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Le contraste avec le Nord-Est argentin, plat et humide, est flagrant : le nord-ouest de l’Argentine, sec et aride, s’élève en bordure des Andes majestueuses. Ses paysages minéraux sont magnifiques et torturés. Ainsi passe-t-on des imposantes formations du Parque Nacional Talampaya, à l’extrême sud, aux strates ondulantes de la Quebrada de Cafayate, puis de la beauté déchiquetée des Valles Calchaquíes aux couleurs de la Quebrada de Humahuaca. Et à l’ouest, toujours, de majestueux sommets marquent l’horizon.
La culture andine, avec sa langue quechua, son artisanat traditionnel et ses lamas, reste vivace au milieu des ruines incas et de la haute et aride Puna, aux confins du Chili et de la Bolivie. Les villes de la région furent les premières colonies d’Argentine. Leur charme vous touchera. La tranquillité de Santiago del Estero évoque les siècles passés, la beauté de Salta en fait l’une des étapes favorites des voyageurs, et le caractère résolument urbain de Tucumán, capitale de la canne à sucre, semble ancré dans l’avenir.
Plusieurs itinéraires sont possibles. Ainsi pourrez-vous, depuis Salta, marcher parmi les cactus du Parque Nacional Los Cardones pour rejoindre la belle Cachi, puis descendre en passant par les villages traditionnels de tisserands des Valles Calchaquíes jusqu’à Cafayate, où vous dégusterez certains des meilleurs vins d’Argentine. Au départ de Salta, un autre circuit grimpe dans les montagnes jusqu’à la ville minière de San Antonio de los Cobres, dans la Puna, puis part vers le nord en direction des plaines salines des Salinas Grandes, avant de descendre jusqu’à Quebrada de Humahuaca, aussi riche en histoire qu’agréable à l’œil.
Nord-Ouest andin
À ne pas manquer
n Le canyon de la quebrada de Humahuaca (p. 275), aux couleurs somptueuses et changeantes
n Un périple vers les bourgs paisibles et les activités traditionnelles des Valles Calchaquíes (p. 296)
n L’air vivifiant des montagnes à Tafí del Valle (p. 311)
n La ville de Chilecito (p. 328), point de départ d’excursions fabuleuses dans un paysage de Far West
n L’ambiance sophistiquée de salta (p. 284) où l’architecture coloniale tient une grande place.
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ClimatLa sécheresse et le froid caractérisent l’extrême Nord-Ouest. De nombreuses zones sont vir-tuellement désertiques. Et, même si l’on est proche du tropique du Capricorne, l’altitude rafraîchit nettement l’atmosphère. Au sud et à l’est de la région, toutefois, les températures sont plus élevées. De même fait-il très chaud dans les forêts subtropicales humides des hauteurs du Parque Nacional Calilegua et dans La Rioja en été.
parc nationauxLa région compte d’importants parcs natio-naux, notamment dans les provinces de Jujuy et Salta. Le Parque Nacional Calilegua (p. 272) abrite une forêt subtropicale humide et accueille toute une variété d’oiseaux, ainsi que des pumas et des jaguars. Moins accessible, le Parque Nacional El Rey (p.274) offre la plus grande diversité biologique du pays, et fourmille d’oiseaux, dont des toucans. Plus reculé, le Parque Nacional Baritú (p. 274) se caractérise par une forêt de montagne subtropicale, où vivent singes, grands félins, loutres et écureuils. Entre Salta et Cachi, le Parque Nacional Los Cardones (p. 296) se distingue par ses paysages très photogéniques, ponctués de cactus. Plus au sud, le Parque Nacional Talampaya (p. 331) ren-ferme d’anciens pétroglyphes, de spectaculaires formations rocheuses ainsi qu’une faune et une flore uniques, tandis qu’à l’extrême est de la région, le Parque Nacional Copo (p. 318) abrite des fourmiliers, des perroquets et le fantastique arbre quebracho colorado.
Comment s’y rendreDe Buenos Aires, des vols desservent Jujuy, Salta, Tucumán, Santiago del Estero, Catamarca et La Rioja. Il existe en outre des liaisons Salta-Córdoba et Salta-Iguazú. C’est Salta qui compte le plus de vols. Des correspondances en bus rallient habituellement toutes les destinations du pays, notamment depuis les grandes villes de Tucumán et Salta. Des trains lents gagnent Tucumán au départ de la capitale.
PROvINCES DE jujuy ET DE SALTA Intrinsèquement mêlées comme le yin et le yang, les deux provinces du nord-ouest de l’Argentine allient beautés naturelles et
culture traditionnelle, sites archéologiques et espaces urbains attrayants. Bordée par la Bolivie au nord et par le Chili à l’ouest, la zone s’étend des forêts tropicales humides de Las Yungas jusqu’aux hauts plateaux de la Puna, et à certains des sommets les plus majestueux de la cordillère des Andes.
Les deux capitales, Jujuy, la confortable, et Salta, la coloniale, prisée des voyageurs, servent de bases pour la découverte des canyons polychromes de la Quebrada de Cafayate et de la Quebrada de Humahuaca. Elles permettent également d’explorer les villages d’artisans des Valles Calchaquíes, les paysages de la Puna, de humer les torrontés (vins blancs) aromatiques de Cafayate ou de s’aventurer dans les parcs nationaux reculés d’El Rey ou de Baritú.
JuJuY%0388 / 278 336 habitants / altitude 1 201 mDes trois principales villes du Nord-Ouest, Jujuy n’offre ni la sophistication coloniale de Salta, ni l’animation urbaine de Tucumán, mais l’ambiance sympathique et les bons restaurants de la capitale provinciale la plus haute du pays sauront vous plaire. C’est peut-être la ville la plus “indienne” d’Argentine, et son climat est éternellement printanier.
Lors de sa fondation en 1593, San Salvador de Jujuy (communément appelée Jujuy) était la ville coloniale espagnole la plus septentrio-nale de l’actuelle Argentine. Il s’agissait de la troisième tentative de fonder une ville dans cette vallée, les deux précédentes ayant échoué face aux résistances indiennes.
Le 23 août 1812, durant la guerre d’Indé-pendance, le général Belgrano, pratiquant la politique de la terre brûlée, ordonna l’éva-cuation de Jujuy, désormais connue comme l’éxodo jujeño. Belgrano raporta que la plupart des habitants avaient obtempéré. Tous les biens qu’ils ne purent charger sur leurs mules furent brûlés avec leurs maisons, de manière à ne pas tomber aux mains des royalistes. Ils ne purent revenir dans ce qui restait de leur ville qu’en février 1813. La province de Jujuy essuya le plus fort du conflit, l’Espagne ayant envahi de manière répétée la Quebrada de Humahuaca depuis la Bolivie.
orientationJujuy s’étend au-dessus de la plaine inon-dable du Río Grande, à sa confluence avec le plus petit Río Xibi Xibi. Elle se divise en
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deux parties principales : la vieille ville, qui dessine un quadrillage régulier entre le Río Grande et le Río Xibi Xibi, et un secteur plus moderne au sud du Xibi Xibi, qui remonte sur les pentes des collines avoisinantes. Tous les sites sont accessibles à pied depuis la Plaza Belgrano.
renseignementsIl y a de nombreuses banques avec DAB dans le centre. Vous n’aurez aucune difficulté pour téléphoner ou naviguer sur Internet.ACA (automóvil Club argentino ; %422-2568 ; angle av senador Pérez et alvear). Cartes et informations routières.Hôpital Pablo Soria (%422-1228 ; angle Patricias argentinas et av Córdoba)
La Zona (%422-5233 ; Lavalle 340 ; 2 ars/h). Cybercafé avec services supplémentaires.Laverap (Belgrano 1214). Laverie.Office du tourisme municipal (%402-0254 ; av Urquiza 354 ; h7h-22h). accueillant et sans chichi, dans l’ancienne gare ferroviaire. autre bureau à la gare routière. Office du tourisme provincial (%422-1343 ; www.turismo.jujuy.gov.ar ; Gorriti 295 ; h7h-22h lun-ven, 8h-22h sam-dim). Personnel compétent et bonnes brochures.
À voircaTedralÉrigée en 1763, la cathédrale (Plaza Belgrano ; h8h-12h30 et 17h-20h30) remplace celle du XVIIe siècle, détruite par les Indiens diaguita.
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Pièce majeure, la chaire de style baroque espagnol en or laminé, a sans doute été fabriquée par des artisans locaux sous la direction d’un maître européen.
museo arqueológico provincial Ce musée archéologique (%422-1315 ; Lavalle 434 ; 2 ars ; h8h-20h lun-ven, 9h-13h et 15h-19h sam-dim) vaut vraiment le détour. La pièce maîtresse, vieille de 3 000 ans, est une déesse de la fertilité, représentée en train d’accoucher et coiffée de serpents. On la doit à la civilisation avancée de San Francisco, qui se développa dans Las Yungas de 1 400 à 800 av. J.-C. environ. Y figurent également une série de crânes déformés (selon d’anciennes pratiques esthétiques) et des corps momifiés, exposés avec des objets qui leur étaient sans doute personnels.
cabildo eT museo policialSur la place, le joli cabildo (hôtel de ville colonial) à colonnade abrite le Museo Policial (musée de la Police ; %423-7715 ; entrée libre ; h8h-13h et 16h-21h lun-ven, 9h-12h et 18h-20h sam et dim), qui rend un hommage inconditionnel à l’autorité policière à travers des photos de crimes hor-ribles et des curiosités. Vous apprendrez par exemple qu’en 1876 tout individu entretenant un commerce charnel avec un lama encourait une amende de 5 pesos.
museo hisTórico provincialAu cours des guerres civiles, une balle transperça la monumentale porte en bois de cette demeure coloniale et tua le général Juan Lavalle, héros des guerres d’indépendance. Son histoire est retracée au Museo Histórico Provincial (%422-1355 ; Lavalle 256 ; 2 ars ; h8h-20h lun-ven, 9h-13h et 16h-20h sam-dim). On y admire aussi une collection d’art colonial et des expositions sur l’époque de l’indépendance, l’évacuation de Jujuy et la mode au XIXe siècle. Des guides sont là pour répondre aux questions.
iglesia y convenTo san Francisco eT museo Franciscano jujuySi les Franciscains sont établis à Jujuy depuis 1599, les actuels église et couvent (angle Belgrano et Lavalle) ne remontent qu’à 1912. Le Musée historique (%423-3434 ; 2 ars ; h8h-15h et 17h-21h lun-ven), voisin sur Belgrano, présente un beau choix d’art colonial de l’école de Cuzco – les religieux apprirent aux Indiens du Pérou à s’inspirer des styles des grands maîtres
espagnols et f lamands ; l’école développa ensuite son propre style qui se perpétue encore de nos jours.
culTurarTeSympathique espace moderne, le Culturarte (%424-9539 ; angle san martín et sarmiento ; entrée libre ; h8h30-0h lun-ven, 8h30-13h et 16h30-0h sam-dim) organise des expositions d’artistes contem-porains argentins bien établis. Sur place, un bon café-bar est doté d’un petit balcon dominant la rue.
mercado del surTrès animé, le marché du sud de Jujuy, face à la gare routière, est un centre d’échanges authentique, où les Indiens avalent de la mazamorra (soupe froide de maïs) et revendent des feuilles de coca (voir l’encadré p. 271). Les restaurants alentours proposent de roboratives spécialités régionales ; essayez le chicharrón con mote (porc frit au maïs bouilli) ou la très épicée sopa de maní (soupe de cacahuètes).
Circuits organisésDes agences de Jujuy proposent des cir-cuits vers la Quebrada de Humahuaca, les Salinas Grandes, le Parque Nacional Calilegua et le reste de la province. L’office du tourisme provincial (p. 268) en fournit la liste complète.Noroeste (%423-7565 ; www.paisajesdelnoroeste.tur.ar ; san martín 136). Basée au Club Hostel (ci-dessous). Circuits vers la région de la Quebrada de Humahuaca et les salinas Grandes, entre autres.
Fêtes En août, la Semana de Jujuy, – événement le plus important de la ville – commémore l’évacuation de la cité ordonnée par Belgrano pendant les guerres d’indépendance. Autre rassemblement majeur, le pèlerinage religieux connu sous le nom de Peregrinaje a la Virgen del Río Blanco a lieu le 7 octobre.
où se logerpeTiTs budgeTsDes residenciales bon marché bordent les rues chaotiques autour de la gare routière.
Club Hostel (%423-7565 ; www.noroestevirtual.com.ar ; san martín 134 ; dort/s/d 35/70/120 ars ; iWs). Hébergée dans de nouveaux locaux de l’autre côté de la rue, cette auberge de jeunesse animée possède de bons dortoirs sombres
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de 4 lits avec casiers et sdb, ainsi que des chambres individuelles correctes, également avec sdb. Cuisine et petit Jacuzzi à l’arrière, agence de voyages et personnel sympathique. Réduction pour les membres HI (Hostelling International).
Hostal Casa de Barro (%422-9578 ; www.casadebarro.com.ar ; otero 294 ; s/d sans sdb 40/75 ars). Entièrement décorée de motifs rupestres, cette adresse plai-sante et originale réserve un accueil chaleureux. Les chambres claires et gaies se partagent des sdb communes impeccables. Salon douillet et cuisine. Petit-déjeuner inclus.
Residencial Alvear (%422-2982 ; [email protected] ; alvear 627 ; s/d avec sdb 78/95 ars, sans sdb 38/76 ars). Les chambres variées, derrière le restaurant Chung King (p. 271), offrent
un confort acceptable pour le prix, les plus éloignées étant les plus calmes. Mais mieux vaut bien choisir (à l’étage) car certaines (avec sdb commune) manquent d’espace et de clarté.
caTégorie moyenneHotel Avenida (%423-6136 ; www.quintar.com.ar ; av 19 de abril 460 ; s/d 80/140 ars). Jadis assez haut de gamme, cet établissement au bord de la rivière reste un choix très convenable, même s’il a connu des jours plus fastes. Les chambres en façade ont d’immenses fenêtres ouvrant sur la verdure, mais souffrent du bruit de la rue. Une brochette de curieux personnages, bien intentionnés toutefois, assurent le service. Réductions possibles.
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Vers le stadede football (1 km),
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et l’aéroportEl Cadillal (33 km)
RENSEIGNEMENTS Museo ArqueológicoACA.............................................................1 B2 Provincial .........................................14 C1Consulat bolivien.................................2 B2 Museo Histórico Franciscano..(voir 12)Hôpital Pablo Soria.............................3 B1 Museo Histórico Provincial..........15 C2 Krysys......................................................24 C2La Zona .....................................................4 C2 Museo Policial....................................(voir 9) Madre Tierra........................................25 D2Laverap.....................................................5 B2 Manos Jujeñas....................................26 B2Office du tourisme municipal........6 D1 OÙ SE LOGER i Marazaga ..............................................27 B2Office du tourisme municipal. (voir 33) Hostal Casa de Barro.......................16 D2 Miralejos................................................28 D2Poste ..........................................................7 C2 Hotel Augustus .................................17 C2Office du tourisme provincial........8 D2 Hotel Avenida....................................18 D2 OÙ PRENDRE UN VERRE ?
Hotel Fenicia.......................................19 D2 La Peluquería......................................29 D2À VOIR ET À FAIRE Hotel Internacional .........................20 D2Cabildo......................................................9 D2 Posada El Arribo................................21 B2 TRANSPORTSCatedral .................................................10 D2 Residencial Alvear............................22 C1 Aerolineas Argentinas....................30 B2Culturarte .............................................11 D2 Andes......................................................31 B2Iglesia y Convento San OÙ SE RESTAURER @ Avis ..........................................................32 C1
Francisco...........................................12 C2 Café Le Petit........................................23 C1 Gare routière.......................................33 C3Mercado del Sur ................................13 C3 Chung King ......................................(voir 22) Hertz.....................................................(voir 17)
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Hotel Fenicia (%423-1800 ; www.quintar.com.ar ; av 19 de abril 427 ; s/d standard 132/216 ars, s/d sup 180/264 ars ; aiW). Les chambres un brin décrépites de cet hôtel surplombant le Xibi Xibi valent la dépense pour la vue depuis leurs beaux balcons. Les “supérieures” modernisées présentent un meilleur rap-port qualité/prix, tandis que l’appartement du dernier étage (780 ARS) jouit d’une vue imprenable.
Hotel Internacional (%423-1599 ; Belgrano 501 ; s/d 150/190 ars ; aiW). Perché à un angle de la place, cette tour renferme des petites chambres claires, dans les tons crème, avec des sdb propres et esthétiques. Certaines bénéficient d’une vue spectaculaire sur la place. Le journal du matin glissé sous la porte fait partie des attentions appréciables. Une bonne affaire.
Hotel Augustus (%423-0203 ; www.hotelaugustus.com.ar ; Belgrano 715 ; s/d 182/230 ars ; aiW). Dans la rue piétonne, cet hôtel se distingue par son service personnalisé et son rapport qualité/prix. La literie, récente, est couverte de dessus-de-lit fleurdelisés. La moitié des chambres profitent d’un balcon agréable. Possibilité d’utiliser la piscine d’un autre hôtel situé à 15 minutes de taxi.
Posada El Arribo (%422-2539 ; www.elarribo.com ; Belgrano 1 263 ; s/d 210/255 ars ; aiWs). Oasis au cœur de Jujuy, cette adresse familiale est un vrai régal pour les yeux. Elle occupe une superbe demeure rénovée du XIXe siècle, avec de hauts plafonds, du parquet, un vaste patio et un grand jardin. L’annexe moderne, à l’arrière, ne démérite pas, mais préférez les chambres anciennes.
où se restaurerCafé Le Petit (Lavalle 415 ; pâtisseries 5-8 ARS ; h9h-20h). Un salon de thé au décor classique raffiné, idéal pour faire une pause-café en dégustant des pâtisseries plutôt savoureuses.
Manos Jujeñas (%424-3270 ; av senador Pérez 381 ; plats 14-26 ars ; hdéj et dîner). L’une des meilleures adresses de Jujuy est remplie les soirs de week-end d’une clientèle satisfaite. Elle prépare des plats traditionnels simples longuement mijotés, notamment plusieurs classiques du Nord-Est, mais c’est surtout le picante (au poulet, à la langue ou mixte) qui fait la fierté de la maison.
Chung King (%422-2982 ; alvear 627 ; plats 14-34 ars ; hdéj et dîner). Populaire à juste titre pour son large éventail de spécialités argentines, dont des plats du jour avantageux (18-24 ARS), l’endroit n’a
en fait de chinois que le nom. La pizzeria qui s’y rattache est encore plus courue.
Miralejos (%422-4911 ; sarmiento 368 ; repas 15-32 ars ; h8h-0h). La meilleure table pour dîner sur la place. Vaste choix de viandes et de pâtes (avec autant de sauces), ainsi que quelques recettes de truite. La terrasse dehors est agréable pour prendre le petit-déjeuner. Sélection musicale pour le moins éclectique.
Krysys (%423-1126 ; Balcarce 272 ; plats 15-40 ars ; hdéj et dîner lun-sam). Cette parrilla (restaurant de grillades) centrale haut de gamme à l’atmosphère détendue n’a pas son pareil en ville. Outre les classiques au barbecue, la carte affiche toute une gamme de sauces pour accommoder votre commande de poulet, de porc ou de bœuf, et divers hors-d’œuvre appétissants à base d’avocat. Prix raisonnables et cuisson à la demande.
Marazaga (%424-3427 ; av senador Pérez 222 ; plats 32-45 ars ; hdîner). Les plats typiques des Andes côtoient ici des créations plus “tendance”. La crêpe végétarienne en entrée est aussi nourrissante que savoureuse, mais le porc miel-moutarde mériterait une garniture plus digne que des chips. Il y a heureusement plus de bonnes surprises que de mauvaises.
Madre Tierra (%422-9578 ; Belgrano 619 ; déj 4 plats 35 ars ; h7h-18h lun-sam). Un restaurant qui tranche par sa simplicité et ses plats maison. La cuisine végétarienne – nouveau menu chaque jour – ne déçoit pas, et les salades, crêpes et soupes se marient bien avec les jus de fruits frais. La boulangerie en devanture vend plusieurs sortes de pains complets.
coca ou pas coca ?
En voyageant dans le Nord, vous verrez sans doute des enseignes devant les boutiques, indiquant la vente de coca et bica. Le premier fait référence aux feuilles, surtout cultivées en Bolivie et au Pérou, utilisées pour produire la cocaïne. Le terme bica renvoit au bicarbonate de soude, un alcalin qui, mâché en même temps que les feuilles (pratique courante chez les peuples andins), libère leur propriété stimulante, et combat la fatigue et la faim. Consommer de la coca et en détenir de petites quantités pour son usage personnel n’est légal que dans les provinces septentrionales de Salta et de Jujuy. Son transport ailleurs en Argentine ou au Chili est formellement interdit. Sachez aussi qu’il y a de nombreuses fouilles.
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où prendre un verre et sortirLe plus souvent excentrées, les peñas (clubs de musique folklorique) de Jujuy nécessitent de prendre un taxi et n’ouvrent que les soirs de week-end. El Fogón (%0388-15-588-2040 ; rn9 ; h20h-tard sam), à la lisière sud-est de la ville, fait partie des plus connues. Citons aussi La Yapa (%402-0637 ; mejías 426, Barrio malvinas ; h20h-tard ven-sam). Les grandes boliches (boîtes de nuit) se trouvent à la périphérie sud, sur la RN 9. Enfin, des groupes jouent sur la scène du vaste pub La Peluquería (alvear 526 ; h20h-tard jeu-dim), dans le centre.
depuis/vers JujuyavionAndes (%431-0279 ; www.andesonline.com.ar ; san martín 1283) effectue 6 vols hebdomadaires à destination de Buenos Aires (712 ARS) via Salta (68 ARS), avec correspondance pour Puerto Madryn et Iguazú. Aerolíneas Argentinas (%422-7198 ; av senador Pérez 355) dessert l’Aeroparque Jorge Newbery de Buenos Aires (827 ARS) une fois par jour.
busLa gare routière (%422-1375 ; angle av Dorrego et iguazú) à l’ancienne propose des services provinciaux ou longue distance, mais il y a plus de choix à Salta.
Des bus en provenance de Salta se rendent à San Pedro de Atacama (160 ARS) vers 8h30 les lundi, mercredi et vendredi ; réservez à l’avance auprès d’Andesmar ou de Pullman. Geminis couvre la même ligne les mardi, jeudi et dimanche.
Des bus partent fréquemment au sud vers Salta et au nord vers la Quebrada de Humahuaca et la frontière bolivienne, à La Quiaca. Voici quelques destinations et tarifs :
Destination Prix (ARS ) Durée (h)Buenos aires 210 23Catamarca 96 10Córdoba 166 14General Libertador san martín 19 2Humahuaca 13 3La Quiaca 35 4-5mendoza 210-250 20Purmamarca 9 1 ¼salta 23 2salvador mazza 69 6-7susques 26 4-5Tilcara 10 1 ¾Tucumán 62 5
Comment circulerL’aéroport El Cadillal de Jujuy se situe à 33 km à l’est de la ville. Une navette quitte l’Hotel Internacional à 12h30 pour coïncider avec les vols (20 ARS). Sinon, le trajet en remise (taxi commandé dont le prix est fixé au départ de la course) coûte 65 ARS.
Pour louer une voiture dans le centre, adressez-vous à Avis (%424-4938 ; www.avis.com ; Güemes 864) ou Hertz (%422-9582 ; www.hertz.com.ar ; Belgrano 715), dans l’Hotel Augustus. Ces agences disposent aussi de comptoirs à l’aéroport.
environs de JuJuYSitués dans une profonde et verdoyante vallée au-dessus d’un lit de rivière en majeure partie asséché, les sources chaudes des Termas de Reyes sont à seulement 19 km de Jujuy ; les eaux riches en minéraux font surface à une température naturelle de 50ºC. Leur nom (“thermes des rois”) vient du fait que les chefs locaux se baignaient dans ces eaux pour s’imprégner de leurs vertus magiques.
Vous trouverez sur place une piscine publique (15 ars; h9h-20h30) et des terrains de camping gratuits, ainsi que le très chic Hotel Termas de Reyes (%0388-492-2522 ; www.termasdereyes.com ; s/d 210/360 ars ; aiWs), avec son ambiance “européenne”, ses chambres très confortables (supplément pour une chambre avec vue) et son spa. Les clients de moins de 16 ans ne sont pas acceptés.
Le bus n°1C part toutes les heures (1,75 ARS, 45 minutes) de la Calle Gorriti, près de l’office du tourisme de Jujuy.
parQue naCional Calilegua%03886Dans la partie orientale de la province de Jujuy s’étendent Las Yungas, zone subtropi-cale humide et fertile principalement dédiée à l’industrie de la canne à sucre. Ici, l’aride altiplano cède la place à la forêt humide subtropicale de la Serranía de Calilegua, protégée par ce parc facilement accessible de 760 km2. Au plus haut point du parc, avec environ 3 600 m, le verdoyant Cerro Hermoso surplombe la forêt et offre une vue imprenable sur le Gran Chaco, à l’est. Les oiseaux colorés abondent, mais les traces de pumas et de jaguars sont plus faciles à repérer que les animaux eux-mêmes.
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renseignementsLes bureaux du parc (%422046 ; [email protected] ; h7h-14h lun-ven) sont installés dans le village de Calilegua, à 5 km au nord de la ville de Libertador General San Martín. Ils fournissent des informations générales sur le parc, mais le poste de gardes forestiers, à l’entrée du parc (entrée libre ; h9h-18h), à Aguas Negras, dispose de plus d’informations sur les sentiers et leur état. Un autre poste de gardes forestiers se trouve à Mesada de las Colmenas, 13 km après Aguas Negras et 600 m plus haut. Les sentiers sont bien balisés.
Recevant entre 1 000 et 1 800 mm de précipitations annuelles, tout en bénéficiant d’une vraie saison sèche en hiver, Calilegua comprend toute une variété d’écosystèmes. La selva (jungle) transitionnelle, de 350 à 500 m d’altitude, est formée d’essences d’arbres courantes dans le Gran Chaco, comme les espèces au feuillage caduc, que sont le lapacho et le palo amarillo. Entre 550 et 1 600 m, la forêt de nuages forme une dense canopée de plus de 30 m de hauteur, ponctuée de fougères, épiphytes et lianes, sou-vent couverte d’une épaisse brume. Au-dessus de 1 200 m, la forêt humide d’altitude se compose de conifères, alisos et queñoas. Après 2 600 m, les herbages humides s’imposent et deviennent de plus en plus secs à mesure que l’on se rapproche de la Quebrada de Humahuaca, à l’ouest.
Les 230 espèces d’oiseaux qui peuplent le parc comprennent condors, aigles, mer-ganettes de torrents et toucans. Parmi les mammifères les plus importants du parc, citons le tapir, le puma, le jaguar, le pécari à collier et la loutre. En raison de la présence d’une route qui coupe le parc en deux, de la station hydroélectrique proche et du ramas-sage régulier de graviers dans la rivière, il est peu probable que vous aperceviez des espèces rares du côté d’Aguas Negras.
À faireLes environs des cours d’eau constituent les meilleurs endroits pour l’observation des oiseaux et des mammifères, à l’aube ou en fin de soirée. Depuis le poste des gardes de Mesada de las Colmenas, descendez le sentier raide et rocailleux jusqu’à un ruisseau magnifique aux rives bordées d’empreintes de nombreux animaux, notamment de félins. Comptez une heure pour descendre, deux pour remonter.
Le parc est sillonné de sept sentiers, qui demandent entre 20 minutes et 4 heures de marche. Depuis le camping, un court sentier culturel guaraní, ponctué d’étranges panneaux, présente la forêt humide de basse altitude. Pour observer des oiseaux aquatiques, rendez-vous à La Lagunita, à 1 heure 30 environ de marche d’Aguas Negras. Le sentier La Junta débute à 3 km sur la route venant d’Aguas Negras. La randonnée dure 4 heures aller-retour et comprend des raidillons dont l’ascension est récompensée par de superbes vues sur le parc.
Les véhicules autorisés peuvent traverser les 23 km du parc, s’il n’a pas plu. La route permet d’admirer le Cerro Hermoso et les forêts presque impénétrables de ses flancs escarpés.
Depuis le Valle Grande, à l’ouest du parc, on peut atteindre Humahuaca, dans la Sierra de Zenta, ou Tilcara, en une semaine de randonnée.
où se loger et se restaurerCamper constitue la seule façon de passer la nuit dans le parc proprement dit. Le terrain de camping (aguas negras) gratuit, à 300 m du poste des gardes forestiers de l’entrée, comporte des toilettes et des douches, mais pas de boutique. Des chambres chez l’habitant sans prétention sont disponibles à San Francisco, à 39 km d’Aguas Negras, après la limite ouest du parc.
Non loin, Libertador General San Martín est une ville de bonne taille spécialisée dans le traitement de la canne à sucre, dont l’odeur sirupeuse s’insinue partout. Parmi les héber-gements figure l’Hotel Los Lapachos (%423790 ; entre ríos 400 ; s/d 80/100 ars ; a), à une rue de la place, qui fait des efforts sur la déco, avec des lavabos en forme de coquillage et une moquette bordeaux. Côté restauration, le choix est désastreux sauf à la Posada del Sol, haut de gamme, qui se tient en dehors de la ville. Le Parador 34 (angle Belgrano et rn 34 ; plats 9-22 ars ; h6h-0h), sur la grand-route dans le centre, jouit d’une certaine renommée dans les environs. Il n’offre pourtant rien de plus que des lumières vives, un accès à Internet, une énorme TV et des steaks, du poulet et du lapin trop cuits.
La petite Calilegua, 5 km au nord, présente beaucoup plus d’attrait pour se loger, avec son cadre tropical délabré et le chant assourdissant des cigales. Près des bureaux du parc, le
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Jardín Colonial (%430334 ; san Lorenzo s/n ; s/d sans sdb 25/50 ars) possède des chambres dans un joli bungalow, une véranda ombragée et un jardin décoré de sculptures.
depuis/vers le parque nacional CalileguaDe nombreux bus circulant entre Jujuy/Salta et la frontière bolivienne, à Salvador Mazza, s’arrêtent à Libertador General San Martín et Calilegua. Certains marquent un arrêt à l’embranchement pour le parc, à 3 km au nord de Libertador, et à 2 km au sud de Calilegua. De là, le poste des gardes forestiers d’Aguas Negras est à 8 km. Il y a assez de circulation pour pouvoir faire du stop.
Un bus par jour (à 8h30) relie Libertador General San Martín au Valle Grande (2 heures) en traversant le parc. Il passe par le poste des gardes forestiers d’Aguas Negras à 9h. Le bus de retour passe vers 18h, ce qui le rend idéal pour une excursion d’une journée dans le parc. Il est aussi pratique de prendre un taxi soit de Libertador ou de Calilegua jusqu’à Aguas Negras (20-30 ARS).
parQue naCional el reYÀ l’est de Salta, le Parque Nacional El Rey ([email protected]), situé à l’extrémité sud du couloir subtropical de Las Yungas, protège l’habitat le plus varié du pays sur le plan biologique. Le parc tient son nom de l’estancia qui occupait jadis la zone et dont l’expropriation a précédé la création du parc.
L’emblème du parc est le toucan géant, mais le moustique serait tout aussi approprié (attention aux tiques, également). On trouve ici la plupart des mammifères présents à Baritú et Calilegua.
Le parc est sillonné de sentiers balisés, certains accessibles en voiture. Laguna Los Patitos, à 2 km des bureaux du parc, permet d’observer des oiseaux aquatiques. Un sentier plus long mène au Pozo Verde, couvert de mousse, une ascension de 3 à 4 heures jusqu’à une zone grouillante d’oiseaux. Deux autres sentiers sont d’une longueur similaire. Les gardes forestiers recommandent de rester au moins trois jours pour découvrir le parc. Tous les sentiers traversent des cours d’eau, et des chaussures imperméables sont nécessaires.
L’entrée du parc est gratuite. La meilleure période pour le visiter est d’avril à octobre.
On peut camper gratuitement près des bureaux du parc ; le site possède des toilettes, de l’eau potable, des douches (sans eau chaude) et de l’électricité de 19h à 22h. Pas de magasin. Contactez l’administration des parcs nationaux (aPn ; %0387-431-2683 ; www.parquesnacionales.gov.ar ; españa 366 ; h8h-15h lun-ven), à Salta, pour des renseignements à jour, ou consultez le blog des gardes forestiers (http://pnelrey.blogspot.com).
Il n’est pas simple de se rendre dans ce parc. Les derniers 46 km se font sur une route de ripio (graviers), quasiment impraticable lorsqu’il pleut. La dernière station-service se trouvant à General Güemes, à 160 km du parc, pensez à faire des réserves. Si vous ne louez pas un 4x4, le moyen le plus simple d’y aller est de s’inscrire à un circuit guidé au départ de Salta (p. 288). Les transports publics vont jusqu’à Lumbreras, à 91 km du parc.
parQue naCional baritúProche de la frontière bolivienne, Baritú est le plus septentrional des trois parcs nationaux de Las Yungas préservant la forêt humide d’al-
enTrer en bolivie par salvador mazza
La RN 34 continue après Calilegua jusqu’à la localité la plus septentrionale d’Argentine, Salvador Mazza (également appelée Pocitos, nom de l’ancienne gare), l’un des deux principaux postes-frontières avec la Bolivie. Après avoir traversé la frontière (h24h/24), il faut prendre un taxi collectif sur 5 km jusqu’à la grande ville bolivienne de Yacuiba, d’où partent un vol hebdomadaire à destination de La Paz ainsi que des bus pour Tarija (14 $US, 12 heures) et Santa Cruz (11 $US, 15 heures). Aucun consulat bolivien n’étant installé dans la bourgade, il faut vous procurer un visa, si vous en avez besoin, à Jujuy ou à Salta. Lors de notre passage, les résidents de l’Union européenne, de Suisse ou du Canada n’avaient pas besoin d’un visa. Salvador Mazza est desservie par de nombreux bus au départ de Jujuy, Salta et d’autres villes du Nord. La Bolivie retarde d’une heure par rapport à l’Argentine.
À l’heure où nous rédigeons, le peso argentin et le dollar US valent respectivement 1,70 et 6,90 bolivianos (BOB).
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titude. Comme les parcs nationaux Calilegua et El Rey, il abrite de nombreux mammifères en danger, dont des singes hurleurs et des capucins, la loutre du Chili, le chat de Geoffroy, le jaguar et le tapir. L’emblème du parc est un écureuil qui vit dans la forêt humide, au-dessus de 1 300 m. L’entrée du parc est gratuite. Renseignements auprès des bureaux du parc (%03878-450101 ; [email protected]) ou de l’administration des parcs nationaux (aPn ; %0387-431-2683 ; www.parquesnacionales.gov.ar ; españa 366 ; h8h-15h lun-ven) à Salta.
C’est ici, en 1963, que le disciple de Che Guevara, Jorge Ricardo Masetti, essaya de lancer la révolution argentine en l’infiltrant par la Bolivie. Aujourd’hui, la seule route d’accès à Baritú passe d’ailleurs par la Bolivie. Quittez la RN 34, 90 km après Calilegua, en direction d’Orán et ensuite vers Aguas Blancas. En entrant en Bolivie, vous longerez vers l’ouest, sur 113 km, la rive nord du Río Bermejo, avant de revenir en Argentine à La Mamora. Continuez sur 17 km pour gagner Los Toldos, puis sur 26 km avant d’arriver à Lipeo, hameau situé à l’angle nord-ouest du parc. Il compte un poste de gardes forestiers mais aucun autre service. Los Toldos dispose d’hébergements, de téléphones et d’un super-marché. La route qui mène au parc nécessite en général un 4x4.
De Lipeo partent plusieurs sentiers, notam-ment vers les sources chaudes de Cayotal, à 2 heures de marche, et vers le hameau reculé de Baritú, à 4 heures de marche à travers une impressionnante forêt de cèdres. Il est possible de louer des chevaux à Lipeo pour faire cette randonnée. Les habitants de Lipeo et de Baritú peuvent proposer des chambres.
Quebrada de humahuaCaAu nord de Jujuy, la formidable Quebrada de Humahuaca serpente jusqu’à la Bolivie. C’est un paysage aride et fascinant, un canyon creusé par une rivière désormais à sec, dominé par des montagnes dont les strates sédimentaires sont, sous le jeu de l’érosion, devenues d’étonnantes formations, révélant toute une gamme de couleurs en vagues ondulantes. La palette de couleurs de ce site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco change sans cesse, passant du blanc crème au rouge profond, tandis que les for-mations rocheuses rappellent tantôt un collier en dents de requins, tantôt l’épine dorsale de quelque terrifiante créature. Le côté sud
du canyon est dominé par des cactus cardón, mais ils disparaissent après Humahuaca à mesure que la route grimpe.
La vallée est ponctuée de localités indiennes, avec leur bon choix d’hébergements, leurs belles églises en pisé et leurs restaurants servant un revigorant locro (ragoût de maïs, de haricots, de bœuf, de porc et de saucisses) voire des filets de lama.Le boom touristique de ces dernières années se traduit par une forte affluence l’été, période à laquelle les tarifs de l’hébergement s’envolent.
Les arrêts intéressants sont nombreux sur cette route coloniale reliant Potosí (Bolivie) à Buenos Aires. Les bus circulant sur la route toutes les 40 minutes environ, il est assez facile de descendre du véhicule et d’y remonter plusieurs fois. Les seuls endroits des environs où l’on peut louer une voiture sont Jujuy ou, plus au sud, Salta. C’est tôt le matin, lorsque les couleurs sont les plus vives et que le vent ne s’est pas encore levé, que la Quebrada de Humahuaca est la plus belle.
purmamarca%0388 / 510 habitants / altitude 2 192 mLe village de Purmamarca, à 3 km à l’ouest de la nationale, se tient en dessous du célèbre Cerro de los Siete Colores (mont des Sept Couleurs), spectaculaire formation res-semblant au délire en pâte d’amande d’un pâtissier mégalomane. Le village en lui-même est joli et pittoresque, avec ses maisons en pisé ocre et ses algarrobos anciens près de la belle église du XVIIe siècle. Sa proximité avec Jujuy en a fait sans doute la destination la plus touristique du Nord-Ouest ; si vous voulez voir un village andin authentique, passez votre chemin. En revanche, c’est l’endroit approprié pour acheter des tissages car un marché aux ponchos prospère se tient chaque jour sur la place.
On trouve un DAB sur la place, ainsi qu’un bureau d’information (h8h-13h et 14h-19h) avec des cartes couvrant notamment la spectaculaire, mais facile, promenade de 3 km autour du cerro (mont), dont les superbes couleurs s’ap-précient au mieux le matin ou en soirée.
où se loger eT se resTaurerHostería Bebo Vilte (%490-8038 ; salta s/n ; cam-ping 20 ars/pers, dort/d sans sdb 40/100 ars, avec sdb 150/220 ars). Derrière l’église, cette adresse populaire propose des chambres de style motel avec sdb, d’autres plus sommaires à
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l’intérieur, des dortoirs avec sdb commune et une aire de camping équipée de barbecues. Les prix redeviennent plus réalistes hors période estivale.
El Pequeño Inti (%490-8089 ; [email protected] ; Florida s/n ; s/d 90/110 ars). Un petit établissement attrayant, à deux pas de la place. D’un bon rapport qualité/prix (pour deux), il loue des chambres sobres pourvues de lits confortables et de sdb sur le thème marin.
Huaira Huasi (%490-8070 ; www.huairahuasi.com.ar ; ruta 52, Km 5 ; d/app 260/500 ars ; aiW). Au (petit) nombre des hôtels de carractère qui bordent la route principale au-dessus de la ville, cet établissement se distingue des autres par sa perspective sur la vallée et ses beaux bâtiments en pisé couleur terre cuite. Il loue deux appartements pour 5 personnes, joliment décorés de textiles locaux et de bois de cactus, et des chambres plus petites, également ravissantes. Bon rapport qualité/prix.
Los Colorados (%490-8182 ; www.loscoloradosjujuy.com.ar ; Chapacal s/n ; app pour 2/4 pers 320/460 ars ; i). Semblant tout droit sortis d’un film de science-fiction, ces appartements étranges mais accueillants s’inscrivent en plein dans le cerro, et se confondent avec lui. Élégants et cosy, ils offrent un refuge appréciable.
Los Morteros (%490-8002 ; salta s/n ; plats 30-45 ars ; hdéj et dîner). La meilleure table de la ville sert
des plats comme la truite locale ou le ragoût de mouton au quinoa dans un cadre chic éclairé d’une lumière chaude.
El Rincón de Claudia Vilte (Libertad s/n ; 10 ars, plats 12-30 ars ; hdéj et dîner). Si des musiciens traditionnels animent presque tous les res-taurants de Purmamarca, celui-ci remporte la mise pour la musique folklorique. La cuisine laisse par contre à désirer.
depuis/vers purmamarcaLes bus à destination de Jujuy (9 ARS, 1 heure 15) partent toutes les 1 à 2 heures ; les autres vont à Tilcara (3 ARS, 30 minutes) et Humahuaca (8 ARS, 1 heure 15). Il y a au moins un bus par jour (sauf lundi) à destination de Susques (20 ARS, 3-4 heures) via Salinas Grandes.
Il n’y a pas de station-service à Purmamarca ; la plus proche se trouve à 25 km au nord, à Tilcara, ou au sud, à Volcán. À l’ouest, la station la plus proche est à Susques, à 130 km d’une ascension très escarpée.
tilcara%0388 / 4 358 habitants / altitude 2 461 mBeaucoup choisissent la pittoresque Tilcara, à 23 km de l’embranchement vers Purmamarca en remontant depuis la vallée, comme point de chute pour l’exploration de la Quebrada
enTrer au chili via susques
La route bitumée grimpe sans interruption depuis Purmamarca à travers un paysage de montagne désolé mais spectaculaire jusqu’à un col, à 4 150 m, puis traverse un plateau occupé en partie par les Salinas Grandes. À 130 km de Purmamarca, on retrouve la civilisation à susques, qui compte une station-service et un DAB.
Susques mérite un arrêt pour sa merveilleuse église (don ; h8h-18h). Datant de 1598, l’édifice possède un toit en chaume, un plafond en bois de cactus et un sol en terre battue, et des saints peints dans un style naïf ornent ses murs en pisé blanchis à la chaux. Susques dispose d’un office du tourisme, sur la route principale, et d’établissements sommaires où se loger, dont la sympathique la vicuñita (%03887-490207 ; [email protected] ; san martín 121 ; s/d avec sdb 30/60 ars, ch sans sdb 20 ars/pers), située en face de la banque, et qui sert aussi de savoureux repas.
AndesBus circule entre Jujuy et Susques (26 ARS, 4-5 heures), via Purmamarca, les mardi, jeudi, samedi et dimanche.
Au-delà de Susques, la route continue sur 154 km (faites le plein à Susques) jusqu’au Paso de Jama (4 230 m) et offre un spectacle fantastique. Ce col marque la frontière chilienne, bien que le service de l’émigration (h8h-22h) argentin se trouve un peu avant. Aucun fruit, légume ou feuille de coca n’est autorisé à entrer au Chili, et les douaniers se montrent intraitables. La route goudronnée continue en direction de San Pedro de Atacama, Calama et Antofagasta au Chili. Des bus au départ de Salta et Jujuy desservent cette route. Les ressortissants de l’Union européenne, de Suisse et du Canada n’ont pas besoin de visa pour entrer au Chili, mais un droit d’entrée est demandé aux Canadiens (132 $US) – c’est le montant que paient les Chiliens lorsqu’ils font une demande de visa pour ce pays.
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de Humahuaca. Cette localité offre un grand choix d’hébergements, allant des établisse-ments de charme luxueux à des auberges de jeunesse. Aujourd’hui, les paysans locaux, perpétuant des traditions séculaires, se mêlent à une population urbaine ayant fui la ville à la recherche d’un mode de vie plus calme.
Tilcara est reliée par un pont à la RN 9. La rue principale, Belgrano, va de l’entrée de la ville à la place, Plaza Prado, puis continue sur une rue en direction de l’église.
renseignemenTsVous trouverez plusieurs cybercafés dans le centre, ainsi que des centres téléphoniques et une banque avec DAB près de la place, dans Lavalle.Office du tourisme (%495-5135 ; [email protected] ; Belgrano 366 ; h8h-21h lun-ven, 8h-13h et 14h-21h sam, 8h-12h dim). Bons renseignements sur les promenades et liste des hébergements avec prix.
à voirpucaráFortification précolombienne dominant la vallée, la pucará (%495-5073 ; entrée avec le museo arqueológico 10 ars, gratuit lun ; h8h-18h), se dresse à 1 km au sud de la ville après le pont métallique. Ce site avait une importance stratégique entre les XIe et XVe siècles. Sa reconstruction, dans les années 1950, a pris quelques libertés, tel ce monument élevé en hommage aux archéologues, et qui décroche la palme du ridicule. L’édifice le plus intéressant est l’“église”, bâtiment pourvu d’un court chemin pavé menant à un autel ; remarquez au passage la niche dans la paroi. Le site en lui-même profite d’une superbe vue et voit croître d’innombrables cactus cardón. Vous trouverez également un jardin de cactus près de l’entrée.
museo arqueológicoL’Universidad de Buenos Aires gère ce musée (%495-5006 ; Belgrano 445 ; entrée avec la pucará 10 ars, gratuit lun ; h9h-18h) qui expose à leur avantage des objets régionaux. Certains viennent du site de la pucará, et donnent une idée de la vie à cette époque. La salle dédiée aux masques cérémoniels et à leur fabrication est particulièrement impressionnante. Le musée est installé dans une maison coloniale, au sud de la Plaza Prado.
à FaireDe nombreuses marches sont possibles dans les environs de Tilcara. La plus prisée est la randonnée de 2 heures jusqu’à la Garganta del Diablo, un joli canyon avec cascade. Dirigez-vous vers la pucará, mais tournez à gauche pour longer la rivière avant de traverser le pont. Le sentier menant à la Garganta part de cette route vers la gauche juste après un panneau indiquant Cuide la flora y fauna. Le matin est le meilleur moment pour nager car le soleil éclaire le bassin.
Tilcara Mountain Bike (%0388-15-500-8570 ; [email protected] ; Belgrano s/n ; h8h-19h) est une sympathique entreprise qui loue des VTT bien entretenus (8/40 ARS par heure/jour) et fournit une carte très pratique des excursions à réaliser dans la région.
Plusieurs adresses permettent de faire du cheval avec ou sans guide. Vous verrez des numéros de téléphone pour des cabalgatas (promenades à cheval) un peu partout. La plupart des hébergements peuvent également en organiser.
circuiTs organisésInstallée à la Posada de Luz et chaudement recommandée, Caravana de Llamas (%495-5326 ; www.caravanadellamas.com.ar) organise des excur-sions avec lamas, proposant des sorties d’une demi-journée (140 ARS) autour de Tilcara, des sorties d’une journée dans les Salinas Grandes (180 ARS) et des excursions de plu-sieurs jours, notamment une de 5 jours allant de Las Yungas à Tilcara (1 750-2 600 ARS). Le guide sait personnaliser les excursions et est très bien informé sur la région. Les lamas portent les sacs.
FêTes eT FesTivalsTilcara organise de nombreuses festivités. La plus marquante, en janvier, est l’Enero Tilcareño, prétexte à des épreuves sportives, des activités culturelles et musicales. En février, le carnaval revêt la même importance que dans d’autres villages de la Quebrada de Humahuaca, tout comme la Semana Santa, en avril. En août, la fête indienne en l’honneur de Pachamama (Terre-Mère) vaut aussi le détour.
où se logerLes auberges de jeunesse basiques abondent. Autre option économique, les casas de familia (chambres chez l’habitant avec sdb commune), toujours impeccables, coûtent
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entre 20 et 30 ARS par personne. Signalons en particulier la maison bien tenue de Genara de Vargas (%495-5399 ; Lavalle 439), en face de l’hôpital.
Casa los Molles (%495-5410 ; www.casalosmolles.com.ar ; Belgrano 155 ; dort/d sans sdb 38/90 ars ; iW). Dirigée par un jeune couple décontracté, cette auberge de jeunesse à trois rues en amont de la place dégage une atmosphère campagnarde et favorise la convivialité. Belle vue, jardin propice à la détente et cuisine spacieuse.
Hostel Malka (%495-5197 ; www.malkahostel.com.ar, en français ; san martín s/n, Barrio malka ; dort/s/d 50/150/220 ars, d sans sdb 180 ars ; W). À la fois auberge de jeunesse et hôtel, cet établissement rustique, en haut d’un sentier à trois rues à l’ouest de l’église, a quelque chose de spécial. Son accueil chaleureux, son emplacement isolé et ombragé, ses dortoirs conçus différemment et ses nouvelles chambres en pierre apparentes avec hamacs et chaises longues devant incitent à séjourner sur place plus longtemps que prévu. Bon petit-déjeuner inclus. Réduction pour les détenteurs de la carte HI.
Hotel de Turismo (% 495-5720 ; www.hoteldeturismo.8k.com ; Belgrano 590 ; s/d 150/195 ars ; aiWs). Ce type d’hôtel manque tou-jours un peu de charme, mais les équipements sont corrects pour le prix. Les chambres, loin d’être gigantesques, se prolongent parfois par un petit balcon. L’ensemble reste cependant une valeur sûre grâce à sa situation centrale, sa vue sur les montagnes et sa piscine (en été). Tarifs beaucoup plus bas hors saison.
Cerro Chico (%495-5744 ; www.cerrochico.com ; d/qua 220/280 ars ; Ws). À 2 km de la ville par une route non goudronnée, ce joli groupe de maisonnettes s’étage sur une colline offrant un cadre reposant et une vue somptueuse sur la Quebrada. Les unités standard, compactes mais coquettes, jouxtent un espace plaisant autour de la piscine. Tournez à gauche juste après la traversée du pont qui mène à Tilcara et suivez les panneaux.
Posada de Luz (%495-5017 ; www.posadadeluz.com.ar, en français ; ambrosetti 661 ; ch 240-320 ars ; sW). Empreint d’un charme néorural, l’endroit est fantastique pour décompresser quelques jours. Seules les chambres les plus onéreuses se doublent d’un petit salon, mais toutes disposent d’un poêle ventru et d’une terrasse privative avec chaises longues et vue sur la vallée. Réservez car il n’y en a que six.
Rincón de Fuego (%495-5130 ; www.rinconde-fuego.com ; ambrosetti 445 ; s 270-365 ars, d 305-415 ars ;
aiW). Pour une retraite en amoureux, rien de mieux que cette posada accueillante et romantique, nichée sur les hauteurs de la ville. L’utilisation harmonieuse du pisé et de la pierre apparente contribue au cachet du lieu. Les chambres, sombres mais attrayantes, comportent un poêle à bois et les espaces communs sont douillets à souhait. Quant au petit-déjeuner, il comprend du pain cuit dans le four en terre du patio.
où se resTaurerPeña de Carlitos (%495-5331 ; Lavalle 397 ; plats 11-18 ars ; hdéj et dîner). Une vieille institution locale, à l’angle de la place, qui programme de la musique folklorique chaque soir sans pratiquer de droit d’entrée. Elle attire une clientèle où les touristes se mêlent davantage qu’ailleurs aux habitants et sert des plats régionaux à prix doux.
El Patio (%495-5044 ; Lavalle 352 ; plats 15-36 ars ; hdéj et dîner). Niché entre la place et l’église, l’établissement compte un charmant patio ombragé et un jardin. Il décline un large choix de salades savoureuses et de plats inventifs à base de lama. Ambiance agréable à l’écart des foules.
Los Puestos (%495-5100 ; angle Belgrano et Padilla ; repas 16-40 ars ; hdéj et dîner). Quoiqu’un peu touristique – vous risquez fort d’entendre Sounds of Silence à la flûte de Pan au déjeuner – ce restaurant se rattrape grâce à un décor en pierre du cru et en bois robuste. La carte met à l’honneur les spécialités régionales, dont le lama grillé (24 ARS), mais son succès vient surtout de touches d’originalité comme les petits pains tout droit sortis du four en terre.
Escuela Gastronómica del Norte Argentino (%495-5264 ; Bolívar 651 ; plats 25-29 ars ; hdéj jeu-dim, dîner mer-sam). Le restaurant de cette école hôtelière se distingue par un service sérieux et une courte carte inventive essentiellement axée sur les ingrédients locaux comme les lasagnes de maïs et la truite.
depuis/vers TilcaraLa gare routière se trouve à 500 m environ au sud du centre-ville. Départs toutes les 45 minutes environ pour Jujuy (10 ARS, 1 heure 45) et, vers le nord, pour Humahuaca (3 ARS, 45 minutes) et La Quiaca (20 ARS, 3 heures 30). Plusieurs liaisons quotidiennes desservent Purmamarca (3 ARS, 30 minutes) et 6 relient Salta (31 ARS, 4 heures).
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environs de tilcaraMaimará, à 8 km au sud, est un village en pisé typique de la vallée, situé sous la spectaculaire et bien nommée colline de la Paleta del Pintor (“palette du peintre”). En retrait de la route principale, son cimetière à f lanc de colline mérite également le coup d’œil. Le village compte aussi un intéressant musée historique et anthropologique, ainsi que des endroits où passer la nuit.
Maillon d’une chaîne qui allait de Lima à Buenos Aires au temps du vice-roi, La Posta de Hornillos (3 ars ; h8h-18h) est un relais de poste magnifiquement restauré, à 11 km au sud de Purmamarca. Fondé en 1722, il fut le théâtre de plusieurs importantes batailles pendant la guerre d’Indépendance. Il resta un arrêt important sur la route de la Bolivie jusqu’en 1908, année d’ouverture de la ligne ferroviaire de La Quiaca. Parmi les intéres-santes pièces exposées, on trouve des malles en cuir, d’impressionnantes épées et un bel attelage du XIXe siècle.
À une quinzaine de kilomètres au nord de Tilcara, la route traverse le tropique du Capricorne, marqué d’un grand cadran solaire, et où voisinent des marchands d’artisanat et quelques alpagas à photographier.
Tous les bus circulant sur la Quebrada dans le sens nord-sud pourront vous déposer ou vous reprendre à ces endroits.
uquía%03887 / 525 habitants / altitude 2 818 mLa merveilleuse église (don ; h10h-12h, 14h-16h) du XVIIe siècle de ce village en bord de route abrite une représentation étonnante d’anges porteurs d’armes à feu. Une col-lection restaurée de peintures de l’école
de Cuzco – les ángeles arcabuceros (anges arquebusiers) – représente Gabriel, Uriel et autres personnages angéliques parés d’armes coloniales. Vous y verrez aussi un retable doré avec ses beaux panneaux peints. Près de l’église, l’Hostal de Uquía (%490508 ; [email protected] ; s/lits jum/d 110/165/175 ars ; a) est une adresse propre, dont les chambres sont correctes tout comme son restaurant.
humahuaca%03887 / 8 000 habitants / altitude 2 989 mLa plus grande localité de la Quebrada est aussi la plus belle, avec ses rues pavées, ses maisons en pisé et ses places pittoresques. Ici, la présence de la Puna voisine se fait tangible, avec ses nuits glacées, son manque d’air et sa population quechua. Humahuaca est moins touchée par le tourisme que les villes plus méridionales, et l’ambiance s’en ressent. Vous trouverez de bons magasins d’artisanat en ville et des musiciens dans les restaurants les plus populaires.
orienTaTion eT renseignemenTsÀ cheval sur le Río Grande, à l’est de la RN 9, Humahuaca est très ramassée. Le centre-ville s’étend entre la nationale et la rivière. Une voie ferrée, abandonnée, traverse la ville. Plaza Gómez, la place principale, accueille l’église et le cabildo. La place San Martín est proche de la gare routière.
Vous trouverez deux adresses dans Corrientes, à une rue de la place, avec accès Internet et ouvertes jusqu’à minuit. L’office du tourisme (Plaza Gómez s/n ; h10h-21h lun-ven) occupe le cabildo. Un DAB fonctionne sur la Plaza Gómez. L’office du tourisme sur la nationale est généralement fermé, mais des petits malins,
Toreo de la vincha
Vous ne verrez pas de corrida en Argentine (elles furent interdites au XIXe siècle), mais le taureau n’en est pas moins au cœur des fêtes de casabindo. Ce petit village reculé de la Puna célèbre l’Assomption (15 août) en grande pompe, et des milliers de spectateurs viennent y assister à l’attraction principale : un duel d’adresse opposant l’homme à l’animal.
Aux cornes du taureau est accroché un bandeau rouge renfermant trois pièces d’argent. Les promesantes, jeunes hommes du village armés d’une simple cape rouge, essaient alors de détourner l’attention de l’animal pour le déposséder de sa couronne. Le torero qui y parvient s’en va offrir ces pièces à la Vierge. Le taureau, lui, n’est pas blessé dans l’aventure. Cette fête tire son origine de coutumes ibériques.
Casabindo se trouve à l’ouest de la Quebrada. On y accède par un chemin de terre après Purmamarca. Les agences de Jujuy (p. 269) et Tilcara (p. 277) organisent des voyages pour aller voir la fête.
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postés à l’extérieur, vendent les brochures fournies gracieusement par l’autre office.
à voir eT à FaireConstruite en 1641, l’Iglesia de la Candelaria (Buenos aires) de Humahuaca est située en face de la Plaza Gómez. Le ravissant cabildo voisin est célèbre pour sa tour de l’horloge, d’où une effigie de taille réelle de San Francisco Solano émerge chaque jour à midi pour administrer une bénédiction. Depuis la place, un escalier mène au Monumento a la Independencia, qui n’est pas, loin s’en faut, la meilleure œuvre du sculpteur de Tilcara, Ernesto Soto Avendaño. C’est un exemple d’indigenismo, tendance très répandue dans l’art latino-américain qui porte aux nues les vertus des cultures indiennes écrasées par le colonialisme européen.
L’organisation des guides de montagne, Hasta las Manos (%421075 ; www.hlmexpeditions.com.ar ; av ejército del norte s/n), est recommandée pour entreprendre des treks passionnants de plusieurs jours avec des mules vers le parc national de Calilegua ou celui de Baritú ; le paysage change de manière spectaculaire au fur et à mesure qu’on descend vers la forêt tropicale. On peut également faire du sandboard à Abra Pampa (160 ARS la journée) et des excursions en haute montagne.
Ser Andino (%421659 ; Jujuy 221) loue des vélos.
FêTesOutre le carnaval, qui est célébré dans toute la Quebrada de Humahuaca en février, Humahuaca fête, le 2 février, sa sainte patronne, la Virgen de Candelaria.
où se logerLa mode des hôtels de charme n’a pas encore touché Humahuaca, qui s’en tient toujours aux hébergements familiaux bon marché et à quelques établissements de catégorie moyenne. Les prix mentionnés concernent la haute saison ; ils augmentent au moment du carnaval et baissent le reste de l’année.
Posada El Sol (%421466 ; www.posadaelsol.com.ar ; Barrio milagrosa s/n ; dort 41 ars, d avec/sans sdb 180/116 ars ; i). Dans un environnement paisible, indiqué à 800 m de l’autre côté du pont de la rivière, cette auberge curieuse et attrayante, bâtie en pisé, propose tout un choix de dortoirs originaux (avec casiers) et de jolies doubles
aux plafonds traditionnels en jonc. Même si certains dortoirs sont exigus, l’ensemble séduit. Accès à la cuisine, petit-déjeuner et taxi depuis la gare routière inclus. Réductions pour les membres HI.
Posada La Churita (%421055 ; [email protected] ; Buenos aires 456 ; ch 45 ars/pers). Tenue par la chaleureuse et maternelle Olga, cette adresse économique non chauffée fait partie des seules du genre dans cette rue. En théorie, les chambres sont des dortoirs, mais vous pourrez peut-être en avoir une pour vous seul. Les sdb communes, propres, ont de l’eau chaude fiable. Les hôtes ont accès à la cuisine et à un espace commun équipé de tables.
Inti Sayana (%421917 ; www.intisayanahostal.com.ar ; La rioja 83 ; s/d 90/110 ars). Des chambres spacieuses pourvues de lits corrects – bien adaptées aux familles et aux groupes – s’organisent autour de la petite cour de cet hostal plaisant. Le propriétaire sympathique et serviable vous conseillera sur les choses à faire dans les environs. Il joue en outre de la guitare.
Naty Hostería (%421022 ; www.hosterianaty.com.ar ; Buenos aires 488 ; s/d 90/120 ars). Des chambres de formes et de tailles variées à prix raisonnable, en plein cœur de la ville. Le patron se montre amical et il y a des photos des sites alentour. Petit-déjeuner inclus.
Hostal La Soñada (%421228 ; www.hostallasoniada.com ; san martín s/n ; s/d 90/130 ars ; W). Situé de l’autre côté de la voie ferrée par rapport au centre, cet établissement tenu par un gentil couple loue des chambres impeccables avec des dessus-de-lit colorés et des sdb de bonne qualité. Les hôtes prennent le petit-déjeuner dans un espace commun agréable et se sentent comme à la maison.
où se resTaurer eT prendre un verreCasa Vieja (angle Buenos aires et salta ; plats 14-30 ; hdéj et dîner). Attirant et chaleureux, ce restaurant qui fait l’angle est agrémenté de vanneries et de grands “attrape-rêves”. Il cuisine des plats simples à base de lama, ainsi qu’un savoureux ragoût de haricots et de quinoa, et ne lésine pas sur les portions. Concert tous les soirs à partir de 21h.
El Portillo (%424-9000 ; angle Tucumán et Corrientes ; plats 14-30 ars ; h8h-0h). Un endroit à la jolie déco en bois de cactus, avec des tables dans des boxes, qui ne brille pas par son service. La carte sans prétention se compose essentiellement
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de viande de lama accommodée de sauces crémeuses plus ou moins semblables. Concert tous les soirs à partir de 20h.
Aisito (arías s/n ; h22h-tard). Pour atteindre ce bar sans enseigne, traversez la voie ferrée depuis la gare routière et tournez à droite à hauteur de la rivière.
achaTsLe marché artisanal, proche de la gare ferroviaire, est idéal pour faire le plein de souvenirs et de lainages. Près de la place, Manos Andinas (Buenos aires 401) vend de l’artisanat équitable.
depuis/vers humahuacaLa gare routière (angle Belgrano et entre ríos) se trouve à trois rues au sud de la plaza. Vous y trou-verez des bus réguliers pour Salta (36 ARS, 4 heures 30), Jujuy (13 ARS, 2 heures 15) et La Quiaca (15 ARS, 3 heures). Trois bus quotidiens desservent Iruya (14 ARS, 3 heures).
iruya%03887 / 1 070 habitants / altitude 2 780 mVillage isolé à 50 km de la route principale, Iruya donne l’impression d’un autre monde. C’est une destination idéale pour se reposer quelques jours ou profiter pleinement de la région de la Quebrada de Humahuaca à l’écart de l’animation de la nationale.
Le trajet mérite à lui seul le détour. En sortant de la RN 9, à 26 km au nord de Humahuaca, la route de ripio (graviers) grimpe jusqu’à un col spectaculaire à 4 000 m qui marque la frontière provinciale Jujuy-Salta. Vous y trouverez une grosse apacheta (cairn). Les bouteilles en plastique recèlent les offrandes liquides à Pachamama.
La route serpente ensuite vers une autre vallée, où de petits propriétaires cultivent des pommes de terre, des oignons et des haricots. Elle rejoint enfin Iruya, avec sa belle église jaune et bleu, ses rues escarpées, ses maisons en pisé et ses paysages spec-taculaires (au ciel traversé de condors). Cette communauté indienne ayant des valeurs plutôt traditionnelles, il convient de les respecter. Les discussions avec les habitants comptent au nombre des meilleurs souvenirs des voyageurs. Vous pourrez également faire de la randonnée dans les montagnes environnantes – demandez un guide local – ou visiter d’autres villages de la vallée. Pablo
Harvey (%0387-15-458-8417 ; [email protected]) organise des promenades nocturnes avec observation des étoiles, musique et légendes andines pour 15 ARS par personne.
Iruya possède un office du tourisme (Calle san martín) aux horaires irréguliers et une banque sans DAB.
où se loger eT se resTaurerIl existe de nombreux logements chez l’ha-bitant. Nous n’en recommanderons aucun en particulier, mais confirmons qu’ils sont tous impeccables et d’un bon rapport qualité/prix (20-30 ARS/pers en chambre individuelle).
Federico III (%03887-15-629152 ; angle san martín et salta ; ch 100 ars/pers). Une option plus haut de gamme, juste au-dessus de la place en bas du village. Les charmantes chambres chaulées, certaines avec vue, donnent sur une petite cour.
Hostería Iruya (%482002 ; www.hosteriadeiruya.com.ar ; s/d 195/235 ars, avec vue 240/275 ars). Sur les hauteurs du village, cette adresse propose des chambres blanches et lumineuses dotées de grands lits, un vaste espace commun et une terrasse en pierre pittoresque à la perspective inoubliable. Cela vaut la peine de payer davan-tage pour bénéficier d’une chambre avec de larges fenêtres regardant la vallée. Restaurant convenable (plats 20-30 ARS). N’accepte pas les cartes de crédit.
On trouve dans le village plusieurs come-dores tout simples de cuisine locale. Sous le toit de tôle du Comedor Iruya (angle Lavalle et san martín ; plats 5-15 ars ; h10h-21h), Juan et Tina servent avec le sourire de délicieuses viandes et salades maison dans une atmosphère cosy.
depuis/vers iruyaTrois bus en provenance de Humahuaca (14 ARS, 3 heures) partent chaque jour. À noter aussi 2 bus quotidiens directs depuis Tilcara (19 ARS, 4 heures).
la QuiaCa%03885 / 13 761 habitants / altitude 3 442 mSituée aux confins du pays, à 5 171 km au nord d’Ushuaia, La Quiaca est un point de passage important vers la Bolivie. Cette ville froide et venteuse compte des adresses correctes où manger et passer la nuit, mais pas grand chose d’autre pour retenir ses hôtes. Ancien terminus de chemin de fer, l’endroit ne doit plus guère aujourd’hui son animation qu’aux
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Boliviens fourbus traînant de lourds bagages entre la frontière et la gare routière. Pour autant, La Quiaca n’est pas une ville laissée à l’abandon, même si ses nobles édifices de pierre évoquent des jours meilleurs.
Le trajet menant à La Quiaca est étonnant. Après avoir quitté la Quebrada de Humahuaca, la RN 9 traverse Abra Pampa, localité balayée par les vents à 90 km au nord de Humahuaca, puis grimpe à travers des paysages typiques de l’altiplano. Les gelées nocturnes mettant les récoltes en péril, les habitants concentrent leurs efforts sur l’élevage d’animaux (lamas, moutons et chèvres) qui survivent grâce à la rare herbe ichu. De la route principale, guettez les troupeaux de vicuñas (vigognes), une espèce menacée, cousine sauvage des lamas et des alpagas.
La Quiaca est coupée en deux par l’ancien chemin de fer ; la plupart des services sont à l’ouest. Au nord de la ville, un pont enjambe la rivière, reliant La Quiaca à Villazón, en Bolivie.
renseignementsVous pourrez changer de l’argent du côté bolivien de la frontière ou à la gare routière. Les centres téléphoniques et les cybercafés abondent en ville.ACA (automóvil Club argentino ; angle internacional et Bustamante). Cartes et services aux automobilistes.Banco Macro (Árabe siria 445). DaB.Kiosque d’information (h9h30-13h30 et 16h-19h). situé en face de la gare routière et dépendant d’une auberge, il fournit des renseignements valables. Office du tourisme (%422644 ; [email protected] ; h7h-19h). annexes à la frontière et à l’entrée sud de la ville.
où se loger et se restaurerHospedaje Frontera (%422269 ; angle Belgrano et Árabe siria ; s/d sans sdb 30/50 ars). Les nuits peuvent être frisquettes ici, mais les chambres sombres et propres de style motel, à l’arrière d’un restau-rant fréquenté, font l’affaire. Sdb communes avec eau chaude et direction accueillante.
Copacabana Hostel (%423875 ; www.hostelcopa-cabana.com.ar ; Pellegrini 141 ; ch sans sdb 30 ars/pers ; i). De mignonnes petites chambres roses chauffées, avec sdb commune, vous attendent de l’autre côté de la voie ferrée par rapport au centre, en montant sur un pâté de maisons la rue dont le Banco de la Nación fait l’angle. Personnel aimable.
Hotel de Turismo (%422243 ; [email protected] ; angle Árabe siria et san martín ; s/d 95/140 ars ; iWs). Très bon rapport qualité/prix pour cet hôtel sympathique qui loue de jolies cham-bres chauffées avec du parquet et de belles sdb. C’est la meilleure adresse en ville.
Hostería Munay (%423924 ; www.munayhotel.com.ar ; Belgrano 51 ; s/d 100/135 ars). En retrait de la rue piétonne (on peut néanmoins arriver en voiture et se garer), cet établissement renferme des chambres gaies décorées d’objets artisanaux, avec de petites sdb, de grands lits et du chauffage. Tarifs plus bas lorsqu’on se présente sur place sans réservation.
Si vous venez de Bolivie, la cuisine devient meilleure après quelques heures de route. L’Hotel de Turismo constitue le meilleur choix ; le bife de chorizo (steak épais) avec sa garniture coûte 25 ARS, le menu est à 20 ARS. Le rustique Frontera (plats 11-21 ars) propose des viandes, de la tortilla et des tallarines al pesto (tagliatelles au pesto) correctes, ainsi qu’un menu déjeuner à 14 ARS.
enTrer en bolivie via villazón
Pour traverser la frontière bolivienne entre La Quiaca et Villazón, il faut marcher, prendre un taxi ou un bus local jusqu’au pont puis passer par l’immigration (h24h/24). Au moment de notre séjour, les ressortissants de l’Union européenne, du Canada ou de Suisse ne se voyaient pas demander de visa. Rassurez-vous : la Bolivie est bien plus plaisante que ce que Villazón pourrait laisser croire. Pour le vérifier par vous-même, passez outre les étals et rendez-vous à la gare routière ou ferroviaire. Si besoin, vous trouverez quelques hôtels bon marché mais fiables près de la gare routière et de la place. Des bus desservent Tupiza (10 BOB, 2 heures 15), La Paz (80-120 BOB, 20 heures) via Potosí (40 BOB, 10 heures), Oruro et Tarija (40 BOB, 8 heures). La gare ferroviaire se trouve à 1,5 km au nord du poste-frontière ; comptez 3 BOB/personne en taxi. Quatre trains hebdomadaires rallient Tupiza (13-51 BOB, 3 heures), Uyuni (36-152 BOB, 6 heures) et Oruro (65-230 BOB, 13 heures). Consultez les horaires sur www.fca.com.bo. La Bolivie retarde d’une heure par rapport au nord de l’Argentine.
À l’heure où nous rédigeons, le peso argentin et le dollar US valent respectivement 1,70 et 6,90 bolivianos (BOB).
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depuis/vers la QuiacaLa chaotique gare routière (angle Belgrano et españa) propose des services réguliers vers Jujuy (35 ARS, 4-5 heures), Salta (65 ARS, 8 heures), Buenos Aires (190 ARS, 27 heures) et des destinations intermédiaires. Il n’y a pas de transports pour la Bolivie, mais quelques bus argentins partent directement de la gare routière de Villazón.
Yavi%03887 / 207 habitants / altitude 3 440 mPittoresque et plein de charme, le village indien de Yavi, à 16 km à l’est de La Quiaca par la RP 5, mérite vraiment un détour. En plus du romantisme de ses rues en pisé, l’endroit tire parti de deux beaux édifices remontant à l’ère coloniale.
L’église (don ; h9h-12h et 15h-18h mar-ven, 9h-12h sam-dim, 15h-18h lun) de Yavi est sans doute la plus remarquable de tout le nord de l’Argentine. Construite par le marquis local à la fin du XVIIe siècle, elle renferme un bel autel de style baroque mais sobre, couvert de feuilles d’or et rehaussé de belles peintures et sculptures, la plupart de l’école de Cuzco, mais avec aussi un bel original flamand. Les fenêtres en onyx translucide sont aussi admirables.
En face, la Casa del Marqués Campero était la maison d’un noble espagnol dont la famille domina l’économie régionale au XVIIIe siècle. Aujourd’hui devenu un musée (3 ars ; h9h-13h et 14h-18h lun-ven, 9h-18h sam-dim), elle renferme des meubles joliment restaurés, et héberge des expositions sur la vie dans la Puna ainsi qu’une adorable bibliothèque.
À proximité de Yavi, plusieurs courtes randonnées sont possibles dans les Cerros Colorados, notamment vers les peintures rupestres et les pétroglyphes de Las Cuevas ou vers les sources de l’Agua de Castilla. Demandez que l’on vous indique la direction au musée ou à votre hébergement.
En plus du bon terrain de camping gratuit près de la rivière, Yavi compte plu-sieurs lieux d’hébergement. L’Hostal de Yavi (%421659 ; Güemes 222 ; dort/d 25/120 ars) loue des chambres au confort simple dans un cadre informel et sert des repas convenables (plats 30 ARS). L’Hostería Pachamá (%03885-423235 ; www.pachamahosteria.net ; angle Pérez et ruta 5 ; s/d 60/100 ars) présente des chambres plutôt charmantes autour d’une cour en pisé et
une coquette salle à manger. Enfin, La Casona (%03885-422316 ; [email protected] ; angle Pérez et san martín ; dort 20 ars, d avec/sans sdb 80/50 ars) au plancher noueux abrite des chambres rustiques munies d’un poêle pour les nuits d’hiver.
Des taxis et pick-up partagés (5 ARS, 20 minutes) desservent Yavi depuis le Mercado Municipal de La Quiaca, dans Hipólito Yrigoyen ; départs fréquents entre 6h et 8h, mais plus rares après. Autrement, comptez environ 25 ARS en taxi.
monumento natural laguna de los pozuelosTrois espèces de f lamants roses, des foul-ques, des oies, des canards et de nombreux autres oiseaux se reproduisent le long des rives désolées de ce lac de 160 km2, qui constitue un important habitat marécageux à presque 4 000 m d’altitude. Les environs abritent aussi une importante population de vicuñas.
Le mieux est de s’y rendre en voiture, mais pensez à prendre de l’essence, car vous n’en trouverez pas après Abra Pampa, à mi-chemin entre Humahuaca et La Quiaca. Emportez aussi de grandes réserves d’eau potable. Les pluies d’été peuvent rendre les petites routes non revêtues impraticables.
Il y a un poste de gardes forestiers à Río Cincel, au sud du lac. Près de cet endroit, une route de 7 km part vers le nord jusqu’à un parking près de la rive du lac, à moins que vous n’ayez à marcher jusqu’à 3 km en fonction du niveau des eaux, qui sont au plus haut en avril et au plus bas en novembre. Quoiqu’il en soit, prenez des jumelles car vous risquez d’être loin des flamants roses.
Depuis Abra Pampa des bus relient, en milieu de matinée, Rinconada, à l’ouest du lac, où vous trouverez des hébergements simples. Le bus vous déposera sur demande au poste des gardes forestiers, d’où il vous faudra marcher jusqu’au lac. Il est possible de camper au poste des gardes, sur des sites exposés et aux infrastructures basiques.
Il existe trois routes d’accès principales pour se rendre au lac : depuis le nord d’Abra Pampa, depuis La Quiaca via Cieneguillas et depuis La Intermedia, à mi-chemin entre Abra Pampa et La Quiaca, où une route part vers l’ouest dans les montagnes jusqu’au village de Pozuelos.
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salta%0387 / 468 583 habitants / 1 187 mSalta la sophistiquée est l’une des destinations favorites des voyageurs avec sa profusion de services, ses superbes musées, ses cafés en terrasse et les concerts de musique folklo-rique dont résonnent ses peñas. Elle offre les avantages d’une grande ville tout en gardant le charme d’une bourgade. L’architecture coloniale y a été de surcroît mieux conservée que dans la plupart des villes du pays.
Agglomération la plus touristique du Nord-Ouest argentin, Salta offre de nombreuses possibilités d’hébergement. Le centre abonde en agences de voyages et en circuits ; c’est l’endroit idéal où organiser la suite de votre périple. Il existe cependant une Salta plus pauvre et moins exposée. En lisière de la ville, vit en effet une importante population de fermiers indiens issus des campagnes ou de Bolivie, venus ici en quête, hélas souvent vaine, d’une vie meilleure.
histoireFondée en 1582 par Hernando de Lerma, Salta s’étend dans un bassin entouré de pics verdoyants. Le printemps perpétuel de la vallée attira les Espagnols, qui faisaient paître leurs bêtes dans la campagne et produisaient des récoltes impossibles à obtenir sur les hauts plateaux boliviens, où l’industrie minière créait des besoins énormes en peaux, mulets et nourriture. Lorsque l’extension du chemin de fer de Belgrano rendit possible l’acheminement du sucre vers les villes d’immigrants de la Pampa, Salta réussit à se remettre un peu de son déclin du XIXe siècle. Ces dernières années, la ville a connu une croissance rapide, avec l’arrivée de familles ayant fui la pauvreté de certaines régions rurales.
orientationBien que Salta se soit considérablement étendue, la plupart de ses centres d’intérêt se trouvent à quelques rues seulement de la Plaza 9 de Julio, la place centrale. Les rues nord-sud changent de nom de chaque côté de la plaza, mais les noms des rues est-ouest restent les mêmes, suivant le quadrillage conventionnel. L’est du centre-ville est dominé par le Cerro 20 de Febrero et le Cerro San Bernardo.
renseignementsaccÈs inTerneT eT TéléphoneLes cybercafés et taxiphones sont nombreux dans le centre-ville. Telecentro (alvarado 766 ;
3 ars/heure ; h10h-23h) permet à la fois de se connecter à Internet et de téléphoner.
agences de voyagesOn trouve de nombreuses agences de voyages dans la Calle Buenos Aires, entre Caseros et Alvarado, et dans tout le centre-ville, où l’on peut réserver des billets d’avion ou de bus. Voir p. 288 pour les organisateurs de circuits.
argenTCambio Dinar (B mitre 101). Change les devises et les chèques de voyage (commission importante pour ces derniers).Citibank (angle españa et Balcarce). Change les euros et les dollars Us. son DaB autorise des retraits élevés.
immigraTion Migraciones (%422-0438 ; maipú 35, h7h-14h lun-ven). À 12 rues à l’ouest de la place, près de Caseros.
laverieLaverap (santiago del estero 363; lavage 15 ars). Une parmi tant d’autres. La plupart des hébergements proposent également ce type de service (mais plus cher).
librairiesFeria del Libro (%421-0359 ; Buenos aires 83). Large choix.Librería San Francisco (%431-8456 ; Caseros 362)
oFFices du TourismeACA (automóvil Club argentino ; %431-0551 ; angle rivadavia et B mitre). Cartes routières et conseils aux automobilistes.Administration des parcs nationaux (aPn ; %431-2683 ; www.parquesnacionales.gov.ar ; españa 366 ; h8h-15h lun-ven). au 3e étage du bâtiment de l’Aduana. excellentes informations et conseils sur les parcs nationaux de la région. À contacter avant d’aller vers les parcs les plus reculés comme el rey ou Baritú.Office du tourisme municipal (%437-3340 ; www.saltalalinda.gov.ar ; Caseros 711 ; h9h-21h). équipe multilingue très efficace.Office du tourisme provincial (%431-0950 ; www.turismosalta.gov.ar, en français ; Buenos aires 93 ; h8h-21h lun-ven, 9h-20h sam-dim). sympathique, efficace et multilingue. Rien à redire. Vous pourrez vous y enquérir de l’état des routes si vous voyagez avec une voiture de location.
posTePoste (Deán Funes 140)
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services médicauxHôpital San Bernardo (%432-0445 ; Tobías 69)
À voirmuseo de arqueología de alTa monTaña (maam)Le MAAM (musée archéologique de haute montagne ; %437-0499 ; www.maam.org.ar ; B mitre 77 ; argentins/étrangers 10/30 ars ; h11h-19h30 mar-dim) est sans doute le meilleur musée du nord de l’Argentine avec son exposition permanente consacrée à certains aspects de la culture inca. On y aborde notamment les sacrifices d’enfants perpétrés sur certains des plus imposants sommets des Andes (voir l’encadré, p. 288).
La pièce maîtresse des collections est constituée par les corps momifiés de trois enfants (exposés à tour de rôle tous les 6 mois) découverts au sommet du Llullaillaco lors d’une l’expédition en 1999. La décision de les exposer demeure controversée, et les visiteurs peuvent choisir de ne pas les voir. Les cheveux finement tressés et les vêtements sont parfaitement conservés tandis que les visages demeurent indéchiffrables.
Les objets retrouvés dans la tombe auprès des enfants impressionnent par leur aspect et leurs couleurs, qui donnent l’illusion du neuf. Les illas (petites figurines votives animales ou humaines) sont en argent, en or ou en onyx et beaucoup sont revêtues de tissu. On peut douter de revoir un jour un tel témoignage d’une culture précolombienne. Autre pièce remar-quable, la Reina del Cerro, une momie dérobée d’une tombe inca dans les années 1920, arrivée ici au terme d’un singulier périple. Plusieurs vidéos de qualité dispensent des informations sur les momies et l’expédition. La plupart des panneaux informatifs du musée sont reproduits sur des feuilles plastifiées en plusieurs langues. Pensez à vous munir d’un vêtement chaud, les momies devant être maintenues, à fins de préservation, dans un environnement à basse température. Vous trouverez sur place une bibliothèque, ainsi qu’un bon café-bar avec terrasse et Wi-Fi.
pajcha – museo de arTe éTnico americanoCe musée (%422-9417 ; www.museodearteetnico.com.ar ; 20 de Febrero 838 ; 10 ars ; h10h-13h et 16h-20h lun-sam) privé, à la fois splendide, instructif et coloré, est une étape incontournable pour les amateurs de culture et d’art indiens. Ses six salles remarquablement présen-
tées donnent à voir des objets artisanaux contemporains et récents provenant de toute l’Amérique latine. La collection d’une qualité exceptionnelle – parures en plumes d’aras, sculptures religieuses de l’école de Cuzco, instruments utilisés par les guéris-seurs boliviens kallawaya, bijoux en argent mapuche finement réalisés… – résulte des études anthropologiques menées par le fondateur pendant plusieurs décennies. Une direction anglophone pleine d’enthousiasme gère l’ensemble et conduit une visite guidée intéressante moyennant un supplément de 15 ARS.
museo hisTórico del norTeInstallé sur la place dans le cabildo, le Museo Histórico del Norte (%421-5340 ; Caseros 549 ; 3 ars, gratuit dim ; h9h-18h mar-ven, 9h-13h30 sam-dim) possède une collection allant des céramiques précolombiennes aux peintures et sculptures religieuses de l’ère coloniale (admirez la belle chaire de l’église jésuite de Salta), ainsi que des expositions sur Salta aux XIXe et XXe siècles. La collection dévolue aux transports inclut un corbillard et une énorme Renault de 1911. Le bâtiment vaut en lui-même le détour, avec son patio pavé et sa galerie dominant la place.
museo de arTe conTemporáneoLe musée d’Art contemporain (maC ; %437-0498 ; Zuviría 90 ; 2 ars ; h9h-20h mar-sam, 16h-20h dim) expose les travaux d’artistes contemporains de Salta, ainsi que d’artistes argentins et internatio-naux. Les expositions tournent régulièrement et sont généralement de haute volée.
caTedralLa cathédrale (angle españa et B mitre ; h7h-12h et 16h30-20h) rose de Salta fut achevée en 1878 et renferme les cendres (parmi celles d’autres personnages importants) du général Martín Miguel de Güemes, un Salteño (habitant de Salta) héros de l’indépendance. Encore aujourd’hui, les gauchos de la province arbo-rent fièrement leur poncho de Güemes (poncho traditionnel de Salta, rouge à rayures). Le haut retable baroque est lui aussi remarquable.
iglesia san FranciscoÀ deux rues à l’est de la place, cette église (angle Caseros et Córdoba ; h7h30-12h et 17h-21h), magenta et jaune, est le bâtiment le plus frappant de Salta. L’exubérante façade est dominée par
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une tour. À l’intérieur, la nef unique est peinte à la manière d’une œuvre en stuc. Y trônent plusieurs images révérées, tel ce Niño Jesús de Aracoeli. L’église possède un cloître fleuri, accessible par la visite guidée (sur demande et en espagnol ; dons bienvenus), laquelle inclut le musée d’Art religieux, moyennement intéressant.
convenTo de san bernardoSeules les carmélites peuvent pénétrer dans ce couvent (angle Caseros et santa Fe) du XVIe siècle, mais les visiteurs admireront le bâtiment d’un blanc éblouissant et sa porte en algarrobo sculpté du XVIIIe siècle. L’église est ouverte au public en semaine tôt avant la messe, le samedi soir et le dimanche matin.
cerro san bernardoPour une admirable vue sur Salta et ses environs, prenez le teleférico (téléphérique ; %431-0641 ; aller simple/aller-retour 10/20 ars ; h10h-19h) au Parque San Martín pour monter au Cerro San Bernardo et en redescendre. Un chemin menant au sommet débute au monument à Güemes, en haut du Paseo Güemes. Au sommet se trouvent une confitería (café proposant des repas légers), dont la terrasse
offre d’excellentes vues, un cours d’eau et des boutiques d’artisanat.
Juste au-dessus du monument à Güemes, sur les pentes basses du Cerro San Bernardo, se dresse le sympathique Museo Antropológico (%422-2960 ; www.antropologico.com.ar ; angle ejército del norte et Polo sur ; 3 ars ; h9h-19h lun-ven, 8h-18h sam). On y trouve une bonne collection de céramiques locales, certaines provenant des ruines de Tastil (la plus grande cité préinca de la région), ainsi que des expositions bien conçues présentées dans un cadre agréable.
reserva del huaicoGéré par une fondation écologiste à but non lucratif, cette réserve tropicale (%0387-15-489-0118 ; www.reservadelhuaico.com.ar ; mariano moreno s/n, san Lorenzo ; circuit guidé de 4 heures 60 ars ; h8h-12h et 14h-18h) de 60 ha est située à San Lorenzo, à 8 km à l’ouest de Salta. L’entrée se fait sur rendez-vous et inclut un circuit guidé de 4 heures au fil des 15 km de sentiers que compte le lieu. Malgré la proximité de Salta, la réserve abrite une avifaune extraordinaire : plus de 205 espèces ont été recensées, dont une centaine sont courantes (notamment des pénélopes, des tangaras, des perroquets, des colibris et des pics). Un taxi depuis Salta
RENSEIGNEMENTS Salta Rafting ........................................ 26 C2 La Céfira .................................................53 C4ACA............................................................ 1 C2 Tastil........................................................27 D1 La Leñita ................................................54 C1Consulat bolivien................................. 2 D4 Turismo La Posada............................ 28 C2 Mercado Central.................................55 B4Cambio Dinar ........................................ 3 C1 New Time Café....................................56 C1Consulat chilien.................................... 4 B2 OÙ SE LOGER i Patio de laCitibank.................................................... 5 C3 Aldaba Hotel ....................................... 29 C1 Empanada .........................................57 A4Feria del Libro........................................ 6 D2 Alejandro I............................................30 C3 Viejo Jack...............................................58 D3Hôpital San Bernardo......................... 7 D3 Bloomers B&B ..................................... 31 D3Consulat italien..................................... 8 C2 Bonarda Boutique Hotel ................32 C4 OÙ PRENDRE UN VERRE ?Laverap .................................................... 9 C2 Carpe Diem ..........................................33 C4 Macondo ...............................................59 C1Librería San Francisco......................10 D2 Correcaminos...................................... 34 D2 Plaza de Almas....................................60 D2Office du tourisme municipal.......11 B3 Design Suites ...................................... 35 B3Administration Hostal El Alcázar ................................36 B3 OÙ SORTIR À
des parcs nationaux......................12 D1 Hostel Terra Oculta...........................37 C4 Casa de Cultura...................................61 D2Poste........................................................13 C3 Hotel Candela ..................................... 38 C2 Cine Ópera............................................62 C4Office du tourisme provincial.......14 D2 Hotel del Antiguo La Casa de Güemes...........................63 B3Telecentro.............................................15 B3 Convento...........................................39 D3 La Vieja Estación.................................64 C1
Hotel Salta............................................40 D2 Peña BolicheÀ VOIR ET À FAIRE Inti Huasi ...............................................41 D4 Balderrama........................................65 A4Bien Argentino....................................16 C3 Marilian Hotel ..................................... 42 C2 Teatro Provincial ................................66 D1Catedral..................................................17 C1 Munay Hotel........................................ 43 B4Convento de San Bernardo...........18 D3 Provincial Plaza .................................. 44 B3 TRANSPORTSMonument à Güemes......................19 E2 Residencial Balcarce.........................45 C2 AerolíneasIglesia San Francisco ........................20 D2 Residencial Elena...............................46 C4 Argentinas.........................................67 D2Museo Antropológico......................21 E2 Aerosur................................................(voir 26)Museo de Arqueología OÙ SE RESTAURER @ AndarSalta .........................................(voir 26)
de Alta Montaña (MAAM)...........22 C1 Bio's Diet ...............................................47 C2 Andes......................................................68 D1Museo de Arte Café del Tiempo................................. 48 C1 Asís...........................................................69 C2
Contemporáneo (MAC) ...............23 D1 El Solar del Convento ......................49 D2 Gare routière........................................70 E4Museo Histórico del Norte.............24 C2 Entre Indyas......................................... 50 C2 Europcar ................................................71 D2Pajcha - Museo de Arte José Balcarce ....................................... 51 C1 LAN .......................................................(voir 26)
Étnico Americano...........................25 B1 Jovi II .......................................................52 B2 Noa........................................................(voir 40)
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coûte 20 ARS, mais vous pourrez également prendre n’importe quel bus à destination de San Lorenzo (1,5 ARS). Descendez à la municipalidad (hôtel de ville). Il faut ensuite marcher sur 1 km le long de Mariano Moreno pour atteindre la réserve.
CoursSalta a la faveur des étrangers qui souhaitent apprendre l’espagnol. Bien Argentino (%0387-15-475-8679 ; www.bien-argentino.com.ar ; Pje Zorrilla 239), entre autres, dispense des cours.
Circuits organisésSalta sert aussi de base à quantité d’excursions innovantes, proposées par de nombreuses agences en ville. Pour une viste guidée de la ville (60 ARS) ou des excursions dans ses alentours, adressez-vous aux agences sur Buenos Aires, entre Caseros et Alvarado. D’autres circuits populaires se rendent à Cafayate (120 ARS), Cachi (140 ARS), San Antonio de los Cobres (circuit du Tren a
las Nubes ; 190 ARS), les Salinas Grandes (290 ARS) et Humahuaca (150 ARS). Plusieurs opérateurs proposent des randonnées à cheval ou à pied, des sorties en rafting ou en kayak, du parapente, des descentes en rappel ou de l’escalade.
Quelques agences :Clark Expediciones (%421-5390 ; www.clarkexpediciones.com ; Caseros 121). agence professionnelle (avec une spécialisation dans l’observation des oiseaux) proposant des circuits, avec guides anglophones très compétents, vers les parcs nationaux et les sommets reculés de la région. Les circuits incluent une demi-journée/journée dans la reserva Huaico (70/140 $Us), 2 jours au Parque nacional el rey (340 $Us) et des itinéraires sur mesure de plusieurs jours. réservez bien à l’avance. Norte Trekking (%436-1844 ; www.nortetrekking.com ; Libertador 1151, Barrio Grand Bourg). L’une des quatre agences officiellement reconnues pour les excursions au Parque nacional el rey. organise des randonnées de plusieurs jours, avec certaines dates de départ garanties précisées sur son site web.
les enFanTs oFFerTs à la monTagne
Parler de “sacrifices humains” fait toujours un peu sensationnaliste, mais il est établi que les Incas sacrifiaient des enfants de haute naissance pour plaire à leurs dieux. Il s’agissait d’une offrande propitiatoire, vouée à assurer au peuple la fécondité et à la terre la fertilité. Considérés comme sacrés, les hauts sommets de la cordillère des Andes étaient des lieux sacrificiels tout trouvés. Dans l’esprit des Incas, les enfants ne mouraient pas réellement, mais rejoignaient leurs ancêtres veillant sur la communauté depuis les cimes.
Les enfants, choisis avec soin, étaient amenés à la capitale des cérémonies, Cuzco, où ils étaient placés au centre d’une grande célébration, la capacocha. Leurs mariages cérémoniels aidaient à cimenter les liens diplomatiques entres les différentes tribus de l’empire inca. À la fin de la fête, ils accomplissaient deux fois le tour de la place avant de repartir aussitôt chez eux (un trajet difficile qui pouvait durer des mois). Une fois arrivés, ils étaient fêtés puis emmenés dans les montagnes. Là, on les nourrissait, puis on les abreuvait d’importantes quantités de chicha (boisson alcoolisée à base de maïs fermenté). Après avoir perdu conscience, ils étaient emmenés au sommet de la montagne et ensevelis dans leur sommeil alcoolisé pour ne plus jamais se réveiller.
Trois de ces enfants furent découverts en 1999 près du pic de llullaillaco, un volcan de 6 739 m à quelque 480 km à l’ouest de Salta, à la frontière chilienne. C’est à l’heure actuelle le site archéologique le plus élevé du monde. Le froid, la faible pression atmosphérique, l’absence d’oxygène et de bactéries contribuèrent à une préservation presque parfaite des corps. La Doncella (Damoiselle) avait environ 15 ans lors de sa mort et était peut-être une aclla (une “vierge du Soleil”), un rôle prestigieux dans la société inca. Les deux autres, un garçon et une fillette entre 6 et 7 ans (la seconde abîmée par la foudre), portaient des déformations crâniennes indiquant leur rang social élevé. Chacun était accompagné d’un ajuar, une sélection d’objets funéraires au nombre desquels figuraient notamment des textiles et de petites figurines humanoïdes et de camélidés (lamas, guanacos, vigognes).
Le transfert à Salta des corps momifiés fut controversé. Nombreux furent ceux qui pensaient qu’il aurait fallu les laisser sur les lieux de leur découverte. Or, même avec les meilleures intentions, la chose se serait révélée un vœu pieux une fois l’endroit divulgué. Considérations morales mises à part, ces enfants offrent un aperçu sans égal de la religion et de la culture incas.
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Salta Rafting (%421-4114 ; www.saltarafting.com ; Buenos aires 88). organise des descentes en rafting de 2 heures sur le río Juramento (classe iii), à 100 km de salta (150 ars avec barbecue le midi ; transport depuis/vers Salta 60 ARS en plus). De spectaculaires câbles d’acier, longs de 400 m permettent aux visiteurs de traverser le canyon, arrimés à une tyrolienne (forfait 4/9 traversées 120/180 ars). Citons aussi des formules à VTT. Sayta (%0387-15-683-6565 ; www.sayta.com.ar ; Chicona). Cette estancia à 40 km de salta propose d’excellentes randonnées équestres d’une journée, avec asado (repas au barbecue) en option. on peut également y loger pour avoir un aperçu du mode de vie des gauchos. La demi-journée avec/sans déjeuner coûte 170/125 ars, la nuit en pension complète 230 ars (345 ars avec excursion à cheval). Les tarifs comprennent le transfert depuis salta. Tastil (%431-1223 ; www.turismotastil.com.ar ; Caseros 468). Choix d’excursions d’un ou plusieurs jours. Certaines, pittoresques mais onéreuses, s’effectuent à bord d’un camion ouvert à l’arrière (moviTrack), les autres d’un minibus.Turismo la Posada (%421-6544 ; www.turismolaposada.com.ar ; Buenos aires 94). Cette agence propose un bon choix de circuits ainsi que des promenades à cheval, de la randonnée et du rafting.
où se logerpeTiTs budgeTsCamping Municipal Carlos Xamena (%423-1341 ; av Libano ; empl par pers/tente 3,20/4,80 ars ; s). L’un des meilleurs campings d’Argentine, plutôt bruyant l’été. Il comporte 500 emplacements de tente, une immense piscine et un super-marché à proximité. Prenez le bus n°3B dans Ituzaingó, entre San Martín et Mendoza.
Inti Huasi (%431-0167 ; www.intihuasihostel.com.ar ; abraham Cornejo 120 ; dort/d 30/90 ars ; iW). À une courte distance à pied de la gare routière, cette auberge de jeunesse bénéficie d’une atmo-sphère vraiment séduisante, notamment grâce à sa cuisine bien équipée et à son patio herbeux propices à la convivialité. Confortables et spacieux, les dortoirs donnent l’impression de dormir chez un copain.
Correcaminos (%422-0731 ; www.saltahostel.com ; Vicente López 353 ; dort/d sans sdb 33/90 ARS ; iW). Auberge de jeunesse gaie et bon marché, le “Routard” comporte un bar et un billard fréquentés. Ses dortoirs sont grands, mais un peu étouffants en été. La situation et l’ambiance décontractée compensent toutefois ce désagré-ment. L’établissement en face, qui dépend de la même direction, dispose d’une cuisine plus moderne et de dortoirs comprenant moins de lits. En revanche, il n’a pas de cour.
Residencial Balcarce (%431-8135 ; www.residen-cialbalcarce.com.ar ; Balcarce 460 ; s/d sans sdb 35/60 ars, avec sdb 60/100 ars). Au sud de la Plaza Güemes, une petite entrée cache le vaste intérieur de cette adresse d’un bon rapport qualité/prix. Par bien des aspects, c’est un residencial standard, avec des chambres sans fioritures et des sdb correctes. Le service chaleureux, le patio à l’ombre de la vigne et le haut niveau de propreté en font cependant un choix sensé.
Hostel Terra Oculta (%421-8769 ; www.terraoculta.com ; Córdoba 361 ; dort/d 35/80 ars ; iW). Bien placé entre la gare routière et le centre-ville, cet établissement labyrinthique à l’atmosphère détendue a eu l’idée judicieuse de séparer ses dortoirs, lumineux et confortables, de son excellent bar sur le toit, bruyamment animé jusque tard le soir.
Hostel Salta por Siempre (%423-3230 ; www.saltaporsiempre.com.ar ; Tucumán 464 ; dort/d 40/120 ars ; iW). Cela vaut la peine de se rendre à 8 rues au sud de la place pour profiter d’un accueil particulièrement charmant. Le beau bâtiment calme abrite des chambres colorées reluisantes avec sdb, des dortoirs, une vraie cuisine et des espaces communs attrayants. Petit-déjeuner inclus.
Backpacker’s Home (%423-5910 ; www.back-packerssalta.com ; Buenos aires 930 ; dort/d 52/170 ars ; iWs). Le long du kilomètre qui conduit jusqu’ici depuis le centre, les boutiques de souvenirs cèdent la place aux carrossiers. La convivialité instantanée, le sympathique bar à l’arrière et l’espace piscine motivent toutefois les globe-trotteurs. Petit-déjeuner et dîner compris. Réductions pour les membres HI.
Residencial Elena (%421-1529 ; Buenos aires 256 ; s/d 80/130 ars ; W). Dans un bâtiment néocolonial assorti d’un ravissant patio, l’endroit jouit d’un emplacement de choix à une petite distance au sud de la place. Bien qu’il occupe une rue cen-trale passante, le calme règne. Les propriétaires de longue date, des Espagnols, l’entretiennent en outre avec un soin maniaque.
Hostal El Alcázar (%422-3800 ; www.hostalelalcazar.com ; Balcarce 81 ; s/d 90/125 ars ; iW). Une adresse fiable et centrale, qui combine des chambres individuelles avec sdb et des installations de type auberge de jeunesse, dont une cuisine bien équipée. Ambiance routarde bon enfant et prix corrects pour Salta.
Munay Hotel (%422-4936 ; www.munayhotel.com.ar ; av san martín 656 ; s/d 100/135 ars ; W). Tout ce qu’on peut attendre d’un hôtel économique : emplacement pratique, personnel avenant,
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chambres propres et bien meublées, rideaux dans les douches et petit-déjeuner. Pensez à réserver.
caTégorie moyenneProvincial Plaza (%432-2000 ; www.provincialplaza.com.ar ; Caseros 786 ; s/d/lits jum 160/185/250 ars ; aiWs). Un quatre-étoiles du centre qui pratique des prix honnêtes pour des chambres plus fonctionnelles que luxueuses. Les chambres avec lits jumeaux reviennent plus cher que les doubles, mais elles sont beaucoup plus spacieuses. Les “supérieures” et les “executive” occupent les étages du haut qui bénéficient de la vue. Piscine en plein air sur le toit.
Aldaba Hotel (%421-9455 ; www.aldabahotel.com ; B mitre 910 ; s/d 170/260 ars ; aiW). À une rue des peñas de la Calle Balcarce, cet hôtel de 6 chambres n’en est pas moins tranquille. D’une élégance moderne discrète, il possède des lits extrêmement douillets et un service sympathique. Les chambres varient beaucoup en taille pour le même prix et il est question d’en ajouter quelques-unes au rez-de-chaussée.
Bloomers B&B (%422-7449 ; www.bloomers-salta.com.ar ; Vicente López 129 ; s 200 ARS, d 240-270 ARS ; aiW). Il serait dommage de passer à côté d’une des 5 chambres de cette délicieuse pension, qui allie style et confort. Autre atout : le brunch servi jusqu’à midi et débordant de bonnes choses. Les hôtes et l’ambiance détendue vous donneront l’impression de loger chez des amis dans une très belle maison.
Hotel Candela (%422-4473 ; www.hotellacandela.com.ar ; Pueyrredón 346 ; d 215-330 ars ; aiWs). Une adresse aux allures de villa rurale, agrémentée d’un jardin herbeux et d’une piscine en forme de L, le tout dans le centre. Personnel efficace, bonnes installations et chambres confortables de tailles très variables, dont un appartement en duplex à l’arrière. Des œuvres d’art aux styles éclectiques rehaussent l’élégance de la déco.
Hotel del Antiguo Convento (%422-7267 ; www.hoteldelconvento.com.ar ; Caseros 113 ; ch 230 ars ; aiWs). Rien de vraiment antiguo (ancien) ni de monacal dans cet établisse-ment aux chambres modernes et ensoleillées, dont l’arrière recèle une jolie petite piscine. L’appartement en duplex voisin peut héberger 4 personnes pour 340 ARS.
Également recommandés :Bonarda Boutique Hotel (%421-5786 ; www.hotelbonarda.com ; Urquiza 427 ; s/d 170/225 ars ; aW). Un “hôtel de charme” pas très convaincant, plutôt réussi par endroits et semblant fait à l’économie
ailleurs. Les chambres, certaines plus claires et spacieuses que d’autres, ouvrent sur une vaste cour intérieure.Marilian Hotel (%421-6700 ; www.hotelmarilian.com.ar ; Buenos aires 176 ; s/d 200/250 ars ; aiW). niché parmi les agences de voyages, il loue de belles chambres lumineuses, carrelées de blanc, avec des sdb petites mais neuves.
caTégorie supérieureCarpe Diem (%421-8736 ; www.carpediemsalta.com.ar ; Urquiza 329 ; s/d 240/300 ars ; i). On se sent vraiment comme chez soi dans ce B&B plein d’attentions prévenantes telles que du pain maison au petit-déjeuner, des coins agréables pour lire et un ordinateur avec connexion Internet dans les chambres attrayantes. La petite simple avec sdb commune située dans le jardin ne coûte que 120 ARS.
Hotel Salta (%426-7500 ; www.hotelsalta.com ; Buenos aires 1 ; s/d standard 248/350 ars, s/d sup 339/430 ars ; aiWs). Certes, on paie l’emplacement, mais quel emplacement ! Ce vénérable hôtel classique se dresse à l’angle d’une place de carte postale. Les équipements sont de qualité, le service excellent, mais les chambres déçoivent un tantinet. Essayez d’en obtenir une avec vue sur l’église et le Cerro San Bernardo. Les “supérieures”, plus grandes, possèdent une baignoire.
Alejandro I (%400-0000 ; www.alejandro1hotel.com.ar ; Balcarce 252 ; ch standard/sup/executive 415/478/550 ars ; aiWs). Difficile de ne pas remarquer l’hôtel le plus haut de gamme de Salta, visible depuis toute la ville pour le meilleur ou pour le pire. Les chambres nettes et modernes gagnent en taille – et en prix – à mesure qu’on grimpe dans les étages. Le restaurant nous a été recommandé par des lecteurs, et le service est rapide et efficace.
Design Suites (%01-15-199-7465 ; www.designsuites.com ; Belgrano 770 ; ch/ste 648/733 ars ; aiWs). Pas sûr que ce type d’architecture – béton apparent et style urbain branché – cadre avec une ville coloniale comme Salta. L’endroit dégage toutefois un attrait indéniable. Ses chambres calmes de premier ordre arborent des fenêtres allant du sol au plafond, tandis que la piscine et le Jacuzzi sur le toit offrent une vue inoubliable sur la ville au soleil couchant. Service plein de bonne volonté.
où se restaurerSalta et Tucumán se disputent la palme des meilleures empanadas d’Argentine, succulentes dans les deux villes assurément.
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Les habitants discutent des mérites respec-tifs de la version frite dans un poêlon en métal, plus croustillante, et de la version cuite au four en terre, plus savoureuse. Elles constituent la spécialité de nombreuses enseignes, y compris de peñas. Adresse préférée des chauffeurs de taxi, le Patio de la Empanada (angle san martín et islas malvinas ; h10h-0h) regroupe plusieurs stands autour d’un espace intérieur/extérieur où l ’on mange ; comptez 15 ARS pour une douzaine de pièces.
Mercado Central (angle Florida et av san martín). Non content d’être l’un des lieux de restauration les moins chers de la ville, ce grand marché vivant se révèle très intéressant. Vous pourrez y faire le plein de pizzas, d’empanadas et d’humitas (pâte de maïs farcie, un peu comme les tamales mexicains), ainsi que de fruits et de légumes frais.
Bio’s Diet (%421-5771 ; santiago del estero 496 ; plats 8-16 ars ; hdéj et dîner lun-sam). Un petit restaurant essentiellement végétarien qui prépare surtout des plats du jour à emporter, exposés dans une vitrine réfrigérée, mais dispose de quelques tables en bois.
New Time Café (%431-6461 ; Caseros 602 ; en-cas 8-19 ars ; h8h-tard). À la course du meilleur “café sur la place” de Salta, cette adresse sur deux niveaux a plusieurs longueurs d’avance. Tables ombragées dans l’après-midi, belle vue sur le cabildo, le Cerro San Bernardo et la cathédrale, et accès Wi-Fi. La nourriture et les boissons sont plutôt onéreuses. Concert certains soirs.
Jovi II (%432-9438 ; Balcarce 601 ; plats 15-30 ars ; hdéj et dîner). Sa longue terrasse donnant sur les palmiers de la Plaza Güemes fait partie des raisons d’apprécier ce restaurant local qui cuisine avec réussite un large éventail de plats
les peñas de salTa
Salta est célèbre dans toute l’Argentine pour son folklore, dont le champ est loin de se limiter au tango. Une peña est un bar, ou un club, où les gens mangent, boivent et se rassemblent pour jouer et écouter du folklore, ce qui donne souvent lieu à des bœufs impromptus.
Aujourd’hui, les peñas de Salta sont devenues plus touristiques, avec concerts à heures fixes, vente de CD, visites de groupes et prix élevés. Bien que difficiles à trouver, il existe encore quelques adresses authentiques (renseignez-vous sur place) où les musiciens de folklore traînent à leurs heures perdues et où il est donc possible d’assister à un concert au débotté.
Quoi qu’il en soit, les peñas“standard” n’en sont pas moins agréables. Les empanadas constituent le plat traditionnel, surtout accompagnées de vin rouge, mais la plupart des établissements proposent une grande carte faisant la part belle aux parrilladas (grillades) et à la “cuisine andine”, avec viande de lama et quinoa.
Le centre des peñas est la Calle Balcarce, entre Alsina et la gare ferroviaire. Il y en a plusieurs à cet endroit, ainsi que d’autres restaurants, bars et boliches (boîtes de nuit) – c’est le cœur de la vie nocturne de Salta. Les festivités commencent généralement vers 21h30 et se poursuivent jusqu’à tard, notamment le week-end.
Quelques peñas pour commencer :la vieja estación (%421-7727 ; www.viejaestacion-salta.com.ar ; Balcarce 885 ; spectacle 12-15 ars, plats 18-45 ars ; h20h-3h jeu-dim). La mieux établie des peñas de Balcarce, avec une scène, des tables de bois et 3 représentations par nuit. savoureuses empanadas, locro (ragoût de maïs, de haricots, de bœuf, de porc et de saucisses) et vaste choix d’autres mets. la casona del molino (%434-2835 ; Luis Burela 1 ; plats 18-35 ars ; hdéj et 21h-5h jeu-dim). Cet ancien hôtel particulier, à une vingtaine de rues à l’ouest de la Plaza 9 de Julio, est un classique de salta qui ferme incroyablement tard le week-end. il dispose de plusieurs salles spacieuses, chacune avec des musiciens différents qui évoluent autour des tables plutôt que sur la scène.peña boliche balderrama (%421-1542 ; www.boliche-balderrama.com.ar ; av san martín 1126 ; spectacle 20 ars ; h21h-1h30). Proposant une cuisine bon marché mais quelconque, cette peña est la plus touristique de salta. L’ambiance peut y être très bonne, mais manque d’authenticité.la casa de güemes (%422-8978 ; españa 730, plats 13-28 ars ; hdéj et 21h-tard). Cette demeure historique, à l’emplacement central, fut jadis habitée par Güemes, héros salteño de l’indépendance aujourd’hui très prisé de la culture gaucho et folklorique des environs. Cuisine correcte à prix attractifs – intéressants plats du jour au déjeuner notamment – et bonne musique locale.
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généreux et sans chichis. Au menu : plusieurs recettes de lapin, des poissons savoureux et un succulent plat du jour. Service impeccable.
La Céfira (%421-4922 ; Córdoba 481 ; pâtes 16-29 ARS ; hdéj ven-dim, dîner mar-sam). Un lieu élégamment conçu, à quelques rues au sud du centre, qui se classe un cran au-dessus des tables italiennes lambda. Parmi les délicieuses pâtes maison figurent notamment des raviolis au crabe à l’encre de seiche et des fettucine au saumon et aux câpres. De bonnes salades complètent le tout.
Entre Indyas (%474-3879 ; Buenos aires 44 ; plats 18-25 ars ; h10h-15h et 20h-23h). Un petit restaurant dont l’intimité fait oublier qu’il occupe un centre commercial. Mariant les traditions de l’Inde et du Pérou, l’offre se résume à trois ou quatre plats du jour végétariens, incluant par exemple du ceviche de champignons shiitake, des chapatis aux légumes sautés ou des salades de maïs et de quinoa.
El Solar del Convento (%421-5124 ; Caseros 444 ; plats 18-40 ars ; hdéj et dîner). Populaire à juste titre auprès des touristes, cette table au décor chaleu-reux affiche un service attentionné – l’apéritif gratuit remporte tous les suffrages – et une carte diversifiée. Celle-ci met l’accent sur le lomo (aloyau), assorti de différentes sauces, mais comporte aussi du poisson et des parrilladas (assortiments de grillades). Nombreux vins locaux assez chers.
Viejo Jack (%422-3911 ; Av Virrey Toledo 145 ; plats pour deux 22-36 ars ; hdéj et dîner). Assez éloignée de la zone touristique pour rester authentique, mais pas trop non plus, cette adresse simple a la faveur des habitants pour sa parrillada et ses pâtes. Les parts, énormes, sont prévues pour deux personnes, mais on peut commander une portion individuelle, également très copieuse, moyennant 70% du prix.
La Leñita (%421-4865 ; angle Balcarce et a alsina ; plats 28-42 ars ; hdéj et dîner). Dans une rue de restaurants de plus ou moins bonne qualité, la viande de cette parrilla atteint des sommets et se décline en une grande variété de morceaux. Le service se montre aussi attentionné envers les clients en costume que ceux en débardeur. Le personnel aux talents multiples joue des airs du folklore local durant le dîner.
José Balcarce (%421-1628 ; www.cocinadealtura.com.ar ; angle mitre et necochea ; plats 30-50 ; hdîner lun-sam). Les murs en pierre apparentes, la musique d’ambiance et le service attentif composent le cadre du dîner gastronomique qui vous attend ici. Aux entrées comme le carpaccio
de lama succède du loup de mer aux fruits de la passion et au gingembre ou des plats andins à base de mouton ou de truite. La carte des vins décrit chaque cru à l’aide de termes anthropomorphiques (le merlot a ainsi “un sens de l’écoute sensible et des tendances gay”). Pratiquement ce qu’il y a de mieux à Salta.
Café del Tiempo (%432-0771 ; Balcarce 901 ; plats 33-45 ars ; h19h- tard). Conçu pour ressembler à un café de Buenos Aires, cet établissement pratique des prix en rapport. Sa terrasse chic au cœur de la zone de Balcarce le classe parmi les lieux phares pour boire un verre. Un spectacle ou un concert se déroule chaque soir. La plupart des plats, y compris étrangers comme le chop suey, les sushis et le ceviche, sont prévus pour être partagés et les picadas (assortiment de tapas) conviennent bien aux groupes.
où prendre un verre et sortirVoir l’encadré (p. 292) pour tout savoir sur les peñas de Salta. Les deux rues de Balcarce au nord d’Alsina, et celles environnantes, sont les principales zones de la vie nocturne. Les bars et clubs des environs ferment souvent pour rouvrir sous un autre nom”. Ouvrez l’œil.
Macondo (%431-7191 ; Balcarce 980 ; h20h-tard). Un bar branché dont la musique indé des années 1990 et 2000 change un peu du folklore à l’honneur dans cette rue. Apprécié des touristes comme des habitants, il reste animé jusque tard le soir.
Plaza de Almas (%422-8933 ; Pueyrredón 6 ; h9h-tard lun-sam). Offrant un mélange éclectique de boutiques d’artesanía, bar, lounge, café et restaurant, cet incontournable de Tucumán a ouvert une adresse à Salta. La meilleure adresse pour un verre non loin de la plaza.
Casa de Cultura (%421-6042 ; Caseros 460). Ce centre culturel proche de la plaza organise régulièrement spectacles et concerts. Il y en a vraiment pour tous les goûts : du numéro de magicien au ballet classique.
Cine Ópera (%421-3520 ; Urquiza 560 ; billet 10 ars). Emplacement central. Les productions étran-gères (hollywoodiennes et indépendantes) sont projetées en VO.
Teatro Provincial (%422-4515 ; Zuviria 70). Un nouveau théâtre splendide, dans un bâtiment de la place datant des années 1940.
achatsUn vaste marché d’artisanat s’installe tous les dimanches à Balcarce, au sud de la gare routière.
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Mercado Artesanal (%439-2808 ; av san martín 2555 ; h8h-20h30). Achetez vos souvenirs sur ce marché parrainé par la province. Les articles en vente comprennent des objets indiens (hamacs, sacs de corde, céramiques, paniers, cuir) et les ponchos caractéristiques de la région. Les bus n°2, 3 ou 7 partant du centre-ville s’y rendent.
depuis/vers saltaavionL’aéroport (sLa ; %424-3115) de Salta est situé à 9,5 km au sud-ouest de la ville par la RP 51. Andes (%437-3514 ; www.andesonline.com ; españa 478) rallie Buenos Aires (660 ARS) 6 fois par semaine, avec des correspondances vers Puerto Madryn, et dessert aussi Córdoba (402 ARS), Puerto Iguazú (602 ARS) et Jujuy (68 ARS). Aerolíneas Argentinas (%431-1331 ; Caseros 475) relie 3 fois par jour l’Aeroparque Jorge Newbery de Buenos Aires (813 ARS). LAN (%421-7330 ; www.lan.com ; Buenos aires 88) assure ce même trajet 2 fois par jour.
Aerosur (%432-0149 ; www.aerosur.com ; Buenos aires 88) relie 3 fois par semaine Santa Cruz, en Bolivie (537 ARS).
Les vols étant souvent surbookés, essayez de réserver bien à l’avance.
busLa gare routière (%401-1248 ; av Hipólito Yrigoyen) de Salta, au sud-est du centre-ville, dispose de services réguliers vers toutes les destinations du pays. Le bureau d’information est au milieu du hall.
Deux compagnies, Andesmar et Pullman, desservent San Pedro de Atacama, au Chili ; leurs bus partent à 7h les lundi, mercredi et vendredi. Geminis assure un service de moindre qualité sur la même ligne les mardi, jeudi et dimanche. Ils passent par Jujuy et le Paso de Jama, mettent 10 à 11 heures et coûtent 180 ARS. Mieux vaut réserver plusieurs jours à l’avance. Les bus continuent ensuite pour desservir Calama, Antofagasta, Iquique et Arica.
Ale Hermanos (%427-1127) rallie tous les jours San Antonio de los Cobres (25 ARS, 5 heures 30), tandis que Marcos Rueda (%421-4447) dessert Cachi (37 ARS, 4 heures 30), avec des départs tous les jours à 7h, ainsi qu’à 13h30 du mardi au samedi, 15h30 le jeudi, et 17h le dimanche.
Exemples de tarifs vers d’autres destina-tions :
Destination Prix (ARS ) Durée (h)Buenos aires 210 22Cafayate 35 4Catamarca 91 8Córdoba 160 14Jujuy 23 2La Quiaca 50 8La rioja 117 10mendoza 230 18Puerto iguazú 235 21resistencia 126 10río Gallegos 530 48salvador mazza 72 6san Juan 201 16santiago (Chili) 305 25santiago del estero 68 6Tucumán 55 4 ½
TrainIl n’y a plus de train à Salta hormis le “train vers les nuages” (Tren a las Nubes, voir p. 294).
voiTureNombre de voyageurs choisissent de louer une voiture pour quelques jours à Salta afin de visiter les hauteurs et les vallées envi-ronnantes. Les agences sont nombreuses. Comparez les prix, car des offres spéciales sont souvent disponibles. La plupart viennent vous chercher à l’aéroport ou en ville. En général, les agences demandent de 170 à 220 ARS par jour pour une location d’une semaine. Comptez le triple pour un 4x4. Les portions entre San Antonio de los Cobres et La Poma (en allant vers Cachi), et au nord des Salinas Grandes vers Abra Pampa ne sont habituellement accessibles qu’aux 4x4, mais la route de ripio (graviers) entre San Antonio et les Salinas Grandes est normalement accessible avec une voiture normale. Vérifiez toujours les conditions de route auprès de l’office du tourisme provincial.
On ne peut pas entrer en Bolivie avec une voiture de location, mais cela est possible au Chili. Les compagnies demandent dans ce cas un délai de quelques jours pour les formalités administratives et facturent un supplément d’environ 300 ARS.
Quelques agences :AndarSalta (%431-0720 ; www.andarsalta.com.ar ; Buenos aires 88). Prix honnêtes et réduction quand on paye en espèces. Asís (%431-1704 ; www.asisrentacar.com.ar ; Buenos aires 68). Direct et pratiquant des tarifs raisonnables.
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Europcar (%421-8848 ; Córdoba 20 ; www.europcar.com.ar). Prix à la semaine intéressants.Noa (%431-7080 ; Buenos Aires 1). Dans l’Hotel Salta.
Comment circulerLe bus n°6 se rend à l’aéroport (1,25 ARS) depuis San Martín, près de la rue Buenos Aires. Sinon, la course en remise coûte 17 ARS. Des navettes sur réservation font la tournée des hôtels (15 ARS).
tren a las nubesAprès une période d’incertitude, le train le plus célèbre d’Argentine circule à nouveau. Depuis Salta, le Tren a las Nubes (“train vers les nuages”) quitte la vallée de Lerma pour faire l’ascension de la multicolore Quebrada del Toro, passer par les ruines de Tastil et San Antonio de los Cobres, avant de prolonger son ascension jusqu’au clou du trajet : la traversée d’un étonnant viaduc de 64 m de hauteur pour 224 m de long, qui enjambe un énorme canyon désertique à La Polvorilla, à 4 220 m au-dessus du niveau de la mer. Aussi magnifique que soit l’ouvrage, il n’en fut pas moins totalement injustifié d’un point de vue économique. Décevant à première vue, il se révèle très impressionnant lorsqu’on s’en approche. Le train s’arrête à cet endroit, mais la voie continue en fait jusqu’au très haut Paso de Socompa à la frontière chilienne, à 571 km à l’ouest de Salta.
Il s’agit d’un trajet très touristique, avec concerts de musique folklorique, karaoké et commentaires en plusieurs langues. Étant donné la longueur du voyage – départ de Salta à 7h et retour vers 23h – certaines personnes préfèrent descendre à San Antonio, y passer la nuit et rentrer ensuite par leurs propres moyens. Le train ne roule que le samedi. L’aller-retour coûte 120 $US, avec petit-déjeuner et en-cas mais sans déjeuner ni dîner ; vous pouvez manger au wagon-restaurant ou prévoir de quoi pique-niquer.
Un bureau (%422-3033 ; www.trenalasnubes.com.ar ; h8h-22h lun-ven, à partir de 6h sam) dans la gare de Salta vend des billets, de même que la plupart des agences de voyages de la Calle Buenos Aires.
Les agences de Salta (p. 288) organisent, pour la plupart, des excursions sur la route parallèle à la ligne ferroviaire. L’ascension est impressionnante et les circuits incluent le viaduc (environ 190 ARS).
san antonio de los Cobres%0387 / 4 274 habitants / altitude 3 775 mCette petite bourgade minière poussiéreuse est située sur la Puna à 168 km à l’ouest de Salta et à plus de 2 600 au-dessus. Ayant beaucoup souffert du déclin de l’industrie minière de la région et de celui du chemin de fer associé, elle dépend aujourd’hui beaucoup des revenus du tourisme et du Tren a las Nubes. La localité est typique des montagnes, avec ses maisons en pisé, ses rues presque désertes et une chute brutale des températures au crépuscule. Certes, l’endroit n’est pas réputé pour sa vie nocturne ou sa scène culturelle, mais il est intéressant de s’y arrêter pour découvrir cette facette de la vie argentine et sud-américaine. Vous pourrez ensuite partir vers le nord pour rejoindre la Quebrada de Humahuaca via les Salinas Grandes et Purmamarca ou, à certains moments de l’année, vers le sud jusqu’à Cachi (voir p. 296).
À l’époque coloniale, les transports depuis le Nord-Ouest argentin se faisaient par des caravanes. L’un des itinéraires passait par ici, traversant les hauteurs de la Puna de Atacama jusqu’au Pacifique, avant de continuer jusqu’à Lima. Un trajet ardu : avec de la chance, on ne mettait que 20 jours pour couvrir 800 km.
Un office du tourisme jouxte le pont dans le centre et un petit kiosque se tient à l’entrée est de la ville. Ils ouvrent théoriquement de 8h à 20h, mais leurs horaires sont en réalité très aléatoires.
À voirIl y a peu de choses à voir – quoique les couchers de soleil soient spectaculaires – mais à 16 km à l’ouest se trouve le viaduc de La Polvorilla, dernier arrêt du Tren a las Nubes (ci-contre). Depuis le parking, où sont installées plusieurs boutiques d’artisanat, vous pourrez grimper un chemin en zigzag jusqu’au sommet du viaduc et le traverser. Les remises de San Antonio demandent environ 30 ARS pour un aller-retour.
où se loger et se restaurerHostal del Cielo (%490-9912 ; www.vivirenloscobres.org.ar ; Belgrano s/n ; dort 35 ARS). Cette auberge sommaire fort sympathique se tient à environ 1 km du centre-ville, en allant vers le viaduc. Les bus en provenance de Salta vous déposeront sur place si vous le demandez. Les 2 dortoirs, confortables et impeccables, s’accompagnent
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de sdb également reluisantes. Les membres HI ont droit au petit-déjeuner inclus. Mini-musée anthropologique à côté.
El Palenque (%490-9019 ; [email protected] ; Belgrano s/n ; d sans sdb 60 ARS, tr/qua avec sdb 90/120 ARS). Une adresse familiale accueillante et soignée, à quelques rues du centre, après l’église. Elle a l’air fermée vue du dehors, mais il n’en est rien. Les chambres sont relativement isolées du froid et il y a l’eau chaude.
Hostería de las Nubes (%490-9059 ; www.maresur.com ; Caseros 441 ; s/d 160/200 ARS ; W). Le meilleur établissement en ville pour le gîte et le couvert. Ses jolies chambres confortables, sobrement décorées, disposent de doubles vitrages et du chauffage. Réservez bien à l’avance. Le restaurant (plats 15-25 ARS ; 12h-14h et 19h-21h30) présente une carte limitée de spécialités locales, bien préparées et nourrissantes.
Les petits restaurants sans prétention de Belgrano proposent empanadas, milanesas et autres classiques.
depuis/vers san antonio de los CobresDes bus partent tous les jours de Salta (25 ARS, 5 heures 30) avec Ale Hermanos. Voir aussi le Tren a las Nubes (p. 294). De petits transports onéreux traversent actuel-lement le Paso de Sico jusqu’au Chili. Si vous essayez de faire du stop (ce que nous ne recommandons pas), cherchez en ville les camions prêts à partir. De San Antonio, une bonne route de ripio (graviers), la RN 40, parcourt 97 km vers le nord, contournant les Salinas Grandes pour croiser la RP 52 goudronnée.
salinas GrandesPensez à apporter vos lunettes de soleil pour visiter cette spectaculaire plaine saline située dans une partie reculée de la Puna, à quelque 3 350 m au-dessus du niveau de la mer. Cet ancien lac, qui s’assécha durant l’holocène, forme désormais une croûte de sel de 525 km2 mesurant jusqu’à 50 cm d’épaisseur. Par temps clair, le contraste aveuglant entre le bleu du ciel et le blanc craquelé du sel est envoûtant.
Les salinas (plaines salines) se trouvent dans la province de Salta mais sont plus faciles à rejoindre en suivant la RP 52 vers l’ouest depuis Purmamarca, dans la province de Jujuy. Environ 5 km à l’ouest de l’intersection entre la RP 52 et la RN 40 (la bonne route de ripio qui parcourt 97 km vers le nord depuis San Antonio de los Cobres) se dresse le bâtiment d’une saline et en face, accessibles en voiture, les bassins rectangulaires d’où l’on extrait périodiquement le sel. Quelques artisans vendent des sculptures sur pierre et des lamas en sel. On peut aussi acheter à boire et manger sur la route à proximité.
L’inévitable “hôtel de sel” n’est pas encore apparu. Les endroits les plus proches où passer la nuit sont San Antonio et Susques. Le seul moyen de rejoindre les salinas par les transports publics est de descendre d’un bus à destination de Susques depuis Jujuy ou Purmamarca. Consultez bien les horaires avant de le faire : certains jours, il est possible de reprendre un bus pour revenir sur Purmamarca quelques heures plus tard, mais c’est impossible le reste du temps. La circulation sur cette route est suffisante pour
L’ouest de La province de saLta
Et dire que vous trouviez que San Antonio de los Cobres était isolée ! Or la province de Salta s’étend des centaines de kilomètres à l’ouest de là et comprend deux cols permettant de passer au Chili : le désolé paso de sico et la traversée ferroviaire et routière reculée de socompa. À 60 km à l’ouest de San Antonio, olacapato est le village le plus élevé d’Argentine (4 090 m au-dessus du niveau de la mer). Toutes les localités de la région étaient des camps de mineurs ou ont poussé sur la ligne ferroviaire qui desservait les mines ; nombre d’entre elles sont aujourd’hui abandonnées.
Depuis Olacapato, vous pouvez poursuivre vers l’ouest jusqu’au Paso de Sico, ou vous diriger vers le sud-ouest et traverser des étendues salines (salares) jusqu’à tolar Grande, où des hébergements chez l’habitant sont possibles. Au-delà, vous êtes à 139 km du Paso de Socompa, ou à 131 km (vers le sud) de la mine abandonnée de La Casualidad, fin de la route et lieu parmi les plus reculés du pays. Inutile de préciser que ce trajet n’est réalisable qu’en été et que, même alors, il est ardu. Faites le plein d’essence à San Antonio, où vous pourrez acheter des bidons de 200 l, et informez la police de vos projets. Vers Mina La Casualidad, ne traînez pas hors des routes : vous pourriez tomber sur des mines antipersonnel, souvenirs d’un conflit des années 1970 avec le Chili.
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faire du stop (pratique que nous déconseillons toutefois).
Autrement, vous pouvez louer une voiture, prendre un remise de Purmamarca ou suivre un circuit organisé depuis Jujuy ou Salta. Depuis cette dernière, l’excursion risque de constituer une journée très chargée ; à moins de passer la nuit à Purmamarca.
Si les salinas sont spectaculaires, les salares (étendues salines) du sud-ouest de la Bolivie le sont encore plus. Aussi, si vous allez dans cette direction (ou y êtes déjà allé), vous pouvez faire passer en priorité les étendues salines boliviennes.
valles CalChaQuíesLes Valles Calchaquíes, l’une des régions reculées les plus attirantes d’Argentine, associent paysages, ateliers traditionnels, superbes villages de pisé et certains des meilleurs vins argentins. Petite mais sophis-tiquée, Cafayate, avec ses caves et ses routes goudronnées, présente un certain contraste avec d’autres localités plus éloignées, comme Angastaco ou Molinos. Cachi, accessible depuis Salta par une route spectaculaire qui traverse le Parque Nacional Los Cardones, est un autre point de chute paisible et popu-laire. L’architecture de ces vallées mérite une attention spéciale : même les modestes maisons de pisé comportent parfois des colonnes néoclassiques, voire des arches mauresques.
Dans ces vallées, les Indiens diaguita (Calchaquí) ont opposé une résistance des plus farouches à la domination espagnole. Au XVIIe siècle, à court de main-d’œuvre, les Espagnols tentèrent en effet à deux reprises de leur imposer le travail obligatoire, mais ils durent surtout entretenir des forces armées pour empêcher les Diaguita de semer leurs propres champs et d’attaquer les caravanes.
La domination militaire ne régla pas les problèmes de main-d’œuvre, puisque les Espagnols finirent par déplacer les Indiens à Buenos Aires, dont la banlieue de Quilmes porte le nom de l’un des groupes déportés. Les derniers descendants des 270 familles déplacées vers la capitale avaient péri ou s’étaient dispersés à l’époque de l’indépen-dance argentine. La terre fertile qui avait nourri les Diaguita durant des siècles fut convertie par les Espagnols en grandes pro-priétés rurales, les haciendas des Andes.
parque nacional los CardonesOccupant quelque 650 km2 de chaque côté de la RP 33 qui serpente entre Salta et Cachi en passant par la Cuesta del Obispo, le Parque Nacional Los Cardones tient son nom du cactus candélabre appelé cardón.
En l’absence de forêts dans les contreforts andins et la Puna, le cardón a longtemps représenté une importante source de bois pour les chevrons et les menuiseries. On le retrouve souvent dans les églises coloniales de la région et dans les constructions indiennes. Selon l’auteur argentin Federico Kirbus, des groupes de cardones peuvent signaler des sites archéologiques : les Indiens de la Puna man-geaient ses pépins noirs qui ne tardaient pas à germer autour de leurs latrines. D’ailleurs, nombreuses sont les pucará (fortifications précolombiennes) de la région qui se dressent entourées de ces curieuses sentinelles.
En accès libre, Los Cardones ne dispose toujours d’aucun service – même si un centre d’accueil des visiteurs est en cours de rénova-tion sur la route principale –, mais il y a un poste de gardes forestiers (%03868-496005 ; san martín s/n) à Payogasta, à 11 km au nord de Cachi. Prenez suffisamment d’eau et de protection solaire. Les bus entre Salta et Cachi vous déposent ou vous prennent, mais vérifiez les horaires. La plupart des visiteurs descendent à Valle Encantada, la partie la plus pittoresque et accessible du parc.
Cachi%03868 / 2 189 habitants / altitude 2 280 mPlus grande localité des environs, la charmante Cachi n’est, dans l’absolu, qu’une toute petite ville, mais de splendides paysages l’entourent. Dominée par de majestueuses montagnes, elle permet de profiter du bon air des hauteurs, de journées ensoleillées et de nuits fraîches. Les pavés, les maisons en pisé, les places tran-quilles et les occasions d’explorer les environs en font le type d’endroit où l’on reste souvent plus longtemps que prévu.
Du côté ouest de la place, le Mercado Artesanal (%491902 ; [email protected] ; Güemes s/n ; h8h-20h) tient à la fois d’un magasin d’artisanat et d’un office du tourisme.
En face, l’Iglesia San José (1796), simple mais attrayante, est dotée d’arches gracieuses et d’un plafond en bois de cardón. Le confessionnal et d’autres meubles sont également en cardón. L’eau bénite repose dans une grande tinaja (amphore pour le stockage de l’huile).
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À côté, le Museo Arqueológico (%491080 ; dons de 5 ou 10 ars à l’entrée ; h10h-19h lun-sam, 10h-13h dim) de Cachi donne (en espagnol) un bel aperçu de l’évolution culturelle de la région, avec de bonnes informations sur les méthodes archéologiques. Dans le patio secondaire, ne manquez pas le mur aux pierres ornées de pétroglyphes.
À 2 km au sud-ouest du centre, à la frontière de la ville, Todo lo Nuestro (%0387-15-458-5668 ; [email protected] ; 10 ars ; h9h-19h) présente des reconstitutions très fidèles d’habitations des différentes phases de l’histoire de la vallée. Vous trouverez aussi ici un restaurant de style rustique.
à FaireUne courte promenade au départ de la place de Cachi mène à un point de vue, puis à l’émouvant cimetière, au sommet d’une col-line. Non loin, s’étend une piste d’atterrissage plutôt inattendue. Une marche plus longue (un peu plus de 1 heure) conduit le long d’un chemin de terre jusqu’à Cachi Adentro, minuscule village où il n’y a pas grand-chose à faire, hormis se délasser sur les sièges de la petite place ou boire un rafraîchissement acheté dans le seul magasin de l’endroit. Cette promenade est particulièrement plaisante en été, lorsque les cours d’eau et les cascades s’animent. De là, vous pourrez rentrer par un itinéraire plus long (26 km aller-retour) : prenez à gauche après l’église, puis descendez à gauche la route appelée Camino de las Carreras qui serpente à travers la vallée et traverse ensuite la rivière. Peu après, tournez à gauche lorsque vous atteindrez une route plus importante (ou à droite pour rejoindre le joli camping d’Algarrobal, à 2 km) ; celle-ci vous conduira à Cachi en passant par le hameau de La Aguada.
Une poignée de sites archéologiques sans grand attrait émaillent la vallée. Signalés par des panneaux, ils apparaissent également sur la carte touristique du secteur et peuvent faire l’objet de randonnées ou de promenades en voiture pittoresques.
Pour faire du trekking et de l’alpinisme, les sportifs contacteront Santiago Casimiro (%03868-15-638545 ; [email protected] ; Barrio Cooperativa Casa 17), un guide local. De nombreux habitants louent des chevaux ; cherchez les panneaux ou renseignez-vous auprès de l’office du tourisme. Après ces efforts, vous aurez bien mérité de vous rafraîchir dans la piscine municipale.
où se logerCamping Municipal (%491902 ; [email protected] ; empl 15-20 ars ; s). Sur une colline au sud-ouest de la place, il dispose d’emplacements à l’ombre avec barbecue, entourés de haies, et abrite la piscine municipale. Une auberge dotée de dortoirs basiques (avec/sans sdb 20/12 ARS) et 2 bungalows (125 ARS) assurent aussi l’hébergement. Réservations auprès de l’office du tourisme.
Hotel Nevado de Cachi (%491912 ; s/d avec sdb 60/80 ars, s sans sdb 30 ars). Juste en retrait de la place et à côté de l’arrêt de bus, une option bon marché correcte avec des chambres autour d’un patio. Literie confortable et sdb (communes ou individuelles) en assez bon état. Un peu négociables, les prix varient légèrement selon les chambres. Préférez la double à l’étage donnant sur l’arrière.
ACA Hostería Cachi (%491105 ; www.soldelvalle.com.ar ; av aCa s/n ; s/d 203/302 ars ; aiWs). Au sommet d’une hauteur, cet hôtel bien adapté aux familles offre la plus belle vue sur la ville, dont les clients peuvent profiter en se relaxant au bord de la piscine. Sans caractère mais confortables, les chambres bénéficient toutefois d’une disposition pittoresque autour d’un patio. L’endroit comprend même un petit zoo.
El Cortijo (%491034 ; www.elcortijohotel.com ; av aCa s/n ; s/d à partir de 250/295 ars ; aW). Face à l’entrée du précédent, ce petit hôtel loue des chambres pas très grandes mais décorées avec goût. Certaines, en particulier “Los Padres” agrémentée d’une terrasse privative avec chaises longues (doubles 380 ARS), jouissent d’une fabuleuse perspective sur la sierra. On trouve sur place un restaurant au cadre original et divers travaux d’amélioration sont en cours.
La Merced del Alto (%490020 ; www.lamerceddelalto.com ; s/d 599/701 ars ; iWs). Avec ses murs de pisé blanchis à la chaux, ses carreaux de céramique sur le sol et son plafond en jonc, cet hôtel de l’autre côté de la rivière imite l’ar-chitecture d’un vieux monastère. Calme et très bien équipé, il renferme des chambres sobres et fraîches donnant sur les collines derrière (un peu plus chères) ou sur la cour intérieure. Les espaces communs comprennent un salon des plus engageants, un bon restaurant, un spa rustique dispensant des massages, une piscine et un Jacuzzi avec vue sur la sierra. Service polyglotte de premier ordre.
El Molino de Cachi (%491094 ; www.bodegaelmolino.com.ar ; d 610 ars ; s). À 4 km du centre de Cachi, ce moulin reconverti de 6 chambres
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est aussi une propriété viticole inscrite dans un environnement rural très reposant, par-fait pour explorer la région. Sur réservation uniquement. Enfants et cartes de crédit non acceptés.
Autres hébergements :La Mamama (%491305 ; suárez 590 ; dort/ch sans sdb 20/40 ars). Une adresse accueillante dans la rue de l’arrêt de bus. Chambres toute simples pourvues de matelas affaissés et atmosphère décontracté typique de Cachi.Hostal del Inkañan (%491135 ; [email protected] ; Güemes s/n ; dort/d sans sdb 30/80 ars). Des chambres convenables autour d’un patio herbeux, en amont de la place.
où se resTaurerPour goûter des spécialités locales comme le locro et les humitas, nous vous conseillons les confiterías et comedores aux abords de la place et en face de l’Hotel Nevado de Cachi.
Platos y Diseño (%0387-15-513-3861 ; Güemes s/n ; plats 10-25 ars ; hdéj et dîner). Une adresse en amont de la place, dont la salle à manger reposante arbore des objets d’art locaux et des photos sur les murs. Plats traditionnels corrects destinés aux touristes et service aimable à défaut d’être rapide.
Ashpamanta (%0387-15-451-4267 ; Bustamante s/n ; plats 15-35 ars ; hdéj et dîner). Un petit endroit douillet qui propose une carte réduite de pâtes et de salades, ainsi que 2 plats plus élaborés – risotto de quinoa ou filet de bœuf à la poêle garni de légumes – préparés dans une cuisine ouverte derrière le bar.
Oliver (%491903 ; ruíz de los Llanos 160 ; plats 15-40 ars ; h8h-0h). Ce restaurant accueillant sert sur plusieurs niveaux un choix fiable de pizzas savoureuses et de bruschette, auxquelles s’ajoutent quelques plats de viande créatifs. Sa terrasse sur la place invite à prendre l’apéritif le soir. La plupart des vins coûtent un prix exagéré.
depuis/vers cachiLes bus Marcos Rueda (%491063) couvrent le parcours spectaculaire entre Salta et Cachi, qui monte en serpentant jusqu’au col de la Cuesta del Obispo, puis traverse le Parque Nacional Los Cardones, hérissé de cactus. Ceux pour Salta (37 ARS, 4 heures 30) partent à 9h05 du lundi au samedi. Il existe aussi un service à 15h les lundi, jeudi et vendredi, et à 15h30 le dimanche. Seclantás est desservie par un bus quotidien, Molinos 5 fois par semaine. Trois bus rallient chaque jour Cachi
Adentro (2,20 ARS, 30 minutes) du lundi au samedi.
Trois bus hebdomadaires quittent Cachi pour le nord à destination de La Poma (17 ARS, 1 heure 15), une vieille ville d’haciendas qui marque le terminus de la ligne. Au-delà, la route difficile qui conduit à San Antonio de los Cobres grimpe de manière impres-sionnante, franchit une rivière à plusieurs reprises et passe à proximité d’élevage de chèvres isolés pour rejoindre un col à 4 895 m d’altitude. Elle n’est praticable sans 4x4 qu’à certains moments de l’année, normalement de septembre à décembre ; contactez la police (%0387-490-9051) pour des conseils à ce sujet. Autrement, il faut se rendre à San Antonio par un long détour.
seclantás%03868 / 306 habitants / altitude 2 100 mPaisible et ravissant, le village de Seclantás est le berceau spirituel du poncho de Salta. Il compte de nombreux ateliers de tisserands, et au nord, le long de la route de Cachi, les maisons des artisans sont signalées par des panneaux indiquant que les particuliers peuvent passer pour voir leurs articles ; cette portion de route a d’ailleurs été baptisée la route des Artisans. L’un d’eux, Señor Tero, est très connu dans la région pour avoir tissé un poncho porté par le pape Jean Paul II.
La jolie église jaune de Seclantás date de 1835. Émouvant, le cimetière se trouve au sommet du village.
Les options où loger sont groupées autour de la place. L’Hostería La Rueda (%498041 ; angle Cornejo et Ferreyra ; s/d avec sdb 70/90 ars, sans sdb 50/70 ars) est accueillante et impeccable, et dispose de salles communes agréables, ainsi que de cham-bres correctes. Le camping s’étire juste derrière l’église. Sa piscine est ouverte à tous.
Un bus quotidien relie Cachi à Seclantás (12 ARS, 1 heures 30, 2 heures le samedi) et continue certains jours jusqu’à Molinos.
molinos%03868 / 927 habitants / altitude 2 020 mCachi vous paraîtra bourdonnante d’activité en regard de Molinos, ravissante petite bourgade aux étonnants édifices en pisé légèrement délabrés. Une balade au fil de ses rues vous donnera à découvrir quelques trésors. L’endroit tire également parti de ses rues ombragées et de ses bons établissements hôteliers. Il y a un DAB sur la place.
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Molinos tient son nom des moulins tou-jours en activité sur le Río Calchaquí. L’Iglesia de San Pedro de Nolasco, église restaurée du XVIIIe siècle, dans le style de Cuzco, arbore des clochers jumeaux et un toit traditionnel en ardoise. Comme Angastaco, Molinos était un relais de poste sur la route des Andes vers le Chili et le Pérou. Jusqu’au XXe siècle, des caravanes y passaient, chargées de peaux, de laine et de bois à vendre à Salta, et prenaient d’autres chargements pour Buenos Aires.
À environ 1,5 km à l’ouest de Molinos se trouve le Criadero Coquera (%0387-15-407-1259) où le département de recherche agricole du gouvernement élève des vicuñas (vigognes). À côté, la Casa de Entre Ríos fait partie de l’ancienne Estancia Luracatao et accueille un beau marché artisanal où l’on vend de magnifiques ponchos de güemes. On peut loger dans l’une des deux modestes chambres (30 ARS/pers).
Les hospedajes disséminés en ville assurent un hébergement plus proche de la chambre chez l’habitant. Excellent choix, Los Cardones de Molinos (%494061 ; [email protected] ; angle sarmiento et san martín ; ch avec/sans sdb 50/40 ars par pers) possède des chambres douillettes garnies de meubles en bois de cactus. Vous serez considéré comme faisant partie de la famille
et aurez accès à la cuisine. Le propriétaire, particulièrement chaleureux et accommodant, dispense de bons conseils sur la région. Petit-déjeuner inclus.
En face de l’église, l’Hacienda de Molinos (%494094 ; www.haciendademolinos.com.ar ; Cornejo s/n ; s/d standard 300/380 ars, ch sup 450-510 ars ; iWs) en pisé est également appelée Casa de Isasmendi, du nom du dernier gouverneur colonial de Salta, qui vécut et mourut dans cette vaste demeure alors que Molinos demeurait un bastion de la résistance royaliste. Restaurée de façon pittoresque, elle renferme désormais de jolies chambres sobres au plafond en jonc, pourvues de bons lits et de mobilier ancien, qui s’organisent autour de ravissants patios. Sa situation à la lisière du bourg garantit un calme parfait.
Un bus relie Cachi à Molinos (17 ARS, 2 heures) les lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche. Il repart de Molinos à 7h les lundi, jeudi et samedi, et à 14h le dimanche.
angastaco%03868 / 881 habitants / altitude 1 955 mLa minuscule bourgade d’Angastaco est au milieu de certaines des formations rocheuses les plus tortueuses et les plus spectaculaires de
Finca colomé
Certains des meilleurs vins d’Argentine sont produits dans cette bodega écologique (%03868-494044 ; www.bodegacolome.com ; dégustations 30-50 ars ; h10h30-18h) située comme on dit dans les environs, “où le diable a perdu son poncho”, à une vingtaine de kilomètres par une spectaculaire route de graviers à l’ouest de Molinos. Des vignes – dont certains pieds européens d’avant le phylloxéra – et un hôtel jouissent d’un cadre naturel épatant, entouré par des collines et des montagnes qui semblent varier de couleur d’heure en heure. Les ambitions écologiques, sociales et culturelles de la bodega apparaissent aussi clairement : le complexe est autosuffisant sur le plan électrique et a financé d’importantes améliorations des infrastructures de la communauté locale. Désormais, il possède également un remarquable musée (entrée libre ; h14h-18h) avant-gardiste conçu par James Turrell, qui expose en permanence 9 œuvres de l’artiste américain. Ces installations, qui utilisent uniquement la lumière jouent avec la perception humaine, ne laissent pas indifférent. Les visites de la bodega et du musée s’effectuent sur réservation, par téléphone ou e-mail ([email protected]). La bodega sert des salades et des sandwichs (27-29 ARS) pour déjeuner sur le pouce.
L’hôtel (www.estanciacolome.com ; d 1 486 ars ; aiWs) propose des chambres raffinées et relaxantes, ainsi qu’un excellent service multilingue et de nombreux équipements, comme la belle piscine entourée de vignes et de lavande. Les clients pourront également monter sur l’un des magifiques chevaux criollos (entraînés au “murmure” et non au fouet) pour explorer les hauteurs environnantes. Ouvert aux visiteurs, le restaurant (réservez à l’avance) propose une courte carte comprenant deux plats de résistance (45-60 ARS), dont un végétarien.
Non loin de Colomé, la Bodega El Humanao mérite aussi une halte pour son cabernet-malbec merveilleusement équilibré, entre autres.
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la vallée. À 40 km au sud de Molinos et à 54 km au nord de San Carlos, Angastaco ressemble aux autres villes-oasis placées à intervalles réguliers dans les Valles Calchaquíes, avec ses vignes, ses champs d’anis et de cumin, et les ruines d’une ancienne pucará.
Angastaco possède une station-service mais pas de banque. Elle compte également un office du tourisme, situé sur la place, ainsi qu’un musée archéologique installé dans le bâtiment municipal. Tous deux ont des heures d’ouverture fantaisistes ; s’ils sont fermés, demandez à la municipalidad ou au poste de police. Il est facile d’organiser des randonnées équestres auprès de l’Hostería Angastaco.
La fête principale d’Angastaco a lieu le 8 décembre, où l’on célèbre la Vierge de la Vallée, sainte patronne du village. Les 17 et 18 février, les vendanges et la production du vino patero foulé au pied sont célébrées par des festivités.
L’Hospedaje El Cardón (%0387-15-459-0021 ; ch avec/sans sdb 30/20 ars par pers), une adresse économique correcte, se tient à 50 m sur la droite lorsqu’on fait face à l’église. L’Hostería Angastaco (%491123 ; s/d 40/70 ars ; s) semble un peu à l’abandon mais loue pourtant des chambres d’un remarquable rapport qualité/prix, avec des jetés de lit artisanaux et des commodes en bois de cactus. Piscine l’été et restaurant sur place.
Au moment de notre enquête, le seul moyen de transport public était le bus quotidien partant pour San Carlos et Cafayate, au sud, à 6h du lundi au vendredi et à 16h le dimanche (pas de service le samedi). À destination de Molinos, 40 km au nord, les options sont limitées. Moisés López (%0387-15-410-2130) et Miguel Pastrana (%0387-15-4819-0146) couvrent la distance en voiture ou en camion pour 120 ARS. Sinon, un bus scolaire ramasse les enfants pensionnaires à Molinos le vendredi vers 17h pour les conduire à Angastaco et repart en sens inverse le lundi vers 6h ; il transporte gratuitement les touristes s’il y a de la place à bord.
san Carlos%03868 / 1 887 habitantsGrand village traditionnel, San Carlos, à 22 km au nord de Cafayate, est relié à cette dernière par une route bitumée, laquelle fait figure d’agréable surprise pour qui arrive du nord. La majorité des visiteurs continuent jusqu’à Cafayate ou Angastaco,
mais si vous souhaitez séjourner ici, La Casa de los Vientos (%495073 ; Barrio Cemitigre ; ch 120 ars), signalisée depuis la route principale, à la limite de la ville en direction de Cachi, est une adresse exceptionnelle. Construit en pisé suivant les méthodes traditionnelles, avec carrelage en terre cuite et plafonds en lattis, l ’édifice comprend maintes innovations ingénieuses. Les propriétaires sont des céramistes, et les chambres (toutes différentes) sont décorées avec goût dans un style rustique.
CaFaYate%03868 / 10 714 habitants / altitude 1 683 mDeuxième région viticole d’Argentine par la qualité, Cafayate est une destination touristique appréciée qui a su garder intact son charme rural. Facilement accessible depuis Salta en traversant la spectaculaire Quebrada de Cafayate, la bourgade est située à l’extrémité sud de la route des Valles Calchaquíes. Avec son choix de bons hébergements convenant à toutes les bourses et plusieurs établissements vinicoles à visiter dans la ville et dans ses environs, Cafayate invite à s’installer pour plusieurs jours afin de découvrir la région. La ville accueille nombre de jeunes artistes et artisans, dont vous pourrez apprécier – voire acheter – la production.
Cafayate est réputée pour son torrontés, un cépage produisant un vin blanc sec aromatique. Les bodegas des alentours n’en produisent pas moins également de bons vins rouges, à partir de cabernet sauvignon, de malbec et de tannat.
orientation Cafayate s’étend au pied des Valles Calchaquíes, près du croisement entre la RN 40, qui se dirige au nord-ouest vers Molinos et Cachi, et la RN 68, qui va à Salta par la Quebrada de Cafayate. En ville, la RN 40 devient l’Av General Güemes.
renseignementsBanco de la Nación (Plaza san martín). DaB sur la place. Change aussi les espèces.Kiosque d’informations touristiques (%422442 ; Plaza san martín ; h8h-21h). À l’angle nord-est de la place.La Red (Toscano 79 ; 3 ars/heure). accès internet sur la place.Locutorio (av General Güemes et Belgrano)
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À voir et à fairemuséesLe Museo Arqueológico (%421054 ; angle Colón et Calchaquí ; don ; h11h30-21h lun-ven, 11h30-15h sam), qui expose la collection privée de l’archéologue Rodolfo Bravo, mérite le détour. Provenant essentiellement de sites funéraires dans un rayon de 30 km autour de Cafayate, celle-ci comprend un superbe ensemble de cérami-ques allant des pièces noir et gris des cultures Candelaria et Aguada aux poteries diaguita et incas tardives, le tout bien présenté dans deux salles. Il y a peu d’explications, mais les objets parlent d’eux-mêmes.
Le Museo de Vitivinicultura (av General Güemes ; 2 ars ; h8h-20h) retrace l’histoire de la pro-duction vinicole locale et présente une variété d’objets anciens liés au vin. Cela manque un peu de vie, mais un projet ambitieux visant à créer de nouveaux espaces interactifs pourrait voir le jour d’ici votre visite.
río coloradoUne marche de 6 km au sud-ouest de la ville conduit au Río Colorado. Remontez la rivière pendant environ 1 heure 30 pour atteindre
une cascade de 10 m de dénivelé, où il est possible de se baigner. Il y a une deuxième cascade plus haut. Ouvrez l’œil pour repérer les peintures rupestres cachées en chemin (pour environ 10 ARS, des enfants du coin vous guideront). Si vous souhaitez venir à vélo au départ du sentier, vous pourrez le confier à la maison voisine pour quelques pesos. On peut combiner cette marche avec la visite de la Bodega de las Nubes (voir p. 302). Attention, quand la rivière est en crue à la suite des pluies de janvier-février, le par-cours qui mène à la cascade devient pénible et dangereux.
propriéTés vinicolesPlusieurs établissements vinicoles proposent visites et dégustations à Cafayate et dans ses environs. Si dans les petites propriétés l’accueil est avenant, les plus grandes vous reçoivent plus froidement.
Les visites et dégustations sont menées rondement et dans la bonne humeur à la Bodega Nanni (%421527 ; www.bodegananni.com ; Chavarría 151 ; visite et dégustation 5 ars h9h30-13h et 14h30-18h30 lun-sam, 11h-13h et 15h-18h dim), une petite
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Vers la Bodega El Esteco (1,5 km),la Quebrada de Cafayate (12 km),
San Carlos (22 km) et Salta (186 km)
Vers la Bodegade las Nubes(5 km) et le RíoColorado (5 km)
Vers le Camping Lorohuasi (1 km)et la Bodega Etchart (3 km)
RENSEIGNEMENTSBanco de la Nación.......................1 C2La Red..................................................2 C2Locutorio............................................3 C2Poste ....................................................4 C1Kiosque d’information touristique....................................5 C2
À VOIR ET À FAIREBodega Nanni..................................6 D3El Porvenir .........................................7 D1Museo Arqueológico...................8 B3Museo de Vitivinicultura............9 C3Salvador Figueroa ......................10 D2
OÙ SE LOGER iEl Portal de las Viñas .................11 C3Hostal del Valle ............................12 B2Hostal Ruta 40 ..............................13 C3Hostel El Balcón...........................14 C2Hotel Tinkunaku..........................15 C2Killa ....................................................16 C3Ñusta Hospedaje.........................17 B2Portal del Santo...........................18 D3Rusty-K Hostal ..............................19 B1Villa Vicuña.....................................20 D2
OÙ SE RESTAURER @Casa de las Empanadas ...........21 C2Colorado .........................................22 C2El Rancho ........................................23 C3 ACHATS fEl Terruño .......................................24 C2 Jorge Barraco ............................... 28 C3Heladería Miranda......................25 C1 Mercado Artesanal .................... 29 C2La de Martin ..................................26 C2
TRANSPORTSOÙ PRENDRE UN VERRE ? Aconquija....................................... 30 C1Chato's Wine Bar.........................27 C3 El Indio............................................. 31 C2
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propriété bien située, au charmant patio. Ses vins bio sont très honorables.
La minuscule exploitation familiale Salvador Figueroa (%421289 ; Pje 20 de Junio 25 ; dégustation 5 ars ; h9h30-12h30 et 15h-19h), sympathique, ne produit que 5 000 bouteilles de torrontés et de malbec par an à l’aide d’un équipement manuel. À proximité, El Porvenir (%422007 ; www.bodegaselporvenir.com ; Córdoba 32) met l’accent sur les crus de premier ordre. Si la visite est gratuite, les dégustations coûtent 30, 60 ou 90 ARS en fonction des vins choisis.
Propriété du géant mondial Diageo, la Bodega El Esteco (%421283 ; www.elesteco.com.ar ; circuits 20 ars ; hcircuits 10h,11h, 12h, 14h30, 15h30 et 16h30 et 17h30 lun-ven, 10h, 11h et 12h sam), à la périphérie nord de la ville, est un établisse-ment chic et plaisant qui produit certains des meilleurs vins de la région. Il propose aussi un hébergement haut de gamme.
À 3 km au sud de la ville, la Bodega Etchart (%421310 ; www.pernodricard.com.ar ; rn 40 ; h9h-12h et 13h-17h lun-sam) propose gratuitement une visite enjouée avec dégustation. Elle fabrique chaque année quelque 6 millions de bouteilles de torrontés, de cabernet et de malbec de qualité.
À 5 km à l’ouest de Cafayate, sur la route du Río Colorado (suivez les panneaux marqués “Mounier”), l’accueillante petite Bodega de las Nubes (%422129 ; h9h30-17h30 lun-sam), adepte de l’agriculture biologique, jouit d’une position fabuleuse au pied des collines déchiquetées. Le bref circuit incluant une dégustation (15 ARS) est gratuit pour ceux qui achètent du vin. L’établissement sert aussi de savoureuses picadas. Téléphonez pour savoir s’il est ouvert ou si vous souhaitez manger. En mars, on peut participer bénévolement aux vendanges, une expérience très amusante.
Circuits organisésLe circuit habituel en minibus de la Quebrada part dans l’après-midi, à l’heure où les couleurs sont les plus vives (environ 60 ARS). Les ran-données de 3 à 4 heures dans la Quebrada (120 ARS) et au Río Colorado (80 ARS) sont aussi très appréciées. Les excursions d’une journée à Cachi (225 ARS) sont fatigantes et la visite de Quilmes (75 ARS) peut revenir moins cher en taxi, pourvu que vous soyez au moins deux. Les randonnées à cheval peuvent durer de 2 heures (125 ARS) à toute une journée (250 ARS). Il est facile de trouver un vélo à louer autour de 35 ARS la journée complète.
Les principaux tour-opérateurs ont un bureau sur la place. Leurs prestations n’ayant guère ébloui nos lecteurs, renseignez-vous auprès d’autres voyageurs avant de recourir à leurs services. Quoi qu’il en soit, le paysage de la Quebrada parle de lui-même.
Fête et festivalLa Serenata de Cafayate, fin février, est un fes-tival folklorique de trois jours qui mérite le coup d’œil. Le 4 octobre, les rues s’animent pour la Fiesta de la Virgen del Rosario, fête de la ville.
où se logerCafayate compte moult lieux d’hébergement. Les hôtels de charme poussent comme des champignons et des hospedajes sans préten-tion bordent chaque rue.
peTiTs budgeTsCamping Lorohuasi (%422292 ; empl par pers/tente 5/6 ars ; s). À 10 minutes de marche du centre, le long de l’avenue General Güemes, le camping municipal peut devenir poussiéreux quand le vent se lève. Installations convenables et petite épicerie.
Ñusta Hospedaje (%421852 ; [email protected] ; Catamarca 15 ; ch 35 ars/pers ; W). Une pension familiale chaleureuse d’un excellent rapport qua-lité/prix, avec un choix de chambres confortables sans chichis et un esprit généreux. Annexe à un pâté de maisons en descendant la rue.
Hostel El Balcón (%421739 ; www.elbalconhostel.com.ar ; 20 de Febrero 110 ; dort 30-40 ars, d/lits jum 180/200 ars ; i). Les voyageurs l’aiment ou la détestent. Nous avons apprécié le bar sur le toit de cette auberge, mais les dortoirs spacieux pâtissent du bruit le week-end et le mercantilisme ambiant se traduit par l’insistance du personnel à vendre les circuits organisés.
Rusty-K Hostal (%422031 ; [email protected] ; rivadavia 281 ; dort 40 ars, d avec/sans sdb 120/100 ars ; iW). Seul le bruit des balles de ping-pong vient interrompre par moments la paix du jardin intérieur paré de vignes. Les jolies chambres doubles et le bon état d’esprit général font de l’endroit un bijou dans cette gamme de prix. Réservez bien à l’avance car il n’y a que 5 lits en dortoir.
Hostel Ruta 40 (%421689 ; www.hostel-ruta40.com, en français ; av General Güemes 178 ; dort/d 40/140 ars ; iW). L’emplacement central, les équipements valables et l’atmosphère agréable compensent ici le côté un peu sombre et confiné des dortoirs. Chambres
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avec sdb correctes, petit-déjeuner inclus et cuisine. Réductions pour les membres HI.
El Portal de las Viñas (%421098 ; www.portalvinias.com.ar ; nuestra señora del rosario 155 ; d 140 ars ; a). Toujours aussi charmant, l’établissement ne se classe cependant plus dans la catégorie ultra-économique depuis ses travaux d’amélioration récents. L’accueil courtois et personnalisé que l’intéressant propriétaire réserve aux hôtes, l’emplacement central et la tranquillité de l’ensemble constituent de sérieux atouts. Les chambres au sol carrelé de terre cuite, pourvues de sdb spacieuses, entourent une cour à l’ombre de la vigne.
Hotel Tinkunaku (%421148 ; Diego de almagro 12 ; s/d 90/169 ars ; aWs). Une adresse centrale pas spécialement chic mais dotée de chambres propres, modernes et calmes au juste prix. Ambiance détendue et familiale. Grande piscine à l’arrière.
caTégories moyenne eT supérieureHostal del Valle (%421039 ; www.welcomeargentina.com/hostaldelvalle ; san martín 243 ; s/d 124/186 ars ; aW). Une adresse séduisante, avec une profusion de plantes en pot et de jolies chambres pourvues de grands lits et de bonnes sdb. À noter aussi quelques chambres plus petites et plus sombres, qui restent malgré tout avantageuses. Petit-déjeuner servi dans le jardin d’hiver, sur le toit, qui bénéficie d’une vue imprenable.
Villa Vicuña (%422145 ; www.villavicuna.com.ar ; Belgrano 76 ; s/d 200/300 ars ; aiW). Installé autour de 2 patios, ce havre de paix et d’in-timité loue de belles chambres impeccables garnies de grands lits et de copies de meubles anciens. Service et petit-déjeuner de qualité. La sculpture murale dans la cour interpelle.
Portal del Santo (%422400 ; www.portaldelsanto.com.ar ; Chavarría 250 ; s/d 220/280 ars ; sW). L’élégante architecture à arcades de couleur blanche de cet établissement accueillant évoque un palais de l’époque coloniale. Les chambres du bas ouvrent sur la véranda en façade ainsi que sur le jardin attrayant à l’arrière et la piscine. Celles du haut (d/ste 320/500 ARS), un peu plus vastes, ont vue sur les montagnes. Les suites peuvent loger 4 personnes.
Killa (%422254 ; www.killacafayate.com.ar, en français ; Colón 47 ; s/d/ste 303/355/396 ars ; aiWs). Un hôtel chic, confortable et bien tenu que nous vous recommandons. Chaleureux, le cadre de style colonial fait la part belle au bois, à la pierre et à l’artisanat de la région.
Les chambres splendides (pas de TV à l’ho-rizon) disposent de belles sdb. Quant aux suites à l’étage, elles profitent d’une terrasse privative et d’une vue somptueuse qui justi-fient le supplément. Agréable piscine et accueil irréprochable.
où se restaurerHeladería Miranda (av General Güeme ; glaces à partir de 4 ars ; h10h-22h). En Argentine, il n’est pas rare d’hésiter entre un cabernet, rouge corsé, et un torrontès, blanc sec. Le même dilemme se pose ici, car ce sont les glaces au vin de ce glacier qui font la joie et la fierté de Cafayate.
Casa de las Empanadas (%454111 ; mitre 24 ; plats 2-24 ars ; hdéj et dîner). Au menu de ce lieu sympathique situé sur la place figurent des plats locaux d’une savoureuse simplicité. Les empanadas variées ne contiennent pas que du poulet ou de la viande comme c’est le cas ailleurs, et il y a aussi des humitas, du locro et des tamales.
El Rancho (%421256 ; www.elranchocafayate.com.ar ; V Toscano 4 ; plats 13-25 ARS ; hdéj et dîner). Un cran au-dessus des adresses ordinaires qui bordent la place. Courte et sans prétention, la carte comprend du locro et de bons plats de poulet. Attendu que le restaurant dépend d’une bodega, les vins haut de gamme coûtent un prix exagéré. Le soir, un guitariste aveugle joue parfois une douce musique folklorique, et un feu de cheminée crépite en hiver.
La de Martín (%03868-15-455836 ; mitre 25 ; plats 15-30 ars ; hdéj et dîner). Un ragoût de chèvre, des spécialités locales et un plat du jour à base de lama côtoient une parrillada (assortiment de grillades) digne de ce nom. Serveurs obligeants et prix raisonnables.
Colorado (%421280 ; Belgrano 26 ; plats 24-42 ars ; hdéj et dîner). Les bières spéciales, plats mexicains, salade aux épinards et au bleu, et curry rouge thaïlandais de ce bar-restaurant chaleureux changent de l’offre habituelle dans ce coin d’Argentine.
El Terruño (%422460 ; av General Güemes 30 ; plats 30-45 ars ; hdéj et dîner). Tables au bord de la place, service poli et deux cartes distinctes, dont une moins traditionnelle avec des plats comme la salade d’avocat au saumon et le filet d’agneau désossé.
où prendre un verreChato’s Wine Bar (nuestra señora del rosario 132 ; h19h-0h). Le seul véritable bar à vins de Cafayate, dont le patron cordial parle anglais, permet
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de goûter les crus locaux au verre sans se ruiner et de faire la causette dans un cadre sans prétention.
achatsLes boutiques d’artisanat sont concentrées sur la place et dans les environs. La coopérative du Mercado Artesanal (av General Güemes ; h9h-22h) présente de nombreux objets artisanaux. Pour de beaux articles en argent, rendez-vous à l’atelier de Jorge Barraco (%421244 ; Colón 157), près du Museo Arqueológico.
depuis /vers CafayateEl Indio (Belgrano s/n) propose 3 ou 4 bus quo-tidiens pour Salta (35 ARS, 4 heures). Il y en a aussi 3 ou 4 par jour pour San Carlos (5 ARS, 40 minutes) et un pour Angastaco (14 ARS, 2 heures), qui part à 11h du lundi au vendredi et à 18h30 le dimanche (pas de service le samedi). Aconquija (angle av General Güemes et alvarado) dessert Tucumán (44 ARS, 5 à 6 heures 30) via Amaicha del Valle et Tafí del Valle (24,50 ARS, 4 heures) 3 ou 4 fois par jour. Trois bus relient Santa María (13 ARS, 2 heures).
Comment circulerLes taxis qui stationnent autour de la place peuvent être utiles pour rejoindre des bodegas en dehors de la ville. Si vous n’en trouvez pas, appelez le %422128.
Quebrada de CaFaYateAu nord de Cafayate, la route de Salta traverse les paysages arides et spectaculaires de la Quebrada de Cafayate, zone sauvage composée de grès aux couleurs chaudes et de formations rocheuses surréalistes. Sculptées par le Río de las Conchas, les strates sédimentaires tortueuses du canyon dévoilent une fascinante polychromie, allant du riche ocre rouge au vert vaporeux. Si la vue depuis la route est un régal pour les yeux – c’est l’un des trajets les plus mémorables du pays – vous ne regretterez pas de prendre le temps d’explorer un peu le canyon. La fin d’après-midi est le meilleur moment pour le découvrir, quand les rayons bas du soleil font ressortir les couleurs les plus vives.
Juste au nord de Cafayate, Los Médanos est un vaste champ de dunes qui borde le canyon, où une succession de formations distinctives sont nommées et indiquées depuis la route. Certaines, comme El Sapo (“le Crapaud”)
sont assez décevantes, mais près du Km 49, la Garganta del Diablo (“gorge du Diable”) et el Anfiteatro (“l’Amphithéâtre”) sont très impres-sionnantes. Des couloirs creusés dans la roche permettent de pénétrer et d’admirer la pierre déformée par les mouvements tectoniques, leur donnant des apparences extraordinaires.
Ces sites étant très visités, vous risquez d’être suivi par des habitants du coin qui espèrent vous guider moyennant quelques pesos. Quelques vendeurs d’objets artisanaux et musiciens hantent les environs, mais il n’y a aucun endroit pour acheter de la nourriture ou de l’eau.
depuis/vers la Quebrada de CafayateIl existe plusieurs manières d’explorer ou, au moins, de voir le canyon. Les expéditions organisées depuis Salta sont brèves et très encadrées : mieux vaut en choisir une au départ de Cafayate, plus proche. On peut louer une voiture à Salta mais pas à Cafayate, où il est toutefois possible de se procurer un vélo. Combiner bus, stop et marche constitue une autre solution.
Si vous n’avez pas de voiture, descendez de n’importe quel bus El Indio (à pied ou avec votre vélo de location), promenez-vous un moment puis arrêtez un autre bus plus tard. Renseignez-vous sur les horaires entre Salta et Cafayate, pour éviter les mauvaises surprises. Prenez de la nourriture et beaucoup d’eau car il fait chaud et sec. Vous pouvez commencer votre exploration par la Garganta del Diablo. De là, plusieurs autres sites intéressants sont aisément accessibles à pied.
TuCuMáN ET LES ENvIRONSBien qu’elle soit la deuxième plus petite province d’Argentine, Tucumán a joué un rôle crucial dans l’histoire du pays. C’est là que fut déclarée l’indépendance. Plus pro-saïquement, l’industrie sucrière est ici d’une importance capitale sur le plan économique. Si cette monoculture a permis à la province de se développer, elle a aussi apporté d’énormes disparités de richesse et d’autres inégalités dans le partage des terres, sans compter les problèmes écologiques.
Ville pleine d’énergie et où il fait très chaud, Tucumán contraste avec Tafí del
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Valle, dans les hauteurs, à l’ouest, qui se distingue par la pureté de son air. Plus loin, sur la route de Cafayate, s’étend Quilmes, le site précolombien le plus important du pays. Au sud de Tucumán, Santiago del Estero est une province reculée, bercée d’une atmosphère paisible.
tuCumÁn%0381 / 738 479 habitants / altitude 420 mTucumán, berceau de l’indépendance de l’Argentine est la cinquième ville du pays. L’effervescence qui y règne surprend après la visite des capitales provinciales plus paisibles du Nord-Ouest. Or même si votre première impression n’est pas idéale, ne vous laissez pas décourager : Tucumán gagne à être connue pour peu qu’on lui consacre un peu de temps. L’animation vaut aussi de nuit, grâce à ses cafés, lorsque la ville est débarrassée, quelques heures durant, de la chaleur et de la pollution de la journée.
Tucumán (dont le nom complet est San Miguel de Tucumán) est une ville étouffante, active et impertinente, à l’ambiance ouvrière et au caractère pragmatique. Elle possède aussi une scène culturelle florissante. Ses café-bars élégants, ses magnifiques librairies, ses expositions artistiques et ses peñas tradi-tionnelles accentuent le côté provincial des villes voisines plus tranquilles. Les Tucumanos (habitants de Tucumán) se montrent toutefois moins raffinés dans l’art de la séduction, et les femmes peuvent donc s’attendre à de nombreux piropos (avances).
histoireFondée en 1565, Tucumán ne commença à vraiment se distinguer du reste de la région qu’en accueillant, en 1816, le congrès où fut proclamée l’indépendance du pays. Dominé par des marchands, des juristes, des soldats et des membres du clergé, le congrès n’ac-complit pas grand-chose de plus car il ne put s’accorder sur l’instauration d’une monarchie constitutionnelle.
Contrairement à d’autres cités coloniales du Noroeste, Tucumán a réorienté avec succès son économie après l’indépendance. La Tucumán moderne remonte à la fin du XIXe siècle et doit son importance à sa situation. La production de canne à sucre, à la limite de la zone de gelées, était assez proche de Buenos Aires pour que l’on puisse tirer parti du marché en pleine croissance de la capitale fédérale. En 1874, le chemin de
fer atteignit la ville, facilitant le transport du sucre, tandis que des investissements locaux et britanniques contribuèrent à la croissance de cette industrie.
Durement affectée par les crises économiques des années 1960 et du début des années 2000, Tucumán peut désormais envisager un avenir plus radieux grâce à la culture de la canne à sucre destinée à la fabrication d’agrocarburants.
orientationTucumán a pour centre la rectangulaire Plaza Independencia, site de la plupart des bâtiments publics, dont la Casa de Gobierno, illuminée la nuit. Le nom des rues change au nord et au sud de l’Av 24 de Setiembre, à l’ouest de l’Av Alem/Mitre et à l’est de l’Av Avellaneda/Av Sáenz Peña.
renseignementsCybercafés et centres téléphoniques abondent à Tucumán. De nombreuses banques du centre-ville possèdent un DAB. ACA (automóvil Club argentino ; %431-1522 ; Crisóstomo Álvarez 901). automobile-club argentin. Bonnes cartes routières de la province. Eagle Ciber (Crisóstomo Álvarez 381 ; 2 ars/heure). Cybercafé.El Ateneo (25 de mayo 182). Une excellente librairie doublée d’un café, qui vend aussi des cartes et un petit choix de romans de gare en anglais. Hospital Padilla (%429-0969 ; alberdi 550)Lavaya (%431-2366 ; Laprida 460). Laverie.Maguitur (%431-0032 ; san martín 765 ; h8h30-14h et 16h-18h30 lun-ven, 10h-12h sam). Change les chèques de voyage et les espèces. Office du tourisme (%430-3644 ; www.tucumanturismo.gov.ar ; 24 de septiembre 484 ; h8h-22h lun-ven, 9h-21h sam-dim). sur la place. Personnel compétent et serviable. Un autre bureau à la gare routière, en face du quai n°12, suit les mêmes horaires. Patsa Turismo (%421-6806 ; Chacabuco 38). représentant d’american express.
À voircasa padillaÀ côté de la Casa de Gobierno, cette demeure du XIXe siècle partiellement restaurée a appartenu au gouverneur de la province José Frías (1792-1874), puis à son gendre, le maire Ángel Padilla et, enfin, au fils de ce dernier. Le musée (25 de mayo 36 ; entrée libre ; h9h-13h mar-dim) expose des œuvres d’art européennes, de la porcelaine de Chine et des meubles d’époque.
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caTedralBel édifice, la cathédrale (h8h30-13h et 16h30-22h) néoclassique de Tucumán se dresse sur la Plaza Independencia. La scène sur le fronton de sa façade dorique représente l’Exode. Élément iconographique inhabituel : Moïse reçoit des grappes de raisin dans le désert, référence à la fertilité de la région de Tucumán. À l’intérieur, on peut voir un petit chœur en bois, des plafonds peints dans des tons vifs et, trônant derrière l’autel, une toile figurant l’Annonciation.
casa de la independencia (casa hisTorical)Le 9 juillet 1816, les ecclésiastiques et les juristes unitaires (les fédéralistes boycottè-rent la réunion) déclarèrent l’indépendance de l’Argentine dans cette maison blanche de la fin de l’époque coloniale (%431-0826 ; Congreso 151 ; 5 ars ; h10h-18h). Des portraits des signataires ornent les murs de la salle où la déclaration a été paraphée. Il s’agit de la seule pièce d’origine, le reste de l’édifice ayant été reconstruit. Vous trouverez de nombreux renseignements en espagnol sur les événe-ments qui ont conduit à ces bouleversements historiques, mais il est aussi possible d’assister à une visite guidée (gratuite) en anglais.
Un son et lumière a lieu tous les soirs, sauf le jeudi, vers 20h30 (10/5 ARS adulte/enfant). La billetterie ouvre 15 minutes avant le début du spectacle.
À côté du bâtiment, un espace ouvert accueille divers stands d’artisanat et de spé-cialités culinaires typiques comme le locro et les humitas.
museo Folclórico manuel belgranoAménagé dans une demeure coloniale, le plaisant Museo Folclórico Manuel Belgrano (%421-8250 ; av 24 de septiembre 565 ; entrée libre ; h9h-13h et 15h-20h mar-dim) présente une belle collection d’équipements équestres de gauchos, d’instru-ments de musique (remarquez les charangos en carapace de tatou) et de tissages indiens, ainsi que quelques poteries autochtones.
casa del obispo colombresAu centre du Parque 9 de Julio (ancienne plantation El Bajo de l’évêque Colombres), cette demeure (%452-2332 ; entrée libre ; h8h-13h et 15h-20h) du XVIIIe siècle abrite un musée dédié à l’industrie sucrière lancée par
l ’ecclésiastique, importante figure du mouvement de l’indépendance. Panneaux explicatifs traduits en anglais.
Circuits organisésLa province de Tucumán surfe allègrement sur la vague du tourisme, et d’innombrables tour-opérateurs proposent désormais des circuits allant de la conventionnelle pro-menade en ville aux excursions en canoë, en passant par des randonnées exigeantes et du parapente (la ville a d’ailleurs accueilli la Coupe du monde de parapente). L’office du tourisme vous fournira une liste complète. La randonnée de 4 jours de Tucumán à Tafí del Valle, superbe et accessible, vaut particulièrement le coup.
Quelques agences :Canoas y Aventuras (%485-0814 ; [email protected]). excursions en canoë et longue randonnée à travers la forêt subtropicale pour rejoindre de jolies chutes (90 ars/pers).Montañas Tucumanas (%0381-15-609-3336 ; www.montanastucumanas.com ; Laprida 196). agence sympathique et professionnelle proposant randonnée, escalade, canyoning, descente en rappel, etc. dans des sites proches de Tucumán ou plus éloignés.Tucumán Parapente (%0381-15-444-7508 ; www.tucumanparapente.com.ar). Leçons de parapente et magnifiques survols en tandem des forêts de Las Yungas.Turismo del Tucumán (%422-7636 ; [email protected] ; Crisóstomo Álvarez 435). excursions guidées dans des sites intéressants de la province, notamment à Tafí del Valle et à Quilmes (140 ARS) ainsi qu’un circuit dans Las Yungas (70 ars).Walter ‘Paco’ Castro ([email protected]). Des lecteurs recommandent les vols en tandem (250 ars/pers) de ce moniteur de deltaplane.
FêtesLes célébrations du Día de la Independencia, le 9 juillet, sont particulièrement animées à Tucumán, berceau de l’indépendance du pays. Les Tucumanos fêtent aussi la Batalla de Tucumán le 24 septembre.
où se logerLa plupart des hôtels de Tucumán affichent des tarifs exagérés. On peut cependant négocier des remises substantielles, surtout quand on règle en liquide.
peTiTs budgeTsTucumán Hostel (%420-1584 ; www.tucumanhostel.com.ar ; Buenos aires 669 ; dort 35 ars, d avec/sans sdb 95/85 ars ;
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iWs). Difficile de ne pas apprécier cette joyeuse auberge située à 7 rues au sud de la place. Avec ses bons lits en dortoir et ses employés enthousiastes, il s’agit d’un point de chute tout à fait satisfaisant. Les sdb et la cuisine reluisent de propreté. Bar sur place et piscine à l’arrière, à l’ombre d’un avocatier (attention aux chutes de fruits !).
Backpacker’s Tucumán (%430-2716 ; www.backpackerstucuman.com ; Laprida 456 ; dort 45 ars, s avec/sans sdb 100/110 ars, d avec/sans sdb 120/130 ars ; i). Une auberge fiable, à une courte marche des restaurants animés de 25 de Mayo, qui allie charme décontracté et équipements nombreux. Dortoirs spacieux et hauts de plafond avec ventilateur, chambres étroites mais confortables et patios agréables propices aux rencontres. Réductions pour les membres HI.
Casa Calchaquí (%425-6974 ; www.casacalchaqui.com ; Lola mora 92, Yerba Buena ; dort/s/d 45/100/140 ars ; aiWs). À 6 km à l’ouest du centre, dans le quartier huppé de Yerba Buena, voici une adresse bienvenue pour échapper à la moiteur de la ville. Hamacs, vaste pelouse, bar et petite piscine invitent à la détente. Ajoutons à la liste des lits en dortoirs et des doubles confortables, une cuisine et une parrilla. Les propriétaires polyglottes sont avenants. Le secteur compte aussi nombre de bons restaurants et de bars. Prenez un taxi (15 ARS) ou le bus n°102 ou 118 en face de la gare routière. Sinon, l’établissement loue des vélos.
Hotel La Vasca (%421-1828 ; www.redcarlosv.com.ar ; mendoza 289 ; ch avec/sans sdb 76/63 ars, d avec/sans sdb 100/83 ars ; aW). Un hôtel central dont les chambres aux portes monumentales, décorées de tableaux du propriétaire, s’organisent autour de 2 cours. Préférez, si possible, celles à l’étage et donnant sur l’arrière. Personnel accueillant.
King Hotel (%431-0211 ; Chacabuco 18 ; s/d 85/100 ars ; a). Une clientèle d’affaires se montre fidèle à cet hôtel propre et confortable, au cœur de l’action, qui pratique des prix très raisonnables pour Tucumán. Mieux vaut réserver car il affiche souvent complet dès le milieu de l’après-midi.
caTégories moyenne eT supérieureDallas Hotel (%421-8500 ; www.dallashotel.com.ar ; Corrientes 985 ; s/d 180/235 ars ; aW). Tenue avec le sourire, cette adresse agréable loue des chambres de taille respectable avec une literie correcte et des portes capitonnées. Le
quartier abrite quantité de bars-restaurants fréquentés. Ne manquez pas la superbe gare ferroviaire au coin de la rue. Réduction de 10% si l’on paie en espèces.
Hotel Francia (%431-0781 ; www.franciahotel.com, en français ; Cristósomo Álvarez 467 ; s/d 190/239 ars ; aiW). À une rue de la place, l’établisse-ment comporte des chambres assez modernes avec de bonnes sdb. Des reproductions de tableaux français rehaussent la déco. Prix généralement plus bas quand on se présente à l’improviste.
Hotel Versailles (%422-9760 ; www.hotelversaillestuc.com.ar ; Crisóstomo Álvarez 481 ; s/d 209/256 ars ; a). On ne peut contester à cette adresse discrète une certaine élégance rétro. Si les chambres compactes ont connu des jours meilleurs, une majesté fanée se dégage toujours des espaces communs. Importantes réductions sur demande ; autrement, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Hotel Carlos V (%431-1666 ; www.redcarlosv.com ; 25 de mayo 330 ; s/d 215/265 ars ; aiW). Pas très vastes, les chambres ne manquent pourtant pas de charme. Le papier peint couleur parchemin et les dessus-de-lit aux teintes vives y sont certainement pour quelque chose. Emplacement central, ambiance classique et café-restaurant animé.
Swiss Hotel Metropol (%431-1180 ; www.swisshotelmetropol.com.ar ; 24 de septiembre 524 ; s/d 346/438 ars ; aiWs). Des chambres modernes et spacieuses dont les minuscules balcons permettent juste de se tenir debout. La formidable piscine sur le toit et la situation au cœur de la ville font toutefois oublier ce léger inconvénient.
Tucumán Center (%452-5555 ; www.tucumancente-rhotel.com.ar ; 25 de mayo 230 ; s/d 396/449 ars, ste pour 4 pers 1 040 ars ; aiWs). Difficile de prendre en faute cet hôtel haut de gamme, installé en plein centre. Les prestations et les infrastructures, dont une petite salle de sport et une piscine en plein air, sont de premier ordre et les immenses lits tout confort. Énormes suites avec bain bouillonnant. Promotions sur le site Internet et importantes réductions en été.
Catalinas Park (%450-2250 ; www.catalinaspark.com ; av soldati 380 ; s/d standard 420/480 ars, s/d sup 492/548 ars ; aiWs). Proche du Parque 9 de Julio, cet établissement présente des tarifs similaires à ceux de nombreux trois-étoiles de Tucumán pour un standing nettement supérieur. Chambres vastes bénéficiant d’une belle vue, agréable piscine extérieure, service
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de baby-sitting, sauna et personnel à l’écoute. Il y a même un hélicoptère pour des promenades dans les airs.
où se restaurerTucumán est réputée pour ses empanadas aux œufs, que l’on trouve partout. Des cafés-bars modernes proposant des cuisines tradition-nelle et internationale bordent la Calle 25 de Mayo. Plusieurs glaciers se tiennent autour de la place, et tout le monde ici semble se promener avec un cornet à la main.
El Portal (%422-6024 ; av 24 de septiembre 351 ; plats 2,50-26 ars ; h10h-23h). À l’est de la Plaza Independencia, une adresse rustique avec des tables à l’intérieur et dehors. Sa courte carte bien pensée met l’accent sur les empanadas, le locro et autres plats du genre. Authentique et délicieux.
Il Postino (%421-0440 ; angle 25 de mayo et Córdoba ; pizzas et pâtes 10-25 ARS ; h7h-2h). Des pizzas et des pâtes servies avec panache dans un entrepôt en brique plein de cachet. Vu le succès du lieu, il faut souvent attendre qu’une table se libère, mais cela vaut la peine, car la qualité (des pizzas surtout) s’avère excellente. On peut également commander des petites portions de type tapas. Autre enseigne à proximité (Junín 86).
Peña El Cardón (%497-8235 ; Las Heras 50 ; plats 10-24 ars ; hdéj mar-dim, dîner mar-sam). Une peña historique et traditionnelle qui donne un aperçu de ces établissements avant l’essor du tourisme. Manifestations culturelles régulières, ravissant patio et succulentes empanadas. Les concerts de musique folklorique des vendredi et samedi débutent à 22h et se prolongent très tard dans une ambiance bruyante.
El Alto de la Lechuza (%0381-15-477-9527 ; av 24 de septiembre 1199 ; plats 12-26 ars ; h20h-tard jeu-sam). Fondée en 1939, cette peña se targue d’être la plus vieille d’Argentine et maintes célébrités s’y sont produites. On vient ici pour la musique davantage que pour la parrilla, les pâtes et les quelques spécialités régionales figurant sur la carte.
Fon Restaurante (%421-8715 ; maipú 435 ; formule à volonté 15 ars ; hdéj lun-sam). Le buffet de midi de ce restaurant végétarien se compose essentiel-lement de plats chinois, plus des favoris locaux classiques comme l’ensalada rusa (salade russe) et les empanadas. Cuisine correcte.
La Sirio-Libanesa (maipú 575 ; menus 19-28 ars ; hdéj tlj, dîner lun-sam). Le restaurant de l’amicale syro-libanaise mitonne une cuisine levantine
qui change agréablement de l’ordinaire, avec notamment du caviar d’aubergine, du kipe naye (tartare de bœuf au blé concassé) et du taboulé. Menu déjeuner (19 ARS) et autres formules, ou choix à la carte.
La Leñita (%422-9196 ; 25 de mayo 377 ; plats 28-39 ars ; hdéj et dîner). L’une des meilleures parrillas des environs, qui ne brille pas par sa déco de type bar sportif, mais mise tout sur le service et la qualité de la viande. Goûtez à la picanha (rumsteck) ou aux délicieuses mollejitas (ris de veau). Un conseil : choisissez judicieusement votre place afin d’éviter le souffle glacé de la climatisation.
Setimio (%431-2792 ; santa Fe 512 ; plats 28-45 ars ; h19h30-1h30 lun-sam). Des centaines de bouteilles tapissent les murs de ce caviste doublé d’un restaurant chic. La carte brève décline deux salades raffinées, du poulet sauté, du saumon en croûte et autres mets appétissants. Plusieurs crus sont proposés au verre et il suffit autre-ment de se servir sur les étagères moyennant un droit de bouchon de 6 ARS.
Également recommandés :Bamboo (%497-8555 ; Junín 81 ; smoothies 6 ars ; h7h-20h lun-sam). Dans un cadre gai de couleur vert pomme, avec un petit patio, l’endroit prépare des petits-déjeuners, sandwichs, smoothies aux fruits glacés et salades à manger sur place ou à emporter. Los Hornos (%422-6066 ; san Juan 526 ; plats 13-26 ars ; hdéj et dîner). À l’angle de la grande-rue des restaurants. Minutas (repas sur le pouce) familiales, empanadas savoureuses et grillades, le tout à prix raisonnable.
où prendre un verre et sortirDu jeudi au samedi soirs, l ’animation est concentrée surtout dans les environs d’Abasto, dans Calle Lillo. Depuis le centre-ville, suivez San Lorenzo en direction de l’ouest pour atteindre le cœur du quartier, situé à 3 rues à l’ouest de notre carte. Des dizaines de bars et de discothèques y sont regroupés. D’autres boliches appréciées se trouvent à Yerba Buena, à 6 km à l’ouest du centre-ville.
Künstner (%497-5597 ; Crisóstomo Álvarez 456 ; hdéj et 20h-tard). Dans cette rue bruyante et enfumée se tient le Künstner, qui dégage de doux effluves de malt et de houblon. Cet établissement brasse quatre bonnes bières et sert des plats bon marché, dont des milanesas, des pâtes et des pizzas.
Harris (angle Laprida et mendoza ; h8h-tard). Dans un coin animé, ce bar est prisé de Tucumanos
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sur leur trente et un. L’intérieur est décoré de bois sombre et de fauteuils rembourrés, tandis qu’à l’extérieur, les tables et les chaises manquent de style. Excellents cocktails, bon café et plats tout à fait corrects.
Filipo (%421-9687 ; mendoza 501; licuados 8 ars ; h7h-1h). Verres étincelants, tables en terrasse et serveurs en nœud papillon font du Filipo un fantastique café. L’expresso est extraor-dinaire et les licuados (fruits mixés avec du lait ou de l’eau) de pomme méritent une mention spéciale.
Plaza de Almas (maipú 791 ; plats 11-22 ars ; h20h-tard). Établissement sur plusieurs étages, intime et attrayant, prisé des jeunes Tucumanos bohèmes. C’est l’une des meilleures adresses combinant café, bar, restaurant et centre culturel. Carte succincte mais intéressante affichant, entre autres, divers kebabs et salades.
Costumbres Argentinas (%0381-15-643-9576 ; san Juan 666 ; h21h30-4h mer-dim). Bar hors normes, accueillant et apprécié, avec une ambiance bohème. Concerts certains soirs. Grand espace en plein air, sur deux niveaux, à l’arrière. Cuisine simple.
Centro Cultural Universidad Nacional de Tucumán (%421-6024 ; 25 de mayo 265). Expositions d’art, vente d’artisanat, café et spectacles réguliers de musique et de théâtre.
Cine Atlas (%422-0825 ; lunteagudo 250). Le dernier cinéma qui subsiste dans le centre.
Teatro Alberdi (%422-9118 ; angle Jujuy et Cristósomo Álvarez). Le principal théâtre de Tucumán.
depuis/vers tucumánavionAerolíneas Argentinas (%431-1030 ; 9 de Julio 110) assure 3 à 4 vols quotidiens pour l’Aero-parque Jorge Newbery de Buenos Aires (760 ARS). LAN (%422-0606 ; Laprida 176) dessert Buenos Aires (743 ARS) 2 fois par jour, Sol (www.sol.com.ar) relie Tucumán à Rosario, et Aerosur (%453-9162 ; rivadavia 137) rallie Santa Cruz (537 ARS), en Bolivie, trois fois par semaine.
busLa gare routière (Brígido Terán 350) est un ouvrage majeur, avec 60 quais et quantité de bouti-ques et de services. Le guichet d’informations (%430-6400) se trouve à l’extérieur, près du supermarché. Un office du tourisme pratique est situé en face du quai 12.
Quelques destinations et tarifs :
Destination Prix (ARS ) Durée (h)Bariloche 374 33Buenos aires 180 16Cafayate 44 6 ½Catamarca 32 4Córdoba 106 7Jujuy 62 5La Quiaca 115 11La rioja 59 6mendoza 165 13Posadas 200 18resistencia 138 12río Gallegos 499 40salta 55 4 ½salvador mazza 110 10san Juan 138 12santiago del estero 23 2Tafí del Valle 22 2 ½-3 hTermas de río Hondo 15 1
TrainLes trains d’Argentine ne sont certes plus ce qu’ils étaient, mais Tucumán, dont la superbe Estación Mitre (%430-9220 ; www.ferrocentralsa.com.ar) se tient au nord-ouest de la ville, est toujours reliée à Buenos Aires (via Santiago del Estero et Rosario) deux fois par semaine. Les services ont souvent des heures de retard, mais cela pourra plaire aux voyageurs peu pressés ou au budget serré.
Lors de notre passage, les trains partaient de la gare Retiro de Buenos Aires à 10h40 les lundi et vendredi, et arrivaient à Tucumán aux environs de 12h le lendemain. En sens inverse, les trains partaient de Tucumán à 18h le mercredi (arrivée à 19h le jeudi) et à 20h50 le samedi (arrivée à 22h le dimanche).
Le trajet coûte 45/70/130 ARS en turista (2e classe)/1re classe/Pullman (sièges inclinables), ou 400 ARS pour deux en couchette.
Comment circulerL’Aeropuerto Benjamín Matienzo (TUC ; %426-4906) se trouve à 8 km à l’est du centre. Il est difficile de s’y rendre avec les transports publics. La course en remise depuis le centre-ville tourne autour de 22 ARS.
S’agissant de la circulation en ville, les destinations principales sont clairement indiquées sur l’avant des bus (1,50 ARS).
Il existe plusieurs agences de location de voitures. Móvil Renta (%431-0550 ; www.movilrenta.com.ar ; san Lorenzo 370) est fiable.
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environs de tuCumÁnJusqu’en 1767, San José de Lules, à 20 km au sud de Tucumán, était une reducción jésuite (village indien créé par les missionnaires espagnols) dans la région des Indiens lule. Après l’expulsion des Jésuites, des domini-cains reprirent le contrôle de la mission, dont les ruines actuelles datent des années 1880 et servirent autrefois d’école. Le petit musée comporte des copies de documents coloniaux et une pléthore de bustes de héros de l’in-dépendance. Des bus pour ce site agréable partent de la gare routière de Tucumán.
La région vallonnée et fertile qui s’étend au nord-ouest de Tucumán, connue sous le nom de Las Yungas, offre la possibilitée d’effectuer quantité d’agréables excursions d’une journée, loin de la chaleur de la ville. Les offices du tourisme sont de bonnes sources d’information sur les destinations, parmi lesquelles figurent le lac artificiel d’El Cadillal (Dique Celestino Gelsi), où l’on peut camper, se baigner et faire de la planche à voile, ou le Parque Sierra de San Javier, réserve gérée par une université où sont proposées des circuits pédestres guidés, menant notamment à la petite mais ravissante cascade du Río Noque. San Pedro (guichet n°69) assure des liaisons régulières depuis la gare routière de Tucumán à destination d’El Cadillal (5,20 ARS ; 1 heure), tandis que San Javier (pas de guichet, bus au départ des quais 57 et 58) dessert San Javier (où l’on trouve quelques hôtels) et la réserve. Les tour-opérateurs de Tucumán y organisent également des circuits.
taFí del valle%03867 / 3 300 habitants / altitude 2 100 mLa charmante bourgade d’altitude de Tafí est une destination prisée des habitants de Tucumán désireux d’échapper à la chaleur estivale. Le trajet depuis la ville offre de fantastiques panoramas. À 100 km environ au nord-ouest de Tucumán, l’étroite gorge du Río de los Sosas, avec sa forêt subtropicale dense et verdoyante, ouvre sur une vallée brumeuse, sous les pics enneigés de la Sierra del Aconquija. La route de montagne abrupte constitue un trajet spectaculaire.
Tafí est une halte plaisante pour se délasser quelques jours dans l’air frais des montagnes. Elle compte de nombreux hébergements très abordables. Il est aussi possible de séjourner dans l’une des inoubliables estancias historiques.
orientationTrois artères formant un triangle délimitent le centre de Tafí. L’Av Miguel Critto est la rue principale, orientée d’est en ouest. En prenant à gauche en sortant de la gare routière, vous la rejoindrez rapidement. Adjacente à celle-ci, l’Av Perón est le cœur de la ville et Belgrano monte à partir de Perón après l’église. La plupart des services se trouvent dans les environs de la place semi-circulaire assez originale.
renseignementsParmi les nombreux lieux disposant de téléphones et d’Internet, un locutorio est installé dans la gare routière.Banco Tucumán (av miguel Critto). Dans le bâtiment de la municipalidad. Change les dollars Us et possède un DaB.Office du tourisme (av miguel Critto ; h8h-21h). informations touristiques à l’angle de la rue piétonne.
À voir et à fairecapilla la bandaCette chapelle jésuite (%421685 ; av José Friás silva ; 2 ars ; h8h-18h) du XVIIIe siècle, achetée par la famille Frías Silva de Tucumán lors de l’expulsion des Jésuites et agrandie dans les années 1830, a repris son apparence originale dans les années 1970. Notez le tunnel de secours dans la chapelle. Une petite collection archéologique, principalement constituée d’urnes funéraires, mais aussi d’œuvres de l’école de Cuzco, de tenues ecclésiastiques et de meubles d’époque qui appartenaient autrefois aux Frías Silvas, est exposée au musée d’à côté.
La chapelle se dresse à une courte distance à pied du centre. Franchissez le pont sur la rivière et suivez la route pendant 750 m ; vous l’apercevrez alors sur votre gauche.
randonnéesPlusieurs pics et d’autres sites des montagnes autour de Tafí del Valle rendent la randonnée attrayante ; essayez le Cerro El Matadero, de 3 000 m, une ascension de 4 à 5 heures ; les 3 600 m du Cerro Pabellón (6 heures) ; et les 4 500 m du Cerro El Negrito, que l’on atteint en partant de la statue du Cristo Redentor sur la RN 307 en direction d’Acheral. Les sentiers sont très mal indiqués et on ne trouve pas de carte, mais l’on peut engager un guide pour environ 10 ARS/heure. Renseignements auprès de l’office du tourisme. Une randonnée plus facile gravit le Cerro Pelado d’où se déploie
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une vue sur la ville. Le sentier débute sur la gauche juste après la traversée du pont. Comptez environ 1 heure 15 pour la montée, moins pour la descente.
promenades équesTresPlusieurs personnes louent des chevaux (cherchez des panneaux “alquilo caballos” ou “cabalgatas”) pour faire des randonnées dans la vallée. Celles-ci coûtent à partir de 10 ARS la demi-heure. Des lecteurs recommandent l’enseigne en face de la gare routière.
Circuits organisésLa Cumbre (%421768 ; www.lacumbretafidelvalle.com ; Perón 120) propose diverses excursions de 2 à 3 heures dans la vallée, le long de sentiers pour 4x4 ou passant par des centres d’intérêt, comme le parc de menhirs près d’El Mollar et une fromagerie traditionnelle (70-90 ARS/pers). L’agence organise aussi des périples d’une journée entière, plus sérieux, et des circuits vers les ruines de Quilmes.
où se logerLes lieux d’hébergement abondent, avec notamment plusieurs établissements économiques qui facturent 30 ARS par personne pour un lit dans un dortoir sans sdb. Les prix augmentent d’environ 25% en janvier, à Pâques et en juillet, périodes de forte affluence. Les chambres non chauffées peuvent se révéler très fraîches à tout moment de l’année.
Hospedaje Celia (%421170 ; Belgrano 443 ; ch 28 ars/pers). En retrait de la route, à 100 m en amont de l’église, cet établissement loue des chambres blanches, lumineuses et confortables avec sdb individuelle. Il y a bien quelques ombres au tableau – l’absence de prises dans les chambres, par exemple – mais le tarif est très raisonnable.
Nomade Hostel (%420179 ; www.nomadehostel.unlugar.com ; Los Palenques s/n ; dort/d 30/80 ars ; i). Ses dortoirs confortablement rustiques, pourvus d’une sdb, entourent une cour avec vue sur la sierra, décorée de piliers en pierre et de roues de charrette. Ambiance sympathique. Petit-déjeuner inclus et réduction pour les membres HI. De la gare routière, suivez Critto au-delà de l’office du tourisme et remontez la première à gauche sur 400 m.
Hostel la Cumbre (%421768 ; www.lacumbretafi-delvalle.com ; Perón 120 ; dort/d sans sdb 40/80 ars). La
cour aux tons gais d’orange et d’ocre et la vue depuis le toit en terrasse rendent l’endroit attrayant. Chambres exiguës mais nettes, cuisine pratique et personnel accueillant.
Estancia Los Cuartos (%0381-15-587-4230 ; www.estancialoscuartos.com ; Critto s/n ; s/d 125/189 ars). Entre la gare routière et le centre, cette charmante adresse deux fois centenaire pleine de cachet donne l’impression d’être dans un musée. De livres anciens garnissent les étagères et les chambres d’époque exhalent l’odeur du vieux bois et des couvertures de laine. Les chambres de la nouvelle annexe ont des lits plus douillets, mais elles sont moins chargées d’histoire, bien qu’étant en harmonie avec le style de l’en-semble. L’estancia fabrique des fromages traditionnels.
Hotel Tafí (%421007 ; www.hoteltafiweb.com.ar ; Belgrano 177 ; s/d 135/170 ars ; iW). Ne vous fiez pas à la façade, car vous découvrirez à l’intérieur une atmosphère de chalet de montagne et un personnel obligeant. Les chambres de taille moyenne, avec vue sur la montagne, comportent des sdb étincelantes, du parquet et une petite TV. Plaisant jardin de rocaille et immense cheminée qui réchauffe le salon par temps frais.
Hostería Lunahuana (%421330 ; www.lunahuana.com.ar ; av miguel Critto 540 ; s/d 250/330 ars ; aiW). Cet hôtel élégant et apprécié loue des chambres aménagées avec goût, dont certaines possèdent une mezzanine accessible par un escalier en colimaçon. De jolis objets rehaussent la déco. Service sympathique et professionnel.
Las Tacanas (%421821 ; www.estancialastacanas.com ; Perón 372 ; s/d 280/310 ars ; iW). Parfaitement entretenue et décorée, cette estancia jésuite reconvertie vous laissera un souvenir impé-rissable. Les bâtiments en pisé, vieux de plus de trois siècles, renferment un choix varié de chambres élégamment rustiques, avec poutres apparentes et mobilier ancien. Bien que situé dans le centre-ville, on se croirait en pleine campagne. La famille, propriétaire des lieux depuis plusieurs générations, accueille chaudement ses hôtes.
Autres options :Camping Sauzales (%421880 ; Los Palenques s/n ; 10 ars par tente et par voiture). Terrain de camping au bord de la rivière, à environ 1 km à l’ouest de la place. La Posada (%421841 ; [email protected] ; av Belgrano s/n ; s/d 50/100 ars). De petites chambres douillettes en face de l’église, certaines avec accès à une terrasse. Prix honnêtes et direction familiale chaleureuse. À ne pas confondre avec la rosada voisine.
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où se restaurer et prendre un verreBar El Paraíso (%0381-15-587-5179 ; Perón 175 ; repas légers 10-20 ars ; hdéj et dîner). Un bar cosy où les habitants se retrouvent pour manger sans se ruiner et regarder un match de football ou un film de kung-fu. Agréable terrasse donnant sur la rue.
Don Pepito (%421764 ; Perón 193 ; plats 11-28 ars ; hdéj et dîner). Une adresse touristique au service variable, qui facture trop cher les à-côtés, mais sert une viande vraiment excellente. Passez outre la formule parrillada (une/deux pers 23/45 ARS) et commandez à la carte. Rognons, bife de chorizo et chivito (cabri), tous copieux, ne vous décevront pas. Concerts fréquents le soir (2 ARS en sus).
El Rancho de Félix (%421022 ; angle Belgrano et Juan de Perón ; plats 15-25 ars ; hdéj et dîner). Une sorte de vaste grange au toit de chaume à l’ambiance accueillante, incroyablement populaire à l’heure du déjeuner. Axée sur les spécialités régionales comme le locro et les humitas, la carte comprend aussi des grillades et des pâtes. Fermé le soir quand la clientèle ne se bouscule pas.
Kkechuwa (Perón s/n ; h10h-0h). L’établissement vaut pour sa jolie terrasse où l’on peut goûter des bières artisanales. Nourriture médiocre.
Le bar-restaurant de la gare routière sur-prend par son chic, et les habitants y viennent spécialement entre amis.
depuis/vers tafíL’impressionnante gare routière (%421031 ; av miguel Critto) de Tafí se trouve à 400 m à l’est du centre. Empresa Aconquija propose 6 à 9 bus par jour pour Tucumán (22 ARS, 3 heures). En sens inverse, les bus vont à Santa María (17 ARS, 2 heure, 4-6/jour) et Cafayate (24,50 ARS, 4 heures, 3-4/jour) via Amaicha del Valle et l’embranchement pour les ruines de Quilmes.
La route en provenance de Tucumán est splendide, et celle, spectaculaire, qui conduit à Santa María, Quilmes et Cafayate franchit un col à 3 050 m appelé Abra del Infiernillo (col du Petit Enfer),
Comment circulerToutes les heures, en été (toutes les 3 heures l’hiver), un bus Aconquija parcourt presque tout le Cerro El Pelado, au milieu de la vallée. L’un dessert le Nord, l’autre le Sud, et l’on peut parcourir toute la vallée en marchant entre les deux.
environs de taFí del valleLa vallée autour de Tafí recèle plusieurs sites intéressants, dont le Parque de los Menhires (5 ars ; h8h-18h), qui abrite une collection de plus de 100 menhirs sculptés, découverts dans la région. Ces œuvres de la culture tafí ont été réalisées il y a plus de 2 000 ans, mais les enlever de leur emplacement d’origine leur a fait perdre toute leur importance archéo-logique. Le site se trouve à 12 km au sud de Tafí, non loin du village d’El Mollar.
santa maría%03838 / 10 800 habitants / altitude 1 900 mCette petite ville attrayante, située sur la route reliant Tafí del Valle à Cafayate, est une base pratique pour qui veut explorer les ruines de Quilmes. Située dans la province de Catamarca, elle constitue une étape agréable.
La place marque le centre de la ville et se trouve à 9 rues au nord de la gare routière. Avec des heures d’ouverture très étendues, l’office du tourisme (%421083 ; h7h-23h lun-ven, 8h-22h sam-dim), situé sous les arbres de la place, est très utile. À un angle de la place, le Museo Arqueológico Eric Boman (angle Belgrano et sarmiento ; h9h-19h30 lun-sam, 10h-13h dim), chaudement recommandé, rassemble une belle collection de céramiques et de bijoux en or et en argent provenant des tombes de cette région riche sur le plan archéologique. Demandez à voir la salle du fond où sont entreposées des urnes funéraires à la décoration beaucoup plus élaborée. À côté se tient une coopérative d’artesanía qui vend des articles tissés et d’autres objets artisanaux à des tarifs très raisonnables. À la périphérie de la ville, Cabra Marca (h8h-17h lun-sam) fabrique du fromage de chèvre traditionnel ; la visite gratuite est intéressante.
La ville compte de nombreux établissements où loger. Dépourvu d’enseigne, l’accueillant Residencial Pérez (%420257 ; [email protected] ; san martín 94 ; s/d 50/80 ars), derrière un café près de la place, renferme des chambres impeccables autour d’une cour à l’ombre de la vigne. Un brin surréaliste, le Caasama (%421627 ; www.hotelcaasama.com.ar ; angle 9 de Julio et 25 de agosto ; s/d 135/160 ars ; as), qui jouxte la gare routière, dispense un hébergement à la fois confortable et insolite dans un complexe haut en couleur géré par le gouvernement de la province, avec une grande piscine, des courts de tennis éclairés et un boliche (discothèque) bruyant
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ouvert l’été. Mieux vaut réserver durant la période estivale.
Parmi les restaurants de la place, citons El Colonial del Valle (%420897 ; angle esquiú et san martín ; repas 7-20 ars ; hdéj et dîner), une confitería traditionnelle et plaisante qui sert un bon café et de savoureux tamales, ainsi qu’un menu déjeuner (13 ARS) et des repas complets dans la salle située à l’étage.
Plusieurs bus quotidiens rallient Tucumán (32 ARS, 5 heures) via Tafí del Valle (17 ARS, 1 heure 30) et 2 par jour se rendent à Cafayate (13 ARS, 2 heures) via Quilmes. Trois bus par semaine desservent Belén (20 ARS, 5 heures) via Hualfin. Entre la gare routière et le centre-ville, un remise coûte 2,50 ARS.
amaicha del valle%03892 / 3 214 habitantsLe long de la route principale entre Tafí del Valle et Cafayate, cette localité poussiéreuse imprégnée de culture indienne célèbre en février la fête de la Pachamama avec de la musique, des danses et le sacrifice d’un lama pour bénir la moisson. Sur la grand-route, l’étonnant Museo de Pachamama (%421004 ; 10 ars ; h8h-18h) à l’architecture très orne-mentée regroupe dans des salles et en plein air une collection controversée d’art et d’artisanat indiens.
Point de chute pratique pour rejoindre les ruines de Quilmes, Amaicha abrite plu-sieurs lieux d’hébergement, parmi lesquels des auberges et des campings. Les bus qui circulent entre Tafí (14 ARS, 1 heure 30) et Cafayate (14 ARS, 1 heure 30-2 heures 30) s’y arrêtent.
Quilmes%03892Fondée au XIe siècle, Quilmes (%0381-15-443-6805 ; argentins/étrangers 5/10 ars ; h8h-19h) était jadis une cité complexe occupant quelque 30 ha et comptant près de 5 000 âmes. Si les Indiens quilmes survécurent au contact avec les Incas, dans les années 1480, ils ne résistèrent pas au siège des Espagnols, qui déportèrent les 2 000 derniers habitants à Buenos Aires en 1667.
Les murs épais de Quilmes soulignent son rôle défensif, mais la cité était davantage qu’une simple pucará. Des constructions denses s’étendent au nord et au sud du noyau central, où les contours des bâtiments de formes diverses apparaissent clairement. Pour
mieux voir l’étendue des ruines, gravissez l’une des collines et vous verrez la vallée comme l’ont vue jadis ses défenseurs.
Préparez-vous à affronter un soleil intense sur un site sans ombre, et des nuées de mouches.
Il existe théoriquement sur place un bel hôtel et confitería, ainsi qu’un musée. Ils étaient cependant fermés lors de notre passage à cause d’une bataille juridique de longue haleine opposant le gouvernement provincial, la communauté diaguita et l’exploitant.
depuis/vers quilmesDes bus de Cafayate pour Santa María ou Tafí del Valle déposent les passagers à l’embranchement mais, de là, il faut marcher sur 5 km jusqu’aux ruines. Une solution plus simple consiste à descendre à Amaicha del Valle, où des jeeps vous conduiront jusqu’aux ruines moyennant quelque 40 ARS, temps d’attente compris. Si plusieurs personnes veulent s’y rendre, ce qui arrive souvent, vous paierez peut-être moins cher. Les remises facturent 40 ARS le trajet d’une demi-heure entre Santa María et Quilmes, plus s’ils vous attendent sur place. Comptez 70 ARS au départ de Cafayate.
santiago del estero%0385 / 327 974 habitants / altitude 200 mLa paisible Santiago del Estero est considérée comme la “Madre de Ciudades” (“Mère des Villes”) car, fondée en 1553, elle fut la première colonie urbaine espagnole de ce qui constitue aujourd’hui l’Argentine. Elle ne conserve malheureusement aucun patrimoine architectural de cette époque, mais demeure une agréable escale.
Les Santiagueños (habitants de Santiago del Estero) sont réputés, dans tout le pays, pour ne pas être des acharnés au travail. Une blague argentine très prisée leur attribue le titre de champions du lancer de marteau, car ils veulent rester le plus loin possible de tout ce qui a un lien avec le travail. Néanmoins, le centre-ville bourdonne d’activité, en particu-lier le soir, quand s’animent les environs de la jolie plaza et les rues piétonnes adjacentes.
orientation et renseignementsLe centre de la ville est la Plaza Libertad à partir de laquelle l’Av Libertad, tracée du sud-ouest au nord-est, divise la cité en deux. Les noms de rue changent de chaque côté
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de l’Av Libertad et de l’Av Belgrano. Le Río Dulce coule au nord-est du centre. De l’autre côté de la rivière, relié par des ponts, s’étend la ville de La Banda.
Plusieurs banques du centre-ville disposent de DAB, et les cybercafés sont nombreux. Le Wi-Fi est gratuit sur la place. Office du tourisme municipal (%422-9800 ; Plaza Libertad s/n ; h8h-13h et 17h-21h lun-ven, 9h-13h et 17h-21h sam). Dans un kiosque sur la place. Office du tourisme provincial (%421-3253 ; www.turismosantiago.gov.ar ; av Libertad 417 ; h7h-14h et 15h-21h lun-ven, 10h-13h et 17h-20h sam-dim). sur la place. expose des œuvres d’artistes locaux.
À voirLe fastueux Complejo Cultural Santiago del Estero devrait être inauguré sur la place fin 2010 ou début 2011. Relié au marché par un pont, il contiendra des salles de spectacles, le musée d’Histoire de la ville, un musée d’art et le Museo de Ciencias Antropológicas y Naturales (%421-1380 ; avellaneda 355 ; entrée libre ; h8h-20h lun-ven, 10h-19h sam). De loin l’attraction la plus intéressante, ce dernier abrite une collection réunie par deux frères archéologues français. Il expose une impressionnante quantité de céramiques indiennes – notamment des urnes funéraires de nobles utilisées lors de la seconde inhumation (les restes étaient mis dans un pot après décomposition) –, de bijoux, de f lûtes et une grande vitrine remplie de poids décorés. On peut aussi y voir de beaux fossiles de glyptodontes, une famille éteinte d’animaux qui ressemblaient un peu à de grands tatous.
Baptisé du nom du fondateur de la ville, l’immense Parque Aguirre, planté d’eucalyptus et de casuarinas, s’étend à 10 rues seulement de la Plaza Libertad. Il comprend un petit zoo, des aires de camping, une piscine et, à son extrémité, une nouvelle costanera (voie sur berge) longeant le cours irrégulier du Río Dulce. Il fait bon y flâner et fréquenter les confiterías et les bars qui s’animent les soirs de week-end.
Circuits organisésSumaq (%421-3055 ; www.sumaqturismo.com.ar ; Tucumán 39), compétent et professionnel, est actuellement le seul tour-opérateur qui propose des circuits dans le lointain Parque Nacional Copo. Il organise également de bonnes excursions dans d’autres parties
du nord-ouest de l’Argentine. Le bureau se trouve dans le même bâtiment que l’Hotel Savoy – traversez le restaurant et gravissez l’étroit escalier en colimaçon.
FêtesLe chaotique carnaval de Santiago, en février, ressemble aux célébrations de la Quebrada de Humahuaca. Pendant toute la dernière semaine de juillet, les Santiaguinos célèbrent la fondation de la ville. Le clou du spectacle est la Marcha de los Bombos, une procession tumultueuse dans le centre-ville où quelque 2 000 habitants jouent de toutes sortes d’ins-truments à percussion.
où se logerCampamento las Casuarinas (%421-1390 ; Parque aguirre ; 1/3/1 ars par pers/tente/voiture). Un camping municipal plaisant, ombragé et sûr, à moins de 1 km de la Plaza Libertad. Parfois bondé et terriblement bruyant le week-end.
Hotel Avenida (%421-5887 ; [email protected] ; Pedro León Gallo 405 ; s/d avec sdb 70/110 ars, sans sdb 40/60 ars ; a). Ce petit hôtel accueillant, joliment décoré d’art indien, se tenait aupa-ravant juste en face de la gare routière. Hélas pour les propriétaires, cette dernière a été transférée depuis à l’autre bout de la ville. L’établissement n’en reste pas moins à une courte distance à pied du centre.
Palace Hotel (%421-2700 ; www.palacehotelsgo.com ; Tucumán 19 ; s/d 135/200 ars ; aW). Dans une rue piétonnière toute proche de la place, cette adresse propose des chambres légèrement confinées avec de petites sdb. Si le bruit ne vous gêne pas, demandez-en une côté rue, pour bénéficier de la lumière naturelle.
Hotel Savoy (%421-1234 ; www.savoysantiago.com.ar ; Tucumán 39 ; s/d 150/210 ars ; aW). Avec son hall somptueux et son magnifique escalier en spirale, on dirait à première vue un palais. Point de lits à baldaquin, les clients doivent se contenter de chambres peu spacieuses, mais confortables, équipées de douches correctes. Service attentif et emplacement de choix.
Hotel Carlos V (%424-0303 ; [email protected] ; independencia 110 ; s/d standard 250/340 ars, d sup 450 ars ; aiWs). Sans conteste l’option la plus luxueuse de Santiago, très bien située dans le centre. Les chambres sont dotées d’installations propres aux hôtels d’affaires, de grands lits douillets. Certaines disposent d’un balcon permettant d’apprécier pleinement la perspective sur la ville. Les supérieures, plus
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grandes, ont une table et des chaises. Salle de sport, sauna et piscine intérieure.
Également recommandés :Residencial Emaus (%421-5893 ; av moreno sur 675 ; s/d 55/90 ars). Chambres claires et spacieuses avec TV. Direction bienveillante. Nuevo Hotel Santiago (%421-4949 ; nuevohotel [email protected] ; Buenos aires 60 ; s/d
120/170 ars ; aiW). Hôtel stylé mais impersonnel, avec de bonnes chambres, à une rue de la place.
où se restaurer et prendre un verreMercado Armonía (Tucumán). Le marché Art déco de Santiago regroupe des étals d’alimentation, des petits restaurants bon marché et, à l’étage, quelques échoppes d’artisanat.
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Vers l’AeropuertoMal Paso (5 km)et Catamarca (150 km)
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Vers Tomas del Rio (40 km)et Tucumán (80 km)
VersCórdoba(439 km)
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RENSEIGNEMENTS OÙ SE LOGER i9 Mercado Armonía............................ 17 B3Office du tourisme municipal.......1 B4 Campamento las Casuarinas .........7 D2 Mía Mamma........................................ 18 B4Poste..........................................................2 C4 Hotel Avenida........................................8 B5Office du tourisme provincial.......3 B4 Hotel Carlos V........................................9 C4 OÙ PRENDRE UN VERRE ?
Hotel Savoy .........................................10 B3 Chester.................................................. 19 C3À VOIR ET À FAIRE Nuevo Hotel Santiago....................11 C4 Costa Madero..................................... 20 D2Complejo Cultural Santiago del Palace Hotel ........................................12 B4
Estero....................................................4 B4 Residencial Emaus ...........................13 B5 OÙ SORTIR ÀMuseo de Ciencias La Casa del Folclorista ................... 21 D3
Antropológicas y Naturales.......5 C4 OÙ SE RESTAURER @Sumaq.................................................(voir 10) Heladería Cerecett ...........................14 B4 TRANSPORTSZoo .............................................................6 D3 Jockey Club .........................................15 C4 Aerolíneas Argentinas................... 22 C5
La Casa...................................................16 C3 Gare routière...................................... 23 B2
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T U C U M Á N e T L e S e N V I R O N S • • e n v i r o n s d e S a n t i a g o d e l e s t e r o
Heladería Cerecett (av Libertad 525 ; glaces à partir de 3 ars ; h11h-23h). Les meilleures glaces de la ville, à déguster dans un cadre sobre.
Mía Mamma (%429-9715 ; 24 de septiembre 15 ; plats 15-34 ars ; hdéj et dîner). En retrait de la place, voici un restaurant fiable et discret, dont les serveurs, sur leur trente et un, se montrent très prévenants. Bon buffet de salades riche en légumes (18 ARS, ou 11 ARS avec un plat) et large choix de plats parmi lesquels d’énormes grillades et un savoureux arroz a la valenciana (sorte de paella).
Jockey Club (%421-7518 ; independencia 68 ; plats 18-34 ars ; hdéj et dîner). L’atmosphère guindée du lieu appartient à une autre époque, mais elle ne laisse pas deviner la qualité et la grande variété de la cuisine. Les recettes élaborées aux influences espagnoles s’accompagnent d’un service classique et cordial.
La Casa (%421-0433 ; av General roca 475 ; plats 22-45 ars ; hdîner tlj, déj sam-dim). Une majes-tueuse demeure transformée en restaurant avec terrasse sur rue. Nombreux vins inté-ressants (vente à emporter également), grillades à prix raisonnable et plats du jour plus créatifs comme le porc sur un lit de purée à la moutarde, tomates séchées et épinards.
Chester (%422-4972 ; angle Pellegrini et av General roca ; plats 15-36 ars ; h12h-15h30 et 19h-1h). On apprécie en général les alcôves, les cuivres étincelants et les boiseries sombres d’un pub de style britannique… le Chester est toute-fois trop vaste pour être véritablement cosy. Populaire malgré tout, il sert une nourriture et des boissons d’une qualité honnête, à des prix beaucoup trop élevés. Pris d’assaut et animé le vendredi soir.
où sortirLa Casa del Folclorista (%421-7518 ; Parque aguirre, Pozo de Vargas ; 10 ARS). À l’est de la ville, grande bâtisse recevant des groupes folkloriques certains soirs. On peut y manger à petits prix. La musique démarre généralement vers 23h.
Costa Madero (Costa del río Dulce s/n ; h20h-tard). Un endroit prisé pour sa bière à la pression et ses en-cas, avec une terrasse au bord de la rivière.
depuis/vers santiago del esteroavionAerolíneas Argentinas (% 422-4335 ; 24 de septiembre 547) rallie Buenos Aires tous les jours (689 ARS).
busLa gare routière (%422-7091 ; angle Perú et Chacabuco) f lambant neuve se trouve à 6 rues au nord-ouest de la Plaza Libertad. Aucun bus pratique ne la relie au centre-ville, mais la course en taxi ne coûte que 4 ARS.
Voici quelques exemples de destinations et de prix.
Destination Prix (ARS ) Durée (h)Buenos aires 157 13Catamarca 35 4 ½Córdoba 77 6Jujuy 77 7La rioja 99 7mendoza 200 17resistencia 121 9rosario 109 10salta 68 6san Juan 173 14Termas de río Hondo 8 1Tucumán 23 2
TrainSantiago del Estero (en réalité, la ville adja-cente, La Banda) se trouve sur la ligne Buenos Aires-Tucumán. Les trains partent, deux fois par semaine, de la gare (%427-3918) de La Banda à destination de Tucumán (4 heures 30) ainsi que vers la gare de Retiro à Buenos Aires (22 heures). La gare se situe au cœur de La Banda ; le bus n°17 fait le tour du centre de Santiago avant de traverser la rivière pour s’y rendre.
Comment circulerLe bus n°15 (1,25 ARS) se rend à l’Aeropuerto Mal Paso (sDe ; %434-3651 ; av madre de Ciudades), à 6 km au nord-ouest du centre-ville. Un taxi depuis le centre coûte 10 ARS. Un taxi ne demande guère plus de 4 ou 6 ARS pour une course en ville.
environs de santiago del esterotermas de río hondo%03858 / 27 838 habitantsTermas de Río Hondo, à 70 km au nord-ouest de la capitale provinciale Santiago del Estero, est réputée pour ses sources thermales et ses quelque 200 hôtels tous pourvus de bains chauds pour curistes. Cette destination touristique hivernale prisée des Argentins est une ville qui ne présente d’intérêt que pour les voyageurs
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souhaitant faire une cure. Termas a un visage inhabituel : sa plaza (San Martín) est triangulaire et elle accueille l’un des rares monuments du pays dédiés à Juan et Evita Perón. De nombreuses boutiques vendent de délicieux chocolats et des alfajores (biscuits fourrés).
Les banques, cybercafés et infrastructures touristiques ne manquent pas. Un office du tourisme (%421571 ; www.lastermasderiohondo.com ; alberdi 245 ; h7h-21h) se tient dans l’artère principale.
De nombreux hôtels et hospedajes jalonnent la grand-rue. La plupart ferment de novembre à avril, tandis que les autres baissent considérablement leurs tarifs durant cette période. Si les restaurants abondent, la variété n’est pas vraiment au rendez-vous.
La gare routière (%421513 ; Las Heras) est à six pâtés de maisons à l’ouest de la place (où tous les bus s’arrêtent aussi). Des bus relient régulièrement Santiago del Estero (8 ARS, 1 heure) et Tucumán (15 ARS, 1 heure), ainsi que des destinations plus éloignées.
parque nacional CopoDans l’angle nord-est de la province de Santiago del Estero, à la frontière du Chaco, ce parc national de 1 150 km2 a été créé en 2000. À l’instar du Parque Nacional Chaco, c’est l ’un des derniers grands bastions du quebracho colorado, un arbre magnifique dont le parc abrite quelques immenses spécimens. Il accueille aussi une riche population aviaire, notamment plusieurs variétés de perroquets et, des espèces animales plus rares, dont le tatú carretas (grande espèce de tatou), en voie de disparition, des fourmiliers et des jaguars. En 1907, 80% de la province était recouverte de ce type de forêt. Aujourd’hui, il en subsiste moins d’un quart.
Avant de pénétrer dans le parc, passez par le bureau des gardes forestiers (%03841-15-669206 ; [email protected] ; san Francisco solano s/n) à Pampa de los Guanacos, où vous trouverez des hébergements sans prétention. Des bus quotidiens passent par là en provenance de Santiago del Estero et de Resistencia. À l’intérieur du parc proprement dit, 24 km à l’ouest puis au nord de Pampa, les ins-tallations se limitent à une aire de camping basique. Pour les circuits partant de Santiago del Estero, reportez-vous p. 315.
CATAMARCA ET LA RIOjARelativement peu visitées, ces provinces riches en paysages et en tradition sont pourtant agréables à explorer. Toutes deux ont accueilli plusieurs cultures précolom-biennes importantes, des cultivateurs de maïs pour la plupart, qui ont développé des styles et des techniques de poterie. La région compte d’ailleurs de nombreux sites archéologiques.
La ville de Catamarca, ouverte et animée, le centre paisible de La Rioja et les célébra-tions émouvantes de Tinkunaco retiennent l’attention. Plus loin en direction de la sierra, la ville reculée de Belén, capitale du poncho, ainsi que le patrimoine minier de Chilecito, point de départ de belles excursions en haute montagne, méritent également qu’on s’y attarde.
CatamarCa%03833 / 172 000 habitants / altitude 530 mTrès animée, Catamarca offre une ambiance très différente de celles des autres villes de cette taille dans la région. Les autorités locales ont activement promu les produits naturels de la province, et les foires commerciales présentant vins, noix, huiles d’olive et confitures attirent tant de visiteurs que les hôtels affichent souvent complet.
San Fernando del Valle de Catamarca, de son nom complet, possède une charmante place centrale, et d’imposants édifices bordent ses rues. À l’ouest de la ville, les immenses eucalyptus du Parque Navarro embaument l’air, avec l’incroyable sierra pour toile de fond.
orientation et renseignementsPresque tout est accessible à pied dans le centre, qui compte 12 rues circonscrits par quatre larges avenues : Av Belgrano au nord, Av Alem à l’est, Güemes au sud et Virgen del Valle à l’ouest. Le cœur du centre-ville est la splendide Plaza 25 de Mayo.
De nombreuses enseignes Internet et centre téléphoniques bordent les rues du centre. BBVA (rivadavia 520). Change les chèques de voyage et possède un DaB. Office du tourisme municipal (%437413 ; turismocatama [email protected] ; av república 446 ;
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h8h-21h). Une adresse utile, sur la place. autre bureau dans la gare routière. Office du tourisme provincial (%437791 ; www.turismocatamarca.gov.ar ; av república 446 ; h7h-21h lun-ven, 8h30-21h sam-dim). Près de la place. Le personnel compétent dispense d’excellentes informations sur l’ensemble de la province.
À voirDatant de 1859, la Catedral Basílica de Nuestra Señora del Valle (h7h-21h) renferme la Virgen del Valle, patronne de Catamarca, qui compte parmi les représentations religieuses les plus vénérées du nord de l’Argentine depuis le XVIIe siècle. Outre l’autel à saint Joseph orné de sculptures recherchées, cette belle cathédrale compte une chaire baroque et des peintures de la Vierge. Elle domine la Plaza 25 de Mayo, splendide place plantée de jacarandas, d’araucarias, de citrus et de palmiers.
Pour qui s’intéresse à la culture indienne argentine, le Museo Arqueológico Adán Quiroga (%437413 ; sarmiento 450 ; 4 ars ; h7h-12h30 et 15h-20h lun-ven, 9h-20h sam-dim) constitue à lui seul une raison de se rendre à Catamarca. Il met en valeur une superbe collection de poteries précolombiennes de diverses cultures et différentes ères. Certaines – en particulier les céramiques noires aguada gravées d’animaux stylisés – sont d’une facture remarquable. On peut également y voir deux momies trouvées à 5 000 m d’altitude et des plateaux utilisés pour aspirer des lignes de rape (tabac réduit en poudre). Une section est dévolue à l’art colonial et religieux.
Circuits organisésYokavil Turismo (%430066 ; www.yokavilturismo.com.ar ; rivadavia 916) organise des circuits dans les sites de la région, notamment à la Gruta de la Virgen del Valle (75 ARS), et des excursions aux localités de Belén et de Londres, ainsi qu’aux ruines d’El Shincal (350 ARS). Gratuit pour les enfants. L’agence occupe une galerie marchande.
Iskay Patatí (%03833-15-531350 ; [email protected]) loue des vélos et organise des circuits guidés pour les cyclistes, notamment à la Gruta de Choya (p. 322).
FêteLa Fiesta de Nuestra Señora del Valle se poursuit pendant deux semaines après Pâques. Dans une impressionnante manifestation de ferveur
populaire, les pèlerins viennent honorer la Virgen del Valle. Elle est célébrée de façon similaire le 8 décembre, jour de sa fête.
où se logerpeTiTs budgeTsAutocamping Municipal (rP 4 ; 5/3 ars par voiture/pers ; s). À 4 km à l’ouest de la ville, sur les contreforts de la Sierra de Ambato, ce camping plaisant au bord de la rivière devient bruyant et bondé pendant le week-end et les vacances. Les moustiques y sont féroces. Prenez le bus n°101A (1,75 ARS) devant le Convento de San Francisco.
Residencial Avenida (%422139 ; av Güemes 754 ; s sans sdb 30 ars, d avec/sans sdb 58/45 ars). Avec ses nombreuses chambres aménagées autour d’une cour centrale, à deux pas de la gare routière, c’est l’endroit tout indiqué pour se reposer sans trop dépenser. La plupart des chambres présentent un excellent rapport qualité/prix, même si certaines sont un brin décaties.
San Pedro Hostel (%454708 ; www.hostelsanpedro.com.ar ; sarmiento 341 ; dort/d 30/100 ars ; iWs). L’une des 3 auberges de jeunesse de la ville, avec un grand jardin à l’arrière doté d’une parrilla et d’une petite piscine. Ses dortoirs corrects (matelas en mousse), ses tarifs intéressants et son ambiance joyeuse en font une véritable aubaine. Annexe au coin de la rue si elle affiche complet. Location de vélos (10 ARS/jour).
Residencial Tucumán (%422209 ; Tucumán 1040 ; s/d 70/100 ars ; a). Ce residencial impeccable et bien géré, à une minute à pied de la gare routière, loue des chambres très avantageuses, un peu plus chères avec la climatisation. Mieux vaut réserver.
Sol Hotel (%430803 ; [email protected] ; salta 1142 ; s/d 95/150 ars ; aW). Propres et accueillantes, les chambres gaies du Sol font l’affaire si vous souhaitez loger près de la gare routière. Demandez à en voir plusieurs car toutes ne se valent pas.
Hotel Colonial (%423502 ; av república 802 ; s/d 120/160 ars ; aW). Joliment décorée dans un style colonial, avec murs en pisé et cactus, cette adresse sérieuse abrite des chambres assez ordinaires, plus calmes sur l’arrière, mais il y a de l’espace et tout fonctionne.
caTégories moyenne eT supérieureHotel Pucará (%431569 ; www.hotelpucara.com.ar ; Caseros 501 ; s/d 130/180 ars ; ai). Adeptes du design, passez votre chemin. Cet hôtel paisible dans la partie ouest de la ville se distingue en
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effet par son bric-à-brac kitsch de style chinois, ses couvre-lits à fanfreluches et son chien en porcelaine dans les escaliers. Cela ne l’empêche pas d’être confortable et bien tenu.
Hotel Ancasti (%435951 ; www.hotelancasti.com.ar ; sarmiento 520 ; s/d 204/258 ars ; aiW). Après l’esthétique du hall d’entrée inspiré de l’art indien, les chambres de cet hôtel
central haut de gamme ont tendance à décevoir. Confortables mais chichement meublées, elles arborent les dessus-de-lit en éponge qu’on voit habituellement dans les residenciales bon marché. Le service enjoué, la vue sur les montagnes, la salle de sport, le sauna et la qualité des sdb compensent ces inconvénients.
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Vers l’AutocampingMunicipal (4 km)
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Vers l’AeropuertoFelipe Varela (22 km)
San Pedro Hostel ..............................15 B2Sol Hotel................................................16 C4
RENSEIGNEMENTSBBVA..........................................................1 C2 OÙ SE RESTAURER @Office du tourisme municipal.......2 B3 Los Hornitos........................................17 A4Poste..........................................................3 C3 Los Troncos..........................................18 A4Office du tourisme provincial.......4 B3 Open Plaza...........................................19 C3
Salsa Criolla..........................................20 B3À VOIR ET À FAIRECatedral Basílica de Nuestra OÙ PRENDRE UN VERRE ?
Señora del Valle...............................5 B3 Caravati..................................................21 B3Museo Arqueológico Adán
Quiroga................................................6 B2 OÙ SORTIR ÀYokavil Turismo ...................................7 C4 CCA Cinemacenter...........................22 D4
OÙ SE LOGER i ACHATS fAmerian Catamarca Park.................8 B3 Mercado ArtesanalHotel Ancasti.........................................9 B2 Permanente y Fábrica deHotel Arenales................................... 10 B2 Alfombras.........................................23 A4Hotel Colonial .................................... 11 C2Hotel Pucará....................................... 12 A3 TRANSPORTSResidencial Avenida ....................... 13 C4 Aerolíneas Argentinas....................24 B3Residencial Tucumán..................... 14 C4 Gare routière.......................................25 D4
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Hotel Arenales (%431329 ; www.hotel-arenales.com.ar ; sarmiento 542 ; s/d 220/265 ars ; aiWs). Fiable et sans chichis, cette adresse n’a rien d’exceptionnel. Les chambres gagneraient à être plus colorées et certaines fenêtres ont des persiennes qui ne se ferment pas. Bons équipements et service attentif.
Amerian Catamarca Park (%425444 ; www.amerian.com, en français ; república 347 ; d 509 ars ; aiWs). Un établissement de luxe moderne et bien aménagé. Si vous obtenez une chambre en façade donnant sur la montagne, votre séjour n’en sera que plus satisfaisant. Salle de gym, sauna et restaurant.
où se restaurerUne rangée de restaurants borde le côté nord de la place. Sinon, des snacks vendent des hamburgers et des lomitos (sandwichs au bœuf) le long de Güemes, à l’ouest de la gare routière.
Los Hornitos (%451937 ; Av Virgen del Valle 924 ; empanadas 2 ars ; h10h-22h). Cette enseigne minuscule, la plus réputée de la province pour les empanadas au bœuf, au fromage ou au poulet, cuisine ces dernières au feu de bois, dans deux fours en terre sur le trottoir. Une institution à ne pas manquer.
El Rincón de Lucho (%457000 ; av Puente Castillo 65 ; plats 10-32 ars ; hdéj et dîner). Une parrilla popu-laire à l’est du centre, qui s’anime les soirs de week-end au rythme d’un concert de musique folklorique. Suivez República en direction de l’est, puis l’Av Puente Castillo qui décrit une courbe vers le nord.
Open Plaza (%404718 ; av república 580 ; plats 10-32 ars ; h8h-tard). Cette table installée sur le côté de la place joue la carte du classicisme en matière de décor et de cuisine substantielle. Plats du jour (23-30 ARS) servis de midi jusqu’au soir.
Los Troncos (%434944 ; mota Botello 37 ; plats 10-36 ars ; hdéj et dîner). À la fois restaurant typique et parrilla à la notoriété justifiée, l’endroit fournit une belle occasion de décou-vrir la cuisine traditionnelle de Catamarca. Il prépare de savoureux tamales et empanadas, ainsi que des plats de viande, notamment du chivito (cabri) et du lechón (cochon de lait).
Salsa Criolla (%433583 ; av república 546 ; repas 45 ars ; hdéj et dîner). Une adresse claire sur la place, qui propose des formules parrillada à volonté et traite bien ses clients. Les serveurs n’essaient pas de vous caler d’abord avec
du chorizo comme c’est parfois le cas, mais insistent pour vous apporter des morceaux de grande qualité, même lorsque vous êtes déjà repu. Le buffet de salades (20 ARS seul) manque en revanche d’inspiration.
où prendre un verre et sortirDeux boliches fonctionnent le week-end dans República, à l’ouest de la place. Les bars sont regroupés au nord du centre, dans l’Av Gobernador Galindez et ses abords.
Caravati (%426185 ; sarmiento 683 ; h10h-0h). La terrasse la plus attrayante de la place, légèrement en retrait du bruit de la circulation. Baptisé du nom de l’architecte italien de la cathédrale et de la majeure partie du centre-ville, l’établissement occupe le joli bâtiment associatif qui jouxte la première.
CCA Cinemacenter (%423040 ; www.cinemacenter.com.ar ; av Güemes 850). Dans la gare routière, ce cinéma projette les films les plus récents.
achatsCatamarca met à l’honneur ses bons pro-duits naturels : la région est très connue pour ses vins, ses huiles d’olive, ses noix et ses confitures. Vous en trouverez dans plusieurs boutiques spécialisées installées dans Sarmiento et Rivadavia, à proximité de la place.
Mercado Artesanal Permanente y Fábrica de Alfombras (Av Virgen del Valle 945 ; h8h-13h et 14h-20h). On vend sur ce marché artisanal des tapis faits main caractéristiques de Catamarca, ainsi que des ponchos, des couvertures, des bijoux, des sculptures en onyx rouge, des instruments de musique et de la vannerie.
Comment s’y rendre et circuleravionAerolíneas Argentinas (%424460 ; sarmiento 589) dessert Buenos Aires (975 ARS) et La Rioja (211 ARS) 3 fois par semaine. Un minibus (%03833-15-685208 ; 23 ars) part à 13h de Sarmiento (devant l’Hotel Arenales) pour l’Aeropuerto Felipe Varela (%430080, 435582), à quelque 22 km à l’est de la ville sur la RP 33, de manière à coïncider avec l’heure de départ des avions.
busPimpante, la gare routière (%423415 ; av Güemes 850) comprend un complexe commercial et un cinéma. Voici quelques destinations et tarifs, dans tout le pays :
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Destination Prix (ARS ) Durée (h)Belén 20 4 ½Buenos aires 175 16Córdoba 73 5Jujuy 96 10La rioja 25 2mendoza 125 10rosario 135 11salta 91 8salvador mazza 142 15san Juan 98 8santiago del estero 35 4 ½Tucumán 32 4
environs de CatamarCaÀ en croire la légende locale, en 1619, l’image de la Virgen del Valle est apparue dans la Gruta de la Choya (h8h30-19h30 lun-ven, 8h-12h sam-dim), à 7 km au nord du centre de Catamarca sur la RP 32. L’image actuelle est une réplique de celle de la cathédrale de Catamarca, et une structure protectrice abrite la grotte elle-même. Le bus n°104 d’Empresa Cotca se rend à la Gruta de Choya toutes les 40 minutes (1,75 ARS), depuis le monastère San Francisco.
À 6 km à l’ouest de la ville, non loin du camping, Pueblo Perdido de la Quebrada abrite les ruines d’un village datant du IXe siècle construit par un groupe indien ayant quitté la Puna pour s’installer dans le Sud, sans doute en raison du climat extrême. Le site n’offre pas grand-chose à voir, malheureusement, car seules les fondations des murs subsistent. Prendre le bus n°101A (1,75 ARS) à l’extérieur du monastère San Francisco.
La Sierra de Famatina, la plus haute chaîne de montagnes de la province, se voit depuis la route qui mène à la pittoresque Villa Las Pirquitas, près du barrage du même nom, à 29 km au nord de Catamarca via la RN 75. Les contreforts sur le chemin sont ponctués de petits villages à l’intéressante architecture vernaculaire. En général, les visiteurs appré-cient leurs rencontres avec les habitants, qui sont très hospitaliers.
Il est possible de camper gratuitement sur la rudimentaire plage de rivière, où les bas-fonds sont trop boueux pour nager. L’Hostería Provincial Las Pirquitas (%03833-15-584944 ; s/d 30/50 ars), d’un excellent rapport qualité/prix, possède des chambres nettes et confortables, de même qu’un bar avec billard. Elle assure le couvert à des prix modiques.
Depuis la gare routière de Catamarca, le bus n°101 d’Empresa Cotca dessert le village toutes les heures. On peut aussi le prendre dans Salta, entre Esquiú et Prado.
belén%03835 / 11 003 habitants / altitude 1 250 mBelén est une bourgade paisible et reculée. Elle possède un excellent hôtel et se révèle être l’un des meilleurs endroits du pays pour acheter des produits tissés, particulièrement des ponchos. Les nombreuses teleras (ateliers textile) de la ville utilisent la laine des lamas, moutons et alpagas. À proximité, les ruines d’El Shincal méritent aussi votre attention.
Avant l’arrivée des Espagnols au milieu du XVIe siècle, la zone autour de Belén était un territoire diaguita, à la périphérie de l’Empire inca. Après la chute des Incas, elle devint l’encomienda (système d’exploitation colonial) de Pedro Ramírez Velasco, fondateur de La Rioja, mais son histoire est intimement liée avec celle de sa voisine, Londres, colonie espagnole déplacée plusieurs fois à cause des inondations et de la résistance diaguita. Plus d’un siècle passa avant que le prêtre José Bartolomé Olmos de Aguilera ne divise une concession de terre entre des vétérans de la guerre contre les Diaguita, à la condition qu’ils soutiennent l’évangélisation de la région.
orientation et renseignementsSituée dans les hauteurs de l ’ouest de Catamarca, Belén est à 289 km de la capitale de la province et à 180 km au sud-ouest de Santa María.
Un office du tourisme (%461304 ; [email protected] ; h7h-13h et 14h-22h lun-ven, 8h-22h sam, 9h-22h dim) voisine avec la gare routière. Un autre suivant les mêmes horaires se situe General Paz 180.
À voirÉdifice néoclassique en brique, l’Iglesia Nuestra Señora de Belén, bâtie en 1907, fait face à la Plaza Olmos y Aguilera, ombragée par des pins et de gigantesques faux poivriers. Au bout d’une galerie commerciale, gravissez quelques marches jusqu’au Museo Cóndor Huasi (angle Lavalle et rivadavia ; 2 ars ; h9h-12h et 13h-20h lun-ven) qui expose une collection archéologique bien mise en valeur, dont de belles haches en bronze, des bijoux en or et un panneau informatif illustré (en espagnol) sur l’utilisation des hallucinogènes chez les Diaguita.
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FêteLe 20 décembre, la ville célèbre officiellement sa fondation, lors du Día de la Fundación, mais les festivités débutent au moins une semaine avant, avec une danse au pied du Cerro de la Virgen, à trois pâtés de maisons à l’ouest de la place. Un chemin abrupt de 1 900 m mène à une statue de la Vierge de 15 m haut, juste à côté d’un christ enfant de 4,5 m.
où se loger et se restaurerHotel Gómez (%461250 ; Calchaquí 213 ; s/d 40/60 ars). L’un des quelques hôtels économiques de la ville, sur la route principale. Patio planté d’arbres et chambres sommaires avec sdb et TV. L’accueil n’est pas des plus chaleureux.
Hotel Belén (%461501 ; www.belencat.com.ar ; angle Belgrano et Cubas ; s/d 159/181 ars ; ai). Difficile de croire que cet établissement ultra chic se soit installé à Belén (sur l’initiative éclairée de l’ancien gouvernement de la province). Les sdb en pierre nue, tapissées de mosaïques sur les murs et le sol, et les chambres spacieuses tout confort se révèlent aussi fantastiques qu’inhabituelles.
El Único (roca 74 ; plats 12-34 ars ; hdéj et dîner). La meilleure parrilla de la ville, dans un séduisant quincho (hutte au toit de chaume), à une rue à l’ouest de la place. Vino patero (à base de raison foulé au pied) pas cher et service sympathique.
1900 (%461100 ; Belgrano 391 ; plats 14-26 ars ; hdéj et dîner). Le service de premier ordre fait la spécificité de ce restaurant agréable à une rue en aval de la place. Vu sa popularité, les serveurs passent leur temps à bouger les tables pour contenter tout le monde. Tarifs plus qu’honnêtes et choix de grandes assiettes à partager. Les salades mélangées et les bro-chettes juteuses sortent du lot.
achatsNon loin de la place, un vaste auvent abrite quantité de stands d’artisans vendant des ponchos, des vêtements en laine de camélidé et des vins locaux à base de raisin foulé au pied. Cuna del Poncho (%461091 ; roca 144) propose des produits tissés plus hauts de gamme à des prix raisonnables, accepte les principales cartes de crédit et organise les envois.
depuis/vers belénLa gare routière (angle sarmiento et rivadavia), à une rue au sud et une à l’ouest de la place, est très peu utilisée, et Catamarca (20 ARS,
4-5 heures) est la seule destination longue distance desservie quotidiennement et à un horaire raisonnable (13h). Il existe un service de nuit pour La Rioja (30 ARS, 5 heures) et Córdoba (83 ARS, 14 heures), ainsi que 4 bus par semaine pour Santa María (20 ARS, 4 heures) via Hualfin. Pour Salta et Tucumán, vous pouvez prendre une correspondance à Catamarca ou à Santa María.
L’Hotel Belén assure un service de minibus irrégulier pour Catamarca.
environs de belénlondres et el shincalÀ 15 km au sud-ouest de Belén, Londres (2 134 habitants), l’endormie, est la plus ancienne colonie espagnole de la province, remontant à 1558 – bien que la cité ait été déplacée plusieurs fois avant de revenir ici en 1612. Les habitants s’enfuirent à nouveau pendant le soulèvement diaguita de 1632. Son nom commémore le mariage du prince d’Espagne (futur roi Philippe II) à Marie Tudor, reine d’Angleterre, en 1555. Le Festival Provincial de la Nuez (fête provinciale de la Noix) se tient ici les quinze premiers jours de février.
À 7 km de Londres, les ruines incas d’El Shincal (5 ars ; h8h-coucher du soleil) méritent la visite. Fondée en 1470, la cité occupait une position intéressante sur les contreforts mon-tagneux et dominait la vaste vallée qui s’étend au sud. El Shincal jouit d’un cadre parfait, d’une vue fantastique et d’une atmosphère à l’avenant. Le site était en ruine lorsque les fouilles ont commencé, en 1991, mais l’ushno (lieu de cérémonie) et la kallanka (peut-être une caserne) ont été restaurés et il est possible de gravir deux monticules situés de part et d’autre de la place centrale. Alignés sur l’axe du soleil levant et couchant, ils tenaient sans doute à la fois lieu de belvédères et d’autels. Le droit d’entrée comprend en général une visite guidée par l’une des familles qui vivent ici et surveillent le site.
Du lundi au samedi, 7 bus relient Belén à Londres (2 ARS) avant de continuer jusqu’à un arrêt situé à une courte distance à pied des ruines. Entre Londres et le site d’El Shincal se trouvent un camping et un groupe de bungalows. Londres possède aussi deux residenciales rudimentaires.
Vous pouvez ensuite vous rendre à Chilecito, dans la province de La Rioja, à 200 km au sud de Londres par la RN 40,
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puis la RN 74, si vous avez un moyen de transport. Le trajet est spectaculaire, avec l’imposante Sierra Famatina à l’ouest, et la route est excellente.
hualfinÀ 60 km au nord de Belén par l’impressionnante RN 40 s’étend le village viticole de Hualfin, oasis verdoyante et fertile au cœur d’un paysage aride. Il abrite une jolie chapelle rose (1770) sous un petit promontoire, dont les 142 marches mènent à un mirador offrant une vue panoramique sur les champs cultivés et le désert au loin. À côté de la chapelle se tient un petit musée archéologique.
À 2 km au sud, puis à 2 km plus à l’ouest, les Termas de la Quebrada sont un petit établissement thermal. Un peu plus au sud de l’embranche-ment, d’incroyables éminences rocheuses rougeâtres s’élèvent fièrement au-dessus de la vallée, généralement sèche. Les “amoncellements neigeux” sur la montagne qui se dressent au loin sont en fait des cascades de sable blanc.
L’Hospedaje Alta Huasi (%03835-15-696275 ; ch 30 ars/pers), à 1 km de l’église le long de la route pour Santa María, propose des chambres simples. Autour de la bourgade, vous remarquerez peut-être le paprika local, que les habitants saupoudrent souvent sur des tranches crémeuses de fromage de chèvre.
Du lundi au vendredi, 2 minibus par jour circulent entre Belén et Hualfin (7 ARS,
1 heure 30). Les bus reliant Belén à Santa María (4/semaine) marquent aussi l’arrêt à Hualfin.
la rioJa%03822 / 143 684 habitants / altitude 500 mCernée des magnifiques pics de la Sierra de Velasco, La Rioja est une ville superbe les jours de beau temps. Le soleil n’y est pas rare et les températures estivales sont très élevées dans cette capitale provinciale paisible et isolée. Même lors d’un voyage court, limité aux sites incontournables, pourquoi ne pas faire étape dans cette ville, à mi-chemin entre Mendoza et Salta, pour une excursion aux parcs nationaux de Talampaya et d’Ischigualasto ?
Juan Ramírez de Velasco fonda Todos los Santos de la Nueva Rioja en 1591. Les Indiens diaguita qui vivaient ici furent convertis et firent la paix avec les conquérants (voir l’encadré, p. 327), préparant la voie à la colonisation espagnole de ce que Vásquez de Espinosa appela “un bout de paradis”.
L’apparence de la ville reflète le conflit et les arrangements entre colonisateurs et colonisés : l’architecture combine concepts européens et techniques et matériaux locaux. Beaucoup de bâtiments d’origine ont été détruits par le tremblement de terre de 1894.
orientation Au pied de la pittoresque Sierra de Velasco, La Rioja est relativement petite, et tous ses sites intéressants ainsi que ses hôtels peuvent être atteints à pied.
Les rues nord-sud changent de nom au niveau de San Nicolás de Bari, mais les rues est-ouest sont continues.
renseignementsBBVA (av san nicolás de Bari 476). Change les dollars Us.Mama Espuma (av JD Perón 324 ; 15 ars par machine). Laverie.Kiosque du tourisme municipal (Plaza 25 de mayo ; h8h-21h30). sur la place même.Office du tourisme provincial (%426345 ; www.larioja.gov.ar/turismo ; Pelagio Luna 345 ; h8h-21h30). Utile.Telecentro (av san nicolás de Bari 502 ; 2,50 ars/heure). sur la place. Connexion internet et téléphone.
À voirbâTimenTs majeursLa Rioja étant un important centre religieux, la plupart des sites intéressants sont ecclésias-tiques. Bâti en 1623 par des Diaguita sous la
escapade hors des senTiers baTTus
Si vous aimez sortir des axes touristiques, vous apprécierez certainement antofagasta de la sierra, isolé dans les Andes à l’extrémité ouest de la province de Catamarca. Ce village de la Puna s’inscrit à 3 320 m d’altitude dans un paysage de volcans peuplé de guanacos, de champs de pierre ponce, de marais salants et de lacs où se regroupent des flamants. Il revêt un intérêt particulier début mars lors de la Fiesta de la puna, qui met à l’honneur le bétail et la culture traditionnelle. Il existe sur place plusieurs lieux d’hébergement, dont l’hostería de antofagasta (%03835-471001 ; C Principal s/n ; s/d 65/87 ars). Des bus partent de Catamarca à 6h15 les mercredi et vendredi (60 ARS, 12 heures), d’Antofagasta à 12h les lundi et vendredi.
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direction de frères dominicains, le Convento de Santo Domingo (angle Pelagio Luna et Lamadrid ; h9h30-12h30 et 18h-20h lun-ven) est le plus ancien couvent d’Argentine. La date apparaît dans le cadre de porte en algarrobo, également ouvrage d’artistes diaguita.
Le Convento de San Francisco (angle 25 de mayo et Bazán y Bustos ; h7h-21h) abrite l’image du Niño Alcalde, un Christ enfant reconnu symbo-liquement comme le maire de la ville (voir l’encadré p. 327).
L’énorme cathédrale (angle av san nicolás de Bari et 25 de mayo) néobyzantine (1899) contient l’image du saint patron Nicolás de Bari, objet de dévotion à la fois pour les Riojanos (habitants de La Rioja) et les habitants des provinces voisines.
museo FolklóricoDigne d’intérêt, ce musée (%428500 ; Pelagio Luna 811 ; don ; h9h-13h et 16h-20h mar-ven, 9h-13h sam-dim) occupe une superbe demeure en pisé du début du XVIIe siècle. Les expositions sont consacrées à divers aspects de la culture régio-nale, notamment la chaya (musique locale de La Rioja), la cérémonie du Tinkunaco, le tissage – des tapisseries traditionnelles teintées avec des plantes sont exposées – et la viticulture. Le lagar (cuir étiré utilisé pour fouler le raisin) est intéressant à voir, tout comme la salle dédiée à la mythologie qui présente les difficiles rituels nécessaires pour vendre votre âme au diable. Si votre espa-gnol vous le permet, suivez la visite guidée, très instructive.
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Vers Hugo Ávila(6 km), MonumentoHistórico LasPadercitas (6 km)et le CampingAlamedaPark (7 km)
Vers l’Aeropuerto VicenteAlmonacid (6 km)
Versl’Asia(3 km)
Vers la gare routière (2,5 km)et Chilecito (130 km)
Versl’hôpital(800 m)
RENSEIGNEMENTS OÙ SE LOGER i La Vieja Casona........................................24 C3BBVA.................................................................1 C3 Gran Hotel Embajador.........................13 C3 Stanzza.........................................................25 D3Mama Espuma ............................................2 B2 Hotel Talampaya ....................................14 B4 Tomato.........................................................26 C3Kiosque touristique municipal ...........3 C3 King's Hotel ...............................................15 B4Poste ................................................................4 B3 Naindo Park Hotel..................................16 C3 OÙ SORTIR ÀOffice du tourisme provincial..............5 C2 Pensión 9 de Julio..................................17 B3 New Milenium..........................................27 C3Telecentro ................................................(voir18) Plaza Hotel.................................................18 C3 Noche de Brujas ......................................28 C3
Residencial Anita....................................19 A4À VOIR ET À FAIRE Residencial Florida ................................20 C2 ACHATS fCathédrale.....................................................6 C3 Mercado Artesanal de La Rioja ........29 B3Convento de San Francisco..................7 C2 OÙ SE RESTAURER @Convento de Santo Domingo.............8 C2 Café del Paseo .........................................21 C2 TRANSPORTSCorona del Inca...........................................9 B3 El Marqués .................................................22 C3 Aerolíneas Argentinas..........................30 C3Museo Folklórico ....................................10 B2 La Aldea de la Virgen de Luján........23 B3 La Riojana ...................................................31 C3Museo Inca Huasi....................................11 C2Terra Riojana.............................................12 B3
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museo inca huasiÀ deux pâtés de maisons de la place, ce curieux musée (alberdi 650 ; 2 ars ; h9h-13h et 16h-20h mar-sam, 9h-13h sam), tenu par des moines, possède une collection intéressante de céramiques précolombiennes de la région, de plusieurs cultures différentes.
activités et circuits organisésPlusieurs tour-opérateurs organisent des excursions dans la province, notamment des visites du Parque Nacional Talampaya, qui incluent invariablement l’accès au Parque Provincial Ischigualasto (“Valle de la Luna”) de la province de San Juan. Les tarifs varient selon le nombre de participants, mais celui du circuit de 13 heures incluant les deux parcs coûte d’ordinaire entre 180 et 210 ARS par personne. Les agences concernées proposent aussi des excursions dans des coins des Andes reculés en altitude, à l’ouest de la province (concernant ces destinations, voir l’encadré p. 330).
Voici deux de ces tour-opérateurs :Corona del Inca (%422142 ; www.coronadelinca.com.ar ; Pelagio Luna 914)Terra Riojana (%427-4160 ; www.terrariojana.com.ar ; H Yrigoyen 240)
Le secteur de La Rioja se distingue par de hauts dénivelés et des courants ascendants particulièrement propices à la pratique du deltaplane et du parapente. Des records mondiaux de longueur de vol y ont même été enregistrés. Contactez Hugo Ávila (%451635, 03822-15-663296 ; www.vuelosaguilablanca.com.ar ; av Ramírez de Velasco, Km 7) pour des leçons ou des vols en tandem.
FêtesVariante locale du carnaval, La Chaya attire des visiteurs de tout le pays. Son nom, dérivé d’un mot quechua signifiant “mouiller quelqu’un”, donne une idée de ce à quoi s’attendre. La chaya, style particulier de musique locale, fait partie de la fête.
Le rituel religieux d’El Tinkunaco, qui a lieu le 31 décembre à 12h, est l’une des cérémonies les plus intéressantes du pays (voir l’encadré p. 327).
où se logerLes hôtels de La Rioja accordent des remises aux clients qui règlent en liquide et osent marchander.
Residencial Anita (%424836 ; Coronel Lagos 476 ; s/d 80/95 ars ; a). Cet établissement tranquille et convenable, dans un quartier résidentiel à 2 rues du centre, loue des chambres impecca-bles, avec sdb à l’avenant. Le patio rempli de plantes et d’effigies de saints contribue à son attrait. Évitez toutefois de rentrer éméché à 4h du matin car ce n’est vraiment pas le genre de la maison.
Pensión 9 de Julio (%426955 ; angle Copiapó et Dalmacio Vélez Sársfield ; s/d 80/100 ARS ; ai). Une très bonne affaire, avec des chambres propres et agréables dans un quartier central. Autre atout : la terrasse à l’ombre de la vigne don-nant sur la place éponyme. Dommage que les chambres sur l’extérieur pâtissent du bruit de la circulation.
Gran Hotel Embajador (%438580 ; www.granhotelem-bajador.com.ar ; san martín 250 ars ; s/d 95/130 ars ; aW). Une adresse joyeuse parfaitement entretenue. Préférez les chambres à l’étage, plus grandes et plus ensoleillées – surtout si le rouge foncé vous oppresse –, dont certaines bénéficient d’un balcon. Il est plus sage de réserver car son bon rapport qualité/prix lui vaut un franc succès.
Hotel Talampaya (%422005 ; av JD Perón 1290 ; s/d 140/250 ars ; aiWs). L’ancien Hotel Turismo a été racheté par le King’s Hotel voisin. Les chambres satisfaisantes pour le prix (les simples surtout) comportent d’excellentes sdb mais des balcons bruyants. Bon restaurant.
King’s Hotel (%422122 ; av Juan Facundo Quiroga 107 ; s/d 160/280 ars ; aiWs). Bien qu’il commence à accuser son âge, l’endroit dégage toujours un certain cachet. Les chambres sont spacieuses et assez confortables, mais le service, le buffet du petit-déjeuner, la piscine, le solarium et la salle de sport constituent les véritables plus.
Plaza Hotel (%425215 ; av san nicolás de Bari 502 ; s/d standard 228/261 ars, s/d sup 320/341 ars ; aiWs). En plein sur la Plaza 25 de Mayo, cet hôtel dissimule un intérieur plus plaisant que sa façade le laisse supposer. Les chambres donnant sur la place présentent beaucoup plus d’attrait que celles tournées vers les puits de lumière intérieurs. Les supérieures ont un décor plus actuel et des lits King Size.
Naindo Park Hotel (%470700 ; www.naindo-parkhotel.com ; av san nicolás de Bari 475 ; s/d 374/430 ars ; aiWs). Dominant la place toute proche, l’hôtel le plus chic de la ville offre un niveau de service et de confort élevé à des prix en rapport. Les chambres particulièrement vastes jouissent pour beaucoup d’une belle vue.
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Également recommandés :Camping Alameda Park (%03822-15-501977 ; ruta 75, km 9 ; empl 10 ars/pers). Le camping le meilleur et le plus proche, à l’ouest de la ville. Prenez le bus n°2 ou 5 dans Perón en direction du sud.Residencial Florida (%03822-15-688170 ; 8 de Diciembre 524 ; s/d/lits jum sans sdb 30/50/60 ars, s/d avec sdb 40/70 ars). Des chambres sombres mais correctes, avec ventilateur, à un prix dérisoire.
où se restaurerParmi les plats de la région, citons le locro, les empanadas, le chivito asado (cabri rôti au barbecue), les humitas, le quesillo (spécialité fromagère) et les olives. N’hésitez pas à commander du vin local, peu onéreux, dans les restaurants.
Café del Paseo (%422069 ; angle Pelagio Luna et 25 de mayo ; repas légers 7-22 ars ; hpetit-déj, déj et dîner). Ici, à l’angle de la place, les accros du téléphone portable se mélangent aux familles et aux anciens qui n’en finissent pas de discuter. C’est le lieu idéal pour observer le mouvement de la foule et goûter le Fernet con Coke, cocktail préféré des Argentins.
El Marqués (av san nicolás de Bari 484 ; plats 10-22 ars ; h8h-0h lun-sam). Un établissement simple au service efficace, dont la carte sans surprise comprend pâtes, pizzas, omelettes et grillades, le tout bien cuisiné et à un juste prix. Mention spéciale pour les licuados aux fruits.
Tomato (%424444 ; rivadavia 569 ; plats 15-25 ars ; hdéj et dîner). Un endroit proche de la place,
populaire pour ses gros lomitos, ses pizzas et ses pâtes correctes, ses grandes TV à écran plat et sa terrasse. Vin local bon marché.
Stanzza (%430809 ; Dorrego 1641 ; plats 15-34 ars ; hdéj et dîner mar-dim). Parmi les meilleurs de la ville, ce restaurant de quartier sert des fruits de mer et des plats italiens imaginatifs dans un cadre intime.
La Aldea de la Virgen de Luján (%460305 ; rivadavia 756 ; déj 18-25 ars ; h7h-15h et 19h-23h lun-sam, 10h-15h dim). Petits-déjeuners avantageux, dîners plutôt prévisibles et surtout bon assortiment de spécialités régionales à midi.
La Vieja Casona (%425996 ; rivadavia 457 ; plats 19-44 ars). Cette excellente table à la déco et à l’éclairage gais prépare de nombreuses recettes de la région, des plats maison innovants et toute une gamme de classiques argentins, dont une remarquable parrillada. Bon choix de vins de La Rioja. Des effluves alléchants émanent des cuisines.
où sortirLes discothèques ne manquent pas. Deux des adresses les plus fréquentées sont le New Milenium (san martín 82 ; hven-sam), en face du Colegio Nacional, et l’Asia (av san Francisco ; hven-sam), bondée et animée. Dans le centre, Noche de Brujas (san martín 162) est un bar-boliche populaire sur le thème d’Halloween.
achatsLa Rioja est un centre de tissages uniques qui associent des techniques indiennes à
el Tinkunaco : la résoluTion des conFliTs au xvie siÈcle
L’émouvante cérémonie du Tinkunaco est la narration symbolique de la résolution d’un choc de cultures survenu à la fondation de La Rioja. Lorsque Juan Ramírez de Velasco fonda la ville en 1591, il ignora allégrement le fait que la terre appartenait aux Diaguita, qui l’exploitaient et qui, naturellement, s’opposèrent à ce que leur territoire soit partagé entre des colons espagnols. Ils se révoltèrent en 1593, mais la médiation du frère Francisco Solano, plus tard canonisé pour ses efforts, permit d’éviter un conflit sanglant. Faisant confiance au religieux, les Diaguita l’écoutèrent. Ils acceptèrent ensuite de baisser les armes à deux conditions : que l’alcalde (maire) espagnol démissionne et que l’Enfant Jésus soit son remplaçant. Les Espagnols y consentirent et la paix fut signée. Le nouveau maire fut baptisé Niño Jesús Alcalde (“Enfant Jésus Maire”).
La commémoration du Tinkunaco (un mot qui signifie “rencontre” en quechua) ne vit le jour que peu de temps après ces événements historiques. Chaque année à midi, le 31 décembre, deux processions, l’une représentant les Espagnols, l’autre les Diaguita, traversent la ville pour se rencontrer à la Casa de Gobierno. Les “Espagnols” sont habillés en pénitents religieux et en alféreces (lieutenants) avec drapeau et uniforme. Les “Diaguita”, ou aillis, portent des bandeaux ornés de miroirs et des ponchos. Les deux processions se rencontrent, donc, tombent à genoux solennellement en face de l’image du Niño Jesús Alcalde, puis s’embrassent. Le moment est inoubliable.
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des motifs et des couleurs de style espagnol. Les mantas (jetés de lit) typiques arborent des motifs f loraux. L’influence espagnole se ressent aussi dans les pièces en argent (vaisselle, ornements, objets religieux et matériel d’équitation).
Comme il sied pour un lieu portant le nom de la région vinicole la plus réputée d’Espagne, le vin de La Rioja jouit d’une notoriété nationale.
L’artisanat de La Rioja est exposé et vendu au Mercado Artesanal de La Rioja (Pelagio Luna 792 ; h8h-12h et 16h-20h mar-ven, 9h-12h sam-dim), moins cher que dans la plupart des boutiques de souvenirs.
depuis/vers la riojaavionAerolíneas Argentinas (%426307 ; Belgrano 63) dessert Buenos Aires (975 ARS) 3 fois par semaine, avec escale à Catamarca (211 ARS de Catamarca à La Rioja) au retour.
busTrès éloignée (à pied) au sud du centre, la gare routière (%427911 ; Barrio evita s/n) est un bâtiment intéressant, magnifiquement adossé à la sierra. Voici quelques destinations et tarifs :
Destination Prix (ARS ) Durée (h)Belén 37 5Buenos aires 173 22Catamarca 25 2Chilecito 22 3Córdoba 54 6Jujuy 121 11mendoza 100 8salta 117 10san Juan 73 6santiago del estero 99 7Tucumán 59 6
Pour se rendre à Chilecito, 4 minibus La Riojana (%435279 ; Buenos aires 154) partent tous les jours depuis leur bureau, dans le centre-ville. Le trajet coûte 30 ARS et dure 2 heures 30 (un peu moins qu’en bus).
Comment circulerL’Aeropuerto Vicente Almonacid (%427239) est à 7 km à l’est de la ville sur la RP 5. Un taxi pour l’aéroport demande quelque 25 ARS. Un taxi de la gare routière au centre-ville, dans les 12 ARS.
environs de la rioJaSelon la légende, San Francisco Solano convertit de nombreux Diaguita sur le site du Monumento Histórico Las Padercitas, chapelle coloniale de terre érigée par des franciscains – aujourd’hui abritée par un temple de pierre, à 7 km à l’ouest de la ville sur la RN 75. Le deuxième dimanche d’août, des pèlerins viennent rendre hommage au saint. Les bus n°2 et 5 desservent le site (1,50 ARS).
Au-delà de Las Padercitas, la RN 75 monte et s’enroule autour de jolies résidences d’été, de falaises de grès rouge, d’une végétation luxuriante et de pics d’un violet sombre dont les cactus rappellent la nature semi-désertique de la région.
ChileCito%03825 / 29 453 habitants / altitude 1 080 mPosée parmi des collines rocheuses et d’im-menses pics enneigés, Chilecito reste une petite agglomération, même s’il s’agit de la deuxième plus grande ville de la province. Elle compte plusieurs centres d’intérêt, notam-ment l’étonnant téléphérique abandonné qui conduit à une mine, située en altitude dans la sierra. En raison des très fortes chaleurs, de son patrimoine minier et des cactus cardón qui parsèment les versants des montagnes alentour, Chilecito donne parfois l’illusion de se trouver dans un décor de Far West. Si vous souhaitez vous relaxer quelques jours, c’est le coin de la région où marquer une pause. D’autant que la ville constitue aussi une base pratique pour effectuer des excursions intéressantes dans la sierra.
Fondée en 1715 par Domingo de Castro y Bazán à qui l’on avait octroyé ces terres, Villa Santa Rita demeura un petit hameau jusqu’à l’essor de l’exploitation minière à la fin du XIXe siècle. La bourgade fut rebap-tisée Chilecito (Petit Chili) car de nombreux Chiliens traversaient les Andes pour venir y travailler.
renseignementsTrois banques avec DAB donnent sur la place.Office du tourisme municipal (Pl sarmiento s/n ; h8h-21h). Kiosque situé sur la place. Personnel aimable et efficace. Office du tourisme provincial (%422688 ; [email protected] ; Castro y Bazán 52 ; h8h-21h). Personnel enthousiaste et informations utiles. Un petit kiosque est installé Plaza sarmiento.
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Telecentro (Plaza sarmiento ; 2 ars/heure). Cabines téléphoniques et accès internet.
À voirmuseo del cablecarrilFascinant, ce musée (don apprécié de 5 ars ; h8h30-12h30 et 14h30-19h30) et la station du téléphérique sont consacrés à cet extraor-dinaire prouesse d’ingénierie qui donna naissance à la ville de Chilecito au début du XXe siècle. Afin de permettre l’extraction d’or, d’argent et de cuivre dans la Sierra de Famatina, une entreprise allemande fut engagée pour construire un téléphérique de 35 km, reliant la ville, au départ du terminus de la voie ferrée, à La Mejicana, à une altitude de 4 603 m, à plus de 3,5 km au-dessus de Chilecito (et quelque 40 km de distance). Comptant neuf stations, un tunnel et 262 tours, la ligne du téléphérique fut achevée en 1904. Hommes et matériel étaient transportés à la mine, gérée par une entreprise britannique, en quatre heures. La Première Guerre mondiale mit un terme à la coopération anglo-germanique et la ligne commença à se détériorer, bien que les
mineurs aient continué de l’utiliser jusque dans les années 1930.
Ce musée pittoresque présente des photos, des outils et des documents du téléphérique et de la mine, ainsi que des équipements de communication, dont un ancêtre des porta-bles d’aujourd’hui. Vous pouvez suivre une visite guidée complète (en espagnol) qui vous emmènera jusqu’au terminus de la ligne du téléphérique – un escalier en spirale branlant monte à la plate-forme, où des wagons à minerai attendent aujourd’hui en silence. Allez-y plutôt en fin d’après-midi, pour voir le soleil baigner de chaudes couleurs le métal rouillé et les hauteurs enneigées.
Le musée se trouve sur la route principale, à l’entrée sud de la ville, à une rue au sud de la gare routière.
museo molino de san FranciscoDon Domingo de Castro y Bazán, le fon-dateur de Chilecito, possédait ce moulin colonial, transformé en musée (J ocampo 63 ; 3 ars ; h8h-12h30 et 14h30-19h30). On y découvre un assemblage éclectique d’outils archéo-logiques, d’armes antiques, de documents
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Vers El Ranchode Ferrito (100 m)
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et SamayHuasi
(2,5 km)
Vers la gareroutière (1,5 km)et le Museo del
Cablecarril (2 km)
Vers La Rioja (130 m), Nonogasta,Villa Union et la RN 74
RENSEIGNEMENTS Museo Molino de San Francisco10 A2Office du tourisme municipal.......1 C3 Salir del Cráter....................................11 B3Poste..........................................................2 B2Kiosque touristique provincial.....3 C3 OÙ SE LOGER iOffice du tourisme provincial.......4 C2 Hostal Mary Pérez.............................12 D2Telecentro...............................................5 C3 Hostel Paimán....................................13 D3
Hotel Chilecito ...................................14 D3À VOIR ET À FAIRE Hotel Famatina..................................15 C2Chirau-Mita ............................................6 D2 Hotel Ruta 40......................................16 D3Cuesta Vieja ...........................................7 B2Inka Ñan...................................................8 D3 OÙ SE RESTAURER @Établissement viticole La Riojana 9 A2 La Plaza..................................................17 C3
La Posta .................................................18 C1
OÙ PRENDRE UN VERRE 8Yop's........................................................19 C3
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coloniaux, de minéraux, de bois traditionnel et d’artisanat en cuir, ainsi que des billets de banque, des gravures sur bois, de vieux téléphones portables et des peintures.
samay huasiJoaquín V González, écrivain et fondateur de la prestigieuse université La Plata à Buenos Aires, utilisait Samay Huasi (%422629 ; [email protected] ; 5 ars ; h8h-18h), une finca (ferme) à 2 km de Chilecito, comme retraite de campagne. La propriété verdoyante contraste avec les collines rocailleuses et couvertes de cactus qui l’environnent. La chambre de González a bien été préservée, ainsi que des documents sur sa vie. La collection de peintures, la plupart provenant de la région, est plus intéressante ; le tableau Claro de Luna d’Alberto Alice, ami de González, se distingue du reste. Elle abrite aussi une exposition assez triste consacrée aux sciences naturelles, à l’archéologie et à la minéralogie.
Vous pouvez séjourner dans la finca en pension complète (70 ARS/pers). Réservation obligatoire.
Pour vous y rendre, sortez de la ville en passant devant le jardin de cactus Chirau-Mita et suivez la route principale après le tournant à droite. Continuez tout droit jusqu’à voir la finca sur votre droite.
éTablissemenT vinicole la riojanaLa Rioja est l’un des meilleurs endroits où goûter le torrontés blanc et aromatique, lequel n’est, précisons-le, pas le seul vin de la
province. La coopérative La Riojana (%423150 ; www.lariojana.com.ar ; La Plata 646 ; h8h-18h lun-ven, 9h-13h sam) est une grande entreprise et le principal producteur de vin de la région. Une intéressante visite gratuite (appelez ou passez pour prendre rendez-vous ; anglais parlé) fait le tour de la bodega (de grandes cuves de fermentation en ciment remplacent les rangées de fûts en bois) et se termine par une bonne dégustation.
chirau-miTaLors de notre passage, cet impressionnant jardin de cactus doublé d’un beau musée était fermé jusqu’à nouvel ordre. Cela vaut la peine de vous renseigner sur sa réouverture éventuelle.
où se logerLe chantier de l’Hotel Famatina, un nouvel hôtel-casino cinq-étoiles propriété du gouverneur de la province, progressait rapidement au moment de notre enquête.
Hostel Paimán (%429135 ; el maestro 188 ; dort/s/d 35/50/80 ars). Une auberge reposante aux chambres simples et confortables ouvrant sur une cour paisible. On a accès à une cuisine et la possibilité de laver son linge. Le petit-déjeuner est inclus dans le prix. On peut planter sa tente moyennant 20 ARS. Propriétaire accueillant et tarifs honnêtes.
Hotel Ruta 40 (%422804 ; Libertad 68 ; s/d avec sdb 50/90 ars, sans sdb 35/60 ars ; a). Une excellente affaire à 2 rues de la place. Le confort est au rendez-vous avec des chambres pourvues de
excursions auTour de chileciTo
La ville de Chilecito peut servir de point de départ à de magnifiques excursions dans la partie ouest de la province de La Rioja, qui recèle moult destinations passionnantes au cœur des sierras. Un itinéraire particulièrement attrayant englobe le Parque Nacional Talampaya (p. 331) et le parc provincial d’Ischigualasto (p. 401) en passant par le col pittoresque de Miranda. En suivant la RN 40 vers le nord, on peut rallier par exemple les ruines d’El Shincal (p. 323) ou les sources chaudes reculées de Fiambalá. Pour un périple en 4x4 dans la montagne, montez jusqu’à la mine abandonnée de La Mejicana (4 603 m) à travers un paysage incroyablement bigarré, où coule une étonnante rivière jaune. Plus loin dans la sierra, près de la frontière chilienne, la Laguna Brava, un lac peuplé de flamants, se détache sur le décor austère des Andes. Encore plus haut, à 5 600 m d’altitude, les eaux couleur saphir de la Corona del Inca miroitent à l’intérieur d’un cratère volcanique accessible l’été.
À Chilecito, des tour-opérateurs comme salir del cráter (%423854 ; www.salirdelcrater.com.ar ; 25 de mayo 87), inka ñan (%423641 ; www.inkanan.com.ar ; martínez 49) et cuesta vieja (%424874 ; www.cuestavieja.com ; Joaquín V González 467) organisent ces circuits moyennant 150 à 250 ARS par personne selon le nombre de participants. Il faut généralement être au moins deux, mais renseignez-vous quand même au cas où. Des formules sur mesure de plusieurs jours sont également possibles.
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lits douillets et de sdb propres et spacieuses. Visitez-en plusieurs : certaines donnent sur le patio couvert de plantes grimpantes et les collines au-delà.
Hostal Mary Pérez (%423156 ; [email protected] ; Florencio Dávila 280 ars ; s/d 100/120 ars). Un petit residencial dans le nord-est de la ville, qui ressemble davantage à un hôtel familial. Reluisant de propreté – l’odeur des produits d’entretien monte presque à la tête –, il loue des chambres avec TV et téléphone.
Hotel Chilecito (%422201 ; [email protected] ; T Gordillo 101 ; s/d 117/156 ars ; aiWs). Dans un environnement tranquille à la périphérie de la ville, au milieu des collines rocheuses, cet établissement de l’ACA affiche un bon rapport qualité/prix. Il y a de l’espace à revendre, entre le jardin et l’immense salle de billard. Claires et plaisantes, les chambres au sol carrelé disposent de sdb étincelantes. Restaurant correct.
où se restaurer et prendre un verreLa Plaza (%422696 ; 25 de mayo 58 ; plats 10-25 ars ; hpetit-déj, déj et dîner). Sur la place (comme son nom l’indique), ce restaurant au cadre chaleureux est spécialisé dans les pâtes et les pizzas. Plusieurs menus de 24 à 32 ARS et pâtes à volonté pour 16 ARS.
El Rancho de Ferrito (%422481 ; av Pelagio Luna 647 ; plats 13-26 ars ; hdéj et dîner). À 7 rues de la place, l’endroit mérite le déplacement. La carte n’a certes rien d’original – à l’exception des spécialités de la maison, comme la cazuela de gallina (délicieux ragoût de poulet), et des vins de la région – mais la qualité, les prix et l’ambiance constituent des atouts de taille.
La Posta (%425988 ; angle 19 de Febrero et roque Lanús ; plats 22-59 ars ; hdéj et dîner). Le genre d’éta-blissement inattendu à Chilecito, qui propose dans un décor élégant, intime et chaleureux des plats innovants (ragoût de chèvre au tor-rontès, par exemple) artistiquement présentés. Si la cuisine reste un peu en deçà du cadre et du service, elle ne démérite pas pour autant. Nous avons aimé en particulier les empanadas cuites sur la parrilla. Les produits du terroir qui garnissent les étagères sont à vendre.
Yops (ae Dávila 70 ; h8h-14h et 17h-tard lun-sam). Un peu sombre mais plein de charme, ce café bohème est de loin le meilleur de Chilecito. Bon café et cocktails corrects. Ne manquez pas les parties d’échecs, épiques.
où sortirLe samedi soir, on se presse au Fashion (10 ars ; h23h-tard sam), meilleure discothèque de Chilecito. Elle donne sur la route de Samay Huasi, à 1 km environ de la ville, et l’ambiance y est excellente. L’entrée pour les filles est un peu moins chère, et il peut arriver de gagner une moto ou un lot similaire à la tombola.
depuis/vers ChilecitoLa nouvelle gare routière est située à 1,5 km au sud du centre, près du Museo del Cablecarril. Des bus desservent régulièrement La Rioja (22 ARS, 3 heures), ainsi que Rosario, Buenos Aires et d’autres villes. Des minibus de La Riojana (%424710 ; maestro 61) relient aussi La Rioja moyennant 8 ARS supplémentaire, mais le trajet dure 30 minutes de moins. Aucun bus ne se rend au nord jusqu’à Belén ; afin d’éviter le long retour en arrière via La Rioja et Catamarca, nous vous suggérons d’entreprendre un circuit aux ruines incas d’El Shinkal et de loger à Belén.
parQue naCional talampaYa%03825 / altitude 1 300 mBien que seul un filet d’eau serpente sur ce qui, en langue quechua, signifie “la rivière sèche des arbres”, les formations rocheuses et les canyons extraordinaires de ce parc national témoignent de l’action érosive d’im-portantes quantités d’eau. Le parc tient d’un désert poussiéreux aux journées brûlantes, aux nuits très fraîches, aux pluies d’été rares mais torrentielles et aux violents vents de printemps. Les falaises de grès offrent un spectacle sensationnel, de même que le paysage de montagne au loin. Talampaya jouxte le Parque Provincial Ischigualasto, riche en fossiles, situé dans la province de San Juan (p. 392). En voiture, il est facile de visiter les deux dans la foulée.
orientation et renseignementsTalampaya se trouve à 141 km au sud-ouest de Chilecito, par la panoramique Cuesta de Miranda, sur la RN 40, la RP 18 et la RP 26. Via la RP 26, c’est à 58 km au sud de Villa Unión et 60 km au nord de Los Baldecitos – embranchement vers le Parque Provincial Ischigualasto de San Juan.
Le centre d’accueil des visiteurs (%470356 ; www.talampaya.gov.ar ; h8h-18h) se tient juste en retrait de la RP 26. Les véhicules privés n’ont pas le droit de pénétrer plus avant dans le
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parc. Il faut payer 25 ARS (8 ARS pour les Argentins) de droit d’entrée et se joindre à un circuit guidé.
À voir et à faireLe spectaculaire Cañón de Talampaya, un cours d’eau le plus souvent à sec entre des parois de grès abruptes, forme le haut lieu du parc. Des condors suivent les courants ascendants, tandis que l’on aperçoit des guanacos, des nandous et des lièvres de Patagonie (maras) à l’ombre des différentes variétés d’algarrobos qui poussent sur le sol sablonneux de la gorge.
La visite standard de 2 heures 30 (65 ARS) débute par une série de mystérieux pétroglyphes gravés sur des blocs de grès avant d’aborder les sites phares du canyon proprement dit : la Chimenea del Eco, dont l’écho résonne d’une manière impressionnante, la Catedral et El Monje.
Des excursions de 4 heures 30 (95 ARS) englobent aussi la gorge plus lointaine de Los Cajones. D’autres peuvent être organisées vers des sites comme la Ciudad Perdida et Los Chañares. Elles se déroulent à bord de minibus et impliquent peu de marche, mais prévoyez quand même de l’eau et de quoi vous protéger des ardeurs du soleil.
Des randonnées à pied (40-80 ARS) et des sorties à vélo guidées (35-45 ARS) sont également possibles. Elles peuvent présenter
davantage d’attrait, à condition que la chaleur ne soit pas trop intense.
où se loger et se restaurerIl n’y a pas de logement dans le parc lui-même, mais le centre d’accueil des visiteurs dispose d’un camping sans ombre (7 ARS/pers), équipé de toilettes et de douches correctes. Un café sur place sert des repas et des boisons fraîches.
Pagancillo, à 29 km au nord, abrite des lieux d’hébergement sans prétention. En parcourant encore 29 km en amont, vous atteindrez Villa Unión, une localité plus importante comptant plusieurs bungalows et hôtels, dont certains assez chics.
depuis/vers le parque nacional talampayaLes bus pour Pagancillo et Villa Unión au départ de La Rioja vous déposeront à l’entrée du parc (22 ARS, 3 heures 30), à 500 m à pied du centre d’accueil des visiteurs. Le premier de la journée quitte La Rioja à 7h, ce qui laisse largement le temps d’effectuer l’excursion dans la journée. Un bus quotidien part à 15h de Villa Unión, 58 km en amont, pour Chilecito (22 ARS, 3 heures) via l’im-pressionnant col de Miranda. Pour réussir à le prendre, demandez à l’un des participants à la visite guidée du parc de vous conduire en voiture à Villa Unión.
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