Download - Achabatz d’entrar
Achabatz
d’entrar
Achabatz
d’entrar
Joie minérale à la fois une et multiple figée sur
un instant aussi long qu’un fleuve pour pouvoir
porter le temps un peu plus loin.
A l’ombre du feu,
de la cendre, de la lumière,
Je me tais et abreuve ma soif.
A l’ombre du feu,
de la cendre, de la lumière,
Je me tais et abreuve ma soif.
J’ai longé la rivière aux arbres.Le matin sortait à peine de terre.
Pèlerin lui, pèlerin moi,nous nous rencontrâmes.
J’ai longé la rivière aux arbres.Le matin sortait à peine de terre.
Pèlerin lui, pèlerin moi,nous nous rencontrâmes.
Au fil de l’eau … Ta propre transparence !
Roulons nos pas au pays des fougères où il faut savoir crier les mots seulement avec les yeux.Roulons nos pas au pays des fougères où il faut savoir crier les mots seulement avec les yeux.
La forêt fume un vert profond et crache
un jet de roches sorties des reins de la montagne
Et que mine le pas des troupeaux d’estive.
La forêt fume un vert profond et crache
un jet de roches sorties des reins de la montagne
Et que mine le pas des troupeaux d’estive.
Horizon vert…
de métamorphoses à venir.
Horizon vert…
de métamorphoses à venir.
A travers le vitrail du cielLa lumière chante sous la lente
lectureDu vent qui égrène
Les saisons, les années, les siècles …
A travers le vitrail du cielLa lumière chante sous la lente
lectureDu vent qui égrène
Les saisons, les années, les siècles …
Du vert, du bleu, du jauneLe décor est planté.
Arrive ici, assieds-toi dans ce pré,Respire le pur,
Emporte cette fleur de pissenlit.Tu vois, tout est simple,
Normal, c’est la campagne.
Du vert, du bleu, du jauneLe décor est planté.
Arrive ici, assieds-toi dans ce pré,Respire le pur,
Emporte cette fleur de pissenlit.Tu vois, tout est simple,
Normal, c’est la campagne.
Le frêle coquelicot
agrafe avec talent
son fragile incarnat
secoué par le vent.
Devant ce mur près de la porteAssoyons-nous pour écouter
Entendre de manière forteLes vieilles pierres nous parler
Ici se brisent les grands ventsGlissent les étés, les hivers
A peine laminés, rocs puissantsSombre basalte ou granit clair.
Soudain les pierres se sont tuesLa nuit sur nous s’est posée
Levant nos regards vers les nuesLes cailloux d’or se sont allumés.
Enfant du pays cantalien,
quoi que tu fasses, où que tu ailles, vivent en toi deux sentiments :
Le premier te suggère de ne cesser d’ouvrir tes yeux Et le second d’écouter ton cœur battre la chamade Pour ce fabuleux cadeau qui t’a été fait De naître sur une terre si généreusement silencieuse.
Diaporama conçu et réalisé par Colette BLANC d’après ses photos.
Les textes sont de André François COULON.
Diaporama conçu et réalisé par Colette BLANC d’après ses photos.
Les textes sont de André François COULON.