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PRÉSENCEDES RETRAITÉS D’AIR FRANCE

Revue trimestrielle

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SOMMAIRE©

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La reproduction des articles composant cette revue est interdite sans autorisation préalable. Les articles de cette revue n’engagent que leurs auteurs.

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 1

Éditorial■ Le mot du président d’Air France■ Les vœux du président de l’ARAF 2

ARAF 4■ Journée des délégués régionaux du 9 décembre 2015■ ACVG commémore le 11 novembre 5

Retraite 6■ Assemblée générale 2015 de AGE■ Représenter les usagers des hôpitaux (RU) : un droit.

La FNAR vous permet de l’exercer 7■ La CRPN face à l’augmentation de l’espérance de vie 8■ Du côté de nos organisations nationales 9■ AGIRC-ARRCO 9

MNPAF 10■ Le point MNPAF

Aéronautique 11■ Airbus installe une usine d’assemblage aux USA■ Aéronautique en bref… 12■ Le retour de la formation aéronautique à Vilgénis 13

Histoire 14■ Des emblèmes militaires à ceux de l’aviation civile■ C’était DM-LA (2e partie) 16

Culture et loisirs 18■ Découvrons-nous : le handicap ? Un sujet qui se partage■ Les couleurs de la vie 19■ Philatélie 20■ Mots croisés de Jihème et remue-méninges 21■ Chronique aéronautique 22■ Bibliographie 23■ Invitations aux voyages 24

Pratique 26■ Facilités de transport

La vie de nos régions 27■ Assemblées régionales et rencontres départementales de 2015

Carnet 34Courrier des lecteurs 36Adresses utiles de l’ARAFRepublic P47 Thunderbolt lors

d’un meeting

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ÉDITORIAL

C’est en premier lieu à chacune et chacun d’entre vous que je m’adresse pour voussouhaiter, ainsi qu’à ceux qui vous sont proches, une excellente année 2016.

En ce début d’année, je tiens à remercier les 355 nouveaux adhérents qui nous ont rejointsau cours de l’année 2015, nous apportant de nouvelles forces vives au sein de l’ARAF et jeremercie, par là même, tous les bénévoles de l’ARAF pour leur activité quotidienne auservice des adhérents.

Bienvenue aux nouveaux bénévoles qui nous ont rejoints au siège, dont la présentation vousest faite dans ce numéro: ils vont nous permettre de renouveler les instances de l’association, etpar leurs relations proches des actifs et leur engagement, de trouver de nouveaux argumentspour convaincre tous ceux qui quittent le Groupe Air France de venir nous rejoindre.

Durant les mois d’octobre et novembre ont eu lieu les cinq dernières journées régionales :en Corse, en Midi-Pyrénées, en Languedoc-Roussillon, en Val de Loire et en Martinique.C’est cette année encore 22 réunions auxquelles j’aurais eu le plaisir de participer, seul ouavec d’autres administrateurs, pour vous rencontrer, vous informer et échanger sur vos sujetsde préoccupation et d’intérêt.Je sais combien l’animation régionale est riche en événements variés, originaux, attractifspour vous apporter, au-delà des informations et soutiens nécessaires, la convivialité et laproximité souhaitées par beaucoup. Je remercie pour cela tous vos représentants locaux, quine ménagent pas leurs efforts en ce sens.

Exceptionnellement nous avons dû reporter du 17 novembre au 9 décembre la traditionnellerencontre avec vos représentants, délégués régionaux et délégués régionaux adjoints, ceuxqui sont proches de vous et sont en région les piliers qui font vivre notre association. Vousaurez dans ce numéro un résumé des points qui y ont été abordés.

Avec Claude Masclet enfin, nous avons participé à Bruxelles à l’Assemblée Générale de« AGE Platfom Europe » qui œuvre pour une meilleure reconnaissance et un plus grandrespect des droits des personnes âgées dans l’Union Européenne.

Cette année 2016 verra, comme tous les cinq ans, la mise en place de la nouvelle AssembléeGénérale de la MNPAF, puis l’élection du nouveau Conseil d’Administration et celle dunouveau Bureau. C’est un moment important pour nous tous, retraités, qui défendons pourvos intérêts, la liste de l’ARAF, et je sais pouvoir compter sur vous et sur votre fidélité pour ne pas avoir omis de voter avant le 6 janvier.

Bonne et heureuse année à toutes et à tous

■ Harry Marne, Président de l’ARAF

Les vœuxdu président de l’ARAF Harry Marne, président de l’ARAF

2 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

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Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 3

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La parole est ensuitedonnée aux régionsLes principaux points évoqués parles délégués sont les suivants :• Nombre d’adhérents : on constate

une baisse sensible dans les régions,comparable à l’évolution nationale,et une grande difficulté à attirer denouveaux adhérents pour compen-ser les départs. Ce phénomène estamplifié par le nombre importantde départs en PDV (Plan de DépartVolontaire) d’agents plus jeunes peuintéressés dans l’immédiat par l’ARAF.De plus, certains pensent que notre

image de retraités n’est pas por teusepour cette catégorie de personnesencore loin de la retraite. À noterque la dernière région créée enMartinique en 2015 a vu sonnombre d’adhérents évoluer de 17au moment du lancement à 47.

• Participations aux réunions régio -nales et départementales : elles semaintiennent à un bon niveaumalgré de grandes difficultés dues autransport sur des grandes dis tanceset au vieillissement de nos adhé-rents. Le covoiturage est quelque-fois utilisé - surtout pour les plusanciens - mais pas tou jours pos sible.Dans certaines régions il y a unetendance à développer ou à relan -cer les rencontres départementaleset des ren contres par petit groupeplus informelles très délocalisées.Dans ces conditions, outre les 22journées régionales, d’autres ren -contres départementales ont étéorganisées avec des animationslocales (visites de châteaux, sitestouristiques, etc.) ainsi que desvoyages qui sont toujours desmoyens remarquables pour mieuxse con naître. En 2016, le renforce -ment de la région Paris devraitper mettre d’y relancer une activitéassociative nouvelle. Le pro blèmedu redécoupage de certainesrégions a également été évoqué.

• Communication : beaucoup d’ac-tions sont faites pour maintenir lecon tact avec les adhérents et enparticulier ceux qui sont plus isolés.La Bretagne vient de lancer unelettre d’information hebdoma-daire sur son site. Dans beaucoupde régions les vœux, les anniver-saires sont l’occasion de contacts.Ces actions s’inscrivent dans le cadrede la communication mais égale-ment dans celui de la solidarité,même si la notion de relais strictosensu a peu été évoquée. Cer tainesrégions invitent les journauxrégionaux qui publient ainsi desarticles sur l’ARAF dans la presselocale.

Ces articles peuvent être reprisdans PRÉSENCE si le contact dujournal est connu pour obtenirautorisation de publier et photos.

• Utilisation d’internet : elle est enprogrès notamment pour les invi-tations aux journées de rencontreet le nombre des adresses Emailaugmente sensiblement.

• ACVG (Anciens Combattants etVictimes de Guerre) : cette « po -pulation » animée par André Reicha vu ses effectifs passer de 70 à160. Son activité est une activitéde Mémoire avec 2 momentsforts, le 8 mai et le 11 novembre.

Les principaux pointsabordés par le « Siège »

• La situation financière (BernardBazot) : pour 2015, en ce qui con -cerne les recettes, l’augmentationde la cotisation annuelle com pensela baisse du nombre adhérents. Lesdépenses ayant été sensiblementréduites le résultat devrait être posi -tif. Pour 2016, l’objectif demeurel’équilibre sans augmen tation descotisations et en maintenant lesrecherches d’économie (contrat avecLa Poste, frais de fonctionnement,etc.). Le nombre de comptesbancaires devrait être réduit.

• Les cotisations (Annie Bressange) :une action concertée de tous(délégués, gestion ARAF et Pré si -dent) a permis d’avoir des résultatsnettement meilleurs. Ainsi, alorsqu’en mai 2015 à l’AG, il y avait911 cotisations non payées, lasituation a été ramenée débutdécembre à 189 et devrait êtreaméliorée d’ici la fin de l’année.

Journée des délégués régionaux du 9 décembre 2015La réunion annuelle des Délégué régionaux s’est tenue le 13 décembre 2015 à Paris.

ARAF

4 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

Le Président Harry Marne souhaitela bienvenue aux représentantsdes régions qui sont venusnombreux - 19 régions sont repré-sentées - et présente les nouveauxbénévoles du siège :

• Jean Wieviorka,coordonnateur desrégions, assisté parFrançoise Menut.

• Bernard Bazot,trésorier généralassisté pour lacomptabilité deRosalie Simonet.

• Rosalie Simonet,assistante du tré -sorier général.

• Isabelle de Ponsay,actuellement à l’ac -cueil mais bien tôtadjointe du DocteurDonne, DR Paris.

• Alain Bardi, suc -ces seur de JacquesHoyer et de MarcBenedetti à laMNPAF.Le

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Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 5

• La MNPAF : Jacques Hoyer etAlain Bardi ont rappelé l’impor-tance du vote avant sa clôture le6 janvier. Le nombre de sièges ducollège des individuels à l’Assem -blée devrait passer de 25 à 37.

La retraite 

Vous retrouverez dans la rubrique « Retraite » de PRÉSENCE les pointsévoqués par Étienne Couteaux.

Les objectifs prioritaires2016 des régions

Jean Wieviorka, nouveau coordon-nateur des régions, insiste sur le faitque le monde change, que les attentesdes adhérents évoluent et que lesdélégués sont le lien indispensablepour répondre à ces évolutions. Il fixe les objectifs suivants :• Garder le contact avec les adhé-

rents dont on n’a pas de nou vellesen privilégiant le téléphone.

• Rechercher de nouveaux adhé-rents en gardant le contact avecles autorités du personnel enplace pour connaître les départs,en adaptant nos services.

• Développer le marketing et la com -munication par tous les moyens, ycompris la presse locale.

• Créer des comptes bancaires pourles régions, (dossier à la disposi-tion des DR au Siège).

• Explorer des déplacements en buspour les réunions régionales maisaussi avoir des réunions localesavec des occasions de visite quifavorisent la proximité avec lesadhérents.

• Continuer à développer lescontacts par Internet plus réactifset qui permettent d’investir surdes actions en faisant des écono-mies sur le courrier.

À noter que pour les DR nouvelle-ment nommés a été élaboré unnouveau fascicule sur « Le rôle etles responsa bi lités des DR régio-naux et départementaux » et prévueune journée de ren contre avec lesbénévoles du Siège dans les 3 moissuivant la nomination, afin de lesaider dans leur mise en place.

Le Président encourage les actionscommunes avec l’Amicale dans lesrégions. Il remercie les déléguéspour leur engagement et souhaitede bonnes fêtes de fin d’années auxparticipants et à leurs familles.

■ Henri Millot

Il y a cent ans, la France, l’Europe et une partie du monde étaientengagées dans la Première guerremondiale, l’année 1915 aura été laplus meurtrière de tout le conflit.Le souvenir et l’hommage de lanation aux combattants de la GrandeGuerre se manifestent le 11 novembrede chaque année qui est devenue lajournée nationale à la mémoire desmorts pour la France de tous lesconflits, 39/45, Indochine, Algérieet conflits actuels auxquels partici-pent les militaires français.Le Président Directeur Général duGroupe Air France n’ayant pu se libé rer,une cérémonie, présidée par M. PierreOlivier Bandet accompagné duGénéral Pons, s’est déroulée devantla stèle située dans le bâtiment de lasociété Air France à CDG.Le Président de l’ARAF et le Prési dentdes Anciens Combattants et Victimesde Guerre du Groupe Air France etde l’Aéronautique ont déposé unegerbe après celle d’Air France.

■ Jacques Hoyer

ACVG commémore le 11 novembre

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ARAF

Nous vous rappelons que la section ACVG de l’ARAF se fera un plaisir devous accueillir si vous êtes titulaire de la carte du Combattant ou du « Titrede Recon naissance de la Nation » (TRN), faites-vous con naître à l’ARAF,aucune cotisation supplémentaire ne vous sera demandée. ■

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À ce jour, AGE comprend 146membres (dont 23 observateurs) ;l’AG a réuni 74 « full members » ;17 des 19 membres français étaientprésents ou mandatés. Sont représen -tés au Conseil de AGE 23 pays (sur28) ; pour la France, 2 membres dont1 vice-président (Jean-Pierre Bultez)et 2 suppléants. Sur le plan institu-tionnel, l’année 2015 a vu l’arrivéed’une nouvelle Commission et d’unnou veau Parle ment : y a été rétablil’Inter groupe « Vieillissement actif/Solidarité intergéné rationnelle », en yajoutant « et Politiques familiales ».

La Direction générale« Justice » change de rythme

Je rappelle que AGE dépend mainte-nant de la DG Justice et Consom ma -teurs. Sa nouvelle directrice, SallaSaastomoinen, nous a fait l’honneurde participer à nos travaux. Très clairedans son intervention, elle s’est montréedécidée à agir pour la défense desPersonnes Âgées (PA) à qui doivents’appliquer « les mêmes droits quepour tout autre citoyen » ; c’est une« valeur transversale », il n’y a pasque l’emploi qui est touché. Et le mot« Con somma teurs » ajouté à « Justice »n’est pas là pour rien, il doit prendretout son sens en droit et en pratique.

Elle veut aussi travailler sur des thèmesqui deviennent de plus en plus sen -sibles, bien que souvent moins visibles:tels « la lutte contre la violence faiteaux per sonnes », sous toutes ses formes.Elle souhaite d’ailleurs préparer une« directive Victimes » et développerun projet « Réconciliation vie fami-liale et vie professionnelle ».

De son côté Jean-Claude Juncker,pour qui la discrimination par l’âgedevient une priorité, veut rouvrir ledossier de la directive « Services »(assurances, banques, location de voi -tures…) et le mener à bien, sachantqu’il avait été « gelé » dès 2008 parla précédente Com mission.

Force est de constater qu’il y a beau-coup à faire dans tous ces domaines,d’autant que de nom breux freinsextérieurs viennent entraver le déve-loppement de bonnes pratiques.

Défis à venir…

Comme chaque année, une demi-journée était réservée aux « ateliers » :4 groupes de travail avec débats,toujours très appréciés. Il est intéres -sant de constater que, quel que soitle pays d’où l’on vienne, les souciset questions qui remontent desassociations sont de même nature,quand on évoque l’avenir des PA.

Les réponses sont plurielles, mais,sur le fond, il faut ouvrir de nou -velles voies pour relever les défis àvenir : la « silver-économy », desformations tout au long de la vie, lecombat contre la fracture numé-rique, la transmission des « savoirs »aux jeunes générations. Que « l’éco -nomie générale » se préoc cupe desbesoins spécifiques aux PA et qu’enmême temps se mettent en placedes politiques de développementfavorisant le « vivre ensemble ».

… et à relever

Pour la Coordination AGE-France,l’année 2015 a été riche de sestravaux sur les grands thèmes soute-nus par AGE ; je citerai :• pour l’emploi : valoriser les com -

pé tences et les expériences desseniors pour leur ouvrir de nou -velles opportu ni tés profession-nelles, en y apportant une visionintergénérationnelle positive ;

• sur le pouvoir d’achat : il s’effriterégu lièrement pour de multiplesrai sons (fiscales, réductions des pres -tations sociales, coûts de l’énergie,indexations reportées…); les petitsrevenus sont bien sûr les plus impac tés,particulièrement ceux des femmes;

• au plan santé : l’adaptation de lasociété au vieillissement demanded’accompagner la perte d’auto-nomie d’aides à domicile avec un« reste à charge » supportable ;

• autonomie: c’est soutenir « la mobi litéet la lutte contre l’isolement »; on rejointlà le besoin d’un logement « adapté »tout autant que la néces sité d’infra-structures « accessibles », en toute sécu -rité (communes et trans porteurs enportent ensemble la responsabilité).

Vous pouvez constater que lessujets à traiter et les actions à menerne manquent pas. Pour de plusamples informations sur les travauxde AGE, je vous invite à consulterson site www.age-platform.eu

■ Claude Masclet

Assemblée générale 2015 de AGEL’Assemblée générale de la Plateforme européenne des personnes âgées s’est tenue les 19 et 20 novembre à Bruxelles.

RETRAITE

6 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

Une partie de la délégation française. Au premier plan, Jean-Pierre Bultez

Salla Saastomoinen, la nouvelle directricegénérale « Justice et Consom ma teurs »

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Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 7

Pour représenter les usagers, il estfait appel à des associations agrééespar le Ministère chargé de la santé.Cette procédure d’agrément estassez sévère : il faut, en particulier,faire la preuve que les associationsont des actions dans le domaine dela santé, par exemple à travers leursrevues, des conférences ou l’infor-mation de santé qu’elles donnent àleurs adhérents.

Par un arrêté du 6 novembre 2015,la FNAR a retrouvé cet agrémentnational pour cinq ans. Cela signifieque tous les adhérents des associa-tions membres de la FNAR peuventêtre mandatés pour représenter lesusagers d’un hôpital ou d’uneclinique de leur voisinage.

En quoi cela consiste ? Tout d’abordparticiper aux 4 réunions annuellesde la CRUQPC, au cours desquellessont exposés les problèmes, lesplaintes des usagers mais aussi pluslargement le fonctionnement géné-ral de l’établissement. Il existe aussid’autres instances, comme lecomité de lutte contre les infectionsnosocomiales (liées aux soins)CLIN, le comité de lutte contre ladouleur ou des comités d’éthique. Les représentants des usagers sontaussi des acteurs importants de lacertification de l’établissement parla Haute Autorité de Santé, sanslaquelle l’établissement ne peutfonctionner.

Mon expérience personnelle dereprésentant des usagers dans unétablissement hospitalier à but nonlucratif et dans une clinique privée,a été extrêmement enrichissante. Laparticipation aux diverses instancesm’a fait connaître le fonctionne-ment du secteur sanitaire, les diffé-rents métiers impliqués (jusqu’auxcuisiniers !).

C’est la FNAR qui devra faire laproposition de candidatures auxARS (Agences Régionales de Santé)qui connaissent les « postes »vacants et les communiquent, maisje conseil lerais de chercher plutôtun établissement de taille moyennedans votre voisinage (la proximitéest un atout de réussite).

En effet, beaucoup de sièges sontvacants dans les petits établissementsde proximité (peu dans les CHU) et lareprésentation dans les grands CHU(Centres hospitaliers universitaires)prend sans doute plus de temps oualors on ne voit pas les vrais pro blèmes.Un hôpital local ou une clinique estaussi important dans la vie locale.

Comment faire ? La FNAR va rapi-dement rechercher les sièges vacantsauprès des ARS. On peut aussis’adresser à un établissement dansvotre ville ou dans votre voisinageet demander au service qualité s’ilsont besoin d’un représentant desusagers (en principe il en faut quatre).

Ensuite donner les informations à laFNAR, qui proposera à l’ARS con cer -née la candidature de RU dans l’établis -sement, le dossier de candidature doitêtre présenté par la FNAR qui fournirala plupart des informations demandées.Mais on ne peut pas se lancer danscette activité sans un minimum depréparation. Des formations, généra -lement de deux jours, sont organiséessur tout le territoire, par le Collectifinterassociatif pour la santé, le CISSauquel la FNAR adhère depuis plu sieursannées. Ces formations pré parent à lafonction de représentants des usa gerset permettent aussi de rencontrer des« collègues » pour échanger des expé -riences. Dans la nouvelle loi elles serontobligatoires (mais pas préalables).

La FNAR met en place une Missionsanté qui anime le réseau des RU FNAR,et dans ses associations membres, unréseau de « correspondants santé ».La mission santé va s’organiser dès ledébut 2016, pour faire vivre et déve -lop per le réseau de représentantsd’usagers, en « recruter », assurer lerenouvellement, donner toutes les infor -mations nécessaires, notamment surles for ma tions et les mandats. Repré -senter les usagers dans les hôpi taux,c’est un devoir citoyen pour fairevivre la démocratie sanitaire.

Bien sûr, nous savons que les retraitéssont très occupés mais c’est parcequ’ils sont appréciés par leur dyna-misme et leur expérience. Les ques-tions de santé sont au premier plande nos préoccupations l’âge venant.Ce sont autant de raisons pour nousengager dans ce domaine.

Pour devenir RU, poser votre can -di dature, trouver des formations,s’adresser à: Alain Laforet FNAR ouIngrid Cottet (FNAR 01 40 58 15 00)

■ Sylvain Denis

Représenter les usagers des hôpitaux (RU) : un droit. La FNAR vous permet de l’exercerNous sommes tous, à un moment ou un autre de notre vie, usager d’un hôpital ou d’uneclinique. La probabilité d’ailleurs augmente avec l’âge ! Dans ces établissements, la loiprévoit qu’une Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise encharge CRUQPC (CRU quand la loi santé en préparation sera promulguée) se réunissequatre fois par an. Elle comprend des représentants des différentes catégories de personnel(y compris des administratifs) et des usagers.

“Représenter les usagersdans les hôpitaux, c’est undevoir citoyen pour fairevivre la démocratie sanitaire”

RETRAITE

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Si les affiliés ne reculaient pas leurâge de départ, cela ferait supporteren sus aux régimes, une chargemoyenne globale correspondant àtrois années de prestations. Afin depréserver leur situation financière àlong terme, le niveau de leurpension devrait alors diminuer, uneaugmentation raisonnable desniveaux de cotisations ne suffisantpas à compenser cette charge.

Mais de combien est-il nécessairede reculer l’âge de départ à laretraite pour compenser cet accroissement de l’espérance de vie, tout en préservant le niveaude pension ?

La loi Fillon de 2003 a apporté unepremière réponse en tendant àinstaurer une règle pérenne, maintenir un rapport constant entrela durée de cotisations (plus exactement durée d’assurance ou nombre d’annuités) et la duréedu versement de la pension (espérance de vie à la retraite). Ce rapport est de l’ordre de 2/3,c’est-à-dire que lorsque l’espérancede vie à 60 ans augmente de 3 ans,ces trois années devraient se répartir grosso modo en un recul de deux ans de l’âge moyen deliquidation et une année de retraitesupplémentaire.

La charge supplémentaire pour lerégime, liée à l’augmentation del’espérance de vie, est alors réduitede trois ans à un an. Le versementde la pension à un niveau équiva-lent pour cette année supplémen-taire peut être alors financé par lesdeux années additionnelles de coti-sations et un relèvement acceptabledu niveau de cotisations.

Le rendement des cotisations(rapport entre le montant de lapension et le montant des cotisations

versées) baisse alors mécanique-ment ; cette baisse du rendement estcompensée par deux annéessupplémentaires de cotisations pourmaintenir le niveau de pension.

Le dernier accord national AGIRC-ARRCO reflète, à l’égard des actifs,les mesures exposées ci-dessus, en associant baisse du rendementdes cotisations, recul de l’âge dedépart, et augmentation raison-nable du niveau de cotisations.

Les retraités participent à l’effortcollectif, mais dans une bienmoindre mesure, car d’une part leurespérance de vie est plus faible quecelle des actifs, mais surtout ilsn’ont pas la possibilité de compen-ser une baisse du rendement descotisations qui s’appliquerait auxdroits déjà liquidés en cotisant pluslongtemps.

Pour la population des navigants,dont l’effectif et surtout les décèsobservés sur plusieurs annéesrestent encore faibles, l’analysestatistique de l’espérance de viedemeure délicate, même si ellecommence à être cernée avec plusd’exactitude.

Les dernières études ont conduit àprendre en compte aujourd’hui,pour les navigants ayant atteintl’âge de 60 ans, une hypothèsed’espérance de vie supérieure deplus de trois ans à celle retenue en2007 pour la préparation de laréforme de 2012. Cette différence atteint plus de 8 ans si on effectue la mêmecomparaison avec les hypothèsesutilisées il y a 20 ans, lors de l’éla-boration de la réforme de 1995 !C’est dire l’importance des travauxqui attendent la commission desétudes de la CRPN, émanation du conseil d’administration de la

CRPN, dont le rôle est de proposerune « boîte à outils » aux parte-naires sociaux et à la tutelle, pourleurs négociations lors d’une futureréforme.

Mais quelle doit être l’ambition dessolutions proposées ? Il ne s’agit pasd’assurer l’équilibre financier sur dutrès long terme mais plutôt depermettre une viabilité du régimesur un horizon raisonnable.

En effet, vouloir adopter des mesurescorrectrices dans un objectif de trèslong terme ne serait pas réaliste,tout d’abord au vue de l’imprécisiondes hypothèses utilisées, et l’espé-rance de vie en est un exemple, maisobligerait aussi à acter pour la géné -ration suivante de modificationsparamétriques (niveau de cotisations,âge de départ, niveau de pension) quisont de véritables choix de société.

Sur quel horizon réaliste doit-on tra -vailler? La cour des comptes, dansun rapport récent sur les régimes deretraite complémentaire, préconiseune vingtaine d’années. Le conseild’administration a fixé à la commissiondes études pour ses travaux unobjectif un peu plus ambitieux d’unetrentaine d’années, dans l’hypothèsed’une réforme débutant en 2021.

Concrètement, cela se traduit parune valeur cible de 100 % en 2050pour l’indicateur de pilotage princi-pal du régime, qui est le taux decouverture des prestations futurespar les cotisations, les réserves etleurs produits.

Sachant que cette valeur est estiméeaujourd’hui entre 76 % et 85 %,voilà un beau programme pourcette commission des études !

■ Jean-Michel Moutet, Vice-président CRPN

La CRPN face à l’augmentation de l’espérance de vieL’espérance de vie ne cesse d’augmenter ; en moyenne en France, pour une personne ayantatteint l’âge de 60 ans, elle a augmenté de plus de trois ans au cours de ces vingt dernièresannées. Cette constatation, qui en soi est une bonne nouvelle, impacte directement l’équilibredes régimes de retraite qui doivent s’adapter afin de préserver leur situation financière àlong terme.

RETRAITE

8 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

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• À partir de 2019, pour la généra-tion 1957, les salariés et cadresdevront retarder leur départ à laretraite d’un an, sinon leur pensionsera réduite de 10 % pendant 3 ans.Ce n’est que la quatrième annéequ’ils toucheront 100 %. Ce quiéquivaut à augmenter d’un anl’âge légal, sans le dire.

• Ceci s’applique aussi aux agentsqui doivent travailler jusqu’à 63,64 ou 65 ans pour avoir lenombre de trimestres requis pourune pension à taux plein. S’ilspartent à la retraite l’année où ilsobtiennent le taux plein, ils subi-ront aussi la décote de 10 % surles trois premières années.

• Pensions faibles. Cette décote de10 % ne s’applique pas à ceuxqui ne seront pas soumis à laCSG. Ceux qui seront soumis àun taux de CSG réduit subirontune décote de seulement 5 %.

• Par contre si les agents travaillentplus longtemps alors qu’ils ontleurs trimestres, ils pourront rece-voir 10 % pour deux ans de plus,20 % pour 3 ans et 30 % pour 4 ans, mais pendant une annéeseulement.

• La revalorisation des pensionssera de 1 % inférieure à l’inflationjusqu’à 2018, mais ne se feraqu’en novembre au lieu d’avril,soit avec un différé de 7 mois.

• Le rendement des cotisationssalarié et patronale sera diminuéet passera de 6,56 à 6 %.

• L’AGIRC et l’ARRCO serontfusionnés en 2019.

• L’ensemble de ces mesuresrapportera en 2020, 6 milliardssur les 8 nécessaires.

Remarques

C’est en 2018 que l’AGIRC auraépuisé ses réserves. Que se passera-t-il alors pour nos pensions ? Ces mesures aggravent l’inégalitéentre les pensions des fonction-naires et celles du secteur privé.

■ Étienne Couteaux

AGIRC-ARRCOÉtienne Couteaux fait le pointsur les principales mesuresadoptées le 30 octobre 2015.Pour les retraités

les plus modestes

Le Gouvernement s’est aperçu avecretard que des mesures fiscales prisesparfois il y a quelques années, par -fois récemment à la hâte, avait deseffets dévastateurs sur les retraitésqui touchent de petites pensions :ils payent des impôts, le taux deCSG augmente, ils ne sont plusexonérés de taxes locales. Il a fallufaire machine arrière parfois defaçon étonnante : « vous avez reçuun avis n’en tenez pas compte » !!!La CFR avait déjà averti des incohé-rences de décisions dont les consé-quences n’avaient pas été évaluées.

La saga de la CASA continueCette contribution additionnelle desolidarité pour l’autonomie, prélevéesur toutes les pensions de retraite àhauteur de 0,3 %, n’a pas pu êtredépensée faute de texte législatif en2015, après avoir été détournée deson objet en 2013 et 2014. Il va falloirmettre en réserve quelques 650 millionsd’euros dont l’utilisation future n’estpas précisée. En 2016, 720 millionsd’euros seront disponibles pouraméliorer l’APA, financer des actionsde prévention et quelques autresdépenses pour les personnes âgées.

La loi « adaptation de lasociété au vieillissement »

Une fois la loi votée, il y a toute unerafale de décrets d’application à pré -parer : conférence des financeurs

de la prévention de la perte d’auto-nomie, amélioration de l’APA, élargis -sement des missions de la Caissenationale de solidarité pour l’autono -mie, réglementation des résidencesseniors, etc. Cette loi qui a le mérited’exister, pérennise la barrière d’âgede 60 ans, ce que nous déplorons.Elle refond la gouvernance au niveaunational (Haut conseil de la famille,de l’enfance et de l’âge) et départe-mentale (Comité départemental dela citoyenneté et de l’autonomie), cesinstances comprendront des repré -sentants des retraités et personnesâgées sous une forme peu différentede la situation actuelle. La FNARdevrait en faire partie.

Les mutuelles pour les plus de 65 ans

La loi « santé » introduit des dispo-sitions nouvelles pour les mutuellesqui veulent s’adresser au plus de 65 ans. Une labellisation est prévuemais on n’en sait pas beaucoupplus. Cette mesure est la conséquence del’accord national interprofessionnelqui rend obligatoire l’affiliation àune assurance com plémentairesanté de tous les salariés. Cet accord avait pour conséquencede renchérir les mutuelles pour les« affiliés individuels » comme lesretraités. Cette mesure va-t-ellesuffire à amortir le choc ? Nous n’ensommes pas convaincus.

■ Jean Mauriès

Du côté de nos organisationsnationales

RETRAITE

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 9

“En 2016, 720 millions d’eurosseront disponibles pour amé liorer l’APA, financer des actions de prévention et quelques autres dépensespour les personnes âgées”

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MNPAF

10 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

L’Année 2015Nous avons terminé l’année 2015avec, comme prévu, des effectifs enbaisse (161200 personnes proté-gées, soit 2400 de moins que l’anpassé), mais un excédent estimé àplus de 5 M€, comparable à celuide 2014. Les résultats définitifsseront connus dans le premiertrimestre 2016, après certificationdes commissaires aux comptes.À noter que les collectifs et les indi-viduels sont excédentaires ; le ratiode frais de gestion reste très faible :7,4 % du montant des cotisations HT.

Le budget 2016Ce budget s’inscrit dans le cadre desnouvelles lois régissant les mutuelles:• généralisation de la complé -

mentaire santé : instauration demutuelles obligatoires pour toutesles entreprises ;

• mise en place d’un contrat respon -sable définissant un minimum etun plafond aux remboursementsdes Mutuelles.

Les effectifs prévus baissent encore(155000 personnes) soit 6000 demoins environ, dont plus de lamoitié concerne les conjoints quitravaillent et devront rejoindre lamutuelle de leur société.Malgré cette baisse d’adhérents, labonne santé financière de laMNPAF et les ajustements du cahierdes charges imposés par le contratresponsable, permettent de ne pasaugmenter, voire de baisser les coti-sations des individuels.L’excédent prévu en 2016 est de 1,8 M€ ce qui est largement suffisant;notre vocation n’est pas de dégagerdes marges importantes mais d’offrirune couverture santé la meil leurepossible, tout en respectant naturel-lement les marges de solvabilitéimposées par le législateur.

Les cotisations des retraités 2016Comme prévu, cette année, nouspassons de 5 tranches à 3 tranchesde cotisation.

En 2015 pour la gamme de presta-tions, Altitude 350, les tranchesétaient les suivantes :• T1 : 58 €• T2 : 62 €• T3 : 94 €• T4 : 101 €• T5 : 104 €

En 2016 :• T1 ET T2 fusionnent en s’alignant

sur le bas : soit 58 €• T3 baisse de 94 à 91 €• T4 et T5 fusionnent aussi en s’ali-

gnant sur la T4 à 101 €

Les cotisations des conjoints baissentaussi en moyenne de 5 %.

Une projection budgétaire sur 5 ansa été faite, avec l’hypothèse que nousréussirions à enrayer la diminutiondes effectifs en mettant en place unestratégie de développement essentiel -lement dans le domaine aéronautique. Cette projection montre que lescotisations des retraités et conjointspourraient ne pas augmenter avant2019 (ce n’est qu’une projection…)

Comme les adhérents de la MNPAFont du le voir dans le magazine« Escale Santé », un certain nombrede modifications ont été apportéesau cahier des charges :• pour se mettre en conformité avec

les règles du contrat responsable ;• adapter les garanties en fonction

de la demande.

C’est ainsi que, notamment :• les remboursements des frais médi -

caux varient selon que le médecina adhéré à la Conven tion d’accèsaux soins (CAS) ou non ;

• la grille Santeclair s’applique surtoutes les prothèses dentaires ;

• les plafonds dentaires annuels sontmodifiés pour les gammes Altitude350 et Altitude 400 (respective-ment 4500 et 6000 €) ;

• les lunettes sont limitées à une pairetous les deux ans (année glissante)sauf changement de correction.

Par ailleurs, il a été décidé pourfaciliter la vie de nos adhérents de :• supprimer l’analyse du devis obli-

gatoire ;• offrir la garantie assistance « Santé

et Prévoyance » ainsi que la garantie« Aide aux Aidants à tous les indi-viduels (ces services sont fournis parIMA - Inter Mutuelle Assis tance - avecqui la MNPAF a passé un contrat).

Autres modifications importantesapportées au règlement mutualiste :• possibilité de retour à la MNPAF

pour les ex-salariés d’Air Francequi, pour différentes raisons ne sesont pas inscrits après leur départde la compagnie (ce retour ne serapossible que pour les personnesde moins de 75 ans ; la cotisation« retour » sera celle de l’Altitude400 majorée de 10 % environ) ;

• les personnes extérieures à Air Frances’inscrivant à la MNPAF devront lapremière année obligatoirementprendre la gamme « Altitude 300 »,afin de ne pas mettre en péril l’éco-nomie des gammes 350 et 400.

L’année 2016 sera marquée par :La mise en place de Solvabilité 2qui impose des règles de gestionencore plus strictes aux complémen -taires santé, notamment dans 4domaines : actuariat, conformité,gestion des risques et audit interne.La poursuite des synergies avec notrepartenaire, le Groupe Macif; la MNPAFfera par exemple de la promotionpour le produit « Dépen dance »proposé par Macif. La recherche denouveaux contrats collectifs pourenrayer l’érosion des adhérents.

La nouvelle équipe qui représenteral’ARAF à la MNPAF sera mise en placeen février 2016. Elle aura à cœur decontinuer à défendre vos intérêts etde préserver nos valeurs de solidarité:solidarité entre les revenus (3 tranchesde cotisation) et entre les générations(pas de tranches d’âge).

■ Marc Benedetti et Jacques Hoyer

Le point MNPAFÀ l’heure où vous lirez ces lignes début 2016, les élections pour la nouvelle AssembléeGénérale auront eu lieu, nous allons passer les « rênes » en février à l’équipe de l’ARAF quinous remplace. Avant de vous faire un dernier point sur notre chère Mutuelle, permettez-nous de vous présenter nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

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Mobile a un très vieux lien avec lesavions puisque c’était là qu’étaientfabriqués ceux de la deuxième guerremondiale, sur la base aérienne deBrookley, fermée dans les années 60.

Mobile espérait être choisie pour lanouvelle chaîne d’assemblage du787 Dreamliner. Ce ne fut pas lecas. Cette ancienne capitale de laLouisiane française fut doncheureuse d’accueillir Airbus et ellele manifesta le 21 juin dernier enréceptionnant les premiers tronçonsd’un A320. Ceux-ci arrivèrent toutéquipés, directement par bateau dehaute mer et débarqués à Mobiledans un port en eau profonde.

Aujourd’hui, il y a 1000 salariés àMobile et 2500 candidats se sontprésentés pour les premières offresd’emploi. L’objectif de cette implan -tation est de construire d’abord 16avions en 2016, puis 32 avions en2017 et 4 par mois en 2018, cecipour alimenter le marché améri-cain, États-Unis et Canada.

Le PDG d’Airbus, Fabrice Brégier,pré cise que l’implantation d’Airbusdans les plus grands marchés duMonde, Chine et États-Unis, est unestratégie incontournable pour unesociété à vocation mondiale. Et lelabel « Made in America » favoriseral’achat des compagnies américaines.

Après la Chine, où aujourd’hui 1000avions volent (100 en 2005), la con -quête d’une plus grande implantationà l’Ouest était nécessaire, sachant quele marché américain aura besoin de5800 appareils dans les 20 ans quisuivent, dont 4700 mono couloir, juste -ment le type d’avion monté à Brookley.

American Airlines a déjà passécommande de plusieurs centainesd’appareils (260 Airbus A320 avec350 options!), et Airbus a égalementdécroché des commandes de Delta

Airlines sur l’A321 et A330 Néo, ainsiqu’auprès de Jet Blue. De plus, Airbusoccupe seulement 19 % du marchéaméricain contre 50 % dans le restedu monde et la flotte américainesemblerait plutôt vieillissante. Fabrice Brégier précise que cette nou -velle implantation ne sera pas suffisanteet qu’une autre ligne d’assemblagepourrait se faire à Hambourg. Il est aussi à noter qu’une approchedu marché militaire américain esttoujours dans l’objectif d’Airbus.

Au niveau des emplois, Fabrice Brégiersignale qu’un emploi dans une ligned’assemblage final, comme à Mobile,génère quatre emplois dans les usinesde fabrication d’Airbus et quatrechez les fournisseurs européens.

Cette opération est industriellementrationnelle car l’expérience de l’im plan tation à Tanjin permet demaî tri ser et d’améliorer la logis-tique, notamment en faisant livrerdirectement les moteurs à Mobile,Airbus est confiant sur cet engage-ment. Concernant une implantationd’Airbus en Inde, Fabrice Brégierfait savoir que 500 millions dedollars d’équipements pour Airbussont produits ou achetés en Inde,mais qu’une implantation dans cepays n’est pas encore envisagée.

■ Jean Cruzel

Source : interview de Fabrice Brégierréalisée par Gilles Bousquet et paru

dans le journal « La dépêche du Midi »du 14 septembre dernier.

Airbus installe une usine d’assemblage aux USAAirbus, après avoir installé une usine de construction d’A320 en Chine, vient de le fairemaintenant en Amérique à Mobile, dans l’Alabama, au sud est des États-Unis, proche de LaNouvelle Orléans.

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 11

AÉRONAUTIQUE

Inauguration de la première chaîne de montage

Premiers salariés de l’usine de Mobile

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AÉRONAUTIQUE

12 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

…en bref

Boeing

KLM reçoit son premier Boeing 787La compagnie nationale néerlandaise a pris livraisonde son premier Boeing 787-9Dreamliner. KLM exploiterason premier Boeing 787-9 sur la liaison Amsterdam-AbuDhabi et Bahreïn. Ce premier Boeing 787-9 est immatriculé PH-BHC etporte le nom de « zonnebloem » (tournesol), la cabineest composée de deux classes, pouvant accueillir untotal de 294 passagers :• 30 en classe Affaires, • 264 en classe économiqueCe Dreamliner est loué à la société Aercap, société deleasing. En plus de cette livraison, le groupe AIRFRANCE-KLM a en commande 19 Boeing 787-9 et 6Boeing 787-10. Le groupe louera également 12 autres787 auprès de Aercap. « Nous sommes très fiers d’ac-cueillir notre premier Boeing 787 Dreamliner. Cet avionsymbolise une nouvelle phase dans l’avenir de KLM » adéclaré Pieter Elbers, Président Directeur Général deKLM.

EL AL Israel Airlines commande 9 Boeing 787 DreamlinerBoeing et la compagnie israé-lienne ont signé une com -mande portant sur l’achat de9 Boeing 787 Dreamliner.

La compagnie exploite une flotte composée uniquementd’avions Boeing et ce depuis la réception de son pre -mier Boeing en 1961. La flotte compte actuellement : • 22 Boeing 737• 7 Boeing 747• 7 Boeing 767 • 6 Boeing 777

Ryanair reçoit son 375e Boeing737-800NG et sera la compa-gnie de lancement du futurBoeing 737 MAX 200.

Airbus

Easyjet et Airbus ont signé, le17 novembre, une commandeferme portant sur l’acquisitionde 36 appareils supplémentaires(6 A320 ceo et 30 A320 neo).

TAP Portugal a signé, le 13 novembre, une commandeferme avec Airbus portant sur l’acquisition de 53 appareils:14 Airbus A330-900 neo et 39 appareils de la familleA320 neo : 15 Airbus A320 neo et 24 Airbus A321 neo.

Air France : dernier vol commercial du 747-400

Le dernier vol du fleuron de notre flotte long-courrierdes années 70 (New York, Montréal, Antilles, Réunion,Asie…), se posera à Roissy le 11 janvier, en provenancede Mexico.À cette occasion, le service Communication des Opé ra -tions aériennes organise, du 4 au 15 janvier, une expositionau Forum de la cité PN à Roissy, où toutes les fonctionsseront représentées. Les visiteurs seront les bienvenus.Par ailleurs le vol hommage AF 747 du 14 janvier, réali-sera son « tour de France » expérience inédite proposéeà nos clients, dont le succès est tel que le vol a été affi-ché complet quelques jours après sa mise en vente ! Plus de 45 ans après la première liaison entre Paris etNew York, assurée le 3 juin 1970 par celui qui a étéaffectueusement appelé le « Jumbo Jet », la compagniesalue avec émotion le départ de cet appareil à lasilhouette reconnaissable entre toutes.

L’entretien avion se concentre sur le HN3 d’Orly

Le choix de regrouper à Orlyles activités des hangars HN7et HN8 était une nécessité entermes opérationnels et éco -no miques. La restitution à ADPde ces deux hangars doitgénérer une économie directede plus de 14 millions d’eurospar an. Le HN3 présente tousles avantages pour un tel regroupement. Sa configura-tion et sa superficie sont adaptées pour la réalisation deschantiers de grand entretien des 777, les modificationscabines avions long et moyen-courriers, ainsi que lesvisites de petit entretien A320. Le projet d’adaptation duschéma industriel avion à Orly, réalisé dans le cadre dePerform 2020, est capital pour garantir l’améliorationcontinue et nécessaire des performances de nos activi-tés sur ce site.

HOP! Destination Montreuil

Les équipes dirigeantes et commerciales de HOP! ontemménagé en novembre avec les équipes commercialesd’Air France à Montreuil. Au total, ce sont plus de 130personnes (75 de HOP! et 55 d’AF) qui sont regrou péessur un même site. Ce rapprochement permet de faciliterle travail des deux équipes et de collaborer plus effica-cement, sous une même bannière HOP! Air France.

■ Christian Rey et Annie Bressange

Aéronautique en bref…

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Numéro spécial B747 400Le numéro d’avril de PRÉSENCE sera essentiellement consacré au B747 400. L’équipe de rédaction attend avecimpatience vos témoignages, souvenirs, anecdotes et photos. ■

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À l’initiative de Dominique Ottello(CIV 60-63), Jean-Claude Sirot (CIV 51-54) et Jean-Claude Le Berre(CIV 54-58) ont été invités lemercredi 1er juillet 2015 par laDirection de la Com muni cation duCampus et de l’Uni versité Safran,sise sur le domaine de Vilgénis.

Nous avons été accueillis parMadame Céline Groult, Directricede la Com mu ni cation du Campus etde l’Université.

« Nous avons d’abord été impres-sionnés par un très vaste et trèsbeau hall d’accueil.

La visite commence par la présenta-tion du plan de masse du site :l’Hôtel et le Restaurant, l’Audi to -rium, l’Université, la Maison. »

L’hôtel

Il est destiné à héberger lesstagiaires en formation, les salariésen mission dans la région pari-sienne qui peuvent être conduits àrésider jusqu’à une semaine sur lecampus, les clients et partenaires deSafran.

• 80 chambres très confortablesavec salle de bains, terrasse etvue sur le parc.

• Salle de fitness, douches,vestiaire, sauna.

• Restaurant de 80 places, avecterrasse.

L’Auditorium Antoine de Saint-ExupéryCapacité de 480 personnes, modu-lable en 4 salles de 100 personnesou en 2 salles de 200 places.• Régie intégrée avec un équipe-

ment de haute technologie :projection, sonorisation, visio-conférence, capta tion vidéo ;deux cabines de traduction.

• Possibilité d’organiser des cock-tails pour 200 personnes.

• Accès Wi-Fi.

L’UniversitéSituée à l’emplacement des « ancienscommuns » dont les murs ont étéagrandis et les façades classéesconservées.• 16 salles modulables peuvent

accueillir de 4 à 50 personnes: lessalles portent les noms des sociétésdu groupe: Snecma, Safran, Hispano-Suiza, Microturbo, Labinal PowerSystems, Turbo meca, Messier-Bugatti-Dowty, Aircelle, Herakles, TechspaceAero, Sagem, Morpho, CFM, SMA.

• Équipement audiovisuel et accèsWi-Fi

• Restaurant université de 180places et café

• Studio• L’Université peut accueillir 400

stagiaires en formation / intégra-tion des nouveaux embauchés.

• Elle accueille 8500 stagiaires àl’année.

• Les formations sont techniques,commerciales, managériales.

• C’est le lieu des conférences etdes réceptions des clients et despartenaires.

• En tout plus de 22000 personnessont passées dans ces lieuxdepuis l’inauguration du campusil y a seulement neuf mois !

La Maison : que nousappelions « Le Château »

Château magnifiquement restauré: lesfaçades classées ont été conservées, leparquet « Versailles » de la grandesalle restauré, l’intérieur complète-ment modernisé. La Maison abrite :• la Salle du Conseil où nous avons

pu entrer• 2 salles de réunion• 2 salles de réception• un petit salon avec bibliothèque• 10 chambres, de même standing

que celles de l’hôtel• accès Wi-Fi

Pour toute information sur leGroupe Safran vous pouvez vousreporter au site de Safran : www.safran-group.com

■ Rédaction : Jean Claude Le BerreIllustrations : Dominique Ottello

Le retour de la formation aéronautique à VilgénisAir France propriétaire des 55 hectares du site de Vilgénis a cédé une partie (18 hectares),constituée par le château et les communs, au groupe Safran, groupe international de hautetechnologie et équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique de l’Espace,de la Défense et de la Sécurité. L’université Safran, Centre de Formation et de Communi ca -tion, avec les commodités hôtelières adéquates a été inauguré le 3 septembre 2014.

AÉRONAUTIQUE

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 13

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Traditionnellement, de la royautéjusqu’à nos jours, les unités militaires se distinguent par diffé-rents symboles : noms, drapeaux,insignes… L’objectif est de créer unesprit de corps, de cohésion, lemaintien des traditions…

Début des insignes d’aviation avec lespremières escadrilles militaires 1914/1918Au début de la Grande Guerre, lesescadrilles des premiers avions mili -taires ou les flottilles de l’Aéro nau -tique Navale prolongèrent la traditiondes régiments d’infanterie, cavale-rie… ou bâtiments de la Marine, enadoptant des noms et des insignessymboliques peints sur le fuselageou la dérive de l’appareil.

Une des plus célèbres, l’escadrille des Cigognes

En ces temps de revanche et dereconquête de l’Alsace, il étaitnormal que le commandantAntonin Brocard ait choisi unecigogne comme insigne du groupede chasse (G. C.) qu’il avait forméen 1916. Cette escadrille d’élitecompta dans ses rangs des as telsque René Fonck (75 victoires),Roland Garros, Jules Vedrine ouGeorges Guynemer, qui remporta53 victoires sur son SPAD, baptisé« Vieux Charles ».

Le pilote pouvait donner un surnompersonnel à son propre avion, peintsur le fuselage, en plus de l’insignede l’escadrille. La brillante renom-mée du groupe de chasse « lesCigognes » dépassa nos frontières.

Toujours présente, l’escadrille futrecons tituée après la seconde guerremondiale et participa à la plupart desconflits où fut engagée la France:Indochine, Afrique… Plus prosaïque-ment, les « Cigognes » servirent demodèle aux exploits de Tanguy etLaverdure, héros célèbres d’une bandedessinée populaire, et d’un feuilletontélévisé « les Chevaliers du Ciel ».

Aujourd’hui, l’escadron de chasse1/2 Cigognes, basé à Luxeuil etéquipé de Mirages 2000, participe àla protection aérienne du territoire.

Normandie-NiemenAvec la création officielle de l’Arméede l’Air en 1933, devenue une armeà part entière avec l’Armée de Terreet la Marine Nationale, la traditiondes blasons symboliques est main-tenue. Durant la 2e guerre mondiale,une nouvelle unité va devenircélèbre : Le Normandie-Niemen.En 1942, des pilotes et mécaniciensdes Forces Aériennes Françaises Libressont envoyés par le Général de Gaulle,pour combattre avec les Russes dansun régiment d’aviation qui prend lenom de Normandie-Niemen.

Des emblèmes militaires à ceux de l’aviation civileDans le numéro précédent de PRÉSENCE, nous avions évoqué les emblèmes que les compa-gnies aériennes civiles choisissent pour décorer et personnaliser la livrée de leurs avions. Il nous a paru équitable de rappeler que l’aviation militaire, dès sa création, utilisa desemblèmes symboliques dont certains sont devenus célèbres. Les compagnies aérienness’inspireront de cette tradition en reprenant le principe de décorer leurs avions avec leurlogo, leur marque.

HISTOIRE

Spad XII avec emblème Cigogne et nom « Vieux Charles » attribué par Guynemer

Insigne de l’escadrille des Cigognes peint sur toile du fuselage de l’avion

Mirage 2000 de Luxeuil ayant repris l’insigne des Cigognes

Blason Normandie-Niemen

14 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

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Avec leur Yak soviétique, Ils écrivi-rent une des plus belles pages del’aviation militaire française.

À la fin de la guerre, les 37 dernierspilotes survivants se posent auBourget, le 20 juin 1945, avec leursYaks offerts par les Russes. Un nou -vel escadron de chasse français estcréé. De nos jours, basé à Mont deMarsan, il est équipé de « Rafale »(voir PRÉSENCE n°181, page 25).

Un nouveau style de décoration : le Nose Art(ou décoration sous le nez)

Au cours du deuxième conflit mon dialqui vit l’utilisation massive de l’aviation -chasse et bombardement -, les marquesextérieures d’appartenance à une unitéprécise seront plus neutres pour nepas risquer d’en informer l’ennemi. Ellesse limiteront souvent à des identifica-tions numériques très impersonnelles.

Cependant, les équipages des innom -brables avions militaires américainsengagés dans la guerre aérienne, reprirentune tradition apparue et tolérée durantla Grande Guerre. Ils furent autorisésà personnaliser leur appareil, enpeignant sous le poste de pilotage dubombardier ou le nez du chasseur,des motifs inspirés prin cipalement despersonnages de dessins animés, maissurtout de « pin up » en tenue légère.

Ces symboles contribuèrent au moraldes équipages engagés, qui n’étaientpas toujours assurés de revenir deleurs périlleuses missions.Le « Nose art » était né. De nos jours,ce mode d’expression populaire,naïf et bon enfant, est très recher-ché. Des répliques d’avions dansles manifestations aériennes exhi-bent avec fierté leur « nez décoré ».• La Forteresse Volante « Memphis

Belle », ravagée par la Flack allemandeà l’issue d’un raid sur l’Alle magne,fit un atterrissage hasardeux toutproche de la catastrophe. Le film quiretrace cet exploit reste dans toutesles mémoires comme un modèlede ténacité et de courage…

• « Enola Gay ». Le B 29 fut ainsibaptisé par son commandant,Paul Tibbets, qui lui donna le nomde sa mère.

Un cauchemar : le 6 août 1945, lasuperforteresse largua « Little Boy »,la première bombe atomique A surHiroshima, faisant 140 000 à250000 victimes civiles selon lesestimations.Plus près de nous, au musée volantSalis de Cerny / La Ferté Allais, onpeut encore admirer le B17 « PinkLady » (la dame rose).

Après avoir participé aux opérationsde bom bar dement en Europe, l’appa -reil poursuivit sa carrière en France àl’Institut Géographique national.

Avec d’autres B17 redevenus civils,il fut racheté en 1985 par l’associa-tion « Forteresse toujours volante ». Ilconnut une deuxième vie, grâce à desbéné voles, dont certains retraités AF:notam ment le pilote Michel Bézy, CDBAF et Jean-Paul André pour l’entretienet d’autres passionnés d’origines diverses.Maintenu en état de vol pendant 10 ans (jusqu’en mars 2010), le B17figura dans de nom breux films (LaGrande Vadrouille / Memphis Belle…).Il fut aussi la vedette appréciée denombreux meetings.

Aujourd’hui, les avions de ligned’AF-KLM ne sont plus baptisés« Lorraine » (Caravelle) ou « Châteaude Chambord » (B707), ou VincentVan Gogh (Convair KLM). C’était quandmême plus poétique que F-GSPQ ouPH AAZ (voir notre article « Au tempsoù les avions portaient un nom » dansPRÉSENCE n°160, d’avril 2010).

Un espoir ? L’Armée de l’Air baptiseses Airbus A400M (nouvel avion detransport militaire stratégique) du nomde villes ayant eu ou ayant encoreun passé aéronautique militaire, tellesque Colmar, Cambrai, Toulouse…

■ Bernard Pourchet et Jean Mauriès

HISTOIRE

Symbole du nose art, un nouvel art…

B17 « Pink Lady » basé au musée Salis,Cerny-La Ferté Allais

War Birds,avion de collection de la 2e guerremondiale avec décoration Nose Art (sous lenez). Chasseur Curtiss P40

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 15

Rafale basé à Mont de Marsan du groupeNormandie Niemen en 2015 et répliquede Yak III en 1942

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Dans le bâtiment 13 de la DM « Direction du Matériel »,(aujourd’hui devenue « Air FranceIndustries »), siège de la divisionDMLA, se tenaient évidemment lecommandement, ses secrétariats, lesbureaux de la gestion des person-nels, de la comptabilité industrielle,les services techniques, les différentsateliers, la station-service fauteuils,les magasins et bien sûr la régulation(que nous avons évoquée dans ledernier PRÉSENCE).

Le bureau technique était chargéd’établir : • les bons d’opération standard

pour les travaux, rédigés à partirdu manuel d’entretien de l’avion-neur, ceci avec l’aval de la direc-tion générale de l’aviation civile ;

• les fiches de modifications appli-cables à la demande de cesmêmes avionneurs ou de nosservices commerciaux ;

• les notices de révision des équi-pements traités dans la division, àpartir également du manuel d’en-tretien des fabricants.

Un petit bureau de dessin réalisaitles plans éventuellement néces-saires à ces activités.

Le bureau du contrôle :• procédait, aux fins d’analyse

technique et de statistiques, à lacollecte des incidents, classés parcatégorie et relevés sur les CRAC,ainsi qu’au suivi des modifications.

Tous les incidents importantsfaisaient l’objet d’un constat,d’une analyse, et de la rédactiond’un compte rendu de contrôle,préconisant des solutions pourtendre à éviter le renouvellementde ceux-ci ;

• assistait, en piste et aux hangars,les dépannages difficiles à lademande de la production, ce qui était la part de support indispensable à la bonne marchede celle-ci ;

• contrôlait le bon état final de lacabine après les visites « Bloc » etlançait les retouches estiméesnécessaires.

• effectuait aussi le contrôle de laconformité de certains produitslivrés, tel que les tissus et lesmoquettes entre autres ;

• effectuait aussi, avec le serviceVéritas, un essai annuel sur lefonctionnement des manchesd’évacuation rapide cabine (MERou toboggans), et cela avectoujours un couteau à portée del’opérateur au cas où la porte dela cabine ne s’ouvrirait pas, quela MER se déploierait à l’intérieuret coincerait alors brutalementcet opérateur ;

• rédigeait les dossiers d’entrée engrande visite, et en plus de l’ins-pection des cabines, faisait, auniveau de l’état de la peinture, lecontrôle des ailes, de la dérive etdu fuselage pour estimer et défi-nir les travaux à réaliser ;

• des agents du service Contrôlefurent également détachés chezles avionneurs Boeing et Airbuspour réaliser le contrôle final dela cabine avant la livraison desnouveaux avions.

Le service lancement ordonnance-ment avait pour rôle de suivre lespotentiels des équipements et leurposition sur avion ; tout ceci afin deles faire débarquer en temps et enheure avant qu’ils n’aient atteint leurdate de péremption. Ces équipementsétaient ensuite dirigés vers les ate liersconcernés pour révision, afin demaintenir un volant d’équipementstoujours suffisant pour pouvoir remédieraux incidents (exemple les percutionsaccidentelles de toboggans d’éva-cuation rapide, particulièrement endébut d’exploitation des B747).

L’atelier d’électricité se chargeaitde réviser les équipements desmeubles offices : fours, percolateurs,chauffe-eau, boîtiers d’éclairagesecours, recharge de leurs batterieset ensembles supportant les liseuses,boutons d’appel, ventilation, masquesà oxygène, de même que lescâblages musique des fauteuils, etc.

L’atelier de révision des meublesoffices était amené à remplacertous les profilés et éléments corro-dés, les verrous et charnières uséeset les revêtements défraîchis.

C’était DM-LA (2e partie)Après avoir traité dans le numéro précédent des activités Piste et Bloc de DMLA, nousallons aujourd’hui aborder toute la logistique encadrant ces activités.

HISTOIRE

16 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

B747 recouvert en partie d’un voile plastique de protection durant une opération de peinture

Peintre en action sur un élément de galley

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La station-service fauteuil avait pourmission de remplacer, sur demandede la piste, tout fauteuil défectueuxnon réparable sur avion. Elle disposaitpour cela d’un stock de rechanges.Elle procédait au vidage des cabinesavant les visites de longue durée etdéshabillait tous les fauteuils afin deles laver à l’aide d’une machineKarcher pour les remettre propres àl’atelier de révision. Ses agentsprocédaient ensuite à leur rhabillageet à leur réinstallation à bord desappareils. Tout cela impliquaitbeaucoup de manutention.

L’atelier fauteuil procédait donc àla révision ou réparation de ceuxdéposés lors des visites avion ou bienremplacés durant l’exploitation.

L’atelier dit de petite mécaniquerévisait divers petits équipements etréparait beaucoup de sous-ensembles defauteuils détériorés, les mâts de soutes àbagages, les portes de racks à bagages,les coffres des toboggans, etc.

L’atelier peinture réalisait les réno-vations des éléments que les autresateliers leur confiaient.

À l’atelier sellerie étaient façonnésles jeux de tapis moquette découpéset surfilés à leurs dimensions; les tapisplastiques assemblés par soudurepour les zones des offices ; tous lesregarnissages des accoudoirs desfauteuils, sans oublier la réparationdes housses de ces mêmes fauteuils.

L’atelier sécurité sauvetage révisaiten permanence les gilets de sauvetagepour chaque type d’avion - les diffé-rents types de canots, de toboggansd’évacuation rapide, devenus par lasuite toboggans canots (de ce faitsupprimant les canots) - les lotspolaires (pour les vols survolant lepôle nord et avec canne à pêche àl’intérieur !) et autres lots de survie(pour les survols désertiques). En sontemps était aussi assuré le nettoyageet séchage des parachutes de freinagedes Caravelles. Après vérification etréparations éventuelles, ils étaientrepliés et réinstallés dans leur con -tainer pour la mise à bord des appa-reils, dans le cône de queue.

Le service des approvisionnementsfaisait en sorte que les ingrédients,outillages et pièces de rechangessoient toujours en quantité suffisantepour l’activité de chaque service dela division. Cela impliquait unesurveillance des consommations,des délais de livraison, des inventaires,et les réformes et cessions vers lesrevendeurs désignés chez nous sous lenom de brokers, après la mise horsexploitation des appareils sortis dela flotte. Tout cela n’excluait pas qu’encertains cas, il fallait recourir à laprocédure AOG (Airplane On Ground),c’est-à-dire à une commande urgenteaux délais de livraison très courts etaussi très onéreuse, mais nécessairepour ne pas laisser un avion au sol.

Le service magasin assurait, lui, lamise en casier de tous ces diversmatériels et il était également chargéde les distribuer en échange desbons de perception rédigés par leschefs d’équipes selon les besoins.

La station-service lavage du bâtiment95 - également station de peinture -avait pour charge de laver les aileset fuselage des appareils, ceci afinde conserver leurs performancesaérodynamiques et pro duire unebonne image de marque. Le bâti-ment en forme de tunnel possédaitun bureau vitré surplombant lesespaces de traitement des avions.

C’est là que se préparaient les plan-nings de lavage, décapage et pein-tures périodiques liées aux grandesvisites. Les décapages permettaientde déceler les corrosions des revê-tements avant travaux. Depuis cebureau étaient commandés les systèmesde ventilation, de séchage et la miseen pression des fluides et peintures.

Dans ce hangar, un système denacelles mobiles en tous sens facilitaitl’accès à toutes les surfaces de l’avion.Cela permettait successivement -l’aspersion des produits de lavage,de l’eau ou du décapant - le bros-sage et le ponçage au scotch britepour aviver les surfaces - l’applica-tion enfin avec une lance de pro -jection sous pression de différentescouches d’apprêt et de peinture. Il faut remarquer que des opérationsde masquage étaient nécessairesentre les différentes phases, pourprotéger des brouillards de peintureen cours d’application, les zonesdéjà peintes ou de teintes diffé-rentes. Cette activité pouvait aussise dérouler dans la cellule sud duhangar N7 adjacente à la cellule dela grande visite des B747. Il est à noter que, en plus des avionsd’Air France, la station de peintureeffectuait, notamment en sortie deGV, la peinture des avions de com -pagnies étrangères comme AirMadagascar, Air Gabon, Iran Air, AirChina, Lybian Air Line, Air India…

DMLA a vu passer beaucoup d’agents,venus notamment en été de la GV oude Toulouse, qui avaient une activitérestreinte. Voici résumé ce que furentles activités très diversifiées de la plusgrande division de la DM, aujourd’huidisparue, à l’exception peut-être del’activité peinture des avions dontune grande partie est sous-traitée. Le bâtiment 13 a été démoli, laissantla place à l’extension de l’atelier derévision des réacteurs. La grandedivision DMLA a ainsi fermé sesportes dans le cadre de l’évolutionet du transfert de son activité.

■ Jean Taraboletti et Jean Cruzel, ex-agents de DMLA

HISTOIRE

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 17

Premier avion peint aux couleurs de l’Europe

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La compagnie façonna mon exis-tence dès mon plus jeune âge. Eneffet, alors que mon père est enposte comme chef d’escale àTananarive, je fréquente l’écolemalgache au milieu d’enfants decoutumes différentes des nôtres.

Assisté par une personne locale, jen’ai pas encore acquis les rudi-ments de la marche. C’est alors queles petits écoliers, me voyant l’enviede les rejoindre, me prennentchacun par un bras. Mes jambes,encore hésitantes, s’activent ; je faismes premiers pas, fier de rentrerdans la ronde de ces gamins sigénéreux. Ce fût ma premièrechance que, indirectement, lacompagnie m’a offert.

Je suis entré à Air France en 1973comme employé au service courrierde Montparnasse. J’avais pourmission d’activer une machineadressographique qui, aux jeunesde notre époque, paraîtrait remon-ter à l’antiquité.

Mon intégration réelle demanda uncertain temps. Mon handicap sortaitalors des sentiers battus et laissaitdes interrogations quant à la pour-suite de ma vie professionnelle !C’était sans compter sur ma persé-vérance et mon plus vif désir dem’en sortir… Dès le sésame obtenu (mon état destatutaire), je me présentais à l’exa-men de catégorie II. Ma carrièreallait évoluer.

Un des moments forts que j’ai vécuau cours de cette carrière à lacompagnie, fut certainementl’après-midi passé avec la respon-sable nouvellement nommée duservice « Mission handicap »(DP.HP) et son adjointe. C’était en1992. La mission venait d’ouvrir,j’étais leur premier « client ».

Pour l’occasion, elles m’avaientconvié à prendre chaleureusementle thé dans leur nouveau bureau ;une façon pour elles de prendre, enmême temps que mes demandesspécifiques, une certaine habitudedu contact avec des personnes auxbesoins différents des autres.

La mission avait pour but d’adapterles postes de travail de salariéstouchés par une déficience. Peu detemps avant, j’avais participé à unetable ronde entre la Direction et les représentants du personnel, oùj’apportais ma modeste contributionpar mon vécu au premier accordd’entreprise en faveur de l’emploides personnes handicapées.

La Mission « handicap » en était larésultante et la compagnie s’engageaitégalement à augmenter durablementson taux de travail leurs handicapéspour se mettre en conformité avecles nouveaux textes de loi. Je mesuraisl’évolution apportée et le confortmatériel que je pouvais désormaisobtenir, qui allait faciliter grande-ment ma tâche au quotidien. Pourmoi, ce fut une vraie révolution !J’étais alors en poste à la Directiondu Dévelop pement, (mon secondposte à la compagnie), au service« statistique ». L’écriture manuellem’étant impossible, par les nom -breux parasites que mes membressupérieurs subissent du fait de mon

handicap, une machine à écrireavait été mise à ma disposition.Ainsi, comme mes collègues quiremplissaient à l’encre des tableauxde données du trafic de la compa-gnie, j’insérais ces mêmes tableauxdans ma machine pour réaliser montravail.

L’autre tournant de ma carrière futsans nul doute l’arrivée dans monservice, d’un terminal relié à notrepuissante informatique centralisée.Je compris tout de suite que pourmoi, ce devait être une aubaine,une chance à saisir ! Après un stagede sensibilisation au langage « Basic »à l’informatique, je me jetais littéra-lement sur un nouveau défi, qui allaitdevenir très vite une passion : laprogrammation en langage évolué.

Rapidement, grâce à l’apprentissaged’un petit langage simplifié, je pusaider mon service d’une autremanière en mettant en forme destableaux de résultats de trafics dansdes délais nettement améliorés.Dans le même temps, je prenais descours de mathématiques au CNAMpour me présenter à l’exameninterne de programmeur analyste.

C’est ainsi que j’ai poursuivi macarrière à la Direction de l’informa-tique. J’avais trouvé une activité quisatisfaisait mon goût de technicienainsi que mon désir d’apprendre.

CULTURE ET LOISIRS

Découvrons-nousLe handicap? Un sujet qui se partageLe hasard fait qu’au moment de publier le courrier de François Bergniard, qui témoigne desa participation aux débuts de la « Mission Handicap » et des effets sur sa situation person-nelle dans l’entreprise et dans sa vie, le magazine AF « L’Accent » du mois de novembre2015 publie un article sur « Le handicap? Un sujet qui se partage » qui confirme qu’AirFrance poursuit toujours une politique volontariste dans ce domaine.

18 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

“Mon handicap sortait alors des sentiers battus et laissait des interrogationsquant à la poursuite de ma vie professionnelle !”

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Par la même occasion, mon postede travail était parfaitement adaptéà mes possibilités physiques. J’étaisplus que jamais intégré parmi mescollègues et entièrement autonome.

Parallèlement, quelques parentsd’enfants handicapés, salariés de lacompagnie, se regroupèrent etformèrent la première associationde personnes touchées par lehandicap. Leur but : se soutenirmoralement et obtenir une recon-naissance tant de la Direction quedu CCE.

Très vite après sa création, je rejoi-gnis cette association et j’acceptaisde prendre, pendant quelquesannées, la présidence de « La rosedes vents ». J’ai pris alors cons -cience de la détresse de quelques-uns de mes collègues face à undésert social et les multiples préoc-cupations qui les animaient, parfoistrès poignantes.

Lors de la fusion Air France-Air Inter, avec le président de l’association similaire à la nôtre, au sein d’IT, nous mettons au pointle rapprochement de nos deuxassociations.

Ainsi naissait « Le Goéland », dontles liens avec diverses entités de lacompagnie, s’étoffèrent. Nousdevenons des interlocuteurs recon-nus par leurs compétences sur leplan du handicap de la Mutuelle,de l’ASAF, et bien sûr, de l’ARAF.Aujourd’hui encore, ces liensperdurent, et sont de la plus hauteimportance pour toutes les familleséprouvées par la différence.

Bien sûr, on ne peut pas avoir eudes activités extra-professionnellespendant sa carrière, sans ressentir lebesoin lors de sa retraite, de lescontinuer, si ce n’est de les amplifier.

Au plan social, et malgré moninstallation en province, j’ai rapidement rencontré des militantsde l’Association des Paralysés de France (APF). Assez vite, j’aiaccepté la mission de référent dulittoral vendéen.

J’anime des réunions amicales etnous mettons en commun notreénergie pour faire avancer l’accessi-bilité des lieux publics et de lavoirie. Je représente l’APF danstoutes les commissions organiséespar les communes de mon secteur.Notre participation est essentiellecar, par notre vécu, nous savonsréellement où sont les problèmes.

Notre groupe est aussi un moyenutile pour sortir de l’isolement lespersonnes touchées par le handi-cap, afin qu’elles puissent mieuxfaire face aux grandes difficultésquotidiennes qu’elles rencontrent.Cela m’apporte beaucoup de satis-faction personnelle.

Mais, je ne serai pas vraiment« comblé » si je ne satisfaisais pasmon goût de la technique. En déve-loppant quelques sites internet pourdes associations locales, je me sersde mes acquis professionnels pouraider des personnes vivant dans macommune et je renforce ainsi lesliens avec les autres.

J’ai repris mes activités de radio-amateur que j’avais abandonnées àregret, par manque de temps,lorsque je travaillais. J’ai obtenu malicence radio-amateur à l’âge devingt ans.

Cette activité me permet à la fois dedécouvrir le fonctionnement dessystèmes électroniques et de trans-missions, mais aussi, d’être en contactradio avec des personnes partageantma passion. Ainsi, en favorisant lesponts qui existent de plus en plusentre ces domaines scientifique etinformatique, je réunis mes centresd’intérêts en un seul.

Ponctuées par les nombreux voyagestouristiques à l’étranger que j’effec-tue avec mon épouse, les différentesmissions que je me suis assignées,ont gommé avantageusement pourmoi, je crois, l’écart brutal en densitéque représente la vie de retraité parrapport à la vie d’actif. Cela m’estvéritablement nécessaire.

■ François Bergniard

Au hasard du hasard, les Couleurs de la vie…Les Couleurs de l’amour, les Couleurs de l’envieDans le ciel de toujours, les nuages Bleutés…Du soleil de Provence… à l’aurore boréale.Au loin dans l’infini, la Couleur ancestrale,L’arc-en-ciel danse… sur tout ce qu’est la vie,Du Rose de la paix, aux Rouges des lumières…Au Bleu d’azur, qui sait… des Couleurs premières.Quand le printemps est là. Ses Couleurs divinesSe glissent doucement…dans le ciel Orangé…À l’horizon là-bas…le soleil d’Or décline,Aux Couleurs d’orient, sans se soucier du temps,De l’Or des étoiles, jusqu’au firmament.Aux Rouges des voiles, d’un galion de passage…Le brillant de la rosée, pendue à sa Verte feuille,Aux grappes Rouges posées, que le soleil accueille.Et, près de la cheminée la flamme Jaune danse…Aux Couleurs de novembre,Rougeoyantes s’élance…Dans le Blanc de décembre,Couleurs Grises des brumesS’effilochant dans le ciel, où des feux s’allument,Ardents, incandescents, sur l’écume des vagues,Et, de ses flots d’Argent à l’horizon divaguent…Au hasard, du hasard, toutes les Couleurs du temps.

■ Denise Massida

Les couleursde la viePoème écrit par une adhé-rente de l’ARAF, fidèle lec tricede PRÉSENCE et poétessereconnue.

CULTURE ET LOISIRS

Janv. 2016 | PRÉSENCE n°183 | 19

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Nous avons eu la chance depouvoir rencontrer Jean-JacquesTillard, passionné de philatélie,collectionneur reconnu, co-partici-pant à l’ouvrage « Saint-Pierre-et-Miquelon, un regard » (J. Olaïsola /2014), une incitation à « découvriret apprécier cet archipel atypique »,illustré d’une diversité de photosassez impressionnante et de plusd’une centaine de timbres.

Nous voici échangeant nosouvrages respectifs.

La philatélie de Saint-Pierre-et-Miquelon, de grande qualité, meten valeur son histoire et son patri-moine. De cette volonté, s’est déve-loppée au fil des années une véri-table identité culturelle que l’onretrouve dans les choix qui prési-dent aux programmes annuels. Tellela collection 2015 qui en porte letémoignage, comme ce bloc « Lesattelages » émis en avril. Mais cetteannée nous offre beaucoup plus :des émissions spéciales à l’occasiondu passage de la Frégate« L’Hermione » à Saint-Pierre.

Quelle magnifique aventure collectivedepuis que, à Rochefort, le 7 sep tembre2014, elle prit la mer pour la pre mièrefois avant d’aller mouiller dans la radede l’île d’Aix. Que de milles par cou -rus depuis qu’elle a quitté la Francele 18 avril 2015 pour rejoindre leslieux historiques de la côte est desÉtats-Unis et du Canada, avant d’ar-river à Saint-Pierre le 23 juillet. Le bouquet philatélique dédié à cetévénement se compose :• du bloc « 2015 - Voyage inaugural

de L’Hermione » avec timbres deLa Fayette et de la Frégate, avecmise en vente « Premier jour »,

• de deux cartes postales « La Fayette »et « L’Hermione », affranchies avecleurs timbres respectifs, oblitérées« Premier jour - 22.07.2015 »et estam -pillées « Courrier transporté par laFrégate L’Hermione » ; plus unecarte « Voyage inaugural » affranchieavec les deux timbres du bloc.

L’Île aux Marins est une petite île,inhabitée depuis 1965 (quelquesfamilles l’été) qui a été sauvée del’oubli par tous ceux qui voulaientgarder la mémoire de cette partiede l’archipel. Pour y accéder, ilsuffit de prendre le Martin Hélènequi vous y conduit en 20 minutes.

Là aussi, il s’agit d’une « renais-sance », le service ayant débuté le16 juin dernier pour 4 mois. À cetteoccasion, a été lancée par la Posteune opération philatélique consis-tant en un « prêt à poster » qui,marqué du tampon spécifique duMartin Hélène accompagné de lasignature de son capitaine, recevra lecachet « Souvenir de l’Île aux Marins ».

Une initiative de Gilles Borotra, encoopé ration avec la Mairie et leClub phi latélique de SPM; commeil le dit, c’est une « belle valeur histo -rique » que de ne pas oublier tousceux qui assuraient au siècle dernierle transport du courrier inter-îles.

Profiter tout un après-midi d’unenvironnement aussi serein, enn’étant pourtant qu’à quelquesencablures de Saint-Pierre, quellebelle fin de séjour !

■ Claude Masclet

PhilatélieClaude Masclet philatéliste bien connu de nos fidèles lecteurs et auteur du livre « État dumonde par les timbres et les drapeaux » a profité d’un séjour à Saint-Pierre et Miquelonpour nous présenter la philatélie de cet archipel français d’Amérique du Nord.

CULTURE ET LOISIRS

20 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

Jean-Jacques Tillard et Claude Masclet

Les attelages divers

L’Hermione à quai

L’île aux Marins

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CULTURE ET LOISIRS

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 21

1/ Saint-Rémy-sur-Deule où habitait la famille Fenouillard est dans :A/ Le CalvadosB/ Les Côtes du NordC/ La MancheD/ L’OrneC/ Le Morbihan

2/ Niepce fut le père de la première photo (1826). Qui fut Daguerre ?A/ Associé de NiepceB/ Un InventeurC/ Un imitateur

3/ Combien de blocs de pierres compte la pyramide deKéops en Égypte ?A/ 1800000B/ 2300000C/ 5 M 200000D/ 6100000

4/ Picasso était-il de nationalitéA/ ItalienneB/ EspagnoleC/ FrançaiseD/ Roumaine

5/ On fait des coupes sombres ou claires dans lesbudgets, les activités, les effectifs, etc. Quelles sontles plus inquiétantes ?A/ Les clairesB/ Les sombres ■ So

luti

on p

age

36So

luti

on p

age

36

Mots croisés de Jihème

Remue-méninges

Horizontalement1/ Indispensables aux voyages aériens2/ Qu’il fit travailler l’équipe3/ Ambiance d’une cérémonie émouvante4/ En Papouasie 5/ Chauffeur en Égypte /

Sans consistance6/ Accouche en vache /

Améliora le décor7/ Se gondolera en arrière /

Trente jours mal écrit8/ Supportai9/ Mère d’Horus /

À la sortie de Pointe à Pitre10/ Fit de la place /

Sous pression pour atterrir11/ Fille populaire à Tananarive /

En présence12/ Départs anglais / Bout de balise

VerticalementA/ Comme le 1 HorizontalB/ Un remontant à Londres /

Le dirigeable en est unC/ Départ pour l’Atlantique /

Prénom, blanche et italienneD/ En Bretagne, certaines utilisent

la tournette / En partanceE/ Écorce de chêne F/ Merkel, pour commencer /

Ruines ou salades ou vacancesG/ Leurs diplômes ouvrent des portesH/ Harpagon / Moitié d’énoncé /

ArtèresI/ Navigations aux étoiles ■

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Dernier vol commercial du B747-400aux couleurs d’Air France,le 11 janvier 2016

Un chapitre de l’histoired’Air France se refermeavec l’arrêt du dernierBoeing 747 AF effectuantle vol Mexico Paris du 11 janvier

Mis en service par AF dès 1970, les B747 classiques ontété retirés de l’exploitation en 2006 (version pax) et2007 (cargo), mettant aussi fin à la profession d’OfficierMécanicien Navigant, métier qui existait depuis lesdébuts de l’aviation commerciale dans les années 30.Air France, renforcé par la flotte d’UTA, exploitait 64appareils dans ses diverses versions. Surnommé « Jumbojet », ce paquebot du ciel permit de porter les couleursd’AF pendant 45 ans à travers le monde, contribuantainsi au développement du transport aérien pour tous etconfirmant la suprématie de l’avion par rapport auxautres moyens de transport dont le paquebot.Avec la mise en ligne en 1998 des premiers BoeingB777 (biréacteur ; équipage à 2; 300 à 468 sièges suivantversion), moins gourmands en carburant, le retrait pro -gressif des derniers B747-400 (planche de bord numé-rique; équipage à 2; 432 sièges) était prévisible à moyenterme, la mise en ligne de l’A380 en précipitant l’arrêt.Rappelons quelques dates clés :• 9 février 1969, premier vol du B747 à Everett.• Mai 1969, 1re présentation au salon du Bourget avec

le Concorde (1er vol 2 mars 1969).Opportunité d’un face-à-face entre le plus gros aviondu monde et le plus rapide.

• 3 juin 1970, mise en service par AF sur la ligne Paris-Orly/New York suivie de Chicago, Montréal, Pointe àPitre… (1er vol commercial par Pan Am le 22 janvier1970, New York/Londres).

• 28 février 1991, livraison 1er B747-400 à AF.• 1er janvier 2006, dernier vol AF passagers en B747

classique entre Pointe à Pitre et Paris.• 25 décembre 2007, dernier vol cargo (Nairobi-Paris),

mettant fin à l’exploitation du B747 classique et aumétier d’OMN.

La flotte AF long-courriers est aujourd’hui constituée de10 A380 (516 sièges), 13 A340 (275 s.), 15 A330 (208 s.),60 Boeing B777 (suivant version maxi 468 s.), en atten-dant les Airbus A350 et Boeing B787.Le Musée AF souhaite réaliser une plaquette commé-morative consacrée à la mise en œuvre et exploitation decet avion au sein d’AF. De nombreux retraités ont par ti cipéà cette aventure réussie durant 45 ans, leurs témoi gnages,des anecdotes sur la vie de cet avion seraient appréciéspour contribuer à l'élaboration du prochain numéro dePRÉSENCE avant d'enrichir l'ouvrage du musée.

N’hésitez pas à en faire part au musée par courriel :[email protected], en précisant dans l’objet « plaquette B747 »). La revue ICARE a aussi l’intentionde réaliser un numéro spécial.

Événements aéronautiques, exposi-tions, conférences, meetings en 2016

Il est encore trop tôt pour vous informer avec précision.Néanmoins ci-après quelques infos préliminairespouvant donner lieu à des manifestations.

Premier vol commercial Concorde AF, il y a 40 ans, le21 janvier 1976, Paris Rio avec escale à Dakar, le Con cordede la BOAC reliant Londres à Barhein. En avril 1976, laligne sur Caracas est ouverte suivie de Washington en mai.Le musée Aero s co -pia de Blagnacenvi sage d’organi-ser des ani ma tions,des con fé rencessur ce thème (pourrappel 2 Con cordesy sont exposés enpermanence, pré -sé rie F-WTSB etavion AF, F-BVFC).

Centenaire Dassault Aviation (à l’origine, Société fabri-quant les hélices Éclair, créée par Marcel Bloch en 1916).Meetings de l’air organisés par la Fondation des ŒuvresSociales de l’Air.

Sites Internet : http://fosa.fr/meetingdelair/www.dassault-aviation.com

Renaissance d’Air France, il y a 70 ans, en 1946Il y a 60 ans AF reprenait son activité interrompue parla guerre. Ouverture des premières lignes de passagerssur l’Amérique du Nord et du Sud, grâce à l’arrivée desappareils long-courriers DC4 puis Constellation, ouver-ture de l’escale d’Orly (Centre Exploitation d’Orly), del’aérogare des Invalides; création du centre d’Instruc tionde Vilgénis, embauche des premières hôtesses… voir leprochain article « Racines d’Avenir » à paraître en 2016.

Remise de prix littéraireDans le cadre du 6e Festival Aérospatial des Étoiles etdes Ailes de Toulouse de novembre 2015, le prix dulivre aéronautique (France Bleu) a été remis à MartineLaporte (amie du Musée et de l’Amicale AF) pour sonlivre « Adrienne Bolland, la déesse des Andes » que nousavions présenté et recommandé (PRÉSENCE n°180).

■ Bernard Pourchet

Chronique aéronautiqueAvions de légende : après avoir eté présenté ensemble au Salon du Boourget de 1969, le plusimposant avion du monde, le Boeing 747 est retiré de la Flotte Air France en janvier 2016. Le Concorde, appareil le plus rapide avait assuré ses premiers vols commerciaux en 1976…

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CULTURE ET LOISIRS

22 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

B747-400 au décollage

Équipage 1er vol commercial Con corde AF :Pierre Dudal, André Blanc, Pierre Chanoine

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De Concorde aux low-cost, le transportaérien : orgueil et préjugés

Beaucoup d’entre vous ont connu et apprécié JacquesBankir dans ses différents postes à AF (avions nouveaux,projet Roissy, commercial USA, fret, direction du trans-port, programme…) avant de poursuivre à Régional Airlines,City Jet, Air Tahiti Nui… Il est bien placé vue son expériencepour évoquer ces années de mutations et de rebondisse -ments qu’il analyse avec pertinence même si cela « donneradu poil à gratter ». Le transport aérien a connu des trans-formations, des remises en cause dans ses orientations commeprécisé dans le titre de l’ouvrage. Des chapitres plus person -nels agrémentent la lecture de ce livre, incitent à la réflexion.Certains thèmes pourraient toujours être d’actualité…Éditions JPO, 24,35 €

French Wings over the USA,l’histoire d’Air France aux États-Unis

Le Musée Air France vient d’éditer une plaquette retra-çant l’histoire de la compagnie aux États-Unis (avec uncourt préambule sur les pionniers d’avant 1945). Laréalisation de cet ouvrage a été coordonnée par deuxretraités de la compagnie : Bernard Bazot en France etAnn Wadman aux États-Unis. Rédigée en anglais et abon -damment illustrée par des photos et documents d’archives,enrichie de nombreux témoignages, cette brochure de236 pages en quadrichromie est un document uniquequi s’inscrit dans la préparation du 70e anniversaire, en2016, de l’ouverture de la ligne Paris-New York.Disponible à la boutique du Musée Air France auxInvalides au prix de 15 € + 5 € pour envoi en FranceMétropolitaine ([email protected])

Escales et autres pistes 

Jean-Yves Gaudry, retraité AF, après une carrière dans lecommercial international, est l’auteur de ce livre auto-biographique. Il évoque, entre autres, son parcoursprofessionnel d’expatrié, ses rencontres, ses voyages à

travers le monde, le tout agrémenté d’anecdotes. Il estaussi l’auteur de nouvelles et d’un recueil de poésie (« C’estTouraine », éditions du Petit Pavé, www.petitpave.fr).« Escales et autres pistes » disponible en s’adressant à[email protected] (10 € + 3 € avec port)

L’Almanach de l’Aviation

Au fil des 365 jours d’une année vous découvrirezquotidiennement des chroniques, des anecdotesinstructives et amusantes sur le monde de l’aviation.Ouvrage illustré de plus de 300 photos (dont collectionMusée AF). Daphné Desrosiers, pilote à Transavia,passionnée d’aviation est aussi l’auteur du livre, « LesAiles du défi » (présenté dans PRÉSENCE n°175).Éditions Place des Victoires, en vente à la boutique dumusée au tarif préférentiel de 18 €

La légende du Constellation

Réédition enrichie du livre d’André Rouayroux, dédié à« l’avion des stars et star des avions ». Grâce à desdocuments inédits et de belles photos (Musée AF) vousdécouvrirez l’univers luxueux des voyages aériens desannées 1950. La deuxième partie du livre est dédiée auSuper Constellation restauré et en état de vol deBreitling.Éditions Privat, 35 €

Les Hydravions de la Grande Guerre

La série historique des livrets dédiés aux pionniers del’aviation et appareils de la Grande Guerre (voir lesnuméros précédents de PRÉSENCE) s’enrichit d’unnouveau fascicule sur les hydravions. Textes de JeanMolveau (rédacteur en chef d’Aviasport, historien), illus-trations de Jean Bellis. Ces livrets peuvent aussi êtrevendus en coffret de 3 titres.Éditions Cépaduès, collection Aeroconstellatio, 15 €

■ Bernard Pourchet

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Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 23

BibliographieIl est toujours agréable de vous proposer, entre autres, des ouvrages dont les auteurs sont desretraités Air France qui évoquent l’histoire récente de la compagnie et du transport aérien.

CULTURE ET LOISIRS

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Une semaine en Corse du Nord pour les Pyrénées-OrientalesLe départ pour la Corse du Nord, le 3 septembre, futperturbé en raison des pluies diluviennes qui se sontabattues sur les Alpes maritimes, mais la chance était denotre côté, si bien que les 39 participants à ce voyageont pu embarquer au port de Nice à 13h30.Après une traversée tranquille à bord du ferry de lacom pagnie Corsica, nous accostions vers 20h à Bastia.Au bout de 2h de car, dans une Corse qui avait subi elleaussi des orages importants la semaine précédente,nous arrivions à notre hôtel Paoli à Algajola, enBalagne.

Après une bonne nuit et un petit-déjeuner copieux,nous entamions les visites prévues pour la semaine : laville de Bastia, les villages de Sant Antonino, Belgodère,Argajola puis destination Porto par le col de Palmarellaet ses virages très sinueux (bravo le chauffeur !), décou-verte des calanques de Piana en bateau, Corte, Calvi.Saint Florent et son golfe puis le cap corse ont clôturénos visites.L’après-midi du jeudi fut consacré à la dégustation desproduits corses et les paniers se remplirent de victuailleset de bonnes bouteilles, avant d’embarquer sur notreferry, destination Toulon.

Ce voyage s’est passé toute la semaine sous le soleil,dans une bonne ambiance, avec un guide corse profes-sionnel qui a su nous relater toute l’histoire de son île,et un chauffeur agréable qui nous ramena à Perpignanaprès un périple total de 1400 km.Avant de nous quitter, des options étaient déjà prisespour un prochain voyage en 2016.

■ Daniel Fitsch, délégué départemental [email protected]

Jean-Pierre Faz, trésorier [email protected]

Visite de trois capitales de l’Europe de l’Est : Budapest, Vienne et Prague

L’ARAF IDFS a effectué ce voyage du 12 au 18 octobre2015. Notre groupe réunissait 43 participants venus de Paris,de toute l’Île-de-France mais aussi de province (Var -Loire-Atlantique - Jura - Gironde - Rhône - Vendée). Monregret est d’avoir dû refuser une trentaine de personnes.

Nos voyages étant très appréciés, je vous invite à vousinscrire dès qu’un voyage proposé vous intéresse. Lestarifs indiqués sur les programmes comprennent toutesles prestations (voyage aérien ou terrestre, hébergement,restauration, circuit en autocar grand tourisme, visites,tous les pourboires, etc.) hormis les boissons et lesdépenses personnelles. Le choix des voyages est fait parrapport aux vœux exprimés par les participants lors desvoyages précédents.

Budapest : traversée par le Danube, nous offre sur la rivedroite Pest et sur la rive gauche Buda. Entre ville hauteet ville basse, entre Orient et Occident, entre passé etmodernité, entre l’élé gance de ses façades et la chaleurde ses pubs… La capitale hongroise offre à qui veut lesvoir ses multiples visages.

Le tour panoramique de Pest nous a fait découvrir l’ave-nue Andrassy et son imposant palais de l’OpéraNational avec la statue de Liszt, la place des Héros avecle Monument millénaire, le château de Vajdahunyad etle bois de Ville, le Parlement.

Buda: découverte du Quartier du Château classé au patri -moine mondial de l’Unesco. Visite de l’église de NotreDame de Hongrie nommée église Saint-Mathias (XIIIe siècle),lieu de sacre de François Joseph de Habsbourg etd’Elisabeth Von Wittelsbach/Sissi le 8 juin 1867.

Visite du Bastion des Pêcheurs : cet ensemble enrichitl’image architecturale de la ville.

Une croisière sur le Danube nous a emmenés vers lesîles Marguerite, les chantiers navals, le pont flambantneuf de Megyeri et le village pittoresque de Szentendre.

Ce séjour à Budapest s’est terminé par un spectaclefolklorique agrémenté de musique tzigane.

Invitations aux voyagesLa Corse du Nord, Budapest, Vienne, Prague… Des comptes rendus de séjours organiséspar les Pyrénnées orientales ou l'Île-de-France Sud qui donnent envie de voyager.

CULTURE ET LOISIRS

24 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

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Le col de Palmarella

Un groupe en balade en Corse et le port de Bastia

Vue du Parlement à Budapest

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Vienne : toujours en conflit avec elle-même, la villejoue avec ses souvenirs du passé, son présent rebelle.Vienne paraît provinciale et bourgeoise, endormie sousle poids des siècles mais il ne faut pas s’y fier car lacapitale sait marcher au-devant du modernisme. Le tourpanoramique de la capitale de l’Autriche nous a offertla Ringstrasse boulevard et ses monuments historiques,l’Opéra de Vienne, le Musée des Beaux-Arts, laHofburg, le Parlement de Burgtheater.

Une promenade à pied dans la vieille ville nous aconduits vers la Cathédrale Stephansdom avec sa flèchede 137 m de haut. Dans l’église des Capucins visite de laCrypte Impériale (Kaisergruft) qui sert de sépulture à lafamille royale et abrite les tombeaux de 12 empereurs,16 impératrices et archiducs de la dynastie des Habsbourg.

Visite du Palais Impérial de la Hofburg : appartementsimpériaux et le fabuleux Trésor impérial, trésor de lacouronne dont la célèbre couronne impériale du Xe siècleet le Trésor sacré.

Visite du Château de Schönbrunn résidence impérialereconstruite en 1683.

Vienne nous a régalés d’un concert au Musikverein salleBrahms avec les plus beaux airs de Mozart et Strauss, pré -cédé d’un dîner dans l’inoubliable restaurant Bristol Lounge.

Avant de rejoindre la magnifique ville de Prague, nousavons fait une halte afin de découvrir Slakov u Bruna,Champ de bataille d’Austerlitz ; un monument commé-moratif se trouve sur la colline de Zuran sur le champ debataille : il représente le plan de la bataille d’Austerlitz,grande victoire napoléonienne du 2 décembre 1805.

Prague : du cœur de notre mémoire émergent des lieuxuniques chargés d’images. Des villes comme autant decoups de cœur qui déclenchent des émotions esthétiqueset sentimentales, Prague est l’une d’entre elles.Visite du Château de Prague, plus ancienne construc-tion de la capitale tchécoslovaque. Visite des Sallesd’Apparat dans le vieux Palais Royal, la CathédraleSaint-Guy la plus grande des églises de Prague. Dans lesous-sol, découverte de la Chapelle Saint-Venceslas quiabrite les tombeaux des Rois de Bohême. Après visite del’Église Saint Georges et son monastère, nous empruntonsla romantique « Ruelle d’Or » avec son alignement demaisons miniatures du XVIe incorporées aux fortificationsdu château. La vieille ville, embryon de Prague estampilléepatrimoine de l’Unesco, se découvre à pied en empruntantla Voie Royale. L’ensemble des monuments architecturaux ethistoriques relient la Tour Poudrière à la rue Neruda dansMala Strana. Elle est bordée de belles maisons comme la« Maison de la Mère à Dieu », la « Maisons aux trois rois » etd’autres maisons « À l’aigle Rouge », « aux Chèvres ». Nous ter -minons par l’Abbaye de Strahov avec la visite de la magni fiquebibliothèque baroque comprenant les salles « Philo so phiqueet Théologique ». Notre séjour à Prague s’est terminé parune soirée spectacle au Théâtre Noir. Nous avons eu danschaque capitale des guides locales très érudites et agréables,elles nous ont transmis leur savoir sans parfois se rendrecompte que notre disque dur avait du mal à tout enregistrer.Ce fut un voyage culturel très enrichissant.

■ Ginette Saudereau, déléguée régionale IDFS

CULTURE ET LOISIRS

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 25

Vo

yage

La crypte impériale à Vienne

Palais impérial Hofburg de la Vienne

Bibliothèque de l’abbaye de Strahov

Après consultation des bulletins de fin de séjour sontretenus pour 2016 : le Portugal (du 31 mai au 6 juin)et la Croatie (du 11 au 18 octobre).Vos amis, votre famille peuvent se joindre à vous.Même si votre région est autre que l’IDFS nous vousaccueillerons avec plaisir. Notre groupe cultive l’amitié,la bonne humeur et l’entraide.

Pour toute demande d’information ou de programme:[email protected]él. : 01 69 90 31 42 ou 06 89 43 94 21

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PRATIQUE

Facilités de transportEnregistrez vos billets non réservés en ligne(en complément du PRÉSENCE

n°182)

Depuis le 8 septembre 2015, vous pouvez vous enregistrer enligne avec des billets non réservés sur les sites airfrance.fr ouGPNet

À quelles conditions ? • Vous voyagez sur un vol Air France

opéré par Air France, sans corres-pondance, hormis les 5 escalessuivantes :

- Atlanta (ATL), Detroit (DTW),Minneapolis-St Paul (MSP) auxUSA,

- Ljubljana (LJU) et Vigo (VGO) enEurope

• Vous choisissez un billet R2, R3ou RN (si vous êtes staff AirFrance), R2 listé N2 (si vous êtesstaff HOP! ou Transavia).

• Vous devez obligatoirement vouslister en même temps que vousachetez votre billet sur GPNet, ensélectionnant « se lister et acheterson billet ». Si vous voyagez avec des parte-naires de voyage, ils doivent êtredans le même dossier listageachat que vous.

• Vous renseignez dès maintenantvos données réglementaires.

Quand et comment vous enregis-trer ?• 5h avant le départ de votre vol au

départ de CDG, ORY et lesescales France,

• 30h avant le départ de votre vol audépart des escales internationales,

• depuis le site airfrance.fr oudepuis GPNet en cliquant sur lebouton de la page d’accueil :

Vous vous identifiez :• soit avec votre matricule + le

numéro du vol,

• soit avec votre numéro de dossierde listage + le numéro du vol,

• soit avec votre numéro de billetélectronique + le numéro du vol.

Quel document obtenez-vous lorsde l’enregistrement ?• Si vous êtes confirmé : vous obte-

nez votre carte d’embarquement,

• Si vous êtes en liste d’attente :vous obtenez un document deconfirmation d’enregistrement.

Attention :Le document de confirmation d’en-registrement n’est pas une carted’embarquement.

Si vous partez de CDG, vous impri-merez votre carte d’embarquementen liste d’attente aux Bornes Libre-Service interactives en arrivant àl’aéroport, et vous devrez vous

présenter à un comptoir au momentde la confirmation du vol.

Bon à savoir :• Les demandes de sièges service

se font à l’aéroport uniquement,sur les Bornes Libre-Service ouaux comptoirs d’enregistrement.

• Si vous ne partez plus sur le vol,pensez à vous désenregistrer, quevous soyez confirmé ou non.

• Les règles de priorité d’embar-quement et d’accès à une classede transport restent les mêmesavec l’enregistrement en ligne.

Enregistrez vos partenairesde voyage en ligne

Désormais, vous pouvez enregistreren ligne vos partenaires de voyagequi ne sont pas sur le même dossierde réservation que vous.

Comment ?Lors de votre enregistrement surairfrance.fr, cliquez sur « ajouterpassager » et entrez le numéro debillet de votre partenaire.

Attention :Si vous êtes déjà enregistré (auto-matiquement), vous devrez d’abordvous désenregistrer pour pouvoirfaire ce nouvel enregistrement enligne avec votre partenaire.

■ Christian Rey

Sources GPNet et site ARAF

Nous vous rappelons qu’en cas de besoin, les informations suivantes, sont à votre disposition sur notre site :www.araf.info > Espace adhérents > ARAF pratique > Démarches à effectuer en cas de décès, ainsi que lescontacts de vos Relais Solidarité et GP Net.Vous pouvez, sinon, contacter l’accueil au 01 56 93 17 70, du lundi au jeudi.

26 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

Achat de sièges en cabine long-courrier en classe Economy

Deux nouveaux produits seront accessibles aux passagers à réduction non commerciale réservés à partir du 26 janvier.

Pour en savoir plus consulter gp.airfrance.fr rubrique « Achats de siège en cabine long-courriers ».

Nous détaillerons la procédure dans le PRÉSENCE du mois d’avril. ■

Flash

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LA VIE DE NOS RÉGIONS

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 27

AQUITAINE

DORDOGNE

Après plus de 11 ans, BernardBillon délégué départemental Dor -dogne, passe le relais à RolandSylvain.

Tous mes remerciements à Bernardqui a animé avec beaucoup degentil lesse, de disponibilité et d’humour son beau département.

Bienvenue à Roland dans cettenouvelle fonction.

■ Françoise Bertrand, déléguée régionale

Françoise [email protected]

GIRONDE / DORDOGNE

Rencontre interdépartemen tale15 septembre 2015

Cette année, notre rencontre inter-départementale a pris un caractèrequelque peu écologique, avec lavisite d’une des plus grandes unitéspapetières européennes. Cette entre prise, située à Biganos,est spécialisée dans la fabrication etla commercialisation de produitsd’emballage en papier.

Sa capacité de production est deplus de 500000 tonnes par an.

Cette société utilise comme matièreprincipale les sous-produits de laforêt d’Aquitaine et de l’industrie dubois d’œuvre, contribuant ainsi à lapréservation et au développementde ce massif forestier. Un appointimportant est constitué de fibresrecyclées, provenant de la récupé-ration des emballages papier-carton.

Les produits chimiques utilisés pourla cuisson du bois sont recyclés àplus de 97 %. L’autonomie internepour les besoins en énergie ther-mique est assurée à 95 % et pour l’énergie électrique à 90 %.Des fosses de récupération permet-tent un recyclage interne des eauxutilisées.

Notre rencontre s’est ensuite pour-suivie par un déjeuner au bord del’eau, sur le port ostréicole deGujan-Mestras.

Après le repas, quelques convivesvisitèrent le port avec ses cabanesostréicoles typiques du Bassind’Arcachon.

Une pensée à tous ceux qui n’ontpu assister à cette rencontre, et mercià tous les participants en vousdonnant rendez-vous l’année pro -chaine pour une nouvelle journée.

■ Joël FlattetDélégué départemental Gironde

[email protected]

BOURGOGNE /FRANCHE-COMTÉ

Assemblée régionale10 septembre 2015

Cette année, notre rencontre setenait à Pierre de Bresse, dans lescommuns du Château de Pierre deBresse, dans les locaux de l’Éco -musée de la Bresse Bourguignonne.La traditionnelle réunion d’informa-tion, animée avec beaucoup detalent par Harry Marne et ChristianeTaranoff, retenait toute l’attentiondes participants, les sujets abordésfurent : la compagnie Air France, lamutuelle, les retraites, les facilitésde transport… et l’ARAF.

Pour cette journée, nous avons réuni23 personnes, ce qui représente 15 adhérents (Christiane Taranoff etHarry Marne compris).Nous avions envoyé 81 invitationssoit 35 via internet et 46 par courrierpostal, dont plusieurs en double pourcause d’adresse mail non valides.

Assemblées régionales et rencontres départementales de 2015Amis lecteurs, participez à la vie de l’ARAF dans les délégations régionales et départementales,et contribuez à enrichir votre journal en nous envoyant des articles, des témoignages et despropositions de thèmes que vous aimeriez voir traiter.

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Interventions en Bourgogne

Visite de la papeterie Smurfit-Mestras

Régions Dates journées régionales 2016

IDFE Mardi 22 mars

IDFS Jeudi 24 mars

IDFO Jeudi 31 mars

VALO Jeudi 28 avril

AQUI Mardi 3 mai

MAPR Mardi 10 mai

IDFN Jeudi 12 mai

RHAL Jeudi 19 mai

AG ARAF Jeudi 26 mai

NICA Jeudi 2 juin

EST Mar. 7 et merc. 8 juin

CENT Mardi 14 juin

AUV Jeudi 23 juin

NORD Jeudi 30 juin

NORM Jeudi 1er septembre

BRET Mardi 6 septembre

LARO Mardi 13 septembre

CHPL Mardi 20 septembre

BOUR Mardi 27 septembre

CORS Mardi 4 octobre

MIPY Mardi 11 octobre

MART Mardi 18 octobreJou

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28 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

Ces invitations ont été suivies de 34 réponses, ce qui représente envi-ron 40 % pour 76 adhérents.

La situation des adhérents del’ARAF dans notre région : 40 % ontplus de 80 ans, 33 % ont entre 70 et80 ans, 25 % ont moins de 70 ans :la relève est loin d’être assurée…

La réunion était suivie de l’apéritifpuis le restaurant l’Étape Gour -mande de Pierre de Bresse nousservait un excellent repas trèsapprécié des convives.

La fin de journée arrivait rapide-ment, il était temps de se quitter.Rendez-vous déjà pris pour le 29septembre 2016 : c’est un jeudi.À l’année prochaine.

■ Catherine Josselin, déléguée régionale adjointe

[email protected] Herpin, délégué régional

[email protected]

CENTRE

Rencontre interdépartementale : découverte du vignoble sancerrois1er octobre 2015

Par une belle matinée, un peu fraîchecependant, nous nous sommes retrou -vés sur les remparts de Sancerre.Cette année, nous étions 34, bienmoins que l’année dernière (52)…Peut-être est-ce l’éloignement del’Yonne et du Loiret où réside lagrande majorité de nos adhérentsqui explique cette désaffection ?

Sous la conduite de M. Desséssert,adhérent Île-de-France sud maisnatif du Sancerrois, nous sommespartis par le chemin des écoliersvers la cave de M. Fleuriet, àMénelou Ratel ; notre route fut

entrecoupée de haltes pour admirerle vignoble sancerrois, parfoisplanté sur des pentes abruptes, maisaussi admirer la ville de Sancerrebâtie sur une colline.

M. Fleuriet nous a fait visiter sa caveen nous expliquant longuement lesdifférents types de vinification sui vantles vins. Nous avons remarqué lesdifférentes sortes de cuves, dont cer -taines en béton et en forme d’œuf.Tout le monde a été intéressé parcette visite, qui s’est terminée parune dégustation des différents vins(modérément bien sûr !).De retour à Sancerre, un déjeunertrès apprécié nous attendait aurestaurant Les Remparts, déjeunerqui s’est déroulé dans une joyeuseambiance.

Durant cette journée, nous avons eula visite de la presse locale, le Berryrépublicain et La voix du Sancerroisqui ont fait paraître deux articlesdans leurs journaux.

À l’an prochain pour une autreescapade dans notre région Centre.Merci à M. Desséssert, notresympathique guide.

■ Gérard Gabas, délégué régional adjoint

[email protected]

CHARENTES-POITOU-LIMOUSIN

Assemblée régionale24 septembre 2015

Pour la première fois, nous organi-sons notre assemblée dans lesDeux-Sèvres, à Niort, dans l’excel-lente « Auberge de la Roussille »,qui se situe dans un cadre buco-lique le long de la Sèvre Niortaise.Le temps maussade ne nousdonnera pas le loisir de flâner dansce paysage calme et reposant.

C’est la deuxième réunion de l’ARAFcette année dans notre région. Le 26mars, j’ai animé la réunion interdé-partementale Vendée/Deux-Sèvresà Saint Jean de Monts, où nous étions54 personnes dont 30 adhérents.

Aujourd’hui, nous sommes 98inscrits pour 59 adhérents, dont 50de notre région. Cela représenteplus de 20 % de notre effectif, cequi est le taux de participation leplus important depuis dix ans. Jeremercie les trois covoiturages quiont permis à nos anciens d’êtreparmi nous. Je félicite LaurenceCouffy et Claude Goussot qui sesont déplacés de la Haute-Vienne,soit plus de 400 kilomètres, pourêtre parmi nous. C’est avec plaisirque nous accueillons des adhérentsvenant des autres régions, dont enparticulier Jean-Pierre Remblier,adhérent du Val de Loire et déléguérégional de l’Amicale Air France.

Nous sommes 289 adhérents, enaugmentation de six personnes parrapport à 2014. Autre motif de satis-faction, nous comptons cinqnouvelles adhésions dont quatresont présentes à notre réunion.

Le taux de réponse à notre invitationest de 48 %. Avec les indicationsfournies, nous avons pu mettre àjour 24 fiches individuelles (téléphone,adresse, mail…). Pour en termineravec les chiffres, nous arrivons à prèsde 60 % d’adresses mail qui ont reçunotre invitation par Internet, les autresla recevant par la voie postale.

Après ce point sur notre région, lePrésident Harry Marne, le Vice-Pré -si dent Jacques Hoyer et la respon-sable des questions PN ChristianeTaranoff, ont pris la parole.

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Rencontre au château de Pierre de Bresse

Réunis à l’auberge de la Roussille

LA VIE DE NOS RÉGIONS

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LA VIE DE NOS RÉGIONS

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 29

Ils nous ont brossé un tableaucomplet des préoccupations dumoment et ils ont répondu auxnombreuses questions.

Le temps était venu de prendrel’apéritif et de déjeuner dans la salledu restaurant privatisé. Les discus-sions furent très animées et convi-viales. Vers 16h, pour ceux qui levoulaient, une dégustation gratuited’angélique était offerte par unproducteur situé près de notreauberge. L’angélique est une racineà l’origine mystérieuse. Importéeselon la légende des pays scandi-naves au XIIe siècle, elle se cultiveen lisière de la Sèvre Niortaise etpousse à l’ombre des peupliers. Sonpouvoir serait magique. S’agit-ild’un « ginseng » poitevin ? À vousde le goûter pour vous faire uneopinion.

■ Michel Naulleau, délégué ré[email protected]

CORSE

Assemblée régionale1er octobre 2015

Comme tous les 1er jeudis d’octobre,les adhérents de Corse se sontréunis pour leur réunion annuelle àl’hôtel Radisson de Porticcio.35 participants venus de toute laCorse avaient fait le déplacement etrépondu à notre invitation, lors decette journée de rencontre et d’in-formation.

Avant de débuter les travaux, l’asso-ciation a tenu à rendre hommage,en présence de son épouseJacqueline qui nous a fait l’honneurde sa présence, à notre ancien délégué régional Corse, Louis Jean,

qui nous a quittés il y a un peu plusd’un an, le 14 février 2014. Cetteréunion a également permis d’ac-cueillir trois nouveaux adhérentspour notre région.

La présence de Harry Marne, notrePrésident, et du Vice-Président JacquesHoyer, a été l’occasion d’aborder lesnombreuses questions sur les sujetsrelatifs aux résultats et perspectives dela compagnie, aux changements de lamutuelle et des facilités de transport.Le Président a développé les pointsforts du plan Perform 2020, tout ensoulignant les meilleurs résultats dela compagnie au troisième trimestre2015. Il a répondu aux multiplesquestions sur les billets « médaille »et fin de carrière et les évolutionsdu groupe AIR FRANCE-KLM.Le Vice-Président a tenu à rappelerle poids des retraités au sein de lamutuelle et l’importance desprochaines élections de 2016,primordiales pour la défense desfondamentaux de la MNPAF.

Ces échanges ont été suivis d’unapéritif et d’un déjeuner, animé d’unetombola, avec pour toile de fond lamagnifique vue sur le golfe d’Ajaccio.

Cette réunion a permis également derappeler les contacts locaux de l’asso -ciation (relais solidarité, Miche lineSantelli au 06 75 49 40 56; soutieninformatique, Olivier Godffroy au 04 95 21 94 54) et de fixer la date dela prochaine rencontre, le jeudi 6octobre 2016.

Un grand merci aux participantsainsi qu’à ceux qui ont œuvré àl’organisation de cette journée riched’enseignements et marquée parune grande convivialité.

■ François Acker, délégué ré[email protected]

MARSEILLE-PROVENCE

Assemblée régionale17 septembre 2015

Cette année notre assemblée avaitchangé de cadre: nous nous sommesretrouvés au Moulin de Gémenos(près de Marseille).

Nous avions choisi de modifier ladate et de nous réunir en septembre.Le but avoué de ces changementsétait de dynamiser la participation ànotre assemblée régionale. Force estde constater que c’est raté, puisquenous n’étions que 56 à cette mani-festation, malgré six nouveauxparticipants (au moins un sujet desatisfaction !). Mais ce rendez-vousdes adhérents de notre région a toutde même été réussi, la convivialitéet l’amitié étaient présentes. C’esttoujours une joie de partager lessouvenirs en commun et d’échan-ger avec des personnes que nousavons, ou n’avons pas, côtoyéspendant notre vie active.

Notre président Harry Marne,Jacques Hoyer et Christiane Taranoffse sont déplacés dans notre bellerégion pour nous apporter lesdernières nouvelles de l’ARAF, d’AirFrance, de la mutuelle et de nosretraites. À noter que, concernant lasuppression ou la non-inscriptiondans Gpnet des billets fin decarrière par DVPI pour des agentsayant quitté la compagnie avant2004, un dossier de recours estélaboré par Jacques Hoyer. Si vousêtes concernés, n’hésitez pas àcontacter notre association.

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Auberge de la Roussille

La Corse à Porticcio

Le Président et le Vice-Président à Gémenos

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LA VIE DE NOS RÉGIONS

Sur un ton humoristique, Jean-JacquesDejardin, (représentant la FNAR) nousa démontré que les retraités n’étaientpas des nantis. Malheureusement,cette année encore, pas de respon-sable Air France à notre réunion.

Jean-Pierre Beaufey, adhérent del’ARAF, qui participait à notre assem-blée et que j’ai côtoyé à Vilgénis il ya quelques années (combien? quandon aime on ne compte pas, c’est bienconnu), nous a parlé du livre qu’il aécrit et qui relate le crash de Con cordele 25 juillet 2000. Si les faits sontconnus pour l’essentiel, son récit estoriginal et nous replonge dans cedrame sans omettre aucun détail.C’est une lecture que je conseille àtous ceux qui ont participé de prèsou de loin à l’aventure du superso-nique, c’est-à-dire nous tous (sontitre : Concorde - Sierra Charlie).L’objectif de notre prochaine assemblée,que nous prévoyons en mai (date àconfirmer) sera d’attirer un plus grandnombre de participants. N’hésitezpas à me soumettre vos suggestionsqui pourraient aller dans ce sens.Je remercie les adhérents qui ontpris la peine de m’informer de leurimpossibilité à nous rejoindre.

En conclusion de cette journée oùchacun a pris du plaisir à se retrou-ver et à partager ensemble : mercipour ce moment !

■ Michel Minni, délégué régionalmichel.minni@sfr

MIDI-PYRÉNÉES

Assemblée régionaleJeudi 8 octobre 2015

Près de cent personnes ont participéà cette assemblée, qui a eu lieu àMondonville, près de Toulouse, parune belle journée ensoleillée.

Trois jours après les incidents d’oc-tobre, qui ont marqué l’annonce auCCE du plan de restructuration de lacompagnie, les questions perti-nentes n’ont pas manqué de fuser, àl’attention de nos responsables pari -siens, Harry Marne, Jacques Hoyeret Christiane Taranoff, accompagnésdu nouveau coordinateur desrégions, Jean Wieviorka.

Le ton est monté d’un cran à la finde la réunion, au moment de l’inter-vention du représentant de la com -pagnie, Jean-Jacques Ledau phin,qui, avec l’aide de Jacques Hoyer etHarry Marne, a rappelé que seuls ledialogue social et la solidarité entreles salariés, permettront de sortir lacompagnie de la crise. Il acommenté les bons résultats de l’étéque vous trouverez dans lestabloïds habituels.

La suite de l’assemblée a été plusconviviale, assortie d’un repassucculent, servi dans le cadre trèsagréable des « Écuries de la Tour ».

Bilan 2015 : qu’avons-nous réalisé?

Nous avons réalisé 8 réunions, aucours desquelles nous avons ren contré 245 personnes, dont 139 adhérents sur 590 adhérents de notre région, soit 23 %, ce quiest un bon résultat.Je tiens à remercier les déléguésdépartementaux pour leur efficacité,leur dévouement dans l’organisationde ces réunions.

• Nous devions visiter le muséeAéroscopia, mais nous avons aban -donné l’idée. En effet, ce musée àcaractère éducatif est surtoutréservé aux élèves des lycées.

• Relance de la cellule des relaissolidarité, avec 3 nouveauxvolontaires. Il faut savoir quenous avons 140 adhérents de plusde 80 ans en Haute Garonne.

• Un nouveau délégué départemen -tal en Haute Garonne : DidierMartin, issu de l’exploitation.

Perspectives et objectifs 2016

• Recherche de nouveaux adhé-rents parmi les nombreux départsen PDV.

• Recherche de volontaires pourétoffer les départements, notam-ment en relais solidarité.

• Recherche d’un délégué régionaladjoint, qui assure la gestion de latrésorerie (Excel) et les animationsdes réunions départementales.

Il faut se poser la question de ladésaffection aux réunions, changerla forme et le fond de celles-ci :comment intéresser les partici-pants ? Tirage au sort de lots, loterie,animations, visites, etc.

Conséquence : la réunion seracommune en 2016, entre les dépar-tements du Tarn et Garonne (82), etdu Lot et Garonne (47).

Le calendrier des dates de réunionsdépartementales paraîtra dans leprochain PRÉSENCE.

Bonne année à tous.

■ Henri Ceres, délégué ré[email protected]

NICE-CÔTE D’AZUR

VAR EST

Rencontre départementale8 octobre 2015

Après un mot de bienvenue pouraccueillir les participants, le délé-gué régional a remercié tous lesprésents, regrettant que le nombredes participants soit en attrition. Il ainvité chacun à encourager ses amiset connaissances à participer ànotre RV annuel dans le Var Est.

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Assemblée de Marseille-Provence

Harry Marne, Henri Ceres, Jean-JacquesLedauphin

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30 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

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AF : la situation est évoquée,chacun attend une issue favorableaux négociations qui ont repris.

MNPAF : message important à trans-mettre au plus grand nombre.Courant décembre 2015, nousdevrons voter pour le renouvelle-ment du bureau de la MNPAF. Sur99 sièges à pourvoir, 37 serontréservés pour les retraités, au lieude 25 actuellement.

En fonction des candidatures reçuesdes délégations, le bureau del’ARAF Paris est en train d’établir laliste la plus représentative pour lefutur bureau MNPAF ; notre DRARémy Levasseur participe auxréunions préparatoires des élec-tions.

GESTaraf : outil unique pour lagestion des adhérents, les mises àjour sont faites par le service« gestion des adhérents » de l’ARAFParis, chaque délégation peut suivreen temps réel l’évolution de sesmembres.

Appel à candidature pour le rem -pla cement de Claude Picard, délé-gué départemental Var Est.

C’est sur un mode très convivialque nous avons ensuite appréciél’apéritif sur la terrasse ensoleillée,suivi d’un délicieux déjeuner.

■ Alain Beas, délégué ré[email protected]

Claude Picard, délégué dé[email protected]

NORD

Assemblée régionale25 juin 2015

C’est à Coucy le Château, villagesitué à 15 km au nord de Soissons,que s’est tenue le 25 juin derniernotre assemblée.

Une trentaine de personnes arépondu à l’invitation. À l’issue ducafé de bienvenue et des premièresretrouvailles, la journée s’est pour-suivie avec la traditionnelle présen-tation au cours de laquelle ont étéabordés les sujets à l’ordre du jour :la situation de l’ARAF, la situationd’Air France, son avenir, ses projets,la mutuelle, les facilités de transportet l’évolution des comités d’établis-sement. Harry Marne, ChristianeTaranoff et Anne Levet-Dusserre ontpris successivement la parole et suapporter des précisions actualiséessur ces sujets récurrents.

Le soleil était au rendez-vous.L’apéritif et le déjeuner, servis sur la terrasse de l’hôtel-restaurantBelle vue, ont permis aux partici-pants de par ta ger un long momentde convivialité.

La journée s’est poursuivie par lavisite du village de Coucy et de sonchâteau médiéval. L’édifice, détruitpartiellement et démantelé au fildes siècles qui ont marqué sonhistoire, du moyen âge jusqu’à lapremière guerre mondiale, reste undes châteaux féodaux les plusimposants du pays.

Signe de réussite de cette belle jour-née : il était assez tard lorsque lesderniers participants se sont trouvésdans l’obligation de se séparer…

■ Gérard Balland, délégué régional adjoint Nord

[email protected]

LA VIE DE NOS RÉGIONS

Au château de Coussy

Rencontre du Var Est

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Réunion estivale du Nord au restaurant Bellevue

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 31

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RHÔNE-ALPES

Assemblée régionale1er septembre 2015

La pluie s’était invitée ce mardi,après la période de canicule quenous avons connue en Rhône-Alpescet été. Cependant le soleil était dansnos cœurs car, 51 adhérents venusprincipalement du Rhône, d’Isère, deSavoie, de l’Ain et même de Loire,nous ont fait la joie de se déplacer àl’hôtel Best Western de Chassieu.

Le lieu, rénové récemment et pré sen -tant donc tous les atouts de la moder -nité, était chaleureux et les prestationsfurent à la hauteur de nos attentes.

Il faut dire que, suite à la démissionde notre délégué régional et en con sé -quence à l’annulation de l’assembléerégionale du 28 mai, c’est un peu dansl’urgence que Jean-Pierre Baudoin,délégué départemental de Savoie etmoi-même, déléguée régionaleadjointe RHAL, avons tenu à orga-niser cette réunion. Nous pensionsque nos adhérents n’auraient pascompris qu’une telle réunion ne setienne pas cette année.

Harry Marne, notre Président, etChristiane Taranoff, chargée desquestions PN, avaient fait le voyagedepuis Paris. Malheureusement leDirecteur régional et le Chef d’escalede Lyon, retenus pas leurs fonctions,n’ont pu nous rejoindre. C’est doncHarry Marne, avec sa verve habituelle,qui nous a informés des dernièresnouvelles concernant Air France.

Il a évoqué GESTARAF, dont l’utilitén’échappe à aucun délégué. C’est unegestion informatique de nos adhé-rents. Nous avons d’ailleurs étéformés à cette application en marsde cette année par Jacques Lavaud,que nous remercions à nouveau.

Harry Marne a évoqué la nécessitéde fixer une date pour notreprochaine assemblée régionale, quipourrait être délocalisée et se tenir àGrenoble le jeudi 19 mai 2016. Ilfaudra remplacer notre déléguérégional démissionnaire, mais lescandidats ne se bousculent pas. Lesadhérents semblent satisfaits dutandem que nous formons, Jean-Pierre Baudoin et moi-même. Noussommes tous les deux très occupésdans nos vies de bénévoles et fami-liales et donc pas candidats.

Harry nous a parlé de la FNAR,dont notre association dépend, etde sa possible réorganisation suite àl’évolution du découpage desrégions. L’ARAF n’est pas concer-née pour le moment. Il nous aensuite fait un exposé sur la situation d’Air France et dunouveau découpage de sa cartegéographique en zones, en liaisonavec KLM. La situation globaled’Air France s’améliore, mais elledoit affronter la forte concurrencedes compagnies du Golfe.

Air France mène une politiqueglobale de baisse des coûts, avecentre autres un Plan de départ volon -taire important : PDV. Elle espèredes résultats positifs pour fin 2015.

Concernant l’ARAF : nous rencon-trons toujours des difficultés derecrutement, le personnel partanten PDV n’étant pas très motivé pour nous rejoindre. C’est notrechallenge principal : recruter !

Le CCE et ses difficultés, la MNPAFdont les tarifs n’augmenteront pasen 2016, GP NET, les basesProvince, ont terminé cet exposé.

Harry a ensuite laissé la parole àChristiane Taranoff qui a évoqué larénovation des cabines de Premièreclasse et Affaires.

Air France se place en premièreposition en ce qui concerne larestauration. Reste le problème destaxes d’aéroport que le gouverne-ment ne souhaite pas baisser, voireaugmenter, aux dernières nouvelles.

Enfin Christiane nous a parlé de laCRPN, bénéficiaire en 2015, et del’allongement de la durée decarrière des PN. Des questions-réponses ont clôturé cette réunion.

Nous nous sommes ensuite dirigésvers la salle privative de restaurationde l’hôtel où nous avons par tagé unrepas délicieux et raffiné. L’ambiancefut joyeuse et conviviale et lesremerciements nombreux. Jean-Pierreet moi-même, Martine Mirotchnik,avons réussi notre pari.Merci à nos adhérents de nous avoirrejoints, nombreux et motivés.

■ Martine Mirotchnik, déléguée régionale adjointe

[email protected] Baudoin,

délégué régional [email protected]

VAL DE LOIRE

Assemblée régionale29 octobre 2015

Ce jeudi fut une très belle journéepour les participants à notreréunion annuelle, au restaurant duNovotel d’Amboise, dans le cadreautomnal des rives de la Loire.Cette assemblée était présidée parHarry Marne président de l’ARAF.

Amboise (étymologiquement « entredeux », la Loire et l’Amasse) est uneville d’Indre et Loire, située sur lesbords de la Loire, dans l’arrondisse-ment de Tours et la région Centre.La cité doit sa renommée au célèbrechâteau qui la domine, (Anne de Bre -tagne qui y résida, y fut deux fois reine,mariée avec Charles Vlll et Louis XII),à la porte de l’Horloge, à la collégialeSaint-Denis, au château de Clos Lucéoù s’éteignit Léonard de Vinci, et à laproche Pagode de Chan te loup.

LA VIE DE NOS RÉGIONS

32 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

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Assemblée de Rhône-Alpes à Chassieu

Un repas convivial à Chassieu

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Son nom est aussi attaché à lasanglante conjuration de 1560.Amboise est située dans le péri-mètre du Val de Loire inscrit aupatrimoine de l’UNESCO.

Dans son intervention, très appréciéede tous, Harry Marne nous a donnédes informations sur la situation d’AirFrance, le déménagement de l’ARAFParis, la CRAF, la mutuelle en préci-sant les élections en fin d’année.D’autres sujets intéressants ont étéclairement abordés, notammentl’uti lisation de Santéclair qui apermis une importante économiepour la mutuelle et les adhérents.

À noter que la prochaine réunionrégionale VALO aura lieu le jeudi28 avril 2016, ce qui reportera laréunion départementale Sarthe etMaine et Loire en octobre 2016.

C’est ensuite autour d’une bonnetable que nous fut servi un repastypiquement ligérien, accompagnéde vin de Touraine. Nous noussommes retrouvés dans la détente etla convivialité de cette journée.

Nous avons reçu cette année denouveaux retraités de la région quinous ont fait l’honneur de sejoindre à nous.Merci à toutes et à tous de votreprésence, avec le souhait de nousretrouver aussi nombreux l’annéeprochaine.

■ Jean-Claude Rosello, délégué régional Val de Loire

[email protected]

ÎLE-DE-FRANCEOUEST

EURE-ET-LOIR

Rencontre départementale1er octobre 2015

Cette année, c’est à Chartres quenous avons convié nos amis d’Eure-et-Loir. Ils ont été plus d’une ving-taine à répondre à cette invitation etje les en remercie.

La journée a commencé par lavisite de la Cathédrale, haut-lieu duchristianisme dans l’Occidentmédiéval. Un guide passionné nous a enthou-siasmés par sa connaissance du lieu.

Après 1h30 dans cet endroitmythique, nous avons embarqué àbord d’un petit train pour une visitecommentée de la vieille ville.

À mi-parcours, escale au restaurantl’Estocade pour un repas bienmérité.

Après un déjeuner convivial et uneséance photo animée sous un soleilestival, nous avons repris le PetitChart’train pour terminer le tour deville. Nous nous sommes séparés ànotre point de départ, au CloîtreNotre-Dame.

Ce fut une belle journée. Nousavons cependant regretté l’absencedu délégué départemental, Jean-Louis Le Gall, retenu pour raisonsde santé et lui souhaitons unprompt rétablissement.

LA VIE DE NOS RÉGIONS

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 33

Au restaurant du Novotel d’Amboise

La journée régionale d’Île-de-France Ouest est prévue le 31 mars 2016Cette année, c’est à Rueil-Malmaison quenous passerons la journée. Nous commence -rons par tenir notre réunion au PavillonJoséphine où nous déjeunerons. Après lerepas, petite marche pour se rendre auchâteau pour une visite guidée. Cettejournée régionale Île-de-France ouest estouverte à tous les adhérents et leurs amis.

Nos contacts :Catherine Mignon - Port.: 06 79 64 22 93Courriel : [email protected] Faisandier - Port.: 06 82 97 26 43Courriel : [email protected] Buffat - Port. : 06 62 41 31 09Courriel : [email protected]é Reich - Port. : 06 80 99 61 51Courriel : [email protected]

Vous recevrez le détail de cette journée très prochainement. Nous espéronsvous retrouver nombreux le 31 mars.

■ Catherine Mignon, déléguée régionale Île-de-France Ouest

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Une pensée amicale pour tous ceuxqui n’ont pas pu se déplacer.

■ Catherine Mignon, déléguée régionale Île-de-France Ouest

[email protected]

ÎLE-DE-FRANCE SUD

L’invitation à la journée régionaleIDFS du jeudi 24 mars 2016 vous aété adressée en début de mois dejanvier 2016 soit : • par mail (merci de nous avoir

fourni votre adresse)• soit par courrier postal

Merci de répondre dès que possiblecela nous permettra de mettre enplace l’organisation de cette agré ablejournée et de vous accueillir dansles meilleures conditions.

Cette nouvelle façon de vous convierà cette réunion correspond à unbesoin de réduire les frais postaux.Pour notre région de 2000 adhérents,nous possédons à ce jour 550 adressesmail, cela représente une économienon négligeable.

Nous vous remercions de votrecompréhension, toutefois si vousrencontrez une difficulté (mail nonreçu cause ordinateur en panne,changement d’opérateur nonsignalé, imprimante inutilisable,etc.) il vous est toujours possible denous téléphoner (DR: 01 69 90 31 42ou DRA : 01 69 45 34 65) nousvous posterons l’invitation.

Nous vous attendons encore plusnombreux que l’année passée etvous invitons à faire du covoitu-rage, le parking du restaurant n’estmalheureusement pas extensible.Nous sommes à votre dispositionafin de vous mettre en rapport avecdes personnes résidant à proximitéde votre domicile. Après l’assem -blée l’apéritif sera servi à table etsuivi d’un repas qui nous l’espéronssera une réussite.

Un petit rappel à toutes et tous.Vous êtes en retraite, vous avezbesoin de continuer une petite acti-vité : soyez bénévole à l’ARAFquelques heures par mois pour télé-phoner ou envoyer des courriels ànos aînés qui sont très âgés ouseuls. Notre secteur IDFS compte12 correspondants locaux, certainssouhaitent prendre leur vraie retraie,en effet après 12 à 15 ans de béné-volat c’est un droit légitime, maishésitent à le faire faute de rempla-çant. Merci de venir nous rejoindre.

Vous trouverez dans la rubrique« Culture et Loisirs » les voyagesprévus pour 2016.

Toute l’équipe IDFS vous souhaiteune bonne et heureuse année.

■ Ginette Saudereau, déléguée régionale IDFS

[email protected]■ Dominique Boesch,

déléguée régionale adjointe IDFSdomboe.free.fr

34 | PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

Décès

Personnel au sol retraitéM. René ABEL, agent de maîtrise admi-nistratif, DM.WA, le 10 juin 2015M. Jean AUBERT, agent de maîtrise,DMMR, le 15 juillet 2015M. Pierre BACOS, inspecteur en chef,AFOZL, le 25 septembre 2015M. Gérard BARBIER, metteur au pointavion, DMLK, le 7 novembre 2015M. Guiseppe BERTALOTTO, inspecteurprincipal, DGIW, le 28 août 2015M. Pierre BICHOT, agent de comptabi-lité, DKTK, le 3 juin 2015M. Pierre BINET, agent technique quali-fié, AIRMAD, le 4 mai 2015M. Jean-Claude BISIAUX, technicienescale op 3, CDO ORY W, le 18novembre 2015M. Pierre BOISSEAU, agent des services com -merciaux, ORY KR, le 15 octobre 2015M. Yvon BONNAFE, inspecteur, DCUJ, le27 juillet 2015Mme Simone CASSAGNE, agent de maî triseinfirmière, DGDQ, le 1er mai 2015M. Paul CASSU, inspecteur principal,DMUM, le 22 juin 2015M. Lucien CAUMETTE, agent administra-tif, DK.ZE, le 7 novembre 2015M. Christian CHARTIER, inspecteur prin-cipal, DCEB, le 28 mars 2015M. Jean DAVOUST, le 24 octobre 2015M. Jean-Pierre DEJOUX, agent adminis-tratif, le 27 août 2015M. Raymond DENESLE, ajusteur/ outilleur,DMQM, le 24 mai 2015

Rectifications à la nécrologie consacréeà Jacques Bonnat

Le fils de Jacques Bonnat, Michel, avivement réagi, à juste titre, aux infor -mations données dans la nécrologieconsacrée à son père (PRÉSENCEn°182, page 34). Nous avions écrit :« Une guerre dont ce natifd’Indochine, prisonnier du Viet Minh,vécut l’une des pages les plus atroces ».Dont acte. Une regrettable confu-sion de personnes est à l’origine decette erreur. Jacques Bonnat estnatif de Grenoble et n’a jamais étéprisonnier du Viet Minh.Ce qui n’efface d’aucune manière,la peine ressentie par tous ceux etcelles qui eurent l’honneur detravailler sous ses ordres. Il va sans dire que le rédacteur del’article et la direction de PRÉSENCEadressent à tous les descendants deJacques Bonnat leurs regrets lesplus sincères.

■ La rédaction

Visite de Chartres

LA VIE DE NOS RÉGIONS

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M. Serge DHE, mécanicien, MI ER, le 10juillet 2015M. Raymond DUGUET, inspecteur, le 15juillet 2015M. Philippe EVEZARD, sous chef manu -tention, DKOPR, le 12 novembre 2015M. Marcel FERRER, électricien, le 26septembre 2015M. André FIBLEUIL, agent de maîtrise desservices commerciaux, DKO.KR, le 28septembre 2015M. Félix FRANZONI, chef de servicepassage, NCE-KP, le 17 mai 2015M. Daniel GUERRI, agent administratif,Blanqui, le 31 août 2015M. Denis GUILLIN, inspecteur principal,PHPC, le 11 juin 2015M. Roger HELMSTETTER, agent d’escale,GDG-TA, le 17 septembre 2015Mme Juliette JANKOWSKI, agent adminis-tratif, DMLI, le 6 septembre 2015M. Alain JENTILE, agent de maîtrise,MIEG, le 17 juillet 2015M. Roger JOLY, ingénieur en chef,DMUS, le 15 octobre 2015M. André LANTIER, inspecteur principal,le 12 août 2015M. Claude LASALARIE, agent qualifié desservices commerciaux, MRSKP, le 30août 2015M. Jean LAUCHER, metteur au pointavion, CEP-MLH, le 5 août 2015M. Jean LAVERNHE, médecin CL, DGDR,le 31 octobre 2015M. Marcel LE DROFF, technicien électri-cien, DMEL, le 26 mai 2015M. Émile LE GALL, contremaître, DMLI,le 21 mai 2015Mme Simone LE SAMEDY, agent demaîtrise administratif, DSMU, le 20juillet 2015Mme Éléonore LEBAS, agent administratif,DFBD, le 15 septembre 2015M. Lucien LEFEVRE, magasinier, le 14octobre 2015Mme Jacqueline LORQUET, agent decomptabilité, DRPHI, le 28 juin 2014M. Pierre MAILLART, Agent de Maî triseencadrement DM-JV, le 12 décembre 2015M. Christian MAILLEFER, metteur aupoint avion, DMJE, le 24 juillet 2015M. Robert MALATERRE, metteur au pointavion, DMLE, le 15 septembre 2015M. Pierre MARJOLLIN, agent de maîtriseencadrement, DMJE, le 13 novembre 2015Mme Simone MARIAVAL, agent de maîtriseadministratif, DGRE, le 13 septembre 2015M. Raymond MORAND, chef ouvrier,DMLA, le 5 septembre 2015M. Louis MOTUELLE, chauffeur, DKOKA,le 29 octobre 2015Mme Janine NAHEL, agent de maîtrise desservices commerciaux, DRPSH, le 30octobre 2015Mme Andrée NOCUS, chef standardiste, le6 août 2014M. Francois ORTEGA, agent MaîtriseDKZE le 5 novembre 2015

M. Sauveur OTTAVY, agent qualifié desservices commerciaux, DTOKN, le 12octobre 2015Mme Liliane PERRIER, née GUILLAUME,agent administratif qualifiée, DO WP, le4 mai 2015M. Jacques PIEDNOIR, Inspecteur Prin -cipal DM-UM le 11 décembre 2015M. Roger PIZZOLATO, cadre C3, le 2septembre 2015M. Jacques PONCELET, technicien avion,DMQN, le 27 octobre 2015M. Robert PREVI, inspecteur, DFBG, le 4août 2015M. Marius QUAY, Chef d’escale Nice KKle 12 décembre 2015M. Robert RENARD, agent de maîtriseadministratif, DKZE, le 8 avril 2015M. Lucien REYNAUD, chauffeur for ma -teur, DMLE, le 11 juin 2015M. Henri ROURE, mécanicien avionqualifié, le 17 septembre 2015M. Henri ROY, metteur au point avion,DMJW, le 17 septembre 2015M. Alfred SADRON, contremaître, DTTI. Mme Françoise SAUVAGE, agent demaîtrise administratif, Air Charter, le 18juillet 2015M. Pierre SCHARRE, agent des télécom-munications, DGXT. M. Émile SEGUIN, metteur au point révi -sion mécanique, DMLQ, le 9 août 2015M. Robert SOULAGNAT, inspecteur prin -cipal, DTTI, le 26 novembre 2015M. Georges TONNELIER, contremaître,DMLV, le 3 novembre 2015Mme Paulette TREBOUTE, agent de maî triseadministratif, DFBD, le 25 septembre2015Mme Josette VAN BRUSSEL, chef degroupe, le 5 octobre 2015Mme Suzette VIAU, agent de maîtrisesecrétaire, DONR, le 11 août 2015

Dans les familles PSMme Mauricette BESSEMOULIN, veuve deRoland, le 25 septembre 2015Mme Marie BEZ, veuve de Marcel, le 24septembre 2015Mme Yvonne BREGY, veuve de Maurice,le 27 juillet 2015Mme Christiane CADIOU, née BRUNEL,veuve de Roger, le 16 septembre 2015Mme Carmen CLAVERIE, veuve de Pierre,le 12 février 2015M. Claude DECARLI, époux deChristiane, le 30 août 2015Mme Lucienne DESFORGES, veuve deRichard, le 8 juillet 2015Mme Denise DEUDE, veuve de Edmond,le 16 septembre 2015Mme Georgette DOUE, veuve deRaymond, le 16 juillet 2015Mme Elisabeth FARINA, épouse de Alain,le 16 septembre 2015Mme Jeannine GENISSEL, veuve de Roger,le 11 juin 2015

Mme Liliane GINER, le mardi 16 juin 2015Mme Madeleine GRUNEISEN, née DELAMEA,veuve de Georges, le 25 juillet 2015Mme Marie-Marguerite JOUBAUD, néeGAR SANY, veuve de Pierre, le 28 juillet2015Mme Arlette LAUNOY, épouse de Gérard,le 20 octobre 2015Mme Paulette LOENS, veuve de Henry, le25 octobre 2015Mme Raymonde MANACH, le 18 juin2015Mme Catherine MONGRUE, veuve deAndré, le 6 septembre 2015Mme Jeanne-Marie NOUE, née DELAVAUD,veuve de Marc, le 20 août 2015Mme Georgette PASSET, veuve de Victor,le 18 mai 2015Mme Josette QUESNEL, veuve de André, le23 juillet 2015Mme Madeleine REGNIEZ, veuve deHenri, le 2 août 2015Mme Paulette RENOUARD, veuve deMarcel, le 19 août 2015Mme Yvonne ROULER, née DANJOUX,veuve de Maurice, le 13 juillet 2015Mme Simone TISSIER, veuve de Raymond,le 8 juin 2015Mme Ange VACCARI, époux de Alberte, le21 octobre 2015

Personnel navigant retraitéM. Bernard CHAMPROUX, commandantde bord, le 13 juin 2015M. Bernard CHERRIE, comandant debord, DOVH, le 23 novembre 2015M. Daniel DARNE, pilote, IPP, le 1er juin2014Mme Nadine DERRIEUX, hôtesse, DOVJ, le30 avril 2015M. Raymond DUBOIS, personnel navi-gant technique, TAT, le 23 décembre2014M. Jean-Clair GAUCHER, chef de cabineprincipal, le 5 septembre 2015M. Jean TANTOT, chef de cabine prin -cipal, long courriers, le 2 juin 2015M. Robert TAURIAC, officier mécaniciennavigant, DOVH, le 18 juin 2015M. Albert VIRETTO, commandant debord, B747 400, le 21 avril 2015

Dans les familles PNMme Marie-Thérèse CHALUMEAU, née LE

FOULGOC, le samedi 29 août 2015M. Roger DELCAMP, CDB époux deSylvie le 16 septembre 2015

ErratumMme GELOT Danielle était agent PSretraité et non pas famille PS commenous l’avons annoncé par erreur dansle PRÉSENCE n°180. ■

CARNET

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183 | 35

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1/ Aucun des cinq: le nom fut inventé par Christophe auteur du Sapeur Camember et del’immortel Nimbus. Cela dit, la Deûle, affluent de la Lys, coule dans le Nord et passe à Lille.

2/ A : Niepce devenu pratiquement aveugle, s’associa avec Daguerre, un autrepassionné de photographie.

B : Daguerre inventa les procédés qui permirent de développer et fixer lesimages photographiques sur plaques de cuivre argentées : les « daguerréotypes ».

3/ B : 2300000 blocs. Ils permettraient de ceindre la France d’un mur de 3 mètres dehaut et de 30 cm d’épaisseur…

4/ A et B : Pablo Ruiz naquit à Malaga en 1881. Il choisit comme pseudonyme d’artiste peintre le nom de sa mère, Picasso, qui était génoise. En 1904, à 23 ans, ils’installa à Paris où il fit l’essentiel de sa carrière.

5/ A: Dans le jargon des employés des Eaux et Forêts, la coupe claire est la plus drastique (clairière). Alors qu’une coupesombre est une coupe a minima ne laissant pas filtrer le jour. La méprise, fréquente, est une question de langage…le clair est connoté favorablement. Une coupe sombre est donc moins dommageable qu’une coupe claire. ■

Découvrons-nous : Les concerts de PartageParu dans Présence n°179 (janvier 2015)

La Fondation Air France vient de m’accorder son soutienpour mon projet d’initiation musicale et artistique pour lesenfants handicapés, à hauteur de 20 K€, c’est magnifique!J’en avais parlé au Président Spinetta et il m’a recommandé -beaucoup de chance, donc! Nous sommes ravis, car lessourires de ces enfants et leur fierté quand ils ont réussi leurcréation, tout cela nous donne la plus belle des joies et desmotivations possibles. Encore merci pour votre soutien etpour votre article si bien venu!

■ François Lafaye

Le temps des uns et le temps des autresParu dans Présence n°182 (octobre 2015)

Mille bravos à Jean Cruzel pour son « le temps des uns et letemps des autres » (y compris le coup de chapeau au passagepour la chanson de Charles Aznavour).

■ Daniel Masson

C’était DM-LAParu dans Présence n°182 (octobre 2015)

DM-LA, mes souvenirsEn 1976 j’étais chef de groupe (maîtrise) au service dupersonnel d’Orly-Sud et ayant manifesté une certainemobilité, la Direction du personnel du siège en profitapour me proposer une affectation au Carlton que je refusaiscause éloignement et jeunes enfants. Qu’à cela ne tienne,on me proposa DM-LP, service du personnel de la Directiondu Matériel et m’avait-on fait comprendre, « Vous nepouvez pas refuser car c’est à 300 m d’Orly-Sud! ».

Bang ! Piégée, je n’étais pas emballée mais… ukase ! Lepatron de DM-LP était Yves Peronet. De 1976 à 1979 àDM-LP, je fus la chef du groupe d’une section qui avec 6agents (5 hommes, 1 femme) assuraient la gestion de laprésence, paie, congés et absences diverses de ces1500 agents de DM-LA exerçant une multitude de métiers,du big boss à l’OS, dont des tapissiers-garnisseurs,peintres, charpentiers, laveurs, pompiers, personnels denettoyage de cabine qui à cette époque appartenaient àDM-LA, non à des sous-traitants. Le déshabillaged’avion, la mise en peinture des cellules et les essais detrains d’atterrissage étaient incroyables. J’étais aussi respon -sable de la gestion de DM-LI (grands techniciens debancs d’essais) et DM-US (ingénieurs), services noblesde la DM. J’y ai beaucoup appris, tant sur la diversitédes techniciens sur avion que sur l’aspect humain d’unepopulation de 7 000 agents à l’époque, dont 300femmes. À DM-LP, je peux dire que c’était parfois folk-lorique avec des parties de rigolades, succédant à lamauvaise humeur et aux engueulades.

■ Ariane Michel

PRÉSENCE me plaît beaucoupGrands bravos à Jean Taraboletti et Jean Cruzel, pour« C’était DM LA ». Par ailleurs, je lis toujours avec grandintérêt les articles de Bernard Pourchet (exemples: « Salondu Bourget 2015 » et « Chronique aéronautique »). Ce n°182de PRÉSENCE me plaît beaucoup dans sa globalité (car ilrépond très bien à mes 3 critères préférés lorsque j’évaluela qualité d’articles écrits : « Qu’ils soient à la fois lus, crus,et compris »). Avec toute mon amitié et aussi avec mespensées les plus amicales pour toute la sympathiqueéquipe des permanents de l’ARAF.

■ Daniel Masson

COURRIER

Courrier des lecteursAmis lecteurs, cette page est la vôtre. À vos plumes…

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L’équipe de rédaction de PRÉSENCEvous souhaite une bonne et heureuse année

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© Daphné Desrosiers

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PRÉSENCEDES RETRAITÉS D’AIR FRANCE n°183 | Janvier 2016 | 8 €

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Journée des délégués régionaux du 9 décembre 2015

Le retour de la formation aéronautique à Vilgénis

Des emblèmes militaires à ceux de l’aviation civile

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Frédéric Gagey, Président-directeur générald’Air France

ÉDITORIAL

Chers amis,Alors que notre pays traverse des temps troublés, ma première pensée va aux victimesdes attentats du 13 novembre, à leurs familles et à leurs proches.

Cette situation n’est pas sans conséquence pour Air France, ses personnels et ses clients. Ellevient nous rappeler que notre métier, plus que tout autre, est exposé aux crises que connaîtle monde.

Moins dramatiques, les images du CCE du 5 octobre avaient elles aussi fait le tour du monde.Vous savez qu’elles ne sont pas le vrai visage d’Air France. Depuis 2011 et le lancement duplan Transform, la compagnie se réforme et progresse. Les bons résultats du troisièmetrimestre en témoignent. Certes, ils sont portés par une conjoncture favorable sur le prix ducarburant. Mais rien n’aurait été possible sans une excellente performance commercialependant l’été, ainsi que la mise en œuvre de nos nombreux projets : unification de notreprésence commerciale sur le marché domestique avec la création de HOP! Air France,recentrage de notre cargo sur le remplissage des soutes, montée en gamme de nos produitset services avec les nouvelles cabines Best & Beyond sur le long-courrier et Smart & Beyondsur le moyen-courrier.

Nous sommes au milieu du gué. Nous devons continuer de nous améliorer pour parcourirla seconde moitié du chemin, ne pas être menacés par la prochaine crise et rattraper nosconcurrents. Voilà la stratégie pour Air France : se réformer, être plus compétitive et prendresa part de la croissance du transport aérien. Ce projet suppose l’engagement de tous noscollaborateurs. Sans cette dynamique, nous n’aurons d’autre choix que de revoir nos ambi-tions à la baisse en nous limitant aux lignes que nous pouvons opérer de manière profitable,compte tenu des coûts qui sont les nôtres.

L’année 2016 sera décisive pour Air France. Je souhaite qu’elle nous permette de retrouver,par le dialogue, la voie de la compétitivité et de la croissance. Elle est la seule à même deredonner à Air France la place qui lui revient parmi les toutes premières compagniesaériennes de la planète.

Et pour vous, membres de l’ARAF, qui suivez avec attention les transformations de notrecompagnie, je vous souhaite une excellente année 2016.

■ Frédéric Gagey,Président-directeur général d’Air France

Le motdu président d’Air France

PRÉSENCE n°183 | Janvier 2016

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DPCS CSPSUD - Bureau des ayants droit - CS30003 - 91550 Paray-Vieille-Poste .......... 01 41 75 20 93 – Fax 01 41 75 34 27– Mutuelle MNPAF : www.mnpaf.fr – courriel : [email protected]

MNPAF, Centre de gestion - 92137 Issy-les-Moulineaux cedex .......................................... 01 46 381 381 – Fax 01 46 384 380– Santé Clair : courriel : [email protected]– Fret info cercueil GP : courriel : [email protected]– ASAF - Amicale Sportive Air France : www.asafweb.fr .................................................................................... 01 41 56 08 88

Associations– Musée Air France: www.airfrancemusee.org – courriel: [email protected] .............. 01 43 17 21 77 – Fax 01 40 62 91 27 Aérogare des Invalides - 2, rue Esnault Pelterie - 75007 Paris– Amicale Air France: www.amicaleairfrance.fr – courriel: [email protected] ............ 01 56 93 76 88 – Fax 01 56 93 76 90– Amicale des Anciens de la Postale de nuit : ................................................................... 01 41 75 37 83 – Fax 01 41 75 37 84– Amicale UTA : www.utaasso.com – courriel : [email protected] ...................................................................... 01 49 34 85 95– Anciens Navigants de l’Aviation Civile Nice Côte d’Azur sud est (ANAC): http://associationanac.wordpress.com .... 04 93 53 18 56– Association des Anciens Combattants et Victimes de guerre d’Air France et de l’Aéronautique : .................... 01 56 93 17 73– Les Anciens d’Air Inter (ARIT) : www.anciensairinter.com – courriel : [email protected] ........................ 01 41 75 19 39– Association des Hôtesses et Convoyeuses de l’Air (AHCA): www.ahca.fr – courriel: [email protected] .................... 06 80 57 81 09– Amitié des PNC (AHORA): www.vivahora.fr – courriel: [email protected] ...................... 01 30 55 44 18 – Fax 01 30 55 14 84– Association des anciens du service hôtelier Air France: courriel: [email protected] .......... 01 41 75 33 12 – 06 64 28 28 77– Fédération Internationale des Hôtesses et Convoyeuses de l’Air (FIHCA) : .................................................... 06 73 02 46 86– Association des Professionnels de Concorde et du Supersonique (APCOS): courriel: [email protected] ............ 01 41 75 22 92– Aviation sans Frontières : www.asf-fr.org – courriel : [email protected] ........................ 01 49 75 74 37 – Fax 01 49 75 74 33– FNAR (Fédération Nationale des Associations de Retraités) : ........................................ 01 40 58 15 00 – Fax 01 40 58 15 15

www.fnar.asso.fr – courriel : [email protected]– COMINAC (Cercle des Officiers Mécaniciens et Ingénieurs Navigants de l’Aviation Civile) : .......................... 01 41 75 38 55

Facilités de transport– GPNet : http://gp.airfrance.fr – Code d’accès : votre matricule AF – Mot de passe : celui que vous avez choisi– Opérations non disponibles sur GPNet : .......................................................................................................... 09 70 808 810– Pour obtenir votre mot de passe GPILS : ........................................................................................................ 01 40 86 67 31– Saphir* (R1) pour agents à mobilité réduite : .................................................................................................. 01 57 02 10 40

*Avant d’appeler, ayez votre carte AF sous les yeux– Ayants droits et partenaires de voyage à CDG: DP.AA 95747 Roissy Charles de Gaulle cedex............ 01 41 56 32 12 (accueil)

courriel: [email protected] ........................................................................................................................ 01 41 56 47 74 (accueil)– Ayants droits et partenaires de voyage à PVP: courriel : [email protected]

Bât 75 - Bureau 4046 - 4e étage - 1, avenue du Maréchal Devaux - 91550 Paray-Vieille-Poste ........................ 01 41 75 20 93

Voyages– CCE Tourisme : http://cce.airfrance.fr– CCE Service gestionnaire des retraités : courriel : [email protected]

Formulaire de réservation adulte et tarif réduit : [email protected]– CE Lignes : www.celignes.com – courriel : [email protected] .............................................................. 01 41 56 42 12– Groupe Accor : réductions hôtels (Sofitel, Mercure, Novotel, Libertel…) ...................................................... Accès par GPNet– Location tourisme et utilitaire ...................................................................................................................... Accès par GPNet

Caisses de retraite– IGRS CRAF (Caisse de Retraite du Personnel au Sol Air France): 62 bis, av. Henri Ginoux - 92120 Montrouge .............. 01 46 00 40 00– CRPN (Caisse de Retraite du Personnel navigant): 8, rue de l’Hôtel de Ville - 92522 Neuilly-sur-Seine cedex ................ 01 41 92 25 25– CNAV à Paris (Caisse de retraite d’assurance vieillesse) .................................................................................................. 39 60– CARSAT (Caisse de retraite régionale) : ............................................................................................................................ 39 60– HUMANIS (ex Novalis-Taitbout) : Pôle retraite : 45954 Orléans cedex 09 ............................................................................................................ 0811 91 00 60 Action sociale : 93, rue Marceau - 93100 Montreuil ........................................................................................ 09 72 72 23 23 www.humanis.com

Janvier 2016 | PRÉSENCE n°183


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