Comprendre le recrutement juridique au Québec et dans les autres provinces
2012-2013 11e édition
Centre de développement professionnel Faculté de droit Université de Montréal C.P. 6128, Succursale Centre-ville Montréal (Québec) H3C 3J7 Canada Tél. : 514-343-6088 Télécopieur : 514-343-2199 www.droit.umontrea.ca/services/CDP [email protected]
Responsables de la onzième édition Aminata Bal et Anushua Nag Page couverture Valérie Laporte Publication 2012 Veuillez noter que le masculin est utilisé uniquement pour alléger le texte et qu’il réfère aux deux genres sans distinction. Tous droits réservés. La reproduction en tout ou en partie sans autorisation est interdite.
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AVANT-PROPOS Le Centre de développement professionnel de la Faculté de droit (CDP), l’Association des étudiantes et étudiants de Droit (AED), et l’Association des cycles supérieurs en droit (ACSED) ont mis en commun leurs ressources afin de vous préparer la onzième édition du guide « Comprendre le recrutement juridique au Québec et dans les autres provinces ». Ce document contient des informations qui vous permettront de trouver des pistes de réponses pour préparer et décider des premières étapes de votre carrière de juriste. À travers les années, nous avons veillé à ce que votre guide soit un outil clair, un calendrier, un aide-mémoire ainsi qu’un ouvrage de référence. Il a été révisé, peaufiné et amélioré pour que vous ayez une meilleure compréhension des différents aspects du recrutement juridique. Il ne fait aucun doute qu’une formation juridique vous offre d’innombrables opportunités et choisir entre les différents profils de carrière peut s’avérer une tâche ardue. Par conséquent, il demeure essentiel d’explorer les différentes avenues, de cerner vos intérêts mais aussi de développer différents aptitudes et compétences qui vous permettront d’œuvrer dans un domaine qui vous passionne. Ainsi, le Centre de développement professionnel vous accompagne dans ce parcours en mettant à votre disposition des séances d’information, ateliers pratiques, conférences, rencontres avec des professionnels, conseils et stratégies sur la recherche d’emploi. Ces multiples activités vous permettront non seulement de vous familiariser avec le milieu juridique, mais aussi de mieux connaître les employeurs, la pratique et le marché du travail. Le présent guide constitue une bonne introduction; vous y trouverez de l’information sur le processus de recrutement des juristes au Québec, dans les autres provinces et hors du Canada. Vous y découvrirez également des chapitres sur les carrières dites alternatives ainsi que les études complémentaires au droit. Je tiens à remercier Anushua Nag pour son aide inestimable ainsi que les nombreux collaborateurs qui ont fourni avec générosité, des témoignages et conseils judicieux, lesquels agrémentent ce guide d’une dose d’humanité. De fait, j’espère très sincèrement que ce document réussira à vous donner une vue d’ensemble de la profession juridique. Il devrait également vous aider à découvrir un milieu de stage qui vous permettra de démarrer en force et en beauté votre carrière de juriste. Bonne lecture et n’hésitez surtout pas à me faire part de vos commentaires et suggestions! Aminata Bal Coordonnatrice du CDP [email protected] www.droit.umontreal.ca/services/cdp
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QUELQUES REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier les personnes suivantes pour avoir fourni, avec générosité, des témoignages et conseils judicieux :
Imran Ahmad Pascale Blais-Giroux
Miriam Cohen Jacques Cossette
Eleonore Derome Julie Dilli
Valérie Dufour Mélanie Dugré
Fanny Dusastre Martinez Mylène Forget Martine Fradet
Jean-François Gaudreault-DesBiens Éloïse Gratton
Kang Hyuk Lee
Caroline Jonnaert Anthony Hémond
Félix Lefebvre Charles Lespérance-Poissant
Jean-François Leroux Jean-François Lacasse
Benoît Leduc Charles-Édouard Moulins
Emmanuelle Paquette-Bélanger Ophélie Brunelle Quraishi
Annie Rainville Antoine Vaillancourt
Sabrina Vigneau-Courchesne Véronique Wattiez-Larose
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TABLE DES MATIÈRES
Section I : Informations générales
LES ACTIVITÉS ET SERVICES DU CENTRE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL ................. 20
Les coordonnées du CDP ....................................................................................................... 20
Le site internet du CDP .......................................................................................................... 21
Le bulletin du CDP .................................................................................................................. 21
Les rencontres individuelles .................................................................................................. 21
Le centre de documentation ................................................................................................. 22
Les guides de recherche d’emploi ......................................................................................... 22
Les revues juridiques ............................................................................................................. 23
Les séances d’information sur la pratique du droit ............................................................... 23
Les carrières dites alternatives .............................................................................................. 24
Les ateliers pratiques ............................................................................................................. 24
Les autres activités ................................................................................................................ 25
LES ÉVÉNEMENTS-CARRIÈRE 2012-2013 ........................................................................... 26
La journée carrière ................................................................................................................ 26
Liste des participants à la journée carrière 2013 (à titre indicatif) .................................. 26
Les journées de «parrainage» ............................................................................................... 27
HORAIRE AUTOMNE 2012 ................................................................................................ 28
HORAIRE HIVER 2013 ....................................................................................................... 31
Section II : La diversité de la pratique juridique
LES DOMAINES DE PRATIQUE EN DROIT ........................................................................... 34
Le droit des affaires ............................................................................................................... 36
Le témoignage d’une avocate œuvrant en droit des affaires ........................................ 38
Le droit des assurances ......................................................................................................... 39
Le témoignage d’une avocate œuvrant en droit des assurances .................................. 41
Le droit bancaire et financement de l’entreprise.................................................................. 43
Le droit des biotechnologies ................................................................................................. 45
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit des biotechnologies .............................. 47
Le droit criminel ..................................................................................................................... 49
Le témoignage d’une procureure de la couronne ......................................................... 51
8
Le droit de la famille .............................................................................................................. 52
Le témoignage d’une avocate œuvrant en droit de la famille ....................................... 54
Le droit de la faillite et de l’insolvabilité ............................................................................... 55
Le droit de l’environnement .................................................................................................. 57
Le droit fiscal .......................................................................................................................... 59
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit fiscal ...................................................... 61
Le droit de l’immigration ....................................................................................................... 64
Le droit immobilier ................................................................................................................ 66
Le droit international ............................................................................................................. 68
Le litige civil ........................................................................................................................... 70
Le droit maritime ................................................................................................................... 72
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit maritime................................................ 74
Le droit de la propriété intellectuelle .................................................................................... 76
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit de la propriété intellectuelle ................ 78
Le droit de la santé ................................................................................................................ 79
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit de la santé ............................................. 81
Le droit des technologies de l’information ........................................................................... 83
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit de l’information .................................... 85
Le témoignage d’une avocate œuvrant en droit des technologies de l’information .... 86
Le droit du travail et de l’emploi ........................................................................................... 88
Le témoignage d’une avocate œuvrant en droit du travail et de l’emploi .................... 90
Le droit des valeurs mobilières .............................................................................................. 92
Le témoignage d’une avocate œuvrant en droit des valeurs mobilières ...................... 94
Le droit administratif ............................................................................................................. 96
Le droit des autochtones ....................................................................................................... 96
Le droit constitutionnel ......................................................................................................... 96
Le droit de la responsabilité civile ......................................................................................... 96
Le droit de la responsabilité professionnelle ........................................................................ 97
Le droit de la sécurité ............................................................................................................ 97
Le droit social ......................................................................................................................... 97
Le droit des successions et des testaments .......................................................................... 97
Le droit des sûretés ............................................................................................................... 98
Le droit des télécommunications .......................................................................................... 98
Le droit du transport ............................................................................................................. 98
Le droit du sport .................................................................................................................... 98
Le témoignage d’une avocate œuvrant en droit du divertissement ............................. 99
9
LES DIFFÉRENTS EMPLOYEURS JURIDIQUES .................................................................... 101
Le ministère de la justice du Québec .................................................................................. 101
La Direction générale des affaires juridiques et législatives (DGAJL) .............................. 101
La DGAJL dans les différents ministères ...................................................................... 102
La Direction du droit administratif ............................................................................... 103
La Direction du droit autochtone et constitutionnel ................................................... 103
La Direction de la législation ........................................................................................ 104
Les Directions du contentieux civil et administratif ..................................................... 104
La Direction du contentieux du Revenu ....................................................................... 105
La Direction des services professionnels ..................................................................... 105
Des carrières au Ministère de la Justice du Québec ........................................................ 106
La Direction des poursuites criminelles et pénales ............................................................. 107
La mission du Directeur des poursuites pénales et criminelles ...................................... 107
Devenir procureur de la Couronne .................................................................................. 108
Attributions principales et habituelles d'un procureur aux poursuites criminelles et
pénales ......................................................................................................................... 109
Conditions d'admission ................................................................................................ 109
Le processus de recrutement des procureurs ............................................................. 109
Le recrutement du personnel autre que les procureurs ................................................. 109
Le recrutement des stagiaires ...................................................................................... 109
Le recrutement des professionnels et techniciens ...................................................... 110
Les emplois d’été pour les étudiants ........................................................................... 110
Le ministère de la justice du Canada ................................................................................... 111
Les différents rôles des avocats du ministère de la Justice ............................................. 112
Les concepteurs de politique ....................................................................................... 112
Les conseillers législatifs .............................................................................................. 113
Les conseillers juridiques ............................................................................................. 113
Les plaideurs ................................................................................................................. 114
Le programme d’excellence pour les avocats ................................................................. 115
Le programme de formation en analyse de politiques et de recherches ....................... 115
Le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) ......................................................... 116
Programme de stage du SPPC .......................................................................................... 116
Le Ministère des affaires étrangères et commerce international Canada .......................... 117
L’Agence canadienne de développement international ..................................................... 118
La Chambre des communes ................................................................................................ 119
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes .......................... 119
Les organismes voués à l’intérêt public............................................................................... 120
Les organismes ayant un but ou un intérêt particulier ................................................... 120
10
Le gouvernement ............................................................................................................. 121
Les cabinets d’avocats ..................................................................................................... 121
Les bureaux d’aide juridique ............................................................................................ 121
Le témoignage d’une avocate œuvrant à l’aide juridique ........................................... 122
Le recrutement dans les organismes d’intérêt public ..................................................... 124
Les contentieux .................................................................................................................... 124
Le témoignage d’un avocat en contentieux ................................................................. 128
La magistrature .................................................................................................................... 129
La Cour suprême du Canada ............................................................................................ 130
Le témoignage : l’entrevue à la Cour suprême ............................................................ 131
La Cour fédérale et la Cour d’appel fédérale ................................................................... 133
Le témoignage : l’entrevue à la Cour fédérale ............................................................. 134
La Cour d’appel du Québec .............................................................................................. 135
La Cour supérieure ........................................................................................................... 137
La Cour du Québec ........................................................................................................... 137
La Cour canadienne de l’impôt ........................................................................................ 138
Les tribunaux hors-Québec .............................................................................................. 139
Les organismes internationaux............................................................................................ 141
Les Nations-Unies ............................................................................................................ 141
Les organisations internationales non gouvernementales ............................................. 141
Les tribunaux internationaux ........................................................................................... 141
Le témoignage : être auxiliaire juridique au tribunal pénal international ................... 143
Section III : Le recrutement au Québec
AVOCAT OU NOTAIRE? ................................................................................................... 146
Quelques données intéressantes sur le marché du travail ................................................. 147
POUR DEVENIR AVOCAT ................................................................................................. 150
Quelques statistiques sur la répartition des membres ....................................................... 150
Les étapes qui conduisent à la profession d’avocat au Québec ......................................... 150
L’école du Barreau du Québec ............................................................................................ 151
La mission de l'école du Barreau ..................................................................................... 151
Le programme de formation professionnelle : l’approche par compétences ................ 151
Le calendrier..................................................................................................................... 152
L’évaluation diagnostique ................................................................................................ 152
Les cours préparatoires ................................................................................................... 154
Les frais de scolarité et le mode de paiement ................................................................. 154
11
L’aide financière aux études ............................................................................................ 155
Le programme et les cours offerts ................................................................................... 155
Ateliers pratiques ......................................................................................................... 155
Conférences thématiques ............................................................................................ 156
L’évaluation en mode continu ......................................................................................... 157
Le stage ............................................................................................................................ 157
Le programme de stages internationaux de l’École du barreau du Québec ................... 159
Les dates importantes à retenir ....................................................................................... 160
La « course aux stages » ...................................................................................................... 160
Les étapes à ne pas manquer pour être prêt .................................................................. 161
Janvier 2013 ................................................................................................................. 161
Février 2013 ................................................................................................................. 161
Le témoignage : quelques conseils sur la course aux stages ....................................... 163
Vous êtes en troisième année et vous voulez participer à la course aux stages............ 165
L’Entente de recrutement 2012-2013 de la ville de Montréal ........................................ 166
Les bureaux d’avocats signataires de l’entente de recrutement 2012-2013 de la ville de
Montréal .......................................................................................................................... 169
L’Entente de recrutement 2012-2013 de la ville de Québec ........................................... 172
Les bureaux d’avocats signataires de l’entente de recrutement 2012-2013 de la ville de
Québec ............................................................................................................................. 174
Cabinets non signataires qui recruteront au printemps 2013 (Québec) ......................... 175
Le service gratuit d’envoi des dossiers de candidature par le CDP ................................. 176
Les instructions relatives à l’envoi des dossiers de candidatures ................................... 176
Comparaison entre les différents environnements de travail ............................................ 177
Où travaillent les avocats?................................................................................................... 181
Le revenu annuel des avocats ............................................................................................. 183
POUR DEVENIR NOTAIRE ................................................................................................ 184
La mission de la Chambre des notaires ............................................................................... 185
Les habiletés requises pour exercer la profession de notaire ............................................. 185
Les étapes conduisant à la profession de notaire ............................................................... 186
Le profil indicatif des cours de premier cycle (ll.b.) pour les étudiants se
destinant au notariat ........................................................................................................... 186
Le diplôme de droit notarial (D.D.N.) .................................................................................. 187
Les qualifications requises ............................................................................................... 188
La liste des cours du Diplôme de droit notarial (UdeM) .................................................. 188
Le stage de la Chambre des notaires du Québec ................................................................ 189
La procédure de recrutement des stagiaires en notariat ................................................ 189
12
Où travaillent les notaires?.................................................................................................. 190
Le témoignage d’un notaire œuvrant en pratique privée ........................................... 192
Section IV : La recherche d’un emploi ou d’un stage
LES ÉTAPES ESSENTIELLES ............................................................................................... 196
Apprenez à vous connaître .................................................................................................. 196
Cibler ses intérêts ............................................................................................................ 196
Connaître ses compétences et aptitudes ........................................................................ 197
Définir ses attentes .......................................................................................................... 198
Informez-vous sur les employeurs ...................................................................................... 199
Utiliser les ressources et les informations offertes par le CDP ....................................... 200
Faites du réseautage............................................................................................................ 201
Définition ......................................................................................................................... 201
Comment établir un réseau? ........................................................................................... 201
Comment élargir son réseau ? ......................................................................................... 202
Les appels spontanés ................................................................................................... 202
Comment faire du réseautage en ligne? ......................................................................... 204
Comment utiliser son réseau? ......................................................................................... 205
Comment entretenir son réseau? .................................................................................... 205
Rencontrez des professionnels du milieu ............................................................................ 206
Les rencontres d’information .......................................................................................... 206
Exemples de questions à poser lors d’une rencontre d’information avec un
professionnel ................................................................................................................ 206
Quelques directives à suivre : ...................................................................................... 207
Les profils sur Internet et leur impact sur le recrutement juridique .................................. 207
Établir un plan d’action : maximiser ses chances de succès ............................................... 208
Plan d’action – une assurance de la réussite ................................................................... 208
Préparez votre dossier de candidature ............................................................................... 209
La lettre de présentation ................................................................................................. 210
Le curriculum vitae (CV) ................................................................................................... 210
La lettre de recommandation .......................................................................................... 211
Le relevé de notes ............................................................................................................ 212
Préparez votre entrevue ...................................................................................................... 212
Un exemple d’entretien de sélection : la méthode STAR ................................................ 214
Les questions susceptibles d’être posées lors d’une entrevue dans un organisme
gouvernemental ............................................................................................................... 214
Le témoignage : réussir son entrevue au Ministère de la Justice du Canada .............. 216
13
La journée de l’entrevue...................................................................................................... 218
Donnez suite à votre entrevue ............................................................................................ 219
La lettre ou le courriel de remerciement ......................................................................... 219
Pourquoi envoyer une lettre/courriel de remerciement? ........................................... 219
Comment rédiger la lettre/courriel de remerciement? ............................................... 220
La rétrospection ................................................................................................................... 221
Gérer les offres d’emploi ..................................................................................................... 221
Vous avez reçu une offre d’emploi .................................................................................. 221
Vous avez reçu plusieurs offres d’emploi ........................................................................ 222
Vous n’avez pas eu le poste ............................................................................................. 222
LES ÉVÉNEMENTS SOCIAUX ............................................................................................ 223
Les cocktails et les repas ...................................................................................................... 223
Quelques conseils ............................................................................................................ 223
Pour les cocktails .......................................................................................................... 223
Pour les repas ............................................................................................................... 223
LES EMPLOIS D’ÉTÉ......................................................................................................... 225
Un emploi dans le milieu juridique ...................................................................................... 225
Un emploi ou un stage non relié au milieu juridique .......................................................... 226
Un emploi ou un stage dans une industrie particulière ...................................................... 226
Un emploi ou un stage permettant de développer un champ d’intérêt non
professionnel ....................................................................................................................... 227
Programme d'emploi d'été pour étudiants du Parlement du Canada ................................ 227
Sénat ................................................................................................................................ 227
Chambre des communes ................................................................................................. 227
Bibliothèque du parlement .............................................................................................. 228
La recherche d’emploi sur les repertoires en ligne ............................................................. 229
L’importance des mots-clés ............................................................................................. 229
LES ÉTUDES À L'ÉTRANGER ............................................................................................. 230
LE BÉNÉVOLAT ............................................................................................................... 230
Les projets juridiques Pro bono ........................................................................................... 231
Le témoignage de deux étudiants qui s’impliquent bénévolement ............................ 232
Section V : Le recrutement hors Québec
LE COMITÉ NATIONAL SUR LES ÉQUIVALENCES DES DIPLÔMES DE DROIT........................ 236
14
LA MOBILITÉ DES AVOCATS AU CANADA ........................................................................ 238
ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES DES AUTRES PROVINCES ET TERRITOIRES ................ 239
Tableau comparatif des prérequis à l’admission aux barreaux des provinces
canadiennes ......................................................................................................................... 239
Ontario ................................................................................................................................. 242
L’admission au cours de formation professionnelle ........................................................ 243
Les prérequis ................................................................................................................ 243
La formation professionnelle ....................................................................................... 244
La phase académique ................................................................................................... 244
La période de stage ...................................................................................................... 245
Le recrutement des stagiaires.......................................................................................... 246
L’admission simultanée aux Barreaux du Québec et de l’Ontario .................................. 247
Le témoignage d’un avocat membre du Barreau du Haut-Canada ............................. 248
Colombie-Britannique ......................................................................................................... 250
Le cours de formation professionnelle The BC Law Society Admission Program (LSAP) 250
Le « professionnal legal training course » (PLTC) ............................................................ 250
L’évaluation PLTC ............................................................................................................. 252
Effectuer un stage en Colombie-Britannique .................................................................. 252
Exigences pour effectuer un stage ............................................................................... 252
L’emploi d’été en Colombie-Britannique ......................................................................... 253
Les dates importantes ...................................................................................................... 253
Alberta ................................................................................................................................. 254
Île-du-Prince-Édouard .......................................................................................................... 254
Manitoba ............................................................................................................................. 255
Nouveau-Brunswick ............................................................................................................. 256
Nouvelle-Écosse ................................................................................................................... 256
Nunavut ............................................................................................................................... 257
Saskatchewan ...................................................................................................................... 257
Territoires-du-Nord-Ouest................................................................................................... 258
Terre-Neuve et Labrador ..................................................................................................... 258
AUX ÉTATS-UNIS ............................................................................................................ 260
New York .............................................................................................................................. 260
L’admission au Barreau de New York .............................................................................. 260
L’examen du Barreau de New York.................................................................................. 261
The Multistate Professional Responsibility Exam (MPRE) ............................................... 261
La préparation aux examens du Barreau de New York ................................................... 262
BAR/BRI ........................................................................................................................ 262
15
Professional Multistate Bar Review (PMBR) ................................................................ 262
Massachusetts ..................................................................................................................... 263
Californie .............................................................................................................................. 264
Maine, Vermont, New Hampshire ....................................................................................... 265
Autres états américains ....................................................................................................... 266
Le témoignage d’une avocate membre du Barreau de New York et de la Californie . 267
OUTREMER .................................................................................................................... 269
France .................................................................................................................................. 269
Étapes en vue d’une pratique en tant qu’avocat ............................................................ 269
Comment procéder ? ....................................................................................................... 269
L’Entente France-Québec ................................................................................................ 270
Australie ............................................................................................................................... 270
Chine (Excluant Hong Kong) ................................................................................................ 271
Hong Kong............................................................................................................................ 271
Singapour ............................................................................................................................. 272
Section VI : Quelques carrières dites alternatives
LA CARRIÈRE ACADÉMIQUE ............................................................................................ 274
Le témoignage d’un professeur titulaire de l’Université de Montréal ........................ 276
LA CARRIÈRE DE JURILINGUISTE...................................................................................... 278
LES CARRIÈRES DITES NON TRADITIONNELLES ................................................................ 279
Le témoignage d’une présidente d’un cabinet de relations publiques ....................... 281
Section VII : Les études supérieures et complémentaires
LES ÉTUDES SUPÉRIEURES EN DROIT ............................................................................... 284
Doit-on ou non faire des études en common law? ............................................................. 284
Université de Montréal........................................................................................................ 285
Maîtrise avec mémoire .................................................................................................... 285
Maîtrise avec travail dirigé............................................................................................... 286
Common law nord-américaine ........................................................................................ 287
Microprogramme ......................................................................................................... 287
J.D. ................................................................................................................................ 288
Maîtrise avec travail dirigé (LL.M.) ............................................................................... 288
Droit des affaires .............................................................................................................. 288
16
Droit du travail (Microprogramme) ................................................................................. 289
Droit des technologies de l’information .......................................................................... 290
Maîtrise en droit international public et en droit transnational ..................................... 291
Maîtrise en droit notarial ................................................................................................. 292
Commerce électronique .................................................................................................. 292
Droit fiscal ........................................................................................................................ 293
Doctorat en droit ............................................................................................................. 293
Université de Laval .............................................................................................................. 294
Université du Québec à Montréal ....................................................................................... 295
Université McGill ................................................................................................................. 295
Université de Sherbrooke .................................................................................................... 296
Université d’Ottawa ............................................................................................................. 296
DES ÉTUDES COMPLÉMENTAIRES AU DROIT ................................................................... 298
Administration ..................................................................................................................... 298
DESS en gestion (HEC) ...................................................................................................... 298
Objectifs du programme .............................................................................................. 298
Conditions d’admission ................................................................................................ 298
Durée de scolarité ........................................................................................................ 298
Modalités de transfert Du D.E.S.S. en droit des affaires (D.E.S.S.) .............................. 299
MBA (Maîtrise en administration des affaires HEC) ........................................................ 299
Objectif du programme ................................................................................................ 299
Conditions d’admission ................................................................................................ 299
Durée de scolarité ........................................................................................................ 300
Relations industrielles ......................................................................................................... 300
Certificat de relations industrielles .................................................................................. 300
Objectifs du programme .............................................................................................. 300
Conditions d’admission ................................................................................................ 301
Particularités du programme ....................................................................................... 301
Modalités de transfert du Certificat au baccalauréat en relations industrielles ......... 301
Relations publiques ............................................................................................................. 302
Certificat de relations publiques (Université de Montréal) ............................................. 302
Objectifs du programme .............................................................................................. 302
Destinataires ................................................................................................................ 302
Conditions d’admission ................................................................................................ 302
Particularités du programme ....................................................................................... 302
Journalisme (UQÀM) ........................................................................................................... 303
Baccalauréat en communication et politique (Université de Montréal) ............................ 303
17
Objectifs du programme .................................................................................................. 303
Perspectives ..................................................................................................................... 304
Condition d’admissibilité ................................................................................................. 304
Annexes
ANNEXE A : MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU CANADA ........................................................ 306
ANNEXE B : MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC ......................................................... 308
NOTES ............................................................................................................................ 313
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
19
SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
SECTION I : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
20
SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
LES ACTIVITÉS ET SERVICES DU CENTRE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL Le mandat principal du Centre de développement professionnel (CDP) est d’offrir un soutien aux étudiants de la Faculté de droit dans leur recherche d’emploi ou de stage, en mettant à leur disposition de nombreux outils de recherche et d’information en collaboration avec les associations étudiantes. Le CDP agit aussi à titre d’intermédiaire entre les employeurs et les étudiants. Le CDP est également membre de l’association américaine National Association for Law (NALP) et du Canadian Legal Career Development Network (CLCDN).
LES COORDONNÉES DU CDP
Le CDP se trouve au troisième étage du pavillon Maximilien-Caron. Pour s’y rendre, il faut suivre le corridor donnant sur la cage d’escalier qui mène à la bibliothèque de droit.
Coordonnées
Aminata Bal Coordonnatrice
Téléphone 514 343-6088 Télécopieur 514 343-2199
Courriel [email protected] Site Internet www.droit.umontreal.ca/services/cdp/index.html
Poste
Bureau A-3432 (3e étage) Faculté de droit - Université de Montréal C.P. 6128, succ. Centre-ville
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
LE SITE INTERNET DU CDP
Le site Internet du CDP est un outil indispensable pour tous les étudiants en droit. Vous y trouverez :
• des offres d’emplois et de stages • des prix, des concours et des bourses • des liens vers des d’information sur le marché du travail • des liens vers des répertoires d’employeurs • une liste des différentes universités d’été et institutions d’enseignement • des liens vers les sites de formation professionnelle et associations • une liste des manuels de références disponibles au CDP • des ressources utiles aux étudiants en recherche d’emploi, de stage ou d’un programme
d’études. • les versions électroniques des guides carrières qui ont été publiés par le CDP.
Le site Internet du CDP publie également le calendrier et les détails de l’ensemble des activités qui sont offertes.
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/services/cdp/index.html
LE BULLETIN DU CDP
Une à deux fois par semaine, les étudiants de la Faculté de droit reçoivent par courriel le bulletin électronique du CDP. Les bulletins du CDP vous informent des plus récentes offres d’emploi et de stage, concours prix et bourses. Ils annoncent également les prochaines activités de développement professionnel qui prendront place à la Faculté. Il est donc fortement suggéré de les lire attentivement afin de découvrir les opportunités de carrière qui s’offrent à vous.
LES RENCONTRES INDIVIDUELLES
La coordonnatrice du CDP est disponible sur rendez-vous pour guider et aider les étudiants dans leurs démarches d’orientation professionnelle. Elle offre conseils et assistance aux candidats désirant améliorer leur curriculum vitae et leur lettre de présentation. Elle met également à la disposition des étudiants une multitude d’outils afin de soutenir dans leur recherche d’emploi et de stage.
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
LE CENTRE DE DOCUMENTATION
Plus d’une centaine d’ouvrages sur la carrière juridique et la recherche d’emploi sont disponibles pour consultation ou emprunt au CDP. Vous en trouverez la liste complète sur le site Internet du CDP dans la section « Manuels de référence ». Une mise à jour régulière de la documentation disponible est effectuée. Vous pourrez notamment consulter différents magazines, répertoires et ouvrages répertoriés sous les thèmes suivants :
LES GUIDES DE RECHERCHE D’EMPLOI
Des guides de recherche d’emploi sont rédigés à l’intention des étudiants et distribués gratuitement. Vous pouvez aussi les consulter sur le site du CDP dans la section « Les revues et guides des étudiants » :
La rédaction du curriculum vitae et de la lettre de présentation
La préparation à l’entrevue
Le répertoire canadien d’employeurs juridiques – section Québec
Le guide carrières en droit international produit en collaboration avec l’Université McGill
Le guide des étudiants internationaux
Le guide des petits et moyens cabinets du Québec
Le «Naked Resumes and Covers Letters» proposant des modèles de curriculum vitae et lettres de présentation en anglais (une collaboration de l’Université d’Ottawa).
Les répertoires d'employeurs
La pratique du droit (traditionnelle et
alternative)
La recherche de stage et la formation
professionnelle
La recherche d'emploi (les techniques et ressources)
Le curriculum vitae et la lettre de présentation
L'entrevue
La formation juridique
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
Le Guide sur le droit notarial (à venir)
LES REVUES JURIDIQUES
Les revues juridiques suivantes sont disponibles au CDP :
Lexpert
Canadian Lawyer 4 students
Canadian Student
Les carrières du droit
Le National
Avocat – Avocate Vous avez aussi accès à la version électronique des magazines suivants :
The Big Guide to Living and Working Overseas
International Career Employment Weekly
Law Crossing: la plus grande banque d’emplois juridique
Canadian Lawyer – 4Students
Human Right Brief (International)
Legal Week (UK)
Job Postings
The Chronicle of Higher Education
University Affairs
Verge Magazine
Canadian Student Magazine
LES SÉANCES D’INFORMATION SUR LA PRATIQUE DU DROIT
Dans le cadre des « Événements-carrière » qui ont lieu au courant de l’année et prenant la forme de séances d’informations ou de conférences, des praticiens du droit viennent rencontrer, échanger et discuter avec les étudiants.
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
LES CARRIÈRES DITES ALTERNATIVES
Tout au long de l’année, le CDP vous présente des alternatives à la pratique traditionnelle du droit afin de refléter la diversité des opportunités de carrière qu’offrent les études en droit. Plusieurs intervenants viendront partager leurs expériences avec vous. Dans les dernières années, les thématiques suivantes ont fait l’objet d’ateliers et de conférences :
LES ATELIERS PRATIQUES
Afin de préparer les étudiants à affronter le marché de travail, plusieurs ateliers sont organisés au cours de l’année en collaboration avec des experts en recrutement. Plusieurs thèmes seront abordés, notamment :
• La planification et la réussite de la recherche d’emploi • Le savoir-faire professionnel • Les simulations d’entrevue • Les ateliers de correction de CV et de la lettre de présentation • Les activités de réseautage telles que les dîners-causeries du doyen et le speed-
réseautage.
Journalisme Relations publiques
Administration Gestion
Milieu syndical Municipalités Organismes
voués à l’intérêt public
Organismes de coopération
internationale
Organismes internationaux
Développement des énergies
renouvelables
Enseignement des techniques
juridiques
Domaine agro-alimentaire
Multimédias Domaine du
divertissement
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
LES AUTRES ACTIVITÉS
Plusieurs autres événements, où l’étudiant est appelé à interagir davantage avec les employeurs, sont coordonnées par le CDP. Ces dernières ont pour but de mettre en relation les étudiants et les professionnels du milieu juridique. À titre d’exemple, « Les dîners-causerie du doyen », « Le déjeuner-causerie en droit notarial », « Le speed-réseautage » et « Les retrouvailles avec les diplômés » sont des activités sociales lors desquelles vous avez l’occasion de rencontrer plusieurs praticiens afin de discuter de la pratique du droit dans une atmosphère amicale et détendue. Pour connaître toutes les dates de ces rencontres et les modalités d’inscription pour l’année 2012-2013, veuillez vous référer au site du CDP et surveillez les bulletins du CDP. www.droit.umontreal.ca/services/cdp/index.html
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
LES ÉVÉNEMENTS-CARRIÈRE 2012-2013
LA JOURNÉE CARRIÈRE
Organisée par le CDP, la «journée carrière » a lieu au mois de janvier. Plus d’une quarantaine de cabinets d’avocats et d’organismes y participent pour répondre à vos questions et distribuer leurs brochures corporatives. Vous aurez donc l’occasion de rencontrer plusieurs recruteurs au courant de la journée.
LISTE DES PARTICIPANTS À LA JOURNÉE CARRIÈRE 2013 (À TITRE INDICATIF)
BCF McCarthy Tétrault
Bélanger Sauvé McMillan
Blake Cassels & Graydon Miller Thomson Pouliot
Borden Ladner Gervais Ministère de la justice du Canada
Cain Lamarre Casgrain Wells Ministère de la justice du Québec
Chambre des notaires du Québec Monette Barakett
Clyde & Co Morency Avocats
Cour d’appel du Québec Norton Rose Canada
CRTC Osler, Hoskin & Harcourt
Davies Ward Phillips & Vineberg PME Inter-Notaires
Davis Prévost Fortin d’Aoust
De Granpré Chait Robic
Fasken Martineau Robinson Sheppard Shapiro
Cette année, rendez-vous le jeudi 17 janvier 2013 dans les corridors du Café Acquis de droit et de Jean Brillant!
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
FMC Séguin Racine
Gowling Lafleur Henderson Services des poursuites pénales du Canada
Heenan Blaikie Smart & Biggar
Jolicoeur Lacasse Spiegel Sohmer
Lapointe Rosenstein Marchand Melançon Stikeman Elliott
Lavery Tutino Edwards Joseph
Legault Joly Thiffault Woods & Associés
Loranger Marcoux
LES JOURNÉES DE «PARRAINAGE»
Durant le mois de janvier, des visites sont organisées dans divers cabinets d’avocats et organismes gouvernementaux de Montréal. Ces activités permettent aux étudiants de se familiariser avec l’environnement et la pratique du droit. Au programme : rencontres avec des avocats, échanges sur divers sujets, visites guidées, intrusion dans les bureaux croisés en chemin et présentation de conférences diversifiées autour d’un lunch ou d’un cocktail.
Quand?
Janvier
Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31
L’horaire varie selon les disponibilités de chaque employeur et vous sera transmis avant la période d’inscription.
Inscription obligatoire du 4 au 10 janvier 2013 sur le site du CDP : www.outils.droit.umontreal.ca/reservation
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
HORAIRE AUTOMNE 2012
• Mercredi 5 septembre
• 11 h30 à 12h45
• Local B-3315
Les carrières alternatives : Travailler dans le
développement des énergies renouvelables
• Jeudi 6 septembre
• 17h à 19h
• Salon des professeurs (A-3464)
Le panel : Le droit des affaires (5 à 7)
• Mardi 11 septembre
• 16h à 18h
• Salon des professeurs (A-3464)
L’atelier sur le savoir-faire professionnel (sur inscription)
• Mercredi 12 septembre
• B-3325 L’accueil des étudiants
internationaux
• Jeudi 13 septembre
• 11 h30 à 12h45
• Local B-3315
Les carrières alternatives : Enseigner les techniques
juridiques
• Lundi 17 septembre Les parrainages : Visite à la
Confédération des syndicats nationaux (CSN)
• Mardi 18 septembre
• 11 h30 à 12h45
• B-3315
Les carrières alternatives : Travailler en droit des
transports (droit maritime et droit aérien)
• Mercredi 19 septembre
• Salon des professeurs (A-3464)
Une nouvelle façon d’appliquer le droit pénal : La Cour
municipale de la Ville de Montréal
• Lundi 24 septembre Les parrainages : Visite à la
Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP)
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
• Mardi 25 septembre
• 11h30 à 12h45
• B-3315
Travailler en droit notarial : Le droit des affaires
• Mercredi 26 septembre
• 17h à 19h
• Café Acquis de droit
Le réseautage : Les retrouvailles avec les diplômés
(5 à 7)
• Jeudi 27 septembre
• 11h30 à 12h45
• B-3315
Les carrières alternatives : Travailler à la Banque de
dévelop. du Canada
• Lundi 1er octobre
• 11h30 à 12h45
• B-3315
Les carrières du droit : Travailler dans la fonction publique
québécoise
• Mardi 2 octobre
• 11h30 à 12h45 Le kiosque de la Maison
internationale de l’UdeM
• Mercredi 3 octobre
• Résultats: 5 novembre
• B-3315
Le test Myers-Briggs (test psychométrique)
• Mardi 30 octobre
• 17h à 19h
• Salon des professeurs (A-3464)
Le speed-réseautage (5 à 7)
• Mercredi 31 octobre
• 17h à 19h
• Salon des professeurs (A-3464)
Le panel : Le droit international (5 à 7)
• Mercredi 7 novembre
• 11h30 à 12h45
• Local B-3315
Les carrières alternatives : Travailler dans le domaine des
multimédias
• Jeudi 1er novembre
• 11h30 à 13h
• B-3315
Les carrières alternatives : Travailler dans le domaine
agro-alimentaire
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
• 5 novembre et 22 novembre
• 18h à 21h
• ITHQ
Le dîner-causerie du Doyen (18h à 21h)
• Mardi 6 novembre
• 11h30 à 12h45
• B-2245
La séance d’information sur la course aux stages
• Jeudi 7 novembre
• 11h30 à 12h45
• B-3315
Les carrières alternatives : Travailler dans le domaine des
multimédias
• Jeudi 8 novembre
• 11h30 à 12h45
• B-3315
Travailler en droit notarial : la fonction publique canadienne
et la fonction publique québécoise
• Lundi 12 novembre
• 16h à 19h
• Café Acquis de droit
Démystifier la course aux stages (4@7)
• Mardi 13 novembre
• 11h30 à 13h
• Salon des professeurs (A-3464)
Le déjeuner-causerie en droit notarial
• Mercredi 14 novembre
• 11h30 à 12h45
• B-3315
Les carrières alternatives : Travailler dans le domaine
pharmaceutique
• Lundi 19 novembre
• Clinique juridique L’atelier de correction du CV et
de la lettre de présentation
• Mardi 20 novembre
• 11h30 à 12h45
• Salon des professeurs (A-3464)
Les carrières du droit : Les auxiliaires juridiques
• Mercredi 21 novembre
• 11h30 à 12h45
• B-3315
Les carrières alternatives : Travailler dans une entreprise
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
HORAIRE HIVER 20131
1 Pour les activités de l’hiver, veuillez surveiller vos courriels afin de connaître les salles désignées.
•Inscriptions du 4 au 10 janvier sur le site Internet du CDP Les journées de parrainage
•Mardi 8 janvier
•11h30 à 12h45 L'atelier de préparation sur la
course aux stages 2013
•Mercredi 9 janvier
•11 h 30 à 12h45 La rédaction du CV et de la lettre
de présentation
•Jeudi 17 janvier
•11h à 14h
•Corridors Café Acquis de droit et Jean-Brillant
La journée carrière 2012
•Mardi 22 janvier
•11h30 à 12h45 Les carrières alternatives : Travailler en droit minier
•Mercredi 23 janvier
•11h30 à 12h45 La préparation à l’entrevue
•Jeudi 24 janvier
•Salon des professeurs (A-3464) Un thème d’actualité : Le Plan
Nord
•Lundi 4 février
•9h à 16h Les simulations d’entrevue
•Mercredi 6 février
•11h30 à 12h45
Les carrières alternatives : Travailler dans le domaine de la
cybercriminalité
•Mardi 12 février
•11h30 à 12h45 La séance d’information sur les
études supérieures
•Mercredi 13 février La séance d’information de l’École
du Barreau du Québec
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
33
SECTION 1 : INFORMATIONS
GÉNÉRALES
SECTION II : LA DIVERSITÉ DE
LA PRATIQUE JURIDIQUE
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LES DOMAINES DE PRATIQUE EN DROIT La première partie de cette section vous présente une description des différents champs de pratique qui occupent une place majeure en droit et/ou des branches de droit qui sont en plein essor. Vous y retrouverez une définition de chaque domaine, un aperçu de la vie des avocats y pratiquant, ainsi qu’une idée de la formation et des aptitudes personnelles importantes requises. Bien que la spécialisation soit chose courante en droit, il est à noter que le cloisonnement n’est pas de rigueur. À titre d’exemple, l’avocat pratiquant en droit immobilier sera souvent appelé à travailler avec des spécialistes en droit des assurances ou même à conseiller des clients quant aux questions fiscales relatives à l’acquisition d’un immeuble. À l’inverse, certains champs de pratique ne seront peu ou jamais en interaction. La description de ces champs d’expertise est inspirée par deux sources distinctes, soit, l’édition 2010 de la revue «Les carrières du droit » et le livre « The Official Guide to Legal Specialties » (ouvrage disponible au CDP). Ce dernier publié par le National Association for Law Placement (NALP) réunit les témoignages d’une multitude d’avocats œuvrant dans différents domaines et milieux de travail, notamment des cabinets, des entreprises et des organismes à but non lucratif ou gouvernementaux. En lisant les descriptions de ces domaines de pratique, il est important de se rappeler que ces derniers sont en constante évolution du fait des changements survenant dans nos lois, notre économie et notre société. En 2008, selon une étude menée par le Barreau du Québec en 20082, les avocats s’attendaient à ce que les domaines suivants connaissent la croissance la plus importante : Selon l'Étude socio-économique 2008 du Barreau du Québec, les avocats s'attendent à ce que le droit de l'environnement, les faillites et l'insolvabilité, le droit de l'informatique, le droit commercial, le droit administratif et la propriété intellectuelle.
2 http://www.servicecanada.gc.ca/fra/qc/emploi_avenir/statistiques/4112.shtml
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Quant à la pratique notariale, les champs de pratique les plus courants sont, par ordre d'importance, le droit immobilier, le droit successoral, le droit familial et le droit commercial. De fait, en 2010, selon Service Canada, près de 50% des revenus de l’ensemble des notaires provenaient de la pratique du droit immobilier. Il nous apparaît important de préciser que l’étude qui suivra ne prétend pas être exhaustive. Par conséquent, nous conseillons à l’étudiant qui désire faire le pont entre l’université et le marché du travail de bien s’informer afin de cerner le domaine du droit qui lui convient le mieux3.
3 Veuillez noter que les informations présentées dans cette section ne se veulent pas exhaustives. Elles ne visent
qu’à vous offrir quelques pistes de réflexion.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DES AFFAIRES
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils peuvent travailler au sein de firmes, d’entreprises ou pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leur clientèle compte les institutions financières, les entreprises, les commanditaires, les entrepreneurs et les firmes. Ils auront à revoir/rédiger des contrats, négocier avec la partie adverse, conseiller les entrepreneurs qui désirent récolter de l’argent pour mettre sur pied leur propre entreprise et conseiller les entreprises dans leurs investissements, au niveau du financement, des sûretés et des assurances, etc.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•La nature intellectuelle du travail
•Les relations avec les clients
•L’aide apportée aux entreprises à devenir plus prospères
•La mise à jour constante
•La négociation
•Le haut niveau de responsabilité
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Études des principes fondamentaux et règles gouvernant la compagnie. L’avocat agit surtout comme conseiller et négociateur.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai de bonnes aptitudes interpersonnelles?
Est-ce que je désire travailler dans un environnement où l’on doit s’adapter constamment aux fluctuations du marché économique?
Est-ce que j’ai une bonne connaissance du monde des affaires, tant au niveau local qu’au niveau international?
Est-ce que j’ai un intérêt pour le litige?
Est-ce que je suis prêt à travailler dans un domaine où les juristes ont une relation très étroite avec leurs clients?
Est-ce que j’ai apprécié les cours reliés au droit des affaires à la Faculté?
Est-ce que j'ai un intérêt pour l’économie et la comptabilité?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droit des obligations, des affaires, des sûretés, des assurances, des valeurs mobilières, fiscal, des transactions commerciales internationales, du financement de l’entreprise et de la propriété intellectuelle. Des cours dans le domaine des affaires et de l’écriture sont suggérés.
•Expériences : Expérience pratique en entreprenariat, rédaction de contrats, être au courant de l’actualité dans le monde des affaires, etc.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Facilité à communiquer avec les autres
•Facilité de rédaction des documents légaux
•Connaissances du monde des affaires
•Habileté à analyser et à résoudre des problèmes
•Compétences en économie et en comptabilité
•Habileté à négocier
•Sens de l’organisation
•Facilité à travailler en équipe
•Capacité de porter attention aux détails
•Créativité
•Communication orale et écrite
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une avocate œuvrant en
droit des affaires
Me Eleonore Derome Avocate en droit des sociétés et des valeurs mobilières chez McCarthy Tétrault LL.B.2006, Faculté de droit, Université de Montréal « La pratique d’une avocate en droit des affaires en cabinet privé est spécialisée, mais reste très diversifiée dans le type de mandat que nous donnent les clients, d’autant plus que notre pratique varie en fonction du contexte économique. Par exemple, au cours d’une année où les marchés boursiers sont favorables, il y aura d’avantages de financement public qu’une année où le contexte est moins favorable et où les compagnies chercheront à faire des acquisitions à meilleur prix. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est le travail d’équipe avec les associés et les stagiaires et l’opportunité d’être en contact avec les différents intervenants d'une transaction soit des courtiers, des vérificateurs, les avocats de l’autre partie et ce, tout en travaillant étroitement avec notre client, pour lequel nous devenons un réel conseiller d’affaire. De plus, dans le cadre d’une transaction, il est possible que les contrats d’emplois soient révisés, les permis environnementaux et les baux, renouvelés. La transaction peut aussi soulever plusieurs questions de fiscalité ou de propriété intellectuelle, ce qui nous amène régulièrement à travailler en équipe avec nos collègues spécialistes des différents sous-groupes du cabinet. Cela étant, c’est généralement l’avocat en commercial qui mènera la transaction et qui sera le point de contact principal du client et par conséquent, l’avocat de droit des affaires devra développer des aptitudes à gérer des dossiers. Il est fascinant de découvrir, au fil des transactions, les industries qui sont importantes au Québec et au Canada, que ce soit dans l’industrie de l’énergie, des institutions financières, des technologies, dans le domaine minier ou des transports par exemple. Si la pratique du droit des affaires vous intéresse, je vous suggère de suivre le maximum de cours possible dans ce domaine, incluant le cours sur les valeurs mobilières. Bien que cela ne soit pas essentiel, je crois que mon parcours a tracé la voie vers ma pratique en droit des affaires puisqu’avant mes études de droit, j’ai terminé un baccalauréat en administration des affaires et une maîtrise ès sciences de la gestion. J’ai aussi eu l’opportunité de travailler comme gestionnaire au sein d’une multinationale pendant mes études. Cela étant, prendre l’habitude de lire quotidiennement le cahier des affaires du journal est aussi une excellente préparation à cette pratique et si c’est le choix de carrière que vous faites, les compagnies et les transactions mentionnées dans ces articles seront bientôt vos clients! »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DES ASSURANCES
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Les avocats spécialisés de la défense travaillent au sein de cabinets privés ou de compagnies d’assurance. Pour ce qui est des avocats spécialisés dans l’analyse de l’étendue de la couverture de polices d’assurance, ils travaillent généralement au sein de cabinets privés.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Deux branches majeures touchent le domaine de l’assurance : l’assurance des biens et l’assurance des personnes. Les avocats travaillant pour des compagnies d’assurance ont pour clients leurs employeurs eux-mêmes et les assurés de ces compagnies. Ils examinent les réclamations et les litiges, conseillent la compagnie et les assureurs sur les lois, les règlements et la gestion des bases de données et des réclamations. Par ailleurs, ils rédigent les contrats d’assurance, les négocient et assurent la défense des assurés.
•En ce qui concerne les avocats travaillant au sein de cabinets, ils représentent des compagnies d’assurances, des entreprises et des particuliers. Ils conseillent également les entreprises en termes de régime d’assurance.
•Il est à noter que la plaidoirie est un élément central de ce type de droit et la spécialisation est chose fréquente étant donné la haute technicité reliée à ce domaine.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Le travail étroit avec des clients
•La négociation
•La plaidoirie
•Le travail avec des clients œuvrant dans différents secteurs
•Le travail en équipe
•La possibilité de conseiller des clients
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce domaine traite de tout ce qui se rattache aux contrats d’assurance.
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je désire travailler dans un environnement où j’aurai à plaider et à négocier sur une base régulière?
Est-ce que je préfère avoir un environnement de travail où la relation avec le client est très présente?
Est-ce que j’apprécie le travail d’équipe?
Est-ce que j’ai un intérêt pour le milieu de la santé, des pharmaceutiques, ou des biens?
Est-ce que le fait de voyager pour le travail est un inconvénient?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droits des obligations, de la preuve et procédure civile, des assurances, de la santé et administratif et méthodes alternatives de résolution de conflits.
•Expériences : Tribunal-école, plaidoirie, débats oratoires, expérience pratique.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Excellente communication orale et écrite
•Sens de la stratégie
•Bon jugement
•Habileté à négocier
•Vivacité d’esprit
•Capacité de s’adapter rapidement aux changements
•Apprentissage rapide
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une avocate œuvrant en
droit des assurances
Me Mélanie Dugré Conseillère juridique, Contentieux, Great-West / London Life / Canada-Vie B.C.L./LL.B., 2000, Université McGill « Je pratique le droit depuis 2001 dans le domaine du litige. Fervente de communications orales et de débats oratoires à l’école secondaire, j’ai toujours caressé le rêve de devenir avocate. Je me sens donc extrêmement privilégiée d’exercer cette extraordinaire profession et d’avoir la chance de travailler dans un univers en constante évolution qui doit s’adapter aux divers changements sociaux. J’ai d’abord choisi le litige pour pouvoir plaider devant les tribunaux et convaincre un juge ou un décideur du bien-fondé de ma position. Bien que les vacations à la Cour et les plaidoiries ne ressemblent que très peu au portrait qu’en tracent la télévision et les films, elles constituent néanmoins des occasions de faire valoir notre point de vue et de défendre avec fougue et vigueur les intérêts de la partie que l’on représente. Si la proportion des dossiers qui se rendent au stade du procès reste minime, un litige judiciaire offre plusieurs occasions de débattre de divers points de droit en cours de dossier. Les méthodes alternatives de résolution des conflits, qui sont en pleine émergence depuis quelques années, permettent également de faire valoir nos arguments en faveur de notre client. La pratique du litige offre par ailleurs un horizon infini de possibilités. Certains avocats demeureront des touchent-à-tout et des généralistes du droit alors que d’autres se spécialiseront dans un domaine bien précis. Pour ma part, j’ai consacré les 6 premières années de ma pratique à la responsabilité professionnelle médicale au sein d’un cabinet de pratique privée alors que je représentais les intérêts de médecins qui étaient poursuivis devant les tribunaux civils ou disciplinaires. En 2007, j’ai choisi de me joindre au contentieux d’une compagnie d’assurance où je poursuis ma pratique du litige dans des dossiers touchant à l’assurance-vie, l’assurance invalidité, les relations contractuelles et toutes autres questions susceptibles de mettre en cause les droits et intérêts de la compagnie que je représente. J’adore la nature de mon travail puisqu’il n’est jamais monotone, chaque dossier apportant de nouveaux faits et soulevant des questions différentes. Puisque le mandat qui est confié à l’équipe du contentieux est particulièrement vaste, je suis appelée à me pencher sur une très grande variété de sujets, allant du droit des contrats aux droits fondamentaux, en passant par le droit du travail et l’accès à l’information. Ma pratique est conséquemment toujours stimulante et me permet de me renouveler et d’en apprendre un peu plus chaque jour sur le droit qui nous gouverne.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Certains affirment qu’il faut aimer les querelles pour pratiquer le litige. Je crois au contraire que les avocats de litige sont des avocats en quête d’harmonie qui investissent leurs meilleurs efforts à tenter de trouver des solutions aux litiges et qui puisent la satisfaction du devoir accompli non seulement dans une victoire devant les tribunaux mais aussi à travers des résolutions justes et équitables des conflits. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT BANCAIRE ET FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent dans les banques et les autres institutions financières, au sein de cabinets privés ou encore pour le gouvernement. Il est à noter que ce domaine subit une évolution particulièrement marquée par le phénomène de la globalisation des marchés financiers.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Ils ont une clientèle très diversifiée : banques, autres institutions financières, personnes ou entreprises créancières ou débitrices, etc. A souligner que leur travail consiste surtout à la rédaction de contrats, aux transactions et à la liquidation. Le droit des sûretés un domaine primordial dans la pratique du droit bancaire.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•La collaboration est essentielle
•Les grands défis intellectuels
•La nature créative dont on doit faire preuve
•La constante mouvance dans les projets et par conséquent, des personnes qui y sont rattachées
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit touche notamment au financement, aux transactions financières, aux sûretés, aux assurances, aux fusions/acquisitions, à la recapitalisation du financement et à la faillite. Bref, ce droit concerne les services offerts aux entreprises de services financiers.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai un intérêt marqué pour le domaine des affaires?
Est-ce que je suis prêt à travailler dans un milieu où il faut faire preuve de créativité afin de régler les problèmes?
Est-ce que j’ai de l’expérience dans le domaine des affaires ou est-ce que j’ai effectué des études reliées à celui-ci?
Est-ce que je désire travailler dans un milieu où le rapport avec la clientèle est très étroit?
Est-ce que j’ai apprécié les cours tels que Sûretés, Droit des affaires, Faillite et insolvabilité, Obligations ou Transactions commerciales?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droit des obligations, des affaires, des transactions commerciales internationales, des sûretés, de la faillite et de l’insolvabilité, des assurances, des successions, des valeurs mobilières, du financement de l’entreprise et immobilier. Des cours de finance peuvent être utiles.
•Expériences : Travail en clinique juridique, être au courant de l’actualité dans le domaine bancaire et financier, expérience pratique (stage).
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Habileté à négocier
•Aptitude à travailler sur des cas extrêmement pointus
•Sens des affaires
•Entregent
•Connaissance du domaine des affaires
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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45
SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DES BIOTECHNOLOGIES
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils peuvent œuvrer dans le secteur public au sein des ministères et d’agences gouvernementales, mais aussi au sein de comités d’éthique de la recherche en milieu hospitalier ou pour des compagnies pharmaceutiques.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leur clientèle est composé par des institutions financières, des entreprises et des entrepreneurs. Ils ont à négocier et rédiger des contrats, conseiller les entrepreneurs pour démarrer leurs entreprises et conseiller les cabinets dans leurs investissements et au niveau du financement, des sûretés et des assurances.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•La collaboration y est essentielle
•L’ouverture à différents modes de réflexion
•La mise à jour constante
•L’évolution rapide de la technologie
•Les nombreux défis intellectuels à relever
•Le travail en collaboration avec les recherchistes
•Les grands défis intellectuels
•La nature créative dont on doit faire preuve
•La constante mouvance dans les projets et par conséquent, des personnes qui y sont rattachées
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce domaine juridique traite des problématiques telles que les organismes génétiquement modifiés, la gestion des données personnelles recueillies lors des protocoles de recherche ainsi que de l’admissibilité de certaines collectes d’éléments du corps humain à des fins thérapeutiques ou même scientifiques..
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai un intérêt pour la science et les technologies?
Est-ce que je serais prêt à faire des études complémentaires dans le domaine des affaires ou de la santé?
Est-ce que je possède une bonne connaissance des enjeux éthiques, juridiques et sociaux du domaine des biotechnologies?
Est-ce que je désire travailler dans un environnement interdisciplinaire (droit, santé, affaire, sociologie, etc.)?
Est-ce que j’ai apprécié les cours reliés au droit de la santé?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droit des obligations, des affaires, des transactions commerciales internationales, de la propriété intellectuelle, de la sociologie du droit, de l’éthique, de la protection de la santé publique.
•Expériences : Expériences de rédaction, être au courant de l’actualité dans le monde des affaires.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Habileté à analyser et à résoudre des problèmes
•Facilité à travailler en équipe
•Maîtrise des notions en génétique humaine et sur la santé
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit
des biotechnologies Me Jacques Cossette Stein-Monast LL.B. 1997, Université de Montréal « Mon cheminement académique préalable ne me destinant pas, en apparence, à une pratique en droit des biotechnologies, mon grand intérêt pour les sciences de la vie m’y a toutefois conduit. En effet, avant d’entreprendre mes études en droit à l’Université de Montréal, j’avais complété un baccalauréat en administration des affaires (option finance). Suivant mon profil académique, j’ai rapidement été dirigé vers des mandats en droit des affaires, principalement dans des situations de mise en place de financement corporatif ou d’achat et de regroupement d’entreprises. Les entreprises dans le secteur des biotechnologies font principalement face à trois situations pour lesquelles elles consultent leurs conseillers juridiques, à savoir la protection de leur propriété intellectuelle, la mise en place de financement et la commercialisation de leurs résultats de recherche. Dans le cadre de mes divers mandats, j’ai donc notamment eu à rédiger et à négocier des conventions de confidentialité et de cession de propriété intellectuelle, à mettre en place divers financements corporatifs et également à rédiger et négocier des conventions de licence. Les conventions de confidentialité et de cession de propriété intellectuelle permettent aux entreprises œuvrant dans le secteur des biotechnologies de s’assurer qu’elles seront propriétaires des résultats de la recherche effectuée par les divers chercheurs dont elles retiennent les services. Au niveau des financements corporatifs, il s’agit généralement d’une société de capital de risque qui souscrit au capital de l’entreprise. Souvent, l’entreprise n’a pas encore de revenu à ce moment, alors les négociations portent sur la valeur potentielle de l’entreprise. La société de capital de risque cherche à maximiser son investissement alors que l’entrepreneur souhaite obtenir le maximum de financement sans pour autant trop diluer sa participation dans son entreprise. Quant à la commercialisation de produits, celle-ci s’effectue souvent par voie de convention de licence par laquelle l’entreprise donne le doit à une société de commercialiser son produit en contrepartie d’une redevance sur les ventes. Bien que ce type de convention puisse sembler simple au premier abord, le praticien en droit des biotechnologies doit faire preuve de rigueur et d’imagination dans le cadre de la mise en place de telle convention.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
En effet, certaines situations peuvent rendre plus complexes les négociations. Par exemple, il est possible que les produits à être commercialisés comprennent plusieurs technologies provenant de diverses entreprises. À ce moment, les entreprises concernées doivent négocier leur valeur contributive respective afin de séparer l’assiette des revenus. En conséquence, comme dans tous les champs de pratique, le droit des biotechnologies exige une grande curiosité intellectuelle afin de bien comprendre les préoccupations de nos clients et leurs projets d’entreprises. En effet une telle compréhension est essentielle afin de pouvoir adéquatement conseiller nos clients. Par ailleurs, la compréhension du monde financier est également un atout essentiel tout comme un minimum de connaissances dans la mise en marché de nouveaux produits. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT CRIMINEL
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent pour le gouvernement (procureurs de la Couronne) ou dans des bureaux spécialisés en droit criminel (avocats de la défense).
Quels sont leurs milieux de travail?
•Les procureurs de la Couronne servent la communauté au sens large en s’assurant que les lois soient respectées, c'est-à-dire en poursuivant les accusés. Quant aux avocats de la défense, leurs clients sont les accusés. Les dossiers se rapportent toujours aux actes criminels commis.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Le service de la communauté (s’applique aux procureurs de la Couronne)
•La recherche
•Les enquêtes
•L’interrogation des témoins et les experts
•La plaidoirie à la cour
•Le travail en équipe
•Le développement de stratégies
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit régit, au moyen d’interdictions et de sanctions, les comportements admissibles dans notre société, que ce soit avec entre individus ou en lien avec des propriétés.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je désire œuvrer un environnement de travail où l’on doit se rendre en audience fréquemment?
Est-ce que je veux un emploi où le temps passé au bureau est minime, comparé aux moments où l’on doit être à la cour ou avec les clients?
Est-ce que je désire travailler dans un milieu où l’on doit faire preuve d’habilités qui s’apparentent au travail social ou au travail de conseiller?
Est-ce que je suis capable de faire le vide et de ne pas me laisser envahir dans ma vie personnelle par les dossiers parfois lourds et troublants?
Est-ce que j’ai apprécié les cours de droit pénal (procédure et preuve)?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droit pénal et criminel. Pour les crimes reliés à l’argent (ex. : fraude), des cours de droit des affaires sont recommandés. Des cours de psychologie, de criminologies et de travail social sont utiles.
•Expériences : Tribunal-école, débats oratoires, concours de plaidoirie, travail social, expérience pratique.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Excellente communication orale et écrite
•Capacité d’analyse et de synthèse
•Organisation
•Bon jugement
•Dévouement et passion pour ce travail
•Facilité à composer avec des délais très courts
•Capacité de gérer ses émotions et réagir aux imprévus
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une procureure de la
couronne Me Ophélie Brunelle Quraishi Procureure de la couronne, Directeur des poursuites criminelles et pénales LL.M., 2011, Faculté de droit, Université de Montréal LL.B., 2005, Faculté de droit, Université de Montréal « Mon passage en droit à l'Université de Montréal a été plus que formateur. Bien que le sujet m'intéressant le plus en commençant mes études en droit était le droit criminel, j'y ai découvert un intérêt marqué en droit international public. J'ai donc poursuivi mes études à la maîtrise en droit international et ensuite fait un stage (non reconnu par le Barreau) de quelques mois à l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à Vienne. Au sein de ce stage, j'ai eu la chance de travailler sur des projets en matière d'anti-corruption et de trafic de drogues. Ce que j'ai appris m'a d'ailleurs aidé à trouver le sujet de mon mémoire de maîtrise. Par la suite j'ai décidé de revenir à Montréal afin d'acquérir une expérience pratique et suis revenue à mon intérêt initial, soit le droit criminel. J'ai trouvé un stage au sein du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) comme procureure de la couronne, pendant lequel j'ai eu à plaider régulièrement devant les tribunaux, à raison de plusieurs jours par semaine et dès le début de mon stage. Ce stage permet à l'étudiant de toucher à tous genres de dossiers, allant aux dossiers de voies de faits aux trafics de drogues. Ayant acquis un intérêt plus poussé envers les dossiers de fraude, j'ai décidé de joindre le Bureau de lutte aux produits de la criminalité (BLPC), bureau spécialisé au sein du DPCP. Le type de dossiers au sein de ce bureau varie entre des dossiers de produits de la criminalité, recyclage des produits de la criminalité, fraude financière, fraude fiscale et crime organisé. Il y a des dossiers de plus courte durée ainsi que des dossiers de longue haleine impliquant des vacations à la cour pouvant aller d'un jour à plusieurs mois. Il s'agit d'un travail passionnant où on apprend énormément et où des liens entre collègues se tissent inévitablement. Les grands avantages de travailler en droit criminel est l'expérience en matière de plaidoirie qu'on en retire ainsi que la diversité du travail au quotidien (pour en nommer que quelques uns). Nous sommes appelés à régulièrement sortir de notre zone de confort et à dépasser nos limites, ce qui permet un apprentissage rapide et une aise devant la cour qui est difficilement trouvable ailleurs. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DE LA FAMILLE
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•La plupart travaillent dans de petits cabinets ou à leur compte. Quels sont leurs
milieux de travail?
•Leurs clients sont des particuliers et leurs dossiers touchent à tous les éléments reliés au droit de la famille. Ils peuvent résoudre le contentieux hors cour ou devant les tribunaux.
Qui sont leurs clients et sur quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Les relations très proches avec les clients
•L’aide apportée aux clients sur des cas humains
•Le travail avec les familles et les enfants.
•Le fait que chaque cause est unique.
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit touche tout ce qui se rapporte aux réalités familiales dont le mariage, la séparation de corps, le divorce, le partage du régime matrimonial, la garde des enfants et l’adoption.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je suis prêt à travailler dans une plus petite firme, ou même démarer mon propre bureau?
Est-ce que je suis prêt à travailler dans un environnement où il y a peu de répétitions et où chaque cas présente des problèmes variés et des solutions uniques?
Est-ce que je souhaite évoluer dans un domaine qui peut parfois être exigeant sur le plan émotionnel mais enrichissant sur le plan humain ?
Est-ce que je suis prêt à agir à titre d’avocat et à titre de conseiller auprès des clients?
Est-ce que je suis capable d’être empathique par rapport à un drame que vit une personne tout en étant objective par rapport à une situation forte en émotion?
Est-ce que j’ai apprécié les cours de droit de la famille et de successions?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droits de la famille, des régimes matrimoniaux, des affaires, fiscal, immobilier, des sûretés et des assurances, ainsi que les modes alternatifs de résolution de conflits.
•Expériences : Tribunal-école, concours de plaidoirie, débats oratoires, théâtre, improvisation, auxiliaire juridique, clinique juridique, etc.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Empathie
•Habileté à demeurer objectif
•Habileté à donner des conseils
•Habileté à négocier
•Patience
•Intérêt pour les relations humaines
•Excellente communication orale et écrite
•Ce domaine touche de près les individus et, par conséquent, il faut avoir les nerfs solides pour faire face à l’émotivité impliquée dans plusieurs des causes.
•Des qualités de médiateur
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une avocate œuvrant en
droit de la famille Me Julie Dilli St-Clair et associés LL.B. 2005, Université de Montréal « L’un des préjugés les plus tenaces concernant les avocats pratiquant en droit de la famille, c’est de penser qu’ils sont davantage psychologue que juriste. Le droit de la famille est un domaine de droit vivant, qui touche la vie personnelle de tous et chacun dans la plus stricte intimité. Si des capacités d’écoute et de compréhension sont de rigueur, il faut également faire preuve d’objectivité et avoir le recul nécessaire pour remplir correctement le mandat qui vous est confié, soit la défense des intérêts de votre client. Les personnes qui me consultent sont parfois dépassées par les évènements qu’elles vivent, mais les rôles doivent être clairs dans le meilleur intérêt du client : vous devez l’accompagner et assurer ses intérêts juridiques. Si une aide psychologique est utile, alors il faut savoir orienter la personne vers les associations et professionnels compétents. Il est également très important de savoir communiquer correctement l’information juridique, bien souvent indéchiffrable pour le client : la vulgarisation du droit s’impose pour lui permettre de comprendre les procédures ainsi que les règles de droit applicables. L’un des attraits fondamental en droit de la famille, c’est la diversité des situations rencontrées : chaque personne, chaque histoire est unique et il n’y a pas de place pour la routine ou les formulaires pré-remplis. Parce que l’issue des procédures aura un impact direct sur la vie quotidienne de la personne qui sollicite vos services, il faut proposer une solution concrète et adaptée à cette personne. Au-delà de la pratique dans le domaine de la famille, il est également important d’avoir de bonnes connaissances juridiques générales : en effet, lors d’une séparation, on peut être amené à traiter des questions en droit des obligations, en droit des sociétés, ou même en droit de la faillite. Il faut être capable de s’adapter et de chercher la bonne information. Si vous choisissez le droit de la famille, alors la chambre de pratique deviendra votre deuxième bureau : les requêtes sont fréquentes et les représentations devant le juge peuvent parfois se multiplier. Cependant, il y a aussi place au règlement à l’amiable; il faut alors savoir négocier un consentement quand la situation se présente. Orienter votre pratique vers le droit de la famille peut également vous ouvrir la voie vers d’autres possibilités de carrière, tel que procureur aux enfants ou encore médiateur familial. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DE LA FAILLITE ET DE L’INSOLVABILITÉ
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•La plupart travaillent au sein de cabinets privés, mais peuvent également travailler dans des banques, des entreprises ou pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leurs clients peuvent être des créanciers ou des débiteurs. Ils peuvent représenter des banques, des institutions financières, des compagnies d’assurance, des entreprises, des individus. Les dossiers sont dirigés vers les négociations entre créanciers et débiteurs.
Qui sont leurs clients et sur quels types de dossiers
travaillent-ils?
•L’aide apportée afin de résoudre les problèmes financiers
•Le plaisir d’avoir réussi à restructurer et réorganiser une entreprise ayant des problèmes financiers
•L’aspect créatif et le développement de stratégies
•Le contact avec les clients
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit fournit une structure aux individus ou organisations incapables de rencontrer leurs obligations monétaires. Il gouverne les obligations et droits des créanciers et des débiteurs et ce, en liquidant leurs biens et en les revendant, ou en assurant une restructuration et une réorganisation pour le paiement des dettes.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai apprécié le cours de faillite et insolvabilité à la Faculté?
Est-ce que je désire travailler dans un environnement où je suis souvent appelé à être en cour?
Est-ce que je veux travailler dans un environnement où je dois développer des solutions créatives et innovatrices sans fondements légaux, mais plutôt de nature économique et stratégique?
Est-ce que j’aime négocier?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droits des obligations, des affaires, de la faillite et de l’insolvabilité, des sûretés, fiscal et immobilier.
•Expériences : Tribunal-école, concours de plaidoirie, auxiliaire juridique, expérience pratique, connaissance des récents développements économiques.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Habileté à négocier
•Créativité dans la résolution de problèmes
•Habileté d’écriture
•Communication orale persuasive
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour un avocat de cette
pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DE L’ENVIRONNEMENT
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent pour des organisations environnementales, des cabinets, des entreprises ou pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Les avocats travaillant pour le gouvernement représentent celui-ci devant les tribunaux et veillent à l’application des lois et des politiques en matière d’environnement. Les avocats travaillant au sein de cabinets conseillent les entreprises/industries et les représentent devant les tribunaux. Quant aux avocats œuvrant au sein d’organisations environnementales, leurs dossiers varient selon les mandats et objectifs de leurs organismes. Enfin, les avocats de contentieux s’assurent que leur client agit conformément aux lois et règlements.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•La possibilité de résoudre un problème environnemental
•Le travail en équipe
•Les défis intellectuels
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit se préoccupe du contrôle de la qualité de l’environnement.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai un intérêt marqué pour la science et l’environnement?
Est-ce que je désire avoir un emploi privilégiant la négociation à la plaidoirie?
Est-ce que j’apprécie le travail d’équipe?
Est-ce que je désire travailler dans un domaine où j’aurai à apprendre constamment de nouvelles choses puisque le droit de l’environnement est en perpétuelle évolution ?
Est-ce que j’ai apprécié les cours reliés au droit de l’environnement et au droit administratif?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droit de l’environnement et droit administratif.
•Expériences : Tribunal-école, concours de plaidoirie, débats oratoires, implication dans un groupe d’étudiants ou une organisation environnementale.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Bon esprit d’analyse
•Intérêt pour le droit administratif puisque la règlementation municipale est souvent présente dans ce domaine
•Intérêt et connaissances en sciences naturelles comme la biologie ou la chimie
•Volonté d’apprentissage et capacité de composer avec le changement puisque ce domaine est en plein développement
•Possibilité de travailler dans différents secteurs de la société
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT FISCAL
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent au sein de cabinets, de compagnies ou encore pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Les avocats œuvrant dans les cabinets travaillent pour des compagnies ou des institutions financières. Ils les conseillent sur la façon d’organiser l’ossature de leur entreprise, de structurer une fusion, une acquisition etc. Ils représentent aussi leurs clients devant les tribunaux lorsque cela est nécessaire. Pour ce qui est des avocats travaillant dans une compagnie, celle-ci est leur seul client. Ils s’assurent du respect des lois fiscales et planifient une structure permettant à l’entreprise d’augmenter ses bénéfices en diminuant le montant des taxes à payer. Ils déterminent les conséquences financières de certaines décisions et transactions.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•L’apprentissage constant
•Les défis intellectuels
•Les stratégies à développer pour tirer un maximum de bénéfices en diminuant les taxes des clients
•Le travail d’équipe
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit touche à l’impôt et à la planification fiscale. Le rôle de l’avocat est de permettre au client de suivre les lois sur l’impôt des gouvernements provinciaux et fédéraux avec un maximum de bénéfices.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai un bon sens d’analyse et de résolution de problèmes?
Est-ce que je désire travailler dans un environnement où mon travail aura un impact direct sur les entreprises et les clients pour lesquels je travaille?
Est-ce que j’ai un vif intérêt pour le domaine des affaires et pour l’économie?
Est-ce que j’ai pris et apprécié les cours de droit fiscal?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droit des obligations, des affaires, du financement de l’entreprise, des transactions commerciales internationales, des sûretés, bancaire et fiscal.
•Expériences : Clinique juridique, clerc, expérience pratique.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Aptitude de résolution de problèmes
•Bonne capacité d’analyse
•Habileté à travailler et à s’ajuster avec des règles toujours changeantes
•Habileté à l’écriture et à la recherche juridique
•Excellente capacité de communication
•Intérêt marqué pour le monde des affaires
•Ce droit comporte énormément de détails techniques. Il est donc fait pour les personnes aimant l’organisation systématique et logique.
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit
fiscal
Me Charles Lespérance-Poissant Conseiller, Service mondial des prix de transfert, KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. LL.B., 2009, Université de Montréal « Dans un article de Bloomberg BusinessWeek Magazine, l’économiste Martin A. Sullivan s’étonne du taux d’impôt mondial de 2,4% de Google : "It's remarkable that Google's effective rate is that low"4. Considérant les montants en jeu, les autorités fiscales scrutent attentivement les transactions multinationales afin de s’assurer que celles-ci sont conformes aux règles de prix de transfert (transfer pricing en anglais). Nous tenterons ici d’illustrer ces règles. Avant d’illustrer les règles de prix de transfert, j’aimerais vous glisser quelques mots sur mon parcours. J’ai complété mon baccalauréat en droit en 2009 à la Faculté de droit de l’UdeM. Mes cours favoris étaient en lien avec la fiscalité et le droit des affaires. C’est en avril 2010, alors que je passais les examens du Barreau, que j’ai rencontré des membres de l’équipe de KPMG. Je savais que je voulais obtenir un diplôme de deuxième cycle en fiscalité, et c’est alors que j’ai joins l’équipe de fiscalité corporative de KPMG. Après avoir complété mon diplôme de second cycle (je dois rédiger mon mémoire), une place s’est offerte dans le groupe de Prix de transfert. Cette discipline, à mi-chemin entre la fiscalité internationale, le droit corporatif et l’économie, répond à mon intérêt pour les problématiques « opérationnelles » des sociétés. Cela fait bientôt 7 mois que je travaille au sein de ce groupe. Je vais tenter de vous illustrer, de manière brève et vulgarisée, ce que sont les Prix de transfert, puis vous donner un aperçu de quelques aspects de ma pratique. La théorie des règles de prix de transfert Plusieurs compagnies, afin de maximiser leur valeur, tente de profiter de l’avantage fiscal relatif d’une juridiction afin d’y imposer ses revenus. Face à cette problématique, les membres de l’OCDE ont convenu de règles qui empêchent d’éviter indûment le paiement d’impôts. Le schéma ci-dessous illustre une situation impliquant les prix de transfert :
4 www.bloomberg.com/news/2010-10-21/google-2-4-rate-shows-how-60-billion-u-s-revenue-lost-to-tax-
loopholes.html
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Transfert de biens
Transfert de biens L’exemple ci-dessus démontre l’importance de la détermination du prix des biens transférés entre filiales. Dans l’exemple 1, un transfert de biens à 70$ entraîne une imposition totale de 10$. Dans l’exemple 2, un transfert de biens à 85$ entraîne, toute chose étant égale par ailleurs, une imposition totale de 7$. Cette différence provient de l’écart entre le taux d’impôt au Canada (20%) et celui aux États-Unis (40%)5. Pour ces raisons, en vertu des règles de prix de transfert, toute transaction (un transfert de biens tangibles, la prestation de services, un accord de prêt ou de licence) entre personnes ayant un lien de dépendance6 doit être consenti en conformité avec les règles de l’OCDE et des règlementations locales de prix de transfert. Dans un cas comme celui-ci un praticien de prix de transfert devra déterminer la valeur des biens transférés afin d’évaluer la juste contrepartie7.
5 Nous avons simplifié les taux d’imposition pour les fins de l’exemple.
6 Le concept de lien de dépendance est un concept fiscal qui est loin d’être simple. Si on vulgarise, deux
compagnies ont un lien de dépendance entre elle, si les compagnies sont contrôlées ultimement par une même personne ou société ou, si elles agissent de concert. Nous prenons pour acquis ici que Canco et USCo ont un lien de dépendance entre elles. 7 Le principe est que deux entreprises ayant un lien de dépendance doit transiger comme le ferait des entreprises
indépendantes dans les mêmes conditions.
Prix de transfert
Ventes 70$ Coût totaux (60$) Profits 10$ Taux Impôt 20% Impôt payable 2$
Ventes 100$ CMV (70$) Bénéfice brut 30$ Charges d’exploitation (10$) Profits 20$ Taux Impôt 40% Impôt payable 8$
Prix de transfert
Ventes 85$ Coût totaux (60$) Profits 25$ Taux Impôt 20% Impôt payable 5$
Ventes 100$ CMV 85$ Bénéfice brut 15$ Charges d’exploitation (10$) Profits 5$ Taux Impôt 40% Impôt payable 2$
1
2
Impôt total payé : 10$
Impôt total payé : 7$
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
La pratique de « Prix de transfert » chez KPMG Maintenant que vous avez une meilleure idée de la raison d’être des règles de prix de transfert, je vous présente quelques éléments de ma pratique :
La conformité fiscale. Sous certaines conditions, les règles canadiennes obligent les compagnies ayant des transactions avec des sociétés avec lien de dépendance à transiger à la valeur marchande et de produire un rapport annuellement pour justifier le prix des transactions. Nous nous assurons donc que les clients respectent les règles en vigueur et apportons notre soutien pour la rédaction du rapport annuel.
Réorganisation d’entreprise. Pour les fins du prix de transfert, une réorganisation d’entreprise est définie comme le redéploiement par une entreprise multinationale de ses fonctions, actifs et risques. Il est donc possible d’agir en amont afin de proposer que l’allocation de ceux-ci soit effectuée d’une manière pertinente sur le plan fiscal. À tout moment, les bénéfices au sein d’un groupe doivent respecter le principe de pleine concurrence. Cet aspect de la pratique interpelle plusieurs disciplines telles que le droit corporatif, la fiscalité internationale et l’économie.
Autorités Compétentes. Il existe en prix de transfert un processus particulier pour régler les problèmes de double imposition. Nous assistons nos clients à travers ce processus.
Ces quelques lignes avaient pour but de montrer qu’une formation juridique, conjuguée à un intérêt pour d’autres disciplines, peut mener à une pratique différente. Ce chemin pourrait même être le vôtre! » KPMG est un réseau mondial de prestations de services d'audit (Audit), fiscaux (Tax) et de conseil (Advisory). En 2011, KPMG employait près de 145 000 personnes dans 150 pays. Si vous avez des questions, vous pouvez rejoindre Me Lespérance-Poissant en tout temps aux coordonnées suivantes : Charles Lespérance-Poissant Conseiller, Service mondial des prix de transfert KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. 600, boul. de Maisonneuve Ouest Montréal, H3A 0A3 Tél. : 514-840-2218 Cell. : 514-583-0670 [email protected]
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DE L’IMMIGRATION
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent pour le gouvernement, des cabinets ou des organismes à but non lucratif.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Les avocats travaillant au sein de cabinets ont surtout des entreprises comme clients et s’occupent des dossiers touchant la nécessité d’embaucher des travailleurs étrangers. De plus, ils représentent des scientifiques, des athlètes, des directeurs de film n’ayant pas la citoyenneté canadienne. Les avocats travaillant dans des organismes à but non lucratif, eux, fournissent des services aux personnes n’ayant pas la citoyenneté canadienne et n’ayant pas les moyens d’avoir un avocat. Ils aident à l’insertion d’immigrants dans notre société. Enfin, les avocats travaillant pour le gouvernement s’occupent notamment du sort des réfugiés dont les demandes sont rejetées et de questions d’extradition, des relations entre les immigrants et de l’administration, d’insertion des immigrants dans notre société.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Le sentiment qu’ils font une différence dans la vie de leurs clients
•Le fait de développer des relations très étroites avec les clients
•L’initiation à une multitude de cultures
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit se rapporte aux questions d’immigration, aux problèmes des réfugiés, aux relations des immigrants avec l’administration et à l’insertion des immigrants dans notre société.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je souhaite travailler dans un environnement où j’occuperai la majorité de mon temps à conseiller les gens?
Est-ce que j’ai de l’intérêt pour les domaines de droit suivants : le droit international, le droit de la personne, le droit administratif ou encore, le droit de l’emploi?
Est-ce que je désire travailler dans un milieu où mon travail aura un impact direct sur la vie de mes clients?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droits de l’immigration et des réfugiés, international et constitutionnel, ainsi que des cours de langues étrangères.
•Expériences : Clinique juridique, tribunal-école, concours de plaidoirie, expérience pratique, bénévolat dans un organisme à but non lucratif.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Minutie
•Aptitude à démontrer de l’empathie
•Capacité de bien travailler sous pression
•Intérêt pour l’international et les droits de la personne
•Bonne connaissance des langues étrangères
•Facilité à communiquer avec les clients
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT IMMOBILIER
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent au sein de cabinets, du gouvernement ou à leur propre compte. En fait, les grandes cabinets travaillent principalement dans les transactions et investissements immobiliers tandis que les firmes moyennes et les avocats à leur compte œuvrent dans les transactions immobilières résidentielles.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leurs clients sont des entreprises, des particuliers, des hôpitaux, des écoles, des banques ou le gouvernement lui-même. Ils conseillent leurs clients quant aux transactions ou investissements à faire, rédigent des contrats, négocient, facilitent l’achat ou la vente de propriétés, informent les clients des règlements de zonage et des normes environnementales à respecter et plaident devant les tribunaux. Les spécialistes en droit immobilier doivent travailler régulièrement avec des règlements d’urbanisme. Le droit immobilier amène aussi le praticien à retracer l’histoire des propriétés sur lesquels il reçoit un mandat par des recherches de titres de propriétés nécessaires afin de connaître les charges dont un immeuble peut être grevé.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Le contact personnalisé avec les clients
•Les résultats concrets aux problèmes
•L’aide apportée aux parties dans la réalisation de leur projet
•Le climat de collaboration
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit concerne les acquisitions et les ventes de propriétés, incluant leur financement et leur développement. Il touche aussi à la conversion de certains immeubles en d’autres types, aux contrats de construction, aux sûretés rattachées aux investissements ainsi qu’aux normes environnementales.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai un intérêt pour la négociation?
Est-ce que je suis prêt à travailler dans un environnement où une bonne partie de mon temps sera consacré à conseiller mes clients?
Est-ce que j’ai apprécié les cours reliés au droit immobilier (par exemple, droit des sûretés et droit des obligations)?
Est-ce que j’ai un intérêt pour le marché immobilier et l’économie?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droits des obligations, des biens, des affaires, administratif, immobilier, des sûretés, des transactions commerciales internationales et de l’environnement.
•Expériences : Pratique, clinique juridique.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Habileté à travailler avec minutie
•Excellente habileté à négocier
•Très bonne capacité d’organisation
•Facilité à communiquer avec les clients
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour un avocat de cette
pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT INTERNATIONAL8
8 Pour de plus amples renseignements sur les carrières en droit international, vous pouvez consultez le Guide-
carrières en droit international, disponible sur le site du CDP.
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils peuvent œuvrer dans les cabinets privés, les entreprises présentes sur la scène internationale, les institutions bancaires, les ministères et les agences gouvernementales ainsi que les différentes organisations internationales.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leurs principaux clients sont les corporations et les institutions bancaires ayant besoin de différents types de services juridiques. Ils ont à informer leurs clients sur les différentes lois pertinentes des pays avec lesquels ils font affaire, rédiger des contrats, représenter leurs clients devant les tribunaux et les conseiller sur différentes transactions commerciales internationales.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•L’interaction avec des professionnels originaires de différents endroits dans le monde
•La variété des problèmes juridiques soumis par leurs clients
•Le défi intellectuel
•La possibilité de voyager souvent par affaires
•L’ouverture sur le monde
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Le droit international se divise en deux sous-domaines de droit, soit le droit international public s’intéressant aux relations entre les États ou autres sujets de droit international et le droit international privé s’intéressant aux relations entre des personnes privées à l’intérieur d’un cadre international.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je suis prêt à travailler dans un milieu où les voyages d’affaires sont fréquents?
Est-ce que je veux travailler dans un domaine qui requiert beaucoup d’apprentissage sur les lois internes de d’autres pays?
Est-ce que je maîtrise plusieurs langues?
Est-ce que les cours de droit international m’intéressent?
Est-ce que je me tiens au courant des enjeux politiques et économiques mondiaux?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours: Droit des affaires, des transactions commerciales internationales, des sûretés, des obligations, du droit international privé et public, de la propriété intellectuelle, du droit du travail. Il est suggéré de prendre des cours dans le domaine des affaires et de l’administration. Des cours de rédaction seraient aussi recommandés.
•Expériences : Concours de plaidoirie, tribunal-école, l’apprentissage de plusieurs langues, un emploi d’été et/ou à temps partiel dans le domaine, aide humanitaire, bénévolat, parler à des juristes travaillant sur la scène internationale.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Aisance dans la rédaction
•Bonne capacité de résolution de problèmes
•Excellent sens de l’analyse
•Intérêt et une habileté à travailler avec des gens de partout dans le monde
•Bon sens des relations interpersonnelles
•Personnalité dynamique et créative
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE LITIGE CIVIL
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent pour des cabinets (petits, moyens et grands), des entreprises, des compagnies d’assurance, des institutions financières ou pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leur clientèle est des plus diversifiée : individus, entreprises, organismes, institutions financières, gouvernement. Ils devront concevoir des dossiers à plaider éventuellement devant le tribunal en développant les meilleures théories juridiques et en réunissant les faits pour supporter ces théories.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Les conseils prodigués aux clients
•Les défis intellectuels
•Le développement de stratégies
•Les enquêtes
•Les interrogatoires de témoins et d’experts
•La plaidoirie au tribunal
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : C’est le droit du Code civil et du Code de procédure civile, bref c’est le droit commun. Il touche le droit des contrats, des obligations, des biens et des propriétés mobilières ou immobilières. Il est à noter que le litige ne consiste pas seulement à la plaidoirie, mais aussi à la négociation en vue d’en arriver à une solution à l’amiable.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je suis confortable à travailler dans un environnement constamment en mouvement?
Est-ce que j’apprécie la rédaction?
Est-ce que j’apprécie la plaidoirie et la négociation?
Est-ce que je suis une personne méticuleuse?
Est-ce que je veux constamment être en contact avec mes clients?
Est-ce que je veux agir en tant que juriste au nom des clients qui sont souvent de grandes corporations ou entreprises?
Est-ce que je suis confortable à travailler dans un environnement où il n’y a pas de réponses exactes aux différents questionnements juridiques?
Est-ce que j’ai apprécié les cours de nature civile tels que procédures civiles, preuves et procédures, contrat de travail, obligations?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Tous les cours reliés aux domaines dans lesquels vous souhaitez faire du litige. Les cours de preuve et de procédure sont particulièrement importants pour bien réussir dans ce domaine.
•Expériences : Débats oratoires, tribunal-école, concours de plaidoirie, clinique juridique, auxiliaire juridique, théâtre, improvisation, concours littéraire, journal étudiant.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Habileté d’écriture
•Habileté à persuader
•Habileté à négocier
•Habileté à travailler avec les détails
•Bons sens de la communication
•Bonne capacité à travailler en équipe
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT MARITIME
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent pour des cabinets privés, des entreprises et pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Les avocats travaillant pour un cabinet privé font du litige civil en droit maritime. Ceux œuvrant pour le gouvernement (la garde côtière par exemple) interprètent les lois courantes, les règlements et les politiques gouvernementales, surtout dans les domaines de l’immigration illégale et de la pêche. Enfin, ceux exerçant pour une entreprise de l’industrie maritime conçoivent les plans d’assurance pour l’entreprise, en prévoyant les risques auxquels elle pourrait faire face et rédigent des contrats.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•La confiance
•Le respect
•Le professionnalisme
•Les aspects intellectuels
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit réfère aux lois se rapportant à la navigation et à la marine marchande.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je désire travailler dans un milieu interdisciplinaire ?
Est-ce j’ai apprécié les cours tels que les transactions commerciales internationales, le droit de l’environnement et le droit des assurances?
Est-ce que je serais prêt à voyager pour mon travail?
Est-ce que je possède de bonnes capacités d’analyse et d’enquête ?
Est-ce que je suis prêt à faire preuve de flexibilité à l’intérieur de mon travail ?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droits des obligations, des transactions commerciales internationales, des sûretés, des affaires, des assurances, de l’environnement, international, constitutionnel, maritime et procédure civile.
•Expériences : Tribunal-école, concours de plaidoirie, clerc, expérience pratique.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Bonne communication orale et écrite
•Entregence
•Intérêt marqué pour l’aspect maritime
•Habileté pour l’enquête
•Polyvalence
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit
maritime Me Benoît Leduc Avocat, CNA Canada LL.B. 2006, Faculté de droit, Université de Montréal « Mon séjour à la faculté de droit de l’Université de Montréal m’a permis d’acquérir une solide formation en droit mais aussi de découvrir des intérêts jusque-là inconnus. Les cours de transactions commerciales internationales m’ont démontré toute l’importance du transport maritime et de l’influence inattendue qu’il peut avoir sur nos vies. Bien qu’elle puisse paraître mystérieuse avec son langage propre et parfois inusité, l’industrie maritime est en fait plus paradoxale que mystérieuse. Paradoxale puisque quoique fortement ancrée dans ses traditions, elle trouve le moyen d’être dynamique et en constante évolution. À ce titre, elle s’apparente grandement à notre champ d’étude, à l’évolution à laquelle elle a par ailleurs fortement contribué depuis plusieurs siècles. Pratiquer le droit dans un domaine moins connu comporte son lot d’avantages. Très tôt j’ai pu établir des liens avec les clients de mon cabinet, une opportunité qui n’est pas donnée à tous les nouveaux avocats œuvrant dans des domaines plus « classiques ». Ce contact est d’autant plus intéressant qu’il se fait avec des gens de spécialisations variées et venant de partout dans le monde. Des armateurs locaux aux banques étrangères, en passant par les mutuelles d’assurance responsabilité de Londres et de la Scandinavie, l’expérience est des plus enrichissantes. S’il est vrai que le droit ne vit pas en vase clos et que l’avocat doit bien comprendre la trame factuelle de chaque cas, le maritimiste devra pour sa part très vite s’habituer à composer avec des faits fortement teintés de spécifications techniques. Les aspects techniques occupent en effet une place importante en droit maritime et affectent la pratique dans son ensemble. J’ai trouvé cette facette particulièrement intéressante puisqu’elle force l’avocat à sortir de sa zone de confort et à s’instruire sur des sujets sortant du cadre juridique. Dans cette tâche, l’interaction avec des experts provenant de divers domaines est indispensable et l’avocat est vite appelé à travailler conjointement avec des gens ayant une vaste expérience du terrain. Au Québec, le juriste pratiquant le droit maritime fait office, en quelque sorte, de généraliste dans sa spécialité. Puisque le nombre d’avocats dans le domaine est limité, il devient important de pouvoir traiter un large éventail de dossiers. Alors que les cabinets londoniens ont des avocats ne pratiquant que sur les avaries et les sauvetages et d’autres uniquement sur les financements, le maritimiste québécois sera sollicité par ses clients sur une pléiade de sujets.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Il peut être appelé à plaider une amende imposée à son client suite à un incident de pollution un jour et à rédiger une charte partie pour la location d’un navire le lendemain. La pratique en droit maritime est donc loin d’être ennuyeuse. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent dans des cabinets ou des entreprises, ou pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leur clientèle est composée d'artistes, d'écrivains, d'inventeurs, d’entrepreneurs et aussi de multinationales. Les avocats qui œuvrent dans ce domaine sont appelés à représenter les intérêts de leurs clients devant les tribunaux dans le cas de litige et à les conseiller afin de protéger l'innovation artistique et technologique. Ils pourront, par exemple, conseiller une entreprise sur la meilleure manière de protéger ses produits de la contrefaçon ou bien la renseigner sur l'étendue des droits de paternité d'une œuvre artistique. Les développements technologiques font en sorte que de nouveaux défis en propriété intellectuelle émergent constamment, appelant les praticiens à renouveler leurs connaissances afin de répondre aux besoins de leurs clients.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Le bénéfice d’une clientèle diversifiée
•Le travail avec des gens œuvrant dans différents secteurs
•Le travail en équipe
•Aider les créateurs à protéger leurs créations
•Le travail dans un milieu en constante évolution.
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit vise à protéger les inventions et les différentes formes d’expression artistique ou scientifique. Il touche donc les droits d’auteur, les brevets d’invention, les marques de commerce, la compétition illégale, les secrets commerciaux. Il se rapporte aussi au droit des technologies, au droit international et au droit corporatif.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je possède une bonne compréhension de l’économie et du marché des affaires?
Est-ce que j’ai un intérêt pour la technologie et les sciences?
Est-ce que je suis prêt à voyager pour mon travail?
Est-ce que je suis l’actualité de façon très étroite?
Est-ce que je désire travailler dans un environnement où l’on doit considérer les enjeux locaux et internationaux?
Est-ce que j’ai apprécié le cours de propriété intellectuelle?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droits de la propriété intellectuelle, des technologies, des affaires, international privé. Des cours en littérature peuvent aussi aider.
•Expériences : Journal étudiant, concours d’écriture, auxiliaire juridique, expérience pratique.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Connaissance de la culture et des habitudes de consommation
•Habileté à négocier
•Intérêt marqué pour les nouvelles technologies ou les arts (droits d’auteur), le marketing et la publicité (droit des marques de commerce) et la science (droit des brevets)
•Compréhension du domaine des affaires, de l’économie et du droit international privé
•Ouverture d’esprit aux nouvelles idées et inventions
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit
de la propriété intellectuelle Me Véronique Wattiez-Larose LL.B. 1996, Faculté de droit, Université de Montréal Études supérieures à l’Institut de droit comparé de l’Université McGill « J'ai toujours été attirée par la propriété intellectuelle. C'est en effet un champ de pratique qui permet de combiner un amour de la technologie et du droit. Avant de traiter des questions juridiques, je dois entreprendre un dialogue avec nos clients pour bien comprendre leurs produits et services, et les composantes technologiques sous-jacentes. Souvent, les concepteurs d'un produit sont habités d'une grande fierté face à leurs réalisations et prennent un grand plaisir à les partager avec nous, que ce soit une nouvelle composition moléculaire ou un nouvel outil permettant le développement de jeux vidéos. Dès le départ, ceci permet de créer des relations privilégiées, et d'apprendre de nouvelles choses tous les jours, surtout pour moi qui n'ai pas de formation formelle en sciences! Mes clients font appel à moi pour les aider à naviguer les mers du droit, mais l'objectif est toujours de les soutenir dans la réalisation de leurs objectifs d'affaires. Puisque leur technologie fait partie intégrante de leurs opérations, et est évolue continuellement, je suis mes clients tout au long de l'année, participe à l'établissement de leurs stratégies d'affaires, et fait véritablement partie d'une équipe avec eux dans laquelle chacun apporte sa contribution. La question qui m'est le plus souvent posée est "qu'en penses-tu" - c'est très stimulant de savoir que quelqu'un se fie à notre jugement, et me pousse à donner le meilleur de moi-même. Le domaine de la propriété intellectuelle est aussi, d'un point de vue juridique, très technique et en constant développement. Chaque année, notre pratique est influencée par des décisions importantes des tribunaux de tous les niveaux et des changements aux politiques administratives des autorités gouvernementales, et nous devons aider nos clients à naviguer à travers cet environnement en constante évolution. Pour cette raison, toute la communauté des praticiens en propriété intellectuelle fait preuve de grande générosité, et nous nous retrouvons régulièrement dans le cadre de réunions, formelles ou informelles, pour discuter de ce domaine qui nous passionne tous. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DE LA SANTÉ
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•La plupart d’entre eux travaillent pour le gouvernement ou au sein de cabinets.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leur clientèle se compose des organismes du système de la santé, des associations, des fédérations ou syndicats de ces établissements ou encore des professionnels eux-mêmes. Les fonctions consistent à conseiller les établissements et les professionnels sur leurs droits, responsabilités et obligations et à prendre en charge les recours de particuliers (sauf si le recours implique une faute professionnelle puisque cela touche la responsabilité civile/médicale). Il est à noter qu’au sein de cabinets, le droit de la santé et le droit du travail vont souvent de pair.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Le sentiment qu’ils font une différence dans la vie des gens
•La possibilité d’identifier les risques et éviter les problèmes
•La combinaison du domaine du droit à celui de la santé
•Les défis intellectuels
•Les relations avec les clients
•Le partenariat public/privé étant d’actualité en ce moment en droit de la santé, ce domaine sera appelé à se métamorphoser au cours des prochaines années et les avocats devront constamment renouveler leur savoir.
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit est relié au droit administratif et a trait au système de la santé
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai un intérêt marqué pour le domaine de la santé?
Est-ce que je suis capable de faire preuve d’un bon jugement même lorsqu’il s’agit d’une situation de crise?
Est-ce que j’apprécie le travail d’équipe?
Est-ce que je peux travailler dans un domaine interdisciplinaire, où différents types de professionnels travaillent ensemble?
Est-ce que j’ai aimé les cours de droit de la santé?
Est-ce que je serais prêt à faire des études spécialisées dans le domaine?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droit de la santé, des affaires et administratif.
•Expérience : Expérience pratique, être au courant des développements en santé et connaître le schéma organisationnel de la santé au Québec.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Bonne communication orale et écrite
•Bon jugement
•Vivacité d’esprit
•Capacité de gérance
•Habileté en administration
•Créativité pour résoudre des problèmes
•Capacité d’analyse
•Capacité à travailler en équipe
•Confort face à l’évolution
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit
de la santé Me Jean-François Leroux Ménard Martin avocats LL.B. 2003, Faculté de droit, Université de Montréal « L’article 3, alinéa 1, de la Loi sur les services de santé et les services sociaux stipule que « la raison d’être des services (de santé) est la personne qui les requiert. » Si cette disposition doit guider le professionnel de la santé dans chacun des gestes qu’il pose dans son quotidien, il en est ainsi pour l’avocat exerçant sa pratique en droit de la santé. En effet, le droit de la santé est d’abord et avant tout un droit qui s’exerce à l’échelle humaine et dont la raison d’être est d’établir les balises normatives de la dispensation des soins de santé (quant à l’organisation du réseau ou quant aux droits des usagers). Évidemment, le droit de la santé regroupe une panoplie de domaines. Ainsi, au quotidien, un avocat spécialisé en droit de la santé aura l’opportunité d’être confronté au droit administratif, au droit des personnes, aux recours collectifs, à la psychiatrie légale, au droit professionnel et déontologique et, bien entendu, à la responsabilité médicale. Pour ma part, j’exerce ma profession d’avocat depuis six (6) ans et l’intégralité de ma pratique fût consacrée à la représentation des usagers du système de santé dans l’exercice de leurs droits. Dès le début de mon stage du Barreau, j’ai rapidement été impliqué dans la gestion quotidienne des dossiers, ce qui implique un contact direct avec les clients. À titre d’avocat exerçant uniquement en demande, il va de soi que je suis d’abord et avant tout un avocat de litige. Interrogatoires, rédaction de procédures et représentation devant les tribunaux constituent mon quotidien. Toutefois, toutes ces activités ne prennent leurs véritables sens que lorsque l’on arrive, à la suite de notre intervention, à améliorer la qualité des soins dispensés, à permettre à notre client d’obtenir une indemnité pour le préjudice subi ou à redonner à notre client une liberté dont il avait été privé (ordonnance de garde en établissement). L’avocat exerçant dans le domaine de la responsabilité médicale doit avoir un grand sens de la persuasion. Son travail consiste à convaincre. Convaincre son adversaire ou le tribunal du bien fondé du recours de son client ou, peut-être parfois de manière plus importante, convaincre son client du fait qu’il n’a aucun recours. En ce sens, il est nécessaire que l’avocat soit en mesure de vulgariser les principes juridiques applicables en plus de bâtir une relation de confiance avec tous ses clients. L’avocat doit être à l’écoute, faire preuve d’empathie et comprendre la nature humaine. Finalement, comme pour tout avocat de litige, la minutie, la rigueur intellectuelle ainsi que la qualité de l’expression, tant orale qu’écrite, sont un véritable gage de succès.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le droit est un puissant outil qui façonne au quotidien la société dans laquelle nous vivons. L’avocat a le pouvoir de changer la vie de ses clients. Si vous avez choisi de poursuivre vos études universitaires en droit afin de donner une voix à ceux qui n’en ont pas ou encore pour défendre la veuve et l’orphelin, le droit de la santé et de la responsabilité médicale vous permettra sans aucun doute de rencontrer vos objectifs. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils peuvent travailler au sein de cabinets, d’entreprises ou pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leur clientèle compte des institutions financières, des entreprises et des entrepreneurs, des multinationales, des organismes gouvernementaux et des établissements d’enseignement, mais aussi toute autre entité qui fait appel aux technologies de l'information. Les avocats dans le domaine des technologies de l'information sont souvent appelés à évaluer les risques que posent l'utilisation de technologies et à conseiller leur clientèle quant aux enjeux commerciaux et juridiques que posent le développement, l'implantation et l'utilisation de la technologie. Ces dossiers font souvent appel à d'autres sphères du droit, notamment la propriété intellectuelle.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Être à l'avant-garde dans ce domaine du droit toujours en évolution.
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce droit touche particulièrement le domaine de l’Internet et tout ce qui s’y rattache comme l’informatique, les réseaux et les nouvelles technologies. On y traite, entre autres, de la protection du consommateur, des données privées des individus qui peuvent être accessibles notamment sur l’Internet, des aspects internationaux du droit de la publicité, des contrats souvent érigés en ligne, des signatures électroniques qui en découlent et des différentes preuves de paiement sur le web.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je suis prêt à travailler dans un environnement où le fait de se constituer un bon réseau est un aspect primordial à la pratique?
Est-ce que j’ai un intérêt marqué pour le domaine des télécommunications et de la technologie?
Est-ce que je désire travailler dans un environnement dynamique où il faut suivre de près les enjeux internationaux?
Est-ce je veux travailler dans un environnement où le temps d’apprentissage est important?
Est-ce que je désire travailler dans un environnement où il faut consacrer beaucoup de temps à l’écriture et à la rédaction?
Est-ce que j’ai apprécié les cours reliés au droit des technologies de l’information?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droit du commerce électronique, de la protection des données personnelles, des obligations, des affaires, des transactions commerciales internationales, de la propriété intellectuelle. Des cours dans le domaine des affaires et de l’écriture sont suggérés.
•Expériences : Journal étudiant, concours littéraire, expérience pratique, des technologies de l’information.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Facilité à communiquer avec les autres
•Capacité de rédaction de documents légaux
•Habileté à analyser et à résoudre des problèmes
•Sens de la négociation
•Habileté à naviguer sur Internet
•Sens de l’organisation
•Curiosité intellectuelle (être à l’affût des nouvelles technologiques)
•Facilité à travailler en équipe
•Créativité
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’un avocat œuvrant en droit
de l’information Me Anthony Hémond Union des consommateurs LL.B. 2006, Faculté de droit, Université de Montréal « J’ai l’occasion et le plaisir de pratiquer dans le domaine des technologies, et des communications, ou plus précisément en droit de l’information. J’interviens principalement auprès du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes qui est l’organe de réglementation de ces domaines si particuliers. J’ai découvert ce tribunal lors d’un cours donné par le Professeur Trudel à l’Université de Montréal. Dans ce cours, était simulée une audience devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadienne, et je dois avouer avoir grandement apprécié cette expérience de présenter et de défendre laposition d’une compagnie fictive en public dans un amphithéâtre. Les interventions devant ce tribunal nécessitent de bonnes connaissances en droit administratif, en droit de la concurrence et bien évidemment en droit des télécommunications et de la radiodiffusion, tout comme en droit d’auteur. Il faut se tenir constamment informé de l’actualité dans ces domaines pour anticiper les questions qui ne manqueront pas de se poser devant ce tribunal. Dernièrement, la question des redevances télé, ou encore « taxe TV », n’a pas manqué d’attirer l’attention du public. D’autres questions pointues sont abordées par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes comme la neutralité des réseaux. Ce domaine du droit nécessite aussi quelques connaissances technologiques de base dans les domaines de l’informatique, des télécommunications ou encore de la radiodiffusion. Par ailleurs, ma pratique m’amène à commenter les projets de loi, à participer à des conférences dans des domaines connexes comme la protection des renseignements personnels, ou les droits d’auteurs. En effet, avec les réseaux sociaux cette question de la vie privée est elle aussi sous les feux des projecteurs, tout comme celle des droits d’auteur dans le monde numérique. Les principales qualités pour pratiquer dans ce domaine sont, à mon avis, un intérêt marqué pour les technologies, la curiosité afin d’être toujours informé des dernières évolutions technologiques, une ouverture d’esprit pour comprendre ce monde si particulier des technologies, et un sens de la communication pour participer aux audiences publiques devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une avocate œuvrant en
droit des technologies de l’information
Me Éloïse Gratton Associée, Droit des technologies de l’information, McMillan LLP
LL.B., 1997, Université de Montréal LL.M., 2002, Université de Montréal, Technologies de l''information LL.D., 2012, Université de Montréal et Université de Panthéon-Assas (Paris II) (cotutelle), doctorat en droit « Un avocat pratiquant dans le domaine des TI au Québec se doit d’être un individu curieux, créatif, ouvert aux nouvelles technologies, idéalement un early adopter (dans le jargon de la consommation) et qui n’a pas peur de donner des opinions et des conseils sur toute nouvelle question juridique pour laquelle il n’y a aucun précédent. D’une certaine manière, il se doit de pouvoir toucher à un large éventail des secteurs de droit appliqués à des nouveaux médias tels que l’Internet. Par exemple, il doit s’intéresser aux questions touchant les contrats en ligne (formation de contrat, l’opposabilité de clauses externes, etc.), les contrats spéciaux (les licences, les contrats de type SAS, les contrats d’impartition, de développement, de support technique, etc.), les aspects touchant le droit de la consommation, les questions de responsabilité des divers intervenants sur le web, ainsi que les aspects touchant la propriété intellectuelle ou la réglementation en matière publicitaire utilisant des nouveaux médias (légalité de l’utilisation de renseignements personnels ou d’adresses courriel à des fins de profilage ou publicitaires). L’avocat actif dans ce domaine de pratique sera appelé à préparer des opinions légales sur divers sujets comme par exemple l’utilisation de signatures digitales, la collecte et l’utilisation d’informations de type biométriques ou données de localisation ou tout autre aspect touchant la Loi sur le cadre juridique des technologies de l’information. Comme les nouvelles technologies et l’Internet ont pour effet d’augmenter le volume de renseignements personnels en circulation, l’avocat pratiquant en droit des TI devra sans contredit être intéressé par les questions de gestion de renseignements personnels ou qui touchent la protection de la vie privée. Plus précisément, il devra aider les entreprises qui s’interrogent sur certains aspects touchant la sécurité, la rétention ou la destruction des renseignements personnels, les questions traitant du transfert de ces renseignements à des tiers - par exemple dans le contexte de transactions commerciales, lors d’impartition, lors du transfert de ces renseignements à des juridictions étrangères - ou encore l’utilisation ou la fourniture de services infonuagiques. Il sera appelé à conseiller ses clients qui ont des bris de sécurité, par exemple afin de préparer les avis destinés aux clients ou employés affectés par les bris et de prévenir les commissariats à la vie privée le cas échéant. Il peut fournir des conseils sur les questions de vie privée touchant les employés et
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
les ressources humaines, incluant la légalité de la surveillance des employés sur les lieux ou en dehors des lieux de travail et de la surveillance des conversations ou des courriels des employés ou de leur utilisation de l’Internet au travail. Il doit même, dans une certaine mesure, s’intéresser aux divers aspects touchant au litige, par exemple en ce qui a trait à la validité de la preuve obtenue soit sur le web ou par le biais de nouvelles technologies de surveillance. Il peut aussi encadrer les entreprises dans le développement de leurs politiques en matière de protection de renseignements personnels, de vie privée et de l’utilisation de médias sociaux. Il possède l’expertise requise pour aider ses clients à développer une stratégie dans des litiges ou des recours collectifs reliés aux questions de vie privée, que ce soit en demande ou en défense. Il peut également les aider à répondre au Commissariat à la protection de la vie privée (fédéral) ou à la Commission d’accès à l’information (Québec) lorsque l’une ou l’autre de ces entités leur adressent des demandes ou effectuent des enquêtes. Enfin, l’avocat œuvrant dans ce domaine de droit peut être appelé à rédiger des livres blancs (white paper) pour l’entreprise active dans le domaine des nouvelles technologies qui désire promouvoir ses produits et répondre aux inquiétudes de l’industrie en matière de protection de la vie privée. Les services qu’il offrira pourront aussi englober la formation de clients et de leurs employés en ce qui a trait aux exigences légales et aux meilleures pratiques en matière de gestion de renseignements personnels et aux demandes d’accès; et des vérifications de type « audit » pour les entreprises, lesquelles incluent la révision des pratiques et politiques de l’entreprise en matière de protection de renseignements personnels afin de s’assurer de la conformité de certaines pratiques avec les différentes lois applicables, de la révision de sites web et de contrats d’employés ou de clients (par exemple dans le contexte d’une vérification diligente survenant dans le cadre de transactions d’affaires). »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•Ils travaillent au sein de cabinets, d’entreprises, de syndicats ou pour le gouvernement.
Quels sont leurs milieux de travail?
•Leurs clients sont les entreprises, les particuliers (employeurs/employés), les syndicats ou le gouvernement. Leurs dossiers sont reliés aux relations de travail; ils peuvent traiter de discrimination, de harcèlement, de mises à pied, de conditions de travail, de salaires, de négociations, de contrats ou, de conventions collectives. Cet avocat est souvent appelé à plaider devant des cours de juridiction supérieure, mais aussi devant des arbitres de griefs, ce qui lui permet de travailler dans des domaines civils autant qu’administratifs.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•Le contact étroit avec les clients
•La négociation
•Le travail d’équipe
•Les défis intellectuels
•La possibilité de résolution de conflit hors cour, évitant ainsi le procès
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Ce domaine du droit régit généralement les relations de travail entre employeurs, employés et syndicats, ceux-ci ayant joué un rôle déterminant dans la prise de conscience de la nécessité d’établir des normes minimales de travail.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que je pourrais travailler dans un environnement qui exige beaucoup de recherche et de rédaction?
Est-ce que j’ai envie de plaider fréquemment devant différentes instances?
Est-ce que je suis prêt à travailler avec des clients exigeants?
Est-ce que j’ai d’excellentes capacités orales?
Est-ce que la médiation et l’arbitrage m’intéressent?
Est-ce que les cours tels que Rapports collectifs de travail et Contrat individuel de travail m’ont intéressé?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Cours reliés au droit travail et à l’emploi, des affaires, des méthodes alternatives de résolution de conflits et administratif. Des cours en relations industrielles sont recommandés.
•Expériences : Tribunal-école, concours de plaidoirie, débats oratoires, journal étudiant, concours d’écriture, expérience pratique, être au courant de l’actualité.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Excellente habileté en écriture
•Communication orale persuasive
•Intérêt pour les ressources humaines
•Intérêt et aptitudes pour la négociation
•Capacité à travailler dans un climat parfois très tendu et avec des personnalités pouvant être difficiles
•Capacité de distanciation face aux problèmes
•Intérêt pour l’actualité
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une avocate œuvrant en
droit du travail et de l’emploi Me Valérie Dufour Borden Ladner Gervais LL.B. 1995, Faculté de droit, Université de Montréal « Comme la majorité des étudiants en droit, j’ai fait mes premiers pas comme étudiante en cabinet, et ensuite comme stagiaire, sans connaissance spécifique d’un domaine de droit particulier et sans idée préconçue de ce que deviendrait ma pratique comme avocate. Parmi la panoplie de domaines de pratique qu’offre Borden Ladner Gervais, le droit du travail et de l’emploi s’est rapidement imposé comme choix à mes yeux, de par sa diversité à plusieurs points de vue. Les étudiants en droit savent généralement que le droit du travail est régi par de nombreuses lois et qu’il engendre donc, aussi, de nombreux enjeux : droits de la personne, rapports collectifs de travail, santé et sécurité au travail, et équité salariale pour n’en nommer que quelques-uns. Mais c’est vraiment lorsqu’on y met la main à la pâte qu’on est en mesure de découvrir et d’apprécier à quel point les compétences et les habiletés requises pour réussir dans ce domaine sont variées. Pour bien conseiller et représenter nos clients dans leurs relations de travail, il faut pouvoir s’appuyer sur notre capacité à négocier et à résoudre des conflits, sur notre connaissance du fonctionnement d’une entreprise et des aspects auxquels les praticiens en litige et en droit commercial recourent plus couramment. La négociation et la rédaction de contrats de travail et d’ententes de non-concurrence, l’intervention dans une transaction d’achat ou de vente d’entreprise visant à protéger les droits des employés, ainsi que la représentation devant les tribunaux judiciaires et administratifs, représentent d’autres enjeux faisant appel à plusieurs habiletés. Comme avocate œuvrant dans un cabinet national, je suis appelée à représenter tant des entreprises d’envergure internationale que des PME, des secteurs privés et publics et de tous secteurs d’activités : pharmaceutique, technologie, commerce au détail, alimentation, commissions scolaires, etc. Il m’arrive également de représenter des individus, généralement des cadres supérieurs lors de leur négociation d’un contrat de travail ou d’une indemnité de fin d’emploi.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
En matière de droit du travail, à la source de tout dossier, ce sont des facteurs humains qui sont en cause, ce qui en fait une pratique très stimulante car elle fait appel davantage à la négociation qu’à la confrontation. En effet, quel que soit le litige, même à l’issue d’un procès, les parties auront souvent à continuer à travailler ensemble. Savoir faire preuve de finesse dans un contexte de négociation s’avère un atout indéniable. Au-delà de toutes ces considérations, la relation continue et privilégiée que mes collègues et moi entretenons avec nos clients et notre rôle de pédagogues auprès de leurs employés figurent parmi les aspects les plus réjouissants de notre pratique. Pour nos clients, nous ne sommes pas que des plaideurs, mais de véritables partenaires dans la gestion de leur entreprise. Avec eux, nous veillons à la prévention des accidents en milieu de travail et des cas de harcèlement, de même qu’à la mise en place de solutions d’accommodement. Il nous arrive souvent de rédiger les politiques ou de nous rendre sur les lieux de l’entreprise pour former nos clients et leurs employés à propos de ces questions. La pratique en droit du travail est rarement routinière. Elle nous ouvre à des perspectives variées, selon les particularités d’un secteur d’industrie et la spécificité d’une organisation. Mais plus que tout, elle nous permet de déployer nos talents dans un environnement où les habiletés interpersonnelles sont primordiales. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DES VALEURS MOBILIÈRES
La vie pour les avocats pratiquant dans ce domaine
•La plupart travaillent au sein de cabinets ou pour le gouvernement. Quels sont leurs
milieux de travail?
•La clientèle des avocats de pratique privée se compose d’investisseurs, d’institutions financières, d’entreprises, de firmes de courtage et d’organismes. Ils conseillent leurs clients quant aux types d’instruments et de structures légales disponibles pour accumuler des fonds pour leurs entreprises, leurs organismes ou leurs projets. Pour ce qui est des avocats travaillant pour le gouvernement, leurs clients sont les citoyens canadiens. Ils protègent les marchés de capitaux canadiens et s’occupent des marchés boursiers ou de la fraude financière.
Qui sont leurs clients et sur
quels types de dossiers
travaillent-ils?
•La relation étroite avec le monde des affaires
•Les rencontres fréquentes avec des clients
•L’aide aux investisseurs victimes de fraude
•Le service public (avocats oeuvrant au sein du gouvernement)
Qu’est-ce que les avocats de cette pratique aiment particulièrement
dans ce domaine?
Définition : Le droit des valeurs mobilières concerne toutes les opérations liées aux investissements..
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les questions que l’étudiant devrait se poser :
Est-ce que j’ai un intérêt marqué pour l’économie et le marché des valeurs mobilières?
Est-ce que la négociation m’intéresse?
Est-ce que je suis une personne organisée et méticuleuse?
Est-ce que je désire travailler dans un environnement où les conférences téléphoniques et les rencontres avec les clients font partie du quotidien?
Est-ce que j’ai apprécié les cours reliés au droit des valeurs mobilières?
La formation et les aptitudes personnelles utiles pour travailler dans cette pratique
•Cours : Droits des obligations, des affaires, des valeurs mobilières, des sûretés, des transactions commerciales internationales et droit fiscal.
•Expériences : Tribunal-école, concours de plaidoirie, débats oratoires, auxiliaire juridique, clinique juridique, expérience pratique.
Quels genres de cours et
d’expériences (juridiques ou
non) sont recommandés
pour œuvrer dans ce domaine?
•Très bonne capacité d’analyse
•Excellente communication orale et écrite
•Leadership
•Aptitude à travailler en équipe
•Minutie
Quelles aptitudes personnelles sont importantes pour
un avocat de cette pratique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une avocate œuvrant en
droit des valeurs mobilières Me Pascale Blais-Giroux Banque Nationale du Canada - Transactions et produits spécialisés, Gestion de patrimoine LL.B. 2005, Faculté de droit, Université Laval LL.M. 2009, Faculté de droit, Université de Montréal « Après avoir complété une maîtrise en droit des affaires à l’Université de Montréal, j’ai débuté ma carrière à titre d’avocate pour la Banque Nationale du Canada. L’équipe dans laquelle je pratique actuellement offre ses services à différentes filiales de la Banque œuvrant dans le domaine de la gestion de patrimoine. À titre d’avocate en droit des valeurs mobilières, spécialisée en produits d’investissement, mes tâches consistent essentiellement à m’assurer que les activités de ces entités soient faites conformément à la réglementation applicable. Mon travail se divise en différentes tâches, notamment la révision et la rédaction de documents d’information (prospectus, notice annuelle, rapports de la direction sur le rendement du fonds), la révision de communications publicitaires, la révision et la rédaction de diverses ententes conclues dans le cadre des activités de nos clients (convention de gestion de portefeuille ou de sous-gestion, déclaration de fiducie, convention de gestion, politiques de placement, convention de garde de valeurs, convention de services, convention de distribution) et, finalement, l’analyse de diverses questions d’ordre juridiques en lien avec les activités de ces différentes filiales. Fait à mentionner, l’intervention dans le cadre de nouvelles initiatives réglementaires représente à mon avis un des éléments distinctifs de la pratique en contentieux d’entreprise. En effet, nous sommes régulièrement appelés à réagir face à de nouveaux projets de réglementation, en collaboration avec différents intervenants au sein de l’entreprise, le tout afin de nous assurer que nos activités demeurent en tout temps conformes aux normes applicables. Le droit des valeurs mobilières étant en constante évolution, nous sommes par ailleurs appelés à intervenir auprès des autorités afin de commenter des projets de lois ou de règlements qui pourraient avoir un impact sur nos activités, et ayant le potentiel de créer différents enjeux juridiques et opérationnels. En dernier lieu, j’aimerais mentionner que travailler comme avocate au sein d’une entreprise représente une opportunité unique d’être impliquée quotidiennement dans les activités de notre client. En effet, l’avocat en entreprise se transforme en véritable conseiller stratégique qui, par ses conseils juridiques, oriente le processus décisionnel des différentes lignes d’affaires au sein de l’entreprise.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Dans ce contexte, nous avons la chance d’acquérir une connaissance approfondie d’une structure organisationnelle parfois complexe, le tout dans l’optique de prodiguer des conseils de nature juridique qui s’alignent le plus possible avec la réalité d’affaires de notre client. À mon avis, cela nous permet d’être en position de répondre adéquatement aux besoins de notre client et de devenir, par le fait même, des conseillers de premier plan devant manier besoins d’affaires et exigences réglementaires. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT ADMINISTRATIF
LE DROIT DES AUTOCHTONES
LE DROIT CONSTITUTIONNEL
LE DROIT DE LA RESPONSABILITÉ CIVILE
Définition : Ce droit réunit tous les cas où une personne, physique ou morale, commet une faute causant un dommage chez une personne. Celle-ci réclamera normalement une somme d’argent pour la réparation du préjudice.
Définition : Ce droit se préoccupe notamment de la Loi constitutionnelle. On y traite de la légalité des lois qui nous gouvernent, de partage des compétences entre les différents paliers de gouvernements ainsi que des différents droits et libertés constitutionnellement garantis.
Définition : Ce domaine touche aux revendications des peuples des Premières Nations. Souvent, des considérations territoriales ou administratives entrent en jeu. Les avocats œuvrant dans le domaine représentent des membres de la communauté, le gouvernement ou encore, des entreprises.
Définition : Ce droit s’intéresse à tout ce qui a trait aux relations avec l’administration publique, aux différents aspects de la réglementation et au contrôle des tribunaux administratifs. Il englobe tout ce qui est régi par la branche exécutive des gouvernements provincial et fédéral.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DE LA RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE
LE DROIT DE LA SÉCURITÉ
LE DROIT SOCIAL
LE DROIT DES SUCCESSIONS ET DES TESTAMENTS
Définition : Ce droit touche les héritages, les legs et les successions « ab intestat », c’est-à-dire sans testament. L’avocat spécialisé dans le domaine s’occupe aussi des contestations sur les règlements de succession et d’interprétation de testament.
Définition : Ce droit traite des problèmes relatifs à l’aide sociale, des accidents de travail, de l’assurance-chômage et de tout autre programme de subvention ou d’aide gouvernementale.
Définition : Ce domaine de droit est étroitement relié avec des problèmes de finance en milieu corporatif. Les juristes travaillant dans ce domaine de droit ont comme clients les instituions financières, les entreprises, et autres formes de compagnies. Ils peuvent aussi mettre leur expertise au service du gouvernement.
Définition : Ce secteur concerne les différents devoirs imposés aux professionnels que ce soit par le Code des professions, les lois constitutives ou encore les codes de déontologie et la responsabilité des professionnels envers leurs clients eu égard à ces devoirs.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE DROIT DES SÛRETÉS
LE DROIT DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
LE DROIT DU TRANSPORT
LE DROIT DU SPORT
Définition : Ce droit s’intéresse aux questions qui touchent de près ou de loin le domaine sportif, notamment les contrats et les logos sportifs. Le droit du sport est considéré comme étant une branche du droit du divertissement. Généralement, les juristes spécialisés dans le domaine débutent leur carrière en droit des affaires.
Définition : Ce droit s’intéresse aux conflits possibles entre les compagnies de transport (aérien, routier, maritime et ferroviaire) et leurs passagers ou ceux faisant transporter des biens.
Définition : Ce droit touche tout ce qui à trait a la délivrance de permis de diffusion (radiophonique, télévisuel ou autre) et la réglementation ayant rapport avec le monde de la communication. Il est à noter que l’effervescence de l'Internet est au cœur du droit des télécommunications.
Définition : Ce droit touche les garanties offertes par un individu pour l’obtention d’un droit quelconqu, telles que les hypothèques et les cautionnements. Il touche aussi le droit bancaire, le droit de la faillite et les lettres de change.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une avocate œuvrant en
droit du divertissement Me Caroline Jonnaert Legault Joly Thiffault LL.B. 2005, Faculté de droit, Université de Montréal « Qu’il s’agisse de productions cinématographiques, de photographies, de musique, de slogans ou encore de technologies de fine pointe, la propriété intellectuelle protège de nombreuses créations notamment par le biais du droit des brevets, des marques de commerce et du droit d’auteur. Habituellement, l’avocat œuvrant dans ce domaine se spécialisera davantage en droit des brevets ou en droit d’auteur et marques de commerce. Pour ma part, je suis régulièrement appelée à me prononcer sur des questions touchant le droit d’auteur et les marques de commerce dans le domaine du droit du divertissement, et plus particulièrement dans le cadre de productions cinématographiques, télévisuelles et de campagnes publicitaires. Le droit d’auteur fait en effet partie intégrante du développement de campagnes publicitaires. Notre équipe d’avocats conseille donc les clients du cabinet relativement à l’utilisation de photographies, d’œuvres musicales, de dessins, d’illustrations et d’autres œuvres protégées dans leurs messages publicitaires. Dans ce contexte, nous indiquons à nos clients s’il est nécessaire ou non d’obtenir une autorisation préalable et, le cas échéant, rédigeons des licences ou des cessions de droits d’auteur. Nous intervenons également dans le processus d’enregistrement de marques de commerce et veillons à leur protection. Ainsi, qu’il s’agisse de l’utilisation d’une marque de commerce dans une publicité comparative ou à titre de mot clé sur un moteur de recherche, nous veillons à ce que les droits de nos clients dans leurs marques de commerce ne soient pas violés. Nous devons également les conseiller nos clients en matière de droit à l’image et de diffamation. À titre d’exemple, lorsqu’un de nos clients souhaite utiliser une photographie sur laquelle apparait une personne, nous nous assurons qu’il obtienne une autorisation d’utilisation couvrant tant le droit d’auteur du photographe que le droit à l’image de la personne qui y apparaît. Bien que le droit à l’image et de diffamation ne constitue pas un démembrement de la propriété intellectuelle, il constitue néanmoins une composante importante du droit publicitaire. Finalement, nous devons également conseiller nos clients dans l’élaboration et la négociation des contrats liés à l’industrie publicitaire, qu’il s’agisse de leur contrat avec les clients annonceurs, des contrats de services avec leurs fournisseurs de services, des contrats d’emplois de leurs salariés ou des contrats avec les artistes.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
En somme, je suis régulièrement saisie d’une variété de questions touchant la propriété intellectuelle dans le cadre de campagnes publicitaires et dans d’autres secteurs du domaine du divertissement. Toutefois, il est possible de se spécialiser en propriété intellectuelle sans pour autant exercer en droit du divertissement. La propriété intellectuelle touchant un large éventail de créations exploitées sous différentes formes, elle offre sans conteste de nombreuses possibilités de pratique. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LES DIFFÉRENTS EMPLOYEURS JURIDIQUES Il faut réitérer que les possibilités de carrière dans le domaine juridique sont multiples. Dans la présente rubrique, nous vous proposons un aperçu des différents employeurs dans le milieu juridique.
LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC
C’est par l’entremise de la Direction générale des affaires juridiques et législatives que le Ministère réalise son mandat de jurisconsulte du gouvernement. Elle donne des avis sur les contrats auxquels est partie l’administration gouvernementale ainsi que sur les droits et les obligations des différents ministères au regard de leur loi constitutive, des lois qu’ils sont chargés d’administrer et, de façon générale, des lois qui s’appliquent à eux.
LA DIRECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES JURIDIQUES ET LÉGISLATIVES (DGAJL)
C’est à la Direction générale des affaires juridiques et législatives (DGAJL) qu’on retrouve la grande majorité des juristes qui agissent, au ministère de la Justice, comme conseillers juridiques, légistes, avocats plaidants ou notaires.9 La Direction générale assume la fonction de procureur général en matière civile. À ce titre, elle agit en demande ou en défense dans tous les cas où le gouvernement, ses ministères et ses organismes sont concernés. De plus, elle gère les ententes internationales et les conventions en matière d’entraide judiciaire, d’exécution réciproque des pensions alimentaires et d’enlèvement international d’enfants.
9 Voir: www.justice.gouv.qc.ca/FRANCAIS/ministere/organisation/emploi/juriste.htm
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
La Direction générale comprend, outre le sous-ministre associé, deux directeurs généraux associés et deux directeurs généraux adjoints, quatorze directions d'affaires juridiques au sein des ministères, trois directions de contentieux, la Direction du droit administratif, la Direction du droit autochtone et constitutionnel, la Direction de la législation et la Direction des services professionnels.
L A D G A J L D A N S L E S D I F F É R E N T S M I N I S T È R E S
On peut trouver une Direction des affaires juridiques et législatives, à l’intérieur de chacune des structures administratives des différents ministères du gouvernement du Québec. La Direction générale joue un rôle important dans la préparation des lois et des règlements en élaborant les projets de lois et de règlements relevant de son ministère, mais elle est aussi responsable de conseiller le gouvernement par rapport aux textes législatifs et règlementaires proposés par les autres ministères. La Direction rédige aussi des opinions et des actes juridiques, donne de la formation aux employés de leur ministère client et peut participer à des comités ou des groupes de travail. Voici les différents ministères du gouvernement du Québec :
Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire: www.mamrot.gouv.qc.ca
Agriculture, Pêcheries et Alimentation : www.mapaq.gouv.qc.ca
Conseil exécutif : www.mce.gouv.qc.ca
Culture, Communications et condition féminine : www.mcccf.gouv.qc.ca
Développement durable, environnement et parcs : www.mddep.gouv.qc.ca
Développement économique, Innovation et Exportation: www.mdeie.gouv.qc.ca
Éducation, Loisir et Sports : www.mels.gouv.qc.ca
Emploi et Solidarité sociale : www.mess.gouv.qc.ca
Famille et Aînés : www.mfa.gouv.qc.ca
Finances : www.finances.gouv.qc.ca/fr/index.asp
Immigration et Communautés culturelleswww.micc.gouv.qc.ca
Justice : www.justice.gouv.qc.ca
Relations internationales : www.mri.gouv.qc.ca
Ressources naturelles et Faune : www.mrnf.gouv.qc.ca
Santé et services sociaux : www.msss.gouv.qc.ca
Secrétariat des affaires intergouvernementales canadiennes : www.saic.gouv.qc.ca
Services gouvernementaux : www.msg.gouv.qc.ca
Secrétariat du Conseil du trésor : www.tresor.gouv.qc.ca
Sécurité publique : www.msp.gouv.qc.ca
Tourisme : www.bonjourquebec.com/mto/index.asp
Transports : www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/accueil
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Travail & Emploi et Solidarité sociale : www.travail.gouv.qc.ca
L A D I R E C T I O N D U D R O I T A D M I N I S T R A T I F
La Direction du droit administratif définit les grandes orientations et les politiques du ministère de la Justice et du gouvernement en matière de droit administratif. Elle assure la coordination et la cohérence de l’action gouvernementale en ces domaines et, le cas échéant, sollicite pour ce faire la collaboration des juristes du réseau. Enfin, elle dispense des services juridiques au ministère du Conseil exécutif. En tant que membres d’une direction-conseil, les juristes de la direction assument un rôle de première importance pour assurer la cohérence des décisions visant les administrés et l’application des lois et des règlements. Ils fournissent également leur expertise aux avocats des contentieux de Montréal et de Québec, en prenant part à la conduite de nombreux dossiers devant les tribunaux, entre autres ceux où l’action gouvernementale fait l’objet d’un contrôle de la légalité par les tribunaux supérieurs, ou ceux qui mettent en cause la responsabilité civile de l’État, notamment dans le cadre de recours collectifs. Outre leur rôle de conseillers, ils peuvent élaborer l’argumentation et plaider par écrit devant les différentes instances, notamment la Cour d’appel et la Cour suprême du Canada.
L A D I R E C T I O N D U D R O I T A U T O C H T O N E E T C O N S T I T U T I O N N E L
La Direction du droit autochtone et constitutionnel définit les orientations et les politiques en matière de droit autochtone et de droit constitutionnel (partage des compétences législatives et protection des droits et libertés de la personne). Elle intervient régulièrement au nom du procureur général devant la Cour suprême du Canada, dans certains litiges qui surviennent dans différentes provinces et qui soulèvent des questions intéressant le gouvernement québécois sur le partage constitutionnel des compétences, la protection des droits de la personne ou le droit autochtone. Les membres de la direction conseillent le gouvernement et ses ministères en vue d'assurer la validation constitutionnelle des projets de loi et des actions gouvernementales. Ils participent à la conduite des dossiers litigieux qui requièrent leur expertise, en conseillant les avocats plaidants représentant le procureur général du Québec, en élaborant et en présentant, à l'occasion, l'argumentation du procureur général du Québec devant les tribunaux. Ils participent aux négociations menées sur les questions autochtones et contribuent à la rédaction d'ententes avec les autochtones et le gouvernement du Canada.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
L A D I R E C T I O N D E L A L É G I S L A T I O N
La Direction de la législation a pour mission de concevoir et d’élaborer les politiques et les projets de réforme et de modifications législatives en matière de justice. Elle a aussi pour mandat d’offrir aux divers ministères et organismes du gouvernement, notamment par l’entremise de leurs directions d’affaires juridiques respectives, un service-conseil en matière de législation, de réglementation, de légistique et de terminologie juridique. De plus, conformément à la Loi sur les règlements, elle donne l’avis du ministre de la Justice aux autorités qui approuvent ou édictent des règlements. Elle analyse les projets fédéraux de législation et de réglementation, notamment dans le domaine du droit privé, en vue de déterminer leur impact sur la législation québécoise et la position ministérielle à leur égard et fait de même à l’égard des conventions internationales de droit privé. Elle développe une expertise de pointe en droit de la législation et conseille les directions d’affaires juridiques dans la rédaction des projets de loi et de règlement sous leur responsabilité, et ce, tant en matière légistique que linguistique. Également responsable de la formation et du perfectionnement des légistes du gouvernement, elle élabore à cette fin des instruments de référence en matière de rédaction législative et réglementaire en plus de concevoir et de donner des cours de formation et de perfectionnement.
L E S D I R E C T I O N S D U C O N T E N T I E U X C I V I L E T A D M I N I S T R A T I F
Les juristes des directions du contentieux de Montréal et de Québec représentent le procureur général du Québec (l’État) à titre d’avocats plaidants devant l’ensemble des tribunaux de juridictions civile et administrative, incluant la Cour d’appel du Québec et la Cour suprême du Canada. Ils assistent également les représentants de l’État assignés à titre de témoins. Les juristes de ces deux directions dispensent des services professionnels spécialisés en matière de litige dans presque tous les domaines du droit impliquant l'État. Ils rédigent les procédures appropriées, recueillent les preuves nécessaires, élaborent leurs théories de causes, préparent leurs témoins, interrogent et contre-interrogent les témoins, élaborent l’argumentation, plaident par écrit ou oralement, négocient et rédigent les règlements hors cour. Leur présence constante devant les tribunaux leur a permis d’acquérir une vaste expérience en matière de techniques de plaidoirie et de procédures. Ils plaident en conservant toujours à l’esprit le rôle particulier que doit jouer le procureur général du Québec et ils agissent dans l’ensemble des domaines du droit couvert par l’activité gouvernementale.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
L A D I R E C T I O N D U C O N T E N T I E U X D U R E V E N U
La Direction du contentieux du Revenu, dont les bureaux se situent à Montréal et à Québec, représentent, en demande ou en défense, le sous-ministre du Revenu du Québec devant les tribunaux et organismes dans tous les litiges où celui-ci est partie. Sur demande, elle fournit des avis et conseils juridiques et prête son assistance à divers comités œuvrant dans les secteurs juridique ou judiciaire. Elle représente aussi le procureur général du Québec dans les dossiers qui soulèvent des questions de nature fiscale. La Direction agit devant les tribunaux dans toute poursuite ou action, pénale ou civile, intentée en vertu d’une loi fiscale ainsi que dans tout appel, en cette matière, interjeté en application d’une loi fiscale ou en vertu du Code de procédure pénale. Elle agit aussi dans les litiges résultant de l’application de la Loi facilitant le paiement des pensions alimentaires, ainsi que devant la Commission d’accès à l’information. Elle assume pour le compte du gouvernement fédéral la conduite des litiges résultant de l’application de la Loi sur la taxe d’accise (partie IX). Enfin, elle enregistre des hypothèques légales pour garantir les créances de l’État et résume les jugements rendus pour leur diffusion et leur consultation par le ministère client.
L A D I R E C T I O N D E S S E R V I C E S P R O F E S S I O N N E L S
La Direction des services professionnels fournit à l'ensemble des unités de la DGAJL les services liés à la gestion des personnes et des ressources matérielles, financières et informationnelles. Elle procède également à l'examen des réclamations qui engagent les intérêts ou la responsabilité du gouvernement. La direction assure la traduction en anglais de projets de règlement, de proclamations et de décrets de mise en vigueur des lois et d’autres documents de nature juridique. La Direction effectue les travaux de refonte permanente des lois et la mise à jour de cette refonte telle que le prévoit la Loi sur la refonte des lois et des règlements. Elle réalise les travaux relatifs aux instruments documentaires que le ministre peut créer et voit à la constitution et à la mise à jour des fichiers informatiques des lois et des règlements. Enfin, elle supervise les travaux d’édition en vue de la publication des mises à jour des Lois refondues du Québec et des Règlements refondus du Québec et celle du Tableau des modifications et Index sommaire relatif aux règlements du Québec.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
DES CARRIÈRES AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC
La Direction générale des affaires juridiques et législatives (DGAJL) embauche des juristes au ministère de la Justice, à titre de conseillers juridiques, légistes, avocats plaidants ou notaires en vue d’exercer la fonction de jurisconsulte du ministère et de participer à sa mission de procureur général dans les matières de droit civil et administratif. Cette Direction répond aux besoins juridiques du gouvernement ainsi que de ses ministères. Elle donne aux divers ministères du gouvernement son opinion sur toutes les questions de droit les concernant. Elle dirige la demande et la défense dans les litiges mettant en cause le gouvernement ou l’un de ses ministères, en plus de rédiger et d’approuver les actes juridiques et administratifs du gouvernement. De plus, elle rédige les projets de loi et de règlement requis par les ministères, elle procède à l’amélioration et la promotion de la qualité et de l’accessibilité du corpus législatif et réglementaire aux plans ministériel et gouvernemental, à l’élaboration de la version anglaise des projets de règlement ainsi qu’à la refonte des lois et des règlements. Pour déposer sa candidature : Le site Internet du ministère de la Justice (www.justice.gouv.qc.ca) ainsi que celui du Conseil du Trésor (www.tresor.gouv.qc.ca) fournissent l’information relative aux postes disponibles ainsi que les démarches à effectuer pour poser sa candidature. Le Ministère de la justice du Québec privilégie l’engagement de stagiaires inscrits sur les concours de recrutement universitaire lancés par le Centre de services partagés (www.carrieres.gouv.qc.ca). En effet, les avocats et notaires occasionnels nommés après le stage le sont en vertu de la Loi sur la fonction publique du Québec et en conséquence doivent être inscrits sur une liste de déclaration d’aptitude pour occuper un emploi occasionnel.
Pour plus d’informations
Téléphone 418 643-1222 ou 418 646-7656, poste 20046
Télécopieur 418 646-1696 ou 418 646-3899 Courriel [email protected] ou
Poste Direction générale des affaires juridiques et législatives 1200, route de l’Église, 2e étage
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Québec (Québec) G1V 4M1 ou Direction générale des ressources humaines 1200, route de l’Église, 8e étage Québec (Québec) G1V 4M1
Le recrutement et la sélection des candidatures s’effectuent parmi les finissants de l’école du Barreau. On peut se procurer des renseignements sur ces programmes dans les différents centres de formation.
LA DIRECTION DES POURSUITES CRIMINELLES ET PÉNALES
Institué par la Loi sur le Directeur des poursuites criminelles et pénales le 15 mars 2007, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) dirige pour l'État, sous l'autorité du ministre de la Justice et Procureur général, les poursuites criminelles et pénales au Québec. Le DPCP fournit au nom de l'État un service de poursuites criminelles et pénales indépendant, contribuant à assurer la protection de la société, dans le respect de l'intérêt public et des intérêts légitimes des victimes.
LA MISSION DU DIRECTEUR DES POURSUITES PÉNALES ET CRIMINELLES
Plus précisément, le DPCP :
Dirige pour l'État, sous l'autorité générale du ministre de la Justice et Procureur général, les poursuites découlant de l'application du Code Criminel, de la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents et de toute autre loi fédérale pour laquelle le Procureur général du Québec a l'autorité d'agir comme poursuivant;
Agit également comme poursuivant dans toute affaire où le Code de procédure pénale trouve application;
Conseille les corps policiers chargés de l'application des lois au Québec relativement à tous les aspects d'une enquête ou d'une poursuite en matière criminelle et pénale;
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Exerce également les fonctions utiles à l'exécution de sa mission, y compris pour autoriser une poursuite, pour porter une affaire en appel ou pour intervenir dans une affaire à laquelle il n'est pas partie lorsque, à son avis, l'intérêt de la justice l'exige;
Exerce toute autre fonction qui lui est confiée par le Procureur général ou le ministre de la Justice.
Les bureaux du réseau des procureurs aux poursuites criminelles et pénales sont déployés sur l'ensemble du territoire québécois. Les bureaux sont regroupés dans 7 unités régionales pour un total de 39 points de service tel que Montréal, Québec, Saguenay, Trois-Rivières, Sherbrooke, Longueuil, Laval, Amos, Kuujjuaq, Gatineau, Valleyfield, Mont-Laurier, etc. Pour réaliser sa mission, le DPCP compte également sur :
Le Bureau de la qualité des services professionnels
Le Bureau des affaires criminelles et jeunesse
Le Bureau des affaires pénales
Le Bureau de la jeunesse de Montréal
Le Bureau des affaires extérieures, de la sécurité et du développement
Le Bureau de lutte aux produits de la criminalité
Le Bureau de lutte au crime organisé
Le Bureau de service-conseil
Le Bureau des services administratifs Ces neuf bureaux sont spécialisés dans un domaine d'intervention alors que les bureaux du réseau sont constitués de procureurs plaidants qui représentent le DPCP et assurent l'application du Code criminel et des lois pénales devant les tribunaux du Québec. Les procureurs agissent et plaident également devant les tribunaux d'appel (Cour supérieure, Cour d'appel, Cour suprême).
DEVENIR PROCUREUR DE LA COURONNE
Le personnel procureur représente la majorité de la main-d'œuvre du DPCP. Les emplois de procureurs sont répartis sur l'ensemble du territoire afin de délivrer les services.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
A T T R I B U T I O N S P R I N C I P A L E S E T H A B I T U E L L E S D ' U N P R O C U R E U R A U X P O U R S U I T E S C R I M I N E L L E S E T P É N A L E S
Le procureur aux poursuites criminelles et pénales examine les procédures et documents se rapportant aux infractions découlant de l'application du Code criminel, de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, ou de toute autre loi fédérale ou du code de procédure pénale et, s'il y a lieu, autorise les poursuites contre les contrevenants. A ce titre, il :
• Fait compléter les preuves soumises, voit à l'assignation des témoins et à la production des documents pertinents.
• Agit et plaide devant les tribunaux de première instance ou d'appel, dans toute poursuite intentée en vertu de l'une ou l'autre de ces lois.
C O N D I T I O N S D ' A D M I S S I O N
Être membre en règle du Barreau du Québec.
L E P R O C E S S U S D E R E C R U T E M E N T D E S P R O C U R E U R S
Le recrutement des procureurs s'effectue par voie de concours pour combler des emplois réguliers ou occasionnels, conformément à la Loi sur le Directeur des poursuites criminelles et pénales. Voir le site www.dpcp.gouv.qc.ca Les personnes intéressées sont aussi priées de consulter les avis de concours de recrutement qui sont publiés dans le Journal du Barreau et sur le site Internet www.ecoledubarreau.qc.ca. Chaque appel de candidatures spécifie les attributions, les conditions d'admission requises et la période d'inscription.
LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL AUTRE QUE LES PROCUREURS
L E R E C R U T E M E N T D E S S T A G I A I R E S
Les offres de stages sont publiées sur le site Internet de l'école du Barreau, le recrutement et la sélection des candidatures s'effectuent parmi les finissants de l'école du Barreau aux différentes cohortes.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
On peut se procurer des renseignements sur le programme de stage dans les différents centres de formation.
L E R E C R U T E M E N T D E S P R O F E S S I O N N E L S E T T E C H N I C I E N S
Pour réaliser sa mission, le DPCP recrute aussi des professionnels, des techniciens et du personnel de bureau tant pour des besoins sur des emplois réguliers qu'occasionnels. De plus, le DPCP fait également appel à des stagiaires et à des étudiants. La fonction publique québécoise recrute son personnel assujetti à la Loi sur la fonction publique par concours ou réserves de candidatures. Ces concours et réserves visent à pourvoir à des emplois occasionnels et à des emplois réguliers. Des avis de concours de recrutement sont publiés dans l'édition du samedi de certains quotidiens et, à l'occasion, dans certains hebdomadaires régionaux et sur le Portail Carrières de la fonction publique québécoise : www.carrieres.gouv.qc.ca. De plus, une campagne de recrutement étudiant « universitaire » se tient annuellement entre la mi-septembre et le début octobre. Cette campagne vise à constituer une réserve de candidatures afin de pourvoir à des emplois réguliers ou occasionnels dans des ministères et organismes de la fonction publique québécoise.
Pour plus d’informations
Téléphone 418 643-9059 poste 20888 Télécopieur 418 644-5498
Courriel [email protected] Site Internet www.carrieres.gouv.qc.ca (Portail
carrières)
Poste
Bureau des services administratifs Directeur des poursuites criminelles et pénales 2828, boul. Laurier Tour 1, bureau 500 Québec (Québec) G1V 0B9
L E S E M P L O I S D ’ É T É P O U R L E S É T U D I A N T S
Pour plus d’informations
Téléphone 1 866 640-3059
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
En personne Dans les centres locaux d'emploi Site Internet www.emploietudiant.qc.ca
Poste
Placement étudiant 800, place d'Youville, 4e étage Québec (Québec) G1R 5Z5
LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU CANADA10
Le ministère de la Justice fournit des conseils juridiques et stratégiques sur des questions pertinentes liées au mandat du gouvernement fédéral. Les avocats ont la possibilité de participer à presque tous les aspects du droit, de l'élaboration de politiques à la rédaction des lois, en passant par le litige et par la prestation de conseils juridiques aux ministères et aux organismes clients. À cause de la structure du Ministère, il arrive que des avocats de bureaux différents, de villes différentes, travaillent en collaboration sur des aspects particuliers d'un dossier donné, chacun apportant sa spécialité et son expérience au sujet. Si certains bureaux régionaux ont une prédilection pour certains champs de pratique, la pratique du droit au ministère de la Justice se fait généralement dans au moins un des domaines suivants :
Droit applicable aux autochtones
Droit des affaires et droit réglementaire
Droit civil
Droit commercial
Politiques pénales et sociales
Droit de l'environnement
Droit de l'immigration
Droit du travail
Services législatifs
Litige
Droit public
Direction des affaires fiscales
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Les informations contenues dans cette rubrique proviennent du site Internet du Ministère de la Justice : www.justice.gc.ca.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LES DIFFÉRENTS RÔLES DES AVOCATS DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Les avocats et les notaires du ministère de la Justice œuvrent dans quatre grands secteurs : élaboration des politiques, rédaction législative, services de consultation et de conseils, et contentieux.
L E S C O N C E P T E U R S D E P O L I T I Q U E
Le principal rôle des sections sur les politiques consiste à appuyer le gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre de ses objectifs stratégiques. Tous les ministères comptent des sections sur les politiques, dont le mandat consiste à déterminer les besoins du public et vérifier si ces besoins nécessitent l’élaboration d’une nouvelle politique, d’une nouvelle loi ou d’un nouveau programme. Cela peut toucher un programme ou une politique qui relève du Ministère ou entraîner la modification ou le remplacement d’une politique actuelle ou la formulation d’une nouvelle loi. Essentiellement, les concepteurs de politiques consultent les partenaires de politique et de programme au sein des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, des organismes et des intervenants non gouvernementaux et des organismes internationaux, et ils négocient et gèrent les relations avec eux. Ils effectuent des recherches et des analyses sur les changements demandés par les divers intervenants et groupes d’intérêts, et ils en évaluent les incidences éventuelles pour que le Canada élabore, mette en œuvre et applique des politiques, des lois (y compris les modifications législatives et réglementaires) et des programmes appropriés, efficaces et durables. Les concepteurs de politiques relèvent les enjeux nouveaux et émergents, acquérant les compétences nécessaires pour s’y attaquer, et fournissent souvent un soutien au contentieux en fonction de leurs connaissances spécialisées. À l’Administration centrale du ministère de la Justice, environ 200 avocats œuvrent à l’élaboration des politiques. Ils sont appuyés par une équipe de professionnels œuvrant dans un éventail de domaines, notamment des criminologues, des sociologues, des économistes, des psychologues et des historiens. Parmi les principaux secteurs de politiques au ministère de la Justice figurent la justice pénale, la justice applicable aux jeunes, la justice internationale, la justice familiale, la justice autochtone, l’accès à la justice (y compris l’aide juridique), le droit public, les victimes, le bijuridisme et les langues officielles.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
L E S C O N S E I L L E R S L É G I S L A T I F S
La Direction des services législatifs se charge de la rédaction des projets de loi du gouvernement fédéral, de la rédaction ou la révision des règlements fédéraux, de l’harmonisation des lois fédérales avec le droit civil du Québec et de la publication de la législation fédérale et des tableaux connexes. Les conseillers législatifs de la Direction rédigent tous les projets de loi du gouvernement et la plupart des règlements, peu importe le ministère ou l’organisme qui en est responsable. Ils fournissent aussi des conseils juridiques et de politique législative aux fonctionnaires du ministère ou de l’organisme dans le cadre de l’élaboration de propositions législatives. Dans le cadre de leur travail, les conseillers législatifs examinent les projets de loi et les règlements du gouvernement pour en vérifier la compatibilité avec la Charte canadienne des droits et libertés et la Déclaration canadienne des droits. Les conseillers législatifs examinent aussi les projets de règlement en vertu de la Loi sur les textes réglementaires pour déterminer si leurs lois habilitantes les autorisent et veiller à ce que leur formulation respecte les normes de rédaction. Le Canada ayant deux langues officielles et deux systèmes juridiques en droit privé, ses lois doivent être de qualité sur le plan du bilinguisme et du bijuridisme, et les travaux de la Direction appuient la réalisation de ces objectifs. Les conseillers législatifs se font aider dans leur travail par les réviseurs, les jurilinguistes, les conseillers juridiques ayant une expertise particulière relativement à une loi donnée ou au bijuridisme, ainsi que par divers membres du personnel administratif. Dirigée par le premier conseiller législatif, la Direction des services législatifs se compose de 200 employés, dont environ : 110 conseillers législatifs participant directement à la rédaction de textes législatifs, 30 conseillers législatifs jouant un rôle de consultation, de révision bijuridique ou de formation, tandis que les autres sont réviseurs ou jurilinguistes, œuvrent à la publication des lois ou jouent un rôle de gestion ou d’administration.
L E S C O N S E I L L E R S J U R I D I Q U E S
Essentiellement, les conseillers juridiques œuvrent au sein de ce qu’on appelle les services juridiques ministériels (SJM). Les SJM sont composés d’employés du ministère de la Justice qui fournissent des services juridiques aux autres ministères et qui s’apparentent quelque peu aux « avocats internes » dans les grandes sociétés. Dans la région de la capitale nationale, plus de 800 personnes travaillent dans divers SJM.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
L’Administration centrale du Ministère compte aussi plusieurs sections consultatives spécialisées qui fournissent conseils et avis juridiques dans leurs domaines d’expertise respectifs, notamment :
la Section des droits de la personne
la Section du droit constitutionnel et administratif
la Section du droit à l’information et à la protection des renseignements personnels Les bureaux régionaux s’occupent principalement des litiges, mais ils comptent généralement aussi quelques conseillers juridiques. On demande aux conseillers juridiques de fournir des avis sur un large éventail de domaines du droit, selon la nature du ministère où ils travaillent et des questions soumises, en droit constitutionnel et enjeux liés à la Charte, droit administratif, droit international, droit pénal, droit autochtone, droit de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels, droit des contrats, droit de l’immigration et droit fiscal.
L E S P L A I D E U R S
Il existe deux grands domaines de contentieux au Ministère, à savoir le droit fiscal et le contentieux des affaires civiles, ce dernier couvrant tous les domaines de droit à l’exception du droit fiscal et du droit pénal (par exemple, immigration, droit autochtone et droit administratif). Les diverses sections du Portefeuille du droit fiscal sont situées dans la région de la capitale nationale et dans les principaux bureaux régionaux. Les fiscalistes sont responsables des appels civils concernant la législation en matière fiscale et douanière de même que de certains appels interjetés en vertu du Régime de pensions du Canada, de la Loi sur l’assurance-emploi et de la Loi de l’impôt sur les revenus pétroliers. Ils mènent des litiges au nom de l’Agence du revenu du Canada. Les civilistes sont chargés des litiges civils impliquant le gouvernement du Canada dans les provinces de common law et dans les territoires. La Direction du contentieux des affaires civiles doit coordonner la conduite des litiges et, si nécessaire, les aspects juridiques et stratégiques de même que les points de vue du client et veiller au règlement des désaccords, veiller à l’uniformité des positions prises dans le cadre des litiges, veiller à ce que la qualité de la représentation respecte les normes professionnelles les plus élevées, contribuer à l’approfondissement des enjeux et des positions juridiques dans les régions ou dans la région de la capitale nationale, et fournir des indications et des directives dans le cadre d’importants litiges très médiatisés.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE PROGRAMME D’EXCELLENCE POUR LES AVOCATS
Située à Ottawa, l'administration centrale du Ministère est établie à deux pas de la Colline du Parlement, tout juste en face de la Cour suprême du Canada. Les avocats œuvrent au sein d'unités de services juridiques rattachées à plus de 40 ministères et organismes fédéraux dans la Région de la capitale nationale. Le Ministère possède également des bureaux régionaux à Halifax, Montréal, Toronto, Winnipeg, Saskatoon, Edmonton, Vancouver, Whitehorse, Yellowknife, Iqaluit et Inuvik. Le Programme d'excellence pour les avocats vise les étudiants en droit civil et en common law, ainsi que les étudiants d'un programme national combiné en droit civil et en common law. Pour obtenir de l'information détaillée sur les programmes de stages régionaux ainsi que les délais pour poser sa candidature dans chaque bureau régional, consultez l’adresse suivante, en indiquant la région qui vous intéresse : www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pea-lep/index.html En ce qui concerne le recrutement des stagiaires (pour les étudiants de 2e et 3e année) au Ministère de la Justice du Canada (Montréal et Ottawa), il est lancé pendant la période de la course aux stages. Surveillez vos courriels dès le mois de janvier !
LE PROGRAMME DE FORMATION EN ANALYSE DE POLITIQUES ET DE RECHERCHES
Grâce à ce programme novateur, le ministère de la Justice offre aux étudiants de deuxième cycle (c’est-à-dire les étudiants à la maîtrise, au doctorat ou en droit) une expérience de travail enrichissante et l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances théoriques, en milieu de travail. Le Programme de formation en analyse de politiques et de recherches procure des possibilités d’emploi dans plusieurs domaines au sein du Ministère. Ceci permet aux candidats retenus de mettre à profit leurs capacités de recherche et d’analyse. Le Programme s’adresse aux étudiants de diverses disciplines, tout particulièrement à ceux qui s’intéressent à la politique publique et qui désirent contribuer aux efforts du ministère de la Justice en matière d’élaboration de politiques, de lois et de programmes juridiques et de prestation efficace de services juridiques répondant aux besoins du gouvernement.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Ce programme de formation aide les étudiants à développer les compétences requises pour entreprendre une carrière intéressante et stimulante au sein de la fonction publique. Dans le cadre du Programme, les étudiants peuvent travailler à temps partiel ou à temps plein dans la région de la capitale nationale (à Ottawa en Ontario) ou dans les Territoires du Nord-Ouest (à Yellowknife) et Iqaluit, au Nunavut. Comme le Programme coïncide avec le calendrier universitaire, il compte trois trimestres (janvier à avril, mai à août et septembre à décembre). La demande d’emploi dans le cadre du Programme de formation en analyse de politiques et de recherches se fait par l’intermédiaire du Programme des adjoints de recherche de la Commission de la fonction publique. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le Programme, le processus de demande d’emploi et les exigences applicables, consultez la page suivante : www.justice.gc.ca/fra/min-dept/recru/pfap-prap.html
LE SERVICE DES POURSUITES PÉNALES DU CANADA (SPPC)11
Le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) est l'organisme gouvernemental fédéral responsable de l'exercice des poursuites au nom du procureur général du Canada. Le SPPC a été créé en vertu de la Loi sur le directeur des poursuites pénales, le 12 décembre 2006, lors de l'entrée en vigueur de la partie 3 de la Loi fédérale sur la responsabilité. Il remplace l'ancien Service fédéral des poursuites du ministère de la Justice. Il s’agit d’une organisation gouvernementale indépendante du ministère de la Justice et rend compte au Parlement par l'intermédiaire du procureur général du Canada. Le SPPC emploie environ 900 employés à temps plein, incluant 500 poursuivants, et emploie plus de 810 avocats du secteur privé comme mandataires à travers le Canada.
PROGRAMME DE STAGE DU SPPC
Le SPPC embauche des stagiaires partout au pays, tant en common law qu’en droit civil. Le SPPC est présent dans onze bureaux régionaux et cinq bureaux locaux partout au Canada, et son administration centrale est à Ottawa. À titre de stagiaires du Programme, vous tirerez profit de l’expérience et de l’expertise des mentors auxquels vous serez jumelés et qui vous fourniront des conseils et du soutien professionnels. Vous aurez l’occasion de participer à des dossiers du SPPC dans les domaines suivants :
Poursuites en matière de drogues
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Les informations contenues dans cette section proviennent du site Internet du SPPC : www.ppsc-sppc.gc.ca.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Crime organisé
Poursuites pénales dans le Nord canadien
Crimes économiques
Sécurité nationale
Crimes de guerre et crimes contre l’humanité
Produits de la criminalité et biens infractionnels
Poursuites visant des infractions aux lois fédérales destinées à protéger l’environnement, les ressources naturelles et les conditions socioéconomiques.
Les stagiaires participent activement à la conduite des litiges. Vous aurez la chance de prendre part à des dossiers importants et de vivre des situations stimulantes dans l’intérêt de la population canadienne. Vous pourriez être amenés à :
sous supervision, vous occuper d’audiences sur le fond de même que de procès sommaires et d’audiences de détermination de la peine, habituellement dans des dossiers se rapportant à la possession de stupéfiants;
aider des poursuivants fédéraux dans des tâches plus complexes, notamment l’interrogatoire de témoins, la préparation de mémoires et la préparation générale des procès;
effectuer des recherches juridiques et participer à la rédaction d’avis. Le recrutement des stagiaires (pour les étudiants de 2e et 3e année) au Service des poursuites pénales du Canada (Montréal et Ottawa) est lancé pendant la période de la course aux stages. Surveillez vos courriels dès le mois de janvier !
LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET COMMERCE INTERNATIONAL CANADA
A l’instar de nombreux ministères fédéraux, les Affaires étrangères et Commerce international recrute la plupart de ses employés par l'entremise de la Commission de la fonction publique. Généralement, la période de recrutement débute au début de l’automne et se termine au début du mois d’octobre. À l’intérieur de cette période, vous trouverez les postes disponibles en visitant la section « recrutement postsecondaire » sur le site de la fonction publique, à l’adresse suivante : www.jobs-emplois.gc.ca/psr-rp/index-fra.htm De plus, il vous est possible de trouver de l’information directement sur le site du Ministère des affaires étrangères à : www.international.gc.ca/jobs-emplois/careers-carrieres.aspx?lang=fre
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Afin d’obtenir un emploi, il vous faut réunir les conditions suivantes :
Être un citoyen canadien
Avoir obtenu un diplôme ou encore, obtenir un diplôme au plus tard un an après la période de recrutement à laquelle vous aurez participé
Postuler en ligne via le site de la Commission de la fonction publique
Passer les trois examens suivants : examen de jugement situationnel, examen de recrutement de diplômés, examen de compétence en communication écrite.
Pour plus d’informations
Site Internet www.international.gc.ca/international/index.aspx?lang=fre
L’AGENCE CANADIENNE DE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL
Plusieurs choix sont offerts aux candidats qui veulent faire carrière en développement international. Ils peuvent travailler avec :
L’Agence canadienne de développement international (ACDI)
Une organisation non gouvernementale (ONG)
Une organisation multilatérale appuyée par l’ACDI Les jeunes canadiens âgés entre 19 et 30 ans peuvent faire un stage en développement international en prenant part aux différents programmes de l’ACDI : www.acdi-cida.gc.ca/psij Par ailleurs, pour connaître les possibilités d’emploi, consultez régulièrement le site de la fonction publique du Canada, à l’adresse suivante : www.jobs-emplois.gc.ca/index-fra.htm Pour obtenir de l’information concernant le processus de recrutement, veuillez vous référer au site suivant : www.acdi-cida.gc.ca/acdi-cida/acdi-cida.nsf/fra/JUD-12910547-LNE Finalement, les personnes intéressées par les occasions de bénévolat à l’étranger peuvent communiquer directement avec les ONG ou faire une recherche dans le site de Bénévoles Canada : www.benevoles.ca/accueil
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LA CHAMBRE DES COMMUNES
La Chambre des communes observe un certain nombre de règles et de traditions, écrites ou non. C'est au Président que revient d'interpréter ces règles avec impartialité, de maintenir l'ordre et de défendre les droits et les privilèges des députés, dont le droit à la liberté de parole. Afin de connaître les possibilités d’emploi à la Chambre des communes, consultez leur site Internet à la section « emplois » : www.parl.gc.ca/common/index.asp?Language=F
LE CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) est un organisme indépendant chargé de réglementer les réseaux de radiodiffusion et de télécommunications du Canada. Il rend compte au Parlement par l’intermédiaire de la ministre du Patrimoine canadien. Il est possible d’obtenir un stage auprès du CRTC qui pourrait être reconnu à la fois par le Barreau du Québec et celui du Haut-Canada. Les cours ou les expériences de travail reliées au droit administratif, au droit constitutionnel et au droit des technologies de l’information pourraient grandement vous avantager dans le processus de sélection. Toutes les occasions d'emploi au CRTC ouvertes au public sont affichées sur leur site Internet : www.jobs-emplois.gc.ca. À titre indicatif, le CRTC embauche des étudiants à travers le Programme fédéral d'expérience de travail étudiant (PFETÉ) de la Commission de la fonction publique (CFP) du Canada.
Pour plus d’informations
Site Internet www.jobs-emplois.gc.ca/fswep-pfete/index-fra.htm
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LES ORGANISMES VOUÉS À L’INTÉRÊT PUBLIC
Une carrière d’intérêt public est souvent perçue comme étant une carrière qui sort des sentiers battus. La défense d’intérêts privés correspond à la pratique la plus commune des avocats œuvrant en pratique privée dont la clientèle est composée la plupart d’entreprises et de particuliers. Les juristes œuvrant au sein d’organismes voués à l’intérêt public, quant à eux, se donnent pour mission la défense du bien commun et de l’intérêt général. Leur rôle est essentiel puisqu’ils assurent la défense des droits des individus et des groupes sociaux qui n’ont pas les ressources financières pour bénéficier des services juridiques dans le secteur privé. En tout état de cause, peu importe le domaine du droit qui vous intéresse, une carrière dite « d’intérêt public » peut s’avérer idéale si vous désirez mettre vos connaissances et votre talent au profit de la collectivité. Ce parcours professionnel vous offre un milieu de travail stimulant et peut se concrétiser par différents types d’emplois. Vous trouverez ci-après une présentation des principaux organismes voués à l’intérêt public.
LES ORGANISMES AYANT UN BUT OU UN INTÉRÊT PARTICULIER
Il peut s’agir, par exemple, d’un organisme de lutte contre la pauvreté ou voué à la promotion des libertés civiles. Ces organismes peuvent défendre un groupe ou des individus, ou les deux. Certains feront aussi de la recherche afin de soumettre des recommandations aux organismes gouvernementaux. Souvent, ces organismes cherchent à sensibiliser la population à leur cause et à exercer une certaine pression sur les gouvernements. On peut citer à titre d’exemples :
La Ligue des droits et libertés
L’association canadienne des libertés civiles
Le Centre international de ressources juridiques
Le Bureau international des droits de l’enfant
L’Union des consommateurs
L’association du Barreau canadien
Human Rights Watch
Amnistie internationale
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE GOUVERNEMENT
Outre les ministères de la Justice du Canada et du Québec, nombreux ministères et agences gouvernementales emploient des juristes afin de répondre à leurs besoins pouvant aller de la rédaction de législation à l’analyse de politique. Les juristes œuvrant au sein du gouvernement travaillent dans l’intérêt de l’ensemble de la population. De plus, les salaires, les avantages sociaux et les conditions de travail y sont intéressants. A titre d’exemples :
L’Agence du revenu du Canada
Revenu Québec
La Commission d’accès à l’information du Québec
Le Ministère des Affaires étrangères du Canada
Le Ministère des Relations internationales du Québec
Le Ministère des Finances du Québec
La Commission canadienne des droits de la personne
La Commission de la santé et de la sécurité du travail
La Société d’assurance automobile du Québec
La Commission des normes du travail
Le Curateur public
LES CABINETS D’AVOCATS
Même en travaillant dans un cabinet privé, certains avocats peuvent avoir la chance de travailler sur des dossiers ayant trait à l’intérêt public. D’ailleurs, plusieurs bureaux ont adopté actuellement une politique sur le travail pro bono.
LES BUREAUX D’AIDE JURIDIQUE
Au Québec, c’est la Commission des Services Juridiques qui est chargée de l’application de la Loi sur l’aide juridique. Cet organisme offre des services juridiques gratuits ou à moindre coût à la population qui remplit certains critères financiers. Le réseau de l’aide juridique comporte plus de 115 bureaux où travaillent plus de 350 avocats et avocates.
Pour plus d’informations
Site Internet www.csj.qc.ca/SiteComm/W2007Francais/Main
_fr_v3.asp
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’une avocate œuvrant à
l’aide juridique Me Annie Rainville Aide juridique de Montréal LL.B., Faculté de droit, Université de Montréal « Fortement engagée pendant mes études dans des comités axés sur l’aide à la communauté, il me semblait normal que mon emploi contienne ce caractère social et me permettre ainsi de continuer à m’impliquer dans des activités humanitaires. Mais comment jumeler le droit à cette préoccupation? Ma participation à la Clinique juridique de la faculté de droit a été pour moi marquant. J’y ai constaté que je pouvais aider « du vrai monde, aux prises avec de vrais problèmes ». Supervisée par Me Bougie, j’ai compris que la carrière d’avocate pouvait se pratiquer dans un organisme ayant une mission sociale. L’Aide juridique m’est apparue une avenue à explorer. Mon baccalauréat obtenu et mon Barreau terminé, j’ai obtenu un stage dans un des sept bureaux d’Aide juridique œuvrant en droit civil. Le résultat fut à la hauteur de mes attentes et j’y ai tout de suite été plongé dans la défense d’une clientèle vulnérable. J’ai eu la chance d’y offrir des services juridiques de support, de négociation et de représentation à une clientèle financièrement incapable d’avoir accès à un avocat. Obtenir un emploi comme avocate à l’Aide juridique s’inscrivait dans mon objectif professionnel d’être une « avocate sociale ». Encore aujourd’hui, mon travail comme avocate permanente au Bureau d’aide juridique Sud-Ouest, me permet de mettre en œuvre les objectifs visés par la Commission des services juridiques du Québec, à savoir : assurer l’accessibilité à la justice, assurer des services juridiques de qualité, améliorer les services aux citoyens tout en gérant efficacement les ressources disponibles, développer un réseau spécialisé en « droit de la pauvreté », etc. Cette mission sociale est importante; elle anime chacune de mes interventions. Lorsque je rencontre un client ou une cliente, je suis consciente d’être sa porte d’entrée dans le système judiciaire ou, encore, je suis souvent son dernier recours. Je me dois alors d’évaluer l’ensemble de ses besoins pour bien déterminer comment je peux améliorer ses conditions de vie. Si je ne peux m’occuper de lui ou d’elle parce qu’il ou elle ne répond pas aux critères d’admissibilité ou encore parce que le service demandé n’est pas couvert, je dirige la personne vers d’autres organismes pouvant lui venir en aide. Mais en pratique, qu’est-ce que ça implique?
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les responsabilités auxquelles je dois faire face à chaque jour sont très diversifiées; en voici quelques unes. Je dois évaluer et procéder à l’ouverture des dossiers en conformité avec la Loi sur l’aide juridique et son règlement. Je dois gérer avec professionnalisme la charge de travail attendue d’un avocat œuvrant à l’aide juridique. Comme tout bon avocat, je dois également procéder à l’analyse des dossiers, élaborer la théorie de la cause, rédiger des actes de procédures et divers documents juridiques, conduire des négociations, effectuer les représentations à la cour, etc. J’encadre et je supervise le travail d’une secrétaire juridique. Pour celles et ceux d’entre vous qui se demandent quels sont les domaines de droit touchés par mon travail, je prends le temps de vous expliquer que la section civile œuvre dans les domaines de droit suivant : familial (divorce, pension alimentaire, droit d’accès, séparation, union civile, autorité parentale, etc.), état civil, filiation, logement (recours devant la Régie du logement et la Cour du Québec, diminution de loyer, résiliation de bail, exécution en nature de faire de travaux, etc.), aide sociale (coupure, réclamation, refus de prestations, allocations spéciales, etc.), prestations gouvernementales (Régie des rentes du Québec, assurance-emploi, allocations familiales, crédit d’impôts pour enfants, etc.), accidents du travail (C.S.S.T, C.L.P.), accidents automobile (S.A.A.Q), indemnisation des victimes d’actes criminels (I.V.A.C), poursuites civiles en défense, etc. Je me permets également de vous mentionner que l’Aide juridique de Montréal a également un bureau des affaires criminelles et pénales, un bureau en droit de l’immigration, un bureau en droit de la jeunesse et un bureau en droit de la santé mentale. C’est donc dire que nous sommes « un réseau au service des gens » comme le mentionne la Commission des services juridiques, organisme chargé de tous les centres communautaires juridiques du Québec. Cela étant dit, je ne saurais vous dire combien mon travail est stimulant. Depuis mon arrivée à l’Aide juridique, j’y ai trouvé tous les défis que j’espérais. Mon travail d’avocate me met en contact avec des gens et me permet de les aider à l’intérieur d’un cadre d’intervention logique, rationnel et organisé. Je suis très heureuse d’y accomplir les tâches propres à ma profession et je me considère privilégiée par le fait que je travaille pour une organisation qui a pour mission de rendre la justice accessible aux démunis. Sur ce, je vous souhaite une bonne continuation ! »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LE RECRUTEMENT DANS LES ORGANISMES D’INTÉRÊT PUBLIC
Les organismes d’intérêt public n’ont pas souvent la possibilité de recruter des étudiants directement à la Faculté de droit comme le font certains cabinets d’avocats. Toutefois, certains engagent des étudiants pendant l’été, et d’autres peuvent même accueillir des stagiaires. Ainsi, étant donné qu’il n’y a pas de période de recrutement officielle, il faut surveiller les sites Internet des groupes et des organismes qui vous intéressent sur une base régulière. De plus, consultez les offres d’emplois et de stages qui se retrouvent sur le site du CDP et sur le site de l’école du Barreau du Québec. Les organismes d’intérêt public rechercheront souvent des personnes qui ont une sensibilité et un dévouement à la cause qu’ils défendent. Cela peut se manifester dans des emplois ou des expériences bénévoles antérieures. Il est donc important de cultiver ces intérêts en établissant des contacts, en faisant du bénévolat, ou en participant à des conférences traitant des sujets qui vous intéressent et auxquels vous êtes sensibles. L’expérience acquise dans un milieu de travail traditionnel permet d’acquérir des compétences qui peuvent être mis à profit dans le secteur d’intérêt public, et vice versa. Il arrive souvent qu’après quelques années de pratique, un juriste œuvrant dans un milieu plus traditionnel décide de faire le saut vers une carrière d’intérêt public. L’inverse est également vrai. Rappelez-vous qu’il également est possible d’avoir une carrière à la fois traditionnelle et « d’intérêt public ».
LES CONTENTIEUX
De plus en plus, les entreprises, les syndicats et les organismes publics (les hôpitaux entre autres) mettent sur pied leur propre département juridique afin de gérer à l’interne plusieurs questions juridiques. Ces derniers n’ont pas un processus de recrutement officie et établi. Toutefois, sachez qu’ils existent et que c’est seulement en déployant effort, temps, persévérance et initiative personnelle que vous les découvrirez et que vous obtiendrez la chance d’y travailler, soit à titre d’étudiant dans le cadre d’un emploi à temps partiel, soit à titre de stagiaire à l’issue de votre
formation professionnelle à l’école du Barreau ou encore à titre d’avocat.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Il est toutefois utile de préciser que certains contentieux exigent un minimum d’années de pratique dans le domaine juridique avant de pouvoir occuper un poste au sein de leur entreprise. Ils recherchent également des candidats capables d’évaluer l’impact des décisions juridiques sur les affaires de l’entreprise et de prodiguer des conseils qui tiennent opte de ses besoins spécifiques. Voici une liste non exhaustive de différents contentieux d’entreprises :
Alimentation Couche-Tard Inc. www.couchetard.com
Alliance Atlantis Vivafilm www.allianceatlantis.com
Amerispa Inc. www.amerispa.ca
Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec Inc. (APCHQ)
www.apchq.com
Arsenault (S.A.T. Inc.) www.arsenaultag.ca
Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APFTQ)
www.apftq.qc.ca
Astral Média www.astralmedia.com
Astral Média Radio www.astralmediaradio.com
Avestor www.avestor.com
Avon Canada www.avon.ca
Banque CIBC www.cibc.com
Banque Laurentienne du Canada www.banquelaurentienne.com
Banque Nationale www.bnc.ca
Banque Scotia www.scotiabank.com
Biogénie S.R.D.C www.biogenie-env.com
BMO www.bmo.com
BNP Paribas (Canada) www.bnpparibas.ca/fr/home/default.asp
Bombardier Aéronautique www.aerospace.bombardier.com
Bombardier www.bombardier.com/index.jsp
Bombardier Produits récréatifs www.brp.com/fr-CA
Bombardier Transport www.transport.bombardier.com/en/1_0/index
Breton, Banville & Associés (BBA) www.bba.ca/accueil-bba-fr.htm
Panneton, Lessard, C.S.S.T www.csst.qc.ca
Canac Inc. www.canac.com
Canadien National (CN) www.cn.ca
Groupe Canam Inc. www.groupecanam.ws
Cascades www.cascades.com
CGI Group www.cgi.com
Cirque du Soleil www.cirquedusoleil.com
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
CMC Électronique www.cmcelectronics.ca
COGECO www.cogeco.ca
Compagnie Minière IOC www.ironore.ca
Pelletier, D’Amours/Contentieux Société de portefeuille du Groupe Desjardins, assurances générales
Corporation Nortel Networks Ltée. www.nortel.com/corporate/global/namerica/canadaindex.html
Desjardins Sécurité Financière www.dsf-dfs.com/fr-ca
Dessau Soprin www.dessausoprin.com
DuPont Canada www.zodiaq.com
EBC Inc. www.abcinc.qc.ca
Emergis www.emergis.com
Engenuity Technologies www.engenuitytech.com
Fido Solutions Inc. www.fido.ca
Financière Manuvie www.manulife.com
Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (FTQ)
www.fondsftq.com
Future Electronics www.futureelectronics.com
GESCA Ltée www.cyberpresse.ca
Groupe Pages jaunes www.ypg.com/pages.php/fr
Groupe Santé Medisys www.medisys.ca/
Hydro Québec www.hydroquebec.com
IBM Canada Ltée www.ibm.com/ca/fr
Imperial Tobacco Canada Ltée www.imperialtobaccocanada.com
JTI-MacDonald Corp. www.jt-int.com
Fruger inc. Division Forêts et Produits Forestiers
www.kruger.com
Spectra www.equipespectra.ca
L’Oréal Canada www.loreal.ca
La Corporation Cadillac Fairview Ltée www.cadillacfairview.com
La Corporation McKesson Canada www.mckesson.ca/fr
La Great-West www.lagreatwest.com
Lacroix, Martel & Associées, Telus Québec
www.telusquebec.com
Les Industries Spectra/Premium Inc. www.spectrapremium.com
Les systèmes électroniques Matrox Ltée.
www.matrox.com
Loto-Québec www.loto-quebec.com
Mega Bloks wwwmegablocks.com
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Melloche Monnex www.melochemonnex.com
Nstein Technologies www.nstein.com
Nutrinor Coopérative agroalimentaire www.nutrinor.com
Pratt & Whitney Canada c www.pwc.ca/index2.asp
Premier Tech Ltée www.premiertech.com
Produits Shell Canada Ltée www.shell.ca
Prometic Sciences de la vie www.prometic.com
Québécor Média/World Inc. www.quebecor.com
Raymond Chabot Grant Thornton www.rcgt.com
Rexel Amérique du Nord www.rexel.ca
Rolls-Royce Canada Limitée www.rolls-royce.com/northamerica
Rona www.rona.ca
Royal Bank of Canada www.rbcbanqueroyale.com
RSM Richter www.rsmrichter.com
Société des alcools du Québec www.saq.com
Société Makivik www.makivik.org/fr
SITQ Immobilier www.sitq.com
Skyservice www.skyserviceairlines.com/fr/default.asp
SNC-Lavalin www.snlavalin.com
Sobeys Québec www.sobeys.com
Société en commandites Gaz Metro www.gazmetro.com
Société Générale (Canada) www.sgcib.com
Société générale de financement du Québec
www.sqfqc.com
Société Nationale de Ferrailles (SNF) www.snf.ca
Société Radio-Canada www.radio-canada.ca
Solutions Mindready www.mindready.com
SSQ Groupe financier www.ass-collective.ssq.ca
STM www.stm.info
Sun Life du Canada www.sunlife.com
Téléfilm Canada www.telefilm.gc.ca
Télé-Québec www.telequebec.qc.ca
Transcontinental www.transcontinental.com
Uni-Select www.uni-select.com
Univalor www.univalor.ca
Valeurs Mobilières Desjardins www1.vmd.ca/corpo/index2.htm
Via Rail Canada www.viarail.ca
Vision Globale www.visionglobale.ca
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage d’un avocat en contentieux Me Jean-François Lacasse Avocat, affaires juridiques d’Hydro-Québec « Je pratique depuis plus de 20 ans aux Affaires juridiques d'Hydro-Québec en droit de l'environnement et de l'eau. À l'origine, j'ai choisi la pratique en contentieux d'une entreprise parapublique pour deux raisons principales : la qualité des dossiers et la qualité de vie. D'une part, dès le début de ma pratique, on m'a confié des dossiers intéressants et complexes auxquels je n'aurais jamais pu avoir accès même après plusieurs années en pratique privée. Les défis étaient d'autant plus grands que je développais au fur et à mesure de mes dossiers une expertise de pointe dans un domaine encore méconnu, soit celui du droit de l'eau. Par ailleurs, le fait de travailler avec des clients internes permet de développer des relations privilégiées avec eux et de connaître intimement «le client»; ce qui permet, avec l'expérience et au-delà du droit strict, de proposer des solutions stratégiques. D'autre part, les heures travaillées sont normales et le travail de soir ou pendant les fins de semaine est exceptionnel. Le salaire est par ailleurs en conséquence. La mission des Affaires juridiques d'Hydro-Québec consiste à fournir tous les services juridiques dont Hydro-Québec et ses filiales ont besoin pour faire valoir et faire respecter leurs intérêts. Les professionnels des Affaires juridiques fournissent, aux gestionnaires et aux employés, les conseils, avis et opinions juridiques requis dans tous les domaines du droit touchés par les activités de la Société. Ils préparent, négocient et approuvent des contrats de diverses natures et représentent Hydro-Québec devant les tribunaux et autres organismes. Les Affaires juridiques d'Hydro-Québec comprennent plus de 40 avocats et avocates répartis dans 4 directions et une équipe de recherches, le tout dirigé par une avocate en chef. Les Affaires juridiques fonctionnent sensiblement comme un cabinet d'avocats. Les différentes directions offrent le support juridique pour l'ensemble des activités des différentes divisions de l'entreprise. Les professionnels des différentes directions possèdent une expertise particulière notamment en droit civil, administratif et réglementaire, en droit autochtone, en droit de l'environnement et de l'eau, en droit des ressources naturelles et nucléaire, en droit de la construction, en droit de la faillite et de l'insolvabilité, en droit du travail et de la santé sécurité, en droit d'accès à l'information, en droit de la propriété intellectuelle et des technologies, en droit corporatif et commercial, en droit contractuel, en droit fiscal et en matière de taxation municipale, en droit administratif et de la régulation économique, en droit immobilier et en matière d'expropriation. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LA MAGISTRATURE
Les stages d’auxiliaire juridique sont souvent offerts aux étudiants lors de leur troisième année de baccalauréat. Obtenir un stage auprès d’un juge est un poste prestigieux qui offre de nombreux défis intellectuels. Les cabinets sont habituellement flexibles lorsqu’un de leurs futurs stagiaires obtient un tel stage. Ces derniers permettent généralement à l’étudiant de faire son stage à la Cour et de revenir ensuite au cabinet à titre d’avocat. Des stages d’une période de douze mois sont offerts à la Cour suprême du Canada, à la Cour fédérale, à la Cour d’appel fédéral, à la Cour supérieure du Québec et la Cour canadienne de l’impôt. Quant la Cour d’appel du Québec, les stages sont d’une durée de deux ans. Une séance d’information est organisée par le Centre de développement professionnel au mois de novembre pour vous permettre de mieux connaître les différentes cours ayant juridiction au Québec et leur mode respectif de recrutement. Les offres de stage ainsi que les avis de séances d’information vous sont toujours transmis par courriel. Ne perdez pas de vue que les cours sont généralement à la recherche des qualités suivantes chez les candidats potentiels :
• Grande capacité d’analyse pour traiter des questions juridiques complexes de manière critique et logique;
• Excellentes capacités rédactionnelles; • Excellente capacité de synthèse pour résumer clairement des arguments juridiques
complexes; • Excellentes aptitudes de recherche; • Bonne capacité à travailler dans un environnement collégiale ainsi qu’à prendre des
initiatives et à travailler de manière autonome. De façon générale, les documents suivants sont requis par les cours :
• une lettre de présentation; • un curriculum vitae; • les relevés de notes postsecondaires; • une ou des lettres de références; • un ou des échantillons de texte.
Pour plus de détails, veuillez consulter le site des cours qui vous intéressent. N.B. Les tribunaux requièrent généralement des lettres de références de professeurs qui vous connaissent et qui sont en mesure d’évaluer vos capacités de recherche et de rédaction. Dans cette optique, agir à titre d’assistant de recherche constitue une expérience unique pour créer un contact avec un professeur.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LA COUR SUPRÊME DU CANADA
La Cour suprême est la juridiction d’appel finale au Canada. Sa compétence s’étend au droit civil du Québec et à la Common Law des autres provinces. Chaque année, elle recrute 27 auxiliaires juridiques. Sous la direction d’un juge, l’auxiliaire juridique fait des recherches sur des points de droit, rédige des mémoires et, d’une manière générale, assiste le juge dans les travaux de la Cour. Les candidatures au poste d’auxiliaire juridique à la Cour suprême pour l’année 2014-2015 doivent être envoyées au plus tard le 25 janvier 2013 à :
Coordonnées
Cara McLean Courriel [email protected]
Poste
Cabinet de la Juge en chef du Canada Cour suprême du Canada 301, rue Wellington Ottawa (Ontario) K1A 0J1
Pour plus d’informations
Site Internet www.scc-csc.gc.ca/empl/lc-aj/prog-fra.asp à la section « Programme des auxiliaires juridiques »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage : l’entrevue à la Cour suprême Charles-Édouard Moulins A obtenu un stage à la Cour suprême pour 2012-2013 LL.B. 2010, Université de Montréal « Mon intérêt pour un stage à la Cour suprême du Canada est né durant mon premier été en tant qu’étudiant dans un cabinet de grande taille. J’ai adoré mon expérience, mais je me suis rendu compte que je voulais encore un peu de temps pour me livrer à une réflexion critique sur le droit avant de commencer ma carrière en cabinet. Effectivement, avant de passer à l’étape où je me poserai principalement la question « Comment appliquer le droit pour atteindre les objectifs de mon client? », j’espère pouvoir passer une année à Ottawa à me demander « Comment appliquer le droit? ». Si un stage à la Cour suprême vous intéresse, pour des raisons analogues aux miennes ou encore pour d’autres motivations, permettez-moi de vous dresser un bref portrait du processus de recrutement, tel que je l’ai vécu. Le processus de recrutement à la Cour suprême du Canada est une version courte de la course aux stages qui se déroule annuellement à Montréal. Ce recrutement a lieu plus d’un an avant la date de début prévue pour le stage et les entrevues de chaque candidat sont tous cédulées en une seule journée. Le processus commence avec l’envoi d’un dossier qui comprend les éléments usuels : curriculum vitae, lettre de présentation, lettres de référence et relevés de notes. De plus, il vous faudra soumettre deux échantillons de texte, si vous êtes convié en entrevue. Les exigences relatives aux lettres de référence sont particulières : il est nécessaire de soumettre quatre lettres, dont une est rédigée par le doyen de la Faculté de droit. La lettre du doyen revêt un caractère comparatif. En effet, le doyen écrit une lettre globale pour tous les candidats, dans laquelle il établit un rang entre les candidats. Donc, le doyen sera la première personne à évaluer votre dossier et à vous convoquer en entrevue, le cas échéant. Ensuite, vous aurez peut-être la chance d’être convié à la Cour suprême pour des entrevues. Le bureau de chaque Juge analyse votre dossier de manière autonome et décide de vous accorder, ou non, une entrevue. Vous pourriez obtenir une seule entrevue, ou bien plusieurs. Par contre, le processus est compétitif : il est possible d’être un des étudiants de la Faculté ayant les meilleures notes et de n’avoir aucune entrevue, ou encore de n’obtenir aucune offre à l’issue du processus. Pour améliorer vos chances, je vous conseille d’effectuer durant vos études un stage vous permettant de développer et de démontrer vos aptitudes en matière de recherche et de rédaction juridique. Pour ma part, j’avais effectué un stage auprès du professeur Patrice Deslauriers, qui a consenti par la suite à m’écrire une lettre de référence.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
De plus, j’ai l’impression que trois caractéristiques sont particulièrement prisées par les juges de la Cour suprême : (i) le bilinguisme (tant à l’oral qu’à l’écrit); (ii) l’obtention d’un diplôme universitaire préalablement à vos études en droit dans un champ d’études étranger au droit; et (iii) le bijuridisme (i.e. l’obtention de diplômes tant en droit civil qu’en common law). Je rencontrais déjà les deux premiers critères au moment de l’envoi de mon dossier, et j’ai satisfait au troisième critère en exposant dans ma lettre de présentation mon intention de poursuivre des études en common law en 2011-2012 (i.e. au cours de l’année précédant le stage à la Cour). Quant au processus d’entrevue en soi, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs juges pour des entrevues de type tête-à-tête d’une durée de trente minutes chacune. J’étais intimidé à prime abord, mais l’ouverture et l’intérêt démontré par les juges m’a permis de me sentir rapidement en confiance. Chaque juge a un style d’entrevue distinct : certains posent des questions juridiques à caractère général, alors que d’autres se contentent d’une conversation informelle touchant à des sujets divers. En somme, l’expérience de recrutement à la Cour suprême du Canada est fort agréable et vous permettra de rencontrer certains des meilleurs juristes au pays. Je vous encourage fortement à poser votre candidature. »
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LA COUR FÉDÉRALE ET LA COUR D’APPEL FÉDÉRALE
La Cour fédérale est une cour nationale de première instance. Elle entend et règle les litiges qui relèvent de la compétence fédérale, y compris les réclamations contre le gouvernement du Canada, les actions civiles touchant les domaines assujettis à la réglementation fédérale ainsi que les demandes de révision visant les décisions des offices fédéraux. Cette cour existe depuis 1971 en vertu de la Loi sur les cours fédérales, alors qu'elle a remplacé la Cour de l'échiquier. Elle est composée d'un juge en chef et de trente deux juges, deux juges surnuméraires, sept juges suppléants, et six juges protonotaires. La Cour d'appel fédérale entend les appels émanant de la Cour fédérale et de la Cour canadienne de l'impôt, mais aussi de certains organes administratifs tels que le CRTC ou l'Office national de l'énergie. Elle entend également des appels de certaines matières criminelles. Il y a un processus conjoint pour postuler à la fois à la Cour fédérale et à la Cour d'appel fédérale. Les étudiants sont considérés simultanément pour les deux cours à moins d’indication contraire de la part du postulant. L'information détaillée sur le processus d'application peut être trouvée à l'adresse suivante: www.fca-caf.gc.ca/about/lawclerk/application_f.shtml
Pour plus d’informations Cour fédérale
Me Marc D. Reinhardt Directeur, Programme des auxiliaires juridiques
Téléphone (613) 995-4547 Courriel [email protected]
Poste
Service administratif des tribunaux judiciaires Édifice Thomas D’Arcy McGee 90, rue Sparks, 5e étage Ottawa (Ontario) K1A 0H9
Pour plus d’informations Cour d’appel fédérale
Me Marie-Claire Perrault Téléphone (613) 995-4549
Courriel [email protected]
Date limite pour les dossiers de candidature en vue d’un stage en 2014-2015 : 25 janvier 2013.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage : l’entrevue à la Cour fédérale Kang Hyuk Lee A obtenu un stage à la Cour fédérale pour 2011-2012 LL.B. 2010, Université de Montréal « À la Cour fédérale, ce sont les juges qui sélectionnent les candidats qu’ils désirent rencontrer en entrevue. Le profil des candidatures retenues varient donc énormément d’un juge à l’autre. En conséquence, il est donc difficile de présenter une liste de caractéristiques spécifiques qui garantissent l’obtention d’une entrevue. Je vous présenterai néanmoins une série de critères généraux qui, selon moi, sont incontournables pour obtenir un stage à la Cour fédérale. En plus de présenter un curriculum vitae riche en expériences variées, vous devrez joindre des lettres de référence spécifiques à votre candidature. Des lettres générales et impersonnelles n’aideront pas votre candidature. Elles peuvent même vous nuire. Assurez-vous donc d’en faire la demande auprès de personnes qui vous connaissent suffisamment pour personnaliser le contenu. Finalement, la présentation d’un travail de rédaction étant exigée, assurez-vous de transmettre votre travail de recherche le plus étoffé. À cet égard, votre travail en Habiletés du juriste 2 où tout autre examen take-home assez volumineux vous sera utile. N’oubliez pas de le relire plusieurs fois et de revérifier l’orthographe avant de le joindre à votre candidature. Lors de l’entrevue, présentez-vous comme une personne complète qui réunit en elle une panoplie d’expériences et de réalisations. En ce qui concerne l’entrevue, dans mon cas, c’était très conviviale. Le juge a simplement cherché à me connaître davantage. On a parlé de mes intérêts, de mes passions, de mes voyages. Le juge a posé des questions sur chaque petit détail de mon curriculum vitae. On a parlé d’un restaurant coréen à Ottawa, des programmes de Common Law, de la famille, etc. Toutefois, le déroulement de l’entrevue varie énormément d’un juge à l’autre. Certains pourront chercher à vérifier vos connaissances générales de certaines branches du droit, alors préparez-vous en conséquence. On vous dira à l’avance quel juge vous rencontrerez. Faites donc le maximum de recherche sur le juge en question, afin de connaître ses tendances, ses domaines de prédilection entres autres. »
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
135
SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LA COUR D’APPEL DU QUÉBEC
La Cour d’appel est le plus haut tribunal du Québec. Elle est distincte des autres cours d’appel du Canada, en ce sens où elle a la responsabilité de veiller l’intégrité et au développement du droit civil québécois. Sous la direction du juge en chef du Québec, la Cour d'appel est composée de 20 juges puînés ainsi que de quelques juges surnuméraires. La Cour d'appel siège à Québec et à Montréal, généralement en formation de trois juges, exceptionnellement en formation élargie. Plus haut tribunal du Québec, elle agit en dernier ressort dans plus de 99% des affaires soumises. La durée maximale de l’emploi à la Cour d’appel est de deux ans, dont le premier six mois est reconnu par le Barreau du Québec à titre de stage de formation professionnelle. La personne sera appelé à effectuer des recherches sur différents sujets variant d’un juge à l’autre, notamment le droit constitutionnel, le droit criminel, le droit administratif, le droit civil, le droit commercial et le droit de la famille. Les dossiers de candidature doivent être envoyés aux adresses suivantes :
Montréal
Madame Arlette Raymond Téléphone 514 393-2040 poste 51246
Télécopieur 514 864-4662 Courriel [email protected]
Poste
Cour d’appel du Québec Bureau 3.60 100, rue Notre-Dame Est Montréal (Québec) H2Y 4B6
Québec
Madame Diane Simard Téléphone 418 649-3432
Télécopieur 418 266-0374 Courriel [email protected]
Poste
Cour d’appel du Québec Bureau 4.59 300, boulevard Jean-Lesage Québec (Québec) G1K 8K6
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
136
SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Pour plus d’informations
Site Internet www.tribunaux.qc.ca/c-appel/Stage/stage.html à la section « programme de stage »
La date limite pour les dossiers de candidature en vue d’un stage en 2014-2015 vous sera transmise dans les semaines à venir. Surveillez donc les bulletins du CDP.
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LA COUR SUPÉRIEURE
La Cour supérieure, à titre de tribunal de droit commun au Québec, est saisie en première instance, et parfois en appel, de tous les litiges ne relevant pas expressément d'un autre tribunal ou organisme. Concrètement, cela signifie les affaires civiles et commerciales dont l'enjeu est de 70 000 $ ou plus, les litiges en matières administrative et familiale de même qu'en faillite, les procès devant jury en matière pénale et enfin les appels en matière de poursuites sommaires. De plus, sauf dans les cas prévus spécifiquement par la loi, la Cour exerce également un pouvoir de surveillance et de réforme de tous les tribunaux ou organismes du Québec, à l'exception de la Cour d'appel. En vertu de la loi, la Cour supérieure du Québec compte, à l'heure actuelle, 144 postes de juges réguliers répartis entre deux divisions, Montréal et Québec. À ce chiffre, il faut ajouter des juges surnuméraires dont le nombre peut varier.
Pour plus d’informations
Téléphone
Me Bruno Guillot-Hurtubise 514 393-4888 poste 52552
Courriel [email protected]
Il faut surveiller les offres de stage durant l’automne sur le site l’école du Barreau du Québec.
LA COUR DU QUÉBEC
Les juges de la Cour du Québec entendent en première instance le plus grand volume d'affaires judiciaires au Québec. Ils sont compétents en matières civile, criminelle et pénale ainsi qu'en matière de jeunesse. Ils siègent également en matière administrative ou en appel dans les cas prévus par la loi. La Cour est aussi une cour d'archives. Bien que le Tribunal des professions, qui siège en matière de déontologie professionnelle, et le Tribunal des droits de la personne, chargé d'entendre des recours basés sur la discrimination, ne soient pas intégrés à la Cour du Québec, les juges qui en sont membres en font également partis.
Pour plus d’informations
Me René Desrosiers Téléphone 514 393-2702 poste 53015
Courriel [email protected]
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
138
SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Les offres de stages se font selon les besoins. Veuillez consulter le site de l’école du Barreau du Québec pour connaître les offres au courant de l’année.
LA COUR CANADIENNE DE L’IMPÔT
La Cour canadienne de l'impôt est une cour supérieure qui donne aux particuliers et aux entreprises la chance de régler leurs différends avec le gouvernement du Canada sur des questions découlant des lois en vertu desquelles la Cour a compétence exclusive. À chaque année, la Cour embauche plusieurs auxiliaires juridiques qui aident les juges selon les besoins. La majorité des dossiers que traitent les auxiliaires juridiques concernent des appels découlant de l'application de la Loi de l'impôt sur le revenu et de la Partie IX de la Loi sur la taxe d'accise (TPS). Les dossiers de candidature doivent être envoyés à l’adresse suivante :
Coordonnées
Courriel [email protected]
Poste Programme des auxiliaires juridiques 2014 – 2015 La conseillère juridique exécutive Cabinet du juge en chef Cour canadienne de l'impôt 200, rue Kent Ottawa (Ontario) K1A 0M1
Pour plus d’informations
La conseillère juridique exécutive Téléphone (613) 995-4789
Site Internet www.cas-ncr-nter03.cas-satj.gc.ca/portal/page/portal/tcc-cci_Fra/About/Law_Clerk
Courriel [email protected]
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Date limite pour les dossiers de candidature en vue d’un stage en 2014-2015 : 31 décembre 2012. Vous avez toutefois jusqu’au 18 janvier 2013 pour faire parvenir votre relevé de notes et vos lettres de références. Vous devez indiquer dans votre lettre d’accompagnement qu’il en sera ainsi.
LES TRIBUNAUX HORS-QUÉBEC
Vous avez également la possibilité de postuler à un poste d’auxiliaire juridique auprès des tribunaux ayant juridiction dans les autres provinces. Pour être admissible, il faut avoir complété une formation en common law ou encore, une formation équivalente reconnue par le Barreau de la province concernée. Pour plus de détails, Nous vous invitons à visiter les sites Internet des tribunaux qui vous intéressent.
Cour Date limite pour
postuler pour l’année de cléricature 2014-2015
Pour plus d’informations
ALB
ERTA
Cour provinciale de l’Alberta (Edmonton et Calgary)
30 novembre 2012 www.albertacourts.ab.ca/ProvincialCourt/ArticlingProgram/tabid/371/Default.aspx
Cour du banc de la reine d’Alberta (Edmonton et Calgary)
30 novembre 2012 (avant 12h)
www.albertacourts.ab.ca/CourtofQueensBench/ArticlingProgram/OverviewBrochure/tabid/146/Default.aspx
Cour d’appel d’Alberta 30 novembre 2012 (avant 12h)
www.albertacourts.ab.ca/CourtofAppeal/ArticlingProgram/tabid/289/Default.aspx
CO
LOM
BIE
-B
RIT
AN
NIQ
UE Cour suprême et Cour
d’appel de la Colombie-Britannique
25 janvier 2013 (avant 16h) www.courts.gov.bc.ca/about_the_courts/law_clerk_program/Program%20Information.pdf
ON
TAR
IO Cour supérieure de Justice
de l’Ontario 23 janvier 2013 (avant 17h)
www.ontariocourts.ca/scj/en
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
140
SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Cour divisionnaire de l’Ontario
23 janvier 2013 (avant 17h)
www.ontariocourts.ca/ocj
Cour d'appel de l'Ontario 23 janvier 2013
www.ontariocourts.on.ca/coa/en/lawclerkprogram/application.htm
NO
UV
ELLE
-ÉC
OSS
E
Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse
Information non disponible au moment de la publication du guide. Habituellement : fin mars
www.courts.ns.ca/appeals/nsca_clerkship_program.htm#articling
Cour suprême de la Nouvelle-Écosse
Information non disponible au moment de la publication du guide. Habituellement : fin mars
www.courts.ns.ca/supreme/nssc_clerkship_program.htm
SASK
ATC
HEW
AN
Cour de la Banc de la Reine de la Saskatchewan
1er mars 2013
www.sasklawcourts.ca/default.asp?pg=qb_articling
Cour provinciale de la Saskatchewan
13 mai 2013
www.sasklawcourts.ca/default.asp?pg=pc_articling
Cour d’appel de la Saskatchewan
31 octobre 2012
www.sasklawcourts.ca/default.asp?pg=ca_articling
NU
NA
VU
T Cour de justice du Nunavut
Information non disponible au moment de la publication du guide
www.nucj.ca
NO
UV
EAU
-B
RU
NSW
ICK
Cour d’appel du Nouveau-Brunswick
31 janvier 2013
www.gnb.ca/cour/03COA1/articlingprogram-e.asp
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
LES ORGANISMES INTERNATIONAUX
LES NATIONS-UNIES
L’organisation des Nations Unies comporte 193 États Membres et traite de questions d’intérêt international telles la promotion du respect des droits de la personne ou même l’attribution des fréquences radio. L’ONU emploie environ neuf mille individus à travers le monde, dont un certain nombre de juristes qui occupent des postes de nature juridique ou non. Les personnes intéressées par un poste aux Nations Unies peuvent appliquer directement à l’organisation ou bien passer par l’entremise de la Commission de la fonction publique du Canada, laquelle est mise au courant des postes disponibles.
Pour plus d’informations
Site Internet www.un.org/fr
LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES
Les organismes non-gouvernementaux (ONG) ont comme but de faire progresser les causes qu’elles soutiennent. Ils réalisent leur mission par le biais d’actions qui peuvent aller de la sensibilisation à l’assistance des populations servies. À titre d’exemple, voici quelques ONG :
Centre d’études et de coopération internationale (CECI) : www.ceci.ca
Earth Rights International : www.earthrights.org
Family Health International : www.fhi.org
LES TRIBUNAUX INTERNATIONAUX
Les tribunaux internationaux ont comme mission la résolution des litiges d’ordre international, de nature privée ou publique. On pense entre autres à la Cour internationale de justice, la Cour pénale internationale, mais aussi à des tribunaux comme le Tribunal international du Droit de la mer. Certaines cours internationales offrent des stages ou des emplois pour les diplômés. Ces postes sont très compétitifs.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Pour plus d’informations, référez-vous aux sites suivants :
• Cour internationale de justice (CIJ) : www.icj-cij.org • Cour pénale internationale : www.icc-cpi.int • Commission interaméricaine des Droits de l’Homme : www.cidg.org
Pour plus d’informations relatives à la pratique en droit international, nous vous invitons à consulter le Guide-carrière en droit international qui est le produit d’une collaboration entres les facultés de droit de l’Université de Montréal et de l’Université McGill.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
Le témoignage : être auxiliaire juridique au
tribunal pénal international Me Miriam Cohen Avocate, Cour internationale de Justice à La Haie (Pays-Bas) Stagiaire au Tribunal pénal international (TPI) 2007 LL.B. 2007, Université de Montréal LL.M.2008, Université Cambridge LL.M. 2009, Université Harvard « Pendant mes études au baccalauréat en droit, j’ai toujours voulu découvrir de proche le travail d’une cour internationale. Pendant mes études au Barreau, j’ai reçu un courriel du Centre de développement professionnel de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, nous informant sur le stage au TPI. Il s’agit d’un processus laborieux puisqu’en plus de remplir le formulaire de candidature, il faut fournir trois lettres de recommandation, relevés de notes, les diplômes de langue seconde, le cas échéant, un texte juridique pertinent pour le travail du Tribunal et une lettre personnelle indiquant nos qualifications pour le poste. Lors du dépôt du dossier de candidature, les candidats peuvent choisir trois départements, en ordre de préférence, pour suivre leur stage. Il existe des départements où le travail est plus juridique. Les stagiaires sont alors responsables de la recherche et de la rédaction des procédures par opposition à ceux qui effectuent le travail administratif et diplomatique de la cour. Pour ma part, j’ai été accueillie à la Division des Poursuites, section appel. Dans le cadre de mon stage, j’étais responsable d’assister les avocats avec la rédaction des requêtes pour permission d’appeler d’une décision et je faisais ainsi de la recherche juridique. De plus, j’ai eu l’opportunité de voir un nouveau visage du droit pénal international, soit la participation des victimes au procès pénal international. Le stage fut une expérience unique et passionnante. J’ai beaucoup appris sur le droit pénal international en général et sur le rôle des victimes dans le système international. Les personnes qui travaillent à la Cour sont originaires de plusieurs pays et de diverses cultures. À chaque journée, j’en apprenais davantage avec mes collègues de travail. Je tissais des liens avec des personnes extrêmement engagées dans des causes nobles, auxquelles elles croyaient fermement et pour laquelle je suis devenue tout aussi passionnée.
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SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
En dehors du cadre du travail, la vie à la Haye est superbe! C’est une ville où on respire le droit international et la diplomatie, où on croit à la justice et où nous estimons pouvoir faire la différence. La Haye est une ville intéressante, siège de plusieurs cours internationales. Le stage au TPI, accorde généralement une allocation mensuelle aux stagiaires et les juristes canadiens sont très appréciés au Tribunal, compte tenu de leur expérience et connaissance des deux systèmes juridiques. Finalement, le stage fut une expérience inoubliable qui a changé pour toujours ma façon de voir le droit et le rôle des juristes dans la société. Si le droit international vous passionne, je vous invite fortement à postuler pour un stage au sein d’un organisme international et je vous souhaite bonne chance et bon succès dans vos démarches! »
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145
SECTION 2: LA DIVERSITÉ DE LA
PRATIQUE JURIDIQUE
SECTION III : LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
AVOCAT OU NOTAIRE? La formation que vous obtiendrez lors de vos études en droit vous permettra de pratiquer à titre d’avocat ou de notaire. Avocats et notaires ont plusieurs points en commun. Tous deux sont des conseillers juridiques. Et vous l’aurez probablement constaté, qu’ils soient avocats ou notaires, les juristes sont appelés à lire et à écrire. De plus, ils se doivent de bien travailler sous la pression, de développer des techniques de négociation et d’argumentation. Ils sont reconnus pour leur goût de la communication. Toutefois, le fondement même des deux professions est différent. Alors que l’avocat évolue constamment dans un système d’adversité où l’intérêt de son propre client est la pierre angulaire de son gagne-pain, le notaire est pour sa part animé par un devoir d’information et d’impartialité consacré par les règles de déontologie de la profession. Mis à part ces différences de tempérament, ces deux professionnels se distinguent à d’autres niveaux. Par exemple, l’avocat possède le pouvoir exclusif de plaider devant les tribunaux. Toutefois, malgré l’exclusivité de ce pouvoir, environ 80% des avocats agissent le plus souvent à titre de conseillers et de conciliateurs. Selon un sondage mené par le Barreau du Québec, en 2009, le travail devant les tribunaux ne représentait que 15 % des activités des avocats12. Le notaire, quant à lui, agissant comme officier public, est le seul à détenir de l’État le pouvoir de conférer l’authenticité à certains documents par le biais d’un acte notarié. En effet, le gouvernement exige la forme notariée pour certains actes importants tels que les contrats de mariage, les donations et les déclarations de copropriété divise. Le notaire recherche l’équilibre entre les parties, un terrain d’entente afin d’éviter tout litige ultérieur. En tout état de cause, les professions d’avocat et de notaire, quoique différentes, offrent une grande diversité dans leur pratique professionnelle.
12
www.servicecanada.gc.ca/fra/qc/emploi_avenir/statistiques/4112.shtml
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147
SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
QUELQUES DONNÉES INTÉRESSANTES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL
Les graphiques suivants présentent des données relatives à l’ensemble des avocats et des notaires pratiquant au Canada. Pour des données propres à chacune des professions, veuillez consulter les rubriques suivantes qui sont spécifiquement dédiées à chacune des professions.
55%
45%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Hommes Femmes
Répartition selon le sexe
15-24 ans, 2.5%
25-44 ans, 52.3%
45-64 ans, 41.7%
65 ans et plus, 3.5%
Répartition selon le groupe d'âge
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Rapport des salaires pour les avocats (partout au Canada) et les notaires (au Québec)13
Territoire Minimum Médian Maximal
Canada 34 700 96 527 272 555
Alberta 37 836 105 800 354 343
Île-du-Prince-Édouard 42 519 75 147 111 580
Manitoba 24 963 89 824 179 019
Nouveau-Brunswick 32 336 83 169 199 936
Nouvelle-Écosse 29 210 89 691 191 125
Nunavut 49 741 108 288 132 966
Ontario 42 000 111 417 332 010
Québec 26 910 79 393 195 313
Saskatchewan 39 321 88 692 147 563
Terre-Neuve-et-Labrador
39 411 90 076 245 198
Territoires du Nord-Ouest
53 761 93 378 170 658
Yukon 60 034 106 043 150 128
Rapport des perspectives d’emploi des avocats et des notaires dans les différentes régions du Québec14
Légende :
: Limitées : Acceptables : Bonnes
Région Possibilités et tendances d’emploi
Abitibi-Témiscamingue - Pour la période 2012-2014
Bas-Saint-Laurent - Pour la période 2012-2014
Capitale-Nationale - Pour la période 2012-2014
Centre-du-Québec - Pour la période 2011-2013
Chaudière-Appalaches - Pour la période 2012-2014
Côte-Nord - Pour la période 2011-2013
Estrie - Pour la période 2011-2013
Gaspésie--Îles-de-la-Madeleine - Pour la période 2012-2014
13
Vous pouvez consulter le rapport complet de l’IMT (Information sur le marché du travail), par régions, sur la page suivante: www.travailleraucanada.gc.ca/IMT_rapport_cnp.do?&cnp=4112&reportOption=wage 14
Vous pouvez consulter le rapport complet de l’IMT (Information sur le marché du travail), comprenant de l’information sur toutes les provinces et territoires, sur la page suivante: www.travailleraucanada.gc.ca/IMT_rapport_cnp.do?titleKeyword=&NOC=4112&reportOption=outlook&refresh=Rafra%EEchir+
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
149
SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Lanaudière - Pour la période 2011-2013
Laurentides - Pour la période 2011-2013
Laval - Pour la période 2011- 2013
Mauricie - Pour la période 2011-2013
Montérégie - Pour la période 2012-2014
Montréal - Pour la période 2011-2013
Nord-du-Québec n/d
Outaouais
- Pour la période 2012-2014. Dans cette région, les avocats et les notaires travaillent principalement dans les services professionnels, scientifiques et techniques (53 %) et les administrations publiques (45 %).
Saguenay--Lac-Saint-Jean - Pour la période 2011-2013
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150
SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
POUR DEVENIR AVOCAT
QUELQUES STATISTIQUES SUR LA RÉPARTITION DES MEMBRES15
Le nombre total des membres est de 24 139.
Les membres de 10 ans de pratique et moins représentent 35 % des membres du Barreau. Parmi eux, 61% sont des femmes.
Les femmes représentent 49 % de l’ensemble des membres.
En 2011-2012, 242 avocates et 38 avocats se sont prévalus programmes d’aide financière offert aux membres nouveaux parents.
L’âge moyen des membres du Barreau est de 45 ans, soit 41 ans pour les femmes et 48 ans pour les hommes.
En moyenne, les membres du Barreau comptent 17,9 ans de pratique, soit 14 années pour les femmes et 21,6 pour les hommes.
Les membres de groupes ethnoculturels minoritaires, les autochtones et les personnes handicapées représentent respectivement 6 %, 0,3% et 0,4% de l’ensemble des avocats.
LES ÉTAPES QUI CONDUISENT À LA PROFESSION D’AVOCAT AU QUÉBEC
15
Ces données sont tirées du document « Regard sur la relève » publié par le Barreau du Québec en juin 2012 : www.barreau.qc.ca/export/sites/newsite/pdf/publications/depliant-regard-membres.pdf
Étape 1:
•Baccalauréat en droit civil
Étape 2:
•Formation professionnelle de l'École du barreau du Québec
•Durée : de 4 ou de 8 mois
Étape 3:
•Stage de 6 mois dans un organisme juridique
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Si vous choisissez de devenir avocat au Québec, vous devrez être admis à l’école du Barreau du Québec (www.ecoledubarreau.qc.ca). Pour ce faire, après avoir terminé vos études en droit, vous devrez suivre leur formation professionnelle et subséquemment, faire un stage de 6 mois auprès d’un maître de stage reconnu. Si vous prévoyez compléter votre formation professionnelle en 4 mois (sans cours préparatoires), il pourrait être à votre avantage de suivre certains cours optionnels durant votre baccalauréat qui couvrent les matières abordées lors de la formation professionnelle. Les cours qui correspondent au « profil Barreau » sont les suivants16 :
DRT 3201 - Assurances DRT 3202 - Ventes, louage et mandat DRT 3203 - Régimes matrimoniaux DRT 3204 - Successions DRT 3205 - Sûretés DRT 3505 - Preuve et procédure pénales DRT 3603 - Rapports collectifs de travail
L’ÉCOLE DU BARREAU DU QUÉBEC
LA MISSION DE L'ÉCOLE DU BARREAU
La mission de l'école du Barreau s'énonce ainsi : « De concert avec nos partenaires, poursuivre des activités de formation professionnelle dans le but d'assurer la compétence des futurs avocats et avocates et préserver les valeurs liées à la profession notamment, l'éthique et la protection du public. »
LE PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE : L’APPROCHE PAR COMPÉTENCES
Le programme vise à vous permettre de mettre en pratique vos apprentissages et vous préparer le plus adéquatement possible à faire face aux réalités du marché du travail.
16
Guide des choix de cours 2012-2013 de l’AED
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Le programme constitue un moyen unique et stimulant d’entrer pleinement et rapidement dans l’exercice de la profession d’avocat et de jouer le rôle auquel ses futurs employeurs et clients s’attendent. Ce dernier inclut le développement du savoir (les connaissances), du savoir-faire (les habiletés intellectuelles) et du savoir-être (les habiletés sociales). Dans le cadre de cette approche par compétences, la formation insiste sur l’éthique, la déontologie et la pratique professionnelle, qui sont garantes de la protection du public. Le programme de formation professionnelle comprend trois évaluations notées en cours de programme, une évaluation finale et sa reprise.
LE CALENDRIER
Les cours sont offerts dans quatre centres, soit Montréal, Québec, Sherbrooke ou Ottawa. Les inscriptions ont habituellement lieu au mois de février de la dernière année universitaire. Le programme de formation professionnelle de l’école du Barreau s’étend sur une période de quatre mois (73 jours). Ce programme intensif comprend plus de 300 heures d’enseignement. L’étudiant a le choix d’effectuer sa formation à la session d’automne ou celle d’hiver, soit d’août à décembre ou de janvier à mai. Les acquis découlant de cette formation professionnelle seront consolidés par un stage de 6 mois. Enfin, tous les étudiants sont assermentés dans la même année civile, qu’ils choisissent de s’inscrire à la session d’automne ou à la session d’hiver.
L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE
L’école du Barreau procède, préalablement (au mois de mars), à une évaluation diagnostique des compétences de l’étudiant. En plus de permettre à l’étudiant de connaître ses propres compétences forces et faiblesses, cet outil de développement lui permet d’obtenir une recommandation sur l’opportunité de s’inscrire ou non aux cours préparatoires donnés par l’école du Barreau. Voici les différentes recommandations que peut recevoir l’étudiant suite à l’évaluation diagnostique :
• Le Comité de la formation professionnelle ne croit pas qu’il soit requis pour vous de suivre les cours préparatoires. Vous pouvez donc, si tel est votre choix, vous inscrire immédiatement au programme de formation professionnelle.
Recommandation n°1
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Les recommandations R-1 et R-2 s’adressent essentiellement aux candidats qui, de l’avis du Comité, démontrent qu’ils possèdent les compétences requises pour réussir le programme de formation professionnelle.
La recommandation R-3 s’adresse aux candidats qui, de l’avis du Comité, démontrent certaines lacunes et qui auraient avantage à suivre les cours préparatoires avant de s’inscrire à la formation professionnelle.
La recommandation R-4 s’adresse aux candidats qui, de l’avis du Comité, démontrent plusieurs lacunes notamment dans la plupart des savoir-faire mesurés lors de l’évaluation diagnostique et qui auraient donc avantage à suivre les cours préparatoires avant de s’inscrire à la formation professionnelle.
• Le Comité de la formation professionnelle ne croit pas qu’il soit requis pour vous de suivre les cours préparatoires. Vous pouvez donc, si tel est votre choix, vous inscrire immédiatement au programme de formation professionnelle. Toutefois, l’évaluation diagnostique que vous avez complétée le…, démontre, à partir des indices qui ont été mesurés, que vous devrez, dans le cadre de votre formation professionnelle, porter une attention particulière au(x) savoir-faire suivant(s) : …
Recommandation n°2
• Il vous est recommandé de vous inscrire aux cours préparatoires préalablement au programme de formation professionnelle. Plus particulièrement, l’évaluation diagnostique que vous avez complétée le…, démontre, à partir des indices qui ont été mesurés, que vous éprouvez certaines difficultés dans la maîtrise du (des) savoir-faire suivant(s) : …
Recommandation n°3
• Il vous est fortement recommandé de vous inscrire aux cours préparatoires préalablement au programme de formation professionnelle.
Recommandation n°4
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Il est important de souligner que la recommandation émise par le Comité de formation professionnel n’est pas obligatoire. Ainsi, un candidat qui obtient une recommandation R-3 ou R-4, peut néanmoins décider de s’inscrire directement à la formation professionnelle et inversement, un étudiant qui obtient la recommandation R-1 ou R-2 peut choisir de s’inscrire aux cours préparatoires à la formation professionnelle.
LES COURS PRÉPARATOIRES
L’école du Barreau offre à tous les étudiants, à la session d’automne, des cours préparatoires. D’une durée de 3 heures par jour à raison de 3 ou 4 jours par semaine, ces cours visent à revoir les règles de droit par le biais de rappels théoriques, et à l’application de ces mêmes règles de droit à diverses situations factuelles par le biais d’exercices en classe. À l’issue de cette formation préparatoire, l’étudiant peut entreprendre son programme de formation professionnelle à la session suivante. Il est à noter que même avec la formation préparatoire, tous les étudiants conservent la possibilité de terminer la formation de l’école du Barreau à l’intérieur d’un délai de 8 mois et d’être assermentés à l’intérieur de la même année civile.
LES FRAIS DE SCOLARITÉ ET LE MODE DE PAIEMENT
Le Comité de la formation professionnelle détermine chaque année le montant des frais de scolarité et de documentation. À titre de référence, voici les frais pour l’année 2012-2013 : - Formation professionnelle : 3 470 $ (taxes applicables incluses) - Cours préparatoires : 740 $ (taxes applicables incluses) - Documentation (achat obligatoire) : 710 $ (taxes applicables incluses) Il faut ajouter à ces frais la cotisation à l’association étudiante qui est de 15 $. De plus, la carte multi-accès du CAIJ, permettant d’accéder aux 38 bibliothèques et points de service du CAIJ, est disponible au coût de 15 $ (taxes applicables incluses).
Pour plus d’informations
Site Internet www.ecoledubarreau.qc.ca/frais-et-aide-financiere/frais-scolarite-documentation
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
L’AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES
L'école du Barreau est une institution reconnue en vertu de la Loi sur l'aide financière aux études (L.R.Q., c. A-13.3, art. 1). L'étudiant admis à l'école du Barreau est admissible aux prêts et bourses s'il remplit les conditions requises par la loi et les règlements. Cependant, si ce dernier se désiste en cours d'année scolaire, il perd son statut d'étudiant à temps plein et de ce fait, n'est plus admissible aux prêts et bourses. L'étudiant qui désire faire une demande d'aide financière peut obtenir un formulaire à son centre de formation ou dans une institution d'enseignement de niveau collégial ou universitaire. Cette demande peut être faite à n'importe quel moment avant le 31 mars de chaque année. Il existe un service téléphonique interactif avec les services de l'aide financière aux étudiants. Ce service téléphonique, offert jour et nuit, permet à l'étudiant de se renseigner sur l'évolution de sa demande d'aide financière, les prêts et bourses et les autres programmes.
Coordonnées
Montréal 514 864-3557 Québec 418 646-4505
Autres régions 1 888 345-4505 Site Internet www.afe.gouv.qc.ca
LE PROGRAMME ET LES COURS OFFERTS
Durant la formation professionnelle, l’étudiant doit suivre un certain nombre d’ateliers pratiques et de conférence thématiques. Voici une liste des ateliers offerts :
A T E L I E R S P R A T I Q U E S
JuriBistro 1: UNIK et l'essentiel des outils du CAIJ
Méthodologie de recherche législative (CAIJ)
JuriBistro 2: Perfectionnement en recherche juridique (CAIJ)
Plumitifs civil et pénal
Consultation du Registre foncier et du Registre des droits personnels et réels mobiliers
Démystifier la pratique en contentieux d'entreprise
La théorie d'une cause à la Cour du Québec - Division petites créances
Les avantages de la pratique en région
Procès simulé - Techniques de plaidoirie
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Pour plus d’informations
Site Internet www.ecoledubarreau.qc.ca/fr/formation/les-ateliers-pratiques
N.B. Pour être admissible à l’évaluation finale, l’étudiant doit avoir participé activement à trois ateliers pratiques offerts.
C O N F É R E N C E S T H É M A T I Q U E S
Éthique et courtoisie professionnelle
L'exercice de la profession : des conseils pratiques
L'avocat et les meilleures pratiques (Montréal et Québec seulement)
Déontologie et pénal
Autorité des marchés financiers
Introduction à la réglementation des marchés des capitaux et le rôle de l'avocat à l'heure des scandales financiers
Témoin et témoin expert
Attentes des juges face aux plaideurs
Gestion de l'instance
La conférence de règlement à l'amiable: un mode alternatif de résolution de conflits
Droit de la jeunesse (Montréal et Québec seulement)
Plaider avec succès devant la cour d'Appel du Québec (à Montréal et Québec seulement)
Droit de l'immigration au Canada : ce que tout professionnel devrait savoir en immigration pour réussir
Justice, société et personnes vulnérables
La fraude d’identité : connaissez-vous?
Ce n'est pas ce que vous dites, c'est ce qu'ils entendent (anciennement Maîtres à l'abri)
Les tribunaux administratifs
Pour plus d’informations
Site Internet www.ecoledubarreau.qc.ca/fr/formation/les-conferences-thematiques
N.B. Pour être admissible à l’évaluation finale, l’étudiant doit avoir participé activement à quatre des conférences thématiques offerts et au moins une des conférences choisies doit traiter de notions d’éthique et de déontologie.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
L’ÉVALUATION EN MODE CONTINU
L'école du Barreau évalue ses étudiants en mode continu, c’est-à-dire qu’elle vérifie l'acquisition des compétences de manière progressive tout en diversifiant ses méthodes d'évaluation. Pour ce faire, les étudiants sont soumis à :
Des travaux en classe ou à compléter à la maison
Deux évaluations notées
Une évaluation finale effectuée sur une période de deux journées
Toute la matière vue à la date de l'évaluation est sujette à être évaluée. Environ 30 jours avant la tenue de chaque évaluation finale, un avis sera publié sur le site Internet afin de transmettre aux étudiants toutes les informations pertinentes sur l'évaluation finale, le matériel requis et, le cas échéant, les domaines de droit exclus de l'évaluation.
Les matières sujettes à évaluation finale sont :
La responsabilité civile Le droit des affaires La preuve civile La procédure civile Les obligations Le droit des assurances Le droit administratif
Le droit de la famille Les régimes matrimoniaux Les droits de la personne Les rapports individuels de travail Les rapports collectifs de travail Le droit pénal Les sûretés
LE STAGE
Après avoir complété et réussi votre formation professionnelle à l’école du Barreau du Québec, vous devrez effectuer un stage professionnel d’une durée de 6 mois auprès d’un maître de stage reconnu par le Barreau du Québec. Il y a de très nombreuses possibilités de stages au Québec, mais il est également possible d’effectuer votre stage à l’extérieur de la province. Le stage est d'une durée de six mois à temps plein (tous les jours ouvrables pendant les heures normales de bureau). Il ne peut s'effectuer à temps partiel. L’étudiant est responsable de se trouver un stage mais l’école du Barreau offre plusieurs outils pour vous aider dans votre recherche. Vous pouvez consulter les offres disponibles sur leur site Internet : www.ecoledubarreau.qc.ca. Vous y trouverez également des conseils pratiques qui touchent la
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
rédaction d’un curriculum vitae et de la lettre de présentation, la préparation à l’entrevue, le suivi, etc. Durant votre séjour à la Faculté, vous entendrez beaucoup parler du processus de recrutement des stagiaires des grands cabinets, plus communément appelé « Course aux stages ». En effet, la majorité des grands et moyens cabinets d’avocats de Montréal et de Québec ont signé une Entente qui réglemente leur recrutement. Cette dernière stipule notamment qu’aucune offre de stage ne devrait être faite aux étudiants des facultés de droit québécoises avant l’hiver de leur deuxième année de baccalauréat (dans le cas des étudiants à temps plein). Il est donc possible qu’en deuxième année, vous acceptiez une offre pour le stage que vous ne ferez que deux ans et demi plus tard, soit après la formation professionnelle de l’école du Barreau du Québec. Afin de mieux cerner vos intérêts personnels et professionnels et pour prendre la décision de participer ou non à ce processus, profitez des occasions qui vous sont offertes par le CDP et les associations étudiantes pour mieux connaître les bureaux qui recrutent des étudiants de deuxième et/ou troisième année. Ce document vous permettra aussi de comprendre les différentes étapes du recrutement, notamment les règles relatives à la tenue des entrevues, aux offres d’embauche et à l’acceptation des offres par les candidats. Outre les bureaux signataires de l’Entente de recrutement, le Ministère de la justice du Canada, le Service des poursuites pénales du Canada, les différentes Cours de justice ainsi que quelques cabinets non signataires de l’Entente, recrutent aussi leurs futurs stagiaires pendant la période de la « course ». Par ailleurs, il y a aussi une multitude de cabinets et d’organisations qui pourraient être en mesure de vous offrir des emplois et stages tous aussi intéressants. Toutefois, il n’existe pas pour la plupart de ces organisations, des processus de recrutement similaire à celui de la Course aux stages. Il vous faut donc adopter une attitude proactive. À cet effet, consulter la section 4 « La recherche d’un emploi ou d’un stage » du présent guide afin de trouver des outils et conseils qui sauront vous aider dans vos démarches. N.B. Pour être valide, le stage doit être effectué dans les trois années suivant la date d’admissibilité au stage. À titre de référence, voici les taux de placement des stagiaires de la cohorte 2009-2010 du Barreau du Québec17 :
17
Le graphique a été produit à partir des données recueillies par le Barreau du Québec. La dernière mise à jour des données a été faite en septembre 2011. Celles-ci tiennent compte des étudiants inscrits dans les quatre centres soit Montréal, Ottawa, Québec et Sherbrooke. Au total, 911 étudiants étaient admissibles au stage en 2009-2010.
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AU QUÉBEC
Selon des statistiques récentes compilées par le Barreau du Québec, en un an, 90% des étudiants admissibles de la cohorte 2010-2011 ont décroché un stage. De plus, en juin 2012, 42% des étudiants de 2011-2012 étaient placés.
LE PROGRAMME DE STAGES INTERNATIONAUX DE L’ÉCOLE DU BARREAU DU QUÉBEC
La possibilité d’effectuer son stage à l’étranger est un élément important à considérer si vous comptez devenir membre de plus d’un barreau ou si une carrière internationale vous intéresse. L’étudiant peut effectuer un stage à l'extérieur du Québec pour une période de six mois s'il est supervisé par un maître de stage membre du Barreau du Québec et pour une période n'excédant pas trois mois s'il est supervisé par un maître de stage membre d'un autre barreau. Le maître de stage doit remplir les critères des articles 26 et 27 du Règlement sur la formation professionnelle des avocats. Le stage à l'extérieur du Québec ne peut débuter qu'à la suite de la décision du Comité de la formation professionnelle.
Sans stage; 6,81%
Actifs; 6,48%
Terminés; 85,84%
Interrompus; 0,88%
Statut des stages des étudiants de la cohorte 2009-2010
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Le stage effectué au sein d'un ministère ou d'une agence du gouvernement fédéral, de même qu'auprès d'un tribunal judiciaire ou quasi-judiciaire de nomination fédérale et ayant compétence sur des litiges émanant du Québec, est réputé complété entièrement au Québec. C’est le cas, par exemple, des stages effectués à Ottawa, au sein des ministères du gouvernement fédéral. Une fois la formation professionnelle et le stage complétés et réussis, vous pourrez être admis au Barreau du Québec et exercer à titre de membre la profession d’avocat.
LES DATES IMPORTANTES À RETENIR
Mi-février à la mi-mars 2013 : Période d’inscription pour l’automne 2014 et l’hiver 2015 Fin mars - début avril 2013 : Évaluation diagnostique Début des cours :
Session d'automne : Mi-août 2013
Session d'hiver : Janvier 2014 *Les dates précises n’étaient pas encore disponibles au moment de la publication du guide. Veuillez surveiller les bulletins du CDP, car les dates d’inscription vous seront transmises dès qu’elles seront disponibles.
Pour plus d’informations
Site Internet www.ecoledubarreau.qc.ca
LA « COURSE AUX STAGES »
Tel que décrit précédemment, plusieurs grands et moyens cabinets d’avocats ont signé une « Entente » qui réglemente le recrutement des stagiaires. Cette « Entente » (que vous trouverez ci-après) stipule qu’aucun des cabinets signataires ne peut faire une offre de stage aux étudiants de la Faculté de droit de l’Université de Montréal avant leur deuxième année de droit. L’Entente définit également les dates spécifiques des étapes du recrutement. Ainsi, à l’hiver 2013, les étudiants qui postuleront auprès des cabinets signataires de l’Entente seront convoqués en entrevue à partir du lundi 12 mars 2013 et aucune offre de stage ne pourra leur être faite avant 8h le vendredi 30 mars 2013.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
LES ÉTAPES À NE PAS MANQUER POUR ÊTRE PRÊT
Vous êtes en deuxième ou troisième année et, à la lumière des informations recueillies, vous avez arrêté votre premier objectif professionnel sur la pratique dans l’un des cabinets signataires de l’Entente de recrutement, au Ministère de la Justice du Canada ou aux Services des poursuites pénales du Canada. C’est donc le moment de vous préparer à présenter votre demande de candidature aux bureaux signataires de l’Entente et/ou au Ministère de la Justice du Canada, et peut-être même à quelques autres bureaux qui se manifesteront à la Faculté et qui, sans être signataires de l’Entente, modèlent leur recrutement de manière similaire.
J A N V I E R 2 0 1 3
Lire votre « Guide des employeurs juridiques - Section Québec 2013 » et identifier les établissements qui vous intéressent le plus dans la section des profils corporatifs.
Préparer votre dossier de candidature (C.V. et lettres de présentation).
Assister à l’atelier sur la correction du CV et de la lettre de présentation organisé par le CDP.
Assister à l’atelier de préparation à l’entrevue offert par le CDP.
Participer aux « Événements carrière » organisés par le CDP pour multiplier les rencontres avec les employeurs et mieux identifier ceux auxquels vous enverrez votre demande de stage (les journées « parrainage », la journée carrière).
Assister aux activités de développement de carrière organisées par l’AED, en particulier les 4 @ 7 (certains ont lieu à l’automne).
Surveillez la publicité sur les babillards et surtout, vos courriels.
F E V R I E R 2 0 1 3
Pour les cabinets signataires de l’entente : envoi électronique des dossiers de candidature via le portail ViRecruit au début du mois de février. Vous recevrez de l’information quant à l’utilisation de ce portail au courant du mois de janvier.
Pour les autres cabinets et organismes : envoi des dossiers de candidature par la poste. Vous pourrez vous servir du service gratuit d’envoi des dossiers de candidature offert par le CDP.
Idéalement, participer aux simulations d’entrevue, un service offert par le CDP.
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N.B. Les organismes qui ne sont pas signataires de l’Entente peuvent vous rencontrer au moment qu’ils jugent opportun. Certains peuvent même vous demander d’accepter une offre de stage avant les bureaux signataires.
Dates importantes à retenir → Envoi des dossiers de candidature : 28 janvier au 6 février 2013 → Début des entrevues : 4 mars 2013 → Début des offres : 22 mars 2013
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AU QUÉBEC
Le témoignage : quelques conseils sur la
course aux stages Sabrina Vigneau-Courchesne A participé à la Course aux stages 2011 LL.B. 2012, Faculté de droit, Université de Montréal
« J’ai foncé tête première dans la course aux stages. En fait, j’ai tout d’abord foncé tête première dans la préparation et ensuite dans la course. La préparation est un élément essentiel dans le cadre de la course. Il s’agit d’un processus que vous ne vivrez qu’une fois dans votre vie, du moins on l’espère, donc avec ou sans expérience en matière d’entrevue, une préparation s’impose. Au plan long terme, je vous suggère de participer aux diverses activités disponibles dans le cadre de la course aux stages offertes par votre Centre de développement professionnel et surtout de noter le nom des personnes que vous croisez dans ces évènements. Cette information vous sera utile lorsque vous rédigerez vos lettres de présentation. Sur un plan court terme, je vous suggère notamment de consulter des guides et de les adapter à votre personnalité. Plusieurs font l’erreur de lire et d’appliquer à la lettre ce qui est écrit dans leur guide. Cela a pour effet de cacher votre vraie personnalité. D’ailleurs, lors d’une discussion avec un de mes interviewers après une entrevue, ce dernier m’a confié que dans leur cabinet, la première entrevue n’était basée seulement que sur l’envie de travailler avec la personne. Sortez donc vos meilleures cartes, mais surtout n’en mettez pas trop. Toujours lors de votre préparation, je recommande de vous jumeler à un mentor ayant déjà fait la course aux stages. Demandez lui, quelques temps avant vos premières entrevues, de vous faire une simulation d’entrevue. Ensuite, viens le moment crucial : les premiers appels! Mon seul conseil : soyez organisé. Répondez dans des endroits calmes et votre agenda à la main. Si vous êtes en cours, vous rappellerais. La balle à ce moment là est dans votre camp, profitez-en. Si vous faites une grosse course aux stages, comme ce fût mon cas, assurez-vous de prévoir certains délais entre chaque entrevue, parfois il y a des retards et vous ne voudrez pas que cela créer un effet domino sur votre horaire. Demandez combien de temps durera l’entrevue puisque cela peut varier entre 10 et 60 minutes et demandez qui sont vos interviewers.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Dès que vous avez le nom des interviewers, faites une recherche sur eux et tentez de trouver une question pour chacun d’eux reliée à leur champs de pratique. Le jour de l’entrevue, choisissez un habillement professionnel sans toutefois trop vous limiter. C’est encore une fois une question d’intégrité, si vous projeter une image qui n’est pas la vôtre, c’est vous qui en paierez les conséquences plus tard. Personnellement, j’arrivais toujours 10-15 minutes en avance, cela vous donne un coussin pour les pépins et vous permet de discuter avec les étudiants qui travaillent au cabinet dans la salle d’attente. Finalement, pendant l’entrevue, ce sera à vous de développer vos trucs et astuces pour charmer vos interviewers, mais rappelez-vous la règle d’or, soyez vous-même! Bonne chance à tous! »
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
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VOUS ÊTES EN TROISIÈME ANNÉE ET VOUS VOULEZ PARTICIPER À LA COURSE AUX STAGES
Certains étudiants ne découvrent qu’en troisième année leur intérêt pour les bureaux et établissements ayant l’habitude de recruter les étudiants de deuxième année. Si vous les approchez au cours de votre troisième année, la plupart de ces organismes préféreront traiter votre demande de stage pendant la phase de recrutement des étudiants de deuxième année au mois de février. En effet, à cette période, beaucoup de leur personnel est affecté au processus d’entrevues. Il vous faudra, par ailleurs, être plus souple pour la date d’entrée en stage car beaucoup de postes auront été comblés l’année précédente (lorsque vous étiez en deuxième année) limitant ainsi les possibilités. Pour connaître les cabinets qui ont des places de stages vacantes pour 2014, veuillez consulter attentivement chacun des profils corporatifs du guide des employeurs juridiques-section Québec 2013. Il est également important de souligner qu’un étudiant n’ayant reçu aucune offre de stage en deuxième année peut très bien se présenter de nouveau dans les mêmes bureaux ou dans des bureaux différents l’année suivante. Il lui faudra se préparer à démontrer en quoi sa candidature est différente, plus attrayante ou encore, expliquer pourquoi il n’a pas fait la démarche l’année précédente. Il semble alléchant pour les étudiants de deuxième année de recevoir une offre de stage et c’est la raison qui pousse certains à se lancer dans la Course. Il y a certes des avantages à cela mais il peut également y avoir des inconvénients à s’engager très tôt auprès d’un cabinet et fermer ainsi la porte à d’autres opportunités. La seule bonne raison qui devrait inciter l’étudiant à faire ou ne pas faire la « Course aux stages », en deuxième année, c’est l’intérêt qu’il porte aux employeurs qui recrutent pendant cette période. C’est un choix individuel. Il ne faut pas oublier, malgré toute l’effervescence que vous ressentirez lors des « Événements- carrière » et, plus précisément, lors de la période de la « Course aux stages », la majorité des étudiants de deuxième, et même de troisième année, quitteront la Faculté sans connaître leur futur milieu de stage. Beaucoup d’employeurs ne peuvent déterminer deux ans d’avance, leurs besoins en termes de stagiaires. En effet, un très grand nombre de petits et moyens bureaux d’avocats, les contentieux d’entreprise, le ministère de la justice du Québec, les syndicats, les organisations internationales et de nombreux autres employeurs, affichent leurs offres de stage pour l’année en cours à l’école du Barreau. Pour vous rassurer et mieux connaître les possibilités, vous pouvez consulter régulièrement leur site à l’adresse suivante : www.ecoledubarreau.qc.ca/stages.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Le CDP de la Faculté de droit reçoit aussi, à l’occasion, des offres de stages s’adressant aux étudiants de troisième année. Elles vous sont transmises via le bulletin du CDP. Vous pouvez aussi les consulter à l’adresse suivante : www.droit.umontreal.ca/services/cdp/index.html. N.B. Les étudiants des études supérieures qui n’ont pas encore effectué leur stage, peuvent aussi participer au processus de recrutement.
L’ENTENTE DE RECRUTEMENT 2012-2013 DE LA VILLE DE MONTRÉAL
ATTENDU QUE les associations d'étudiants en droit ont maintes fois souhaité l’établissement d'une période prédéterminée de recrutement uniforme au printemps pour tous les cabinets d'avocats pour l'embauche d'étudiants pour le travail d'été et/ou pour le stage de formation professionnelle de l’École du Barreau du Québec (ci-après « Stage du Barreau ») afin de favoriser une relation équitable entre les étudiants et les cabinets, et entre les différents cabinets;
ATTENDU QUE certains cabinets d’avocats nord-américains situés à l'extérieur du Québec recrutent à l’automne des étudiants en droit visés par la présente entente et qu’un certain nombre de ces étudiants participent à ce recrutement étranger;
ATTENDU QUE certains cabinets d’avocats situés au Québec souhaitent avoir la possibilité de recruter à l’automne pour le travail d’été et/ou un Stage du Barreau les étudiants qui démontrent par écrit qu'ils participent sérieusement au processus de recrutement des cabinets d’avocats nord-américains situés à l'extérieur du Québec ou qu’ils feront une session d’étude à l’étranger au moment de la période de recrutement général au printemps (ci-après « Course au stage ») pour laquelle ils sont éligibles;
ATTENDU QU’il y a lieu de maintenir la Course au stage et une période de recrutement spécial à l’automne (ci-après « Recrutement spécial »), pour les fins établies ci-haut; et
ATTENDU QU’il y a lieu de publiciser l'existence de dates prédéterminées pour le début des entrevues d'étudiants et pour la soumission d'offres d'embauche par les cabinets d'avocats signataires de la présente entente, et ceci pour la Course au stage et le Recrutement spécial;
EN FOI DE QUOI, LES CABINETS D'AVOCATS SOUSSIGNÉS RECONNAISSENT QUE :
1. Les dispositions de la présente entente s'appliquent au recrutement d'étudiants pour fins d'embauche éventuelle pour un poste d’étudiant et/ou un Stage du Barreau, mené par les
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
cabinets d'avocats durant l'année académique 2012-2013.
2. Quant aux étudiants de première année, les cabinets d’avocats signataires conviennent que ceux-ci ne peuvent être l’objet de sollicitation, ne peuvent recevoir d’offre d’embauche pour un poste d’étudiant et/ou un Stage du Barreau et que leur candidature ne peut être envisagée ni être acceptée pour un poste d’étudiant et/ou un Stage du Barreau, sauf dans le cas prévu à l’annexe «B» de la présente entente.
3. Quant aux étudiants ayant complété au moins trente-six (36) crédits reconnus dans le cadre de leur programme en droit, les cabinets d’avocats signataires conviennent que :
(a) le portail ViRecruit, utilisé pour recevoir électroniquement les dossiers des étudiants, ouvrira le lundi 28 janvier 2013 à 9 heures a.m. et fermera le mercredi 6 février 2013 à 13 heures p.m.;
(b) aucune entrevue ne prendra place avant le lundi 4 mars 2013;
(c) aucune offre d'embauche ne pourra être formulée, directement ou indirectement, avant le vendredi 22 mars 2013 à compter de 8 heures a.m.;
(d) toute offre d'embauche formulée devra rester valide entre 8 heures a.m. le vendredi 22 mars 2013 et 16 heures le lundi 25 mars 2013 et ne saurait être retirée avant l'expiration de ce délai;
(e) est prohibée toute question hypothétique visant à connaître, avant le vendredi 22 mars 2013 et avant la formulation d'une offre d'embauche, la réponse d’un étudiant à une offre d'embauche qui pourrait éventuellement lui être formulée;
(f) est également prohibée toute initiative ayant pour effet d'indiquer directement ou indirectement à un étudiant qu'une offre lui sera formulée dont, notamment, toute invitation formulée avant 8 heures a.m. le vendredi 22 mars 2013 de rencontrer un étudiant après cette date;
(g) aucune entrevue, sollicitation ou communication ne prendra place entre minuit le vendredi 22 mars 2013 et 8 heures a.m. le lundi 25 mars 2013; et
(h) est également prohibée toute pression indue auprès des étudiants pour que ceux-ci fassent part de leur intention d’accepter une offre auprès d’un cabinet avant l’échéance du délai d’acceptation prévu au paragraphe 3(d) ci-haut.
4. Quant aux étudiants de l’Université McGill ayant débuté leur programme en droit dans une autre université et suivant des cours obligatoires qui s’étalent sur deux sessions (automne 2012 et hiver 2013), les cabinets d’avocats signataires conviennent de reconnaître, pour les
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fins d’admissibilité à la Course aux stages, les crédits accumulés à la session d’automne 2012 et ce, sur présentation de l’attestation du Bureau des affaires étudiantes de l’Université McGill reconnaissant la réalisation de ces crédits.
5. Quant aux étudiants ayant complété un minimum de quarante-huit (48) crédits reconnus dans le cadre de leur programme en droit, les cabinets d'avocats signataires conviennent que leur recrutement et leur embauche ne font l'objet d'aucune restriction sauf que :
(a) aucune entrevue ou sollicitation des étudiants prévus au paragraphe 5 ci-haut ne prendra place entre le mardi 1er janvier 2013 et le lundi 4 mars 2013;
(b) les paragraphes 3(c) à 3(h) ci-dessus sont applicables mutatis mutandis.
6. 6. Les cabinets d’avocats signataires désignent le cabinet d'avocats Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l. à l'attention de Me Nadine Boileau, afin d'agir à titre de personne responsable de l’administration de la présente entente (ci-après la « Personne Responsable ») et ce, tout au long de l'année académique 2012-2013.
7. Les cabinets ont établi l’échéancier suivant afin de déterminer quels seront les cabinets gardiens de l’Entente pour les prochaines années :
Cabinet Année Année
Stikeman Elliott 2012-13 2013-14
Gowlings 2014-15 2015-16
Blake, Cassels & Graydon 2016-17 2017-18
8. Les cabinets d’avocats signataires conviennent de respecter non seulement la lettre mais également l’esprit de la présente entente.
9. Les Annexes «A» et «B» font partie intégrante de la présente entente.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
LES BUREAUX D’AVOCATS SIGNATAIRES DE L’ENTENTE DE RECRUTEMENT 2012-2013 DE LA VILLE DE MONTRÉAL
(s) ALEPIN GAUTHIER ALEPIN GAUTHIER Nom : Me François Alepin Tél. : 450 681-3080 Téléc. : 450 681-1476 Courriel : [email protected]
(s) BCF BCF S.E.N.C.R.L. Nom : Julie Gamache Tél. : 514 397-4594 Téléc. : 514 397-8515 Courriel : [email protected]
(s) BÉLANGER SAUVÉ BÉLANGER SAUVÉ Nom : Me Alexandre Paris Tél. : 514 876-6238 Téléc. : 514 876-6338 Courriel : [email protected]
(s) BLAKE, CASSELS & GRAYDON BLAKE, CASSELS & GRAYDON S.E.N.C.R.L., S.R.L. Nom : Me Sindy Peixoto Tél. : 514 982-5043 Téléc. : 514 982-4099 Courriel : [email protected]
(s) BORDEN LADNER GERVAIS BORDEN LADNER GERVAIS S.R.L. Nom : Me Valérie Dufour Tél. : 514 954-2567 Téléc. : 514 954-1905 Courriel : [email protected]
(s) CLYDE & CIE CANADA CLYDE & CIE CANADA S.E.N.C.R.L. Nom : Me Louis-Philippe Constant Tél. : 514 843-3777 Téléc. : 514 843-6110 Courriel : [email protected]
(s) DAVIES WARD PHILLIPS & VINEBERG DAVIES WARD PHILLIPS & VINEBERG S.E.N.C.R.L., S.R.L. Nom : Me Nanci K. Ship Tél. : 514 841-6402 Téléc. : 514 841-6499 Courriel : [email protected]
(s) DAVIS DAVIS S.E.N.C.R.L. Noms : Me Marc Philibert/ Me Tania Da Silva Tél. : 514 392-8442/ 514 392-8427 Téléc. : 514 392-8389/ 514 392-8374 Courriel : [email protected] / [email protected]
(s) FASKEN MARTINEAU DUMOULIN FASKEN MARTINEAU DUMOULIN S.E.N.C.R.L., S.R.L. Nom : Me Catherine Isabelle Tél. : 514 397-7491 Téléc. : 514 397-7600 Courriel : [email protected]
(s) FRASER MILNER CASGRAIN FRASER MILNER CASGRAIN S.E.N.C.R.L. Nom : Me Caroline Martel Tél. : 514 878-5868 Téléc. : 514 866-2241 Courriel : [email protected]
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170
SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
(s) GASCO GOODHUE GASCO GOODHUE Nom : Me Catherine Chaput Tél. : 514 397-0066, ext. 230 Téléc. : 514 397-0393 Courriel : [email protected]
(s) GOWLING LAFLEUR HENDERSON GOWLING LAFLEUR HENDERSON S.R.L. Nom : Me François Dandonneau Tél. : 514 392-9503 Téléc. : 514 876-9503 Courriel : franç[email protected]
(s) DE GRANPRÉ CHAIT DE GRANPRÉ CHAIT S.E.N.C.R.L. Nom : Me Julie Bourduas Tél. : 514 878-3222 Téléc. : 514 878-5722 Courriel : [email protected]
(s) HEENAN BLAIKIE HEENAN BLAIKIE SRL Nom : Me Julie Girouard Tél. : 514 846-7262 Téléc. : 514 846-3427 Courriel : [email protected]
(s) KUGLER KANDESTIN KUGLER KANDESTIN S.E.N.C.R.L. Nom : Me Alexandre Brosseau-Wery Tél. : 514 878-2861 Téléc. : 514 875-8424 Courriel : [email protected]
(s) LAPOINTE ROSENSTEIN MARCHAND MELANÇON LAPOINTE ROSENSTEIN MARCHAND MELANÇON
S.E.N.C.R.L. Nom : Me Jeanne Fortin Tél. : 514 925-6311 Téléc. : 514 925-5011 Courriel : [email protected]
(s) LAVERY, DE BILLY LAVERY, DE BILLY Nom : Me Brigitte Gagnon Tél. : 514 877-2991 Téléc. : 514 877-8977 Courriel : [email protected]
(s) MCCARTHY TÉTRAULT MCCARTHY TÉTRAULT S.E.N.C.R.L., S.R.L. Nom : Me Léna Taylor Tél. : 514 397-4141 Téléc. : 514 875-6246 Courriel : [email protected]
(s) MCMILLAN MCMILLAN S.E.N.C.R.L., S.R.L./LLP Nom : Catherine Péloquin Tél. : 514 987-5024 Téléc. : 514 987-1213 Courriel : [email protected]
(s) MILLER THOMSON POULIOT MILLER THOMSON POULIOT S.E.N.C.R.L. Nom : Me Marc Pothier Tél. : 514 871-5442 Téléc. : 514 875-4308 Courriel : [email protected]
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
(s) MONETTE BARAKETT MONETTE BARAKETT S.E.N.C. Nom : Me François-Nicolas Fleury Tél. : 514 878-9381, poste 246 Téléc. : 514 878-3957 Courriel : [email protected]
(s) MORENCY SOCIÉTÉ D’AVOCATS MORENCY SOCIÉTÉ D’AVOCATS Nom : Me Lily Germain Tél. : 514 845-3533 poste 255 Téléc. : 514 845-9522 Courriel : [email protected]
(s) NORTON ROSE CANADA NORTON ROSE CANADA LLP/S.E.N.C.R.L., S.R.L. Nom : Me François-David Paré Tél. : 514 847-4948 Téléc. : 514 286-5474 Courriel : [email protected]
(s) OSLER HOSKIN & HARCOURT OSLER HOSKIN & HARCOURT Nom : Me Catherine Bleau Tél. : 514 904-5380 Téléc. : 514 904-8101 Courriel : [email protected]
(s) ROBINSON SHEPPARD SHAPIRO ROBINSON SHEPPARD SHAPIRO Nom : Me Geneviève Goulet Tél. : 514 393-7422 Téléc. : 514 878-1865 Courriel : [email protected]
(s) SMART & BIGGAR SMART & BIGGAR Nom : Me Marc Gagnon Tél. : 514 954-1500 Téléc. : 514 954-1396 Courriel : [email protected]
(s) STIKEMAN ELLIOTT STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., S.R.L. Nom : Me Nadine Boileau Tél. : 514 397-3124 Téléc. : 514 397-3598 Courriel : [email protected]
(s) WOODS WOODS S.E.N.C.R.L Nom : Me Éric Bédard Tél. : 514-982-1736 Téléc. : 514 284-2046 Courriel : [email protected]
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
L’ENTENTE DE RECRUTEMENT 2012-2013 DE LA VILLE DE QUÉBEC
ATTENDU QUE les associations d'étudiants en droit ont maintes fois souhaité l’établissement d'une période prédéterminée de recrutement uniforme au printemps pour tous les cabinets d'avocats pour l'embauche d'étudiants pour le travail d'été et/ou pour le stage de formation professionnelle de l’École du Barreau du Québec (ci-après « Stage du Barreau ») afin de favoriser une relation équitable entre les étudiants et les cabinets, et entre les différents cabinets;
ATTENDU QUE certains cabinets d’avocats nord-américains situés à l'extérieur du Québec recrutent à l’automne des étudiants en droit visés par la présente entente et qu’un certain nombre de ces étudiants participent à ce recrutement étranger;
ATTENDU QUE certains cabinets d’avocats situés au Québec souhaitent avoir la possibilité de recruter à l’automne pour le travail d’été et/ou un Stage du Barreau les étudiants qui démontrent par écrit qu'ils participent sérieusement au processus de recrutement des cabinets d’avocats nord-américains situés à l'extérieur du Québec ou qu’ils feront une session d’étude à l’étranger au moment de la période de recrutement général au printemps (ci-après « Course au stage ») pour laquelle ils sont éligibles;
ATTENDU QU’il y a lieu de maintenir la Course au stage et une période de recrutement spécial à l’automne (ci-après « Recrutement spécial »), pour les fins établies ci-haut; et
ATTENDU QU’il y a lieu de publiciser l'existence de dates prédéterminées pour le début des entrevues d'étudiants et pour la soumission d'offres d'embauche par les cabinets d'avocats signataires de la présente entente, et ceci pour la Course au stage et le Recrutement spécial;
EN FOI DE QUOI, LES CABINETS D'AVOCATS SOUSSIGNÉS RECONNAISSENT QUE :
1. Les dispositions de la présente entente s'appliquent au recrutement d'étudiants pour fins d'embauche éventuelle pour un poste d’étudiant et/ou un Stage du Barreau, mené par les cabinets d'avocats durant l'année académique 2012-2013.
2. Quant aux étudiants de première année, les cabinets d’avocats signataires conviennent que ceux-ci ne peuvent être l’objet de sollicitation, ne peuvent recevoir d’offre d’embauche pour un poste d’étudiant et/ou un Stage du Barreau et que leur candidature ne peut être envisagée ni être acceptée pour un poste d’étudiant et/ou un Stage du Barreau, sauf dans le cas prévu à l’annexe «B» de la présente entente.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
3. Quant aux étudiants ayant complété au moins trente-six (36) crédits reconnus dans le cadre de leur programme en droit, les cabinets d’avocats signataires conviennent que :
(a) le portail ViRecruit, utilisé pour recevoir électroniquement les dossiers des étudiants, ouvrira le lundi 28 janvier 2013 à 9 heures a.m. et fermera le mercredi 6 février 2013 à 13 heures p.m.;
(b) aucune entrevue ne prendra place avant le lundi 4 mars 2013;
(c) aucune offre d'embauche ne pourra être formulée, directement ou indirectement, avant le vendredi 22 mars 2013 à compter de 8 heures a.m.;
(d) toute offre d'embauche formulée devra rester valide entre 8 heures a.m. le vendredi 22 mars 2013 et 16 heures le lundi 25 mars 2013 et ne saurait être retirée avant l'expiration de ce délai;
(e) est prohibée toute question hypothétique visant à connaître, avant le vendredi 22 mars 2013 et avant la formulation d'une offre d'embauche, la réponse d’un étudiant à une offre d'embauche qui pourrait éventuellement lui être formulée;
(f) est également prohibée toute initiative ayant pour effet d'indiquer directement ou indirectement à un étudiant qu'une offre lui sera formulée dont, notamment, toute invitation formulée avant 8 heures a.m. le vendredi 22 mars 2013 de rencontrer un étudiant après cette date;
(g) aucune entrevue, sollicitation ou communication ne prendra place entre minuit le vendredi 22 mars 2013 et 8 heures a.m. le lundi 25 mars 2013; et
(h) est également prohibée toute pression indue auprès des étudiants pour que ceux-ci fassent part de leur intention d’accepter une offre auprès d’un cabinet avant l’échéance du délai d’acceptation prévu au paragraphe 3(d) ci-haut.
4. Quant aux étudiants de l’Université McGill ayant débuté leur programme en droit dans une autre université et suivant des cours obligatoires qui s’étalent sur deux sessions (automne 2012 et hiver 2013), les cabinets d’avocats signataires conviennent de reconnaître, pour les fins d’admissibilité à la Course aux stages, les crédits accumulés à la session d’automne 2012 et ce, sur présentation de l’attestation du Bureau des affaires étudiantes de l’Université McGill reconnaissant la réalisation de ces crédits.
5. Quant aux étudiants ayant complété un minimum de quarante-huit (48) crédits reconnus dans le cadre de leur programme en droit, les cabinets d'avocats signataires conviennent que leur recrutement et leur embauche ne font l'objet d'aucune restriction sauf que :
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
(a) aucune entrevue ou sollicitation des étudiants prévus au paragraphe 5 ci-haut ne prendra place entre le mardi 1er janvier 2013 et le lundi 4 mars 2013;
(b) les paragraphes 3(c) à 3(h) ci-dessus sont applicables mutatis mutandis.
6. 6. Les cabinets d’avocats signataires désignent le cabinet d'avocats Norton Rose Canada, à l'attention de Me Charles Taschereau, afin d'agir à titre de personne responsable de l’administration de la présente entente (ci-après la « Personne Responsable ») et ce, tout au long de l'année académique 2012-2013.
7. Les cabinets d’avocats signataires mandatent le cabinet Norton Rose Canada à divulguer l'entente de recrutement auprès des étudiants des facultés de droit.
8. Les cabinets d’avocats signataires conviennent de respecter non seulement la lettre mais également l’esprit de la présente entente.
9. Les Annexes «A» et «B» font partie intégrante de la présente entente.
LES BUREAUX D’AVOCATS SIGNATAIRES DE L’ENTENTE DE RECRUTEMENT 2012-2013 DE LA VILLE DE QUÉBEC
(s) CAIN LAMARRE CASGRAIN WELLS (Bureau de Québec) CAING LAMARRE CASGRAIN WELLS Nom : Me Marie-Douche Huard Tél. : 418 522-4580 Téléc. : 418 529-9590 Courriel : [email protected]
(s) FASKEN MARTINEAU DU MOULIN FASKEN MARTINEAU DU MOULIN Nom : Me Sébastien Gobeil Tél. : 418 640 2000 Téléc. : 418 647-2455 Courriel : [email protected]
(s) McCARTHY TÉTRAULT MCCARTHY TÉTRAULT. Nom : Me Philippe Cantin Tél. : 418 521-3000 Téléc. : 418 521-3099 Courriel : [email protected]
(s) LAVERY deBILLY LAVERY DEBILLY S.E.N.C.R.L. Nom : Me Olga Farman Tél. : 418 688-5000 Téléc. : 418 688-3458 Courriel : [email protected]
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
(s) Heenan Blaikie Aubut HEENAN BLAIKIE AUBUT Nom : Me Christian Drolet Tél. : 418 524-5131 Téléc. : 418 524-1717 Courriel : [email protected]
(s) GAGNÉ LETARTE GAGNÉ LETARTE Nom : Me Serge Belleau Tél. : 418 522-7900 Téléc. : 418-523-7900 Courriel : [email protected]
(s) LANGLOIS KRONSTRÖM DESJARDINS LANGLOIS KRONSTRÖM DESJARDINS Nom : Me Sylvain Chouinard Tél. : 418 650-7000 Téléc. : 418 650-7075 Courriel : [email protected]
(s) BCF BCF Nom : Me Jules Turcotte Tél. : 418 266-4500 Téléc. : 418 266-4515 Courriel : [email protected]
(s) NORTON ROSE CANADA NORTON ROSE CANADA, S.E.N.C.R.L., S.R.L. Nom : Me Charles Taschereau Tél. : 418 640-5000 Téléc. : 418 640-1500 Courriel : [email protected]
CABINETS NON SIGNATAIRES QUI RECRUTERONT AU PRINTEMPS 2013 (QUÉBEC)
Cabinets qui recruteront des étudiants qui seront disponibles pour faire leur stage de formation professionnelle en 2015 et qui s’engagent à ne pas formuler d’offre, directement ou indirectement, avant le 22 mars 2013 à 8h :
Beauvais Truchon, avocats
Stein Monast, avocats Cabinets qui ne recruteront que des étudiants qui seront disponibles pour entreprendre leur stage de formation professionnelle en 2013 ou 2014 :
Gravel Bédard Vaillancourt, avocats
Jolicoeur Lacasse, avocats (bureau de Québec)
Morency, société d’avocats (bureau de Québec)
Tremblay Bois Mignault Lemay, avocats
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
LE SERVICE GRATUIT D’ENVOI DES DOSSIERS DE CANDIDATURE PAR LE CDP
Pour les cabinets signataires de l’entente de recrutement, l’envoi des dossiers de candidatures se fera de façon électronique. Pour les autres, vous pourrez utiliser le service gratuit d’envoi gratuit offert par le CDP. Vous devrez déposer vos documents dans les casiers désignés et identifiés dans le hall de la Faculté de droit, au 3e étage du 31 janvier au 5 février 2013. Les étudiants qui n’auront pas remis leurs dossiers de candidatures au CDP avant la date limite devront acheminer leur dossier de candidature par leurs propres moyens. Veuillez surveiller régulièrement vos courriels pendant cette période. Des informations très détaillées vous seront transmises.
LES INSTRUCTIONS RELATIVES À L’ENVOI DES DOSSIERS DE CANDIDATURES
Pour chacun des cabinet (s) ou organisme (s) pour lesquels vous postulez, il vous faut inclure :
Une lettre de présentation par cabinet, rédigée à l’attention du (des) recruteur(s);
Un curriculum vitae;
Une photocopie de votre plus récent relevé de notes officiel. Si au moment de l’envoi des dossiers, le relevé officiel de vos notes pour votre dernière session n’est pas encore disponible, il est recommandé d’envoyer un document imprimé à partir du Guichet étudiant, et surtout de ne pas oublier d’apporter le document officiel lors de l’entrevue. L’organisme en question se chargera de faire les photocopies nécessaires.
Autre(s) selon les cabinets et organismes (par exemple, notes du CEGEP ou liste des cours à suivre en troisième année).
N.B. En ce qui concerne les lettres de référence, elles ne sont pas exigées par les cabinets d’avocats. Seuls les stages ou emplois au sein des ministères et des magistratures tels la Cour suprême et la Cour d’appel du Québec nécessiteront l’envoi d’une telle lettre. Elle peut provenir, entre autres, du corps professoral, d’un ancien ou actuel employeur.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
COMPARAISON ENTRE LES DIFFÉRENTS ENVIRONNEMENTS DE TRAVAIL
Différents environnements de travail s’offrent aux avocats. En tout état de cause, il est possible pour chaque candidat de trouver un milieu qui convient le plus à sa personnalité ainsi qu’à ses aspirations professionnelles. Les différentes catégories d’employeurs juridiques comportent généralement des caractéristiques communes que nous vous présentons de manière globale dans cette section. Cette liste n’est toutefois pas exhaustive.
Environnements de travail Caractéristiques
Grands cabinets (50 avocats et plus)
• Ils embauchent un plus grand nombre d'étudiants. • La formation qu’ils offrent est généralement très
structurée : ils offrent des emplois d'été en plus des rotations lors des stages. Ils peuvent assigner un mentor aux étudiants qui effectue un suivi tout au long du parcours de l'étudiant. De plus, les étudiants sont exposés à plusieurs types de pratique dans le cadre des rotations. Cela peut être intéressant pour ceux qui ne savent pas quelle voie choisir.
• Toutefois, malgré cette structure, il est possible que les étudiants ne travaillent que dans un nombre limité de domaines et qu’avec un ou deux avocats. Pour vivre une expérience plus complète et pour développer davantage leurs habilités juridiques, les étudiants doivent faire preuve d’initiative. Par ailleurs, une conséquence directe de cette structure est que les étudiants ne suivent généralement pas un dossier du début à la fin.
• Les grands cabinets travaillent généralement avec de grandes entreprises, ce qui fait qu’ils sont souvent plus impliqués dans des litiges complexes.
• En plus de bénéficier d’excellents avantages sociaux, les avocats de ces cabinets ont généralement de très bons salaires. Quant aux étudiants, leurs frais du Barreau sont souvent payés par le cabinet.
• Ils bénéficient de nombreuses ressources, tant
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
humaines que matérielles. • La charge de travail confiée aux jeunes avocats est
généralement très élevée. Les heures sont longues et la pression peut être élevée.
• Certains étudiants peuvent trouver l'atmosphère des grands cabinets plutôt conservative et moins sociable. Compte tenu du nombre élevé d'avocats, il peut être difficile d'avoir des contacts plus rapprochés avec ses collègues.
Moyens cabinets (21 à 49 avocats)
• Ils n'offrent généralement pas de formation aussi structurée que celle offerte par les grands cabinets puisqu’ils n’ont pas autant de ressources.
• Plusieurs cabinets de taille moyenne sont spécialisés dans un domaine spécifique du droit. Ainsi, les étudiants pourront acquérir une plus grande connaissance d’un domaine qui les intéressent plus particulièrement tout en développement des habilités transférables à d’autres domaines.
• Les étudiants auront la possibilité d’acquérir une expérience davantage pratique. Mais, encore là, il est peu probable qu’ils puissent suivre un dossier du dossier à la fin.
• Les salaires et les avantages sociaux sont généralement comparables à ceux offerts par les grands cabinets. Il est également plus facile d'accéder au statut d'associé en plus d'obtenir des bonus.
• Petits cabinets • (1 à 20 avocats)
• et • cabinets spécialisés
dans un domaine spécifique du droit (par
exemple en droit criminel)
• Les petits cabinets n’offrent pas à leurs étudiants de formation très structurée. Ils permettent plutôt aux étudiants de découvrir tous les domaines de droit dans lesquels ils se spécialisent.
• Les étudiants ont la possibilité de développer une expérience davantage pratique. Ils peuvent même travailler sur un dossier du début à la fin.
• Certains cabinets offrent aux étudiants la possibilité de se présenter en Cour pour compléter diverses tâches (fixer une date de procès par exemple)
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
• L'atmosphère dans le bureau est généralement plus détendue et moins traditionnelle.
• Les salaires et les avantages sociaux sont généralement moins intéressants que ceux offerts par les grands cabinets. De plus, il est peu probable que les étudiants se voient payés leurs frais de scolarité au Barreau.
• Ils offrent une plus grande flexibilité au niveau des horaires de travail et du nombre de dossiers à traiter. La conciliation entre le travail et la famille est donc plus facile.
• Les tâches des étudiants (et parfois, des avocats) s'étendent généralement au-delà du droit. Ils sont appelés à participer au marketing, au recrutement, etc. Ils peuvent également avoir à compléter des tâches de nature administrative.
Organisations gouvernementales
• Les avocats acquièrent une expérience très pratique des dossiers qui touchent le gouvernement. Les étudiants ne sont exposés qu’à un domaine très précis du droit, celui dans lequel est spécialisé le département dans lequel ils œuvrent.
• Les heures sont régulières et généralement moins élevées que dans les cabinets.
• Les avocats et les étudiants n’ont pas à s’inquiéter des heures fracturables ni de l’attraction de nouveaux clients.
• Plusieurs possibilités d'avancement s'offrent aux avocats.
• La rémunération des avocats est fixée par le biais de conventions collectives. Le salaire est généralement moins élevé que celui offert dans les grands et moyens cabinets.
• Les avocats bénéficient également d'avantages sociaux très intéressants.
Contentieux
• Les contentieux offrent généralement des heures relativement flexibles et favorisent la conciliation entre le travail et la famille.
• La rémunération est compétitive avec celles des
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
cabinets de taille de moyenne. • L'avocat travaille exclusivement pour un client,
l'entreprise. Il en a donc une connaissance approfondie. Il n’a pas non plus à se bâtir une clientèle.
• Les avocats en contentieux sont appelés à toucher à différents champs de pratique puisque les ressources disponibles sont moins importantes.
• Ils peuvent également avoir un certain sentiment d'isolation puisque les départements juridiques des entreprises comptent généralement un petit nombre d'avocat. Toutefois, il faut remarquer que de plus en plus d'entreprises ont une vaste structure juridique à l'interne.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
OÙ TRAVAILLENT LES AVOCATS?18
Selon des données publiées par le Barreau du Québec en juin 201219,
14% des avocats pratiquent en entreprise privée;
21% d’entre eux pratiquent dans la fonction publique ou parapublique;
18
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Barreau du Québec : www.barreau.qc.ca/barreau/donnees/index.html (données recueillies en 2008) 19
www.barreau.qc.ca/export/sites/newsite/pdf/publications/depliant-regard-membres.pdf
Pratique privée, 39,9%
Professeur/chercheur, 1.40%
Contentieux d'entreprise
publique/parapublique, 7%
Membre d'une Régie ou commission, 1,5%
Contentieux d'entreprise privée,
9,6%
Cadre/dirigeant, 4,8%
Gouvernement fédéral, 6,1%
Permanent Aide juridique, 2,3%
Gouvernement provincial, 11,2%
Municipalité, 2,8%
Substitut du procureur général
provincial, 1,3%
Permanent auprès d'une cour
municipale, 0,5%
Autre, 11,7%
Les types de pratique dans lesquels oeuvrent les avocats
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182
SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
52% d’entre eux pratiquent au sein de cabinets d’avocats;
13% des membres du Barreau se trouvaient dans d’autres situations (congé parental, aux études, etc.).
Selon ce même rapport, l’exercice du droit par les avocates et les avocats se présente ainsi :
Autres (congé parental, aux études, etc.)
30%
Pratique en entreprise
privée 12%
Pratique dans la fonction
publique ou parapublique
32%
Pratique privée
(cabinets d'avocats)
26%
L'exercice du droit pour les femmes
Autres (congé parental, aux études, etc.)
31%
Pratique en entreprise
privée 12%
Pratique dans la fonction
publique ou parapublique
22%
Pratique privée
(cabinets d'avocats)
35%
L'exercice du droit pour les hommes
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
LE REVENU ANNUEL DES AVOCATS20
20
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Barreau du Québec : www.barreau.qc.ca/barreau/donnees/index.html (données recueillies en 2008)
119 499 $
67 368 $
117 605 $
80 519 $
89 153 $ 86 867 $
97 718
111 932
101 660
$0
$20 000
$40 000
$60 000
$80 000
$100 000
$120 000
$140 000
Pratique privée Autres (contentieux, organismes publics, parapublics, etc.)
Tous
Autonome Salarié Salarié et autonome
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184
SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
POUR DEVENIR NOTAIRE L’intervention des notaires se distingue de celle des autres juristes par son aspect préventif des conflits : les notaires utilisent leur connaissance du droit pour prévenir les litiges. En outre, le gouvernement exige la forme notariée pour certains actes en raison de leur importance. Ainsi, seuls les notaires peuvent recevoir, par exemple, des hypothèques immobilières, des déclarations de copropriété divise, des donations et des contrats de mariage21. L’exercice de la profession de notaire comprend toute fonction qui a pour objet de :
Recevoir les actes qui, suivant le Code civil ou une autre loi, doivent être reçus sous forme notariée;
Dresser des actes se rapportant à des immeubles et requérant leur inscription au registre foncier ou la radiation d'une telle inscription;
Préparer ou rédiger une convention, une requête, un règlement, une résolution et tout autre document de même nature se rapportant à la constitution, l'organisation, la réorganisation, la dissolution ou la liquidation volontaire d'une personne morale ou à la fusion de personnes morales; préparer ou rédiger les déclarations et demandes de nature administrative prescrites par les lois relatives à la publicité légale des entreprises individuelles, des sociétés et des personnes morales;
Donner des avis ou des consultations d'ordre juridique;
Représenter des clients dans toute procédure non contentieuse;
Préparer, rédiger ou présenter pour les clients les requêtes s'y rapportant de même que les requêtes non contestées en matière d'adoption, en reconnaissance judiciaire du droit de propriété ou qui se rapportent à un partage volontaire de biens ou encore celles relatives à l'acquisition du droit de propriété par prescription ou encore celles en inscription sur le registre foncier ou sur le registre des droits personnels et réels mobiliers ou en rectification, en réduction ou en radiation d'une inscription sur l'un ou l'autre de ces registres, ou en annulation d'une inscription ou du dépôt d'une déclaration au registre constitué en vertu de la Loi sur la publicité légale des entreprises individuelles, des sociétés et des personnes morales (L.R.Q., chapitre P-45) ou en rectification ou suppression d'une information inexacte apparaissant à ce registre.
21
Consulter le site Devenir Notaire www.cdnq.org/fr/professionNotaire/jeunesse/
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185
SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Les notaires peuvent, à certaines conditions, agir à titre de médiateur familial, planificateur financier, agent vérificateur d’identité et célébrant de mariages civils. Ils peuvent également être accrédités par la Chambre des notaires du Québec en matière de régime de protection et de mandats donnés en prévision d’inaptitude.
LA MISSION DE LA CHAMBRE DES NOTAIRES
La Chambre des notaires du Québec est un ordre professionnel qui regroupe près de 3500 notaires de la province. Comme les autres ordres professionnels, elle a pour mission principale d'assurer la protection du public qui recourt aux services de ses membres. À cette fin, la Chambre supervise l'admission des candidats au notariat, contrôle l'exercice de la profession et assure une gamme de services à l'intention des personnes qui pourraient être insatisfaites des services reçus, des honoraires ou encore de la conduite d'un notaire. Selon la Chambre des notaires du Québec :
Il y a environ 3 500 notaires en exercice au Québec, dont 55 % sont des femmes :
26 % d'entre eux exercent leur profession dans la région de Montréal, 15 % dans celle de Québec, 58 % dans les autres régions du Québec et 1% à l’extérieur du Québec.
81 % des stagiaires en notariat demeurent à titre d'employés ou d'associés dans leur milieu de stage. Les autres démarrent leur propre entreprise ou en intègrent une déjà existante
39 % des notaires ont plus de 25 ans d'expérience. Un départ à la retraite massif est donc à prévoir d'ici quelques années, ce qui facilitera d’autant plus le taux de placement des nouveaux diplômés.
LES HABILETÉS REQUISES POUR EXERCER LA PROFESSION DE NOTAIRE
Selon la Chambre des notaires, un certain nombre d’habiletés sont requises pour exercer la profession de notaire22 :
22
Pour de plus amples informations, consultez : www.cdnq.org et www.droit.umontreal.ca.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Minute et rigueur Capacité d’analyse Esprit de synthèse Vivacité d’esprit Diplomatie Capacité de vulgarisation
Sens de l’écoute accrue Aptitudes pour la communication écrite et orale Intégrité et impartialité Leadership Esprit d’initiative et de créativité
LES ÉTAPES CONDUISANT À LA PROFESSION DE NOTAIRE
LE PROFIL INDICATIF DES COURS DE PREMIER CYCLE (LL.B.) POUR LES ÉTUDIANTS SE DESTINANT AU NOTARIAT
Afin de faciliter la transition vers les études au diplôme de droit notarial et la pratique de notaire, il est recommandé aux étudiants se destinant à une carrière de notaire de suivre certains cours spécifiques lors de leur baccalauréat. Les cours correspondant au « profil notariat » sont les suivants (à noter que certains font partie des cours obligatoires du baccalauréat en droit de l’UdeM alors que d’autres sont optionnels):
Droit administratif général (obligatoire) Droit constitutionnel (obligatoire) Faillite et de l'insolvabilité (optionnel) Personnes physiques et famille (obligatoire) Régimes matrimoniaux (optionnel)
Étape 1
•Baccalauréat en droit (trois ans)
Étape 2
•Diplôme de droit notarial (un an pour étudiant à temps plein)
Étape 3
•Stage de formation professionnelle (32 semaines)
Étape 4
•Assermentation et inscription au Tableau de l'Ordre
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Droit judiciaire privé 2 (preuve civile) (obligatoire) Assurances (optionnel) Biens (obligatoire) Vente, louage et mandat (optionnel) Droit des affaires (obligatoire) Successions (optionnel) Droit des sûretés (optionnel) Fondements du régime fiscal (optionnel) Planification fiscale (optionnel) Droit international privé (optionnel) Droit municipal (optionnel) Financement de l'entreprise (optionnel) Interprétation des lois (obligatoire) Obligations I, II et III (cours obligatoires) Droit judiciaire privé 1 (procédure civile) (obligatoire)
N.B. Des cours en méthodes de résolution de conflits et des cours avancés en droit civil, en droit commercial, en droit fiscal, en droit international privé, en droit de l’urbanisme et de l’aménagement sont des compléments intéressants.
LE DIPLÔME DE DROIT NOTARIAL (D.D.N.)
Après le baccalauréat en droit, le futur notaire doit compléter des études universitaires de deuxième cycle dans l’un des programmes d’études notariales donnés par l’Université de Montréal, l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke et l’Université d’Ottawa. Le diplôme de droit notarial est le tremplin académique qui permet à l’étudiant d'acquérir les connaissances et les habiletés professionnelles jugées pertinentes pour l'exercice de la profession de notaire. Les cours à compléter pour obtenir le diplôme de droit notarial varient d’une université à l’autre, chacune ayant développé un profil qui lui est propre. Le candidat aura tout avantage à se renseigner sur les divers programmes et champs de spécialisation offerts par les universités afin d’effectuer un choix judicieux qui tienne compte de ses aptitudes et de ses préférences. À titre d’exemple, en vue d’obtenir le droit notarial à l’Université de Montréal, l’étudiant doit compléter avec succès 36 crédits de cours obligatoires (soit 14 cours) en vue de l’obtention du diplôme. Le programme du diplôme de droit notarial se fait généralement à temps complet sur deux trimestres consécutifs.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
LES QUALIFICATIONS REQUISES
Pour pouvoir être admis au diplôme de droit notarial (D.D.N.) de l’Université de Montréal, certaines qualifications sont requises. Il faut :
Détenir un grade de 1er cycle en droit d'une université du Québec ou de la section de droit civil de l’Université d’Ottawa avec une moyenne d'au moins 2,0 (C) ou l'équivalent
Posséder une excellente connaissance de la langue française et une connaissance suffisante de la langue anglaise
Respecter les conditions d’admissibilité énoncées par le règlement pédagogique de la Faculté des études supérieures.
LA LISTE DES COURS DU DIPLÔME DE DROIT NOTARIAL (UDEM)
DRT 6302 - Principes de rédaction et interprétation des contrats (3 crédits) DRT 6305 - Droit des personnes inaptes (2 crédits) DRT 6310 - Droit de la publicité (3 crédits) DRT 6315 - Rapports (pécuniaires) familiaux (2 crédits) DRT 6320 - Mutations de propriété (3 crédits) DRT 6325 - La propriété (3 crédits) DRT 6330 - Aspects fiscaux de la pratique (3 crédits) DRT 6335 - Contrats et crédits de garanties (3 crédits) DRT 6340 - Droit des sociétés (3 crédits) DRT 6345 - Décès et transmission des biens (3 crédits) DRT 6350 - Droit transnational (2 crédits) DRT 6355 - Examen des titres (3 crédits) DRT 6360 - Droit administratif de la propriété (2 crédits) DRT 6366 - Prévention et gestion des différends (1 crédit)
Pour plus d’informations Programme et conditions d’admission
Site Internet www.droit.umontreal.ca à la section « Programmes de 2e cycle »
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
LE STAGE DE LA CHAMBRE DES NOTAIRES DU QUÉBEC
Le détenteur du baccalauréat en droit et du diplôme de droit notarial doit effectuer un stage de formation professionnelle de 32 semaines débutant habituellement à la fin du mois de mai. Ce stage s’effectue sous la surveillance d’un maître de stage qui assure quotidiennement l’encadrement du stagiaire en milieu de travail. Sur les 32 semaines de stage, 29 semaines se déroulent en milieu de travail, les 3 autres étant consacrées de façon discontinue aux activités de formation. En effet, le programme de stage comporte des séminaires d’intégration sous forme de séances en groupe, des sessions de formation visant le développement des comportements et des habiletés professionnelles, ainsi que des sessions individuelles et des activités formatives.
LA PROCÉDURE DE RECRUTEMENT DES STAGIAIRES EN NOTARIAT
Il n’existe pas de processus de course aux stages pour l’étudiant au baccalauréat désirant devenir notaire. Généralement, la Chambre des notaires du Québec envoie quelques offres de stages au CDP au début de la session d’hiver. Les étudiants inscrits au D.D.N de l’Université de Montréal peuvent alors les consulter. Le stage peut être fait un peu partout dans la province de Québec. L’étudiant doit toutefois effectuer lui-même ses recherches. Il faut donc adopter une attitude proactive puisque la plupart des études notariales ne possèdent pas de processus de recrutement officiel et ne publicisent pas toujours leurs offres de stage. À cet égard, un DVD intitulé : Trouver votre milieu de stage, mission possible a été produit par la Chambre des notaires et vous guidera certainement dans vos démarches. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter le site de la Chambre des notaires du Québec à l’adresse suivante : www.cdnq.org, vous référer au «Guide de Stage» disponible au CDP et consulter la section 5du présent guide sur les démarches à effectuer lors de la recherche d’emploi ou de stage. Vous pouvez aussi consulter les répertoires des notaires du Québec sur le site du CDP.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
OÙ TRAVAILLENT LES NOTAIRES?23
23
Les graphiques ont été produits à partir de données recueillies dans le cadre d’une enquête réalisée par la Chambre des notaires en 2011. Le questionnaire a été complété par 1039 notaires, soit 29% de ceux inscrits au Tableau de l’Ordre.
Étude notariale; 40%
Organisme public ou para-public; 25%
Entreprise privée; 12%
Autre firme professionnelle; 6%
Municipalité ou commission scolaire; 5%
Maison d'enseignement; 3%
Société multidisciplinaire; 1%
Autre; 8%
Les notaires salariés : Le genre d'entreprises dans lesquels ils oeuvrent
Moins de 10 employés; 24%
10 à 24 employés; 16%
25 à 49 employés; 7% 50 à 99 employés; 6%
100 à 499 employés; 15%
500 employés ou plus; 32%
Les notaires salariés : La grosseur des entreprises dans lesquels ils oeuvrent
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Solo; 56%
Société nominale; 15%
Société réelle; 8%
Société par actions; 14%
SENCRL; 8%
Les notaires en pratique privée : Le genre de pratique
1 à 2 associés; 53%
3 à 5 associés; 31%
6 à 9 associés; 15% 10 associés et plus; 0
Les notaires en pratique privée : Le nombre d'associés dans l'étude
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Le témoignage d’un notaire œuvrant en
pratique privée Me Antoine Vaillancourt Vaillancourt & Vaillancourt, notaires et conseillers juridiques LL.B. 2006, Faculté de droit, Université de Montréal « Je n'aurais jamais cru, à ma sortie du CÉGEP en science pures, que je deviendrais un jour notaire. À mon entrée en droit à l'université, la carrière d'avocat me semblait un choix évident. C'est en acceptant de travailler pour mon père, notaire à Laval, que j'ai découvert la profession notariale. J'y ai découvert une approche complètement différente de la profession de conseiller juridique, approche qui semblait correspondre d'avantage à mon type de personnalité. Je pratique, depuis janvier 2008, dans les domaines traditionnels du droit notarial, soit l'immobilier, les droits des personnes (testaments, mandats, mariages, successions), en plus d'accepter à l'occasion des mandats en droit corporatif. J'ai fait partie du Comité Jeunesse de la Chambre des notaires de 2009 à 2011 et me suis impliqué à divers niveau dans la profession, notamment en donnant des conférences sur différents aspects du droit. Je crois tirer la plus grande satisfaction de ma profession dans la relation que j'entretiens avec mes clients. C'est une relation bien particulière basée d'abord et avant tout sur la confiance et le respect. En tant que notaire, je suis au service des gens et j'ai comme mission de les aider dans les moments parfois heureux, et parfois éprouvants que nous réserve la vie. En droit immobilier, notre rôle consiste à orchestrer les transactions immobilières. Nous travaillons étroitement avec les courtiers immobiliers, courtiers hypothécaires, institutions financières, municipalités, compagnies d'assurances et arpenteurs-géomètres pour assurer le bon déroulement des transactions immobilières. Notre rôle vise principalement à assurer un bon titre de propriété à l'acquéreur, libre de toute charge ou hypothèque. C'est un volet très intéressant et dynamique de la pratique qui fait de la période estivale une période très occupée pour les notaires. Concernant le droit des personnes, les clients nous consultent souvent pour des questions portant sur les testaments et les mandats de protection. Il n'est pas toujours facile d'aborder ces sujets délicats, et les situations familiales très variées de notre époque apportent leur lot de difficultés et de défis. Le rôle du notaire consiste donc à orienter les clients et à présenter les possibilités qui s'offrent à eux dans la planification de ces documents. Nous nous occupons, de plus, du règlement de successions, moments évidemment chargés d'émotions pour la famille et les proches.
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
Je célèbre aussi des mariages civils, mandats qui sont toujours surprenants et agréables. Mon rôle ne se limite pas à la célébration du mariage en soi, mais aussi à expliquer aux futurs époux les conséquences juridiques du mariage et les dispositions du Code civil du Québec qui s'appliqueront désormais au couple. Les célébrations sont très diversifiées; de la célébration simple, à domicile avec quelques invités, à la célébration en plein air, avec des centaines d'invités. Il est toujours satisfaisant de pouvoir proposer aux futurs époux une célébration à leur image, qui correspond à leur idéal du mariage. »
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SECTION 5 LE RECRUTEMENT
AU QUÉBEC
SECTION IV : LA RECHERCHE
D’UN EMPLOI OU D’UN STAGE
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
LES ÉTAPES ESSENTIELLES Que vous décidiez de compléter la formation professionnelle de l’école du Barreau ou d’entreprendre des études en droit notarial, vous aurez à compléter un stage. La recherche de celui-ci peut s’avérer une tâche ardue, mais dans les faits, de nombreuses opportunités sont disponibles mais demeurent souvent méconnues. En effet, bien qu’un nombre restreint d’étudiants complètent une Course aux stages « fructueuse », celle-ci ne représente qu’un processus de recrutement parmi d’autres. Les autres étudiants seront donc amenés à faire leurs propres recherches afin de trouver un milieu de stage. En tout état de cause, la recherche d’emploi est un travail à temps plein qui demande de la part des chercheurs un haut niveau d’engagement et de détermination. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, il importe de respecter une certaine démarche. Cette rubrique vous présente des règles de base que vous pourrez adapter selon vos besoins. Par ailleurs, vous trouverez des conseils ainsi que des outils qui permettront de vous donner une bonne vision de l’environnement juridique. Nous espérons fortement qu’ils vous permettront d’obtenir le stage et l’emploi faits sur mesure pour vous!
APPRENEZ À VOUS CONNAÎTRE
CIBLER SES INTÉRÊTS
La première étape pour s’assurer de réussir sa recherche d’emploi ou de stage est de connaître ses intérêts, ses valeurs, ses forces et ses limites. En effet, un candidat qui se connaît bien sera en mesure de mieux identifier le type d’employeur pouvant répondre à ses besoins et à sa personnalité. Il sera plus apte à répondre aux questions d’entrevue et à démontrer en quoi sa candidature correspond parfaitement à l’emploi. Pour parvenir à mieux vous connaître, il vous faudra sans doute faire un exercice d’introspection. Cette introspection sert à mieux cibler notre objectif de carrière, en répondant à certaines questions, notamment :
Pourquoi ai-je choisi le droit?
Quels sont les domaines du droit qui m’intéressent?
Quels sont les cours qui me passionnent à l’Université et quels sont ceux pour lesquels j’ai le moins d’intérêt?
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
Est-ce que je souhaite entrer sur le marché du travail ou poursuivre mes études en droit?
Suis-je attiré par le notariat?
Quelles sont mes forces et mes faiblesses, tant au niveau académique que personnel?
Quel profil de carrière m’intéresse?
Quel équilibre est-ce que je souhaite établir entre ma vie professionnelle et personnelle?
Toutes ces questions visent à dresser un portait type du milieu de travail ou de stage que vous privilégiez. Les domaines de droit étant de plus en plus nombreux et spécialisés, vous devez identifier vos intérêts. C’est dans cette optique que le CDP organise tout au long de l’année des activités visant à vous familiariser avec les différentes opportunités de carrière qui s’offrent à vous à l’issue de vos études en droit.
CONNAÎTRE SES COMPÉTENCES ET APTITUDES
Pour réussir dans sa recherche de stage, il est essentiel d’avoir une bonne estime de soi. L’image que vous avez de vous est un facteur important pour réussir dans vos démarches. Avez-vous confiance en vous? Avez-vous des buts à atteindre? Durant le processus de recrutement, plusieurs questions des intervieweurs porteront sur vos compétences et aptitudes personnelles. Il est donc fortement conseillé de prendre le temps de définir ses forces et faiblesses, précisément :
Établissez une liste de vos compétences;
Décrivez une situation où vous avez démontré cette compétence soit dans le cadre de votre travail, de vos loisirs ou de vos implications.
Afin de vous aider à faire cet exercice, nous avons recensé quelques exemples de compétences souvent recherchées par les employeurs24 :
Initiative : vous prenez des décisions avant que la situation ne l’exige.
Autonomie : vous effectuez des tâches difficiles sans aide ou avec un peu d’aide.
Efficacité : vous trouvez les moyens pour atteindre les résultats attendus.
Précision : vous accordez une attention particulière aux détails et vous vérifiez l’exactitude des informations que l’on vous transmet.
Capacité à déceler les problèmes : vous reconnaissez rapidement les problèmes liés à une situation.
24
Le « Guide pratique de recherche d’emploi » www.emploi-quebec.net/Guide/fr/accueil.htm
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
Esprit méthodique : vous établissez des priorités selon les objectifs à atteindre.
Souplesse : vous modifiez votre horaire de travail pour vous ajuster à une situation.
Leadership : vous savez parler aux gens et faire accepter vos idées.
Persuasion : vous utilisez les bons arguments pour convaincre les autres.
Déduction : vous pouvez prédire comment les autres réagiront à une situation.
Préoccupation : vous êtes attentif ou attentive aux besoins des autres.
Collaboration : vous travaillez efficacement avec les autres.
Clarté dans vos communications : vous expliquez ou écrivez les choses pour que les autres vous comprennent facilement.
Affirmation : vous êtes capable d’exprimer et de défendre vos opinions.
Persévérance : vous faites des efforts pour surmonter les obstacles.
Maîtrise de soi : vous contrôlez vos émotions lorsque vous êtes en colère.
Fiabilité : vous répondez aux attentes qui vous sont fixées. Vous pouvez également évaluer vos compétences et votre niveau d’habiletés en complétant le questionnaire « Compétences visant l’amélioration de l’employabilité », en consultant l’adresse suivante : www.jobsetc.ca/toolbox/checklists/employability.jsp?lang=f
DÉFINIR SES ATTENTES
Quel type de travail aimeriez-vous faire?
Dans quel cadre de travail aimeriez-vous évoluer?
Où désirez-vous travailler?
Êtes-vous prêt à déménager?
Désirez-vous voyager?
Dans quelles conditions préfériez-vous travailler?
Vous êtes intéressé par les organismes de quelle envergure? Petite, moyenne ou grande?
Désirez-vous vous spécialiser ou préférez-vous œuvrer dans une pratique plus générale?
À quel salaire vous attendez-vous?
Désirez-vous travailler davantage en équipe ou seul?
Désirez-vous fonder une famille?
Comment pensez-vous concilier la vie familiale avec la vie professionnelle?
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
INFORMEZ-VOUS SUR LES EMPLOYEURS
Il est important dès le départ d’établir une liste d’employeurs dont le profil répond réellement à vos intérêts et à vos aspirations professionnelles. Un stage est généralement beaucoup plus qu’un simple passage obligé : il s’agit du point de départ de votre carrière. Par ailleurs, une recherche sur l’employeur et le poste en question vous permettra de bien vous préparer à une éventuelle entrevue. Plusieurs manuels de références dressent la liste des employeurs juridiques du Québec et des autres provinces. Ces manuels sont disponibles au CDP :
Annuaire Judiciaire Canadien
Canadian Law List
Annuaire téléphonique judiciaire du Québec
Bottin des avocats et avocates de l’entreprise (il est maintenant inclus dans l'Annuaire téléphonique judiciaire du Québec de Wilson et Lafleur)
Lexpert Law Student and Associate Recruitment Guide
Le guide des petits et moyens cabinets du Québec (publié par le CDP). De plus, vous retrouverez des répertoires électroniques où vous pourrez effectuer une recherche par ville, région et champs de pratique au Québec, dans les autres provinces canadiennes ou aux États-Unis. Vous pouvez également consulter le site du CDP, la section : « La recherche d’emploi » : www.droit.umontreal.ca/services/cdprecherche.html. Nous vous invitons également à consulter la National Articling Database (sur Quicklaw à l’adresse suivante : www.lexisnexis.ca,) qui est une base de données répertoriant les cabinets et les services gouvernementaux ontariens et canadiens. Le site Internet des organismes qui vous intéressent est aussi une véritable mine d’informations qui vous aidera à mieux connaître leur environnement de travail. Il vous donnera assurément beaucoup d’indications à propos de la philosophie de l’entreprise et vous fournira aussi des pistes de réflexion.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
UTILISER LES RESSOURCES ET LES INFORMATIONS OFFERTES PAR LE CDP
Plusieurs occasions vous sont offertes à la Faculté de droit de l’Université de Montréal pour commencer à explorer le marché juridique de manière approfondie, notamment les «Événements-carrière», les séances d’informations, les ateliers sur la pratique du droit, les 4@7 ainsi que les nombreuses conférences portant sur le marché du travail et différents domaines de la pratique du droit. Le Centre de documentation du CDP est aussi une excellente ressource. Vous pouvez y consulter ou emprunter des manuels de référence, des répertoires d’entreprises, des livres portant sur plusieurs thèmes, notamment la recherche d’emploi, l’entrevue, la rédaction du curriculum vitae, la formation juridique et les types de pratique. Vous pouvez consulter la liste de tous les documents disponibles à : www.droit.umontreal.ca/services/cdp Il ne faut pas perdre de vue que malgré tous les efforts faits par le CDP pour augmenter le nombre d’offres d’emplois et de stages, tous les établissements qui recrutent des stagiaires ne procèdent pas systématiquement à l’affichage de leurs postes. Plusieurs employeurs choisissent de ne pas faire paraître tout de suite la disponibilité d’un poste suite à un congé, une démission, un déménagement, un départ volontaire, un congé de maternité, une promotion, une retraite, un afflux imprévu de travail. N’ayant pas les ressources nécessaires pour gérer un grand nombre de demandes, ils se laissent plutôt découvrir par les étudiants les plus débrouillards et intéressés. De fait :
MARCHÉ OUVERT (publiés): 20 % DES POSTES DISPONIBLES MARCHÉ CACHÉ (non publiés) : 80 % DES POSTES DISPONIBLES
Pour découvrir le marché caché, vous pouvez vous impliquez socialement au sein d’un organisme qui vous intéresse, faire une candidature spontanée ou encore solliciter une rencontre. Toutefois, la stratégie qui demeure la plus efficace est le réseautage. Dans la rubrique qui suit, nous vous présentons les différentes méthodes permettant d’identifier, de développer et d’entretenir son réseau de contacts.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
FAITES DU RÉSEAUTAGE
Il existe différentes méthodes pour dénicher un emploi mais pas de recette miracle! Certaines sont plus efficaces que d’autres. En passant par la campagne postale, les annonces classées ou les agences de placement, le réseautage est sans contredit le moyen le plus efficace pour dénicher un emploi puisque vous accédez au marché caché. En effet, les employeurs font souvent d'abord appel à leurs contacts pour combler les postes. Ainsi, plus vous investirez pour développer votre réseau, plus vous augmenterez vos chances d'obtenir un emploi ou un stage.
DÉFINITION
Le réseautage se définit ainsi : le fait de se constituer un réseau de relations personnelles et professionnelles, et de savoir en tirer profit, notamment dans une démarche de recherche d'emploi25. Le réseautage permet de cerner les différentes opportunités dans les milieux juridiques et facilite votre introduction sur le marché du travail. Il permet une collecte d’informations relatives aux opportunités d’emplois, au processus de recrutement, à la clientèle d’un cabinet, aux politiques futures d’un organisme (par exemple les domaines en expansion, les taux de rétention). Mais surtout, le réseautage vous permet de vous faire connaître auprès des employeurs. Cela démontre que vous êtes actif dans vos recherches.
COMMENT ÉTABLIR UN RÉSEAU?
Tout le monde dispose d’un réseau, le premier réseau étant familial. Vos proches, même s’ils ne travaillent pas dans le milieu juridique, peuvent être en contact avec des professionnels du droit. Considérez que chaque personne à qui vous parlez possède son propre réseau et est susceptible de connaître quelqu’un qui pourrait vous aider à faire progresser votre recherche. Vos professeurs peuvent également vous donner des conseils. Certains ont gardé des contacts avec d’anciens étudiants et camarades de classe qui peuvent vous donner des informations. Voici une liste de suggestions de personnes pouvant faire partie de votre réseau :
Les membres de votre famille
Les connaissances et amis
25
Définition de l’Office québécois de la langue française. w3.granddictionnaire.com/BTML/FRA/r_Motclef/index1024_1.asp
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
Les collègues de travail présents ou passés et vos anciens employeurs
Les personnes rencontrées lors de réunions publiques ou d’événements
Les personnes rencontrées lors d’activités de bénévolat
Les professionnels que vous consultez
COMMENT ÉLARGIR SON RÉSEAU ?
La Faculté de droit, le CDP ainsi que les associations étudiantes, organisent des activités qui vous permettront d’agrandir votre réseau. À ce propos, la « Journée-Carrière », les conférences, les séances d’information, les journées parrainages et les déjeuners/dîners causeries se veulent de belles occasions d’élargir son réseau. Voici quelques conseils sur la façon de se comporter lors des activités de réseautage :
Pensez à quelques questions que vous pourriez poser à votre interlocuteur, soit sur l’événement-même ou sur sa pratique professionnelle afin d’entamer la conversation. Afin de préparer ces questions, faites une recherche préalable sur les professionnels qui seront présents à l’activité.
Évitez d’aborder des sujets controversés tels la politique ou les croyances religieuses, car cela pourrait mettre votre interlocuteur mal à l’aise.
Abordez ces événements comme étant une occasion d’échanger de l’information, et non comme un moyen de trouver un emploi.
Rappelez-vous aussi de bien écouter votre interlocuteur et de ne pas l’interrompre. Écoutez de manière active tout au long de la conversation.
Tentez de vous souvenir le nom des personnes que vous rencontrez. Une bonne technique de mémorisation est d’utiliser le nom de votre interlocuteur quelques fois durant votre conversation.
Si vous ne connaissez pas beaucoup de personnes présentes à l’activité, n’hésitez pas à le faire savoir aux personnes présentes. Elles se feront un plaisir de vous présenter à d’autres personnes.
Essayer de discuter avec le plus de représentants de l’organisme afin de mieux le connaître.
Dans les événements de type «4@7», il va sans dire que les abus d’alcool sont à proscrire.
L E S A P P E L S S P O N T A N É S
Les appels spontanés peuvent sembler effrayants. Néanmoins, s'ils sont effectués correctement, ils peuvent s’avérer très utiles dans l’élargissement de votre réseau de contacts.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
Vous devriez d’abord repérer les organismes qui vous intéressent grâce aux outils mis à votre disposition par le CDP ou encore, via Internet. Par ailleurs, avant de faire tout appel, assurez-vous d’acquérir une connaissance générale du travail fait par l’organisme, ce qui permettra de démontrer votre intérêt à l'employeur potentiel. Voici quelques lignes directrices à suivre au moment de faire l’appel.
Assurez-vous de parler à la personne en charge du recrutement. Si vous n’avez pas son numéro direct et que vous devez passer par la réception, cette étape peut être plus ardue. Ne vous découragez pas : si vous répondez de façon claire et confiante aux questions et aux remarques du réceptionniste (« à quel sujet? », « nous n’embauchons pas présentement »), il devrait vous transférer à la personne à qui vous désirez parler.
Saluez la personne et présentez vous. Si quelqu’un vous a référé à elle, mentionnez-le.
Expliquez la raison de votre appel. Allez droit au but pour ne pas lui faire perdre son temps.
Discutez brièvement de votre parcours académique et/ou professionnelle pour piquer sa curiosité.
Dépendamment de la raison de votre appel, tentez d’obtenir un rendez-vous avec la personne ou de recueillir de plus amples informations sur l’organisme.
Remerciez la personne pour son aide et son temps.
Vous devez toujours vous exprimez de façon claire, précise et polie. Voici un exemple de la façon d’initier un appel spontané26 :
26
Cet exemple est tiré du guide « Comment passer à l'action par courriel et par téléphone » préparé par le Centre étudiant de soutien à la réussite (CÉSAR). Vous pouvez le consulter sur le site suivant : www.cesar.umontreal.ca/emploi/documents/GuideReseautage1-2010-2011.pdf?ticket=ST-dcafLiWYCd7iBEgnkEVE.
Bonjour Monsieur UnTel, je suis Érika Martin, diplômée en droit. Je ne prends que quelques minutes de votre temps pour envisager une éventuelle collaboration. Je suis vivement intéressée par le domaine dans lequel vous êtes spécialisé ainsi que par votre approche. Je suis persuadée que mes compétences en « Y » et mes expériences en « Z » seraient des atouts pour vos équipes. Quand êtes-vous disponible pour un entretien, vers la fin de semaine peut-être ?
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
À la suite de l’entretien téléphonique, vous devrez déterminer la prochaine étape à suivre selon les informations que vous aurez recueillies. Par exemple, si vous appeliez au sujet d’une possibilité de stage ou d’emploi et que la réponse a été positive, vous pourrez transmettre votre candidature par courriel et effectuer un suivi. Si la réponse a été négative, ne vous découragez pas et approchez un autre employeur. Si l’idée de faire des appels spontanés vous met trop mal à l’aise, vous pourriez toujours écrire aux organismes qui vous intéressent. Mais, notez qu’envoyer des courriels est généralement beaucoup moins efficace que d’appeler ou de se présenter en personne.
COMMENT FAIRE DU RÉSEAUTAGE EN LIGNE?
Les sites de réseautage sont devenus des incontournables dans le réseautage professionnel. Facebook, Twitter et plus particulièrement LinkedIn, sont ceux qui se démarquent le plus actuellement. Ce dernier a une vocation principalement d’affaires. Facebook et Twitter peuvent pour leur part servir à la fois au réseautage personnel et professionnel. Être membre de LinkedIn vous relie à plus de 40 millions de professionnels dans le monde entier qui peuvent vous faciliter l'accès à de nouveaux marchés, à des opportunités d'affaires et même vous aider à trouver un emploi. Afin de maximiser le potentiel de réseautage qu’offrent ces sites, faites ressortir sur vos profils vos compétences et expériences. Vous pouvez aussi vous en servir pour partager vos intérêts, un article ou un site Internet que vous trouvez intéressant. Vous pouvez également vous en servir pour prendre le pouls d’un milieu qui vous intéresse. Aussi, certains « groupes » sur Linkedln sont dédiés à un intérêt particulier et il peut être utile d’y poser des questions ou de s’imprégner des sujets d’actualité qui y sont discutés. En tout état de cause, il s’agit d’un bon moyen d’entrer en contact avec des professionnels du milieu. N.B. Lors d’une nouvelle prise de contact, n’oubliez pas de vous présenter succinctement et de mentionner pourquoi vous voulez entrer en contact la personne avant de lui adresser vos questions. Finalement, assurez-vous de solidifier les relations que vous avez créées en ligne en les entretenant par des contacts non virtuels. Les sites de réseautage sont un outil parmi d’autres pour bâtir et entretenir un réseau, mais ne pourront jamais remplacer votre voix, votre charisme et votre sourire lorsque vient le temps de tisser des liens plus profonds avec vos contacts professionnels.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
COMMENT UTILISER SON RÉSEAU?
Le but principal du réseau est d’entrer en contact avec des personnes afin d’obtenir de l’information. Cette information peut être de diverses natures. Les personnes rencontrées pourront vous raconter leur parcours professionnel et vous dire quels sont les pièges à éviter, mais également vous indiquer quelles sont les perspectives d’emplois. Les personnes de votre réseau peuvent surtout vous donner de l’information sur l’organisation pour laquelle elles travaillent. Par exemple, elles peuvent vous indiquer le processus de recrutement et vous parler des personnes en charge de ce recrutement. Elles peuvent également vous donner des conseils et des informations que vous pourrez utiliser lorsque vous préparer votre CV ou lettre de présentation. N’oubliez pas que les gens de votre réseau sont également des professionnels œuvrant dans un domaine qui vous intéresse. Profitez de votre rencontre pour poser toutes les questions que vous avez au sujet de leur pratique professionnelle. Vous serez alors plus en mesure de déterminer si vous vous voyez travailler dans le même domaine qu’eux.
COMMENT ENTRETENIR SON RÉSEAU?
Certains professionnels vous rencontreront face à face, d’autres vous accorderont un entretien téléphonique ou encore un échange de courriers électronique. Souvenez-vous que vous êtes la personne qui a initié le contact. Préparez donc votre entretien. Le cas échéant, n’oubliez pas de mentionner le nom de la personne qui vous a référé à ce professionnel. Le but de votre discussion est d’obtenir de l’information, en aucune manière il ne s’agit de demander un emploi ou un stage directement.
N’oubliez pas que la personne rencontrée peut vous présenter d’autres contacts.
N’oubliez jamais de remercier les professionnels rencontrés qui vous accordent du temps et qui vous font profiter de leur expérience.
Un réseau s’entretient régulièrement et non seulement dans une période de recherche un emploi.
N’hésitez pas à faire connaître à vos contacts les changements d’orientations dans vos choix de carrière future.
Le réseautage, c’est également un partage d’informations et de personnes-ressources.
Faites partager votre réseau à votre interlocuteur.
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RENCONTREZ DES PROFESSIONNELS DU MILIEU
LES RENCONTRES D’INFORMATION
Qu'est-ce qu'une rencontre d’information? C'est l’occasion de rencontrer ponctuellement un professionnel afin de recueillir de l’information sur une profession et une entreprise. Le but de la rencontre est d’explorer, de s’informer, de rencontrer les personnes qui ont le pouvoir d'embaucher, de se faire connaître, de recueillir de l'information, de développer ou d’élargir son réseau de contacts et de prendre de l'assurance pour les entrevues d'emploi. L’avantage est aussi d’observer sur le terrain les carrières, les débouchés et les environnements de travail qui vous intéressent. Il s’agit donc non seulement de vous faire connaître auprès d’un employeur dans une situation non compétitive, mais aussi de découvrir les exigences du domaine de pratique qui vous intéresse, les habiletés et les compétences valorisées ainsi que les atouts à développer. Cette méthode est peu utilisée; pourtant, faite de façon courtoise et professionnelle, elle est généralement bien perçue et donne de bons résultats. Commencez d’abord par établir une liste d'entreprises à l'aide de vos contacts, de répertoires, d’articles de journaux, des pages jaunes ou de tout autre document.
E X E M P L E S D E Q U E S T I O N S À P O S E R L O R S D ’ U N E R E N C O N T R E D ’ I N F O R M A T I O N A V E C U N P R O F E S S I O N N E L
Quelle est votre cheminement de carrière?
À quoi ressemble une semaine type de travail dans votre domaine?
Quelle préparation suggérez-vous à quelqu'un qui est intéressé à travailler pour votre organisme ou un organisme similaire au vôtre?
Quels sont les postes connexes?
D’après vous, quelles sont les caractéristiques personnelles essentielles pour travailler dans ce domaine?
Quelles sont les contraintes auxquelles vous devez faire face dans votre emploi?
Quelles sont les spécificités de votre domaine de droit par rapport aux autres?
Dans le poste que vous occupez, vous semblez avoir plusieurs responsabilités. Comment gérez-vous votre horaire pour réussir à accomplir toutes vos tâches?
D'après vous quelles sont les compétences et qualités recherchées par les employeurs?
Quels conseils donnerez-vous à un débutant?
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Parlez-lui de vos propres expériences. Demandez-lui des conseils à propos des expériences de travail et de bénévolat que vous devriez accumulez et des cours que vous devriez prendre en vue de travailler dans ce domaine.
Q U E L Q U E S D I R E C T I V E S À S U I V R E :
Arrivez bien préparé car vous ne devez pas donner l’impression à votre interlocuteur qu’il perd son temps.
Ne changez pas l'objectif de cette rencontre en cours de route en lui parlant d'emploi.
Ne terminez jamais une entrevue d'information sans demander le nom de quelques personnes qui pourraient vous donner d'autres renseignements afin de poursuivre votre recherche. De cette manière, votre réseau se ramifie.
Après la rencontre, il est suggéré de faire parvenir une lettre de remerciement au professionnel que vous avez rencontré afin de lui faire part de votre appréciation de l’entretien. Mentionnez que vous avez apprécié l'échange et que ses conseils ont été utiles.
LES PROFILS SUR INTERNET ET LEUR IMPACT SUR LE RECRUTEMENT JURIDIQUE
Gardez toujours en tête que votre profil en ligne peut vous suivre bien au-delà de votre milieu personnel. En effet, Internet, et plus particulièrement, les réseaux sociaux peuvent présenter quelques inconvénients relativement à la vie privée. Certains employeurs effectuent des recherches en ligne sur les candidats avant de procéder aux embauches. Ainsi, avant de poser votre candidature pour un poste, faites une petite recherche sur vous-même pour voir ce qu’un employeur potentiel pourrait trouver. Le meilleur point de départ est sans aucun doute Google (faites une recherche de votre nom dans la section Web et Images). Si vous trouvez, par exemple, des commentaires négatifs sur des collègues, des professeurs, d’autres étudiants que vous avez faits sur un blogue ou un forum, assurez-vous de les effacer. Faites ensuite un tour sur les différents réseaux sociaux auxquels vous êtes inscrits. Ajustez les paramètres de confidentialité afin de contrôler qui peut avoir accès à votre profil et éviter, par exemple, que les photos de votre dernière soirée bien arrosée ne soient un facteur décisionnel lors de votre prochaine entrevue. Il vous faut être en mesure de bien gérer l’utilisation des réseaux sociaux et éviter que ne soit rendue publique toute information qui pourrait affecter négativement l’impression ou l’image qu’un employeur pourrait se faire de vous.
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Par ailleurs, il est également possible d'utiliser Internet et les réseaux sociaux de manière à rendre votre candidature plus intéressante pour les employeurs potentiels. Vous pourriez, par exemple, publier des articles sur un domaine du droit qui vous intéresse sur des blogues spécialisés en la matière. L’important, c’est de vous assurer de transmettre une image professionnelle aux recruteurs.
ÉTABLIR UN PLAN D’ACTION : MAXIMISER SES CHANCES DE SUCCÈS
Après avoir réalisé une introspection qui vous a permis de mieux déterminer vos intérêts, vos aptitudes et compétences, après avoir fait des recherches sur les employeurs que vous convoitez, établi un réseau de contacts, rencontré des professionnels de différents milieux, vient le temps de passer à l’action et d’établir un plan qui vous guidera tout au long de votre recherche d’emploi ou de stage. Être en recherche active d'emploi nécessite de l'organisation, de la rigueur et du suivi qui se traduisent nécessairement par une mise en place d'objectifs précis. C’est aussi le meilleur moyen de diminuer le stress rattaché à ce processus puisqu’il vous aide à à vous focaliser sur vos objectifs.
PLAN D’ACTION – UNE ASSURANCE DE LA RÉUSSITE
Établissez votre horaire, soit le temps que vous êtes prêt à consacrer à votre recherche d’emploi.
Tenez un journal de bord dans lequel vous notez : entrevues de sélection ou d’information, appels téléphoniques, entreprises et personnes contactées, renseignements obtenus.
Le plan d’action idéal devrait répondre aux questions suivantes :
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PRÉPAREZ VOTRE DOSSIER DE CANDIDATURE
Une fois votre plan d’action établi, vient l’étape cruciale de la préparation de votre dossier de candidature afin de satisfaire aux critères de sélection de l’emploi ou du stage visé. La prochaine section vous fournira des informations concernant les documents qui sont généralement exigés par les employeurs juridiques. Il est primordial de transmettre un dossier de candidature qui soit conforme aux documents demandés par l’employeur potentiel, autrement ce dernier pourrait interpréter cela comme un manque de rigueur et de préparation. À cet effet, prenez le temps de vérifier, pour chacun des employeurs à qui vous envoyez des dossiers de candidatures, les documents exigés. Voici les différents documents qui sont généralement exigés par les employeurs :
Une lettre de présentation personnalisée au stage ou à l’emploi convoité (pas plus de ¾ de page ou tout au plus 1 page);
Un curriculum vitae à jour (pas plus de 3 pages);
Une photocopie du plus récent relevé de notes de vos études universitaires
Une/des lettres de recommandation
Une/des références Il est fortement recommandé de s’en tenir aux documents exigés par l’employeur et de ne pas se risquer à faire des ajouts inutiles.
Objectifs
•Quels sont les postes et les organismes que je cible?
Motivation
•Quelles sont les raisons pour lesquelles j'ai ciblé ces organismes?
Compétences et personnalité
•Quelles sont les aptitudes et qualités que je possède et qui sont en lien avec ces postes et organismes?
Réalisations
•Quelles sont les expériences professionnelles ou personnelles qui me permettront de bien m'intégrer aux postes et aux organismes convoités?
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LA LETTRE DE PRÉSENTATION
La lettre de présentation est un document auquel il faut s’attarder vu son impact considérable dans le processus de sélection d’un employeur. En effet, elle vise à présenter sa candidature et à inciter le recruteur à consulter son curriculum vitae. Il faut démontrer au recruteur que l’on possède toutes les exigences et les aptitudes requises pour occuper le poste concerné. Une lettre de présentation originale et bien écrite peut faire la différence entre l’obtention d’une première entrevue ou le rejet de la candidature. Il est fortement conseillé d’insister dans votre lettre sur une expérience ou un intérêt qui vous démarque des autres candidats. Voici d’autres conseils généraux afin de rédiger une lettre de présentation efficace:
Exposez vos forces;
Énoncez clairement vos intentions, votre qualification et vos distinctions;
N’inscrivez pas d’informations négatives (ex : conflit avec ancien employeur);
Personnalisez la lettre de présentation à l’employeur visé;
Évitez de répéter les informations déjà inscrites dans le CV;
Ne mentionnez pas vos exigences salariales;
Portez une attention particulière à la grammaire, à la syntaxe et aux fautes d’orthographe;
Utilisez un caractère standard, facile à lire (Ex : Times New Roman, Arial);
Rédigez une lettre concise sur une page et subdivisée en de courts paragraphes;
Assurez-vous d’adresser la lettre à la bonne personne, soit la personne responsable du recrutement. Soyez particulièrement vigilants si vous postulez à plusieurs organismes et que vous réutilisez le même modèle de lettre.
LE CURRICULUM VITAE (CV)
Il a été établi par Service Canada qu’un employeur prend en moyenne 30 secondes pour consulter les CV qu’il reçoit. Il faut donc s’assurer que les informations importantes soient visuellement accessibles. Il existe trois types de curriculum vitae, qui se distinguent par la façon dont l’information est organisée. Généralement, il est recommandé pour les étudiants de choisir le CV chronologique.
CV chronologique : Approprié pour les personnes qui ont une expérience variée dans le domaine visé. Permet de présenter les expériences pertinentes de la plus récente à la plus ancienne.
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CV axé sur les compétences : Approprié pour les personnes qui ont peu d’expérience dans le domaine visé et qui veulent mettre en valeur les compétences développées dans des domaines variés.
CV mixte : Approprié si vous avez souvent changé d’emploi ou si vous avez beaucoup d’expérience dans un domaine mais que vous avez travaillé pour plusieurs employeurs.
Il est toutefois recommandé d’adapter son CV à chacun des employeurs. Il faut donc s’informer sur le stage convoité et l’organisme visé, pour ensuite relier nos compétences aux exigences demandées à l’intérieur du CV. Le CV devrait :
Être rédigé en tenant compte des intérêts de l'employeur;
Avoir une apparence professionnelle : choisissez une police claire et lisible et du papier de bonne qualité;
Cibler un emploi ou une organisation en particulier;
Être exempt de toute faute d'orthographe ou de grammaire;
Présenter clairement vos compétences, vos habiletés et vos réalisations en évitant les répétitions;
Indiquer clairement ce que vous avez à offrir à l'employeur. Pour plus d’informations, veuillez vous référer au guide « La rédaction du curriculum vitae et de la lettre de présentation », disponible sur le site internet du CDP : www.droit.umontreal.ca/services/cdp/index.html
LA LETTRE DE RECOMMANDATION
Lorsque l’on entame un processus de recherche d’emploi, il faut s’attendre à devoir fournir une lettre de recommandation émanant d’un ancien/actuel employeur. Il est préférable de demander une lettre de recommandation à chaque fois que l’on termine un emploi. Si cela n’a pas été fait, vous pourrez toujours entrer en contact avec un ancien employeur ultérieurement. En général une lettre de recommandation contient les éléments suivants :
Nom de l’employé
Nom de l’entreprise
Date de début et de fin d’emploi
Titre du poste
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Qualités, responsabilités et réalisations
Résumé des principales tâches
N.B. La lettre doit émaner d’une personne qui avait un poste significatif dans l’entreprise pour laquelle vous étiez en poste.
LE RELEVÉ DE NOTES
La plupart des employeurs exigent qu’un relevé de notes soit inclus dans le dossier de candidature et ce, pour deux raisons : connaître votre rendement scolaire et vos choix de cours. Cela leur permet de voir si vos choix de cours concordent avec les domaines de pratique pour lesquels vous dîtes avoir un intérêt. D’ailleurs, à l’entrevue, vous pourriez souligner que vos meilleurs résultats ont été obtenus dans les cours relatifs aux champs de pratique de l’employeur si tel est le cas. Tentez également de trouver de bonnes explications pour vos mauvaises notes. Vous pourriez, par exemple, souligner que vous étiez très impliqué dans le milieu parascolaire ou encore que votre emploi à temps partiel occupait beaucoup de votre temps. Il est préférable de mentionner des raisons de ce type plutôt que de blâmer un professeur ou un examen qui aurait été plus difficile que d’autres. Finalement, assurez-vous d’apporter une copie officielle de votre relevé des notes lors des entrevues.
PRÉPAREZ VOTRE ENTREVUE
Vous pouvez maximiser vos chances de réussite en vous préparant à l’avance pour l’entrevue. Voici quelques exercices de préparation à l’entrevue :
Renseignez-vous le plus possible sur le poste en question et sur l’employeur. Servez-vous de ces informations pour penser à la façon dont vos aptitudes et vos expériences professionnelles conviendraient à l’emploi.
Servez-vous également de ces renseignements pour préparer des questions que vous pourrez poser lors de l’entrevue.
Pratiquez-vous à parler de vos expériences de travail (que faisiez-vous? Quelles tâches avez-vous accomplies?)
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Assurez-vous de pouvoir répondre aux deux questions suivantes : Pourquoi voulez-vous cet emploi? Qu’avez-vous à offrir à l’employeur?
Gardez également en tête qu’il ne s’agit pas d’improviser vos réponses au moment de l’entrevue ni d’ailleurs de les apprendre par cœur. Il suffit de les préparer. Il n’existe aucune formule d’entrevue qui est reprise par tous les organismes : chacun a sa propre démarche et les questions posées varieront en conséquence. De manière générale, les questions viseront à mesurer votre connaissance de l’organisme, vos compétences relatives à l’emploi et votre intérêt pour le poste. On cherchera également à mieux connaître votre personnalité par des questions qui ne seront pas nécessairement liées directement à l’emploi. Voici quelques exemples de questions qui peuvent être posées lors des entrevues :
Parlez-nous de vous.
Quelles sont vos principales forces?
Pourquoi avoir choisi le droit?
Quels domaines de droit qui vous intéressent?
Pourquoi avez-vous ciblé notre organisme?
Qu’est-ce qui vous démarque des autres candidats?
Préférez-vous adopter une approche des dossiers plus spécialisée ou plus générale?
Pouvez-vous travailler dans des circonstances stressantes?
Quels sont vos intérêts?
Quelle est la réalisation dont vous êtes le plus fier?
Que pensez-vous faire d’ici cinq ans? Pendant la course aux stages, planifiez de façon stratégique votre horaire d’entrevues. Par exemple, vous pourriez fixer la rencontre avec l’employeur qui vous intéresse le plus à la suite d’une première entrevue avec un autre employeur. Un tel exercice pourrait permettre de vous mettre plus l’aise en situation d’entrevue. Donnez-vous également du temps libre entre chaque entrevue pour éviter les retards et la fatigue. Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter le guide « La préparation à l’entrevue » publié par le CDP.
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UN EXEMPLE D’ENTRETIEN DE SÉLECTION : LA MÉTHODE STAR
Au cours de votre carrière, il y a de fortes possibilités que vous soyez confronté à une méthode d’entrevue de plus en plus employée par les professionnels du recrutement pour bâtir leur grille d’évaluation des candidats. Cette méthode est plutôt simple : il s’agit en fait d’accorder des points aux réponses qui respectent chacun des critères suivants :
Le candidat décrit-il la Situation de départ?
Le candidat décrit-il le Travail qu'il a eu à effectuer?
Le candidat décrit-il les Actions qu'il a menées?
Le candidat décrit-il les Résultats obtenus?
En répondant successivement à ces 4 éléments, vous vous assurerez de bien cibler vos réponses et d’éviter de vous disperser dans des phrases floues qui laisseront l’impression aux recruteurs que vous n’êtes pas à l’aise ou que vous manquez de confiance en vous. Cette méthode peut être appliquée pour répondre à la plupart des questions qui vous seront posées lors de vos entrevues. Pratiquez-vous à y répondre de manière logique, claire et précise. Ce procédé vous permet de vérifier si vous répondez aux exigences du poste par vos compétences et vos connaissances.
LES QUESTIONS SUSCEPTIBLES D’ÊTRE POSÉES LORS D’UNE ENTREVUE DANS UN ORGANISME GOUVERNEMENTAL
Les entrevues dans les organismes gouvernementaux diffèrent à certains niveaux de celles que l’on pourrait retrouver dans les cabinets d’avocats. Contrairement aux entrevues dans les bureaux, où l’accent est plutôt mis sur votre personnalité et vos expériences, les organismes gouvernementaux posent souvent des questions ayant trait au droit substantif; il s’agira en quelque sorte d’un examen de vos connaissances. Il est donc incontournable de se voir poser des questions ayant trait au rôle et au mandat de l’organisme gouvernemental, sa mission, ses pouvoirs, son fonctionnement. On vous interrogera également sur la législation applicable à l’organisme et sur les lois qu’il est appelé à appliquer.
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L’autre catégorie de questions qui vous seront souvent posées porte sur l’éthique et permettront d’évaluer votre sens du jugement face à des problématiques parfois rencontrés en pratique. Il est donc recommandé de lire les politiques internes du gouvernement, notamment quant à la confidentialité des dossiers traités. À titre d’exemple, les questions suivantes pourraient vous être posées :
Lors de votre recherche, vous devriez également prendre en considération les questions suivantes :
Quelles sont les activités principales du ministère ou de l’organisme?
Où se situe de façon générale le ministère ou l'organisme par rapport au gouvernement fédéral/provincial?
À quels défis ou enjeux le ministère ou l'organisme est-il actuellement confronté?
Parle-t-on souvent du ministère ou de l’organisme aux nouvelles? Il serait également judicieux de parler à une personne ayant déjà passé une entrevue avec l’organisme ou avec d’autres organismes similaires afin de mieux vous préparer. Afin d’obtenir quelques conseils et techniques afin d’accroître vos chances d’embauche dans la fonction publique fédérale, veuillez consulter l’adresse suivante : www.jobs-emplois.gc.ca/index-fra.htm.
Pourquoi vous avez choisi notre organisme?
Quel est la mission de celui-ci?
Quel est le rôle des juristes oeuvrant au sein de notre organisme?
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Le témoignage : réussir son entrevue au
Ministère de la Justice du Canada Me Emmanuelle Paquette-Bélanger A participé au recrutement du Ministère de la Justice du Canada à Ottawa en 2008 LL.B. 2008, Faculté de droit, Université de Montréal LL.M. en cours, Faculté de droit, Université de Montréal « Le déroulement d’une entrevue pour obtenir un stage au ministère de la Justice à Ottawa dans le cadre du Programme d’excellence pour les avocats diffère sur plusieurs aspects d’une entrevue au sein d’un cabinet privé. Une bonne préparation, appropriée pour ce type d’entrevue, est impérative afin de bien faire valoir sa candidature. En effet, le Programme d’excellence pour les avocats n’accueille qu’un nombre limité de stagiaires chaque année. Il convient donc de démontrer par une préparation adéquate son intérêt pour le poste lors de l’entrevue de sélection. Durant l’entrevue, peu de questions sont posées concernant le curriculum vitae du candidat et ses expériences antérieures. Sur le plan personnel, le candidat devra cependant démontrer son intérêt à travailler pour la fonction publique. Il est donc particulièrement important qu’il se questionne avant l’entrevue sur les raisons qui l’ont motivé à soumettre sa candidature au poste de stagiaire au ministère de la Justice car contrairement au travail dans un cabinet privé, le ministère de la Justice présente certaines particularités que le candidat doit connaître et apprécier. L’intérêt du candidat à œuvrer pour la collectivité, par exemple, constitue un aspect important de la personnalité du candidat pour les recruteurs. Il est également fondamental que le candidat se renseigne sur le mandat et les activités du ministère de la Justice du Canada en consultant attentivement son site Internet. Les recruteurs voudront ainsi vérifier, par exemple, que le candidat est au fait des programmes ou initiatives récentes du ministère et qu’il comprend bien le double rôle exercé par le ministre fédéral de la justice. Cela dit, la majeure partie de l’entrevue se compose de questions de nature juridique et de mises en situation. Il est fortement conseillé que le candidat prépare un arrêt de la Cour suprême du Canada afin de le résumer au cours de l’entrevue. Les recruteurs désireront ainsi vérifier la capacité du candidat à synthétiser une décision de la Cour suprême tout en exposant clairement et logiquement le raisonnement des juges. Il est donc primordial de choisir un arrêt que l’on a lu attentivement et, surtout, bien compris, car les recruteurs pourraient poser des questions au candidat afin de vérifier sa compréhension de l’arrêt. Par ailleurs, il est également possible que le candidat doive répondre à certaines questions générales de droit public, notamment sur la Charte canadienne des droits et libertés. À ce sujet, il n’est pas nécessaire de réviser ses notes de cours en droit public, mais simplement de démontrer des connaissances générales dans le domaine. Les recruteurs s’intéressent ainsi à la réaction et à l’attitude du candidat plus qu’aux
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réponses formelles qu’il donne. L’entrevue se conclut habituellement avec quelques mises en situation afin de vérifier le jugement du candidat confronté à des problèmes plus ou moins complexes, certains pouvant impliquer des règles de déontologie. Sans être obligatoires, certaines connaissances de base sur l’éthique et la déontologie des avocats pourraient aider le candidat à cette étape. De plus, les mises en situation sont lues au candidat par les recruteurs et peuvent être longues. Il est donc recommandé d’être très attentif et de prendre des notes au besoin. En terminant, tout comme pour les entrevues des cabinets privés, une tenue sobre et de bon goût est de mise. Une attitude détendue et confiante doit être adoptée tout au long de l’entrevue. Il importe de conserver son sang froid même lorsqu’on ignore la réponse à une question. Rappelez-vous que les recruteurs s’intéressent pour le moins autant à l’attitude du candidat qu’à la nature des réponses qu’il donne. À cet égard, une bonne préparation peut faire toute la différence. Un candidat préparé sera moins susceptible d’être pris au dépourvu par une question et démontrera son réel intérêt pour le poste. » NB : Ce texte est basé sur une entrevue passée pour un poste de stagiaire au ministère de la Justice du Canada à Ottawa en mars 2008. La nature de l’entrevue peut varier d’une année à l’autre. L’entrevue pour le stage au ministère de la Justice fédéral à Montréal présente des divergences avec celle des candidats pour les postes à Ottawa.
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LA JOURNÉE DE L’ENTREVUE
Voici quelques conseils généraux à respecter lors de votre journée d’entrevue :
Si vous n’êtes pas familier avec les lieux, prévoyez de l’argent pour un taxi ou faites le chemin la veille de l’entrevue.
Habillez-vous de façon simple et professionnelle.
Apportez une copie de votre CV pour chaque personne présente et des exemplaires de votre liste de références.
Choisissez et préparez votre tenue à l’avance; vous ne voulez pas arriver à la dernière minute, nerveux et en sueur.
Évitez les bijoux, le maquillage et les parfums trop prononcés.
Éteignez votre téléphone.
Prévoyez de l’argent comptant pour les imprévus (ex : prendre un taxi).
Ne soyez pas en retard mais n’arrivez pas trop à l’avance non plus; une longue présence dans la salle d’attente ne fera qu’augmenter votre stress.
Soyez courtois avec toutes les personnes que vous rencontrez.
Assurez-vous de bien comprendre chaque question. N’hésitez pas à demander des précisions au besoin.
À la fin de l’entrevue, évitez de traîner : remerciez les recruteurs, faites-leur à nouveau part de votre désir de travailler avec eux.
N.B. La gestuelle est un aspect primordial en entrevue. Une étude a démontré que « l’évaluation de la performance d’un candidat se répartissait comme suit : 7 % sont attribués au vocabulaire, 38 % à la qualité de la voix, et 55 % à la communication non-verbale. » Pendant l’entrevue, il vous faut donc contrôler votre langage corporel non-verbal. De manière générale, les gestes suivants sont à éviter27 :
27
ST-PIERRE Patricia, « Entrevue d’emploi : Conseils, trucs et stratégies », Septembre éditeur, 88p.
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Froncer les sourcils
Toucher votre bouche, votre menton ou vos cheveux en parlant
Remuer inutilement : enlever et remettre le capuchon d’un crayon, taper du pied
Se croiser les bras : un geste qui révèle que vous êtes sur la défensive
Parler trop fort ou trop bas : observez votre intervieweur et adaptez-vous
La prise de notes
Poser des questions dans le style de « Quelles sont mes chances d’obtenir cet emploi? »
Critiquer un collègue, un patron, un compétiteur ou votre faculté
Interrompre le recruteur lorsque qu’il vous répond ou vous pose une question
Couper la parole à votre intervieweur
Mâcher de la gomme
DONNEZ SUITE À VOTRE ENTREVUE
LA LETTRE OU LE COURRIEL DE REMERCIEMENT28
La lettre de remerciement est un outil qui facilite la création et le maintien de bons contacts sur le marché du travail. Il faut mentionner d’emblée que le courriel de remerciement tend à remplacer de plus en plus la lettre de remerciement.
P O U R Q U O I E N V O Y E R U N E L E T T R E / C O U R R I E L D E R E M E R C I E M E N T ?
Se distinguer des autres candidats;
Réitérer l’intérêt envers l’organisation;
Maintenir de bonnes relations avec les employeurs tout au long du processus d’embauche;
28
Université d’Ottawa, www.sass.uottawa.ca/carrieres/outils/lettre_merci.php
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Forcer les interviewers à repenser à votre entretien et votre candidature;
Démontrer votre professionnalisme et votre courtoisie envers l’employeur. N.B. La lettre ou le courriel de remerciement devrait être envoyé dans un délai de 24 à 48 heures
C O M M E N T R É D I G E R L A L E T T R E / C O U R R I E L D E R E M E R C I E M E N T ?
Premier paragraphe
Remerciez l’employeur pour le temps qu’il a passé avec vous;
Mentionnez la date et l’heure de votre rencontre ainsi que le poste pour lequel vous avez été convoqué en entrevue.
Deuxième paragraphe
Mettez l’accent sur vos habiletés transférables qui vous aideront à remplir les exigences du poste;
Mentionnez dans la lettre de remerciement toutes les informations importantes reliées au poste (expérience de travail, bénévolat) que vous auriez omis de communiquer lors de l’entrevue;
Assurez-vous de démontrer à nouveau votre intérêt pour le poste;
Offrez de fournir des informations supplémentaires à l’étude de votre candidature.
Troisième paragraphe
Exprimez votre capacité à remplir les fonctions du poste convoité;
Suggérez des modes futurs de communication (par exemple : un appel téléphonique) afin d’obtenir de l’information sur le statut de votre demande d’emploi;
Remerciez une dernière fois l’employeur. Terminez la lettre par une formule de salutations En voici quelques exemples :
Veuillez agréer, Monsieur/Madame/Maître, mes salutations distinguées;
Veuillez recevoir, Monsieur/Madame/Maître, mes sincères salutations;
Je vous prie d’agréer, Monsieur/Madame/Maître, l’expression de mes meilleurs sentiments;
Assurez-vous de bien écrire le nom du recruteur. Finalement, apposez votre signature et indiquez la date.
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LA RÉTROSPECTION
À la suite de l’entrevue, il est important de prendre du recul pour ensuite faire un retour sur la performance que vous avez livrée. Posez-vous les questions suivantes29:
Quelle impression croyez-vous avoir laissée à l’employeur?
Quels sont les points positifs de l’entrevue?
Avez-vous eu de la difficulté à répondre à certaines questions?
Est-ce que certaines questions vous ont surpris ou mis à l’aise? Pourquoi?
Comment améliorer vos points faibles?
Avez-vous réussi à vous mettre en valeur?
Avez-vous oublié quelque chose?
Avez-vous accordé suffisamment d’attention à chacun vos interlocuteurs?
Quelle est la prochaine étape?
Avez-vous appris quelque chose de nouveau et d’important sur l’employeur? Si l’employeur vous précise la journée où l’on vous téléphonera, assurez-vous d’être disponible afin de prendre l’appel. Si vous êtes sans nouvelles, contactez l’employeur à la fin de la journée pour faire un suivi. Si vous n’avez pas d’informations relativement au moment où on vous donnera des nouvelles, patientez environ deux semaines puis faites un suivi.
GÉRER LES OFFRES D’EMPLOI
VOUS AVEZ REÇU UNE OFFRE D’EMPLOI
Vous pouvez profiter de cette occasion pour poser des questions relatives aux taux de rémunération, les vacances, les heures facturables, etc. si ce sont des facteurs qui peuvent influencer votre décision d’accepter ou pas l’offre. De plus, lorsque vous obtenez une offre d’emploi, la règle est d’y donner suite dans les 24 heures qui suivent. Si vous acceptez le poste, demandez des précisions sur la journée du début de l’emploi et l’heure à laquelle vous devez être présent au travail, le nom de la personne que vous devez voir lors de cette première journée de travail, etc.
29
Voir le « Guide pratique de recherche d’emploi » publié par le Gouvernement du Québec.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
Si vous avez reçu une offre d’employeur qui ne vous intéresse pas, vous pourriez toujours la refuser et continuer à chercher. Vous pourriez également décider de l’accepter et finir par découvrir que le poste vous convient parfaitement! Ce n’est pas toujours facile à évaluer; l’important c’est de tenir en compte vos valeurs et vos objectifs et de déterminer s’ils sont compatibles avec ceux de l’employeur.
VOUS AVEZ REÇU PLUSIEURS OFFRES D’EMPLOI
Si vous obtenez plusieurs offres d’emploi, il est bien important de considérer les avantages et les désavantages de chaque poste avant de prendre une décision. De fait, vous pourriez vous poser les questions suivantes :
Est-ce que je me suis senti à l’aise avec les différentes personnes que j’ai rencontrées?
Est-ce que je voudrais travailler avec ces personnes?
Est-ce que j’ai apprécié le climat qui régnait dans le bureau?
Est-ce que l’employeur offre de bonnes possibilités d’avancement?
Est-ce qu’il y a quelque chose que je n’aime pas chez l’employeur? Vous pourriez également parler à des étudiants qui ont déjà fait un stage ou occupé un emploi chez cet employeur ou toute autre personne qui connaît bien l’employeur. Ils pourraient guider votre réflexion en faisant ressortir des aspects que vous n’avez pas préalablement considérés. Par contre, ne vous fiez pas uniquement sur la mauvaise expérience d’une personne pour refuser une offre d’emploi. Lorsque vous avez pris votre décision, contactez rapidement l’employeur afin de l’informer de votre décision. Lors de l’interaction, soyez poli et professionnel. Posez également les questions mentionnées à la section précédente s’il y a lieu. Si vous recevez une offre d’emploi après que vous ayez déjà accepté une autre, refusez-la immédiatement. Remerciez l’employeur et soyez courtois. Ces conseils valent pour toutes les offres que vous choisissez de décliner. Finalement, que vous acceptiez ou refusiez une offre, il est toujours important de démontrer de la gratitude pour l’intérêt que l’employeur vous porte.
VOUS N’AVEZ PAS EU LE POSTE
Si vous n’obtenez pas le poste, tentez de découvrir les raisons pour lesquelles votre candidature n’a pas été retenue. Cela vous permettra de transformer cette expérience infructueuse en démarche constructive et vous aidera à être encore meilleur dans vos prochaines entrevues.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
LES ÉVÉNEMENTS SOCIAUX
LES COCKTAILS ET LES REPAS
Dans le cadre d’un processus d’embauche, les employeurs invitent de plus en plus les candidats à participer à des cocktails ou autres événements sociaux à la suite d’une première entrevue. Ces activités ont pour objectif de cerner votre personnalité et d’évaluer vos aptitudes à interagir avec les personnes présentes. Le but de l’exercice n’est pas de discuter de votre CV en détail ou de vendre celui-ci. En effet, il faut être capable d’entretenir un dialogue constructif et intéressant avec les professionnels présents. Gardez toujours en tête qu’il s’agit d’une autre forme d’entrevue.
QUELQUES CONSEILS
P O U R L E S C O C K T A I L S
Arrivez à l’heure;
Préférez le vin blanc, au vin rouge puisqu’il tâche les lèvres et les dents;
Consommez avec modération les boissons alcoolisées ou évitez-les tout simplement;
Mémorisez le plus grand nombre de noms, spécialement ceux des personnes responsables du recrutement ou encore, ceux des personnes avec qui vous avez eu de bonnes conversations;
Évitez de conclure une conversation abruptement pour aller discuter avec une personne ayant une position plus importante;
Pensez à saluer les personnes avec qui vous avez discuté avant de quitter.
P O U R L E S R E P A S
Si vous quittez la table pendant le repas, déposez la serviette sur votre chaise;
Si le serveur vous demande de commander le premier, proposez-lui de prendre d’abord la commande de votre futur employeur avant vous;
Évitez de commander les plats les plus coûteux;
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
Ne prenez du vin que si vos hôtes font de même. Évitez également d’en abuser;
Ne mettez pas vos coudes sur la table;
Quant aux ustensiles, commencez toujours avec les plus éloignés pour terminer avec celui le plus près de votre assiette;
À la fin du repas, placez votre fourchette et votre couteau parallèlement comme s’il était 4 h 20 selon les aiguilles d’une montre;
Ne mettez aucun effet personnel sur la table;
Ne parlez jamais la bouche pleine;
Lorsque le dîner sera terminé, placez proprement votre serviette à la droite de votre assiette.
Vous pouvez participer à l’atelier pratique sur le savoir-faire professionnel organisé par le centre de développement, tous les détails sont disponibles sur le site du CDP.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
LES EMPLOIS D’ÉTÉ Les emplois d'été peuvent permettre aux candidats de développer des intérêts ou d'acquérir de nouvelles compétences ou connaissances. Il s’agit donc d’une excellente façon d’acquérir de l’expérience afin de se démarquer des autres candidats. De plus, les emplois d’été font sont l’objet de questions lors des entrevues de sélection. De fait, les employeurs apprécient que les candidats aient une certaine expérience du marché du travail, car elle permet de développer ainsi certaines aptitudes personnelles. Il n’existe pas de recrutement officiel d’emplois d’été pour les cabinets au Québec comme c’est le cas en Ontario par exemple. L’emploi d’été et/ou à temps partiel pendant les études, pour les bureaux signataires de l’Entente de recrutement, est lié à l’obtention d’un stage. Conséquemment, lorsque vous obtenez une offre de stage professionnel, vous vous voyez souvent offrir un poste pendant l’été qui précède votre stage et parfois même pendant les deux étés précédents. Puisqu’aucune règle ne régit l’emploi d’été, les politiques varient selon les bureaux. Il est préférable de vous informer des politiques d’embauche ou encore d’en discuter avec les recruteurs lors de la « journée carrière » ou en entrevue. Les stages et emplois d’été en contentieux ou en petits cabinets sont peu affichés publiquement puisqu’il y a peu de postes disponibles par établissement. Comme pour la recherche d’un stage, le réseautage et la proactivité sont les moyens les plus efficaces pour dénicher les postes non affichés. Voici une brève présentation des différentes possibilités d’emploi d’été :
UN EMPLOI DANS LE MILIEU JURIDIQUE
Occuper un emploi dans le milieu juridique est une excellente manière d'acquérir des compétences de base qui seront utiles tout au long de votre carrière. De plus, une telle expérience peut être utile afin d'explorer différents domaines du droit et de cerner vos champs d’intérêts. Il s'agit aussi d'une excellente opportunité de commencer à développer un réseau de contacts. Gardez en tête que vous avez la possibilité de travailler dans un milieu juridique dans un petit ou moyen cabinet d’avocats (qui peut parfois déboucher sur un stage). Vous avez aussi la possibilité de travailler dans un milieu juridique, mais d’effectuer des tâches qui ne sont pas
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
directement reliées à votre formation (saisies de données, recherche, secrétariat, transcription, traduction…). Ces emplois vous permettront tout de même de mieux connaître et comprendre la pratique juridique.
UN EMPLOI OU UN STAGE NON RELIÉ AU MILIEU JURIDIQUE
Par le biais d’un emploi ou d’un stage dans un milieu non juridique, vous pouvez chercher à développer des qualités et aptitudes transférables au droit (langues, communication, travail d’équipe, créativité, etc.) ou encore, à acquérir de nouvelles compétences. Par exemple, si vous ne maîtrisez pas ou mal l’anglais, vous pourriez travaillez ou faire du bénévolat dans un centre communautaire situé dans un milieu anglophone. En effet, des habilités linguistiques développés peuvent être des atouts majeurs dans un processus de sélection. Vous pourriez également chercher à développer vos compétences en recherche ou en rédaction de documents.
UN EMPLOI OU UN STAGE DANS UNE INDUSTRIE PARTICULIÈRE
Pour les étudiants qui souhaitent pratiquer le droit dans un contentieux ou une industrie particulière, occuper un emploi dans ce domaine d'intérêt peut être une excellente manière d'entrer dans le secteur. Par exemple, si vous êtes attiré par le domaine des assurances, vous pourriez chercher à occuper un poste dans une compagnie spécialisé en assurances ou encore, une banque. L’expérience de travail peut être pertinente même si elle n’est pas reliée au domaine juridique. En effet, une connaissance étendue du secteur d'activité de l'employeur visé peut être un réel atout.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
UN EMPLOI OU UN STAGE PERMETTANT DE DÉVELOPPER UN CHAMP D’INTÉRÊT NON PROFESSIONNEL
Lors d'une entrevue, les employeurs potentiels discutent généralement des champs d’intérêt du candidat que ce soit les sports, les arts, le travail humanitaire, etc. Ainsi, si le candidat a occupé un poste dans le domaine, il pourra en parler plus facilement et démontrer un réel équilibre entre ses passions et ses études.
PROGRAMME D'EMPLOI D'ÉTÉ POUR ÉTUDIANTS DU PARLEMENT DU CANADA
SÉNAT
Pour être admissible au programme, vous devez : • Être inscrit(e) à plein temps dans une institution reconnue d'enseignement secondaire
ou post secondaire OU reprendre vos études à plein temps au semestre suivant; • Être présentement reconnu(e) comme étudiant(e) à plein temps par cette établissement
d'enseignement; • Avoir l'âge minimum requis pour travailler dans la province où l'emploi est offert; • Être citoyen(ne) canadien(ne) ou résident(e) permanent(e)
Veuillez soumettre votre curriculum vitae à jour à [email protected], indiquant clairement dans le sujet Programme d'emploi pour étudiants. Pour plus d’informations
Site Internet www.parl.gc.ca/Employment/Senate/StudentProgram/SenStudents-F.htm
CHAMBRE DES COMMUNES
Pour être admissible aux emplois d'été pour les étudiants, vous devez: • avoir le statut d'étudiant(e) à temps plein (au niveau secondaire ou postsecondaire)
dans un établissement reconnu;
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
• être inscrit(e) comme étudiant(e) à temps plein en vue de la prochaine session. Le recrutement débute au mois de janvier chaque année. Veuillez surveiller les bulletins du CDP pendant cette période pour connaître les dates exactes.
Pour plus d’informations
Site Internet www.parl.gc.ca/jobs-emplois/index.aspx?tpid=3212effa-dd76-4677-8010-99a4d699f914
BIBLIOTHÈQUE DU PARLEMENT
Pour postuler, vous devez remplir le formulaire qui se trouve sur le site de la Bibliothèque et le faire parvenir par la poste ou par télécopieur.
Coordonnées
Télécopieur (613) 995-9582 Site Internet
(pour plus d’informations)
www.parl.gc.ca/Employment/Library/StudentProgram/index-F.asp
Poste Programme d'emploi pour étudiants Service des Ressources humaines Bibliothèque du Parlement Ottawa (Ontario) K1A 0A9
Il ne faut pas perdre de vue que : Vous avez la possibilité de participer à des programmes gouvernementaux tels que le programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETE) qui appuie le jumelage d'étudiants avec des ministères et des organismes fédéraux et Placement étudiant Québec qui opère de la même façon au niveau provincial. Vous pouvez également travailler à l’Université en tant qu’assistant(e) de recherche auprès d’un professeur ou agir comme correcteur pendant les examens. Lors de la première année en droit, il est généralement assez difficile de se trouver un emploi dans un cabinet d’avocats. Il faut donc privilégier les expériences de travail pratiques qui peuvent être pertinentes dans une recherche d’emploi ou de stage éventuel et, en quelque sorte, mettre l’accent sur les aptitudes transférables.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
LA RECHERCHE D’EMPLOI SUR LES REPERTOIRES EN LIGNE
Voici quelques sites qui pourraient vous aider dans vos recherches :
Jeunesse Canada au travail
Placement étudiant du Québec
Programme fédéral d’expérience de travail étudiant
Commission de la fonction publique
Agence de revenu du Canada
Café jeunesse
Service Canada
Ville de Québec
Ville de Montréal
Ville de Sherbrooke
Ville de Laval N’hésitez pas aussi à contacter les entreprises, syndicats, associations de consommateurs ou organismes de défense des droits.
L’IMPORTANCE DES MOTS-CLÉS
Les organismes gouvernementaux qui offrent des emplois d’été ou des stages aux étudiants ont complètement modifié leur processus de recrutement dans les dernières années. En raison du nombre élevé des dossiers de candidatures reçus, il leur était devenu difficile d’en étudier l’ensemble. Raison pour laquelle, la plupart exigent maintenant de recevoir les candidatures via des formulaires électroniques. C’est le cas notamment de la ville de Montréal, des ministères et organismes gouvernementaux provinciaux et fédéraux. Ainsi, afin de traiter efficacement le nombre élevé des dossiers, les organismes gouvernementaux ont développé des logiciels permettant de faire une sélection selon des mots-clés prédéterminés et précis. Il est donc très important de faire un choix rigoureux du vocabulaire employé lorsqu’on remplit des formulaires de demande. Il est d’ailleurs fortement recommandé d’utiliser les mêmes mots qui se trouvent dans la description du poste dans les rubriques « Nature des tâches » ou « Exigences liées à l’emploi ». Vous augmentez ainsi les chances que votre candidature soit sélectionnée et analysée.
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
LES ÉTUDES À L'ÉTRANGER Les universités étrangères offrent plusieurs cours d'été aux étudiants en droit. Ces cours peuvent être une excellente opportunité d'acquérir de nouvelles connaissances et de vivre une expérience enrichissante. De plus, les employeurs potentiels apprécient grandement ce genre d'expérience qui constitue un véritable atout pour un candidat. Pour plus d’informations sur les universités d’été, vous pouvez consulter le Guide-carrières en droit international, disponible sur le site du CDP. Nous vous référons également à la liste des programmes d’été qui se trouve sur le site du CDP et qui est mise à jour pendant la session d’hiver : www.droit.umontreal.ca/services/cdp/universites.html
LE BÉNÉVOLAT Le travail bénévole vous permettra non seulement d’exercer vos compétences et d’acquérir de l’expérience, mais aussi de rencontrer des personnes qui pourraient vous aider dans votre recherche d’emploi. Choisissez donc une organisation où vous pourrez mettre vos connaissances en pratique. Il existe plusieurs organismes communautaires ou gouvernementaux où il est possible de s’impliquer tout au long de l’année. Il s’agit d’une belle expérience pratique, intéressante lors de votre cursus universitaire et même au-delà. Liste des sites où il vous sera possible de consulter les différentes offres de bénévolat : Fédération des centres d'action bénévole du Québec
Site regroupant 115 centres d'action bénévole partout au Québec
Action Without Borders Informations, recherche et articles sur le bénévolat et le volontariat
Bénévoles Canada Organisme qui se consacre à la promotion du bénévolat au Canada
Centre d'action bénévole de Montréal Possibilité de s'inscrire et participer à des actions
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
bénévoles dans divers domaines
Go Volunteer Recherche des actions de bénévolat en Colombie-Britannique et en Alberta
Katimavik Principal programme de service volontaire au Canada
Volunteer Match Répertorie des offres de bénévolat
LES PROJETS JURIDIQUES PRO BONO
Le contexte actuel de la crise d’accessibilité à la justice rend de plus en plus importante l’implication des juristes dans les programmes pro bono, dont l’expression signifie « pour le bien public ». Chaque année, des centaines d’avocats acceptent de travailler quelques heures bénévolement pour le compte d’organismes communautaires. Leur implication témoigne du rôle social qu’est appelé à jouer le juriste dans la société. En tant qu’étudiant, vous pouvez participer au programme pro bono de la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Conçu à l'Université de Toronto en 1996, ce programme s'étend maintenant dans toutes les facultés de droit canadiennes. Le Réseau national d’étudiants pro Bono jumelle des étudiants en droit avec des organismes d'intérêt public afin d'apporter une aide significative à la communauté. Jusqu’à présent, plus de 10 000 étudiants provenant des diverses facultés ont travaillé sur une variété de projets sous la supervision d'un juriste bénévole. Vous aurez ainsi l’opportunité de contribuer à l’amélioration de la société tout en développant votre conscience éthique et sociale, ainsi que vos habilités juridiques.
Pour plus d’informations
Courriel [email protected]
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
Le témoignage de deux étudiants qui
s’impliquent bénévolement Martine Fradet et Félix Lefebvre Co-coordonnateurs du comité Pro Bono 2010-2011 « En arrivant à la faculté de droit de l’Université de Montréal, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Nous avions de vagues idées sur la manière dont notre baccalauréat se déroulerait, mais rien n’était très précis. Cependant, avec du recul (cela fait seulement quelques mois que nous avons terminé notre baccalauréat, mais tout de même), nous pouvons affirmer que notre passage à la faculté s’est démarqué. En effet, nous avons eu la chance de participer au programme d’implication Pro Bono (ci-après « Pro Bono ») qui est chapeauté par le Réseau national d’étudiants Pro Bono. Cette expérience a été des plus formatrice pour nous. En nous impliquant au sein de Pro Bono, nous avons donné un sens à notre formation académique. Nous avons commencé par agir à titre de bénévoles pour Pro Bono. Cela nous a permis d’ajouter une dimension pratique à nos études. Très recherché de la part des employeurs, il n’est pas possible d’acquérir cette qualité autrement. Savoir appliquer des notions théoriques à des situations pratiques n’est pas toujours évident. Par contre, lorsque nous arrivons à sortir du « monde » juridique et à vulgariser ce que nous apprenons sur les bancs d’école, nous favorisons en quelque sorte la « démocratisons » du droit. Qui plus est, lorsque nous nous impliquons de cette manière au profit d’un organisme à but non lucratif et à caractère social qui n’a habituellement pas les moyens de s’entourer d’avocats ou de notaires, cela tend à favoriser l’accessibilité à la justice. Bien entendu, ces interventions étaient toujours supervisées par un conseiller juridique professionnel. Ainsi, nous avons pu bénéficier de leur savoir et de leurs connaissances : un atout majeur pour notre apprentissage. Par la suite, nous avons assumé les fonctions de co-coordonnateurs Pro Bono. En tant que responsable, au sein de la section de l’Université de Montréal, d’un projet d’envergure pan national présent dans les 21 facultés de droit du pays, nous avons pu faire connaissance et interagir avec des étudiants en droit de partout au Canada et cela nous a permis de créer des contacts extrêmement intéressants. Indéniablement, cette opportunité que nous avons eu de gérer la section locale du Réseau national d’étudiants Pro Bono nous a aussi permis d’enrichir notre cheminement juridique d’étudiant. Effectivement, le fait d’avoir à gérer plus de 30 étudiants et 12 juristes superviseurs pour qu’ils mènent à terme des projets variés au profit d’organismes à but non lucratif n’est pas une mince tâche. Nous ne cacherons pas que cela nécessitait beaucoup de temps et de travail. Néanmoins, nous avons été contraints, afin de bien réussir, autant en cours qu’avec Pro Bono, à nous organiser. Cette qualité très importante est un acquis pour la vie. En outre, avec ce mandat de co-coordonnateurs, nous avons pu travailler de
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
concert avec d’autres passionnés de l’aspect humain du droit afin de contribuer à soutenir l’accès à la justice. Somme toute, dans le cadre de Pro Bono, nous avons eu à remplir plusieurs fonctions variées, mais qui ont toutes participé à nous former en tant que juristes. Notre passage à la faculté de droit de l’Université de Montréal a été en grande partie façonné autour de notre motivation à rendre le droit plus humain et de nos expériences avec Pro Bono. Celles-ci nous ont permis de grandir tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel et nous encourageons tous les étudiants à participer à un tel programme. C’est une chance incroyable qui a des effets majeurs se répercutant bien plus loin que nous pouvons le penser. »
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SECTION 4 LA RECHERCHE D’UN
EMPLOI OU D’UN STAGE
SECTION V : LE RECRUTEMENT
HORS QUÉBEC
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
LE COMITÉ NATIONAL SUR LES ÉQUIVALENCES DES DIPLÔMES DE DROIT Le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit est un comité permanent de la Fédération des professions juridiques du Canada. Il est composé de représentants du Conseil des doyens et doyennes des facultés de droit du Canada, de membres du Barreau en exercice, ainsi que de membres engagés dans l'administration du Barreau de l'une ou l'autre des provinces. Le Comité évalue la formation juridique et l'expérience professionnelle de personnes titulaires d'un diplôme de Common Law obtenu à l'extérieur du Canada, qui souhaitent être admises au sein d'un barreau de Common Law au Canada, qui sont aptes à exercer le droit à l'extérieur du Canada ou encore, qui sont titulaires d'un diplôme de droit autre qu'un diplôme de Common Law. Les candidates et candidats qui désirent être admis au Cours de formation professionnelle par le biais d'un certificat de compétence délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit doivent présenter une demande à cet effet et y joindre tous les renseignements relatifs à leur formation et expérience juridique. Au besoin, le Comité déterminera quel supplément d'études le candidat ou la candidate devrait entreprendre afin d'acquérir une compétence équivalente à celle nécessaire à l'obtention d'un diplôme de Common Law d'une Faculté de droit canadienne reconnue. Dans certains cas, le Comité exige du candidat ou de la candidate qu'il ou elle passe certains examens. Dans d'autres cas, le candidat ou la candidate est dans l'obligation de passer avec succès certains cours dans une Faculté de droit.
Pour plus d’informations
Téléphone 613.236.1700 Télécopieur 613.236.7233
Site Internet www.flsc.ca/fr
Poste
Comité national sur les équivalences des diplômes de droit a/s de la Fédération des ordres
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
professionnels de juristes du Canada World Exchange Plaza 45, rue O’Connor, bureau 1810 Ottawa (Ontario) Canada K1P 1A4
N.B. Le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit ou « The National Committee on Accreditation » autorise les étudiants de l’Université de Montréal à déposer une demande d’admission au barreau canadien de leur choix si, à l’intérieur du programme de Common Law nord-américaine, ils ont suivi tous les cours obligatoires.
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
LA MOBILITÉ DES AVOCATS AU CANADA L’Accord de libre circulation nationale (ALCN) est désormais en cours d’application dans l’ensemble des provinces canadiennes. En bref, l'ALCN prévoit que les avocats détenteur d’un permis de pratique dans une province signataire qui n’ont pas de dossier criminel, ni de dossier disciplinaire, et qui ne sont pas assujettis à des conditions ou restrictions quant à leur droit d'exercer leurs fonctions, sont habilités à exercer le droit dans une juridiction signataire de l’Accord et sont protégés par une assurance responsabilité et une protection contre les détournements de fonds. Cet accord ne crée aucun droit, mais propose plutôt un cadre dans lequel chaque signataire doit créer ses propres règlements de mise en exécution. Ainsi, l’avocat habilité à pratiquer dans une juridiction signataire qui a édicté les règlements de mise en œuvre de l’ALCN peut se prévaloir des dispositions de celui-ci. Plusieurs ordres professionnels des pronviciaux ont déjà adopté les règlements nécessaires à la mise en vigueur de l’entente. Le Québec étant la seule juridiction canadienne de droit civil, son statut dans l’accord est différent. L’approche adoptée est adaptée à cette réalité afin de promouvoir la mobilité des avocats québécois. Ainsi, depuis 2008, les avocats issus des autres provinces canadiennes pouvaient pratiquer au Québec le droit fédéral et le droit international public sous le statut de « conseillers juridiques canadiens ». Inversement, les démarches pour établir une entente en faveur des avocats québécois demeurant dans les autres provinces canadiennes ont finalement porté fruit en mars 2010 : les membres du Barreau du Québec peuvent maintenant pratiquer dans le reste du Canada sous le même titre de « conseillers juridiques canadiens ». Les avocats bénéficiant de cet accord peuvent fournir des services juridiques sans permis, pendant 100 jours au plus d'une même année civile, dans une juridiction accordant la réciprocité. Ils ne sont pas tenus d'aviser le Barreau hôte qu'ils fournissent temporairement des services juridiques dans cette juridiction. Les avocats qui n'ont pas droit à la libre circulation sans permis peuvent faire une demande de permis. Si un avocat établit un « lien économique » avec une juridiction (en ouvrant un bureau privé ou en obtenant le statut de résident de la province par exemple), la libre circulation temporaire ne lui sera pas permise. Il pourra toutefois présenter une demande de transfert à la juridiction (libre circulation permanente).
Pour plus d’informations
Site Internet www.flsc.ca/fr/national-mobility-of-the-legal-profession
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES DES AUTRES PROVINCES ET TERRITOIRES La présente rubrique est destinée aux étudiants qui désirent pratiquer dans les autres provinces canadiennes. De fait, il est obligatoire de faire partie de l’association professionnelle de la province ou du territoire où l’on désire pratiquer. Les étudiants du baccalauréat en droit civil de l’Université de Montréal doivent compléter une 4e année de Common Law avant d’être admis au Cours de formation professionnelle d’une autre province. Dans la présente rubrique, vous trouverez d’abord un tableau comparatif des prérequis à l’admission au Barreau des provinces canadiennes suivi d’un texte détaillant davantage le processus d’admission à chacun de ces Barreaux. Ce texte été écrit pour les étudiants de la Colombie-Britannique, mais nous avons inscrit entre parenthèses le niveau scolaire correspondant pour les étudiants de l’Université de Montréal.
TABLEAU COMPARATIF DES PRÉREQUIS À L’ADMISSION AUX BARREAUX DES PROVINCES CANADIENNES
Province Prérequis
Québec
• Compléter un baccalauréat en droit civil • Compléter la formation professionnelle à l'École du
Barreau (4 mois ou 8 mois avec des cours préparatoires) • Compléter un stage reconnu par le Barreau du Québec (6
mois)
Ontario • Compléter un diplôme de droit en Common Law ou un
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
diplôme conjoint en Common Law et droit civil dans une université canadienne ou Compléter un diplôme en droit civil et une 4e année en Common Law nord-américaine à l'UdeM et obtenir un certificat de compétences délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit
• Réussir les 2 examens d'admission à la formation professionnelle (la prparation à ces examens se fait de façon autodidacte)
• Compléter un stage reconnu par le Barreau du Haut-Canada (10 mois)
• Suivre et compléter le programme de responsabilité professionnelle en ligne durant le stage (30 heures d'apprentissage en ligne durant le stage)
Colombie-Britannique
• Compléter un diplôme de droit en Common Law ou un diplôme conjoint en Common Law et droit civil dans une université canadienne ou Compléter un diplôme en droit civil et une 4e année en Common Law nord-américaine à l'UdeM et obtenir un certificat de compétence délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit
• Compléter le Professional Legal Training Course (10 semaines à temps plein; pour s’y inscrire, l’étudiant doit avoir trouvé un milieu de stage et avoir le consentement écrit de son directeur de stage)
• Réussir les deux examens d’admission (durant la dernière semaine du PLTC)
• Compléter un stage reconnu par la BC Law Society (9 mois)
Alberta, Manitoba, Saskatchewan
• Compléter un diplôme de droit en Common Law ou un diplôme conjoint en Common Law et droit civil dans une université canadienne ou Compléter un diplôme en droit civil et une 4e année en Common Law nord-américaine à l’UdeM et obtenir un certificat de compétence délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit
• Compléter la formation du Centre for Professional Legal
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Education (CPLED, durée de 6 mois). Plusieurs des modules étudiés lors du CPLED se font en ligne durant le stage professionnel.
• Compléter un stage reconnu par la Law Society de la province (12 mois)
• N.B. Le programme de formation professionnelle (CPLED) et le stage doivent être complétés à l’intérieur d’une période de 2 ans.
Île-du-Prince-Édouard
• Compléter un diplôme de droit en Common Law ou un diplôme conjoint en Common Law et droit civil dans une université canadienne ou Compléter un diplôme en droit civil et une 4e année en Common Law nord-américaine à l’UdeM, avoir impérativement suivi certains cours spécifiques et obtenir un certificat de compétence délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit
• Compléter un programme de cours de formation professionnelle (2 semaines à l’Î-P-E et 7 semaines en Nouvelle-Écosse)
• Compléter un stage reconnu par la Law Society of Prince-Edward-Island (12 mois)
Nouveau-Brunswick
• Compléter un diplôme de droit en Common Law ou un diplôme conjoint en Common Law et droit civil dans une université canadienne ou Compléter un diplôme en droit civil et une 4e année en Common Law nord-américaine à l’UdeM, avoir impérativement suivi certains cours spécifiques et obtenir un certificat de compétence délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit
• Compléter un stage reconnu par le Barreau du Nouveau-Brunswick (48 semaines)
• Assister aux 4 semaines de cours du Barreau (durant la période de stage)
• Réussir les deux examens du Barreau
Nouvelle-Écosse • Compléter un diplôme de droit en Common Law ou un
diplôme conjoint en Common Law et droit civil dans une
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
université canadienne ou Compléter un diplôme en droit civil et une 4e année en Common Law nord-américaine à l’UdeM, avoir impérativement suivi certains cours spécifiques et obtenir un certificat de compétence délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit
• Compléter un stage reconnu par The Nova Scotia Barrister’s Society (12 mois)
• Assister aux 7 semaines de cours de formation professionnelle du Barreau
• Réussir l’examen d’admission du Barreau
Terre-Neuve et Labrador
• Compléter un diplôme de droit en Common Law ou un diplôme conjoint en Common Law et droit civil dans une université canadienne ou Compléter un diplôme en droit civil et une 4e année en Common Law nord-américaine à l’UdeM, avoir impérativement suivi certains cours spécifiques et obtenir un certificat de compétence délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit
• Assister aux 8 semaines de cours du Barreau • Réussir les examens d’admission du Barreau • Compléter un stage reconnu par The Law Society of
Newfoundland (44 semaines)
ONTARIO
Les étudiants de la Faculté de droit de Montréal qui désirent pratiquer le droit en Ontario (ou dans toute autre province canadienne autre que le Québec) devront, après leur baccalauréat en droit civil, poursuivre leurs études avec une 4e année de Common Law à moins d’avoir choisi le programme combiné LL.B. – Études supérieures, option Common Law. Une des possibilités qui s’offre à nos étudiants est de compléter un J.D. en Common Law nord-américaine; seul programme d’études supérieures qui permet de voir vos possibilités de pratique s’élargir au reste du Canada.
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Le Barreau du Haut-Canada offre les cours de formation professionnelle (CFP). Le cours vise à améliorer les habiletés des participants inscrits et d'assurer que ceux et celles qui seront assermentés au Barreau ontarien satisferont aux normes rigoureuses de compétence et de professionnalisme du Barreau.
L’ADMISSION AU COURS DE FORMATION PROFESSIONNELLE
L E S P R É R E Q U I S
Pour être admis au Cours de formation professionnelle (CFP) à titre d'étudiant ou étudiante au Barreau, il faut être titulaire :
Soit d'un diplôme de droit en Common Law reconnu par le Barreau et décerné par une université canadienne;
Soit d'un certificat de compétence délivré par le Comité national sur les équivalences des diplômes de droit, constitué par la Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada et par le Conseil des doyens et doyennes des facultés de droit du Canada. (Il faut avoir satisfait aux exigences du Comité national sur les équivalences des diplômes de droit avant d'entreprendre le stage ou l'une ou l'autre des phases magistrales du cours de formation professionnelle).
Les candidats et candidates n'ont pas à être citoyens canadiens ni résidents permanents du Canada pour se faire admettre au Cours de formation professionnelle, ni pour acquérir le statut de membre étudiant du Barreau. Tout candidat ou candidate doit cependant obtenir le statut de citoyen canadien ou de résident permanent du Canada pour devenir membre du Barreau à part entière.
Pour plus d’informations
Téléphone 416 947-3300 ou 1 800 668-7380 Télécopieur (416) 947-3924
Courriel [email protected]
Site Internet www.lsuc.on.ca
Poste
Barreau du Haut-Canada, Osgoode Hall 130, rue Queen Ouest Toronto (Ontario) M5H 2N6
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
L A F O R M A T I O N P R O F E S S I O N N E L L E
Le cours de formation professionnelle est constitué de trois étapes obligatoires :
Le programme de responsabilité professionnelle obligatoire se donne en ligne. Il fournit une formation sur les compétences relatives à la responsabilité professionnelle, aux questions de déontologie et à la gestion de la pratique. Le programme est complété pendant le stage alors que le candidat est en mesure d’appliquer tout de suite ces connaissances aux activités de la pratique quotidienne et de demander des conseils et du mentorat au responsable de stage. Pour l’année 2013-2014, le formulaire de demande en ligne pour s’inscrire au processus d’accès à la profession est disponible sur le site Internet : www.lsuc.on.ca cliquez sur Processus d’accès à la profession pour faire votre demande.
L A P H A S E A C A D É M I Q U E
Les examens d’accès à la profession consistent en un examen de procureur et un examen d’avocat plaidant faisant suite à une préparation autodidacte. Les compétences mises à l’épreuve sont celles requises dans la pratique d’un débutant qui ont le plus d’incidences directes sur la protection du public et qui déterminent une pratique efficace et éthique. L’examen d’avocat plaidant évalue les compétences dans les catégories suivantes : déontologie et responsabilité professionnelle, connaissances du droit (droit public, droit pénal, droit de la famille et contentieux civil) et la création et le maintien de la relation avocat-client. L’examen de procureur évalue les compétences dans les catégories suivantes : déontologie et responsabilité professionnelle, connaissance du droit (droit immobilier, droit commercial, testaments, fiducie, gestion et planification de succession) et la création et le maintien de la relation avocat-client.
Étape 1
•Examen d'admisison en qualité de procureur(e)
Étape 2
•Examen d'admission en qualité d'avocat(e) plaidant(e)
Étape 3
•Stage (10 mois), y compris la réussite d'un programme en ligne de responsabilité professionnelle et de pratique et d'un module d'évaluation
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LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Chaque examen dure sept heures. Le Barreau vous fournira tous les textes de référence nécessaires à l'étude préparatoire aux examens. Vous avez le droit d’annoter lesdits textes et de les apporter dans la salle d’examen. Si vous apportez vos textes dans la salle d'examen, il ne vous sera pas permis de les rapporter, une fois l'examen terminé. Les examens et les documents de soutien sont également disponibles en français. Vous devez lire les règles et protocoles concernant les évaluations et les examens d’admission et vous familiariser avec les protocoles concernant le matériel que vous apportez dans la salle d’examen. Si vous choisissez de passer un examen d’accès à la profession pour la première fois pendant votre stage, votre responsable de stage et vous conviendrez d’une séance d’examen au cours de laquelle vous passerez les examens. Votre responsable de stage ou le cabinet doit vous donner cinq (5) jours ouvrables ininterrompus pour vous préparer à chaque examen, une journée pour passer l’examen et une journée libre. Cette période désignée (qui représente au total 14 jours ouvrables) est ajoutée à la fin de votre stage et fait partie de votre contrat de stage. Les détails sont décrits dans les politiques d’accès à la profession que vous devez lire.
L A P É R I O D E D E S T A G E
Il n’y a aucun changement à la durée ou à l’objectif du stage. La durée du stage est de 10 mois, incluant jusqu’à deux (2) semaines de vacances. Vous devez vous assurer de faire votre stage et de le compléter auprès d’un responsable approuvé. Tel qu’indiqué ci-haut, lors du stage, vous devrez également compléter un programme de responsabilité professionnelle et de pratique. En effet, il s’agit d’un cours en ligne que tous les stagiaires doivent suivre pendant leur stage. Le programme équivaut à 30 heures d’apprentissage. La flexibilité du format permet aux candidats et aux responsables de déterminer le meilleur moment pour l’étude autodidacte des modules en ligne. Le programme de responsabilité professionnelle et de pratique comporte une évaluation administrée aux stagiaires par les responsables de stage avant la fin du stage. Pour être admissible à l’assermentation, le responsable de stage doit confirmer que le stagiaire a complété l’évaluation à sa satisfaction et conformément aux compétences auxquelles on s’attend d’un avocat débutant, tel que prescrit par le Barreau. Le programme de responsabilité professionnelle et de pratique est offert en français.
Pour plus d’informations
Téléphone 416 947-3315 ou 1 800 668-7380, poste 3315
Télécopieur 416 947-9070
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LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Courriel [email protected] Site Internet www.lsuc.on.ca - cliquez sur
Processus d’accès à la profession
Poste Le Bureau du registraire Barreau du Haut-Canada 130, rue Queen Ouest, Toronto (Ontario) M5H 2N6
LE RECRUTEMENT DES STAGIAIRES
Il est coutumier pour les cabinets de l’Ontario d’offrir les postes de stagiaires prioritairement aux étudiants qui ont travaillé pour eux durant l’été. L’emploi d’été pour étudiants est d’ailleurs la principale forme de recrutement de stagiaires en Ontario. Si des places de stages demeurent vacantes après les offres faites aux étudiants d’été, les cabinets peuvent offrir les places restantes. Le recrutement des stagiaires se fait habituellement un an avant le début du stage, durant la période estivale. Nous vous invitons à visiter le site Internet du Barreau du haut Canada (www.lsuc.on.ca) au mois de février 2013 pour connaître la procédure applicable au recrutement des stagiaires 2014-2015. Si pendant l’année scolaire 2012-2013 vous êtes étudiant de 3e année, et qu’en 2013-2014 vous serez inscrits au J.D. en Common Law Nord américaine à l’Université de Montréal ou dans une autre Faculté de droit canadienne pour une 4e année de Common Law, c’est à l’été 2013 que vous devrez postuler pour un stage si vous n’avez pas encore d’engagement avec un cabinet ontarien. Les offres de stages sont accessibles via la Banque de données nationale des stages que vous retrouverez à l’adresse suivante : www.quicklaw.com. Pour les étudiants qui chercheront un stage plus tardivement, vous pouvez aussi consulter le site du Barreau de Haut-Canada : www.lsuc.on.ca. Quelques répertoires qui pourraient aussi vous être utiles : Lawyers Shop: www.lawyershop.ca/index.php Canadian Lawyers: www.canadian-lawyers.ca
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LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Si vous êtes déjà assermenté par le Barreau du Québec (après avoir fait le baccalauréat en droit civil, la formation professionnelle de l’école du Barreau et le stage), vous pouvez déposer une demande au Comité national sur les équivalences de droit. Consultez la section « Le comité national sur les équivalences des diplômes de droit » pour plus de détails.
L’ADMISSION SIMULTANÉE AUX BARREAUX DU QUÉBEC ET DE L’ONTARIO
Il est possible, pour les étudiants intéressés à se préparer simultanément à l’admission des Barreaux du Québec et de l’Ontario, de faire un stage qui soit crédité par les deux barreaux. En effet, le Barreau du Haut-Canada a créé le « National Articles program » afin de permettre à un étudiant d’être admis simultanément au Barreau de l’Ontario et d’une autre province. Le programme permet à l’étudiant de faire un stage d’une durée de six mois dans une province canadienne autre que l’Ontario supervisé par un avocat en règle ayant reçu l’autorisation d’exercer dans cette province. Toutefois, les étudiants doivent effectuer un minimum de quatre mois de stage dans la province ontarienne. Il faut envoyer les demandes d’admission par écrit au Barreau du Haut-Canada. Toutes les candidatures soumises seront évaluées individuellement. Les règlements du Barreau de l’Ontario sont disponibles à l’adresse suivante : www.lsuc.on.ca/fr/lawyer-regulation. Au Québec, il faut avoir réussi la formation professionnelle du Barreau avant de pouvoir entamer son stage. Le Barreau du Québec reconnaît jusqu’à trois mois de stage à l’extérieur du Québec s’il est supervisé par une maître de stage membre d’un autre Barreau. Mais, si le stage est effectué auprès d’un maître de stage membre du Barreau du Québec, le Barreau reconnaît le stage s’étalant sur une période de 6 mois qu’il soit effectué au Québec ou à l’extérieur de la province. Pour de plus amples renseignements, nous vous référons au site Internet de l’école du Barreau du Québec : www.ecoledubarreau.qc.ca/stages/demandeHQUE.php En définitive, il est possible d’effectuer un stage qui soit accrédité par le Barreau de l’Ontario et du Québec en dix mois, soit six mois de stage au Québec et quatre mois de stage en Ontario.
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LE RECRUTEMENT
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Le témoignage d’un avocat membre du
Barreau du Haut-Canada Me Imran Ahmad LL.B. 2005, Faculté de droit, Université de Montréal D.E.S.S. (Common law) 2005, Faculté de droit, Université de Sherbrooke LL.M. 2007, Faculté de droit, Université d’Ottawa « Lors de mon inscription au baccalauréat en droit à l’Université de Montréal en 2002, je n’avais pas songé sérieusement à pratiquer le droit à l’extérieur du Québec. Toutefois, dès ma deuxième année, j’ai décidé de m’inscrire au D.E.S.S. en common law et droit transnational à l’Université de Sherbrooke. Ainsi, en 2005 lorsque j’ai complété mon baccalauréat en droit, je bénéficiais d’une formation bijuridique en droit civil et en common law. À l’époque, j’ai décidé de prendre une année sabbatique et de travailler en tant que conseiller politique pour le Sénateur Roméo A. Dallaire à Ottawa. En même temps, j’étais inscrit à la maîtrise en droit à l’Université d’Ottawa en droit de la concurrence. Après un an de travail, j’ai eu l’opportunité de travailler en tant qu’auxiliaire juridique auprès du juge Edmond P. Blanchard qui siégeait à la Cour fédérale du Canada et au Tribunal de la concurrence. C’est à ce moment que j’ai appris que ce stage à la Cour fédérale pouvait compter tant pour le Barreau du Québec que le Barreau de l’Ontario. Pour des raisons familiales, j’ai décidé de devenir membre du Barreau de l’Ontario. Afin de devenir membre du Barreau de l’Ontario, le candidat doit d’abord posséder une formation de base en common law. Cette condition est remplie si le candidat a complété ses études en droit d’une université canadienne offrant la common law. Dans l’alternative, cette condition est jugée remplie lorsque le Comité national d’accréditation (« CNA ») octroi au candidat un certificat confirmant qu’il possède la formation en common law requise. Dans certains cas, le CNA peut exiger que le candidat complète certains cours de common law avant de se voir décerner un certificat. Si l’étudiant prévoit obtenir un certificat du CNA, il est conseillé de s’y prendre à l’avance, car le processus peut être lent et coûteux. Pour plus de détails, voir : www.flsc.ca/en/nca/. Le candidat doit également réussir deux examens, soit l’examen d’admission en qualité d’avocat plaidant (« Barrister Exam ») et l’examen d’admission en qualité de procureur (« Solicitor Exam »). Bien que les deux examens ne soient pas faciles, un candidat ayant pris le temps de bien se préparer n’aura pas de difficulté à les passer. Le Barreau de l’Ontario fourni tout le matériel nécessaire pour la préparation aux examens qui sont à livres ouverts.
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LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Par ailleurs, le candidat doit compléter un stage de dix (10) mois. Dénicher un stage est de loin le plus grand défi rencontré par les candidats. Avec une économie au ralenti, les cabinets hésitent à engager des stagiaires. De plus, c’est un double défi pour les candidats dont la formation principale est en droit civil car le processus de recrutement par les cabinets ontariens (« On-Campus Interviews » ou « OCIs ») n’inclut pas typiquement les universités à vocation principalement civilistes dont l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke, l’Université Laval et l’UQAM. Ainsi, les candidats québécois intéressés à faire un stage en Ontario doivent s’y prendre à l’avance et même, dans certains cas, rencontrer des cabinets ontariens à Toronto (ou ailleurs) de leur propre initiative. Ayant réussi les examens d’admission à la profession et complété le stage de 10 mois, le candidat est assermenté en tant qu’avocat ayant droit de pratiquer en Ontario. Hormis le Québec, les provinces canadiennes ont signé une entente de mobilité pour les avocats. Ainsi, un avocat membre du Barreau de l’Ontario peut faire une demande pour devenir membre du Barreau de l’Alberta sans avoir à passer des examens supplémentaires ou à compléter un stage. Quant à moi, suite à mon stage à la Cour fédérale, je fus recruté par le cabinet Bennett Jones LLP à Calgary où j’ai travaillé environ un an avant d’être transféré au bureau de Toronto. Depuis août 2011, je suis avocat en droit de la concurrence et investissements étrangers au cabinet Cassels Brock & Blackwell LLP à Toronto. Devenir membre du Barreau de l’Ontario n’est pas difficile mais exige une certaine planification. En fait, il est souhaitable de débuter ce processus au moins deux ans avant la date à laquelle le candidat désire devenir membre. Si vous avez des questions précises concernant le processus de recrutement, voir le site du Barreau de l’Ontario : www.rc.lsuc.on.ca/jsp/licensingprocesslawyer/sitemap.jsp. »
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LE RECRUTEMENT
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COLOMBIE-BRITANNIQUE30
Afin d’être admis au Barreau de la Colombie-Britannique, les candidats doivent suivre le programme d’admission de 12 mois qui comporte trois volets.
LE COURS DE FORMATION PROFESSIONNELLE THE BC LAW SOCIETY ADMISSION PROGRAM (LSAP)
Le LSAP est administré par le Credentials Committee et le PLTC Subcommitee du Barreau. Les conditions d’amission sont la preuve de l’obtention de diplôme d’une faculté de droit de Common Law au Canada ou un Certificat d’équivalences délivré par le Comité national sur les équivalences.
Pour plus d’informations
Téléphone 604 669-2533 ou 1 800 903-5300 Courriel [email protected]
Site Internet www.lawsociety.bc.ca
Poste The Law Society of B.C. 845 Cambie Street Vancouver, B.C. V6B 4Z9
LE « PROFESSIONNAL LEGAL TRAINING COURSE » (PLTC)
Le Professional Legal Training Course (PLTC) est le cours préalable à l’admission au Barreau de la Colombie-Britannique. Voici la description qui en est faites sur le site de la Law Society of British-Columbia:
30
Toutes les informations de la présente section ont été extraites du guide de l’étudiant de l’Université de la Colombie-Britannique.
Le Professional Legal Training Course
(PLTC): un cours de 10 semaines à temps plein qui comporte
quatre examens
Deux examens d'admission basés sur la documentation et
le PLTC durant la dernière semaine
Un stage de neuf mois
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Coordonnées
Télécopieur (604) 669-2533
Poste Professional Legal Training Course The Law Society of B.C. 845 Cambie Street Vancouver, B.C. V6B 4Z9
Pour pouvoir être admis au PLTC, un étudiant doit remplir les conditions suivantes :
Être inscrit par le Barreau comme un stagiaire (« Articling Student » )
Être parti et avoir remis une Convention de stage (« Articling agreement »)
Avoir obtenu le consentement écrit du directeur pour s’inscrire à la session
Avoir remis un formulaire pour le PLTC Il y a trois sessions du PLTC chaque année à Vancouver, et une fois par année à Victoria au mois de mai (en même temps que la session de Vancouver). La participation est requise et les étudiants doivent prévoir 10 semaines complètes, du lundi au vendredi de 9h a 15h 30. Il existe un programme PLTC à temps partiel pour les étudiants qui ont besoin d’un arrangement particulier. Il faudra alors soumettre une lettre détaillant les raisons pour lesquelles on souhaite cet accommodement au moins six mois avant le début des cours. Le PLTC n’a pas à être suivi en
The Professional Legal Training Course (PLTC) is the Law Society's bar admission course and one step in the qualification process for becoming a lawyer in British Columbia. To meet the educational requirements for call and admission in BC, a law school graduate must successfully complete 12 months of articles, including 10 weeks of PLTC. The Professional Legal Training Course is frequently described as "bridging the gap" between law school and practice. While law school educates students on legal concepts, PLTC teaches students about the practice of law. And just as law school teaches students how to spot problems, PLTC teaches students how to solve those problems. Enrolment in LSAP does not automatically enrol the student in the Professional Legal Training Course. A separate application for registration in PLTC must be completed and submitted much earlier to:
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LE RECRUTEMENT
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concordance avec des dates de stages précises. Les étudiants peuvent suivre le cours au début ou à la fin de leur période de stage ou bien durant le stage. Vous devez avoir le consentement écrit du directeur de stage avant d’appliquer sur une option en particulier. Il n’y a pas de garantie qu’un étudiant sera accepté à la session désirée.
L’ÉVALUATION PLTC
L’évaluation est basée sur six éléments : quatre évaluations et deux examens. Le PLTC couvre les sujets généraux suivants : droit commercial, droit des compagnies, « Creditors Remedies », procédure pénale, litige civil, droit de la famille, gestion des bureaux d’avocats, « Real estate », « Estates», Tax, responsabilité professionnelle. Les compétences telles que la rédaction et l’entrevue sont aussi vérifiées. Le Barreau exige que tous les étudiants passent deux examens de qualification durant la dernière semaine des cours PLTC. Les examens sont à livre ouverts et basés sur le matériel fourni aux étudiants pour la préparation. L’examen écrit consiste en des questions à choix multiple et à court développement et des « vrais ou faux ».
Pour plus d’informations
Katherine Potter Téléphone 604 697-5809
Courriel [email protected]
Site Internet www.lawsociety.bc.ca
Poste
Program Co-ordinator Professional Legal Training Course Law Society of British Columbia 845 Cambie Street, Vancouver, B.C. V6B 4Z9
EFFECTUER UN STAGE EN COLOMBIE-BRITANNIQUE
E X I G E N C E S P O U R E F F E C T U E R U N S T A G E
Pour être éligible à faire un stage en Colombie-Britannique, il faut répondre aux exigences du de son Barreau. Il incombe par ailleurs aux étudiants de trouver leur milieu de stage.
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LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
L’étudiant-stagiaire doit travailler dans un bureau d’un maître de stage pour une période continue d’au moins neuf mois (sauf pour des vacances négociées entre le maître de stage et l’étudiant). Pour être un maître de stage, l’avocat doit avoir été et être un membre actif :
Du Barreau de la Colombie-Britannique pendant au moins quatre ans
Dans une autre province ou territoire du Canada lorsque au moins trois des quatre dernières années de pratique ont été en Colombie Britannique
Dans les Territoires du Yukon durant les quatre dernières années et qui a été membre au moins pendant trois ans du Barreau de la Colombie Britannique.
* Pour les étudiants de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, il faut postuler pour les stages après la troisième année du baccalauréat en droit et avant l’année de Common Law.
L’EMPLOI D’ÉTÉ EN COLOMBIE-BRITANNIQUE
Le recrutement pour les emplois d’été s’applique aux étudiants ayant terminé leur deuxième année en Colombie-Britannique ou dans une province de Common Law, et aux étudiants de troisième année de l’Université de Montréal qui prévoient obtenir un diplôme de Common Law. N.B. Les étudiants de la Faculté de droit de l’Université de Montréal devront faire l’envoi de leur curriculum vitae durant l’été de leur deuxième et troisième année pour postuler pour un emploi d’été entre leur troisième année et leur programme de Common Law.
LES DATES IMPORTANTES
Le Barreau de la Colombie Britannique décide d’une date jusqu’à laquelle les offres faites aux étudiants doivent demeurer en vigueur. Cette date est recommandée par l’Association du Barreau de Vancouver et des associations étudiantes en droit de U.B.C. et de l’Université de Victoria. Les cabinets peuvent déroger à cette date puisqu’ils ne sont pas obligés de faire partie de l’entente. Cette dernière s’applique d’ailleurs qu’aux cabinets du centre-ville de Vancouver. Les cabinets signataires de l’entente peuvent faire des offres aux candidats pour les postes d’été en tout temps durant la semaine d’entrevue, qui a habituellement lieu lors de la troisième semaine d’octobre. Ils doivent cependant laisser l’offre ouverte jusqu’au lundi matin suivant à 10h. Les entrevues pour les stages (« Articling positions ») dans les cabinets de Vancouver ont lieu au mois d’août et toutes les offres qui sont faites durant la semaine d’entrevues doivent demeurer ouvertes jusqu’au lundi suivant la semaine d’entrevues.
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LE RECRUTEMENT
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ALBERTA
Afin de devenir membre du Barreau de l’Alberta (« Law Society of Alberta »), il faut d’abord être admis au LSA en tant que « Student-at-Law ». Pour ce faire, l’étudiant doit avoir complété un baccalauréat en droit dans une université canadienne et une année de Common Law pour les étudiants ayant complété un parcours de droit civil. Il faut aussi fournir un certificat de bonne conduite (« Certificate of Character and Reputation »). Pour obtenir le statut « Student-at-Law », il faut faire une demande distincte de la demande d’admission aux cours du Barreau. Vous trouverez la demande d’admission « Student-at-Law » à cette adresse : www.lawsocietyalberta.com/membershipservices/studentinfo.cfm#Becoming Afin de devenir membre au LSA, il faut réussir le Centre for Professional Legal Education (CPLED) qui comprend 10 modules offerts en deux parties (les deux parties sont offers deux fois par années). Les deux parties doivent être complétées à l’intérieur d’une année. Par la suite, il faut effectuer un stage d’une durée de 12 mois.
Pour plus d’informations
Cindy Gorgichuk Téléphone 780 969-3554 or 1 800 282-3900
Télécopieur 780 425-0885 Courriel [email protected]
Poste Program Coordinator, CPLED
Program 2610, 10104 - 103 Avenue Edmonton, Alberta T5J 0H8
ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
Afin de devenir membre du Barreau de l’Ile-du Prince-Édouard (« Law Society of Prince Edward Island »), l’étudiant doit absolument avoir complété une année en Common Law dans une université canadienne ou un équivalent. De plus, l’étudiant doit avoir suivi les cours suivants : administrative law, canadian constitutional law, civil procedure, commercial law, contracts, corporate law, criminal law, criminal procedure, ethics and professionnal responsibility, evidence, family law, property law, torts, and will and trusts.
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Il vous faut aussi compléter deux semaines de cours dans la province, sept semaines dans la province de la Nouvelle-Écosse et 12 mois de stage.
Pour plus d’informations
John McMillan Téléphone 902 566-1666
Télécopieur 902 368-7557 Courriel [email protected]
Site Internet www.lspei.pe.ca
Poste Legal education Coordinator PO Box 128, 49 Water Street Charlottetown, PE C1A 7K2
MANITOBA
Afin de devenir membre du Barreau du Manitoba, les étudiants doivent réussir le « Manitoba CPLED program » d’une durée de 6 mois, en plus de compléter un stage totalisant 52 semaines. Il faut avoir complété le CPLED et le stage de 6 mois à l’intérieur d’une période de deux ans. Pour accéder au CPLED, chaque étudiant doit soumettre sa candidature. L’étudiant possédant un diplôme en droit civil doit compléter une année en Common Law préalablement à sa demande d’admission. En général, la date limite pour appliquer à ce programme est fixée à la fin du mois de juin et les frais de scolarité avoisinent 1200$.
Pour plus d’informations
Brenda Silver Director Professional Education and Competence
Téléphone 204 926-2024 Télécopieur 204 956-0624
Courriel [email protected]
Site Internet www.lawsociety.mb.ca
Poste 219 Kennedy Street Winnipeg, Manitoba R3C 1S8
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
NOUVEAU-BRUNSWICK
Afin de devenir membre du Barreau du Nouveau-Brunswick, l’étudiant doit avoir complété un baccalauréat en droit et une année de Common Law s’il a suivi un parcours en droit civil. Ensuite, il doit compléter un programme d’un an comportant un stage de 48 semaines et 4 semaines de cours au Barreau. À la suite du cours de préparation, l’étudiant devra passer deux examens, un sur les règles de la procédure civile et le second, sur les lois du Nouveau-Brunswick.. Il doit par la suite compléter les quatre blocs du cours d’admission du Barreau dans l’ordre suivant : août, novembre, février et mai. Si l’étudiant s’absente à l’un de ces blocs, il devra recommencer l’année suivante et les blocs déjà effectués ne lui seront pas crédités. Finalement, il faut commencer le stage avant la mi-juin. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Barreau du Nouveau-Brunswick :
Pour plus d’informations
Téléphone (506) 458-8540 Télécopieur (506) 451-1421
Courriel [email protected]
Site Internet www.lawsociety-barreau.nb.ca
Poste Le Barreau du Nouveau-Brunswick 1133, rue Regent, bureau 206 Fredericton, Nouveau-Brunswick E3B 3Z2
NOUVELLE-ÉCOSSE
Afin de devenir membre du Barreau de la Nouvelle-Écosse (« The Nova Scotia Barrister’s Society »), l’étudiant doit avoir complété un baccalauréat en droit et une année de Common Law s’il a suivi un parcours en droit civil. Par la suite, il doit compléter un stage de 12 mois (incluant 7 semaines de cours au Barreau). Finalement, il faut réussir l’examen du Barreau se tenant deux fois par année, soit au mois de janvier et au mois de juillet.
Pour plus d’informations
Jacqueline L. Mullenger Director Admissions and Professional Development
Téléphone 902 422-1491 Télécopieur 902 429-4869
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Courriel [email protected]
Site Internet www.nsbs.org/becomingLawyerNS.php
Poste Nova Scotia Barristers' Society 1101-1645 Granville Street Halifax, Nova Scotia B3J 1X3
NUNAVUT
Afin de devenir membre du Barreau du Nunavut (« Law Society of Nunavut »), l’étudiant doit avoir complété un baccalauréat en droit et une année de Common Law si son parcours universitaire a été effectué en droit civil. Une particularité : il doit d’abord être membre d’un autre Barreau dans une juridiction de Common Law avant d’entamer l’examen du Barreau du Nunavut pour finalement effectuer un stage de 12 mois au Nunavut. Les membres du Barreau du Québec devront, pour leur part, s’adresser au Comité national sur les équivalences des diplômes de droit (NCA).
Pour plus d’informations
Téléphone 867 979-2330 Télécopieur 867 979-2333
Courriel [email protected] Site Internet www.lawsociety.nu.ca
Poste Law Society of Nunavut
Bldg. 812, Unit 4 Iqaluit, NU X0A 0H0
SASKATCHEWAN
Afin de devenir membre du Barreau de la Saskatchewan, l’étudiant doit avoir complété un baccalauréat en droit et une année de Common Law, si son parcours universitaire a été effectué en droit civil. Il faut être admis à titre de « Student-at-Law » afin de pouvoir compléter le CPLED (le même programme qu’en Alberta), un programme de sept mois s’échelonnant de septembre à avril.
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Le CPLED inclut huit modules et au cinquième module, l’étudiant doit avoir fixé son stage de 12 mois. Les demandes d’admission au CPLED sont normalement exigées pour le mois de mai ou de juin, mais cela pourrait varier. À ce propos, veuillez consulter le site internet du Barreau de la Saskatchewan à la section « admission and education » : www.lawsociety.sk.ca/newlook/Programs/programs.htm
Pour plus d’informations
Téléphone 306 569-8242 Télécopieur 306 352-2989
Courriel [email protected]
Site Internet www.lawsociety.sk.ca
TERRITOIRES-DU-NORD-OUEST
Le Barreau des Territoires-Du-Nord-Ouest n’offre pas de cours introductif. L’étudiant doit être admis dans un Barreau d’une province canadienne, et appliquer, par la suite, pour un stage dans les Territoires-Du-Nord-Ouest.
Pour plus d’informations
Téléphone 867 873-3828 Télécopieur 867 873-6344
Courriel [email protected] ou [email protected]
Site Internet www.lawsociety.nt.ca, à la section « Recruitment », et à la sous-section « Licensing »
Poste Main Floor, 5004 - 50th Avenue
P.O. Box 1298, Yellowknife, NT X1A 2N9
TERRE-NEUVE ET LABRADOR
Afin de devenir membre du Barreau de Terre-Neuve et Labrador, l’étudiant doit compléter les 7-8 semaines de cours du Barreau portant sur les lois provinciales et fédérales (généralement au mois d’octobre et de novembre). Ensuite, il devra effectuer un stage d’environ 44 semaines.
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Pour plus d’informations
Francis P. O'Brien Director of Legal Education
Téléphone 709 722-4898 Courriel [email protected]
Site Internet www.lawsociety.nf.ca/details.asp
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
AUX ÉTATS-UNIS
NEW YORK
L’ADMISSION AU BARREAU DE NEW YORK
Afin d’être autorisé à se présenter aux examens du Barreau de New York, le postulant doit être en mesure de fournir des preuves de ce qui suit :
Avoir rencontré les exigences académiques pour l’admission à la pratique du droit dans un pays autre que les États-Unis;
Avoir complété avec succès un programme dans une ou plusieurs écoles de droit qui est essentiellement équivalente en durée à celle requise par le paragraphe (d) et (e) de l’article 520.3 du Rules of the Court of Appeals, soit au minimum 1 120 heures de cours de droit (le baccalauréat en droit de l’UdeM compte 1 515 heures de cours);
Que durant la période des études, la ou les facultés de droit fréquentées par l’étudiant étaient reconnues par les autorités compétentes du gouvernement du pays ou de la subdivision politique;
Que la jurisprudence du pays soit basée sur les principes de la Common Law anglaise;
Que le programme suivi par l’étudiant soit substantiellement équivalent à celui d’une école de droit approuvée aux États-Unis.
Pour plus d’informations
Site Internet www.nybarexam.org/Eligible/Eligibility.htm#F
Pour devenir membre du Barreau de New York, vous devez vous présenter à l’examen du Barreau de New York et au Multistate Professional Responsibility Exam (MPRE).
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
L’EXAMEN DU BARREAU DE NEW YORK
L’examen du Barreau de New York se tient deux fois par année lors du dernier mercredi et jeudi des mois de février et juillet. L’examen est d’une durée de huit heures et il se tient sur deux journées consécutives. Il comporte tant des questions à choix multiples que des questions à développement (format essay). Les candidats au Barreau de New-York qui rencontrent les critères d’admissibilité doivent s’inscrire entre le 120e et le 90e jour précédant l’examen. Donc, pour l’examen du mois de juillet, il faut s’inscrire entre le mois de mars et d’avril et pour celui de février, entre octobre et novembre. Des frais de 250 $ sont exigés pour compléter l’inscription à l’examen. Plusieurs documents doivent également être envoyés au Barreau de New-York afin de valider l’inscription des candidats aux examens. Il est impératif de respecter tous les délais de transmission des documents.
Pour plus d’informations
Site Internet www.nybarexam.org/barexam.htm
THE MULTISTATE PROFESSIONAL RESPONSIBILITY EXAM (MPRE)
Cet examen d’une durée de deux heures et cinq minutes comporte 60 questions à choix multiples. Il est administré au mois de mars, août, et novembre. Vous pouvez faire faire cet examen avant ou jusqu’à trois ans après avoir fait l’examen du Barreau de New York.
Pour plus d’informations
Site Internet www.ncbex.org/multistate-tests/mpre
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
LA PRÉPARATION AUX EXAMENS DU BARREAU DE NEW YORK
B A R / B R I
Il n’y a pas d’école officielle pour la préparation à l’examen du Barreau de New York. La préparation est offerte par l’entremise d’entreprises privées, par exemple le BAR/BRI ou Gilber Multistate, qui offrent des cours intensifs pour la préparation à l’examen. Le BAR/BRI offre également un cours à distance pour ceux qui résident en région éloignée. Le coût de la formation offerte par le BAR/BRI est d’environ 4 000 $. À Montréal, il y a généralement des cours en vidéoconférence offerts à l’Université McGill. Ceux-ci sont d’une durée de trois mois (mai à juillet).
Pour plus d’informations
Téléphone 212-719-0200 ou 1-800-472-8899 Télécopieur 212719-1421
Courriel Courriel Site Internet www.barbri.com
Poste
BAR/BRI Bar review (New York) 1500 Broadway New York, NY 10036
P R O F E S S I O N A L M U L T I S T A T E B A R R E V I E W ( P M B R )
LE PMBR est un cours qui prépare les étudiants spécifiquement à l’examen Multistate Bar Exam (MBE). Le MBE est un examen national et uniforme de 200 questions à choix multiples couvrant les domaines de Torts, Contracts/SalesTorts, Real Property, Evidence, Constitutional Law, and Criminal Law/Procedure. Le PMBR peut être suivi en plus du cours BAR/BRI puisqu’ils font l’objet de compétences différentes. Plusieurs entreprises privées offrent des cours de préparation pour des frais s’élevant autour de 3 400 $. Ce cours est offert dans plusieurs villes, incluant Boston et New York. Par contre, au Canada, le PMBR n’est pas offert en salle de cours. Les étudiants intéressés ont toutefois la possibilité de s’inscrire à des cours à distance. La formation est d’une durée de 90 jours. Tout le matériel nécessaire est envoyé à l’étudiant par la poste. Il pourra, par la suite, écouter des cours enregistrés à partir du site de Kaplan PMBR. Des avocats sont disponibles pour répondre aux questions des étudiants.
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Pour plus d’informations
Téléphone 1 800 523-0777 Courriel [email protected]
Site Internet www.kaptest.com/Bar-Exam/Home/index.html
Poste
Kaplan PMBR Bar Review 1 Liberty Plaza, 24th Floor New York, NY 10006
MASSACHUSETTS
Tout comme le Barreau de New York, un postulant devra d’abord réussir le Multistate Professional Responsibility Examination (MPRE) avant d’être autorisé à se présenter à l’examen d’admission au Barreau du Massachusetts, administré par le Massachusetts Board of Bar Examiners. Il n’y a aucun cours dispensé par le Barreau du Massachusetts et il n’est pas nécessaire de compléter un stage. L’examen du Barreau de Massachussetts se tient deux fois par année à Boston, soit en février et en juillet. Tout comme, l’examen du Barreau de New York, il est d’une durée de deux jours. Dans la première partie de l’évaluation, les candidats devront compléter le MBE et dans la seconde, ils auront à répondre à dix questions à développement long. Pour être admissible à l’examen, une demande d’admission doit être envoyée avant la mi-mai. Les étudiants qui ont suivi une formation au Canada autre que dans une université de Common Law devront convaincre le Comité du Massachusetts Board of Bar Examiners qu’ils ont une formation adéquate pour pouvoir être admis au Barreau du Massachusetts. Les décisions sont rendues au cas par cas. La procédure exacte que doivent suivre les étudiants étrangers est décrite dans le document suivant : www.mass.gov/bbe/foreigneducated.pdf
Pour plus d’informations
Téléphone 617 482-4466 Télécopieur 617 542-5943
Site Internet www.mass.gov/bbe
Poste Massachusetts Board of Bar Examiners Suffolk County Courthouse
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
3 Pemberton Square, 7th Floor - Room 707 Boston, MA 02108
CALIFORNIE
Pour être déclaré admissible aux examens d’admission du Barreau de la Californie, les étudiants étrangers ayant obtenu un diplôme d’une université autre qu’une université américaine accréditée par le American Bar Association devront obtenir un certificat d’équivalence qui confirme que la formation universitaire est équivalente à celle du grade Juris Doctor (J.D.) décerné par une université américaine approuvée par le Barreau californien. De plus, le certificat devra établir que la formation en droit suivie répond aux critères d’admissibilité du Barreau du lieu d’origine de l’étudiant. Dans le cas où le postulant est déclaré admissible au processus d’admission du Barreau de la Californie, l’étudiant pourra être dispensé ou non de l’examen First-Year Law Student’s examination ou pourra être contraint de suivre des cours supplémentaires. Il n’y a pas de cours préparatoires offerts par le Barreau de la Californie, mais un candidat peut suivre des cours préparatoires via une institution privée, soit le BAR/BRI of California. Le processus d’admission comporte deux examens, dont le Multistate Professional Responsibility Examination ainsi que l’examen d’admission du Barreau de la Californie. Il n’est pas nécessaire d’effectuer un stage pour être admis au Barreau de la Californie.
Pour plus d’informations
Téléphone 415 538-2000 Site Internet www.calbar.ca.gov
Poste
State Bar of California 180 Howard Street, San Fransico, California 94105
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
MAINE, VERMONT, NEW HAMPSHIRE
Les admissions pour les avocats étrangers sont déterminées au cas parcas par le Board of Bar Examiners de chaque État. Comme pour tous les autres États, il est aussi nécessaire de passer le Multistate Professional Responsibility Exam avec succès avant d’être autorisé à se présenter à l’examen d’admission au barreau.
Maine
Téléphone 207-623-2464 Courriel [email protected]
Site Internet www.mainebarexaminers.org
Poste Maine Board of Bar Examiners P.O. Box 140 Augusta, ME 04332-0140
Vermont
Téléphone (802) 828-3281 Site Internet www.vermontjudiciary.org
Poste
Vermont Board of Bar Examiners 2418 Airport Road Suite Barry, VT 05641
New Hampshire
Téléphone 603-271-2646 Site Internet www.courts.state.nh.us/nhbar/index.htm
Poste
Supreme Court Building Noble Drive Concord, NH 03301
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
AUTRES ÉTATS AMÉRICAINS
Les conditions d’admission aux barreaux américains diffèrent selon l’État dans lequel vous désirez pratiquer. Certains États ont des règlements très stricts alors que d’autres, tel que New York, ont un processus plus simple. Par ailleurs, certains ne permettent qu’exceptionnellement aux avocats étrangers de devenir membres. Pour des renseignements détaillés, il est préférable de contacter directement le barreau qui vous intéresse. La liste complète des barreaux américains peut être consultée sur le site du American Bar Association : www.abanet.org/legaled/baradmissions/barcont.html
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Le témoignage d’une avocate membre du
Barreau de New York et de la Californie Me Fanny Dusastre Martinez LL.B. 2005, Faculté de droit, Université de Montréal « Toujours attirée par les approches multidisciplinaires, après l’obtention de mes diplômes, je me suis rapprochée du droit de la restructuration financière et de l’insolvabilité. Avec un baccalauréat en science politique, une maîtrise en études internationales et un L.L.B. de l’Université de Montréal, j’étais prête à faire partie d’un milieu dynamique touchant à la finance, l’économie, le commerce et le droit. Je pratique, aujourd’hui, le droit de la restructuration financière et de l’insolvabilité à Los Angeles en Californie chez Milbank, Tweed, Hadley & McCloy LLP. L’étude de la common law est indispensable pour obtenir un poste d’avocat aux États-Unis. Grâce à ce diplôme, j’ai pu passer le Barreau de l’État de New York ce qui m’a, par la suite, permis de me présenter au Barreau de l’État de Californie. Le droit de la restructuration financière et de l’insolvabilité est un droit très varié, car il touche autant au domaine corporatif qu’au litige. Ma pratique se concentre exclusivement sur les grandes entreprises, souvent des entreprises publiques, des banques américaines, canadiennes ou internationales et des capitaux privés. Le côté corporatif se retrouve davantage lors d’une restructuration financière en dehors des tribunaux ou de nombreuses négociations prennent place entre les débiteurs et les créanciers sur la renégociation des prêts, obligations et autres structures et produits financiers. Une connaissance du monde financier est primordial à ce stade pour adéquatement comprendre les enjeux et les points de vue des différents acteurs impliqués. Ce type de restructuration évolue très rapidement, car les débiteurs sont souvent au bord du défaut de paiement. Quel que soit la partie que l’on représente, il faut agir stratégiquement dans un temps limité pour tenter de régler la situation, préserver les intérêts de ses clients et, souvent, éviter l’utilisation des tribunaux. En effet, souvent les parties, tant les débiteurs que les créanciers, veulent, pour différentes raisons, éviter l’utilisation des tribunaux. Malgré tout, l’utilisation des tribunaux est parfois indispensable. Aux États-Unis, cette démarche est connue sous l’appellation « chapter 11 ». C’est un processus principalement long, complexe et public. Si l’on représente un débiteur, c’est un travail continu; du dépôt de la requête volontaire aux différentes requêtes entourant le bon fonctionnement du débiteur-exploitant lors de la restructuration financière au plan de restructuration financière en passant par les réclamations de centaines, voire de milliers de créanciers.
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
La connaissance du commerce et de l’industrie dans laquelle œuvre le débiteur est essentielle à ce stade. Si l’on représente des créanciers, les enjeux peuvent être très complexes particulièrement si vous travaillez dans des dossiers comme la faillite de Lehman Brothers, comme ça a été le cas de mon bureau. Dans ces situations, on s’intéresse notamment aux impôts que pourraient avoir à payer nos clients créanciers de milliards de dollars, aux garanties financières, aux obligations et aux détenteurs d’obligations, aux filiales à l’international, etc. Il est certain que l’accès à des cas d’envergure rend ma pratique extrêmement dynamique et intéressante. C’est un droit en constante évolution et particulièrement stimulant. »
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
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OUTREMER
FRANCE
ÉTAPES EN VUE D’UNE PRATIQUE EN TANT QU’AVOCAT
En France, le processus d’accession à la profession d’avocat est exigeant. Voici les conditions exigées :
Être titulaire d’un diplôme de maîtrise en droit
Être Français ou ressortissant d’un État membre de l’Union européenne
N’avoir fait l’objet d’aucune condamnation pénale
Réussir l’examen d’entrée à l’École de Formation du Barreau (EFB), d’une durée de 18 mois, comprenant des éléments théoriques et pratiques
Obtention du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) incluant des cours (6 mois), un stage (6 mois) et un projet pédagogique individuel (6 mois)
Compléter 2 années de stage accompagnées de formations, et sanctionnées par un certificat de fin de stage
COMMENT PROCÉDER ?
Présenter une requête pour être autorisé à passer un examen sur les connaissances en droit français. Vous trouverez tous les détails procéduraux concernant cette requête à l’adresse suivante : www.cnb.avocat.fr/Presentation-de-la-Commission-d-Admission-des-avocats-etrangers_a66.html
Compléter un examen (offert seulement en mai et en septembre) comprenant deux épreuves écrites de trois heures et deux épreuves orales.
Si le candidat réussi les examens, il reçoit l’autorisation de s’inscrire au barreau français de son choix, et pourra être assermenté. N.B. Certaines exceptions peuvent être accordées aux candidats en tenant compte de leur parcours universitaire.
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
N.B. Vous pouvez travailler à titre de juriste-conseil dans un cabinet français, sans pour autant faire partie d’un des barreaux de la France.
L’ENTENTE FRANCE-QUÉBEC
En vertu de l’entente France-Québec sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles, le Conseil national des barreaux (France) et le Barreau du Québec ont conclu l’Arrangement de reconnaissance mutuelle (« ARM »). En vertu de cet arrangement, les avocats québécois peuvent dorénavant pratiquer le droit en France et être inscrits au tableau d’un barreau français. Afin de faciliter l’accès à la profession la seule exigence est de réussir un examen de déontologie professionnelle. La réussite de cet examen de déontologie permettra au professionnel étranger de pratiquer soit en France soit au Québec sans restriction. L’avocat n’aura pas à suivre le processus habituel de qualification pour les avocats étrangers. Les avocats français peuvent se qualifier pour être membre du Barreau québécois en suivant le même processus. Il faut communiquer avec le barreau qui vous intéresse pour connaître les modalités d’application dans chaque juridiction. À noter également qu’il faut préalablement être membre en règle du barreau du lieu d’origine, donc être déjà membre du Barreau du Québec pour les avocats québécois. Pour consulter le texte de cette entente : www.barreau.qc.ca/pdf/organisation/2009-arm.pdf
AUSTRALIE
Chaque province australienne a un barreau distinct. Dans la province de Victoria, il est possible d’obtenir un permis afin d’émettre des avis juridiques ayant trait au droit du pays d’origine. Pour l’admission au Barreau, chaque dossier est étudié individuellement et dépendra de l’expérience ainsi que de la scolarisation.
Pour plus d’informations
Site Internet www.lsb.vic.gov.au
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
Dans le New South Wales, l’admission au Barreau se fait après avoir suivi des cours. L’étendue de ces cours sera décidée par le Legal Profession Admission Board après l’étude au cas par cas des qualifications du postulant. Pour occuper la fonction de «barrister» (avocat de litige), une période additionnelle d’étude et la réussite d’un examen sont nécessaires.
Pour plus d’informations
Site Internet www.nswbar.asn.au
CHINE (EXCLUANT HONG KONG)
Il n’y a pas de processus d’admission pour des avocats étrangers en Chine. Il est interdit aux avocats étrangers de pratiquer le droit chinois. Toutefois, il est possible de travailler dans un cabinet étranger qui aura eu un permis de fournir des services ayant trait au droit du pays d’origine du cabinet. Par ailleurs, il faut que les avocats travaillant dans ces cabinets aient au moins trois ans de pratique.
HONG KONG
Pour pouvoir pratiquer comme avocat à Hong Kong, il faut réussir les examens du Barreau. Vous obtiendrez ainsi un Post Graduate Certificate in Laws (PCLL) de l’une des universités reconnues par l’association. Les cours du Barreau sont en effet donnés par dans les facultés de droit des universités locaux, soit l’Université de Hong Kong, la City University of Hong Kong et la Chinese University of Hong Kong. Pour être admissible à passer le PCLL, le candidat doit remplir des conditions relatives aux équivalences de certains cours. Le candidat ayant complété un diplôme de common law à l’extérieur du Hong Kong doit démontrer une compétence dans les 11 domaines de base suivants :
Contrats
Torts
Droit constitutionnel
Droit criminel
Droit de la propriété
Equity
Procédure civile
Procédure criminelle
Preuve
Droit commercial
Business Associations
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
De plus, le candidat qui n’a pas complété des cours relatifs aux sujets suivants dans le cadre d’un programme de droit d’une université de Hong Kong devra démontrer sa compétence par rapport à ces sujets :
Droit constitutionnel du Hong Kong
Droit de la propriété de Hong Kong
Le système judiciaire de Hong Kong De plus, un avocat étranger peut être admis à travailler comme avocat à Hong Kong s’il rencontre certains critères. Notamment, l’étranger doit être membre du barreau de son lieu d’origine et avoir cumulé au moins trois ans d’expérience. Il faudra également subir un examen.
Pour plus d’informations
Site Internet www.hkba.org
SINGAPOUR
Les avocats étrangers peuvent faire la demande afin d’obtenir un certificat (Foreign Practitioner Certificate) leur permettant de pratiquer dans certains champs du droit singapourien (bancaire, finance et propriété intellectuelle notamment). Avant de faire cette demande, les avocats doivent avoir réussi le FPE (Foreign Practitioner Examinations) qui seront administrés par l’Institute of Legal Education dès le début de l’an 2013. Afin d’être admissibles à ces évaluations, les avocats doivent avoir trois années d’expérience pratique pertinente dans le milieu juridique. Ces années d’expérience peuvent avoir été acquises au Singapour ou ailleurs. Vous pouvez consulter les règlements et le syllabus du FPE sur le site de l’Institude of Legal Education: www.sile.org.sg/FPE.html
Pour plus d’informations
Téléphone +65 6332 4350 Télécopieur +65 6338 1164
Courriel [email protected] Site Internet www.sile.org.sg
Poste
Singapore Institute of Legal Education – Main Office 1 Supreme Court Lane, Level 5M Singapore 178879
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SECTION 5
LE RECRUTEMENT
HORS-QUÉBEC
SECTION VI : QUELQUES
CARRIÈRES DITES ALTERNATIVES
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
LA CARRIÈRE ACADÉMIQUE La carrière académique est accessible aux étudiants des cycles supérieurs en droit. Il faut avoir un intérêt marqué pour la recherche qui constitue une des principales fonctions d’un professeur de droit. Si une telle carrière vous intéresse, sachez que la route afin d’obtenir une position permanente au sein d’un corps professoral pourrait être assez longue. Il faut savoir saisir les opportunités qui s’offrent à vous! Le fait de diversifier son parcours universitaire, en étudiant dans d’autres facultés de droit en Europe ou ailleurs dans le monde peut grandement favoriser votre dossier académique. La question monétaire est un élément que l’on se doit de considérer puisque les droits de scolarité sont souvent beaucoup plus élevés à l’extérieur du Québec. Il existe différentes bourses d’études de 2e et 3e cycle; informez-vous auprès de l’université que vous convoitez à cet effet. Vos travaux de recherche et de rédaction peuvent aussi vous propulser vers la carrière académique puisqu’ils vous garantissent une expertise. Conséquemment, la publication de vos recherches dans une revue spécialisée ou dans des publications destinées au grand public peuvent constituer de belles occasions de vous faire connaître dans le milieu universitaire. Discutez des possibilités de publication avec votre directeur de recherche. Pour vous aider dans vos recherches, voici quelques liens utiles :
www.academiccareers.com
www.ssrn.com/lsn
www.universityaffairs.ca
www.jobs.ac.uk
www.academicjobs.co.uk
www.tedjob.com
www.career.edu
www.ccld-cdfdc.ca/francais/jobs.html
www.edujobscanada.com
www.jurist.law.utoronto.ca
www.jurist.law.pitt.edu Choisir une carrière académique en tant que chercheur et professeur permet d’obtenir plusieurs avantages qui ne sont pas toujours possibles pour les autres praticiens.
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
En premier lieu, une grande flexibilité des horaires de travail est généralement associée à la carrière académique. En effet, à l’exception des périodes où il enseigne, le professeur a la liberté de choisir le moment et le lieu où il travaille sur ses recherches, le contenu et l’organisation de ses cours. En second lieu, l’environnement universitaire est très appréciée des personnes qui aiment être constamment stimulées intellectuellement puisqu’il s’agit d’un haut lieu de savoir où se côtoient de véritables sommités dont les recherches influencent la pratique de différents domaines. Il n’est donc pas surprenant de constater que certains professeurs sont consultés par les décideurs et par les médias pour faire valoir leur opinion sur certains sujets et débats de sociétés.
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
Le témoignage d’un professeur titulaire de
l’Université de Montréal M. Jean-François Gaudreault-DesBiens Professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et vice-doyen à la recherche et aux communications Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en identités juridiques et culturelles nord-américaines et comparées LL.B. 1987/LL.M. 1994/LL.D. 1997 « Je suis devenu professeur à la suite d'une réorientation de carrière. Ayant pratiqué cinq ans en cabinet privé, j'ai à un moment donné éprouvé le sentiment d’avoir fait le tour du jardin et de manquer de stimulation intellectuelle dans un contexte qui devenait de plus en plus mercantile. Même si je reconnaissais avoir beaucoup appris en pratique et être devenu un juriste plus aguerri, j'ai quitté la firme où je travaillais et entrepris des études de maîtrise et, par la suite, de doctorat. Dans le cadre de ces études, j'ai tout de suite pris le parti de ne pas faire du droit exactement comme on me l'avait appris à l'université lors de mes années de baccalauréat, où la formation que j’avais reçue tendait à ignorer l’inscription du droit et de ses normes au sein de dynamiques sociales, politiques et économiques plus vastes. Plutôt que de me cantonner dans une conception strictement positiviste de ce champ, j'ai donc résolu d'appréhender le droit comme phénomène et enjeu social, de sorte que mes réflexions en droit positif ont dès lors été systématiquement resituées dans le contexte social, historique et économique de la production normative. Cela a, bien sûr, exigé de me socialiser, comme autodidacte, à plusieurs champs du savoir que je n'avais qu'à peine effleuré dans le cadre de cours optionnels au premier cycle (par exemple la sociologie du droit). Cette volonté et cette capacité de se décentrer par rapport à ce que l'on nous a présenté comme "normal" ou "évident" constituent à mon sens deux des caractéristiques essentielles d'un universitaire, puisqu'elles renvoient à son esprit critique. Or, de toutes les missions de l'université, le développement et le maintien de l'esprit critique demeurent à mon sens primordiaux. Mais il ne s'agit pas de critiquer pour critiquer; il s'agit au contraire d'agir en « orfèvre des raisons » dans un processus rigoureux d'argumentation et de démonstration. On est donc loin des innombrables commentateurs qui sévissent de plus en plus dans les médias et qui ont délaissé la pratique de l’opinion raisonnée et nuancée pour privilégier celle du « coup de gueule »... L'universitaire critique, et a fortiori le juriste universitaire, doit être responsable.
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
À ce travail critique s'adjoint une fonction, essentielle, d'ordre pédagogique. Les professeurs sont des éveilleurs de conscience. Ils peuvent allumer l'étincelle (ou, malheureusement, l'éteindre) chez des étudiants dont il faut exiger qu'ils se dépassent. C'est là un défi constant. Le professeur, bien que devant travailler collégialement, doit aussi être en mesure de s'auto-stimuler intellectuellement. Il doit être capable de générer des hypothèses de recherche et de réaliser, souvent seul, des projets d'envergure. Cette vie ne saurait convenir à tous les individus, si brillants soient-ils. Il n'y a pas de parcours obligé pour devenir un bon universitaire, en dehors des exigences formelles requises pour obtenir un tel poste. L'ouverture intellectuelle par le truchement de formations favorisant l'interdisciplinarité du juriste, par d'autres à l'étranger, la confrontation de la théorie aux faits, qui sont parfois "désagréables" comme le disait Weber, par des collaborations avec des praticiens et des acteurs de la communauté sont autant de façon de bien se préparer à une carrière universitaire stimulante. Combien de travailleurs peuvent-ils affirmer qu'ils rencontrent à peu près constamment des gens intéressants et que, chaque jour, ils apprennent quelque chose? Assez peu, en fait, mais c'est pourtant là l’un des avantages de la carrière universitaire. L'autre avantage, qui n'est pas non plus négligeable, c'est d'être dans une large mesure maître de son temps mais aussi de son projet professionnel et de pouvoir le moduler en fonction d'exigences autres, comme la famille. J'ai très tôt constaté à quelle point la carrière universitaire pouvait être formidable, mon père ayant lui-même été professeur à l'université. Je n'ai jamais regretté de l'avoir choisie. »
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
LA CARRIÈRE DE JURILINGUISTE Dans le domaine juridique, on entend très peu parler de la profession jurilinguistique. La traduction juridique est un travail de précision qui exige une grande rigueur. Le traducteur traduit tous types de documents de nature juridique notamment des contrats, des statuts d’entreprise, des testaments, des textes législatifs ou des jugements. Au Canada, le besoin pour la traduction de l’anglais vers le français et du français vers l’anglais est particulièrement important du fait du bilinguisme canadien. Un des plus grands employeurs de traducteurs est le Bureau de la traduction du gouvernement fédéral. C’est qu’au Canada toutes les lois et publications officielles doivent être présentées en anglais et en français. Le gouvernement du Québec, qui est soumis à la même obligation que son pendant fédéral, engage aussi des traducteurs. Bon nombre de ces professionnels travaillent également dans des cabinets de traduction qui offrent leurs services aux avocats et aux autres membres de la communauté juridique. Bien sûr, il demeure possible de travailler aussi à son compte. Dans la réalité, un interprète judiciaire peut-être appelé à se déplacer souvent. Leurs services peuvent être requis dans un cabinet d’avocats, une cour de justice ou pendant une réunion d’affaires. Ils peuvent également travailler dans une firme spécialisée en traduction, pour le gouvernement, pour une grande société privée, pour des médias ou encore à leur compte. Pour devenir traducteur ou interprète, un baccalauréat en traduction est nécessaire et la formation juridique est un atout certain. D’ailleurs, les juristes qui souhaitent faire le saut dans le domaine de la traduction juridique peuvent désormais suivre un programme de maîtrise en traduction juridique offert par l’Université d’Ottawa. D’une durée d’un an et demi, cette formation n’est proposée qu’aux personnes ayant déjà un baccalauréat en droit. Pour obtenir plus d’informations sur le programme de maîtrise en traduction juridique : www.etudesup.uottawa.ca/Default.aspx?tabid=1726&monControl=Programmes&ProgId=663
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
LES CARRIÈRES DITES NON TRADITIONNELLES Le baccalauréat en droit est une formation de base complète qui permet aux étudiants de développer des aptitudes diversifiées. Le droit mène à tout. Certains juristes œuvrent dans des domaines un peu moins communs tels que :
Les organismes à but non-lucratif
Les organismes de coopération internationale
Les associations professionnelles (exemple de l’école du Barreau)
Les syndicats de travailleurs
Les éditions juridiques
Les municipalités Il arrive aussi que certains ayant complété un baccalauréat en droit choisissent de se réorienter vers des emplois qui sont moins directement reliés au droit mais où leur formation universitaire demeure toujours aussi pertinente. Certains emplois sont souvent répertoriés dans cette catégorie de carrières non-juridiques, notamment :
Agent sportif
Agent d’immeuble
Promoteur
Journaliste
Banquier
Professionnel en relations publiques
Agent de ressources humaines
Administrateur
Médiateur
Arbitre Notez qu’au sein de la fonction publique québécoise et fédérale, les études en droit donnent accès aux postes suivants :
Conseiller en gestion des ressources humaines
Agent de recherche en droit
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
Conseiller en évaluation et recherches sociales
Conseiller aux affaires régionales et municipales
Agent de recherche en fiscalité
Réviseur
Fiduciaire
Attaché d’administration
Attaché judiciaire
Conseiller en affaires internationales
Analyste en ressources et en environnement
Agent de recouvrement
Agent en gestion de programmes
Analyste des affaires juridiques
Analyste en recherches de politiques
Analyste des politiques
Conseiller politique en sécurité maritime
Agent d’immigration principal
Consultant, expertise opérationnelle
Greffier
Postes de gestion Parfois, il peut être nécessaire de suivre une autre formation universitaire à la suite du baccalauréat en droit afin de pouvoir accéder à la carrière désirée plus rapidement. À cet effet, consultez la section « Études complémentaires au droit » du présent guide.
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
Le témoignage d’une présidente d’un cabinet
de relations publiques
Mylène Forget Présidente, Massy Forget Langlois, Relations publiques LL.B., 1991, Université de Montréal « J’ai eu le plaisir de fréquenter la Faculté de Droit de l’Université de Montréal de 1988 à 1991. Bien que je ne pratique pas le droit mais occupe les fonctions de présidente d’un cabinet-conseil en relations publiques, la formation que j’y ai acquise m’est fort utile de façon quotidienne et ce, dans l’accomplissement d’une grande variété d’activités professionnelles. Ainsi, cette formation me permet de conseiller adéquatement mes clients, lorsque nous traitons de gestion d’enjeux ou de gestion de crise. En effet, les impacts juridiques des déclarations écrites ou verbales ainsi que des documents, tant internes qu’externes, doivent être soupesés avec rigueur. Une bonne connaissance du droit permet d’établir une stratégie de communication et des contenus qui respectent à la fois les exigences légales et les besoins en matière de relations publiques ; et d’en discuter de manière éclairée avec les conseillers juridiques avec qui nos clients font affaire. Ma formation juridique me sert à comprendre rapidement un contexte juridique, réglementaire ou contractuel, par exemple dans l’exécution de mandats de conseil stratégique portant sur des acquisitions ou des fusions d’entreprises, des négociations de conventions collectives, des grèves ou des lock-out, des accommodements raisonnables, de protection de la vie privée, etc. Je mets également à profit cette formation lorsque j’agis au sein d’un conseil d’administration et dans le cadre de mes activités de gestion. Elle s’avère grandement utile lorsqu’il s’agit de négocier un contrat de services avec un client ou un fournisseur, un contrat d’emploi ou une couverture d’assurances. De plus, j’ai développé au sein de la Faculté un réseau de contacts qui me permet d’avoir recours à des professionnels qualifiés dans des domaines d’expertise pointus, au besoin. Pour toutes ces raisons, je recommande chaleureusement l’obtention d’une formation en droit dans le cadre d’une formation professionnelle, puisqu’elle sera d’une utilité certaine quelles que soient les fonctions occupées. »
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SECTION 6 QUELQUES CARRIÈRES
DITES ALTERNATIVES
SECTION VII : LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES ET COMPLÉMENTAIRES
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
LES ÉTUDES SUPÉRIEURES EN DROIT Voici les différents diplômes de deuxième cycle qui sont offerts dans les universités du Québec. Cette liste ne se veut pas exhaustive, mais elle contient la majorité des programmes d’études supérieures offerts. Étant donné la complexité de ces programmes, nous vous invitons à visiter les sites Internet suivants qui vous fourniront des informations détaillées sur ces divers programmes. Pour toute information supplémentaire, n’hésitez pas à consulter le Service d’information scolaire et professionnel de l’Université de Montréal.
DOIT-ON OU NON FAIRE DES ÉTUDES EN COMMON LAW?
Certains étudiants se posent la question à savoir s’il est souhaitable de faire des études en Common Law. D’abord, il faut se rappeler que tout étudiant avec un baccalauréat en droit civil qui souhaite éventuellement devenir membre du barreau d’une autre province canadienne (ou des États-Unis) devra nécessairement avoir cette formation. Obtenir un diplôme de Common Law présente ainsi un avantage certain quant à la mobilité future. Il est inutile de rappeler également que des études supérieures vous démarqueront aux yeux d’employeurs potentiels en plus de vous offrir des perspectives intellectuelles inestimables. De plus, les études supérieures, que ce soit en common law ou dans un autre domaine, permettent aux étudiants d’acquérir plus d’expérience et de mûrir davantage avant d’entrer sur le marché du travail. Vous aurez l’occasion de diversifier vos connaissances et d’élargir votre réseau de contacts. Cela étant dit, vous pouvez décider que vos champs d’intérêt vous mèneront vers d’autres domaines d’études supérieures ou bien que les occasions d’emploi qui se présentent à vous mènent vers une pratique qui ne nécessitent pas des connaissances en Common Law. Si vous voulez, par exemple, pratiquer le droit de la famille au Québec, des études en common law sont peu pertinentes.
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
Pour tous les diplômes de deuxième cycle offerts à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, les conditions d’admission sont :
Être titulaire d’un diplôme de premier cycle décerné par la Faculté de droit de l’Université de Montréal avec une moyenne d'au moins 3,0 ou d’un diplôme jugé équivalent;
Posséder une excellente connaissance de la langue française et une connaissance suffisante de la langue anglaise;
Respecter les autres conditions d’admissibilité énoncées par le règlement pédagogique de la Faculté des études supérieures.
La date limite pour l’admission aux programmes d’études supérieurs est fixée au 1er février pour les semestres d’été et d’automne. La date limite pour les programmes en droit est fixée au 1er avril, mais des candidatures peuvent être reçues après cette date. Pour les dates exactes applicables au programme de votre choix, il faut s’informer auprès de la faculté responsable du programme.
MAÎTRISE AVEC MÉMOIRE
Le programme de recherche poursuit un double objectif : offrir des cours en vue d'assurer un complément à la formation générale dispensée au premier cycle; développer, par la rédaction d'un mémoire, la capacité de concevoir et de compléter un projet de recherche d'envergure moyenne dans un domaine précis. L'élaboration de la recherche et la rédaction du mémoire constituent une composante importante du programme. L'étudiant est appelé à travailler étroitement avec un professeur qui dirige son programme de recherche : c'est l'étudiant qui choisit son directeur parmi les spécialistes en la matière. Après avoir suivi 5 cours, l'étudiant est inscrit en "rédaction de mémoire". Pendant cette période, les droits de scolarité sont moins élevés. Ce programme peut être complété en un an, mais la plupart des étudiants prennent de 18 à 24 mois pour obtenir leur diplôme : ce sont des variations inhérentes aux activités de recherche.
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
La Faculté de droit de l’Université de Montréal offre aux étudiants la possibilité de poursuivre des études de maîtrise de recherche tant dans les grands secteurs du droit que dans certains domaines spécialisés. Dans les grands secteurs du droit :
Droit civil : biens, contrats, responsabilité, sûretés, successions, famille, affaires, travail, preuve et procédure
Droit pénal : preuve et procédure, responsabilité, pénologie, droit pénal international
Droit administratif : contentieux, réglementation, contrôle judiciaire, municipal, environnement, santé, travail, fiscalité
Droit constitutionnel : institutions, état de droit, répartitions des compétences, libertés publiques
Droit des autochtones
Propriété intellectuelle
Droit international public et privé
Théories du droit et méthodologie juridique Dans les secteurs spécialisés du droit :
Droit des technologies de l'information
Droit international et transnational
Droit des affaires
MAÎTRISE AVEC TRAVAIL DIRIGÉ
C’est un programme composé de 45 crédits dont 30 sont consacrés à 10 cours et 15 à la recherche et à la rédaction d'un essai (ou travail dirigé d'environ 60 pages à double interligne). Ce type de maîtrise est offert dans les options suivantes: Common Law nord-américaine, droit des affaires, droit international. Ils imposent à l'étudiant de choisir 8 de ses cours dans cette spécialisation. Domaines de spécialisation :
Common Law américaine
Biotechnologies
Droit des affaires
Droit des technologies de l’information
Droit notarial
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
Droit international
Droit fiscal (programme conjoint avec HEC Montréal)
Commerce électronique (programme conjoint avec HEC Montréal et Diro)
Pour plus d’informations
Site Internet www.etudes.umontreal.ca/index_fiche_prog/232510_desc.html
COMMON LAW NORD-AMÉRICAINE
(Microprogramme, Juris Doctor (J.D.), Maîtrise avec travail dirigé)
Les programmes en Common Law nord-américaine ont été structurés autour de la formation déjà acquise des juristes québécois : droit civil dans les rapports juridiques privés, Common Law anglo-canadienne dans les rapports juridiques publics. Tous les enseignements sont livrés dans une perspective comparative des concepts généraux, des règles substantielles et des solutions juridiques propres à chacun des trois systèmes. Selon une approche à la fois théorique, critique et pragmatique, certains cours sont offerts sous forme de cours magistraux, d'autres, sous forme de séminaires, d'autres encore, sous forme d'apprentissage par problèmes. C'est en tenant compte de la globalisation des échanges, de l'intégration économique des Amériques et des besoins juridiques particuliers que ces phénomènes suscitent, que les objectifs de cette formation ont été fixés. Voici les objectifs de la formation :
Former des spécialistes du droit international privé qui ont une compétence approfondie non seulement sur les règles de conflit mais également sur le droit substantiel des autres systèmes juridiques.
Préparer les étudiants à répondre aux exigences du Barreau des autres provinces canadiennes et des États américains.
Former des spécialistes en droit comparé.
M I C R O P R O G R A M M E
Plusieurs membres de la communauté juridique ont exprimé le désir d’obtenir une formation en Common Law nord-américaine sans nécessairement poursuivre l’obtention d’un diplôme universitaire. Le microprogramme en Common Law nord-américaine s’inscrit dans des préoccupations de formation continue.
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
J . D .
Le Juris Doctor en Common Law nord-américaine est un programme unique au Québec et au Canada. Il constitue le seul programme de 2e cycle qui offre aux juristes québécois une formation en Common Law canadienne et américaine fondée sur la comparaison entre les trois systèmes de droit. Il ne s'agit pas d'une quatrième année de baccalauréat. Les cours offerts ne sont pas orientés vers la simple acquisition des connaissances de base en Common Law canadienne (souvent dispensées pendant la première année du 1er cycle). Il est à noter que les détenteurs d'un diplôme de premier cycle universitaire (baccalauréat) qui ont complété 65 crédits de cours au baccalauréat en droit et qui remplissent les conditions d'admissibilité aux études supérieures pourront obtenir un diplôme de 2e cycle à la fin de leur troisième année d'études en complétant simultanément leur baccalauréat en droit et des cours du J.D. en Common Law. N.B. : Ce programme est exigeant. Pour cette raison, les études à plein temps sont fortement encouragées.
M A Î T R I S E A V E C T R A V A I L D I R I G É ( L L . M . )
Après avoir complété les exigences du programme de J.D., il est possible d’obtenir une maîtrise en Common law nord-américaine en rédigeant un travail dirigé de 13 crédits. Il est important de souligner que la maîtrise en droit (LLM) n’est pas reconnue par les barreaux américains, contrairement au J.D..
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/deuxieme_cycle/prog_common_law.html
DROIT DES AFFAIRES
(Microprogramme, DESS, Maîtrise avec mémoire, Maîtrise avec travail dirigé) Le droit des affaires et du commerce international est un secteur fort de la Faculté de droit. Cet axe d'enseignement est soutenu par les activités de recherche et de rayonnement du CDACI (Centre de droit des affaires et du commerce international).
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
Les programmes de 2e cycle spécialisés en droit des affaires ont été créés pour répondre aux attentes et aux besoins des juristes québécois et étrangers dans le contexte de la globalisation des marchés. L'accent est donc mis sur les relations économiques internationales. Les activités pédagogiques et la direction de la recherche sont orientées par la double perspective, théorique et pratique, d'approfondissement des connaissances.
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/deuxieme_cycle/prog_droit_affaires.html
DROIT DU TRAVAIL (MICROPROGRAMME)
Le droit du travail est pour plusieurs spécialistes des relations industrielles œuvrant en milieu syndical, patronal ou gouvernemental un important domaine de pratique professionnelle. Or, le droit du travail est actuellement l’objet de profondes mutations. L’organisation du travail se transforme, ce qui a des conséquences sur les manifestations de la subordination constitutive du statut de salarié et sur les instruments, notamment électroniques, par lesquels s’exerce le pouvoir de direction et de contrôle de l’employeur. Les structures de l’entreprise se complexifient et la sous-traitance, l’impartition, la fourniture de personnel ou la constitution d’entreprises-réseaux conduisent à s’interroger sur l’identification du véritable employeur. Les statuts d’emplois se diversifient; le travail autonome, à domicile, à temps partiel, à durée déterminée, occasionnel ou sur appel côtoient des formes d’emplois plus stables et à temps plein. À ces mutations de l’objet du droit du travail s’ajoute une évolution de son contexte. Le développement des droits et libertés de la personne, par exemple du droit à la vie privée ou de l’obligation d’accommodement, a une influence de plus en plus grande sur les règles applicables au travail salarié. Il en est de même de la mondialisation qui rend de plus en plus nécessaire une connaissance des rouages du droit international du travail. Ces transformations conduisent à envisager différemment les relations individuelles de travail et les rapports collectifs du travail. Cette nouvelle réalité et ces nouveaux enjeux génèrent des besoins de formation continue chez les professionnels des relations industrielles et les avocats spécialisés en droit du travail. C’est pourquoi l’École de relations industrielles et la Faculté de droit ont uni leurs efforts afin d’offrir à ces praticiens un programme de formation continue axée sur les nouveaux développements en droit du travail. Le microprogramme conjoint de deuxième cycle Droit et Travail comporte quinze crédits, soit cinq cours offerts de soir.
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
Les étudiants qui ont été admis à la maîtrise en droit, option recherche, peuvent également suivre les cours du microprogramme en droit et travail dans le cadre de leur scolarité, à condition d’obtenir l’autorisation du vice-doyen aux études supérieures et à la recherche.
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/deuxieme_cycle/prog_droit_travail.html
DROIT DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
(Microprogramme, Maîtrise avec mémoire)
Le développement des techniques de communication et la globalisation des environnements cybernétiques s'imposent comme l'une des problématiques majeures de notre temps: l'union synergique de l'informatique, de l'audiovisuel et de la télécommunication provoque en effet des mouvements et des bouleversements auxquels le droit ne saurait demeurer étranger. De la production et de la circulation de l'information à l'informatique juridique, des droits de l'information à la réglementation des médias, en passant par le commerce dans les environnements dématérialisés, la protection des données et celle des produits intellectuels, la production artistique et, bien sûr, l'autoroute de l'information, les questions foisonnent, posent au droit des défis considérables et forcent en outre une réflexion sur le droit lui-même, son fonctionnement et sa formalisation. Une formation spécialisée en droit des technologies de l'information offre un champ d'investigation théorique et pratique hautement pertinent et directement branché sur une réalité contemporaine en pleine effervescence. Le programme offert par la Faculté de droit de l'Université de Montréal se situe à la fine pointe du développement en la matière, grâce à l'expertise développée par son Centre de recherche en droit public (CRDP), par les activités de recherche et de rayonnement de la Chaire L.R. Wilson sur le droit des technologies de l'information et du commerce électronique (www.chairelrwilson.ca) et par la Chaire en droit des affaires et de la sécurité électronique (www.gautrais.com).
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/deuxieme_cycle/prog_technologies_information.html
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
MAÎTRISE EN DROIT INTERNATIONAL PUBLIC ET EN DROIT TRANSNATIONAL
(Microprogramme, Maîtrise avec mémoire ou Maîtrise avec travail dirigé) La mondialisation est un ensemble désormais omniprésent de phénomènes en interrelation. Les gouvernements, les organismes publics, les entreprises et les particuliers sont de plus en plus fréquemment interpellés par l’accroissement des échanges transfrontaliers de biens, de services, de capitaux, de personnes et d’idées. Les conflits intra-étatiques et les crises humanitaires se multiplient, tout comme les interventions des organisations internationales. Il en résulte une croissance exponentielle des règles du droit international public dans les domaines les plus divers : droits de la personne, droit international humanitaire, droit pénal international, politiques commerciales, intégration régionale, conflits armés et sécurité internationale, migrations internationales, technologies de l’information, protection de l’environnement, développement international, harmonisation du droit, etc. Parallèlement, des règles transnationales sont élaborées indépendamment des États et des organisations internationales que ceux-ci contrôlent, afin de répondre aux besoins grandissants des acteurs du commerce international. La Faculté de droit dispose d’une expertise exceptionnelle dans ces domaines. Plusieurs professeurs œuvrent au sein de centres de recherche connus notamment le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM - www.cerium.ca) et le Centre du droit des affaires et du commerce international (CDACI - www.cdaci.umontreal.ca/index_fr.html). D’autres professeurs ont également acquis une réputation internationale grâce à leurs travaux scientifiques. Les programmes de deuxième cycle de droit international permettent d’acquérir une formation de pointe aussi bien en droit international public qu’en droit transnational, selon les intérêts des personnes qui s’y inscrivent.
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/deuxieme_cycle/prog_droit_international.html
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
MAÎTRISE EN DROIT NOTARIAL
La Faculté de droit de l'Université de Montréal offre également une Maîtrise en droit notarial qui s'ajoute au Diplôme de droit notarial. Les étudiants admis en Droit notarial peuvent suivre le programme du Diplôme de droit notarial (DDN) et poursuivre un programme de maîtrise avec travail dirigé s'ils remplissent les conditions d'admission à ce programme. Les objectifs de la maîtrise en droit, option notariat sont les suivants : offrir aux étudiantes et aux étudiants une formation pertinente et complète, qui rencontre les exigences de la profession notariale contemporaine; la possibilité de se doter d'une formation juridique poussée ou spécialisée dans différents secteurs du droit; l’opportunité de s'ouvrir à de nouveaux champs de formation et de spécialisation. Cet axe d'enseignement est soutenu par les activités de recherche et de rayonnement de la Chaire du notariat du Québec.
La maîtrise en droit notarial comporte 36 crédits au D.D.N. et 6 crédits (2 cours) dans des domaines connexes au droit notarial ainsi qu'un travail dirigé.
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/deuxieme_cycle/prog_droit_notarial.html
COMMERCE ÉLECTRONIQUE
(Programme conjoint avec HEC et le DIRO) Secteur économique stratégique en émergence, le commerce électronique suscite un intérêt considérable de la part des acteurs en présence, nationaux et internationaux. Parallèlement, un besoin criant d’expertise se fait sentir. En réponse à ce besoin, le Département d’informatique et de recherche opérationnelle (DIRO), la Faculté de droit de l’Université de Montréal ainsi que HEC Montréal s’unissent pour offrir une maîtrise multidisciplinaire en commerce électronique avec options en informatique, en gestion et en droit. Unique, cette maîtrise mise sur la convergence des connaissances dans ces trois domaines, facteur plus que jamais essentiel à la réussite. De plus, l’attrait de cette maîtrise repose sur la haute réputation des partenaires, chacun étant chef de file en son domaine, et sur leurs liens privilégiés avec le secteur privé, les organismes gouvernementaux et différents centres de recherche.
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/deuxieme_cycle/prog_commerce_electronique.html
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
DROIT FISCAL
(Programme conjoint avec HEC)
La fiscalité est une discipline qui relève tant des sciences comptables que du droit. C’est pour cette raison que la Faculté de droit et HEC Montréal ont uni leurs efforts pour créer un programme conjoint de maîtrise. La maîtrise en droit option " fiscalité " est destinée aux praticiens spécialisés dans le domaine de la fiscalité et vise à offrir une formation de haut calibre, à développer le sens critique, à permettre une spécialisation accrue, ainsi qu'à conférer un haut degré d'autonomie professionnelle. Les clientèles visées sont les diplômés en droit ou en sciences comptables qui, avec ou sans expérience de travail, désirent faire de la fiscalité leur domaine principal d'activité. Les cours de cette option sont dispensés tantôt par des juristes, tantôt par des experts en gestion ou en sciences comptables. Les étudiants sont issus de différentes disciplines : droit, gestion, sciences comptables.
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/deuxieme_cycle/prog_droit_fiscal.html
DOCTORAT EN DROIT
Le doctorat est essentiellement un programme de recherche fondamentale approfondie. L'une des étapes importantes du doctorat est certes le choix d'un directeur de thèse qui accompagnera et guidera l'étudiant tout au long du processus d'élaboration de son projet de recherche et de la rédaction de sa thèse. À cet égard, la Faculté offre aux étudiants des spécialistes dans tous les grands secteurs du droit. La codirection, assurée par deux professeurs, est fortement encouragée. Les activités pédagogiques sont orientées vers l'élaboration du projet de thèse de l'étudiant: le Séminaire de doctorat et le Séminaire de thèse composent la scolarité obligatoire. L'étudiant doit, avant la fin du sixième trimestre d'inscription, se soumettre à un examen général de synthèse (épreuve écrite et épreuve orale). Un jury, composé du directeur et de deux professeurs, prendra connaissance du projet de thèse de l'étudiant, l'évaluera et le commentera. Cette exigence poursuit un objectif positif : s'assurer que l'étudiant est sur la bonne voie et, à défaut, être en mesure de le réorienter avant qu'il ne soit trop tard.
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
La thèse, une fois déposée, sera évaluée par un jury composé de cinq professeurs, dont le directeur de thèse. L'un des évaluateurs est choisi en dehors de l'Université de Montréal. Dans la mesure où la thèse est acceptée par le jury, l'étudiant devra se soumettre à la soutenance devant le même jury. Un étudiant, admis au programme de doctorat, est assuré d'un encadrement de qualité dans un environnement stimulant; il a accès à une bibliothèque prestigieuse, à d'importantes ressources informatiques, au soutien financier de l'institution et d'autres organismes subventionnaires.
Pour plus d’informations
Site Internet www.droit.umontreal.ca/doctorat/presentation.html
UNIVERSITÉ DE LAVAL
Microprogrammes de deuxième cycle
Droit de l’entreprise
Droit légistique Diplôme d’études supérieures spécialisées
Droit notarial
Droit international et transnational
Droit de l'entreprise
Droit de l'environnement, développement durable et sécurité alimentaire Maîtrise avec mémoire (LL.M.)
Droit international et transnational
Droit de l'entreprise
Droit de l'environnement, développement durable et sécurité alimentaire
Droits fondamentaux et droits collectifs Doctorat (LL.D.)
Pour plus d’informations
Site Internet www.fd.ulaval.ca/site/cms/index.php
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
Maîtrise en droit (LL.M.) avec mémoire
Droit social
Droit du travail
Droit privé
Droit international Maîtrise en droit (LL.M. sans mémoire
Droit social
Droit du travail
Droit privé
Droit international et politique internationale Doctorat en droit (LL.D.) Axes de recherche :
Mondialisation et droit international
Droit, politiques sociales et émergence des normes
Gouvernance et état de droit
Pour plus d’informations
Sites Internet www.juris.uqam.ca/programmes/2ieme-cycle.html www.juris.uqam.ca/programmes/3ieme-cycle.html
UNIVERSITÉ MCGILL
Diplôme de maîtrise en droit (LL.M.)
Law (avec ou sans mémoire)
Environment (avec ou sans mémoire)
European Studies (avec mémoire)
Bioethics (avec mémoire)
Comparative Law (avec ou sans mémoire, à l’Institute of Comparative Law)
Air and Space Law (avec ou sans mémoire, à l’Institute of Air and Space Law)
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
Graduate certificate programs
Comparative Law
Air and Space Law Doctorat en droit (D.C.L.)
Pour plus d’informations
Site Internet www.mcgill.ca/law-gradprograms/programs/
UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE
Diplôme en droit notarial (D.D.N.)
Maîtrise avec mémoire (LL.M.)
Droit et politiques de la santé
Droit Maîtrise sans mémoire (LL.M.)
Droit et politiques de la santé
Prévention et règlement de différends
Common law et droit transnational Microprogramme de deuxième cycle
Prévention et règlement de différends Diplômes de deuxième cycle
Droit et politiques de la santé
Prévention et règlement de différends
Common law et droit transnational (J.D.) Doctorat en droit (LL.D.)
Pour plus d’informations
Site Internet www.usherbrooke.ca/droit
UNIVERSITÉ D’OTTAWA
Maîtrise avec mémoire (LL.M.)
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
Droit humanitaire et droit de la sécurité internationale
Droit de l’environnement et du développement durable
Droit et justice sociale
Droit et technologie
Droit notarial (offert uniquement en français, option de programme de maîtrise combiné)
Études des femmes
Droit de commerce international et des investissements étrangers Doctorat en droit (LL.D.)
Pour plus d’informations
Site Internet www.llmlld.uottawa.ca/index.php?lang=fr
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
DES ÉTUDES COMPLÉMENTAIRES AU DROIT
ADMINISTRATION
DESS EN GESTION (HEC)
O B J E C T I F S D U P R O G R A M M E
Il s’adresse aux diplômés de 1er cycle universitaire de toutes les disciplines autres que la gestion, avec ou sans expérience de travail. Il répond aux besoins des personnes qui désirent se doter de connaissances relatives au fonctionnement des organisations et de l’économie, faire des liens entre les multiples aspects de la gestion et être en mesure d’évoluer dans différents types d’entreprises. Autant d’habiletés recherchées sur le marché du travail et propres à vous faire évoluer dans votre carrière.
C O N D I T I O N S D ’ A D M I S S I O N
Être titulaire d'un diplôme universitaire de 1er cycle, dans une discipline autre que la gestion, obtenu avec une moyenne d’au moins 2.70 ou l’équivalent. Il faut entendre par équivalent à 2,70 la moyenne minimale exigée par l'université d'origine pour l'admission de ses propres étudiants dans un programme de 2e cycle. Posséder une connaissance suffisante de la langue française et de la langue anglaise. Aucune expérience de travail n'est exigée de la part des candidats.
D U R E E D E S C O L A R I T E
Dans les diplômes d’études supérieures spécialisées, la durée maximale de la scolarité est de quatre ans à compter du trimestre auquel l’étudiant est admis. Cette durée maximale est toutefois réduite proportionnellement au nombre de crédits obtenus par voie d’équivalence ou d’exemption.
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
M O D A L I T E S D E T R A N S F E R T D U D . E . S . S . E N D R O I T D E S A F F A I R E S ( D . E . S . S . )
Par ailleurs, les étudiants qui auront réussi certains cours spécifiques pourraient voir leur formation au D.E.S.S. en gestion reconnue au programme de maîtrise en administration des affaires (M.B.A.). Toutefois, l’admissibilité des candidats n’entraîne pas leur admission automatique à ce programme. Les étudiants intéressés devront soumettre leur dossier à la direction du programme de M.B.A. et répondre aux critères de sélection qui lui sont propres.
Pour plus d’informations
Site Internet www.hec.ca/programmes
MBA (MAÎTRISE EN ADMINISTRATION DES AFFAIRES HEC)
O B J E C T I F D U P R O G R A M M E
Il offre un programme bâti sur les attentes du monde des affaires, qui vous procure des avantages distinctifs, tout en répondant à vos objectifs d’intégration rapide au monde des affaires.
C O N D I T I O N S D ’ A D M I S S I O N
Être titulaire d'un diplôme universitaire de 1er cycle avec moyenne d'au moins 2,7 sur 4,3 ou l'équivalent.
Sont jugés équivalents au diplôme universitaire québécois de 1er cycle : un diplôme nord-américain de 1er cycle comportant au moins 90 crédits, un diplôme obtenu à la suite de quatre années d'études universitaires après le baccalauréat français, ou l'équivalent.
Est jugée équivalente à 2,7 la note minimale exigée par l'université d'origine pour l'admission de ses propres étudiants à un programme de maîtrise.
Posséder un minimum de deux années d'expérience de travail jugée pertinente.
Subir dans les délais prévus le Graduate Management Admission Test (GMAT) ou le Test d’Aptitude aux Études de Gestion (TAGE-MAGE).
Subir dans les délais prévus le test d'anglais des affaires HECTOPE de HEC Montréal (une note minimale de C est exigée) ou le Test of English as a Foreign Language (TOEFL) (une note de 550 ou l'équivalent est exigée) ou le International English Language Testing System (IELTS) (le résultat obtenu à ce test doit correspondre à "Band 6 ").
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
Est dispensé de subir l'un ou l'autre de ces tests (d’anglais), le candidat qui a complété un programme d'études dans un établissement d'enseignement anglophone de niveau secondaire, collégial ou universitaire. Dans ce cas, il est important de joindre à la demande d'admission une photocopie de son diplôme ou une photocopie de son relevé de notes.
Joindre à la demande d'admission deux lettres de recommandation. Au moins l'une d'elles doit provenir d'un employeur attestant de la valeur du candidat dans le milieu de travail où il a été actif.
D U R É E D E S C O L A R I T E
On vous offre la possibilité d’effectuer votre M.B.A. à votre rythme: le M.B.A. intensif, d’une durée d’un an à temps plein, et le M.B.A. en action, à temps partiel. Ce dernier s’échelonne sur moins de trois ans. Souple, le programme vous permet, sous certaines conditions, de passer du M.B.A. intensif au M.B.A. en action ou vice-versa.
Pour plus d’informations
Site Internet www.hec.ca/programmes
*Vous trouverez des informations supplémentaires sur le site : D’autres universités du Québec offrent sensiblement le même programme :
UQAM (www.uqam.ca)
Université de Sherbrooke (www.usherbrooke.ca)
Université McGill (www.mcgill.ca)
Université Concordia (www.concordia.ca)
Université Laval à Québec (www.ulaval.ca)
RELATIONS INDUSTRIELLES
CERTIFICAT DE RELATIONS INDUSTRIELLES
O B J E C T I F S D U P R O G R A M M E
Offrir des éléments d'une formation de base en relations industrielles c'est-à-dire :
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
Connaissance de la configuration et de l'évolution du champ d'études et de la pratique;
Introduction à la gestion des ressources humaines, aux relations du travail et aux politiques gouvernementales en relations industrielles;
Connaissance du contexte organisationnel ainsi que de l'encadrement juridique de la pratique professionnelle;
Initiation aux apports de diverses disciplines telles la psychologie, la sociologie et les sciences économiques, au champ d'études et à la pratique des relations industrielles.
Par l'acquisition de connaissances et le développement d'aptitudes professionnelles :
Faciliter l'accès à un poste d'encadrement dans une organisation de travail ou à un poste dans le domaine des relations industrielles;
Contribuer à l'augmentation de l'efficacité et au perfectionnement des cadres en exercice et des personnes œuvrant déjà dans un service de ressources humaines ou de relations de travail, ou en milieu syndical;
Permettre au candidat désirant une formation universitaire accrue de poursuivre éventuellement son apprentissage dans le cadre du baccalauréat spécialisé offert par l'École de relations industrielles de la Faculté des arts et des sciences.
C O N D I T I O N S D ’ A D M I S S I O N
Base universitaire : avoir réussi 30 crédits de niveau universitaire dans un programme (mineur, majeur, certificat, baccalauréat) pertinent à ce programme.
P A R T I C U L A R I T E S D U P R O G R A M M E
Ce certificat est offert le soir et totalise 30 crédits.
M O D A L I T E S D E T R A N S F E R T D U C E R T I F I C A T A U B A C C A L A U R E A T E N R E L A T I O N S I N D U S T R I E L L E S
L'étudiant désireux de poursuivre des études en relations industrielles après l'obtention du certificat peut, s'il répond aux conditions de transfert, être admis en deuxième année du Baccalauréat en relations industrielles.
Pour plus d’informations
Site Internet www.eri.umontreal.ca
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
RELATIONS PUBLIQUES
CERTIFICAT DE RELATIONS PUBLIQUES (UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL)
O B J E C T I F S D U P R O G R A M M E
Situer les relations publiques dans le processus global de communication d'une organisation. Maîtriser les instruments de communications internes et externes d'une organisation. Développer les habiletés à élaborer et à mettre en œuvre un programme de relations publiques. Acquérir des connaissances et développer des habiletés spécifiques touchant la pratique professionnelle de relationniste.
D E S T I N A T A I R E S
Les personnes exerçant ou souhaitant exercer dans une organisation une fonction qui requiert la maîtrise des instruments de communication : les cadres et responsables de section d'une organisation commerciale, industrielle, gouvernementale, syndicale ou communautaire, le personnel du service de relations publiques et du service à la clientèle, les agents d'information ou les personnes qui occupent une fonction connexe.
C O N D I T I O N S D ’ A D M I S S I O N
Base DEC : être titulaire d'un diplôme d'études collégiales (DEC) ou faire la preuve d'une formation scolaire équivalente au DEC.
Se soumettre au test de français particulier à ce programme. Le test est obligatoire et peut être éliminatoire. S'il n'obtient pas un résultat satisfaisant au test de français, suivre et réussir un cours préalable en français.
P A R T I C U L A R I T E S D U P R O G R A M M E
Ce certificat est offert le soir et totalise 30 crédits.
Pour plus d’informations
Site Internet www.fep.umontreal.ca/rp
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
Un cours semblable est aussi offert à l’UQAM. Il s’agit du baccalauréat en communication. (profil relations publiques). Pour plus d’informations sur ce programme, voir www.uqam.ca
JOURNALISME (UQÀM)
Le profil journalisme du baccalauréat en communication vise à former des professionnels de l'information aptes à réfléchir de manière critique aux fonctions et au rôle de l'information dans une société démocratique et à comprendre les grands enjeux et problèmes sociaux. Ces professionnels seront appelés à travailler comme journalistes tant dans la presse écrite qu'électronique, ou à remplir plusieurs fonctions reliées à l'information. Le programme permet aux étudiants d'acquérir une formation générale de base en communication, en sciences humaines et sociales, des connaissances théoriques dans différents secteurs de spécialisation et des habiletés techniques nécessaires à la pratique des activités journalistiques usuelles. Le profil permet de pratiquer différents genres journalistiques et de se familiariser avec divers aspects de la pratique professionnelle. Il vise aussi à développer chez les étudiants un certain nombre d'attitudes et d'habiletés intellectuelles spécifiquement reliées au domaine du journalisme: capacité de réflexion critique sur la finalité de l'information, sur les pratiques actuelles en journalisme et sur les exigences associées à la responsabilité sociale des médias; capacité d'autonomie, de jugement et d'objectivité dans l'analyse des événements; capacité d'analyse et de synthèse des phénomènes sociaux, de curiosité, d'esprit de recherche et de rigueur intellectuelle; qualité de l'expression écrite et de l'expression orale en français.
Pour plus d’informations
Site Internet www.faccom.uqam.ca/Page/default.aspx
BACCALAURÉAT EN COMMUNICATION ET POLITIQUE (UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL)
OBJECTIFS DU PROGRAMME
Ce programme vise à former des personnes capables d’analyser les phénomènes politiques d’un point de vue communicationnel et de gérer les communications des partis, groupes et administrations.
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
PERSPECTIVES
Le diplômé occupe des fonctions diverses : agent d'information et conseiller en communication, journaliste, gestionnaire, etc. On le retrouve dans les organismes gouvernementaux ou paragouvernementaux, dans les municipalités, commissions scolaires, sociétés de transport, organismes syndicaux, groupes de pression, partis politiques, etc.
CONDITION D’ADMISSIBILITE
Pour être admissible à titre d'étudiant régulier et sous réserve de la qualité du dossier, le candidat doit être titulaire du diplôme d'études collégiales (DEC) décerné par le ministre de l'Éducation du Québec ou faire la preuve d'une formation équivalente au DEC.
Pour plus d’informations
Site Internet www.etudes.umontreal.ca/index_fiche_prog/122710_desc.html
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SECTION 7 LES ÉTUDES
SUPÉRIEURES
ANNEXES
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ANNEXE A : MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU CANADA Le Ministère de la justice fédérale assure des services légaux aux ministères et agences suivants : Agriculture et Agro-alimentaire Agence de promotion économique du Canada atlantique Commission de contrôle de l’énergie atomique Agences des douanes et revenu du Canada Développement économique Canada pour les régions du Québec Corporation commerciale canadienne Agence canadienne d’évaluation environnementale Agence canadienne de l’inspection des aliments Patrimoine canadien Agence canadienne de développement international Service canadien du renseignement de sécurité Agence spatiale canadienne Citoyenneté et immigration Crimes de guerre, Citoyenneté et immigration Centre de la sécurité des télécommunications Section du droit de la concurrence, Industrie Canada Service correctionnel du Canada Secrétariat au commerce électronique Environnement Canada Finances-Division du droit fiscal Ministère des finances, Services juridiques généraux Ministère des Pêches et des Océans Ministère Des Affaires étrangères et du Commerce international Direction générale du droit commercial international, Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international Santé Canada Statistiques Canada Développement des ressources humaines Canada Affaires indiennes et du Nord du Canada Industrie Canada Secrétariat du droit maritime Conseiller juridique de la Défense nationale et de Forces canadiennes Commission nationale des libérations conditionnelles
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Conseil national de recherches Canada Ressources naturelles Canada (RNCan) Bureau du Canada sur le règlement des questions des pensionnats autochtones Bureau du surintendant des institutions financières Commission de la fonction publique Travaux publics et services gouvernementaux Canada (Gatineau/Halifax) Monnaie royale du Canada Gendarmerie royale du Canada Solliciteur général du Canada Transports Canada Conseil Canada Autres secteurs juridiques au Ministère de la Justice du Canada Le droit des autochtones et les initiatives stratégiques (DAIS) Unité de coordination des mandataires Code Civil, Direction des services législatifs Section du contentieux des affaires fiscales Section du droit administratif et constitutionnel Section de la politique en matière de droit pénal Services de règlement des différents Section de la famille, des enfants et des adolescents Service fédéral des poursuites Ottawa/Gatineau Section des droits de la personne Section du droit à l’information et à la protection des renseignements personnels Secrétariat de la propriété intellectuelle Groupe d’entraide internationale Section du droit international et des activités internationales Section de la législation et Section de la réglementation Direction des services législatifs Bureau de l’avocate ministérielle Direction générale du développement professionnel - Division de la formation juridique permanente Direction générale des programmes Droit immobilier Section des politiques de droit public Direction des affaires civiles du Québec
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ANNEXE B : MINISTÈRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale Agence de la santé et des services sociaux de la Côte-Nord Agence de la santé et des services sociaux de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie Agence de la santé et des services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière Agence de la santé et des services sociaux de Laval Agence de la santé et des services sociaux de l'Estrie Agence de la santé et des services sociaux de l'Outaouais Agence de la santé et des services sociaux de Montréal Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides Agence de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean Agence de l'efficacité énergétique Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé Archives nationales du Québec Assemblée nationale, Québec Autorité des marchés financiers Bibliothèque nationale du Québec Bureau d'audience publique sur l'environnement Bureau de la capitale nationale Bureau de la normalisation du Québec Bureau des substituts du procureur général Centre de recherche industrielle du Québec Centre des congrès de Québec Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec Centre d'expertise hydrique du Québec Centre québécois de coordination sur le sida Comité consultatif de l'environnement Kativik Comité de la santé mentale du Québec Comité de transition de la Ville de Québec Comité de transition de la Ville de Saguenay Commissaire au lobbyisme du Québec Commission administrative des régimes de retraites et d'assurances
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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Commission d'accès à l'information Commission de la capitale nationale Commission de la construction du Québec Commission de la fonction publique du Québec Commission de la représentation électorale du Québec Commission de protection du territoire agricole du Québec Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse Commission des États Généraux sur la Situation et l'Avenir de la Langue Française au Québec Commission des lésions professionnelles Commission des normes du travail Commission des transports du Québec Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique québécoise Commission sur l'équité salariale Conseil de la famille et de l'enfance Conseil de la langue française Conseil de la magistrature du Québec Conseil de la Santé et du Bien-être Conseil de la science et de la technologie Conseil de recherche Sciences alimentaires Québec Conseil des arts et des lettres du Québec Conseil des recherches en pêche et en agroalimentaire du Québec Conseil des relations interculturelles Conseil des services essentiels Conseil du médicament Conseil du statut de la femme Conseil du trésor du Québec Conseil québécois de la recherche sociale Conseil régional de la culture de la Côte-Nord Conseil supérieur de l'Éducation Coopération franco-québécoise Curateur public du Québec École nationale de police du Québec Financière agricole (Québec) (La) Fonds d'aide aux recours collectifs Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ) Fonds des priorités gouvernementales en sciences, technologies et environnement Fonds formation chercheurs et aide recherche (FCAR) Fonds national de formation de la main-d’œuvre Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture Héma-Québec Institut de la statistique du Québec Institut national de santé publique du Québec Inter-Conseils FRSQ FCAR CQRS
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Investissement-Québec Kino Québec Le Protecteur du citoyen Ministère de la Culture et des Communications Ministère de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine Ministère de la Justice Ministère de la Santé et des Services sociaux Ministère de la Sécurité publique Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation Ministère de l'Éducation Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport Ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale Ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles Ministère des Affaires municipales et des Régions Ministère des Finances Ministère des Relations internationales Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Ministère des services gouvernementaux Ministère des Transports Ministère du Conseil exécutif Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation Ministère du Revenu Ministère du Tourisme Ministère du Travail Musée d'art contemporain de Montréal Musée de la civilisation (Québec) Musée du Québec Office de la protection du consommateur Office des personnes handicapées du Québec Office des professions du Québec Office des ressources humaines Office québécois de la langue française Palais des congrès de Montréal Parc national de Miguasha Parc olympique Québec Programme conjoint FRSQ/CQRS Protecteur des usagers en matière de santé et de services sociaux (Le) Régie de la sécurité dans les sports Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) Régie de l'énergie Régie des alcools des courses et des jeux Régie des assurances agricoles du Québec Régie des installations olympiques
CDP – Faculté de droit – Université de Montréal
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Régie des rentes du Québec Régie du cinéma (La) Régie du logement Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik Regroupement de ministères provinciaux Secrétariat à l’action communautaire autonome du Québec Secrétariat à la condition féminine (Québec) Secrétariat à la jeunesse Secrétariat à la politique linguistique Secrétariat au loisir et au sport Secrétariat aux affaires autochtones, Québec Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes, Québec Secrétariat de l'autoroute de l'information (SAI) Ex (Fonds) Société de développement des entreprises culturelles Société de la Faune et des Parcs du Québec (La) Société de télédiffusion du Québec (Télé-Québec) Société des parcs des sciences naturelles du Québec Société d'habitation du Québec Société québécoise de développement de la main-d’œuvre Sûreté du Québec Tribunal administratif du Québec Vérificateur général du Québec
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NOTES
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