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598 Posters / Cancer/Radiothérapie 17 (2013) 585–633

Z. Alami ∗, F. Farhane , K. Loukili , N. Bouayad ,O. Mesbah , A. Elmazghi , T. Bouhafa , K. HassouniService de radiothérapie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (Z. Alami)

Objectif.– Le cancer du col utérin est un problème majeur de santéet le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes après lecancer du sein au Maroc. Le carcinome épidermoïde est le type his-tologique dominant. Le pronostic du cancer du col de l’utérus évoluéest relativement défavorable et les risques de récidive métastatiqueet locale importants.Patientes et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective étaléesur un an, portant sur toutes les patientes traitées pour carcinomeépidermoïde du col utérin.Résultats.– Cent-soixante patientes ont été traitées pour un carci-nome épidermoïde du col utérin dans le service de radiothérapie.L’âge moyen était de 52 ans, avec une faible proportion de femmesjeunes (16,5 %). Le délai de diagnostic moyen était de 8,4 mois.Une hémorragie génitale a été retrouvée dans 82,7 % des cas. Lataille médiane de la tumeur était de 4,96 cm. Le bilan d’extensiona montré la prédominance des cancers invasifs à extension intra-pelvienne. Le traitement a consisté en une chimioradiothérapieconcomitante et une curiethérapie chez 64,2 % des malades, uneassociation de chirurgie et de chimioradiothérapie chez 6,4 %, unechimioradiothérapie seule chez 5,5 %. La radiothérapie était exclu-sive chez 6,4 %. Trois patientes ont bénéficié d’une radiothérapie àvisée palliative. Pour les formes métastatiques, les patientes ontbénéficié d’une chimiothérapie. Le taux de rémission complèteaprès le traitement était de 76,8 %.Conclusion.– Le cancer du col de l’utérus est très souvent curable,avec un taux de survie de près de 85 % aux stades I et II, et de plusde 50 % en cas de tumeur évoluée. Le taux de contrôle locorégionals’est amélioré ces dernières années, grâce au schéma de chimio-radiothérapie et à l’optimisation de la curiethérapie utérovaginale.Un meilleur bilan d’extension et de meilleures planifications destraitements, avec l’intégration de nouvelles techniques d’imagerie(IRM, TEP) devraient encore améliorer ce taux.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.037

P035bisCuriethérapie avec l’applicateur deFletcher dans le cancer du col utérin :à propos de 116 casK. Diabaté ∗, H. Bakkali , S. Nadir , A. Lachgar ,T. Kebdani , B.K. El Gueddari , N. BenjaafarInstitut national d’oncologie, Rabat, Maroc∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (K. Diabaté)

Objectif.– Rapporter les principales caractéristiques, le taux decontrôle local, la toxicité, et les complications liées à la curiethé-rapie avec l’applicateur de Fletcher.Patients et méthodes.– Au total, 116 patientes ont recu une curie-thérapie avec l’applicateur de Fletcher en complément d’uneradiothérapie externe pour un cancer du col utérin au cours d’unepériode de six ans. Les patientes ont été groupées selon leur âge, lestade de la tumeur, le type d’applicateur de Fletcher et la dose.Résultats.– L’âge médian des patientes était de 52 ans. La chimiora-diothérapie concomitante a été délivrée à la dose de 46 Gy à raisonde cinq fractions de 2 Gy par semaine, avec 40 mg/m2 de cisplatinepar semaine chez toutes les patientes. La taille tumorale médianeétait de 5 cm. Le délai médian entre la fin de la radiothérapie etla curiethérapie était de 90 jours (3–180). La dosimétrie était bidi-mensionnelle chez 49 patientes (42 %) et tridimensionnelle chez 67(58 %). Trois séances de 7 Gy ont été délivrées chez quatre patientes,trois de 8 Gy chez 77, quatre de 6 Gy chez trois et quatre de 7 Gy chez32. Les applications étaient hebdomadaires. La dose moyenne déli-

vrée était pour la vessie de 116 Gy (109–120 Gy), pour le rectumde 113 Gy (110–115 Gy). En deux dimensions. La dose équivalente2 Gy (EQD2) était pour la vessie de 85 Gy (83–90 Gy) et pour le rec-tum de 67 Gy (64–70 Gy) en trois dimensions. Des degrés de toxicitévariable ont été enregistrés. Avec un recul médian de deux ans, deuxrechutes métastatiques hépatiques ont été enregistrées, une aprèsune curiethérapie bidimensionnelle et une après une curiethérapietridimensionnelle. Le reste des malades était en situation de boncontrôle local et en vie.Conclusion.– La curiethérapie avec l’applicateur de Fletcheren complément à la radiothérapie externe constitue uneétape indispensable dans le traitement des cancers du col del’utérus.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.038

P035terIntérêt de la TEP à visée prédictivedans les cancers du col utérin en coursde chimioradiothérapieS. Krhili a,∗, S. Roche-Forestier a, J.P. Muratet a,S. Yossi b, F. Denis a

a Centre Jean-Bernard, Le Mans, Franceb Institut de cancérologie de l’Ouest Paul-Papin, Angers, France∗Auteur correspondant.

Objectifs.– Malgré une incidence en régression, le cancer du col uté-rin reste la troisième cause de mortalité par cancer dans le monde.La chimioradiothérapie concomitante est le traitement standarddes cancers localement évolués. L’objectif de cette étude était dedéfinir l’intérêt de la TEP à visée prédictive en cours de chimiora-diothérapie dans le cancer du col utérin.Patientes et méthodes.– Trente-trois patientes consécutivesatteintes de cancers du col utérin de stade Ib2 à IVa selon laclassification de la Fédération internationale des gynécologuesobstétriciens (Figo) et prises en charge au cours d’une périodede quatre ans ont été incluses. Elles ont recu une irradia-tion standard de 46 Gy, associée à une injection concomitantehebdomadaire de cisplatine, suivie d’une curiethérapie uté-rovaginale. La valeur prédictive de la TEP a été recherchée à40 Gy. Pour chaque TEP ont été calculés la standard uptake valuemaximale (SUVmax), le volume métabolique tumoral définipar segmentation automatique à 40 % de la SUVmax. La surviesans récidive en fonction des modifications de la SUV a étéévaluée.Résultats.– Le suivi médian était de 17 mois (extrêmes : 2–52).Durant cette période, huit cancers ont récidivé et cinq patientessont décédées. Les probabilités de survie sans récidive à 12 et24 mois étaient respectivement de 53 % et 40 %. À la dose de40 Gy, une valeur de SUVmax au-dessus de 6 et un pourcen-tage de variation de SUV de moins de 40 % étaient associéssignificativement à une baisse de la probabilité de survie sansrécidive (respectivement p < 0,0001 et p < 0,01). Les résultats obte-nus avec le volume métabolique tumoral seront présentés aucongrès.Conclusion.– La TEP en cours de chimiothérapie concomitantesemble présenter un intérêt prédictif dans le cancer du col uté-rin. En permettant de définir précocement une radiorésistance, ellepourrait permettre une modulation de la technique de radiothé-rapie (escalade de dose ?), voire une réorientation des patientesdirectement vers la chirurgie. Des données à long terme sur unepopulation plus importante sont nécessaires pour confirmer cesrésultats.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.039

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