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| R u e N a n o n 9 8 | B - 5 0 0 0 N a m u r |
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Echantillonnage 2015-2017 des oiseaux nicheurs en
Wallonie: notice à l’attention des observateurs
Version Avril 2015
Table des matières
INTRODUCTION .......................................................................................................................................................... 3
LE CONTEXTE : LE DEUXIÈME ATLAS EUROPÉEN DES OISEAUX NICHEURS (EBBA2) ..................................................... 3
LE NOUVEL ÉCHANTILLONNAGE KILOMÉTRIQUE 2015-2017 EN WALLONIE ................................................................ 4
QUEL EST L’OBJECTIF DE CE NOUVEAU RELEVÉ ? ......................................................................................................................... 4
QUI PEUT PARTICIPER ? ......................................................................................................................................................... 4
POURQUOI SE LIMITER À 1.600 CARRÉS ? ................................................................................................................................ 5
COMMENT ALLONS-NOUS ASSURER LA REPRÉSENTATIVITÉ DE L’ÉCHANTILLONNAGE ? ........................................................................ 5
QU’APPORTE CET ÉCHANTILLONNAGE PAR RAPPORT AUX POINTS D’ÉCOUTE (SOCWAL) ? ................................................................. 5
À QUOI POURRONT SERVIR LES NOUVEAUX ÉCHANTILLONNAGES KILOMÉTRIQUES ? ........................................................................... 5
LES ÉCHANTILLONNAGES KILOMÉTRIQUES : EN PRATIQUE ......................................................................................... 6
CHOIX DES CARRÉS KILOMÉTRIQUES ......................................................................................................................................... 6
LES RELEVÉS DE TERRAIN ........................................................................................................................................................ 7
COMMENT TRANSMETTRE LES DONNÉES ? ................................................................................................................ 8
COMMENT TRANSMETTRE LES DONNÉES EN UTILISANT UNE APPLICATION MOBILE ? ............................................. 13
DERNIERS CONSEILS… ............................................................................................................................................... 14
FICHE DE TERRAIN ECHANTILLONNAGE OISEAUX NICHEURS 2015-2017 ................................................................... 15
2
Le monitoring de l’avifaune nicheuse en Wallonie est réalisé en collaboration et avec le soutien
du Service Public de Wallonie (Département d’Étude des Milieux Naturels et Agricoles).
Echantillonnage kilométrique 2015-2017 3
Introduction
Au cours des recherches de terrain de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs en Wallonie 2001-2007, des
dizaines d’observateurs avaient réalisés des relevés standardisés de deux fois une heure (un
passage avant le 30 avril, l’autre après le 15 mai) à l’intérieur de carrés de 1x1 km, répartis
d’une manière régulière dans toute la Wallonie. Au final, 2.800 carrés avaient ainsi été
parcourus, générant plus de 174.000 lignes de données. Ces données sont précieuses car elles
constituent un échantillonnage d’une grande partie de la communauté d’espèces présentes sur
une surface représentant près de 17 % du territoire wallon. Un des produits principaux de cet
effort collectif figure dans les fiches espèces de l’atlas lui-même : il s’agit des cartes à haute
résolution présentant la densité relative des espèces répandues (voir un exemple à la Figure
1). Ces données permettent aussi de mieux comprendre le lien entre les oiseaux et leur habitat
et elles constituent une base extraordinaire de comparaison pour comprendre l’évolution
récente de l’avifaune dans notre région. C’est pour profiter de ce dernier aspect que nous
invitons aujourd’hui les observateurs à réitérer l’effort pendant les saisons de
reproduction 2015-2017.
Figure 1 : Carte présentant la densité relative du Rougegorge familier Erithacus rubecula en
Wallonie en 2001-2007, réalisée grâce aux échantillonnages kilométriques. Cette espèce est
présente partout mais montre de fortes variations de densité au travers du territoire,
essentiellement liées à la couverture forestière.
Le contexte : le deuxième Atlas Européen des Oiseaux Nicheurs (EBBA2)
Le premier atlas européen des oiseaux nicheurs, publié en 1997 et basé sur des données des
années 1980, a constitué une des pièces majeures de l’ornithologie européenne. Les évolutions
de la répartition et de l’abondance des oiseaux sont particulièrement rapides et importantes.
C’est pourquoi il était crucial d’organiser une nouvelle récolte de données pour faire le point
sur l’avifaune européenne. L’European Bird Census Council (http://www.ebcc.info/) a donc
récemment lancé une deuxième opération d’Atlas des Oiseaux nicheurs d’Europe
(EBBA2).
La période de terrain de cet ambitieux projet s’étend de 2013 à 2017. Cet atlas concerne plus
de 500 espèces d’oiseaux nicheurs. La méthodologie de base implique de récolter un maximum
4
de données pour chaque carré de 50 x 50 km afin de produire des cartes qui présenteront pour
chaque espèce la preuve de reproduction, l’abondance et les changements de répartition en
comparaison avec le premier atlas européen. Une seconde approche consiste à collecter des
données standardisées qui permettront de générer par modélisation des cartes à haute
résolution pour les espèces communes. La définition de protocoles communs simples est
cruciale dans le contexte très hétérogène de l’ornithologie européenne. Dans le cas de la
Wallonie et de Bruxelles, les enquêtes de terrain développées par Aves correspondent
parfaitement aux besoins de l’EBBA2. Ainsi, au cours des trois prochaines saisons de
nidification, les observateurs sont particulièrement encouragés à participer aux points d’écoute
des programmes SOCWAL et à utiliser les « codes comportements » indiquant une nidification
lors des encodages sur le portail observations.be. Une troisième action contributive
importante sera de rééditer les échantillonnages kilométriques, objet de la présente
note.
Liens pour en savoir plus sur le projet EBBA2 en général :
Un article a été publié dans le Bulletin Aves n°52/1 et est accessible au téléchargement.
Les pages sur l’EBBA2 sur le site de l’European Bird Census Council
Vous partez en vacances en Europe et vous souhaitez joindre l’utile à l’agréable ? Lisez
les conseils d’ornitho utile ici.
Un page Facebook permet aux amateurs de réseaux sociaux de suivre le projet au jour
le jour.
Le nouvel échantillonnage kilométrique 2015-2017 en Wallonie
Quel est l’objectif de ce nouveau relevé ?
Obtenir pour environ 1.600 carrés kilométriques, représentatifs de la Wallonie, une liste des
oiseaux (espèces x nombre d’individus) observés pendant deux relevés d’une heure, l’un mené
entre le 25 mars et le 30 avril (10 mai en Haute Belgique), l’autre entre le 15 mai et le 30 juin.
Ces relevés seront menés dans les conditions les plus similaires possibles à ceux menés
pendant les années 2001-2007 et selon la méthode détaillée au chapitre suivant. L’encodage
des données sur observations.be est possible.
Qui peut participer ?
Tous les ornithologues volontaires sont invités à participer, mais la priorité pour le choix des
carrés est donnée à ceux qui ont déjà mené un relevé pendant la période 2001-2007. Ils sont
particulièrement encouragés à participer, afin d’assurer la meilleure comparabilité possible
entre les deux jeux de données ! C’est aussi passionnant pour soi-même de réitérer l’exercice
et de juger sur le terrain de l’évolution de son environnement direct. L’année 2015 sera utilisée
comme année-test et permettra de calibrer les années suivantes, notamment en termes de
recherche de nouveaux collaborateurs mais aussi de test pour le système d’encodage.
Echantillonnage kilométrique 2015-2017 5
Pourquoi se limiter à 1.600 carrés ?
Un total de 1.600 carrés kilométrique représente un peu moins de 10 % de la surface
régionale. Pourquoi ne pas viser à obtenir 2.800 relevés comme lors de l’atlas précédent?
Depuis la publication de l’atlas, un travail de recherche méthodologique a été mené par Olatz
Aizpurua (étudiante au Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann, GD de Luxembourg,
sous la supervision de N. Titeux) sur les données du premier échantillonnage de l’atlas wallon.
La publication complète est disponible via ce lien. Il s’avère qu’une couverture de l’ordre de 4-
5 % (comparée au 17 % obtenu entre 2001-2007) est déjà suffisante pour modéliser la
répartition des espèces peu ou moyennement répandues. Autrement dit, nous pouvons nous
permettre de ne pas chercher à réitérer l’ensemble de l’échantillonnage, ce qui nous
permettra, nous l’espérons, de réaliser l’exercice en une période plus réduite.
Comment allons-nous assurer la représentativité de l’échantillonnage ?
Les carrés kilométriques prospectés entre 2001 et 2007 sont régulièrement répartis sur de
grandes diagonales traversant la Wallonie de nord-ouest en sud-est (voir ici). Cette répartition
régulière assure une certaine représentativité. Pour le présent exercice, nous allons d’abord
déterminer, avec votre aide, quelles sont les carrés qui seront répétés par les mêmes
observateurs. À partir de 2016, nous allons répartir les carrés restant entre tous les
volontaires de manière à garantir une représentativité des régions géographiques de Wallonie
et des grands types d’habitat.
Qu’apporte cet échantillonnage par rapport aux points d’écoute (SOCWAL) ?
En Wallonie, la surveillance des oiseaux communs nicheurs est assurée depuis 1990 par les
participants au programme SOCWAL (les « points d’écoute », voir www.aves.be/coa/socwal ).
Ce programme reste notre priorité, car il est le seul à pouvoir fournir une information
annuelle sur l’évolution des populations de plus de la moitié des espèces nicheuses de
Wallonie. Il se caractérise par un effort relativement « léger » demandé aux observateurs (en
général, deux matinées par an) mais à répéter chaque année dans les mêmes conditions. Les
échantillonnages kilométriques apportent une « photographie » plus détaillée, pour un plus
grand nombre d’espèces, mais représentent un travail de plus grande ampleur, ne pouvant
être répété qu’à certains intervalles de temps. L’approche « point d’écoute » permet en outre
une analyse plus fine (à une échelle plus fine) du lien « habitat/espèces ».
En résumé, la priorité, pour ceux qui y participent, restent la réalisation de vos chaînes de
points d’écoute. Ces résultats seront d’ailleurs également incorporés dans l’Atlas européen.
Cependant, l’échantillonnage kilométrique apporte un magnifique et très utile complément.
À quoi pourront servir les nouveaux échantillonnages kilométriques ?
Pour les observateurs eux-mêmes, il s’agit d’une bonne occasion de découvrir et de
parcourir des nouvelles zones, de sortir des sentiers battus des « grands sites »
ornithologiques. Que cache cette forêt près de chez vous, le Pouillot siffleur y est-il
présent ? La Pie-grièche écorcheur niche-t-elle dans ce bocage ? La petite prairie
humide découverte au détour d’une lisière abrite-t-elle encore ce Bruant des roseaux ?
Réaliser les échantillonnages, c’est s’encourager à aborder autrement la Wallonie des
oiseaux.
Ce nouvel échantillonnage permettra des comparaisons inédites : comment ont évolué
localement les communautés d’espèces ? Les évolutions sont-elles différentes selon les
6
habitats ? Qui sont les gagnants et les perdants des changements de l’habitat et du
climat ? Un exemple particulièrement frappant et déjà bien connu des ornithologues
wallon est représentés par la régression du Pipit farlouse, que nous avons déjà pu
observer sur la décennie des années 2000 (Figure 2). Notons que la carte 2009-2010
présentée ici est basée sur des données courantes (observations.be) et que l’ampleur
de la régression du Pipit farlouse reste donc à confirmer justement par l’approche de la
répétition des échantillonnages.
Comme au final les relevés se répartissent sur tout le printemps, il sera aussi possible
d’évaluer les éventuelles modifications de la phénologie et de détectabilité des espèces.
Ce jeu de données unique sera donc mis à disposition des ornithologues ou des
scientifiques, et permettra de tester de nombreuses hypothèses permettant de mieux
comprendre l’évolution de notre biodiversité…
Une mise à jour du statut des oiseaux nicheurs sera prévue (forme de publication à
définir) à la fin de l’enquête.
Figure 2 : Comparaison de la probabilité de présence de Pipit farlouse nicheur, selon deux
modèles spatiaux réalisés à partir des échantillonnages kilométriques réalisés en 2001 et en
2002 (à gauche) et des données courantes récoltées sur observations.be en 2009 et en 2010.
Les échantillonnages kilométriques : en pratique
Choix des carrés kilométriques
Les carrés à réaliser sont à sélectionner parmi deux types de carrés kilométriques prédéfinis
par la grille de l’Atlas 2001-2007 : ceux qui ont été effectivement prospectés entre 2001-2007
et ceux qui n’ont finalement pas été prospectés mais qui figuraient dans les « diagonales »
originales. À partir de 2016, une sélection de type aléatoire stratifiée sera menée dans les
carrés non encore pris en charge pour garantir à la fois la représentativité et l’objectif de
10 %.
La liste complète des carrés possibles, avec leur prise en charge 2001-2007 éventuelle, est
visible via le lien suivant :
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1hlQ_uFBhI6ZXRVsOa-9fRfY5gQ6ZGNGhQAAkRvpd9GA/pubhtml
La cartographie est aussi directement visible sur Google Map :
https://www.google.com/maps/d/edit?mid=z0e-QvsuU92o.kfGHPutw25Ug (zoomer et cliquer
sur un carré pour avoir toutes les informations).
Echantillonnage kilométrique 2015-2017 7
L’observateur 2001-2007 garde pour l’instant la priorité concernant les relevés qu’il a réalisés
en 2001-2007. Nous lui demandons de nous signaler ([email protected] ) s’il ne souhaite pas les
rééditer dans les trois ans qui viennent. Pour les carrés kilométriques déjà échantillonnés
pendant la période 2001-2007, il est demandé à l’observateur de les refaire dans les conditions
les plus proches possibles du premier relevé : limite de ± 1 semaine et ± 1 heure. Les
conditions (date et heure) des deux passages du premier relevé sont données dans le tableau
récapitulatif.
Les carrés « disponibles » peuvent d’ores et déjà être pris en charge pour les volontaires
(choisissez votre carré dans la liste et faites-vous connaître via [email protected] ).
Pour visualiser les carrés sur carte, une possibilité est d’aller sur observations.be, menu
« Ajouter », puis « liste d’observations », puis sélectionner le carré désiré sous le nom
RXXX_CYYY (voir étape 2 ci-dessous). La carte et la liste peut être imprimée en cliquant sur
« print this page ».
Sur simple demande à [email protected], nous pouvons vous faire parvenir par mail en format pdf
ou jpg (voire sur papier par courrier classique) une carte détaillée avec les contours de votre
(vos) carré(s).
ATTENTION : sur observations.be, la dénomination des carrés a changé, elle est désormais de
la forme « RXXX_CYYY ». Le fichier en ligne présente la correspondance entre les
dénominations.
Les relevés de terrain
Les relevés consistent à parcourir des unités de 1 km² prédéterminées (carré kilométrique ou
« carré-échantillon », voir ci-dessous) durant une heure exactement et à deux reprises, si
possible la même année : un premier passage entre le 25 mars et le 30 avril (10 mai en
Haute-Belgique) puis un second entre le 15 mai et le 30 juin. Pendant le relevé, l’observateur
note tous les individus vus ou entendus et il totalise ces informations en deux catégories :
d’une part, les « simples présences – simples contacts » et, d’autre part, les
« cantonnements » ou indication de nidification. Un individu s’alimentant, ou simplement posé,
au repos, etc. est considéré comme « simple présence ». Le comportement de
« cantonnement » le plus fréquemment observé est l’oiseau chanteur.
Il est impératif de respecter les limites temporelle (une heure) et spatiale (le carré).
L'observateur doit :
noter uniquement les individus contactés à l'intérieur du périmètre ;
parcourir le plus complètement possible le carré-échantillon durant le temps imparti (ne
pas se focaliser sur les habitats les plus apparemment attractifs et visiter si possible
tous les habitats du carré) ;
réaliser les relevés dans les 5 heures suivant le lever du soleil ;
éviter si possible d’enregistrer les migrateurs en halte, les hivernants attardés et les
oiseaux en dispersion postnuptiale ;
s’abstenir de signaler les oiseaux en survol, manifestement non liés au carré-
échantillon.
Il est utile de préparer le parcours à l'avance, en examinant la carte par exemple, afin d’éviter
de rester trop longtemps dans une petite partie attractive du carré. Il est évidemment possible
d'échantillonner plusieurs carrés en une seule sortie, en passant de l'un à l'autre. Cependant,
l’effort de concentration nécessaire à la réalisation d’un relevé idéal n’est pas à négliger. De
8
notre expérience, enchaîner plus de 3 carrés dans la même matinée est quelque peu
énergivore.
À garder en tête sur le terrain : le plus important est d’obtenir la liste d’espèces la plus
complète possible pendant le relevé, donc il faut plutôt privilégier la détection de nouvelles
espèces à celle de nouveaux individus. Le nombre d’individus rencontrés est cependant une
valeur importante, qui sera utilisée dans les analyses.
Pour la notation sur le terrain, nous recommandons plutôt d’utiliser le bon vieux carnet de
terrain ou la fiche de terrain (voir annexe). Certains d’entre vous préfèreront peut-être utiliser
les applications mobiles (ObsMapp ou iObs par exemple). Nous avons testé ObsMapp sur le
terrain dans ce cadre ; il nous semble que, malgré l’énorme facilité offerte par cet outil mobile
pour les observations « de tous les jours », il n’offre peut-être pas encore une rapidité et une
souplesse suffisante pour encoder tout ce qui est observé pendant une heure sans interruption.
En moyenne, un relevé typique consiste en la notation d’environ 120 individus de 25 espèces
différentes. Une notation abrégée sur un carnet de terrain permet d’épargner plus de temps à
la détection de nouvelles espèces. Toutefois, pour les observateurs qui ont l’habitude d’utiliser
ObsMapp ou iObs, signalons qu’il est également possible de réaliser les échantillonnages à
l’aide des applications mobiles (votre feedback est d’ailleurs le bienvenu !) mais une
procédure particulière après l’exportation des données sur observations.be est alors à suivre
absolument (voir ci-dessous).
Comment transmettre les données ?
Les observateurs qui le souhaitent peuvent bien entendu simplement envoyer rapidement leurs
fiches de terrain (voir annexe) à la coordination (voir adresse en fin de document) mais il est
recommandé d’encoder vos données en ligne sur observations.be. Une procédure
particulière est cependant nécessaire afin d’identifier les données d’échantillonnage d’une
manière correcte et de pouvoir les « isoler » pour les analyses ultérieures.
La lecture des paragraphes suivant risque de vous apparaître laborieuse mais l’encodage par
liste est en réalité assez intuitif une fois qu’on y est habitué !
Bien entendu, il est indispensable de se créer un compte utilisateur sur observations.be si ce
n’est pas déjà le cas (voir http://observations.be/registreer.php) et de s’y connecter.
Les résultats des échantillonnages sont à encoder sous la forme d’une « Liste
d’observations ». Voici les différentes étapes à suivre :
Etape 1 : Dans le menu « Ajouter », choisir la possibilité « Liste d’observation ».
Echantillonnage kilométrique 2015-2017 9
Etape 2 : Choisissez ensuite le Carré concerné par votre échantillonnage (dans notre exemple,
R135_C183). Commencez à taper le code dans la case, une liste apparaîtra. Précisez
également la date puis cliquez sur « complétez la liste ». Continuez ensuite à l’étape 3.
Les étapes 1bis et 2bis ci-dessous sont utiles si vous souhaitez encoder des données précises
(localisation, utilisation du champ commentaire, ou comportements etc…) issues de vos heures
échantillons.
Etape 1bis : encodez les éventuelles observations intéressantes (territoire d’espèces peu
communes, preuve de reproduction…) réalisées dans le carré en les pointant normalement, via
le menu « Ajouter / Nouvelle observation ». Exemple ci-dessous : encodage classique d’un Pic
mar chanteur.
10
Etape 2bis : une fois ces observations détaillées encodées, cliquez à la fin d’une des lignes du
récapitulatif des données encodées sur « Compléter une liste d’observations » (voir ci-
dessous). L’écran suivant vous amène sur la page des listes d’observations, où on vous
demandera de choisir la zone concernée par votre liste, c’est-à-dire le carré échantillonné
(choisissez tout en bas de la page le carré dit « IGN », dans le cas de notre exemple il s’agit
du carré R135_C183 – cliquez sur le numéro du carré).
Etape 3 : L’écran d’encodage apparaît (voir exemple ci-dessous). Il reprend déjà les espèces
encodées par vous pour ce carré à la même date ; ces espèces seront « jointes » à la liste
(dans cet exemple, le Pic mar). Il est indispensable d’encoder une heure de début et une heure
de fin (attention, si vous cliquez sur « enregistrer » sans l’avoir fait, toute votre liste sera à ré-
encoder !). Par défaut, la liste proposée reprend les espèces « communes ou relativement
communes » ; pour réduire la liste, choisir « rareté <= commun ». Encodez ensuite les
espèces observées en précisant éventuellement le comportement et en indiquant le nombre
d’individus observés. Cliquez ensuite sur « Enregistrer la liste » pour créer la liste.
Echantillonnage kilométrique 2015-2017 11
Via cette étape 3, on ne peut associer qu’un seul comportement par une espèce. Dans la
plupart des cas, indiquez donc le comportement largement majoritaire (généralement
« paradant/chantant » pour la plupart des passereaux territoriaux, ou « sur place » pour les
autres espèces comme les corvidés). Prenez garde à ne pas encoder de « paradant/chantant »
si vous ne l’avez pas réellement observé sur le terrain (en particulier pour des espèces comme
le Pipit farlouse, où des migrateurs peuvent venir « contaminer » les listes).
Si vous souhaitez encoder un autre comportement, observé pour une partie seulement des
individus (par exemple une preuve de reproduction), vous pouvez le faire en utilisant le menu
« ajouter/nouvelle observation », mais il faut nécessairement le faire avant de créer la liste
(revenir à l’étape 1b), sinon cette donnée ne sera pas associée à la liste (à vérifier à l’étape 4).
Par analogie avec la fiche de terrain 2001-2007, « simple contact » est simplement à indiquer
par « sur place » et « oiseaux territoriaux » correspond à « paradant/chantant » ou tout autre
comportement indiquant une reproduction.
Il est possible, à tout moment, de supprimer la liste (voir étape 4), cela ne supprime
aucunement les données, même celles qui ont été encodées via l’outil « listes ». Ensuite, vous
pouvez recréer une liste pour ce carré et cette date, et elle reprendra automatiquement toutes
vos données tombant dans ce carré ce jour-là.
Etape 4 : Vérification de la liste. Allez dans le menu « Mon Observations.be », sur « Mes
Bilans des listes d’observations ». Toutes vos listes apparaissent et peuvent y être consultées,
modifiées, exportées ou supprimées (sans supprimer les observations du système). Vérifiez
donc que toutes les espèces rencontrées sont bien mentionnées. Soyez également attentif à la
chose suivante : il se peut qu’une de vos données récoltées dans le carré à la même date mais
en dehors de l’heure d’échantillonnage se soit automatiquement ajoutée à la liste : dans ce
cas, supprimez-là en cliquant sur la croix rouge.
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Echantillonnage kilométrique 2015-2017 13
Comment transmettre les données en utilisant une application mobile ?
Comme signalé plus haut, même pour ceux qui ont l’habitude de déjà les utiliser sur les
terrains, il faut s’assurer que l’encodage à l’aide d’un outil mobile pour Smartphone (ObsMapp,
iObs ou WinObs) ne diminue pas en pratique votre attention à la détection de nouvelles
espèces/individus. Il est toutefois possible de réaliser ses carrés échantillons en utilisant votre
smartphone, en respectant bien évidemment les mêmes consignes de terrain que pour
n’importe quel relevé.
Une fois les données envoyées sur le site par la manière habituelle, sur votre compte, il est
nécessaire de suivre la procédure suivante, pour que ces données soient correctement
associées à une liste.
1. Allez sur « Mes Observations » et cliquez sur l’icône « créer une liste d’observations »
au bout de la ligne d’une des données appartenant à votre relevé échantillon.
2. Comme pour l’étape 2bis ci-dessus, choisissez ensuite le carré IGN dans lequel tombe
l’observation et où vous avez réalisé votre heure d’échantillonnage. L’écran vous
montre alors une liste de toutes les espèces déjà enregistrées le même jour par vous-
même dans ce carré précis. Précisez ici les heures de début et de fin du relevé et
cliquez, en bas de la page sur « Enregistrer la liste », comme à l’étape 3 ci-dessus,
même si vous n’ajoutez pas d’observation.
3. Procédez ensuite à l’étape 4 (vérification) comme ci-dessus, surtout afin de vérifier
qu’une donnée encodée dans le même carré le même jour, mais en dehors de l’heure
d’échantillonnage, n’y soit pas attachée (le système ne tient pas compte des heures
d’encodage).
4. Il est à tout moment possible de supprimer la liste et de recommencer la procédure.
14
Derniers conseils…
Pour l’ornithologue amateur, un des aspects les plus intéressants de la réalisation des carrés
kilométriques est l’exploration de milieux inhabituels ou de localités inédites. Laissez-vous
tenter par le plaisir de la (re-)découverte ! N’hésitez pas non plus à étendre votre exploration
dans une région en dehors des relevés proprement-dits afin de récolter d’autres données utiles
à l’EBBA2, notamment les preuves de reproduction. Bonnes découvertes !
Il est possible de pré-imprimer sur observations.be votre liste avec les limites du carré : suivez
l’étape 2 puis utilisez l’option « print this page » au-dessus de la petite carte. Emportez ces
pages sur le terrain.
Nous tâcherons de vous tenir au courant des dernières nouvelles concernant ce programme (et
d’autres !) via nos médias habituels :
la liste aves-contact ;
la newsletter COAnews ;
notre compte Twitter https://twitter.com/AvesBE .
Un tout grand merci à tous !
Adresse mail générale de contact : [email protected]
Antoine Derouaux
Rue Fusch 3
4000 Liège
04 250 95 99
Jean-Yves Paquet
Rue Nanon 98
5000 Namur
081 390 726
Echantillonnage kilométrique 2015-2017 15
Fiche de terrain Echantillonnage oiseaux nicheurs 2015-2017
Carré : …………………………….. Localité : …………………………………. Date : …../…../201…
Observateur(s) : ……………………………………………………………. Heure : de …………. À ……………
Remarque sur l’échantillonnage : ……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Nom Nb territoriaux Nb simple contact Rem
Accenteur mouchet Prunella modularis
Alouette des champs Alauda arvensis
Beccroisé des sapins Loxia curvirostra
Berg. des ruisseaux Motacilla cinerea
Bergeronnette grise Motacilla alba
Berg. printanière Motacilla flava
Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula
Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus
Bruant jaune Emberiza citrinella
Bruant proyer Miliaria calandra
Buse variable Buteo buteo
Caille des blés Coturnix coturnix
Canard colvert Anas platyrhynchos
Chardonneret élégant Carduelis carduelis
Chouette chevêche Athene noctua
Corbeau freux Corvus frugilegus
Corneille noire Corvus corone
Coucou gris Cuculus canorus
Epervier d'Europe Accipiter nisus
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris
Faisan de Colchide Phasianus colchicus
Faucon crécerelle Falco tinnunculus
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
Fauvette babillarde Sylvia curruca
Fauvette des jardins Sylvia borin
Fauvette grisette Sylvia communis
Geai des chênes Garrulus glandarius
Gobemouche gris Muscicapa striata
Gobemouche noir Ficedula hypoleuca
Grimpereau des bois Certhia familiaris
Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla
Grive draine Turdus viscivorus
Grive litorne Turdus pilaris
Grive musicienne Turdus philomelos
Grosbec casse-noyaux Coc. coccothraustes
Hirondelle rustique Hirundo rustica
Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum
Hypolaïs ictérine Hippolais icterina
Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina
Locustelle tachetée Locustella naevia
Martinet noir Apus apus
Merle noir Turdus merula
16
Nom Nb territoriaux Nb simple contact Rem
Mésange à longue queue Aegithalos caudatus
Mésange bleue Parus caeruleus
Mésange boréale Parus montanus
Mésange charbonnière Parus major
Mésange huppée Parus cristatus
Mésange noire Parus ater
Mésange nonnette Parus palustris
Moineau domestique Passer domesticus
Moineau friquet Passer montanus
Perdrix grise Perdix perdix
Pic épeiche Dendrocopos major
Pic épeichette Dendrocopos minor
Pic mar Dendrocopos medius
Pic noir Dryocopus martius
Pic vert Picus viridis
Pie bavarde Pica pica
Pigeon biset Columba livia
Pigeon colombin Columba oenas
Pigeon ramier Columba palumbus
Pinson des arbres Fringilla coelebs
Pipit des arbres Anthus trivialis
Pipit farlouse Anthus pratensis
Pouillot fitis Phylloscopus trochilus
Pouillot siffleur Phylloscopus sibilatrix
Pouillot véloce Phylloscopus collybita
Poule d'eau Gallinula chloropus
Roitelet triple bandeau Regulus ignicapillus
Roitelet huppé Regulus regulus
Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos
Rougegorge familier Erithacus rubecula
Rougeq. à front blanc Phoenicurus phoenicurus
Rougequeue noir Phoenicurus ochruros
Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus
Rousserolle verderolle Acrocephalus palustris
Serin cini Serinus serinus
Sittelle torchepot Sitta europaea
Tourterelle des bois Streptopelia turtur
Tourterelle turque Streptopelia decaocto
Traquet pâtre Saxicola torquatus
Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes
Vanneau huppé Vanellus vanellus
Verdier d'Europe Carduelis chloris