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Dyspnée
Analyse sémiologique
• caractères de la dyspnée : aiguë, chronique, paroxystique
• intensité de la dyspnée : effort, repos, signes de détresse
• temps : expiratoire, inspiratoire
• orthopnée, platypnée
• antécédents personnels
• polypnée
• encombrement
• mouvements thoraciques
• percussion : matité, tympanisme
• bruits respiratoires : stridor, sibilances, ronchi, râles crépitants, silence auscultatoire
• signes d’insuffisance cardiaque droite (RHJ, OMI, turgescence jugulaire)
Signes à pouvoir identifier
Souffle :
• Tubaire
• Pleural
• Caverneux (rare)
• Amphorique (rare)
Stridor
Bruits adventices :
• Ronchi
• Sibilances (sifflements)
• Wheezing
• Râles crépitants
• Râles sous-crépitants (bulleux)
• Frottements pleuraux
• Frottements péricardiques
1. Dyspnée avec asymétrie et/ou
silence auscultatoire
• Pneumothorax
• Épanchement pleural
• Atélectasie
Pneumothorax
Barotraumatismes
• pneumothorax
• pneumomédiastin
• pneumopéritoine
• pneumopéricarde
• emphysème sous-cutané
rarement compliqués d'embolie gazeuse
Pneumothorax
• spontané
– primaire (jeune fumeur longiligne)
– secondaire : essentiellement BPCO; rarement
asthme, fibroses pulmonaires, histiocytose,
lymphangiomyomatose, cancer, cavités pulmonaires
...
• traumatique
– dont iatrogène
Tableau clinique
• douleurs thoraciques brutales, dyspnée de degré très variable
• examen physique: abolition du murmure vésiculaire, abolition
des vibrations vocales et tympanisme .
– rechercher emphysème sous-cutané
• signes de gravité : admission en réanimation
– insuffisance respiratoire aiguë : dyspnée intense, polypnée,
cyanose
– compression : turgescence jugulaire, pouls paradoxal,
distension thoracique, emphysème sous-cutané
– hémopneumothorax : pâleur, soif, tachycardie, hypotension
artérielle, pouls filant
Diagnostic
• radiographie de thorax
– en inspiration seule dans un premier temps
– en expiration forcée seulement si normale en
inspiration
• signes de gravité : signes de compression,
pneumothorax bilatéral, bride, niveau liquide,
anomalie du parenchyme sous-jacent
Traitement
• 1) en ambulatoire : le plus souvent limité aux cas de pneumothorax spontané
primaire
– expectative : si modéré (<25%) et asymptomatique (résolution spontanée à raison de 1,25%
par jour)
– aspiration simple, éventuellement drainage ambulatoire avec valve d'Heinlich valve
antireflux)
• 2) en hospitalisation : en cas d'échec du traitement ambulatoire (réexpansion
incomplète) ou de pneumothorax sévère avec signes de gravité
– drainage chirurgical : tube de 20-24 Fr dans le 4-5e espace intercostal avec aspiration en
pression négative (-10 à -20 cc H2O) jusqu'à réexpansion complète et disparition de la fuite
(arrêt du bullage) pendant 24 à 48h
– pleurodèse : par 5 g de talc de Luzénac par le drain après réexpansion complète (technique :
cf épanchement pleural)
– chirurgie (bullectomie apicale avec pleurectomie ou abrasation pleurale apicale) ou
thorascopie (électrocoagulation, laser ou agrafage) en cas de fuite persistante après 7-10
jours, de non réexpansion sous drainage, de pneumothorax bilatéral, de récidive,
d'hémothorax, d'énormes bulles, de pneumothorax sous tension
Epanchement pleural
Pleurésie
En situation d’urgence
• douleur thoracique importante
• détresse respiratoire (tamponnade pleurale)
• syndrome infectieux sévère (pleurésie purulente)
• anémie ou choc hémorragique (pleurésie traumatique)
• en association avec une insuffisance respiratoire
chronique décompensée, une insuffisance cardiaque
congestive, une embolie pulmonaire
• contexte traumatique (hémopneumothorax)
En dehors de l’urgence
• asymptomatique
• dyspnée d’intensité variable
• douleur latéro-thoracique, irradiant dans l’épaule,
le dos ou l’hypochondre, exacerbée par la
respiration et la toux, augmentée par la pression
pariétale
• toux sèche, non productive, pouvant être
déclenchée par les chargements de position
Examen physique
• matité à la percussion
• diminution et/ou abolition du murmure vésiculaire
• diminution ou abolition de la transmission des
vibrations vocales
• frottement pleural
• souffle pleural
• signes compressifs (tamponnade pleurale) : détresse
respiratoire, turgescence jugulaire unilatérale et
dépression hémodynamique
Imagerie
• RX thorax : opacité dense avec ligne de
Damoiseau, formes cloisonnées (piège !), opacité
de l’hémithorax avec déviation médiastinale vers
le côté sain
• échographie thoracique
• TDM thoracique
Ponction pleurale
• aspect macroscopique : citrin clair (transsudats), ambré (exsudat), purulent, hémorragique (aspect sanglant si Ht > 1%), chocolat (kyste amibien, fistule pseudokyste pancréatique), chyleux (laiteux)
• analyse du liquide pleural : protéine, pH, LDH, bactériologique, cytologie, formule, triglycérides (>1.1g/l dans le chylothorax) Exsudat versus transsudat Exsudat si : * taux de protéines > 3g/dl * rapport protidopleurie/protidémie > 0,5 * taux LDH pleural/sanguin > 0,6
• cytologie pleurale * habituellement < 1000 leucocytes dans les transsudats * d’installation chronique : lymphocytaires (tuberculose, néoplasies, rhumatoïdes, chylothorax…) * d’installation rapide : polynucléaires neutrophiles (pleurésie para-pneumonique, réactionnelle à foyers infectieux sous-phréniques, embolie pulmonaire, pancréatite …) * à éosinophiles : pleurésies hémorragiques, médicamenteuses, parasitaires, asbestosiques bénignes, cancers, ponctions répétées * à cellules néoplasiques
biopsie pleurale
• transcutanée à l’aiguille d’Abrams
• thoracoscopie (pleuroscopie)
Principales étiologies
Transsudats
• insuffisance cardiaque
• cirrhose hépatique
• hypoalbuminémie
• insuffisance rénale
• embolie pulmonaire
• syndrome cave supérieure
• atélectasie
Exsudats
• affections néoplasiques : cancers bronchiques, métastases, mésothéliome, lymphomes, leucémies
• infections : para-pneumonique, tuberculose, abcès sous-phréniques
• embolie pulmonaire
• pathologie médicamenteuse : docétaxel, bromocriptine, méthadone, voir www.pneumotox.com
• maladies systémiques : LED, PCE
• pathologie digestive : pancréatite, chirurgie abdominale
• pathologie lymphatique : chylothorax, lymphangioleiomyomatose
• traumatisme
Traitement
• dans un premier temps : ponction-vidange
(thoracocentèse)
• dans un deuxième temps : en cas de reformation
d’un épanchement symptomatique: talcage (par
drain ou par thoracoscopie)
Atélectasie
Résulte d'un collapsus du poumon
• sur compression :
– épanchement pleural massif
– pneumothorax
– bulle géante
• sur absorption de l'air par obstruction bronchique :
– cancer bronchique primaire ou métastatique
– corps étranger
– bouchon muqueux
– compression extrinsèque (adénopathies, métastases)
– postopératoire (sécrétion)
Présentation clinique
• matité à la percussion et silence auscultatoire
• en cas d'installation aiguë : détresse respiratoire,
cyanose (shunt D - G), posant le DD d'une embolie
pulmonaire
• Rx thorax : opacité dense, homogène, rétractile,
systématisée sans bronchogramme aérien
Formes particulières :
• syndrome du lobe moyen
• atélectasie ronde ou en bandes (souvent aux bases)
Traitement
dépend de la cause sous-jacente :
• faire bronchoscopie : aspiration des bouchons
muqueux, envisager désobstruction si bouchon
néoplasique et prothèse si compression
extrinsèque
• en postopératoire : aspirations
trachéobronchiques et kinésithérapie
• drainage pleural si épanchement ou
pneumothorax compressif
syndrome obstructif
Etiologie tumorale
obstructive :
- thermocoagulation,
laser YAG …
- chimiothérapie,
radiothérapie
syndrome compressif
Etiologie tumorale
compressive :
- prothèse
endobronchique
- chimiothérapie,
radiothérapie
2. Dyspnée laryngée : inspiratoire et
bruyante (stridor, cornage)
• œdème de Quincke
• épiglottite
• cancer laryngé
• tumeur, compression ou sténose trachéale et/ou
des bronches souches
• corps étranger
• paralysie des cordes vocales
3. Dyspnée bronchique : expiratoire
avec sibilances et ronchi
• BPCO exarcerbé
• crise d'asthme
• œdème pulmonaire hémodynamique
• bronchite
Bronchopathie obstructive
chronique (BPCO)
Définition
= affections s'accompagnant à moment quelconque de leur évolution, d'une diminution non complètement réversible des débits aériens bronchiques (trouble ventilatoire obstructif: diminution du VEMS < 80% et du rapport de Tiffeneau < 70%), chroniques ou récidivantes :
• Bronchite chronique : toux et expectorations muqueuses ou mucopurulentes pendant au moins 3 mois par an et au moins 2 années consécutives
• Emphysème pulmonaire : augmentation de la taille au-dessus de la normale des espaces aériens distaux situés au-delà de la bronchiole terminale, soit par dilatation, soit par rupture des parois alvéolaires
Autres types d’obstruction chronique des voies aériennes:
• Asthme à dyspnée continue
• Bronchiectasies
• Mucoviscidose
• Bronchiolites
• Etc.
Les 2 formes classiques
Chez le non fumeur
Critères GOLD de sévérité
CAT: COPD
assessment
test
Comorbidités
Il est extrêmement important d'avoir une approche globale du patient avec une BPCO en prenant en charge l'ensemble des comorbidités associées qui sont souvent causes de décès.
• Comorbidités cardio-vasculaires : très fréquentes, rechercher les facteurs de risque cardio-vasculaire
• Dénutrition
• 0stéopénie et ostéoporose : à rechercher en cas de fracture, de corticothérapie systémique de plus de trois mois et chez la femme ménopausée (?)
• Dépression et anxiété : fréquent et avec un impact important sur la qualité de vie
• Anémie
• Dysfonction musculaire
• Hypogonadisme
• Cancers
Exacerbations
• Diagnostic
– BPCO préexistante
– aggravation : toux, expectorations, dyspnée ... (fièvre inconstante)
– examen physique : râles bronchiques
• Causes principales
– poussée de surinfection bronchique: H. influenzae, pneumocoque, Branhamella catarrhalis; Staphylocoque doré, entérobactéries, Pseudomonas aeruginosa; virus
– pneumopathie aiguë infectieuse
– crise d’asthme intriqué
– erreur thérapeutique (prise de sédatifs de la toux, hypnotiques, sédatifs)
– pneumothorax
– maladie thromboembolique
– insuffisance ventriculaire gauche
• Signes de gravité
– majoration de la cyanose
– encéphalopathie : agitation, endormissement, non coopération, flapping tremor
– pneumothorax associé
– décompensation cardiaque droite
– épuisement, respiration paradoxale (dépression de l’épigastre à l’inspiration)
– pH artériel : > 7,35: décompensation modérée; < 7,30 : très inquiétant
– PaO2 < 50 mm Hg et PaCO2 > 60 mm Hg
Exacerbation d’origine infectieuse
Exacerbations : complications
Pneumonie
Embolie pulmonaire
Traitement de fond
• évaluation annuelle de la fonction respiratoire
• mesures d'hygiène : arrêt tabac, éviction des pollutions, correction d'un surpoids
• kinésithérapie respiratoire : toilette matinale des bronches (drainage)
• réhabilitation respiratoire: réentraînement
• en cas de poussée : uniquement en cas d'infection documentée: antibiotiques (évt corticoïdes)
• bronchodilatateurs : b2 mimétiques, théophylline, atropiniques – b-mimétiques à longue durée d'action : formotérol: 12 µg 1 à 2 x/j; salmétérol: 50 à 100 µg
2x/j
– atropiniques (à associer évt aux b -mimétiques): • ipratropium : 2 à 4 bouffées 2 à 4x/j ou 20 gouttes dans l’aérosol 4 à 6 x/j
• tiotropium : 1 gélule à inhaler une fois par jour (remboursé en Belgique si BPCO démontré par EFR); d'efficacité non supérieure à l'ipratropium et avec des effets secondaires (sécheresse buccale) plus fréquents
• vaccins : anti-grippal, anti-pneumococcique
• oxygénothérapie: à envisager si PaO2 au repos < 55 mm Hg ou SaO2 < 88 %, à ajuster pour avoir SaO2 d'au moins 90 % en permanence
Traitement des exacerbations 1. Kinésithérapie, drainage bronchique
2. Oxygénothérapie: O2 nasal 1 à 2 l/min ou Venturi 24 à 31% (avec contrôle gazométrie 20 à 30 min plus tard) * objectif : SaO2 > 90 % * si la PaCO2 s’élève : transfert en réanimation * VNI/AI : traitement de choix * en cas d’intubation qui est à décider sur base de l’état clinique (à réaliser après oxygénation) : ventilation à faibles volumes courants (6-8 ml/kg), Ti/Te 1/3 et fréquence basse (8 à 10/min); expanseurs en cas de collapsus de reventilation La PEEP extrinsèque doit être inférieure à 80% de la PEEP intrinsèque et inférieure à la P d'occlusion des voies aériennes.
3. Bronchodilatateurs : * b-mimétiques : en aérosols : - à courte durée d'action : salbutamol, fénoterol 4 à 6 bouffées puis 2 bouffées toutes les 2 à 4 h selon effet et tolérance ou 2 à 5 gouttes dans 2 ml 3 à 4 x/j - à longue durée d'action : formotérol: 12 µg 1 à 2 x/j; salmétérol: 50 à 100 µg 2x/j * atropiniques (à associer évt aux b -mimétiques): - ipratropium : 2 à 4 bouffées 2 à 4x/j ou 20 gouttes dans l’aérosol 4 à 6 x/j - tiotropium : 1 gélule à inhaler une fois par jour (remboursé en Belgique si BPCO démontré par EFR); d'efficacité non supérieure à l'ipratropium et avec des effets secondaires (sécheresse buccale) plus fréquents * théophylline : à ne pas arrêter si le patient en prend, en l’absence de surdosage forme retard (ex. Théolaire LA R 250 ou 350 2 x/j)
4. Corticothérapie : méthylprednisolone 40 mg (0,5 à 1 mg/kg) i.v. au 1er jour puis po 5 jours en tout
5. Antibiothérapie : uniquement en cas d'infection documentée: AugmentinR 3 x 1 g/j (si non allergique à la pénicilline, sinon macrolides)
6. Hydratation : 2 à 3 litres d’apport par jour
7. Héparine de bas poids moléculaire préventive
LABA Beta2-mimétique à longue durée d’action (Long-acting beta2-agonist) LAMA Anticholinergique à longue durée d’action (Long-acting muscarinic antagonist)
3. Dyspnée pulmonaire avec râles
crépitants
• œdème pulmonaire hémodynamique
• œdème pulmonaire lésionnel (SDRA)
• pneumopathies infectieuses
• pneumopathies diffuses ou fibroses
Insuffisance cardiaque aigue/ OPH
Tableau clinique • dyspnée
• fatigue
ces deux symptômes surviennent classiquement d'abord à l'effort et puis au repos mais une
présentation inaugurale aiguë est possible
• orthopnée
• toux sèche souvent la nuit en position couchée ou à l'effort
• oligurie, nycturie
• chez le sujet âgé : altération de l'état général, anxiété, troubles confusionnels et
cognitifs
A l'examen physique:
• tachycardie, bruits de galop
• râles sous-crépitants prédominant aux bases, parfois expiratoires (sibilances)
• jugulaires turgescentes, reflux hépatojugulaire, foie de stase, oedème périphérique,
anasarque
• signes de bas débit : hypotension, confusion, lipothymie, marbrures, cyanose des
extrémités
• signes généraux : cachexie
Principales étiologies à envisager
1. Atteinte myocardique
- maladie ischémique
- myocardite : chimiothérapie, alcool, cocaïne, catécholamines …
- cardiomyopathie (anthracyclines)
2. Surcharge ventriculaire
- HTA systémique
- valvulopathie
3. Troubles restrictifs et obstructifs
- sténose mitrale
- tamponnade cardiaque
- péricardite constrictive
- cardiomyopathies restrictives
4. Cœur pulmonaire
Mécanisme
• on distingue deux grands mécanismes : l'insuffisance cardiaque à
fraction d'éjection ventriculaire réduite (dite "insuffisance cardiaque
systolique") et celle à fraction d'éjection conservée (dite "insuffisance
cardiaque diastolique"). Le pronostic est relativement similaire. On ne
peut donc pas se baser sur la seule fraction d'éjection systolique pour
diagnostiquer une insuffisance cardiaque. Le diagnostic différentiel se
fera par échocardiographie.
• Les principales causes d'insuffisance cardiaque diastolique aiguë sont :
– avec cardiopathie préexistante avec tableau mixte (cardiopathies dilatées avec
dysfonction systolique) ou pur (cardiopathies hypertrophiques: HTA,
familiale,...)
– sans cardiopathie préexistante (ischémie myocardique, sepsis, tachycardies,
fibrillation auriculaire)
Traitement insuffisance cardiaque
Classe I NYHA (New York heart association): patient asymptomatique
- IEC à fortes doses en cas de dysfonction VG
- + b-bloquant si secondaire à infarctus myocardique
Classes II et III NYHA : limitation modeste ou marquée de l'activité ordinaire
- IEC à dose optimale
- + b-bloquant si hémodynamiquement stable
- + diurétique initialement
- + spironolactone si classe III en cas de persistance de rétention hydrique
Classe IV NYHA : symptômes présents au repos et accrus par l'activité physique
- IEC + b-bloquant + diurétique + spironolactone + éventuellement digoxine
- éventuellement cures itératives de 24 à 72h de dobutamine iv
- éventuellement envisager transplantation cardiaque
Traitement OPH a. initialement
- position assise, éventuellement jambes pendantes - oxygène nasal : 6 à 8 l/min - ventilation non invasive chlorhydrate de morphine 3 à 5 mg iv continu en l'absence de troubles de la conscience. - placer une bonne voie d'accès veineux : 250 ml glucosé 5 % (+ KCl selon ionogramme) - furosémide: 2 ampoules à 20 mg en i.v. direct, à renouveler 10 min plus tard si besoin - dinitrate d'isosorbide: 10 mg par voie sublinguale ou bolus iv itératifs de 2 à 3 mg jusqu'à normalisation tensionnelle toutes les 3 à 5 min puis relais en iv continu. Attention au risque d'hypotension artérielle. - b. ensuite - furosémide: 2 à 3 co à 40 mg/j p.o. - régime sans sel strict - dérivé nitré : CédocardR 3 x 20mg/j p.o. ou inhibiteur de l'enzyme de conversion (ex. RénitecR 10 à 40 mg/j en 1 à 2 prises). c. en cas d'hypotension artérielle (PAs < 100 mmHg) - envisager échocardiographie et/ou sonde de Swan-Ganz - si hypovolémie (index cardiaque bas avec Pcap < 10 mm Hg): remplissage très prudent à l'aide de macromolécules (ex. 250 ml en 30 à 60 min) - si choc cardiogénique (index cardiaque bas avec Pcap > 20 mm Hg) : dérivé nitré en i.v. continu (ex. trinitine - NysconitrineR 0,5 à 1 mg/h ou CédocardR 2 mg/h) contre-indiqué si TAs < 90 mm Hg, tonicardiaques (dobutamine), LasixR, VNI (PEP), ventilation artificielle - si arythmie : amiodarone
N.B. : 1. digoxine en cas de tachyarythmie par fibrillation auriculaire 2. ne transfuser qu’après stabilisation
Prescrire 2010:
30(326): 911-6
5. Encombrement diffus
• coma
• crise d'épilepsie
• bronchite aiguë du sujet âgé
• œdème pulmonaire hémodynamique
• fausses déglutitions
6. Dyspnée ou polypnée avec
auscultation normale
• embolie pulmonaire
• tamponnade péricardique
• anémie aiguë
• choc septique
• acidose métabolique
• atteintes neuromusculaires (Guillain-Barré, myasthénie)
• crise de panique
Hypertension artérielle pulmonaire