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ASQFF
Association de Sauvegarde du Quartier des Fleurs de Fresnes
Contribution au projet « Fresnes 2030 »
SOMMAIRE
1) Préambule………………………………………………………………………… Page 2
2) Objet de la contribution de l’ASQFF………………………………….. Page 3
3) Circulation………………………………………………………………………… Page 3
3.1) Constat………………………………………………………………… Page 3
3.2) Circulation de proximité………………………………………. Page 4
3.3) Circulation de transfert et de transit……………………. Page 5
4) Stationnement……………………………………………………………………. Page 6
4.1) Stationnement en centre ville……………………………… Page 6
4.2) Stationnement dans les quartiers pavillonnaires…. Page 8
4.3) Stationnement sur les axes de transit………………….. Page 9
4.4) Stationnement dans les résidences privées…………. Page 9
5) Circulations douces, espaces verts……………………………………… Page 9
5.1) A86/N186…………………………………………………………….. Page 9
5.2) Espaces verts/Pistes cyclables……………………………… Page 9
6) Entretien des rues………………………………………………………………. Page 10
7) Police Municipale…………………………………………………………….... Page 11
8) Résumé des propositions de l’ASQFF…………………………………. Page 11
8.1) Circulation…………………………………………………………… Page 11
8.2) Stationnement…………………………………………………….. Page 11
8.3) Circulations douces, espaces verts………………………. Page 12
8.4) Entretien des rues……………………………………………….. Page 12
8.5) Police Municipale………………………………………………… Page 12
9) Lutte contre les Incivilités………………………………………………….. Page 13
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1) Préambule :
L’Association de Sauvegarde du Quartier des Fleurs de Fresnes (ASQFF) est une association de sauvegarde
du quartier pavillonnaire, dit « des Fleurs », délimité, pour l’essentiel, par les boulevards Pasteur, Jean
Jaurès et la rue de Verdun.
Elle relève de la loi de 1901 et est enregistrée au JO.
Elle a été créée, à l’origine, pour lutter contre le projet d’implantation de deux nouveaux immeubles, pour
27 logements, sur les parkings de la Résidence des Anémones, dont l’impact sur le quartier aurait été
catastrophique à plusieurs titres.
Suite à une intense mobilisation des riverains et des locataires de la Résidence la société immobilière I3F a
fini par retirer son permis de construire courant avril 2015.
Cependant, l’ASQFF ayant dans ses statuts la préservation du cadre de vie des habitants du quartier est
partie prenante sur toutes les décisions impactant la vie de ceux-ci.
Le projet de la Mairie appelé « Fresnes 2030 » a, dans ce cadre, une importance fondamentale, puisqu’il
se donne pour but de remodeler la ville, à l’horizon 2030, sur tous les sujets liés à l’urbanisme, à la
scolarité, aux infrastructures, aux espaces verts…
En préambule, l’ASQFF précise qu’elle n’est, en aucune façon, hostile à ce projet.
Fresnes est une ville grevée de lourds problèmes, qui nécessitent des décisions structurantes à moyen
terme.
A ce titre, l’initiative de la Mairie « Fresnes 2030 » était indispensable.
Ce n’est donc pas son existence que l’association conteste, mais la façon dont la concertation a été
engagée avec les Fresnois.
Pour cette concertation apparente, la Mairie a engagé de gros moyens : réunion d’information, ateliers,
articles dans la presse locale, tableaux de présentation….
On aurait donc pu s’attendre à une participation importante des Fresnois (elle a été effective) mais
également à une prise en compte réelle des aspirations et des souhaits de ces derniers.
C’est à ce niveau que le problème apparaît.
Les Fresnois ont participé nombreux aux réunions et ateliers et notamment les membres des différentes
associations de défense des quartiers, mais ils ont eu, très rapidement, la certitude que leurs sentiments,
remarques et suggestions n’étaient pas pris en compte, ou vraiment à la marge, et que les options étaient
déjà « figées » et la concertation « de façade ».
C’est pourquoi les différentes associations de défense des quartiers ont souhaité apporter leur
contribution à la réflexion.
Dans ce but, le CASQ (Comité des Associations de Sauvegarde des Quartiers), regroupant 7 associations, a
demandé une entrevue au Maire, afin d’exposer les points de vue des associations le composant sur le
projet « Fresnes 2030 ».
Après une première lettre simple restée sans réponse, en novembre, une seconde lettre, recommandée
avec AR a été envoyée début avril.
Le Maire y a répondu, début mai, en proposant une rencontre avec les présidents des 7 Associations le 16
juin.
En complément de cette réunion, certaines des associations ont souhaité apporter leur contribution à la
réflexion en cours sur « Fresnes 2030 ». C’est le cas de l’ASQFF.
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2) Objet de la contribution de l’ASQFF :
Afin d’éviter les redites, l’ASQFF n’a pas souhaité développer les sujets abordés par les autres
associations, et notamment ceux traités par les associations de l’Ancienne Poste, de Berny et de la
Madeleine.
L’ASQFF précise, cependant, qu’elle est en tous points d’accord avec les arguments et propositions
développés par ces 3 associations, sur les thèmes de l’urbanisme, des écoles et du PLU.
L’ASQFF a donc souhaité se pencher sur d’autres problématiques, essentielles à Fresnes : la circulation, le
stationnement, les déplacements « doux », l’état de la voirie et les incivilités.
Nos propositions sur ces thèmes sont donc développées dans les chapitres suivants.
Un paragraphe a été ajouté sur la Police Municipale, car aucune politique de la ville n’est possible si
l’application des règles n’est pas vérifiée, et sanctionnée en cas de non respect.
L’exemple du stationnement en « zone bleue » du centre ville est à ce titre édifiant.
Faute de contrôles et de sanctions, la « zone bleue » n’est absolument pas respectée par nos concitoyens
provoquant une « embolie » du stationnement en centre ville et un dépérissement des commerces de
proximité.
Il n’est pas dans le but de cette contribution d’étudier en détail la problématique de la Police Municipale.
Elle n’est donc abordée, pour l’essentiel, que sous ses aspects de régulation de la circulation et du
stationnement.
L’ASQFF précise, en préalable, que si sa connaissance du sujet est très bonne sur Fresnes « sud », elle l’est
moins sur Fresnes « nord ».
Toutefois, il nous semble que les solutions proposées pour Fresnes « sud » seraient aisément
transposables à Fresnes « nord ».
Il est essentiel que Fresnes 2030 atténue cette coupure, entre Fresnes « Nord » et « Sud » en trouvant des
solutions de transition, nous y reviendrons dans le chapitre des déplacements « doux ».
3) Circulation :
3.1) Constat :
La circulation à Fresnes est chaotique.
Notre ville est confrontée à une double problématique :
- La circulation « de proximité » qui doit se faire sur un réseau créé, pour l’essentiel, dans
l’immédiat après guerre et dont la structure et la taille sont totalement inadaptés à la circulation
et au stationnement au 21ème
siècle, en conservant des principes datant des années 50.
- La circulation de transfert, ou de transit, se concentrant sur les grands axes, parfaitement
identifiés dans le cadre du projet « Fresnes 2030 »
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3.2) Circulation de proximité :
C’est le sujet essentiel de la circulation à Fresnes.
Comme indiqué dans le constat, les rues dans lesquelles cette circulation prend place ont été créées, pour
leur quasi-totalité, dans l’immédiat après guerre (années 50/60), voire même avant guerre pour certaines.
Le gabarit de ces rues était alors adapté à une circulation à double sens, peu intense, avec quelques rares
véhicules en stationnement.
Dans cette période, peu nombreux étaient les Fresnois disposant d’un véhicule et, quand c’était le cas il
n’y avait jamais plus d’un véhicule par famille.
En 2015, chaque famille a sa voiture et souvent plusieurs véhicules dans un foyer!
Certains peuvent rêver d’une ville où les citoyens n’utiliseraient que des transports en commun, ou
« doux », mais une telle attitude conduit à nier la réalité de la situation actuelle.
Les Fresnois ont besoin de leurs véhicules pour leur déplacement privés et, notamment, de banlieue à
banlieue, pour leur travail, ou pour rejoindre les grands centres commerciaux.
La vente de voitures électriques a représenté, en 2014, 0,59% des immatriculations.
C’est dire qu’il y a loin entre les souhaits de certains et la réalité vécue par nos concitoyens.
A notre sens, la conception de la circulation de proximité à Fresnes doit donc se baser sur ces faits,
indiscutables, plutôt que sur des espérances idylliques, inapplicables.
A Fresnes, les grandes résidences (Peupleraie, Butte Fleurie, Tourvoie…), ont leur réseau « privé », sur
lequel il n’est pas possible d’influer.
L’essentiel des problèmes de « circulation de proximité » se concentre donc dans les quartiers
pavillonnaires.
Dans ceux-ci, certaines maisons, très anciennes, n’ont pas de garage, d’autres ont un garage ne
permettant pas d’y garer les véhicules modernes, par suite de leur hauteur (4x4, Crossover…).
Dans le meilleur des cas, il n’est possible de garer qu’un seul véhicule par maison.
La plupart des véhicules se trouvent donc garés dans les rues.
Ainsi, la quasi-totalité de nos rues se trouvent, soit avec un stationnement unilatéral, soit avec un
stationnement bilatéral, lorsque le format des trottoirs le permet, ne laissant plus, dans les deux cas,
qu’une seule voie de circulation effective.
Pourquoi, dans ces conditions, conserver ces rues en circulation à double sens ?
La « pacification » prônée par certains pour garder la circulation en double sens est une illusion !
On constate, ainsi, dans le quartier de la Madeleine où les rues, très anciennes, sont particulièrement
étroites, des conflits permanents entre automobilistes, alors que, dès que l’on arrive sur Antony, les rues
situées dans le prolongement (Barthoud et Concorde), sont en sens unique l’une allant vers la N20,
l’autre en venant, avec un rétrécissement de voie et des véhicules bien garés sur des emplacements
adaptés, espacés par des plantations.
Cette opposition est flagrante, et chacun peut constater que la meilleure solution est, de toute évidence,
celle d’Antony
Nous soulevons, là, un grand classique Fresnois : nous sommes à proximité immédiate d’Antony et l’on
constate, systématiquement, des options totalement opposées prises par les municipalités, comme si
aucune entente n’était possible entre ces deux communes, certes de majorités politiques opposées.
Mais, quand on compare les deux villes sur tous les plans : circulation, stationnement, vitalité des
commerce… la différence est flagrante!
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Nous avons, d’un coté, une ville en plein essor, attirante et reconnue comme telle (Antony) et de l’autre
une ville qui se meurt, avec des commerces s’étiolant jours après jours et une circulation chaotique
(Fresnes).
L’idéologie politique ne pourrait-elle pas, quelques fois, disparaitre devant les réalités de la vie, identiques
des deux cotés?
L’exemple des rues de notre quartier des Fleurs (Anémones, Jacinthes, Violettes), passées en sens unique
dans les années 60, est là pour démontrer qu’il n’y a que des avantages à passer en circulation à sens
unique des rues dont le gabarit ne permet pas, de toute évidence, une circulation en double sens.
Aucune remarque, opposée à la circulation en sens unique, ne nous remonte dans ces trois rues, preuve
que les riverains ont intégré, depuis des dizaines d’années, cette particularité Fresnoise et qu’ils en sont
satisfaits.
Dans le document de l’ASQAPF (Quartier de l’Ancienne Poste), plus de 70% des riverains demandent à ce
que la rue Jean Pierre soit passée en sens unique.
Ce sont eux qui y vivent écoutons-les!
La « Démocratie locale » n’est pas qu’un mot creux.
La faire vivre c’est, d’abord et avant tout, écouter les citoyens.
Même sans diplômes d’urbanistes, ils savent très bien ce qui est souhaitable, ou pas, pour leur quartier.
Pour terminer sur cette circulation de proximité, et si l’on veut « pacifier » la circulation, pourquoi ne pas
imposer une circulation à 30KM/h dans ces rues, ce qui ne serait pas gênant, car la plupart sont très
courtes (100 à 200m au maximum).
Pour conclure, il nous semble qu’un passage en sens unique de la plupart des rues des quartiers
pavillonnaires de Fresnes serait une excellente solution (comme dans la plupart des villes de la première
couronne : Arcueil, Cachan…).
Le quadrillage existant permettrait une circulation fluide, avec une rue sur deux dans chaque sens.
3.3) Circulation de transfert et de transit :
Nous ne reviendrons pas, dans cette contribution, sur la définition des axes correspondants.
Ils ont été parfaitement identifiés dans l’étude « Fresnes 2030 ».
La structure de ces grands axes est bien calibrée, avec deux voies de circulation et des stationnements,
quand il y en a, intégrés aux trottoirs ou sur une emprise n’empiétant pas sur les voies de circulation.
Nous ne nous attacherons donc qu’à réfléchir sur les moyens à employer pour « pacifier » la circulation
sur ces axes.
La pose de ralentisseurs, ou de « coussins Berlinois », comme réalisé sur la rue Henri Barbusse, nous
semble être une mauvaise option.
Pour rester sur cette rue, les ralentisseurs créent une gêne certaine pour les riverains.
En effet, les cars, nombreux sur cet axe, roulent vite, freinent fort avant les ralentisseurs et réaccélèrent
violemment, aussitôt le ralentisseur franchi, spécialement dans le sens allant vers la 186, où il y a une
légère montée.
Leur moteur diesel produit alors un lourd rugissement, que tous les riverains habitant dans les immeubles
situés le long de la rue constatent et qui les gêne beaucoup.
Des pétitions ont été signées par les riverains sur ce sujet
Des zones 30Km/h étant nécessaires sur beaucoup de ces axes, il nous semble que des « radars
pédagogiques », comme ceux installés en de nombreux points à Antony seraient une solution préférable.
On constate un net ralentissement de la circulation a proximité de ces radars.
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Une étude des feux de circulation existant sur Fresnes devrait également être entreprise.
On constate en effet, fréquemment, une inadaptation des temps de passage rouge/vert par rapport à la
fréquentation des axes, particulièrement à certaines heures.
Les techniques actuelles permettent une modulation des temps de passage rouge/vert en fonction des
heures et des jours. Utilisons ces techniques, simples, pour fluidifier la circulation.
Un bon exemple de l’utilité de cette modulation serait le feu du boulevard Pasteur, à l’angle de la rue de
la République bouchonné matin et soir en semaine.
Ces anomalies ralentissent la circulation et engorgent inutilement la ville.
4) Stationnement :
Encore plus que la circulation, le stationnement à Fresnes est régi par des règles totalement obsolètes,
conduisant, dans certains quartiers, à l’étiolement, puis à la mort des commerces de proximité.
IL nous semble, sur ce sujet, qu’il convient de distinguer 4 types de stationnement :
- Le stationnement en « centre ville ».
- Le stationnement dans les quartiers pavillonnaires.
- Le stationnement sur les axes structurants de transit.
- Le stationnement dans les résidences privées (Peupleraie, Tourvoie, Buttes Fleurie, Gémeaux,
Thibaudes… pour Fresnes sud)
4.1) Stationnement en centre ville :
Pour assurer une irrigation du centre ville et de ses commerces, il est indispensable d’instaurer un
stationnement règlementé, effectivement appliqué, ce qui est le cas dans toutes les villes.
Deux options sont ouvertes :
- Le stationnement avec parcmètres payants : c’est la solution retenue par Antony. Elle assure à la
fois des recettes à la ville et une bonne fluidité du stationnement, ainsi qu’une grande vitalité des
commerces.
En effet, le stationnement étant payant, aucun véhicule « ventouse » ne s’y installe, assurant une
grande fréquence de rotation des véhicules.
Les conséquences sont spectaculaires.
On y constate ainsi, pour rester sur l’exemple d’Antony, qu’il est, le plus souvent, possible de se
garer rue Mounier, excepté aux horaires de pointe, alors que cette rue a une vitalité
commerçante très intense.
La municipalité a instauré un système de « temps libre », allant de 10 à 20 minutes gratuites
suivant les zones, ne grevant pas le budget des automobilistes, tout en assurant une grande
fluidité.
L’inconvénient de cette solution est d’imposer une police municipale conséquente, pour le
contrôle et la collecte des parcmètres, ce qui n’est, bien évidemment, pas le cas de Fresnes, avec
ses 3 policiers …
- La seconde option est la « zone bleue », solution retenue par Fresnes.
Cette solution est bien adaptée aux villes ne souhaitant pas mettre en place un stationnement
payant, mais elle impose, ce qui n’est absolument pas le cas à Fresnes un contrôle strict et une
verbalisation intensive faute de quoi les véhicules en stationnement « s’incrustent », nuisant
totalement à la fluidité du stationnement et conduisant donc, à court terme, à la mort
programmée des commerces de proximité, ce qui arrive, inéluctablement, à Fresnes.
Pour prendre l’exemple du centre ville de Fresnes il est quasiment, et à toute heure du jour et de
la semaine, impossible de stationner dans le centre ville.
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Le parking de la place de la Mairie et les stationnements le long de la rue Ténine sont en
permanence saturés.
De simples contrôles, que la police municipale pourrait facilement effectuer, montrent, par
exemple, que sur les stationnements de la rue Ténine il y a, en moyenne, 50% de véhicule n’ayant
aucun disque de stationnement, environ 30% des véhicules ayant un disque de stationnement
périmé depuis des heures et moins de 20% de véhicules ayant un disque dans la plage horaire
concernée.
Indépendamment de la gêne provoquée à ceux qui souhaitent se garer en centre ville, la
conséquence immédiate de cette situation est que les commerces de centre ville périclitent et
meurent beaucoup plus à Fresnes que dans la plupart des communes comparables.
A ce stade de la réflexion, s’opposent deux optiques, comme pour la circulation:
- Celle de ceux qui rêvent d’une ville ou les gens ne se déplaceraient qu’à pied ou à vélos.
- Celle des Fresnois, confrontés à leurs obligations de déplacement, professionnels ou autres, ou
bien celle des gens de passages.
Cette seconde catégorie souhaiterait, lors de son passage en centre ville, pouvoir, comme à
Antony, s’arrêter pour acheter les quelques courses dont ils ont besoin.
Malheureusement, comme ils n’ont aucune possibilité de s’arrêter, ils renoncent le plus souvent
à leurs achats, qu’ils font dans des centres commerciaux, ou près de leur travail, à des endroits
où ils peuvent stationner…
Conséquence : on ne compte plus, à Fresnes, le nombre de commerces de proximité qui mettent
la clé sous la porte, incapables de survivre avec la seule clientèle de proximité immédiate.
Pour se convaincre de la justesse de ce raisonnement, il suffit de prendre deux exemples :
- La boulangerie de la place de la Mairie, qui ne survit que parce qu’elle dispose, devant sa
boutique, d’un espace permettant un stationnement « sauvage ».
On y voit ainsi, tous les jours, des véhicules stationnés en double, triple, voire quadruple file.
La boulangerie de la rue Ténine, qui ne disposait pas de cette latitude, a fermée, sans repreneur…
- Le « centre commercial » des Fleurs.
La situation de ce centre commercial est critique !
A l’exception de la pharmacie, de la boulangerie et de la vétérinaire, aucun commerce n’y
subsiste plus de quelques années.
Même le mini market change, périodiquement, d’enseigne.
La raison en est simple : il est pratiquement impossible de s’y garer à toute heure du jour ou de la
semaine.
Seules quelques places de stationnement sont disponibles et elles sont, généralement, squattées
par des véhicules sans disque ou ayant un disque dépassé de plusieurs heures.
Les clients potentiels font donc leurs courses ailleurs…
On commence à constater la même conséquence, pour la même raison, devant la nouvelle poste :
certains rêvent probablement que les clients de la poste y viennent à pied.
Manque de chance, dans la « vraie vie », les Fresnois (ou autres) s’arrêtent à la poste, emploi du temps
oblige, en allant (ou revenant) de travailler, ou en allant faire leurs courses, en voiture dans les centres
commerciaux…
On peut, d’ailleurs, s’interroger vivement sur la compétence des « urbanistes » qui ont prévu
d’implanter la Poste Centrale de Fresnes dans un endroit de la ville où il n’y a que quelques places de
stationnement, toujours occupées pour la raison expliquée plus avant!!!
Conséquence : les « stationnements sauvages » en double file, warning allumés, s’y multiplient.
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Si la municipalité ne souhaite pas instaurer un stationnement payant, il est urgent que le principe de
la zone bleue soit contrôlé et sanctionné.
Sans contrôle ni verbalisation, c’est l’ensemble de notre commerce de proximité qui est menacé,
comme le montrent les multiples fermetures constatées ces dernières années.
4.2) Stationnement dans les quartiers pavillonnaires :
Le stationnement dans ces quartiers est confronté à d’autres problématiques :
- Une réglementation inadaptée : dans le quartier des fleurs, comme on l’a relevé plus avant, les
trois rues des Anémones, des Jacinthes et des Violettes sont en sens unique.
Lors de cette mise en place a été instauré un stationnement unilatéral, par quinzaine.
Ce stationnement était parfaitement adapté aux années 60: peu de véhicules en stationnement
et donc possibilité de se garer en unilatéral.
En 2015, le nombre de véhicules par foyer a été multiplié par 2, ou 3.
On constate ainsi le soir, dans ces trois rues, une moyenne de 60 véhicules en stationnement
illégal (c'est-à-dire du mauvais coté par rapport à la quinzaine).
Ce stationnement bilatéral, instauré « de fait » s’accompagne donc d’un stationnement à cheval
sur le trottoir et la rue.
Pourquoi conserver des panneaux et un type de stationnement qui n’est respecté par
personne ???
Pourquoi ne pas entériner ce nouveau type de stationnement et matérialiser les emplacements
« à cheval », comme dans les quartiers de la Mairie et de la Tuilerie : c’est un exemple de plus de
l’abandon dans lequel ce quartier des Fleurs est laissé…
- Le stationnement de véhicules « ventouse » venant se garer dans ces quartiers par commodité
(les véhicules y sont plus en sécurité, par suite du « contrôle » effectué par les riverains), ou
parce que le stationnement de longue durée est impossible sur Antony.
L’instauration d’un vrai stationnement « zone verte », avec badges infalsifiables (pas comme
actuellement dans le quartier de la Madeleine) pour les résidents est nécessaire dans ces
quartiers (avec une verbalisation associée évidemment).
- De « nouvelles conceptions » totalement inadaptées : c’est l’exemple de la rue de la Mairie et de
la rue Emile Roux.
Le réaménagement de ces rues s’est accompagné d’une diminution drastique du nombre de
places de stationnement.
Résultat : ces rues sont « impeccables ».
Dommage pour les rues avoisinantes, qui ont récupéré la totalité des voitures ne pouvant plus
stationner dans ces rues « new look » et qui voient leur stationnement extrêmement compliqué
par cet afflux de nouveaux véhicules.
- Des problèmes posés par le rejet dans ces rues des véhicules ne pouvant plus se garer dans les
« résidences privées ».
La plupart des résidences « privatisent » leurs parking, avec accès par badges, et le plus souvent
un seul badge par foyer.
C’est le cas, pour le quartier des Fleurs, de la résidence des Anémones (entre autres).
Tous les véhicules ne pouvant plus stationner dans les résidences se retrouvent rejetés dans les
rues du quartier des Fleurs, saturant complètement le stationnement, certains soirs.
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Il est urgent d’imposer aux résidences privées d’accepter sur leur site l’intégralité de leurs
véhicules, en accordant le nombre de badge nécessaire et non pas de les rejeter dans les
quartiers pavillonnaires environnants.
4.3) Stationnement sur les axes structurants de transit :
- Peu de problèmes pour ce type de stationnement : les places sont généralement très bien
délimitées et moins de véhicules s’y garent « par confort », car les véhicules y risquent plus,
n’ayant pas la « surveillance » des pavillons de proximité, compte tenu de la circulation.
- Y faire respecter les « zones bleues », comme dans le centre ville, est un impératif.
Comme pour les commerces de centre ville, le Centre Commercial de la Peupleraie, par exemple,
souffre du manque de disponibilité des places de stationnement « bleues » prévues. C’est une
partie non négligeable de son chiffre d’affaire potentiel qui s’envole ainsi, à cause des clients qui
vont faire leurs courses à l’Intermarché, où ils trouvent un stationnement facile.
4.4) Stationnement dans les résidences privées :
- Comme indiqué, ces résidences gèrent, de manière privée leur stationnement.
Il faudrait que la municipalité s’assure que les « privatisations » par badges ne s’accompagnent
pas du rejet des véhicules excédentaires de leurs résidents dans les rues avoisinantes, c'est-à-dire
que les résidences privées accordent à leurs résidents des badges en proportion des véhicules
existants, et non pas sur la base d’un badge par foyer.
5) Circulations douces, espaces verts :
5.1) A86/N186 :
L’étude de « Fresnes 2030 » s’est penchée sur le problème de la coupure crée, entre Fresnes « nord »
et Fresnes « sud » par l’emprise de la A86 et de la N186.
Pour l’essentiel, l’ASQFF appuie les propositions faites par les urbanistes dans le cadre de ce projet :
il est essentiel que la ville de Fresnes se réapproprie ce territoire
Dans ce sens, les aménagements proposés par le projet sur la dalle doivent être réalisés.
Il est connu que la dalle, mal conçue, ne peut supporter de lourdes structures, mais il est possible de la
transformer, à peu de frais, en « espaces verts» dont la ville manque cruellement ou en parc de jeu,
créant un lien entre les deux rives.
La couverture manquante de l’A86 devrait également être une priorité de la ville, même si nous
supposons que les crédits nécessaires doivent venir de la région, ou du département.
L’A86 sert à la vitalité de la région parisienne sud. Il est normal que les Fresnois, qui en supportent
l’essentiel des nuisances soient, quelque part, « dédommagés » de celles-ci par des crédits permettant
d’atténuer la nuisance.
5.2) Espaces verts / pistes cyclables :
Comme l’a relevé l’étude « Fresnes 2030 », Fresnes dispose de très peu d’espaces verts, en dehors de
ceux des résidences privées.
Or, on constate que celles-ci on tendance à « privatiser », de plus en plus, leurs espaces.
La montée des incivilités, de l’insécurité et de la délinquance à Fresnes n’y est probablement pas pour
rien…
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Devant cette montée, les résidences privées clôturent leurs accès.
C’est notamment le cas, dans le quartier des Fleurs, de la résidence des Anémones.
Les espaces verts des résidences privées se fermant progressivement, il est essentiel que les rares
espaces verts existant sur Fresnes soient totalement préservés.
La construction, massive, de nouveaux logements sur Fresnes va totalement à l’encontre de cet
objectif (exemple du projet sur le terrain Colas près du groupe scolaire BBRP).
Reste les pistes cyclables, inexistantes à Fresnes.
Les quelques tentatives, avortées, ont montré leur complète inadéquation, comme le « bricolage » de
la « piste cyclable » du Bld Jean Jaurès, prise sur le trottoir et qui voit passer, chaque jour, largement
moins de 10 vélos, montrant ainsi sa totale inadéquation.
Compte tenu de l’exigüité de la voirie à Fresnes le problème est ardu.
Cependant, des solutions doivent être recherchées.
La mise en sens unique de la plupart des rues des quartiers pavillonnaires pourrait dégager des
espaces qui pourraient, dans certaines artères, être utilisés pour y installer des pistes cyclables.
6) Entretien des rues :
Les Fresnois constatent, avec dépit, que l’entretien des rues de la commune, et particulièrement de
celles des quartiers pavillonnaires, laisse beaucoup à désirer : rues balafrées de tranchées
« provisoires » attendant des mois, ou des années, leur regoudronnage, caniveaux défoncés (ceux du
quartier des Fleurs, datant des années 50, sont particulièrement détériorés)…
Suite à cette dégradation, les herbes et plantes sauvages y prolifèrent, du printemps à l’automne, par
suite de l’abandon des produits phytosanitaires, qui ne sont remplacés, à Fresnes, par aucune
technique alternative.
Dépenser des millions d’euros pour la rénovation de la ville, c’est bien, en consacrer quelques dizaines
de mille à un entretien correct des rues c’est indispensable, afin d’éviter de laisser le sentiment d’une
ville à l’abandon, ce qui encourage les incivilités.
Relevons un exemple qui, à lui seul, caractérise la politique de la ville sur ce sujet :
La municipalité a souhaité, il y a quelques dizaines d’années, faire du centre ville dédié aux transports
en commun un espace convivial.
Le passage réservé aux bus a ainsi été confié à des paveurs, qui en ont fait un espace esthétique et
agréable.
Quelques années plus tard, cet espace pavé nécessite des travaux d’entretien et de réfection.
Que fait la municipalité ?
Au lieu de faire reprendre les endroits abimés par des paveurs, afin d’en conserver l’aspect agréable,
elle rebouche, à la va vite, les espaces endommagés par des raccords goudronnés, mal réalisés de plus.
Conséquence : cet endroit, agréable à l’origine, devient, à l’image de la ville, un espace mal
« rafistolé ».
Il est courant de dire que pour connaître la « propreté » d’un restaurant il suffit d’en regarder les
toilettes.
A Fresnes, on pourrait aisément transposer cette formule à l’entrée de la Mairie : voulez-vous savoir si
votre ville se préoccupe de son aspect : regardez l’état de la porte d’entrée et du hall de la Mairie :
vous aurez immédiatement la réponse…. Navrante !
7) Police municipale :
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- Les Fresnois constatent aujourd’hui, unanimement, que la Police Municipale est sous calibrée et
quasiment inexistante.
Or, pour assurer une circulation pacifiée, le contrôle des stationnements et des vitesses de
circulation, des effectifs suffisants de policiers sont indispensables.
Si la répression n’est jamais, à elle seule, la solution aux problèmes, le laxisme intégral sévissant
aujourd’hui à Fresnes est, lui, synonyme de non respect des vitesses de circulation et des règles
de stationnement qui, nous l’avons vu, tue les commerces de proximité, en leur ôtant une part
significative de leur clientèle potentielle.
Indépendamment de ces fonctions de contrôle et de sanction, liées à la circulation et au
stationnement, il est également évident pour les Fresnois qu’un renforcement significatif des
effectifs de la Police Municipale est un facteur de tranquillité, de lutte contre les incivilités (qui se
multiplient) et l’insécurité ainsi que du « mieux vivre ensemble » pour la ville.
Quelques photos de luttes contre les incivilités d’une grande ville (Cannes, 73600 habitants) ou
d’une petite (Saint Jeannet 3900 habitants) sont jointes à cette contribution en page 13.
Les Fresnois ne seraient certainement pas contre de telles initiatives.
- Une vidéosurveillance peut être sérieusement envisagée pour le centre ville.
Son effet, essentiellement dissuasif, a démontré son utilité dans toutes les communes qui l’ont
installée, et notamment la vidéo verbalisation qui compense efficacement les sous effectifs de
police municipale.
8) Résumé des propositions de l’ASQFF:
8.1) Circulation :
- Mise en sens unique de toutes les rues des quartiers pavillonnaires ou la circulation en double
sens est manifestement inadéquate et limitation à 30Km/h dans ces zones.
- Imposition de la circulation à 30Km/h sur certains tronçons des voies de transit (Barbusse…)
- Installation de radars pédagogiques, au lieu de ralentisseurs, sur ces tronçons à 30Km/h, avec
contrôles réguliers des vitesses et verbalisation par une Police Municipale sérieusement
renforcée.
- Synchronisation des feux de signalisation de certains tronçons, afin de fluidifier la circulation.
8.2 Stationnement :
- Confirmation d’une zone bleue, avec contrôles et sanctions effectifs, pour le centre ville et les
abords des « centre commerciaux », afin d’assurer une bonne rotation des véhicules, des
possibilités de stationnement assurées et donc une survie du commerce de proximité.
- Officialisation d’un stationnement bilatéral, avec matérialisation des places, dans les rues des
quartiers pavillonnaires où ce type de stationnement est possible
- Mise en place, dans les quartiers pavillonnaires, d’un système de zones vertes, avec
stationnement résidentiel par badges infalsifiables.
- Abandon des concepts de rues « new look » (telles que la rue de la Mairie et la rue Emile Roux).
Ce nouveau concept, séduisant pour l’aspect de la rue, conduit à rejeter dans les rues
avoisinantes le stationnement devenu impossible dans ces rues.
On comprend aisément que ce concept, s’il se développe, conduit à des impossibilités, les
véhicules des riverains devant bien être garés quelque part…
- Contrôle, par la municipalité, des conditions dans lesquelles les résidences privées mettent en
place le contrôle de leurs stationnements.
Ce contrôle ne doit pas permettre de rejeter dans les quartiers pavillonnaires environnants les
véhicules en excédent, par rapport aux standards actuellement définis (généralement un véhicule
par appartement).
8.3) Circulations douces, espaces verts :
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- Appui de la politique de reconquête de la zone d’emprise de l’A86 et de la N186, afin d’assurer
une transition douce entre Fresnes « nord » et Fresnes « sud ».
- Préservation absolue des espaces verts existants.
La fermeture des espaces verts des résidences privées conduit à un appauvrissement du capital
« verdure » de la ville. Dans ces conditions, il devient primordial de sauvegarder les espaces verts
existants et donc d’éviter, absolument, la construction de nouveaux ensembles d’habitation sur
ces espaces (terrain Colas notamment).
- Etude de « vraies » pistes cyclables dans les endroits où cela est matériellement possible.
La mise en sens unique de la plupart des rues des quartiers pavillonnaires devrait favoriser ce
projet.
8.4) Entretien des rues :
- Consacrer un budget significatif à l’entretien des rues de façon à éviter le sentiment, général,
d’une ville laissée à l’abandon, principalement dans ses quartiers pavillonnaires, mais pas
seulement, ce qui encourage les incivilités.
- Mettre en place une politique ferme contre ces dernières, qui amplifient le sentiment
d’insécurité.
8.5) Police Municipale :
- Le contrôle du respect des règles de circulation et de stationnement définies impose un
dimensionnement de la Police Municipale sans commune mesure avec ses effectifs actuels.
- Le passage à, au moins, une dizaine d’agents est indispensable pour assurer également les tâches
de sécurisation et de contrôle des incivilités, qui « pourrissent » aujourd’hui la vie de nos
concitoyens.
- Une vidéosurveillance du centre ville est également à envisager, son effet dissuasif ayant montré
son efficacité dans les communes dans lesquelles elle a été installée.
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