Transcript
Page 1: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

CANCER COLO-RECTAL (CCR)CANCER COLO-RECTAL (CCR)

Pr M. TAIEB Faculté médecine AlgerAvril 2016

Page 2: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Introduction Introduction

• Incidence: 40 000 nouveaux cas par an

• 3e rang des cancers

• Incidence augmente avec l'age

• 16 000 nouveaux cas chez les + de 75 ans

• Gravité = 16 000 décès par an

• Taux de survie globale à 5 ans = 50%

• 80% polype adénomateux = lésion pré néoplasique

Page 3: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

ÉpidémiologieÉpidémiologie

1. 1. Incidence en FranceIncidence en France• 40 500 nouveaux cas en 2011 (53 % survenant chez l'homme)• La probabilité de développer un CCR au cours de la vie est de 5 %de 5 %.

2. 2. Distribution géographiqueDistribution géographique• Taux d'incidence du CCR est passé de 33,6 à 38,1 cas pour 100 000 chez l'homme et de 22,8 à 24,5 pour 100 000 chez la femme.• USA, France: risque élevé de cancer colique, risque plus faible pour Canada et l'Australie.

3. Âge de survenue3. Âge de survenue• Personnes âgées de 50 ans et plus

Page 4: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

ÉpidémiologieÉpidémiologie

4.4. Mortalité - survie à cinq ansMortalité - survie à cinq ans

• 17 500 décès estimés en 2011

• Taux de survie à un et cinq ans: 79 et 56 % .

• La survie relative à cinq ans diminue avec l'âge, passant de 63 % chez les 15-44 ans à 51 % chez les 75 ans et plus.

Page 5: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

ÉpidémiologieÉpidémiologie

o Le cancer colorectal est rare Le cancer colorectal est rare avant 50 ansavant 50 ans

o L’incidence augmente L’incidence augmente rapidement à partir de 50 ans.rapidement à partir de 50 ans.

Page 6: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Cancer colorectalCancer colorectal

1975 1985 1995 2000

24 900 26 200 33 400 36300

Une incidence qui augmente+ 50%

Page 7: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

AnatomopathologieAnatomopathologie

• La majorité des cancers dérivent de polypes

• Adénocarcinomes 95% Adénocarcinomes 95% des cas

• Evolution: .extension ganglionnaire puis métastases (foie+++, poumon, carcinose péritonéale)

. Cancer rectal: extension locale ++

Page 8: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Facteurs de risque et états Facteurs de risque et états précancéreuxprécancéreux

1.1. Séquence adénome-cancerSéquence adénome-cancer o Dans environ 60 à 80 % des cas, les CCR se développent à

partir d'une tumeur épithéliale bénigne appelée adénome .

o Polype, pédiculé ou sessile ou une lésion plane

o Prévalence des adénomes : élevée dans la population générale et 20 à 33 % des personnes âgées de 65 à 74 ans sont porteuses d'adénomes .

Page 9: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Facteurs de risque et états Facteurs de risque et états précancéreuxprécancéreux

1.1. Séquence adénome-cancer Séquence adénome-cancer Risque de cancérisation de l'adénome élevé siRisque de cancérisation de l'adénome élevé si :

Nombre d'adénomes est supérieur ou égal à 3 ; Adénomes dits « avancés » : taille supérieure ou égale à 1 cm (10 % des adénomes). Contingent villeux supérieur à 25 %. Dysplasie de haut grade.

La transformation se fait environ sur uneLa transformation se fait environ sur une dizaine d'années. dizaine d'années.

Page 10: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Transformation maligne présente Transformation maligne présente 0,3 % des adénomes de moins de 1 cm, 9 % des adénomes de 1 à 2 cm 28 % des adénomes de plus de 2 cm .

Un quart des adénomes ayant atteint 1 cm de diamètre se transformeront en Un quart des adénomes ayant atteint 1 cm de diamètre se transformeront en cancer au cours de la vie.cancer au cours de la vie.

Page 11: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Facteurs de risque et états Facteurs de risque et états précancéreuxprécancéreux

2. Facteurs héréditaires et génétiques2. Facteurs héréditaires et génétiquesGroupe à risque très élevé de développer un cancer Groupe à risque très élevé de développer un cancer colorectalcolorectalGroupe à risque élevé de développer un cancer Groupe à risque élevé de développer un cancer colorectalcolorectalGroupe à risque moyen de développer un cancer Groupe à risque moyen de développer un cancer colorectalcolorectal

Page 12: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Groupe à risque très Groupe à risque très élevé de développer élevé de développer un cancer colorectalun cancer colorectal

Groupe à risque élevé Groupe à risque élevé de développer un de développer un cancer colorectalcancer colorectal

Groupe à risque Groupe à risque moyen de moyen de développer un cancer développer un cancer colorectalcolorectal

La polypose La polypose adénomateuse familialeadénomateuse familiale+ de 15 polypes + de 15 polypes adénomateux adénomateux colorectaux synchrones colorectaux synchrones ou métachrones ou métachrones Gène Gène APCAPC

•Antécédent personnel de CCR • Antécédent personnel d'adénome avancé•Antécédent familial au premier degré de CCR•Antécédent familial d'adénome supérieur à 1 cm survenu avant 60 ans.• Maladie inflammatoire chronique intestinale•Cholangite sclérosante primitive associée•Cholecystectomie

Sujets de plus de 50 ans des deux sexes.

Le syndrome de Lynch Le syndrome de Lynch (ou syndrome HNPCC (ou syndrome HNPCC « hereditary non « hereditary non polyposis colorectal polyposis colorectal cancer »cancer »

Page 13: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Facteurs de risque et états précancéreuxFacteurs de risque et états précancéreux

Facteurs alimentaires et métaboliquesFacteurs alimentaires et métaboliques• diabète et l'insulinorésistance• viandes rouges• Calories, obésité• Alcool et tabac

Facteurs associés à une diminution du risque de cancer coliqueFacteurs associés à une diminution du risque de cancer colique• Fibres alimentaires et végétaux• Activité physique• Calcium et vitamine D• Folates• Traitement substitutif de la ménopause• Aspirine et anti-inflammatoires non stéroïdiens

Page 14: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Les polypesLes polypes• Definitiond'un adénome=tumeur bénigne glandulaire

correspondant à un foyer circonscrit de dysplasie

• Pédiculés

• Plans = surélévation de la muqueuse d'une hauteur < à l'epaisseur d'une pince à biopsie

• Taille:

– Petit <10mm

– Moyen 10-20 mm

– Gros >20mm

Page 15: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Règle des 10%Règle des 10%

• 10% de tous les polypes sont adénomateux

• 10% des polypes adénomateux sont > 1cm

• 10% des polypes adénomateux > 1 cm sont cancéreux

Page 16: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Séquence adénome-cancer

Contingent villeuxDysplasie sévère

Adénome

1000

Cancer

25

> 1 cm

100

10 ans

Page 17: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Polype Adénomateux

Page 18: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Polype pédiculé adénomateux

Page 19: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Adénome plan

Page 20: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Les polypes adénomateuxLes polypes adénomateux

Après 65 ans, un tiers de la population a des polypes adénomateux.

Les cancers, comme les adénomes qui les précèdent, se développent longtemps silencieusement sans symptôme.

Les gros adénomes et les cancers saignent le plus souvent de façon intermittente et occulte (environ 2 à 3 fois par semaine).

Page 21: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

SymptomesSymptomes

• Asymptomatiques (bilan d'une pathologie associée-depistage)

• Rectorragies balisant les selles(volumineux polype)

• Déshydratation –hypokaliemie (adénome villeux)

Page 22: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Circonstances de découverte du CCRCirconstances de découverte du CCR

• Coloscopie (demande individuelle-hémoccult +lors d'une compagne de dépistage)

• Symptomes• Evocateurs = rectorragies qui imposent un TR et une

endoscopie• Non spécifiques=troubles du transit de modification ou

d'apparition récente-douleurs abdominales• Signes généraux-complications-métastases

Page 23: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Signes générauxSignes généraux

• Amaigrissement et AEG = tardifs parfois révélateurs

• Anémie férriprive (CC droit)

Page 24: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

ComplicationsComplications

• Occlusion digestive( colon gauche)

• Péritonite par perforation

Page 25: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Démarche diagnostiqueDémarche diagnostique

InterrogatoireInterrogatoireo Facteurs de risqueFacteurs de risque

o Présence de comorbidités des antécédents Présence de comorbidités des antécédents personnels et familiaux sur les trois dernières personnels et familiaux sur les trois dernières générations et leur âge de survenue (CCR, générations et leur âge de survenue (CCR, adénome, cancers appartenant au spectre HNPCC, adénome, cancers appartenant au spectre HNPCC, PAF).PAF).

Page 26: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Démarche diagnostiqueDémarche diagnostique

Examen cliniqueExamen clinique

o Evaluation de l'état général et nutritionnel (score OMS ou échelle de Karnofsky, taille, poids, indice de masse corporelle)

o Examen de l'abdomen et touchers pelviens

o Palpation des aires ganglionnaires (à la recherche d'une adénopathie sus-claviculaire gauche de Troisier).  

Page 27: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Démarche diagnostiqueDémarche diagnostique

•Aider au diagnostic

•Guider la décision thérapeutique en effectuant un bilan d'extension locale, à distance et en recherchant des critères de non-résécabilité ;

•et assurer la surveillance post-thérapeutique.

1.1. sous anesthésie générale après une préparation colique sous anesthésie générale après une préparation colique mécanique et vérification de l'hémostase.mécanique et vérification de l'hémostase.

2.2. Complète (jusqu'à la dernière anse iléale) sauf en cas de Complète (jusqu'à la dernière anse iléale) sauf en cas de tumeur non franchissable.tumeur non franchissable.

3.3. Biopsies réalisées en zone pathologiqueBiopsies réalisées en zone pathologique

La coloscopie La coloscopie

Bilan radiologiqueBilan radiologique

Page 28: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Bilan pré thérapeutiqueBilan pré thérapeutique• Bilan clinique

• Examens paracliniques

• Echographie abdominale+/-TDM et RP à completer par TDM en cas d'image douteuse

• Dosage ACE n'est pas recommandée en l'absence de métastases

• Echo endoscopie rectale(localisation-taille-degré extension parietale et GG)

• IRM pelvienne(bilan locorégional précis)

Page 29: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

L’antigène carcino-embryonnaireL’antigène carcino-embryonnaire

• Il est produit par la muqueuse intestinale durant l’embryogenèse et la vie fœtale

• Il peut être accru chez les fumeurs sains

• Il est essentiellement utilisé pour le monitoring thérapeutique des cancers colorectaux, des cancers gastriques, des cancers du sein et des carcinomes bronchiques

Page 30: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

COLOSCOPIECOLOSCOPIE

Page 31: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

La coloscopieLa coloscopie

• Examen de choix

• Détection et le dépistage des CCR

• Elle visualise la tumeur, permet de la décrire et de réaliser des biopsies

• Il faut préciser la localisation tumorale et la distance par rapport à la marge anale en cas de tumeur du rectum

Page 32: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

K du sigmoïde (douleur et rectorragies) K du sigmoïde (douleur et rectorragies)

Page 33: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Anémie : T colique en lobe d ’oreilleAnémie : T colique en lobe d ’oreille

Page 34: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Lavement barytéLavement baryté

• N'est plus examen de 1ere intention

• Méconnait 25% de cancer et polypes plus de 1cm

Page 35: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Lavement barytéLavement baryté

Page 36: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Aide au diagnosticAide au diagnostic

Si coloscopie diagnostique COMPLETE: aucun examen d'imagerie n'est recommandé pour le bilan diagnostique et local d'un cancer du côlon. Si colonoscopie incomplète (tumeur sténosante ou CI à la coloscopie):

1. le lavement colique n'a plus de raison d'être. 2. Remplacé par le scanner.

Page 37: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Coloscanner à l'eauColoscanner à l'eau

Son objectif est d'identifier la présence d'un cancer colique et non pas la présence de polypes. Il est donc réalisé sans préparation colique de propreté. Il est pour ces raisons plutôt réservé aux sujets très âgés.

Page 38: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Coloscopie virtuelle par scannerColoscopie virtuelle par scanner

o Examen non invasif o En cas de coloscopie incomplète (tumeur sténosante non franchissable, raisons techniques), o Chez les patients refusant la coloscopie et en cas de contre-indication médicale à la coloscopie.

Il n'a pas encore sa place pour le dépistage du cancer du côlon.Il n'a pas encore sa place pour le dépistage du cancer du côlon.

Page 39: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

– Nécessite une préparation – Tolérance idem

coloscopie– Pas d’anesthésie– Radiations – Coûteux– Pas de standardisation– Expertise technique

Non recommandée dans le dépistage de Non recommandée dans le dépistage de masse du CCRmasse du CCR

Coloscopie virtuelle

Page 41: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Colonoscopie virtuelleColonoscopie virtuelle

Page 42: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL
Page 43: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Bilan d'extension locale et à distance Bilan d'extension locale et à distance (TNM)(TNM)

• Extension locale (TN)Extension locale (TN)

• Extension à distance (M)Extension à distance (M)

Page 44: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Exemple d'une volumineuse tumeur bourgeonnante du cæcum (flèche blanche pleine) au coloscanner. L'examen met en évidence un envahissement de la graisse péricolique (stade T3) (flèche blanche en pointillé) et la présence d'un ganglion de plus de 1 cm (tête de flèche blanche).

Page 45: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

MétastasesMétastases

• Foie +++

• Parfois pulmonaires ou péritonéales

Page 46: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Métastases

Page 47: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL
Page 48: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Métastases hépatiquesMétastases hépatiques

Lésions hyperéchogènes à l’ultrason qui signent le plus souvent des métastases d’un cancer colo-rectal

Exemple de métastases hépatiques visualisées au CT-scan

Page 49: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Carcinose péritonéale secondaire à un cancer colique. Sur cette coupe de scanner abdominal, la carcinose apparaît sous la forme d'une infiltration du grand épiploon, avec un aspect de gâteau épiploïque (flèches blanches).

Page 50: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Carcinose péritonéale secondaire à un cancer colique. La carcinose est visible sous la forme de lésions nodulaires de contours irréguliers, situées dans la gouttière pariéto colique droite et au niveau du grand épiploon (flèches blanches), sur ces coupes axiales de scanner abdominal (A,B).

Page 51: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

PET-scan et CT-scan du patient

Cette image met en évidence l’une des métastases présentes dans le lobe droit du foie. La technique utilise le fluorodeoxyglucose, un métabolite avidement attiré par les cellules métastatiques.

Page 52: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

CliniqueClinique:: • DouleurDouleur• Arrêt des matières et des gazArrêt des matières et des gaz• VomissementsVomissements• Météorisme abdominalMétéorisme abdominal

Cancer colique en occlusionCancer colique en occlusionOcclusion par obstructionOcclusion par obstruction

Lavement barytéLavement baryté: : • arrêt brutal du produit de contrastearrêt brutal du produit de contraste

Page 53: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

La capsule coliqueLa capsule colique• Double tête• 4 images / sec• Amélioration de l’optique et contrôle

automatique de la lumière• Durée autonomie des batteries : 8-10h• Examen de l’ensemble du colon : 76% +

14% Recto-sigmoïde Ø11

mm

31 mm

Evaluation en coursEvaluation en cours

Page 54: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Polype (~10 mm) du colon transverse

Coloscope vs PillCam COLON

Page 55: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Dépistage Dépistage

• Le dépistage s'adresse aux personnes asymptomatiques.

• Les modalités de dépistage sont différentes en fonction des groupes à risque de CCR.

Page 56: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

HEMOCULT IIHEMOCULT II

• Concerne les personnes de 50-74( très rare avant 50 ans puis sa fréquence augmente ensuite rapidement)

• tous les 2 ans

• Efficace= reduit la mortalité

• Le test remis par le médecin traitant et sa lecture sont pris en charge à 100%

Page 57: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Hemocult IIHemocult II

Page 58: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Prise en charge des adénomesPrise en charge des adénomes• Polypes de petite taille

• >5mm= anse diathemique

• <5mm=

• Laisser le polype (sujet agé)

• Exérése à l'anse sans courant électrique-biopsie /exéreseà la pince

• Polypes de moyenne et grosse taille

• Anse diathermique si pédiculé-mucosectomie si sessile-chirurgie si gros polype sessile

Page 59: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Polypectomie (1)Polypectomie (1)

Page 60: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Polype pédiculé: polypectomie classique

1 2

3 4

Page 61: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Polypectomie (2)Polypectomie (2)

Page 62: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Progrès de l’endoscopie:Progrès de l’endoscopie:la mucosectomiela mucosectomie

Page 63: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Polype sessile: mucosectomiePolype sessile: mucosectomie

1

3 4

2

Page 64: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Le traitement o Le traitement du cancer du côlon est avant tout chirurgical.

o L'exérèse doit être monobloc, avec des marges de résection colique de 5 cm et permettre l'analyse d'au moins 12 ganglions.

Page 65: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Traitement chirurgicalTraitement chirurgical

Chirurgie est le traitement standard pour les Chirurgie est le traitement standard pour les cancers du côlon non métastatiques:cancers du côlon non métastatiques:

o forme non compliquée = colectomie segmentaire carcinologique avec exérèse complète de la tumeur colique en respectant des marges de résection suffisantes et en emportant les ganglions régionaux en monobloc.

Page 66: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Traitement chirurgicalTraitement chirurgical

Cancer du côlon avec métastases Cancer du côlon avec métastases hépatiques synchrones:hépatiques synchrones:

o Stratégie thérapeutique: réunion de concertation Stratégie thérapeutique: réunion de concertation pluridisciplinaire.pluridisciplinaire.

o Elle dépendra de la symptomatologie de la Elle dépendra de la symptomatologie de la tumeur primitive et de la résécabilité de la maladie tumeur primitive et de la résécabilité de la maladie métastatique.métastatique.

Page 67: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Préparation du patientPréparation du patient

1)1)Information du patientInformation du patient

2)2)Préparation coliquePréparation colique

3)3)Immunonutrition péri opératoireImmunonutrition péri opératoire

Page 68: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Principes de la chirurgiePrincipes de la chirurgie

1. Curage ganglionnaire et ligature des vaisseaux à 1. Curage ganglionnaire et ligature des vaisseaux à l'originel'origine• au moins 12 ganglions (obtenir un

bon staging ganglionnaire + classification adéquate de la tumeur).

• rapport du nombre de ganglions envahis sur le nombre de ganglions examinés = facteur pronostique majeur.

Page 69: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Principes de la chirurgiePrincipes de la chirurgie

22. . Qualité de l'exérèse du mésocôlonQualité de l'exérèse du mésocôlon

o Technique d'exérèse totale du mésorectum o Respect de l'intégrité du mésocôlon

Augmentation de la survie des patients.Augmentation de la survie des patients.

Page 70: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Principes de la chirurgiePrincipes de la chirurgie

33.. Marges de résection intestinale et Marges de résection intestinale et type de résection coliquetype de résection colique

o Marges de résection de 5 cm de part et d'autre de la tumeur o Tumeur de la charnière recto sigmoïdienne:

résection recto sigmoïdienne avec ablation de 5 cm de mésorectum sous le pôle inférieur de la tumeur (exérèse partielle du mésorectum). o Tumeur rectale

Page 71: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Principes de la chirurgiePrincipes de la chirurgie

44. . Voie d'abord

o La voie d'abord maintenant recommandée pour la La voie d'abord maintenant recommandée pour la chirurgie du cancer du côlon est la cœlioscopie. chirurgie du cancer du côlon est la cœlioscopie.

o Laparotomie

Page 72: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

SuiviSuivi

o Antécédent personnel de cancer du côlon: risque de récidive locale et de cancer métachrone sur le reste du cadre colique ou le rectum, et surtout un risque de récidive à distance = surveillance régulièresurveillance régulière. o Risque de cancer métachrone ou de récidive au niveau de l'anastomose = coloscopie régulière o Risque de récidive à distance dépend du stade initial au diagnostic. o ACE: dosé/ 03 mois les trois premières années avec bilan morphologique en cas d'élévation.

Page 73: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Chimiothérapie en situation non métastatique

o La chimiothérapie postopératoire (adjuvante) après résection complète de la tumeur primitive = un traitement standard traitement standard dans les cancers coliques avec envahissement ganglionnaire (stade III).o La chimiothérapie aujourd'hui recommandée dans les cancers de stade III o 02 protocoles majoritairement utilisés chez les patients de moins de 70 ans et en bon état général sont le FOLFOX et le XELOX o Stades II, le bénéfice d'une chimiothérapie adjuvante reste controversée .

Page 74: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

ChimiothérapieChimiothérapie

Quel que soit le stade du cancer colique, le traitement adjuvant doit être discuté en RCPRCP

o Co morbiditéso Etat général du patient o âge

Choix du Choix du traitement.traitement.

Page 75: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

RadiothérapieRadiothérapie

• Pourquoi:– Diminution taux de récidive loco-régionale– Augmentation survie

• Comment:– 45 Gy en 5 semaines 6-8 semaines avant chirurgie– En post-opératoire si pas en pré-opératoire ou K non

résécable (+chimiothérapie)• Pour qui:

– K du tiers inférieur ou moyen, localement avancé (dépassant la musculeuse T3, T4)

Page 76: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Hémicolectomie droite

Incision médiane ou du flanc Incision médiane ou du flanc droitdroitExérèse colique avec curage Exérèse colique avec curage ganglionnaireganglionnaireAnastomose iléo-coliqueAnastomose iléo-colique

Page 77: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Hémicolectomie gaucheHémicolectomie gauche

• Incision médiane• Exérèse colique avec curage

ganglionnaire• Anastomose colo-rectale

Page 78: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

• Le geste le plus simple. Il permet de :– lever l’obstacle– corriger le désordres hydro-

électrolytiques– permettre un bilan d’extension– Préparer le colon pour une

chirurgie élective dans un 2 temps ( résection- anastomose)

– Latérale sur baguette , par voie élective

Page 79: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

• Consiste en une résection de la tumeur dans un premier temps sans rétablissement de la continuité

• Plus difficile que la colostomie première, en raison des conditions techniques d’urgence non optimales pour une chirurgie carcinologique

• Le rétablissement est programmé 2 à 3 mois plus tard

• Mortalité :10%

Page 80: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Placée par voie endoscopiqueAnesthésie générale ou sédationPréparation colique par des lavements Franchir la sténose par fil guideLargage de la prothèseBiopsiesAlimentation sans résidu et laxatifs

Page 81: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL
Page 82: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

Conclusions Conclusions

o La mortalité diminuée:

• détection des polypes adénomateux • stade précoce.

o Le dépistageLe dépistage

Page 83: 2ème Conférence Du 16 Avril 2016 CANCER COLORECTAL

1.1. Le traitement du cancer du côlon est avant tout chirurgical. Le traitement du cancer du côlon est avant tout chirurgical. L'exérèse doit être monobloc, avec des marges de résection L'exérèse doit être monobloc, avec des marges de résection colique de 5 cm et permettre l'analyse d'au moins 12 ganglions.colique de 5 cm et permettre l'analyse d'au moins 12 ganglions.

2. Le scanner est l'examen de référence pour la description initiale Le scanner est l'examen de référence pour la description initiale

des métastases hépatiques et leur réévaluation après des métastases hépatiques et leur réévaluation après chimiothérapie.chimiothérapie.

3. En cas de cancer du côlon avec métastases hépatiques 3. En cas de cancer du côlon avec métastases hépatiques synchrones, la stratégie thérapeutique doit se discuter en synchrones, la stratégie thérapeutique doit se discuter en réunion de concertation pluridisciplinaireréunion de concertation pluridisciplinaire. Elle dépendra de la . Elle dépendra de la symptomatologie de la tumeur primitive et de la résécabilité de symptomatologie de la tumeur primitive et de la résécabilité de la maladie métastatique.la maladie métastatique.


Top Related