Download - Génétique- FM 2011
GENETIQUE
Faculté de Médecine Année Préparatoire
2010-2011
Programme de Génétique
• Propriétés fondamentales du matériel génétique;• Nature et structure du matériel génétique;
– Nature du matériel génétique– Structure des acides nucléiques: ADN et ARN;
• Lois de transmission des caractères héréditaires;– Conséquences génétiques de la méiose et cycles
chromosomiques; exemple cycle haplobintique– Transmission des caractères héréditaires chez les
diploïdes: monohybridisme et dihybridisme;– Transmission d’allèles multiples;– Transmission des caractères héréditaires liés au sexe.
GénétiqueDéfinition: Science de l’hérédité; elle a pour objet l’étude de
la transmission des caractères héréditaires au cours de générations successives.
La génétique cherche à répondre aux trois questions suivantes:
1°- Quelle est la nature du matériel génétique transmis aux descendants ?
2°- Comment ce matériel est-il transféré d’une génération à la suivante ?
3°- Par quel processus assure-t-il la réalisation matérielle des caractères envisagés ?
La génétique comprend plusieurs branches:1- Génétique formelle ou la génétique de transmission: étude
des modes de transmission des caractères héréditaires d’une génération à une autre à partir de la réalisation des croisements entre deux individus appartenant à une même espèce;
2- Génétique moléculaire: C’est l’étude de la structure et
la fonction des gènes. 3-Génétique des populations:: Elle étudie la structure
des différents types des populations au niveau génétique et leurs variations éventuelles au cours des générations successives; on peut découvrir des mutations (10-8);
4-Génétique microbienne : Elle traite les mécanismes
et les processus génétiques des micro-organismes ; 5- Cytogénétique : C’est une science hybride qui fait le
lien entre des événements cellulaires principalement ceux des chromosomes et des phénomènes génétiques.
Elle étudie les différentes variations caryotypiques ;
6- Génétique évolutive : Elle concerne l’étude de l’évolution des caractères héréditaires au niveau des espèces. Elle cherche à comprendre l’origine de la diversité du monde vivant (Biodiversité) .
Des sous branches existent:
- Génétique Quantitative, qui concerne l’étude des caractères quantitatifs ou mesurables tel que: le poids, la taille… Ces caractères sont contrôlés par plusieurs gènes (caractères polygéniques). Ils sont influencé par le milieu.
P = G + E
- Génétique Humaine: Étude des caractères héréditaires chez l’homme; elle est devenue une génétique médicale.
Méthodes Génétiques:
1- Hybridation: réalisation des croisements entre individus d’une
même espèce, utilisée par la génétique classique;2-Cytogénétique: réalisation des caryotypes (formule chromosomique des cellules d’un être vivant);3-Méthodes statistiques: utilisées par la génétique des populations, pour étudier des lois de l’hérédité et de la variation;4- Méthode biochimique: elle permet de séparer les allèles d’un individu hétérozygote à partir d’une technique de séparation : l’électrophorèse. A partir de cette technique, on peut séparer les allèles HbA et Hbs pour un individu hétérozygote: HbA/Hbs5-Méthode de Pédigrée: elle est basée sur l’analyse des arbres généalogiques pour étudier les caractères héréditaires chez l’homme.
Exemple d’un arbre généalogiquePremier exemple: une maladie autosomique récessive
I
II
III
?
A B DC
E F G H
I J K L
homme
femme
Hommes et femmes peuvent être touchés par la maladie : le gène est porté par les autosomes
Les parents de K et L sont normaux : ils possèdent l’allèle normal A. Ils ont des enfants malades : ils possèdent donc aussi l’allèle anormal a.
Malgré la présence de a, ils ne sont pas malades. A est donc dominant.
Génotypes de F et G : Aa ; génotypes de K et L : aa
Deuxième exemple: d’un arbre généalogique
• Arbre généalogique d ’une maladie dominante liée au sexe.
Les 2 sexes sont atteints
Les pères transmettent la maladie à leurs filles
Transmission verticaleTransmission dominante liée à l ’X
Quelques notions utiles
• Allèle: Les variantes d’un même gène. • Autosome: Tout chromosome qui n’est pas
un chromosome sexuel.
• Caryotype: Garniture chromosomique complète d’un individu ou d’une cellule, telle que l’on peut observer en métaphase mitotique.
• Crossing-over: Échange entre régions correspondantes de chromosomes homologues produit par cassure et réassociation croisées.
• Diploïde: Une cellule ou un individu possédant deux jeux de chromosomes dans chacune de ses cellules.
• Gène: Unité structurale et fonctionnelle de l’hérédité, porteuse de l’information génétique d’une génération à une autre.
Génome: L’ensemble du matériel génétique présent dans un jeu de chromosome.Génotype: type d'allèles portés par une cellule ou un individu; Ex: AA, Aa ou aaHaploïde: Une cellule ne possédant qu’un seul jeu chromosomique, ou un organisme composé de cellules de ce type .Homozygote: personne possédant 2 fois le même allèle pour un caractère donné; Ex: AA ou aaHétérozygote: personne ayant 2 allèles différents pour un gène donné; Exemple : AaLocus: L’emplacement spécifique d’un chromosome où se trouve localisé un gène donné.Phénotype: Caractère physique observable qui est induit par le génotype; Ex: Cheveux noirs ou cheveux bleus.
Nature du matériel génétique
Transformation bactérienne chez le pneumocoque :
Expérience de Griffith 1928
En 1928, Frederik Griffith a travaillé sur le pneumocoque: Diplococcus pneumoniae qui provoque une pneumonie mortelle chez la souris.
Ils existent deux souches des pneumocoques, une souche virulente S (Smooth en anglais ; lisse) et une souche, non virulente R (Rough en anglais ; rugueux).
Au microscope, il est possible de faire la différence entre les deux variants de pneumocoque : les pneumocoques S ont une capsule, faite de polysaccharides, qui leur permet de résister aux enzymes lysantes produites par les leucocytes polynucléaires. Les pneumocoques R sont dépourvus de capsule.
Les étapes de l’expérience de Grifith
• L’injection des colonies de bactéries S vivante entraîne la mort de la souris injectée.
• L’injection des colonies de bactérie R vivante n’entraîne aucune infection.
• L’injection des bactéries S tuées par la chaleur, n’entraîne aussi aucune infection.
• L’injection d’un mélange de bactéries S tuées par la chaleur et de bactéries R vivantes provoque la mort de la souris de.
De plus à partir des tissus de la souris morte, on peut extraire des bactéries S vivantes.
Une substance, qui porte l’information génétique (la virulence) a été transférée des cellules S aux cellules R.
Le caractère acquis par transformation est stable, les bactéries modifiées transmettent le nouveau caractère (virulence) et sont capables à leur tour de provoquer la transformation.
Puisque les protéines sont dénaturées par la chaleur, elles ne peuvent être responsables de cet effet.
Nature du matériel génétique
En 1944, Avery, Mc Leod, Mc Carthy séparèrent les différentes classes de molécules présentes dans les débris des cellules S mortes et testèrent
l’aptitude de chacune d’elles à induire la transformation. Polysaccharides S (tuée) + R aucune infectionProtéines S (tuée)+ R aucune infectionLipides S (tuée) + R aucune infection
ADN S (tuée) + R Infection provoquer par le mélange Un facteur transformant a été transmis de la bactérie virulente S tuée par la
chaleur à la bactérie R vivante, lui apportant le pouvoir de reconstituer une capsule, indispensable à la virulence.
Si l’on ajoute à la solution R + S (tuée) la désoxyribonucléase, enzyme qui dégrade spécifiquement l’ADN, la « transformation » ne se produit plus.
Le facteur transformant est donc l’ADN. Cet acide nucléique a les deux propriétés qui définissent le matériel génétique : •la capacité d’induire un caractère spécifique; •la capacité de provoquer sa propre reproduction.
Structure de L’ADN
L'ADN est donc le support de l'information génétique; mais aussi le support de ses variations.
L’ ADN est une molécule, retrouvée dans toutes les cellules vivantes, qui renferme l'ensemble des informations nécessaires au
développement et au fonctionnement d'un organisme. L'ADN détermine la synthèse des protéines, par l'intermédiaire de
l'ARN.Grâce à des hydrolyses enzymatiques, on a pu isoler les différents
composants de l’ADN, il s’agit de :* l’acide phosphorique H3 PO4;
* un sucre, le désoxyribose, C5H10O4;* des bases organiques azotées de deux types :
•les bases puriques (appelées bases longues en raison de la forme de leur noyau carboné et azoté)- l’adénine et guanine
(symboles A et G)-;• et les bases pyrimidiques (appelées bases courtes)- la
thymine et la cytosine (symboles T et C).
Dans les cellules eucaryotes, l'ADN est contenu dans le noyau et une petite partie dans la matrice des mitochondries ainsi que dans les chloroplastes. Dans les cellules procaryotes, l'ADN est contenu dans le cytoplasme. La distribution des bases azotées de l’ADN n’est pas quelconque (observation faite par Chargaff en 1950) : le tableau ci-dessous montre que le rapport A+G/T+C est toujours égal à 1(aux erreurs de mesure près) : il y a donc autant de A que de T, autant de G que de C. En revanche, le rapport A+T/G+C a une valeur variable selon les espèces.
Espèces A+G/T+C A+T/G+C
bactérieblé drosophileboeufsourishomme
0,991,011,011,051,041,00
0,911,221,511,251,421,53
Cette distribution égale de A et T d’une part, de G et C d’autre part implique une structure particulière de l’ADN, structure en double hélice (Fig-1-).
Structure de L’ADN
Modèle simplifié montrant la structure hélicoïdale de L’ADN. Les barreaux représentent les paires de bases et les rubans les squelettes des chaînes sucre-phosphate des deux chaînes antiparallèles. (Modèle Watson et Crick, 1953)
Structure de L’ARNL’acide ribonucléique ou ARN est un polymère de ribonuléotides .Il a
une structure primaire à ADN avec certaines différences:- le sucre est le ribose à la place du désoxyribose;
- la thymine est remplacée par l’uracile (U) qui garde une complémentarité avec l’Adénine;
- l’ARN n’a qu’un seul brin; cependant, il est capable de former des structures secondaires à double brin, certaines peuvent être
complexes en s’appariant avec ses propres bases.
Les molécules de l’ ARN dans la cellule peuvent être divisées en trois groupes:
* Les ARN ribosomiques (ARNr) forment les ribosomes et jouent un rôle dans leur fonction (environ 80% des ARN);
* Les ARN de transfert (ARNt) sont des molécules « adaptatrices » qui convertissent une séquence de bases en une
séquence d’acides aminés. (Elles représentent 16% environ); * Les ARN messagers (ARNm) qui sont les molécules d’ARN
formées lors de la transcription de l’ADN et qui servent d’amorce à la synthèse protéique. (Elles représentent 2% environ).
Reproduction sexuée et Brassage génétique
Si la reproduction asexuée ou (conforme) engendre l’uniformité, • La reproduction sexuée, en revanche est génératrice de diversité. Ceci
est dû à un important brassage des chromosomes (et des gènes qu’ils portent) au cours de deux processus biologiques fondamentaux qui caractérisent la reproduction sexuée : la méiose et la fécondation. Ces deux processus complémentaires sont indispensables au maintien de l’assortiment chromosomique de l’espèce au cours des générations successives. 1- La méiose :
La méiose est une suite de deux divisions cellulaires d’un type particulier qui assure le passage de l’état diploïde (2n) à l’état haploïde (n) et qui se déroulent lors de la formation des gamètes :
• la première division méiotique disjoint les chromosomes homologues de telle sorte que chacune de cellules filles issus de cette division ne reçoit que l’un ou l’autre des chromosomes de chacune des paires d’homologues
• la deuxième division méiotique sépare les chromatides de chaque chromosome
Ainsi, à l’issu de la méiose, les gamètes sont haploïdes ; ils n’ont reçu qu’une des quatre chromatides formant les deux chromosomes homologues appariés en prophase de la première division méiotique.
Reproduction sexuée et Brassage génétique(Suite)
• 2- La fécondation :
La fécondation correspond à l’union de deux cellules spécialisées, les gamètes :
- le gamète mâle ou spermatozoïde est une cellule petite et mobile, adaptée à remplir la fonction qui est la sienne, c’est-à-dire transférer dans le gamète femelle l’information génétique mâle ;
- le gamète femelle ou ovule est une grosse cellule dont le cytoplasme très volumineux contient les organites et les réserves nécessaires aux premières phases du développement embryonnaires.
Reproduction sexuée et Brassage génétique(Suite)
• Un grand nombre de combinaison chromosomiqueLe nombre de combinaisons chromosomiques possibles dans les gamètes (et donc dans les œufs résultant de la fécondation) est d’autant plus grand que le nombre de chromosomes de l’espèce est lui-même élevé :
• chez une espèce qui comporterait seulement deux paires de chromosomes homologues, il y aurait 4 combinaisons chromosomiques équiprobables dans les gamètes haploïdes, soit 16 combinaisons possibles dans les œufs diploïdes ;
• chez l’homme, qui possède 23 paires de chromosomes, le nombre de combinaisons chromosomiques équiprobables est de 223 dans les gamètes, soit 8.388.614 dans les œufs.
La reproduction sexuée et le cycle de vieLa reproduction sexuée est le processus qui assure la transmission des
caractères héréditaires. Elle implique deux phénomènes différents: la méiose et la fécondation; l’alternance de ces deux phénomènes constitue le cycle de vie de l’organisme.
Levure n 2n2n
n 2n
Hommen 2n
fécondation
méïose
n Neurospora
Cycle de vie
Evolution du taux d’ADN par cellule
Transmission des caractères héréditaires chez
les haploïdes: Neurospora crassa
Fécondation réplication méioseI méiose II
La méiose: lieu du brassage génétique
n 2n 2n (x 2) n (x 2) n
La méiose
Brassage interchromosomique II
Pour 2 chromosomes, il y a deux arrangements possibles à la métaphase de la méioses I, et 22 = 4 gamétes differentsTous les gamétes (parentaux P et recombinés R) sont équiprobables
fécondationréplicationméioseI
méiose II
équiprobable
La préréduction: brassage interchromosomique
f
c
Positionnement aléatoire des chromosomes à la métaphase I
f
c
Haploïde (n) diploïde (2n) Haploïde (n)
2 asques possibles et équiprobabl
es
Le brassage interchromosomique au cours de la méïose
méïose 1
méïose 2
8 types de gamètes possibles
Le brassage interchromosomique au cours de la méïose
Quand n = 3, on obtient 23 = 8 types de gamètes
Quand n = 4, on obtient 24 = 16 types de gamètes
Quand n = 5, on obtient 25 = 32 types de gamètes
Quand n = 23, on obtient 223 = 8 388 614 types de gamètes
Brassage intrachromosomique
Le crossing-over a lieu au niveau d’un chiasma lors de l’appariement des chromosomes homologues en métaphaseILes gamétes (parentaux P et recombinés R) ne sont pas équiprobables
non équiprobable
crossing-over
Le brassage intrachromosomique au cours de la méïose
méïose 1
méïose 2
8 x 8 = 64 types de gamètes (8 en l’absence de crossing-over)
échanges de segments de chromatides = crossing-over
La postréduction: brassage intrachromosomique
f
c
Crossing-over
f
c
Haploïde (n) Diploïde (2n) Haploïde (n)
4 asques possibles et équiprobabl
es
Le hasard intervient 2 fois au cours de la reproduction sexuée :
- une première fois au cours de la méïose. Chaque
gamète ne reçoit que l’un ou l’autre des chromosomes
de chacune des paires de chromosomes homologues
(brassage interchromosomique). La diversité
chromosomique des gamètes est encore augmentée par
le phénomène de crossing-over. - une deuxième fois au cours de la fécondation. C’est le
hasard qui fait que tel spermatozoïde plutôt que tel autre
pénètre dans l’ovule.
Si le nombre (théorique) de gamètes différents produit par
l’homme et la femme d’un couple est de 223 soit 8 388 614, le
nombre théorique de zygotes différents est de 8 388 614 x 8
388 614 soit plus de 70 000 milliards !
Mode de transmission des caractères héréditaires
Gènes Chromosomes
- Chez un individu, les facteurs existent par paires formant des « couples d’allèles ».
- Les chromosomes se trouvent par paires (chromosomes homologues) dans les cellules diploïdes.
-Au moment de la formation des gamètes les facteurs d’un couple ségrégent et chaque gamète n’en contient qu’un seul.
- La méiose, par réduction chromosomiques dissocie chaque paire de chromosomes homologues de sorte qu’un exemplaire d’une même paire.
- A la génération suivante, les couples d’allèles se reconstituent. Ils sont formés d’un allèle d’origine paternelle et un allèle d’origine maternelle.
- La fécondation, en réunissant « n » chromosomes paternels et « n » chromosomes maternels rétablit dans l’œuf le nombre chromosomique « 2n » diploïde.
Conséquences du brassage génétique (chez les haploïdes)
n
2nn
tétradesArg+ Arg-
1ére loi de Mendel
Ségrégation monogénique:1/2 Arg+1/2 Arg-
chez les gamètes de l ’hybride
Arg+
Arg-
Arg+
Arg-
1/2
1/2
Les brassages inter et intra n’y changent rien
Conséquences du brassage génétique (chez les diploïdes)
75% 3/4
25% 1/4
F2 = F1 x F1
Graine verte
Graine jaune
100%
J/J x v/v
J/v
J 1/2 v 1/2
J 1/2 J/J J/v
V 1/2 v/J v/v
Croisement test
F1:
J/J x v/v
J/v
J 1/2 v 1/2
J 1/2 J/J J/v
v 1/2 v/J v/v
J 1/2 v 1/2
v 1 J/v v/v
Back crossF1 x v/vF1 x F1
3/4 1/4 1/2 1/2
L’hérédité digénique
Am Bm
Ap Bp
Ap Bp
Am Bm
Am Bm
Ap Bp
Am Bp
Ap Bm
P
R
fécondation
méioses
diploïde
Gamètes parentaux Gamètes
descendants
P = R indépendance géniqueP > R liaison génique
Diploïde: deux gènes indépendants
F1
F2 = F1 x F1
Graine verte et ridée
Graine jaune et lisse
100%
9/16
3/16
3/16
1/16
J , LJ , L
J, L 1/4 v, r 1/4 J, r 1/4 v, L 1/4
J, L 1/4 J/J, L/L J/v, L/r J/J, L/r J/v, L/L
v, r 1/4 v/J, r/L v/v, r/r v/J, r/r v/v, r/L
J, r 1/4 J/J, r/L J/v, r/r J/J, r/r J/v, r/L
v, L 1/4 v/J, L/L v/v, L/r v/J, L/r v/v, L/L
parental recombiné
v , rv , r
J , Lv , r
Back-cross pour deux gènes indépendants
F1
Graine verte et ridée
Graine Jaune et lisse
100%
9/16
3/16
3/16
1/16
F2 = F1 x F1
Back-cross
F1Graine
verte et ridée
1/4
1/4
1/4
1/4
J, L 1/4 v, r 1/4 J, r 1/4 v, L 1/4
v, r 1 v/J, r/L v/v, r/r v/J, r/r v/v, r/L
x
parental recombiné
v , rv , r
J , Lv , r
1- La fréquence d’un crossing-over est proportionnelle à la distance génétique qui sépare les deux positions recombinées.
2- La fréquence des asques post-réduits est proportionnelle à la fréquence des crossing-over entre un gène suivi et son centromère.
3- La moitié des spores des asques post-réduits ont subit un crossing-over entre le gène suivi et son centromère.
Donc:
dg-c = F° (recombinés) = comprise entre 0 et 33,3 cM
F°(recombinés) = ½ f° (post-réduits)= (½ post-réduit) / (pré-réduits + post-
réduits)
Post réduction: la distance gène-centromère
L’hérédité multigénique
Am Bm
Ap Bp
Ap Bp
Am Bm
Am Bm
Ap Bp
Am Bp
Ap Bm
P
R
fécondation
méioses
diploïde
Gamètes parentaux Gamètes
descendants
P = R indépendance géniqueP > R liaison génique: dgenet = % R
Haploïde: deux gènes liés
Arg +
Arg +
+ Pro
+ Pro
Arg et Pro sont chacun monogénique
DP > DR, le gène Argl+ est lié au gène Pro/+
Neurospora
Arg +
Arg Pro
+ +
+ Pro
Arg Pro
Arg Pro
+ +
+ +
DP DRT
d Pro/+ = (1/2 T + DR) / (T+DR+DP) x 100
Fécondation
MéiosesArg +
+ Pro
Diploïde(+)
Haploïde: deux gènes liés
a B
A b
a B
A b
A chaque fois qu’on voit un DR, un DP et deux T arrivent par double crossing-over .
a B
A b
a B
A b
a B
A b
DP T T
Une formule plus réaliste serait: d a-b = (½ (T+2DR)) / (DP+DR+T) x 100
a B
A bT
DP T T
Haploïde: deux gènes liés
DP > DR 2 gènes liés:
d = (½ T + DR) / (T + DP + DR) x 100
0 < d < 50cM
DP = DR 2 gènes indépendants:
- 2 gènes sur deux chromosomes
- 2 gènes distants de plus de 50 cM
a B
A b
a B
A b
a B
A b
d (cM)
206 185
F1
Test cross
x
965 944
Diploïde: deux gènes liés
x
B V b v b V B v P/2 P/2 (1-P)/2 (1-P)/2
b v 1 BV/bv bv/bv bV/bv Bv/bv
965 944 185 206
P = P R = (1- P)
d b-v = (1-P) x 100
= (f(b,V) + f(B,v) ) x 100
= ((206+185)/2300) x 100= 17 cM
b , vb , v
B , VB , V
B , Vb , v
b , vb , v
X
X
Distance génétique : résumé
d g-g = (½ T + DR) / (T + DP + DR) x 100
< 50cM
d g-g = (1-P)x100 < 50cM
Haplobiontiques à spores ordonnées distance gène-gène :
Diplobiontiquesdistance gène-gène :
50%
100%
50%
F1
F2 =
F1 x F1
XR/XR x Xb/Y
XR/Xb XR/Y
XR 1/2 Y1/2
XR 1/2 XR/XR XR/Y
Xb 1/2 XR/Xb Xb/Y
x
L’hérédité liée au sexe:La couleur des yeux chez la Drosophile
50% 50%
F1
F2 =
F1 x F1
x Xb/Xb x XR/Y
Xb/XR Xb/Y
Xb 1/2 Y1/2
XR 1/2 Xb/XR XR/Y
Xb 1/2 Xb/Xb Xb/Y
50% 50%
L’hérédité liée au sexe:La couleur des yeux chez la Drosophile
Transmission d’allèles multiples
Un gène peut exister sous plus de 2 formes (allèles) différentes.
Exemple: le gène déterminant le groupe sanguin existe sous 3 formes différentes : allèle A, allèle B et allèle O
Chaque individu ne possède que 2 de ces allèles (sur les 2 chromosomes 9). Six génotypes sont donc possibles : AA AO BB BO AB et OO
Combien de phénotypes ?(A), (B), (AB) et (O)
Compatibilité entre groupes
sanguinsGroupes sanguins
Antigène AnticorpsPeut donner
du sang àPeut recevoir du sang de
A A anti-B A et AB A et O
B B anti-A B et AB B et O
AB A et B aucun AB A, B, AB et O
O aucunanti-A et
anti-BA, B, AB et
OO
Hérédité des groupes sanguins
A B
AB AB AB AB
famille 1
Interprétation la plus probable :
génotype des parents : AA et BB
gamètes des parents : A et B
génotype des enfants : ABAucun des enfants n’a l’allèle O, mais on ne peut exclure que le père soit AO ou la mère BO.
famille 2A B
AB B OA
1 2 3 4
Génotype des parents : AO et BO
Le génotype des parents ne peut pas être AA et BB car dans ce cas ils n’auraient que des enfants du groupe AB
Le génotype de 2 est AO (AA impossible). Le génotype de 3 est BO (BB impossible). L’allèle O est dominé par les allèles A et B.
Hérédité des groupes sanguins :
bilan Une personne peut être:
• AA
• AO
• BB
• BO
• AB
• OO
A et B sont codominants
tous deux dominant O: A=B > O
Une personne peut être:
• AA
• AO
• BB
• BO
• AB
• OO
Groupe A (45%)
Groupe B (9%)
Groupe AB (3%)
Groupe O (42%)
L’allèle R (dominant) détermine la présence de la protéine Rh (Rh+).
L’allèle r (récessif) détermine l'absence de la protéine Rh (Rh-)
Rh+ (85% de la population) = RR ou Rr
Rh- (15% de la population) = rr
Quel serait le génotype d'un homme O positif (O+) ? OO, RR ou OO,
Rr
Le Rhésus (+ ou -) est déterminé par une paire d'allèles
situés sur une autre paire de chromosomes que les allèles
A, B et O.
Le facteur Rhésus
Les groupes sanguins :
exercicesMr X est du groupe A et Mme X du groupe O. Ils ont 4
enfants dont un adoptif : Sophie et Nicole sont du groupe A,
Pierre du groupe B et Michel du groupe O.
Pouvez vous déterminer quel est l’enfant adopté ? Précisez
le génotype de Mr et Mme X.
Génotype de Mr X : AO
Génotype de Mme X : OO
Mr et Mme X n’ont pas l’allèle B. Pierre est donc leur enfant adoptif
Génotype de Michel : OO. Il a reçu un allèle O de son père et
un autre allèle O de sa mère. Mr X est donc de génotype AO
et non AA.
Interaction des gènes
- 9 :7 Le phénotype apparaît chez l’homozygote pour un des
allèles récessifs.
- 9 :4 :3 Un allèle du 1er gène cache les allèles du 2ème gène.
- 9 :6 :1 Eff et additif des allèles récessifs de 2 gènes contrôlant 1
caractère.
- 15 :1 Le phénotype n’apparaît que chez l’homozygote récessif
pour les deux gènes.
- 13 :3 Le phénotype récessif du 1er gène est supprimé par l’allèle
récessif du 2ème gène.
L’albinisme est dû à l’absence d’un pigment, la mélanine, qui donne
leur coloration aux poils, à la peau et à l’iris de l’œil.
Je ne suis pas une
hermine albinos.
Voyez vous pourquoi
?