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Le 17 Juin, les Directeurs de Soins vote-ront pour la mise en place d’une CAP Nationale. Ce scrutin peut permettre à chacun d’entre vous de donner une orientation revendicative pour sa profes-sion, tant au niveau de ses conditions d’exercice que de l’évolution de carriè-res.
Les dernières réformes que sont la loi HPST et la RGPP précarisent la situation de votre corps professionnel.
La fonction de directeur de soins a changé, on vous demande aujourd’hui plus qu’hier d’être le porteur et le garant des orientations actuelles en matière de politiques de santé. L’exigence d’adhésion à la politique écono-mique et budgétaire de nos établissements est de plus en plus forte au moment où de vastes plans de retour à l’équilibre se mettent en place. La réponse aux besoins de santé de la population et d’accès à des soins de haute qualité ne peut se réduire à une simple « règle de trois » compta-ble.
Dans la même période, et en toute logique dirons nous, le fonctionne-ment de nos établissements est progressivement calqué sur les politiques managériales des grandes entreprises. Dévoyant votre aspiration à l’auto-nomie, ces modes de management favorisent votre isolement. La pression générée par les rythmes, les objectifs à tenir, les restructurations perma-nentes, l’absence de marge d’expression et de libre arbitre, les mises au placard, sont des facteurs de souffrance de votre corps professionnel. Ce phénomène, se généralisant, a des conséquences tragiques sur l’ensemble des corps de métiers de santé.
Ainsi, vos difficultés, vos attentes rejoignent celles des autres salariés. Mais vos fonctions, vos niveaux de responsabilité, votre technicité, votre connaissance du travail des équipes que vous encadrez ou des profession-nels que vous formez, votre rôle dans l’organisation du travail vous confère une spécificité.
Pour que cette spécificité soit mieux reconnue et respectée, la CGT des Cadres et des Techniciens propose un statut de l’encadrement qui assure à chacun, des droits individuels et des libertés, garantis collectivement, pour pouvoir notamment utiliser un droit de refus lorsque les injonc-tions financières sont incompatibles avec l’éthique professionnelle.
La CGT revendique le droit de pouvoir exercer le plein exercice des ses responsabilités sociales.
Voter CGT aux élections pour la mise en place de la CAPN, c’est nous donner la force de faire entendre votre voix.
Le 17 Juin, Votez pour la liste de l’Ufmict-CGT de la Fédération Santé et Action Sociale.*
Sylvie Breuil Évelyne Anderson
SG de l’Ufmict-CGT Directrice des Soins APHP
*Le Vote se fait uniquement par correspondance:
Postez votre Bulletin de Vote au CNG
avant le 17 Juin 2010
DirecteursDirecteursDirecteurs de Soins, de Soins, de Soins,
UneUneUne identité à défendre identité à défendre identité à défendre
etetet à promouvoir à promouvoir à promouvoir ! ! !
- Militante depuis plusieurs
années, la CGT santé et son
Ufmict s’est toujours positionnée
auprès des professionnels, pour la
défense de l’hôpital public.
Elle possède dans son organisation
des collèges spécifiques, comme
son Ufmict-CGT, qui ont permis de
vous proposer une liste de
Directeurs des Soins candidats en
2ème et 1ère classe pour les
élections au CNG.
La loi HPST et les délégations
prévues aux Chefs de pôle
mettent à mal le rôle et les
missions futures des DS.
Il est donc important que la
communauté des DS se mobilise
pour ces élections, non pas pour
conflictualiser les rapports Chefs
de pôle/ DS, mais pour se faire
entendre et redonner à chacun sa
légitimité, et l’exercice plein et
entier de son cœur de métier et
de ses responsabilités.
Laurence Bray DS 2nde Classe Laurence Milite à la CGT depuis 1995 Elle siège au titre de la CGT aux instances de l’ANFH, d’abord en région puis au niveau national où elle assure la présidence de l’ANFH Nationale en 2009.
APPEL A
VOTER CGT
LES DIRECTEURS DES SOINS DOIVENT SE MOBILISER
►POUR LEUR AVENIR
►LE MAINTIEN DE LEURS POSTES
►LEUR DEROULEMENT DE CARRIERE
►LEUR STATUT
►MAIS AUSSI LEURS CONDITIONS D’EXERCICE
Nous vivons une période charnière pour nos fonctions. Alors que certains se targuent d’avoir soutenu la loi
HPST, nous sommes pleinement conscients de ses conséquences délétères pour la fonction publique, les hôpi-
taux, les personnels et nos conditions d’exercice.
Notre statut, nos responsabilités, nos conditions d’exercice sont marqués par les incohérences et paradoxes.
UN STATUT
PARTICULIER,
PARTICULIEREMENT
INACCEPTABLE
L’échelon fonctionnel des directeurs des
soins est une spécificité scandaleuse que
nous dénonçons. Il présente tous les
inconvénients des emplois fonctionnels
sans en avoir les avantages, puisqu’il n’est
accessible qu’en fin de carrière. C’est après
un long parcours de plus de 20 ans et
seulement si à ce moment l’intéressé
exerce des fonctions de CGS qu’il pourra
accéder à cet échelon. Il en résulte que
certains font une grande partie de leur
carrière en qualité de CGS sans jamais en
bénéficier.
Notre grille indiciaire et régime
indemnitaire sont très éloignés des
responsabilités qui sont les nôtres et de
notre charge de travail.
Membres des équipes de direction, nous en
partageons les responsabilités mais notre
statut reste très inférieur à celui des
directeurs.
DES RESPONSABILITES
TOUJOURS PLUS IMPOR-
TANTES SANS LES MOYENS
DE LES EXERCER
Responsables légalement, éthiquement,
professionnellement de la qualité des soins et des
prestations, nous avons de moins en moins les
moyens d’assumer nos missions et sommes
contraints de contribuer à une politique
génératrice d’une régression sans précédent. Il en
est de même pour les instituts de formation
impactés par les suppressions d’emplois et
leurs conséquences.
Responsables de l’encadrement des équipes sans
lequel il ne saurait y avoir de qualité, l’autorité
hiérarchique vient de nous être supprimée.
La ministre dit compter sur les directeurs des
soins pour faire aboutir ses réformes, mais les
modifications apportées à notre décret portent un
coup sans précédent à notre fonction. De plus, la
suppression de nombreux postes de directeurs des
soins et de CGS impacte gravement nos
conditions d’exercice en institut de formation
comme à l’hôpital.
Nous dénonçons également les pratiques non
réglementaires consistant à mettre en place des
faisant-fonction.
- Caroline PICHON
Coordonnatrice générale des soins
Assistance-publique-Hôpitaux de Paris (Paris)
- Jocelyne IRYUD-RINGELE
Coordonnatrice des soins
Centre hospitalier de SAINT-DIE (Vosges)
- Catherine KERKHOVE
Conseillère Technique Régionale
ARS du Nord-Pas-de-Calais (Nord-Pas-de-Calais)
- Yvonne MARZIN
Directrice des Soins
Centre hospitalier universitaire de BREST (Finistère)
- Marie-Claude DUBOIS JAYOT
Directrice d’Institut de Formation
Centre Hospitalier LE HAVRE (Seine-Maritime)
- Anne DAGUES
Directrice des Soins
Assistance-Publique-Hôpitaux de Paris (Paris)
- Claude RAPEAU
Coordonnateur Général des Soins
Assistance-publique-Hôpitaux de Paris (Paris)
- Christian DEFACHELLE
Directeur des Soins
Centre Hospitalier de DUNKERQUE (Nord)
- Guy SAMIERI
Coordonnateur des Soins
Centre hospitalier de SAINT-AMAND-
MONTROND (Cher)
- Jeannine-Marie RAMSSAMY HEWARD
Directrice des Soins
Centre hospitalier universitaire de
POINTE-A-PITRE (Guadeloupe)
- Sylvie LAVOISEY
Directrice des Soins
Centre Hospitalier Intercommunal de ELBEUF-
LOUVIERS (Seine-Maritime)
- Isabelle DANIELOU
Directrice des Soins
Centre Hospitalier Régional Universitaire
de LILLE (Nord)
- André DETREZ
Directeur des soins
Centre Hospitalier de ROUBAIX (Nord)
- Marie-Line DEHAINE
Directrice des Soins
Centre hospitalier de l’arrondissement de Mon-
treuil sur Mer RANG-DU-FLIERS (Pas-de-Calais)
Les restructurations et regroupements hospitaliers dégradent
nos conditions d’exercice. Nous devons accompagner des
réformes difficiles pour nous même et nos équipes dans un
contexte de grande incertitude quand à notre devenir. Il en est
de même des directeurs d’IFSI qui voient le cœur de leur
métier se métamorphoser avec les regroupements
d’instituts elles ne deviennent que gestionnaires.
Aucune assurance concrète ne nous est donnée quand au
nombre de postes de directeurs des soins, de coordonnateurs
généraux dans l’avenir alors que nous nous attendons à des
diminutions drastiques du fait des regroupements.
Nos conditions d’exercice seront inévitablement impactées
par les réformes en cours, le gigantisme et le flou
hiérarchique qu’elles génèrent. Nous avons choisi d’exercer
des responsabilités et non d’être sous tutelle tout au long de
notre vie professionnelle.
Nous constatons un grave recul de la reconnaissance des
filières paramédicales au sein des hôpitaux et des instituts au
profit d’autres professions.
DES DROITS A LA RETRAITE
EN DANGER
DES CONDITIONS D’EXERCICE
ANXIOGÈNES ET EMPREINTES
D’INCERTITUDE
Dans les projets du gouvernement, la réforme des retraites est
le prochain rendez-vous important.
Sous couvert d'ajustements simplement paramétriques, il
s'agit de remettre en cause la retraites de millions d'actifs.
L'allongement de la durée de cotisation, présentée comme
inéluctable, s'est traduit par la baisse des pensions au fil des
précédentes réformes. Le troc scandaleux imposé au
personnel infirmier (accès à la catégorie A contre la perte de 5
ans de retraite) signe le refus du pouvoir de reconnaître la
pénibilité de nos professions ! C'est un recul inacceptable !
la validation des années d'études,
un financement des retraites avec contribution des
revenus financiers,
la reconnaissance de la pénibilité.
la retraite à 60 ans à taux plein (75% du salaire de
référence) voire plus tôt pour les métiers pénibles,
c'est possible !
1ère Classe 2ème Classe
Le Vote se fait uniquement par correspondance:
Postez votre Bulletin de Vote au CNG
avant le 17 Juin 2010
""""
Fédération de la santé et de l’Action Sociale
BOURSE NATIONALE DU TRAVAIL � 263, rue de Paris � Case 538 � 93515 MONTREUIL Cedex �
Métro : Porte de Montreuil � Tél. : 01 48 18 20 92 � Fax : 01 48 18 29 84
Site internet : www.cgt.fr/santeas � e-mail : [email protected]
Le blog des Directeurs Ufmict CGT: http://leblogdesdirecteurs.blogspirit.com/
C’est pourquoi nous exigeons :
• Une carrière linéaire jusqu’à un 8ème échelon accessible à tous les directeurs des soins en 1ers
classe.
• Une ligne hiérarchique claire entre les directeurs des soins et le chef d’établissement.
Un directeur des soins ne peut être en lien hiérarchique avec un directeur adjoint.
• Une grille indiciaire comparable à celle des directeurs adjoints.
• L’augmentation de la prime de responsabilité pour les CGS et directeurs des soins.
• Des conditions d’exercice et des budgets à la hauteur de nos responsabilités pour les directions
des soins à l’hôpital ou en institut de formation,
• Le rétablissement du lien hiérarchique avec nos équipes et la reconnaissance de nos
responsabilités au regard de la qualité des soins et de l’évaluation des pratiques
professionnelles afin d’avoir les moyens d’agir efficacement sur les organisations
soignantes.
• L’arrêt de la politique de regroupement des établissements et des restructurations qui portent
gravement atteinte à l’hospitalisation publique,
• Une autonomie administrative et financière pour les instituts de formation .
• Des postes de directeurs des soins et de CGS à la hauteur des réels besoins, à l’hôpital comme en
institut de formation, pourvus par des directeurs des soins formés à l’EHESP. Pour ce faire, le
dispositif d’affectation des directeurs des soins sur le territoire doit être mieux régulé, les règles de
mobilité doivent être repensées en tenant compte de l’arrivée tardive des professionnels dans la
fonction.
• Des logements de fonction par « nécessité absolue de service » pour l’ensemble des directeurs
des soins, quelque soit leur secteur d’activité, en contrepartie de gardes administratives
équitablement réparties entre tous les membres de l’équipe de direction.*
• Un Droit à la retraite avec la prise en compte des primes dans le calcul du niveau de la pension,
la prise en compte du temps d’exercice en service actif, la validation des années d'études, un
financement des retraites avec contribution des revenus financiers, la retraite à 60 ans à taux plein
(75% du salaire de référence) voire plus tôt pour les métiers pénibles,
c'est possible !