Comprendre pour apprendre … et apprendre pour comprendre
Brigitte Grau
Institut d’Informatique d’Entreprise (IIE)
Groupe LIR - LIMSI
Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université Paris 11
2
COMPRENDRE Objectif initial : modéliser la compréhension en
profondeur Compréhension humaine Modélisation des connaissances et des processus Connaissances pragmatiques :
Formalismes proposés : schéma, scénarios, etc. Exemple
Objectif actuel : procéder à une analyse automatique de textes selon les applications Décomposer le processus de compréhension en différents
points de vue sur le texte Restituer l’information contenue dans les textes
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
CompréhensionApprendre des textes
3
Restituer l’information
Quel accès au contenu ?
Savoir de quoi parle un texte : ses thématiques Résumé automatique, visualisation de texte : résumé
dynamique Exemple de présentation
Trouver une information précise Question-réponse Exemple
Adaptation du processus de compréhension à la tâche
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
CompréhensionApprendre des textes
4
Comprendre mais aussi apprendre De l’analyse thématique des textes
Objectif : construire des représentations structurées de connaissances pragmatiques
Réutiliser le résultat des processus de compréhension pour structurer des connaissances sur les situations
De Question-Réponse
Q-R comme un processus itératif de recherche de la connaissance manquante au processus de résolution Acquisition de relations entre entités
Validation par le résultat du processus : Réponse correcte ou non
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
CompréhensionApprendre des textes
5
Pour apprendre
Les textes comme source de connaissances
Analyse thématique et Question-Réponse pour structurer l’information contenue dans les textes
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
CompréhensionApprendre des textes
6
Analyse thématique Savoir
De quoi parle un texte : ses thèmes Ce qu’il en dit, Comment il le dit.
Analyse thématique Segmentation Identification Structuration
Adaptation au type de texte Texte narratif (Attentat) Texte expositif (Vin jaune)
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
7
Analyse thématique Fondée sur les propriétés du texte
Cohésion lexicale Présence de marqueurs linguistiques Répétition de mots et chaînes anaphoriques
Dépendante des connaissances Connaissances disponibles ou acquises
automatiquement Réseau de cooccurrences Marques linguistiques :
Meta-descripteurs introducteur de cadre (Charolles)
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
8
Segmentation thématique
Méthodes développées
Mesure de la cohésion avec un réseau de cooccurrences Textes narratifs (SEGCOHLEX, Olivier Ferret)
Méthode mixte (projet REGAL(1)
) Textes expositifs De type TextTiling (Hearst) :
Pas de ressources utilisées : répétition et répartition des mots
Marques linguistiques Indiquent des débuts de segment ou des regroupements
(1) Projet Cognitique (2000-2003) : CEA (O. Ferret), Lalicc (J.L. Minel), Lattice (M. Charolles)
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
9
SEGCOHLEX : segmentation par cohésion lexicale Construction du réseau de cooccurrences
Corpus : 24 mois du journal « Le Monde » (entre 1990 et 1994)
31 000 lemmes et 7 millions de relations pondérées par la mesure de leur information mutuelle
Lemme1 Lemme2 Nombre occurrences
Valeur de cohésion
Type de lien
imprimante ordinateur 13 0,227 pragmatique
bateau voilier 125 0,224 sémantique
prêtre curé 44 0,209 sémantique
policier cambriolage 41 0,190 pragmatique
chômage emploi 1985 0,167 sémantique
prendre racine 120 0,110 lexico-syntaxique
collision franc 7 0,076 bruit
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
10
Calcul de la cohésionRéseau de cooccurrences
Texte
Valeurs de
cohésion
PositionsRupture
0,21 0,13
0,14
0,100,17
0,18
0,130,11 0,12
0,18
0,22 0,28
1,0 1,14 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,2 1,0 1,00,2 0,3
0,43 0,48 0,23 0,320,23
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
Fenêtre
11
Exemple : Attentat de MLK
Il y a quelques années, je me trouvais dans un grand magasin de Harlem, entouré de quelques centaines de personnes. J'étais en train de dédicacer des exemplaires de mon livre "Stride toward Freedom", qui relate le boycottage des autobus de Montgomery en 1955-56. Soudain, tandis que j'apposais ma signature sur une page,
je sentis quelque chose de pointu s'enfoncer brutalement dans ma poitrine. Je venais d'être poignardé à l'aide d'un coupe-papier, par une femme qui devait être reconnue folle par la suite. On me transporta d'urgence à l'Hôpital de Harlem
où je restai de longues heures sur un lit tandis qu'on faisait mille préparatifs pour extraire l'arme de mon corps. Beaucoup plus tard, quand je fus en état de m'entretenir avec le Dr. Aubrey Maynard, le chirurgien en chef qui exécuta cette délicate et dangereuse intervention, j'appris les raisons de cette longue attente avant l'opération. La lame de l'instrument avait touché l'aorte et, pour l'extraire, il fallait ouvrir toute la cage thoracique.
Segment 1Séance
de dédicace
Segment 2Attentat
Segment 3Hôpital
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
12
Courbe et segments calculés
0
5
10
15
20
25
30
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 55 58 61
Position dans le texte
Cohésion initiale
Cohésion segmentée
Pointu Entretenir
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
13
Résultat : Attentat de MLKIl y a quelques années, je me trouvais dans un grand magasin de
Harlem, entouré de quelques centaines de personnes. J'étais en train de dédicacer des exemplaires de mon livre "Stride toward Freedom", qui relate le boycottage des autobus de Montgomery en 1955-56. Soudain, tandis que j'apposais ma signature sur une page,
je sentis quelque chose de pointu s'enfoncer brutalement dans ma poitrine. Je venais d'être poignardé à l'aide d'un coupe-papier, par une femme qui devait être reconnue folle par la suite. On me transporta d'urgence à l'Hôpital de Harlem
où je restai de longues heures sur un lit tandis qu'on faisait mille préparatifs pour extraire l'arme de mon corps. Beaucoup plus tard, quand je fus en état de m'entretenir avec le Dr. Aubrey Maynard, le chirurgien en chef qui exécuta cette délicate et dangereuse intervention, j'appris les raisons de cette longue attente avant l'opération. La lame de l'instrument avait touché l'aorte et, pour l'extraire, il fallait ouvrir toute la cage thoracique.
Segment 1Séance
de dédicace
Segment 2Attentat
Segment 3Hôpital
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
14
2 méthodes de structuration Structure par emboîtement de segments
Projet REGAL Structure « gros grain » Exemple
Structure phrase par phrase
DST (Nicolas Hernandez) Structure « grain fin » Apprentissage des relations entre 2 phrases
Subordination, coordination, absence de relation Critères : marques linguistiques, cohésion lexicale, suivi thème-
rhème, parallélisme syntaxique
Exemple
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
15
Analyse thématique :Conclusion et perspectives
Typage du rôle rhétorique de segments ou d’énoncés importants
Identification des thèmes
Structure
Faire coopérer analyse globale et locale
Transposer sur les textes narratifs
Visualisation et navigation
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
16
Analyse pour l’apprentissage Apprentissage : caractéristiques
Automatique Incrémental et non supervisé A partir des textes Garde la relation au texte
Principe d’accumulation Similarité entre entités Agrégation de ces entités
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
17
Agrégation des UTS d’un même domaine
Construction de classes de noms pour un même verbe et une même relation Construction des Domaines Structurés
Mémoire thématique Réseau de Cooccurrences
Corpus
Segments/UTLs
Domaine sémantique
UTL UTL
UTL UTL
)(pcohesion
),( DUTLsimilarité
Agrégation Domaine structuré
UTS UTS
UTS UTSAgrégation
UTS
Verbe->S->NomVerbe->COD->NomVerbe->Prep->Nom
Segmentation : lemmes du texte + lemmes inférés
Unités Thématiques Lexicales (UTL)
Ensemble de lemmes
Agrégation des UTLs similaires
Lemmes récurrents
Domaines sémantiques : ensemble de lemmes pondérés
Filtrage des classes selon l’importance des mots dans le domaine
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
Rosa (Olivier Ferret)
Svetlan’ (Gael de Chalendar)
Analyse syntaxique des phrases des segments
Unités Thématiques Structurées (UTS)
Ensemble de triplets <verbe, relation, nom>
18
Exemple de domaine
Lemmes du texte
Lemmes du texte et lemmes inférés
Lemmes inférés
Lemmes du texte non segmenté
mots occ. poids juge d'instruction 58 0.501 garde à vue 50 0.442 bien social 46 0.428 inculpation 49 0.421 écrouer 45 0.417 chambre d'accusation 47 0.412 recel 42 0.397 présumer 45 0.382 police judiciaire 42 0.381 escroquerie 42 0.381
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
1
2
3
4
19
Exemple de domaine structuré
Researcher, patientSujet3Call
Virus, antibodyCOD3Carry
Physician, careCOD4Meet
Treatment, careSujet11Get
Care, treatment, medicationCOD8Receive
Care, medicationCOD4Give
Nurse, surgeryCOD6Say
Care, treatmentCOD35Provide
Surgery, illness, treatmentSujet24Be
ClasseRelationNbOccVerbe
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
Expérimentations en français et en anglais
20
MLKCirconstances
a) [Être_localisé] —(objet) —> [Événement]
(lieu) —> [Magasin]
b) [Fou] —(source) —> [Femme]
Description
a) [Poignarder] —(agent) —> [Femme]
(destinat.) —> [Poitrine] — (partieDe) —> [Homme: MLK]
(instrument) —> [CoupePapier](manière) —> [Brutalement]
b) [Transporter] —(agent) —> [Humain] (patient) —> [Homme: MLK] (destination) —> [Hôpital] (manière) —> [Rapidement]
États incidents
a) [Être_blessé] —(patient) —> [Homme: MLK]
b) [Être_hospitalisé] —(patient) —> [Homme: MLK]
Relations causales : D.a -> I.aD.b-> I.b
C
D
(1), (2), (4)
[ (6) (7) ]
(10) (11)
(8)C
D
(9)
(12)
D
[ (3) (5) ]
UT Tentative de meurtre
UT Dédicace UT Hôpital
TP
changement déviation
Texte analysé manuellement
Calcul de similaritéet
Aggrégation de graphes
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
U T A r r i v é e
d ' u n c h e f d ' é t a t
T P T P
T P
C
D
I
C
D
C
D
C
D
I
U T T e n t a t i v e
d e m e u r t r e
1 è r e o c c u r r e n c e d ' u n e U T
U T a g r é g e a n t p l u s i e u r s o c c u r r e n c e s
1 è r e o c c u r r e n c e d ' u n é p i s o d e
é p i s o d e a g r é g e a n t p l u s i e u r s
o c c u r r e n c e s
c h a n g e m e n t
C
D
U T P a r t i e d e c a r t e s
I
D d é v i a t i o n
U T D i s c o u r s
U T D é d i c a c e
c h a n g e
m e n t
U T B o u s c u l a d e
c h a n g e m e n t
C
D
U T R é p a r e r
v o i t u r e
U T A l l e r
S u p e r m a r c h é
d é v i a t i o n
c h a n g e m e n t
I
T P
C
D
C
D
I
U T H ô p i t a l
d é v i a t i o
n
d é v i a t i o n
T P
C : Circonstances D : Description I : Etats Incidents
Mémoire épisodique
21
MLK
Base de connaissances sémantiques
Graphes conceptuels
Unités thématiques
Ensemble de graphes conceptuels Structure en : Circonstances, Description, États incidents
Similarité UT – épisode en mémoire
Tient compte de la structure Similarité de graphes
Fondée sur l’opération de projection
Agrégation
Fondée sur l’opération de jointure
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
22
Apprentissage et Analyse :Conclusion et
perspectives Analyse conceptuelle automatique des situations Affiner la délimitation automatique des situations Représentation des situations fondée sur une base de
connaissances sémantique Résultats de SVETLAN : emplois des verbes contextualisés WordNet : relations hiérarchiques VerbNet : structures de cas des verbes FrameNet : situations et événements
Intégrer ces différentes bases de connaissances
Itérer sur l’apprentissage Généralisation des événements
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
Analyse thématiqueApprentissage de domaineMémoire épisodique
23
Analyse robuste de texte pour trouver des réponses à des questions Processus différents selon :
Domaine ouvert ou domaine de spécialité
Domaine ouvert : démarche analogue à l’analyse thématique
Définition de processus robustes Utilisation de ressources existantes ou acquises
automatiquement
Stratégies différentes selon :
Le type d’information cherché La ressource interrogée Les résultats obtenus par chaque processus (à développer)
Évaluation des résultats
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
ProblématiqueMéthodeRésultats et perspectives
24
Qui a poignardé Henri IV ?
NOM de PERSONNE
Patron d’extraction : Personne <poignarder> Henri IV Personne VerbePrincipal Focus
Méthodes
Q
GN GV GN
VAuxPrn NPr
sujet COD
Répondre à des questionsQuestion
Entité nommée
Critères syntaxiques :
Personne <poignarder> Henri IV
SUJET COD
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
ProblématiqueMéthodes de résolutionRésultats et perspectives
… C’est à Paris, rue de la Ferronnerie, qu’Henri IV a rendu son dernier soupir… D’autre part, on peut rappeler que les rues encombrées et étroites du Paris d’avant Haussmann étaient très favorables aux guets-apens. La facilité avec laquelle Ravaillac a pu poignarder Henri IV peut paraître incroyable ! …
25
Où a été tué Henri IV ?
Méthodes
Répondre à des questionsQuestions
Critères sémantiques Tuer synonyme PoignarderQui a tué Henri IV ?
LIEU dans le contexte
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
ProblématiqueMéthodes de résolutionRésultats et perspectives
plus
Critères sémantiques Tuer => Mort Rendre son dernier soupir <=> Mourir
LIEU (VILLE, PAYS, etc)
… C’est à Paris, rue de la Ferronnerie, qu’Henri IV a rendu son dernier soupir… D’autre part, on peut rappeler que les rues encombrées et étroites du Paris d’avant Haussmann étaient très favorables aux guets-apens. La facilité avec laquelle Ravaillac a pu poignarder Henri IV peut paraître incroyable ! …
26
Variations question vs passage-réponse Analyse des questions
Extraction de caractéristiques de la réponse Analyse des passages
Entités nommées Variation au niveau des termes
Règles de réécritures de Fastr (C. Jacquemin) Variation au niveau des phrases
Patrons d’extraction ayant le focus de la question en élément pivot Grammaires locales utilisant Scol (Abney)
Evaluation de paraphrases (A.L. Ligozat et V. Barbier)
Validation par le Web
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
ProblématiqueMéthodes de résolutionRésultats et perspectives
27
Systèmes monolingues
QALC : anglais
Evalué à Trec de 1998 à 2001 30-35% de réponses correctes 2 fois dans les 10 premiers
5 réponses longues : 6ème 1 réponse courte : 9ème
FRASQUES : français
Projet Technolangue EVALDA (2004): EQueR : 1ère évaluation sur le français 5 réponses
Résultats à EQueR 2 et 3ème selon la tâche
45% réponses longues 30% réponses courtes
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
ProblématiqueMéthodeRésultats et perspectives
28
Question-Réponse multilingue Question en français – réponse en anglais
Indispensable sur le Web
Variation supplémentaire
Traduction des termes : choix de la traduction correcte
Validation par les bi-termes
MUSQAT : évaluation à CLEF
20% des réponses
Parmi les premiers 1er système : 25% des réponses
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
ProblématiqueMéthodeRésultats et perspectives
29
Question-Réponse : Projet CONIQUE(1) 3 axes :
Justification des réponses trouvées Vérification de la présence de toutes les informations données
dans la question Acquisition de relations pour l’inférence Dépendante du contexte
Catégorisation des réponses données à l’utilisateur Présentation interactive des résultats - Navigation
Résolution itérative
Les textes comme source de connaissances : Recherche de relations dans les textes à partir de leur
expression en langue(1) Projet ANR non thématique (2006-2009) : CEA (O. Ferret) et Lallic (J.L. Minel)
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
ProblématiqueMéthodeRésultats et perspectives
30
Quel coureur espagnol a gagné une étape du tour de France en 2003 ?
Justification de la réponse
25 juillet 2003 – Pablo Lastras a remporté la 18e étape du Tour de France cycliste, vendredi, entre Bordeaux et Saint-Maixent-L'École.
Vendredi 15 août 2003 Les cinq étapes du Tour de Burgos 2003 ont été remportées par cinq coureurs différents : Carlos Garcia Quesada, José Vicente Garcia Acosta, Dave Bruylandts, David Millar (CLM) et enfin Gorka Gonzalez Larranaga, qui remporte dans la dernière étape sa première victoire chez les professionnels.La victoire finale revient au coureur le plus régulier, l'Espagnol Pablo Lastras, qui s'était distingué durant le Tour de France en remportant la 18e étape.
Pablo Lastras
Justification :
coureur espagnol
CadreAnalyse de texte et apprentissageQuestion réponse
ProblématiqueMéthodeRésultats et perspectives
31
Bilan
Anathème
Segcohlex
DST REGAL
Suivi de la cohérence
ROSA
Svetlan
MLK QALC
Pragmatique & dialogue
Structuration des
connaissances
Analyse du texte Apprentissage par accumulation Application sur le texte
Extraction d'information
Classification
Visualisation
Résumé
Lexique Réseau de cooccurrences
Domaines
Classes de noms
Episodes Schémas
Sacs de mots Grammaires locales HC
Abstraction Inférences Analogie
Agrégation Grammaires locales contextuelles Analyse syntaxique de surface
Processus et Niveau de compréhension
WordNet
Bilan Perspectives
32
Conclusion
Modéliser un continuum entre processus et structuration des connaissances
Stratégie d’application de processus
Évaluation automatique de leurs performances
Construire une plate-forme d’expérimentation et d’évaluation
Bilan Perspectives
33
Merci
34
Rôles
Relations causales
Relations temporelles
Evénements
Réparer un véhicule
Rôles : personne, outil, véhiculeConditions:
Description
Résultat
Démonter pièce
Trouver panne
Une situation
Inférence
Structuration
Véhicule en panne
Connaître la mécaniqueVéhicule = rôle (véhicule)
Agent = rôle (personne)
Réparer pièceRemonter pièce
Agent = rôle (personne)
Véhicule fonctionneVéhicule = rôle (véhicule)
1
2
3
4
1.Résultat = pièce
Agent = rôle (personne)Pièce = 1.résultat
Ses propriétés
35
Un graphe de schémas
Pas de méthode pour élaborer et organiser les connaissances
Quel niveau de granularité, quels regroupements ?
Quelle structure hiérarchique ?
Réparer véhicule
Réparer objet
Remettre en état entité
Réparer pièce
Réparer objet-mécanique
Etre garagiste
Avoir profession
Connaître mécanique
Trouver panne
Soigner être-animé
Sorte-de
Fait appel-à
36
<p id="p1">En 1991, à la Station INRA de Dijon, Patrick Étiévant et Bruno Martin commençaient l'analyse du vin jaune, produit seulement dans le Jura. Le goût spécifique de ces vins résulte de leur technique d'élevage: on laisse le vin vieillir entonneau pendant plusieurs années, sous un voile épais de levures Saccharomyces cerevisiae. Ce type de vin est également fabriqué en Alsace, en Bourgogne et à Gaillac sous le nom de vin de fleur ou vin de voile; il n'a d'équivalent à l'étranger que dans le xérès, les sherrys ou le tokay de Hongrie. Quelles molécules sont responsables de son goût caractéristique?</p>
<p id="p2">Les vins contiennent des centaines de composés volatils, dont un dixième sont aromatiques, de sorte que la détection des molécules responsables d'un arôme particulier est notoirement difficile: chercher le coupable, parmi 300 suspects... Au début des années 1970, certains avaient cru que la solérone (le 4 acétyl gamma butyrolactone) était l'arôme principal du vin jaune, mais, en 1982, Pierre Dubois, à Dijon, retrouva la solérone dans des vins rouges: la molécule avait un alibi.</p>
<p id="p3">On soupçonna alors le 4,5 diméthyl 3 hydroxy 2(5H) furanone, ou sotolon, molécule construite autour d'un cycle de quatre atomes de carbone et d'un atome d'oxygène. Comme le sotolon et la solérone sont en concentrations minimes dans les vins de voile et, de surcroît, chimiquement instables, les chimistes dijonnais ont cherché à optimiser leur extraction afin de déterminer la molécule responsable du goût de jaune.</p>
<p id="p4">L'analyse la plus directe d'extraits de vins est la chromatographie: on injecte un échantillon dans un solvant que l'on vaporise et on fait traverser au mélange une colonne revêtue intérieurement d'un polymère, qui retient les divers composés du mélange à des degrés divers; en bas de la colonne, on détecte la sortie des composés séparés. Le premier travail des chimistes fut la mise au point d'une variante de cette technique pour identifier les composés présents en quantités minimes dans des mélanges complexes.</p>
<p id="p5">Les chromatogrammes d'échantillons de vin furent alors comparés à ceux de solutions pures de sotolon et de solérone de synthèse: le sotolon est ainsi présent entre 40 et 150 parties par milliard dans les sherrys; la solérone semble moins spécifique, et ses concentrations sont supérieures dans les sherrys, ce qui explique pourquoi on l'a d'abord trouvée dans ces vins.</p>
<p id="p6">Enfin les dosages, complétés de tests sensoriels des fractions séparées, montrèrent que la solérone, aux concentrations trouvées dans du savagnin (le cépage à partir du quel on fabrique le vin jaune), n'était perçue par les consommateurs ni dans les vins, ni dans des solutions modèles: la solérone n'était pas la molécule caractéristique; le jugement était sans appel.</p>
<p id="p7">En 1992, les chimistes se consacrèrent alors complètement au sotolon, qui avait été observé dans des molasses de canne à sucre, dans des graines de fenugrec, dans de la sauce de soja, dans du saké... Il était également présent dans certains vins botrytisés, c'est-à-dire faits à partir de raisins surmaturés et atteints par la pourriture noble: ce champignon, Botrytis cinerea, fait, par exemple, les sauternes ou les vins dits de vendanges tardives. Le sotolon n'a pas été trouvé dans les vins rouges ni dans les vins oxydés et, surtout, il fut déterminé que son seuil de perception était de 15 parties par milliard seulement.</p>
<p id="p8">Mieux encore, des tests de consommation montrèrent que les vins de voile étaient jugés typiques, avec une note de noix, quand la concentration en sotolon était forte dans ces vins. A plus forte concentration, les jurys de dégustation décrivirent une note de curry.</p>
<p id="p9">La piste du sotolon est aujourd'hui suivie par Élisabeth Guichard, qui a mis au point une méthode rapide de dosage: la concentration en sotolon dans le vin de paille (un vin préparé à partir de baies séchées sur des claies), qui n'avaitpas été observée, est comprise entre 6 et 15 parties par milliard; le sotolon du vin jaune est synthétisé à la fin de la phase de croissance exponentielle des levures. Dans des vins vieillis respectivement un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans et six ans, la quantité de sotolon est faible dans les débuts de la maturation et augmente notablement après quatre ans d'élevage, surtout dans les caves pas trop fraîches.</p>
<p id="p10">Des prélèvements à différentes profondeurs, sous le voile, dans les tonneaux, ont révélé que le sotolon est deux fois plus concentré au milieu et au fond des tonneaux que juste sous le voile. On suppose que le sotolon est indirectement produit par les levures du voile, quand le degré alcoolique est élevé: celles-ci transformeraient un acide aminé du vin en uncétoacide, qui serait libéré à la mort des levures, tombant au fond du tonneau; puis une réaction chimique transformerait lecétoacide en sotolon, enrichissant d'abord le fond, puis le milieu, puis les couches supérieures du vin.</p>
<p id="p11">Puisque le sotolon est bien la molécule du goût de jaune, on cherche aujourd'hui des souches de levures qui ont la capacité d'en produire beaucoup; on cherche aussi les conditions qui favorisent la production de ce goût.</p>
Thème général : vin jaune
<p id="p1">En 1991, à la Station INRA de Dijon, Patrick Étiévant et Bruno Martin commençaient l'analyse du vin jaune, produit seulement dans le Jura. Le goût spécifique de ces vins résulte de leur technique d'élevage: on laisse le vin vieillir entonneau pendant plusieurs années, sous un voile épais de levures Saccharomyces cerevisiae. Ce type de vin est également fabriqué en Alsace, en Bourgogne et à Gaillac sous le nom de vin de fleur ou vin de voile; il n'a d'équivalent à l'étranger que dans le xérès, les sherrys ou le tokay de Hongrie. Quelles molécules sont responsables de son goût caractéristique?</p>
<p id="p2">Les vins contiennent des centaines de composés volatils, dont un dixième sont aromatiques, de sorte que la détection des molécules responsables d'un arôme particulier est notoirement difficile: chercher le coupable, parmi 300 suspects... Au début des années 1970, certains avaient cru que la solérone (le 4 acétyl gamma butyrolactone) était l'arôme principal du vin jaune, mais, en 1982, Pierre Dubois, à Dijon, retrouva la solérone dans des vins rouges: la molécule avait un alibi.</p>
<p id="p3">On soupçonna alors le 4,5 diméthyl 3 hydroxy 2(5H) furanone, ou sotolon, molécule construite autour d'un cycle de quatre atomes de carbone et d'un atome d'oxygène. Comme le sotolon et la solérone sont en concentrations minimes dans les vins de voile et, de surcroît, chimiquement instables, les chimistes dijonnais ont cherché à optimiser leur extraction afin de déterminer la molécule responsable du goût de jaune.</p>
<p id="p4">L'analyse la plus directe d'extraits de vins est la chromatographie: on injecte un échantillon dans un solvant que l'on vaporise et on fait traverser au mélange une colonne revêtue intérieurement d'un polymère, qui retient les divers composés du mélange à des degrés divers; en bas de la colonne, on détecte la sortie des composés séparés. Le premier travail des chimistes fut la mise au point d'une variante de cette technique pour identifier les composés présents en quantités minimes dans des mélanges complexes.</p>
<p id="p5">Les chromatogrammes d'échantillons de vin furent alors comparés à ceux de solutions pures de sotolon et de solérone de synthèse: le sotolon est ainsi présent entre 40 et 150 parties par milliard dans les sherrys; la solérone semble moins spécifique, et ses concentrations sont supérieures dans les sherrys, ce qui explique pourquoi on l'a d'abord trouvée dans ces vins.</p>
<p id="p6">Enfin les dosages, complétés de tests sensoriels des fractions séparées, montrèrent que la solérone, aux concentrations trouvées dans du savagnin (le cépage à partir du quel on fabrique le vin jaune), n'était perçue par les consommateurs ni dans les vins, ni dans des solutions modèles: la solérone n'était pas la molécule caractéristique; le jugement était sans appel.</p>
<p id="p7">En 1992, les chimistes se consacrèrent alors complètement au sotolon, qui avait été observé dans des molasses de canne à sucre, dans des graines de fenugrec, dans de la sauce de soja, dans du saké... Il était également présent dans certains vins botrytisés, c'est-à-dire faits à partir de raisins surmaturés et atteints par la pourriture noble: ce champignon, Botrytis cinerea, fait, par exemple, les sauternes ou les vins dits de vendanges tardives. Le sotolon n'a pas été trouvé dans les vins rouges ni dans les vins oxydés et, surtout, il fut déterminé que son seuil de perception était de 15 parties par milliard seulement.</p>
<p id="p8">Mieux encore, des tests de consommation montrèrent que les vins de voile étaient jugés typiques, avec une note de noix, quand la concentration en sotolon était forte dans ces vins. A plus forte concentration, les jurys de dégustation décrivirent une note de curry.</p>
<p id="p9">La piste du sotolon est aujourd'hui suivie par Élisabeth Guichard, qui a mis au point une méthode rapide de dosage: la concentration en sotolon dans le vin de paille (un vin préparé à partir de baies séchées sur des claies), qui n'avaitpas été observée, est comprise entre 6 et 15 parties par milliard; le sotolon du vin jaune est synthétisé à la fin de la phase de croissance exponentielle des levures. Dans des vins vieillis respectivement un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans et six ans, la quantité de sotolon est faible dans les débuts de la maturation et augmente notablement après quatre ans d'élevage, surtout dans les caves pas trop fraîches.</p>
<p id="p10">Des prélèvements à différentes profondeurs, sous le voile, dans les tonneaux, ont révélé que le sotolon est deux fois plus concentré au milieu et au fond des tonneaux que juste sous le voile. On suppose que le sotolon est indirectement produit par les levures du voile, quand le degré alcoolique est élevé: celles-ci transformeraient un acide aminé du vin en uncétoacide, qui serait libéré à la mort des levures, tombant au fond du tonneau; puis une réaction chimique transformerait lecétoacide en sotolon, enrichissant d'abord le fond, puis le milieu, puis les couches supérieures du vin.</p>
<p id="p11">Puisque le sotolon est bien la molécule du goût de jaune, on cherche aujourd'hui des souches de levures qui ont la capacité d'en produire beaucoup; on cherche aussi les conditions qui favorisent la production de ce goût.</p>
Exemple d’exploration d’un texte
37
<p id="p1">En 1991, à la Station INRA de Dijon, Patrick Étiévant et Bruno Martin commençaient l'analyse du vin jaune, produit seulement dans le Jura. Le goût spécifique de ces vins résulte de leur technique d'élevage: on laisse le vin vieillir entonneau pendant plusieurs années, sous un voile épais de levures Saccharomyces cerevisiae. Ce type de vin est également fabriqué en Alsace, en Bourgogne et à Gaillac sous le nom de vin de fleur ou vin de voile; il n'a d'équivalent à l'étranger que dans le xérès, les sherrys ou le tokay de Hongrie. Quelles molécules sont responsables de son goût caractéristique?</p>
<p id="p2">Les vins contiennent des centaines de composés volatils, dont un dixième sont aromatiques, de sorte que la détection des molécules responsables d'un arôme particulier est notoirement difficile: chercher le coupable, parmi 300 suspects... Au début des années 1970, certains avaient cru que la solérone (le 4 acétyl gamma butyrolactone) était l'arôme principal du vin jaune, mais, en 1982, Pierre Dubois, à Dijon, retrouva la solérone dans des vins rouges: la molécule avait un alibi.</p>
<p id="p3">On soupçonna alors le 4,5 diméthyl 3 hydroxy 2(5H) furanone, ou sotolon, molécule construite autour d'un cycle de quatre atomes de carbone et d'un atome d'oxygène. Comme le sotolon et la solérone sont en concentrations minimes dans les vins de voile et, de surcroît, chimiquement instables, les chimistes dijonnais ont cherché à optimiser leur extraction afin de déterminer la molécule responsable du goût de jaune.</p>
<p id="p4">L'analyse la plus directe d'extraits de vins est la chromatographie: on injecte un échantillon dans un solvant que l'on vaporise et on fait traverser au mélange une colonne revêtue intérieurement d'un polymère, qui retient les divers composés du mélange à des degrés divers; en bas de la colonne, on détecte la sortie des composés séparés. Le premier travail des chimistes fut la mise au point d'une variante de cette technique pour identifier les composés présents en quantités minimes dans des mélanges complexes.</p>
<p id="p5">Les chromatogrammes d'échantillons de vin furent alors comparés à ceux de solutions pures de sotolon et de solérone de synthèse: le sotolon est ainsi présent entre 40 et 150 parties par milliard dans les sherrys; la solérone semble moins spécifique, et ses concentrations sont supérieures dans les sherrys, ce qui explique pourquoi on l'a d'abord trouvée dans ces vins.</p>
<p id="p6">Enfin les dosages, complétés de tests sensoriels des fractions séparées, montrèrent que la solérone, aux concentrations trouvées dans du savagnin (le cépage à partir du quel on fabrique le vin jaune), n'était perçue par les consommateurs ni dans les vins, ni dans des solutions modèles: la solérone n'était pas la molécule caractéristique; le jugement était sans appel.</p>
<p id="p7">En 1992, les chimistes se consacrèrent alors complètement au sotolon, qui avait été observé dans des molasses de canne à sucre, dans des graines de fenugrec, dans de la sauce de soja, dans du saké... Il était également présent dans certains vins botrytisés, c'est-à-dire faits à partir de raisins surmaturés et atteints par la pourriture noble: ce champignon, Botrytis cinerea, fait, par exemple, les sauternes ou les vins dits de vendanges tardives. Le sotolon n'a pas été trouvé dans les vins rouges ni dans les vins oxydés et, surtout, il fut déterminé que son seuil de perception était de 15 parties par milliard seulement.</p>
<p id="p8">Mieux encore, des tests de consommation montrèrent que les vins de voile étaient jugés typiques, avec une note de noix, quand la concentration en sotolon était forte dans ces vins. A plus forte concentration, les jurys de dégustation décrivirent une note de curry.</p>
<p id="p9">La piste du sotolon est aujourd'hui suivie par Élisabeth Guichard, qui a mis au point une méthode rapide de dosage: la concentration en sotolon dans le vin de paille (un vin préparé à partir de baies séchées sur des claies), qui n'avaitpas été observée, est comprise entre 6 et 15 parties par milliard; le sotolon du vin jaune est synthétisé à la fin de la phase de croissance exponentielle des levures. Dans des vins vieillis respectivement un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans et six ans, la quantité de sotolon est faible dans les débuts de la maturation et augmente notablement après quatre ans d'élevage, surtout dans les caves pas trop fraîches.</p>
<p id="p10">Des prélèvements à différentes profondeurs, sous le voile, dans les tonneaux, ont révélé que le sotolon est deux fois plus concentré au milieu et au fond des tonneaux que juste sous le voile. On suppose que le sotolon est indirectement produit par les levures du voile, quand le degré alcoolique est élevé: celles-ci transformeraient un acide aminé du vin en uncétoacide, qui serait libéré à la mort des levures, tombant au fond du tonneau; puis une réaction chimique transformerait lecétoacide en sotolon, enrichissant d'abord le fond, puis le milieu, puis les couches supérieures du vin.</p>
<p id="p11">Puisque le sotolon est bien la molécule du goût de jaune, on cherche aujourd'hui des souches de levures qui ont la capacité d'en produire beaucoup; on cherche aussi les conditions qui favorisent la production de ce goût.</p>
Thème général : vin jaune
<p id="p1">En 1991, à la Station INRA de Dijon, Patrick Étiévant et Bruno Martin commençaient l'analyse du vin jaune, produit seulement dans le Jura. Le goût spécifique de ces vins résulte de leur technique d'élevage: on laisse le vin vieillir entonneau pendant plusieurs années, sous un voile épais de levures Saccharomyces cerevisiae. Ce type de vin est également fabriqué en Alsace, en Bourgogne et à Gaillac sous le nom de vin de fleur ou vin de voile; il n'a d'équivalent à l'étranger que dans le xérès, les sherrys ou le tokay de Hongrie. Quelles molécules sont responsables de son goût caractéristique?</p>
<p id="p2">Les vins contiennent des centaines de composés volatils, dont un dixième sont aromatiques, de sorte que la détection des molécules responsables d'un arôme particulier est notoirement difficile: chercher le coupable, parmi 300 suspects... Au début des années 1970, certains avaient cru que la solérone (le 4 acétyl gamma butyrolactone) était l'arôme principal du vin jaune, mais, en 1982, Pierre Dubois, à Dijon, retrouva la solérone dans des vins rouges: la molécule avait un alibi.</p>
<p id="p3">On soupçonna alors le 4,5 diméthyl 3 hydroxy 2(5H) furanone, ou sotolon, molécule construite autour d'un cycle de quatre atomes de carbone et d'un atome d'oxygène. Comme le sotolon et la solérone sont en concentrations minimes dans les vins de voile et, de surcroît, chimiquement instables, les chimistes dijonnais ont cherché à optimiser leur extraction afin de déterminer la molécule responsable du goût de jaune.</p>
<p id="p4">L'analyse la plus directe d'extraits de vins est la chromatographie: on injecte un échantillon dans un solvant que l'on vaporise et on fait traverser au mélange une colonne revêtue intérieurement d'un polymère, qui retient les divers composés du mélange à des degrés divers; en bas de la colonne, on détecte la sortie des composés séparés. Le premier travail des chimistes fut la mise au point d'une variante de cette technique pour identifier les composés présents en quantités minimes dans des mélanges complexes.</p>
<p id="p5">Les chromatogrammes d'échantillons de vin furent alors comparés à ceux de solutions pures de sotolon et de solérone de synthèse: le sotolon est ainsi présent entre 40 et 150 parties par milliard dans les sherrys; la solérone semble moins spécifique, et ses concentrations sont supérieures dans les sherrys, ce qui explique pourquoi on l'a d'abord trouvée dans ces vins.</p>
<p id="p6">Enfin les dosages, complétés de tests sensoriels des fractions séparées, montrèrent que la solérone, aux concentrations trouvées dans du savagnin (le cépage à partir du quel on fabrique le vin jaune), n'était perçue par les consommateurs ni dans les vins, ni dans des solutions modèles: la solérone n'était pas la molécule caractéristique; le jugement était sans appel.</p>
<p id="p7">En 1992, les chimistes se consacrèrent alors complètement au sotolon, qui avait été observé dans des molasses de canne à sucre, dans des graines de fenugrec, dans de la sauce de soja, dans du saké... Il était également présent dans certains vins botrytisés, c'est-à-dire faits à partir de raisins surmaturés et atteints par la pourriture noble: ce champignon, Botrytis cinerea, fait, par exemple, les sauternes ou les vins dits de vendanges tardives. Le sotolon n'a pas été trouvé dans les vins rouges ni dans les vins oxydés et, surtout, il fut déterminé que son seuil de perception était de 15 parties par milliard seulement.</p>
<p id="p8">Mieux encore, des tests de consommation montrèrent que les vins de voile étaient jugés typiques, avec une note de noix, quand la concentration en sotolon était forte dans ces vins. A plus forte concentration, les jurys de dégustation décrivirent une note de curry.</p>
<p id="p9">La piste du sotolon est aujourd'hui suivie par Élisabeth Guichard, qui a mis au point une méthode rapide de dosage: la concentration en sotolon dans le vin de paille (un vin préparé à partir de baies séchées sur des claies), qui n'avaitpas été observée, est comprise entre 6 et 15 parties par milliard; le sotolon du vin jaune est synthétisé à la fin de la phase de croissance exponentielle des levures. Dans des vins vieillis respectivement un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans et six ans, la quantité de sotolon est faible dans les débuts de la maturation et augmente notablement après quatre ans d'élevage, surtout dans les caves pas trop fraîches.</p>
<p id="p10">Des prélèvements à différentes profondeurs, sous le voile, dans les tonneaux, ont révélé que le sotolon est deux fois plus concentré au milieu et au fond des tonneaux que juste sous le voile. On suppose que le sotolon est indirectement produit par les levures du voile, quand le degré alcoolique est élevé: celles-ci transformeraient un acide aminé du vin en uncétoacide, qui serait libéré à la mort des levures, tombant au fond du tonneau; puis une réaction chimique transformerait lecétoacide en sotolon, enrichissant d'abord le fond, puis le milieu, puis les couches supérieures du vin.</p>
<p id="p11">Puisque le sotolon est bien la molécule du goût de jaune, on cherche aujourd'hui des souches de levures qui ont la capacité d'en produire beaucoup; on cherche aussi les conditions qui favorisent la production de ce goût.</p>
Thème local :
Thème global :
Meta-descripteurs :
vin
mélange, composé
analyse, technique
Thème local :
Thème global :
Meta-descripteurs :
vin
goût, noisette
caractéristique
Exemple d’exploration d’un texte
38
<p id="p1">En 1991, à la Station INRA de Dijon, Patrick Étiévant et Bruno Martin commençaient l'analyse du vin jaune, produit seulement dans le Jura. Le goût spécifique de ces vins résulte de leur technique d'élevage: on laisse le vin vieillir entonneau pendant plusieurs années, sous un voile épais de levures Saccharomyces cerevisiae. Ce type de vin est également fabriqué en Alsace, en Bourgogne et à Gaillac sous le nom de vin de fleur ou vin de voile; il n'a d'équivalent à l'étranger que dans le xérès, les sherrys ou le tokay de Hongrie. Quelles molécules sont responsables de son goût caractéristique?</p>
<p id="p2">Les vins contiennent des centaines de composés volatils, dont un dixième sont aromatiques, de sorte que la détection des molécules responsables d'un arôme particulier est notoirement difficile: chercher le coupable, parmi 300 suspects... Au début des années 1970, certains avaient cru que la solérone (le 4 acétyl gamma butyrolactone) était l'arôme principal du vin jaune, mais, en 1982, Pierre Dubois, à Dijon, retrouva la solérone dans des vins rouges: la molécule avait un alibi.</p>
<p id="p3">On soupçonna alors le 4,5 diméthyl 3 hydroxy 2(5H) furanone, ou sotolon, molécule construite autour d'un cycle de quatre atomes de carbone et d'un atome d'oxygène. Comme le sotolon et la solérone sont en concentrations minimes dans les vins de voile et, de surcroît, chimiquement instables, les chimistes dijonnais ont cherché à optimiser leur extraction afin de déterminer la molécule responsable du goût de jaune.</p>
<p id="p4">L'analyse la plus directe d'extraits de vins est la chromatographie: on injecte un échantillon dans un solvant que l'on vaporise et on fait traverser au mélange une colonne revêtue intérieurement d'un polymère, qui retient les divers composés du mélange à des degrés divers; en bas de la colonne, on détecte la sortie des composés séparés. Le premier travail des chimistes fut la mise au point d'une variante de cette technique pour identifier les composés présents en quantités minimes dans des mélanges complexes.</p>
<p id="p5">Les chromatogrammes d'échantillons de vin furent alors comparés à ceux de solutions pures de sotolon et de solérone de synthèse: le sotolon est ainsi présent entre 40 et 150 parties par milliard dans les sherrys; la solérone semble moins spécifique, et ses concentrations sont supérieures dans les sherrys, ce qui explique pourquoi on l'a d'abord trouvée dans ces vins.</p>
<p id="p6">Enfin les dosages, complétés de tests sensoriels des fractions séparées, montrèrent que la solérone, aux concentrations trouvées dans du savagnin (le cépage à partir du quel on fabrique le vin jaune), n'était perçue par les consommateurs ni dans les vins, ni dans des solutions modèles: la solérone n'était pas la molécule caractéristique; le jugement était sans appel.</p>
<p id="p7">En 1992, les chimistes se consacrèrent alors complètement au sotolon, qui avait été observé dans des molasses de canne à sucre, dans des graines de fenugrec, dans de la sauce de soja, dans du saké... Il était également présent dans certains vins botrytisés, c'est-à-dire faits à partir de raisins surmaturés et atteints par la pourriture noble: ce champignon, Botrytis cinerea, fait, par exemple, les sauternes ou les vins dits de vendanges tardives. Le sotolon n'a pas été trouvé dans les vins rouges ni dans les vins oxydés et, surtout, il fut déterminé que son seuil de perception était de 15 parties par milliard seulement.</p>
<p id="p8">Mieux encore, des tests de consommation montrèrent que les vins de voile étaient jugés typiques, avec une note de noix, quand la concentration en sotolon était forte dans ces vins. A plus forte concentration, les jurys de dégustation décrivirent une note de curry.</p>
<p id="p9">La piste du sotolon est aujourd'hui suivie par Élisabeth Guichard, qui a mis au point une méthode rapide de dosage: la concentration en sotolon dans le vin de paille (un vin préparé à partir de baies séchées sur des claies), qui n'avaitpas été observée, est comprise entre 6 et 15 parties par milliard; le sotolon du vin jaune est synthétisé à la fin de la phase de croissance exponentielle des levures. Dans des vins vieillis respectivement un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans et six ans, la quantité de sotolon est faible dans les débuts de la maturation et augmente notablement après quatre ans d'élevage, surtout dans les caves pas trop fraîches.</p>
<p id="p10">Des prélèvements à différentes profondeurs, sous le voile, dans les tonneaux, ont révélé que le sotolon est deux fois plus concentré au milieu et au fond des tonneaux que juste sous le voile. On suppose que le sotolon est indirectement produit par les levures du voile, quand le degré alcoolique est élevé: celles-ci transformeraient un acide aminé du vin en uncétoacide, qui serait libéré à la mort des levures, tombant au fond du tonneau; puis une réaction chimique transformerait lecétoacide en sotolon, enrichissant d'abord le fond, puis le milieu, puis les couches supérieures du vin.</p>
<p id="p11">Puisque le sotolon est bien la molécule du goût de jaune, on cherche aujourd'hui des souches de levures qui ont la capacité d'en produire beaucoup; on cherche aussi les conditions qui favorisent la production de ce goût.</p>
Thème général : vin jaune
<p id="p1">En 1991, à la Station INRA de Dijon, Patrick Étiévant et Bruno Martin commençaient l'analyse du vin jaune, produit seulement dans le Jura. Le goût spécifique de ces vins résulte de leur technique d'élevage: on laisse le vin vieillir entonneau pendant plusieurs années, sous un voile épais de levures Saccharomyces cerevisiae. Ce type de vin est également fabriqué en Alsace, en Bourgogne et à Gaillac sous le nom de vin de fleur ou vin de voile; il n'a d'équivalent à l'étranger que dans le xérès, les sherrys ou le tokay de Hongrie. Quelles molécules sont responsables de son goût caractéristique?</p>
<p id="p2">Les vins contiennent des centaines de composés volatils, dont un dixième sont aromatiques, de sorte que la détection des molécules responsables d'un arôme particulier est notoirement difficile: chercher le coupable, parmi 300 suspects... Au début des années 1970, certains avaient cru que la solérone (le 4 acétyl gamma butyrolactone) était l'arôme principal du vin jaune, mais, en 1982, Pierre Dubois, à Dijon, retrouva la solérone dans des vins rouges: la molécule avait un alibi.</p>
<p id="p3">On soupçonna alors le 4,5 diméthyl 3 hydroxy 2(5H) furanone, ou sotolon, molécule construite autour d'un cycle de quatre atomes de carbone et d'un atome d'oxygène. Comme le sotolon et la solérone sont en concentrations minimes dans les vins de voile et, de surcroît, chimiquement instables, les chimistes dijonnais ont cherché à optimiser leur extraction afin de déterminer la molécule responsable du goût de jaune.</p>
<p id="p4">L'analyse la plus directe d'extraits de vins est la chromatographie: on injecte un échantillon dans un solvant que l'on vaporise et on fait traverser au mélange une colonne revêtue intérieurement d'un polymère, qui retient les divers composés du mélange à des degrés divers; en bas de la colonne, on détecte la sortie des composés séparés. Le premier travail des chimistes fut la mise au point d'une variante de cette technique pour identifier les composés présents en quantités minimes dans des mélanges complexes.</p>
<p id="p5">Les chromatogrammes d'échantillons de vin furent alors comparés à ceux de solutions pures de sotolon et de solérone de synthèse: le sotolon est ainsi présent entre 40 et 150 parties par milliard dans les sherrys; la solérone semble moins spécifique, et ses concentrations sont supérieures dans les sherrys, ce qui explique pourquoi on l'a d'abord trouvée dans ces vins.</p>
<p id="p6">Enfin les dosages, complétés de tests sensoriels des fractions séparées, montrèrent que la solérone, aux concentrations trouvées dans du savagnin (le cépage à partir du quel on fabrique le vin jaune), n'était perçue par les consommateurs ni dans les vins, ni dans des solutions modèles: la solérone n'était pas la molécule caractéristique; le jugement était sans appel.</p>
<p id="p7">En 1992, les chimistes se consacrèrent alors complètement au sotolon, qui avait été observé dans des molasses de canne à sucre, dans des graines de fenugrec, dans de la sauce de soja, dans du saké... Il était également présent dans certains vins botrytisés, c'est-à-dire faits à partir de raisins surmaturés et atteints par la pourriture noble: ce champignon, Botrytis cinerea, fait, par exemple, les sauternes ou les vins dits de vendanges tardives. Le sotolon n'a pas été trouvé dans les vins rouges ni dans les vins oxydés et, surtout, il fut déterminé que son seuil de perception était de 15 parties par milliard seulement.</p>
<p id="p8">Mieux encore, des tests de consommation montrèrent que les vins de voile étaient jugés typiques, avec une note de noix, quand la concentration en sotolon était forte dans ces vins. A plus forte concentration, les jurys de dégustation décrivirent une note de curry.</p>
<p id="p9">La piste du sotolon est aujourd'hui suivie par Élisabeth Guichard, qui a mis au point une méthode rapide de dosage: la concentration en sotolon dans le vin de paille (un vin préparé à partir de baies séchées sur des claies), qui n'avaitpas été observée, est comprise entre 6 et 15 parties par milliard; le sotolon du vin jaune est synthétisé à la fin de la phase de croissance exponentielle des levures. Dans des vins vieillis respectivement un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans et six ans, la quantité de sotolon est faible dans les débuts de la maturation et augmente notablement après quatre ans d'élevage, surtout dans les caves pas trop fraîches.</p>
<p id="p10">Des prélèvements à différentes profondeurs, sous le voile, dans les tonneaux, ont révélé que le sotolon est deux fois plus concentré au milieu et au fond des tonneaux que juste sous le voile. On suppose que le sotolon est indirectement produit par les levures du voile, quand le degré alcoolique est élevé: celles-ci transformeraient un acide aminé du vin en uncétoacide, qui serait libéré à la mort des levures, tombant au fond du tonneau; puis une réaction chimique transformerait lecétoacide en sotolon, enrichissant d'abord le fond, puis le milieu, puis les couches supérieures du vin.</p>
<p id="p11">Puisque le sotolon est bien la molécule du goût de jaune, on cherche aujourd'hui des souches de levures qui ont la capacité d'en produire beaucoup; on cherche aussi les conditions qui favorisent la production de ce goût.</p>
Thème local :
Thème global :
Meta-descripteurs :
vin
mélange, composé
analyse, technique
Thèmes local :
Thème global :
Méta-descripteureurs :
vin
goût, noisette
caractéristique
<seg>
L'analyse la plus directe d'extraits de
vins est la chromatographie : on injecte
un échantillon dans un solvant que l'on
vaporise et on fait traverser au
mélange une colonne revêtue
intérieurement d'un polymère, qui
retient les divers composés du
mélange à des degrés divers ; en bas
de la colonne, on détecte la sortie des
composés séparés. Le premier travail
des chimistes fut la mise au point d'une
variante de cette technique pour
identifier les composés présents en
quantités minimes dans des mélanges
complexes.
</seg>
Exemple d’exploration d’un texte
39
Question-réponse
25 juillet 2003 – Pablo Lastras a remporté la 18e étape du Tour de France cycliste, vendredi, entre Bordeaux et Saint-Maixent-L'École.
Quel coureur espagnol a gagné une étape du tour de France en 2003 ?
Pablo Lastras
Justification :
Réponse Justification de la réponse
40
DST – type de relations
(1) Les résumés par extraction sélectionnent des phrases d’un texte source selon leur importance.
(2) Les critères d’importance incluent la présence de termes fréquents, des mots clefs tels que « en résumé », « meilleur », et la position de la phrase dans le texte.
(3) Cette approche est illustrée par le système ADAM.
(4) Un autre exemple est donné par [2].
(5) Le problème de cette approche est que les phrases extraites ne constituent pas toujours un texte cohérent du fait d’anaphores ambiguës.
Structuration fine de texte
41
DST – Types de relations(1) Les résumés par extraction sélectionnent des phrases d’un texte source selon leur
importance.
(2) Les critères d’importance incluent la présence de termes fréquents, des mots clefs tels que « en résumé », « meilleur », et la position de la phrase dans le texte.
Subordination
(3) Cette approche est illustrée par le système ADAM.(4) Un autre exemple est donné par [2].
Coordination
(1) (2)
(3)
(4)
Structure construite
Structuration fine de texte
42
REGAL - Principe de structuration
Algorithme Recherche des 2 segments
non-consécutifs les plus liés
Application récursive pour les segments englobés ou non englobés restant
Repérage de structures emboîtées [Masson, 1998]
Digressions, développements d’aspects particuliers
Fréquent dans textes expositifs
Structuration descendante de texte
43
Compréhension de ce dont parle un texte Analyse thématique
Texte expositif
Les sujets (ex. Analyse thématique) Leur description
- hypothèses- méthodes- résultats
Leur structure
Texte narratif
Les situations (ex. Dédicace, Attentat) Leur description
- conditions- description- conséquences
Leur structure
Connaissances Forme (du texte, marques de surface) Syntaxe (phrase) Lexico-sémantico-pragmatiques
- lexique - ontologie- réseau de cooccurrences - domaines- schémas
Représentation du texte (des thèmes) + ou - structurée selon structuration des connaissances
Méthodes :Selon connaissances disponibles :
- Cohésion lexicale- Analyses de surface- Inférences
44
Représentation du texte (des thèmes) + ou - structurée selon structuration des connaissannces
Méthodes :- Cohésion lexicale
Connaissances Forme (du texte, marques de surface) Syntaxe (phrase) Lexico-sémantico-pragmatiques
- lexique - ontologie- réseau de cooccurrences
Acquisition (partielle)- à partir de textes- en contexte- reste en relation avec la source
Méthodes :- similarité et agrégation
- domaines- classes de noms/verbe - schémas
- analyse distributionnelle- abstraction
- Analyse de surface
- Inférences
Compréhension de ce dont parle un texte Analyse thématique
45
Résumé par abstraction
Résumé par sélection et génération
Résumé
Résumé par extraction
Thèmes
Résumé parabstraction
Résumé par sélection et génération
Résumé parextraction
Structure rhétorico-thématique
Résumé
Méthodes existantes
Méthode proposée
Introduction
DéfinitionExemple
DéfinitionExemple
46
Rôles
Relations causales
Relations temporelles
Evénements
Réparer un véhicule
Rôles : personne, outil, véhiculeConditions:
Description
Résultat
Démonter pièce
Trouver panne
Une situation
Inférence
Structuration
Véhicule en panne
Connaître la mécaniqueVéhicule = rôle (véhicule)
Agent = rôle (personne)
Réparer pièceRemonter pièce
Agent = rôle (personne)
Véhicule fonctionneVéhicule = rôle (véhicule)
1
2
3
4
1.Résultat = pièce
Agent = rôle (personne)Pièce = 1.résultat
Ses propriétés