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Bulletinpidmiologiquehebdomadaire
4 juin 2013 / n 22-23
Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2013Health recommendations for travellers, 2013
pp 239 ditorial - Sous le soleil exactement
pp 240 Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2013 ( l'attention des professionnels de sant)Health recommendations for travellers, 2013 (for health professionals)
ditorial - Sous le soleil exactement
Eric Caumes
Prsident du Comit des maladies lies aux voyages et des maladies dimportation du Haut Conseil de la sant publique
Voici la livraison annuelle, cuve 2013, des recommandations aux voyageursp Quoi de neuf par rapport 2012 ? Les principales rvisions ont pour dnominateur commun le dsir de faire de ces recommandations un texte plus facile consulter, mais aussi plus pragmatique, cest--dire mieux adapt au travail du mdecin conseillant les voyageursp
Le plan a t en partie modifip Il y a 12 chapitres censs couvrir, dans lordre habituel de la consultation pr-voyages, les grandes tapes du conseil au voyageur (vaccinations, paludisme, autres risques) tout en consacrant une place croissante aux voyageurs particuliers, la pharmacie de voyage et les aspects administratifs terminant la marchep
Les vaccinations (chapitre 1) sont maintenant listes par ordre alphabtique, ce qui devrait en faciliter la lecture et permet de saffranchir de la sous-classification classique, mais parfois mal adapte, en vaccinations obligatoires, indispensables et ncessaires selon les pays et les voyageursp Les quelques nouveauts, plus propres au voyageur, concernent les vaccinations contre la rage (avec un nouveau schma vaccinal), lencphalite japonaise (avec une extension des indications chez lenfant), et les infections mningocoques (avec larrive dun nouveau vaccin qui va clarifier les indications)p Les autres modifications suivent celles du calendrier vaccinal, qui a t allgp Il est important ce titre de toujours rappeler que la consultation pr-voyage est loccasion de mettre jour les vaccins du calendrier vaccinalp
Le paludisme (chapitre 2) aurait ncessit de rediscuter les indications de la chimioprophylaxie, la balance bnfice risques stant modifie au cours des dernires annes, avec moins de bnfices (du fait de la diminution de la prvalence en Asie et en Amrique latine) et des risques identiques (en termes deffets indsirables)p Le chantier nous est toutefois apparu trop important pour cette annep Il nous obligeait aussi revoir les modalits du traitement prsomptif, la rvision la baisse des indications de la chimioprophylaxie allant de pair avec une rvision, la hausse, des indications potentielles du traitement prsomptif, avec ses contraintes et ses alasp Il faut noter larrive salutaire de deux nouveaux traitements pour la prise en charge du paludisme, dans ses formes graves (lartsunate) et non compliques (association dihydroartmisinine - pipraquine)p Enfin, le passage de Madagascar parmi les pays du groupe 3 du paludisme fait maintenant de toute lAfrique subsaharienne une zone de multirsistancep
Les autres risques ont fait lobjet de diffrents regroupements (chapitres 3 9), expliquant la disparition du chapitre accidents p Ce nest pas nier leur importance en mdecine des voyages : ils seront retrouvs dans les risques lis aux transports et lenvironnementp Lexposition aux arthropodes (chapitre 3) vient avant les maladies lies au pril fcal et notamment la diarrhe du voyageur (chapitre 4)p Lentomologie vient dans la continuit du paludismep Les maladies transmises par les arthropodes (dengue, chikungunya,p) augmentent rgulirement, alors que ce nest pas le cas de la diarrhe du voyageurp Mais celle-ci reste bien un risque majeur, proportionnellement plus lev que chacune des maladies transmises par piqre darthropodep Nous avons galement regroup les risques des transports (terrestres, ariens et maritimes) (chapitre 5), les risques environnementaux (altitude, plonge sous marine, baignades, chaleur, soleil, froid, sport extrmes, animaux) et lhygine corporelle (chapitre 6), pour finir par les risques lis au sexe (chapitre 7), aux soins ltranger (chapitre 8) et aux tatouages et piercings (chapitre 9)p Le soleil a fait son apparition avec la protection antisolaire, soulignant limportance des risques environnementauxp
La part consacre aux voyageurs particuliers , enfants, femmes enceintes, personnes ges, personnes souffrant de pathologies chroniques ou immunodprimes, et plerins (chapitre 10) est croissante, tant le terrain ou le but du voyage modifient les risques et donc les indications des diffrentes prophylaxiesp Cest le voyageur immunodprim, quelle quen soit la raison, qui fait lobjet du plus grand nombre de modificationsp Ces malades vivent de mieux en mieux et voyagent de plus en plusp Et le spectre de limmunodpression est de plus en plus large, du transplant dorganes linfection par le VIH, en passant par les biothrapies et la corticothrapiep De plus, le Comit des maladies lies aux voyages et des maladies dimportation (CMVI) a profit de lexcellente mise jour des nouvelles recommandations du Comit technique des vaccinations (CTV)p
lavenir, le rle du mdecin ou de linfirmir(e) en mdecine des voyages devrait pouvoir stendre au-del du triptyque classique vaccination-paludisme-hyginep Dores et dj, il doit inclure, dans les recommandations, les informations ncessaires quant aux transports et aux risques particuliers, en fonction du terrain et du type de voyagep Il faut aussi envisager le dpistage de maladies couvertes par la vaccination, comme lhpatite B, chez les personnes risquep Il est en effet plus utile pour le voyageur de faire dpister un portage chronique du virus de lhpatite B que de le vaccinerp Cette ncessit de dpistage sexplique par lexistence de traitements efficaces et la mise disposition, possible dans un avenir proche, de tests rapides dorientation diagnostique (TROD)p
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Introduction la pathologie du voyage . . . . . . p . 241
1 . VaccInatIons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 2411.1 Cholra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2411.2 Encphalite japonaise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 241
Carte 1 - Transmission aux populations locales du virus de lencphalite japonaise (donnes au 1er avril 2013) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 242
1.3 Encphalite tiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 242Carte 2 - Zones de circulation du virus de lencphalite tiques et des tiques vectrices, 2013 p. 243
1.4 Fivre jaune. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 243Carte 3 - Zones dendmie de la fivre jaune, 2011 p. 244Tableau 1 - Recommandations pour la vaccination contre la fivre jaune chez les personnes immunodprimes ou asplniques . . . . . . . . . . . . . . p. 245
1.5 Fivre typhode. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 243Carte 4 - Zones dendmie de la fivre typhode. . . p. 246
1.6 Grippe saisonnire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2451.7 Hpatite A. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2451.8 Hpatite B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2451.9 Infections invasives mningocoques A, C, Y, W135 p. 2461.10 Rage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2491.11 Rougeole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2491.12 Tuberculose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 249
Tableau 2 - Vaccinations de lenfant. . . . . . . . . . . . . p. 247Tableau 3 - Vaccinations de ladulte . . . . . . . . . . . . . p. 248
2 . PaludIsme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 2492.1 Donnes pidmiologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2492.2 Chimioprophylaxie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 254
2.2.1 Principes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2542.2.2 Schmas prophylactiques . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 254 2.2.3 Chimioprophylaxie selon les zones . . . . . . . . . p. 255
Tableau 4 - Situation du paludisme et indication de la chimioprophylaxie selon les pays et territoires . . . . . . . . . . . . . . . . p. 250Tableau 5 - Pays pour lesquels la situation est complexe selon les rgions . . . . . . . . . . . . . p. 253Tableau 6 - Chimioprophylaxie antipaludique chez ladulte selon les groupes de chimiorsistance, 2013. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 254Tableau 7 - Chimioprophylaxie antipaludique chez lenfant selon les groupes de chimiorsistance, 2013. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 255
2.3 Sjours de longue dure (plus de trois mois) . . . . . . p. 2562.4 Sjours itratifs de courte dure . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2562.5 Traitement prsomptif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 256
Tableau 8 - Traitements curatifs antipaludiques prsomptifs envisageables, chez ladulte . . . . . . . . . p. 256
3 . RIsques lIs aux aRthRoPodes . . . . . . . . . p . 2563.1 Risques lis aux moustiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 257
3.1.1 Moustiques qui piquent plutt la nuit et peuvent transmettre le paludisme, certaines arboviroses (Virus du Nil occidental, encphalites amricaines, encphalite japonaise) et des filarioses . . . . . p. 257
3.1.2 Moustiques qui piquent plutt le jour et peuvent transmettre des arboviroses comme la dengue et le chikungunya . . . . . . . . . . . . . . p. 257
3.1.3 Moustiques qui piquent plutt le jour et peuvent transmettre des filarioses . . . . . . . . . p. 257
3.1.4 Moustiques responsables de fortes nuisances p. 2583.2 Prvention contre les piqres de moustiques . . . . . . p. 2583.3 Risques lis aux autres insectes piqueurs
(phlbotomes, mouches, punaises, poux et puces) p. 2593.4 Risques lis aux autres arthropodes . . . . . . . . . . . . . . p. 259
3.4.1 Tiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2593.4.2 Acariens microscopiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2593.4.3 Arthropodes venimeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 259
Tableau 9 - Efficacit relative des moyens de prvention disponibles contre les piqres de moustiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 257Tableau 10 - Rpulsifs recommands pour la protection contre les piqres darthropodes (hors araignes, scorpions, scolopendres et hymnoptres) : composition, nom commercial, prsentation et mode dutilisation . . . . . . . . . p. 257Tableau 11 - Liste de produits biocides insecticides pour limprgnation des vtements, tissus ou moustiquaires . . . . . p. 258Tableau 12 - Liste de moustiquaires pr-imprgnes dinsecticide . . . . . . . . . . . . . . p. 258Tableau 13 - Insectes piqueurs autres que les moustiques, maladies transmises et prvention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 259
4 . dIaRRhe du VoyageuR et autRes RIsques lIs lalImentatIon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 2594.1 Prvention. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 260
4.1.1 Hygine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2604.1.2 Prophylaxie mdicamenteuse . . . . . . . . . . . . . p. 260
4.2 Traitement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2604.2.1 Traitement symptomatique . . . . . . . . . . . . . . . p. 2604.2.2 Antibiothrapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 260
Tableau 14 - Schmas posologiques des antibiotiques recommands pour les formes cliniques moyennes ou svres de diarrhes du voyageur chez ladulte et chez lenfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 260
5 . tRansPoRts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 2605.1 Accidents de la voie publique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2605.2 Transports ariens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2605.3 Transports maritimes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2615.4 Mal des transports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 261
6 . enVIRonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 2616.1 Excursions et randonnes en altitude
(suprieure 2 500 mtres). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2616.2 Plonge sous-marine avec bouteilles . . . . . . . . . . . . . p. 2616.3 Baignades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2616.4 Exposition la chaleur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2626.5 Exposition au soleil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 262
6.5.1 Risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2626.5.2 Prvention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 262
6.6 Exposition au grand froid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2626.7 Pratiques sportives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2626.8 Animaux autres que les arthropodes. . . . . . . . . . . . . p. 262
6.8.1 Animaux venimeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2626.8.2 Mammifres et oiseaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 262
6.9 Hygine corporelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 262
Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2013 ( lattention des professionnels de sant)Health recommendations for travellers, 2013 (for health professionals)Avis du Haut Conseil de la sant publique du 25 avril 2013
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Introduction la pathologie du voyage
Les voyageurs, quelles que soient leur destination et les conditions du voyage, sont frquemment victimes de problmes de santp Le taux de voyageurs malades varie de 15% 70% selon les tudes, en fonction du type de voyageurs, des destinations et des conditions de sjourp La diarrhe est toujours le plus frquent des problmes de sant en voyage, avec les affections des voies ariennes suprieures, les dermatoses et la fivrep Les tudes les plus rcentes montrent aussi lmergence de pathologies non infectieuses : mal daltitude, mal des transports, traumatismes et blessures, dorigine accidentelle mais aussi intentionnellepLe risque de dcs par mois de voyage a t estim 1 pour 100 000 (1 pour 10 000 pour les personnes impliques dans des oprations humanitaires)p Les causes de mortalit en voyage sont, dans la moiti des cas environ, cardiovasculairesp Les autres causes de dcs, plus en rapport avec le voyage, se partagent entre accidents de la voie publique, noyades, homicides et suicidesp Les infections ne rendent compte que de 1 3% des dcsp Les causes de rapatriement sanitaire sont proches de celles de la mortalit en voyage : traumatiques (accidents, loisirs, agressions), vasculaires (cardiaques et neurologiques) et psychiatriquespSi les tiologies infectieuses des dcs ou des pathologies graves, imposant une vacuation sanitaire, sont peu frquentes, cest en grande partie parce que les recommandations qui suivent permettent de les viterpLes voyageurs ayant t hospitaliss au cours de leur voyage ou rapatris sanitaires prsentent un risque de portage de bactries multirsistantes (BMR) qui doit faire lobjet dun dpistage en cas dhospitalisation dans une structure de soinspCes recommandations ont t labores par le Comit des maladies lies aux voyages et des maladies dimportation (CMVI) et approuves par le Haut Conseil de la sant publique (HCSP) lors de la sance du 25 avril 2013 de la Commission spcialise maladies transmissiblesp Elles tiennent compte des donnes du Centre national de rfrence (CNR) du paludisme, du CNR des arboviroses, du Dpartement international de lInstitut de veille sanitaire (InVS), et de lAgence nationale de scurit des mdicaments et des produits de sant (ANSM) pour les vaccins et mdicamentspLes recommandations figurant dans ce document ne peuvent prendre en compte lvolution des risques et lmergence de nouvelles maladies infectieusesp Les recommandations aux voyageurs sont donc susceptibles dtre modifies en fonction de lvolution de la situation internationalep Pour tre inform de ces mises jour, il est conseill de consulter un des sites suivants :
http://www.sante.gouv.fr/ http://www.who.int/en/ http://www.invs.sante.fr/ http://emergency.cdc.gov/
7 . RIsques lIs aux comPoRtements sexuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 262
8 . RIsques lIs aux soIns . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 2638.1 Risques lis des injections ou des actes invasifs . . . p. 2638.2 Risques lis une hospitalisation . . . . . . . . . . . . . . . . p. 263
9 . RIsques lIs aux PRatIques de tatouages et de PIeRcIng . . . . . . . . . . . . p . 263
10 . PRcautIons en fonctIon des PeRsonnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 26310.1 Enfants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26310.2 Femmes enceintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26310.3 Personnes ges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26310.4 Personnes atteintes daffections chroniques. . . . . p. 26410.5 Personnes infectes par le VIH
et personnes immunodprimes . . . . . . . . . . . . . . p. 264
10.6 Personnes se rendant un grand rassemblement type plerinage en Arabie saoudite (Hadj et Umra) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26410.6.1 Mesures prventives dordre gnral . . . . p. 26410.6.2 Vaccinations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 264
11 . tRousse PhaRmacIe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 265
12 . asPects admInIstRatIfs . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 26512.1 Prise en charge mdicale, assistance
et rapatriement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26512.1.1 Assurance maladie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26512.1.2 Assistance rapatriement . . . . . . . . . . . . . . . p. 26512.1.3 Rserve de mdicaments pour long sjour p. 265
12.2 Dossier mdical. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 265
Rfrences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 266
1. VaccinationsUn grand nombre de maladies lies aux voyages peuvent tre prvenues par une vaccination.Le programme de vaccination tablir pour chaque voyageur doit tenir compte de : lvaluation des risques rels encourus par le voyageur, qui varient en fonction : du contexte pidmiologique international ; de la situation sanitaire et du niveau dhygine
de la zone visite ; des conditions du sjour (saison, activits sur
place, modalits dhbergement et dure) ; des facteurs de risque individuels, notamment
lge, les antcdents mdicaux ; du statut vaccinal antrieur ;
lobligation administrative de prsenter un certificat de vaccination pour entrer dans cer-tains pays, soit dans le cadre du Rglement sanitaire international (vaccination contre la fivre jaune), soit du fait dune exigence particulire du pays daccueil
(vaccination contre les infections invasives mnin-gocoques pour les plerinages en Arabie saoudite)pLa mise jour des vaccinations recommandes en France dans le calendrier vaccinal [1], que ce soit pour les adultes ou les enfants, est la premire tape de ce programme, sachant que certaines des infections vises peuvent tre endmiques dans le pays de destinationp Cette mise jour est parti-culirement importante pour la vaccination contre la diphtrie, le ttanos, la poliomylite et la coqueluche, y compris pour les personnes gespAfin de faciliter la lecture, les vaccinations sont pr-sentes par ordre alphabtiquep
1 .1 cholraDans tous les cas, une prvention efficace est assure par des rgles dhygine simples appliques lalimentation (cfp chapitre 4 Diarrhe, pp 259)pLa vaccination anticholrique nest recommande que pour les personnels devant intervenir auprs de malades, en situation dpidmiep
1 .2 encphalite japonaise
La vaccination contre lencphalite japonaise nest pas recommande systmatiquement tous les voyageurs qui se rendent dans les rgions o le virus circule [2] (Carte 1, pp 242). Seules sont concernes :
les personnes expatries ou devant rsider plus de 30 jours dans ces rgions ;
les personnes se rendant dans ces rgions, avec une activit extrieure importante, plus particulire-ment dans les zones de rizires ou de marcages, pendant la priode de transmission du virus, notam-ment pendant la saison des pluies, quelle que soit la dure du sjourp
Les situations suivantes sont considres comme risque : nuit passe la belle toile sans mousti-quaire, camping, travail lextrieur, cyclisme, ran-donneppp, en particulier dans des zones o lirri-gation par inondation est pratiquep
http://www.sante.gouv.fr/http://www.who.int/en/http://www.invs.sante.fr/http://emergency.cdc.gov/
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Carte 1 Transmission aux populations locales du virus de lencphalite japonaise (donnes au 1er avril 2013)
Pas de donnes et/ou pas de transmission
Circulation endmique et/ou pidmique
Donnes de surveillance non disponibles mais circulation du virus
Rares cas sporadiques (mesures de contrle effectives)
0 1 000 2 000 Km
Note : Cette carte reprsente le niveau de transmission de l'encphalite japonaise l'homme dans des pays dont certains ont une couverture vaccinale trs leve (Core, Japon...).Elle ne reflte donc pas uniquement l'intensit de la circulation du virus chez l'animal, facteur dterminant du risque pour des touristes non vaccins.Carte InVS-Donnes MinSa-OMS-littrature/Fond de carte ESrI
Encphalite tiques
Schma vaccinalDeux vaccins, prpars partir de deux souches diffrentes (TICOVAC et ENCEPUR) sont disponibles en Francep
Schma classique
TICOVAC : 3 injections M0, entre M1 et M3, puis entre M5 et M12p Il existe une prsentation pdiatrique utilisable chez les enfants gs de 1 16 ansp ENCEPUR (utilisable partir de lge de 12 ans) : 3 injections M0, entre M1 et M3, puis entre M9 et M12pPour les deux vaccins, le 1er rappel est faire dans les 5 ans suivant la 3e dose (3 ans pour les voya-geurs gs de plus de 60 ans)p
Schma acclr
Si une immunisation rapide est ncessaire, deux schmas acclrs peuvent tre utiliss, selon la spcialit : TICOVAC : 2 injections J0 et J15 (3e dose 5 12 mois aprs la 2e) ENCEPUR : 3 injections J0, J7 et J21, auquel cas le 1er rappel doit tre administr 12 18 mois aprs la primo-vaccinationpLes deux vaccins de lencphalite tiques sont produits partir dun virus inactivp
Encphalite japonaise
Schma vaccinal Deux injections J0 et J28pUne demi-dose est requise chaque injection en-dessous de lge de 3 ansp Rappel 12-24 mois aprs la primo-vaccination, avant une rexposition ventuelle au virus de lencphalite japonaisep Les personnes risque continu dinfection par le virus de lencphalite japonaise doivent recevoir 1 injection de rappel 12 mois aprs la primo-vaccinationpLe vaccin de lencphalite japonaise utilis en France est produit partir dun virus inactivp LAMM a t octroye le 1er fvrier 2013 chez les enfants partir de lge de 2 moisp Les recommandations du Haut Conseil de la sant publique sont en coursp Ce vaccin est dispo-nible uniquement dans les centres agrs de vaccinations internationales (CVI)pNBp Attention, pour les suites de vaccination ou les rappels, le vaccin europen nest pas dis-ponible dans tous les pays asiatiquesp
1 .3 encphalite tiquesLa vaccination contre lencphalite tiques est recommande pour tous les voyageurs devant sjourner en zone rurale ou boise dans les rgions
dendmie (Europe centrale, orientale et septen-trionale, nord de lAsie centrale, nord de la Chine, nord du Japon) du printemps lautomne [3] (Carte 2, pp 243)p
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BEH 22-23 / 4 juin 2013 243
Carte 2 Zones de circulation du virus de lencphalite tiques et des tiques vectrices, 2013
Sous-type du virus
Coexistence des deux sous-types de virus
Sous-type oriental
Sous-type occidentalN
0 1 500 3 000 Km
Norv
ge Su
de
Finl
ande
Russie
Kazakhstan
Mongolie
Chine
Inde
Pakis
tanAf
ghan
istan
Iran
OuzbkistanTurkmnistan
Irak
Arabie Saoudite
Ymen
Ethiopie
Soudan
Egypte
AlgrieMaro
c
Espa
gne
France
Italie
Turquie
Alle
mag
ne Pologne
Ukraine
12
3
4
56 7
8 910
1112
13
14
151617
18
19
20
21
22
1 : Pays-Bas2 : Belgique3 : Suisse4 : Rpublique Tchque5 : Autriche6 : Slovnie7 : Croatie8 : Bosnie9 : Serbie10 : Montngro11 : Macdoine
12 : Albanie13 : Grce14 : Bulgarie15 : Roumanie16 : Moldavie17 : Hongrie18 : Slovaquie19 : Lituanie20 : Lettonie21 : Estonie22 : Bilorussie
Ixodes ricinus
Ixodes persulcatus
Ixodes ovatus
Sources : TBE Europe : http://wwww.tbe-europe.com ; Fond de carte ESrI, 2000 ; InVS, 2013.
1 .4 fivre jauneLa vaccination contre la fivre jaune est indispen-sable pour un sjour dans une zone endmique (rgions intertropicales dAfrique et dAmrique du Sud (Carte 3, pp 244), mme en labsence dobli-gation administrativepCette vaccination est obligatoire pour les rsidents du dpartement de la GuyanepLe vaccin de la fivre jaune (ou vaccin amaril) est disponible uniquement dans les Centres agrs de vaccinations internationales (CVI)1p
Cas particuliers
Enfants
La vaccination est recommande partir de lge de 9 mois pour les enfants se rendant dans un pays risquep Exceptionnellement, elle peut tre effec-tue ds lge de 6 mois si le nourrisson doit sjourner en milieu rural ou en fort, ou si une pi-dmie svit dans la rgion visitep
Femmes enceintes
Comme il sagit dun vaccin vivant, la vaccination contre la fivre jaune est en principe dconseille chez une femme enceintep Cependant, en raison de la gravit de la maladie, elle peut tre ralise quel que soit le stade de la grossesse, si le voyage dans une zone dendmie amarile ne peut tre diffrp
1 Liste officielle des centres de vaccination habilits effectuer lavaccinationanti-amarile :http://www.sante.gouv.fr/liste-des-centres-de-vaccination-habilites-a-effectuer-la-vaccination-anti-amarilephtml
Femmes allaitantes
En raison du passage dans le lait maternel du virus vaccinal pendant la virmie post-vaccinale, il parat souhaitable dattendre que le nourrisson ait atteint lge de 6 mois pour vacciner une mre qui allaitep Si la vaccination est imprative, notamment en cas de voyage indispensable dans une zone haut risque, lallaitement doit tre suspendu et peut tre repris deux semaines aprs la vaccinationp
Donneurs de sang
Le don de sang doit tre suspendu pendant la phase de virmie post-vaccinale ; il peut tre repris quatre semaines aprs ladministration du vaccinp
Personnes immunodprimes
Le vaccin amaril est en principe contre-indiqu en cas de dficit immunitaire congnital ou acquisp Il peut toutefois tre administr dans certains cas (Tableau 1)pDans les cas de thymectomie ou dirradiation du thymus : si ces interventions taient motives par un dysfonctionnement du thymus, la contre- indication au vaccin amaril est dfinitivepEn revanche, les personnes dont le thymus a t irradi indirectement lors du traitement dune autre maladie (en particulier cancer du sein), peuvent tre vaccines contre la fivre jaune [4]pLorsquune autre vaccination avec un vaccin viral vivant est envisage (rougeole), un dlai mini-mum de 28 jours entre les deux vaccinations doit tre respect si celles-ci ne sont pas ralises simulta nmentp Cependant, en cas de dpart
imminent en zone dendmie amarile, les deux vaccins peuvent tre administrs nimporte quel intervallepLorsque la vaccination ne peut pas tre ra-lise, les voyages en zone dendmicit amarile sont formellement dconseills.Si ncessaire, un certificat de contre-indication la vaccination anti-amarile peut tre dlivr par le mdecin du CVI ou par le mdecin trai-tant.
Fivre jaune
Schma vaccinalUne injection au moins 10 jours avant le dpart pour la primo-vaccinationpDure de protection : 10 ans.Le vaccin amaril est produit partir dun virus vivant attnupDexceptionnels effets indsirables graves du vaccin amaril ont t observsp Une informa-tion est accessible sur le site de la Socit de Mdecine des Voyages (feuille dinformation Stamaril) :http://www.medecine-voyages.fr/publications/ficheinfovaccinStamarilppdf
1 .5 fivre typhodeLa vaccination contre la fivre typhode est recommande pour les voyageurs devant effectuer un sjour prolong ou dans de mauvaises condi-tions, dans des pays o lhygine est prcaire et la
http://wwww.tbe-europe.comhttp://www.sante.gouv.fr/liste-des-centres-de-vaccination-habilites-a-effectuer-la-vaccination-anti-amarile.htmlhttp://www.sante.gouv.fr/liste-des-centres-de-vaccination-habilites-a-effectuer-la-vaccination-anti-amarile.htmlhttp://www.sante.gouv.fr/liste-des-centres-de-vaccination-habilites-a-effectuer-la-vaccination-anti-amarile.htmlhttp://www.medecine-voyages.fr/publications/ficheinfovaccinStamaril.pdfhttp://www.medecine-voyages.fr/publications/ficheinfovaccinStamaril.pdf
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maladie endmique, particulirement dans le sous-continent indien (Carte 4, pp 246)p Le stock de vaccin tant actuellement limit, son usage est provisoi-rement rserv aux Centres de vaccinations inter-nationauxpCe vaccin nassurant quune protection de 50 65%, il ne se substitue pas aux mesures de prcaution vis--vis de leau, des aliments, ni au lavage des mainsp
Fivre typhode
Schma vaccinalLe vaccin peut tre administr partir de lge de 2 anspUne injection, 15 jours avant le dpartpDure de protection : 3 anspLe vaccin typhodique disponible en France est compos dun polyoside capsulaire de Sp Typhip
1 .6 grippe saisonnireLa vaccination contre la grippe saisonnire est recommande [1] : pour toutes les personnes ges de 65 ans et plus
et pour tous les adultes, adolescents et enfants ( partir de lge de 6 mois) faisant lobjet de recommandations du calendrier vaccinal en vigueur, qui participent un voyage, notamment en groupe ou en bateau de croisire ;
pour le personnel navigant des bateaux de croi-sire et des avions, ainsi que pour le personnel de lindustrie des voyages (guides) accompagnant les groupes de voyageursp
Le vaccin adapt lhmisphre sud nest ce jour disponible que sur autorisation temporaire dutili-sation (ATU) nominativep
Grippe
Schma vaccinal Une injection, renouveler chaque annep Pour les enfants gs de 6 35 mois inclus : 2 doses de 0,25 ml un mois dintervalle en primo-vaccinationp Pour les enfants gs de 3 9 ans inclus nayant pas t vaccins auparavant : 2 doses de 0,50 ml 1 mois dintervallepLe vaccin grippal disponible en France est pro-duit partir de virus inactivsp
1 .7 hpatite aLa vaccination est recommande partir de lge de 1 an [5] pour tous les voyageurs devant sjourner dans un pays hygine prcaire, quelles que soient les conditions du sjourp Elle est parti culirement recommande chez les personnes souffrant dune maladie chronique du foie ou de mucoviscidosep
Un examen srologique pralable (recherche dIgG) a un intrt pour les personnes ayant des antc-dents dictre, ayant pass leur enfance en zone dendmie ou nes avant 1945p
Hpatite A
Schma vaccinal Une injection, au moins 15 jours avant le dpartp Un rappel 6 12 mois plus tardp Cette seconde dose peut tre administre jusqu 3 ans ou 5 ans aprs la premire injection, selon la spcialitpLa dure de protection est dau moins 10 anspIl existe un vaccin pdiatrique dos 720 U, utilisable de 1 15 anspLe vaccin de lhpatite A est produit partir dun virus inactivp
1 .8 hpatite BEn dehors des recommandations du calendrier vac-cinal (nourrissons, enfants, adolescents, professions de sant et/ou conduites risque), cette vaccination est recommande pour des sjours frquents ou prolongs dans les pays forte ou moyenne prva-lence du portage chronique du virus [1]pLa recherche dune infection occulte par le virus de lhpatite B devrait tre propose avant la vaccination chez les personnes appartenant des groupes
Tableau 1 Recommandations pour la vaccination contre la fivre jaune chez les personnes immunodprimes ou asplniques
Type dimmunodpression Vaccination fivre jaune
Personnes vivant avec le VIH Contre-indique si : CD4 < 25% (enfants gs de moins de 12 mois) CD4 < 20% (enfants entre 12 et 35 mois) CD4 < 15% (enfants entre 36 et 59 mois) ou CD4 < 200/mm3 (enfants gs de plus de 5 ans et adultes)p
Personnes transplantes dorgane solide Au moment du bilan pr-greffeUniquement pour les patients sans immunosuppresseurLa vaccination peut tre effectue avant la transplantation, en particulier chez les sujets originaires de zone dendmie qui pourraient tre amens voyager dans leur pays dorigine aprs la greffepSchma : 1 injection au moins 10 jours avant le dpart avec contrle de la rponse anticorpsp
Contre-indique en post-greffe
Personnes greffes de cellules souches hmatopotiques (CSH)
Pour les patients habitant dans une zone dendmie de la fivre jaune, la vaccination contre la fivre jaune peut tre pratique aprs valuation du rapport bnfice/risque individuel et au plus tt 24 mois aprs la greffe de CSH, en labsence de traitement immunosuppresseur depuis au moins trois mois et en labsence de GVH.
Personnes sous chimiothrapie pour tumeur solide ou hmopathie maligne
Contre-indique pendant toute la dure du traitement et dans les 6 mois qui suiventp
Pourra tre ralise aprs un dlai minimal de 6 mois aprs larrt de la chimiothrapie.
Personnes traites par immunosuppresseurs, biothrapie et/ou corticothrapie pour une maladie auto-immune ou inflammatoire chronique*
Contre-indiqueVaccination raliser si possible avant la mise en route du traitementp
Aprs larrt dun traitement immunosuppresseur, dune biothrapie ou dune corticothrapie dose immuno-suppressive, le dlai respecter pour ladministration dun vaccin vivant est variablep Il est au minimum de 3 mois (6 mois aprs un traitement par rituximab)p
Personnes asplniques ou hyposplniques Pas de contre-indications ni de prcautions demploi particulires des vaccins vivants attnus chez les patients asplniques sauf en cas de dficit immunitaire associ qui contre-indique ladministration de vaccins vivantsp
Personnes prsentant des dficits immunitaires hrditaires
Contre-indique si : Dficit immunitaire commun variable (DICV) Maladie de Bruton Dficit en sous-classe dIgG Dficit immunitaire combin svre Dficit immunitaire combin partiel (Syndromes de Job-Buckley, de Wiskott-Aldrich, de di George, ataxie tlangiectasie)
* Pour la corticothrapie, la dose et la dure au-del desquelles ladministration dun vaccin vivant est contre-indique sont les suivantes : Chez ladulte : 10 mg dquivalent-prednisone par jour, depuis plus de 2 semaines. Chez lenfant : 2 mg/kg dquivalent-prednisone par jour - et au-del de 20 mg par jour chez les enfants de plus de 10 kg -, depuis plus de 2 semaines. Les bolus de corticodes contre-indiquent ladministration dun vaccin vivant durant les 3 mois qui suivent.
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BEH 22-23 / 4 juin 2013246
risque dhpatite B : personnes originaires de pays o la prvalence de lAg HBs est suprieure 2%, comportements sexuels risque, entourage fami-lial de porteurs dAg HBs, usagers de drogue intra-veineusep Trois stratgies de dpistage ont t pro-poses par la Haute Autorit de sant (HAS) en 2011 par la recherche des diffrents marqueurs de cette infection : Ag HBs, Ac anti-HBs et Ac anti-HBc, ou Ac anti-HBs et Ac anti-HBc, ou Ag HBs et Ac anti-HBsp
Il existe une prsentation pdiatrique du vaccin de lhpatite B, qui peut tre administr ds la nais-sance en cas de sjour prvu dans un pays de forte ou de moyenne endmie.
Hpatite B
Schma vaccinalDeux injections espaces dun mois et une 3e injection 6 mois aprs la premirep
Cas particulier
En cas de dpart imminent, deux schmas adapts incluant 3 doses rapproches (le schma vaccinal est variable selon lge - voir Tableaux 2 et 3) et une 4e dose un an plus tard peuvent tre proposs chez ladulte lorsque limmunit doit tre rapidement acquisepChez lenfant, seul le schma acclr M0, M1, M2 + rappel 1 an plus tard a t validpLe vaccin de lhpatite B est compos de lanti-gne HBs obtenu par recombinaison gntiquep
1 .9 Infections invasives mningocoques a, c, y, W135La vaccination contre les infections invasives mningocoque est recommande :
aux personnes se rendant dans une zone dendmie, notamment la ceinture de la mningite en Afrique subsaharienne : zones de savane et Sahel, douest en est, du Sngal lEthiopie, au moment de la saison sche, favo-rable la transmission du mningocoque (habi-tuellement hiver et printemps) ou dans toute autre zone o svit une pidmie, dans des conditions de contact troit et prolong avec la population locale :
pour les personnes ges de 6 mois et plus, en cas dpidmie due au mningocoque de srogroupe A : avec le vaccin mningo-coccique A+C ;
pour les personnes ges de 2 mois et plus, en cas dpidmie due au mningocoque de sro-groupe C : avec le vaccin mningococcique C conjugu ;
pour les personnes ges de 1 an et plus, en cas dpidmie due au mningocoque de sro-groupe W135 ou Y : avec le vaccin mningo-coccique A,C,Y,W135 (de prfrence conjugu)p
aux personnes se rendant dans une zone dendmie pour y exercer une activit dans le secteur de la sant ou auprs des rfugis, quelle que soit la saison : vaccin mningococ-cique A,C,Y,W135 conjugup
Les vaccins disponibles en France sont les suivants : Vaccins conjugus monovalents C : Meningitec
Menjugatekit
Neisvac
Vaccins conjugus ttravalents A, C, Y, W135 : Nimenrix ( partir de lge de 1 an) Menveo ( partir de lge de 2 ans)
Il ny a pas de vaccin mningococcique polyosidique actuellement disponible dirig contre les mningo-coques de srogroupe Bp Vaccins non conjugus : Vaccin mningococcique A+C polyosidique Mencevax : vaccin ttravalent A,C,Y,W135p
Lactualit des pidmies dinfections invasives mningocoques est consultable sur le site Internet de lOMS ladresse :http://www.who.int/csr/don/archive/disease/meningococcal_disease/fr/
Infections invasives mningocoques
Schma vaccinalUne injection pour tous les vaccins et pour les adultes (cfp Tableau 3) au moins 10 jours avant le dpartp Pour les nourrissons, se rfrer au Tableau 2pDure de protection : 3 ans (pour les vaccins non conjugus)pLes vaccins mningococciques sont composs de polyosides capsulaires du germe, conjugus ou non une protinep
Carte 4 Zones dendmie de la fivre typhode
>100 cas/100 000 personnes/an
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Tableau 3 Vaccinations de ladulte (Mise jour des vaccinations du calendrier vaccinal http://opacpinvspsantepfr/indexpphp?lvl=notice_display&id=11437)
Vaccins Recommandationsgnrales Schma vaccinal Particularits lies au voyageRecommandations selon le type de sjour
Encphalite japonaise 2 injections J0-J28Dernire injection au plus tard 10 j avant le dpartpRappel 12-24 mois aprs la primo-vaccinationpLes personnes risque continu dinfection par le virus de lencphalite japonaise doivent recevoir 1 injection de rappel 12 mois aprs la primo-vaccinationp
Sjour prolong en zone rurale, en priode de transmissionp
Encphalite tiques 3 injections M0, M1 M3, M5 M12 (Ticovac) ou M9 M12 (Encepur)Rappels ultrieurs : tous les 3 5 ans (3 ans pour les personnes de plus de 60 ans) (selon lge et la spcialit)p
Sjour en zone rurale ou boise en rgion dendmie, de mars novembrep
Fivre jaune Exigible dans le cadre du Rglement sanitaire international
1 injection au minimum 10 j avant le dpartDure de validit : 10 ans
Tout sjour en zone dendmiep
Fivre typhode 1 injection 15 j avant le dpartDure de protection : 3 ans
La protection engendre par la vaccination nest que de 50 80%p Elle ne se substitue pas aux mesures dhygine universelles
Sjour dans conditions dhygine prcaires
Grippe saisonnire Recommandations du calendrier vaccinal :Groupes risque
Dbuter la vaccination au dbut de la saison grippaleLe vaccin adapt lhmisphre sud nest disponible que sur ATU nominative
Tout sjour pendant une saison grippale
Hpatite A Recommandations calendrier vaccinal :Groupes risque
1re injection 15 j avant le dpartp2nde injection : 6-12 mois plus tard et jusqu 3 ou 5 ans, selon la spcialitp
Recommand pour les sjours dans un pays o lhygine est prcaire, quelles que soient les modalits et la dure du voyage
Tout sjour dans un pays o lhygine est prcaire
Hpatite B Recommandations calendrier vaccinal :Groupes risque
2 injections M0-M1Rappel 6 12 mois plus tardp
En cas de dpart imminentProtocole acclr :3 injections M0-M1-M2 (ou J0-J7 (ou J10)*-J21)Rappel 1 an aprs la 1re injection*selon les vaccins
Sjours frquents ou prolongs dans des pays forte ou moyenne prvalence du portage chronique du virus [1]
Infections invasives mningocoque
Vaccins conjugus contre les IIM C
Recommandations du calendrier vaccinal pour ladulte de 18 24 ans inclus
1 injection au minimum 10 jours avant le dpart
En cas de sjour : en zone dendmie au moment
de la saison sche (dcembre-juin dans lhmisphre nord), dans des conditions de contact troit avec la population locale
dans une zone o svit une pidmieObligatoire pour les plerinages en Arabie saoudite
Vaccin polyosidique contre les IIM A+C
Dure de protection : 3 ans (pour les vaccins non conjugus)p1 injection au minimum 10 jours avant le dpart
Vaccin polyosidique contre les IIM A,C,Y,W135Vaccin conjugu contre les IIM A,C,Y,W135
Dure de protection : 3 ans1 injection au minimum 10 jours avant le dpart ; dure de protection dau moins trois ans
Rage 3 injections J0-J7-J21 28 Sjour en rgion isole dans un pays haut risque
Rougeole (RRO) Recommandations du calendrier vaccinal en vigueur
2 injections au total (espaces dau moins un mois)p
VACCINS COMBINS DU VOYAGE
Typhode-Hpatite A 1 injection 15 j avant le dpartRappel Hpatite A : 6 12 mois (jusqu 3 ans) plus tardp
Sjour dans conditions dhygine prcaires en zone dendmie
Hpatite A-Hpatite B 2 injections M0-M1Rappel 6 mois aprs la 1re injection
En cas de dpart imminent : 3 injections JO-J7-J21Rappel 1 an aprs la 1re injectionp
Sjours frquents ou prolongs dans un pays o lhygine est prcaire et forte prvalence du portage chronique du virus de lhpatite Bp
http://opac.invs.sante.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11437
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1 .10 RageLa vaccination contre la rage est recommande pour les voyageurs devant effectuer un sjour prolong ou aventureux et en situation disolement dans des zones haut risque (Asie, Afrique y compris lAfrique du Nord, Amrique du Sud)pElle est recommande en particulier chez les jeunes enfants ds lge de la marchep En effet, ceux-ci ont un risque plus lev dexposition par morsure et/ou par contact mineur pass inaperu (lchage sur peau excorie, griffure)pLa vaccination prventive ne dispense pas dun traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit tre mis en uvre le plus tt possible en cas dexposition avre ou suspecte, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immuno-globulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en dveloppementp
RageSchma vaccinal en pr-expositionTrois injections J0, J7, J21 ou J28pEn cas dexposition avre ou suspecte chez une personne vaccine : deux injections de rappel espaces de 3 jours, faire systmati-quement et le plus tt possiblepLes doses de rappel de vaccin antirabique ne sont plus ncessaires chez les personnes vivant ou se rendant dans des zones haut risque qui ont reu une srie primaire complte dinjec-tions prophylactiques [6]pLe vaccin rabique est produit partir du virus inactivp
1 .11 RougeoleLa vaccination contre la rougeole est recomman-de dans le calendrier vaccinal en vigueur [1] lge de 12 moisp Cependant, pour les nourrissons qui doivent voyager, cette vaccination peut tre pra-tique ds lge de 6 mois, avec une dose de vaccin rougeoleux monovalent entre les ges de 6 et 11 moisp Les enfants ayant reu le vaccin rougeoleux monovalent devront recevoir ultrieurement les deux doses de vaccin trivalent (RRO), conformment au calendrier vaccinalp Le vaccin monovalent est dispo-nible et il ny a aucune raison de ne pas lobtenirpLorsque la vaccination contre la fivre jaune est ncessaire, un dlai minimum de 28 jours doit tre respect si elle nest pas ralise simultanment ; cependant, en cas de dpart imminent en zone dendmie amarile, les deux vaccins peuvent tre administrs nimporte quel intervallep
RougeoleSchma vaccinal Une injection avec le vaccin monovalent entre les ges de 6 et 11 mois et 2 injections du vaccin trivalent rougeole, rubole, oreillons, la 1re lge de 12 mois, la 2e entre les ges de 16 et 18 mois (avec un intervalle dau moins 1 mois entre les deux doses)p Toutefois, le vaccin trivalent peut tre utilis entre 9 et 11 mois, la ncessit de recevoir une ou deux doses ultrieures chez ces voya-geurs sera prcise prochainement par le HCSPp
Pour les personnes nes partir de 1980 et ges de plus de 12 mois : 2 injections au total de vaccin trivalent quels que soient les antc-dents vis--vis des trois maladies [1]p Pour les personnes nes avant 1980, sans antcdent de rougeole ou de vaccination complte et se rendant dans un pays de cir-culation virale intense, ladministration dune dose de vaccin peut se discuterpLe vaccin rougeoleux, de mme que les vaccins ourlien et rubolique inclus dans la prsen-tation trivalente, sont produits partir de virus vivants attnusp
1 .12 tuberculoseLa vaccination par le BCG est recommande pour les enfants ds la naissance, en cas de sjours fr-quents ou suprieurs un mois dans les pays forte incidence tuberculeusep Elle peut tre ralise jusqu lge de 15 anspLes zones gographiques forte incidence tuberculeuse sont, selon les estimations de lOMS : le continent africain dans son ensemble ; le continent asiatique dans son ensemble, y
compris les pays du Proche et du Moyen-Orient ; les pays dAmrique Centrale et du Sud ; les pays dEurope Centrale et de lEst y compris
les pays de lex-URSS et dans lUnion europenne, la Bulgarie, lEstonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, le Portugal et la RoumaniepLa vaccination par le BCG est strictement contre-indique chez les patients infects par le VIH, quel que soit le taux de CD4.
TuberculoseSchma vaccinal De la naissance lge de 2 mois rvolus : 0,05 ml de BCG par voie intradermique sans IDR pralablep De 3 12 mois : 0,05 ml de BCG par voie intradermique aprs IDR ngativep Aprs lge de 1 an : 0,1 ml de BCG aprs IDR ngativepLe BCG est un vaccin vivant attnup
Pharmacovigilance
Tout mdecin, chirurgien-dentiste, sage-femme ou pharmacien ayant constat un effet indsirable grave ou inattendu susceptible dtre d un mdicament ou un produit mentionn larticle Rp5121-150 du Code de la sant publique, dont les vaccins, quil lait ou non prescrit ou dlivr, doit en faire la dcla ration immdiate au Centre rgional de pharmacovigilance (CRPV) dont il dpendpComment dclarer : http://ansmpsantepfr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/ (offset)/4#paragraph_35658
2. Paludisme2 .1 donnes pidmiologiques partir des 1 855 cas (dont un cas autochtone) dclars au Centre national de rfrence (CNR) du Paludisme par le rseau, le nombre de cas de palu-disme dimportation a t estim environ 3 510 cas en 2012 pour lensemble de la France mtropolitaine (reprsentativit du rseau 2012 : 52,5%, stable par rapport 2011)p Une diminution des cas denviron 1,3% par rapport 2011, dclarants constants, est observep Comme pour les dernires annes, les pays de contamination sont toujours majoritairement situs en Afrique subsaharienne (95,8%), les cas surviennent princi-palement chez des sujets dorigine africaine (78%), rsidant en France ou arrivant dAfrique, et ils sont dus en majorit lespce Plasmodium falci-parum (88%)pLa diminution exceptionnelle des cas observe pour les Comores en 2011 (-80%) se maintient (moins de 50 cas en 2012 comme en 2011) alors que lon observe une augmentation des cas pour la Cte dIvoire (+23%) et le Mali (+45%) qui avait fortement baiss en 2011 (-40%) et une diminution pour le Cameroun (-54%) dont le nombre avait augment denviron 20% en 2011p Le nombre et la proportion des formes graves (198 cas, soit 10,7%), sont en augmentation par rapport lanne 2011 (135 cas, soit 7,1%)p Un total de 9 dcs est dclar, soit une ltalit de 0,48% sur lensemble des cas et de 4,5% sur les formes gravesp Ces chiffres sont suprieurs ceux de 2011, mais la diffrence observe nest pas significative au plan statistiquepAu final, lanne 2012 confirme la tendance la diminution des cas observe depuis 2000p Cepen-dant, en dehors des Comores pour lesquelles la forte diminution des cas observe en 2011 a t confirme, il existe de fortes variations entre les pays lorigine des cas sans quil soit possible dtablir lorigine de ces variations brutalesp Laugmentation de la proportion des sujets dorigine africaine dans la distribution des cas de paludisme est une tendance nette et persistante qui semble indiquer que les mesures de pr-vention sont moins bien suivies par cette populationp Sur le plan de la rsistance, Mada-gascar passe en groupe 3 du fait de laugmen-tation des rsistances au proguanil, faisant de toute lAfrique subsaharienne une zone de multirsistance et rejoignant ainsi les recomman-dations des autres payspUn avis mis par HCSP en fvrier 2013 a recom-mand lartsunate injectable comme traitement de premire intention des formes graves du paludisme chez lenfant et ladulte [7]p Ce traitement est dis-ponible dans le cadre dune ATU nominative dlivre par lANSMp
http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/(offset)/4#paragraph_35658http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/(offset)/4#paragraph_35658http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/(offset)/4#paragraph_35658http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/(offset)/4#paragraph_35658
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BEH 22-23 / 4 juin 2013 251
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