnage XC4 XS3 - XF1 (4) (5)
(8), (8) et (9) en zone de marnage
Partie immergée en permanence ** (10) XC1 XS2 - - (5) (8)
Ouvrages en mer : éoliennes,
balises, tourelles, feux et phares en
mer Partie complètement enterrée XC2 XS1 - - (5) -
Parties aériennes ou en zone de marnage XC4 XS3 (3) XF1 (4) (6)
(8), (8) et (9) en zone de marnage
Structures flottantes,
ouvrages off-shore Partie immergée en permanence
** (10) XC1 XS2 (3) - (6) (8)
Partie complètement enterrée XC2 XS1 (3) - (6) (8)
Parties aériennes ou en zone de marnage XC4 XS3 (3) XF1 (4) (6) (8) Ouvrages de
prise et rejet d’eau, émissaires Partie immergée en permanence
** (10) XC1 XS2 (3) - (6) (8)
(3) Dans le cas de salage de l’ouvrage, ou d’utilisation de produits chlorés pour son exploitation, classe à choisir le cas échéant entre XD1, XD2 ou XD3
(4) Pour les ouvrages maritimes métropolitains, l’attaque gel/dégel concerne les parties aériennes ou les zones de marnage et correspond à XF1 en zone de gel faible ou modéré, sans salage ou avec salage peu fréquent, ou à XF2 en zone de gel modéré avec salage fréquent (plus de 10 jours par an). Pour le cas particulier de St Pierre et Miquelon et des Terres Australes et Antarctiques Françaises, on retiendra la classe XF4 pour les parties d’ouvrages en zone de marnage ou d’embruns
(5) Classe d’exposition à choisir entre XA1, XA2 ou XA3 en fonction du niveau d’agressivité de l’eau de mer polluée et/ou des eaux souterraines pouvant être en contact avec l’ouvrage.
(6) Classe d’exposition à choisir entre XA1, XA2 ou XA3 en fonction du niveau d’agressivité de l’eau de mer polluée, des eaux souterraines, et des marchandises, liquides ou produits pouvant être en contact avec l’ouvrage, en fonction de son utilisation prévue et du risque de pollution accidentelle.
(7) Classe d’abrasion à choisir entre XM1, XM2 ou XM3 en fonction du niveau d’agressivité du trafic d’engins (cf. norme NF EN 1992-1-1 clause 4.4.1.2 (13))
Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages côtiers et autres ouvrages à la mer
29 novembre 2010 fascicule 4 - ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 4/5
(8) Risque d’abrasion à apprécier en fonction du niveau d’agressivité de la houle, des courants, des fluides circulant dans et autour de l’ouvrage, de la fréquence des tempêtes, des frottements d’amarres, des jets d’hélices, de la présence de sédiments, corps flottants ou matériaux abrasifs pouvant être mis en suspension, etc. La prévention du phénomène pourra s’appuyer sur la résistance à l’abrasion du matériau béton (obtenue par exemple par un faible rapport eau/ciment, la qualité des granulats, l’incorporation de fibres…) caractérisée éventuellement par des performances obtenues par des essais d’abrasion spécifiques. Dans le cas du béton armé, ce risque sera exprimé par le choix de la classe d’abrasion XM1, XM2 ou XM3 et la prévention de l’abrasion pourra en outre s’appuyer sur une épaisseur sacrificielle d’enrobage comme prévu par la clause 4.4.1.2 (13) de la norme NF EN 1992-1-1.
(9) Ouvrage particulièrement exposé à l’abrasion induite par les matériaux et sédiments environnants (10) Y compris éventuellement parties d’ouvrage (ou corps morts d’amarrage) posés au fond Pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne, toutes les parties des ouvrages côtiers et des ouvrages à la mer sont à considérer en classe XH3. Le niveau de prévention associé est en général Cs, sauf pour les ouvrages considérés comme exceptionnels (de catégorie III) où il s’agira du niveau Ds.
Ouvrages fluviaux* et de navigation intérieure en béton, et parties en béton de ces ouvrages
29 novembre 2010 fascicule 4 - ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 5/5
Attaques gel/dégel Type d’ouvrages Partie considérée
Corrosion par
carbonatation
Corrosion par les chlorures
marins *
Corrosion par les chlorures autres
que marins gel faible ou
modéré gel sévère Attaques
chimiques Risque
d’abrasion
appuis (culée, pile) XC4 - (1) XF1 XF3 (2) -
radier XC2 - - - - (2) - protection amont et aval du radier XC2 - - - - (2) (3)
génie civil de barrage de navigation
franchissement piscicole (passe à poissons) XC4 - - XF1 XF3 (2) (3)
radier XC2 - - - - (2) (3) bajoyer XC4 - (1) XF1 XF3 (2) (3)
tête d’écluse XC4 - (1) XF1 XF3 (2) -
aqueducs et conduites en béton XC4 - - XF1 XF3 (2) (3) écluse
bassin d’épargne XC4 - - XF1 XF3 (2) -
appui (culée, pile)** XC4 - (1) XF1 XF3 (2) -
tablier** XC4 - (1) XF1 XF3 - - génie civil de pont-canal et pont mobile** cuvelage (étanchéité) XC2 - - - - (2) -
voûte XC4 - - XF1 XF3 (2) -
revêtement béton du conduit hydraulique XC2 - - - - (2) (3) puits d’aération XC4 - - XF1 XF3 (2) - tunnel fluvial
banquette XC4 - (1) XF1 XF3 (2) (3)
évacuateur de crue XC4 - - XF1 XF3 (2) (3)
système d’étanchéité (amont, aval, interne) XC2 - - - - (2) -
système de drainage (partie débouchante) XC4 - - XF1 XF3 (2) -
barrage-réservoir
(remblai ou en maçonnerie /
béton) ouvrage hydraulique (prise d’eau, vidange
de fond, partie courante du drainage) XC2 - - - - (2) (3)
protection de berge XC4 - (1) XF1 XF3 (2) (3) section courante de berge/digue
de canal système d’étanchéité XC2 - - - - (2) -
* A titre indicatif la salinité de l’eau de mer varie de 20 à 40 g/l de NaCl. On considère dans ce tableau les ouvrages fluviaux ou de navigation intérieure pour lesquels l’eau est réputée douce. Pour les ouvrages des ports atteints par la marée ou le mascaret, se reporter au tableau « ouvrages maritimes en béton - ouvrages portuaires ». ** Se référer éventuellement pour plus de détails aux tableaux « ouvrages d’art »
(1) classe XD1, XD2 ou XD3 à choisir le cas échéant selon exposition à des sels issus du déverglaçage des chaussées voisines, ou liés à des exploitations industrielles environnantes (2) classe à choisir le cas échéant entre XA1, XA2 et XA3 selon l’agressivité chimique éventuelle du sol et des eaux souterraines ou en contact avec l’ouvrage, et le risque éventuel de lixiviation, cf. NF EN 206-1 et FD P 18-011. (3) Risque d’abrasion à apprécier en fonction du niveau d’agressivité des courants, des fluides circulant dans et autour de l’ouvrage, de la présence de sédiments, corps flottants ou matériaux pouvant être mis en suspension, etc. La prévention du phénomène pourra s’appuyer sur la résistance à l’abrasion du matériau béton (obtenue par exemple par un faible rapport eau/ciment, la qualité des granulats, l’incorporation de fibres…) caractérisée éventuellement par des performances obtenues par des essais d’abrasion spécifiques. Dans le cas du béton armé, ce risque sera exprimé par le choix de la classe d’abrasion XM1, XM2 ou XM3 et la prévention de l’abrasion pourra en outre s’appuyer sur une épaisseur sacrificielle d’enrobage comme prévu par la clause 4.4.1.2 (13) de la norme NF EN 1992-1-1. Pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne, toutes les parties des ouvrages fluviaux et de navigation intérieure sont à classer en XH3. Le niveau de prévention est en général Cs, sauf pour les ouvrages considérés comme exceptionnels (de catégorie III) où il s’agira du niveau Ds.
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 1/17
AIDE AU CHOIX DES CLASSES D’EXPOSITION
FASCICULE 5 – TUNNELS ROUTIERS CREUSÉS
Ouvrages visés :
Les ouvrages visés par les tableaux ci-après sont les tunnels routiers creusés ainsi que les
galeries.
La description des ouvrages ou parties d’ouvrage utilisée dans les tableaux ci-après ne préjuge
pas de leur mode de réalisation (coulé en place ou préfabriqué). Les produits préfabriqués en
usine font l’objet de normes spécifiques, dont certaines sont « autoportantes ».
Dans le cas des produits de structure, les normes de produit renvoient à la norme NF EN 206-
1 et à l’Eurocode via la norme NF EN 13-369, et donc aux classes d’exposition telles que
déclinées dans les tableaux ci-après. Dans le cas des produits en béton non structuraux
disposant de normes autoportantes, les normes intègrent directement les spécificités des
environnements auxquels les produits sont destinés. Les tableaux indiquent alors
explicitement la référence de la norme de produit qui s’applique.
Remarques préliminaires :
Les classes d'exposition conditionnent aussi bien la composition du béton que l'enrobage des
armatures métalliques pour les parties armées. Cette remarque permet de mieux comprendre
la logique retenue pour le découpage en parties d'ouvrage.
Pour tous les tableaux, les classes d’exposition indiquées supposent une mise en œuvre
correcte dans le respect des règles de l’art. Une étanchéité étant prévue en revêtement en
tunnel, cette dernière est supposée être mise en place correctement et être pleinement efficace.
En aucun cas, un défaut de mise en œuvre n’est pris en compte à la conception, par exemple,
en surclassant le niveau d’agressivité de l’environnement. Ceci couvre le cas des réparations
par coques indépendantes d’étanchement et de revêtement en béton projeté.
De la même manière, dans tous les tableaux qui suivent, les classes indiquées ne tiennent pas
compte des défauts d'entretien quelquefois constatés. Il est rappelé notamment que
l'évacuation des eaux doit être bien conçue et, le cas échéant, entretenue durant toute la durée
d’utilisation de l'ouvrage, et que le défaut d'entretien ne doit pas être pris en compte à la
conception, par exemple en surclassant le niveau d'agressivité de l'environnement.
Mode d’emploi des tableaux
L’aide au choix des classes d’exposition est déclinée, pour les classes d’exposition liées aux
risques de carbonatation, agression par les chlorures, gel-dégel et attaques chimiques, en
quatre tableaux 1 à 4 ci-après portant en lignes les parties d’ouvrages, et en colonnes les
risques considérés, avec pour certains risques différents niveaux de sévérité correspondant à
des sous-colonnes. Les parties d’ouvrages peuvent concerner non seulement des éléments
ayant une cohérence constructive, mais également des parois et parties de parement
cohérentes en termes d’exposition aux agressions extérieures.
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 2/17
Ces tableaux correspondent à quatre zones d’environnement (liées notamment à la
localisation géographique de l’ouvrage) exclusives pour la France métropolitaine et la plupart
des D.O.M./T.O.M. La définition de ces zones fait référence en particulier à la clause 4.2 (2)
de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1, en termes de distance à la côte et de
sévérité du gel. Pour les quelques territoires soumis à la fois à un environnement maritime et
au gel sévère il convient d’utiliser les indications des tableaux 1 ou 2 liés à l’environnement
maritime pour les classes d’exposition XC et XS, et celles du tableau 4 lié à l’environnement
en zone de gel sévère pour les autres classes, notamment XD et XF.
Dans l’aide au choix des classes d’exposition vis-à-vis du gel (XF), il est tenu compte des
interprétations actualisées de la norme NF EN 206-1 en cours d’harmonisation avec les autres
textes.
Note : Dans ces tableaux le tiret « - » indique que l’agression en question n’est pas à prendre en compte pour la
partie d’ouvrage considérée.
Précisions sur le salage
En application de la clause 4.2 (2) de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1 (notes
4 et 6) le choix de la classe XD1, XD2 ou XD3 se réfère non seulement à l’effet aggravant des
cycles d’humidification / séchage, selon les indications du tableau 4.1 de la norme NF EN
1992-1-1, mais également à la fréquence de salage des chaussées. Le salage est considéré
comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée
sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou
égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. Par analogie avec les dispositions issues de
l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-2 les parties extérieures d'ouvrages situées à
moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée peuvent être
considérées comme exposées ou très exposées aux projections de sels de déverglaçage, selon
la fréquence du salage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone
géographique, certaines parties d’ouvrages peuvent ne pas être exposées aux effets du salage,
on considèrera alors pour ces parties d’ouvrages la colonne « salage peu fréquent ».
On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur
(effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur
l’itinéraire en dehors de l’ouvrage considéré, etc.) peut se faire sentir jusqu’à une distance de
200 mètres à partir des têtes, parfois moins, parfois plus selon la topographie particulière.
Les parties enterrées (en contact avec le sol en profondeur) sont en général considérées
comme protégées du risque de gel, sauf dans les zones de gel sévère à proximité des têtes où
une analyse spécifique doit être conduite. Par ailleurs, la possibilité de ne pas prendre en
compte le gel ou tout du moins de le faire à un moindre degré, en section courante, n’est pas
intégrée dans les tableaux et doit être également étudiée spécifiquement. En effet, seule la
réduction des effets du salage en section courante est prise en compte dans les tableaux.
Prévention de la réaction sulfatique interne
Un cinquième tableau complète l’aide au choix des classes d’exposition. Il est associé à la
prévention de la réaction sulfatique interne, en application du guide technique
« Recommandations pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne »
publié par le LCPC en août 2007. Ce guide précise en effet :
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 3/17
« la norme NF EN 206-1 ne définissant pas de classe d’exposition adaptée à la réaction
sulfatique interne, trois classes complémentaires XH1, XH2 et XH3 sont introduites… et
doivent êtres spécifiées au CCTP pour chaque partie d’ouvrage. … Les spécifications définies
(dans le guide en question pour la prévention de la RSI) devront être prises en compte en
complément de celles imposées par la norme NF EN 206-1. »
Par analogie avec la démarche de prévention de l’alcali-réaction, le niveau de prévention, et
donc les précautions à mettre en œuvre, est associé non seulement à la classe d’exposition
XH1, XH2 ou XH3, mais également au choix d’une catégorie d’ouvrage ou d’élément
d’ouvrage, I, II ou III, qui relève de la responsabilité du maître d’ouvrage et dépend « de la
nature de l’ouvrage, de sa destination, des conséquences des désordres sur la sécurité
souhaitée, et de son entretien ultérieur ».
A priori, les tunnels sont classés en catégorie III (conséquences inacceptables ou quasi-
inacceptables). On peut cependant concevoir que selon les conditions d'exploitation de
l'ouvrage et son caractère plus ou moins stratégique (trafic faible ou non faible, tunnel urbain
ou non urbain, existence d'un itinéraire alternatif ou non), l'ouvrage ou tout du moins certaines
parties puissent être classées en catégorie II (conséquences peu tolérables). C'est pourquoi les
deux catégories de niveau de prévention figurent dans le tableau 5.
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 4/17
Tableau 1 – TUNNELS ROUTIERS CREUSES situés en mer, ou à moins de 100 m de la côte
(ou jusqu’à 500 m de la côte, suivant la topographie particulière, lorsque les parties aériennes sont soumises à un risque d’exposition aux embruns)
Parties d'ouvrage XC XS XD XF *** *** *** XA
*** *** * salage peu fréquent
*** **
salage fréquent
*** **
salage peu fréquent
*** **
salage fréquent
*** **
Soutènement et revêtement en tunnel
Soutènement * : Pas de spécification sauf conditions spécifiques liées à l’ouvrage et à son phasage
Intrados des parties non armées du revêtement :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
- -
XS3 XS1
- -
- -
XF1 XF1
XF2 XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
- -
Extrados des parties non armées du revêtement :
(en présence d’une étanchéité)
- - - - XF1 XF1 -
Intrados des parties armées du revêtement en tunnel ***, sous face de la
dalle de ventilation :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4 XC3
XS3 XS1
- -
XD3 XD1
XF1 XF1
XF2 XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
- -
Extrados des parties armées du revêtement en tunnel *** :
(en présence d’une étanchéité)
XC2 - - - XF1 XF1 -
Intrados des zones non armées de la partie supérieure de la voûte en
présence d’une dalle de ventilation :
- - - - XF1 XF1 -
Intrados des zones armées de la partie supérieure de la voûte en présence
d’une dalle de ventilation, face supérieure de la dalle de ventilation, cloisons de ventilation :
XC3
- - - XF1 XF1 -
Voussoirs préfabriqués armés ou fibrés (cas des ouvrages creusés au
tunnelier) : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** :
Intrados
Extrados - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes :
Intrados
Extrados
XC4
XC2
XC3
XC2
XS3
XS1
XS1
XS1
-
-
-
-
XD3
-
XD1
-
XF1
XF1
XF1
XF1
XF2
XF1
XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
XF1
Classe XA à définir
selon les analyses du sol et de l’eau
Fondations et radier
Parties non armées des fondations du revêtement : - XS1 - - - - Classe XA à définir
selon les analyses du sol et de l’eau
Parties armées des fondations du revêtement : XC2 XS1 - - - - Classe XA à définir
selon les analyses du sol et de l’eau
Radier contre-vouté en tunnel (y compris fondations du revêtement) :
- Intrados
- Extrados
XC2
XC2
-
XS1
Sauf si
étanchéité
-
-
-
-
-
-
-
-
Classe XA à définir pour
l’extrados selon les
analyses du sol et de
l’eau sauf si étanchéité
Béton du radier en galerie non circulée : - Intrados
- Extrados
XC3
XC2
-
XS1
Sauf si étanchéité
-
-
-
-
-
-
-
-
Classe XA à définir pour l’extrados selon les
analyses du sol et de
l’eau sauf si étanchéité
Plateforme
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Béton d’assise et de remplissage : - - - - - - Classe XA à définir
selon les analyses du sol
et de l’eau
Béton d’assainissement (caniveaux et regards) : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4
XC4
XS3
XS1
-
-
XD3
XD2
*** *** **
XF1
XF1
XF2
XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
Classe XA à définir (pour les regards
siphoïdes)
Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1433 pour décrire les actions liées à l'environnement et en déduire les spécifications associées.
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1917 (et NF P 16-346-2) pour décrire les actions liées à l'environnement et en déduire les spécifications associées.
Revêtement de surface des trottoirs :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
- -
XS3 XS1
- -
- -
XF1 XF1
XF2 XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
- -
Chambres de tirage (y compris tampons) :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4 XC3
XS3 XS1
- -
XD3 XD1
*** *** **
XF1 XF1
XF2 XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
- -
Revêtement en galeries non circulées **
Intrados des parties non armées du revêtement : - - - - Parties des galeries
débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries débouchant à
l’extérieur
XF1
-
Extrados des parties non armées du revêtement : - XS1 Sauf si
étanchéité
- - Parties des galeries débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF1
Classe XA à définir selon les analyses du sol
et de l’eau sauf si
étanchéité
Intrados des parties armées du revêtement : XC3 - - - Parties des galeries
débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries débouchant à
l’extérieur
XF1
-
Extrados des parties armées du revêtement : XC2 XS1 Sauf si
étanchéité
- - Parties des galeries débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF1
Classe XA à définir selon les analyses du sol
et de l’eau sauf si
étanchéité
Autres ouvrages
Ouvrages de têtes « casquettes » : Cf. Tranchées couvertes
Ouvrages de têtes armés, étanchés et remblayés : *** *
Bâtiment d’exploitation et locaux techniques : Cf. Bâtiments
XS1 correspond ici à un risque de ruissellement et d’infiltration de chlorures marins pour les parties enterrées. Ceci constitue une interprétation de la norme cohérente avec les pratiques actuelles pour les parties de bâtiment
* : Le béton de soutènement projeté ou coulé est considéré comme provisoire. Il n’est pas pris en compte dans le dimensionnement du revêtement. On admettra donc qu’aucune exigence particulière liée à une classe d’exposition ne lui est imposée.
** : Contrairement à la réalisation du tunnel lui-même où les règles de l’art françaises imposent la mise en place d’une étanchéité protégée par un revêtement définitif, dans le cas de la réalisation des galeries, il peut être tenu compte de la
présence ou non de venues d’eau. Si aucune venue d’eau importante et continue n’est constatée, il est possible de réaliser un béton projeté définitif sans mise en place d’une étanchéité systématique. Le béton projeté fait alors office de revêtement définitif et des classes d’exposition doivent être définies. Il est à noter que d’après la norme NF EN206-1, des exigences complémentaires ou différentes peuvent être données dans d’autres normes européennes spécifiques pour certains produits.
C’est le cas notamment des bétons projetés. On se référera en particulier à la norme NF EN 14487-1 et -2 dont la mise en application est aujourd’hui effective.
*** : Les parties armées du revêtement sont : les corbeaux en présence d’une dalle de ventilation, les bases des piédroits en présence d’un radier contre-voûté, les anneaux des têtes, les zones armées des anneaux spécifiques : fixation des accélérateurs, présence de niches de sécurité et d’incendie, débouché des galeries en tunnel, etc.
*** * : Les différentes parties armées des ouvrages de têtes, étanchés et remblayés sont traitées de la même manière que les parties armées des anneaux (courants). *** ** : Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent »
entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux
projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». *** *** : On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en dehors de l’ouvrage considéré, etc.)
peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 mètres à partir des têtes, parfois moins, parfois plus selon la topographie particulière.
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 6/17
*** *** * : En France, pour éviter l’attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l’exposition à l’eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18-011, appelé par la norme NF EN 206-1, d’appliquer les prescriptions de
composition de la classe XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de marnage et d’exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou 2 de la norme NF EN 206-1, que l’élément de béton soit armé ou non, et non les
prescriptions de la composition de la classe XA3 qui résulterait de l’application du tableau 2 de la norme NF EN 206-1. Pour le cas d’ouvrages au contact d’eau de mer polluée ou mélangée à d’autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas, vis à vis des attaques chimiques possibles.
*** *** ** : Pour ces ouvrages de durée d’utilisation de projet souvent inférieure à 50 ans on admet en France que la classe XD ne concerne que l’enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrant les exigences liées au matériau dues à la présence des
sels de déverglaçage. *** *** *** : La possibilité de ne pas prendre en compte le gel ou tout du moins de le faire à un moindre degré en section courante, n’est pas intégrée dans les tableaux et doit être étudiée spécifiquement. En effet, seule la réduction des effets du
salage en section courante est prise en compte dans les tableaux.
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Tableau 2 – TUNNELS ROUTIERS CREUSES situés à moins de 1 km de la côte
(ou jusqu’à 5 km de la côte, suivant la topographie particulière)
lorsque les parties aériennes de ces ouvrages sont exposées à un air véhiculant du sel marin, mais pas directement aux embruns
Parties d'ouvrage XC XS XD XF*** *** *** XA
*** *** * salage peu fréquent
*** **
salage fréquent
*** **
salage peu fréquent
*** **
salage fréquent
*** **
Soutènement et revêtement en tunnel
Soutènement * : Pas de spécification sauf conditions spécifiques liées à l’ouvrage et à son phasage
Intrados des parties non armées du revêtement :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
-
-
XS1
XS1
-
-
-
-
XF1
XF1
XF2
XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
-
-
Extrados des parties non armées du revêtement :
(en présence d’une étanchéité)
- - - - XF1 XF1 -
Intrados des parties armées du revêtement en tunnel ***, sous face de la
dalle de ventilation :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4 XC3
XS1 XS1
- -
XD3 XD1
XF1 XF1
XF2 XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
- -
Extrados des parties armées du revêtement en tunnel *** :
(en présence d’une étanchéité)
XC2 - - - XF1 XF1 -
Intrados des zones non armées de la partie supérieure de la voûte en
présence d’une dalle de ventilation :
- - - - XF1 XF1 -
Intrados des zones armées de la partie supérieure de la voûte en présence d’une dalle de ventilation, face supérieure de la dalle de ventilation,
cloisons de ventilation :
XC3
- - - XF1 XF1 -
Voussoirs préfabriqués armés ou fibrés (cas des ouvrages creusés au
tunnelier) : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** :
Intrados
Extrados - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes :
Intrados Extrados
XC4
XC2
XC3 XC2
XS1
XS1
XS1 XS1
-
-
- -
XD3
-
XD1 -
XF1
XF1
XF1 XF1
XF2
XF1
XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site XF1
Classe XA à définir
selon les analyses du sol et de l’eau
Fondations et radier
Parties non armées des fondations du revêtement : - XS1 - - - - Classe XA à définir selon les analyses du sol
et de l’eau
Parties armées des fondations du revêtement : XC2 XS1 - - - - Classe XA à définir selon les analyses du sol
et de l’eau
Radier contre-vouté en tunnel (y compris fondations du revêtement) :
- Intrados - Extrados
XC2 XC2
- XS1
Sauf si
étanchéité
- -
- -
- -
- -
Classe XA à définir
pour l’extrados selon les analyses du sol et de
l’eau sauf si étanchéité
Béton du radier en galerie non circulée :
- Intrados
- Extrados
XC3
XC2
-
XS1 Sauf si
-
-
-
-
-
-
-
-
Classe XA à définir
pour l’extrados selon les
analyses du sol et de l’eau sauf si étanchéité
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étanchéité sauf si étanchéité
Plateforme
Béton d’assise et de remplissage : - - - - - - Classe XA à définir selon les analyses du sol
et de l’eau
Béton d’assainissement (caniveaux et regards) : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4
XC4
XS1
XS1
-
-
XD3
XD2
*** *** **
XF1
XF1
XF2
XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
Classe XA à définir (pour les regards
siphoïdes)
Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1433 pour décrire les actions liées à l'environnement et en déduire les spécifications associées.
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1917 (et NF P 16-346-2) pour décrire les actions liées à l'environnement et en déduire les spécifications associées.
Revêtement de surface des trottoirs :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des têtes
-
-
XS1
XS1
-
-
-
-
XF1
XF1
XF2
XF1 ou XF2 selon la longueur du tunnel et la configuration du site
-
-
Chambres de tirage (y compris tampons) :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4 XC3
XS1 XS1
- -
XD3 XD1
*** *** **
XF1 XF1
XF2 XF1 ou XF2 selon la longueur du
tunnel et la configuration du site
- -
Revêtement en galeries non circulées **
Intrados des parties non armées du revêtement : - - - - Parties des galeries débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF1
-
Extrados des parties non armées du revêtement : - XS1 Sauf si
étanchéité
- - Parties des galeries débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF1
Classe XA à définir selon les analyses du sol
et de l’eau sauf si
étanchéité
Intrados des parties armées du revêtement : XC3 - - - Parties des galeries débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF1
-
Extrados des parties armées du revêtement : XC2 XS1 Sauf si
étanchéité
- - Parties des galeries débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF1
Classe XA à définir selon les analyses du sol
et de l’eau sauf si
étanchéité
Autres ouvrages
Ouvrages de têtes « casquettes » : Cf. Tranchées couvertes
Ouvrages de têtes armés, étanchés et remblayés : *** *
Bâtiment d’exploitation et locaux techniques : Cf. Bâtiments
* : Le béton de soutènement projeté ou coulé est considéré comme provisoire. Il n’est pas pris en compte dans le dimensionnement du revêtement. On admettra donc qu’aucune exigence particulière liée à une classe d’exposition ne lui est
imposée.
** : Contrairement à la réalisation du tunnel lui-même où les règles de l’art françaises imposent la mise en place d’une étanchéité protégée par un revêtement définitif, dans le cas de la réalisation des galeries, il peut être tenu compte de la présence ou non de venues d’eau. Si aucune venue d’eau importante et continue n’est constatée, il est possible de réaliser un béton projeté définitif sans mise en place d’une étanchéité systématique. Le béton projeté fait alors office de revêtement
définitif et des classes d’exposition doivent être définies. Il est à noter que d’après la norme NF EN206-1, des exigences complémentaires ou différentes peuvent être données dans d’autres normes européennes spécifiques pour certains produits.
C’est le cas notamment des bétons projetés. On se référera en particulier à la norme NF EN 14487-1 et -2 dont la mise en application est aujourd’hui effective.
*** : Les parties armées du revêtement sont : les corbeaux en présence d’une dalle de ventilation, les bases des piédroits en présence d’un radier contre-voûté, les anneaux des têtes, les zones armées des anneaux spécifiques : fixation des
accélérateurs, présence de niches de sécurité et d’incendie, débouché des galeries en tunnel, etc.
*** * : Les différentes parties armées des ouvrages de têtes, étanchés et remblayés sont traitées de la même manière que les parties armées des anneaux (courants). *** ** : Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent »
entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux
projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». *** *** : On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en dehors de l’ouvrage considéré, etc.)
peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 mètres à partir des têtes, parfois moins, parfois plus selon la topographie particulière.
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*** *** * : En France, pour éviter l’attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l’exposition à l’eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18-011, appelé par la norme NF EN 206-1, d’appliquer les prescriptions de
composition de la classe XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de marnage et d’exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou 2 de la norme NF EN 206-1, que l’élément de béton soit armé ou non, et non les
prescriptions de la composition de la classe XA3 qui résulterait de l’application du tableau 2 de la norme NF EN 206-1. Pour le cas d’ouvrages au contact d’eau de mer polluée ou mélangée à d’autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas, vis à vis des attaques chimiques possibles.
*** *** ** : Pour ces ouvrages de durée d’utilisation de projet souvent inférieure à 50 ans on admet en France que la classe XD ne concerne que l’enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrant les exigences liées au matériau dues à la présence des
sels de déverglaçage. *** *** *** : La possibilité de ne pas prendre en compte le gel ou tout du moins de le faire à un moindre degré en section courante, n’est pas intégrée dans les tableaux et doit être étudiée spécifiquement. En effet, seule la réduction des effets du
salage en section courante est prise en compte dans les tableaux.
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Tableau 3 – TUNNELS ROUTIERS CREUSES à l’intérieur des terres en zone de gel faible ou modéré
Parties d'ouvrage XC XS XD XF*** *** ** XA
salage peu
fréquent
*** **
salage
fréquent
*** **
salage très
fréquent
*** **
salage peu fréquent
*** **
salage fréquent
*** **
salage très fréquent
*** **
Soutènement et revêtement en tunnel
Soutènement * : Pas de spécification sauf conditions spécifiques liées à l’ouvrage et à son phasage
Intrados des parties non armées du revêtement :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
- -
- -
- -
- -
- -
XF1 XF1
XF2 XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
XF4 XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
- -
Extrados des parties non armées du revêtement : (en présence d’une étanchéité)
- - - - - XF1 XF1 XF1 -
Intrados des parties armées du revêtement en tunnel ***, sous face de la
dalle de ventilation : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4
XC3
-
-
-
-
XD3
XD1
XD3
XD1
XF1
XF1
XF2
XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la configuration du site
XF4
XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la configuration du site
-
-
Extrados des parties armées du revêtement en tunnel *** (en présence
d’une étanchéité)
XC2 - - - - XF1 XF1 XF1 -
Intrados des zones non armées de la partie supérieure de la voûte en présence d’une dalle de ventilation :
- - - - - XF1 XF1 XF1 -
Intrados des zones armées de la partie supérieure de la voûte en présence
d’une dalle de ventilation, face supérieure de la dalle de ventilation, cloisons de ventilation :
XC3 - - - - XF1 XF1 XF1 -
Voussoirs préfabriqués armés ou fibrés (cas des ouvrages creusés au
tunnelier) :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** : Intrados
Extrados
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes :
Intrados
Extrados
XC4
XC2
XC3
XC2
-
-
-
-
-
-
-
-
XD3
-
XD1
-
XD3
-
XD1
-
XF1
XF1
XF1
XF1
XF2
XF1
XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
XF1
XF4
XF1
XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
XF1
Classe XA à définir
selon les analyses
du sol et de l’eau
Fondations et radier
Parties non armées des fondations du revêtement : - - - - - - - - Classe XA à définir
selon les analyses du sol et de l’eau
Parties armées des fondations du revêtement : XC2 - - - - - - - Classe XA à définir
selon les analyses du sol et de l’eau
Radier contre-vouté en tunnel (y compris fondations du revêtement) :
- Intrados
- Extrados
XC2 XC2
- -
- -
- -
- -
- -
- -
- -
Classe XA à définir
pour l’extrados
selon les analyses du sol et de l’eau
sauf si étanchéité
Béton du radier en galerie non circulée : - Intrados
- Extrados
XC3
XC2
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Classe XA à définir pour l’extrados
selon les analyses
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 11/17
du sol et de l’eau
sauf si étanchéité
Plateforme
Béton d’assise et de remplissage : - - - - - - - - Classe XA à définir selon les analyses
du sol et de l’eau
Béton d’assainissement (caniveaux et regards) :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4 XC4
- -
- -
XD3 XD2
*** *** *
XD3 XD2
*** *** *
XF1 XF1
XF2 XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
XF4 XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
Classe XA à définir
(pour les regards siphoïdes)
Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1433 pour décrire les actions liées à l'environnement et en déduire les spécifications associées.
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1917 (et NF P 16-346-2) pour décrire les actions liées à l'environnement et en déduire les spécifications associées.
Revêtement de surface des trottoirs :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des têtes
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
XF1
XF1
XF2
XF1 ou XF2 selon la longueur du tunnel et la
configuration du site
XF4
XF1 ou XF2 selon la longueur du tunnel et la
configuration du site
-
-
Chambres de tirage (y compris tampons) : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4
XC3
-
-
-
-
XD3
XD1
*** *** *
XD3
XD1
*** *** *
XF1
XF1
XF2
XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
XF4
XF1 ou XF2 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
-
-
Revêtement en galeries non circulées **
Intrados des parties non armées du revêtement : - - - - - Parties des galeries
débouchant à l’extérieur XF1
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur XF1
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur XF1
-
Extrados des parties non armées du revêtement : - - - - - Parties des galeries
débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF1
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF1
Classe XA à définir
selon les analyses
du sol et de l’eau sauf si étanchéité
Intrados des parties armées du revêtement : XC3 - - - - Parties des galeries
débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF1
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF1
-
Extrados des parties armées du revêtement : XC2 - - - - Parties des galeries
débouchant à
l’extérieur XF1
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF1
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF1
Classe XA à définir
selon les analyses
du sol et de l’eau sauf si étanchéité
Autres ouvrages
Ouvrages de têtes « casquettes » : Cf. Tranchées couvertes
Ouvrages de têtes armés, étanchés et remblayés : *** *
Bâtiment d’exploitation et locaux techniques : Cf. Bâtiments
* : Le béton de soutènement projeté ou coulé est considéré comme provisoire. Il n’est pas pris en compte dans le dimensionnement du revêtement. On admettra donc qu’aucune exigence particulière liée à une classe d’exposition ne lui est
imposée.
** : Contrairement à la réalisation du tunnel lui-même où les règles de l’art françaises imposent la mise en place d’une étanchéité protégée par un revêtement définitif, dans le cas de la réalisation des galeries, il peut être tenu compte de la
présence ou non de venues d’eau. Si aucune venue d’eau importante et continue n’est constatée, il est possible de réaliser un béton projeté définitif sans mise en place d’une étanchéité systématique. Le béton projeté fait alors office de revêtement définitif et des classes d’exposition doivent être définies. Il est à noter que d’après la norme NF EN206-1, des exigences complémentaires ou différentes peuvent être données dans d’autres normes européennes spécifiques pour certains produits.
C’est le cas notamment des bétons projetés. On se référera en particulier à la norme NF EN 14487-1 et -2 dont la mise en application est aujourd’hui effective.
*** : Les parties armées du revêtement sont : les corbeaux en présence d’une dalle de ventilation, les bases des piédroits en présence d’un radier contre-voûté, les anneaux des têtes, les zones armées des anneaux spécifiques : fixation des accélérateurs, présence de niches de sécurité et d’incendie, débouché des galeries en tunnel, etc.
*** * : Les différentes parties armées des ouvrages de têtes, étanchés et remblayés sont traitées de la même manière que les parties armées des anneaux (courants).
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 12/17
*** ** : Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent »
entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux
projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». *** *** : On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en dehors de l’ouvrage considéré, etc.)
peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 mètres à partir des têtes, parfois moins, parfois plus selon la topographie particulière.
*** *** * : Pour ces ouvrages de durée d’utilisation de projet souvent inférieure à 50 ans on admet en France que la classe XD ne concerne que l’enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrant les exigences liées au matériau dues à la présence des sels de déverglaçage.
*** *** ** : La possibilité de ne pas prendre en compte le gel ou tout du moins de le faire à un moindre degré en section courante, n’est pas intégrée dans les tableaux et doit être étudiée spécifiquement. En effet, seule la réduction des effets du
salage en section courante est prise en compte.
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 13/17
Tableau 4 – TUNNELS ROUTIERS CREUSES à l’intérieur des terres en zone de gel sévère
Parties d'ouvrage XC XS XD XF*** *** ** XA
salage peu
fréquent
*** **
salage
fréquent
*** **
salage très
fréquent
*** **
salage peu fréquent
*** **
salage fréquent
*** **
salage très fréquent
*** **
Soutènement et revêtement en tunnel
Soutènement * : Pas de spécification sauf conditions spécifiques liées à l’ouvrage et à son phasage
Intrados des parties non armées du revêtement :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
- -
- -
- -
- -
- -
XF3 XF3
XF4 XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
XF4 XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
- -
Extrados des parties non armées du revêtement (en présence d’une
étanchéité) :
- - - - - XF3 XF3 XF3 -
Intrados des parties armées du revêtement en tunnel ***, sous face de la
dalle de ventilation : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4
XC3
-
-
-
-
XD3
XD1
XD3
XD1
XF3
XF3
XF4
XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la configuration du site
XF4
XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la configuration du site
-
-
Extrados des parties armées du revêtement en tunnel *** (en présence
d’une étanchéité) :
XC2 - - - - XF3 XF3 XF3 -
Intrados des zones non armées de la partie supérieure de la voûte en présence d’une dalle de ventilation :
- - - - - XF3 ou XF1 XF3 ou XF1 XF3 ou XF1
Intrados des zones armées de la partie supérieure de la voûte en présence
d’une dalle de ventilation, face supérieure de la dalle de ventilation, cloisons de ventilation :
XC3 - - - - XF3 ou XF1 XF3 ou XF1 XF3 ou XF1 -
Voussoirs préfabriqués armés ou fibrés (cas des ouvrages creusés au
tunnelier) : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** * :
Intrados
Extrados - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes :
Intrados Extrados
XC4
XC2
XC3 XC2
-
-
- -
-
-
- -
XD3
-
XD1 -
XD3
-
XD1 -
XF3
XF3
XF3 XF3
XF4
XF3 XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site XF3
XF4
XF3 XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site XF3
Classe XA à définir
selon les analyses du sol et de l’eau
Fondations et radier
Parties non armées des fondations du revêtement : - - - - - - - - Classe XA à définir selon les analyses
du sol et de l’eau
Parties armées des fondations du revêtement : XC2 - - - - - - - Classe XA à définir
selon les analyses du sol et de l’eau
Radier contre-vouté en tunnel (y compris fondations du
revêtement) : - Intrados
- Extrados
XC2
XC2
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Classe XA à définir
pour l’extrados selon les analyses
du sol et de l’eau
sauf si étanchéité
Béton du radier en galerie non circulée : - Intrados
- Extrados
XC3
XC2
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Classe XA à définir pour l’extrados
selon les analyses
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 14/17
du sol et de l’eau
sauf si étanchéité
Plateforme
Béton d’assise et de remplissage : - - - - - - - - Classe XA à définir selon les analyses
du sol et de l’eau
Béton d’assainissement (caniveaux et regards) :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XC4 XC4
- -
- -
XD3 XD2
*** *** *
XD3 XD2
*** *** *
XF3 XF3
XF4 XF3 ou XF4selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
XF4 XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
Classe XA à définir
(pour les regards siphoïdes)
Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1433 pour décrire les actions liées à l'environnement et en déduire les spécifications associées.
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1917 (et NF P 16-346-2) pour décrire les actions liées à l'environnement et en déduire les spécifications associées.
Revêtement de surface des trottoirs :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
- -
- -
- -
- -
- -
XF3 XF3
XF4 XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
XF4 XF3 ou XF4 selon la
longueur du tunnel et la
configuration du site
- -
Chambres de tirage (y compris tampon) :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des têtes
XC4
XC3
-
-
-
-
XD3
XD1 *** *** *
XD3
XD1 *** *** *
XF3
XF3
XF4
XF3 ou XF4 selon la longueur du tunnel et la
configuration du site
XF4
XF3 ou XF4 selon la longueur du tunnel et la
configuration du site
-
-
Revêtement en galeries non circulées **
Intrados des parties non armées du revêtement : - - - - - Parties des galeries débouchant à
l’extérieur
XF3
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF3
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF3
-
Extrados des parties non armées du revêtement : - - - - - Parties des galeries débouchant à
l’extérieur
XF3
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF3
Parties des galeries débouchant à l’extérieur
XF3
Classe XA à définir selon les analyses
du sol et de l’eau
sauf si étanchéité
Intrados des parties armées du revêtement : XC3 - - - - Parties des galeries
débouchant à
l’extérieur
XF3
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF3
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF3
-
Extrados des parties armées du revêtement : XC2 - - - - Parties des galeries
débouchant à
l’extérieur XF3
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF3
Parties des galeries
débouchant à l’extérieur
XF3
Classe XA à définir
selon les analyses
du sol et de l’eau sauf si étanchéité
Autres ouvrages
Ouvrages de têtes « casquettes » : Cf. Tranchées couvertes
Ouvrages de têtes armés, étanchés et remblayés : *** *
Bâtiment d’exploitation et locaux techniques : Cf. Bâtiments
* : Le béton de soutènement projeté ou coulé est considéré comme provisoire. Il n’est pas pris en compte dans le dimensionnement du revêtement. On admettra donc qu’aucune exigence particulière liée à une classe d’exposition ne lui est
imposée.
** : Contrairement à la réalisation du tunnel lui-même où les règles de l’art françaises imposent la mise en place d’une étanchéité protégée par un revêtement définitif, dans le cas de la réalisation des galeries, il peut être tenu compte de la
présence ou non de venues d’eau. Si aucune venue d’eau importante et continue n’est constatée, il est possible de réaliser un béton projeté définitif sans mise en place d’une étanchéité systématique. Le béton projeté fait alors office de revêtement définitif et des classes d’exposition doivent être définies. Il est à noter que d’après la norme NF EN206-1, des exigences complémentaires ou différentes peuvent être données dans d’autres normes européennes spécifiques pour certains produits.
C’est le cas notamment des bétons projetés. On se référera en particulier à la norme NF EN 14487-1 et -2 dont la mise en application est aujourd’hui effective.
*** : Les parties armées du revêtement sont : les corbeaux en présence d’une dalle de ventilation, les bases des piédroits en présence d’un radier contre-voûté, les anneaux des têtes, les zones armées des anneaux spécifiques : fixation des accélérateurs, présence de niches de sécurité et d’incendie, débouché des galeries en tunnel, etc.
*** * : Les différentes parties armées des ouvrages de têtes, étanchés et remblayés sont traitées de la même manière que les parties armées des anneaux (courants).
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 15/17
*** ** : Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent »
entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux
projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». *** *** : On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en dehors de l’ouvrage considéré, etc.)
peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 mètres à partir des têtes, parfois moins, parfois plus selon la topographie particulière.
*** *** * : Pour ces ouvrages de durée d’utilisation de projet souvent inférieure à 50 ans on admet en France que la classe XD ne concerne que l’enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrant les exigences liées au matériau dues à la présence des sels de déverglaçage.
*** *** ** : La possibilité de ne pas prendre en compte le gel ou tout du moins de le faire à un moindre degré en section courante, n’est pas intégrée dans les tableaux et doit être étudiée spécifiquement. En effet, seule la réduction des effets du
salage en section courante est prise en compte dans les tableaux.
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 16/17
Tableau 5 – TUNNELS ROUTIERS CREUSES : Prévention de la réaction sulfatique interne
Parties d'ouvrage
XH (prévention RSI) Niveau de prévention RSI
Ouvrage courant
(de catégorie II)
Ouvrage exceptionnel
(de catégorie III)
Soutènement et revêtement en tunnel
Soutènement * : - - -
Intrados des parties non armées du revêtement en tunnel :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XH3
XH2
Cs
Bs
Ds
Cs
Extrados des parties non armées du revêtement en tunnel :
(en présence d’une étanchéité)
XH2 Bs Cs
Intrados des parties armées du revêtement en tunnel ***, sous face de la
dalle de ventilation :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XH3 XH2
Cs Bs
Ds Cs
Extrados des parties armées du revêtement en tunnel *** : (en présence d’une étanchéité)
XH2 Bs Cs
Intrados des zones non armées de la partie supérieure de la voûte en
présence d’une dalle de ventilation :
XH2 Bs Cs
Intrados des zones armées de la partie supérieure de la voûte en présence d’une dalle de ventilation, face supérieure de la dalle de ventilation,
cloisons de ventilation :
XH2 Bs Cs
Voussoirs préfabriqués armés ou fibrés (cas des ouvrages creusés au tunnelier) :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** :
Intrados Extrados
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes : Intrados
Extrados
XH3 XH3
XH2
XH3
Cs Cs
Bs
Cs
Ds Ds
Cs
Ds
Fondations et radier
Parties non armées des fondations du revêtement : XH3 Cs Ds
Parties armées des fondations du revêtement : XH3 Cs Ds
Radier contre-vouté en tunnel (y compris fondations du revêtement) : - Intrados
- Extrados
XH3
XH3 sauf si étanchéité XH2
Cs
Cs ou Bs
Ds
Ds ou Cs
Béton du radier en galerie non circulée : - Intrados
- Extrados
XH1
XH3 sauf si étanchéité XH2
As
Cs ou Bs
As
Ds ou Cs
Plateforme
Béton d’assise et de remplissage : XH3 Cs Ds
Béton d’assainissement (caniveaux et regards) : - Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XH3
XH3
Cs
Cs
Ds
Ds
Revêtement de surface des trottoirs :
30 novembre 2010 - Fascicule 6 – Tunnels routiers creusés - 17/17
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** ***
- En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des têtes
XH3
XH2
Cs
Bs
Ds
Cs
Chambres de tirage (y compris tampon) :
- Sur 200 mètres à partir des têtes *** *** - En section courante, en dehors des 2x200 mètres à partir des
têtes
XH3 XH2
Cs Bs
Ds Cs
Revêtement en galeries non circulées **
Intrados des parties non armées du revêtement : XH1 As As
Extrados des parties non armées du revêtement : XH3 sauf si étanchéité XH1 Cs ou As Ds ou As
Intrados des parties armées du revêtement : XH1 As As
Extrados des parties armées du revêtement : XH3 sauf si étanchéité XH1 Cs ou As Ds ou As
Autres ouvrages
Ouvrages de têtes « casquettes » : Cf. Tranchées couvertes
Ouvrages de têtes armés, étanchés et remblayés : *** *
Bâtiment d’exploitation et locaux techniques : Cf. Bâtiments
* : Le béton de soutènement projeté ou coulé est considéré comme provisoire. Il n’est pas pris en compte dans le dimensionnement du revêtement. On admettra donc qu’aucune exigence particulière liée à une classe d’exposition ne lui est imposée.
** : Contrairement à la réalisation du tunnel lui-même où les règles de l’art françaises imposent la mise en place d’une étanchéité protégée par un revêtement définitif, dans le cas de la réalisation des galeries, il peut être tenu compte de la
présence ou non de venues d’eau. Si aucune venue d’eau importante et continue n’est constatée, il est possible de réaliser un béton projeté définitif sans mise en place d’une étanchéité systématique. Le béton projeté fait alors office de revêtement définitif et des classes d’exposition doivent être définies. Il est à noter que d’après la norme NF EN206-1, des exigences complémentaires ou différentes peuvent être données dans d’autres normes européennes spécifiques pour certains produits.
C’est le cas notamment des bétons projetés. On se référera en particulier à la norme NF EN 14487-1 et -2 dont la mise en application est aujourd’hui effective.
*** : Les parties armées du revêtement sont : les corbeaux en présence d’une dalle de ventilation, les bases des piédroits en présence d’un radier contre-voûté, les anneaux des têtes, les zones armées des anneaux spécifiques : fixation des
accélérateurs, présence de niches de sécurité et d’incendie, débouché des galeries en tunnel, etc.
*** * : Les différentes parties armées des ouvrages de têtes, étanchés et remblayés sont traitées de la même manière que les parties armées des anneaux (courants). *** *** : On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en dehors de l’ouvrage considéré, etc.)
peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 mètres à partir des têtes, parfois moins, parfois plus selon la topographie particulière.
22 octobre 2010 fascicule 7 - tranchées couvertes 1/7
AIDE AU CHOIX DES CLASSES D’EXPOSITION POUR LES TRANCHÉES COUVERTES, GALERIES, CASQUETTES ET CAISSONS IMMERGÉS
Ouvrages visés Les ouvrages visés par les tableaux ci-après comprennent les tranchées couvertes, galeries et casquettes, ainsi que les ouvrages constitués de caissons immergés. Les ouvrages de ventilation sont à traiter en s’appuyant sur les tableaux « ouvrages de génie civil ». Mode d’emploi des tableaux L’aide au choix des classes d’exposition est déclinée, pour les classes d’exposition liées aux risques de carbonatation, agression par les chlorures, gel-dégel et attaques chimiques, en quatre tableaux 1 à 4 ci-après portant en lignes les parties d’ouvrages, et en colonnes les risques considérés, avec pour certains risques différents niveaux de sévérité correspondant à des sous-colonnes. Ces tableaux correspondent à quatre zones d’environnement (liées notamment à la localisation géographique de l’ouvrage) exclusives pour la France métropolitaine et la plupart des D.O.M./T.O.M. La définition de ces zones fait référence en particulier à la clause 4.2 (2) de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1, en termes de distance à la côte et de sévérité du gel. Pour les quelques territoires soumis à la fois à un environnement maritime et au gel sévère il convient d’utiliser les indications des tableaux 1 ou 2 liés à l’environnement maritime pour les classes d’exposition XC et XS, et celles du tableau 4 lié à l’environnement en zone de gel sévère pour les autres classes, notamment XD et XF. Dans l’aide au choix des classes d’exposition vis-à-vis du gel (XF), il est tenu compte des interprétations actualisées de la norme NF EN 206-1 en cours d’harmonisation avec les autres textes. Note : Dans ces tableaux le tiret « - » indique que l’agression en question n’est pas à prendre en compte pour la partie d’ouvrage considérée. Salage En application de la clause 4.2 (2) de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1 (notes 4 et 6) le choix de la classe XD1, XD2 ou XD3 se réfère non seulement à l’effet aggravant des cycles d’humidification / séchage, selon les indications du tableau 4.1 de la norme NF EN 1992-1-1, mais également à la fréquence de salage des chaussées. Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. Par analogie avec les dispositions issues de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-2 les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée peuvent être considérées comme exposées ou très exposées aux projections de sels de déverglaçage, selon la fréquence du salage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties d’ouvrages peuvent ne pas être exposées aux effets du salage, on considèrera alors pour ces parties d’ouvrages la colonne « salage peu fréquent ».
22 octobre 2010 fascicule 7 - tranchées couvertes 2/7
Prévention de la réaction sulfatique interne Un cinquième tableau complète l’aide au choix des classes d’exposition. Il est associé à la prévention de la réaction sulfatique interne, en application du guide technique « Recommandations pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne » publié par le LCPC en août 2007. Ce guide précise en effet : « la norme NF EN 206-1 ne définissant pas de classe d’exposition adaptée à la réaction sulfatique interne, trois classes complémentaires XH1, XH2 et XH3 sont introduites… et doivent êtres spécifiées au CCTP pour chaque partie d’ouvrage. … Les spécifications définies (dans le guide en question pour la prévention de la RSI) devront être prises en compte en complément de celles imposées par la norme NF EN 206-1. » Par analogie avec la démarche de prévention de l’alcali-réaction, le niveau de prévention, et donc les précautions à mettre en œuvre, est associé non seulement à la classe d’exposition XH1, XH2 ou XH3, mais également au choix d’une catégorie d’ouvrage ou d’élément d’ouvrage, I, II ou III, qui relève de la responsabilité du maître d’ouvrage et dépend « de la nature de l’ouvrage, de sa destination, des conséquences des désordres sur la sécurité souhaitée, et de son entretien ultérieur ». La catégorie II comprend « les éléments porteurs de la plupart des bâtiments et les ouvrages de génie civil (dont les ponts courants) » et la catégorie III « les barrages, les tunnels, et les bâtiments réacteurs des centrales nucléaires et aéroréfrigérants », tandis que la catégorie I comprend « les éléments aisément remplaçables ». Le tableau 5 ci-après intègre cette notion pour aider au choix du niveau de prévention. Précision importante Dans tous les tableaux qui suivent les classes indiquées ne tiennent pas compte des défauts d'entretien quelquefois constatés. Il est rappelé notamment que l'évacuation des eaux doit être bien conçue et, le cas échéant, entretenue durant toute la durée d’utilisation de l'ouvrage, et que le défaut d'entretien ne doit pas être pris en compte à la conception, par exemple en surclassant le niveau d'agressivité de l'environnement. Point particulier On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en-dehors de l’ouvrage considéré…) peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 m à partir des têtes, parfois moins ou parfois plus suivant la topographie particulière. Dans la continuité des autres tableaux on a considéré que les parties enterrées (en contact avec le sol en profondeur) étaient en général protégées du risque de gel, sauf dans les zones de gel sévère, ce qui nécessite d’être vérifié dans le cas d’application considéré.
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Tableau 1 - Tranchées couvertes, galeries, casquettes et ouvrages immergés situés en mer ou bord de mer, ou à moins de 100 m de la côte (ou jusqu’à 500 m de la côte, suivant la topographie particulière, lorsque les parties aériennes sont soumises à un risque d’exposition aux embruns)
Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent*
salage fréquent* salage peu fréquent*
salage fréquent*
Radiers, parties inférieures des caissons enterrés ou immergés face inférieure enterrée XC2 XS1 - - - - selon analyse sol et eau
face inférieure d’un caisson immergé XC1 XS2 - - - - ***
face supérieure du radier, à proximité des têtes** XC3 XS3 - XD3 XF1 XF2 -
face supérieure du radier, section courante loin des têtes** XC3 XS1 - XD1 XF1 XF1 -
Piédroits (voiles, parois moulées, poteaux, face verticale des caissons), murs des trémies d’accès partie enterrée des piédroits, face côté terrain des voiles, parois moulées, murs des trémies
XC2 XS1 - - - - selon analyse sol et eau
faces extérieures et extrados des caissons immergés XC1 XS2 - - - - ***
face intérieure des murs des trémies, poteaux ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées à proximité des têtes **
XC4 XS3 - XD3 XF1 XF2 -
face intérieure des caissons immergés ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées en section courante loin des têtes **
XC3 XS1 - XD1 XF1 XF1 -
Traverse (casquette, dalle de couverture, voûte, face supérieure des caissons, poutres des tranchées semi-couvertes) poutres des galeries et tranchées semi-couvertes ; côté intrados des dalles et voûtes à proximité des têtes **
XC4 XS3 - XD3 XF1 XF2 -
côté intrados des dalles et voûtes en section courante loin des têtes **
XC3 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
extrados enterré des casquettes, voûtes et dalles de couverture
XC2 XS1 - - - - selon analyse sol et eau
extrados aérien des casquettes, voûtes et dalles de couverture
XC4 XS3 - selon salage environnant XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
* Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». ** On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en-dehors de l’ouvrage considéré…) peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 m à partir des têtes, parfois moins ou parfois plus suivant la topographie particulière. *** En France, pour éviter l’attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l’exposition à l’eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18-011, appelé par la norme NF EN 206-1, d’appliquer les prescriptions de composition de la classe XS1 (parties exposées à l’air véhiculant du sel marin et, par interprétation de la norme, à l’infiltration des chlorures marins pour les parties enterrées), XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de marnage et d’exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou 2 de la norme NF EN 206-1, que l’élément de béton soit armé ou non, et non les prescriptions de composition de la classe XA3 qui résulteraient de l’application du tableau 2 de la norme NF EN 206-1. Pour le cas d’ouvrages au contact d’eau de mer polluée ou mélangée à d’autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas vis-à-vis des attaques chimiques possibles.
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Tableau 2 – Tranchées couvertes, galeries, casquettes et ouvrages immergés situés à moins de 1 km de la côte (ou jusqu’à 5 km de la côte, suivant la topographie particulière)
lorsque les parties aériennes de ces ouvrages sont exposées à un air véhiculant du sel marin, mais pas directement aux embruns Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent* salage fréquent* salage peu fréquent* salage fréquent* Radiers, parties inférieures des caissons enterrés ou immergés face inférieure enterrée XC2 - - - - - selon analyse sol et eau
face inférieure d’un caisson immergé XC1 XS2 - - - ***
face supérieure du radier, à proximité des têtes** XC3 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
face supérieure du radier, section courante loin des têtes** XC3 - - XD1 XF1 XF1 -
Piédroits (voiles, parois moulées, poteaux, face verticale des caissons), murs des trémies d’accès partie enterrée des piédroits, face côté terrain des voiles, parois moulées, murs des trémies
XC2 - - - - - selon analyse sol et eau
faces extérieures et extrados des caissons immergés XC1 XS2 - - - - ***
face intérieure des murs des trémies, poteaux ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées à proximité des têtes **
XC4 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
face intérieure des caissons immergés ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées en section courante loin des têtes **
XC3 - - XD1 XF1 XF1 -
Traverse (casquette, dalle de couverture, voûte, face supérieure des caissons, poutres des tranchées semi-couvertes) poutres des galeries et tranchées semi-couvertes ; côté intrados des dalles et voûtes à proximité des têtes **
XC4 XS1 - XD3 XF1 XF2 -
côté intrados des dalles et voûtes en section courante loin des têtes **
XC3 - - XD3 XF1 XF2 -
extrados enterré des casquettes, voûtes et dalles de couverture
XC2 - - - - - selon analyse sol et eau
extrados aérien des casquettes, voûtes et dalles de couverture
XC4 XS1 - selon salage environnant XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
* Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». ** On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en-dehors de l’ouvrage considéré…) peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 m à partir des têtes, parfois moins ou parfois plus suivant la topographie particulière. *** En France, pour éviter l’attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l’exposition à l’eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18-011, appelé par la norme NF EN 206-1, d’appliquer les prescriptions de composition de la classe XS1 (parties exposées à l’air véhiculant du sel marin et, par interprétation de la norme, à l’infiltration des chlorures marins pour les parties enterrées), XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de marnage et d’exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou 2 de la norme NF EN 206-1, que l’élément de béton soit armé ou non, et non les prescriptions de composition de la classe XA3 qui résulteraient de l’application du tableau 2 de la norme NF EN 206-1. Pour le cas d’ouvrages au contact d’eau de mer polluée ou mélangée à d’autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas vis-à-vis des attaques chimiques possibles.
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Tableau 3 - Tranchées couvertes, galeries, casquettes et ouvrages immergés situés à l’intérieur des terres en zone de gel faible ou modéré Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA salage peu
fréquent* salage
fréquent*salage très fréquent* salage peu
fréquent* salage fréquent* salage très fréquent*
Radiers, parties inférieures des caissons enterrés ou immergés face inférieure enterrée XC2 - - - - - - - selon analyse sol et eau face inférieure d’un caisson immergé XC1 - - - - - - selon analyse de l’eau face supérieure du radier, à proximité des têtes** XC3 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF2 - face supérieure du radier, section courante loin des têtes** XC3 - - XD1 XD1, XD3 selon
exploitation XF1 XF1 XF1 -
Piédroits (voiles, parois moulées, poteaux, face verticale des caissons), murs des trémies d’accès partie enterrée des piédroits, face côté terrain des voiles, parois moulées, murs des trémies
XC2 - - - - - - - selon analyse sol et eau
faces extérieures et extrados des caissons immergés XC1 - - - - - - - selon analyse de l’eau face intérieure des murs des trémies, poteaux ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées à proximité des têtes **
XC4 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF2, XF4 si très exposé aux sels
-
face intérieure des caissons immergés ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées en section courante loin des têtes **
XC3 - - XD1 XD1, XD3 selon exploitation
XF1 XF1 XF1 -
Traverse (casquette, dalle de couverture, voûte, face supérieure des caissons, poutres des tranchées semi-couvertes) poutres des galeries et tranchées semi-couvertes ; côté intrados des dalles et voûtes à proximité des têtes **
XC4 - - XD3 XD3 XF1 XF2 XF2, XF4 si très exposé aux sels
-
côté intrados des dalles et voûtes en section courante loin des têtes ** XC3 - - XD1 XD1 XF1 XF1 XF1 - extrados enterré des casquettes, voûtes et dalles de couverture XC2 - - - - - - - selon analyse sol et eau extrados aérien des casquettes, voûtes et dalles de couverture XC4 - - selon salage
environnantselon salage environnant XF1 XF1, XF2 si très
exposé aux sels XF1 -
* Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». ** On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en-dehors de l’ouvrage considéré…) peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 m à partir des têtes, parfois moins ou parfois plus suivant la topographie particulière.
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Tableau 4 - Tranchées couvertes, galeries, casquettes et ouvrages immergés situés à l’intérieur des terres en zone de gel sévère Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent*
salage fréquent* salage très fréquent* salage peu fréquent*
salage fréquent* salage très fréquent*
Radiers, parties inférieures des caissons enterrés ou immergés face inférieure enterrée XC2 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse sol et eau face inférieure d’un caisson immergé XC1 - - - - - - selon analyse de l’eau face supérieure du radier, à proximité des têtes** XC3 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 - face supérieure du radier, section courante loin des têtes** XC3 - - XD1 XD1, XD3 selon
exploitation XF3 XF3 XF3 -
Piédroits (voiles, parois moulées, poteaux, face verticale des caissons), murs des trémies d’accès partie enterrée des piédroits, face côté terrain des voiles, parois moulées, murs des trémies
XC2 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse sol et eau
faces extérieures et extrados des caissons immergés XC1 - - - - - - - selon analyse de l’eau face intérieure des murs des trémies, poteaux ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées à proximité des têtes **
XC4 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 -
face intérieure des caissons immergés ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées en section courante loin des têtes **
XC3 - - XD1 XD1, XD3 selon exploitation
XF3 XF3 XF3 -
Traverse (casquette, dalle de couverture, voûte, face supérieure des caissons, poutres des tranchées semi-couvertes) poutres des galeries et tranchées semi-couvertes ; côté intrados des dalles et voûtes à proximité des têtes **
XC4 - - XD3 XD3 XF3 XF4 XF4 -
côté intrados des dalles et voûtes en section courante loin des têtes **
XC3 - - XD1 XD1 XF3 XF3 XF3 -
extrados enterré des casquettes, voûtes et dalles de couverture
XC2 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse sol et eau
extrados aérien des casquettes, voûtes et dalles de couverture
XC4 - - selon salage environnant
selon salage environnant
XF3, XF4 selon salage environnant
XF3, XF4 selon salage environnant
XF3, XF4 selon salage environnant
-
* Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». ** On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en-dehors de l’ouvrage considéré…) peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 m à partir des têtes, parfois moins ou parfois plus suivant la topographie particulière.
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Tableau 5 – Prévention de la réaction sulfatique interne Toutes tranchées couvertes, galeries, casquettes et tous ouvrages immergés indépendamment de leur situation géographique
Parties d'ouvrage
XH (prévention RSI) Niveau de prévention RSI
Ouvrage courant (de catégorie II)
Ouvrage exceptionnel (de catégorie III)
Radiers, parties inférieures des caissons enterrés ou immergés face inférieure enterrée XH3 Cs Ds
face inférieure d’un caisson immergé XH3 Cs Ds
face supérieure du radier, à proximité des têtes** XH3 Cs Ds
face supérieure du radier, section courante loin des têtes** XH3 Cs Ds
Piédroits (voiles, parois moulées, poteaux, face verticale des caissons), murs des trémies d’accès partie enterrée des piédroits, face côté terrain des voiles, parois moulées, murs des trémies XH3 Cs Ds
faces extérieures et extrados des caissons immergés XH3 Cs Ds
face intérieure des murs des trémies, poteaux ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées à proximité des têtes **
XH2 Bs Cs
face intérieure des caissons immergés ; face intérieure des piédroits, face aérienne des voiles, parois moulées en section courante loin des têtes **
XH2 Bs Cs
Traverse (casquette, dalle de couverture, voûte, face supérieure des caissons, poutres des tranchées semi-couvertes) poutres des galeries et tranchées semi-couvertes ; côté intrados des dalles et voûtes à proximité des têtes **
XH2 Bs Cs
côté intrados des dalles et voûtes en section courante loin des têtes ** XH2 Bs Cs
extrados enterré des casquettes, voûtes et dalles de couverture XH3 Cs Ds
extrados aérien des casquettes, voûtes et dalles de couverture XH2 Bs Cs
** On considère en général pour un ouvrage enterré que l’influence de l’environnement extérieur (effet du gel sur les parties non enterrées, des sels marins, du salage s’il est appliqué sur l’itinéraire en-dehors de l’ouvrage considéré…) peut se faire sentir jusqu’à une distance de 200 m à partir des têtes, parfois moins ou parfois plus suivant la topographie particulière.
29 novembre 2010 ouvrages divers de génie civil 1/12
AIDE AU CHOIX DES CLASSES D’EXPOSITION POUR LES OUVRAGES DIVERS DE GENIE CIVIL
Ouvrages visés Les ouvrages de génie civil visés par les tableaux ci-après comprennent notamment les murs et ouvrages de soutènement, les ouvrages hydrauliques, les ouvrages de production d’énergie, et les silos et réservoirs. Les fondations de ces ouvrages peuvent notamment être constituées de pieux, de micro-pieux, de barrettes, de puits, de parois moulées ou de radiers. La description des ouvrages ou parties d’ouvrage utilisée dans les tableaux ci-après ne préjuge pas de leur mode de réalisation (coulé en place ou préfabriqué). Les produits préfabriqués en usine font l’objet de normes spécifiques, dont certaines sont « autoportantes ». Dans le cas des produits de structure, les normes de produit renvoient à la norme NF EN 206-1 et à l’Eurocode via la norme NF EN 13-369, et donc aux classes d’exposition telles que déclinées dans les tableaux ci-après. Dans le cas des produits en béton non structuraux disposant de normes autoportantes, les normes intègrent directement les spécificités des environnements auxquels les produits sont destinés. Les tableaux indiquent alors explicitement la référence de la norme de produit qui s’applique. Mode d’emploi des tableaux L’aide au choix des classes d’exposition est déclinée, pour les classes d’exposition liées aux risques de carbonatation, agression par les chlorures, gel-dégel et attaques chimiques, en quatre tableaux 1 à 4 ci-après portant en lignes les parties d’ouvrages, et en colonnes les risques considérés, avec pour certains risques différents niveaux de sévérité correspondant à des sous-colonnes. Les parties d’ouvrages peuvent concerner non seulement des éléments ayant une cohérence constructive, mais également des parois et parties de parement cohérentes en termes d’exposition aux agressions extérieures. Ces tableaux correspondent à quatre zones d’environnement (liées notamment à la localisation géographique de l’ouvrage) exclusives pour la France métropolitaine et la plupart des D.O.M./T.O.M. La définition de ces zones fait référence en particulier à la clause 4.2 (2) de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1, en termes de distance à la côte et de sévérité du gel. Pour les quelques territoires soumis à la fois à un environnement maritime et au gel sévère il convient d’utiliser les indications des tableaux 1 ou 2 liés à l’environnement maritime pour les classes d’exposition XC et XS, et celles du tableau 4 lié à l’environnement en zone de gel sévère pour les autres classes, notamment XD et XF. Dans l’aide au choix des classes d’exposition vis-à-vis du gel (XF), il est tenu compte des interprétations actualisées de la norme NF EN 206-1 en cours d’harmonisation avec les autres textes. La profondeur des parties enterrées concernées par le gel est à étudier spécifiquement en cas de gel sévère. Note : Dans ces tableaux le tiret « - » indique que l’agression en question n’est pas à prendre en compte pour la partie d’ouvrage considérée. Salage et exposition aux chlorures autres que marins En application de la clause 4.2 (2) de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1 (notes 4 et 6) le choix de la classe XD1, XD2 ou XD3 se réfère non seulement à l’effet aggravant des cycles d’humidification / séchage, selon les indications du tableau 4.1 de la norme NF EN 1992-1-1, mais également à la fréquence de salage des chaussées voisines des ouvrages, voire
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au salage des ouvrages eux-mêmes. Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. Par analogie avec les dispositions issues de l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-2 les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée peuvent être considérées comme exposées ou très exposées aux projections de sels de déverglaçage, selon la fréquence du salage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties d’ouvrages peuvent ne pas être exposées aux effets du salage, on considèrera alors pour ces parties d’ouvrages la colonne « salage peu fréquent ». Par ailleurs, indépendamment du salage induit par l’exploitation routière, le risque de corrosion provoquée par les chlorures autres que ceux provenant de l’eau de mer peut également, particulièrement pour les ouvrages visés par les présents tableaux, être induit par la destination de ces ouvrages et leur exploitation : rétention de liquides chlorés, nettoyage avec javellisation, contact avec des sels chlorurés, etc. Prévention de la réaction sulfatique interne Un cinquième tableau complète l’aide au choix des classes d’exposition. Il est associé à la prévention de la réaction sulfatique interne, en application du guide technique « Recommandations pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne » publié par le LCPC en août 2007. Ce guide précise en effet : « la norme NF EN 206-1 ne définissant pas de classe d’exposition adaptée à la réaction sulfatique interne, trois classes complémentaires XH1, XH2 et XH3 sont introduites… et doivent êtres spécifiées au CCTP pour chaque partie d’ouvrage. … Les spécifications définies (dans le guide en question pour la prévention de la RSI) devront être prises en compte en complément de celles imposées par la norme NF EN 206-1. » Par analogie avec la démarche de prévention de l’alcali-réaction, le niveau de prévention, et donc les précautions à mettre en œuvre, est associé non seulement à la classe d’exposition XH1, XH2 ou XH3, mais également au choix d’une catégorie d’ouvrage ou d’élément d’ouvrage, I, II ou III, qui relève de la responsabilité du maître d’ouvrage et dépend « de la nature de l’ouvrage, de sa destination, des conséquences des désordres sur la sécurité souhaitée, et de son entretien ultérieur ». La catégorie II comprend « les éléments porteurs de la plupart des bâtiments et les ouvrages de génie civil (dont les ponts courants) » et la catégorie III « les barrages, les tunnels, et les bâtiments réacteurs des centrales nucléaires et aéroréfrigérants », tandis que la catégorie I comprend « les éléments aisément remplaçables ». Le tableau 5 ci-après intègre cette notion pour aider au choix du niveau de prévention. Précision importante Dans tous les tableaux qui suivent les classes indiquées ne tiennent pas compte des défauts d'entretien quelquefois constatés. Il est rappelé notamment que l'évacuation des eaux doit être bien conçue et entretenue durant toute la durée d’utilisation de l'ouvrage, et que le défaut d'entretien ne doit pas être pris en compte à la conception, par exemple en surclassant le niveau d'agressivité de l'environnement. Attaque chimique par l’eau de mer En France, pour éviter l’attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l’exposition à l’eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18-011, appelé par la norme NF
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EN 206-1, d’appliquer les prescriptions de composition de la classe XS1 (parties exposées à l’air véhiculant du sel marin et, par interprétation de la norme, à l’infiltration des chlorures marins pour les parties enterrées), XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de marnage et d’exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou NAF 2 de la norme NF EN 206-1, que l’élément de béton soit armé ou non, et non les prescriptions de composition de la classe XA3 qui résulteraient de l’application du tableau 2 de la norme NF EN 206-1. Pour le cas d’ouvrages au contact d’eau de mer polluée ou mélangée à d’autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas vis-à-vis des attaques chimiques possibles.
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Tableau 1 - Ouvrages de génie civil situés en mer, ou à moins de 100 m de la côte (ou jusqu’à 500 m de la côte, suivant la topographie particulière, lorsque les parties aériennes sont soumises à un risque d’exposition aux embruns)
Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent*
salage fréquent* salage peu fréquent*
salage fréquent*
Fondations (pieux, micro-pieux, barrettes, puits, parois moulées, radiers) d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau de mer ou saumâtre
XC1 XS2 - - - - selon pollution de l’eau de mer
fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau douce XC1 - - - - - selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau de mer ou saumâtre) **
XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau douce) ** XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties enterrées ou faces en contact avec le sol XC2 XS1 - pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
- - selon analyse sol et eau
fondations de tous types, parties aériennes XC4 XS3 XD1, XD3 si très exposé aux sels XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
Superstructures d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau de mer ou saumâtre
XC1 XS2 - - - - selon pollution de l’eau de mer
parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau douce XC1 - - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois immergées ou en contact durable avec d’autres liquides XC1 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné - - selon liquides concernés
parties ou parois en zone de marnage, ou exposées à des écoulements d’eau de mer ou saumâtre **
XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon pollution de l’eau de mer
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce **
XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse de l’eau
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides **
XC4 XS3 XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné XF1 XF1 selon liquide concerné
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau de mer ou saumâtre **
XC4 XS3 - - - - selon pollution de l’eau de mer
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce **
XC4 - - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides **
XC3 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné - - selon liquide concerné
parties ou parois enterrées ou en contact avec le sol XC2 XS1 - pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
- - selon analyse sol et eau
parties ou parois à l'air libre, exposées aux intempéries XC4 XS3 - XD1, XD3 si très exposé aux sels XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
parties ou parois à l’air libre, protégées des intempéries XC3 XS3 - XD1, XD3 si très exposé aux sels XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
parties ou parois intérieures, protégées des intempéries et des condensations
XC1 - - - - - -
parties ou parois intérieures humides avec risque de condensations XC3 - - - - - selon risque de condensation
Autres ouvrages particuliers Tuyaux préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1916 (et NF P 16-345-2) pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection coulés en place XC4 XS3 - XD1, XD3 si très exposé aux sels *** XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels selon analyse sol et eau
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1917 (et NF P 16-346-2) pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
Caniveaux hydrauliques coulés en place XC4 XS3 - XD1, XD3 si très exposé aux sels *** XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels selon analyse sol et eau
29 novembre 2010 ouvrages divers de génie civil 5/12
Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1433 pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
XS1 correspond ici à un risque de ruissellement et d’infiltration de chlorures marins pour les parties enterrées. Ceci constitue une interprétation de la norme cohérente avec les pratiques actuelles pour les parties de bâtiment
* Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». ** risque d’exposition à l’abrasion à considérer. *** pour ces ouvrages de durée d’utilisation de projet souvent inférieure à 50 ans on admet en France que la classe XD ne concerne que l’enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrant les exigences liées au matériau dues à la présence des sels de déverglaçage.
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Tableau 2 – Ouvrages de génie civil situés à moins de 1 km de la côte (ou jusqu’à 5 km de la côte, suivant la topographie particulière) lorsque les parties aériennes de ces ouvrages sont exposées à un air véhiculant du sel marin, mais pas directement aux embruns
Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent*
salage fréquent* salage peu fréquent*
salage fréquent*
Fondations (pieux, micro-pieux, barrettes, puits, parois moulées, radiers) d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau de mer ou saumâtre
XC1 XS2 - - - - selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau douce XC1 - - - - - selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau de mer ou saumâtre) **
XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau douce) ** XC4 XS1 - - XF1 XF1 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties enterrées ou faces en contact avec le sol XC2 - - pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
- - selon analyse sol et eau
fondations de tous types, parties aériennes XC4 XS1 - XD1, XD3 si très exposé aux sels XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
Superstructures d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau de mer ou saumâtre
XC1 XS2 - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau douce XC1 - - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois immergées ou en contact durable avec d’autres liquides XC1 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné - - selon liquides concernés
parties ou parois en zone de marnage, ou exposées à des écoulements d’eau de mer ou saumâtre **
XC4 XS3 - - XF1 XF1 selon analyse de l’eau
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce **
XC4 XS1 - - XF1 XF1 selon analyse de l’eau
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides **
XC4 XS1 XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné XF1 XF1 selon liquides concernés
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau de mer ou saumâtre **
XC4 XS3 - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce **
XC4 - - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides **
XC3 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné - - selon liquides concernés
parties ou parois enterrées ou en contact avec le sol XC2 XS1 - pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
- - selon analyse sol et eau
parties ou parois à l'air libre, exposées aux intempéries XC4 XS1 - XD1, XD3 si très exposé aux sels XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
parties ou parois à l’air libre, protégées des intempéries XC3 XS1 - XD1, XD3 si très exposé aux sels XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels -
parties ou parois intérieures, protégées des intempéries et des condensations
XC1 - - - - - -
parties ou parois intérieures humides avec risque de condensations XC3 - - - - - selon risque de condensation
Autres ouvrages particuliers Tuyaux préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1916 (et NF P 16-345-2) pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection coulés en place XC4 XS1 - XD1, XD3 si très exposé aux sels *** XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels selon analyse sol et eau
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1917 (et NF P 16-346-2) pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
Caniveaux hydrauliques coulés en place XC4 XS1 - XD1, XD3 si très exposé aux sels *** XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels selon analyse sol et eau
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Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1433 pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
* Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». ** risque d’exposition à l’abrasion à considérer. *** pour ces ouvrages de durée d’utilisation de projet souvent inférieure à 50 ans on admet en France que la classe XD ne concerne que l’enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrant les exigences liées au matériau dues à la présence des sels de déverglaçage.
29 novembre 2010 ouvrages divers de génie civil 8/12
Tableau 3 - Ouvrages de génie civil à l’intérieur des terres en zone de gel faible ou modéré Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA salage peu
fréquent* salage fréquent* salage très fréquent* salage peu
fréquent* salage fréquent* salage très
fréquent*
Fondations (pieux, micro-pieux, barrettes, puits, parois moulées, radiers) d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau salée ou saumâtre
XC1 XS2*** - - - - - - selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau douce
XC1 - - - - - - - selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau salée ou saumâtre) **
XC4 XS3*** - - - XF1 XF1 XF1 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau douce) **
XC4 - - - - XF1 XF1 XF1 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties enterrées ou faces en contact avec le sol
XC2 - - pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
- - - selon analyse sol et eau
fondations de tous types, parties aériennes XC4 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels
XD1, XD3 si très exposé aux sels
XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels
XF2, XF4 si très exposé aux sels
-
Superstructures d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau salée ou saumâtre
XC1 XS2*** - - - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau douce
XC1 - - - - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois immergées ou en contact durable avec d’autres liquides
XC1 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné XD2 selon liquide concerné
- - - selon liquides concernés
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau salée ou saumâtre **
XC4 XS3*** - - - XF1 XF1 XF2 selon analyse de l’eau
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce **
XC4 - - - - XF1 XF1 XF1 selon analyse de l’eau
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides **
XC4 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné XD2 selon liquide concerné
XF1 XF1 XF1 selon liquides concernés
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau salée ou saumâtre **
XC4 XS3*** - - - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce **
XC4 - - - - - - - selon analyse de l’eau
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides **
XC3 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné XD2 selon liquide concerné
- - - selon liquides concernés
parties ou parois enterrées ou en contact avec le sol XC2 - - pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
- - - selon analyse sol et eau
parties ou parois à l'air libre, exposées aux intempéries XC4 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels
XD1, XD3 si très exposé aux sels
XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels
XF2, XF4 si très exposé aux sels
-
parties ou parois à l’air libre, protégées des intempéries XC3 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels
XD1, XD3 si très exposé aux sels
XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels
XF2, XF4 si très exposé aux sels
-
parties ou parois intérieures, protégées des intempéries et des condensations
XC1 - - - - - - - -
parties ou parois intérieures humides avec risque de condensations
XC3 - - - - - - - selon risque de condensation
Autres ouvrages particuliers Tuyaux préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1916 (et NF P 16-345-2) pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection coulés en place
XC4 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels ****
XD1, XD3 si très exposé aux sels ****
XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels
XF1, XF2 si très exposé aux sels
selon analyse sol et eau
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine
Faire référence à la norme de produit NF EN 1917 (et NF P 16-346-2) pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
29 novembre 2010 ouvrages divers de génie civil 9/12
Caniveaux hydrauliques coulés en place XC4 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels ****
XD1, XD3 si très exposé aux sels ****
XF1 XF1, XF2 si très exposé aux sels
XF2, XF4 si très exposé aux sels
selon analyse sol et eau
Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1433 pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
* Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». ** risque d’exposition à l’abrasion à considérer *** par analogie avec l’exposition à l’eau de mer, sous réserve d’une analyse plus détaillée de l’agressivité chimique et de la concentration en chlorures **** pour ces ouvrages de durée d’utilisation de projet souvent inférieure à 50 ans on admet en France que la classe XD ne concerne que l’enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrant les exigences liées au matériau dues à la présence des sels de déverglaçage.
29 novembre 2010 ouvrages divers de génie civil 10/12
Tableau 4 - Ouvrages de génie civil à l’intérieur des terres en zone de gel sévère Parties d'ouvrage XC XS XD XF XA
salage peu fréquent*
salage fréquent* salage très fréquent* salage peu fréquent*
salage fréquent* salage très fréquent*
Fondations (pieux, micro-pieux, barrettes, puits, parois moulées, radiers) d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau salée ou saumâtre
XC1 XS2*** - - - XF4 XF4 XF4 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau douce
XC1 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau saumâtre) **
XC4 XS3*** - - - XF4 XF4 XF4 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau douce) **
XC4 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse de l’eau
fondations de tous types, parties enterrées ou faces en contact avec le sol
XC2 - - pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
XF3 XF3 XF3 selon analyse sol et eau
fondations de tous types, parties aériennes XC4 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels
XD1, XD3 si très exposé aux sels
XF3 XF3, XF4 si très exposé aux sels
XF3, XF4 si très exposé aux sels
-
Superstructures d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau salée ou saumâtre
XC1 XS2*** - - - XF4 XF4 XF4 selon analyse de l’eau
parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau douce
XC1 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse de l’eau
parties ou parois immergées ou en contact durable avec d’autres liquides
XC1 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné XD2 selon liquide concerné XF3 XF3 XF3 selon liquides concernés
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau salée ou saumâtre **
XC4 XS3*** - - - XF4 XF4 XF4 selon analyse de l’eau
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce **
XC4 - - - - XF3 XF3 XF3 selon analyse de l’eau
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides **
XC4 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné XD2 selon liquide concerné XF3 XF3 XF3 selon liquides concernés
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau salée ou saumâtre **
XC4 XS3*** - - - XF4 sauf si hors gel
XF4 sauf si hors gel XF4 sauf si hors gel selon analyse de l’eau
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce **
XC4 - - - - XF3 sauf si hors gel
XF3 sauf si hors gel XF3 sauf si hors gel selon analyse de l’eau
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides **
XC3 - XD2 selon liquide concerné
XD2 selon liquide concerné XD2 selon liquide concerné XF3 sauf si hors gel
XF3 sauf si hors gel XF3 sauf si hors gel selon liquides concernés
parties ou parois enterrées ou en contact avec le sol XC2 - - pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
pas d'exposition XD, XD2 si très exposé aux sels
XF3 XF3 XF3 selon analyse sol et eau
parties ou parois à l'air libre, exposées aux intempéries XC4 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels
XD1, XD3 si très exposé aux sels
XF3 XF3, XF4 si très exposé aux sels
XF3, XF4 si très exposé aux sels
-
parties ou parois à l’air libre, protégées des intempéries XC3 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels
XD1, XD3 si très exposé aux sels
XF3 XF3, XF4 si très exposé aux sels
XF3, XF4 si très exposé aux sels
-
parties ou parois intérieures, protégées des intempéries et des condensations
XC1 - - - - XF1 sauf si hors gel
XF1 sauf si hors gel XF1 sauf si hors gel -
parties ou parois intérieures humides avec risque de condensations
XC3 - - - - XF3 sauf si hors gel
XF3 sauf si hors gel XF3 sauf si hors gel selon risque de condensation
Autres ouvrages particuliers Tuyaux préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1916 (et NF P 16-345-2) pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection coulés en place
XC4 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels ****
XD1, XD3 si très exposé aux sels ****
XF3 XF3, XF4 si très exposé aux sels
XF3, XF4 si très exposé aux sels
selon analyse sol et eau
29 novembre 2010 ouvrages divers de génie civil 11/12
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine
Faire référence à la norme de produit NF EN 1917 (et NF P 16-346-2) pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
Caniveaux hydrauliques coulés en place XC4 - - XD1, XD3 si très exposé aux sels ****
XD1, XD3 si très exposé aux sels ****
XF3 XF3, XF4 si très exposé aux sels
XF4 selon analyse sol et eau
Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine Faire référence à la norme de produit NF EN 1433 pour décrire les actions liées à l’environnement et en déduire les spécifications associées.
* Le salage est considéré comme « peu fréquent » lorsque la moyenne annuelle du nombre de jours de salage estimée sur les 10 dernières années est inférieure à 10, « très fréquent » lorsqu’elle est supérieure ou égale à 30, et « fréquent » entre ces deux cas. En application de la norme NF EN 1992-2 et de son annexe nationale, les parties extérieures d'ouvrages situées à moins de 6 m (horizontalement ou verticalement) d'une chaussée salée sont réputées (très) exposées aux projections de sels de déverglaçage. Quelle que soit la fréquence de salage des routes et la zone géographique, certaines parties peuvent ne pas être exposées, on considèrera alors la colonne « salage peu fréquent ». ** risque d’exposition à l’abrasion à considérer. *** par analogie avec l’exposition à l’eau de mer, sous réserve d’une analyse plus détaillée de l’agressivité chimique et de la concentration en chlorures **** pour ces ouvrages de durée d’utilisation de projet souvent inférieure à 50 ans on admet en France que la classe XD ne concerne que l’enrobage, les classes XF2 et XF4 couvrant les exigences liées au matériau dues à la présence des sels de déverglaçage.
29 novembre 2010 ouvrages divers de génie civil 12/12
Tableau 5 – Prévention de la réaction sulfatique interne Tous ouvrages de génie civil indépendamment de leur situation géographique
Parties d'ouvrage
XH (prévention RSI) Niveau de prévention RSI
Ouvrage courant (de catégorie II)
Ouvrage exceptionnel (de catégorie III)
Fondations (pieux, micro-pieux, barrettes, puits, parois moulées, radiers) d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau salée, eau de mer ou eau saumâtre XH3 Cs Ds
fondations de tous types, parties entièrement immergées en eau douce XH3 Cs Ds
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau salée, eau de mer ou eau saumâtre) ** XH3 Cs Ds
fondations de tous types, parties en zone de marnage (eau douce) ** XH3 Cs Ds
fondations de tous types, parties enterrées ou faces en contact avec le sol XH3 Cs Ds
fondations de tous types, parties aériennes XH2 Bs Cs
Superstructures d’ouvrages de génie civil, de murs et d’ouvrages de soutènements, d’ouvrages hydrauliques, de production d’énergie, de silos et de réservoirs parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau salée, eau de mer ou saumâtre XH3 Cs Ds
parties ou parois immergées ou en contact durable avec de l’eau douce XH3 Cs Ds
parties ou parois immergées ou en contact durable avec d’autres liquides XH3 Cs Ds
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau salée, eau de mer ou eau saumâtre ** XH3 Cs Ds
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce ** XH3 Cs Ds
parties ou parois extérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides ** XH3 Cs Ds
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau salée, eau de mer ou eau saumâtre ** XH3 Cs Ds
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’eau douce ** XH3 Cs Ds
parties ou parois intérieures en contact variable ou exposées à des écoulements d’autres liquides ** XH3 Cs Ds
parties ou parois enterrées ou en contact avec le sol XH3 Cs Ds
parties ou parois à l'air libre, exposées aux intempéries XH2 Bs Cs
parties ou parois à l’air libre, protégées des intempéries XH1 As
parties ou parois intérieures, protégées des intempéries et des condensations XH1 As
parties ou parois intérieures humides avec risque de condensations XH2 Bs Cs
Autres ouvrages particuliers Tuyaux préfabriqués en usine XH3 Cs Ds
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection coulés en place XH2 As As
Regards et boîtes de branchement ou d’inspection préfabriqués en usine XH2 As As
Caniveaux hydrauliques coulés en place XH3 As As
Caniveaux hydrauliques préfabriqués en usine XH3 As As
CARTE SALAGE
● H1 : salage peu fréquent
● H2 : salage fréquent
● H3 et H41 : salage très fréquent