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1Chapitre 3

Essor du capitalisme, critique Marxiste et libéralisme néo-classique (vers 1830 – vers 1914)

Période durant laquelle se dév le capitalisme industriel est marquée par 2 grdes théories opposées : - Marx qui dénonce les contradictions du système (qui selon lui amèneront sa chute) - Les optimistes néo-classiques confiants ds lé mécanismes autorégulateurs de l’éco de mE

III... LLL’’’EEEssssssooorrr ddduuu CCCaaapppiiitttaaallliiisssmmmeee (((111888333000 ––– 111999111444)))

AAA... UUUnnn dddééévvveeellloooppppppeeemmmeeennnttt gggééénnnééérrraaalll mmmaaaiiisss iiinnnééégggaaalll

Avec le début de la RI (surtt en GB), les techniques KIST se généralisent progressivement en Europe: - La GB qui possède une certaine avance, joue le rôle d’atelier du monde - 1860’s, Prusse s’est déjà doté d’une industrie lourde => assure victoire vs Fr et Autriche - All a un dév. éco spectaculaire ds le dernier quart du XIXe : secteur bancaire concentré permettant le dév de grdes ent modernes. All devient ainsi 1ère d’€pe pr : sidérurgie, chimie, construction navale - Fr : croissance + lente mais régulière

Plsr indicateurs permettent de suivre cette évolution (voir chiffres p. 48) • production de houille, fonte, acier • puissance des machines à vapeur • longueur du réseau de voies ferrées => permet de diffuser les nELL techniques d’€pe ds mDE

Mais ds la majeure partie des cas on retrouve en tête, la GB et l’All … souvent suivi de la Fr BBB... LLL’’’iiinnnttteeerrrdddééépppeeennndddaaannnccceee dddeeesss pppaaayyysss cccaaapppiiitttaaallliiisssttteeesss

La généralisation des nELL structures KIST ds les pays d’€pe est attestée par le fait qu’ils connaissent presque en même tps des périodes d’essor et de ralentissement ( synchronisme des cycles de + en + étroit => voir ANNEXE 1 ) :

Pdt ttes ces année on voit le dév ( not en Fr), d’un syst bancaire mieux adapté aux besoin du KISM

Cycle Cause

Crise de 1847 ( Fr, GB , EU )

• pol monétaire restrictive ac Peel’s Act • Trop de product° par r/ à la D

• EffondremT des act° des chemin de fer arrêt des constructions de voie ferrées

• montée brutale du chô • mauvaises récoltes : hausse prix agric

Reprise de 1852 à 1857 Découverte de mines d’or en Californie : aug de la

prod Crise : 1857 à 1860 ( Fr, GB, All, EU) ---------

Expansion : 1860 – 1866

Crise : 1866 - ? Faillite des compagnies ferrovière GB-EU => faillite britannique et Fr ; baisse prix et de l’emploi

Reprise : ? – 1870 S’appuie sur l’expansion EU après guerre de Sécess°

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2 CCC... UUUnnn cccaaapppiiitttaaallliiisssmmmeee cccooonnncccuuurrrrrreeennntttiiieeelll (((vvveeerrrsss 111888333000 ––– vvveeerrrsss 111888888000 )))

On observe aussi une convergence des fluctuations des prix ds les pays capitalistes. Cela s’explique par le fait que ses pays ont mis en place des structures éco sur des bases identiques : nELL techniques de prod => baisse coûts de prod => proposit° de nvx produits pr faire face à concu

Cela crée les conditions d’une vive concurrence - Cela entraîne une baisse des prix et par la même occasion, des profits => bloque l’I - D’autre part, la baisse des w nominaux (à cause de baisse des profits) ampute la D => aggrave crise Plsr facteurs permettent cependant une reprise : - La baisse des prix est + forte que celle des w => hausse du pv d’achat. Relance la D intérieure - Elimination des concurrents => les ent survivantes prennent leurs parts de mE - L’Etat lance une pol de grds travaux qui crée des emplois - Des innovat° créant de nvx produits relancent l’I et l’optimisme des entrepreneurs (Schumpeter) - Découverte de métaux précieux aug circulation monétaire et possibilités de crédit.

DDD... VVVeeerrrsss uuunnn nnnooouuuvvveeeaaauuu cccaaapppiiitttaaallliiisssmmmeee (((vvveeerrrsss 111888888000 ––– 111999111444)))

- 1873 : NELL phase dépressive (jusqu’en 1896) pr l’ens des pays KIST - Milieu 1890’s : redémarrage de l’activité favorisé par inversion de la tendance à la baisse des prix qui avait caractérisé le XIXe ( Voir ANNEXE 2) Mais la dépression du dernier quart du siècle va provoquer une altération du KISM concurrentiel - Organisat° de la classe ouvrière pr défendre ses dts => rigidificat° des w (varient - en fct des prix). Dc pr les patrons : moindre flexibilité des coûts de prod ( w) mE intérieur + stable (ac l’aug des w) - Ds l’industrie lourde (trad = sidérurgie ..+ ds les nvx produits = auto, chimie..) les grdes ent passent des ententes pr se partager les mE ( spécialisat° ds des activités complémentaires) et limiter la concu par les prix, en cette phase de dépress°. - Aug de la MM avec l’exploitation de l’or sud-africain NELL phase pr les pays où le KISM occupe une place prépondérante : celle du KISM des grdes unités ( ces pays st ceux de l’Europe de l’Ouest et du Centre, les EU, le Japon) - nELL vague d’innovat° => gamme renouvelée de produits qui touche un nb croissant de consommateur. - Cela amène aussi un dynamisme croissant qui accroît encore l’écart entre PI et RDM - On peut aussi noter un écart entre les PI eux-mêmes : En 1913 : GB, It , Belgique reste pr bcp spé ds le textile alors qu’All = métallurgie, chimie Pr ce qui est de la Fr, elle se spé petit à petit ds industries modernes mais lentement. Les EU occupent à cette date la place qu’occupait GB au milieu XIXe ( poids important) Dernière partie du XIXe : Développement des placements financiers internationaux - Cela fait de GB et Fr les 2 principaux pays qui prêtent au mde entier - Mais cet investissement extérieur n’est qu’un aspect de l’expansionnisme ( aussi = impérialisme) Européen qui prend aussi la forme de la colonisation (grds empires GB et Fr) Remarque : Le dynamisme KIST industriel ne peut se comprendre que ds le cadre d’un syst éco en voie de mondialisation et soumis à la prépondérance européenne ( puis EU)

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3ANNEXE 1 : CRISES ET CYCLES ECONOMIQUES

Crises d’ancien régime (1)

Jusqu’au milieu XIXe, crises éco = crises de sous-product° agricole car dues aux mauvaises récoltes Conséquences de ce type de crises : * Touche d’abord les milieux ruraux et prive les manouvriers du pain (50% de l’alimentation) * Crise de sous-consommation industrielle car pv d’achat des paysans a diminué. Mais ces crises se résorbaient vite car industrie dominante = une industrie légère (textile, bâtiment) => Possibilité d’arrêter la prod en cas d’insuffisance de la D sans que stocks soient trop importants.

Une telle crise entraînait le triptyque : crise éco, crise sociale, crise pol ( en effet, manque de nourriture => hausse des prix => émeutes => pb pol pr contenir ces émeutes) Exemple : * Crise Fr de 1789 : Crise fourragère (1875) => destruction de troupeaux => pénurie de

laine ( accrue en 1789 par mauvaises récoltes de grains ) => crise industrielle débute en 1788 (aggravée par concu des produits Ang à cause du traité de libre-(X) Fr/GB)

=> baisse w et aug des prix => émeutes => tension pol => chute de l’Ancien Régime * Crise Fr de 1830 : sous product° agric (1826) => 1830 : hausse des prix => troubles

agraires et dc sociaux ac arrêt de la prod industrielle => chute de la monarchie * Crise Fr de 1848 : maladie de la pomme de terre (venue d’Irlande) => mauvaises

Récoltes => crise sociale du fait du chô => déclenche une crise pol généralisée en €pe Reprise favorisée dès 1850 par la découverte des mines d’or de Californie

Crises industrielles (2) La crise de 1848 est la dernière crise d’Ancien Régime. Dès lors les crises st ds un 1er temps dues aux pb des compagnies ferroviaires puis au secteur bancaire et boursier ( + parfois, ss-consommation) Cette évolution est due : * au dév de la prod industrielle * à l’extension des voies de communication * à l’imbrication de + en + étroite des syst bancaires Mais, ces nELL crises st + longues et bcp + graves Exemples : * Les crises de 1857 et 1866 se limitent aux 3 grdes puissances ( EU, GB, Fr). La 1ère est

due à l’effondrement des compagnies ferroviaires => effondrement des valeurs boursières. La 2e est due à une baisse de conso et à des faillites ds le milieu bancaire

*Mais les progrès de l’industrialisation font que ces crises s’étendent à l’€pe centrale : La crise de 1873 est essentiellement ferroviaire => reprise favorisée en 1878 par le plan Freycinet en Fr ( grds travaux) / Crise de 1890 – 1893 et de 1900 : type bancaire => chô

*Dès 1907, les crises st surtt dues à des surproductions minières ou industrielles. Ainsi la crise de 1913 née en All d’une surproduction et d’une crise de ss-conso.

Les Cycles économiques (3)

> Cycles ultra-courts étudiés par KITCHIN : durée d’environ 3 ans et demi. Dûes à des pb de stocks > Cycles courts attachés au nom de JUGLAR (observés à p. des prix de gros et de détail). Ils correspondent aux crises qui ont jalonnées le XIXe : durée d’environ 7 à 10 ans > Cycles intermédiaires étudiés par HANSEN et ISARD. Ils correspondent à des remplacement d’I lourds ( renouvellement régulier des équipements obsolètes => mvmts de reprise), par exemple ds le bâtiment ou ds les transports : durée d’environ 20 ans. > Cycles longs attachés au nom de KONDRATIEFF (observés à p. des prix de gros et de détail): durée moyenne de 50 ans => Alternance de phases A (progression), phases B ( régression)

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4Schumpeter explique ces cycles Kondratieff à partir des différentes vagues d’innovations. Mais celles-ci se caractérisent par une destruction créatrice : une grappe d’innovation crée emploi mais amène d’anciennes machines à être dépassé : *A : Innovation majeures relancent la croissance *B : Essoufflement des innovations, croissance ralentie Les Différents cycles depuis 1850

* 1850 – 1873 : A => Chemin de fer * 1873 – 1896 : B * 1896 – 1929 : A => Electricité , automobile * 1929 – 1945 : B

* 1945 – 1975 : A => Conso de masse * 1975 - ? : B

IIIIII... LLLeeesss CCCooonnnccceeeppptttsss fffooonnndddaaammmeeennntttaaauuuxxx dddeee lllaaa ppprrrooobbblllééémmmaaatttiiiqqquuueee MMMaaarrrxxxiiisssttteee

La pensée marxiste est issue de la critique de la pensée économique classique : En effet Marx critique la th de la valeur élaborée par les classiques mais il va la critiquer et la transformer.

• Marx analyse les condit° d’équilibre ou de déséquilibre macroéconomique : On peut ainsi trouver une filiat° entre Marx, Malthus et Keynes car tt 3 mettent en évidence des difficultés à déboucher sur une situation d’équilibre. Alors que les Néoclassique pensent que les lois naturelles vont elles-même résoudre les déséquilibres temporaires.

• Il élabore une critique de l’éco pol mettant en évidence « l’exploitation » des prolétaires ainsi que les contradict° au sein du capitalisme => s’oppose en cela aux libéraux (dt les classiques) Théorie de la valeur chez Marx

Marx critique la th de la valeur de Smith et Ricardo, néanmoins, tt comme eux, il s’oppose à celle dévelloppée par Say puis par les néo-classiques :

*Critique de la th de la valeur des classiques => elle débouche sur une impasse, laissant le profit inexpliqué. On assiste en effet à un détournement de valeur : L’écart entre la valeur créée et la valeur engagée pour payer les moyens de production (capital constant représentant les biens de production et capital variable pour payer la force de travail) conduit à l’apparit° d’une Plus-Value (PV) qui constitue un profit pr le KIST. Cela débouche sur la th de lʹexploitation puisque la plus-value est en fait un travail non-rémunéré.

Malgré cela, il pense aussi que la valeur dun B est déterminée par la qté de L incorporée dedans : mais il ajoute que le nombre dʹunités de travail dʹun B va être déterminé avant sa création. Ainsi, un ouvrier qui travaille plus vite produit plus et fait donc augmenter plus rapidement la plus-value.

* De +, tt comme les classiques, il s’oppose à la th de la valeur de Say, selon laquelle la valeur dʹun B renvoie à sa capacité à répondre aux besoins humains. Il considère ainsi que la valeur dʹusage des B est leur valeur réelle (dc prix nʹest pas fonct° du coût de prod, mais varie selon ce que lʹacheteur est prêt à payer)

AAA... LLLeeesss ooorrriiigggiiinnneeesss dddeee lllaaa pppeeennnssséééeee MMMaaarrrxxxiiisssttteee

La théorie marxiste ne se limite pas au champs de l’éco pol car Marx a d’abord été philosophe, sociologue, historien … avt de se consacré au Capital.

La pensée marxiste trouve son origine ds 3 sources principales :

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5 La philosophie hégélienne lui a permit de concevoir le « matérialisme historique » qui

définit l’histoire comme un mvmt social. => Ne signifie pas que la dialectique de Marx est identique à celle de Hegel, car Marx et Engels ne lui ont emprunté que son ʺ noyau rationnel ʺ et en ont rejeté l’écorce idéaliste. ( Marx dit même que sa concept° = l’opposé de celle de Hegel)

En effet, le matérialisme historique = extension du matérialisme dialectique qui est issu de la dialectique développé par Hegel. > Le matérialisme dialectique (analyse la nature) considère : * que les phénomènes de la nature st liés * que la nature est un état de mouvement et de changement perpétuels * que les objets et les phénomènes de la nature impliquent des contradict° internes. Et la lutte de ces contraires (ancien /nvx , ce qui meurt/ce qui naît) est le contenu interne du processus de dévT

> Le matérialisme historique étend les principes du matérialisme dialectique à l’étude de la vie sociale et de l’histoire de la société. Il considère que la force principale qui détermine le chgt de la sté = mode et les instruments de prod des B matériels mais aussi les rapports de prod entre les H qui produisent en commun ( production socL) que rapports soient de domination ou de soumission. Marx trouve ainsi un sens à lʹhistoire => les conflits vont devenir de + en + importants et ainsi amener des bouleversemT socX : le prolétariat va prendre le pv et finir par faire disparaître le KISM

Observat° des faits pol et l’analyse de la pensée « socialiste » française, en particulier : * Sismondi : * critique la logique capitaliste : Les KIST veulent aug leur profit et dc aug la prod. Mais cela peut aboutir à trop de prod par rapport à la D => crise de surprod.

*Ainsi, Comm Int aboutit à de la surprod car pr aug profit, on X sans même connaître la D des autres pays => dc on préfère produire + que pas assez.

*Pr lui, les petites ent doivent prendre la place des ent. Il parle aussi de w garanti. * St Simon (socIST insustrialiste) : Sa vision est centrée sur l’industrie. Il dénonce les oisifs qui ont le pv pol et qui vivent du L des « industrieux » (ouvriers ou même chefs d’ent).Pr moderniser la sté, on doit confier le pv à ces industriels ; ainsi si les industriels gèrent l’éco il n’ y a pas besoin d’Etat * Proudhon : Critique la propriété qui représente le le vol car elle amène l’exploitat° des LEUR par les KIST (car K et terres ne st pas productives sans LEUR). Selon lui la prod doit ê collective et à disposition de tous.

Mais aussi : Babeuf, Blanqui, Cabet L’éco pol anglaise (Smith, Ricardo, Malthus..) qui eut a à ses yeux le mérite de mettre

l’accent que l’opposit° fondamentale entre KIST et ouvriers et sur la spécificité des R qu’ils reçoivent. Il lui reproche par vs de ne pas avoir expliqué l’origine du profit ni mis en avt les contradict° du syst

Les bases de l’analyse Marxixte • La production • Les forces productives ( L, K) • Les rapports de prod • Les modes de prod ( esclavagism => syst féodal => KISM)

BBB... LLLaaa ttthhhéééooorrriiieee dddeee lll’’’eeexxxpppllloooiiitttaaatttiiiooonnn eeettt lll’’’ééétttaaabbbllliiisssssseeemmmeeennnttt ddd’’’uuunnn tttaaauuuxxx dddeee ppprrrooofffiiittt mmmoooyyyeeennn

1/ Le capitalisme : un mode de production historiquement limité Les contradictions internes à chaques modes de prod expliquent le passage d’un mode de prod à l’autre

En effet, selon Marx le capitalisme = Condamné car on y trouve des contradictions internes qui l’amèneront à disparaître : > Ainsi le KISM est basé sur une superstructure institutionnelle et une infrastructure éco

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6(resp. prolétaires et KIST) qui entrent périodiquement en conflit conduisant à des révolution pol.

En se développant, le KISM dév les conditions de sa disparition : s’il se dév, le nb de prolétaires aug et cette classe est tjs + forte pr s’unir vs KIST et installer une « dictature du prolétariat »

> Pour aug tx de profit, les KIST veulent baisser les w et aug K (machines) .. mais les LEUR ne pourront plus acheter ce qui a été produit => pas de débouchés à la prod.

2/ Capitalisme = processus de mise en valeur d’un capital argent *Ce K-argent, détenu par les propriétaires, de transforme en marchandises destinées à la vente *Les ventes de ces mDISES vont retransformer celles-ci en K-argent mais d’une valeur supérieure

Ainsi, il y a apparition d’un profit pr les propriétaires => Plus-Value

3/ Comment apparaît le profit ( la plus-value qu’on notera PV) selon Marx ? * Le surcroît de valeur provient de l’exploitation, par les KIST, de la force de L des prolétaires, devenue marchandise.

Les petis artisans et agriculteurs ont été « expropriés » pdt la période que Marx qualifie d’ « accumulation primitive » du K : Ont été ruinés par la concu et l’évolution de la technique.

Ils st dc devenus prolétaires : st passé de propriétaire de leurs terres à propriétaires de leur seule force de L (ils n’ont pas d’autres ressources) => Ils st contraints d’en vendre l’usage aux KIST qui leur versent un w qui leur permet seulement de « reproduire » leur force de L.

Notons que pr Marx, la force de L est elle-même une marchandise. Sa valeur est dc déterminée par la th de la valeur-travail qui s’applique à ttes les marchandises : elle est dc égale au tps de L nécessaire à la production d’un « panier de B ouvrier » nécessaire à la reprod de la force de L. V = ∑ qi . Bi Où V = valeur de la force de L Bi : nb d’h de L pr produire un bien i qi = nb de biens i nécessaire à la reproduction de la force de L

* Pr Marx, la force de L est la seule marchandise créatrice de valeur ( c-à-d capable de donner aux B qu’elle produit uen valeur supérieure à celle de leurs coûts de prod). Cela est possible car la force de L est utilisée par les KIST pdt un tps > à celui nécessaire à la création du panier de B. Remarque : Etant une mDISE, la force de L est aussi achetée par les KIST en même tps que les mDISE nécessaire à la prod ( matière 1ères..)

La valeur créée par la force de L durant ce tps supplémentaire revient aux KIST. C’est une PV grâce à laquelle les KIST peuvent rémunérer leur K avancé. Exemple : Si on suppose une durée quotidienne de L de 12h et que les ouvriers produisent l’équivalent en valeur de leur w en 6h, ils L gratuitement pr les KIST pdt les 6h qui restent.

4/ Antagonismes des classes Les buts respectifs des prolétaires et des KIST amènent à une lutte entre ces 2 classes pr le

partage du R national entre w et profit et + précisément pr modifier le tx de PV (« tx d’exploitat° ») qui correspond à : PV / V

*But des ouvriers = aug de leur w pr mieux vivre (hausse de la valeur V de la force de L) *But des KIST = aug le rapport entre L non payé (PV) et L payé (V). Ils peuvent le faire en :

- augmentant la durée du L => aug de la PV absolue - réduisant (ac le progrès technique), le tps de L nécessaire pr produire V => aug de PV relative 5/ Comment la PV (vue comme 1 qté de valeur abstraite) se transforme en profit monétaire ?

Marx élabore un schéma permettant de passer des valeurs en « prix de production » grâce à

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7l’établissement d’un tx de profit moyen (uniforme ds tt les secteurs) En effet, selon lui : * La qté de PV produite par chaque branche dépend du rapport entre le K constant (machines et matières 1ères) et le K variable ( main d’œuvre) appelé composition organique, noté C/V

Ainsi chaque ≠ branches produisent des qtés très différentes de PV ( car leur compo orga st ≠ )

* Mais chaque branche ne réalisera pas ss forme de profit le montant exact de la PV produite car elle est soumise au tx moyen de profit => PV / ( C + V) qui s’impose au syst KIST ds son entier.

En effet, la logique KIST veut que chaque unité monétaire rapporte la même chose. (Le KISM doit permettre à tt investisseur de retirer un égal à celui que rapporte tt autre K de même grandeur).

Raisonnement : Ss l’effet de la concurrence, branches à faible compo orga (utilisent relativemT + de force de L, créatrice de PV) transfèrent 1 partie de cette PV à celle qui ont une compo orga + forte. Dc ac concu => les tx de π s’uniformisent en tx général de π qui est la moyenne de ts les tx de π ≠

* C’est ainsi grâce à un transfert de PV entre branches que se réalise l’égalisation de ces tx de profit inégaux « à l’origine ». Ce transfert de PV permet dc l’établissement d’un tx de profit moyen (transfrome la PV en profit et les valeurs en prix de production).

En ajoutant ce π moyen (PM) au coût de prod d’une mDISE ( c + v), on obtient ce que Marx apelle le « prix de production » (= c + v + PM) de la mDISE (≠ valeur du B car PM ≠ PV ).

Exemple : Hypothèses : *L’ens des ent se regroupent en 3 sphères en fct de leur compo orga *Le même K total est engagé ds chacune d’entres elles ( c + v = 100) *Le tx de PV est partout égal à 100%

Capitaux PV Valeur Tx de profit 1 90c + 10 v 10 110 10% 2 80c + 20 v 20 120 20% 3 70c + 30v 30 130 30%

Mais selon Marx, une telle situation ne peut perdurer car les tx de profits st inégaux. Il va dc s’établir un tx de profit moyen qui est égal à : ( ∑ PV produites ds l’ens du syst) / (∑ des K investis) Et donc ici, égal à : (10 + 20 + 30) / ( 100 + 100 + 100) = 60 / 300 = 20%

Ainsi, en réalité après péréquation des tx de profit, on aurait des « prix de production » égaux, ds chaque branche, à la somme des coûts (c + v) et du profit ( 20% de 100)

Tt se passerait dc comme si la branche 3 à faible compo orga ( + forte PV) avait transféré 10unités de PV vers la branche 1 pr permettre à chaque branche de bénéficier du tx de profit moyen.

MAIS : Une telle analyse rend-t-elle finalement compte du fonctionnement effectif du KISM ? En effet, au seain du KISM, la concu a peut-être au contraire pr effet de hiérarchiser les tx de profit.

CCC... LLLaaa ttthhhéééooorrriiieee dddeee lllaaa bbbaaaiiisssssseee ttteeennndddaaannnccciiieeelllllleee ddduuu tttaaauuuxxx dddeee ppprrrooofffiiittt (((BBBTTTTTTPPP))) Marx fait apparaître une contradiction du syst KIST : l’accumulation du K s’accompagnerait

d’une baisse tendancielle du tx de profit.

Capitaux PV Tx de profit Profit « prix de

prod » Ecart à la

valeur 1 90c + 10 v 10 20% 20 120 + 10 2 80c + 20 v 20 20% 20 120 0 3 70c + 30v 30 20% 20 120 - 10

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8> Ss l’effet de la concurrence, les capitalistes veulent accroître leur prod. Ils tendent dc à accroître la part du K constant par rapport au K variable (il y a aug de la compo orga du K). Or selon Marx, seul le K variable est créateur de profit. > De +, selon Marx, l’aug de la compo orga du K sera + rapide que celle de PV/V => On observe dc une baisse tendancielle du tx de profit qd on aug le K constant de l’ent. > Ainsi, le capitalisme, victime de ses contradictions internes, est promis à l’extinction…

Remarque : On parle de baisse « tendancielle » car cette baisse peut être retardée par des contre-tendances (baisse de la valeur de C, hausse du tx de PV …)

Cette baisse peut aussi être accentuée par des périodes de surraccumulation du K : situations où l’accroissement du K constant est trop important par rapport à la force de L.

• Pour attirer LEUR, les KIST doivent alors aug w => cela fait baisser le tx de PV (PV / V) • Puis pr alléger le coût salarial et aug la pté, ils vontsubstituer du K au L => aug C/V

Le rétablissement du tx de profit ne serait donc que provisoire et précaire (sauf si on arrive à réutiliser la force de L libérée tt en réduisant le coût unitaire de maind’œuvre)

Mais, on peut noter plsr pb ds cette analyse de Marx - Marx affirme que l’aug de C/V sera + rapide que celle du taux de profit PV/V. Malgré cela, rien ne démontre ds son analyse pourquoi cette hausse de PV/V serait insuffisante. => Ainsi certains rejettent cette BTTP, alors que d’autre la considèrent comme l’expression des contradtions internes du KISM puisque hausse de pté provoque une hausse du K qui est non créateur de PV), sans pr autant pv en déduire une baisse du tx de profit. - Si l’aug de PV/V peut freiner la BTTP, elle entraîne un accroissement de la valeur des mDISES ( elles couteront + cher) à réaliser ss forme de nvx K-argent ( pr avoir ce nvx K-argent, il faut les vendre). Mais puisque leur valeur a aug, les ent parviendront-elles à vendre ces mDISES.

DDD... LLL’’’AAAnnnaaalllyyyssseee dddeeesss cccrrriiissseeesss ààà pppaaarrrtttiiirrr dddeeesss sssccchhhééémmmaaasss dddeee lllaaa rrreeeppprrroooddduuuccctttiiiooonnn

Le schémas de la reproduction ne s’intéressent plus à l’origine de la PV (supposée connue), mais à la façon dt le syst KIST peut se reproduire de périodes en périodes grâce à la circulation des R permettant l’(X) des mDISES produites.

Marx y met en évidence : * Les conditions de l’équilibre (supposant not. que tte la PV se transforme en nvx K) * Le fait que l’accumulation du K ne peut se poursuivre que si la répartit° des R permet de vendre les mDISES produites (w assez hauts pr que LEUR puissent acheter la prod)

Il utilise les schémas de reproduction pr expliquer la dynamique de l’accumulation et montrer que le risque de surproduction est permanent au sein du KISM (ce qui constituerait sa contradiction)

1/ Description des Schémas Hypothèses : * On a => Secteur 1 : produit machines, mat 1ère / Secteur 2 : produit B de conso * B de prod fournis par secteur 1 st achetés par entrepreneurs des 2 secteurs * B de conso = achetés par wE des 2 secteurs mais aussi par KIST (utilisant part de leur π)

Remarque : Pr que l’équilibre soit réalisé, la prod entre les 2 secteurs doit suivre les rapports : • Ds chaque secteur, produit global annuel = C (K constant) + V (K variable) + Pv (PV). • C1 + C2 = prod globale du secteur 1. Ainsi C1 et C2 correspondent à la D globale de B de

prod (aussi appelée D de remplacement) tandis que 6000 est l’O de B de prod • V1 + Pv1 + V2 + Pv2 = Prod du secteur 2. Ainsi (V1 + Pv1) et (V2 + Pv2) correspondent à

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9la D globale de B de conso tandis que 3000 correspond à l’O de B de conso.

• C2 = V1 + Pv1

LA REPRODUCTION SIMPLE On admet que : - Les KIST des 2 secteurs consacrent tte leur PV à acheter B de conso et qu’ils

remplacent à l’identique le K usé pdt la période par son utilisation productive. - Les wE n’épargnent pas - Le rôle de l’Etat et des (X) extérieurs est neutre (impôts = dépenses et X = M )

Marx expose sa théorie avec l’exemple numérique suivant : Secteur 1 : 4 000 C1 + 1000 V1 + 1000 Pv1 = 6 000 Secteur 2 : 2 000 C2 + 500 V2 + 500 Pv2 = 3 000

> Pr le secteur 1 : La prod globale de 6000 se décompose selon le rapport C = 4V. On remarque que V = Pv = 1000. Cela car on a vu que d’après Marx, seul la force de L est créateur de PV > Pr le secteur 2 : La prod globale de 3000 se décompose selon le rapport C = 4V. On remarque de même, que V = Pv = 500 pr la même raison. ( On dit que la PV = 100% )

[Le dév. de la prod KIST exige que les proportions entre les 2 secteurs soient respectées.]

Ainsi, si les conditions techniques de production (compo orga du K), les w et le tx de profit (PV / (C + V) ) ne chgt pas, le syst productif se reproduit à l’identique de périodes en périodes . Mais ns sommes ds le cas d’un schéma de reproduction simple, cas particulier qui est rare et ne reflète pas le comportement le + prévisible des entrepreneurs. En effet ceux-ci sont poussés vers l’accumulation du K pr aug le profit.

LA REPRODUCTION ELARGIE Pr représenter un cas + général de la reproduction du KISM, on va introduire l’épargne. Hypothèses : * Les KIST du secteur 1 épargnent la moitié de leur Pv ( 500) * On prend comme rapport du secteur 2, C = 2V. On obtient alor pr la période 1 :

Secteur 1 : 4 000 C1 + 1000 V1 + 1000 Pv1 = 6 000 Secteur 2 : 1500 C2 + 750 V2 + 750 Pv2 = 3 000

Mais on constate un déséquilibre : Il manque 500 pr que C1 + C2 soit égal à l’O globale de B de prod En effet 1500 + 4000 = 5500 C’est alors l’épargne des KIST du Secteur 1 qui va permettre de rétablir l’égalité Offre Demande en servant à acheter un montant équivalent de capitaux supplémentaires.

Pr la période 2, cette épargne va se répartir selon le rapport C = 4V ds le secteur 1 et aura des répercutions sur le secteur 2 :

Secteur 1 : 4 400 C1 + 1100 V1 + 1100 Pv1 = 6 600 Secteur 2 : 1600 C2 + 800 V2 + 800 Pv2 = 3 200

De + grâce aux 100 de salaires supplémentaires versés aux ouvriers du secteur 1, le secteur 2 pourra vendre 100 unités de B de conso en +, lui permettant d’acheter à son tour de nELL machines pr une valeur égale à 100. C’est pr cela qu’on passe de 1500 C2 à 1600 C2 et avec le rapport C = 2V, On passe de 750 V2 à 800 V2 ( et dc de 750 Pv2 à 800 Pv2).

Remarque : L’Epargne de KIST a permis d’écouler les 500 de prod en trop et aussi d’éviter un déséquilibre

sur le mE des B de conso car sans elle on aurait eu une D de 3500 pr une O de 3000.

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10Mais les KIST ne vont pas nécessairement épargner ET réinvestir sous la forme d’une D de K

productif, le montant exactement nécessaire pr que cet équilibre ce réalise. Mais , avec l’accroissement de la valeur de la prod du secteur 1 (mnt de 6600), on constate un nvx déséquilibre. Il manque 600 pr que C1 + C2 = 6600. Il faut donc qu’un partie des R égale à 600 soit épargnée puis investie.

Pr la période 3, cette épargne se répartit selon le rapport C = 4V ds le secteur 1 et aura des répercussions ds le secteur 2 :

Secteur 1 : 4 880 C1 + 1220 V1 + 1220 Pv1 = 7320 [ + 480 ds C1 et + 120 ds V1] Secteur 2 : 1720 C2 + 860 V2 + 860 Pv2 = 3 440

De + grâce aux 120 de salaires supplémentaires versés aux ouvriers du secteur 1, le secteur 2 pourra vendre 120 unités de B de conso de +, lui permettant d’acheter à son tour de nELL machines pr une valeur de 120 ( passage de 1600 C2 à 1720 C2) et avec le rapport C = 2V, on ajoute 60 à V2 et à Pv2.

Mais cela va créer un nvx déséquilibre entre O et D car on créer un srcroit de K de 720. CONCLUSION : Même si à la fin de chaque période un nvx déséquilibre se crée, ce syst de schémas de reproduction décrit les conditions d’un équilibre dynamique exigeant un montant d’épargne approprié nécessaire pr que le syst fonctionne sans crise.

2/ Analyse critique des schémas de reproduction Des Marxistes se basant sur l’analyse de Rosa Luxemburg, ont critiqués le raisonnement de Marx : - La PV d’une période ne peut pas servir à l’achat d’une partie de la prod d’un autre secteur ds la même période car la PV n’est pas disponible avt la vente des mDISES ( alors que selon Quesnay et Malthus, le « produit net » d’une année est dépensé pdt la période suivante)

Marx considère en fait que c’est à partir d’une épargne qui n’existe pas encore (juste PV virtuelle) que s’établit l’équilibre macroéconomique.

* Pr certains écoIST cela ne pose pas de pb car le syst bancaire effectuera les avances aux KIST * Rosa Luxemburg, elle, insiste sur l’impossibilité d’accumuler du K sans « débouchés extérieurs » ( D provenant d’autre pays non KIST) pr écouler le surplus et monétiser 1 part de la PV ( car la D interne est insuffisante pr cela ) - En intégrant la hausse de C/V ds les schémas, le secteur 1 connaîtra un rythme de dév trop rapide par rapport au secteur 2 => revient à négliger la nécessaire complémentarité entre la croissance de ces 2 secteurs. En effet, un dév trop rapide du secteur 1 => Pb d’écoulement des B de prod. - Marx ne fait aucune allusion à la monnaie, base du syst KIST

CONCLUSION Que l’on s’appuie sur la th de la BTTP ou sur les schémas de reproduction, le KISM ne peut que connaître des cycles et des crises. Selon Marx, de crises en crises, les ouvriers vont s’organiser pr collectiviser les moyens de prod et mettre en place une dictature du prolétariat qui finira par faire disparaître le KISM. Mais crises permettent aussi régulat° du syst car il y a élimination des ent qui ne réclament plus leur part de PV globale mais aussi car la reconstitution d’une armée industrielle de réserve permet de peser sur les tx de w

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11IIIIIIIII... LLL’’’oooppptttiiimmmiiisssmmmeee NNNéééooo---ccclllaaassssssiiiqqquuueee Terme Néo-classique = nouvelle approche dominante succédant à celle des classiques. S’il existe une certaine unité au sein de l’approche néo-classique, elle s’accompagne d’une grde diversité ds ses développements.

AAA... LLLeeesss aaassspppeeeccctttsss gggééénnnééérrraaauuuxxx ddduuu nnnéééooo---ccclllaaassssssiiiccciiisssmmmeee - Présentation de l’analyse néo-classique par comparaison avec l’analyse classique - Distinction de plsr écoles au sein du néoclassicisme Eléments de continuité entre classiques et néo-classiques Les néo-classiques apparaissent bien comme les héritiers de leurs prédécesseurs classiques car certains éléments de leur pensée reprennent et même parfois renforcent la pensée classique : NIVEAU DOCTRINAL 1- Ils se situent ds une optique libérale => Ainsi le thème de l’existence de l’équilibre et de son efficience est central. 2- Choix méthodologique en faveur de l’individualisme méthodologique ( renforcé car pr les Néo-cl l’analyse de l’individualisme est + approfondie et dicte les comportements macroéconomiques) NIVEAU ANALYTIQUE 1- Structure dichotomique : distinct° entre l’essence réelle des phénomènes écono et leur apparence monétaire => Ds cette analyse il y a en fait absence d’illusion monétaire ( les ind, qui st dit Homo Oeconomicus , st capables de faire la différence entre grandeurs monétaires (nominales) et réelles) 2- Analyse centrée sur une th quantitative de la monnaie renouvellée

Professionnalisation de l’éco => A l’époque des Néo-cl l’éco devient une discipline autonome et les économistes, s’affirmant comme des spécialistes capables de maîtriser des techniques analytiques, peuvent en faire leur profession. Eléments de rupture NIVEAU DOCTRINAL 1- Chez les Cl : limite à la croissance éco = limites de l’accroissement de la prod° agricole. 1’- Forte croissance amène les Néo-cl à ne plus se préoccuper de ce pb. Ils abandonnent la perspective dynamique (long terme) pr se situer ds un cadre statique => Ils recherchent les conditions nécessaires pour que l’orga marchande d’une sté permettent d’aboutir à l’allocation optimale des ressources ( étudier la possibilité de l’équilibre éco stable)

Les Néo-cl cherchent à concevoir un syst idéal vers lequel l’éco doit tendre. L’approche Néo-cl est ainsi normative et non positive (on étudie ce qui doit ê et non ce qui est) NIVEAU ANALYTIQUE Distinction par le contenu de l’analyse réelle ds l’analyse dichotomique (surtt) 1- On parle de Révolution marginaliste : Elle désigne le renouvellement global de l’analyse réelle par les Néo-cl. Or, cette analyse s’intéresse surtt (comme chez les Cl) à la Valeur et à la Répartition : *Remise en cause de la valeur-travail des Cl car pr les Néo-cl, valeur d’un B ≠ objectif (côté O) *Ainsi pr les Néo-cl, la valeur d’un B est fondée sur sa valeur d’usage *On passe alors à une th de la valeur subjective (on se situe côté D) => th de la valeur-utilité

Les Cl avaient écarté ce type d’explicat° de la valeur en soulignant le paradoxe de la valeur. Mais les Néo-cl précisent que ce n’est pas l’utilité en sois qui en est le fondement mais l’utilité marginale.

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12LA TH DE LA VALEUR ET L’UTILITE

Causes du passage à une th subjective : - Utilitarisme de Bentham : Principe selon lequel la valeur de toute chose est fonction de son utilité Cela explique dc le subjectivisme des Néo-cl - L’analyse des Cl déniait les éléments de la D => incompatible avec l’idée de satisfaction des besoins. Ac la th de la valeur-utilité, les Néo-cl veulent y remédier.

D Utilité marginale : Supplément d’utilité (de satisfaction) généré par la consommation d’une unité supplémentaire du B considéré. Différentes propriétés sur l’utilité marginales - Ds cette analyse les agents éco = rationnels: pr eux, la valeur des B est proportionnelle à son unité marginale - Loi de Gossen : L’utilité marginale d’un B est une fct décroissante de sa qté. Cela permet d’expliquer le paradoxe de la valeur => Si l’eau, pourtant utile, n’a que si peu de valeur, c’est parce-qu’elle est déjà abondamment consommée, donc son utilité marginale est très faible (=> hyp. Satiété)

RAISONNEMENT MARGINALISTE On l’utilise pr résoudre la question centrale de la valeur. Ce raisonnement ce généralise a plsr phénomènes - Pr les Néo-cl, de même que les B de conso ont une valeur fondée sur leur utilité pr le consoEUR , les F de prod° ont une valeur déterminée par leur apport marginal à la prod° => On parle de pté marginale.

Les ent acceptent de payer la valeur d’(X) des F de prod°, tant que celle-ci est inférieure ou égale à la valeur qu’ils ont permis de créer ( cela permet de dégager du profit) - Ce type de raisonnement => possibilité de recourir au traitement mathématique de l’analyse éco. On met alors en rapport la variation de satisfaction (ou prod) avec la variation de la qté du B utilisé. Cela passe par des calculs de variations ( différentielles, dérivées) (Ruptures) 2- Les néo-cl reprennent la th quantitative de la monnaie en affinant l’analyse. Ils vont distinguer les effets à court terme de ceux à long terme (Cela explique l’instabilité éco) :

• A long terme, on a, comme chez les Cl, aug du niveau général des px qd MM aug • A court terme, les variations de la MM engendre des ajustements qui ne sont pas

instantanés => Aug de la MM stimule en fait temporairement la prod°, dc l’emploi en faisant baisser le taux d’intérêt ( puisque monnaie est + abondante, px du crédit baisse).

Explication : les conception des Néo-cl en ce pt st différentes de celles des Cl en raison du passage à un syst de monnaie inconvertible, ce qui permet une création monétaire + facile. Unité et diversité des néoclassiques

La révolution marginaliste s’est engagée dès le départ ds la diversité. La découverte de la th de l’utilité marginale est en fait multiple puisque 3 auteurs l’ont élaborée simultanément ds 3 pays ≠ :

• Jevons en Ang • Menger en Autriche • Léon Walras en France

A la suite de ces 3 auteurs, 3 écoles de pensée vont se constituer : > Ecole de Vienne (école autrichienne) : ds la lignée de Menger. Ces économistes insistent sur les phénomènes humains et sociaux et refusent le formalisme mathématique: Ils s’intéressent + à découvrir l’essence des phénomènes éco que des relations quantifiées entre des variables. > Ecole de Cambridge : ds la lignée de Jevons, mais surtt fondée par Marshall. Marshall a dév la th de l’équilibre partiel c’est-à-dire l’étude de l’équilibre ds le cadre d’un marché particulier. Mais cela revient à étudier un mE isolé en supposant que le px qui s’y établit n’aura pas de répercussions sur

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13les autes marchés : c’est une hypothèse trop limitative. C’est pr cela que Marshall a pris pr exemple un marché inessentiel ( celui du thé). Mais cela ne marcherais ps pr des B + importants. L’autre spécificité de l’approche Marshalienne de la détermination des px et de l’équilibre = synthèse entre Cl ( éléments relatifs à l’O et aux coûts de prod) et néocl ( D et utilité). Ainsi fait la différence entre court et long terme :

*A court terme c’est la D qui fait la loi (car O est relativement fixe) *A long terme l’O reprend sa prééminence (flexibilité de la prod neutralise les variat° de la D)

> Ecole de Lausanne marquée par Léon Walras. Pareto poursuit ses travaux. Selon eux, l’équilibre du syst éco peut ê conçu par analogie avec l’équilibre des forces de la mécanique. Ils mettent l’accent sur l’interdépendance généralisée des forces du syst. Bien qu’à l’époque cette analyse n’ait pas connu un grand succès, la pensée libérale est auj surtt une pensée Néo-Walrasienne. BBB... LLL’’’éééqqquuuiiillliiibbbrrreee GGGééénnnééérrraaalll WWWaaalllrrraaasssiiieeennn Pr pouvoir démontrer l’existence d’un équilibre, plsr hypothèses doivent ê respectées. (Le pt de départ consitste à étudier un syst parfait (possédant ttes la caractéristiques nécessaires à la démonstration de l’existence de l’équilibre) => c’est le syst de CPP) 1/ LES HYPOTHESES > Les biens et services : 1ère hypothèse de la CPP : Homogénéité du produit => On considère un modèle ds lequel il existe un grd nb n de B et m de S ayant des caractéristiques communes et ainsi un grd nb de marchés entre lesquels l’interdépendance peut jouer. > Les agents économiques : 2e hypothèse de la CPP : Atomicité du marché => On suppose qu’il existe un très grd nb d’agents éco dt aucun n’a le pv d’influencer la fixation des prix sur le marché. (Chaque agent = atome ds le syst).

* De +, chaque individu est preneur de prix (price taker) : il doit prendre les px tels qu’ils lui st indiqués sur les marchés.

* On considère que chaque agent est un centre de décis° unique et autonome : - Ent : les agents éco qui la constituent st sensés avoir ts le même objectif de faire du profit. - Agents particuliers : ils st sensés ne s’intéresser qu’ à la satisfact° de leurs désirs égoïstes.

* agents éco = Homo Oeconomicus => font des choix rationnels. => Il en résulte un comportement d’optimisation sous contrainte qui conduit les agents à égaliser les valeurs marginales des ≠ emplois possibles de leurs ressources. > Les marchés : Des conditions relatives à la CPP doivent ê établies sur les marchés :

* libre entrée de chaque branche productive pr respecter la possibilité de concu * transparence des marchés : permettre la parfaite information des agents éco.

2/ FORMULATION MATHEMATIQUE DU PB

L’équilibre partiel Ds le cas standard, soit, pr un bien i quelconque ( i = 1,2,…,n ) :

La demande globale de ce B peut ê synthétisé par une fct décroissante du px du B, correspondant à la fct Di = di (p1, …, pi, …, pn)

L’offre globale de ce B peut ê synthétisé par une fct croissante du px du B correspondant à la fct Si = si (p1, …, pi, …, pn)

Mais Pb : Peut-il exister un équilibre de marché, c-à-d un niveau des px pi qui satisfasse simultnément ts les offreurs et ts les demandeurs ?

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14En ne s’intéressant qu’à un seul bien i, on ne s’intéresse qu’à l’équilibre sur un seul marché.

C’est pr cela qu’on parle d’équilibre partiel. Mais ds la formulation Walrasienne, le pb est + complexe car ts les px interviennent ds la

détermination des comportements d’O et de D sur un marché ( même les px des autres B d’un marché différent). Ainsi pr pouvoir déterminer un équilibre partiel (niveau des px pi qui égalise Di et Si) il faut connaître la valeur d’équilibre des prix sur ts les autres marchés. Mais puisque ceci est vrai pr ts les mE => pb de détermination des px d’équilibre du fait de l’interdépendance généralisée.

La seule sol = supposer une détermination simultanée des px d’équilibres sur ts les marchés, c’est-à-d chercher un équilibre général du système.

La détermination de l’équilibre général Si l’ens des conditions listées st respectées, Walras estime qu’on peut montrer l’existence d’un

équilibre général simultané sur ts les marchés. Pr cela, il faut selon lui résoudre le syst d’équations simultanées composées de n conditions d’équilibre pr les n marchés (Di = Si).

Il s’agit de trouver les pi (px égalisant l’O et la D de bien i)

=> Raisonnement de Walras pr la résolution du syst : Il se contentait en fait d’affirmer que puisqu’il y a autant d’équations que d’inconnues, le syst doit admettre une sol ( => le vecteur px d’équilibre).

> Incorporation de la loi de Say : Walras a reformulé le pb pr tenir de la loi de Say avec laquelle il était d’accord. Appliquée ici, elle s’exprime ainsi : « le montant des dépenses consacrées à l’achat de tt les B et S est identique au montant des recettes correspondant à la vente de ces B et S »

Walras en déduit que « si (n-1) marchés st en équilibre, alors le nième est lui aussi nécéssairement en équilibre »

En soustrayant l’éq (2) de l’éq (1), on en déduit nécesairement que sur le nième marché : pn* x Dn = Pn* x Sn => Cela signifie que le marché est en équilibre. Mais le syst doit alors ê reformulé car on se trouve face à un syst à n inconnues face à (n-1) équations. La sol mathématique consiste alors à paramétrer les variables recherchées par rapport à l’une d’elles ( le px) : p1* ,… , pi*, … , pn-1 En effet, ce qui nous importe ce st les px relatifs puisqu’on pn* pn* pn* s’intéresse aux rapports d’(X) entre les B. CL : A condition de respecter les hypothèses initiales, l’équilibre général des marchés interdépendants ∃ et peut être obtenu par la flexibilité des px ( puisqu’il doit exister un prix égalisant O et D) => C’est ds ce sens qu’on parle d’une autorégulation par les px .

Remarque : La méthode de résolution du syst proposée par Walras n’est cependant pas valable. Ds la période + récente, Arrow et Debreu, des économistes mathématiciens vont faire une véritable démonstration mathématique de l’équilibre général. Mais la démonstration de l’existence de l’équilibre ne met pas un point final au pb walrasien. En effet il faut aussi s’interroger sur les caractéristiques de cet équilibre. 3/ PROPRIETES DE L’EQUILIBRE

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15L’UNICITE DE L’EQUILIBRE La démonstration des vertues d’une éco de marché grâce à la flexibilité des prix n’est valable

que si l’équilibre est unique. En effet, si il existe plsr positions d’équilibres différentes, il se peut qu’on passe de l’une à l’autre de façon brutale sans savoir comment, ni pourquoi.

C’est à ce moment qu’une intervent° de l’Etat, pr pallier ce défaut d’organisation, est justifiée.

LA STABILITE DE L’EQUILIBRE Il s’agit de savoir si

l’équilibre pourrait se rétablir de lui-même après avoir subi un choc exogène (pol, démogra…). Pr Walras, un équilibre de mE est stable si pr tt niveau de prix supérieur au prix d’équilibre p*, O > D et cette offre excédentaire conduit à une baisse du prix. Ds le cas contraire on parle d’équilibre instable.

Par quel processus les agents éco peuvent-ils trouver et faire respecter cette structure de px relatifs ( vecteur px relaif d’équilibre ) ? Cela met en question la possibilité d’échanges décentralisés. La solution de Walras à ce pb: *un commissaire priseur centralise les décisions d’achats et de vente par le processus de tâtonnement walrasien : Il est en fait chargé de proposer plsr vecteurs prix et selon les réponses des offreurs et des demandeurs, de définir celui qui va satisfaire ts les agents. *Pb de la double coïncidence des désirs : Pr l’éviter on suppose l’existence d’une chambre de compensation. Elle se substitue en tant que contrepartie entre le vendeur et lʹacheteur initial. Ex : Si Mr X achète un contrat à Mr Y. La transaction est en réalité divisée en 2: X achète à la chambre de compensat° ce que Y a vendu à celle-ci. Ainsi, si Y ne peut honorer son engagement, X nʹen subit pas les csqc.

L’approche Walrasienne met ainsi en évidence les limites de l’éco de marché : La nécessité de faire intervenir un commisaire priseur et une chambre de compensation pr que les (X) aient lieu à l’équilibre détruit le mythe de la main invisible. Les Walrasiens vont ainsi développer une attitude de conciliation entre régulation marchande par les prix et régulation centralisée par l’Etat. CCC... LLLeee mmmaaarrrccchhhééé eeettt lll’’’EEEtttaaattt

Le concept d’optimalité mis au poin par Pareto permet de préciser les limites de l’efficacité du mE et de spécifier les cas où l’Etat doit intervenir. (on mesure ainsi l’efficience de l’équilibre) 1/ L’OPTIMUM DE PARETO Utilisant les maths pr analyser l’éco, Pareto tt comme les Néo-cl, rejette tt jugement de valeur en dehors du champs de son analyse. Il faut dc dissocier :

• Les Q sur l’équité, la justice sociale, qui requièrent des jugements de valeur • Les Q sur l’efficacité du syst (les seules traitées par Pareto), étudiée de façon objective et

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16mathématique sans émettre de jugements de valeur (sans comparer le niveau de d’utilité des ind. Ex : La satisfact° que procure le café à Charles est-elle supérieure à la satisfaction que procure le thé à Fred? ) Pareto différencie ainsi :

• Les situations sous-optimales : ne st pas préférées socialement ( aug utilité d’un ind en partic. Mais néglige la satisfaction de la collectivité)

• Les situations optimales ou d’efficacité maximale : st préférées

Pr Pareto, une situation est dite optimale s’il nʹest pas possible de trouver une situation où lʹon puisse augmenter lʹutilité collective sans diminuer au moins celle dʹun individu unique. MAIS : Ce nʹest pas critère dʹéquité => une situat° ds laquelle un agent a tt et les autres rien est un optimum de Pareto. Cʹest même un critère relativement inégalitaire puisquʹil empêche une véritable redistribution. Cʹest en revanche un critère dʹefficacité, il semble pertinent dʹéviter tte situation Pareto sous-optimale puisque ds ce cas on peut améliorer le sort dʹun agent sans détériorer la situation des autres agents.

Mais en s’interdisant la comparaison interpersonnelle d’utilité on ne dispose que d’un concept faible car il n’y a pas unicité de l’optimum : plsr situations peuvent ê optimales entre lesquelles on ne peut faire la différence ( puisqu’on a pas le droit d’émettre de jugements de valeur). 2/ LE THEOREME D’EQUIVALENCE (Démontré par Arrow et Debreu)

Il cherche à préciser les conditions sous lesquelles on peut affirmer que tt équilibre général Walrasien est un optimum de Pareto. Le résultat est obtenu sur la base d’une approche mathématique qui fournit la liste des conditions nécessaires à la démonstration.

Ds l’approche des Walrasiens, ces conditions st remplies, dc l’éco de mE est un syst qui permet d’atteindre les situations éco les meilleures possibles. Mais les walrasiens soulignent que qd l’une de ces conditions n’est pas vérifiée on doit admettre que l’équilibre obtenu est sous-optimal.

Les différents cas possibles de sous-optimalités st des cas de défaillances du marché : Qd la flexi des px ne permet pas d’aboutir à une situation d’équilibre, on demande à l’Etat de se

substituer au modèle de mE. On admet ainsi une certaine complémentarité entre l’Etat et le marché. Mais l’Etat est considéré comme étant seulement la roue de secours du marché. 3/ LES DEFAILLANCES DU MARCHE

Les biens collectifs > Caractéristiques : - Non rivalité ds la conso : la qté consommée par l’un ne diminue pas les qté dispo pr les autres. Le coût marginal pr servir un consommateur supplémentaire est dc nul. - Non Exclsuion : Impossibilité d’exclure les ind de son utilisat° (même cx qui refusent de payer) => lié à l’absence d’un dispositif limitant l’accès à l’utilisation du bien. - Non divisibilité : Qd on consomme, on doit consommer tt le B à la fois.

> Ce type de bien pose plsr pb aux économistes libéraux : - Détermination de son prix : ces biens étant inapporpriables, il est impossible de mesurer l’acte de conso d’un individu quelconque. - Les B et S collectifs étant fournis « gratuitement », il existe un risque de gaspillage. - En quelles qté les produire et quels st les B qui doivent ê pris en charge par l’Etat ? : Les usagers st incités à ne pas révéler leurs préférences. Ce st des « free riders » : payent même taxe que les autres mais y gagnent en consommant + de B collectifs.

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17 Le th de l’impossibilité de Arrow (s’appuyant sur le paradoxe de Condorcet) démontre la

difficuté de déterminer les B qui doivent ê collectifs. Le financement des B/S collectifs purs est assuré par l’impôt ( = prix implicite basé non pas

sur l’utilité marginale retirée par les ind, mais sur la capacité contributive des citoyens)

Les externalités ( les effets externes) Ils peuvent ê positifs (procure un bien ê à l’autre agent éco) ou négatifs (diminution du bien ê).

Ces effets échappent au marché car on ne les prend pas en compte ds le calcul du PIB : Ils échappent à la loi de l’offre et de la demande qui gouvernent le mÉ : Qd un agent produit une externalité négative (ex : pollution), il n’en paye pas le prix / Qd il produit une externalité positive (ex : dév d’un réseau routier), le marché ne lui assure aucune récompense.

On tente de diminuer ces effets externes par l’intervention de l’Etat : - Il cherche à internaliser ces effets externes en les faisant payer cx qui les produisent. Pr la pollution, il y a ainsi des taxes sur les émissions de CO2 , de sulfate…) - Il ∃ aussi un MÉ des droits à polluer : On fixe un seuil de production ds le pays et chaque ent. possède un « droit à polluer » mais ne doit pas le dépasser. Ces droits peuvent se revendre, s’(X) - On peut aussi subventionner les ent. pour leur permettre de mettre un dispositif anti-polluant

. Le cas des rendements décroissants (1) Qd profit d’une ent est maximum, la dernière unité produite procure un profit nul => Cette unité rapporte autant qu’elle coûte, c-à-d que recette marginale = coût marginal. (2) En situation de CPP : l’ent ne peut jouer que sur les qté produites (px déterminés par le mE) + recette perçue sur la dernière unité = recette perçue sur l’avt dernière …ect ( cette recette se confond avec le px déterminé par le mE). On peut écrire que en CPP, coût marginal = px de vente (3) Mais l’application de cette règle pose pb dès qu’il s’agit de rendements croissants. Ds ce cas, chaque unité supplémentaire produite coûte moins cher que la précédente (le coût marginal est décroissant). * D’une part, le profit est nul (puisqu’on fixe les qtés produites à un niveau où le coût de la dernière unité produite est égal au px). * De +, et surtt, on fait une perte sur l‘avt dernière unité(puisqu’elle est vendue au même prix que sa suivante ( alors qu’elle a couté plus cher)

Le fctionnement du mE s’appuie sur la recherche de la maximisat° du π , or, en cas de rdments croissants, celle-ci conduit à réaliser des pertes sur ttes les unités produites sauf la dernière.

D’où l’idée que l’Etat devrait prendre en charge les productions à rendement croissants

Biens sous tutelles Il existe aussi des B pr lesquels les consommateurs expriment « de mauvaises préférences »,

empêchant ainsi le mE d’assurer une allocation optimale des ressources. Ce st les B tels que le tabac, l’alcool => ils mettent en péril l’équilibre financier des organismes de santé (déficit Sécu..), provoque absentéisme, fatigue .. ce qui compromet l’efficience du syst éco.


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