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OCTOBRE 2017
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi
MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Document de Programmation
Pluriannuelle des Dépenses
(DPPD) 2018-2020
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TABLE DES MATIÈRES
SIGLES ET ACRONYMES ............................................................................................................ 4
INTRODUCTION ........................................................................................................................... 5
I. PRESENTATION GENERALE DU MINISTERE .............................................................. 6
II. CONTEXTE DE L’ACTION MINISTERIELLE .............................................................. 8
III. ORIENTATIONS STRATEGIQUES ................................................................................ 9
VISION ........................................................................................................................................... 10
VALEURS ........................................................................................................................................ 10
OBJECTIF GLOBAL .......................................................................................................................... 10
AXES STRATEGIQUES ...................................................................................................................... 10
IV. CADRE DE PERFORMANCE ......................................................................................... 11
V. PROGRAMMATION TRIENNALE DES DEPENSES .................................................... 13
CONCLUSION .............................................................................................................................. 14
ANNEXES ....................................................................................................................................... 15
ANNEXES 1 : PRESENTATION DU PROGRAMME 1 ........................................................ 15
ANNEXES 2 : PRESENTATION DU PROGRAMME 2 ......................................................... 25
ANNEXES 3 : PRESENTATION DU PROGRAMME 3 ........................................................ 32
ANNEXES 4 : PRESENTATION DU PROGRAMME 4 ........................................................ 39
ANNEXES 5 : DISPOSITIF DE SUIVI EVALUATION ..................................................... 47
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Tableau triennal des dépenses .................................................................................... 13
Tableau 2 : Cadre de performance du Programme 1 ................................................................ - 16 -
Tableau 3 : Récapitulatif des crédits du Programme 1 .................................................................. 17
Tableau 4 : Evolution des crédits du Programme 1 ........................................................................ 18
Tableau 5 : Dépenses de Personnel du Programme 1 ................................................................... 18
Tableau 6 : Dépenses de Biens et services du Programme 1 ......................................................... 19
Tableau 7 : Dépenses de Transferts courants du Programme 1 .................................................... 22
Tableau 8 : Dépenses d’Investissements exécutes par l’Etat du Programme 1 ............................ 22
Tableau 9 : Dépenses en capital du Programme 1 ......................................................................... 23
Tableau 10 : Répartition des crédits par projets et sources de financement du Programme 1 ... 23
Tableau 11 : Présentation des structures autonomes rattachées du Programme 1 ..................... 25
Tableau 12 : Cadre de performance du Programme 2 ................................................................... 26
Tableau 13 : Récapitulatif des crédits du Programme 2 ................................................................ 28
Tableau 14 : Evolution des crédits du Programme 2 ...................................................................... 28
Tableau 15 : Dépenses de Personnel du Programme 2 .................................................................. 29
Tableau 16 : Dépenses de Biens et Services du Programme 2 ....................................................... 29
Tableau 17 : Dépenses de transferts courants du Programme 2 ................................................... 30
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Tableau 18 : Dépenses d’investissements exécutés par l’Etat du Programme 2 .......................... 30
Tableau 19 : Dépenses en Capital du Programme 2 ....................................................................... 31
Tableau 20 : Répartition des crédits par projet et par source de financement du Programme 2 31
Tableau 21 : Présentation des structures autonomes rattachées du Programme 2 ..................... 31
Tableau 22 : Cadre de performance du Programme 3 ................................................................... 33
Tableau 23 : Récapitulatif des crédits du Programme 3................................................................ 34
Tableau 24 : Evolution des crédits du programme du Programme 3 ............................................ 35
Tableau 25 : Dépenses de Personnel du Programme 3 .................................................................. 35
Tableau 26 : Dépenses de Biens & Service du Programme 3 ......................................................... 36
Tableau 27 : Dépenses de transferts courants du Programme 3 ................................................... 37
Tableau 28 : Dépenses des investissements exécutés par l’Etat du Programme 3 ....................... 37
Tableau 29 : Dépenses de transferts en capital du Programme 3 ................................................. 37
Tableau 30 : Répartition des crédits par projets et sources de financement du Programme 3 ... 37
Tableau 31 : Présentation des structures autonomes rattachées du Programme 3 ..................... 38
Tableau 32 : Cadre de performance du Programme 4 ................................................................... 40
Tableau 33 : Récapitulatif des crédits du Programme 4 ................................................................ 41
Tableau 34 : Evolution des Crédits du Programme 4 ..................................................................... 42
Tableau 35 : Dépenses de Personnel du Programme 4 .................................................................. 42
Tableau 36 : Dépenses de biens et services du Programme 4 ....................................................... 43
Tableau 37 : Dépenses de transferts courants du Programme 4 ................................................... 44
Tableau 38 : Dépenses d’investissements exécutés par l’Etat du Programme 4 .......................... 44
Tableau 39 : Dépenses en capital du Programme 4 ....................................................................... 44
Tableau 40 : Répartition des crédits par projets et sources financement du Programme 4 ....... 45
Tableau 41 : Présentation des structures autonomes rattachées du Programme 4 ..................... 46
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SIGLES ET ACRONYMES
ANEV Agence Nationale des Eco – Villages
ANGMV Agence Nationale de la Grande Muraille Verte
AP Aires Protégées
CEFE Cellule d’Éducation et de Formation Environnementales
CILSS Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel
CNS-SAD Communauté des Etats Sahélo-Sahéliens
COP Conférence des Parties
CSE Centre de suivi Écologique
DAMCP Direction des Aires Marines Communautaires Protégées
DEEC Direction de l’Environnement et des Établissements Classés
DEFCCS Direction des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols
DPN Direction des Parcs nationaux
DFVP Direction des Financements Verts et du Partenariat
DPVE Direction de la Planification et de la Veille Environnementale
DPPD Document de Programmation Pluri – annuelle des Dépenses
EE Éducation Environnementale
ERN Environnement et Ressources Naturelles
FC Forêt Classée
GAR Gestion axée sur les résultats
GDT Gestion Durable des Terres
GRNE Gestion des Ressources Naturelles et de l’Environnement
LPSEDD Lettre de politique du Secteur de l’Environnement et du Développement durable
MEDD Ministère de l’Environnement et du Développement Durable
NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique
OCB Organisation Communautaire de Base
OGM Organes génétiquement modifiables
PADEC Projet d’Appui au Développement Économique de la Casamance
PAG Plan d’Aménagement et de Gestion
PAP Projet Annuel de Performance
PNDS Parc National du Delta du Saloum
PNIM Parc National des îles de la Madeleine
PNLB Parc National de la Langue de Barbarie
PNNK Parc National du Niokolo Koba
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INTRODUCTION
La politique du Sénégal en matière d’Environnement et de Développement durable a été définie dans la Lettre de politique de développement du secteur pour la période (LPSEDD 2016-2020). Cette lettre constitue une composante structurante de l’action publique globale déclinée dans le Plan Sénégal Émergent (PSE) auquel est, intrinsèquement, lié, notamment, en son pilier relatif à la promotion du capital humain, de la protection sociale et du développement durable.
Ce lien repose sur deux facteurs :1) le caractère transversal du secteur de l’environnement dont l’apport est essentiel pour les activités productives primaires et de transformation, d’une part et pour le secteur des services d’autre part. Il s’y ajoute surtout 2) la nécessité, pour toutes les politiques publiques, y compris dans leur vocation à produire les conditions cadre pour le secteur privé, de disposer d’un schéma d’intégration des Objectifs de Développement Durable (ODD) et des mesures de gestion des risques climatiques.
Ainsi, en tant que politique sectorielle, elle se distingue par rapport aux autres secteurs autant par son contenu particulier orienté vers la préservation et la restauration du cadre de vie et des écosystèmes naturels que par les stratégies, les approches, les technologies et les ressources qu’elle mobilise à cette fin.
Elle intègre, également, les engagements internationaux du pays pris lors et dans le cadre d’Organisations ou d’Instances de niveau régional, africain ou global telles que le CILSS, le CEN-SAD, le NEPAD, le Sommet de la Terre à Rio en 1992, le Sommet du développement durable à Johannesburg en 2002, la Conférence des Nations Unies sur le développement durable « Rio+20 » en juin 2012 et plus récemment les COP 21 et 22 tenues, respectivement à Paris et à Marrakech.
Ce sont toutes ces exigences qui s’ajoutent à la volonté de contribuer directement à l’amélioration des conditions de vie des populations pour former la vision à savoir : « À l’horizon 2025, la gestion de l’environnement et la gouvernance verte soient le socle d’un Sénégal émergent, pour un développement socio-économique inclusif et durable».
Plus concrètement, il s’agit de « créer une dynamique nationale pour l’amélioration de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles, l’intégration des principes du développement durable dans les politiques et le renforcement de la résilience des populations aux changements climatiques ».
Mise en pratique en 2016 et en 2017 dans le cadre du DPPD et des PAP (documents de planification stratégique et opérationnelle) correspondants à ces exercices, elle a produit ses premiers effets dans différents domaines. Ces résultats sont répertoriés dans les rapports de performance 2016 et les rapports d’activités de 2017. Ils témoignent de changements qualitatifs dans différents sous secteurs.
En 2016, des résultats satisfaisants ont été obtenus dans le cadre de l’aménagement et l’exploitation forestière et de la restauration de terres dégradées. De même dans la conservation de la biodiversité et la gestion des zones humides notamment au niveau de la gestion des aires protégées, de la
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gestion du potentiel faunique et de l’amélioration de la biosécurité, les résultats ont été appréciables avec des taux d’exécution technique de 66% et 92% pour les programmes 1 et 2 y relatifs.
Des efforts ont été aussi notés dans la prise en compte de l’environnement dans les activités socio-économiques et la lutte contre les changements climatiques concernant le programme 3 avec un taux d’exécution technique de 85%.
Concernant l’amélioration de la base de connaissances sur l’environnement, la promotion de l’économie verte, du partenariat public privé et du développement durable, l’information, la communication et l’éducation environnementales des résultats importants ont été également enregistrés en 2016 avec une performance technique de 92%.
Par contre, les objectifs de lutte contre les feux de brousse et de reconstitution du couvert végétal n’ont pas été atteints. Des efforts considérables devront être faits dans ce sens en 2017 afin de réduire le nombre de cas de feux et les superficies brûlées mais aussi de parvenir à un ratio reboisement sur déboisement supérieur à 1. En outre, le suivi de la qualité des effluents gazeux peine à être mené correctement faute d’équipements de mesure.
Les résultats techniques en 2016 restent globalement très appréciables avec 45 cibles entièrement réalisées sur les 59 cibles prévues soit un taux d’exécution technique de 83% en 2016.
Toutefois, une attention toute particulière devrait être accordée aux risques liés au trafic d’espèces sauvages et en particulier du bois noble comme le VEN ainsi qu’à leur importation, au transport, au stockage et à l’utilisation des produits dangereux ou à risques (produits chimiques, OGM, prélèvements et déchets biomédicaux etc.).
Le présent Document de Programmation pluriannuelle des Dépenses publiques est le produit des réajustements obligatoires nés de la nécessité de mettre en œuvre des actions de consolidation des acquis, de combler les gaps issus de quelques résultats encore tardifs et d’ouvrir de nouvelles perspectives selon ce que permettent les ressources à engager pour la période 2018-2020.
Il comprend dans sa première partie la présentation du MEDD et une synthèse des rapports de performance de 2016 et 2017 qui font le point sur les résultats obtenus à la suite de la mise en œuvre des PAP de 2016 et 2017. Ces résultats constituent les éléments de références spécifiques pour les actions et indicateurs retenus dans le PAP 2018 qui correspond à la première année du DPPD.
La deuxième partie présente le Cadre de performances et plus précisément les prévisions tri annuelles, en mode modèle logique, réparties entre les différents programmes.
I. PRESENTATION GENERALE DU MINISTERE
Le Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) est responsable, sous réserve des compétences dévolues aux collectivités territoriales, de la protection de l’environnement.
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Les domaines d’interventions du ministère sont définis par le décret n° 2014-880 du 22 juillet 2014 relatif aux attributions du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Ce décret précise que le département met en œuvre la politique définie par le Chef de l’État en matière de veille environnementale, de lutte contre les pollutions et de protection de la nature, de la faune et de la flore.
Dans l’exercice de ses compétences relatives aux établissements classés, il mène l’instruction des dossiers, signe les actes individuels en rapport avec les ministères concernés.
Il représente le Sénégal dans les réunions internationales techniques consacrées à la protection de l’environnement, au développement durable, au climat et à la biodiversité. Il assure la tutelle du Secrétariat permanent de la Commission nationale du Développement Durable. Il participe aussi à la mise en œuvre de la politique de conservation des eaux et des sols».
Le MEDD est chargé entre autres de :
la préservation de la faune et de la flore ;
la protection des cours d’eau contre les invasions des plantes aquatiques ;
l’autorité sur les parcs nationaux et autres aires protégées ;
la facilite l’accès à ces espaces tout en veillant à leur assurer un haut degré de protection.
Le MEDD est chargé, en relation avec les collectivités territoriales de :
la protection de la flore marine et de celle des côtes et des estuaires attaqués par l’érosion ;
la préparation et l’application de la législation et de la réglementation en matière de chasse ;
la protection des espèces les plus menacées ;
la pratique de chasse ne portant pas atteinte à la survie des espèces et de lutter contre le braconnage ;
la promotion de l’économie forestière ;
l’utilisation rationnelle du potentiel forestier ;
En rapport avec les ministères concernés, le MEDD :
œuvre au développement de l’écotourisme ;
préside le Conseil Supérieur de la Chasse ;
a en charge la lutte contre la désertification et celle contre les feux de brousse ;
applique la politique de protection et de régénération des sols ;
aide les Collectivités locales à faire face à la collecte des déchets et en assure le traitement ;
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appuie les initiatives des Collectivités territoriales et des mouvements associatifs en matière d’environnement ;
a en charge le développement de l’éducation environnementale ;
gère un mécanisme de veille et de suivi des tendances de changement du climat et de modification de l’état de l’environnement.
II. CONTEXTE DE L’ACTION MINISTERIELLE
Le contexte est marqué par une situation de dégradation de l’environnement et des milieux naturels assez poussée, causée surtout par l’impact des activités anthropiques sur la nature. Cette situation est aggravée, aujourd’hui par la détérioration du climat constatée depuis la fin des années 1960, 1968 plus exactement, qui se traduit par une baisse de la pluviométrie (sècheresse) et une augmentation des températures moyennes (fortes canicules).
Les impacts de cette dégradation de la qualité de l’environnement sont particulièrement importants (accentuation de la pauvreté), dans la mesure où ils affectent directement et négativement les maillons fondamentaux de l’économie rurale sénégalaise notamment, le secteur primaire qui emploie 2/3 de la population active.
De même, du fait de l’interdépendance entre les autres secteurs et l’environnement, ces derniers contribuent fortement à cette dégradation.
Ainsi, le pays fait face, présentement, à des problèmes environnementaux tels que : (i) la dégradation physico-chimique des terres( 34% des terres sont dégradées (LADA, 2010) qui menace sérieusement la survie de plusieurs espèces avec la réduction du couvert végétal et qui engendre la baisse de la productivité agricole) ; (ii) la sensibilité accrue des sols aux érosions éolienne, hydrique et côtière ; (iii) la salinisation et l’acidification des sols et des eaux avec la remontée de la langue salée ; (iv) la perte de biodiversité.
Le tout est exacerbé par des facteurs anthropiques tels que l’urbanisation anarchique, le défrichement, la surexploitation des produits forestiers ligneux et non ligneux avec la coupe illicite de bois (écrémage d’espèces de valeur comme Pterocarpus erinaceus (Venn), Cordylapinata (Dimb), etc.), les pratiques agricoles et pastorales non durables, les feux de brousse.
Par ailleurs, le vieillissement du parc automobile conjugué à la dégradation des écosystèmes, à l’implantation anarchique de dépotoirs, constituent autant de facteurs de pollution de l’air et des zones humides qui affectent la santé des populations et favorisent la recrudescence des maladies.
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Avec une telle situation, les ressources naturelles dont la base se fragilise, deviennent de plus en plus rares. Avec la demande des différents usagers qui ne cessent d’augmenter, du fait de l'accroissement démographique et du développement des activités socio-économiques, celles disponibles sont surexploitées.
Les effets sont toutefois, plus durement ressentis par la population rurale (65% environ des sénégalais) qui reste particulièrement vulnérable en raison de leur forte dépendance des ressources naturelles et leur faible résilience.
Cette forte dépendance de la plupart des sénégalais vis-à-vis des ressources naturelles, se reflète dans les modes de production et de consommation et les choix énergétiques : (i) des risques d’érosion côtière de 25% des côtes sénégalaises ; (ii) une faible part des énergies renouvelables dans le mix énergétique (moins de 10%) malgré les efforts entrepris pour la réalisation de centrales solaires d’environ 100 méga watts ; (iii) des rejets incontrôlés de produits chimiques dangereux (mercure) des industries extractives de minerais (or) au sud du Sénégal (+ de 26 t/an) (Institut des Nations Unies pour la Recherche et la Formation, 2017) ; (iv) des rejets d’eaux polluées provenant des périmètres agricoles du Delta dans le Fleuve Sénégal estimés globalement à 50 337 000 m3/an pour la période 2005-2008 (Direction Régionale de l’Agriculture, 2010); (v) un faible taux de collecte des déchets dans les grandes villes (30 à 40 %) et des filières de valorisation des déchets peu développées ; (vi) des feux de brousse avec 643 cas recensés en 2016 (Rapport Annuel de Performance 2016, MEDD); (vii)une perturbation des précipitations et un déficit pluviométrique de 23,6 % entre 1921 et 2014 ; (viii) des inondations en 2012 : 108.9% de Pluie en moyenne ; etc.
Cependant, le secteur de l’environnement contribue à environ 1.5 % au PIB du Sénégal. L’environnement fournit des biens et services aux populations rurales qui pour la plupart dépendent du potentiel agro-sylvo-pastoral et joue un rôle très important dans le développement d’activités génératrices de revenus et l’amélioration des conditions d’existence des communautés à la base. La majeure partie des populations riveraines des forêts sénégalaises, de même que les peuples frontaliers, ont recours aux produits forestiers ligneux et non ligneux pour générer des revenus leur permettant de subvenir à leurs besoins. Et, à travers ses programmes de valorisation des fruitiers forestiers, de lutte contre les feux de brousse avec la préservation des pâturages et du fourrage aérien fourni par les arbres, le secteur de l’environnement contribue de façon appréciable à la sécurité alimentaire et à la nutrition.
III. ORIENTATIONS STRATEGIQUES
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Le cadre d’orientation stratégique de la Lettre de Politique du Secteur de l’Environnement et du Développement durable est articulé autour d’une vision, de valeurs, d’un objectif global, d’axes stratégiques et d’objectifs spécifiques.
VISION
La vision ainsi définie est : « À l’horizon 2025, la gestion de l’environnement et la gouvernance verte soient le socle d’un Sénégal émergent, pour un développement socio-économique inclusif et durable ».
VALEURS
Pour la mise en œuvre de la politique environnementale les valeurs d’équité et d’égalité de genre, de transparence, de solidarité, de culture de l’excellence, d’écocitoyenneté, de sens de l’efficacité et de l’efficience, d’esprit d’équipe, de souci de la durabilité et du respect de la diversité seront développées.
OBJECTIF GLOBAL
L’objectif global de la politique environnementale et de développement durable du Sénégal est de « créer une dynamique nationale pour l’amélioration de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles, l’intégration des principes du développement durable dans les politiques et le renforcement de la résilience des populations aux changements climatiques ».
AXES STRATÉGIQUES
Par rapport à cet objectif global, deux axes stratégiques ont été identifiés :
Axe stratégique n°1 - Gestion de l’Environnement et des ressources naturelles ;
Axe stratégique n°2 - Promotion du développement durable.
De ces axes stratégiques découlent deux objectifs spécifiques (OS) à savoir :
Objectif spécifique n°1 (OS1) : Réduire la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles, les effets néfastes du changement climatique et la perte de biodiversité.
Objectif spécifique n°2 (OS2) : Intégrer les principes du développement durable dans les politiques publiques, la gestion du cadre de vie, la promotion de moyens d’existence, la résilience des groupes vulnérables et les modes de production et de consommation.
Pour atteindre ces objectifs, quatre programmes opérationnels dont les 3 premiers sont liés à l’OS1 et le quatrième à l’OS2 seront mis en œuvre. Il s’agit de:
Programme 1 : Lutte contre la déforestation et la dégradation des terres ;
Programme 2 : Conservation de la biodiversité et gestion des aires protégées ;
Programme 3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets néfastes des changements climatiques ;
Programme 4 : Pilotage, coordination et gestion administrative.
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Ce cadre d’orientation stratégique est articulé au Plan Sénégal Émergent dont l’une des options est la stabilité des systèmes de production pour un équilibre avec la gestion des ressources naturelles et l’environnement. Cette orientation est reflétée en particulier à l’axe 2 du PSE visant la promotion du capital humain, de la protection sociale et du développement durable.
IV. CADRE DE PERFORMANCE
Pour cette année 2018, les résultats attendus sont :
La quantité de biomasse et les superficies brulées ont diminué par rapport à l’année précédente ;
L’exploitation du charbon de bois est rationnalisée par la domiciliation de la totalité de la production dans les zones aménagées ;
Le ratio reforestation/déforestation est amélioré ;
La qualité des sols est préservée ;
Les capacités des acteurs intervenant dans la lutte contre la déforestation et la dégradation des terres sont renforcées ;
La diversité spécifique et l’accroissement des effectifs sont maintenues ;
Les habitats fauniques dans les aires protégées et dans les zones amodiées sont améliorés ;
Le cadre juridique et institutionnel de la biosécurité est amélioré ;
Les capacités des acteurs intervenant dans la conservation de la biodiversité et la gestion des zones humides sont renforcées ;
Le cadre de vie des populations est amélioré ;
La résilience des populations aux effets néfastes des changements climatiques est renforcée ;
Les ressources naturelles et l’environnement sont mieux gérés au niveau local ;
Le cadre administratif et juridique du département est renforcé ;
La formation et la sensibilisation des acteurs est assurée ;
Les principes de développement durable sont intégrés dans toutes les stratégies, plans et programmes ;
La promotion des filières de produits environnementaux est assurée ;
Les investissements productifs dans le secteur sont renforcés.
Les principaux indicateurs de performance retenus dans ce cadre sont :
Linéaire de pare feu ouvert et/ou entretenu en kilomètres;
Nombre de comités de lutte contre les feux de brousse créés, redynamisés, équipés ;
Taux de charbon de bois produit au niveau des zones aménagées;
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Nombre de PAG mis en œuvre ;
Superficie des terres sous gestion durable ;
Nombre de personnes formés et sensibilisés sur la lutte contre la déforestation et la dégradation de terres en tenant compte des aspects d’équité et de genre ;
Tendance des effectifs des espèces à statut menacé dans les parcs et réserves ;
Nombre de textes et lois sur la biosécurité révisés et vulgarisés ;
Nombre d’éco villages créés ;
Linéaire côtier protégé ;
Nombre de documents d’information sur l’État de l’Environnement et des ressources naturelles ;
Nombre d’acteurs et de populations sensibilisés et en formés à la base ;
Nombre de codes dont la révision est finalisée en 2016 ;
Nombre d’emplois verts créés ;
Montant investi dans l’environnement ;
Nombre de projets d’investissements crées ;
Financement de projets mobilisés dans le secteur.
Les cibles associées à ces indicateurs sont :
Réduction de 5% du nombre de cas de feux de brousse par rapport à 2017 ;
Diminution de 85 000 ha des superficies brûlées par rapport à 2017 ;
Mise en œuvre de 12 PAG en 2017 ;
Au plus un taux de production de charbon de bois de 100% en 2018;
Progression de 5% des terres sous gestion durable en 2018 ;
Plus de 2000 personnes formées sur la lutte contre la déforestation et la dégradation des terres ;
Evolution positive des effectifs des espèces à statut menacé dans les parcs et réserves ;
Au moins la loi sur la biosécurité est vulgarisée ;
Au moins 100 villages sont enrôlés dans le processus de création d’éco villages ;
au moins 300 mètres linéaires de cotes sont protégés de l’érosion ;
au moins 3 documents informant sur l’état de l’environnement et des ressources naturelles publiés ;
au moins 300 unités OCB, 60 enseignants et 2000 élèves formés et sensibilisés ;
Révision des codes forestier et de l’environnement est finalisée en 2018 ;
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au moins 500 unités de transformation de produits forestiers créées ou renforcées ;
500 emplois verts créés ;
03 dossiers d’investissement dans le secteur finalisé ;
03 projets d’investissements retenus.
V. PROGRAMMATION TRIENNALE DES DEPENSES
Tableau 1 : Tableau triennal des dépenses
Libellés 2018 2019 2020
P1 : LUTTE CONTRE LA DEFORESTATION ET LA DEGRADATION DES TERRES
Biens et services 1 197 399 000 792 708 400 784 775 400
Investissements exécutés par l'Etat
5 087 000 000 8 200 000 000 5 777 000 000
Personnel 3 818 175 540 3 892 849 931 3 970 706 929
Transferts courants 410 000 000 350 000 000 355 000 000
Transferts en capital 700 000 000 800 000 000 900 000 000
Total Programme 1 11 212 574 540 14 035 558 331 11 787 482 329
PROGRAMME 2 : CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE ET GESTION DES AIRES PROTGEES
Biens et services 736 717 000 567 379 400 564 254 400
Investissements exécutés par l'Etat
669 000 000 952 000 000 952 000 000
Personnel 2 573 087 340 2 624 549 087 2 677 040 069
Transferts courants 399 000 000 389 000 000 389 000 000
Transferts en capital 90 000 000 90 000 000 90 000 000
Total Programme 2 4 467 804 340 4 622 928 487 4 672 294 469
PROGRAMME3 : LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS, NUISANCES ET LES EFFETS NEFASTES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Biens et services 443 893 000 337 545 400 334 420 400
Investissements exécutés par l'Etat
871 000 000 1 158 000 000 1 376 500 000
Personnel 231 563 540 236 194 811 240 918 707
Transferts courants 273 033 000 208 033 000 208 033 000
Transferts en capital 300 000 000 500 000 000 600 000 000
Total Programme 3 2 119 489 540 2 439 773 211 2 759 872 107
PROGRAMME 4 : PILOTAGE, COORDINATION ET GESTION ADMINISTRATIVE
Biens et services 1 946 882 000 1 633 457 800 1 589 733 800
Investissements exécutés par l'Etat
904 275 000 1 106 000 000 1 090 000 000
Personnel 472 856 640 482 313 773 491 960 048
Transferts courants 65 000 000 45 000 000 40 000 000
Transferts en capital 385 000 000 490 000 000 535 000 000
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Libellés 2018 2019 2020
Total Programme 4 3 774 013 640 3 756 771 573 3 746 693 848
TOTAL GENERAL PAR NATURE DES DEPENSES
Biens et services 4 324 891 000 3 331 091 000 3 273 184 000
Investissements exécutés par l'Etat
7 531 275 000 11 416 000 000 9 195 500 000
Personnel 7 095 683 060 7 235 907 601 7 380 625 753
Transferts courants 1 147 033 000 992 033 000 992 033 000
Transferts en capital 1 475 000 000 1 880 000 000 2 125 000 000
Total Général 21 573 882 060 24 855 031 601 22 966 342 753
CONCLUSION
Au cours des cinq dernières années, plusieurs structures ont concouru à la mise en œuvre de la politique environnementale au grès des changements institutionnels. Cette situation engendre des difficultés en termes de capitalisation et de mise en cohérence des interventions. Un processus de réforme institutionnel est actuellement en cours pour mieux adapter la mission du secteur avec les moyens stratégiques développés.
Sur le plan juridique, le département a engagé une réforme de l’arsenal juridique pour promouvoir et encadrer la politique du secteur. Ainsi, la loi sur les déchets plastiques a été votée, celle sur le littoral est en cours de finalisation. Par contre le Code forestier, le Code de la chasse et de la protection de la Faune, la loi sur la biosécurité et le Code de l’Environnement sont en révision. Pour cela, l’un des défis majeurs est lié à l’harmonisation du Code forestier et celui de l’Environnement avec notamment le Code minier et l’acte III de la décentralisation.
Sur le plan financier, au cours des quatre dernières années, le budget du MEDD a connu une baisse passant de 31,052 milliards FCFA en 2011 à environ 22,156 milliards FCFA en 2015. Les causes de cette baisse sont multiples :
la nature de secteur induisant à une faiblesse de l’investissement et des projets rentables à court terme ;
l’insuffisance des ressources internes, fongibilité asymétrique, lourdeur des procédures administratives ;
la faiblesse des capacités en matière de passation de marchés ;
la rareté des ressources extérieures suite aux crises financières au plan international ;
la faiblesse des investissements des Collectivités territoriales et du secteur privé.
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ANNEXES
ANNEXES 1 : PRESENTATION DU PROGRAMME 1
Par l’exécution du programme 1 Lutte contre la déforestation et la dégradation des terres, le MEDD contribue à la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’émergence à travers l’axe 2 du Plan Sénégal Emergent visant la promotion du capital humain, de la protection sociale et du développement durable. Dans ce cadre, les deux sous-axes « Prévention et gestion des risques et catastrophes » et « Environnement et développement durable » sont directement liés à la politique environnementale. Ce programme contribue à la réduction de la dégradation de l’Environnement et des Ressources Naturelles en prenant en charge un volet important de l’objectif général de la lettre de politique du secteur de l’environnement et du développement durable, à savoir la lutte contre la dégradation des forêts et des terres. En termes de résultats attendus, il va permettre d’inverser la tendance à la déforestation et permettre de récupérer les terres dégradées. En effet, la protection des forêts et des sols impacte positivement sur les trois dimensions économique, sociale et environnementale du développement durable. Préserver les forêts et les sols, c’est contribuer à pérenniser les productions agro – sylvo- pastorales, à réduire la pauvreté et à atténuer les changements climatiques par la séquestration du carbone
Les structures qui y interviennent sont : la Direction des Eaux, Forêts, Chasse et Conservation des Sols (DEFCCS), l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte (ANGMV), le PROGEDE II, le PADEC, le Projet Intégré de Gestion des Ressources Naturelles du Massif du Fouta Djallon (PIGRN – MFD), le CONACILSS et le PRGTE.
Certains programmes d’aménagement forestier permettent également de contribuer indirectement à la production agricole. C’est le cas des efforts d’aménagement et de préservation de la bande de filao, sur le littoral qui permettent de pérenniser les cuvettes maraîchères de la zone des Niayes.
Pour l’année 2018, les principaux résultats du Projet Annuel de Performance du programme de lutte contre la déforestation et la dégradation des terres sont :
Les formations forestières sont protégées ;
Les productions forestières sont pérennisées et accrues ;
Le couvert végétal est reconstitué et préservé ;
les terres dégradées sont restaurées ;
les superficies forestières sous gestion durable sont pérennisées et accrues.
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I. PRESENTATION DU CADRE DE PERFORMANCE DU PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LA DEFORESTATION ET LA DEGRADATION DES TERRES
Tableau 2 : Cadre de performance du Programme 1
OBJECTIFS
SPECIFIQUES
RESULTATS
ATTENDUS ACTIONS INDICATEURS CIBLES 2018
AXE DU PSE ET
SECTEURS
Réduire la
dégradation des
forêts et des sols
Les formations
forestières sont
protégées
la lutte contre les feux
de brousse
Superficies détruites (en ha) par
les feux de brousse
Diminution de 150 000 ha par
rapport à la Situation de
Référence Axe 2 du PSE
Secteur primaire Nombre de cas de feux de
brousse
Diminution de 2% par rapport
l’année 2017
Les productions
forestières sont
pérennisées et
accrues
l’aménagement et
l’exploitation durable
des formations
forestières
Nombre de plans
d’aménagement et de gestion
élaborés et validés
05 plans Axe 1 du PSE et secteur
primaire Superficie de forêts sous
aménagement
Augmentation de 20% Par
rapport à SDR
Le couvert végétal est
reconstitué et
préservé
la reforestation et la
reconstitution du
couvert végétal
Superficies reboisées (ha) 45 000 ha Axe 2 du PSE
Secteur primaire Ratio entre reboisement(en ha)
et déboisement (en ha) R/D > 1
les terres dégradées
sont restaurées
la restauration des
terres dégradées
Superficie des terres restaurées 1000 ha
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II. PRESENTATION DES CREDITS DU PROGRAMME
2.1- Récapitulatif des crédits du programme par nature de dépense et coût
Pour l’année 2018 un budget de 11 212 574 540 FCFA été alloué au Ministère de l’Environnement et du Développement durable dans le cadre de la Loi de Finances initiale (LFI) pour l’exercice en cours pour la mise en œuvre du programme Lutte contre la déforestation et la dégradation des terres. Le tableau ci-dessous présente la répartition du budget par nature de dépenses. Il montre que 51 % du budget est constitué de dépenses d’investissements dont 45% sera par l’Etat et 6% de transferts en capital. Les dépenses de fonctionnement et de personnel représentent respectivement 15% et 34%.
Tableau 3 : Récapitulatif des crédits du Programme 1
Actions
Personnel Biens et
services
Transferts
courants
Investissements exécutés par
l'Etat Transferts en capital Total général
CP CP CP AE CP AE CP AE CP
Aménagement et exploitation
durable des formations
forestières
8 807 160 200 128 000
3 806 000 000 3 806 000 000 -
3 806 000 000 4 014 935 160
Gestion et fonctionnement du
programme1 3 809 368 380 860 768 000
-
-
- 4 670 136 380
Lutte contre la dégradation des
terres 40 000 000 39 000 000 39 000 000 -
39 000 000 79 000 000
Lutte contre les feux de brousse
5 759 000
201 000 000 201 000 000 -
201 000 000 206 759 000
Reforestation et reconstitution
du couvert végétal 48 915 000 370 000 000 973 000 000 973 000 000 700 000 000 700 000 000 1 673 000 000 2 091 915 000
Renforcement des capacités
acteurs 81 829 000
68 000 000 68 000 000 -
68 000 000 149 829 000
TOTAL 3 818 175 540 1 197 399 000 410 000 000 5 087 000 000 5 087 000 000 700 000 000 700 000 000 5 787 000 000 11 212 574 540
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2.2. Evolution des crédits
Tableau 4 : Evolution des crédits du Programme 1
Nature de dépenses BUDGET 2018 BUDGET 2019 Variation
Personnel 3 818 175 540 3 892 849 931 2%
Biens et services 1 197 399 000 792 708 400 -34%
Transferts courants 410 000 000 350 000 000 -15%
Investissements exécutés par l'Etat
AE 5 087 000 000 8 200 000 000 61%
CP 5 087 000 000 8 200 000 000 61%
Transferts en capital
AE 700 000 000 800 000 000 14%
CP 700 000 000 800 000 000 14%
TOTAL 11 212 574 540 14 035 558 331 25%
2.3- Justification des dépenses par nature
Tableau 5 : Dépenses de Personnel du Programme 1
CATEGORIE EFFECTIF MONTANT
Agent de Service 1 1956000
Agent technique des Eaux et Forêts 326 1739695140
Agent technique des Parcs nationaux 3 16199000
Agent technique horticole 1 3696000
Chauffeur 1 2587000
Commis d'Administration 2 24089700
Comptable 2 5277000
Conseiller juridique 1 9891000
Directeur 1 11759000
Garde forestier 194 727443680
Ingénieur des Eaux et Fôret 1 6722000
Ingenieur des travaux de planification 28 262805600
Ingenieur des travaux Eaux et Forêts 65 401319420
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CATEGORIE EFFECTIF MONTANT
Ingénieur des travaux Parcs
nationaux 48 375664000
Inspecteur régional 8 65706000
Monitrice d'économie familiale 13 137038000
Professeur d'Enseignement
secondaire 1 5610000
Secrétaire 1 6261000
Secrétaire dactylographe 3 8697000
Technicien horticole 1 2938000
TOTAL 702 3818175540
Tableau 6 : Dépenses de Biens et services du Programme 1
libelle chapitre Biens et services
Centre Prot Nat. lutte / Feux de brousse de Goudiry 81 829 000
Centre Prot Nat. lutte / Feux de brousse de Vélingara Ferlo 2 233 000
Direction des Eaux, Forêts et Chasses et de la Conservation des Sols 3 526 000
Inspection régionale des Eaux et Forêts de Kaffrine 262 057 000
Inspection régionale des Eaux et Forêts de Kédougou 15 673 000
Inspection régionale des Eaux et Forêts de Sédhiou 12 890 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Dakar 14 487 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Diourbel 59 724 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Fatick 28 845 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Kaolack 25 899 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Kolda 18 002 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Louga 20 317 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Matam 35 563 000
Inspection Régionale Eaux Forêts St louis 14 518 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Tambacounda 31 450 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Thies 23 487 000
Inspection Régionale Eaux Forêts Ziguinchor 38 255 000
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libelle chapitre Biens et services
Parc Zoologique et Forestier de Hanne 35 020 000
Parcs Zool. forêt Mbao 187 177 000
PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CENTRE FORET 4 665 000
PRONAT. SEMENCES FORESTIERES 48 915 000
Réserve du NDIAEL 8 286 000
Secteur Forectier de Guédiawaye 6 807 000
Secteur Forestier de Bakel 3 948 000
Secteur Forestier de Bambey 3 578 000
Secteur Forestier de Bignona 4 468 000
Secteur forestier de Birkelane 4 051 000
Secteur forestier de Bounkiling 5 667 000
Secteur Forestier de Dagana 3 926 000
Secteur Forestier de Dakar 14 428 000
Secteur Forestier de Diourbel 3 578 000
Secteur Forestier de Fatick 3 088 000
Secteur Forestier de Foundiougne 3 197 000
Secteur Forestier de Gossas 3 088 000
Secteur forestier de Goudiry 4 388 000
Secteur forestier de Goudomp 4 590 000
Secteur forestier de Guinguénéo 4 343 000
Secteur Forestier de Kaffrine 3 663 000
Secteur Forestier de Kanel 4 125 000
Secteur Forestier de kaolack 3 540 000
Secteur Forestier de Kébémer 3 251 000
Secteur Forestier de Kédougou 4 192 000
Secteur Forestier de Kolda 3 215 000
Secteur forestier de Koumpentoum 3 879 000
Secteur Forestier de Linguère 3 831 000
Secteur Forestier de Louga 3 289 000
Secteur forestier de malem hodar 4 208 000
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libelle chapitre Biens et services
Secteur Forestier de Matam 4 164 000
Secteur Forestier de Mbacké 3 565 000
Secteur Forestier de Mbour 3 056 000
Secteur Forestier de Nioro du Rip 3 225 000
Secteur Forestier de Oussouye 5 068 000
Secteur Forestier de Podor 6 771 000
Secteur Forestier de Rufisque 3 656 000
Secteur Forestier de Saint-Louis 3 639 000
Secteur forestier de Salémata 4 904 000
Secteur forestier de Saréya 4 825 000
Secteur Forestier de Sédhiou 3 984 000
Secteur Forestier de Tamba 3 969 000
Secteur Forestier de Thies 3 272 000
Secteur Forestier de Tivaouane 3 558 000
Secteur Forestier de Vélingara 3 691 000
Secteur Forestier de Ziguinchor 4 106 000
Secteur forestier Médina Yoro Foulah 4 175 000
Secteur Forestier Pikine 3 466 000
Secteur Forestier Ranérou 5 185 000
Sous secteur forestier de Koussanar 4 416 000
Sous Secteur Forestier Diouloulou 4 288 000
Sous Secteur Forestier Gamadji Sarre 5 482 000
Sous Secteur Forestier Koungheul 5 827 000
Sous Secteur Forestier Merina Dakhar 4 370 000
Sous Secteur Forestier Pambal 4 024 000
Sous Secteur Forestier Sokone 4 541 000
Zone d'Intérêt Cynégétique Falémé 3 016 000
Total PROGRAMME1 : LUTTE CONTRE LA DEFORESTATION ET LA
DEGRADATION DES TERRES 1 197 399 000
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Tableau 7 : Dépenses de Transferts courants du Programme 1
Libellé Chapitre Transferts
courants
Agence Nationale de la Grande Muraille verte 370000000
Centre national du comité inter Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel
(CONALCISS) 40000000
TOTAL 410000000
Tableau 8 : Dépenses d’Investissements exécutes par l’Etat du Programme 1
Libellé Chapitre Montant
Investissements
exécutés par
l'Etat
CAMPAGNE NATIONALE DE REBOISEMENT 225 000 000
EDUCATION ENVIRONNEMENTALE REHABILITATION PARC FORESTIER
ZOOLOGIQUE HANN 123 000 000
PROGRAMME D'APPUI AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE LA
CASAMANCE 3 100 000 000
PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT FORESTIER ET REHABILITATION DES
FORETS CLASSEES 444 000 000
PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DU CENTRE FORET 68 000 000
PROGRAMME GRANDE MURAILLE VERTE 500 000 000
PROGRAMME NATIONAL DE SEMENCES FORESTIERES 48 000 000
PROJET D'AMENAGEMENT DE LA RESERVE DE FERLO SUD 20 000 000
PROJET D'AMENAGEMENT DES PLANTATIONS LITTORALES SUR LA GRANDE
COTE (PAPLGC) 69 000 000
PROJET D'AMENAGEMENT DU MASSIF DU FOUTA DJALLON 103 000 000
PROJET DE GESTION DURABLE ET PARTICIPATIVE DES ENERGIES
TRADITIONNELLES ET DE SUBSTITUTION II 50 000 000
PROJET DE RELANCE DES FILIERES DE PRODUITS FORESTIERS 97 000 000
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA GESTION DES TERRES DES ECOSYSTEMES
DES NIAYES ET DE LA CASAMANCE DANS UN CONTEXTE DE CC (EX PRESAL) 39 000 000
PROJET DE RENFORCEMENT DU DISPOSITIF DE LUTTE CONTRE LES FEUX DE
BROUSSE (PROLFB) 201 000 000
Total Investissements exécutés par l'Etat 5 087 000 000
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Tableau 9 : Dépenses en capital du Programme 1
PROGRAMME libelle chapitre Transferts en capital
Programme Grande Muraille verte
700000000
TOTAL 700000000
Tableau 10 : Répartition des crédits par projets et sources de financement du Programme 1
PROGRAMME Libelle Actions Libelle activité
Ressources
externes
Ressources
internes
Total
général
PROGRAMME 1 :
LUTTE CONTRE
LA
DEFORESTATION
ET LA
DEGRADATION
DES TERRES
Aménagement
et exploitation
durable des
formations
forestières
assurer la gestion du programme1 21758160 21758160
EDUCATION ENVIRONNEMENTALE
REHABILITATION PARC FORESTIER
ZOOLOGIQUE HANN 310177000 310177000
PROGRAMME D'APPUI AU
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
DE LA CASAMANCE 3000000000 100000000 3100000000
PROGRAMME DE
DEVELOPPEMENT FORESTIER ET
REHABILITATION DES FORETS
CLASSEES 444000000 444000000
PROJET D'AMENAGEMENT DE LA
RESERVE DE FERLO SUD 20000000 20000000
PROJET D'AMENAGEMENT DES
PLANTATIONS LITTORALES SUR LA
GRANDE COTE (PAPLGC) 69000000 69000000
PROJET DE GESTION DURABLE ET
PARTICIPATIVE DES ENERGIES
TRADITIONNELLES ET DE
SUBSTITUTION II 50000000 50000000
Total Aménagement et exploitation durable des
formations forestières 3000000000 1014935160 4014935160
Gestion et
fonctionnement
du programme1
assurer la gestion du programme1
4670136380 4670136380
Total Gestion et fonctionnement du programme1 4670136380
4670136380
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PROGRAMME Libelle Actions Libelle activité
Ressources
externes
Ressources
internes
Total
général
Lutte contre la
dégradation des
terres
Centre national du comité inter
Etats de lutte contre la sécheresse
dans le sahel (CONALCISS)
40000000 40000000
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA
GESTION DES TERRES DES
ECOSYSTEMES DES NIAYES ET DE
LA CASAMANCE DANS UN
CONTEXTE DE CC (EX PRESAL)
0 39000000 39000000
Total Lutte contre la dégradation des terres 0 79000000 79000000
Lutte contre les
feux de brousse
PROJET DE RENFORCEMENT DU
DISPOSITIF DE LUTTE CONTRE LES
FEUX DE BROUSSE (PROLFB)
206759000 206759000
Total Lutte contre les feux de brousse 206759000 206759000
Reforestation et
reconstitution
du couvert
végétal
CAMPAGNE NATIONALE DE
REBOISEMENT 225000000 225000000
Programme Grande Muraille verte 1070000000 1070000000
PROGRAMME NATIONAL DE
SEMENCES FORESTIERES 500000000 500000000
PROJET D'AMENAGEMENT DU
MASSIF DU FOUTA DJALLON 13000000 96915000 96915000
PROJET DE RELANCE DES FILIERES
DE PRODUITS FORESTIERS 90000000 103000000
Total Reforestation et reconstitution du couvert
végétal 513000000 1578915000 2091915000
Renforcement
des capacités
acteurs
PROGRAMME DE RENFORCEMENT
DES CAPACITES DU CENTRE FORET 149829000 149829000
Total Renforcement des capacités acteurs 149829000 149829000
Total PROGRAMME 1 : LUTTE CONTRE LA DEFORESTATION ET LA
DEGRADATION DES TERRES 3513000000 699574540
11212574540
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Tableau 11 : Présentation des structures autonomes rattachées du Programme 1
Libelle Actions Opérateurs sur le programme Transferts courants Transferts en capital
Lutte contre la
dégradation des terres
Centre national du comité inter
Etats de lutte contre la sécheresse
dans le sahel (CONALCISS)
40000000
Reforestation et
reconstitution du
couvert végétal
ANGMV 370000000 700000000
ANNEXES 2 : PRESENTATION DU PROGRAMME 2
Le programme 2 a pour objectif, la conservation de la biodiversité et une meilleure gestion et valorisation de la diversité biologique au niveau des aires protégées, dont la réalisation de ses activités a pour finalité de contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques de l’Axe 1 de la LPSEDD « Gestion de l’environnement et des ressources naturelles », conformément à l’Axe 2 du PSE « Capital humain, protection sociale et développement durable » et à l’ODD 14 « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable » et l’ODD 15 « Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité ». Ses cibles annuelles permettent d’apprécier les efforts consentis par les différentes structures du MEDD intervenant dans ce programme dans le moyen terme ainsi que la réalisation des impacts attendus.
Les différents intervenants à savoir la DPN, la DAMCP et l’ANB, ont prévu un certain nombre d’activités relatives à la gestion du potentiel faunique telles que le suivi des oiseaux, des tortues marines et de leur reproduction, des requins, le suivi de la grande et moyenne faune du Parc Niokolo Koba.
Ces suivis réguliers au cours de l’année permettront de connaitre la tendance des effectifs des espèces à statut menacé dans les parcs et réserves et ainsi de voir si leur évolution est positive.
Pour l’année 2018, les principaux résultats attendus du Projet Annuel de Performance du programme de conservation de la biodiversité et gestion des aires protégées sont :
1- La diversité spécifique et l’accroissement des effectifs sont maintenus ;
2- Les habitats fauniques dans les aires protégées et dans les zones amodiées sont améliorés ;
3- Le cadre juridique et institutionnel de la biosécurité est amélioré ;
4- Les capacités des acteurs intervenant dans la conservation de la biodiversité et la gestion des zones humides sont renforcées.
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II- CADRE DE PERFORMANCE DU PROGRAMME 2 : CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE ET GESTION DES AIRES PROTEGEES
Tableau 12 : Cadre de performance du Programme 2
OBJECTIFS SPECIFIQUES RESULTATS ATTENDUS ACTIONS INDICATEURS CIBLES 2018
Améliorer la biodiversité dans
les Parcs, Réserves, Aires
Marines protégées et zones
humides
La diversité spécifique et
l’accroissement des effectifs
sont maintenus
Action 1 : la gestion du
potentiel faunique
Tendance des effectifs des
espèces à statut menacé dans les
parcs et réserves
Evolution positive du nombre
d’espèces
Accroissement des effectifs
par espèces
Evolution des paramètres
bioécologiques des poissons des
AMP (diversité spécifique,
biomasse, taille, etc.)
Évolution interannuelle des
différents indicateurs
(Diversité spécifique, Indice
d’abondance et
Structure des tailles du thiof
Qualité de l’eau)
Action 2 : La gestion
des aires protégées et
des zones humides
niveau mise en œuvre des plans
de gestion des aires protégées
(parcs, réserves et AMP)
100 % des prévisions
annuelles pour ces plans de
gestion sont atteintes
Pourcentage des parcs et réserves
disposant d’un PAG en cours de
mise en œuvre
Évolution positive
Les habitats fauniques sont
améliorés
Action 3 :
Amélioration de la
gestion de la
biosécurité
Niveau d’amélioration du cadre
juridique et réglementaire de la
biosécurité
02 ateliers pour finaliser les
propositions de révision de la
loi Organisés
Éditer des supports de
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OBJECTIFS SPECIFIQUES RESULTATS ATTENDUS ACTIONS INDICATEURS CIBLES 2018
communication dans 06
langues nationales
Niveau d’amélioration du cadre
institutionnel de la biosécurité
02 techniciens recrutés
Une étude menée en 2017
Nombre d’acteurs formés dans le
domaine de la biosécurité
150 agents des forces de
sécurité et de la défense et
50 membres de l’ANB et du
CNB sur l’évaluation et la
gestion des
Nombre de parties prenantes de
la conservation de la biodiversité
sensibilisées
500 acteurs sensibilisés
Nombre de supports de
communication sur les thèmes liés
à la biodiversité diffusés
300 exemplaires et 10
kakémonos
Pourcentage de protocoles
d’accord avec les instituts de
recherche et les partenaires
techniques, mis en œuvre
21 protocoles
Nombre d’élus locaux, d’OCB, de
journalistes et d’élèves
sensibilisés et formés en matière
de biodiversité
500 acteurs,
60 OCB
2000 élèves encadrés
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III-PRESENTATION DES CREDITS DU PROGRAMME
3.1- Récapitulatif des crédits du programme par nature économique de dépense
Pour l’année 2018, un budget de 4 467 804 340 FCFA été alloué au Ministère de l’Environnement et du Développement durable dans le cadre de la Loi de Finances initiale (LFI) pour l’exercice en cours pour la mise en œuvre du Programme 2 : Conservation de la biodiversité et gestion des aires protégées. Ce programme est financé uniquement par les ressources internes.
Ce budget est constitué de 58% de dépenses de personnel, 17% des investissements et les dépenses de fonctionnement représentent 25%.
Tableau 13 : Récapitulatif des crédits du Programme 2
Libelle Actions Personnel Biens et services
Transferts courants
Investissements exécutés par l'Etat
Transferts en capital Total général
CP CP CP AE CP AE CP AE CP
Amélioration de la gestion de la biosécurité
399 000 000 -
90 000 000 90 000 000 90 000 000 489 000 000
Gestion des aires protégés et des zones
humides 468 246 560 251 466 000
219 000 000 219 000 000 -
219 000 000 938 712 560
Gestion du potentiel faunique
2 084 976 300 445 461 000
450 000 000 450 000 000 -
450 000 000 2 980 437 300
Renforcement des capacités acteurs
19 864 480 39 790 000
-
-
- 59 654 480
TOTAL 2 573 087 340 736 717 000 399 000 000 669 000 000 669 000 000 90 000 000 90 000 000 759 000 000 4 467 804 340
Tableau 14 : Evolution des crédits du Programme 2
Libellé dépenses Somme de BUDGET 2018 Somme de BUDGET 2019 Variation
Personnel 2 573 087 340 2 624 549 087 2%
Biens et services 736 717 000 567 379 400 -23%
Transferts courants 399 000 000 389 000 000 -3%
Investissements exécutés par l'Etat
AE 669 000 000 952 000 000 42%
CP 669 000 000 952 000 000 42%
Transferts en capital
AE 90 000 000 90 000 000 0%
CP 90 000 000 90 000 000 0%
TOTAL 4 467 804 340 4 622 928 487 3%
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3.3- Justification des Dépenses
Tableau 15 : Dépenses de Personnel du Programme 2
CATEGORIE EFFECTIF Montant
Agent technique des Eaux et Forêts 1 5470220
Agent technique des Parcs nationaux 129 719327020
Chauffeur 1 2102220
Conservateur des Parcs nationaux 19 188770000
Directeur 2 24688000
Garde des Parcs nationaux 208 993485660
Garde forestier 8 30765400
Ingénieur des Eaux et Fôret 2 21119000
Ingénieur des travaux Parcs nationaux 72 572334640
Juriste 2 10127180
Sage femme 1 4898000
Total Emplois 445 2573087340
Tableau 16 : Dépenses de Biens et Services du Programme 2
Libelle chapitre Biens et services
Aire Marine Protégée Joal Fadiouth 7 019 000
Aire Marine Protégée Kayar 7 015 000
Aire Marine Protégée Saint Louis 6 805 000
Aire Marine Niamone -Kalounayes 18 000 000
Aire Marine Protégée Bamboung 6 931 000
Aire Marine Protégée d'Abéné 10 515 000
Aire marine protégée de Gandoule 10 303 000
Aire marine protégée de Sangomar 10 303 000
Aire marine protégée Kassa Balantacounda 18 000 000
Bureau Information Sensibilisation Parcs du Nord 13 238 000
Centre de Formation de Dalaba 13 451 000
Direction des aires marines communautaires protégées 137 777 000
Direction des Parcs Nationaux 231 967 000
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Libelle chapitre Biens et services
Infirmerie des Parcs 13 101 000
Parc National Basse Casamance 7 648 000
Parc National Delta du Saloum 14 581 000
Parc National des Oiseaux du Djoodj 16 249 000
Parc National Iles des Madeleines 12 855 000
Parc National Langue de Barbarie 10 936 000
Parc National Niokolo Koba 86 979 000
Réserve de Kalissaye 8 507 000
Réserve d'Intêret Communautaire de Somone 12 465 000
Réserve d'Intêret communautaire Palmarin 6 333 000
Réserve Faune Ferlo Nord 16 430 000
Réserve Naturelle de Guembeul 14 381 000
Réserve Naturelle de Popenguine 8 816 000
Station Biologique de Saint Louis 16 112 000
TOTAL BIENS&DERVICES 736 717 000
Tableau 17 : Dépenses de transferts courants du Programme 2
Libellé chapitre Transferts courants
Autorité nationale de Biosécurité 399000000
TOTAL TRANSFERTS COURANTS 399000000
Tableau 18 : Dépenses d’investissements exécutés par l’Etat du Programme 2
Libelle chapitre Investissements
exécutés par l'Etat
Extension, organisation et gestion participative du réseau des aires marines
protégées du Sénégal 219 000 000
Programme national de réhabilitation des parcs et réserves du Sénégal (ex
projet de réhabilitation du parc national de Niokolo koba) 400 500 000
Projet d'appui au développement de la périphérie des aires protégées
(PADAPS) 49 500 000
Total investissements exécutes par l’état 669 000 000
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Tableau 19 : Dépenses en Capital du Programme 2
Libellé chapitre Transferts en capital
programme de gestion et de développement de la biosécurité 90000000
TOTAL TRANSFERT EN CAPITAL 90 000000
Tableau 20 : Répartition des crédits par projet et par source de financement du Programme 2
PROGRAMME Libelle Actions
libelle activité Ressources
externes Ressources
internes Total
général
PROGRAMME 2 : CONSERVATION DE LA
BIODIVERSITE ET GESTION DES AIRES PROTGEES
Amélioration de la gestion
de la biosécurité
programme de gestion et de
développement de la biosécurité
489000000 489000000
Total Amélioration de la gestion de la biosécurité
489000000 489000000
Gestion des aires protégés et des zones
humides
938712560 938712560
Total Gestion des aires protégés et des zones humides
938712560 938712560
Gestion du potentiel faunique
2930937300 2930937300
49500000 49500000
2980437300 2980437300
Renforcement des capacités
acteurs
59654480 59654480
Total Renforcement des capacités acteurs
59654480 59654480
Total PROGRAMME 2 : CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE ET GESTION DES AIRES PROTGEES
4467804340 4467804340
Tableau 21 : Présentation des structures autonomes rattachées du Programme 2
Libelle Actions structures Transferts courants Transferts en capital
Amélioration de la gestion de la biosécurité
ANB 399000000 90000000
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ANNEXES 3 : PRESENTATION DU PROGRAMME 3
Le Programme lutte contre les pollutions, les nuisances et les effets néfastes des changements climatiques va contribuer à la réduction de la dégradation de l’Environnement et des Ressources Naturelles. A travers ce programme, le MEDD va également contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’émergence à travers l’axe 2 du Plan Sénégal Emergent visant la promotion du capital humain, de la protection sociale et du développement durable. A cela, s’ajoutent les autres activités de lutte contre les pollutions, nuisances et les effets des changements climatiques qui vont contribuer au deuxième sous –axe. Du point de vue cohérence avec l’Agenda International à l’horizon 2030, il est lié aux Objectifs de Développement Durable à travers les objectifs suivants :
Objectif n° 11 : Villes et communautés durables: Faire des villes et des établissements humains des endroits sans exclusion, sûrs, résilients et durables ;
Objectif n° 12 : Consommation responsable: Garantir des modèles durables de consommation et de production ;
Objectif n° 13 : Agir d'urgence contre le changement climatique et ses impacts.
Le programme aura un rôle primordial à remplir, à partir de l’année 2017, par rapport à l’accord historique et universel de Paris sur le climat visant à contenir la hausse de la température moyenne du globe en dessous de deux degrés Celsius. Dans ce cadre, il devra d’année en année s’articuler davantage avec le document de Contribution Déterminée Nationale (CDN) établi par le Sénégal pour participer à cet effort sur le climat.
Les structures qui y interviennent sont : la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classés (DEEC), l’Agence Nationale des Eco – Villages (ANEV). Il faut noter cependant que les autres programmes peuvent contribuer aux résultats de ce programme.
En termes de résultats attendus, il va permettre d’assurer aux citoyens un cadre de vie sain et sécurisé contre notamment les nuisances et risques de catastrophes et contre les effets des changements climatiques. En effet, la problématique de la gestion du cadre de vie se pose avec acuité et nécessite une bonne prise en charge des établissements humains en vue d’assurer une qualité de vie appropriée aux populations en termes de salubrité, de gestion adéquate des pollutions, des nuisances, des risques de catastrophes, d’érosion côtière et d’appui à la collecte et au traitement des déchets.
L’érosion constitue aujourd’hui une préoccupation de premier plan compte tenu de la vulnérabilité du Pays. De nombreux événements extrêmes sont enregistrés du fait des changements climatiques notamment dans la langue de Barbarie précisément à Guet Ndar et Goxumbacc à Saint-Louis et à Rufisque. Cette situation constitue une menace pour les infrastructures touristiques et socio-économique.
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I. Présentation du cadre de performance du programme Tableau 22 : Cadre de performance du Programme 3
OBJECTIF SPECIFIQUE RESULTATS ATTENDUS ACTIONS INDICATEURS CIBLES 2018
Réduire les pollutions, nuisances et les effets
néfastes des changements
climatiques et prévenir les risques de catastrophes
Le cadre de vie des
populations est
amélioré et sécurisé.
Contrôle de l’effectivité de la
prise compte de l’environnement dans les
activités socio-économiques
Nombre d’ICPE de 1ère Classe
inspectées & Nombre d’ICPE de 2ème Classe inspectée
Taux de mise en conformité des ICPE par rapport aux recommandations issues
des contrôles effectués
35%
Pourcentage des PGES suivis par rapport
au cumul des projets validés 30%
Pourcentage de rapports validés par
rapport au nombre de projets soumis à
l’Evaluation environnementale
70%
Nombre de requêtes traitées par rapport
à l’ensemble des requêtes reçues par le CGUE
100 % des requêtes reçues
traitées
Taux de satisfaction par rapport à l’ensemble des requêtes reçues par le
CGUE
50 % des requêtes ont donné une satisfaction
Suivi de la qualité des effluents des
milieux récepteurs dans les sites
d’orpaillage à Tambacounda et Kédougou
Déterminer la situation de référence 2016 pour identifier
les paramètres à suivre
Suivi de la qualité des effluents gazeux 10%
Suivi des dossiers traités sur les produits
chimiques et déchets dangereux 15%
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II. Présentation des crédits du programme
2.1. PRESENTATION DES CREDITS DU PROGRAMME PAR ACTIONS ET PAR NATURE ECONOMIQUE DE DEPENSES
Pour l’année 2018, un budget de 2 119 489 540 FCFA est consacré au programme de lutte contre les pollutions, les nuisances et les effets néfastes des changements climatiques.
Le tableau ci-dessous présente la répartition du budget par nature de dépenses. Il montre que 55% du budget vont constituer des dépenses d’investissements. Les dépenses de fonctionnement et de personnel vont représenter respectivement 34% et 11%.
Tableau 23 : Récapitulatif des crédits du Programme 3
Libelle Actions Personnel
Biens et services
Transferts courants
Investissements exécutés par l'Etat
Transferts en capital Total général
CP CP CP AE CP AE CP AE CP
Gestion et fonctionnement du programme 3
231 563 540 428 970 000 - - - 660 533 540
Lutte contre les changements climatiques
273 033 000 484 000 000 484 000 000 300 000 000 300 000 000 784 000 000 1 057 033 000
Prise en compte de l'environnement dans les activités socio-économiques
14 923 000 387 000 000 387 000 000 - 387 000 000 401 923 000
TOTAL 231 563 540 443 893 000 273 033 000 871 000 000 871 000 000 300 000 000 300 000 000 1 171 000 000 2 119 489 540
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2018
Tableau 24 : Evolution des crédits du programme du Programme 3
Libellé dépenses BUDGET 2018 BUDGET 2019 variation N/N+1
Personnel 231 563 540 236 194 811 2%
Biens et services 443 893 000 337 545 400 -24%
Transferts courants 273 033 000 208 033 000 -24%
Investissements exécutés par l'Etat
AE 871 000 000 1 158 000 000 33%
CP 871 000 000 1 158 000 000 33%
Transferts en capital
AE 300 000 000 500 000 000 67%
CP 300 000 000 500 000 000 67%
TOTAL 2 119 489 540 2 439 773 211 15%
Tableau 25 : Dépenses de Personnel du Programme 3
CATEGORIE EFFECTIF TOTAL
Agent administratif 3 9039000
Agent d'Administration 1 2597000
Agent technique agriculture 1 4628000
Aménagiste 1 6853000
Assistant technique 1 4571000
Biologiste 1 2963000
Chef du B.A.F. 1 6449540
Commis d’administration 3 8038000
Comptable 1 4789000
Conservateur des parcs nationaux 1 10115000
Directeur 1 998000
Economiste 1 4620000
Environnementaliste 13 73822000
Ingénieur biologiste 1 4957000
Ingénieur des travaux d’aménagement 1 5602000
Ingénieur des travaux des eaux et forêts 2 20171000
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2018
CATEGORIE EFFECTIF TOTAL
Juriste 1 2123000
Professeur d'enseignement moyen 2 16061000
Professeur d'enseignement secondaire 3 26872000
Secrétaire 1 2252000
Secrétaire Dactylographe 1 2943000
Secrétaire d'Administration 1 5664000
Technicien supérieur 1 5436000
TOTAL 43 231563540
Tableau 26 : Dépenses de Biens & Service du Programme 3
Libelle chapitre Biens et services
Direction de l'Environnement et des Etablissements classés 233 596 000
Div Reg Env. Ets Cla KOLDA 19 473 000
Div Reg Env. Ets Cla Louga 13 459 000
Div Reg Env. Ets Cla Matam 13 943 000
Div Reg Env. Ets Cla Tambacounda 12 695 000
DIV. REG. ENVIR. ETAB. CLASSES DE DIOURBEL 14 795 000
DIV. REG. ENVIR. ETAB. CLASSES DE FATICK 12 775 000
Division Régionale Environnement Etablissements classés Dakar 17 521 000
Division régionale environnement Etablissements classés de Kaffrine 12 294 000
Division Régionale Environnement Etablissements classés Kaolack 11 796 000
Division Régionale Environnement Etablissements classés Saint Louis 13 515 000
Division régionale environnement Etablissements classés Sédhiou 12 059 000
Division Régionale Environnement Etablissements classés Thies 13 608 000
Division régionale Environnement Etablissements classés Ziguinchor 13 181 000
Division régionale environnement Ets classés de Kédougou 14 260 000
Laboratoire pour la qualité de l'air 14 923 000
TOTAL BIENS&SERVICES 443 893 000
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2018
Tableau 27 : Dépenses de transferts courants du Programme 3
libelle chapitre Transferts courants
Agence Nationale des Ecovillages 273033000
Tableau 28 : Dépenses des investissements exécutés par l’Etat du Programme 3
Libelle chapitre Investissements
exécutés par l'Etat
Programme de consolidation des zones côtières fragiles 451 000 000
Programme Eco-villages -
Projet gestion qualité air milieu urbain 41 000 000
Projet changement climatique et gestion durable des zones côtières 33 000 000
Projet de gestion écologiquement rationnelle des déchets municipaux et des
déchets dangereux pour réduire les émissions de polluants organiques 232 000 000
Renforcement du centre d'intervention d'urgence dote d'un numéro vert et du
dispositif d'évaluation environnementale 114 000 000
TOTAL INVESTISSEMENTS EXECUTES PAR L’ETAT 871 0 000
Tableau 29 : Dépenses de transferts en capital du Programme 3
Libelle chapitre Transferts en capital
Programme ecovillage 300000000
TOTAL TRANSFERTS 300000000
Tableau 30 : Répartition des crédits par projets et sources de financement du Programme 3
PROGRAMME Libelle Actions
libelle activité Ressources
externes Ressources
internes Total général
Programme 3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets néfastes des changements climatiques
Gestion et fonctionnem
ent du programme 3
Assurer la gestion du programme 3
660533540 660533540
Total Gestion et fonctionnement du programme 3
660533540
Lutte contre les
changements climatiques
Programme de consolidation des zones côtières fragiles
0 451000000 451000000
Programme Eco-villages
0 573033000 573033000
Projet Changement Climatique et Gestion durable des zones côtières
33000000 33000000
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2018
PROGRAMME Libelle Actions
libelle activité Ressources
externes Ressources
internes Total général
Total Lutte contre les changements climatiques
0 1057033000
Prise en compte de l'environnement dans les activités socioéconomiques
Projet gestion qualité air milieu urbain
55923000 55923000
Projet de gestion écologiquement rationnelle des déchets municipaux et des déchets dangereux pour réduire les émissions de polluants organiques
100000000 132000000 232000000
Renforcement du centre d'intervention d'urgence dote d'un numéro vert et du dispositif d'évaluation environnementale
114000000 114000000
Total Prise en compte de l'environnement dans les activités
socioéconomiques
100000000 301923000 401923000
Total PROGRAMME 3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets néfastes des changements
climatiques
100000000 2019489540 2119489540
Tableau 31 : Présentation des structures autonomes rattachées du Programme 3
Libelle Actions Opérateur sur le
programme Transferts courants
Transferts en capital
Lutte contre les changements climatiques
ANEV 273033000 300000000
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2018
ANNEXES 4 : PRESENTATION DU PROGRAMME 4
Le programme pilotage coordination et gestion administrative a pour objectif l’amélioration de la gouvernance environnementale et l’intégration des principes de développement durable dans les politiques et programmes. L’accent est également mis sur la promotion de l’économie verte à partir de ses principales composantes (croissance et emplois verts, industries et technologies propres et bas carbone …), tout en prenant en compte, de manière plus efficace, les questions relatives à la transversalité du Genre, à la sécurité alimentaire, aux migrations et à la pauvreté. Un des axes majeurs dans ce domaine s’articulera autour de l’intégration des problématiques à l’environnement, les changements climatiques et le développement durable dans les politiques et les stratégies sectorielles (Agriculture, Santé, Industrie, Mines, Pêche, Elevage, Décentralisation, etc.), la stigmatisation des études d’impact environnemental, l’introduction de l’éducation environnementale dans les curricula.
Ce programme regroupe les structures transversales, formatrices, coordonnatrices et de veille environnementale telles que la DPVE, la DFVP, la CEFE, le CSE et va considérablement contribuer à l’amélioration de la base de connaissance sur l’environnement et les ressources naturelles.
L’atteinte des objectifs de ce programme sera effective grâce à la mise en œuvre d’actions et d’activités, chaque action pouvant comporter un ou plusieurs projets opérationnels.
Pour l’année 2018, les principaux résultats attendus du Projet Annuel de Performance du programme 4 sont :
Les ressources naturelles et l’environnement sont mieux connus et gérés au niveau local ;
Le cadre administratif et juridique du département est renforcé ;
La formation et la sensibilisation des acteurs est assurée ;
Les principes de développement durable sont intégrés dans toutes les stratégies, plans et programmes.
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2018
I. CADRE DE PERFORMANCE DU PROGRAMME
Tableau 32 : Cadre de performance du Programme 4
OBJECTIFS SPECIFIQUES
RESULTATS ATTENDUS
ACTIONS INDICATEURS CIBLES 2018
Intégrer les principes du développement durable dans les politiques publiques, la promotion des moyens d’existences, la résilience des groupes vulnérables et les modes de production et de consommation
R1 : RNE sont mieux gérés au
niveau local
A1 : Amélioration de la base de
connaissance sur l’environnement et
les ressources naturelles
Nombre de documents informant sur l’État de l’environnement et des ressources naturelles
01 annuaire sur l'état des ressources naturelles et de l'environnement est diffusé
01 bulletin de veille environnementale diffusé
01 rapport sur la contribution de l’environnement au PIB
Nombre d'outils de politiques de planification et de suivi élaborés ou améliorés
1 PAP, 1 RAP,
A2 : Amélioration du cadre
administratif, institutionnel et
juridique
02 codes (code forestier et code l’environnement) et 1 loi sur le littoral sont révisés
95%
R 2 : Promotion de l’éducation et
de la veille environnementale et renforcement des capacités des
acteurs
Action 3 : Information
Communication Education
environnementales (ICE)
Évolution du Nombre de supports de communication sur des thèmes liés à l'environnement produits et diffusés
Évolution positive
Nombre d’élus locaux, d’Organismes Communautaires de Base (OCB) et de journalistes sensibilisés et formés en matière d’EE
300 unités OCB sensibilisées 60 enseignants 2000 élèves formés et
sensibilisés formés
Évolution du nombre de bois d’école créés
10 bois d’école
R3 : Promotion du
Développement durable
Action 4 : Promotion de
l’économie verte et du partenariat
public
Évolution de l’appui apporté aux CL pour la GRNE
90 millions en 2018 % de projets ayant intégrés la dimension genre et financés dans le cadre de l’appui aux C.L
Nombre d’agents formés dans le domaine de l’économie verte et du partenariat public privé
Au moins 3 agents bénéficient d’une formation diplômante
Évolution du Nombre d’emplois verts créés ou consolidés
650 emplois verts
Niveau de mobilisation des financements verts
100 % des activités prévues exécutés
Nombre de micros entreprises vertes créés et consolidés
10 micros entreprises
Nombre de PAED élaborés dans le cadre de l’acte III de la décentralisation
1 rapport d’évaluation
Niveau d’exécution des ODD
1 rapport de suivi de l’exécution des ODD relatifs à l’environnement
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2018
II. PRESENTATION DES CREDITS DU PROGRAMME
2.1- Présentation des crédits par actions et par nature économique de dépense
Pour l’année 2018, un budget de 3 774 013 640 F CFA est alloué au Ministère de
l’Environnement et du Développement durable dans le cadre de la Loi de Finances initiale
(LFI) pour l’exercice en cours pour la mise en œuvre du programme. Ce budget est constitué
de 34% des dépenses d’investissements, 54% des dépenses de fonctionnement et 12% des
dépenses de personnel
Tableau 33 : Récapitulatif des crédits du Programme 4
Libelle Actions Person
nel
Biens et
services
Transferts
courants
Investissements exécutés par
l'Etat
Transferts en capital
Total général
CP CP CP AE CP AE CP AE CP
Amélioration de la base de connaissance sur l'environnement et les ressources naturelles
30 236 900 348 196 000
301 000 000 301 000 000 295 000 000 295 000 000 596 000 000 974 432 900
Amélioration du cadre administratif, institutionnel et juridique
356 896 740 1 363 541 000
163 275 000 163 275 000 90 000 000 90 000 000 253 275 000 1 973 712 740
Information, communication et éducation environnementale
49 905 000 92 413 000 65 000 000 60 000 000 60 000 000 -
60 000 000 267 318 000
Promotion de l'économie verte et du partenariat public privé et promotion du Développement Durable
35 818 000 142 732 000
380 000 000 380 000 000 -
380 000 000 558 550 000
TOTAL 472 856 640 1 946 882 000 65 000 000 904 275 000 904 275 000 385 000 000 385 000 000 1 289 275 000 3 774 013 640
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2018
Tableau 34 : Evolution des Crédits du Programme 4
Programme Libellé dépenses Budget 2018 Budget 2019 Variation
Programme 4 : pilotage, coordination
et gestion administrative
Personnel 472 856 640 482 313 773 2,00%
Biens et services 1 946 882 000 1 633 457 800 -16,1%
Transferts courants
65 000 000 45 000 000 -30,8%
Investissements exécutés par l'Etat
AE 904 275 000 1 106 000 000 22,3%
CP 904 275 000 1 106 000 000 22,3%
Transferts en capital
AE 385 000 000 490 000 000 27,3%
CP 385 000 000 490 000 000 27,3%
Total Programme 4 : pilotage, coordination et gestion administrative
3 774 013 640 3 756 771 573 -0,46%
Tableau 35 : Dépenses de Personnel du Programme 4
CATEGORIE EFFECTIF Montant
Agent administratif 2 5 398 000
Agent d'Administration 3 7 326 000
Agent technique des eaux et forets 3 15 320 000
Agent technique des parcs nationaux 1 6 747 000
Aménagiste 1 9 287 000
Analyste Programmeur 1 5 135 200
Attaché de cabinet 1 4 543 000
Chauffeur particulier 1 4 793 120
Chef de cabinet 1 7 989 000
Chef de division 5 28 254 000
Comptable 1 3 056 000
Comptable matière 1 3 206 000
Conseiller Technique 2 14 400 000
Conseiller technique du Cabinet 2 15 349 000
Conservateur des parcs nationaux 1 12 934 000
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2018
CATEGORIE EFFECTIF Montant
Directeur 4 65 609 700
Directeur de cabinet 1 16 283 000
Economiste 2 7 790 000
Gestionnaire 1 7 051 000
Ingénieur des eaux et forets 3 34 057 000
Ingénieur des travaux d’aménagement 1 5 124 000
Inspecteur 1 8 932 000
Inspecteur Affaires Adm.et Financière 1 9 699 000
Intendant 1 5 164 000
Ministre 1 66 086 740
Professeur College Ens Moy Secondaire 1 6 408 000
Professeur d'enseignement moyen 1 7 779 000
Secrétaire 3 25 674 980
Secrétaire généra 1 24 646 000
Secrétaire d'Administration 1 8 376 900
Secrétaire de Direction 1 17 247 000
Secrétaire Particulier 1 5 518 000
Surveillant général 1 7 673 000
TOTAL DEPENSES DE PERSONNEL 52 472 856 640
Tableau 36 : Dépenses de biens et services du Programme 4
PROGRAMME Libelle chapitre Biens et services
Cabinet du Ministre 239 673 000
Cellule de Passation des Marchés 20 749 000
Centre d'Education et de Formation Environnementale
77 581 000
Centre National des Techniciens E F C & Parcs Nat 14 832 000
DAGE 1 079 612 000
Direction de la planification et de la veille environnementale
348 196 000
Direction des financements verts et des partenariats 142 732 000
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2018
PROGRAMME Libelle chapitre Biens et services
Inspection Interne 23 507 000
TOTAL BIENS&SERVICES 1 946 882 000
Tableau 37 : Dépenses de transferts courants du Programme 4
PROGRAMME Libelle chapitre Transferts courants
Centre National des Techniciens E F C & Parcs Nat 65000000
TOTAL TRANSFERTS COURANTS 65000000
Tableau 38 : Dépenses d’investissements exécutés par l’Etat du Programme 4
PROGRAMME Libelle chapitre Investissements
exécutés par l'Etat
Mobilisation des ressources et promotion de l'économie verte 30 000 000
Programme d'appui à la création d'opportunités d'emplois verts
(ex programme de promotion des emplois verts) 350 000 000
Programme de développement de l'éducation et de la formation
environnementale 60 000 000
Programme de gestion de la planification stratégique et
opérationnelle du MEDD 235 000 000
Programme de mise en œuvre de la veille environnementale 20 000 000
Programme de renforcement des capacités du MEDD 163 275 000
Projet d'appui à l'environnement et à la gestion des ressources
naturelles 46 000 000
TOTAL INVESTISSEMENTS EXECUTES PAR L’ETAT 827000000
Tableau 39 : Dépenses en capital du Programme 4
PROGRAMME Libelle chapitre Transferts en capital
Appui aux Collectivités Locales en gestion des ressources
naturelles et de l'environnement 75 000 000
Programme de renforcement des capacités du MEDD 90 000 000
Programme suivi environnemental 220 000 000
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2018
PROGRAMME Libelle chapitre Transferts en capital
TOTAL PROGRAMME 4 : PILOTAGE, COORDINATION ET GESTION ADMINISTRATIVE
385000000
Tableau 40 : Répartition des crédits par projets et sources financement du Programme 4
PROGRAMME Libelle Actions libelle activité Ressources
externes Ressources
internes Total
général
Programme 4 : pilotage, coordination
et gestion administrative
Amélioration de la base de connaissance sur l'environnement et les ressources naturelles
Appui aux Collectivités Locales en gestion des ressources naturelles et de l'environnement
75000000 75000000
Programme de gestion de la planification stratégique et opérationnelle du MEDD
613432900 613432900
Programme de mise en œuvre de la veille environnementale
20000000 20000000
Programme de renforcement des capacités d’intervention du service des eaux et forêts dans la lutte contre le trafic de bois au Sénégal
220000000 220000000
Programme suivi environnemental
46000000 46000000
Projet d'appui à l'environnement et à la gestion des ressources naturelles
46000000 46000000
Total Amélioration de la base de connaissance sur l'environnement et les
ressources naturelles
974432900 974432900
Amélioration du cadre
administratif, institutionnel et
juridique
Assurer la gestion administrative et financière
593953040 593953040
Programme de renforcement des capacités du MEDD
1379759700 1379759700
Total Amélioration du cadre administratif, institutionnel et juridique
1973712740 1973712740
Information, communication et
éducation
Centre National des Techniciens E F C &
Parcs Nat
115550000 115550000
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2018
PROGRAMME Libelle Actions libelle activité Ressources
externes Ressources
internes Total
général
environnementale Programme de développement de l'éducation et de la
formation environnementale
151768000 151768000
Total Information, communication et éducation environnementale
267318000 267318000
Promotion de l'économie verte et du partenariat
public privé et promotion du
Développement Durable
Mobilisation des ressources et promotion de
l'économie verte
65818000 65818000
Programme d'appui à la création d'opportunités
d'emplois verts (ex programme de
promotion des emplois verts)
250000000 242732000 492732000
Total Promotion de l'économie verte et du partenariat public privé et promotion du
Développement Durable
250000000 308550000 558550000
TOTAL Programme 4 : pilotage, coordination et gestion administrative
250000000 3524013640 3774013640
Tableau 41 : Présentation des structures autonomes rattachées du Programme 4
Libelle Actions Opérateur sur le
programme Transferts courants
Transferts en capital
Amélioration de la base de
connaissance sur l'environnement
et les ressources naturelles
CSE 220000000
DPVE 75000000
Amélioration du cadre
administratif, institutionnel et
juridique
DAGE 90000000
Information, communication et
éducation environnementale
Centre National des
Techniciens E F C &
Parcs Nat
65000000
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2018
ANNEXES 5 : DISPOSITIF DE SUIVI EVALUATION
L’objectif du Système de Suivi Évaluation est de renseigner sur le niveau d’atteinte des indicateurs de résultats et d’impacts du DPPD, indicateurs définis de manière consensuelle. Il est procédé à un suivi semestriel des indicateurs et à une évaluation annuelle de l’état d’avancement technique et financier des programmes grâce à l’analyse profonde des écarts entre les cibles et les niveaux atteintes en terme d’intrants, d’activités et d’extrants.
Le Rapport Annuel de Performance (RAP), faisant l’état des réalisations physiques et des ressources financières allouées, sera validé en rapport avec le Comité conjoint de Suivi de la Politique environnementale, mis en place à cet effet. Les conclusions du rapport serviront de base pour appuyer les requêtes de financement des budgets programmes de manière subséquente.
Concrètement, le Système de Suivi Évaluation a pour objectif de fournir des données à tous les utilisateurs potentiels en s’appuyant sur l’échange (feed-back) en vue de fournir des informations permettant de prendre des décisions appropriées pour le pilotage du DPPD.
Pour le suivi des activités, le MEDD travaille avec ses différentes structures, directions et services rattachés qui interviennent dans l’exécution des composantes du Document de Programmation Pluriannuelle des Dépenses publiques (DPPD).
Ainsi avec la vision déclinée par le département, les orientations majeures de la politique environnementale sont définies et le rôle de chaque structure précisé.
Les Directions nationales formulent et préparent des actions et projets qui sont regroupés dans des programmes selon les objectifs, les axes d’intervention et la mission du Ministère.
En plus de l’animation de la planification opérationnelle, il revient à la Direction de la Planification et de la Veille environnementale (DPVE) de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des budgets programmes pour les aspects techniques. L’exécution technique des budgets programmes revient aux directions nationales en rapport avec les services déconcentrés et les partenaires. Les aspects financiers sont assurés par les différents administrateurs de crédit en rapport avec la DAGE et les Inspecteurs ainsi que le Contrôleur des Opérations financières et l’Ordonnateur délégué pour le contrôle financier. Un point focal, au niveau de chaque direction, fournit à la DPVE des informations sur la mise en œuvre des programmes. Ces informations sont recueillies dans le Système de Suivi évaluation mis en place par la DPVE.