Download - CR partie Best01
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Best01, place à la gestion
NB : Il se peut qu’il y ait des erreurs de timing (ou des erreurs tout court), n’hésitez pas à me contacter
([email protected]) si une correction doit être apportée. Le contenu de ce CR n’engage que mon avis
personnel.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Lancement de la campagne, préparation saison 1:
Découverte de la carte : Best01 est le premier volet du tout nouveau système de classement des
seigneurs-compétiteurs sur G&P, après l’abandon de l’ancien classement qui prenait en compte
l’ensemble des campagnes. L’attente autour de cette évènement est grande, du moins pour les
joueurs qui aiment se fixer des objectifs et viser non pas une couronne mais une régularité dans les
résultats. Une bonne partie des joueurs les plus talentueux (techniquement parlant) est inscrite, même
les joueurs assez néophytes (Kipite, Connavar, Skarn, Diablo...) seront de sérieux concurrents. Sur la
carte, après un interminable suspens, je remarque ma position bien voyante (rouge) en Bochnia, à
l’Est de l’Europe, avec un peu d’espace autour de ma terre de départ : ça aurait pu être pire ! Mais je
me méfie de ces grandes steppes qui font faussement vastes, et qui attisent souvent la jalousie des
seigneurs ayant atterri dans des zones plus exiguës. Autour de moi, Connavar (Tenaka) à l’Ouest,
Kipite et Ancelin au Nord, Adamant (Adamantium) à l’Est et le Duc de Navarre (Grand Duc) au Sud : il
y a du talent, mieux vaut ne pas rater son départ et se choisir le bon camp !
Préparatifs : Très rapidement, je prends contact avec Tenaka (Connavar) et Kipite : je ne les connais
pas encore beaucoup, mais ils sont talentueux, et puis ils occupent les deux directions vers lesquelles
Les blasons encore en lice à la fin de la campagne sont encadrés en rouge. Notez les nombreux survivants au Sud.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
je n’ai aucune envie de m’étendre : l’Ouest est souvent une région périlleuse (croisement des chemins
avec l’Angleterre, l’Espagne, l’Afrique, l’Italie...) et le Nord est une impasse depuis ma petite terre de
Bochnia. Très rapidement, nous tombons tous les trois d’accord sur la formation d’un triumvirat prêt à
s’entraider, et dont le but final est évidemment de dominer cette campagne. Notez que les parties Best
sont des parties à classement au long cours, donc la lutte pour le trône, en soit, passe au second plan
à mes yeux : mieux vaut assurer une très bonne seconde place plutôt que tout risquer pour la
couronne. Du coup, c’est un facteur de stabilité supplémentaire en faveur d’une petite alliance forte :
on peut assurer à chaque membre qu’on va tout faire pour lui assurer le meilleur score possible, et ce
sans mentir, donc il y a peu de risques que ça dérape sur la fin. Et puis une coopération tripartite qui
devrait pas mal se pencher sur la gestion, ça colle parfaitement avec le blason de Bochnia (3 outils
pour travailler la terre).
Je profite de l’occasion pour exposer une proposition d’expansion territoriale :
Tenaka, avec ses très nombreux voisins, doit assurer la paix sur la quasi-totalité de ses
frontières, tout en trouvant une cible relativement isolée. En fin de semaine, il revient vers
nous avec son plan finalisé : il attaquera Nino. Cela m’arrange, car il va amener Tenaka à
devenir un « rideau de fer » entre l’Ouest et ma région, et pour Tenaka, c’est un choix qui lui
permet d’avoir un œil sur les Balkans ainsi que sur l’Italie, de sorte qu’il puisse vraiment peser
sur les seigneurs des environs.
Kipite, de son côté, est clairement chaud pour attaquer Ancelin, son voisin très très proche
géographiquement parlant. Afin de rendre ce conflit plus simple, je lui propose de me joindre à
lui, et d’enchainer dans la foulée sur Adamantium, situé plus à l’Est, afin de sécuriser
totalement le coin russe. À la sortie, nous nous partagerons équitablement les provinces ainsi
conquises, et pourrons nous concentrer sur d’autres fronts.
Pour le reste de mes voisins, il convient de les contacter et de faire illusion diplomatiquement afin de
conserver la maîtrise du timing et si possible des comportements : je contacte Ancelin pour l’avertir du
fait qu’Adamantium m’a demandé de lui tomber dessus (ce qui est faux bien entendu) et je contacte
Adamantium pour lui dire que Kipite et Ancelin risquent de se taper dessus, et donc qu’il a tout intérêt
à partir vers Ancelin en ma compagnie pour rafler la mise. Vous l’aurez compris, le but est
d’encourager nos deux seuls voisins slaves à se taper dessus, à s’affaiblir mutuellement, pour que l’on
rafle la mise derrière sans avoir à trop perdre d’argent. J’écris également au Grand Duc (Duc de
Navarre), qui a beaucoup d’espace au Sud-Est de sa position et qui devrait donc voir ma proposition
d’alliance d’un bon oeil. Sans compter que nos deux fiefs ont deux terres voisines en commun, le
partage n’est pas sujet à dispute : il choisit Carpathia, je prendrai Slovakia (ce qui, là encore,
m’arrange puisque ma frontière finale avec le Grand Duc est de 4 terres (Slovakia-Bochnia-Galich-
Goryn) au lieu de 5 s’il m’avait laissé Carpathia.
En fin de saison, je prends le temps de proposer bon nombre d’alliances commerciales au reste de
l’Europe, afin de squatter le haut du tableau mais aussi en vue d’établir des correspondances
régulières avec certains alliés au fil de la partie : cela pourrait servir à la fois à garder un œil sur ce
qu’il se trame dans les autres régions du continent, et à la fois à s’assurer quelques fidèles comparses
pour le crépuscule de la campagne si nous sommes en position de nous battre pour le sprint final. En
Angleterre, les trois occupants des îles semblent sur le point de s’allier, et c’est tant mieux car leurs
voisins continentaux font de même. En France, une alliance gravitant autour du Porteur du Sceptre
(Orcrist) se met doucement en place, très logiquement. En Espagne, c’est un peu flou, alors qu’en
Afrique on parle déjà d’une coalition sacrée. Pas d’unité en Italie à première vue entre Denix et
James, en tout cas selon les échos de Tenaka. Côté Balkans, Fernand d’Aragon m’apprend que Erik
de Raez compte partir en Turquie : autant dérouler un tapis rouge au Grand Duc qui risque de lui
foncer dessus ! Du coup, je passe un peu de temps à converser avec Fernand et les Grecs en
espérant qu’ils convainquent l’héritier de Raez d’aller plutôt au Nord. En Mer Égée, c’est un peu
exiguë, avec Korn et Tobal mais aussi Calydan et Rodrigue de Rèze très proches côté africain. Je
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
mise sur Korn, mais aussi sur Jacques de Rèze, en espérant qu’ils s’entendent : mieux vaudrait pour
moi que la région soit partagée par deux seigneurs possédant deux domaines de taille moyenne plutôt
que par un seul possédant un grand fief.
Côté ordres, j’impose à 9 comme souvent, levée de 950 soldats environ, appel de 5 chevaliers, de
nombreuses alliances, guerre à Ancelin en coordination avec Kipite.
Prévisions : Il n’y
a plus qu’à espérer
que mes
coéquipiers au sein
du trium-virat jouent
vraiment le jeu et qu’Ancelin ne
soit pas trop inquiétant.
Bilan saison 1, préparation saison 2 :
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Découverte de la carte : Voilà un premier tour encourageant, avec Kipite et Tenaka qui ont
effectivement choisi de coopérer à fond. Ancelin a choisi l’option militaire forte (1500h) mais il est parti
plein Nord, donc ça ne m’affecte pas trop personnellement. Adamantium a pris un départ plus
commun mais s’est également dirigé plein Nord, c’est parfait. Tenaka et Nino se sont dirigés l’un vers
l’autre et se sont déclarés la guerre : le conflit en 1 vs 1 risque de durer un peu et d’affaiblir l’économie
de Tenaka à court terme, mais les gains territoriaux à la sortie seront conséquents. Dans les autres
régions de la carte : un Anglais (Keiji) est mort au premier tour (IMP10 + oubli d’attaquer une province
je crois), et si ça laisse de la place aux deux autres Anglais, ça risque aussi de faciliter le
débarquement des seigneurs du continent. En France, il y a bien une petite coalition autour du Porteur
(qui a joué la très faible RG pour s’assurer un gros fief), mais elle risque d’être confrontée à la
coalition africaine (qui remonte en Italie via Spikelor/James) et aux guerres de succession espagnoles.
Côté Balkans, ça me semble bien : Erik est finalement monté au Nord, à la rencontre du Grand Duc,
tandis que Korn et Rodrigue se sont alliés pour conquérir les rivages de la Mer Égée. Mon blason est
6ème
en RG (245 points contre 281 pour le premier, Calydan l’Africain), mais je suis tout de même très
déçu de mon tirage de chevaliers (56, 33, 31, 20, 19)...
Préparatifs : Le plus clair de la semaine est dédiée à la coordination au sein de notre trium-virat :
Kipite est inquiet à cause de la grosse armée d’Ancelin, mais aussi à cause du départ vers l’Est du
sire de Beynac, il va falloir le rassurer et faire un peu de diplomatie pour éloigner ces dangers. Pour
de Beynac, je lui écris moi-même afin de le mettre en garde contre toute velléité d’expansion côté
oriental, Tenaka fait de même, et nous prenons même le temps de faire pression sur celui qui semble
être le plus proche de de Beynac, le sire Diablo. Et après quelques jours de tractations, il semblerait
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
que le sire teuton accepte de ne pas venir plus à l’Est et laisserait bien Pomern à Kipite (et Thuringa à
Tenaka). Concernant Ancelin, je rédige une missive pour m’excuser de ma déclaration de guerre (« à
cause d’Adamantium qui m’a mis en garde contre lui »), lui propose une paix immédiate en lui laissant
la liberté de prendre Little Poland et l’avertis de mon entrée en guerre contre Adamantium afin de me
venger. Il me répond peu après : il veut partir plein Est contre Adamantium pour se venger
également : Kipite ne devrait pas être ennuyé, Adamantium va avoir du souci à se faire à sa frontière
Nord et je devrais pouvoir prendre Little Poland (avec mon meilleur chevalier secondaire, attention, 56
de reno...) sans risquer d’y rencontrer un trop gros contingent ennemi. Finalement, la partie la plus
dure est de chasser le pessimisme de Kipite ! ^^
Autres discussions, avec le Grand Duc pour lui renouveler ma confiance, avec les Anglais pour
essayer de les aider à résister face à Skarn et Diablo notamment, aux Espagnols pour essayer de
comprendre la situation dans la péninsule ibériqu, mais aussi avec Tenaka pour trouver la meilleure
solution face à Nino, car une erreur en un contre un pourrait lui coûter cher, ce qui ne m’arrangerait
pas vraiment (et puis les coalitions prometteuses restent assez rares, donc autant profiter de cette
campagne pour montrer que je peux être un allié attentionné et utile).
Côté ordres, je vais appeler 3 nouveaux commandants (il faut bien...) et attaquer 3 terres (Moravia,
Little Poland et Goryn). J’aurais pu attaquer Silésia et Galich, mais ce sera pour le trimestre prochain,
parce là ça me coûterait trop cher en soldats d’armer mon chevalier de reno 31 et l’autre de reno 20.
J’échange Bochnia contre Pomerania contre Kipite : cela va nous permettre à tous les deux de troquer
une terre pillée (qui ne nous rapporte plus
d’écus ni de RG) contre une
terre toujours pauvre mais à
20 de bonheur (qui
rapporte donc une
vingtaine de points
de RG), cela peut
paraître dérisoire
(ou pas RP,
m’enfin ce genre
d’arguments...)
mais à ce stade de
la campagne, ça
permet de se placer
dans le peloton de
tête en RG. Si
j’achète Pomerania ce
trimestre, je ne lui
vendrai Bochnia que le
tour suivant, puisque Kipite
achète Pomern à de
Beynac.
Prévisions : Je devrais rester parmi les meilleurs blasons, tant en conquête qu’en RG, et commencer
à préparer la guerre contre Adamantium. J’espère que les guerres Grand Duc/Erik de Raez et
Tenaka/Nino ne me causeront pas de soucis, car je suis contraint de placer mes quelques forces
militaires correctes du côté où ça va chauffer.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Bilan saison 2, préparation saison 3:
Découverte de la carte : Une seconde résolution sympathique, pas mal de choses qui ont réussi,
mais quelques ratés : mes 3 nouveaux chevaliers sont assez affligeants (60, 5, 4...), Ancelin est resté
en Poland avec 1300h, Adamantium étend tranquillement son influence sur les steppes, Erik de Raez
menace Galich (risque de félonie pour moi), Nino a pris Slovakia (mais que diable vient-il faire ici ?), et
Captain, l’un des seigneurs anglais, s’est rendu félon sur Skarn. Autres félons, Soviet et Octave
(Azildur), tous deux en Espagne.
Préparatifs : On discute rapidement avec Kipite de la suite des évènements : Ancelin est puissant, et
Adamantium est en train d’avancer tranquillement (5 terres, 4 à sa portée), ce qui risque d’en faire un
adversaire difficile à battre rapidement dans la foulée. Kipite va attaquer en force Ancelin (qui ne
devrait pas survivre à ce trimestre à moins de percer chez Adamantium ou d’attaquer Little Poland
puisque je n’ai pas les moyens de la défendre) et moi je vais quitter l’habit de « seigneur capable
d’attaquer Adamantium » à cause de mes chevaliers bien pourris, pour me muer en « seigneur
capable de faire écran pour Kipite tout le long de la frontière d’Adamantium ». Je me charge
également de garder de bonnes relations avec Adamantium, faisant mine de me préparer à un conflit
à ses côtés contre Kipite. Je contacte ensuite Tenaka, qui a plutôt bien réussi sa saison grâce
notamment au fait que Nino n’ait pas attaqué vers lui et à l’échange bloquant réalisé avec le Porteur
(ajout de fin de partie : premier signe visible d’une entente entre Tenaka et le Porteur, car Tenaka se
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sentait un peu « coincé » entre moi et Orcrist, souhaitant donc être l’ami des deux et l’ennemi de
personne, sentiment que je comprenais sans souci).
En-dehors des affaires du trium-virat, je discute avec le Grand Duc pour faire mine de l’aider contre
Erik. À cette occasion, il me propose de prendre Galich à ma place (je ne peux l’attaquer à cause du
risque de félonie sur Erik) et de me la vendre pour 1 écu, si j’arme son petit chevalier chargé de
l’attaque. Cela m’arrangerait bien si ça se faisait, donc je réponds par l’affirmative. Du côté de Tenaka,
il me propose qu’en échange d’un prêt de 600 soldats de ma part ce trimestre, il me vende Slovakia 1
écu le tour prochain. Là encore, ça m’arrangerait. Il ne me reste donc plus que Silesia à attaquer
(Kipite voudrait la prendre à ma place, mais bon, j’ai envie d’en faire une terre de levée, riche qui plus
est, et puisque je vais devoir lui passer des soldats pour qu’il attaquer Adamantium à ma place, autant
que j’ai de quoi lui passer des sous ^^). Côté anglais, on essaie de se mobiliser pour remonter Captain
après sa félonie, Milam se sent un peu seul militairement face à
Skarn et Diablo, donc je tente de le rassurer en lui disant que moi
et Kipite n’allons pas tarder à attaquer de Beynac (ce n’est pas
encore à l’ordre du jour, mais ça viendra dès qu’Adamantium sera
neutralisé) et je discute avec lui des meilleures stratégies à
adopter (ajout de fin de partie : c’est le début d’une
correspondance assidue et très agréable qui durera jusqu’à la fin
de la partie).
Je rédige également une rapide gazette d’autodérision concernant
mes chevaliers, histoire de paraître le moins dangereux possible :
Une autre gazette est publiée par mes soins, cette fois pour parler
un peu de la situation des blocs d’alliance. Les informations qui y
figurent sont pour certaines volontairement erronées (ex : le Nord-
Est où je mets Adamantium avec moi et Kipite, ou l’Ouest avec
Tenaka inclus dans le bloc Diablo-de Beynac, eux-mêmes séparés
du bloc du Porteur du Sceptre). Mais si cela peut me permettre de paraître moins dangereux là
encore, et d’attirer l’attention sur Orcrist, c’est tout bénéf’.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Côté ordres, je participe donc à la joute de Captain, je déplace un chevalier en Kauyava et un autre en
Little Poland tandis que Kipite s’avance en Little Poland tout en annulant son alliance avec
Adamantium. J’attaque Silésia et achète Galich. Quatre nouveaux chevaliers vont rejoindre mon
château, en espérant avoir autre chose que du bas de
gamme !
Le haut du tableau de la partie, à ce stade, est assez
intéressant. Les 4 premiers se tiennent en 4 pts, et sont 4
blasons présents à l’Est, dont 3 de notre coalition. Korn, Nino
et Fernand sont également des seigneurs de la moitié Est de
la carte. Dans le top 10, seuls 3 seigneurs sont de l’Ouest, et
les 3 appartiennent au bloc d’Orcrist, ce qui en fait notre
principal concurrent pour l’instant.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Prévisions : 7 terres,
une bonne RG et pas
trop de nuages à
l’horizon, ce qui
devrait me permettre
de me concentrer sur
les autres régions
d’Europe afin d’y
dénicher des alliés
pour le long terme.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Bilan saison 3, préparation saison 4:
Découverte de la carte : Ancelin est mort et je suis premier en RG, c’est bon ça :). Par contre, j’ai
oublié de vendre Bochnia à Kipite. Grand Duc m’a vendu Galich, Tenaka a bien pris Slovakia, c’est
parfait, et je peux même me réjouir de la qualité des chevaliers appelés ! (110, 67, 45, 41)
Préparatifs : Je me fends d’un message d’excuses sincères à Kipite, et passe immédiatement l’ordre
de vente pour ne pas oublier une nouvelle fois. Kipite va déclarer la guerre à Adamantium et déplacer
son chevalier en Volhynia, tandis que pour ma part je dois rester neutre et faire écran depuis Danzig
jusqu’à Goryn : Kipite ne devrait avoir qu’à attaquer les positions ennemies le trimestre prochain.
Toujours pas mal de dialogue avec Tenaka également, sa guerre contre Nino avance doucement mais
sûrement et il devrait prendre un sérieux ascendant ce trimestre. Tenaka va également récupérer
Meissen (que Kipite avait prise lorsqu’il avait besoin d’argent mais qui appartient à Tenaka d’après le
partage établi au trimestre inaugural).
Côté anglais, je discute avec Milam pour essayer d’optimiser sa lutte contre Skarn et Diablo (l’idée de
base étant de se concentrer sur Skarn, laissant Diablo aller s’enfermer vers l’Écosse (en attendant
que moi et Kipite on attaque de Beynac et donc que Diablo se retrouve finalement entre deux feux.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Par contre Captain n’est pas au top, et n’a plus les moyens militaires de vaincre son ennemi
hollandais, il devrait reculer.
Côté Ouest, Dragan s’est fait trahir par le Porteur et Tenaka, qui ont une nouvelle fois coopéré, pour
faire tomber un seigneur qui faisait partie de leur bloc... Et Cette fâcheuse tendance qu’a Orcrist de
voir ses proches alliés tomber les uns après les autres en désuétude (parfois malgré lui) pourrait nous
servir à semer la zizanie auprès de ses alliés. Il n’empêche que ça risque d’être un joli festin pour les
deux acolytes, car Dragan est dans les choux, sans aucun véritable moyen de se défendre cette
saison. Il pourrait même disparaître complètement de la carte.
Côté Mer Égée, j’échange pas mal avec le duo Korn-Rodrigue de Rèze, puisqu’on s’était dit que l’on
aurait l’occasion de combattre côte-à-côte dans les Balkans et que se présente ce trimestre l’occasion
pour eux de monter un peu au Nord en déclarant la guerre à Erik de Raez (leur seule porte de sortie
pour l’heure car Fernand d’Aragon est assez puissant). La suite du scénario devient rapidement
limpide à mes yeux : leur faire croire que Fernand et le Grand Duc s’uniront pour leur tomber dessus
et leur proposer mon aide afin de contrer cette menace. Il ne me sera pas difficile d’encourager le
Grand Duc et Fernand en ce sens (même s’ils feraient sans aucun doute la même chose sans mon
intervention). À moyen terme, cela devrait me permettre d’acquérir pas mal de terres, et ensuite
d’avoir le choix entre m’étendre vers l’Italie ou la Mer Égée.
Côté ordres, j’appelle 3 nouveaux chevaliers (cela devrait me faire 16 commandants), j’achète
Slovakia à Tenaka (et récupère les 600h que je lui avais prêté). L’un de mes chevaliers moyens se
déplace vers la frontière entre Kipite et de Beynac, car ça finira par chauffer dans le coin.
En gazette, je m’amuse avec la coalition Ouest :
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Quelques bizarreries, mais toujours plusieurs constantes: les Français trahissent ou
poussent à trahir, et récoltent les lauriers. Mandino de Carpat est ainsi envoyé au
Portugal alors que les Pyrénées lui tendaient les bras, Dragan est rendu félon et se fait
planter deux couteaux dans le dos par les membres de sa propre coalition pour un faux
prétexte...
Seigneurs d'Europe, afin de ne plus vous faire avoir, n'écoutez plus les seigneurs
de l'alliance Vomito, la coalition qui est à vomir, que certains appellent les
Incontinents (de la bouche) pour mieux se moquer de leur désir de domination
continentale. Ils sont aisément repérables, arborant la cartographie de leur
alliance, ô combien évocatrice, à leur cou (rassurez-nous, notre Rédaction n'est
pas la seule à y voir un petit bonhomme se soulageant au fond d'une bottine
italienne?!)
Prévisions : Territorialement
parlant, je devrais stagner,
régresser même puisque je
cède Bochnia. Mais je
peux prendre soin de
mon économie, de
quoi avoir des
terres riches
pour la suite
de l’aventure,
c’est pas plus
mal (il faut
dire que j’ai
rarement des
fiefs très riches
quand je joue sur
Euro, ou même
quand je joue tout
court...). Il va falloir suivre
le Porteur de près, Tenaka
aussi peut-être s’il décidait de se
laisser tenter par l’aventure proposée par Orcrist.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Bilan saison 4, préparation saison 5:
Découverte de la carte : Pas mal pour une stagnation, je reste 2ème
en RG, juste derrière Tenaka qui
a bien croqué un Dragan qui a disparu aussi sec. Et je devance Calydan qui a...48 000 écus dans ses
coffres ? Il a pillé quoi ? Rien ? Ah tiens, Dragan lui en a fait cadeau avant de mourir, sympa ! Et
Dragan s’est arrangé pour rendre Orcrist félon en plus (il s’est rendu volontairement félon sur Nino
pour que ce dernier prenne l’une de ses terres, et Orcrist a perdu 2/3 de la reno de son c-s en
attaquant cette même province derrière). Sinon, Kipite a bien déclaré la guerre à Adamantium, qui
s’est toutefois partiellement protégé en cédant une terre à de Beynac, lui aussi félon (cette fois en
déclarant la guerre à Dragan, qui était encore son allié). En plus c’est la joute royale, ils vont avoir du
mal à trouver du monde pour remonter leur c-s. Du côté de mes chevaliers appelés, c’est la misère
(32, 26, 17).
Préparatifs : En compagnie de Kipite, on boucle rapidement les attaques : il va s’occuper d’attaquer
Masuria, Bialoweza et Pinsk, mais défendra également ses provinces (malgré le fait que mes
chevaliers y fassent écran) car mon rôle ce trimestre va être de convaincre Adamantium que je ne
suis pas hostile à son blason et que je vais pousser mes chevaliers, tout en levant pas mal d’armées
(>2000h) pour Kipite. Avec un peu de chance, Adamantium pourrait se rendre félon sur moi, et la
conquête de l’Est en serait facilitée. Je vais acheter Pinsk dans la foulée, histoire que Kipite et moi
restions à peu près au même niveau en terme de taille de fief. Pour Prussia, il ne souhaite pas
déclarer la guerre à de Beynac, car il n’a pas de quoi sécuriser sa frontière Ouest, donc c’est moi qui
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
vais déclarer la guerre : avec un chevalier à portée de Prussia, je pourrai reprendre cette province, et
puis avec mon chevalier qui se déplace en Lausatia, ça me permettra de mettre la pression sur
Saxony.
Tenaka a bien progressé chez Dragan, mais aussi contre Nino : avec 13 provinces, il talonne le plus
grand fief du continent, celui d’Orcrist (14 terres), loin devant les poursuivants dont nous faisons
partie, moi et Kipite (6-8 terres, 9 pour Skarn et le Grand Duc). Afin d’apaiser mes craintes concernant
le Porteur, il va rétrocéder à ce dernier la Provence, contre Austria.
Côté Balkans, Korn va pouvoir progresser facilement chez Erik de Raez, alors que le Grand Duc
s’approche lui aussi du détroit du Bosphore et peut compter sur un écran de la part de Fernand
d’Aragon.
En Espagne, Soviet a réussi à sauver un peu sa peau en achetant Estremadura, mais la situation est
assez sulfureuse pour ne pas être trop rassurante. Il entre donc en contact avec plusieurs seigneurs
pour devenir leur vassal et jouer la survie : Tenaka accepte et lui propose d’acheter l’Alsace,
permettant ainsi à Soviet de venir nous aider, moi et Kipite, à déstabiliser le duo Diablo/de Beynac.
Cela donnerait également un peu d’air à Milam, qui ne contrôle quasiment plus que l’Irlande. Quant à
Captain qui ne compte plus qu’une seule province, je lui propose de venir s’exiler en mes terres
slaves : cela lui assure la survie, et moi ça me permet de compter quelques chevaliers de plus à mon
service, dont son c-s qui n’est pas mauvais (en tout cas meilleur que 80% de mes propres chev). Il
faut également noter que le calcul du score pour les parties Best a une composante diplomatique qui
vaut 50 pts (nombre d’alliés – nombre d’ennemis / nombre de survivants-1). Donc si au lieu de voir un
seigneur neutre ou amical mourir, vous lui proposez l’asile, vous en faites un allié assuré de plus, et
un ennemi potentiel supplémentaire pour vos concurrents. Donc pour votre score, c’est tout bénéf’, et
ça vient diminuer celui des autres joueurs. Sans compter les avantages que cela procure en terme
d’écran etc. L’asile se fera gratuitement : j’ai en effet décidé de me démarquer des joueurs utilisant les
gros transferts, histoire de ne pas pouvoir être attaqué là-dessus si je gagne (ou simplement si je finis
correctement) cette campagne.
Nouvelle petite gazette visant l’Ouest (qui permet accessoirement de cacher aussi longtemps que
possible le fait que Tenaka fait partie d’un triumvirat avec moi et Kipite):
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Extrait de "La zoophilie pour les nuls":
Les papillons sont aussi appelés lapidoptères, car les membres de telles alliances finissent
souvent lapidés par leurs pairs. Certaines sources évoquent aussi un lien avec l'adultère, mais
cela ne nous regarde pas.
Le thorax, qui couvre 80% du corps de l'animal, est complété par deux zones secondaires.
Ces trois parties sont chacune divisées en deux, selon une symétrie longitudinale. Il n'en reste
pas moins que le Papillonis subterfugus que nous avons aujourd'hui notre nez est une espèce
très intéressante car extrêmement intelligente. Elle a traversé les saisons et a survécu à la
sélection naturelle des seigneurs grâce à une technique très particulière, la guerre à
l'aveugle. Sa technique est finalement simple comme bonjour, le papillon faisant croire qu'il
butine tranquillement quelques terres (là où il regarde) alors que les points rouges sur ses
ailes montrent là où il veut vraiment attaquer. Il a surpris plus d'une proie de cette manière,
alors prenez garde!
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Prévisions : +1 terre via l’achat
de Pinsk, -1 via
l’hébergement de
Captain, encore une
saison où je vais
stagner en territoires,
mais je continue
d’enrichir mes
provinces actuelles.
Bilan saison 5, préparation saison 6:
Découverte de la carte : Tiens Kipite n’a pas pris Bialoweza, et pour cause : Adamantium a attaqué
Poland, se rendant félon sur moi ! C’est parfait, la suite de la conquête va être grandement facilitée (c-
s d’Adamantium à 34). Quant à Volhynia, Captain y fait écran, c’est parfait. Sinon Tenaka a bien
avancé contre Nino mais a oublié de vendre une terre à Soviet pour l’héberger (du coup, Soviet est
mort) ; le Grand Duc a semble-t-il été ONR (mais Erik n’a pas bougé non plus, seul Korn a donc
progressé dans la région pour arriver aux portes de Byzance) ; la coalition africaine (Calydan,
Spikelor, Artaz et James) remonte vers la Corse et progresse vers
l’Espagne après avoir évincé le seigneur marocain Maximus
Dorel ; Octave (Azildur) est également décédé au cours d’un raid
ennemi dans les Pyrénées (ce qui laisse plusieurs terres pour le
Porteur et Skarn, décidément, Orcrist aura glané plus de terres
chez les membres de son bloc initial que chez ses ennemis !). En
Angleterre, excellente nouvelle, Milam a réussi à s’implanter au
centre de l’île et vient de remporter la royale : il a de quoi embêter
grandement Skarn voire Diablo (Diablo qui a été ONR également
ce trimestre). Pour ma part, je reprends la première place en RG.
Le top 10 reste d’ailleurs dans le même esprit qu’avant, avec une
majorité de seigneurs orientaux (hormis Milam, qui a un joli fief et
15 000 écus de récompense en coffre, Calydan qui ne doit sa RG
quasiment qu’au gros transfert de fonds de Dragan et le Porteur
qui fait logiquement partie de ce top 10 actuel).
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Préparatifs : Avec Kipite, nous finalisons rapidement le sort d’Adamantium. Prussia et Turov vont être
prises par mes armées (puisque je suis désormais en guerre contre Adamantium et de Beynac),
tandis que Lithuania, Courland et Bialoweza seront conquises par Kipite. Seul souci : Adamantium
possède son « meilleur » chevalier et l’ensemble de ses forces en Bialoweza, sachant qu’il lui reste
13 000 écus en coffre et 3 terres relativement riches. Il peut donc menacer Little Poland, terre centrale
à l’intérieur des lignes de Kipite et moi-même, qui risque de ne pas pouvoir être défendue par mes
propres forces : j’ai bien plusieurs chevaliers à portée, mais l’un doit partir vers de Beynac, l’autre doit
rester caché aux portes du domaine du Grand Duc et mon c-s doit également défendre Turov et
Pinsk. De plus, mes armées actuelles se résument à une garnison de 600 soldats en Slovakia (ayant
donné plus de 2000h à Kipite en Poland et 500h également pour la conquête de Pinsk, je ne peux
donc lever qu’une seule grosse armée pour défendre l’ensemble de mes frontières orientales. Une
solution se dessine alors : Kipite pourrait défendre Poland et Masuria, puis Little Poland, avant
d’attaquer Bialoweza avec son meilleur chev placé en Poland. Au cas où son chev serait bloqué sur
l’une de ces provinces, l’un de mes chevaliers irait attaquer Bialoweza avec une petite armée dans la
foulée (et lui revendrait immédiatement la province conquise pour 1 écu). Ainsi, nous sommes
presque assurés de voir le fief d’Adamantium réduit à la province reculée de Kur à l’issue des
combats. Le seul écueil dans cette tactique est la neutralité entre Captain, qui occupe Volhynia, et
Kipite : ce dernier craint que je ne profite de l’occasion pour le rendre félon. Mais comme je le disais
ci-dessus, j’ai décidé de tenter le pari d’un trium-virat fort et solide jusqu’au bout (conscient que ça
pourrait me coûter cher si l’on décide de me trahir évidemment).
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
De son côté, Tenaka devrait en finir avec Nino et passer à 16 terres, largement devant moi et Kipite
qui ne devrions arriver qu’à 10 possessions chacun, mais nos positions sont moins centrales et nos
provinces un peu plus riches. La grande inconnue est l’identité de la prochaine cible de Tenaka : il a
un œil sur le Sud-Est (Fernand d’Aragon) qui est trop puissant pour qu’il s’y attaque seul, l’Italie est un
poste avancé de la coalition africaine, le Porteur est puissant (et son allié)... Il y a bien le Nord-Ouest
que Kipite et moi n’allons pas tarder à attaquer, mais puisque de Beynac, Diablo et Skarn font partie
du bloc du Porteur, Tenaka risquerait de se mettre Orcrist à dos. Je parie donc sur un certain
attentisme de Tenaka, qui devrait attendre que le choses se décantent et qu’une occasion se présente
(et c’est notamment pourquoi j’essaie de positiver à côté de Kipite qui s’inquiète ouvertement de
l’avance prise par notre ami commun). Je donne un nouvel ordre d’alliance à mon voisin occidental
puisque ma déclaration de guerre à de Beynac a fait sauté la précédente.
En compagnie de Korn et de Rodrigue de Rèze, nous discutons plus sérieusement des opportunités
militaires dont nous disposons contre le Grand Duc : Korn va prendre Thrace, Rodrigue va s’y
déplacer et profiter de la neutralité de Korn pour attaquer le tour prochain les positions du Duc, et de
mon côté je déclare la guerre tout en utilisant les chevaliers de Captain depuis Goryn jusqu’à Bochnia
pour faire écran. Je demande à Tenaka de déplacer un petit chevalier en Slovakia, ce qui permettrait
de mettre la totalité de ma frontière à l’abri. L’un de mes commandants fait ses bagages pour Bakony,
de sorte qu’il puisse menacer Banat le trimestre prochain également, portant à 5 le nombre de terres
du Grand Duc que je pourrai attaquer. Fernand d’Aragon, me croyant pleinement du côté du Duc,
m’apprend qu’il va obtenir la Macédoine, tandis que le Duc devrait s’emparer de Dobruja (soit une
prévision de 7 terres pour Fernand et de 10 pour le Grand Duc). Puisque c’est surtout le spectre d’une
coopération étroite entre le Grand Duc et Fernand d’Aragon qui nous fait un peu peur, nous essayons
de trouver un moyen d’isoler nos deux ennemis, voire de les amener à se taper dessus : Fernand est
actuellement allié au Duc donc, mais aussi à Korn et Rodrigue. Donc lorsque Korn va déclarer la
guerre au Duc, ça va casser l’alliance entre Fernand et Korn, mais aussi celle entre Fernand et le Duc.
Dans la foulée, Rodrigue de Rèze va déclarer la guerre au Grand Duc : puisque l’alliance Fernand-
Duc aura déjà été cassée, Rodrigue restera de facto allié à Fernand. Résultat des courses : Fernand
sera allié à Rodrigue et ne pourra se ré-allier au Duc en moins de 2 tours.
Du côté de de Beynac, je n’ai aucun écho, sans doute va-t-il défendre Saxony, et sachant que le
chevalier que j’ai à portée n’est pas très folichon et qu’il faudrait l’armer pas mal, je choisis de ne pas
lui faire attaquer la capitale de de Beynac et d’attendre les renforts.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Dans la région espagnole, de Carpat m’informe qu’il se méfie grandement de la coalition africaine,
alors que de mon point de vue, Calydan et
Cie auraient tout intérêt à se
rapprocher au
moins d’un des
deux ibères
pour taper
conjointement
sur le Porteur
(à cette date,
le Porteur est
en guerre
contre la
coalition
africaine et
contre de
Carpat,
sachant que
les deux
Espagnols
sont alliés).
Prévisions : La quasi-disparition
d’Adamantium et le retournement de veste à l’égard
du Grand Duc devraient être deux gros évènements pour mon
blason dans cette campagne. Avec un conflit à venir contre le tandem Diablo/de Beynac
côté Ouest, Kipite et moi devrions pouvoir nous étendre assez rapidement pour rattraper Tenaka
qui devrait stagner un peu. À la fin de ce trimestre, notre trium-virat devrait représenter 36 territoires
(contre 40 pour le bloc du Porteur, en comptant les provinces italiennes de Denix et celles d’Octave
laissées neutres. Il faut toutefois noter qu’ils ne semblent pas être pour autant en position de force
contre nous, puisque nos 36 terres sont le fruit de l’association de 3 blasons seulement, alors que le
bloc Ouest est actuellement constitué de 5 seigneurs). Je ne m’inquiète pas trop concernant le
Porteur, car ses 2 fronts (Espagne + Italie/Corse) devraient pomper son temps et son énergie, tandis
que ses provinces sont quasiment toutes déjà pillées.
Bilan saison 6, préparation saison 7:
Découverte de la carte : Tiens, nouveau coup de théâtre : de Beynac a fait se révolter toutes ses
terres, a vendu la plupart à ses alliés du bloc Ouest (Lorraine, Westphalia et Friesland) et a donné
40 000 écus à Orcrist en lui achetant la Bourgogne. Une sorte de réponse au don de Dragan si j’ose
dire, qui pour l’heure risque de bien nous arranger puisque nous n’avons plus grand chose à affronter
sur les rivages de la Mer du Nord. Autre surprise, plus menue celle-ci, la félonie de Korn sur le Grand
Duc en Thrace : mon voisin du Sud a semble-t-il tenté un coup de poker pour plonger sous Korn en
RG, et ça a marché. Mais Korn a tout de même pu prendre Byzance, et l’a immédiatement vendue à
Montloup, sire espagnol quelque peu en difficulté dans sa région natale. Adamantium a bel et bien
attaqué Little Poland comme je le pensais, et l’attaque défensive de Kipite a permis de le tuer : Kipite
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
m’a revendu Little Poland tandis que je lui cédais Bialoweza. Je suis en guerre contre le Grand Duc, et
bien que Captain fasse écran comme prévu, je suis un peu déçu car Tenaka n’a pas déplacé son
commandant en Slovakia (que je vais donc devoir défendre) et car le Grand Duc vient d’appeler 5
chevaliers, dont quelques-uns corrects, ce qui m’empêche d’attaquer tous azimuts sans risquer la vie
de mes petits chevaliers (or je n’ai pas trop envie de les gaspiller). En Espagne, de Carpat a
effectivement été la cible d’une déclaration de guerre de la part de la coalition africaine, qui s’est
également emparée de l’île de Beauté. Je reste premier en RG à 678 pts, avec 50 d’avance sur
Orcrist et Calydan qui ont pourtant tous deux bénéficié d’un bonus de 40 000 écus et 100 d’avance
sur mes deux coéquipiers du trium-virat.
Préparatifs : Dans la région teutonne, Kipite et moi allons donc pouvoir avancer tranquillement cette
saison, avec la prise de Saxony (terre de levée >40 000 de population) et d’Holstein. Enfin
tranquillement, c’est peut-être un peu exagéré, car théoriquement il y aurait un risque de félonie de
Kipite sur Tenaka si Kipite attaque Saxony (car leur alliance a sauté et Tenaka est moins RG) et un
risque de félonie de moi sur Diablo si j’attaque Saxony (car Diablo est neutre vis-à-vis de moi et il
possède un chevalier en Westphalia). Après discussions, ce sera Kipite qui s’occupera de Saxony (et
d’Holstein), je me porte garant de Tenaka tout en déplaçant mes chevaliers vers l’Ouest : Kipite va
rester neutre avec Diablo, Porteur du Sceptre, Denix et signer l’armistice avec de Beynac, tandis que
je vais déclarer la guerre à tout ce beau monde afin de menacer Friesland et Westphalia le trimestre
prochain sans que nos propres positions ne soient inquiétées (il faut dire que moi et Kipite faisons
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
mine auprès de Skarn et de Diablo d’être amicaux, ils ont mordu à l’hameçon je pense puisqu’ils
proposent de nous laisser passer vers le Porteur si on les laisse s’occuper de Milam). La jonction avec
Milam reste l’objectif numéro un sur ce front, car notre allié anglais sera d’une aide précieuse lorsque
viendra l’heure de nous étendre en France contre Orcrist, et j’essaie donc de le conseiller au mieux
dans sa conquête de l’Angleterre. Sinon, Skarn vient de lancer un appel aux alliés à Diablo, Denix, de
Beynac, Orcrist et Tenaka, sympa pour un allié ! Les conséquences restent toutefois assez mesurées
(guerre conte Milam et Captain).
À l’Est, Kipite va finaliser l’expansion slave en prenant Kur, devenue neutre après la mort
d’Adamantium, et je vais pour ma part devoir sélectionner les provinces du Grand Duc que je peux me
permettre d’attaquer :
Banat, via mon chevalier de Bakony, car il y a une chance sur deux pour que le Grand Duc ne
voit pas que je peux menacer cette terre
Alfold, via mon bon chevalier de Slovakia si je n’ai pas à défendre ma terre de levée
Carpathia, via mon bon chevalier de Bochnia
Par contre, Transylvania est la terre la plus peuplée du Duc (27 000 paysans) et il peut y lever pas mal
de soldats. S’il y possède un chevalier correct, le 60 que j’ai à portée ne pourra pas passer. Idem pour
Moldavia, où un éventuel chevalier du Duc pourrait recevoir les 4000 soldats du Duc sans doute
présents en Dobruja. Je vais donc me contenter des 3 provinces les plus à l’Ouest sur les 5 à ma
portée et attendre les renforts. Captain va essayer de rester neutre vis-à-vis du Duc et continuera de
faire écran depuis Goryn jusqu’à Carpathia. Coté diplomatie, j’essaie de convaincre le Duc de faire la
paix avec moi. Il est d’accord à condition que je ne prenne que Alfold et Carpathia, je lui réponds qu’il
me faudra un passage vers Fernand, ce qu’il comprend : il me propose donc de me vendre Banat le
tour prochain, avec signature immédiate d’un armistice. Je ne vais pas respecter cet accord
naturellement, le Grand Duc ne voudrait que me ralentir, mais c’est bon signe concernant 1) le fait
qu’Alfold et Banat ne peuvent pas vraiment être bien défendues et 2) le fait que le Grand Duc n’a pas
vu que je pouvais prendre Banat dès cette saison.
Kipite et moi allons nous échanger Turov et Courland. En effet, nous avons chacun récupéré l’une de
ces terres à 20 de bonheur/0.1 de richesse. L’imposition va être de 0 (obtention d’une terre à 40 de
bonheur/0.2 de richesse), et l’échange va nous permettre le tour prochain d’imposer à 10 la terre de
l’autre. Deux tours plus tard, chacun pourra récupérer sa terre initiale, avec 40 de bonheur/0.1 de
richesse, de telle sorte que nous pourrons les booster à 80 de bonheur sans que cela ne nous coûte
beaucoup d’argent. Notre RG en sera augmentée, idem pour le bonheur moyen (or plus le bonheur
moyen augmente moins les seigneurs qui ont une économie peu exceptionnelle arrivent à conserver
un bon classement). Cet échange est le premier d’une série de 3 ou 4 séquences de ce type qui
devraient nous permettre d’arriver à 2000 pts de RG quand nous approcherons de 25-30 terres (sans
mécanismes de ce type, il est tout bonnement impossible d’avoir une RG supérieure à 1600 pts avec
30 territoires si la partie n’est pas exceptionnellement longue ou facile, or le score du classement Best
dépend de la taille du fief, de la diplomatie mais aussi de la RG, donc il faut la soigner autant que les
conquêtes).
Korn va essayer de remonter un peu son c-s avec une grande joute, tandis que ça va rester très
calme du côté de Thrace : Korn n’a plus personne dessus pour menacer le Duc, Rodrigue n’est pas
encore arrivé, et la neutralité entre Montloup et le Duc empêche toute attaque de Byzance. Bref, statu
quo. Fernand, de son côté, est un peu surpris et pas très content de mon retournement de veste
contre le Duc, mais accepte finalement de déclarer la guerre à son voisin bulgare : cela lui permet
théoriquement de prendre de nouvelles terres et de coopérer avec moi pour que nous attaquions
ensemble le trio grec dans la foulée. Évidemment, l’idée est de l’inviter à mettre la majeure partie de
ses forces du côté de Thrace et d’Attica, histoire que je puisse avancer tranquillement contre lui.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
À l’occasion de quelques discussions avec les
Africains (enfin avec Artaz qui est le seul seigneur de leur bloc avec qui j’ai un peu échangé),
j’apprends qu’ils sont refroidis par le boost financier du Porteur. J’ai presque envie de leur dire que
c’est un boost assez logique, mais bon. Du coup, il se pourrait fort bien qu’ils négocient la paix, par
exemple en pointant du doigt la menace que moi et Kipite faisons peser sur les alliés du Porteur au
Nord. Bien naturellement, ça nous arrangerait bien que le Porteur et les Africains continuent de
s’affaiblir mutuellement, nous laissant ainsi les mains libres. Du point de vue des Africains, leur désir
de paix avec le Porteur est largement compréhensible, puisqu’ils patinent en Italie et qu’ils se sont mis
à dos toute l’Espagne (à leur place, j’aurais peut-être opté pour une coopération avec la péninsule
ibérique, mais puisque je n’ai pas trop suivi les intrigues dans cette région du continent depuis
l’entame de la campagne, je ne saurais dire si c’était vraiment faisable). Mais du point de vue
d’Orcrist, qui peut se défouler en Italie voire en Espagne, je vois mal l’intérêt qu’il aurait à signer la
paix maintenant qu’il a l’avantage. À moins évidemment qu’il n’espère pouvoir venir nous embêter,
moi et Kipite, en compagnie de Tenaka qu’il peut croire être de son côté. Il me conforte même dans
cette dernière hypothèse lorsqu’il contacte Kipite et moi concernant les terres du Nord, celles
abandonnées et vendues par de Beynac : il exige presque que nous ne prenions aucune terre à notre
portée, et écarte toute idée de conquête de notre part en Westphalia/Friesland. Puisqu’il n’a aucune
influence dans la région (aucun chevalier à moins de 4 terres de distance, aucune levée massive de
soldats possible...), je lui réponds avec amusement que l’on verra bien jusqu’où on arrivera à
progresser. Kipite est un peu inquiet je crois, puisqu’il considère que le Porteur pourrait lever des
soldats en Suisse et faire passer ses cohortes via les terres de Tenaka pour venir nous frapper
rapidement. Mais j’ai confiance en Tenaka : dès que les hostilités entre le Porteur et moi-même
commenceront, il choisira la neutralité totale, ne souhaitant pas être instrumentalisé par l’un ou l’autre
de ses voisins. Donc je perçois le fief de Tenaka, à court terme, comme une montagne infranchissable
que tout le monde devra contourner, et exclus donc tout « raccourci » pris par le Porteur pour venir
nous titiller. Histoire de gêner un peu le rapprochement entre Porteur et Africains, je tente une petite
gazette-rebus :
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Prévisions : +3 terres au Sud, pendant que Kipite fait un +2 à l’Ouest et un +1 à l’extrême Nord-Est,
cela devrait nous permettre d’avoir 13 provinces chacun, et il y a encore pas mal de terres à conquérir
assez facilement et rapidement. Le début d’une coopération très étroite avec Kipite au niveau de la
formation de provinces à très haut bonheur devrait également nous permettre de prendre le large en
RG à moyen terme. Et Dieu sait qu’il nous faudra être puissants si le Porteur et l’Afrique s’allient
contre nous. Un 16ème
chevalier va rejoindre mes rangs.
Bilan saison 7, préparation saison 8:
Découverte de la carte : Youpi, nos attaques ont bien fonctionné : Kipite et moi sommes à 13 terres
comme prévu. Pas d’activité militaire du côté de la Mer du Nord, ça promet pour la suite, par contre le
Grand Duc semble avoir ramené toutes ses forces vives à mes frontières. Il se peut même qu’il ait
fortifié Transylvania au max, ouille ! Fernand d’Aragon a déclaré à son tour la guerre au Duc, ça
tourne à la razzia, et Montloup s’est définitivement téléporté en Thrace. Les Africains ont bien réussi
leur tour également, puisque de Carpat est mort : il y a comme un vide en Espagne, d’autant plus que
le dernier survivant ibère est ruiné (490 soldats et peu de terres financièrement saines). Et ils ont
signé la paix avec le Porteur, comme je le craignais. En RG, je suis un peu triste : Kipite et moi
sommes rattrapés voire dépassés par le Porteur et Calydan, de
50 pts à peine malgré les 40 000 écus que chacun d’eux a reçu.
Mais je prends mon mal en patience : dès que les terres à fort
bonheur mises sur pied avec mon voisin slave seront
opérationnelles, nous n’aurons plus ce genre de souci.
Et sinon mon nouveau chevalier est encore pourri (36)...
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Préparatifs : Je boucle rapidement la diplomatie avec le Grand Duc, puisqu’il a clairement démontré
qu’il souhaitait se focaliser sur moi. Il tente même de me faire culpabiliser en disant que je n’ai pas
respecté notre accord, alors que dans l’absolu je n’ai pas tellement agi différemment : Banat était
vouée à me revenir et je ne pouvais pas signer la paix avec lui sans risquer la félonie chez Fernand.
Captain continue de faire écran entre Carpathia et Goryn, ça me facilite la tâche, mais son c-s
commence à être bon (148) donc il va pouvoir entrer en guerre pour m’apporter une aide concrète et
ainsi gagner quelques territoires (parce que bon, il faut aussi que cette coopération serve ses
intérêts). Il me faut défendre Alfold et Banat (je mets des armées modestes de 1000h sur mes 2 chev
à 100 de reno, car je m’attends au pire à de petites incursions bloquantes, le gros des troupes du Duc
restant sans doute en Transylvania), tout en attaquant Moldavia. Je pourrais tenter une offensive en
Transylvania mais la perspective de me casser les dents sur une enceinte fortifiée m’encourage à
attendre les renforts (mon c-s arrive en Galich ce trimestre).
Par contre, la guerre Fernand-Duc a des inconvénients, dont celui de permettre à Fernand d’attaquer
Walachia sous mon nez, en plus de Ludgorie et Bulgaria : 3 terres sans avoir à combattre une seule
armée du Duc qui se concentre sur moi, autant avouer que ça me fait un joli casus belli : hop, Captain
et moi on lui déclare la guerre. Du coup, je vends Banat à Kipite : en plus de permettre de conserver
nos fiefs bien équilibrés en nombre de provinces, ça va faire écran. En milieu de semaine, je me rends
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
compte que Fernand est neutre vis-à-vis de Montloup (Montloup étant en guerre contre le Duc), alors
qu’il a parlé d’attaquer Bulgaria : c’est peut-être l’occasion pour Montloup d’attaquer cette province
avant Fernand pour rendre félon ce-dernier ! En tout cas ça nous faciliterait bien la tâche. Rodrigue
donne des soldats à Montloup, Montloup donne l’ordre d’attaque, il n’y a plus qu’à allumer un cierge.
Côté Nord-Ouest, Kipite fait parfaitement écran, j’attaque donc Friesland et Westphalia avec ses
soldats, pour chasser Denix et Orcrist de la région. Les discussions avec Milam continuent encore et
encore, et deviennent de plus en plus optimistes au gré des victoires anglaises face aux forces
normandes notamment : Milam compte encore 7200h alors que Skarn n’a plus que 1200 survivants
sur ses terres. Diablo a bien 4000h, mais son c-s a plongé à 76 de
renommée car il n’a pas
répondu à l’appel aux
alliés de Skarn ! (en
signant la paix avec
Captain alors
qu’il devait
rester en
guerre)
En Espagne,
les Africains
risquent de
prendre
Montcornet à
la gorge, à
moins que le
Porteur
n’intervienne pour
aider son voisin ibère.
À la place du Français,
j’aurais quand même du mal à
dire à mes ex-ennemis « allez-y, prenez
toute l’Espagne, ça représente 15 terres presque pas
défendues, moi je m’en fiche ». Surtout que pour les Africains,
c’est l’occasion de (re)devenir assez forts pour reprendre le dessus sur le
Porteur en cas de reprise du conflit. Avec Kipite, on se retrouve un peu à parier sur
l’évolution de la situation : soit Orcrist devient vraiment pote avec les Africains (Orcrist perd toute
influence en Espagne, renforce les Africains sans se renforcer lui et laisse les Africains se déplacer
chez lui pour nous combattre, auquel cas il accepte de devenir un « tampon » au service des
Africains »), soit Orcrist leur fait un petit coup de Trafalgar (Orcrist pourrait alors prendre l’Espagne,
ses alliés prendraient l’Italie et tout ça nous faciliterait la tâche du côté de la Belgique et compagnie). Il
y a un facteur qui aurait dû avoir du poids mais qui apparemment n’en a pas trop eu au final : le
testament de Dragan. En effet, lors de son transfert d’écus à Calydan et juste avant d’être éliminé, il a
apparemment demandé aux Africains de venger sa mémoire en tapant sur le Porteur. Une alliance,
quelques saisons plus tard, entre France et Afrique aurait des allures de trahison à l’égard de la
mémoire de Dragan, mais bon, ce n’est pas un jeu qui se construit exclusivement autour du RP (et
heureusement d’ailleurs). Reste que toute idée de rapprochement entre ces deux blocs risque de faire
un grand perdant à court terme : Tenaka (et son ami Denix) qui vont devoir se coltiner la quasi-totalité
de la puissance africaine.
J’appelle un nouveau chevalier et achète Bialoweza à Kipite (pendant que lui achète Banat). Si Banat
est simplement pour moi l’occasion d’imposer fortement cette province et de placer un écran contre
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Fernand, Bialoweza est la 2ème
terre à très haut bonheur de Kipite (il prend un peu d’avance sur moi
dans l’optimisation de sa RG mais ce n’est pas trop grave, je le rattraperai quand il m’achètera
Prussia).
Prévisions : Je devrais arriver à 15 terres (12 pour Kipite puisqu’il ne fait aucune attaque ce
trimestre), sachant que nous aurons chacun une province neutre en attente d’être reprise à l’Est. La
question de Transylvania risque de m’accaparer un moment, mais mes petits chevaliers vont pouvoir
commencer à occuper le terrain contre Fernand, c’est déjà ça.
Bilan saison 8, préparation saison 9:
Découverte de la carte : Argh, mais qu’est-ce qu’il fait en Alfold le Grand Duc ? Moi qui m’attendais à
le voir bien tranquille en Transylvania, voilà qu’il est venu rendre visite à ma défense d’Alfold, qui
n’avait que 1000 soldats à opposer à toute l’armada ducale ! Je perds l’un de mes rares chevaliers
corrects et tous les soldats qu’il commandait, mince. Mais puisqu’il faut bien positiver, ça implique que
le Duc combat désormais en rase campagne, que le chemin en Transylvania est dégagé et qu’Alfold
n’a finalement que 4 terres voisines attaquables, dont une que le Duc vient de quitter (Transylvania) et
une qui l’amènerait à s’éloigner de moi (Banat). Les deux autres pouvant être défendues avec de très
très bons chevaliers. Il faut dire qu’une autre nouvelle m’aide à voir le bon côté des choses : Fernand
est félon, il n’a plus beaucoup de chevaliers et l’avancée vers Dobruja/Ialomita/Transylvania ne posera
donc pas de soucis. Milam a également fait une grosse saison, avec un Diablo qui n’a apparemment
passé que des ordres minimums (impôts) et un Skarn qui a du mal à se remettre de sa grosse défaite
du trimestre dernier. En Espagne, Montcornet peut donner l’illusion d’être potentiellement gênant mais
sa faiblesse militaire risque de permettre aux Africains de progresser très rapidement, d’autant plus
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
que le Porteur a apparemment fait le choix de leur laisser le contrôle de la péninsule. Au moins le
chevalier que j’ai appelé n’est pas trop nul (78).
Préparatifs : Priorité à mon front Sud, car je me retrouve avec 5000h et tous les chevaliers du Grand
Duc aux portes de ma terre de levée (Slovakia) où je ne dispose d’aucun chevalier. J’ai un chevalier
correct (117) en Carpathia, mais en face c’est quand même du 144, donc pour battre 5000h, il me
faudrait mettre la main à la poche, et pas qu’un peu ! Kipite a des chevaliers dans la région (c-s en
Galich) mais hors de portée de Slovakia, mon c-s est également en Galich. Mais ô miracle, Captain a
son c-s en Carpathia et le pillage généralisé du Duc lui a permis de passer au-dessus de ce dernier en
RG : son c-s (148) va donc pouvoir défendre Slovakia puis Carpathia, voire attaquer Alfold si le Duc
ne progresse pas vers le Nord. L’hypothèse d’une seconde armée principale est étudiée, mais déjà
que lever 6000h pour Captain va me coûter cher, je n’ai pas trop envie de doubler la mise (même si
dans l’absolu j’en ai les moyens). C’est un petit coup de poker pour moi : je défends mes deux terres
frontalières avec un seul chevalier. Si le Duc fait 2 attaques au Nord, il prendra Carpathia, pas très
riche mais qui a une position beaucoup plus chiante et centrale qu’Alfold, donc je prie pour que le Duc
se contente d’une seule attaque. Idem pour Transylvania, que j’attaque avec 1500h et où j’espère ne
pas rencontrer le Duc. Dans un scénario catastrophe, on peut imaginer 2 attaques bloquantes du Duc
en Slovakia/Carpathia, une petite attaque en Banat et une attaque massive en Transylania, où le Duc
récupèrerait son enceinte fortifiée, sur laquelle je
me casserait les dents avec
mon c-s et mes 1500h,
pendant que je serais
incapable de
reprendre Alfold,
Carpathia et
Banat. Mais
soyons
optimistes !
En marge de mon
avancée en
Transylvania, l’un
de mes petits
commandants se
dirige vers Dobruja (on
s’est coordonné avec nos
trois alliés de la Mer Égée
pour que Montloup attaque
Macédoine/Bulgaria) et Captain
s’occupe de Ialomita avec des soldats que
je lui transfère (ce qui lui permet d’obtenir une 2ème
terre), tandis qu’il me vend bien évidemment
Slovakia/Carpathia/Alfold, son c-s s’emparant de l’une des trois.
Côté ordres, je révolte Bialoweza et appelle 2 nouveaux chevaliers, tandis
que Kipite m’achète Prussia qui deviendra ma 2ème
terre à très haut bonheur. J’ai hâte
de reprendre Alfold, car le Duc me l’a prise alors que je l’avais boostée à 40 de bonheur : pour peu
qu’il la pille, je pourrais la récupérer à 40 de bonheur/0.1 de richesse... Puisque la saison prochaine se
tiendra la 2ème
joute royale et que mes chevaliers sont un peu à la bourre (c-s à 122 avec les meilleurs
chev du continent à 272), j’organise une joute pour 10 chevaliers (gain d’environ 20 pts pour mon c-s)
et je participe avec mes meilleurs éléments à la joute de Kipite.
Côté anglais, Milam va essayer de chasser Diablo d’Angleterre et de repousser Skarn vers les falaises
du Sussex et de Cornwall. Suite à son ONR, Diablo se fait remplacer par Keiji (le seigneur décédé au
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
tour inaugural en Angleterre). Le Porteur du Sceptre (Orcrist) a aussi un gros empêchement IRL qui
amène Ptij de Carpat (le seigneur décédé en Espagne face aux Africains) à reprendre le flambeau.
Les remplacements impliquent que le fief concerné ne puisse marquer aucun point au classement.
Nous allons voir également comment se débrouille Montcornet dans la péninsule ibérique.
Prévisions : On croise bien fort les doigts pour que le Duc ne trouve pas la faille ! Théoriquement,
Kipite et moi pouvons chacun arriver à 15 terres (Tenaka devrait rester à 16, ce qui nous permet de le
rattraper). Avec la récupération de Turov/Courland, nous devrions reprendre la tête de la hiérarchie
(Tenaka est toujours un peu en retrait côté RG, notamment parce qu’il n’a construit que des terres
riches, celles pillées qu’il récupérait étant pillées puis remontées pour avoir un gros coef de richesse
et parce qu’il a vu beaucoup de ses paysans partir vers les terres à fort bonheur de moi, Kipite et
Porteur).
Bilan saison 9, préparation saison 10:
Découverte de la carte : Kipite et moi avons bien repris les premières places, et surtout mon c-s a
énormément progressé, passant de 122 à 199 ! Du pain béni alors que les inscriptions pour la
seconde joute royale sont ouvertes (même si je reste à 85 points des meilleurs, j’aurai peut-être de
quoi y passer quelques tours). Captain a battu le Grand Duc qui n’a attaqué que Carpathia au Nord,
avec 2000 morts de notre côté contre 4000 du sien : le voilà repoussé en Banat (qu’il a attaqué avec
une petite armée), parfait. Les attaques de Transylvania et de Ialomita ont bien fonctionné, par contre
Montloup n’a pas attaqué Bulgaria ni Macédoine, pour venir me souffler Dobruja sous le nez... En
Angleterre, Skarn a eu un sursaut d’orgueil en fonçant sur Mercia, un peu embêtant pour Milam. Les
Africains ont littéralement enfoncé Montcornet, qui a cédé une terre au Porteur pour se protéger
(décidément, faites le calcul, le Porteur ne doit son expansion qu’à ses alliés). Tiens, Tenaka a pris
une terre en Italie, son fief compte désormais 17 provinces. Fernand est un peu remonté en RG grâce
à une joute (son c-s est revenu à 80 de reno) mais il est désormais menacé par Montloup et Rodrigue
(en Thrace/Dobruja/Attica, couverts par Korn qui est neutre) ainsi que par moi et Kipite (je m’étais
arrangé pour que Fernand signe la paix avec Captain, de sorte que mon allié fait écran à la frontière).
Heureusement qu’il y a de bonnes nouvelles, car mes deux nouveaux chevaliers sont affligeants (22
et 15 de reno).
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Préparatifs : C’est assez dégagé désormais sur le front Sud-Est, je vais prendre Banat au Duc
(Fernand peut également attaquer Banat donc Captain y risquerait la félonie), Captain va s’occuper
d’Alfold et on va s’échanger Alfold (qui est à 40 chez moi) contre Banat (que j’avais fortement
imposée). Walachia va également tomber, et j’hésite à attaquer Ludgorie mais mon chevalier à portée
est assez pourri (20) donc je préfère attendre la saison prochaine. Par contre, je ne cache pas mon
étonnement et mes doutes en ce qui concerne l’attaque-surprise de Montloup là où je devais
attaquer : cela laisse Fernand tranquille au centre de son fief alors que Montloup devait justement
faire une percée, ça a mobilisé l’un de mes chevaliers et son armée inutilement et ça a l’air
franchement orienté contre mon expansion, alors que dans le même tour les Grecs participent à une
joute chez le Porteur (augmentant ainsi les chevaliers de mon ennemi français) et renouvellent leurs
alliances de manière quasi-préférentielle avec les Africains... (ajout de fin de partie : est-ce que tout
cela était volontairement dirigé contre moi ou simplement le fruit du hasard et de mésententes ? Je ne
sais toujours pas. Si c’était volontaire, je culpabiliserais un peu moins d’avoir nui aux intérêts grecs par
la suite). Petite mise au point donc, où j’essaie tout de même d’arrondir les angles afin de ne pas les
alarmer quant à un possible de retournement de veste de ma part. Attica n’est pas tombée non plus,
Rodrigue n’avait pas vraiment de quoi l’attaquer, ce sera pour cette saison.
À l’Ouest, Kipite va continuer à avancer, le régent de Diablo ne peut pas faire grand chose, et Milam
va essayer d’occuper l’Angleterre autant que possible. Il va être intéressant de voir comment le
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Porteur et les Africains vont négocier pour la péninsule ibérique, car l’écran du Français en faveur de
Montcornet peut déplaire à Artaz et Cie qui cherchent tout de même des terres pour avoir un fief pas
trop petit (leur coalition, à part
James, a débuté dans une
région exiguë et en plus ils
sont nombreux, donc
pour l’instant à
part Calydan qui
s’est taillé une
grosse part du
gâteau
espagnol, ils
n’ont guère
plus de 7-8
provinces).
Kipite va
reprendre
Bialoweza pour la
booster, et va piller
Prussia (je vais pouvoir
la reprendre le tour
prochain). J’appelle (encore)
un chevalier.
Prévisions : Le grand suspens de la saison est
l’identité du vainqueur de la joute royale et de ses
15 000 écus, qui pour succéder à Milam ? Je mets une pièce sur Kipite, mais Artaz et
Milam ont chacun 3 chevaliers assez bien placés. En embuscade figurent Calydan, Captain et
Montloup notamment.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Bilan saison 10, préparation saison 11:
Découverte de la carte : Ooooh ! Énorme ! Je suis de nouveau
premier au classement, et surtout, j’ai 15 000 écus de cadeau !
Allez savoir comment, mon c-s s’est mis en tête de remporter la
joute royale, alors que personne, pas même moi, ne le donnait
vainqueur. Et cerise sur le gâteau, la finale du tournoi était 100%
« pyrrheusienne ». +82 pts pour mon chev secondaire, +128 pts
pour mon c-s, y’a pire.
À part ça, mon nouveau chevalier est comme à l’accoutumée
assez pourri (37), mais toutes les affaires d’ordre militaire se sont
déroulées à merveille : à l’Ouest, Diablo est mort (mais Skarn a
déserté son fief pour s’exiler au centre de l’Angleterre), et à l’Est
le Grand Duc nous a quitté tandis que Fernand s’est rendu félon
une deuxième fois, volontairement cette fois, chez son ami
Calydan.
Ce tour marque également le passage du seuil symbolique des
1000 pts de RG pour Kipite et moi (200-300 pts de RG de
progression chacun cette saison), reléguant le Porteur à 240 pts
de la première place.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Préparatifs : Avec la nouvelle mésaventure de Fernand, qui a cherché si j’ai bien compris à se rendre
félon volontairement sur Calydan pour échanger Apulia contre Attica (ou pour permettre à Calydan de
prendre Epirus ?), le front Sud s’annonce très calme ce trimestre. Le trio grec a respecté ce qui était
convenu dans nos échanges de coordination, il faut que cela tienne encore une saison. Je les
contacte donc afin de nous répartir les tâches : Rodrigue prend Serbia et Epirus (sous le nez des
Africains), Montloup prend Macédoine, tandis que de mon côté je m’occupe de Ludgorie ainsi que de
Bosnia. Tenaka, de son côté, prend Dalmatia, une terre de levée.
Au Nord, un petit chevalier de mon blason se charge de reprendre Prussia (67 de bonheur/0.1 de
richesse, que je n’aurai plus qu’à booster). Kipite et moi allons nous échanger deux futures cités du
bonheur, Lithuania contre Moldavia. De leur côté, Captain et Milam vont également s’échanger deux
provinces : Volhynia va passer sous régence anglaise, afin de permettre à Milam de la booster et de
gagner de la RG facilement, tandis que Lancashire va revenir à Captain pour essayer de gêner les
mouvements de Skarn. Il possède également un petit chevalier en Hollande qui va passer en Anglia.
Car oui, le fait que Skarn ait tout rapatrié sur sa terre de Mercia (73 de bonheur, 43 000 paysans,
8000 soldats, 13 chevaliers dont le meilleur à 215), ça nous embête pas mal, autant Milam (qui se
retrouve à devoir défendre tout autour de cette province centrale) que nous (qui risquons de devoir
nous priver du soutien de Milam lors de notre avancée en France. Vous noterez d’ailleurs que la
révolte de la quasi-totalité du fief de Skarn ne change rien pour nous (Skarn n’avait de toute manière
rien à nous opposer) alors qu’elle favorise grandement le Porteur du Sceptre, qui va une fois de plus
pouvoir profiter des déboires de ses alliés pour s’étendre. Décidément ! Mais cette fois, il ne va pas
être tranquille longtemps : nos cohortes avancent en Nivernais, Vermandois, Flandres.
Fait notable également, la présence du Porteur en Romagna : le sire français révèle officiellement sa
proximité vis-à-vis des Africains et surtout son hostilité vis-à-vis de Tenaka, qui est désormais
incapable d’avancer vers l’Italie. Et James en a profité pour prendre Verona, menaçant de
nombreuses provinces de Tenaka. Ce-dernier va revenir vers Kipite et moi, abandonnant le concept
de neutralité bienveillante, de sorte que nous allons pouvoir nous allier de nouveau et discuter à fond
de la situation : le Porteur vient de nous faire passer un palier. Au fil de la conversation, un choix va
être fait : la tentative de conquête de Burgundy ainsi que de Switzerland par Tenaka grâce à une
félonie 2 en 1. La félonie 2 en 1, c’est attaquer une position qui nous rende félon par rapport à 2
seigneurs neutres, le tout en une seule félonie (puisqu’on ne peut être félon qu’une seule fois par
attaque) : ici, de Beynac possède un chevalier en Suisse, province qui appartient au Porteur : nous
transférons un soldat au chevalier de de Beynac et sommes ainsi assurés que l’attaque de la Suisse
ne rende Tenaka félon qu’une seule fois mais lui permette d’être en guerre contre ces deux seigneurs.
L’attaque de Burgundy qui vient ensuite n’entrainera pas de félonie mais pourrait permettre de tuer de
Beynac, puisque c’est son unique province. Et si la Suisse tombe, c’est toute la puissance militaire
potentielle du Porteur qui s’évapore, puisque c’est son unique terre de levée potable. Le seul risque
d’échec vient de la quantité des soldats du Porteur présents dans les environs de la Suisse à l’heure
où nous mettons ce plan sur pied : pas moins de 17 000 hommes patrouillent le long de la frontière, il
faut donc espérer que le régent d’Orcrist ne s’attende pas trop à une telle offensive.
Côté ordres, fort d’une trésorerie bien fournie, je peux me permettre d’appeler un nouveau chevalier
(la qualité de mon c-s rend les prix d’appels assez conséquents, 12 000 écus max) tout en prenant
bien soin de ma gestion (prévision d’un +200 de RG).
En fin de saison, Tenaka m’informe que Kipite pourrait me trahir, du fait de ses rapports plutôt
cordiaux avec Ptij, le régent du Porteur, et de son fervent désir de ceindre la couronne. Je reste très
compréhensif : chaque blason, passé un certain stade, calcule ses choix en fonction de ses propres
intérêts, les alliances et compagnie passant souvent après. Mais mon rôle, c’est de faire coïncider les
intérêts de Kipite et de notre trium-virat, donc je prends le risque de n’avoir aucune force à ma
frontière Nord, et ce pour toute la durée de la partie. « Laisser » la couronne à Kipite, ou plutôt ne pas
chercher à mettre des bâtons dans les roues de Kipite s’il vogue vers une victoire qui sera de toute
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
façon méritée au vu de ces 10 premières saisons, cela me convient parfaitement, même si j’ai tout de
même pris soin d’expliquer à mon allié slave que si j’acceptais, c’était évidemment parce que je
comptais obtenir un score proche du score du gagnant (250 pts) grâce à un fief non loin des 31
provinces et à une RG autour de 2000 pts de RG. Cela représente un certain défi, mais c’est motivant.
Évidemment,
si je me
retrouve
avec une
grande
longueur
d’avance en
ce qui concerne
la quête pour la
victoire, je ne
pourrai pas freiner
pour laisser Kipite
vaincre, enfin je
n’aimerais pas que
le camp adverse
fasse cela s’il
était en
position de
force. Quoiqu’il en
soit, je ne trahirai ni Kipite, ni Tenaka (ni Milam et Captain, que je considère
comme membres à part entière de notre triumvirat élargi) pour favoriser mon
propre blason, car nous allons avoir assez d’adversaires au fil de notre
progression territoriale commune pour ne pas avoir à nous tirer dans le pied.
Prévisions : +2 terres au Sud-Est, +1 au Nord-Est, +1 à l’Ouest, ça devrait me faire 20 provinces, on
approche des choses intéressantes ! Mais l’arrivée des bons chevaliers de James et bientôt du
Porteur au cœur du fief de Tenaka va demander quelques sacrifices à notre trium-virat au fil des
prochaines saisons. Ce sera à nous de montrer que nous méritons notre place.
Bilan saison 11, préparation saison 12:
Découverte de la carte : Aaaah dommage... Tenaka n’a pas réussi à chiper la Suisse au Porteur du
Sceptre, tant pis. Burgundy est tombée, de Beynac ainsi qu’un chevalier du Porteur sont morts, Kipite
et moi avons progressé comme convenu en France, tout s’est bien déroulé à l’Est et, cerise
(inattendue) sur le gâteau, Milam a réussi à tuer Skarn qui était resté en défense de Mercia ! Sinon,
mon nouveau chevalier se révèle une fois de plus être au ras des pâquerettes (39), on s’habitue, et le
tableau des RG me met du baume au coeur : 1328 pts, 200 d’avance sur Kipite et 350 de plus que le
Porteur. En parlant du Porteur, il a choisi de faire des ventes bloquantes tout le long de sa frontière
Nord en France, pour bloquer l’avancée de nos cohortes.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Préparatifs : Le bon côté des chevaliers pourris, c’est qu’ils ne coûtent pas cher. Ainsi, pour 19
chevaliers secondaires, l’entretien ne me coûte que 600 écus par tour, contre 1500 par exemple pour
Tenaka et ses 18 stratèges.
Milam est aussi surpris que nous du décès prématuré de Skarn, car c’est vraiment une épine en
moins dans notre pied : 8000h et de bons chevaliers ennemis partis en fumée, plus aucune menace
qui ne pèse sur l’Angleterre ni sur la Hollande, dans la dos des armées de Kipite, et Milam
accompagné de ses 9500 soldats totalement disponible pour nous donner un coup de main contre le
Porteur. Le bloc africain essaie de convaincre notre allié anglais de rejoindre leur camp, mais c’est
comme tout : il aurait fallu faire de la diplomatie en amont, rendre service, inviter à des joutes... Bref,
Milam l’Irlandais et ses pintes de Guinness ont toute ma confiance. Ses cohortes devraient se
positionner en Sussex/Cornwall avant d’entrer en action le trimestre prochain. Théoriquement, les
forces anglaises auraient pu débarquer dès ce trimestre, mais Ponthieu a été vendue au seigneur
maltais (Artaz) avec qui Milam est neutre, tandis que Normandy est défendue par un bon chevalier du
Porteur, alors que Milam n’a qu’un faible commandant à portée.
Au Nord de la France, c’est très calme donc, nous allons nous contenter d’une défense statique avec
Kipite, ce qui nous permet de concentrer nos efforts financiers sur d’autres régions.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Au Centre, Tenaka n’a perdu aucun chevalier grâce à la réussite de la félonie « 2 en 1 » et à une
petite joute organisée dans la foulée (c’est d’ailleurs l’une des dernières parties où cette pratique est
possible, puisque le Roy Kalan vient d’annoncer une modification des règles, avec la présence des
joutes en toute fin de tour, après les désertions de chevaliers donc). Il n’empêche qu’il est
militairement et surtout financièrement faible (d’autant plus maintenant que Carinthia, sa terre de
levée, est tombée), donc ça va être à Kipite et moi de pallier à la faiblesse relative de la région, en
armant les chevaliers de Tenaka voire les commandants que l’on déplace chez lui. Le c-s de Captain
(qui tient tête au c-s de James présent en Carinthia) est stationné en Slovakia, et va y rester afin de
sécuriser ma principale terre de levée du coin. Tenaka va réaliser une petite attaque de Carinthia au
cas où James n’y resterait pas, mais c’est la seule attaque qu’il peut faire, les autres possibilités étant
soit trop coûteuses, soit trop facilement défendables par le bloc ennemi, soit protégées par des écrans
de la part des Africains.
Dans la zone grecque, Tenaka et moi déclarons la guerre aux trio de la Mer Égée. J’aimerais bien
éviter ce conflit, car ils n’ont pas forcément l’air extrêmement proches des Africains, mais leur désir de
marcher sur Tenaka ainsi que leur hostilité à l’idée de nuire aux intérêts africains les feront de toute
manière passer dans le camp ennemi, donc autant prendre les devants. Captain va se positionner tout
le long de la frontière pour faire écran.
Côté
ordres, je
déclare la
guerre à la
quasi-
totalité du
bloc ennemi
(ça fait un
malus
conséquent en RG,
mais ça me permet de
ne pas trop distancer
Kipite qui, lui, souhaite
rester neutre autant que
possible, pour faire écran etc). Je
révolte Lithuania (il pourra la
reprendre pour booster sa RG) et demande
à ne pas récupérer Moldavia de suite, car si elle se révolte,
les Grecs pourraient se mettre en tête de l’attaquer. Je préfère attendre un
trimestre. Je cède Pomerania à Tenaka, bien à l’abri, contre Dalmatia, l’ancienne
terre de levée de Fernand, ce qui me donne la responsabilité de lever toutes les armées nécessaires
à l’expansion grecque pour les 2-3 saisons à venir, peut-être même davantage. Je redonne un ordre
en vue d’obtenir un nouveau chevalier.
Prévisions : Tenaka devrait reculer, pendant que tout notre bloc profite du trimestre pour se
préparer : placement des chevaliers, déclarations de guerre etc, nous pourrons commencer à contrer
voire à progresser chez nos ennemis à partir du tour prochain. La dernière terre de Fernand d’Aragon
va passer sous contrôle grec, mettant fin au gros morceau Grand Duc+Fernand entamé au Tour 7.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Bilan saison 12, préparation saison 13:
Découverte de la carte : Pas trop de surprises, la saison a été aussi « mauvaise » qu’escompté,
mais nous devons prendre notre mal en patience avant de frapper fort à nouveau. Fernand nous a
quitté et le Porteur nous a logiquement dépassé en taille de fief (21 provinces contre 19 pour Kipite et
moi). Nous gardons tous deux la tête en RG (avec 150 pts d’avance sur Kipite et plus de 300 sur le
Porteur pour ma part). Deux faits notables néanmoins : primo, j’ai réussi à appeler un chevalier plutôt
bon (!), 214 de renommée et pas si loin que ça de la zone de combat chez Tenaka ; deuzio, les
Africains ont choisi d’optimiser leurs finances en transférant 35 000 écus et plus de 10 000 de leurs
soldats au Porteur : ainsi, ce-dernier peut lever à bon prix (en Suisse) voire attaquer pour eux. Après
actualisation des positions des chevaliers étrangers, je m’aperçois que Captain a déplacé son c-s, qui
ne couvre plus Slovakia : aaargh, ma terre de levée est toute nue face au c-s de James (390 de reno,
6500h, à portée de renforts du Porteur).
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Préparatifs : Voilà, nous sommes rentrés pleinement dans la guerre des blocs, la coordination risque
fort de conditionner 50% de l’issue finale. Je prends donc le temps de dresser une cartographie des
forces en présence (tant de notre camp que de nos ennemis) sur les trois fronts où nous devons livrer
bataille, cartographie que je vous laisse
découvrir :
- la France : Milam a espionné la
Normandie, où l’attendent 5000
soldats et un chevalier 115 du
Porteur, retranchés derrière une
fortification. Notre allié anglais va
donc prendre quelques renforts
sous le commandement de son 326
et tenter de prendre d’assaut la
forteresse. Aucune défense de
Cornwall n’est entreprise, tant pour
des raisons économiques que
stratégiques (la perte de cette
province ne serait pas
déterminante). Quant à l’axe
Sussex-Ponthieu, Milam y dispose
de deux chevaliers très corrects
(220 et 240), il va donc pouvoir
affecter l’un d’eux à une défense
statique et l’autre à une attaque
simple des rivages de la Manche,
d’autant plus qu’en face il n’y a pas
foule. De mon côté, je donne l’ordre
à mon 299 d’avancer en Ile-de-
France. +3 provinces de prévues
dans la région donc.
- le Centre : de loin le front le plus difficile actuellement du fait de la concentration de forces
ennemies et de la proximité avec la Suisse. Heureusement, toutes les avancées territoriales
du bloc Sud-Ouest se font sur des terres préalablement vidées de tous leurs écus : Tenaka
n’a rien perdu de sa manne financière et les chevaliers ennemis ne peuvent avancer
excessivement loin sans se retrouver hors de portée de Switzerland, le seul endroit où ils
peuvent lever à bon prix.
Avec Slovakia qui se retrouve sans défenses, je suis contraint de revoir un peu mes
prévisions : nous allons opter pour une attaque forte de Carinthia par le c-s de Captain (308) à
qui je vais fournir près de 15 000 soldats. Si l’unique chevalier de James y reste stationné ou
bien tente de la reprendre en dynamique, nous avons une chance de le battre, et cela
signifiera que ni Bakony ni Slovakia ne tomberont aux mains de nos ennemis. Par contre,
James peut très bien quitter Carinthia pour aller vers Bakony ou plus vraisemblablement
Slovakia (même si la position inconnue de mon 214 pourrait éventuellement l’amener à rester
prudent), auquel cas nous isolerons James en reprenant Carinthia. Captain me revend
Carinthia pour que je puisse y lever des renforts à bon prix dès le tour prochain si je perds
Carinthia et si Alfold, une terre de levée que je suis en train de construire, n’est pas encore
Chaque rectangle représente un chevalier dont la renommée correspond au nombre affiché. La couleur de fond permet d’identifier le propriétaire. Les
chevaliers ennemis possèdent un contour rouge.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
opérationnelle. Kipite, avec son chevalier 200 en Bohémia, va recevoir 5000h (tant de
Kauyava que de Silésia) pour attaquer Bohémia, Austria puis Bavaria. Un petit chevalier de
mon blason clôturera les débats en attaquant avec 500h Bavaria, au cas où l’unique chevalier
de James présent dessus aurait occupé le chevalier de Kipite sur une terre avoisinante. En
étant optimiste, je dirais donc que nous pouvons reprendre Carinthia et Bavaria, et que si
James la joue défensive, nous pouvons ne perdre aucune terre dans le périmètre. Mais les
gros renforts que peut apporter le régent du Porteur peuvent tout de même changer la donne.
Dans la partie occidentale du front Centre, nous ne pouvons pas opposer grand chose aux
nombreuses cohortes ennemies, car trop éloignées de nos centres de levée. Nous prenons
donc la décision de laisser couler si j’ose dire, tout en construisant une grosse fortification en
Alsace pour y faire une défense du tonnerre le tour prochain. Notre maillage de chevaliers
devrait d’ailleurs s’améliorer pour contenir voire repousser l’ennemi, d’autant plus que nous
serons à portée de plusieurs terres de levée : Brabant, Friesland, Saxony, Kauyava...
Quelques bons chevaliers, dont notamment le 224 de Tenaka, vont tenter de contourner le
gros des forces adverses en se déplaçant en Nivernais. Le but de la manoeuvre est bien
entendu de faire tomber la Suisse sans avoir à traverser un front bien fourni, mais aussi
pourquoi pas de nous emparer de provinces tel que Orléans/Lyonnais, ou Burgundy/Lyonnais,
qui isoleraient les chevaliers ennemis présents en France des renforts qu’ils pourraient
recevoir de Suisse.
En fin de semaine, alors que je me lamente un peu de voir Slovakia à la merci de James et
surtout de n’avoir aucun bon chevalier dans le coin pour arrêter l’incursion probable de ce
membre de la coalition africaine (le plus proche étant mon 214 fraîchement arrivé en Goryn), il
me vient une idée pour « accélérer le temps ». Comme vous le savez, les déplacements ont
lieu avant les rapatriements de chevaliers. Donc si je déplace mon chevalier de Goryn en
Galich et que je trouve un moyen de le faire se rapatrier de Galich vers l’Ouest, ça me
permettrait de le faire se déplacer de deux provinces en un seul tour. Évidemment, ça
demande de trouver un moyen de créer une situation de rapatriement (en général, on utilise la
révolte via l’imposition 10, mais là je vais plutôt opter pour une vente de la province à un
seigneur amical avec qui je vais m’arranger pour être neutre), mais aussi de savoir où le
chevalier va être rapatrié (car, actuellement en tout cas, les rapatriements n’obéissent pas à
l’aléatoire, allez savoir pourquoi, et sont « constants »). Par chance, j’ai déjà rencontré une
situation de rapatriement depuis Galich dans une campagne précédente, et je sais que le
chevalier va préférentiellement en Bochnia puis en Carpathia. Donc si je vends Galich à
Milam avec qui je reste neutre, vu que Bochnia appartient à Kipite, mon chevalier devrait en
toute logique se retrouver rapatrié en Carpathia : à portée de Slovakia et d’Alfold, bloquant
l’avancée vers l’Est de James, avec un chevalier en Bochnia pour le mettre à portée de ma
terre de levée de Silésia, ce serait le pied !
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Je rappelle au passage que ça fait maintenant plus d’un an que je pointe les soucis du « faux
aléatoire » concernant les rapatriements de chevaliers ou même les mouvements de
population, situation qui n’apporte aucun avantage à ma connaissance sinon celui de favoriser
les joueurs d’expérience et/ou ceux qui ont le temps de noter les rapatriements qu’ils
rencontrent au fil de leurs campagnes, alors que ce n’est pas trop l’intérêt de ce jeu. Si genre
d’astuce dérange, le staff technique pourra peut-être nous gratifier d’un aléatoire pur et
simple, tel que c’est annoncé dans les règles ?
- la Grèce : nous passons plus de temps à tenter de maintenir le trio ennemi dans le flou
concernant nos véritables intentions qu’à planifier les attaques, qui en elles-mêmes ne
devraient pas être compliquées. Néanmoins, même s’il me semble que nous avons bien
négocié la partie diplomatique, il n’en reste pas moins que l’issue de nos offensives reste
incertaine : seuls 3000 soldats s’élancent vers Epirus, environ 2000 vers Serbia, 2000
également vers Bulgaria et 1000 vers Dobruja, sachant que sur chaque terre-cible, nos
ennemis bénéficient de chevaliers aussi bons voire meilleurs que nos attaquants. Autant dire
que l’on mise tout sur les fruits que devraient porter nos conversations avec les Grecs, sans
quoi on risquerait fort de ne passer ni en Epirus, ni en Serbia, tout dépend en fait de la
répartition des soldats hellènes, aussi nombreux que les nôtres. Quant à Captain qui fait
écran sur toute la longueur du front, il va progresser dans notre sillage afin de continuer à
faire écran ou bien afin de nous donner un coup de main si nos ennemis lui déclarent la
guerre. Il est également chargé de transférer 1 soldat à chaque chevalier grec présent à la
frontière, de sorte que lorsque j’aurai peut-être l’occasion d’en assassiner quelques-uns lors
des attaques. La prise d’Epirus nous ouvrirait la porte d’Apulia : pas sûr que nous puissions y
débarquer avec succès un jour tant elle serait aisément défendable moyennant une forteresse
vu le bon chevalier que James possède sur place, mais cela aurait au moins le mérite
d’immobiliser des cohortes africaines dans la région au lieu de les voir aller renforcer l’Italie du
Nord. Kipite n’apprécie pas trop le fait que nous mentions aux Grecs, malgré les signes qui
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
nous permettent de douter de leur bonne foi. Mais il joue un peu trop le double-jeu avec le
bloc ennemi à certains moments (au moins en apparence, via les échanges épistolaires) pour
vraiment faire figure d’exemple, et puis j’imagine qu’il ne souhaite pas non plus me voir
progresser sur une front où il n’aura bientôt plus aucun chevalier, incapable d’y contrôler mon
expansion et peut-être inquiet de me voir lui chiper le trône par surprise. Bref, je ne sais pas
trop, mais une chose est sûre, je préfère trahir le premier, surtout lorsqu’en face les
agissements instillent le doute. Tenaka souhaite quand même respecter un peu l’accord avec
les Grecs en leur cédant Croatia (qu’il est censé laisser en échange de l’attaque d’Epirus),
soit.
À part ça, Tenaka va piller les terres menacées cette saison par le bloc ennemi et me transférer
l’argent récolté (en échange de la province de Bosnia), soit une rondelette somme de 70 000 écus :
tout comme nos ennemis, il s’agit là d’optimiser nos levées (puisque je lève à coef plus ou moins
maximal un peu partout le long du front : Friesland, Silésia, Carinthia/Alfold, Dalmatia...) tout en
masquant un peu là où nous lèverons effectivement les renforts (via la multiplicité des terres de
levées). Ce montant correspond à 28 000 soldats, de quoi faire réfléchir nos ennemis à deux fois
avant d’attaquer une terre hautement stratégique...
Prévisions : Ma gestion ne devrait pas trop me faire progresser en RG (+40 pts) puisque j’utilise tout
l’argent récolté via les impositions 5 pour lever 15 000 soldats au niveau du Centre, mais la prise
théorique de 4 nouvelles terres, l’achat de Carinthia ou bien de Moldavia (que Kipite fait se révolter) et
la présence de 70 000 écus dans mes coffres devraient gonfler mon score aux alentours de 1600 pts,
malgré la perte théorique de Slovakia et les ventes de Bosnia ainsi que de Galich. Croisons les doigts
pour que les offensives majeures soient couronnées de succès !
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Bilan saison 13, préparation saison 14:
Découverte de la carte : Ouch.... ! Captain, que mes vigies ont
vu partir vers Carinthia avec 15 000 soldats, est revenu bredouille
avec 500 survivants ! Idem pour le chevalier de Kipite qui a vu
4000 de ses hommes mourir sous les coups de 10 000
mercenaires en Austria ! Bref, voilà James à mes portes, doté de
25 000h, avec le Porteur pas très loin qui possède 28 000 soldats.
Pour couronner le tout, le c-s de James finit la saison à 529 de
renommée, imbattable ou presque. Ah non, j’oubliais la cerise sur
le gâteau, Slovakia qui se révolte parce que j’ai oublié de simuler
la baisse du bonheur due à la levée des armées (car j’avais
initialement prévu de lever en Silésia), ça me fait une belle jambe.
Comme toujours, je garde les bonnes nouvelles pour la fin,
histoire de me remonter le moral : la Grèce a reculé comme dans
nos prévisions les plus optimistes, et si Dalmatia est tombée,
Rodrigue de Rèze en paie le prix fort avec une félonie, la perte de
plusieurs milliers de soldats en Attica et la désertion de plusieurs
chevaliers, en plus de ceux que j’ai assassiné avec l’aide de
Captain. Montloup a également vu plusieurs de ses stratèges être
pendus par mes soldats, tandis que Korn s’en sort plutôt bien.
Dans la région française, c’est aussi un sans-faute, avec
notamment la Normandie qui tombe sous les coups de Milam.
Même si mon fief pourrait être plus grand (sans les 2 terres laissées à Captain, les 2 laissées à Milam
et Bosnia vendue sans contrepartie foncière à Tenaka, je serais à 26 provinces), ma RG reste très
correcte, notamment grâce aux 70 000 écus qui sont venus remplir mes coffres.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Préparatifs : Le conflit contre James (et le Porteur) va me coûter un bras. Je pense qu’en y mettant
tous les bénéfices générés chaque trimestre par une imposition 5 plus ou moins générale de mes
terres (+25 000 écus/tour) et par ma rente de Prince (+5000 écus/tour), en y ajoutant le transfert de
70 000 écus de Tenaka, ça fait un joli nombre de soldats à l’arrivée si je lève tout à coef maximal.
Mais il y a deux soucis : premièrement, je ne suis pas assuré d’arriver à évincer James de la région, et
avec ses nombreux chevaliers désormais sur place (rapatriés depuis l’Italie) et les capacités de renfort
dont il pourrait bénéficier via le Porteur en plus des 25 000 soldats qu’il possède actuellement, il peut
m’embêter très très longtemps. En face, je n’ai pas grand chose, il y aura bientôt le c-s de Kipite pour
me donner un coup de main tandis que le c-s de Captain est contraint de ne faire que de la défense
fixe ou de l’attaque pure du fait de sa RG inférieure ; deuxièmement, j’ai l’impression que Kipite
souhaite quand même se mettre vachement à l’abri dans l’histoire. Dans l’absolu ça ne me gêne pas,
car il nous rend quand même service en faisant écran depuis Nivernais jusqu’en Thuringa, mais il faut
bien reconnaître que le chemin des Africains vers mon fief est quelque peu dénudé, et que c’est bibi
qui risque de trinquer pour tout le bloc. Et comme c’est déjà à moi de faire les principales levées, je
pourrais très bien me retrouver à plonger un peu en RG voire en territoires d’ici que Kipite ou Milam
arrive à être couronné.
Et si j’optais pour un couronnement de mon blason ? Bon, j’ai quand même promis à Kipite de ne pas
trop la jouer perso, et je trouve qu’il mérite autant que moi la victoire, puisqu’on a tout fait à deux. D’un
autre côté, si les Africains ne me rentrent pas à fond dans le lard, mes conquêtes en France et en
Grèce risquent de me faire gagner en un ou deux tours, bien avant que Milam ou même Kipite ne
soient en position d’être couronnés. Du coup, si je pars du principe que je serai couronné d’une façon
ou d’une autre, sauf catastrophe, qu’est-ce qui serait le plus profitable à mes alliés : maintenant, dans
un tour, dans deux tours ? Pour Captain, ça ne changera plus beaucoup, sa RG pourrait baisser si le
bonheur moyen augmente, et son fief ne pourra plus trop grossir je pense. Pour Tenaka, son fief
diminue à chaque tour, le plus tôt serait sans doute le mieux. Pour Milam, il est en progression
constante, notamment d’un point de vue territorial. Mais s’il arrive à prendre les 2 terres à sa portée ce
trimestre, ça lui fera quand même 20 provinces, donc un score sympa. Pour Kipite, je suis plus
indécis : sa RG augmente actuellement, mais c’est surtout parce qu’il n’a pas à réaliser de très
grosses levées et parce que ses terres ne sont pas inquiétées grâce à son écran. Si le bloc ennemi
n’est pas secrètement ami avec lui, la guerre ne va plus tarder à éclater puisque Kipite bloque quasi-
totalement l’expansion du Porteur grâce à sa neutralité, et là ça risque de faire stagner sinon baisser
la RG de mon allié slave. Et si le bloc ennemi est secrètement ami avec lui, alors je n’aurais pas de
dilemme moral à tenter la victoire de mon côté.
Après quelques jours d’hésitation, j’opte pour la tentative de victoire dès ce trimestre, par Renommée
Globale : il me faut 2000 points au total, alors que je n’en ai que 1612, sachant que les 70 000 écus
que j’ai en poche me gratifient actuellement de 140 points qui disparaîtront dès que j’investirai cet
argent quelque part. Mettons donc que j’ai 1472 de RG, et que je vise 2000, avec un budget de 88
300 écus (trésor actuel + rente de 5000 écus + 12 500 écus que Tenaka doit me transférer de
nouveau, théoriquement pour que je lui lève d’autres soldats). Sur une partie lambda, cette somme
pourrait me permettre de monter de 300-350 pts, mais grâce aux terres à très fort bonheur, il y a
plusieurs provinces que je peux booster jusqu’au maximum de leur rentabilité en RG
(bonheur=5*bonheur moyen, soit 200-220 de bonheur).
Pour ceux que la gestion intéresse, je dispose pour l’heure d’un fief de 21 provinces, dont le bonheur
moyen est de 65.3 et la richesse moyenne de 0.36 (assez bas à cause des nombreuses conquêtes
que je récupère à 0.1). Le programme pour améliorer ce fief va passer par une imposition douce
(imposition d’un niveau de 3.24 en moyenne sur l’ensemble de mes terres) dont la balance est de
-25 700 écus. Sur 7 provinces, je fais construire une palissade suivie d’une muraille suivie d’une
enceinte fortifiée : la hausse du bonheur est de 38.6%, ce qui me donne plusieurs terres entre 195 et
225 de bonheur. Sur une autre province, je construis une palissade puis une muraille. Enfin, sur deux
dernières provinces, je ne construis qu’une palissade. Le coût de l’ensemble des fortifications est de
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
-52 000 écus. Il me reste juste assez pour compléter avec une joute pour 15 participants,
exclusivement mes alliés Milam, Tenaka, Kipite et Captain, qui devrait me rapporter une trentaine de
points de RG et me coûter 5000 écus.
Voilà, le budget est finalisé. Sans prendre en compte l’évolution du bonheur moyen ni les
mouvements de population, ma RG arrive à plus de 2200 pts. En imaginant que le bonheur moyen
passe de 39 à 45 (je devrais même simuler une hausse plus importante, car le seul boost de mes
provinces va faire passer le bonheur moyen à 43.6, reste à savoir ce que feront les autres blasons),
ma RG tombe à 2020 pts. Si j’applique les mouvements de population, j’arrive à 2100 points environ
(grâce à un flux de paysans venant des terres alliés voisines et de mes terres à faible bonheur vers
mes terres à très haut bonheur). Bref, à moins d’une catastrophe, de gros ratés sur les champs de
bataille ou d’une hausse du bonheur moyen à 47-48, ça devrait le faire !
Mes chevaliers participent également à la joute de Kipite, mais je ne prévois pas d’y gagner de la RG.
Si j’échoue à passer le seuil des 2000 points de RG, je ne sais pas si j’aurai une nouvelle occasion de
ceindre la couronne : la saison prochaine, les Africains menaceront sans doute Silésia, Carpathia et
Alfold, trois terres qui me rapporteront alors plus de 400 pts de RG. Et en les pillant, je doute de
pouvoir trouver d’autres provinces à booster à assez bon prix pour gommer ces pertes importantes.
Quant à la victoire par conquête, bien que je projette d’arriver à 24-26 terres à l’issue de cette saison,
la menace africaine à la frontière Ouest de mon domaine risque également de m’amputer d’un certain
nombre de terres que je ne suis pas du tout assuré de pouvoir compenser suffisamment pour viser les
31 possessions. Ou alors il faudrait que je déclare une guerre en un tour à un allié, ce que je ne
souhaite pas. Donc bon, je croise les doigts pour cette saison !
Évidemment, toute cette préparation de victoire « en solo » ne peut aboutir sans rester très discrète,
et je me dois donc de feindre auprès de mes alliés, qui comprendront je pense ma manœuvre après
coup, que la partie suit son cours : cartes, plans, discussions, tout y passe. Je coordonne au mieux les
affaires du trimestre, d’une part afin que mes alliés s’en sortent le mieux possible et donc qu’ils
optimisent leur score final, d’autre part afin que le bloc ennemi ne puisse pas trop me taper dessus le
tour prochain si ma tentative de victoire par RG échoue.
Au sein de notre coalition, nous abordons donc :
le front « France » : La situation est assez simple,
Milam a nettement battu le Porteur en Normandy
et n’a donc plus que des survivants en fuite à
affronter en Brittany, voire éventuellement
quelques troupes fraîches levées pour défendre
Maine. La supériorité de son chevalier facilite les
choses. Un peu handicapé par sa RG inférieure,
il décide de ne pas « immobiliser » son bon
chevalier normand pour défendre sa position :
une garnison de 5000h (troupes transférées
depuis Ponthieu) s’occupera de cette tâche,
tandis que son 372 ira en Maine et son 62 en
Brittany. Mon 65 de Nivernais va attaquer Ile-de-
France avec un petit contingent (de quoi en
chasser une armée ennemie ayant reçu une
directive de défense immédiate), puis mon 306
attaquera également Ile-de-France au cas où
cela ne suffirait pas, avant d’attaquer Anjou si
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
l’Ile-de-France n’appartient pas à l’ennemi. Je propose à Milam de nous échanger Ile-de-
France contre Maine, officiellement pour me permettre de lever des renforts à meilleur prix
(Maine étant plus peuplée qu’IdF), officieusement pour acquérir une terre qui représente une
vingtaine de points de RG, sans céder IdF
le front « Centre » : Les chevaliers du
Porteur du Sceptre sont quasiment
contraints de rester sur la défensive, car
leur neutralité vis-à-vis de Kipite empêche
toute attaque au Nord. Seule la zone de
Bavaria peut être attaquée, mais le
Porteur va devoir défendre Tyrol et
Swabia que nous pensons attaquer.
L’hypothèse d’une attaque d’Orléans est
discutée, mais est abandonnée en raison
du coût qu’elle impliquerait alors qu’une
grande partie des ressources de Kipite et
moi-même doivent servir à préparer la
défense de l’Alsace et de Silésia
(enceintes fortifiées). Kipite va également
mener une petite attaque en Austria tandis
que Tenaka pourrait attaquer Franconia (en raison de l’absence de Tenaka pendant
quasiment toute la saison, les cartes ont été dessinées avant de finaliser les projets, ce qui
explique les quelques différences entre les projets et les attaques réellement planifiées).
Captain est censé piller Banat et Ialomita pour acheter Moravia (si je la conserve) ou Bochnia
le cas échéant. L’intérêt étant de ramener son c-s (405) du côté de Silésia.
le front « Grèce » : Tenaka devrait tenter
d’attaquer Apulia, tandis que mes chevaliers
s’occuperont de Thrace, Macédoine, Thessaly,
mais aussi Dalmatia et Attica (si elles ne sont
pas défendues) qui n’ont pas été représentées
pour ne pas inquiéter inutilement Kipite, qui
joue ouvertement la victoire, quant à ma
progression territoriale. Ni Korn ni Montloup ne
peuvent menacer mes terres, mais Rodrigue
peut effectuer quelques attaques bloquantes
s’il le souhaite : espérons qu’il n’y mette pas
trop de cœur, sans quoi je risque de perdre 1
voire 2 terres, soit 20 à 40 points de RG.
Sur mon temps libre, je discute un peu avec Korn, qui dit ne pas comprendre mon hostilité à l’égard de
sa région, malgré les actions maladroites sinon mal intentionnées à mon égard ces dernières saisons.
Et j’apprends que si Rodrigue a attaqué Dalmatia, c’est que « quelqu’un » les a averti que je ne
tiendrai pas parole, une poignée d’heures avant la résolution. C’est-à-dire juste après que j’ai discuté
avec Kipite concernant la légitimité de déclarer la guerre aux Grecs. La fuite ne peut venir que de là, à
mes yeux en tout cas, puisque je fais pleinement confiance à Milam, Captain et Tenaka. Mais bon, je
ne vais pas lui en vouloir, même si je ne me serais pas permis de faire cela vis-à-vis de ses ennemis.
D’un côté, le priver de la victoire sera ma manière de lui répondre par les actes : on ne coule pas le
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
navire de l’Amiral Pyrrheus ! (et puis il va finir avec les 2ème
meilleur score de la partie, autour de 150
points contre 250 pour ma part, ce n’est pas moche non plus)
Prévisions : Je n’ai plus qu’à guetter la résolution et le score qui s’affichera... Je mise sur un 26 terres
et 2100 de RG. Je préviens Captain et Tenaka au dernier moment pour qu’ils boostent leurs terres
(pas de téléportation pour Captain, imposition 0 des terres à l’abri etc). J’aurais aimé avertir Milam
également, mais puisque ses actions revenaient à booster son économie tout en prenant 2 nouvelles
terres, son score devrait quand même augmenter.
Bilan saison 14, couronnement:
Découverte de la carte (visible en ligne) : Yeaaaaah ! 2076 pts de RG, me voilà couronné ! Pfiou, 24
terres seulement : il m’a fallu défendre Ile-de-France, j’ai perdu Bavaria sans rien prendre autour, j’ai
perdu Moravia et j’ai vendu Little Poland, le reste a plutôt bien marché, parfois de peu (notamment
Thessaly où mon chev remporte le combat avec 280 survivants seulement). En jouant autrement cette
partie, la victoire par conquête aurait été possible (les deux terres laissées à Milam, les deux terres de
Captain, les 3 terres vendues à Tenaka...) mais ça aurait été moins drôle et plus « commun » qu’une
victoire par RG à l’arrachée. Et vraiment à l’arrachée car avec un bonheur moyen qui était arrivé
jusqu’à 49, j’aurais largement pu rester sous la barre des 2000 pts. Mais les mouvements de
population et la belle progression de mon chevalier lors de son combat en Thrace et grâce à
l’organisation de la joute (+93 pts, désolé Captain de te chiper la place de 2ème
meilleur c-s :s) en ont
voulu autrement, et je ne vais pas m’en plaindre ! Et une victoire par RG en 14 tours, ça faisait
longtemps que je n’en avais pas vu.
Récit de campagne, Europe, Amiral Pyrrheus / Bricec Best, an 1
Si mon score se trouve donc gratifié de 250 pts, mes alliés de toujours ne sont pas en reste : Kipite va
avoir autour de 140 pts, Milam non loin de 90 pts, Tenaka environ 39 et Captain près de 35. Du côté
ennemi, le Porteur ne marque aucun point (car remplacé en cours de partie), et Calydan réalise leur
meilleur score avec un peu moins de 100 pts (j’ai fait les calculs un peu à l’arrache et sans la formule
sous les yeux, ces scores ne sont donnés qu’à titre indicatif, seuls les scores publiés sur le site de
G&P font foi évidemment).
J’espérais que la coopération étroite, précoce et pas « borderline » au sein de notre triumvirat puis du
bloc Nord tout entier sorte largement gagnante face à une coordination plus opportuniste du bloc
Sud ; je pensais également que la gestion relativement saine des fiefs de Kipite, Tenaka et moi-même
resterait un cran au-dessus des gestions davantage mises à l’épreuve du Porteur et des Africains,
mais le fait est que malgré tout ça, les dons d’écus sans contrepartie sont très difficiles à être
compensés sans y répondre dans le même registre. Donc face aux 80 000 écus reçus au total par
Calydan et le Porteur, j’ai compensé avec autant d’écus volés si j’ose dire à Tenaka. C’est un peu
dommage de terminer comme ça, parce qu’on s’était promis avec Kipite et Tenaka notamment de
dominer autant que possible les débats, mais je ne saurais dire si nous avions une autre fenêtre pour
ceindre la couronne. À titre personnel, j’ai abordé le sujet un peu plus haut, les Africains et notamment
un James inarrêtable allaient causer beaucoup de dommages au nord de mon fief. Kipite, lui, avait
davantage de chances à moyen terme (par RG voire conquête), voire Milam (par conquête), puisque
la France (et ensuite l’Espagne) n’était pas un très gros morceau finalement (par comparaison avec le
Centre). Ce fut en tout cas une très belle campagne, pleine d’animation et de diplomatie, une
coopération très poussée, comme je les aime, au sein de notre coalition, il manquait juste un finish qui
puisse convenir à tout le monde. Aux futurs principaux prétendants de Best02 de relever ce défi ;).
Bravo à Kipite et Tenaka, deux nouveaux joueurs déjà bien acclimatés, et à Milam, dont le RP a été
un régal tout au long de la partie et qui s’est très bien sorti des épreuves rencontrées :). Toutes mes
excuses pour avoir été un peu cachotier lors du dernier trimestre, mais je pense que nous nous en
sortons tous plutôt bien. Pendant les deux premiers tiers de la campagne, j’étais disposé à m’effacer
discrètement pour laisser Kipite gagner et viser un gros score en parallèle, mais son désir de ne pas
se mettre clairement dans notre camp et de laisser fuiter quelques informations voire d’empêcher
Milam de gagner par conquête s’il était un jour en position de le faire l’a desservi : sans pour autant
souhaiter lui nuire, je ne lui ai simplement pas fait de cadeau. Mes félicitations également à Calydan,
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Spikelor et Artaz notamment, parce que partir respectivement de Gefara, Sardaigne et Malte, c’est un
joli défi, et puis votre coalition a été plaisante à voir évoluer.
Comme d’habitude, quelques remarques ont fusé suite au couronnement, je ne vais pas m’en
occuper, parce que ce ne sont pas mes oignons. S’il y a des gens pour croire que recevoir 80 000
écus au Tour 14 c’est mieux que de les recevoir au Tour 4, je ne peux rien y faire. Personnellement,
j’aurais préféré qu’il n’y ait aucun don massif (encore que perso j’ai volé cet argent à Tenaka, c’était
même pas un don), et si j’ai essayé de respecter un « code de bonne conduite » pendant 13 tours, et
n’ai pu que constater les déséquilibres engendrés par de telles pratiques. Et l’équilibre a été rétabli. Le
débat des transferts massifs pourrait continuer longtemps, et aboutir sur une régulation stricte ou bien
une auto-régulation comme on en a vu sur cette campagne (action, réaction), peu m’importe en fait :
j’ai déjà pris l’engagement de ne plus être le premier à réaliser un transfert massif sur une partie. Si
j’en vois un, alors rien ne m’empêchera d’y répondre, car je garde l’intime conviction que tout le
monde a le droit de jouer avec les mêmes armes.
Bravo si vous avez lu jusque là, et bon jeu à tous !