Adaptation de la surveillance
chimique du milieu marin
à la directive fille 2008/105/CE
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Propositions pour l’élaboration de stratégies
Convention Onema / Ifremer 2009
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Directive fille
- Evaluation de l’état chimique
- Evaluation des tendances temporelles de la contamination
- Possibilité d’utiliser d’autres matrices que l’eau
Un même programme peut-ilservir aux deux objectifs ?
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Substances obligatoires à surveiller
33 substances ou familles de substances de l’annexe II(4 non pertinentes en milieu marin)
8 substances de la directive 86/280/CEE(4 non pertinentes en milieu marin)
10 substances obligatoires OSPAR, non déjà prises en compte
51 (ou 43)
Substances facultatives
12 substances ou familles de substances de l’annexe III(2 ou 5 non pertinentes en milieu marin)
13 substances facultatives OSPAR, MEDPOL, RNO historique
25 (ou 23)
Directive fille
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Expérience du premier plan de
gestion
Evaluation de l’état chimique
Contrôle de Surveillancemené en 2008/2009 (AELB, AEAG, AEAP)
- Très majoritairement réalisé à partir de la surveillance directe dans l’eau (circulaire 2007/20)
- 1 fois / mois pendant 12 mois sur de nombreux points de prélèvements
- Comparaison des résultats aux NQE
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Expérience du premier plan de gestion
Bilan de la surveillance dans l’eau
Soit de 1 % (AELB) à 9 % (AEAG)
de résultats significatifs
AELB (avril 2008 - janvier 2009)
21952 mesures221 résultats > LQ
AEAG (janvier 2009 - octobre 2009)
4494 mesures418 résultats > LQ
Quelques résultats > LQ et > NQEDont plusieurs cas douteux (ex : Hg)
à confirmer sur d’autres matrices
Les résultats < LQ peuvent servir à l’évaluation de l’état chimiqueà condition que les LQ soient ≤ 30% de la NQE
ce qui n’est pas toujours le cas (ex : LQ TBT > NQE)
Ils sont inutilisables pour évaluer les tendances
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Expérience du premier plan de gestion
Problèmes inhérents à la surveillance directe dans l’eau
Faible représentativité spatiale et temporelle
Dosage de substances à l’état de traces Difficulté/technicité des prélèvements et analyses
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Expérience du premier plan de gestion
Bilan de la surveillance dans l’eau
Elle ne peut répondre à la directive fille pour l’évaluation des tendances
Elle répond incomplètement àl’évaluation de l’état chimique
Comme prévu, en milieu marin, la surveillance directe dans l’eau est
onéreuse et peu efficace
(Abandonnée par le RNO et OSPAR depuis 1984)
Quels outils pour une surveillance du milieu marin adapté à la directive fille ?
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Autres matrices marines : Biote, sédiment Nouvelles technologies : Échantillonneurs passifs (EP) SBSE, SPMD, LDPE (organiques hydrophobes) POCIS (hydrophiles) DGT (métaux sauf Hg) …
Problèmes à résoudre
Obligation d’élaborer des NQE dans biote et/ou sédiment
Obligation de rapporter les résultats des échantillonneurs passifs à des concentrations dans l’eau
Problème des hydrophiles si EP inapplicables
Les substances de la DCE non pertinentes en milieu marin ne sont retrouvées ni dans l’eau, ni dans le biote ni dans le sédiment.
Quels outils pour une surveillance du milieu marin adapté à la directive fille ?
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Obligation d’élaborer des NQE dans biote et/ou sédiment
Actuellement, seules existent les NQE dans l’eau sauf pour Hg, hexachlorobenzène, hexachlorobutadiène dans le biote
Les états membres doivent proposer leurs propres NQE biote et sédiment
Les méthodes rigoureuses (tests écotoxicologiques…) sont compliquées à mettre en œuvre et demanderont des délais de plusieurs années.
L’application des formules du TGD ne fait qu’amplifier les imperfections et approximations des NQE eau.
Le dire d’expert (autorisé par la DCE) semble être le meilleur compromis
Quels outils pour une surveillance du milieu marin adapté à la directive fille ?
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Échantillonneurs passifs (EP)
Sur les 51 substances obligatoires :
35 sont déjà mesurables par un ou plusieurs systèmes EP 3 pourraient l’être à court terme13 demandent des études plus poussées
Sur les 25 substances facultatives :
6 sont déjà mesurables par un ou plusieurs systèmes EP 9 pourraient l’être à court terme 2 demandent des études plus poussées 9 n’ont jamais été envisagées
Obligation de rapporter les résultats des EP à des concentrations dans l’eau
Pour le moment seuls les SBSE permettent cette transposition
Quels outils pour une surveillance du milieu marin adapté à la directive fille ?
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Problème des hydrophiles si EP inapplicables
Si les échantillonneurs passifs ne sont pas opérationnels pour cessubstances, la surveillance dans l’eau reste la seule solution.
Cela concerne 13 substances obligatoires,dont 8 non pertinentes en milieu marin
Les substances de la DCE non pertinentes en milieu marin ne sont retrouvées ni dans l’eau, ni dans le biote ni dans le sédiment.
Coûts importants pour des mesures inutiles
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Vers un compromis
Une proposition
- Ne pas mesurer les substances non pertinentes en milieu marin
- Mesurer les hydrophiles par échantillonneurs passifs si opérationnels, sinon dans l’eau… ou pas du tout
- Mesurer les substances non hydrophiles dans le biote 1 fois / an en novembre (cohérence avec OSPAR) Elaborer des NQE/biote à dire d’expert
- En vue de la DCSM, mesurer aussi les hydrophobes dans le sédiment.
Extension de la surveillance vers le large Intégration sur plusieurs années 1 fois / plan de gestion de 6 ans
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En résumé, quelques
principes
- Programme de surveillance = forcément un compromis
- Utiliser la possibilité du « dire d’expert »
- Pas de gaspillage sur l’immesurable ou l’inexistant
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Merci de votre attention