DIMANCHE 31 DECEMBRE 2017
– JOUR DE l’AN et Fête de Ste Marie, Mère de Dieu
Marie et Joseph présentent l’Enfant Jésus
au Temple. Les prophètes Syméon et
Anne chantent la gloire de Dieu.
Les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi...
*Fête de la Sainte Famille
Le
Temps
de NOËL
2017
ENSEMBLE PAROISSIAL
- CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE -
Un enfant nouveau-né dans les bras de sa mère au milieu du Temple de Jérusalem, son père qui offre le sacrifice
et un vieillard qui proclame qu’il est « lumière pour éclairer les nations païennes et gloire d’Israël, son peuple »,
telle est la première manifestation de Jésus après les mystères cachés de Bethléem. Cet enfant silencieux,
désarmé, sera aussi un signe de division provoquant la chute pour certains et une grande douleur pour sa mère.
Nous sommes bien loin de la figure naïve de l’enfance. Et pourtant, une grande joie habite ceux qui célèbrent
cette rencontre, une joie communiquée aujourd’hui à toutes les familles humaines. En creusant le mystère caché
depuis la fondation du monde par les offrandes modestes et cachées de chaque jour, par la fidélité quotidienne à
la « Loi du Seigneur », c’est la délivrance de Jérusalem à laquelle chacun peut apporter sa part. Loin de l’éclat du
monde et de ses fantômes, la sainte Famille, au Temple, à Nazareth ou sur les routes de l’exil, ouvre le chemin du
salut et, avec elle, nos vies s’affermissent dans la grâce et la paix de Dieu.
En ce temps de Noël, c’est le mystère de Pâques qui se profile : à la crèche, Jésus a déjà été rejeté par les siens. Ces
derniers jours, nous avons fêté saint Étienne et les saints Innocents qui ont vécu une passion. Aujourd'hui, Syméon
annonce à Marie qu’un glaive lui transpercera le cœur, ce qui se produira au pied de la croix. Et pourtant, c'est en
même temps la joie : joie du Père qui accueille l’offrande prescrite par la Loi du premier-né au Temple, joie de saint
Joseph qui comme père donne à l’Enfant son nom, joie pour Syméon et Anne de contempler l'objet de leur
espérance. En nos vies se mêlent inextricablement la souffrance et la joie et ce qui nous est demandé, c'est la fidélité
dont témoignent Syméon et Anne. Qu'en ce temps de Noël, nous puissions être renouvelés dans notre foi au Christ
pour lui rester fidèles au long des années de notre vie.
Prière à la Vierge Marie Sainte Marie, comblée de grâce, que la paix promise à Noël s'étende aujourd'hui sur la terre, dans la confiance et le pardon. Dieu est fidèle à sa parole ! Que ta foi inébranlée soit une force pour la nôtre ! Mère du Christ, ô notre Mère, montre-moi comment aimer ton Fils et découvrir dans le pauvre son visage.
Ouvre mes yeux à la détresse de celui qui porte le poids de sa misère et me demande mon amour. Ouvre mes yeux sur l'attente de mes proches... Vierge Marie, ô Notre Dame, qui t'appelle sans être écouté ? Tu sais l'espérance et la crainte dont est rempli le cœur humain. Reine du ciel, humble servante, conduis-moi à Jésus Christ, toi qui reflètes sa lumière sur ceux qui marchent dans la nuit. Amen.
01 janvier - JOUR DE l’AN et Fête de ste Marie, Mère de Dieu
« Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur… »
1. Origine, date, histoire de la fête de Marie, Mère de Dieu
C’est Pie XI en 1932 qui institua d’abord la fête de Marie, Mère de Dieu le 11 octobre. Puis, la
solennité de Marie, Mère de Dieu le 1er janvier a remplacé la cérémonie de la circoncision de
Jésus. La solennité de Marie, Mère de Dieu, a été introduite par la réforme liturgique consécutive
au concile Vatican II.
La date de la solennité de Marie, Mère de Dieu, est donc le premier janvier, huit jours après Noël,
depuis la réforme liturgique.
La date de la fête de Marie, Mère de Dieu, a été déplacée pour la mettre en relation avec la
naissance de Jésus à Noël. La nouvelle date de la célébration de la fête de Marie, Mère de Dieu, le
1er janvier, jour de l’an, met aussi en valeur la célébration de la solennité. C’est un aspect de
l’histoire religieuse du premier janvier.
2. Sens de la fête de Marie, Mère de Dieu et célébration de la solennité
Depuis le concile d’Éphèse en 431, l’Eglise vénère la vierge Marie sous le titre de Mère de Dieu,
(Sancta Maria Dei Genitrix), en grec, Théotokos. Cette solennité célèbre le mystère de
l’incarnation. Quoique le titre de Mère de Dieu ne soit pas dans l’Écriture, il a une valeur
œcuménique. Pour Luther, dans le titre de Mère de Dieu est contenu tout l’honneur de Marie. " Une
femme, Mère de Dieu ", c’est une formule audacieuse qui exprime bien le sens de la solennité de
Marie, le sens de la fête de Marie, Mère de Dieu.
C’est par la célébration de la solennité de Marie, Mère de Dieu, que l’on commence la nouvelle
année. La célébration de la solennité de Marie, Mère de Dieu, est faite le jour de l’octave de la
Nativité qui est le 1er janvier. L’évangile de la messe est la venue des bergers à la crèche. Benoît
XVI a fait au Vatican une célébration de la solennité de Marie, Mère de Dieu, Reine de la paix.
Aujourd’hui - Journée mondiale de la paix !
PAROISSES : CROIX-DAURADE SAINT ANDRE
SAMEDI (30 décembre 2017)
Octave de Noël
- 18h00–Messe dominicale
DIMANCHE
(31décembre 2017)
Sainte Famille
- 11h00 - Messe dominicale
- 9h30 - Messe dominicale
en polonais
LUNDI
(01janvier 2018)
NOUVEL AN
FETE DE STE
MARIE ,
MERE DE DIEU
Journée Mondiale de la PAIX
- 11h00 – Messe de la Fête
- 9h30 - Messe de la Fête
en polonais
MARDI Sts Basile le Grand et
Grégoire de Nazianze (02 janvier 2018)
- 8h40 – Rosaire à la Ste Vierge
Marie
- 9h00 – PAS DE MESSE
MERCREDI
Le Saint Nom de Jésus Ste Geneviève
(03 janvier 2018)
- 17h40 – Rosaire à la Ste Vierge Marie
- 18h00 – PAS DE MESSE
JEUDI
Férie (04 janvier 2018)
- 8h40 – Rosaire pour la paix à Notre
Dame de Fatima
- 9h00 – PAS DE MESSE
VENDREDI
Férie (05 janvier 2018)
- 18h00 – Ier
vendredi du mois : messe,
neuvaine à la Miséricorde Divine,
adoration du Saint-Sacrement et
confession
- 8h40 – Neuvaine à la Miséricorde
Divine
- 9h00 – MESSE
SAMEDI
Férie (06 janvier 2018)
- 18h00–Messe dominicale
DIMANCHE
(07 janvier 2018)
EPIPHANIE
- 11h00 - Messe dominicale
FETE DE L’EPIPHANIE
- 9h30 - Messe dominicale
en polonais
HORAIRES DES CELEBRATIONS LITURGIQUES
Toi, Père, qui es Amour et Vie,
fais que sur cette terre,
par ton Fils, Jésus-Christ, « né d’une Femme »,
et par l’Esprit Saint, source de charité divine,
chaque famille humaine devienne
un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour
pour les générations qui se renouvellent sans cesse.
Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux
vers le plus grand bien de leurs familles,
de toutes les familles du monde.
Que les jeunes générations
trouvent dans la famille un soutien inébranlable
qui les rende toujours plus humaines
et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour.
Que l’amour, affermi par la grâce du sacrement de
mariage,
soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises
que connaissent parfois nos familles.
Enfin, nous te le demandons,
par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth,
qu’en toutes les nations de la terre,
l’Eglise puisse accomplir avec fruit sa mission
dans la famille et par la famille.
Toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie
dans l’unité du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Jean-Paul II
PRIERE POUR LA FAMILLE
« L'avenir de l'humanité passe par la famille. » (Jean-Paul II)
Extrait de l’Exhortation Apostolique « Familiaris Consortio » du pape Jean-Paul II…
« Aimer la famille signifie savoir en estime les valeurs et les possibilités, en
cherchant toujours à les promouvoir. Aimer la famille signifie reconnaître les
dangers et les maux qui la menacent afin de pouvoir les surmonter. Aimer la famille
signifie faire en sorte de lui assurer un milieu qui soit favorable à son
développement. Et c'est encore une forme éminente de l'amour que de redonner à
la famille chrétienne d'aujourd'hui, souvent tentée de se décourager ou angoissée
par les difficultés croissantes, des raisons de croire en elle-même, dans ses
richesses de nature et de grâce, dans la mission que Dieu lui a confiée. "Oui, il faut
que les familles d'aujourd'hui se ressaisissent ! Il faut qu'elles suivent le Christ !". (JP
II lettre Appropinquat iam 15/8/1980 n.1).
Les chrétiens ont en outre le devoir d'annoncer avec joie et conviction la "bonne nouvelle"
sur la famille, laquelle a absolument besoin d'écouter encore et sans cesse et de comprendre
toujours plus profondément les paroles authentiques qui lui révèlent son identité, ses
ressources intérieures, l'importance de sa mission dans la cité des hommes et dans celle de
Dieu.
L'Eglise connaît la route qui conduira la famille au cœur de sa vérité profonde. Cette route, que l'Eglise a
apprise à l'école du Christ et à celle de l'histoire interprétée à la lumière de l'Esprit Saint, elle ne l'impose pas
mais elle ressent en elle-même une exigence imprescriptible de la proposer à tous, sans crainte, et même
avec une confiance et une espérance très grandes, tout en sachant que la "bonne nouvelle" comporte aussi
le langage de la croix. Or, c'est à travers la croix que la famille peut atteindre la plénitude de son être et
la perfection de son amour. […]
Je désire invoquer maintenant la protection de la Sainte Famille de Nazareth. En elle, par un
mystérieux dessein de Dieu, le Fils de Dieu a vécu caché durant de longues années. Elle est donc le prototype
et l'exemple de toutes les familles chrétiennes. Regardons cette Famille, unique au monde, elle qui a vécu
de façon anonyme et silencieuse dans un petit bourg de Palestine, elle qui a été éprouvée par la
pauvreté, par la persécution, par l'exil, elle qui a glorifié Dieu d'une manière incomparablement élevée
et pure : elle ne manquera pas d'assister les familles chrétiennes, et même toutes les familles du
monde, dans la fidélité à leurs devoirs quotidiens, dans la façon de supporter les inquiétudes et les
tribulations de la vie, dans l'ouverture généreuse aux besoins des autres, dans l'accomplissement
joyeux du plan de Dieu sur elles.
Que saint Joseph, "homme juste", travailleur infatigable, gardien absolument intègre de ce qui lui
avait été confié, garde ces familles, les protège, les éclaire toujours ! Que la Vierge Marie , qui est Mère de
l'Eglise, soit également la Mère de l' "Eglise domestique" ! Que grâce à son aide maternelle, toute famille
chrétienne puisse devenir vraiment une "petite Eglise" dans laquelle se reflète et revive le
mystère de l'Eglise du Christ ! Elle qui est la Servante du Seigneur, qu'elle soit l'exemple de
l'accueil humble et généreux de la volonté de Dieu ! Elle qui fut la Mère douloureuse au pied de
la croix, qu'elle soit là pour alléger les souffrances et essuyer les larmes de ceux qui sont affligés
par les difficultés de leurs familles ! […] »