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Moniteur* d'Issoire

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lièrement ; l'abattoir devrait avoir un bud-get spécial, pour qu'on puisse se rendrecompte du mouvement général des recet-tes et des dépenses de cet établissement.

M. le Maire dit que M. Cibrand peutprendre les indications qu'il désire dansl'ensemble du budget.

M. Cibrand réplique qu'en tous cas, lafaçon de procéder est illégale, l'abattoirdevant se sullire à lui-même ; il votera lebudget additionnel, en faisant une réservepour l'abattoir.

M. Rouvet demande un tonneau d'arro-sage pour le boulevard et M. Lecourt uneboîte aux lettres apposée près de l'écolelaïque.

L'ordre du jour étant épuisé, la séanceest levée à onze heures.

CARNET DE MARIAGE

Hier malin, le mariage de Mlle GenevièvePassion avec le comte Pierre de l'Hermile,lieutenant au 3O dragons, a été célébréen l'église St-Paul, devant une assistanceaussi nombreuse qu'élégante.

M. le chanoine Courtadon, curé d'Issoire,qui a donné aux jeunes époux la bénédic-tion nuptiale, a prononcé une éloquenteallocution, dans laquelle il a rappelé lesnobles origines de la famille de l'Hermiteet les vieilles traditions de magistrature etd'honneur do la famille Passion.

Le mariage civil avait eu lieu la veille àla mairie de notre ville.

Nous offrons aux jeunes époux nosmeilleurs vœux de bonheur.

SUR LE PONT VIEUXDidzas v's autres, crese que dzè ti pè

tout de boun le bieu temps tourna. Quofait de be quand n'on z'esl dévelia, desenlre quelle bounnô tsèlour de le soulei,et quo l'ait veni l'aime de bian trèbeilla,houre que z'èvant quèjement le dreil depus cragne de veir dzèla las vegnas.

Quo est ce que me dijais queste mèli,en pensant de na veir ïn pitsol mourcô deplanlerque z'est reiiche en pourmei et queme dieul paya de mas penas pè las vende-nias que venont.

Z'ayais dédza près mon beslou et navaissôlre quand le Françounetlè me bramé pème reppela que quo érait le dzourde pour-la vé le dzournal le pitsotè bestisè de touteslas semanas.

Ah ! que faiguai, z'as bian fait, Françou-nettè de m'en faire suveni ; ou navais bianeubleda, et inkérè que z'ai pourmi, decounta tiquand de farce. Me dzè ti bianplanta ; seis pas en Iran deu tout et sabepus de quena quarre per hèneu.

Mè l'e, saroz fourças de'vous contenta depas grand tsosè, pèce que, c'mft dit quocouti de Brabié, nie torbe ïn pau vaseux,et mon aime z'eslcoufi.

Chu voulez, dirans le counfecbeu de. leBébautè de le riuè de Maubcllu que 'neusl'aiguo rire quoque brave pan quand quesacré Belou neus le countavait.

Le lièbaulè c'mè las fennas de in fau-bourg navail toutes leurs métis Vendre sonlait soubre le place et sas pratiquas z'érontbian counlentas de z'elliè poeeque /'tiraitpas regardante à douas gouttas de mais etque son lait z'érait pas pus meuvas queleus autres. Mas ïn dzour vengué qu'ïnèvatsè que l'y ayont beudza le vedé veuguédje se laissa meudze et mè paurre Bébautèse tourbe manqua de son compte de lait.De que l'aire, bounné Viardze, pè pas padreson pitsot pourfit ! Dzustèment soun hom-me, le Bèbaul, rentravail do lé l'ouant onpourtant dons pies pouals d'aiguë. Quosegué pas long, el cliïnq minutas éprés léBébaulè enipourlavait en viallè seus dousselious de far blanc bô Heur compte delait, cl quand tourné z'ayait dïns le potsède son devante, son compte coustuma deseus.

N'en sabe que z'ayonl tourba boun quemouyan do donbla toutes leus dzourslieurro marlsandisè mas lé Hèbautè z'éraitheuneste et quo segué lo pourmei el ledarré cop que faiguô lo béptémo deson lait el même n'eugué ïn remords quol'y slïnsavait lé counschencè ; lé bo cju'ïndzour l'y poudant pus legne se né coui'essavé mech'eu le cura. Quand segué devant lépilsotè grelliè è ti que mè Bébautè quecoummenquo de dire toute seus petsa endijanl d'èbord leus bejenels ; quelleusque vont pas bian liuan ; z'ayait gardapè le l'ï leus pus gros. Quo l'y coustavaitde leus dire, nias tout de même sedéchedéet se counl'essé d'èveir boula d'aiguë dïnsson lait et d'èveir (ou digue mas toutducèment....) pela dïns lé saut' Elliésè

— Ah ! me paurr' el'ant, quo léguémecheu le cura darré lé grelliè, quo esttiquand de bian grave ce que z'èvez failli,et poudez creire quo z'èvez eulïensa leBoun Dieu, et que l'y deuvez demandabian pardou... mas didzas, eu mïns, z'èvezfait bounné mesuré ?

— Ah ! mecheu le cura ! vous en res-pounde à plan parlus

Et à grands cops de pouang dïns son es-toumac : « C'est ma faille ! c'est ma faute !»

Le cura l'y bailé l'absoluchcu ; à voslretour dominas le vé mon Irau de conte dere deu tout.

FRANÇOUNET.

POUDRE

SAVON SIMONaux mêmes parfums.

MÉDAILLE d'On, Paris 100059, rue du faubourg nnnti"? iO'

DErien n'est meilleur quel'emploi régulieret quotidiede la

Chronique Locale et RégionalePostes et Télégraphes

Un concours pour l'admission aux em-plois de dame dans l'administration desPostes, Télégraphes et Téléphones auralieu-les jeudi 20 et vendredi 21 Juillet1905, au chef-lieu de chaque département.

Le nombre maximum des admissionsest fixé à 500.

Peuvent y prendre part les postulantessans infirmités, âgées de 18 ans au moinset de 25 ans au plus au lur janvier 1905et ayant 1 m. 50 de taille au minimum.

Par exception, la limite d'âge de 25 ansest reculée pour les aides, d'une duréeégale à celle de leurs services en cettequalilé, sans pouvoir dépasser 35 ans.

Les candidates devront se présenter enpersonne et sans retard au Directeur desPostes et Télégraphes de leur départe-ment, chargé de l'instruction dos candida-tures.

Ce fonctionnaire leur fournira tous lesrenseignements utiles et leur remettra leprogramme du concours.

La liste d'inscription sera close le 24juin 1905.

Concours de Dressage en 1905Un concours pour chevaux de selle ré-

servé au chevaux hongres el pouliches de3 ans, présentés montés, aura lieu cetteannée à Clermonl-Ferrand, le lundi 10Juillet, à 8 heures du matin.

Vingt prix seront distribués, formantun total de 5.000 fr., dont 3.500 fr. allouéspar le Gouvernement de la République etl.oOO l'r. par la Société Sportive.

Sont admis à concourir, les chevaux dedemi sang ou pur sang arabe et anglo-arabe nés dans les départements du Puy-de-Dôme, Cantal, Haute-Loire, Ardèche,Tarn, Lozère, Aveyron, Vaucluse, Var,Alpes-Maritimes, Gard, Bouches du-Rhô-no. Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales elCorse.

Les engagements seront reçus jusqu'aulundi 3 juillet inclus à la Préfecture duPuy-de-Dôme, bureau de l'agriculture.

Des renseignements sur les conditionsdu concours sont à la disposition des inté-ressés dans chaque Préfecture et Sous-Préfeclure.

Ass i s e s du P u y - d e - D ô m e

L'affaire Gayte, que nous avons relatéeen son temps est venue lundi dernier de-vant la cour d'assises du Puy de Dôme.

Le jury ayant rapporté un verdict né-gatif, Gayte a été acquitté.

Chaire d 'Agr icu l tu re

M. le professeur d'agriculture de l'arrondissement d'Issoire fera, le dimanche4 juin à 1 h. 1/2 du soir, une conférenceà la Mairie de S"t-Martin-d'OUières. Sujet:Les assurances mutuelles contre la morta-lité du bétail.

Socié té L y r i q u eDemain, à l'occasion de l'Ascension, la

Société Lyrique donnera un concert publicsur la place do la Montagne, à 4 h. 1/2 dusoir.

En voici lo programme :

1. Allegro Militaire, LEPAGNOLE2. Faat. m La Fille du Régiment, DONIZETTI3. Ma Heine (valse), Cnoox4. Matinée Printnnière, (fant.) A. VIOLOT5. Le Verre en Main (polka), FOIUJACH

Linck à IssoireOn annonce pour ce soir le passage à

Issoire, du célèbre Linck, de l'Olympia deParis, qui donnera avant ses débuis, auThéâtre ftlarigny, une seule el brillantesoirée, au Urand Café Lajmttr. Un pro-gramme composé d'ombres lumineuses etphénomènes psychiques sera présenté àcelte sensationnelle représentation, dont ladate sera fixée par les affiches.

Exportation frais d'AuvorNotre région produit en abondance des

fruits (abricots, cassis, cerises, pêches,etc.,) qui ne sont pns livrés en totalités àla consommation, faute de débouchés.

Les producteurs ont donc tout intérêt àêtre renseignés sur les moyens mis à leurdisposition pour étendre et augmenter lesfacilités de vente.

Aussi nous croyons leur êlre utile ensignalant à leur altention une propositionde la Compagnie P. L. M., tendant à met-tre en vigueur, par tarif commun G. V.n° 114, un nouveau barème, par expéditionde 50 kilogrammes au minimum, qui pour-rait permettre à nos produits d'atteindreles centres de consommation du Nord et del'Ouest.

Pour ne citer que quelques exemples,ce nouveau barème réaliserait pour lesparcours suivants les économies do prixpar 1.000 kilog. ci-après :

De Cloriront-Fcrrand i

Calais . . . . 724 k.Boulogne . 082 k.Lille ()75 k.Lo Havre . 033 k.

Prix par Tonne des Barèmes

Ac'.uls

153 <)514(5 75145 5013* 95

Serais àl'homolog.

143 15131) 40138 75135 00

Economie

2 95

11 serait à souhaiter que la propositiondo la Compagnie P. L. M. fût homologuéele plus tôt possible de façon que les abais-sements de prix puissent profiler à nostransports de fruits dès l'ouverture do lacampagne prochaine.

Nous pouvons ajouter quo les fruits sonttransportés dans des wagons aérés quileur sont spécialement affectés, et dans lesmeilleures çondiliûrçs pgssibles de rapidité,

ÉTAT CIVIL

DE L A V I L L E D ' I S S 0 I UK

Pendant le mois de Mai 1905

NAISSANCESPœuf Joanne-Aimée, fillede Anna-Marie-

Thérèze.Puissochet Annet-René-Marius, fils de

Louis-Antoine maréchal des Logis au 13e

escadron du train à Moulins et deLaflargeAnastasie-Antonine, couturière.

Villeneuve Charlotte-Marcelle, fille deAntoine cultivateur et de Laroche Made-leine.

Ruppert Albert, fils de Charles traceuret de Schott Catherine.

Bourgne Joseph-Marcel, fils de Antoinecultivateur et de Chamroux Rosalie.

Veyrière Charles-Louis, fils de Antoinecordonnier et de Sauvadet Marguerite-Henrielte.

Cibrand Marcelle, lille de Jules-François-Joseph avoué et de Ceytre Jeanne-Marie-Augustine.

Èpêche Marie-Louise-Noëlle, fille deVitaline.

MARIAGESM. Boussac Marie-Jules-Louis, greffier

de paix demeurant à Montmarault (Allier)et Mlle Boy Octavie-Augustine, sans pro-fession demeurant à Issoire.

M. Chabry Pierre-Antoine, cultivateurdemeurant au Broc et Mlle Hier Margue-rite, sans profession demeurant à Issoire.

M. Charrier Léon Marie-Lucien, agent-voyer demeurant à Ardes et Mlle MentionAntoinette-Louise-Jeanne, sans professiondemeurant à Issoire.

M. Desneux Emmanuel, limonadierdemeurant à Issoire et Mlle Clary Antoi-netle-Anlonine, sans profession demeurantà Issoire.

M. Ferrier Etienne-Jean-Eugène, em-ployé au service vicinal demeurant à Is-soire et Mlle Thoumazou Marie, sansprofession demeurant à Issoire.

M. Thoumazou Louis, employé au che-min de fer à Brassac et Mlle Brion MarieAntoinette, sans profession, demeurantà Issoire.

M. Pierre-Marie-Michel-Hubert vicomtede L'Hermite, lieutenant au 30a dragondemeurant à St Etienne et Mlle PassionClémence - Marie - Antoinette - Geneviève,sans profession demeurant à Issoire.

M. Chaylard Barthélémy, cultivateur,demeurant à Issoire et Mlle Debosl Céline,sans profession, demeurant à Issoire.

DKCÙS

Thélidon Joseph, 50 ans, cocher de Cha-lelel (Cher), époux de Marie Rodde.

Trouillai Jean, 66 ans, cultivateur dePardoux, commune de Latour.

Lanorre Marguerite, 82 ans, sans pro-fession d'Issoire, veuve de DéserleixJoseph.

Vaure Amédée-Jean, 16 ans, d'Issoire.Aldebert Julienne, 41 ans, sans profes-

sion de Bétel Fédit (Cantal), épouse deSolignac Jean.

Brias Paule-iVarie-Antoinette, 1 ans,d'Issoire.

Roubille Eléonore, 71 ans, sans profes-sion d'Issoire, veuve de Seniquelte Jean.

Buisson André, 09 ans, cultivateur deCondat, époux de Pouget Françoise.

Nicolas Marie, 69 ans, sans professiond'Issoire, veuve de Raynaud Antoine.

Elisabeth, 73 ans, sans profession deBriôude, veuve de Voûte Jean.

Ceytre Jeanne-Antoinette, 53 an^, sansprofession d'Issoire, veuve de Sayel Benoît-Pierre-Stéphane.

RÉCAPITULATIONNaissances 8. — Mariages 7. — Décès 10.

S \Su: i

Les bruits et écoulements d'oreillesï>ouB'domi<3mo!»*lH Sont

cxlrômeuieni pénibles, insupportables. Cesont souvent des bruits de vcnl, de pluie,de, moulin, de machine, parfois des chantsd'oiseaux, des lintcnienU de cloches. Ilsont pour origine les refroidissements, lesrhumes de cerveau, Jes affections de laporge, les (ièvres (typhoïde, rougeole,scarlatine), lo séjour au milieu du bruit,l'angine, lo rhumatisme, etc. Peu à peu lesous s'atrophie et la surdité devient com-plète...

Lea «ieonlesiienls <J"oi-eîlIes Sont lessuites du coryza, des catarrhes Rien n'estplus dangereux que de laisser coulerl'oreille des enfants, parce qu'alors l'écou-leuienl détruit le tympan et détermine lessurdités les plus graves.

A V I S . — Dans une nouvelle édition, lejournal La M hircine de a Sens expose claire-ment la méthode pour guérir la surdité,les écoulements, hruii.s et bourdonnementsd'oreilles et il suffira «rôei-îro <t« »uito *"•M. le Directeur de l'Institut de la Surdité,19, rue de la Pépinière, à Paris, pour rece-voir aussitôt ua exemplaire de cet intéres-sant journal, qui est adressé gratuitementà. toutes les personnes qui en font lademande

CHRONIQUE FINANCIÈREII nous faut considérer une accentuation

de la reprise connue des plus probables.Nous ta considérons, au reste, comme

légitime sur les fonds d'Etats et sur les va-leurs de tout premier ordre. Notre rente8 0/J par exemple, les actions de-nos gran-des Compagnies de chemins de fer français,le Suc/,, le Rio, dont on se plaît à déclarerles cours exagérés, sont loin d'avoir pro-gressé proportionnellement, a l'avance(liront prise, ou pour nous rapprocherencore plus de la vérité, proportionnelle-ment à l'avance qu'on a imprimée aux litresde deuxième ordre.

M. Alfred Neymarck, dont les travauxde statistique sùni toujours d'une indiscu-table pié.'ision, fait, dans le Rentier, lo bi-lan de la situation depuis le 1er janvier19Ui. Il faut observer qu'à ce moment onprévoyait, le relèvement du taux de Tinté"

rôt des placements, la hausse de l'escompte,la diminution des encaisses métalliques et1'accroisscmenl, de la circulation des billets.

Les faits ont démentis toutes les prévi-visions, le taux d'intérêt n'a pas cessé dedécroître et, selon lui : «jamais il n'a étéplus dillicile qu'aujourd'hui de « placer sonaigonl »à des taux suffisamment rémuné-rateurs : un rendement net de 3 1/2 à k °/osolide, bien garanti, esl difficilement trou-vable. »

Les fonds étrangers de premier choix —ce qui ne veut pas dire qu'ils soient exemptsde risques — donnent 3 % et quelques cen-times en plus ; ceux qui rapportent 4 °/0 ouun peu plus sont rares, plus rares encoresont ceux qui rapportent 5 % ; lesfonds turcs, sur lesquels se jette toute lafinance européenne, rapportent moins de4 1/2 % ; les fonds serbes, moins de 5 °/0. »

« Quelques fonds tout à l'ait exotiques,comme les obligations d'Haïti ou les fondsde l'Drugay qui, il y a peu de temps enco-re, rapportaient 10,'9, 8 et 7.°/0, cnl eu unevéritable explosion de hausse, ils se capi-talisent maintenant ;> 6 et ii °/0 ; alors qu'ona pu acquérir dans les 3U0 à 350 francs pourun revenu de 30 francs des obligationsHaïti, qui valent maintenant 470 francs, ona pu acbeter, il y a peu de temps encore,du 3 1/2 n/o Urugay à 3b, 40, !i0 et 60 francs,il a dépassé maintenant 70 francs. Les fondsbrésiliens, argentins ont haussé de 10, 12et 18 °/0 ; les fonds turcs, serbes ont atteintleurs plus hauts cours ; la rente italiennen'a jamais connu les prix qu'elle cote en cemoment, etc. »

M. Alfred Neymarck a absolument rai-son, il pourrait du reste allonger la listede ses citations en y ajoutant le Portugais etbien d'autres valeurs'à peine qualifiablesde deuxième ordre, dont les cours ridiculesfont un diôlede contraste avec les attaquessystématiques dont les valeurs de tout pre-mier ordre ont été le constant objet ; ce quia eu pour résultat de les l'aire considérercomme trop chères, alors qu'elles sont àpeine au niveau des cours pratiqués il y adix-huit mois.

(Annales économiques et financières)

h laDo ld

Une excellente habitude qui commencea se répandre de plus en plus dans les ré-gions de prairies, est celle qui consiste àdonner une fumure phosphatée avec lessco r i e s T h o m a s ' ETOILE ", aprèsla première coupe. On croyait, autrefois,que les scories, pour êlre efficaces, de-vaient être épandues de bonne heure, àl'automne ou durant l'hiver; en dehors dece mode d'emploi, on se figurait qu'ilétait impossible d'avoir une action immé-diate de cet engrais dans la production desfourrages. Une longue pratique est venuedémontrer surabondamment que la véritéétait tout autre ; en utilisant aussitôt aprèsla première coupe les s c o r i e s T h o m a s" E T O I L E " qui, comme on le sait,sont caractérisées par leur pureté el leurgrande solubilité, on est sûr d'accroî-tre la production du regain, tant aupoint de vue qualificatif que quanti-tatif. Or, c'est là une chose des plusimportantes, qu'aucun cultivateur, sou-cieux de ses intérêts, ne doit négliger. 11est évident que si une sécheresse intem-pestive surgissait, l'action des scories se-rait moins forte, mais étant donné queleur acide phosphorique ne se perd pas, etreste dans le sol à la disposition des récol-tes suivantes, il n'y aurait aucun préjudicesubi par le cultivateur. La pratique amontré tout au contraire que les prairiesayant reçu après la première coupe des«cories T h o m a s " ETOILE " résis-taient beaucoup mieux à la sécheresse,restant plus vertes et donnant d'avantagede foin.

Un exemple pris au hasard parmi beau-coup d'autres :

M. CHAUMARTIN, maire, à Paroy-sur-Tholon (Yonne), par l'apport de 1.000 k.de scories Thomas " ETOILE " après lapremière coupe, a augmenté son rende-ment en regain de 2.800 k. ce qui lui aprocuré un bénéfice net de 118 francs àl'hectare.

L'épendage des s c o r i e s Thomas" E'i OILE " à la dose de 600 à 800 elmême 1.000 kilos à l'hectare constitued'ailleurs une opération d'autant plus lu-crative à cette époque qu'il est facile aucultivateur de se procurer en Mai et enJuin, ses scories à prix réduit, cette con-cession étant faite par les Sociétés Réuniesdes Phosphates Thomas, afin d'éviter l'en-combrement des usines en morte-saison.Un dernier conseil pour terminer: que lescultivateurs achètent de préférence dehauts dosages ; si l'on apporte la mêmequantité d'acide phosphorique à l'hectaresous forme de scories 14 0/0 et de scories18 à 19 0/0 le prix de revient est beaucoupmoindre dans ce dernier cas, puisque lesfrais de transport ont été moins élevés, lenombre de sacs étant moins considérablepour un même total d'acide phosphorique.

11 est à espérer que la fumure des prai-ries après la première coupe se multiplie-ra encore d'avantage, au plus grand béné-fice de la production fourragère.

HORS CONCOURS PARIS isoolGRAND PRIX,St-Louis!904

GALMH la SOiF et ASSAINBT l'EAUDissipe les MAUX deTÊTE.deCŒUR.d'ESTOMAC

r l a C H O L Ë R B N EPRÉSERVATIF: :'•.!•, ËP1DËMI ESP

CliPinins de fer de Paris à Lyon el à la Médilerrarée

Fête de la PentecôteA l'occasion de la fête de la Pentecôte, les

coupons de retour des billets d'aller et re-tour délivrés à partir du 9 Juin, seront va-lables jusqu'aux derniers trains de la jour-née du 15 Juin 1905.

Quand la maladiesera contre vous,

Les Pilules Pinkseront avec vous.

Beaiidoin.M1»" Beaudoin, qui habile à Nantes, 73

rue d'Allonville, se félicite d'avoir pris lespilules Pink qui l'ont guérie de sa maladied'estomac.

« J'ai énormément souffert de l'estomac,écrit-elle. Depuis longtemps, j'étais tour-mentée par de mauvaises digestions. Aprèschaque repas, j'éprouvais des brûlures aucreux de l'estomac, une sensation de pe-santeur, dos nausées, une soif ardente.Pour ne plus souffrir, je ne mangeais pres-que plus et je dépérissais tous les jours. Jefus mise à un régime sévère, mais ma ma-ladie persistât. Enfin on m'a conseillé deprendre les pilules Pink. Ces pilules ont euun excellent effet. Elles ont fait disparaîtremes douleurs el o'U, si bien fortifié monestomac qu'actuellement je peux mangerdes mets, même lourds, sans être incom-modée. »

Les tissus nerveux et musculaires del'estomac, aussi bien que ceux des autresparties du corps, 'peuvent, pour une foulede raisons, devenir faibles. Il faut les nour-rir, pour les restaurer. Vous ne pouvez lesnourrir directement c'est impossible, maisvous pouvez nourrir, enrichir, purifier lesang qui est la nourriture des nerfs et desmuscles. Les pilules Pink nourrissent lesang, le fortifient, le purifient. Voilà pour-quoi les guérisons de l'estomac- obtenuespar ces pilules sont permanentes et dura-bles. Les pilules Pink ne vous donnent pasdes digestions artificielles, elles vous don-nent un nouvel estomac. Elles guérissentaussi l'anémie, la chlorose, la neurasthénie,la faiblesse générale, rhumatisme, débiliténerveuse, migraines, névralgies, sciatique,troubles particuliers des femmes, suites desurmenage, épuisement. Elles sont en ventedans toutes les pharmacies et au dépôtGablin et Gie, pharmacien, 23, rue Ballu,Paris. 3.50 la boîte, 17.80 les six boîtes,franco.

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