OBJECTIFS DU COURS
Savoir comment se constitue une politique
d’acquisition
Connaître les procédures et les différents niveaux
d’acquisition de documentation électronique
Avoir une vue d’ensemble sur l’offre numérique
payante et gratuite à mettre à disposition des
usagers
Savoir mettre en valeur les ressources
numériques : développer la visibilité et
l’accessibilité à ces ressources => notion de
« médiation numérique »
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PLAN DU COURS
I. Qu’entend-on par « ressources
numériques » ?
II. La politique d’acquisition : contexte &
définitions
III. Les acteurs en jeu
IV. Les procédures d’acquisition
V. La valorisation des ressources
numériques 3
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1. QU’ENTEND-ON PAR « RESSOURCES
NUMÉRIQUES » ?
Définition ADBS :
« Document encodé afin d’être traité par un ordinateur et considéré comme une unité bibliographique. Les ressources électroniques comprennent d’une part des ressources d’information stockées en local, d’autre part celles qui nécessitent l’utilisation d’un périphérique relié directement à l’ordinateur (par exemple, un disque dur, un lecteur de cédérom), et enfin les services en ligne (par exemple, les forums ou les listes de discussions, des sites web). Une ressource électronique peut comporter soit du texte, soit de l’image fixe ou animée, soit du son. Elle peut être aussi multimédia. »
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1. QU’ENTEND-ON PAR « RESSOURCES
NUMÉRIQUES » ?
Lien à un support technologique (ordinateur,
liseuse…) : questions des formats, des normes, de
la compatibilité et de l’interopérabilité au cœur des
ressources numériques …
…. Pour l’ECHANGE et
le PARTAGE
…. Pour la CONSERVATION,
l’ARCHIVAGE
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1. QU’ENTEND-ON PAR « RESSOURCES
NUMÉRIQUES » ?
Diversité des ressources numériques :
Plusieurs types :
- Texte (revues électroniques, ebooks, blogs…)
- Image
- Video
- Audio
…
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1. QU’ENTEND-ON PAR « RESSOURCES
NUMÉRIQUES » ?
Aux contours variés :
- produits commerciaux tels que bases de revues
numériques ou d’ebooks, catalogues électroniques
de revues
- contenus numériques créés par la bibliothèque/le
professionnel de l’information
- ressources numérisées
- ressources en open access
- contenus du domaine public
… 7
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1. QU’ENTEND-ON PAR « RESSOURCES
NUMÉRIQUES » ?
. Multiplicité de ressources
. Plusieurs modes d’acquisition
autant de stratégies de valorisation à mettre en
place pour développer leur(s) utilisation(s).
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Dans le Dictionnaire de l’information (Serge CACALY, Yves F. LE COADIC,
Paul-Dominique POMART, Eric SUTTER,
Armand Colin, Paris, 2004), pas d’entrée « Acquisition »
mais un renvoi vers « Chaîne documentaire » :
« Ensemble des processus de traitement des documents :
repérage du fournisseur et de la disponibilité, acquisition
(commande, achats…), traitement bibliographique
(catalogage ou déchargement de notice, indexation, résumé),
enregistrement dans un fichier catalographique, équipement
physique (cote, antivol…), communication à l’usager ou au
destinataire, rangement et, ultérieurement, élimination
éventuelle ».
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
L’acquisition de documentation est une étape de la chaîne
documentaire : elle intervient au début du processus
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http://www.dedaledocsante.be/reflexivite/gestion_documentation.htm
2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Définition ENSSIB évidemment biblio-centrée,
orientée papier.
On peut retenir la déf suivante :
Acquisition = intégration de
ressources dans un espace
documentaire
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
POLITIQUE : règle, recommandation, ligne de
conduite
DOCUMENTAIRE : qui touche à la documentation
Définition ENSSIB : « La politique documentaire
recouvre au sein d’une bibliothèque l’ensemble des
processus visant à contrôler le développement
des collections. »
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Politique documentaire :
- ligne de conduite qui régit la chaîne documentaire
- couvre l’ensemble des processus visant à contrôler
la gestion de la documentation
- ensemble de recommandations définies en amont
de tout processus de gestion et de traitement de
document
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Politique de conservation :
- ensemble des mesures destinées à prévenir et/ou à
ralentir les dégradations des documents.
(démarche à l’origine orientée papier)
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Selon Nicolas Tocquer (DCB 2005), la mise en
place d’une politique de conservation suit 4 étapes :
1. Le Bilan de conservation (diagnostic de l’état de la
bibliothèque : analyse intellectuelle et physique)
2. Le plan d’urgence (procédures à suivre en cas de
sinistre)
3. Le plan de conservation (chantiers à mettre en
œuvre à court, moyen et long terme)
4. Le plan de formation (actions pédagogiques
destinées au personnel et aux usagers) 19
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Politique d’accès :
- Ensemble des modalités d’organisation, de
communication et de diffusion des collections
// MEDIATION
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Politique d’acquisition :
expression formalisée des choix et
des priorités d’une bibliothèque en
matière d’acquisition.
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Cette expression se formalise notamment à travers
3 documents essentiels :
1. Le plan de développement des collections
2. La Charte Documentaire
3. Le protocole de sélection
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Définition ENSSIB :
« Le plan de développement des collections est un
document programmatique fixant de façon pluri-
annuelle les axes prioritaires de développement
d’une collection donnée, dans le respect des
orientations et bornes d’une charte documentaire.
Généralement cantonné à un segment
documentaire thématique, il est le document de
référence du ou des gestionnaires de ce segment
de collection. »
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Un exemple de Plan de développement de
collections pour analyse :
Le plan de développement des collections du
Service Commun de Documentation de l’Université
de Reims Champagne-Ardenne 2009-2010
http://www.univ-reims.fr/site/bibliotheques/les-
bibliotheques/gallery_files/site/1/1697/20119/36307.
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Document de 95 pages, sectionné en plusieurs
parties = différentes disciplines présentes dans le
fonds documentaire.
Pour chaque discipline, le document présente (cf.
page 4) :
- Les dépenses effectuées en 2008 pour le
domaine en papier et numérique
- Le descriptif des collections en libre accès,
imprimées et électroniques
- Le nombre d’étudiants concernés
- Les objectifs documentaires du SCD pour la
période 2009-2010
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
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En 2008, le budget « ressources numériques » du SCD de Reims
représentait 35% du budget total coll. Imprimées + num
2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
A titre de comparaison, voir le rapport de l’enquête
sur l’acquisition des ressources numériques en
bibliothèque publique du Ministère de la Culture et
de la Communication (2014)
Dépenses ressources num. en BU > Dépenses
ressources num. en BP
Mais budget croissant dans les 2 cas
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Le document comprend également un volet
uniquement dédié aux ressources numériques
(page 67).
Types de ressources acquises : périodiques
électroniques, bases de données, ebooks,
dictionnaires ou encyclopédies en ligne.
Acquisitions sous forme d’abonnement annuel ou
pluri-annuel (dans le cadre d’un groupement de
commandes par exemple => cf. partie IV)
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Rappel définition ENSSIB du plan de
développement des collections :
« (…) document programmatique fixant (…) les
axes prioritaires de développement d’une collection
donnée, dans le respect des orientations et bornes
d’une charte documentaire. »
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Cette expression se formalise notamment à travers
3 documents essentiels :
1. Le plan de développement des collections
2. La Charte Documentaire
3. Le protocole de sélection
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
La charte documentaire est LE document constitutif
de la politique documentaire. Elle fait la synthèse
des choix à opérer en matière de gestion de
ressources documentaires au sein d’un
établissement. Dans une bibliothèque universitaire
ou un service commun de documentation, ce
document est en principe soumis à la validation du
président ou du directeur de l’établissement.
=> DIMENSION CONTRACTUELLE
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Un exemple de charte documentaire à consulter,
pour faire écho au PDC présenté :
La charte docu de la BU de l’Université de Reims
est également accessible en ligne
http://www.univ-reims.fr/site/bibliotheques/les-
bibliotheques/gallery_files/site/1/1697/20119/20141/
20146/20181.pdf
Voir aussi : la charte des collections de la BU de
Nîmes
www.unimes.fr/_resources/acces%20directs/bu/Ch
artePolDocNimes.pdf?download=true 35
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Cette expression se formalise notamment à travers
3 documents essentiels :
1. Le plan de développement des collections
2. La Charte Documentaire
3. Le protocole de sélection
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Le protocole de sélection
Le protocole de sélection fixe les critères
de sélection des suggestions d’achat dans
chaque domaine
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
Trois idées majeures doivent guider la
sélection :
1. Place de la ressources au sein de l’espace
documentaire (pertinence, cohérence de
l’achat, en lien avec le point 2)
2. Usage de la ressource (en rép à des
BESOINS)
3. Valeur de la ressource (validité, autorité =
date, source, etc)
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2. POLITIQUE D’ACQUISITION :
CONTEXTE & DÉFINITIONS
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Qqs critères
de sélection
fixés par la BU
de Reims
Classer ces
orientations
selon les points
définis
précédemment:
Place, usage,
valeur …
3. LES ACTEURS EN JEU
Acquéreur
Fournisseurs
Acteurs de coopération et de
mutualisation
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3. LES ACTEURS EN JEU
LE PROFIL TYPE DE L’ACQUÉREUR
Mission n°1 : Définir une politique d’acquisition dans un domaine particulier
- Etat des lieux
- Analyse des besoins des usagers // évaluation des usages
- Dresser le calendrier annuel des acquisitions selon le cadre budgétaire imposé
- Rédiger les documents constitutifs de la pol d’acquisition (PDC, charte docu du domaine, etc)
- Noter les sources utiles au choix des acquisitions
….
Cf. «Fiche de poste de l’acquéreur », BBF, n°1, 2006 [http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2006-01-0005-001] 42
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3. LES ACTEURS EN JEU
LE PROFIL TYPE DE L’ACQUÉREUR
Mission n°2 : mettre en œuvre le
développement documentaire du secteur
- Faire une veille de l’offre éditoriale proposée dans le
domaine (juridique, par exemple)
- Suivre l’évolution des publications dans le domaine
- Effectuer la sélection en fonction de critères pré-établis,
relatifs aux besoins des usagers
- Réaliser la commande et suivre la mise en service
des ressources
- Contrôler le signalement de ces ressources (dans la
base doc)
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3. LES ACTEURS EN JEU
LE PROFIL TYPE DE L’ACQUÉREUR
Missions n°3: Promouvoir les ressources
acquises auprès des usagers
- Valoriser les collections via les outils de la
médiation numérique (cf. partie 5)
- Elaborer des produits documentaires (dossiers
documentaires, panoramas de presse, etc)
- Former, guider les usagers (ateliers…)
- Veiller au respect des droits de la propriété
intellectuelle (règles d’utilisation et d’usage des
ressources)
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3. LES ACTEURS EN JEU
LE PROFIL TYPE DE L’ACQUÉREUR
Connaissances requises
- Histoire du livre, de la documentation
- Méthodes de gestion de projet
- Circuit du document
- Outils d’acquisition et de développement des collections
- Fonctionnalités d’un SIGB (modules acquisition, catalogage, prêt, périodiques, recherche, statistiques…)
- Modes et gestion des accès aux ressources en ligne
- Modes de classification et d’indexation des ressources
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3. LES ACTEURS EN JEU
LE PROFIL TYPE DE L’ACQUÉREUR
Connaissances requises : 3 niveaux
d’environnements
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3. LES ACTEURS EN JEU
Au-delà de l’acquéreur, quels sont/quels peuvent
être les autres acteurs en jeu dans l’acquisition de
ressources (numériques) ?
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3. LES (AUTRES) ACTEURS EN JEU
- Les éditeurs -
- Les agrégateurs de contenus
- Les consortiums de Bibliothèques,
comme Couperin
- L’ABES
- Le Réseau CAREL
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3. LES ACTEURS
Les agrégateurs de contenus
Définition (un peu réductrice) du glossaire de l’URFIST Lyon :
« Un agrégateur de contenu est un prestataire dont l'activité consiste à servir d'intermédiaire entre des éditeurs de presse et des sociétés qui recherchent du contenu pour leurs sites Web et/ou leur Intranet. Pour ce faire, il met en place une plate-forme de distribution dans laquelle il archive la production des grands médias. Il établit ainsi des relations de partenariat avec des groupes internationaux et des entreprises. »
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Ex : ProQuest (américain) Numilog (agrégateur français de
livres électroniques)
3. LES ACTEURS
Les éditeurs
- Marché de l’édition scientifique dominé par 4
grands groupes :
Elsevier (Hollandais)
Springer (Allemand)
Wiley-Blackwell (Américain)
Taylor & Francis (Anglais).
- Editeurs français importants sur le marché des
revues numériques :
CAIRN
EDP Sciences
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3. LES ACTEURS
Edition pédagogique
Le GEDEM regroupe les principaux éditeurs
français de ressources numériques destinées à
l’éducation (tous medias confondus) :
http://www.gedem.org/
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3. LES ACTEURS
Le réseau CAREL
L'association Réseau Carel (Coopération pour
l'Accès aux Ressources Numériques en
Bibliothèques) fondée en 2012, a été mise en place
pour remplacer le service de coopération de la BPI
(Bibliothèque publique d'information) dans le
dialogue entre les éditeurs de ressources
numériques et les bibliothèques publiques.
Site web : http://www.reseaucarel.org/
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3. LES ACTEURS
COUPERIN :
Consortium Unifié des Etablissements Universitaires et de
Recherche pour l’accès aux publications numériques
Association qui regroupe + de 240 membres dont 95
universités, 93 grandes écoles, 29 organismes de recherche
Recueille et analyse les besoins documentaires de ses
membres
Travaille en collaboration avec l’ABES pour les groupements
de commandes et les achats en licence nationale
Site web : http://couperin.org/
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3. LES ACTEURS
ABES:
Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur, située à Montpellier, créée en 1994
Sous la tutelle du MESR
Environ 70 agents
Conçoit et gère des outils documentaires pour les universités et les organismes de recherche
Travaille en collaboration avec Couperin pour les groupements de commandes (Département ADELE : achat de documentation électronique)
Site web : http://www.abes.fr/ 55
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3. D’AUTRES ACTEURS
ICOLC : International Coalition of Library Consortia
« Regroupement » de près de 200 consortia de bibliothèques de tous les continents.
Existe depuis 1996
Réunions 2 fois/an (1 en Amérique du N. en général au printemps, 1 en Europe, à l’automne)
Centrées sur le partage d’expériences autour des ressources électroniques (traitements, acquisitions = « Battlefield Survey »)
Comité de coordination composé de 5 à 10 pers. Sur la base du volontariat
Site web : http://icolc.net/
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ICOLC 2015 (ABES ET COUPERIN POUR LA FR.)
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ICOLC 2015, Oslo (Norvège)
Grandes lignes du programme qui
s’est déroulé entre le 5 et le 7 oct. :
- Gold open access, APC et cie
- Regional Consortia Groups (exemples : Nordlic, Sell)
- Négo, modèles économiques (partage d’expériences)
- « Battlefield survey » = Enquête annuelle présentant les coûts des acquisitions de ressources électroniques en comparaison avec les coûts des années précédentes (par éditeur, par consortium)
- Licences nationales
- Présentation d’outils de gestion utilisés par certains consortia (Danois, Allemand)
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
3 NIVEAUX d’acquisition relevés aujourd’hui en documentation (doc électronique comprise)
1.L’abonnement/ l’achat individuel (cf. cas pratique en CDI)
2.L’acquisition par groupement de commandes
3.L’acquisition en licence nationale (ex du projet ISTEX d’acquisitions d’archives : http://www.istex.fr/)
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Recueil du témoignage de l’enseignante-documentaliste
du collège : Mme Tifany DUBOIS (2014)
[Contact : [email protected]]
Le collège de la Mare aux Champs se situe à Vaux-le-
Pénil en Seine-et-Marne (77)
L’établissement regroupe environ 800 élèves.
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Le Centre de Documentation et d’Information (CDI) du collège de la Mare aux champs c’est :
Environ 20 000 documents référencés, archives comprises : une grande partie de ces documents enregistrés n’est pas en prêt.
RH : 1 documentaliste seule à plein temps, qui reçoit de temps en temps de l’aide d’assistants pédagogiques, à raison de quelques heures par semaine seulement.
Logiciel documentaire utilisé : BCDI (financé par l’académie de Créteil - moyens limités, pas de possibilité pour l’instant de migrer vers un nouveau système).
Accès à la base documentaire en ligne : http://0771178m.esidoc.fr/search.php 60
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Comment fonctionne l’acquisition de documents au CDI ?
Prévision de toutes les acquisitions, qu’elles soient
électroniques ou imprimées, en concertation avec
l’ensemble de la communauté éducative de
l’établissement /équipe pédagogique.
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Comment fonctionne l’acquisition de documents au CDI ?
Acquisition papier : sélection
Pour les documents de lecture « loisir/plaisir » : la documentaliste donne l’exemple d’une collègue de musique qui lit beaucoup de littérature jeunesse et qui lui fait part de ses avis dont elle tient compte pour la sélection de livres à acheter.
Mais les élèves eux-mêmes sont les mieux placés pour la question des livres « plaisir » : un cahier de suggestion leur est mis à disposition et la documentaliste anime également des clubs de lecture, occasion de préparer des commandes de livres. C’est également aussi dans ce cadre qu’elle organise des sorties à la librairie pour effectuer le choix des livres avec les élèves.
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Comment fonctionne l’acquisition de documents au CDI ?
Acquisition papier : sélection
Pour les lectures pédagogiques et scolaires, la
documentaliste se réfère toujours aux programmes de
l’éducation nationale
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Comment fonctionne l’acquisition de documents au CDI ?
Acquisition papier : circuit des achats
Ici, la documentaliste travaille avec une seule librairie.
Etape 1 : sélection des documents/livres dans les conditions évoquées précédemment et sous forme de liste
Etape 2 : liste transmise au service intendance qui règle les questions de devis et de facturation directement avec la librairie.
Etape 3 : livraison des achats directement au CDI 64
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Comment fonctionne l’acquisition de documents au CDI ?
Constitution de la liste
Pour chaque document la documentaliste indique :
- Titre, Auteur, Editeur, Année, Identifiant du document
(ISBN par exemple), Prix, Quantité
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Conseils et recommandations :
- Bien connaître l’offre des bibliothèques ou des médiathèques pour le public en question (enfants, adolescents de 11 à 14 ans)
- Autres références intéressantes :
les cahiers de livres de la revue Inter-CDI (nouveautés uniquement),
la rubrique Je Bouquine sur les dernières nouveautés jeunesse (romans, BD)
le catalogue LUDIC (catalogue envoyé au CDI qui présente en les classant par catégories les livres, documentaires et de fiction). LUDIC est une société présente sur le marché de l’édition scolaire depuis une vingtaine d’années.
La culture et la veille du documentaliste peuvent aider (blogs, sites internet divers, listes de diffusion come e-doc et cdi-doc, Savoirs CDI, etc)
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Fournisseurs :
Pour les achats (livres) : librairies
Pour les abonnements (revues) : directement auprès des
éditeurs, via l’intendance
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
D’autres acteurs :
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• BPE, bibliothèque pour l’école
– société basée dans le
Limousin : vendeur et
distributeur de livres
sélectionnés auprès d’éditeurs
spécialisés à destination d’une
clientèle ciblée d’institutionnels :
écoles, bibliothèques, conseils
généraux.
- fondée en 1999, a des accords
commerciaux et logistiques avec
la majorité des acteurs majeurs
de cette édition spécialisée.
http://bpe.pemf.fr/bpe/index.php?
clef=BPE_ACCUEIL
• Lire et Savoir
-entreprise de commerce de détail de
livres en magasin spécialisé basée à
Coulommiers.
- propose des livres neufs, mais plus
édités (romans, albums,
documentaires) = coûts + attractifs
- a une démarche intéressante : 1er
contact téléphonique pour sonder
besoins puis rencontre directe = une
personne de l’entreprise se déplace
avec des caisses de livres et les
livres choisis par le CDI sont laissés
en même temps que la facture. Très
pratique car la documentaliste tient
les livres directement entre les
mains.
- n’ont pas de vitrine sur le web.
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Au-delà du papier (majoritaire), d’autres acquisitions au
CDI du collège de la Mare aux Champs :
Acquisition électronique :
SCEREN-CNDP internet propose des achats de livres
numériques. L’offre numérique reste tout de même
limitée.
Multimedia :
- Achat de livres audio
- Ressources video : LESITE.TV (http://www.lesite.tv/ ) 69
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Une difficulté soulevée : offre de documentaires,
plus limitée.
Il s’agit de trouver de bons documentaires, adaptés à un
public d’adolescents de 11 - 15 ans (de la 6ème à la
3ème).
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UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Calendrier, budget
Fréquence des commandes : 4 p/an maximum.
Calendrier des commandes : une à la rentrée de septembre (utilise la fin du budget de l’année civile), une en début d’année civile en janvier-février, 2 au printemps
Dépend du budget, variable car désormais globalisé (loi sur la globalisation des crédits = budgets des collèges désormais globalisés – avant, chaque discipline bénéficiait d’une ligne budgétaire propre).
Le budget est généralement divisé pour le CDI en trois catégories :
achats / abonnements / matériel 71
no
v-d
ec 2
01
5
UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Répartition des coûts des acquisitions CDI du collège
de la mare aux champs pour une année civile
(estimations) :
- Entre 800 et 900 € pour les abonnements (12 titres)
- 400 € environ pour les achats d’ouvrages
- Environ 300 € pour le matériel
Soit un total d’environ 1600 € p/année 72
no
v-d
ec 2
01
5
UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
Part du budget:
La part du budget du CDI dans le budget global d’un
établissement varie entre 2 et 15% (selon la taille et la
situation géographique de l’établissement – part
évidemment moins importante pour un petit collège de
campagne que pour un gros lycée de centre-ville.)
74
no
v-d
ec 2
01
5
UN CAS PRATIQUE EN CDI
L’EXEMPLE DU COLLÈGE DE LA MARE AUX CHAMPS
BILAN - Récapitulatif du circuit des acquisitions de documents
au Collège de la Mare aux Champs :
○ Sélection avec l’équipe pédagogique, en se référant à
divers outils, en sondant les élèves, etc (CDI)
○ Listing des documents choisis avec les références bib.
(CDI)
○ Envoi de la liste au service de gestion/intendance, qui gère,
en collaboration avec l’agent comptable, les questions de
facturation puis de livraison avec les différents fournisseurs.
(Validation indispensable en amont par le chef
d’établissement.) 75
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’acquisition de ressources numériques en GC :
Exemple des groupements de commandes portés par l’ABES
Qu’est-ce qu’un groupement de commandes ?
C’est un regroupement de personnes morales qui permet de procéder à une consultation unique d’achats.
« Les groupements de commande ont pour avantage de faciliter la mutualisation des procédures de marchés et de contribuer à la réalisation d'économies sur les achats. »
(marche-public.fr)
76
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’acquisition de ressources numériques en GC :
Exemple des groupements de commandes portés par l’ABES
Groupement de commandes : bref historique
- Une initiative des acheteurs publics dans les années 50
- Consacrée en 1966 par le livre IV du Code des Marchés Publics
- Réaffirmée dans l’article 8 du Code des Marchés publics dès 2001
- Confirmée par les Codes 2004 puis 2006 allant dans le sens de simplifications.
77
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’acquisition de ressources numériques en GC :
Exemple des groupements de commandes portés par l’ABES
L’ABES est divisée en cinq départements :
- département des ressources humaines et administration DRHA)
- département des services aux réseaux (DSR)
- département des systèmes d’information (DSI)
- département des études et projets (DEP)
- département d’achat de documentation électronique (ADELE) depuis le 1er janvier 2013 (avant, pôle rattaché au DSR)
78
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’acquisition de ressources numériques en GC :
Exemple des groupements de commandes portés par l’ABES
Depuis 2001, l’ABES porte des groupements de commandes pour l’achat de documentation électronique au bénéfice des établissements d’enseignement supérieur et de recherche
A partir de 2004, l’ABES collabore avec Couperin. Tous les membres du consortium ont la possibilité de participer aux GC et de bénéficier des tarifs négociés.
79
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’acquisition de ressources numériques en GC :
Exemple des groupements de commandes portés par l’ABES
L’ABES est le pouvoir adjudicateur et l’intermédiaire financier et administratif pour un marché qui concerne au moins 15 établissements membres de Couperin intéressés par l’acquisition d’une même ressource électronique.
L’ABES ne passe actuellement que des marchés négociés pour les GC (exclusivité). Elle notifie et exécute les marchés pour l’ensemble des membres du groupement, paie une facture unique au fournisseur et refacture ensuite sa contribution à chaque établissement membre.
La durée des marchés est de 3 ou 5 ans. Au cours de leur exécution, aucun membre ne peut quitter ou rejoindre le groupement.
80
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’acquisition de ressources numériques en GC :
Exemple des groupements de commandes portés
par l’ABES
D’autres établissements portent également des
groupements de commandes : certaines
Universités, le CNRS…
L’ABES est l’établissement qui porte le plus grand
nombre de groupements de commandes pour les
bib. et pour le volume financier le plus important.
81
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
L’ABES porte en 2015 onze groupements de
commandes de ressources numériques.
10 groupements d’une durée de 3 ans
1 groupement d’une durée de 5 ans.
Le nombre de membres peut aller jusqu’à 476
(Elsevier)
82
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
Préalablement à la constitution de tout groupement, le
consortium Couperin recense les besoins auprès des
établissements et décide de l’opportunité de la création
d’un groupement de commandes :
- En amont des négociations = enquête Couperin
- A l’issue des négociations = offre diffusée aux
établissements. Les établissements intéressés signent
une déclaration d’intention mentionnant les ressources
choisies et l’envoient au porteur du groupement
(l’ABES).
83
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
La phase de conventionnement
L’article 8 II du code des marchés publics prévoit la
signature d’une seule convention par l’ensemble des
membres du groupement.
Mais la taille des groupements portés par l’ABES rend
cette obligation matériellement impossible. L’ABES fait
signer une convention à chaque membre du
groupement. C’est la somme de l’ensemble de ces
conventions qui constitue le contrat de groupement.
Cette convention doit être signée par la personne ayant
la qualité pour engager juridiquement l’établissement
(président pour les universités, directeur pour les
écoles).
84
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
L’appel d’offre, procédure de droit commun.
Le code des marchés publics impose l’obligation de
passer par la procédure d’appel d’offres dès lors que le
seuil de procédure est dépassé.
Ce seuil a été fixé à 134 000 € pour les marchés de
fournitures courantes et services de l’Etat et ses
établissements publics.
85
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
Le marché négocié : une procédure d'exception.
L’article 35 du code des marchés publics prévoit une série d'exceptions permettant le recours à des procédures négociées.
La procédure négociée, une procédure généralisée dans les marchés d’éditions
Le fondement du marché négocié en documentation électronique
Article 35 II 8
Pour des raisons tenant à la protection des « droits d’exclusivité ».
Le déroulement des négociations
Conduite des négociations par le consortium Couperin (2 ou 3 représentants du consortium), assisté par un représentant de l’ABES. Négociations tarifaires, sur les contenus et sur certaines clauses de la licence (droits d’utilisation des abonnés).
Négociation du CCAP par l’ABES, rédaction du DC3
86
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
Finalisation du marché
Attribution du marché
Signature des documents du marché par le prestataire
Rédaction du rapport de présentation
Visa du contrôleur financier
Signature du marché par le directeur de l’ABES
Notification
Début d’exécution
Facturation
87
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
Animation du groupement pendant toute sa durée
- S’assurer du changement des options de chaque
membre (si le marché le permet) à la fin du 3ème trim.
- Envoyer les avenants en cas de modification du marché
- Reconduire le marché auprès du fournisseur à chaque
fin d’année (si le marché est reconductible)
- Facturation annuelle à des établissements membres
- Vérifier les encaissements des abonnements et des
frais de gestion de chaque établissement participant.
Effectuer les relances nécessaires et faire procéder aux
éventuelles coupures d’accès en cas de non-paiement
88
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
Avantages pour la personne publique :
Sécurisation des procédures grâce à une meilleure maîtrise du coordonnateur.
Economies liées à la réduction des coûts de procédure pour la personne publique (Une seule publicité en appel d’offres, une seule négociation en procédure négociée).
Economies liées à l’achat groupé.
Avantages pour le prestataire :
Réduction des coûts liée à la procédure (une seule offre en AO, une seule négociation en PN), et une seule facturation pour les marchés passés par l’ABES
Sécurisation de son chiffre d’affaire pendant toute la durée du groupement
89
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION : GC
Inconvénients :
Charge de travail non négligeable pour le
coordonnateur du groupement
Fermeture du marché pendant toute la durée du
groupement
Le prestataire peut se retrouver dans une position
de force en cas de blocage dans la négociation car
rupture des négociations = conséquences sur
l’ensemble des établissements.
90
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’acquisition de ressources numériques :
Les groupements de commandes (GC) portés par l’ABES
Le département ADELE collabore donc avec différents acteurs :
- Le consortium Couperin (négociations)
- Les correspondants doc élec des SCD des membres des groupements de commandes
- Le service financier de l’ABES (facturation)
- Le service juridique de l’ABES (rédaction des pièces du marché)
- Le ministère
91
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’achat de ressources numériques en licence
nationale: exemple du projet ISTEX
92
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’achat de ressources numériques en licence
nationale: exemple du projet ISTEX
Idée de l’acquisition de ressources doc élec sous
forme de licence nationale dès 2006
2008 : le bureau pro de Couperin inscrit comme
objectif prioritaire de « porter politiquement le
modèle des LN » => débuts des travaux de
réflexion sur les modalités, le fonctionnement, le
coût d’un tel programme pour la France.
93
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’achat de ressources numériques en licence
nationale: exemple du projet ISTEX
Modèle Allemand : 110 millions d’euros dépensés
entre 2004 et 2011
Volonté de construire un modèle de licences
nationales pérenne et solide depuis la négociation
jusqu’à la conservation des données
On achète contenu + données (métadonnées)
94
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’achat de ressources numériques en licence nationale: exemple du projet ISTEX
2009 : le gouvernement lance un programme d’investissements pour l’avenir géré par le CGI (commissariat général à l’investissement)
2010 : l’ABES, l’INIST et Couperin, avec le soutien de la MISTRD, s’associent pour construire un projet dans ce cadre
2011 : le jury chargé d’examiner le projet donne un avis favorable et recommande le financement du projet ISTEX
95
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’achat de ressources numériques en licence
nationale: exemple du projet ISTEX
14 Décembre 2011 : le premier ministre signe la
décision d’attribution de 60 millions d’euros au
projet
30 avril 2012 : signature de la convention
d’attribution des moyens financiers par l’ANR et le
CGI après mise au point des rôles de chaque
partenaire du projet
96
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
BSN (Bibliothèque Scientifique Numérique)
Couperin + Univ. Lorraine = besoins, services
ABES = négociations
Inist = accès aux données
• Bénéficiaires des licences nationales
Universités
Organismes de recherche
Grandes Ecoles
CHU 97
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
98
no
v-d
ec 2
01
5
Bénéficiaires : répartition par grands secteurs disciplinaires
LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
L’achat de ressources numériques en licence
nationale: exemple du projet ISTEX
Ressources demandées, par ordre décroissant de
priorité :
- Collections de périodiques électroniques
- E-books
- Archives de bases de données
- Corpus de documents numérisés
99
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
Depuis 2011, l’ABES a déjà acquis un certain
nombre d’archives de périodiques et d’ebooks
mises à disposition de la communauté scientifique
française.
Corpus déjà acquis :
http://www.licencesnationales.fr/liste-ressources/
=> Pour l’instant, uniquement des marchés négociés,
mais appel d’offre nécessaire si pas d’exclusivité de
contenus (pour des corpus numérisés du domaine
public par exemple) 100
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
3 volets majeurs dans l’acquisition de ressources numériques :
- Administratif = rédaction de documents contractuels, suivi des délais
- Technique = gestion des accès (déclaration IP…), statistiques (recommandations Counter)
- Juridique = définition des conditions d’utilisation des ressources dans une licence (loi pauvre pour le numérique, on passe du légal au contractuel) http://scinfolex.com/2011/12/17/ressources-numeriques-en-bibliotheque-aspects-juridiques-et-modes-dacquisition/ 101
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
Lorsqu’aucun acteur public n’est concerné dans le processus d’achat de ressources électroniques (ex : une entreprise souhaite s’abonner à une base de revues électroniques auprès de l’éditeur Dalloz ou de LexisNexis pour répondre aux besoins de son service juridique) = contrats de droit privé, pas de cadre juridique particulier
Mais il est important, si ce n’est nécessaire, de fixer, à l’instar des marchés publics :
- l’objet du marché (ce qu’on achète : détailler en annexe)
- Les tarifs et les modalités de facturation et de règlement (dates…)
- Des pénalités en cas de retard dans la fourniture du service ou de dysfonctionnement prolongé (engagement concédant)
- La fourniture de statistiques (engagement concédant) 102
no
v-d
ec 2
01
5
4. LES PROCÉDURES D’ACQUISITION
Si un même service est proposé par 2 éditeurs
différents, l’acquéreur peut (et se doit de – l’objectif
principal reste le moindre coût !) faire des devis
pour mettre en concurrence les fournisseurs
103
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
« Bout » de la chaîne documentaire : diffusion,
communication, médiation
104
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
La valorisation de doit pas se limiter aux ressources achetées !
Il est important, dans un contexte budgétaire souvent
limité, de valoriser auprès de ses publics les ressources gratuites ou produites en interne, par la bib/le
centre de doc… Une veille et une sélection de
ressources numériques gratuites
est donc à faire en // du processus
d’acquisition
de produits commerciaux
105
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
1.Contenus en accès libre:
- Open access : peut s’agir de contenus d’éditeurs en
libre accès, mais bien souvent il s’agit de contenus
d’archives (≠ courant) EMBARGO
archives ouvertes : ex. HAL ,
arXiv
Voie verte
A NPC avec le Gold Open access et sa dérive « auteur-
payeur » ! (pas d’embargo, mais l’auteur paie l’éditeur
pour que son article soit publié en open access…) 106
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
107
no
v-d
ec 2
01
5
Les modèles de l’open access
Green open access : dépôt dans une archive
ouverte (HAL…), parfois après une période
d’embargo si le contenu a été publié dans une
revue éditoriale classique (6 à 12 mois)
Gold open access et modèle auteur-payeur
Freemium
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
- Contenus du domaine public : les œuvres
tombent dans le domaine public 70 ans après la
mort de l’auteur
Article L. 123-1 du Code de la propriété
intellectuelle : « L'auteur jouit, sa vie durant, du
droit exclusif d'exploiter son œuvre sous quelque
forme que ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire.
Au décès de l'auteur, ce droit persiste au bénéfice
de ses ayants droit pendant l'année civile en cours
et les soixante-dix années qui suivent. » 108
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
Domaine public : Archive.org
https://openlibrary.org/
109
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
- Contenus sous licence CC
Creative Commons (CC) organisation dont le but
est de proposer une solution alternative légale aux
personnes souhaitant libérer leurs œuvres des
droits de propriété intellectuelle standards de leur
pays, jugés trop restrictifs. L’organisation a créé
plusieurs licences, connues sous le nom de
« Licences Creative Commons ».
110
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
Contenus de blogs et de sites web à valoriser selon
les besoins des publics
113
no
v-d
ec 2
01
5
Il faut toujours répondre à des besoins documentaires
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
2. Collections numérisées par l’établissement/la
bibliothèque
ATTENTION, coût du projet de numérisation =
moyens techniques et humains + durée du projet
114
no
v-d
ec 2
01
5
115
no
v-d
ec 2
01
5
Guide de gestion d’un projet de numérisation (ENSSIB)
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
Exemples de valorisation de collections numérisées:
1. Les manuscrits enluminés et peints de la BNF
mis en valeur avec Pinterest :
https://www.pinterest.com/gallicabnf/enluminures-
illuminations/
2. Les collections de photographies numérisées de
la Bibliothèque de Toulouse avec FlickR :
https://www.flickr.com/photos/bibliothequedetoulous
e/
116
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DE RESSOURCES
NUMÉRIQUES
118
no
v-d
ec 2
01
5
Valorisation des collections numérisées de la Bibliothèque
de Toulouse avec FlickR
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
Valorisation de contenus en open access :
1. Signaler des collections de titres ouverts répondant aux besoins des
usagers dans la base documentaire, au même titre que les bouquets
sous abonnement = INTEGRATION DANS L’OFFRE DOCUMENTAIRE
Le KB+ du JISC (Joint Information Systems Committee UK) :
https://www.kbplus.ac.uk/kbplus/publicExport met à disposition les
listes de titres en OA d’un certain nombre d’éditeurs. Voir aussi :
- Le DOAJ (annuaire de revues scientifiques en libre accès)
- Le DOAB (répertoire de livres numériques en libre accès)
Garder à l’esprit les 3 idées phares : Place, usage, valeur
=> On valorise toujours ce qui est pertinent, ce qui est cohérent p/r à
un public, à un espace documentaire particuliers
Sélection
119
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
Valorisation de contenus en open access :
2. Mettre en avant les portails/plateformes de ressources en libre accès
en intégrant les liens sur le site de la bib/du centre de doc (données
bibliographiques et/ou texte intégral)
- Revues.org
- Persée
- Erudit
- HAL
- ArXiv
…
Exemple de la BM de Lyon, sur son site : http://www.bm-lyon.fr/les-
offres-numeriques-de-la/Acces-a-des-ressources
120
no
v-d
ec 2
01
5
121
no
v-d
ec 2
01
5
Valorisation de bases de ressources en accès libre sur le site de la
BM de Lyon
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
3. Ressources numériques produites par la
bibliothèque
- Dossiers de presse
- Bibliographies thématiques
- …
122
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
La valorisation des ressources numériques
suppose donc bien évidemment la présence d’un
portail/site web dédié à la bibliothèque/au
fonds documentaire, incluant l’accès au
catalogue.
« Penser portail, après on pense ressources »
Véronique Poyant (Bib. du Chesnay)
123
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
Annelise Gakalla Bourdier, coordinatrice du réseau
des bibliothèques de l’Agglomération de la Vallée
de Montmorency livre sur son blog professionnel
quelques recommandations :
1. Déployer une véritable stratégie de communication
- Création d’une identité pour ces ressources = un
visuel, un nom
124
no
v-d
ec 2
01
5
Ex : logo des
ressources
numériques de la
Bibliothèque
Départementale du
Calvados
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
1. Déployer une véritable stratégie de communication
- Réalisation d’un dépliant/d’une brochure de
présentation des ressources numériques, organisation
d’ateliers…
INFORMER, FORMER LE PUBLIC aux ressources
numériques… et à leurs usages !
La médiathèque de la ville de Salles organise des
ateliers de présentation auprès de son public
125
no
v-d
ec 2
01
5
126
no
v-d
ec 2
01
5
Une stratégie pour valoriser les ressources numériques par la
Médiathèque de Salles
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
2. « Rendre matériel l’immatériel »
- QR codes (avantage : facile à créer :
http://www.visualead.com/ )
127
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
2. « Rendre matériel l’immatériel »
- Mettre à disposition des publics une tablette ou
une liseuse dans l’espace documentaire incluant
une sélection de ressources
- Réserver des postes informatiques uniquement à
l’usage des ressources numériques
128
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
3. Apporter une visibilité via le
catalogue en ligne
Signaler les ressources +
intégrer la possibilité de filtrer
lors de la recherche
documentaire par « livre
numérique » , « périodique
électronique », « vidéo en
ligne », etc.
Exemple: BM de Rennes
129
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
La mise en place d’un outil de découverte (« Discovery Tool ») peut être l’une des
composantes d’un projet de valorisation de
ressources numériques
130
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES NUMÉRIQUES
FOCUS SUR LES OUTILS DE DÉCOUVERTE
Un outil de découverte ou Discovery Tool offre une
interface de recherche unique pour l’ensemble
des collections d’une bibliothèque.
Il comporte :
des fonctionnalités de recherche et d’affichage
des résultats développées (auto-complétion,
système de navigation à facettes pour une
recherche plus intuitive pour l’utilisateur)
des outils web 2.0 (partage sur les réseaux
sociaux, ajouts d’avis, de commentaires et autres
fonctions collaboratives).
131
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES NUMÉRIQUES
FOCUS SUR LES OUTILS DE DÉCOUVERTE
Quelques outils libres open source :
VuFind, développé par la Villanova University
(Université privée située en Pennsylvanie)
Exemple : La Bibliothèque Numérique Nationale
de Finlande (https://www.finna.fi/ )
LibraryFind, développé par l’Université d’Oregon
(au départ, moteur de recherche fédérée, devenu
au fil des développements effectués par la
communauté, un outil hybride – permettant le
moissonnage des données)
Exemples : La BPI (http://catalogue.bpi.fr/tout )
l’Université de Grenoble ( http://surgir.grenet.fr/#/ ) 132
no
v-d
ec 2
01
5
INTERFACE DU CATALOGUE DE LA BPI
(LIBRARYFIND)
Interface BPI (avec LibraryFind) 133
no
v-d
ec 2
01
5
Interface de la Bibliothèque Nationale de Finlande (VuFind)
134
no
v-d
ec 2
01
5
Page d’accueil de « Surgir », outil documentaire des Universités
de Grenoble (LibraryFind)
135
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
La création d’une identité numérique, dont le
socle est le portail web, est également
indispensable à la valorisation des ressources
numériques. Il faut utiliser tous les canaux du web
2.0 (compte Twitter, Page Facebook, univers
Netvibes…) pour diffuser les ressources
numériques sélectionnées auprès des usagers
136
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
Valorisation des ressources numériques =
activité de médiation !
Le gestionnaire de ressources numériques est donc
aussi et surtout un médiateur du numérique
140
no
v-d
ec 2
01
5
5. VALORISATION DES RESSOURCES
NUMÉRIQUES
Le médiateur numérique en 5 mots clés :
VEILLE
ACCOMPAGNE
GUIDE
UTILISE
EXPERIMENTE
141
no
v-d
ec 2
01
5
POUR CONCLURE…
Acquisition = sélection (recueil des besoins, veille) et achat de ressources auprès de fournisseurs (éditeurs, agrégateurs de contenus)
Intermédiaires intéressants pour la mutualisation des achats et la négociation de tarifs dans l’ESR et la lecture publique (Couperin, Carel…) Modèles GC et LN
Valorisation : 1/ intégration des ressources dans l’espace documentaire/ signalement 2/ création d’un visuel, d’une identité dédiée aux ressources numériques 3/ utilisation des outils de médiation pour valoriser les ressources sélectionnées (achetées, gratuites ou produites en interne) = outils du web 2.0
Les mots clés de la valorisation: communication, formation, médiation
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Evaluation des usages des ressources numériques
Comment ?
En recueillant les statistiques de consultation de ces différentes ressources, via plusieurs canaux :
- module statistiques du SIGB utilisé
- rapports des fournisseurs (à EXIGER lors de l’acquisition = conditions fixées dans un contrat de licence / si possible selon recommandations Counter )
- statistiques de consultation des pages dédiées… (module statistiques du CMS utilisé)
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Les principaux freins à l’acquisition et à la
valorisation des ressources numériques :
1. Frein budgétaire
2. Obsolescence du portail, des outils : la présence
de matériels performants est en effet un préalable
à la mise à dispo de ressources en ligne
3. Manque de moyens humains (personnes formées
à ces ressources, de leur acquisition à leur
médiation)
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Eléments conditionnant les usages des ressources
numériques :
- la ressource est accessible à distance
- elle est accessible sur tablette
- la centralisation des accès à l’ensemble des
ressources proposées via le portail de la
bibliothèque = réduction de la complexité pour
l’usager
- une « médiation appropriée et intense »
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MERCI DE VOTRE ATTENTION
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