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GUIDE de la QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE dans l’ARCHITECTURE et l’URBANISMEaménagements bâtiments neufs constructions à réhabiliter
aménagements
édito, introduction
bâtiments neufs
diagnostic environnemental
table des illustrations
synoptique
constructions à réhabiliter
www.grenoble.fr
Une première version du diagnostic environnemental a été réalisée par l’agence TEKHNE Architecte et le bureau d’études SOBERCO Environne-ment, en décembre 2005.
Cette deuxième version, intègre une mise à jour réalisée par les services de la ville de Grenoble en avril 2008, afin de prendre en compte de nouveau élèments tels que :
- des études spécifiques menées par la Ville de Grenoble (îlot de chaleur urbain, utilisation énergétique de la nappe)
- des études menées par d’autres organismes (études sur la qualité de l’air ASCOPARG)
- des éléments d’évolution réglementaire
LEXIQUE
INCIDENCE DU COMPORTEMENT DE L’HOMME
PRISE EN COMPTE DU DEVELOPPEMENT
SYNTHESE
Contexte topographique et géologique
Contexte climatique
Risques naturels
Qualité de l’air
Bruit
Energie
Typologie urbaine
Transports en commun et déplacements doux
CONTEXTE NATUREL
Contexte hydrologique et hydrogéologique
Accessibilité
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Contexte climatique
Les températures
- Températures moyennes maximales plus importantes et minimales plus faibles à Grenoble qu’à Lyon ou Valence.- Amplitude thermique moyenne : 10,6°C (8.9 pour Lyon et Valence).- Forts contrastes de températures (hiver froid et été chaud), similaires à ceux de Strasbourg.- Le nombre moyen de jours chauds et très chauds est plus important à Grenoble qu’à Lyon ou Valence.- La température moyenne annuelle est de 12°C.- L’amplitude thermique entre janvier et juillet est de 19°C.- Les étés sont chauds avec des moyennes mensuelles supérieures à 20°C.
Ensoleillement
- La durée moyenne d’insolation annuelle est de 2010 heures (autant qu’à Toulouse).- La durée moyenne d’insolation est plus faible au printemps et en été à Grenoble qu’à Lyon et le processus s’inverse en automne et en hiver.- La simulation réalisée par héliodons montre l’absence de masques orographiques, notamment à l’Ouest de la ville.- Les quartiers Est bénéficient de la plus grande durée d’exposition au soleil.- Les quartiers du centre ancien de l’Aigle-Championnet-Genissieu su-bissent les plus importants effets de « surchauffe » en période estivale (position et structure urbaine) .
Contexte climatique
Abaque solaire* pour Grenoble
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page 124Cas particulier des îlots de chaleur :
- Définition :Îlot de chaleur = observation de fortes différences de températures entre un site urbain (Grenoble) et la campagne environnante (Station météo-rologique de référence du Versoud). Ces différences sont sensibles lors des journées chaudes d’été.
- Les causes : Les îlots de chaleur sont la résultante d’interactions entre le bâti et l’en-vironnement urbain = mécanismes physiques + effets des dispositions urbaines, des espaces verts, de la végétation sur le microclimat.
- L’enjeu pour les années à venir : - Préserver le confort d’été,- Rendre supportables nos villes lors d’épisodes climatiques critiques et canicules récurrentes d’ici la moitié du 21ème siècle (réchauffement cli-matique),- Préserver et développer les « zones refuges » ou puits de fraîcheur dans les espaces urbains,- Limiter la consommation d’énergie accrue pour refroidir les bâtiments.
- Effet sur la santé des populations :- On observe une corrélation entre température et surmortalité due aux chaleurs excessives. La surmortalité liée à la chaleur augmente linéaire-ment avec la température au delà de 19°C de la température moyenne journalière ; ^pour une augmentation de 1°C, une surmortalité de 3,35% est observée.(Hajat et coll.).
Caractérisation du phénomène îlot de chaleurà Grenoble
Des campagnes de mesures des températures ont été réalisées durant deux étés successifs, à différents points de la ville. -Les journées les plus chaudes ont été analysées et comparées aux va-leurs correspondantes de la station de référence du Versoud située en zone semi rurale, à 15km de la ville.
Contexte climatique
Cartes et graphiques extraits de l’Etude « Etude climatique et conford d’été - Ville de Grenoble - H3C - 2206 2007
Campagne été 2006 Campagne été 2007
Heures
Profils de température Profils de température
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page 125Conclusions pour les îlots de chaleur
Les stations urbaines montrent les différences suivantes avec la station de référence du Versoud :
- Des températures maximales diurnes supérieures (+1,4°c en moyen-ne durant l’été 2006, + 0,25°c en moyenne durant l’été 2007),- Des températures minimales nocturnes supérieures ( +5°c en moyen-ne durant l’été 2006 , +3,8°c en moyenne durant l’été 2007).
- Parmi les stations urbaines des différentes s’observent aussi entre les typologies suivantes :
- Ambiance verte : plus de 50% de surface végétalisée dans un périmètre de 200 m.L’effet îlot de chaleur en période nocturne est plus atténué.
- Ambiance grise : plus de 50% de surface minéralisée dans un périmètre de 200 m. Le maxima diurne est atteint plus tard dans l’après midi. Ceci est du à l’inertie des bâtiments et matériaux emmagasinant la chaleur.
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page 126Les vents
- Les quartiers Nord-Ouest et Ouest subissent des vents de secteur Nord-Nord-Ouest dominants et Sud-Sud-Est (vents parfois violents et turbulents).- Le centre ville et les quartiers Nord-Est subissent des vents de secteur Nord-Est, dont la vitesse est généralement faible et des vents du Sud-Ouest.- Les quartiers Sud-Est sont moins exposés aux vents. Ils subissent des vents de secteur Nord-Ouest à Ouest mais le vent du Sud Sud-Est est arrêté par le massif de Belledonne- Régimes de vents en altitude :
- vent synoptique* du secteur sud/sud-est d’octobre à février. Les rafales, même si elles sont peu fréquentes sont connues pour leurs violence. - vent synoptique de secteur nord/nord-ouest de mars à septembreLe massif de Belledonne fait écran aux vents d’est et de sud-est.
Les brises
- Les brises de pentes se développent par temps calme et ensoleillé.- La direction des vents s’inverse deux fois par jour : durant la journée, des vents ascendants se forment le long des versants exposés au soleil, la nuit le phénomène s’inverse : un vent frais descend dans les vallées- Le dégagement de chaleur produit par la ville induit des courants convergents d’ampleur marginale par rapport aux brises de pentes.
Potentiel éolien
Pour être économiquement exploitables, les sites doivent être exposés à des vitesses moyennes de vent d’au moins 6 m/s.- L’Est de la ville de Grenoble est affecté par des vents dont la vitesse est généralement faible (inférieure à 2 m/s 86% du temps) ; elle dépasse rarement 6 m/s (1.2% du temps).- Le Nord et l’Ouest de la ville constituent le secteur qui subit le plus et le plus longtemps des vents forts : plus de la moitié du temps, les vents sont supérieurs à 3 m/s et 15 % du temps à 6 m/s. Ces vents forts soufflent surtout à la fin de l’hiver et au printemps.- Pour le secteur Sud-Est : la vitesse du vent est généralement faible (<1 m/s 46 % du temps). Les vents forts dont la vitesse excède 7 m/s soufflent 5,1% du temps.D’après le PLU, compte tenu des vitesses enregistrées sur Grenoble, il n’est pas envisageable de produire de l’énergie éolienne.
Contexte climatique
Précipitations
- Les précipitations sont plus importantes en hiver et en été à Grenoble qu’à Lyon et Valence.- Les pluies sont plus abondantes que dans le reste de la France. Il pleut en moyenne 110 jours par an avec environ 1001 mm d’eau (moyenne de 1969 à 1998).- Le mois le plus sec est le mois de juillet, le plus humide novembre. - Les gelées et les chutes de neige sont fréquentes (respectivement 75 et 15 jour/an).
A RETENIR:
u Exposition aux vents dominants (Nord-Nord-Ouest et Sud-Sud-Est) plus marquée pour les quar-tiers Nord-Ouest et Ouest, notamment dans la pres-qu’île- mettre en œuvre des dispositions techniques parti-culières au niveau des bâtiments (organisation de la forme urbaine des façades et des ouvertures)
u Pas de masque orographique*- mettre en œuvre des dispositions techniques par-ticulières au niveau des bâtiments (organisation de la forme urbaine, des ouvertures et de la distribution intérieure des appartements)- ensoleillement très favorable pour l’utilisation de l’énergie solaire
u Effets de « surchauffe » constatés dans les quar-tiers du centre ville très urbanisés- végétaliser (toitures et façades végétalisées) et ra-fraîchir (utilisation de la nappe),..- ventilation naturelle des bâtiments, refroidissement avec l’eau de la nappe...
u Amplitude thermique estivale importante - facteur favorable à une ventilation naturelle des bâ-timents (renouvellement des masses d’air chaud du-rant la période nocturne)
u Production d’énergie éolienne peu favorable
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page 128Contexte topographique - Grenoble se situe à la confluence de trois vallées : la cluse de Voreppe, la vallée du Grésivaudan et la vallée du Drac.- Ces vallées s’inscrivent entre les massifs de la Chartreuse au Nord, du Vercors à l’Ouest et de Belledonne au Sud-Est.- La plaine de Grenoble présente une forte planéité et une altitude mo-deste (environ 215 mètres).
Contexte géotechnique*
Grenoble se situe sur une plaine alluviale constituée par les alluvions du Drac et de l’Isère. Elles reposent sur des sables limoneux à passées argi-leuses (1 à 30 m de profondeur), puis sur des dépôts glaciaires hétérogènes - De manière générale, la structure du sol est plus graveleuse à proximité du Drac sur une quinzaine de mètres de profondeur et inversement pour l’Isère, où les structures les plus fines se situent en surface.- Localement, les situations sont très variables, les alluvions étant d’une grande hétérogénéité (présence de lentilles). Ainsi, des études spécifi-ques sont nécessaires lors de chaque aménagement.
Contexte topographique et géologique
L’hydrologie
- La commune de Grenoble est traversée par deux cours d’eau, l’Isère et son affluent le Drac.
L’aquifère - La cuvette grenobloise est constituée par les alluvions du Drac et de l’Isère reposant sur des sables limoneux à passées argileuses sur 1 à 30 m puis sur des dépôts glaciaires hétérogènes.- Cet aquifère referme une nappe phréatique de 30 mètres environ avec localement des hauts fonds et des lentilles d’argile. Ses limites latérales Est et Ouest sont considérées comme imperméables.- La nappe est essentiellement alimentée par le Drac et par recharge pluviale, elle est naturellement drainée par l’Isère. Le temps de renouvel-lement de la nappe est de plusieurs mois.- La direction générale des écoulements est S S-O / N N-E. La pente générale de la nappe augmente du Sud au Nord et passe de 2‰ à 3‰ .- A Grenoble, la nappe phréatique est proche du sol : à environ 1,7 m dans le quartier Berriat, et 3 à 4 m dans le Sud de la ville. La température moyenne annuelle de la nappe est d’environ 13.5°C.
La surveillance de la nappe
- La Ville de Grenoble gère un réseau d’une centaine de piézomètres dont 7 équipés pour des relevés continus (toutes les 6 minutes).- Ce réseau permet le suivi de la nappe phréatique qui présente locale-ment des battements importants.
Les variations de niveaux
- Variations sur le long terme : modification des lits du Drac et de l’Isère (extractions de matériaux, création de seuil...).- Variations liés aux pompages industriels : en 20 ans, ils ont fortement diminué, entraînant une remontée du niveau moyen.- Variations saisonnières : liées aux fontes des neiges au printemps et aux pluies d’automne (variations de 1 à 1,3 m).- Variations journalières : elles peuvent atteindre plusieurs dizaines de cm au droit des cours d ’eau.- L’amplitude des fluctuations est cependant limitée localement par le drainage assuré par le réseau d’assainissement et par l’écran hydrauli-que (palplanches implantées le long de l’Isère).- Le toit de la nappe se situe à une profondeur inférieure à 3 mètres sur une large partie de la ville.- Au Sud de la ville et à la confluence Drac/Isère, le toit de la nappe se situe à des profondeurs supérieures à 3 mètres.
Contexte topographique et géologique
Carte des profondeurs minimales atteintes par la nappe sous le sol pendant la période d’observation 1970-2003 (Etude ANTEA)
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page 130Les usages de la nappe
- L’eau de la nappe n’est pas utilisée pour l’alimentation en eau potable.- Des pompages sont présents pour des usages industriels (utilisation dans les process de fabrication...) ou d’agrément (arrosage de certains grands parcs urbains). - La température de l’eau permet un usage thermique de la nap-pe, soit pour le refroidissement des bâtiments (industriels, ter-tiaires ou habitations), soit pour le chauffage de ces mêmes bâti-ments. Dans ce cas les pompages sont des doublets géothermiques.
- Un recensement exhaustif des équipements a été réalisé en 2007 (étu-de SOGREAH) et indique sur la commune de Grenoble :
- 23 doublets de forages avec rejet en nappe, principalement de la climatisation/rafraîchissement. Total hiver : 600 m3/h (rejet eau froide) Total été : 1 160 m3/h (rejet eau chaude) - 24 forages avec rejet en réseau « eaux usées », « eaux pluviales », ou directement dans l ’Isère, principalement du refroidissement de machines Total hiver : 5 130 m3/h Total été : 5 330 m3/h- 9 doublets de forages en projet, principalement de la climatisa-tion/rafraichissement Total hiver : 0 m3/h Total été : 450 m3/h- 5 installations avec peu d ’informations.
Contexte hydrologique et hydrogéologique
Graphiques extraits de l’étude ««Etude sur l’utilisation énergétique de la nappe» - Ville de Grenoble (SOGREAH - 2206 2007)
Graphique extrait de l’étude «Etude sur l’utilisation énergétique de la nappe» - Ville de Grenoble - SOGREAH - 2206 2007
Carte de localisation des forages et équipements de pompa-ge, liés à une utilisation énergétique de la nappe phréatique.
Les variations de températures
Deux campagnes de mesures des températures de la nappe phréatique ont été réalisées en été 2006-2007 afin de connaître la situation et de relever les anomalies. Ces mesures ont été faites : en surface (au toit de la nappe) et en pro-fondeur ( entre 12 et 20 m) : - En surface : température oscillant entre 10°c et 19°c (été 2006) et entre 11°c et 23°c (été 2007) - En profondeur : température oscillant entre 9,6°c et 18°c (été 2006) et entre 10°c et 17°c (été 2007).Ces fluctuations montrent des anomalies et des « points chauds » dans la nappe. Leurs origines ne sont pas connues avec certitude. Les rejets des eaux de climatisation (28 à 30°c) ont un rôle, mais d ’autres facteurs entrent en considéra-tion : réseau du chauffage urbain, infiltration directe des eaux de pluies dans la nappe par des puisards...
Les perspectives
- Les impacts thermiques sont géographiquement limités.- Le nombre d’installations est en constante augmentation, compte tenu du coût des énergies primaires.- Le potentiel énergétique est important. Ce développement demande un suivi et un contrôle fin, pour que des conflits d’usage n’apparaissent pas.
Contexte hydrologique et hydrogéologique
Température en surface - août 2007
Température en profondeur - août 2007
Graphique extrait de l’étude «Etude sur l’utilisation énergétique de la nappe» - Ville de Grenoble (SO-GREAH - 2206 2007)
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page 132A RETENIR:
u Nappe abondante et présente sur la presque totalité de la ville avec toutefois des hauteurs et des vulnérabilité variables (renouvellement no-tamment).
uNappe non exploitée pour l’alimentation en haut potable, et de moins en moins utilisée pour les activités industrielles. Son utilisation s’oriente vers l’énergie: doublets géothermiques.
u Les dernières études sur l’utilisation de la nappe pour la très basse énergie (climatisation d’été notamment et secondairement chauffage l’hi-ver) montrent que le potentiel est important.
u Le développement rapide de ce mode énergétique implique cependant d’être attentif aux risques de réchauffement de la nappe par rejet d’eau chaude. La plupart des nouveaux équipements doivent au préalable faire l’objet d’une déclaration ou d’une autorisation loi sur l’eau, ce qui limite le risque de conflit d’usage.
Contexte hydrologique et hydrogéologique
Risque d’inondation par débordement des cours d’eau
- Pour l’Isère, en cas de crue bi-centennale, crue la plus importante connue (novembre 1859), Grenoble n’est pas exposée à des déborde-ments directs de la rivière. - Pour le Drac, en cas de crue cinq-centennale, il existe un risque de refoulement par l’ouvrage de rejet des eaux pluviales provenant de la station de relevage du Rondeau.
Le syndicat mixte des bassins hydrauliques de l’Isère (SYMBHI) a éla-boré un schéma d’aménagement de l’Isère amont. La création de casiers inondables contrôlés renforce la protection des zones urbanisées ou ur-banisables et sécurise Grenoble lors des épisodes de crues.
Risque d ’inondation par remontée de nappe
Une étude sur le risque d’inondabilité par remontée de nappe a été conduite en 2003. Les différentes simulations opérées montrent que des caves et sous-sols existants pourraient être touchés, si les constructions n’ont pas été protégées. Le PPRI* Isère amont (de Pontcharra à Grenoble) classe la Ville de Gre-noble en zone soumise au risque d’inondabilité par remontée de nappe. Il fixe des règles en matière d ’urbanisme et de constructions. Localement, lors de la remontée de la nappe, ses eaux sont reprises dans le réseau d’assainissement, en grande partie drainant. Ces eaux parasites perturbent le fonctionnement de la station d’épuration Aqua-pole, mais limitent les remontées de nappes (centre ville notamment).
Risque incendie de forêt
A la suite de l’été 2003, les incendies de forêt survenus dans le départe-ment de l’Isère, ont contraint le Préfet à définir ce risque comme risque naturel. Pour le secteur de la Bastille rattachée au massif de la Chartreuse, trois degrés d’aléas ont été définis.
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Carte du risque d’inondation par remontée de nappe :niveau maximal de remon-tée possible de la nappe ph-réatique (côte NGF). Extrait du PLU.
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page 134Le risque de glissement de terrain et chute de pierres
Le site de la Bastille est soumis à divers risques, dont le ruissellement de versant et le ravinement, les glissements de terrain, les chutes de blocs, les effondrements de cavités souterraines. Des protections ont été mises en place et sont suivies régulièrement (mur de soutènepare-blocs)...Des dispositions architecturales et urbanistiques ont été prises dans ce secteur.
Le risque sismique
- GénéralitésD’après les décrets du 27 janvier 1993 (J.O. du 29 janvier 1993), du 6 décembre 1994 (J.O. du 13 décembre 1994) et du 26 février 1997 (J.O. du 27 février 1997), la ville de Grenoble est classée en zone de sismicité Ib, c’est à dire de sismicité faible (en France, 5 zones de sismicité* : né-gligeable/très faible mais non négligeable/faible/moyenne/forte).
- Effet de site*
- Effet dû à la configuration particulière de Grenoble : cuvette en Y remplie d’alluvions postglaciaires très épaisses (argiles lacustres entremêlées, dépôts sableux en profondeur surmontés par des allu-vions fluviatiles plus grossières sur plusieurs centaines de mètres) confinée dans des massifs encaissants de très forte rigidité (massifs de Belledonne, Chartreuse et Vercors). - Les ondes sismiques y subissent de multiples réverbérations entre les bords et le fond de la cuvette, ainsi transformée en gigantesque « caisse de résonance ». Il en résulte de fortes amplifications en surface, ainsi qu’une prolongation importante. - Les vibrations dans la cuvette semblent systématiquement être 10 à 20 fois plus intenses que sur les massifs avoisinants, et ce, quelle que soit l’origine du séisme.
L ’agglomération est équipée d’un sous-réseau local d’accéléromètres permanents qui enregistre les principaux évènements locaux ou régio-naux (7 stations) et qui permet de mieux connaître ce phénomène d’effet de site.
Le classement français des zones de sismicité devrait être révisé. Le zonage de Grenoble resterait inchangé, mais la particularité : « effet de site » serait sans doute notifiée, la réglementation actuelle n’étant pas adaptée au contexte très particulier des vallées alpines.
Risques naturels
A RETENIR
u Grenoble est protégée de la crue historique connue de l’Isère (crue bicentennale de 1859) par des digues et des aménagements amont, mais est soumise au risque d’inondation par remontée de nappe (PPRi).- respecter les normes constructives.
u Grenoble est classée en zone de sismicité faible, mais elle subit un « effet de site » qui amplifie les effets des séismes.- prendre en compte le risque sismique dans les constructions (respect de la réglementation parasismique, conception architecturale parasismique, mise en œuvre soignée).
u La réglementation actuelle ne semble pas adaptée au contexte très particulier des vallées alpines- se questionner sur le dimensionnement imposé dans les normes de construction parasismique, tant pour les bâtiments que pour les installations industrielles à risque.
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Qualité de l’air
Un contexte géographique particulier
- Dominée par des massifs montagneux, la ville de Grenoble s’est déve-loppée dans une cuvette. Cette configuration favorise l’accumulation des polluants, notamment en période anticyclonique (absence de vent).
- La présence de reliefs facilite la création d’inversions de températures particulièrement en hiver lors de situations anticycloniques : l’air en alti-tude se réchauffe plus vite qu’en fond de vallée, d’ou une stagnation de cet air froid, piégeant les polluants. L’inversion de températures est un obstacle à la dispersion verticale des masses d’air pollué.
Le réseau de surveillance
L’association ASCOPARG: - Gère un réseau fixe de 14 stations de mesures. Certaines stations me-surent la pollution de fonds (urbains, périurbains et ruraux), d’autres la pollution de proximité (trafic ou industries).- Dispose d’une station mobile permettant des campagnes de mesures ciblées.- Calcule l’indice ATMO qui indique la qualité de l’air moyenne pour une journée.
Rentrent dans la composition de l’indice ATMO: - Le dioxyde de soufre (d’origine industrielle), - Les poussières (d’origine industrielle, liée au transport et au chauffa-ge), - Le dioxyde d’azote (lié aux transports, aux activités de combustion et de chauffage), - L’ozone (polluant secondaire issu principalement des transports et de l’utilisation des solvants et des hydrocarbures).
Qualité de l’air
Répartition de l’Indice ATMO journalier, en nombre de jours de 2003 à 2007
L’indice ATMO évolue de 1 (très bonne qualité de l ’air ) à 10 (très mau-vaise qualité de l’air). Les niveaux « qualité mauvaise » correspondent aux périodes de pic de pollutions (Ozone O3, Dioxyde d ’azote NO2, et poussières PM10).
On observe une qualité de l’air moyenne qui varie selon les années. Ces variations sont dues aussi aux conditions climatiques (vent dis-persant les polluants, pluie rabattant les poussières, température et ensoleillement favorables à la formation de l ’ozone...).
Par exemple, 2003 a été une année particulière, au cours de laquelle l’épisode de la canicule a fait apparaître 21 jours de pollution à l’ozone.
Nombre de jours en 2004
Nombre de jours en 2003
Nombre de jours en 2005 Nombre de jours en 2006
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Qualité de l’air
D’après le « bilan de la qualité de l ’air en France en 2006 », Grenoble n’est pas une ville plus polluée que les autres grandes métropoles fran-çaises, quant aux pollutions de fond. Le contexte géographique de cu-vette, fait que les montées en températures sont rapides et que les pics de pollution à l’ozone peuvent être facilement atteints .
Situation des polluants de l’indice ATMO
- Le dioxyde de souffre* (SO2) : une réglementation locale a imposé l’usage de fuels peu soufrés en hiver. Les concentrations ont donc dimi-nué depuis 1990. Actuellement, les concentrations évoluent peu. Dans l’agglomération grenobloise, la principale source est l’industrie chimique et l’industrie de la pâte à papier. - Le dioxyde d’azote* (NO2) : les concentrations restent relativement sta-bles sur les dernières années. Les valeurs limites réglementaires ne sont pas toutes respectées notamment en bordure des voiries à fort trafic. Ce polluant est principalement émis par le trafic automobile.
Les poussières* (PM10)
- Les valeurs sont relativement stables. Les valeurs limites ne sont pas toutes respectées en bordure des voiries à fort trafic. L’autre facteur d’émission reste l’industrie manufacturière.
Les principales sources de pollution:
- Les sources mobiles : transports routiers,- Les sources diffuses : le chauffage individuel, PME, PMI,... - Les sources ponctuelles. Exemple des sources ponctuelles à Grenoble : 3 chaufferies de la compagnie de chauffage urbain (Poterne, Vaucanson, CEAG), l’usine de cogénération* Isergie, l’industriel Caterpillar S.A.
Plans de maîtrise des émissions de polluants
La loi sur l’air et sur lutilisation rationnelle de l’Energie du 30 décembre 1996 (article L220-1 Code de l’environnement) a reconnu le droit à cha-cun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé.
Elle a mis en place trois outils réglementaires :
1- le Plan Régional pour la Qualité de l ’Air (PRQA) qui fixe des gran-des orientations pour atteindre des objectifs de qualité de l’air pour cha-que zone géographique,
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2 - le Plan de Déplacement Urbain (PDU), qui fixe à réduire les émissions des transports au sein de l ’agglomération grenobloise, en maîtrisant l’usage de la voi-ture et en développant des alternatives moins polluantes : transports collectifs, vélo, marche à pied,3- Le Plan de Protection de l ’Atmosphère (PPA), adopté par le Préfet en décem-bre 2006, qui dresse un état de lieux des polluants, de l’évolution de leur concentra-tion.
En l’état actuel des émissions, ont été définis :- Les polluants qui respecteront les valeurs réglementaires d’ici 2010 : le dioxyde de soufre - SO2, le monoxyde de carbone - CO, le plomb - Pb, le nickel - Ni, l’arsenic - As, le cadmium - Cd.- Les polluants qui ne respecteront pas les valeurs réglementaires d’ici 2010 : le benzène - C6H6, le dioxyde d’azote : NO2, les hydrocarbures aromatiques polycycliques - HAP, l ’ozone - O3, les poussières - PM10.
Des actions mises en place visent à la réduction des émissions de toutes origines (industrielles, routières, artisanales, domestiques...) sur l ’ensemble de la région gre-nobloise afin de respecter d ’ici 2010 les limites réglementaires pour 11 polluants et de minimiser l’impact sanitaire..
L’ozone
La formation de l’ozone résulte de la combinaison des oxydes d’azote et composés organiques volatils sous l’effet du rayonnement ultraviolet et de la chaleur.- Les pics d’ozone dépassant le seuil de 180 μg/m3 (il s’agit du seuil d’information et de recommandations pour les personnes sensibles) sont nombreux sur Greno-ble et globalement sur l’ensemble des régions du sud-est (PACA, Languedoc-Rous-sillon). 50% des pics d’ozone sont provoqués par des apports extérieurs situés à plus de 200 km de la région grenobloise et qui se rajoutent à la pollution locale. - Les pics d’ozone sur Grenoble restent en moyenne inférieurs à 200 μg/m3.
A contrario, sur Lyon, on observe moins de pics instantanés, mais des durées d’ex-position plus importantes et des valeurs plus hautes.
Cas particulier du benzène
Deux études ont été réalisées en 2002-2003 et en 2005 par l’ASCOPARG mettant en évidence les taux de benzène en milieu urbain et périurbain.
L’objectif de qualité à ne pas dépasser est de 2 µg/m3.
Sur l’ensemble de l’année, la moitié de la population de l’aire d’étude est soumise à une pollution ne dépassant pas ce seuil réglementaire.
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Qualité de l’air
A RETENIR
u Les émissions de polluants ne sont pas plus importantes à Grenoble que dans les autres grandes ville de France.
Cependant :- la configuration géographique des lieux (situation de cuvette entourée de montagnes) favorisant le phénomène d’inversion des températures.- la fréquence faible des vents, ne favorisent pas la dispersion des masses d’air polluées,concourent à la création de pics de pollutions à l’Ozone (été), au dioxyde d’azote, ou aux poussières PM10 (hiver).
Différents plans de maîtrise des émissions de polluants ont été mis en place, à différentes échelles : PDU, PPA, PRQA, Plan Climat.
Le Plan Climat local :
Initié par la Métro le 24 septembre 2004, il avait pour objectif la stabilisa-tion à l’horizon 2010 des émissions de gaz à effet de serre sur le niveau 1999, la stabilisation des consommations énergétiques non renouvela-bles ainsi que l’augmentation de 8 à 21 % de la part de consommation d’énergies renouvelables (non polluantes). La Ville de Grenoble s ’est inscrite dans le Plan Climat de l’agglomération en mars 2005 et a mis en place son propre plan climat en juillet 2005. Parmi les 30 actions mises en place :
- Certaines visent directement à la réduction des émissions de CO2, au niveau de sa flotte captive de véhicules, des bâtiments commu-naux, des déplacements de ses agents. - D ’autres, plus générales intéressent :
- Les obligations imposées par la Ville dans la réalisation des ZAC (isolation par l’extérieur, solaire thermique),- La Compagnie de chauffage par la substitution du charbon au profit du bois-énergie,- Gaz Electricité de Grenoble (GEG), par le développement de l’électricité renouvelable,- La mise en place d’une Opération d’Amélioration thermique des Bâtiments (OPATB) sur les Grands Boulevards, élargie à l’ensem-ble de la commune, aidant ainsi la réhabilitation du parc immobi-lier, et à l’économie d’énergie.
Bruit
Le classement sonore des voies
Le classement sonore des voies a été défini par arrêté préfectoral du 27 décembre 1999. Il concerne les axes de circulation routière dont le trafic est >5 000 véhicules /j et les voies ferrées dont le trafic est supérieur à 250 trains/j.
5 catégories sont définies selon les nuisances sonores générées. Pour chaque catégorie, une largeur est déterminée de part et d’autre de la voirie, au sein de laquelle tout bâtiment à construire doit présenter un isolement acoustique minimum.
La directive bruit La directive 2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit en agglomération. Elle concerne les sources sonores provenant des infrastructures de transports (routes, voies ferrées - train et tramway, aérodrome), des industries.
Elle impose :- L’évaluation de l’exposition au bruit des populations (estimation du nombre de personnes exposées aux valeurs dépassant les valeurs li-mites)- L’information des populations sur ces niveaux d’exposition- la mise en œuvre de politiques visant à réduire ces niveaux d’exposi-tion et à préserver les zones de calme.
Elle prescrit la réalisation d’une cartographie des nuisances sonores (réalisée fin 2007) et des plans de prévention du bruit dans l’environne-ment (PPBE) à réaliser pour juillet 2008.
Elle apporte plus de lisibilité et de cohérence entre tous les documents existants : SCOT, PLU, Plan de Déplacement Urbain, classement des voies sonores, plan d’exposition au bruit des aéroports, réglementa-tion des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).
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Carte du classement sonore des voies
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Bruit
La directive bruit
La directive 2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit en agglomération. Elle concerne les sources sonores provenant des infrastructures de transports (routes, voies ferrées - train et tramway, aérodrome), des industries.
Elle impose :- L’évaluation de l’exposition au bruit des populations (estimation du nombre de personnes exposées aux valeurs dépassant les valeurs limites)- L’information des populations sur ces niveaux d’exposition- La mise en œuvre de politiques visant à réduire ces niveaux d’ex-position et à préserver les zones de calme.
Elle prescrit la réalisation d’une cartographie des nuisances sono-res (réalisée fin 2007) et des plans de prévention du bruit dans l’en-vironnement (PPBE) à réaliser pour juillet 2008.
Elle apporte plus de lisibilité et de cohérence entre tous les docu-ments existants : SCOT, PLU, Plan de Déplacement Urbain, clas-sement des voies sonores, plan d’exposition au bruit des aéroports, réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).
La directive bruit - les cartes d’exposition
Les indicateurs de bruit pris en compte sont :- Le Lden, bruit moyen sur 24 heures (d = day, e = evening, n = night)- Le Ln, bruit moyen pendant la période nocturne
Pour chaque type d’infrastructure un Lden et Ln seuil à ne pas dé-passer est défini en dB(A).
La directive bruit - les PPBE
Les zones bruyantes sont principalement liées aux grandes infras-tructures de transport. Les gestionnaires de ces infrastructures doi-vent présenter un Plan de Prévention du Bruit dans l ’Environne-ment (PPBE). Les actions de ces plans sont diverses : - Développer la protection à la source (écrans acoustiques, enrobés drainants, limitation de la vitesse, zone 30...),- Isoler les façades (traitement des murs et des vitrages),
Les secteurs calmes doivent être définis ainsi que les actions concourant à leur protection.
Lden routier , bruit moyen sur 24 heures (d = day, e = evening, n = night)Source : Diagnostic METRO
A RETENIR
u La directive euro-péenne bruit N°2002/49/CE du 25 juin 2002, harmonise le diagnos-tic entre les différents plans de protection contre le bruit établis jusqu’alors.
- Elle estime le nom-bre de population, et le nombre d’établisse-ments d’enseignement et de santé exposés à différentes classes de bruit.
- Elle met en place des Plans de Prévention du Bruit dans l’Envi-ronnement afin de ré-duire l’exposition de ces populations, et de préserver les zones de calme définies préala-blement.
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Ln routier , bruit moyen pendant la période nocturneSource : diagnostic METRO
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Le contexte grenoblois
- Des objectifs de réduction des consommations énergétiques- Convention des Maires- Grenoble Facteur 4- Plan Climat local : 3 X 14 en 2014 : - réduction de 14% des émission de CO2 par rapport à 2005 - réduction de 14% des consommations d’énergie par rapport à 2005 - 14 % d’ENR en 2014 (contre 8% en 2010)- Anticipation à 2011 du niveau BBC/Effinergie pour tous les bâti-ments neufs construits sur la commune.- Campagne Isolation : réhabilitation thermique des bâtiments de logement des années 1945-1975 au niveau BBC/Effinergie Rénova-tion (soit 96 kWh/m2.an tous usages conventionnels).
- Deux Sociétés Anonymes d’Economie Mixte Locale d’énergie, GEG (Gaz Electricité de Grenoble) et CCIAG (Compagnie de Chauffage In-tercommunale de l’Agglomération Grenobloise), concessionnaires de la distribution d’énergie et producteurs et fournisseurs d’énergie sur le ter-ritoire.
- Un suivi énergétique annuel du territoire.
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Energie
Réseau de chaleur
- Exploité par la CCIAG :- 149 km de réseaux, dont 87 km sur Grenoble, desservant 7 com-munes - Chaleur sous forme d’eau surchauffée à 180°C- 6 centrales de production de chaleur raccordées- 821 MW de puissance raccordée- 52 % du capital CCIAG détenu par la Ville de Grenoble- Concernée par le Plan National des Allocations des Quotas d’émis-sions de gaz à effet de serre et par les Certificats d’Economies d’Energies.
- Un réseau de froid urbain dans le quartier de Grand Place au Sud de 8,7 MW
Un bouquet de 6 énergies
- 161g CO2/ kWh : valeur retenue pour le réseau de chaleur grenoblois dans l’arrêté du 4 mai 2009 relatif au diagnostic de performance éner-gétique.- La chaleur est produite au moins à 50 % à partir de la biomasse, des déchets et d’énergie de récupération :un taux de T.V.A. réduit (5,5%) sur l’ensemble de la facture depuis 2009.- Le réseau de chaleur, un outil pour le Plan Climat Local : projets d’ac- croitre d’avantage la part bois de 20 000 tonnes d’ici 2012, faire du froid avec de la chaleur excédentaire en été ...
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Bouquet du réseau de chaleur de Grenoble
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Energies renouvelables
Un potentiel solaire avéré :
- productible de 500 à 600 kWh/m2.an en solaire thermique- productible de 110 à 130 kWh/m2.an en solaire photovoltaïque
En 2009, 2900 m2 de capteurs solaires thermiques installés et 483 kWc de centrales photovoltaïques raccordées au réseau.
Une production biomasse :
- 53 000 tonnes de déchets bois et de plaquettes forestières transfor-mées en chaleur principalement par les centrales du réseau de chaleur.- Un réseau développé de fournisseurs de bois-énergie, sous forme de granulés ou de plaquettes.
Une production hydroélectrique assurée par Gaz Electricité de Grenoble :
GEG exploite 9 centrales hydroélectriques en Vanoise, Maurienne, Belledonne, Oisans, de 17 MW et produisant annuellement 66 GWh.
A RETENIR
u Réduire la demande énergétique :- Réhabilitation énergétique du parc résidentiel- Généralisation des bâtiments basse consommation, à coût maitrisé... inscrit dans un aménagement et un urbanisme durables.
u Maitriser l’offre énergétique :- Réduire les émissions de gaz à effet de serre du réseau de chaleur ur-bain - Produire de l’énergie renouvelable- Soutenir la recherche et l’innovation- Optimiser la desserte énergétique
Energie
Liste des fournisseurs de bois gra-nulés en vrac autour de Grenoble (Source Ageden - août 2008)
Liste des fournisseurs de bois déchiqueté autour de Grenoble (Source Ageden - août 2008)
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Typologie urbaine
On distingue quatre types urbains :
- Quartiers anciens denses et continus
- Quartiers denses et peu continus (pavillonnaire + petit collectif)
- Grands ensembles
- Zone d’activités économique
Matériaux et température, rôle dans le confort d’été :zones grises et zones vertes
- La couleur, la rugosité et les dimensions des matériaux utilisés jouent un rôle au niveau thermique. Plus une surface est rugueuse et sombre plus elle absorbe le rayonnement solaire.- Compte tenu de l’inertie des matériaux, l’énergie emmagasinée sera relarguée en période nocturne, favorisant ainsi en centres urbains le phé-nomène d’îlots de chaleur.- un comportement inégal : comparaison des variations des températures moyennes de surface de différents matériaux au cours d’une journée d’été.
Zones grises : à l’origine de l’effet d’îlot de chaleur
Albédo : définition- L’albédo est le rapport de l’énergie solaire réfléchie par une surface sur l’énergie solaire incidente.Exemple : un matériaux foncé réfléchit peu l’énergie. Il absorbe et em-magasine l’énergie pour la restituer sous forme de chaleur. Son albédo est donc faible. Ardoise noire : albédo environ 0%tuile rouge : albédo de 15%toiture végétalisée : albédo de 25 à 40%
Albedo et îlot de chaleur : Importance des caractéristiques de ré-flexion des toits - Pour un centre-ville dense, les toits ont plus d’influence que la surface du sol sur leur rôle dans le réchauffement des centre-ville- En périphérie, quand la hauteur des bâtiments diminue, les caractéristi-ques de réflexion du sol et des murs reprennent de l’importance dans leur contribution à l’îlot de chaleur.
Albedo et confort d’été dans les bâtiments - Les matériaux à fort albédo impliquent une réduction de 15 à 45% de la consommation énergétique nécessaire au rafraîchissement du bâtiment : (études de Simpson, JR et Mac Pherson, EG).
Zones vertes : effet puits de fraîcheur :
En période estivale, la notion de confort d’été n’est pas recherchée qu’au sein des habitations, mais aussi dans les ambiances urbaines et les es-paces publics. Selon la densité du couvert végétal, et sa disposition dans le tissu urbain, une zone verte joue localement un rôle de puits de fraîcheur.Pour les deux exemples suivants, la moyenne des 10 jours les plus chauds de l’année 2007, montre une différence entre zone verte et en zone «grise» minérale. Ces mesures ont été faites dans un même quar-tier, au même moment.
Cas des toitures végétalisées Elles réduisent les fluctuations de température de surface du toit et aug-mentent la capacité thermique du bâtiment.Elles contribuent au rafraîchissement des espaces intérieurs en été et à la réduction de l’énergie nécessaire au chauffage l’hiver.
Cas des murs végétalisés Des mesures faites dans un bâtiment montrent une baisse de tempé-rature de 4°c à 6°c au plus fort de l’été, avec une légère augmentation de l’humidité dans la pièce, pour un écran végétal associé à une façade légère. (Ip et Coll).
Typologie urbaine
Comparaison zone verte « Bastion » et zone grise « Mutualité »Effet du puits de fraîcheur : diminution de 3°C de la température maximale diurne en zone verte. Décalage d ’1 heure pour l’atteinte de la température maximale. En
zone grise l’inertie des matériaux est à l’origine de ce décalage.
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Différences des températures de surface de différents matériaux (source : Doulos, L; Santamouris, M; Livada, I; passive cooling of outdoor urban spaces. The role of materials solar energy, 2004)
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Répartition et caractéristiques des espaces verts
Espaces verts = parcs, squares, cours d’eau, terres pleins, alignements sur rues, espaces publics reliés à l’habitat.
250 hectares d’espaces verts aménagés, 40 000 arbres urbains, soit 14 % de la superficie communale avec 12.8 hectares de places et squares plantés et 101 hectares de parcs et jardins (24 parcs).
Ces ensembles sont reliés par une trame verte végétale matérialisée le long des voiries par des alignements d’arbres.
L’eau est présente dans 11 espaces verts sous forme de bassins, lacs ou de fontaines. Ce chiffre est très limité en comparaison avec les potentiali-tés de la ville qui se situe à la confluence du Drac et de l’Isère et dispose d’une nappe aquifère très importante...
Typologie urbaine
Typologie urbaine
A RETENIR
u Présence du végétal inégalement répartie sur le territoire de la commune et quasi-inexistence dans certains quartiers- aménager des espaces publics et emplacements de stationnements végétalisés dans le cadre des projets de renouvellement urbain.- développer des toitures et façades végétalisées, qui peuvent participer à l’optimisation des per-formances thermiques des bâtiments et à l’amélio-ration hygrothermique des quartiers par la création de microclimats. En outre, elles p e u -vent remplir la fonction d’absorbeurs de différents polluants urbains et diminuer ainsi la pollution atmosphérique. Les zones vertes denses joue un rôle de puits de fraîcheur en été.
u Puits de fraîcheur
u Confort d’été
Densité végétale : état des lieux
Cinq catégories sont distinguées à partir de la perception de la végétation en lecture directe sur la photographie aérienne de la Ville de Grenoble :1 (en rouge): végétation quasi inexistante en raison de la densité du bâti (centre ville)2 (en orange): végétation clairsemée soit le long des axes, soit autour du bâti (espaces industriels et commerciaux)3 (en jaune): maillage lâche autour des îlots bâtis4 (vert clair): trame verte dense constituée par les espaces publics et privés5 (vert foncé): végétation naturelle largement développée (Bastille)
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Transports en commun et déplacements doux
Une politique générale des déplacements qui associe des transports en commun performants (voies réservées, parkings relais) et des modes doux (pistes cyclables) :- Entre 1992 et 2002 (Enquêtes ménages déplacements sur 25 commu-nes de l’agglomération grenobloise), on observe une hausse globale du nombre de déplacements tous modes confondus : +24%- La mobilité individuelle est de 4 déplacements/jours/personne, soit une augmentation de 12% depuis 1992.- En terme de répartition modale, on observe plusieurs tendances dans l’agglomération grenobloise : - la consolidation des transports en commun : 14%. - la progression de la marche à pied de 27% à 30%. - une meilleure maîtrise de la voiture particulière : sa part modale a baissé de 54 à 53% depuis 1992 sur le périmètre de l’agglomération. - la poursuite de la baisse des deux-roues passant de 5% des dépla-cements en 1992 à 3% en 2002.
Les modes de déplacements des habitants
- 889 000 déplacements quotidiens essentiellement à l’intérieur de Gre-noble, ou dans le cadre d’échanges avec le reste du territoire de la Mé-tro.- Les grenoblois marchent plus qu’ils n’utilisent la voiture pour se dépla-cer : 42% des déplacements journaliers se font à pied (contre 31% dans la Métro), et seulement 37% en voiture (contre 51% dans la Métro).- 17% des déplacements journaliers se font en transports en commun, contre 14% sur l’ensemble des communes de la Métro.- La mobilité en deux roues représente une part modale de 3% des dé-placements journaliers.
Les transports en commun
- Gestion assurée par le Syndicat Mixte de Transport en Commun (SMTC)- Objectif du Plan de Déplacement Urbain (PDU) : augmenter la part moda-le des transports en commun sur l’agglomération de 14 à 17 % en 2010.- Après Lyon, la ville de Grenoble présente le réseau de province le plus important avec 15.4 millions de km de lignes parcourues en 2002, soit 38 km/habitant/an.- Le réseau de transport en commun de l’agglomération grenobloise ar-rive en 1ère place en matière d’accessibilité (bus à plancher bas, quais hauts, annonces sonores, services spécifiques aux personnes à mobilité réduite), et de confort (âge moyen du parc, systèmes d’informations).- L’atout majeur est le réseau de tramway.- Le réseau est respectueux de l’environnement : sur les 390 véhicules du Parc, 70% fonctionnent en énergie propre (électricité, diester, pots
Transports en commun et déplacements doux
catalytiques, gaz naturel).
Le tramway :
- Création de la ligne E et prolongement de la ligne B jusqu’à la place de la Résistance.
Le bus :
- Etudes actuellement en cours pour redéployer le réseau de bus en fonction de ces nouvelles lignes de tramway.
Le réseau ferré :
- L’agglomération grenobloise est desservie par quatre lignes ferrées SNCF, en direction de Veynes, Chambéry, Lyon et Valence.- Certaines voies ferrées existantes feront l’objet d’aménagements, d’autres sont crées ou réactivées pour améliorer les performances du réseau (fréquence, rapidité) et intégrer les perspectives de développe-ment des systèmes de type tram/train.- Inauguration en septembre 2009 de la première phase d’aménagement du sillon alpin (saut de mouton de Moirans, doublement de la voie entre Saint Marcellin et Grenoble, 3ième quai de la gare à Gières), et démar-rage de la deuxième phase (doublement partiel de la voie entre Romans et Saint Marcellin, raccordement à la LGV à Valence TGV...).- Le réseau de transport en commun assure un bon maillage de la ville.
Les déplacements doux
La marche à pied et le vélo sont des modes de déplacements fortement encouragés par la Municipalité (objectif du PDU).Grenoble, ville au relief plat, offre un cadre idéal au développement de ces pratiques.
La marche à pied : - la part modale de la marche à pied atteint 30% sur l’agglomération et 42% sur Grenoble (> à celle de la voiture).- un habitant du centre ville se déplace d’avantage qu’un habitant du reste de la ville, et trois fois plus à pied - recommandations du PDU : constituer une trame piétonne (continuité des cheminements...)
Les déplacements à vélo : - Infrastructures très développées sur l’ensemble de l’agglomération : 290 km d’itinéraires cyclables en 2008. Un programme d’extension à 430 km dans le nouveau PDU 2007-2012 avec le soucis d’améliorer la continuité des itinéraires cyclables.
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page 154- 5000 places de stationnement vélos réparties sur environ 1 000 points de l’agglomération grenobloise pour attacher les vélos au plus près de sa destination,- 360 places de consigne, en gare de Grenoble (260 places), au parking relais de l’Esplanade (30 places) et en gare de Gières (70 places) pour favoriser l’intermodalité avec le train.- Les déplacements à vélo restent toutefois minoritaires en regard des autres modes de déplacement : 3% des déplacements quotidiens (2002).
- Objectif du PDU : faire passer la part modale du trafic deux roues à 8% en 2010.- Actions de la Métro : sécurisation des points sensibles, amélioration de la continuité, développement de l’offre de stationnement et notamment de parcs relais*.- Un service de consigne et de location de vélo : Métro/vélo (860 vélos en location en 2009).- Des Plans de déplacements d’entreprises (PDE) sont mis en place sur certains secteurs de fortes activités économiques : 16 entreprises ont adhéré à un PDE.
Le SEMITAG propose des tarifs préférentiels et un système de co-voitu-rage et de location de vélos est proposé aux salariés : 18% des salariés ont délaissé leur automobile .
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Plan des aménagements cyclables
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Plan des aménagements cyclables en décembre 2009
Accessibilité
Généralités
- Une politique globale d’accessibilité pour tous, dans tous les domaines. Objectif : faciliter l’accessibilité de la ville à tous les usagers, quelles que soient leurs capacités, limitées ou réduites (personnes handicapées mo-teurs, mal ou non-voyants, personnes avec poussettes, béquilles...)- Une démarche concernant à la fois l’aménagement de la voirie, l’accès aux transports, les logements, les équipements publics, les commer-ces...- Un service spécifique de la Ville informe et assiste les maîtres d’ouvra-ge.- Des notices de recommandations, d’obligations, de références législa-tives et réglementaires sont mises à disposition.- Un groupe de travail Accessibilité a été créé en 2003 pour examiner les dossiers d’urbanisme et de voirie.- Des aides financières encouragent à entreprendre des travaux de mise en accessibilité.- Une ligne budgétaire spécifique est consacrée chaque année à la mise en conformité des bâtiments municipaux existants et de la voirie.- Réalisation d’un Schéma directeur d’accessibilité .
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Développement des « zones 30 ». Elles sont aménagées de façon à les identifier facilement et à sécuriser l’espace vécu : - généralisation des priorités à droite- aménagement de double sens cyclables, cheminements piétons - entrées identifiables marquant une frontière entre les différentes régle-mentations.
Accessibilité
A RETENIR
u Un réseau cyclable qui reste à développer- Prendre en compte plus complètement la « chaîne du vélo » et encourager son usage : améliorer les condi-tions de stationnement (accès, confort, sécurité) sur les lieux de résidence et d’activités (aménagement de locaux réservés au stationnement des vélos dans les bâtiments et accessibilité dans les espaces pu-blics), ainsi qu’au niveau des parcs relais*, gares et arrêts de transports en commun, afin de favoriser l’in-termodalité avec la voiture, le bus ou le tramway.
u Importance de la politique globale d’accessibilité pour tous dans tous les domaines- Prendre en compte l’accessibilité dans les construc-tions (respect de la réglementation, conception archi-tecturale adaptées...).
u Généralisation des « zones 30 » sur l’ensemble de la ville- Perspective de création de zones dites « de rencon-tre » ouvertes à la circulation (20km/h maxi et où les piétons restent prioritaires).
Plan de développement des zones 30en novembre 2009
Lexique
u Abaque solaire :
Outil graphique simplifié qui permet de lire les trajectoires solaires, la position du soleil à un moment « t », la période durant laquelle le soleil est visible depuis un point donné.
u Aquifère :
Couche ou massif solide, perméable, poreux, comportant une zone saturée, suf-fisamment conducteur d’eau souterraine pour permettre l’écoulement significatif d’une nappe souterraine et le captage de quantités d’eau appréciables.
u Casier :
Zone d’expansion dont les contours s’appuient sur la topographie naturelle ou sur des obstacles artificiels à l’écoulement des eaux.
u Cogénération :
Technique de production simultanée d’électricité et d’énergie thermique utile (ex : vapeur, eau chaude, gaz de combustion) à partir d’un combustible (ex : gaz naturel, copeaux de bois).
u Dioxyde d’azote (NO2) :
Il est émis lors des phénomènes de combustion, principalement par combinaison de l’azote et de l’oxygène de l’air. Les sources principales sont les véhicules et les installations de combustion. Le NO2 se rencontre également à l’intérieur des locaux où fonctionnent des appareils au gaz tels que gazinières, chauffe-eaux... Il a des effets sur la santé : c’est un gaz irritant pour les bronches. Chez les asthmatiques, il augmente la fréquence et la gravité des crises. Chez l’enfant, il favorise les infections pulmonaires. Il participe également aux phénomènes des pluies acides, à la formation de l’ozone troposphérique, à la dégradation de la couche d’ozone et à l’effet de serre.
u Dioxyde de souffre (SO2) :
Lors de la combustion des combustibles fossiles tels que charbons, fiouls et
carburants des véhicules, le souffre contenu dans les combustibles est libéré et se combine avec l’oxygène de l’air pour former du dioxyde de souffre. Les sources principales sont les centrales thermiques, les grosses installations de combustion industrielles, l’automobile et les unités de chauffage individuel et col-lectif. Pour la santé, le dioxyde de souffre est un irritant des muqueuses, de la peau et des voies respiratoires supérieures. Au contact de l’humidité de l’air, le dioxyde de souffre se transforme en acide sulfurique et participe au phénomène des pluies acides. Il contribue également à la dégradation de la pierre et des matériaux de nombreux monuments.
u Doublet géothermique :
Puit permettant de pomper l’eau chaude souterraine, de récupérer les calories puis de réinjecter cette eau dans la nappe.
u Effet de site :
Modification des caractéristiques des vibrations du sol en fonction de la géologie de surface et/ou de la topographie. Des amplifications des vibrations peuvent se produire au niveau des sites défavorables : somment de crête, rebords de pla-teaux et de falaises... De même, dans les vallées alluviales, les ondes subissent d’importantes réverbérations verticales entre la surface et le fond du remplissa-ge. Les interférences qui en résultent produisent des phénomènes de résonance et d’amplification à certaines fréquences.
u Géotechnique :
études des propriétés des sols et des roches.
u Masque orographique :
Zone d’ombre, effet de masque engendré par le relief.
u Modes doux de déplacement :
Alternatives non polluantes et exemptes de nuisances sonores aux déplace-ments motorisés comme la marche à pied, le vélo ou encore les rollers.
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Lexique
u Ozone (O3) :
Ce gaz est le produit de la réaction photochimique de certains polluants, no-tamment les oxydes d’azote (NOX) et composés organiques volatils (COV), sous l’effet des rayonnements solaires et des températures élevées. En milieu urbain, à proximité des voies de circulation, les concentrations d’ozone restent généralement modestes car il est consommé par les polluants primaires. Sous l’action des vents, les masses d’air chargées en polluants gagnent la périphérie des agglomérations ; les « pièges à ozone » ne sont pas présents en quantité suffisantes pour détruire ce gaz, dont la concentration augmente. L’ozone est un gaz incolore et un oxydant puissant pénétrant facilement jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Il provoque des irritations oculaires, des migraines, de la toux et une altération pulmonaires surtout chez les enfants et les asthmatiques. Les effets sont amplifiés par l’exercice physique.
u Parc relais (ou parc de rabattement) :
Parc à vélos sécurisé aux abords des stations de bus et de tramways (notam-ment celles qui desservent les zones commerçantes, les pôles universitaires et les principaux lieux publics), ainsi que devant les accès aux gares de banlieues et aux terminus de lignes. Ce type de parc joue un rôle de pôle d’échange mul-timodal. Il peut comprendre des services complémentaires comme le gardien-nage, la location et/ou l’entretien des vélos, la vente d’accessoires...
u Poussières (PM10) :
Les poussières en suspension proviennent de certains procédés industriels (incinérations, carrières, cimenteries), des chauffages domestiques en hiver mais majoritairement du trafic automobile (particules diesel, usures de pièces mécaniques et des pneumatiques...) près des voiries. Les particules les plus fines (diamètre inférieur à 0.5 micromètres) sont essentiellement émises par les véhicules diesel alors que les plus grosses proviennent plutôt des frottements mécaniques sur les chaussées ou d’effluents industriels.
u Vent synoptique :
Vent généré par les systèmes de basses et de hautes pressions.
u Zones de sismicité :
Le décret n°91-461 du 14 mai 1991 relatif à la prévention du risque sismique, implique des mesures préventives et notamment des règles parasismiques de construction, d’aménagement et d’exploitation, pour les bâtiments selon la zone sismique considérée. Pour les zones Ib, la sismicité est dite faible, des secousses d’intensité VII-VIII sont possibles avec risque de dommages aux constructions. Pour les zones Ia, la sismicité est dite très faible, avec possibilité de secousses d’intensité VI-VII, peu de risques pour les constructions. Les zones classées 0, de sismicité négligeable, n’ont pas de dispositions construc-tives parasismiques obligatoires.
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