À LA UNE : VIRAGE NUMÉRIQUE DANS LES HAUTS-DE-FRANCE
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STORY :UNE UNITÉ SUR LES
RAILS DU SUCCÈS EN GRANDE-BRETAGNE
PAROLE À :DOMINIQUE SCIAMMA, DIRECTEUR DE STRATE
ÉCOLE DE DESIGN
INNOV :LES SMART FACTORIES
ARRIVENT
TIRU, un groupe responsable
En mai dernier, TIRU renouvelait ses certifications pour la santé, la sécurité et l’environnement et en obtenait de nouvelles, récompenses de plusieurs mois de mobilisation de l’ensemble de nos équipes. La certification ISO 14 001 « système de management environnemental » tout d’abord, renouvelée à l’échelle du groupe, marque une étape importante. Elle atteste que les préoccupations environnementales sont intégrées au cœur même de notre stratégie et que chaque collaborateur, en usine comme au siège, le traduit de manière concrète dans ses activités quotidiennes. L’obtention de la certification ISO 50 001 « système de management de l’énergie » par l’unité de Dunkerque ouvre la voie à tous les autres sites du groupe et confirme notre identité d’acteur responsable. En tant que producteur d’énergie renouvelable, nous tenons à améliorer nos performances énergétiques. Ainsi, la norme sera bientôt généralisée à la majorité des sites français afin de mettre en place les actions nécessaires à la réduction des consommations énergétiques.Cette démarche volontariste nous permet de contribuer pleinement au développement durable en plaçant l’humain et l’environnement au cœur de nos préoccupations. Véritable projet collectif, elle nous permet d’offrir à nos clients la meilleure qualité de service et d’exploiter leurs sites de manière exemplaire. Portée et concrétisée par chacun de nos collaborateurs et partenaires, la responsabilité sociétale de TIRU renforce la confiance entre toutes ses parties prenantes.
Hervé Druart, Directeur Général
ÉDITOSOMMAIRE
TIRU, le Mag Directeur de la publication : Hervé Druart Rédactrice en chef : Laurence Boulin Secrétariat de rédaction : Natacha Grzeskowiak Comité de rédaction interne Réalisation : Munica Ouest Impression : Print OuestJournaliste : Julie Lebouc
À LA UNE 3 TIRU et le SIAVED prennent le virage numérique
ACTUEL 6 PAROLE À 8 Dominique Sciamma, Directeur de Strate, École de Design
INNOV’ 9 Smart factories : les usines du futur arrivent
SÉCU 10 TIRU se démarque dans la protection incendie de ses sites
ENVIRONNEMENT 11 Le groupe TIRU obtient la certification 14 001 nouvelle version
STORY 12 Grande-Bretagne : l’unité d’Exeter sur les rails du succès
TALENT 12 Claire Navarro et Gildas Hallaire, juristes 14
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UNE RÉVOLUTION SMART DANS LE TRAITEMENT DES DÉCHETS HOSPITALIERS
À LA UNE
À Douchy-les-Mines, dans les Hauts-de-France, TIRU et le SIAVED ont inauguré en mars dernier une nouvelle chaîne automatisée de traitement des déchets hospitaliers.Grâce à cette solution digitale innovante articulée autour de puces RFID, le syndicat dispose aujourd’hui d’un outil dont les performances, en termes de sécurité, de rendement et de respect environnemental, attirent d’ores et déjà de nouveaux clients.
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TIRU ET LE SIAVED PRENNENT LE VIRAGE NUMÉRIQUE
Le CVE de Douchy-les-Mines, exploité par TIRU, traitait jusqu’à présent les déchets de 230 établissements
de soins et valorisait 5 000 tonnes de DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux) chaque année.
Suite aux travaux entrepris en 2016, TIRU et le SIAVED ont présenté en mars leur nouveau système smart, dédié
à cette activité très encadrée, qui permet d’espérer traiter 6 000 tonnes de DASRI en 2017. Traçabilité,
dématérialisation, sécurité et rapidité sont désormais les atouts de cette usine pionnière.
À LA UNE
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* Le Syndicat Inter-Arrondissement de Valorisation et d’Élimination des Déchets (SIAVED) regroupe 113 communes sur trois intercommunalités des Hauts-de-France, pour près de 300 000 habitants.
Quelles perspectives offre la nouvelle chaîne DASRI au CVE et plus largement, au territoire ?Avec cet outil de pointe, le CVE
améliore sa performance à tous
les niveaux et attire de nouveaux
apporteurs. En termes économiques,
cela signifie que le SIAVED va ainsi bénéficier
de nouveaux financements afin de déployer de nouveaux projets
sur son territoire. Par exemple, nous espérons étendre notre réseau
de chaleur, un service incontournable des politiques énergétiques
des collectivités et du déploiement du développement durable. La
valorisation des déchets permet déjà d’alimenter 1 500 logements
en eau chaude et chauffage : nous souhaitons apporter ce service à
davantage d’usagers.
Qu’est-ce que votre partenariat avec TIRU a pu apporter à la réalisation de ce projet d’envergure ?Le fait d’avancer avec un partenaire de longue date qui connaît
parfaitement le site et les attentes du syndicat a constitué un sé-
rieux atout. TIRU mesure pleinement les enjeux de notre territoire
et a su apporter l’expertise technique nécessaire au projet. Leur
vision innovante liée à la maîtrise de l’évolution des marchés nous
a permis d’atteindre des objectifs très ambitieux.
2 questions à… Charles Lemoine, Président du SIAVED
* le pôle d’excellence en chirurgie ophtalmologique de Somain (59)
Des puces RFID sur chaque bacLes professionnels de santé producteurs de DASRI ont l’obligation d’éliminer leurs dé-chets. Afin de faciliter et fiabiliser la traça-bilité du processus, TIRU et le SIAVED ont choisi d’équiper chaque bac d’une puce de ra-dio-identification (RFID) permettant de suivre, minute après minute, leur parcours de traite-ment. Depuis leur arrivée à l’usine où ils sont identifiés et pesés, jusqu’à leur sortie alors qu’ils ont été désinfectés et séchés, ces bacs fournissent de précieuses données qui sont accessibles à distance et en temps réel grâce à une plateforme de gestion numérique déve-loppée par une start-up locale pour l’occasion.
Une modernisation d’envergureCette révolution logistique, qui s’est accom-pagnée de travaux d’optimisation du site, permet aujourd’hui de traiter 400 bacs de DASRI par jour, contre 250 auparavant. La modernisation de la chaîne entraine par
ailleurs un renforcement de la sécurité des équipes : le risque infectieux, notamment, est proche de zéro. D’un point de vue envi-ronnemental, la nouvelle chaîne d‘opération offre des économies sur la consommation d’eau, d’énergie et de produits de lavage. Valorisés en chaleur et en électricité avec les déchets ménagers, une production énergé-tique vertueuse au cœur de tous les sites de TIRU, les DASRI concourent par ailleurs plei-nement à l’économie circulaire du territoire.
Un site majeur qui rayonne hors frontièresFort de ses nouveaux atouts, qui constituent autant de garanties pour ses clients, et avec un coût de traitement attractif, le CVE de Douchy-les-Mines conquiert déjà de nou-velles parts de marché. Un établissement français * et un pôle médical luxembourgeois ont en effet rejoint la révolution smart du site en lui confiant l’élimination de leurs DASRI.
30 de DASRI traités par heure
bacs
20 de DASRI traitées par jour
tonnes
6 000par an
soit environ
tonnes
2 000 produits par tonne de déchets
MWh thermiques
1 Parmi les 10 étapes du processus automatique du traitement des DASRI : les déchets hospitaliers sont déversés dans un godet avant d’atteindre le four où ils rejoignent les déchets ménagers pour y être brûlés et ainsi valorisés en vapeur pour la production électrique ou pour le réseau de chauffage urbain.
2 À leur réception, les bacs de DASRI sont pesés et identifiés par un système de puces RFID pour les suivre à la trace.
3 De la salle de commande, sont pilotés tous les équipements de la chaîne DASRI et de l’unité de valorisation énergétique, pour assurer une disponibilité maximale de l’usine.
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À LA UNE
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Un risque infectieux
proche de zéro
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ACTUEL
Pour suivre les actualités de TIRU : inscription par mail à [email protected] pour recevoir tous les mois la newsletter TIRU ou @TIRU_officiel sur Twitter
manipulations pouvant provoquer des troubles musculo-squelettiques sont évitées chaque jour sur le site de Perpignan. Cela grâce à l’ingéniosité de salariés qui ont modifié quelques équipements d’une chaîne de traitement des déchets hospitaliers.
Les usines de valorisation des déchets attirent tous les ans plus de citoyens et scolaires investis dans la préservation de l’en-vironnement, mais aussi d’autres typologies de vi-siteurs venant de tous les horizons. Ainsi, le site de Perpignan a accueilli des délégations russes et sé-négalaises, et le site d’Is-sy-les-Moulineaux des dé-légations singapouriennes et marocaines.
Le tourisme industriel par TIRU
C’est à Saguenay, huitième plus grande ville du Québec, que TIRU a remporté le marché d’exploitation d’un nouveau centre de tri, le 4e depuis 1995, date à laquelle les filiales canadiennes de TIRU ont commencé à collecter les déchets ménagers de Montréal et Châteauguay. En 2015, elles ont remporté le contrat d’exploita-tion du centre de tri de Saint-Hubert, à 15 km de Montréal, et en 2017, celui de Saguenay. D’une capacité de 18 000 tonnes de matières recyclables, ce site vient compléter l’activité de tri de TIRU au Canada.
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Victoires de DalkiaLa technologie du tri-méthanisation-compostage des déchets appliquée par TIRU sur les sites de Bourg-en-Bresse (Ain) et de Chagny (71), a été récompensée lors des Victoires de Dalkia. Les deux usines ont reçu un prix dans la catégorie Performance pour leur prouesses techniques et humaines.
Les sites de Chagny (71) et d’Hénin-Beaumont (62) ne cessent de dépasser leur niveau d’injection de biométhane depuis leur lancement, respectivement jusqu’à 2 238 423 kWh et 1 098 650 kWh de biogaz produits en un mois grâce à la mé-thanisation d’ordures ménagères.
Des records de production sur les sites de méthanisation
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Un 4e centre de tri exploité par TIRU au Canada
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ACTUEL
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C’est la note obtenue par les deux unités parisiennes du SYCTOM
à Issy-les-Moulineaux et à Saint-Ouen pour leur Responsabilité Sociale et Environnementale
Des tenues de travail smart Les salariés du centre de tri de Perpignan béné-ficient d’un système in-telligent de gestion des tenues de travail. Imaginé par la société Initial, il per-met d’attribuer temporai-rement un vêtement à un porteur. Puces RFID intégrées dans les textiles et armoires de distribution modulables facilitent la gestion des plannings et des stocks.
Présent dans des salons professionnels en Pologne et au Canada, TIRU accompagne également ses clients dans leurs opérations de communication. Dernière en date, le salon Made in Hainaut dans les Hauts-de-France, présentait les savoir-faire locaux.
À la rencontre de TIRU
TIRU, au travers d’EDF, s’est engagé à respecter la charte du PACET, Plan Climat Air Énergie Territorial, dans l’exploitation du centre de valorisation énergétique et du centre de valorisation organique ap-partenant à la Communauté Urbaine de Dunkerque.
Engagement pour le climat à Dunkerque
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des salariés de TIRU sont pleinement impliqués dans leur travail
Enquête My EDF 2016
Des projets associatifs récompensés
La Fondation EDF a remis des dotations à deux salariés TIRU pour les aider dans leur projet associatif portant sur une solution d’eye-tracking pour des enfants polyhandicapés et sur l’insertion de personnes en grande précarité.
DOMINIQUE SCIAMMA, DIRECTEUR DE STRATE, ÉCOLE DE DESIGN
TIRU exploite plusieurs sites remarquables
architecturalement parlant, notamment celui
du SYCTOM à Issy-les-Moulineaux qui attire
régulièrement des visiteurs du monde entier.
De quelle manière le design participe-t-il de
l’acceptabilité des ouvrages industriels dans les
paysages ?
D. S. : Au-delà de l’aspect architectural, ces ouvrages exemplaires illustrent à mon avis le souffle qu’apporte le design lorsqu’il est intégré à tous les niveaux du projet. Et le premier niveau, c’est l’ambi-tion politique. Tout ouvrage doit obéir à une logique d’intelligence de ser-vice, de qualité, de justesse et de beauté. C’est précisément l’apport du design.
Pour intégrer les activités indus-trielles dans les paysages, les designers prennent en compte le fait que la plus avancée des technologies, aussi fascinante et brillante soit-elle, doit être questionnée sur ce qu’on en fait, et au bénéfice de qui. Dès lors, les usagers, les citoyens, les habitants, les salariés, sont impliqués dans le projet et c’est sur ce point de jonction que l’intégration réussit.
Vous évoquez la
problématique de
durabilité : comment
la préservation de
l’environnement est-elle
intégrée dans la réflexion
du designer ?
D. S. : Les designers d’aujourd’hui doivent être en prise avec la réalité de leurs contemporains et ouverts sur le monde. Or, notre réalité est celle-ci : les ressources naturelles s’épuisent et nous devons ap-prendre à penser, vivre et consommer autrement. Les designers sont conscients de leur responsabilité dans ce processus. En joignant les intelligences, en agissant
collectivement, en étant pluridisciplinaires, créatifs et disruptifs, les designers doivent pouvoir apporter des réponses pragma-tiques et durables. À Strate, nous pro-posons par exemple une formation spé-cifique intitulée « Design Mobilités » au sein de laquelle nos étudiants imaginent de nouvelles solutions de mobilité qui soient à la fois désirables ET responsables.
TOUT OUVRAGE DOIT OBÉIR À UNE LOGIQUE D’INTELLIGENCE DE SERVICE, DE QUALITÉ, DE JUSTESSE ET DE BEAUTÉ
PAROLE À
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Aujourd’hui, il semble
que le design soit
présent dans toutes
les composantes de
la société, y compris
industrielle.
Quelle conception du
design enseignez-vous
à Strate ?
Dominique Sciamma : Le design du 21e siècle n’a plus rien à voir avec celui du siècle précédent : nous enseignons un design post-industriel, engagé dans des valeurs humanistes car il doit répondre aux nécessités du monde. Ce n’est pas une discipline, c’est un lieu de rencontre, une approche, une méthode, une volonté. Son am-bition est de créer des conditions de vie réussies pour chacun et pour tous.
Le slogan de Strate est clair : rendre le monde plus simple, plus juste, plus beau. Le
design est politique ! Pour cela, nos étudiants doivent avoir envie de changer ce monde car les défis à relever sont nombreux (ouverture, com-plexité, durabilité, partage,
numérique…). Le designer du 21e siècle garde en ligne de mire
le sens : pourquoi fait-on ça ?
En étant
pluridisciplinaires,
créatifs et disruptifs,
les designers doivent
pouvoir apporter des
réponses durables
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L’unité de Gien dessine son avenir avec Twin« Pour anticiper la réglementation, nous souhaitons at-teindre un coefficient énergétique optimal. Cet objectif passe nécessairement par un mix énergétique. Grâce aux simulations de Twin, nous étudions toutes les hypothèses pour nous orienter vers la solution la plus efficiente : ré-seau de chaleur avec vente de vapeur en plus de l’élec-tricité, alimentation d’industriels, de serres… Tous les pa-ramètres sont pris en compte pour calculer la meilleure valorisation énergétique possible, au meilleur coût. » Damien de Malliard, Directeur adjoint de l’UVE de Gien
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Afin de faire évoluer ses installations vers des usines 4.0, TIRU a créé un département d’analyse
opérationnelle (DAO) au sein de la Direction Technique Ingénierie. Sa mission ? Assurer la convergence entre
la maîtrise industrielle et la puissance des nouvelles technologies du numérique afin de booster l’efficacité
des usines. Une révolution déjà à l’œuvre chez TIRU.
SMART FACTORIES LES USINES DU FUTUR ARRIVENT !
Twin, l’avatar qui optimise les performancesÀ partir des données propres à l’usine, l’outil de modélisation Twin (TIRU Waste Innovation Navigator) lui créé un double virtuel, parfaitement identique. Grâce à ce « jumeau », toutes les hypothèses d’optimisation de la performance vont pouvoir être testées en instantané.
Par exemple, en modifiant le réglage de certains équipements, les tonnages à l’ins-tant T, ou encore en transformant certains équipements, quels gains obtient-on en termes d’efficacité énergétique et environ-nementale ? Twin, en cours de déploiement sur toutes les exploitations TIRU, mesure tous les impacts pour permettre de choisir la solution adéquate et la plus pertinente économiquement.
L’analyseur des données fines, pour prédire la disponibilité de l’installationDans l’industrie de la valorisation éner-gétique comme dans toute l’économie, savoir exploiter la data offre une longueur d’avance. Via le développement de son analyseur des données fines, TIRU va col-lecter, numériser et analyser, en continu et de manière automatisée, certaines données-clés de ses installations. Celles-ci (températures, débits, vibrations…) consti-tuent un référentiel à partir duquel on va pouvoir déceler les facteurs de pannes. Et ainsi réduire les fortuits !
« Nous disposons de la puissance technologique du digital et de l’expertise pointue des équipes du terrain : notre mission est transversale et collaborative, et loin d’être seulement technique ! »
Valérie Hau, Responsable du DAO
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TIRU SE DÉMARQUE DANS LA PROTECTION INCENDIE
DE SES SITES
Depuis plus de cinq ans, TIRU renforce la sécurité des instal-
lations qu’elle exploite à travers une politique volontariste,
coordonnée à l’échelle du groupe, développée avec les sociétés
d’assurance du secteur, et l’appui de ses clients, propriétaires
des sites. Face au risque incendie latent, trop fréquemment à la
une de l’actualité industrielle du traitement des déchets, cette
démarche fixe un standard de sécurité de haut niveau. Ce par-
tenariat innovant exploitant / assureur / client traduit une culture
partagée de la sécurité et contribue au maintien du patrimoine
industriel confié à TIRU.
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Des solutions de protection incendie adaptées aux sites et coordonnées au siège de TIRUMalgré une grande disparité des sites exploités (tailles, modes de trai-tement variés…), la Direction Tech-nique et Ingénierie (DTI), en lien avec la Direction Juridique, a élaboré un
plan d’action unifié et transverse pour le groupe. Les assureurs de TIRU, forts de leur expérience des incendies dans le secteur et détenteurs des meilleures pratiques en la matière, ont en-
richi les réflexions. Les standards ont été définis, les sites ont été
audités, leurs marges de progression sécurité ont été fixées et les plans de protection ont été actés avec les clients. Ainsi, en l’espace de trois ans, 15 sites français et anglais ont bénéficié d’une amélioration signifi-cative de leur niveau de protection incendie.
De nouveaux équipements réceptionnés par les assureurs« Notre assureur a salué cette dé-marche intégrée et progressiste, organisée et responsable, reconnue comme un point fort pour le groupe et se traduisant par de réelles avan-cées », explique Hervé Béa à la DTI
de TIRU. Caméras thermiques pour la surveillance des fosses, réserves d’eau autonomes, déploiement de canons à eau, mise en œuvre de sprinklers sur les zones sensibles, extinction auto-matique à gaz dans les locaux élec-triques à risque…, la DTI a tout étudié pour que les sites soient protégés même en cas de multi-défaillances. Cette méthode est aussi appliquée aux sites en construction de TIRU, et ce dès leur conception.
La prévention s’intègre dans la démarcheAu-delà des équipements mis en place, les mesures de prévention ins-taurées depuis de longues années au sein du groupe ont su retenir l’atten-tion des assureurs : systématisation des tests de situation d’urgence, formation des salariés pour les pre-mières interventions, déploiement de politiques de prévention… « La protection des sites contre l’incendie n’est que la dernière étape, la pré-vention reste primordiale car le feu doit avant tout être évité », souligne H. Béa. « Tout ce travail s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue qui garantit l’assurabilité de toutes nos usines pour nos clients, dès aujourd’hui, et pour demain. »
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C’est le fruit d’une démarche volontaire et d’un long travail de
l’ensemble des équipes : en mai 2017, TIRU a obtenu la certification
ISO 14 001 « système de management environnemental »
version 2015. Une reconnaissance internationale des
préoccupations du groupe qui place la protection
environnementale au cœur de toute sa stratégie. Décryptage.
Une norme nouvelle version, aux objectifs exigeantsL’organisation internationale de norma-lisation (ISO) a revu la norme 14 001 en lui octroyant une conception plus vaste de l’environnement et en réclamant des candidats un engagement encore plus conséquent. Après de longs mois de travail menés par le Département Santé Sécurité Environnement, TIRU a su prou-
ver sa capacité à intégrer la préservation environnementale dans sa stratégie globale et à décliner cet enjeu dans l’ensemble de ses activités. Pour obtenir la certification, le groupe a convaincu les auditeurs du progrès tangible de ses actions d’amélioration par des résultats mesurables, condition sine qua non de la certification.
Les enjeux environnementaux intégrés à l’ensemble des métiersJusqu’alors cantonné à l’exploitation, l’audit a
examiné toutes les activités du groupe : des fonctions support au siège, en pas-sant par la conception, la construction et jusqu’à l’exploitation. Pour maîtri-ser les impacts environnementaux à chaque étape de la vie d’un projet, tous les processus métiers ont été fi-nement analysés pour déceler des op-timisations : perspective de cycle de vie, éco-conception, choix des matériaux de construction, flux de circulation, ges-tion des ressources naturelles, mesures pour la biodiversité… Au final, la norme ISO 14 001 atteste également de la contribution de TIRU au développement durable et de la qualité de service of-ferte à ses clients.
ENVIRONNEMENT
Comment avez-vous procédé pour obtenir cette certification?Pendant plusieurs mois, nous avons dressé une cartographie complète de nos activités, qui ont été découpées en processus. Pour chacun des processus, des optimisations ont été décelées par les managers qui vont désormais intégrer ces éléments dans le pilotage de leurs activités. Cela passe par des actions très concrètes qui prouvent que chaque collaborateur, à son niveau, joue un rôle dans l’amélioration en continu de nos performances environnementales. Tous les risques et opportunités en termes de SSE sont suivis et tracés.
Quels sont les prochains challenges du Département Santé Sécurité Environnement ?Nous sommes désormais prêts à nous attaquer à la norme ISO 50 001, pour optimiser notre système de management de l’énergie à l’échelle du goupe et renforcer notre démarche d’efficacité énergétique.
Sandrine Palau-Pla, Responsable du Département Santé Sécurité Environnement
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENTLE GROUPE TIRU OBTIENT LA CERTIFICATION 14 001
NOUVELLE VERSION !
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Photo : Johnny Yim
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L’Environment Agency, agence qui vise à soutenir le développement durable en Angleterre, s’est rendue sur l’unité début mai. Ils en sont repartis « impressionnés par l’exploitation » selon Rod Jakeman, Directeur de l’usine.
TIRU se développe en EuropeLe Royaume-Uni constitue un marché dynamique pour la valorisation des déchets ménagers. En effet, depuis une quinzaine d’années, l’état s’engage dans la réduction drastique de l’enfouissement des déchets et le développement des unités de valorisation énergétique. Les compétences et l’expérience centenaire de TIRU lui confèrent de bons atouts outre-Manche. Le groupe y exploite déjà une autre unité, à Grimsby, qu’il a construite en 2004.
STORY
GRANDE-BRETAGNE L’UNITÉ D’EXETER SUR LES RAILS DU SUCCÈS
Depuis la pose de la première pierre en février 2012, TIRU a franchi toutes les étapes pour faire de l’unité de
valorisation énergétique d’Exeter, en Grande-Bretagne, un site modèle. En juillet 2017, le très officiel « Final Certificate » vient clore une période de deux années de garantie. Concepteur, constructeur et exploitant de
l’usine, TIRU démontre ses capacités à tenir ses engagements, et même à les dépasser ! Une construction dans
les délais, des performances largement atteintes et une disponibilité garantie : le travail d’équipe a porté ses fruits.
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« Le choix pour ce projet “clé en main” élaboré par la Direction Technique et Ingénierie s’explique par la crédibilité de notre offre, guidée par une ambition raisonnée, notre expérience et notre triple compétence de concepteur-constructeur et exploitant »
Notre triple expertiseJean-Brice Falcot, expert construction
L’expertise TIRU en Grande-Bretagne En 2011, TIRU remporte le contrat de la société privée Viridor pour construire et exploiter un centre de valorisation énergétique à Exeter, près de Plymouth. Construite dans les délais impartis, l’ins-tallation passe des mains de la Direction Technique et Ingénierie à l’équipe d’ex-ploitation (Cyclerval UK, filiale de TIRU) en 2014. Une étape fondamentale que TIRU anticipe et orchestre avec soin. En effet, pour garantir la performance du site, la formation de ce nouveau person-
nel est une priorité. « Puis nous avons continué d’accompagner et de soutenir les équipes durant plusieurs mois sur le site. L’usine dispose aujourd’hui d’une équipe opérationnelle et performante sous la direction de Rod Jakeman », sou-ligne Jean-Brice Falcot, le Chef de projet construction.
TIRU mobilise ses forces pour satisfaire son clientCette coopération étroite entre les équipes est également un facteur-clé lors de la période de garantie. Pendant ces deux ans, des solutions sont apportées aux éventuelles difficultés,
on procède à des ajustements et des optimisations afin de garantir, in fine, la disponibilité de l’usine et de la turbine. Or, au terme de cette période de surveillance extrême, l’UVE d’Exeter a atteint l’objectif de production d’électricité un mois avant l’échéance et l’objectif de tonnage de déchets quelques semaines en avance également. Ce résultat, à la hauteur des espérances des collaborateurs et du client, ouvre la voie à de nouveaux projets européens pour TIRU.
tonnes de déchets ménagers
transformées en
MWh électriques
certifications européennes sur l’environnement,
la qualité et le management
habitantsdu Nord-Est Lincolnshire
installations TIRU en Grande-Bretagne : Exeter et Grimsby
Photo : Johnny Yim
Four oscillant de
tonnes de déchets par heure
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Le contrôle des équipements à partir de la salle de commande
Les membres de Viridor visitent les installations parisiennes de TIRU et de Dalkia
Le four oscillant breveté TIRU, brûle 8 tonnes de déchets / h
Présents à toutes les étapes des projetsDepuis l’appel d’offres, en passant par la rédaction des avenants, la gouvernance des sociétés, les contrats d’assurance, les achats, le respect de la politique Éthique et Conformité, jusqu’au règle-ment des éventuels contentieux, ils sont là. Chaque site TIRU dispose d’un juriste référent prêt à trouver des solutions adaptées aux situations rencontrées. Comprendre les attentes des clients, les enjeux techniques et financiers, le fonc-tionnement du site implique une grande transversalité avec les équipes des autres directions. Pour Claire, « c’est aussi cette vision exhaustive qui nous permet d’éla-borer des montages juridiques inno-vants, conçus sur-mesure pour chaque projet ».
Défendre les intérêts communs de TIRU et de ses clients Une vision à 360° qui révèle la mul-titude de cordes que les juristes ont à leur arc. Droit des marchés publics, droit des sociétés, droit des contrats, com-pétences à l’échelle internationale… Claire a même complété son parcours juridique par un Master en Business Ma-nagement « car c’est l’environnement dans lequel nous évoluons et dont nous devons cerner tous les enjeux pour l’at-teinte des objectifs du Groupe ». Évaluer les risques et les anticiper, déceler les problématiques juridiques et y remédier avec la solution la plus appropriée : la méticulosité fait partie de leur métier. Gildas souligne qu’il apprécie « ciseler les contrats, clarifier le moindre terme ; et lorsque ce contrat est accepté tel quel
par nos partenaires, nous savons que nous avons visé juste, selon la réciprocité d’intérêts qui nous guide. »
Stimulés par l’esprit d’équipeAnimés par le goût du challenge, les deux juristes s’attardent sur la stimulation intel-lectuelle que procurent les réponses aux appels d’offres, lorsque l’équipe projet se met en marche. Les coéquipiers issus des directions du Développement, Technique et Ingénierie, Financière, Ressources Hu-maines… combinent leurs innovations et leurs technicités respectives, dans un réel esprit de collaboration : « Cette synergie nous permet de nous dépasser. Ensuite, c’est toujours avec beaucoup de détermination que nous allons dé-fendre ensemble les solutions que nous avons co-construites », ex-plique Gildas. Et lorsque le contrat est remporté, l’histoire ne fait que commencer…
CLAIRE NAVARRO ET GILDAS HALLAIRE, JURISTES
À la Direction Juridique de TIRU, Claire Navarro, 29 ans, et Gildas Hallaire, 37 ans, incarnent
une nouvelle génération de juristes, pluridisciplinaire et collaborative. Investis dans les équipes, ils
sécurisent les projets, assistent les collaborateurs du terrain, suivent au quotidien la vie des sites et
n’aiment rien tant qu’élaborer des solutions gagnant-gagnant.
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UNE VISION À 360° QUI RÉVÈLE LA MULTITUDE DE CORDES QUE LES
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PRESS BOOK
Nespresso Canada étend son partenariat avec le groupe TIRU, avec qui elle a déjà implanté avec succès son système de ré-cupération de capsules Nespresso à Montréal et Laval via la collecte sélective. Désormais, les résidents des 72 municipa-lités desservies par les centres de tri de Chateauguay et de Saint-Hubert auront eux aussi accès à ce projet novateur.
12 mai 2017
Mettre les capsules Nespresso dans le bac de recyclage à la maison
Pour le syndicat, l’intérêt est triple : offrir de meilleures conditions de travail, encore plus sûres en termes d’hygiène et de sécurité aux opérateurs de TIRU (Groupe EDF) employés au sein du centre de valorisation énergétique ; permettre une traçabilité totale des déchets, depuis leur arrivée à l’usine dans de grands bacs équipés de puces électroniques, jusqu’à la sortie de ces derniers, désin-fectés et prêts à l’emploi ; enfin, les qualités du site constituent autant d’arguments pour aller capter de nouveaux clients.
10 mars 2017
Déchets hospitaliers : au Siaved, rien ne se perd, tout se transforme
À Issy-les-Moulineaux, au cœur des habitations et des grands sièges sociaux, une usine aux deux tiers enterrée valorise les déchets du sud francilien. L’usine Isséane de valorisation de déchets ménagers a été entièrement bardée de bois et végé-talisée pour favoriser son intégration dans le paysage urbain. L’usine atteint plus de 30 mètres de profondeur, une prouesse technologique alors qu’elle jouxte la Seine.
Des déchets cachés au cœur de la ville
4 mai 2017
Et s’il était possible de valoriser tous vos déchets, même non re-cyclables, pour les transformer en énergies renouvelables ? C’est en tout cas le pari relevé par trois communautés d’aggloméra-tion du Nord-Pas-de-Calais grâce à une usine de transformation d’ordures ménagères très innovante et unique en France. […] Un modèle qui intéresse de plus en plus de collectivités fran-çaises mais aussi étrangères, des Brésiliens et des Indiens pour-raient s’inspirer de ce processus de valorisation des déchets.
7 avril 2017
Déchets non recyclables : une usine unique en France
Dalkia @dalkia . 9 juin [#RECORD] Chiffres inédits à #Chagny : 430 836 Nm3 de #biogaz produit & 2 227 193 KWh de #biométhane injectés en 1 mois. Bravo @TIRU_officiel
Henri Lafontaine @HenriLf . 16 mai #Endirect de la journée des services énergétiques B2B @dalkia @Citelum @Tiru_officiel @NetSeenergy @sodetrel
rev3 @rev3 . 15 mai Dans les @hautsdefrance @TIRU_officiel atteint de nouveaux records : 140 000 m3 de #biogaz produits par l’unité #TVME en mars ! cc @dalkia
À Chagny (71), l’usine de tri-méthanisation-compostage, mise en œuvre par les collectivités locales (Smet71), construite et ex-ploitée par TIRU (filiale d’EDF) démontre qu’on projet innovant porté par une volonté politique cohérente peut devenir un atout économique, écologique mais aussi pédagogique. […] Confiée en construction et exploitation à un seul interlocuteur, TIRU, et inaugurée en 2015, l’usine tourne aujourd’hui à plein régime.
Amour, gloire et déchets
12 mai 2017
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Unité de méthanisation de Calais construite et exploitée pour le compte du Sevadec depuis 2007. Chaque année, 24 000 tonnes de biodéchets sont transformées en énergies renouvelables (électricité et chaleur).
SA au capital de 10 000 000 € • RCS Nanterre B 334 303 823 - SIRET 334 303 823 00085 Numéro TVA Intracommunautaire : FR 60 334 303 823 - Code APE : 3821 Z Siège social : Tour Franklin, La Défense 8 - 92042 Paris-La Défense Cédex Tél. : 01 41 97 38 00 - Télécopie : 01 41 97 38 01 - [email protected] www.groupe-tiru.com
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