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Page 1: Dossier de presse "Les 100 ans du Centre Les Glaïeuls"

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Dossier de Presse Contact presse : Micheline Vandezande [email protected] 0475/775999

(Affiche réalisée pour l’occasion par Stedo - http://www.stedo-bd.com/)

A Paliseul, les 31 mai et 1er juin, seront célébrés les 100 ans d’existence du

Centre Les Glaïeuls. Ce sera donc la fête pour le quartier de Beth où les liens

entre les habitants et le centre sont devenus de plus en plus étroits. Les enfants

sont hébergés dans l’ancienne Abbaye des Abbys au cœur de l’ardenne. Le centre

est agréé et subsidié par l'ONE. Il accueille des enfants de l'Aide à la Jeunesse

(2 à 12 ans). Ils séjournent dans le centre le temps que la situation de leur

famille se stabilise. Le centre fait partie des services d'accueil spécialisé de la

petite enfance. Les enfants sont scolarisés dans les écoles avoisinantes.

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C’est quoi le Centre « Les Glaieuls » ?

Un service d’accueil spécialisé de la petite enfance

Quels enfants ? De 2 à 7 ans et 7 à 12 ans si fratrie : des cas sociaux et/ou familiaux

Quelle réalité ?

situation sociale des parents : un " dépannage", même urgent, pour les parents qui

doivent faire face, éventuellement pour de courtes périodes, à des problèmes de

couple, à une hospitalisation, à un accident, à des problèmes d'argent, …

éviter l’aggravation de la maltraitance des enfants lorsque celle-ci est détectée

(Justice).

état de santé des enfants, besoin d'air pur après une maladie ou une hospitalisation,

2- Intervention financière des parents ?

2,34 euros par jour, par enfant. Ce montant est calculé en fonction des revenus nets des

parents (arrêté de l'Exécutif de la Communauté Française). Durant tout le séjour au

Centre (enfants ONE), les parents gardent les allocations familiales (sauf avis

judiciaire)

3- A qui faut-il s'adresser ?

-au Centre d'Accueil " Les Glaïeuls ", n° 3 Quartier de Beth à 6852 à Opont/Paliseul

tel. 24h/24 : 061/533291 Fax : 061/535341 ; GSM : 0474979530 ; E-mail :

[email protected]

-au Président Jacques Duboisdenghien, Chaussée de Tirlemont 256 à 1370 Jodoigne.

Tel. : 010/813401 ; fax 010813477 et GSM : 0475911388.

4- Durée des séjours ? De quelques jours à une durée prolongée (3 à 6 mois parfois 1 an

avec accord de l'ONE).

5- Autres précisions Notre Centre est agréé et subsidié par l'ONE. Nous accueillons

aussi des enfants de l'Aide à la Jeunesse (2 à 12 ans). Les enfants sont scolarisés dans

les écoles avoisinantes. Les travaux scolaires sont surveillés au Centre.

Le contact avec les parents est maintenu par le téléphone (tous les jours de 18h30 à

20h) et par le retour en famille chaque week-end (sauf contre-indication). Notre

assistante sociale assure les contacts avec les familles ainsi que le suivi en extra-muros.

Notre enseignante assure le contact avec l’école.

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Une brochure pour célébrer les 100 ans

Si l’œuvre intitulée « L’Assistance discrète à l’Enfance Débile de

Bruxelles » fut créée de manière définitive au lendemain de la

Première Guerre mondiale, il faut néanmoins en chercher les prémices un peu

auparavant… Cette nouvelle brochure rédigée par Jacques Duboisdenghien et Eric

Meuwissen vous présente l’histoire de ce centre qui a traversé bien des épreuves tout

en maintenant le cap : venir en aide à l’enfance défavorisée. « De l’Ardenne, à la Mer –

Le cheminement de 100 années d’actions sociales envers l’Enfance Défavorisée » est

vendu au prix de 10 euros.

Tout commence avec « L’Assistance discrète à l’Enfance Débile de Bruxelles ». Une

association qui fut créée de manière

définitive au lendemain de la Première

Guerre mondiale, mais dont les prémices

remontent à la guerre 1914-1918. Il «était

alors impérieux de venir en aide aux

mamans et aux enfants des soldats et

prisonniers de guerre en leur procurant le

trousseau d’habillement, des aliments, des

médicaments, des chaussures… Fin

décembre 1915 une société intitulée tout

simplement « Les Amis des enfants de nos

soldats » était constituée. L’action se

prolongea en 1919 à travers une filiale

intitulée : « L’Assistance Discrète aux

Prétuberculeux Laekenois ». À savoir, une

association qui venait en aide aux jeunes

enfants de 6 à 12 ans en mauvaise santé

(enfants affaiblis, prétuberculeux…).

L’objectif était alors de permettre aux

petits malades de séjourner dans un

sanatorium en leur fournissant le

trousseau nécessaire. Les fondations des «

Glaïeuls » se mettaient ainsi lentement en place.

À partir de 1923, un fonds spécial fut constitué pour la création d’un home pour enfants

débiles au littoral belge. Et en 1925, l’oeuvre devint une Asbl. Il fallut attendre juillet

1926 pour que le conseil fasse l’acquisition de sa villa maritime de Blankenberghe « Les

Glaïeuls » étaient là. Cet établissement pouvait héberger une centaine d’enfants du 1er

mai au 30 septembre, à raison de 20 enfants par mois. Les enfants y jouissaient de la

gratuité du séjour et obtenaient un trousseau d’habillement.

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De 1921 à 1940, ce ne sont pas moins de 2.769 enfants qui ont bénéficié du séjour à la

mer. Grâce aux oeuvres du journal « Le Soir », des dizaines

d’enfants défavorisés de la capitale purent y séjourner. La

capacité de la villa de Blankenberghe fut portée en 1928 à 28

lits. Elle était accessible pendant 9 mois de l’année. Fort de son

succès et du manque de places, le comité décida d’acheter un

autre bâtiment.

À savoir, la villa marine de Clemskerke en face du « Golf Club ». Le comité put ensuite

louer une grande villa à Coxyde pouvant abriter une septantaine d’enfants. Cette villa de

Coxyde fut le premier centre rouvert sur le littoral après la guerre.

Une reconnaissance de l’œuvre Nationale de l’Enfance

L’oeuvre fut agréée pour la première fois par l’O.N.E (l’Oeuvre Nationale de l’Enfance),

au cours de l’année 1946. Un nouvel immeuble fut acquis sur la Digue de mer à Saint-

Idesbald.

Avec cette acquisition, une nouvelle période débutait pour « l’Assistance discrète à

l’enfance débile de Bruxelles » et ses petits déshérités hébergés à la Villa des « Glaïeuls

» à Saint-Idesbald. Une période faste qui se prolongea jusqu’en 1982. Jusqu’à cette date

fatidique, la villa de Saint-Idesbald ne désemplit plus. Elle resta même ouverte à partir

de 1950 toute l’année, pour les enfants en situation difficile.

De la Mer aux Ardennes

La réforme des structures de l’État belge eut raison de l’implantation francophone des «

Glaïeuls » en région flamande. L’O.N.E s’étant communautarisée, il n’était plus question

d’être subsidié pour des enfants francophones en Flandre. En 1983 Les Glaïeuls

quittaient la mer, direction les Ardennes.

En 1986, le centre d’accueil permanent agréé par l’O.N.E, héberge toute l’année 42

enfants entre 2 et 14 ans, cas sociaux et familiaux : enfants placés par les parents eux-

mêmes afin de résoudre des problèmes passagers ». L’action était aussi préventive

envers des enfants maltraités ou dont l’état de santé laissait à désirer.

Les activités festives sont nécessaires pour apporter les améliorations dont bénéficient

les enfants. Car les subsides ne permettent pas de couvrir toutes les dépenses pour les

enfants. Au fil du temps, le centre connut une évolution importante dans le cas d’enfants

hébergés. L’âge de ces derniers diminua.

Le centre accueille de plus en plus de très jeunes enfants de 2 à 3 ans. Un travail social

est réalisé avec les parents et différents acteurs sociaux pour tenter d'améliorer

les situations sociales dans les familles. Ce travail se fait dans la discrétion mais est

indispensable. Il se fait en concertation avec l'équipe des éducateurs qui s'occupent

des enfants lorsqu'ils ne sont pas à l'école.

Que de ce chemin parcouru en un siècle au service de l’enfance défavorisée.

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e Programme des festivités

LE SAMEDI 31 MAI

Entrée : 5 euros pour les enfants qui souhaitent

participer aux activités et kermesse (port d’un bracelet

obligatoire)

Entrée gratuite à partir de 13 ans

Un plan avec nos activités sera remis à l’entrée

De 10 à 11h : Séance académique au restaurant.

De 11 h à 18h : ouverture de la kermesse et des

stands artisans,

Une exposition relative à l’historique de

l’association et la vie actuelle du centre

Animation Nature avec Natagora et des agents du

Département de la Nature et des Forêts. Exposition de

modules thématiques du Service Public de Wallonie (

DGO3/ Département du Développement/ CREA

Jeux sur la kermesse: tir au but, château gonflable, pêche canards, massacre, carrousel,

enfoncer les clous, promenade en poney, ...

10 à 18h : Par notre personnel: Fabrication de nichoirs, maquillage, psychomotricité +

concours de coloriage avec récompense pour les 2 jours.

13h à 13h30 et 15h 15h30: initiation à la pêche dans l'étang: enfants de 6 à 12 ans

A 14h et 16h : Stand abeilles + Balades guidées par des agents du Département de la Nature

et des Forêts, dans la propriété : arbres remarquables, vie de l'étang, insectes, plantes et

oiseaux; un concours d'observation avec récompenses pour enfants de 6 à 12 ans sera

organisé lors de chaque balade. Un concours pour adulte sera aussi prévu.

Après-midi: tir à l'arc; initiation pour jeunes et adultes.

Démonstrations par la Croix-Rouge.

Alimentation: De 12h à 15h : repas de midi au restaurant: assiette froide de

viandes et crudités ou américain frites (12,5€ et 6€ enfant)

De 11 à 18h : petite restauration variée à l'extérieur et buvettes à l’extérieur

A partir de 19h : souper du 100ème (40€ et 20€ enfant) au restaurant sur réservation et paiement

anticipatif pour 100 personnes uniquement.

Réservation pour le 24 mai au plus tard au 061533291 ou 0475911388 Paiement au compte : BE41

068240393410 « Les Amis des Glaïeuls» à 6852 Opont/Paliseul Mention: repas 100ème + nbre

adultes et enfants.

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LE DIMANCHE 1er juin

De 8h à 18h : Marches ADEPS : 5, 10 et 20km + promenade pour voiturettes ;

2 points boissons. Secrétariat dans la véranda : La Promenade des Seigneurs

des Abbys.

De 10 à 18h : ouverture de la kermesse et de tous les stands

De 10 à 18h : journée des « anciens» des Glaïeuls.

De 10 à 18h : fabrication de nichoirs, stand maquillage, psychomotricité, concours de coloriage (+

récompense au 1ers des deux journées).

De 13h à 13h30 et de 15hà 15h30: initiation à la pêche dans l'étang: enfants de 6 à 12 ans

A 14h et 16h : stand abeilles Balades guidées par des agents du Département de la Nature et des

Forêts, dans la propriété : arbres remarquables, vie de l'étang, insectes, plantes et oiseaux

Initiation au jeu d'échec pour jeunes

Marionnettes

Sculpture sur bois, sabotiers Démonstration de chiens pour aveugles

Alimentation: même programme que samedi mais pas de souper.

Tous les parkings sont situés à l’extérieur du centre

Sur le web : http://www.glaieuls.be/centre-pour-enfants/

Page Facebook : https://www.facebook.com/centrelesglaieuls

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Quelques chiffres au sujet de l’action sociale : pour 2013

Au cours de l’année 2013, 25 enfants ont séjourné aux Glaïeuls. Ils sont issus de 13

familles différentes. Au total, nous avons comptabilisé un taux d’occupation de 97.08%.

Pour cette année de référence, on peut dire que 76% des enfants accueillis sont âgés de

moins de 7 ans.

La majorité des familles sont établies dans l’arrondissement judiciaire de Neufchâteau.

D’autres proviennent de Charleroi, mais aussi d’Arlon, Dinant, Marche, Liège et

Bruxelles.

En 2013, dix enfants ont quitté notre centre. Pour cinq enfants, ils ont été orientés

dans des institutions de l’Aide à la jeunesse pouvant les accueillir à plus long terme. Les

cinq autres enfants ont réintégré leur milieu familial. Cependant, moins de trois mois

après leur retour en famille, l’autorité mandante nous recontactait pour accueillir de

nouveau la fratrie. Pour les deux autres enfants retournés en famille, la maman nous a

fait une demande quelques mois plus tard pour les accueillir à nouveau.

Malheureusement, nous n’avons pas su les reprendre en charge vu que notre capacité

d’accueil était atteinte au moment des demandes.

Cette année, la santé mentale d’un des parents est la raison principale du placement de 8

enfants. Ensuite, l’assuétude des parents a été le motif du séjour pour cinq enfants.

Pour cinq autres enfants, la raison de leur placement fut la maltraitance à leur égard.

Quatre enfants ont également subi de profonds manquements dans la compétence

éducative de leurs parents. Deux autres enfants vivent dans une grande précarité. Et un

enfant a vécu dans une ambiance familiale violente qui l’a bien marqué.

Bien souvent, la raison du placement des enfants est rarement unique, plusieurs causes

s’entremêlent. Lors de cette année, nous avons été particulièrement sensibilisés aux

violences conjugales et sur l’impact subi par les enfants qui les vivent.

Au cours de l’année 2013, nous avons répondu à 218 demandes d’accueil d’enfants. Seuls

25 enfants ont été pris en charge. Ce qui fait que 193 demandes ont été refusées.

Plus d'un an

52% 6 mois à un an

28%

3 à 6 mois

12%

1 à 3 mois

0%

moins d'un mois

8%

Durée du séjours des enfants au Glaïeuls

Situation en 2013

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Ainsi, pour plus de 57% des refus, la raison était que notre capacité d’accueil était déjà

atteinte. Et pour moins de 30%, la demande ne pouvait être acceptée en fonction de

notre projet d’accueil.

100 ans d’action sociale

Nous n'avons jamais accepté la notion trop souvent

péjorative de « home» ou de « pensionnat », car

notre action est tout autre

C'est ainsi que l'appellation de notre association a évolué avec les problèmes rencontrés.

Dès 1914, notre activité (« Les Amis des enfants de nos soldats ») était surtout

orientée vers les enfants dont les papas étaient à la guerre et dont les mamans ne

pouvaient plus subvenir aux besoins alimentaires d'enfants de plus en plus chétifs.

En 1919 l'association « Assistance Discrète aux pré- tuberculeux laekenois » orientera,

dans un premier temps, son action en gardant son Centre à la mer et en fournissant le

trousseau nécessaire à l'entrée des enfants en sanatorium, en médicalisant davantage

ses services: faire profiter de l'air vivifiant de la mer et équilibrer l'alimentation des

enfants jusqu'à 14 ans.

La notion de débilité intervient alors dans les critères de l’O.N.E. et le comité rejoint

l’action du préventorium du Coq pour offrir aux enfants rentrant de Suisse, après 6 mois

de soins dans la haute montagne, une transition; nous permettons ainsi une période de

reprise de 2 à 3 mois à ces enfants avant de rentrer chez eux.

De 1940 à 1946, comme toute la population, nous sommes sous le régime des timbres de

ravitaillement et en plus notre Centre de Clemskerke avait été complètement détruit

par les troupes de l’Allemagne nazie.

Depuis 1947 avec notre asbl « Assistance Discrète à l’Enfance Débile », chaque enfant

passe avant leur arrivée à la mer, une visite médicale à Laeken, un plan de soins est

établi. Il est confié au médecin attaché à notre Centre de St Idesbald. Avant de

rentrer vers Bruxelles et leurs familles, une nouvelle visite sanctionne l'évolution de

l'état de santé.

Depuis 1980, l'asbl est devenue « Assistance Discrète à l'Enfance Défavorisée». Après

1983, nous quittons la mer du Nord pour les Ardennes parce que « Kind en Gezien » (le

pendant francophone de l'O.N.E.), avait refusé de nous subsidier du fait que nous

hébergions des enfants francophones.

L'O.N.E. réoriente alors son action vers la petite enfance et nous ne pouvons plus

accueillir que des enfants entre 2 et 7 ans (avec des frères jusqu'à 12 ans).

En 1997, l'Aide à la Jeunesse vient alors compléter les services de l'O.N.E. et nous

accueillons de plus en plus d'enfants très jeunes dont les situations familiales sont

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lourdes et difficiles à gérer. Il s'en suit une action sur place très pénible à récupérer,

car les manquements scolaires et les soins médicaux sont très graves.

Si depuis 1946 nous étions subsidiés pour 60 enfants, dans les années 80 notre capacité

d'accueil est réduite à 42 enfants puis 24 et maintenant 16 enfants (à cause d'une

subsidiation insuffisante de l'O.N.E. Mais, de ce fait, nous refusons en même temps

d'accueillir chaque année plus de 150 enfants.

Le suivi médical est toujours primordial (un médecin est attaché au Centre), mais les

suivis psychologique et logopédique deviennent de plus en plus nécessaires pour ramener

ces jeunes dans la vie en société.

Les durées des séjours sont passées de 1 mois jusqu'en 1983 à plusieurs mois voir

deux ans pour les cas familiaux les plus graves à l’heure actuelle.

Ce n'est plus toujours la santé de l'enfant qui va primer lors de l'accueil, mais

l'état du couple aux prises surtout avec l'alcool et la drogue et en arrive à la

maltraitance envers leurs enfants.

Au niveau scolaire, nous avons complété notre personnel d'encadrement par une

institutrice, présente au Centre de 16h à 18h, pour aider aux devoirs, mais surtout

pour redonner goût à la lecture et l'écriture (où les retards peuvent être très

importants).

Deux faits marquants : Notre action s'est aussi tournée vers les familles des mineurs

du Bois du Casier à Marcinelle (8 août 1956) et des familles de 32 réfugiés bosniaques

durant deux ans (1992-1994).

100 ans de philanthropie

Dès le début de la 1 ère guerre mondiale, quelques dévoués récoltaient les

chaussures, les couvertures, des vêtements et de la nourriture dans les commerces

bruxellois pour aider les mamans (dont le mari était soldat) à vêtir et alimenter

valablement leurs jeunes enfants. Ils réadaptaient les chaussures usagées en y refixant

des semelles en bois.

Ce dévouement allait s'intensifier dès 1919 par la création de « L'Assistance Discrète

aux pré tuberculeux laekenois » ainsi que par la recherche de fonds pour acheter un

Centre à la mer, à Blankenberghe, dès 1926.

Chaque membre déjà choisi pour ses possibilités et ses relations, prospectait dans sa

sphère et rassemblait argent et vêtements; à titre d'exemple, outre Sa Majesté la

Reine Elisabeth, citons dans le Comité d'Honneur: le Ministre d'Etat Adolphe Max,

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bourgmestre de Bruxelles, C. Bogaerts médecin de la Maison du Roi, H.Villers trésorier

des œuvres de Sa Majesté la Reine, les échevins et bourgmestres de la Ville de

Bruxelles: Coelts, Van de Meulebroeck, Jacqmain et Patou.

Les œuvres du journal Le Soir, très actives dans l'aide à notre Centre depuis 1928,

prennent en charge le séjour de tous les enfants séjournant aux Glaïeuls.

Chaque année, depuis cette date, des bals, la St Nicolas et des soupers étaient

organisés pour récolter des fonds et des dons dans la ville de Bruxelles.

Après la 2e guerre mondiale et la destruction complète de la villa de Clemskerke et tout

son équipement par les troupes allemandes, c'est le couple Yvonne Cantinaux et René

Vandevelde qui reprend le « collier ». La famille Van Landuyt se chargeait de

l'organisation de toutes les fêtes lucratives et Monsieur Mertens (Chef de cabinet

ministériel) obtint les dommages de guerre pour une nouvelle villa.

C'est aussi le président Vandevelde qui obtint du Ministre communiste de la Santé, le

docteur Albert Marteau, un bon pour obtenir une « unité américaine» (tables, bancs,

armoires, lits et petit matériel) abandonnée sur place, lors de la fin de l'offensive Von

Runsted dans les Ardennes. Les conditions de « déménagement» étaient très peu

sécurisées puisque les « déménageurs» (dont le président) se trouvaient très près des

combats et des bombardements.

Jusqu'en 1982, nous avons utilisé ce mobilier U.S. à St Idesbald. Dès 1964, le couple

Duboisdenghien- Vandevelde consacre, bénévolement, toutes leurs vacances scolaires à

la vie des Glaïeuls, à St Idesbald (organisation du personnel et des vacances des

enfants, activités des éducatrices, ... ) Un beau travail mais assez fatiguant fin du mois

d'août. .. Tous les deux (avec leurs deux enfants) rentraient à Jodoigne pour enseigner

dès le 1er septembre.

En 1983, il leur a fallu beaucoup d'abnégation et de volonté pour continuer l'action

sociale alors que Kind en Gezine (l'équivalant de l'O.N.E.) ne voulait plus d'un Centre

francophone pour enfants défavorisés, en Flandre. Un comité est recréé depuis, une

nouvelle équipe du personnel est en place (18 personnes au travail) et les activités

lucratives réapparaissent chaque année grâce à la bonne volonté et au dévouement de

personnes qui y croient.

Auteur de l’affiche : Stédo

Stédo, de son vrai nom Stéphane Dauvin, est un

dessinateur belge de bandes dessinées, né le 5 septembre

1978 à Paliseul. (http://www.stedo-bd.com)

Dès son plus jeune âge il prend conscience de vouer un intérêt

particulier pour le dessin : « Comme la grande majorité des

dessinateurs, se souvient Stéphane, j'ai toujours dessiné. Ça

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remonte souvent à l'enfance, ce genre de « pathologie ». D'ailleurs, ce qui différencie

un dessinateur d'une personne « normale », c'est que le dessinateur, lui, continue à

dessiner au-delà de l'âge de 10-12 ans ! Les autres, eux, s'arrête en général vers cet

âge-là... Pour résumé, je ne sais pas trop d'où ça vient, mais en tout cas, beaucoup de

mes souvenirs d'enfance sont liés au dessin ! ».

Sur le web : http://www.glaieuls.be/centre-pour-enfants/

Page Facebook : https://www.facebook.com/centrelesglaieuls


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