d’où viennent les terroristes de daesh - lesoirdalgerie.com filede l'indépendance outre-mer...

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Photo : DR Photos : Samir Sid DIMANCHE 10 JANVIER 2016 - 29 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7686 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Témoignez ! Témoignez ! Témoignez ! Un reproche : pourquoi suis-je allé chercher un témoignage sur les bienfaits de l'indépendance outre-mer ? En voilà un autre, émanant d'un ancien «damné de la terre», un Algérois pure souche, un vrai de vrai : «Je tiens à vous remercier pour votre “Bonjour du Soir” du mardi 5 janvier courant, et par là même vous souhaiter une bonne année 2016. J'aurais aimé lire ce billet dans une plus grande fenêtre... Ce qui m'a fait réagir, c'est le fait d'avoir vécu la misère noire, comme des millions d'Algériens : j’étais porteur de couffin “porté madame, porté m'sieur” et cela dans les trois marchés de mon quartier, ou plutôt pas loin de mon quartier : le marché Meissonier, le marché de l'Agha et le marché des Trembles, aujourd’hui disparu. Ma mère était femme de ménage, j'ai vu et vécu tout ce que vous décrivez ! Je vous remercie, parce que vous avez éveillé en moi un douloureux souvenir d'autant plus que mon père était aveugle. A la fin de votre billet, vous avez écrit : “Peut-être que nous ne faisions pas assez pour montrer aux nouvelles générations...” Moi, je dis : “Nous n'avons rien fait !” C'est le travail de la télé et du cinéma qui ont un impact sur la population. A part quelques longs- métrages, il n'y a rien qui montre ce qu'était l'Algérie au temps des colons et bien avant. En tout cas, je vous remercie du fond du cœur.» Rachid B. (Alger) [email protected] l 200 ALGÉRIENS ENVIRON EN FERAIENT PARTIE D’où viennent les terroristes de Daesh ? PAGE 3 l SOUFIANE DJILLALI : «Il y a dislocation du centre de la décision nationale» Louisa Hanoune s’en prend à Bouchouareb «C’est une Constitution de crise du régime» l LE PARTI DES AVANT-GARDES DES LIBERTÉS S’INQUI È TE : l L’ACCUSANT D’ÊTRE DERRIÈRE DES ATTAQUES CIBLANT SA PERSONNE ET SON PARTI Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 PAGE 5 PAGE 5 PAGE 5 l LE GÉNÉRAL NEZZAR INSISTE : «Je n’ai jamais proposé le poste de Président à Aït Ahmed» L’ancien ministre de la Défense nationale et membre du Haut-Comité d’Etat, le général-major Khaled Nezzar, persiste et signe : «Je le dis et le répète : je n’ai jamais proposé quoi que ce soit au défunt Hocine Aït Ahmed.» Comprendre, le poste de président de la République. Le général, auteur d’une tribune parue récemment sur le site Algérie-patriotique, où il relatait notamment ses rencontres avec le défunt président du FFS, démentant au passage avoir, donc, proposé le poste en question au concerné, au lendemain de l’interruption du processus électoral du 11 janvier 1992, est revenu à la charge, hier dans la soirée, en convoquant une conférence de presse d’urgence, à Hydra, pour répliquer au contenu d’une vidéo diffusée dans la journée par un site électronique : «Cette vidéo n’est qu’un montage grossier du «qui-tue-qui ?» de José Garçon». Dans ladite vidéo, «on me montre effectivement parlant du poste de Président proposé, mais moi je parlais de Mohamed Boudiaf, pas de Aït Ahmed». Nezzar expliquera qu’il n’a parlé, via sa tribune, que par devoir de vérité par rapport à l’Histoire. «J’ai rencontré Aït Ahmed à seulement deux reprises. Jamais, je ne lui ai rien proposé dans ce sens (…) Par deux fois aussi, je lui ai envoyé mon conseiller d’alors, le général-major Mohamed Touati en Suisse pour le convaincre de rentrer pour gérer ensemble la transition. Dans quelques jours, le général Touati reviendra plus en détails sur cette question», a-t-il annoncé, par ailleurs. K. A.

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Page 1: D’où viennent les terroristes de Daesh - lesoirdalgerie.com filede l'indépendance outre-mer ? En voilà un autre, émanant d'un ancien «damné de la terre», un Algérois pure

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DIMANCHE 10 JANVIER 2016 - 29 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7686 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Témoignez ! Témoignez !Témoignez !

Un reproche : pourquoi suis-je alléchercher un témoignage sur les bienfaitsde l'indépendance outre-mer ? En voilà unautre, émanant d'un ancien «damné de laterre», un Algérois pure souche, un vraide vrai : «Je tiens à vous remercier pour votre“Bonjour du Soir” du mardi 5 janviercourant, et par là même vous souhaiterune bonne année 2016. J'aurais aimé lirece billet dans une plus grande fenêtre...Ce qui m'a fait réagir, c'est le fait d'avoirvécu la misère noire, comme des millionsd'Algériens : j’étais porteur de couffin“porté madame, porté m'sieur” et celadans les trois marchés de mon quartier,ou plutôt pas loin de mon quartier : lemarché Meissonier, le marché de l'Agha etle marché des Trembles, aujourd’huidisparu. Ma mère était femme de ménage,j'ai vu et vécu tout ce que vous décrivez !Je vous remercie, parce que vous avezéveillé en moi un douloureux souvenird'autant plus que mon père était aveugle.A la fin de votre billet, vous avez écrit :“Peut-être que nous ne faisions pas assezpour montrer aux nouvellesgénérations...” Moi, je dis : “Nous n'avonsrien fait !” C'est le travail de la télé et ducinéma qui ont un impact sur lapopulation. A part quelques longs-métrages, il n'y a rien qui montre cequ'était l'Algérie au temps des colons etbien avant.En tout cas, je vous remercie du fond ducœur.»

Rachid B. (Alger)

[email protected]

l 200 ALGÉRIENS ENVIRON EN FERAIENT PARTIE

D’où viennent lesterroristes de Daesh ?

PAGE 3

l SOUFIANE DJILLALI :

«Il y a dislocationdu centre de

la décision nationale»Louisa Hanoune

s’en prendà Bouchouareb

«C’est uneConstitution

de crise du régime»

l LE PARTI DES AVANT-GARDESDES LIBERTÉS S’INQUIÈTE :

l L’ACCUSANT D’ÊTRE DERRIÈREDES ATTAQUES CIBLANT

SA PERSONNE ET SON PARTI

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII -

0074

PAGE 5

PAGE 5PAGE 5

l LE GÉNÉRAL NEZZAR INSISTE :«Je n’ai jamais proposé le poste

de Président à Aït Ahmed»L’ancien ministre de la Défense nationale et membre du Haut-Comité d’Etat, le général-major Khaled

Nezzar, persiste et s igne : «Je le dis et le répète : je n’ai jamais proposé quoi que ce soit au défunt HocineAït Ahmed.»

Comprendre, le poste de président de la Républ ique. Le général, auteur d’une tr ibune parue récemmentsur le site Algérie-patriotique, où il relatait notamment ses rencontres avec le défunt président du FFS,démentant au passage avoir, donc , proposé le poste en question au concerné, au lendemain del’ interruption du processus électoral du 11 janvier 1992, est revenu à la charge, hier dans la soirée, enconvoquant une conférence de presse d’urgence, à Hydra, pour répliquer au contenu d’une vidéo diffuséedans la journée par un site électronique : «Cette vidéo n’est qu’un montage grossier du «qui-tue-qui ?»de José Garçon».

Dans ladite vidéo, «on me montre effectivement parlant du poste de Président proposé, mais moi jeparlais de Mohamed Boudiaf , pas de Aït Ahmed». Nezzar expliquera qu’il n’a parlé, via sa tr ibune, que par

devoir de vérité par rapport à l’Histoire. «J ’ai rencontré Aït Ahmed à seulement deuxreprises. Jamais, je ne lui ai rien proposé dans ce sens (…) Par deux fois aussi , je lui ai

envoyé mon consei ller d’alors, le général-major Mohamed Touati en Suisse pourle convaincre de rentrer pour gérer ensemble la transition.

Dans quelques jours, le général Touati reviendra plus en détails sur cette question», a-t- ilannoncé, par ailleurs.

K. A.

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Le niveau de remplissage des barrages inquiète énormément les resLe niveau de remplissage des barrages inquiète énormément les res--ponsables du secteur des ressources en eau. Cette baisse des réservoirsponsables du secteur des ressources en eau. Cette baisse des réservoirspourrait conduire à une rationalisation de l'alimentation en eau potable,pourrait conduire à une rationalisation de l'alimentation en eau potable,notamment dans la capitale et sa périphérie. Même les stationsnotamment dans la capitale et sa périphérie. Même les stationsde dessalement d'eau de mer ne pourront pas satisfaire toutede dessalement d'eau de mer ne pourront pas satisfaire toutela demande du Grand Alger, puisqu'elles ne produisent quela demande du Grand Alger, puisqu'elles ne produisent que400400 000 mètres cubes par jour alors que la demande se000 mètres cubes par jour alors que la demande sesitue à hauteur d'un million de mètres cubes.situe à hauteur d'un million de mètres cubes.

PP

CrétinismeCe fait divers à Philadelphie, aux

Etats-Unis, qui montre encore plus dansquel monde de dingues nous vivons. Unhomme tire 11 balles sur un policier quise trouvait dans sa voiture. Le policierest grièvement blessé et le tireur arrêté.Pour lui, ce n’était pas un crime maisune «exécution» au nom de l’EI (Etatislamique) d’un agent d’une «police (qui)défend des lois qui sont contraires auxenseignements du Coran».

Et avec ça, le type croit agir pour lebien de l’islam !

A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

Dimanche 10 janvier 2016 - Page 2

Un jour, un sondage

Oui : 40%

Non : 55,98%

Sans opinion :4,02%

Pensez-vousque les licences

d’importation vontlimiter la fuite des capitaux

vers l’étranger ?

Résultat sondage

Pensez-vous que, globalement, les Algériens se comportent convenablement avec les réfugiés étrangers ?

NON Sans opinionOUI

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Inquiétants barrages

Une première à l’EnacDepuis sa création en 1981,

c'est la première fois quel'Entreprise nationale decanalisation (Enac, filiale de

la Sonatrach) accueille un P-dg issu de son propre person-nel. Sur les onze P-dg qui ont

dirigé l'Enac depuis 30 ans,Hakim Chehili, qui a étéinstallé jeudi dernier,aura été le seul patronayant fait ses classesdans l'entreprise.

Les dix restantsont été tous para-chutés d'ailleurs.

ERISCOOPERISCOOP

SG et président du conseil d’administration

Selon des indiscrétions, le conseilSelon des indiscrétions, le conseild’administration du groupe Hôtellerie etd’administration du groupe Hôtellerie et

Tourisme s’est réuni merTourisme s’est réuni mer --credi dernier et a désicredi dernier et a dési --

gné l’actuel secrétairegné l’actuel secrétairegénéra l du min is tèregénéra l du min is tèredu Tourisme, en l ’ocdu Tourisme, en l ’oc --c u r r e n c e K a c ic u r r e n c e K a c iAbde l l ah Ahmed , enAbde l l ah Ahmed , en

tant que président dutant que président duCA.CA.

www.magazinemm.com / Le mensuel du satellite, de la télévision numérique et des Télécoms (Disponible également sur vos mobiles)

VOTRE REVUE EST CHEZ LES BURALISTES !*Au menu :l Problème avec Algérie3 sur Nilesat ? « Programme National » est sur Nilesat,mais quelle est sa fréquence, peut-on la décrypter facilement ? MM est là !l IPTV : des démos sans parabole, un dossier de Nacer Aouadil Aston Diva HD premium : la TNT française en gratuit et pour toujours !l Un bouquet algérien sur Yah Satl Comment installer une parabole fixelMatériel : DiSecQ et Satfinderl HOT BIRD : élévation et azimut pour quelques villes algériennesl Les actualités satellite, chaînes locales et étrangèresl A quoi vont ressembler nos téléviseurs ?l Dossier : la TNT algériennel Dossier : réalisé entièrement à Oran, Alsat-2B sera lancé à partir de l’Inde

l 5 questions à Mme Houda-Imane Feraounl L’actualité des opérateurs mobilesl Les nouveaux smartphones algériens en forcelMobilis, Ooredoo et Djezzy optent pour les « packages »l Astuces et applis pour mobilesl Rétro : vivez la formidable épopée du complexe téléphone de Tlemcen, unrêve brisé !l L’édito de Maâmar Farah, les chroniques de Hakim Laâlam et Mourad Nini

-(*) : pour les villes de l’Est, à partir de lundi et mardi prochainsNe ratez pas ce second numéro de votre revue

Sat/Télécoms !

Et bonne année satellitaire 2016 !

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Le Soird’Algérie Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE 3Actualité

Il y a à peine plus de dix-huit mois,selon le premier rapport de The SoufanGroup, la cohorte de djihadistes étrangersayant rejoint la Syrie et l’Irak était estiméeà 12 000 hommes provenant de 81 pays.Mais depuis, et malgré toutes les mesuresprises à l’échelle mondiale pour contenirle flux de potentiels combattants desgroupes terroristes de l’Etat islamique,des milliers de ressortissants de diversesnationalités ont réussi à passer à traversles mailles des dispositifs érigés pour limi-ter les mouvements de potentiels nou-veaux membres de Daesh, pour atteindrel’ahurissant chiffre de 27 000 djihadistes,estimation qui pourrait aller jusqu’à31 000, selon les auteurs du rapport. Uneétude et des chiffres effrayants. Comparé à l’armée d’étrangers que

comptait Daesh dans ses rangs jusqu’àjuin 2014, le nombre a plus que doublé,donc, et le nombre de pays pourvoyeursde terroristes a été élargi à 86. De l’analy-se des statistiques, il ressort dans certainscas, si l’on doit se fier aux spécialistes deThe Soufan Group, que le nombre decombattants provenant d’Europe occiden-tale a plus que doublé, alors que la grosseexplosion, elle est venue de Russie etd’Asie centrale avec près de 300% d’aug-mentation en dix-huit mois, entre juin 2014et début décembre 2015. En effet, lesRusses ayant prêté allégeance à l’Etatislamique d’Al Baghdadi sont passés de800 à plus de 2 400 hommes. Quant auxcombattants venus d’Europe occidentale,

selon des chiffres officiels, c'est-à-direreconnus par les Etats eux-mêmes, ilssont plus de 5 000 avec une prédominan-ce de quatre pays, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Belgique. Selon le décompte officiel, 1 700

Français étaient présents en Irak et enSyrie pour combattre dans les rangs de lamultinationale du terrorisme qui fait pas-ser Al-Qaïda et les autres groupespresque pour des enfants de chœur. Quant aux Belges qui ont tant fait par-

ler d’eux le mois dernier après les atten-tats de Paris, les spécialistes de l’institutaméricain les estimaient à 250 en juin2014 avant de passer jusqu’à il y a unmois à près du double, 470 selon aussibien les statistiques du Soufan Group quecelles des autorités belges.

8 000 terroristes en provenance du Maghreb

Alors que Tunisiens, Saoudiens etJordaniens se retrouvent en tête des paysd’origine de la légion étrangère de Daesh,le rapport de TSG indique que les autori-tés algériennes ont estimé à 170 leurs res-sortissants faisant partie des groupescombattant sous la bannière de l’Etat isla-mique, alors que l’organisme auteur del’étude fait état d’un groupe évalué entre200 et 250 hommes. En tous les cas, loinde l’effarant chiffre de 6 000 hommes

recensés officiellement, 7 000 selon TSG,arrivés de Tunisie, 2 500 Saoudiens etautant de Jordaniens. Par régions, selon les experts de l’ins-

titut américain, le Maghreb est le secondcreuset de combattants pour Daesh avecses 8 000 hommes recensés ces derniersmois, tout juste derrière le Moyen-Orientavec ses 8 240 terroristes, suivis de leurssemblables originaires des pays d’Europeoccidentale (5 000) et des anciennesRépubliques soviétiques (4 700). Des sta-tistiques affolantes qui montrent, selon lesauteurs du rapport, que l’effort pour conte-nir les flux de recrues pour les groupesterroristes de l’Etat islamique a eu unimpact limité, du moins jusqu’au début dumois de décembre dernier.

Des dispositions pour contrôlerles flux

Entretemps, de nouvelles dispositionsont été émises dans de nombreux paysdont l’Algérie, comme cela a été le casavec le Conseil des ministres du 30décembre dernier qui a planché sur desenrichissements proposés au code pénaldans le but de sanctionner le départ desAlgériens, ou des ressortissants étrangersrésidant en Algérie, vers un autre État afinde commettre, d’inciter à commettre ous’entraîner à commettre des actes terro-ristes, le financement et l’organisation des

opérations de déplacements vers un État,pour les mêmes fins, par le biais des tech-nologies de l’information et de la commu-nication ou tout autre moyen, ainsi que lesactes de recrutement pour le compte desassociations, groupes ou organisationsterroristes, le soutien de leurs actes, et ladiffusion de leur idéologie en utilisant lesmêmes moyens. Un projet de loi quidevrait également énoncer les disposi-tions relatives à la surveillance et à la neu-tralisation de sites et messages électro-niques liés à l’activité terroriste. Tout unprogramme qui illustre parfaitement lecours pris par la lutte contre Daesh dansdes pays qui ont souffert du terrorismecomme l’Algérie donc, et d’autres, commela France ou encore sa voisine laBelgique, où depuis le 13 novembre, undébat qui déchire les opinions publiqueslocales est en train de dominer l’actualitédepuis plusieurs semaines.

M. Azedine

200 ALGÉRIENS ENVIRON EN FERAIENT PARTIE

D’où viennent les terroristes de Daesh ?Auteur déjà en juin 2014 d’une

étude très pointue, mais ayantprêté à quelque réserve, l’institutaméricain The Soufan Group (TSG),spécialisé dans le renseignement,s’est de nouveau fendu d’un rap-port détaillé, le mois dernier, surles effectifs de l’armée de l’Etatislamique en Irak et au Levant,Daesh. Plus précisément sur salégion étrangère et ses origines,dont les combattants provenantd’Algérie. De quoi donner des fris-sons.

Ils sont 31 000 étrangers à combattre dans les rangs de Daesh.

Younès Djama - Alger (LeSoir) - Le président de laCGEA, hôte du forum du jour-nal DK News, s’est dit inquietque cette disposition est sus-ceptible de mettre les entre-prises publiques entre lesmains de ce qu’ils appellent les«rapaces». «Nous le disons entoute franchise, nous sommescontre cette ouverture du capi-tal car, à la CGEA, nous avonspeur que ces sociétés ne tom-bent entre les mains de la maf-fia qui ne s’embarrasse pasoutre mesure de la vision éco-nomique du gouvernement»,s’est insurgé Habib Yousfi quijuge que les arguments avan-

cés par le gouvernementdemeurent à ses yeux insuffi-sants. Le patron de la CGEA a

également émis de fortesréserves concernant la pro-mulgation du crédit à laconsommation, en soutenantqu’il y avait un fort risque desurendettement sur lesménages. Habib Yousfi a dansle même cadre mis en avantses critiques à propos des cri-tères d’éligibilité des entre-prises candidates au crédit à laconsommation. «Pourquoi unetelle entreprise et pas un autre?», s’interroge Yousfi. Dans le même cadre, le

président de la CGEA a repro-ché au SG de l’UGTA,Abdelmadjid Sidi Saïd, d’utili-ser un «langage de voyou»pour critiquer les opposants aucrédit à la consommation,appelant celui-ci à plus deretenue. Revenant sur le controver-

sé texte de loi de finances,Habib Yousfi juge plus généra-lement que ce texte signé parle président de la République,outre qu’il a été imposé parune conjoncture économiquemarquée par la chute dras-tique des cours du pétroleavec ses conséquences surles finances du pays, renfermedes mesures d’austérité qui nemanquent pas d’impacter lavie des ménages. Il a déploréà juste titre que les prix desproduits flambent à cause deshausses prévues sur les car-

burants et l’énergie électrique. Plus globalement, le prési-

dent de la CGEA juge que lachute des cours du baril depétrole «nous a mis dans unesituation difficile». «Une situa-tion, dit-il, qui nous a poussésà bouffer ce que nous avonscomme réserves». A ce titre,Yousfi estime que le pétrolen’offrait pas au pays la possibi-lité de concevoir une autrevision économique, autre quecelle basée sur la rente. «La situation est mauvaise,

les recettes en devises s’ame-nuisent dangereusement. Ilfaut s’orienter vers d’autresressources comme le touris-me, l’agriculture et l’industrie»,a affirmé Yousfi qui estime quel’exploitation des ressourceshumaines demeurait lameilleure des richesses.

Y. D.

LOI DE FINANCES2016

Sit-in deprotestationde la société

civile de AnnabaLa société civile de Annaba a organi-

sé, hier samedi, devant le parvis duthéâtre régional Azzedine-Medjoubi dela ville un sit-in de protestation dénon-çant le projet de la loi de finances 2016. Représentée par des citoyens et

citoyennes de différentes sensibilités etprofessions dont celles dites libéralesont, durant plus d’une heure, stigmatisécette loi qu’ils ont qualifiée de suicidairepour le pays. A travers des banderoles écrites en

arabe, en tamazigh et en français, ilsdemandent la suppression des articles66 et d’autres articles concernant lesaugmentations des prix de l’énergie etdes carburants, entre autres, contenusdans le projet de la loi de finances2016. Munis d’un porte-voix, les protesta-

taires se sont relayés pour expliqueraux centaines de personnes présentesdevant le parvis du théâtre et sur leCours de la révolution que cette loi definances va à l’encontre des intérêts dupeuple en général et des plus démunisen particulier. «Ils veulent livrer l’Algérieaux forces de l’argent. Nous deman-dons aux citoyens de s’unir pour fairebarrage à cette loi. Ils ne doivent plusavoir peur et rester en spectateurs d’unproblème qui les concerne directe-ment», dira un des intervenants, méde-cin de profession. Ce n’est que vers midi que les pro-

testataires se sont dispersés dans lecalme sous une présence policièreimportante mais qui s’est faite discrète.Pour rappel, le Parti des travailleurs(PT) avait organisé au mois dedécembre dernier un sit-in analoguedevant le même théâtre. Quelques énergumènes «télégui-

dés», selon les organisateurs, avaientessayé de perturber le mouvement deprotestation par des chahuts, mais lesmilitants du PT les ont complètementignorés, poursuivant sereinement leursit-in.

A. Bouacha

HABIB YOUSFI À PROPOS DE L’ARTICLE 66 DE LA LF 2016 :

«Nous avons peur que les sociétés publiquestombent entre les mains de la maffia»

Habib Yousfi, président de la Confédération généra-le des entreprises algériennes (CGEA), a critiqué hiercertaines dispositions de la loi de finances 2016,notamment l’article 66 relatif à l’ouverture du capitaldes entreprises publiques à l’investisseur privé natio-nal résident.

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Le Soird’Algérie Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE 4Actualité

Cherif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Des réserves foncièresdevraient être redistribuées aux pro-moteurs privés, indiquait hier à l’hô-tel El Aurassi, la secrétaire généralede l’Organisation nationale des pro-moteurs immobiliers (Onpi), aprèsen avoir été informée.

S’exprimant en marge des tra-vaux du premier congrès de l’Onpi,Houria Bouhired a ainsi relevé queces terrains devraient servir à laréalisation de programmes de loge-ments de moyenne envergure. «Ilfaut éviter le gigantisme» dans cedomaine, dira-t-elle.

Cette redistribution est destinéeen effet pour la réalisation, d’unepart, de petits programmes de loge-ments sociaux et d’autre part, deprogrammes similaires de loge-ments promotionnels notamment.Inscrite dans le cadre de la réformeconstitutionnelle en cours, et sousréserve des dispositions d’un arrêtéinterministériel en cours de matura-tion, cette mesure s’avère opportu-ne. Elle devrait en effet permettrel’amélioration des conditions de réa-

lisation des logements en termes dedélais et de qualité notamment,considère-t-on. Il s’agira aussi debooster le rôle des promoteursimmobiliers privés, un rôle complé-mentaire à celui du secteur privé, entant qu’acteurs majeurs de la dyna-mique engagée dans le secteur del’habitat et dans le contexte de«crise».

Des promoteurs au nombre de3 000 à 4 000 opérateurs dont unebonne partie est capable de réaliserles divers projets. Pour autant, desopérateurs qui font face à de mul-tiples contraintes dont la probléma-tique du coût de réalisation deslogements dits aidés. A ce propos,la secrétaire générale de l’Onpi aestimé nécessaire de revoir le coûtdes logements réalisés notammentdans le cadre de la formule LSP(logement social participatif), d’au-tant que le prix actuel (quelque 2,8millions de dinars) n’assure pasl’équilibre financier aux promoteursprivés.

«Pour équilibrer nos comptes,nous avons du vendre les com-

merces», relèvera Mme Bouhired,tout en indiquant qu’il fallait ainsigarantir la livraison attendue dequelque 110 000 logements LSP.Elle plaidera ainsi pour la révisiondu prix du logement à hauteur de«4 millions de dinars, de 4,2 mil-lions de dinars» et sans que l’ac-quéreur ne soit affecté. «La hausseest nécessaire, sinon nous seronscontraints de suspendre notre l’acti-vité», constate la secrétaire généra-le de l’organisation.

«Mais heureusement la crise estlà. C’est l’occasion de booster noscapacités nationales. De renaître»,

tempérera-t-elle son avertissement.Autre difficulté pour la corporation,l’obligation de payer l’Impôt sur lebénéfice des sociétés (IBS) mêmesi le projet n’est pas encore livré. Ace propos, le président de l’Onpi, lepromoteur M’Hamed Sahraoui, invi-tera à revoir le mode de versementde l’IBS, en permettant aux opéra-teurs de le payer une fois leurs pro-jets achevés.

Comme le président de l’organi-sation plaidera, en marge des tra-vaux, pour la modification de laréglementation actuelle régissantl’activité dans son volet sanction

notamment. Voire, l’amendement dela loi qui «ne nous aide pas» et qui«est mal appliquée» s’impose selonMme Bouhired. Auparavant, la secré-taire générale de l’Onpi avait évo-qué l’opportunité de mettre en placeune instance «intermédiaire» entrel’administration, les promoteursimmobiliers et les clients.

La vocation de cette instance,prendre en charge les contingencesadministratives des clients (gestiondes dossiers des candidats dési-gnés par les administrations, état-civil, traitement des cas de fraude)et alléger ainsi les sociétés de pro-motion immobilière. Des «besognesen surcharge qui ne relèvent aucu-nement de nos compétences», relè-vera-t-elle.

Cela étant, la secrétaire généra-le de l’Onpi estimera nécessaired’obliger les acquéreurs à payer lescharges, à assurer leurs habitationssur la base d’une meilleure sensibi-lisation et même de «mesures coer-citives».

D’autre part, Mme Bouhired avaitévoqué la mise en place d’une com-mission nationale intersectoriellepour le développement de «la relè-ve» et la création d’emplois dans ledomaine des métiers du bâtiment,l’entretien et la gestion du bâti dontcelui «en décrépitude».

C. B.

PROMOTION IMMOBILIÈRE

Des terrains pour les opérateurs privés

Le côut de la formule LSP serait revu à la hausse.

Les promoteurs immobiliers privés vont bénéficierd’assiettes foncières pour la réalisation de programmesde logements de moyenne envergure. Le coût de la réali-sation des logements, telle la formule LSP, doit être revuselon la corporation.

Pour faire face aux situationsd’urgence et de catastrophesmajeures, la direction de laProtection civile, qui s’y est atteléedepuis plusieurs mois en prenanten compte toutes les insuffisancesconstatées sur terrain durant dessituations réelles antérieures, acréé des détachements de renfortsaux premières interventions ouDPRI au niveau de chaque wilaya.

Ces détachements appelés à faire faceaux situations d’urgence et à intervenir le plusvite possible en pareils cas, ont été appelés,durant les journées allant du 7 au 10 janvier, àdes manœuvres régionales à Oran, Bouira etBatna, avec chacune 15 wilayas qui devaientparticiper avec des effectifs de 100 éléments.Ces détachements et selon des explicationsqui ont été données à la presse mais égale-ment au DG de la Protection civile, MustaphaLehbiri, qui était hier au niveau du PC régionalde Bouira, basé dans la commune d’ElEsnam, à 10 kilomètres au sud-est de Bouirasur la RN5 et à proximité de l’autoroute Est-Ouest, sont appelés à intervenir dans unewilaya donnée selon un organigramme préa-lablement établi mais avec des nouveautés, àsavoir pour chaque DPRI, une autonomie ali-mentaire, dans un campement qui devait avoirune logistique propre et adaptée aux nou-velles techniques opérationnelles, acquiseslors des cycles de formation spécialisée.

Aussi, ce qui était notable dans ces exer-cices, c’est leur caractère simultané à Oranpour la région ouest, à Bouira pour celles ducentre et à Batna pour celles de l’Est, avecchacune 15 wilayas, soit 15 DPRI. Le DG dela Protection civile qui était hier à Bouira, a pu,grâce à une interconnexion, très bien réussiepar les cadres d’Algérie Télécom qui étaientprésents, suivre et discuter en direct avec lesresponsables régionaux et s’enquérir dudéroulement de ces manœuvres.

Des manœuvres qui ont, comme nous a-t-on expliqué sur place, pour objectifs le main-tien en permanence en état de pré-alerte ces-dits détachements, de tester leur réactivité etde mettre leurs effectifs à l’épreuve du terrain

lors de leurs interventions en termes d’assis-tance à la population sinistrée, et en matièred’organisation depuis l’installation du campe-ment jusqu’à l’intervention en passant par lagestion de ce détachement concernant lanourriture et la logistique.

Outre cela, il y a également parmi lesobjectifs de ces manœuvres régionales, ledegré d'intégration des moyens de renfortsdans le dispositif de secours de la wilayasinistrée, leur interopérabilité et l’efficience decet apport dans la prise en charge de lacatastrophe.

Ainsi, outre la réussite des interventions deces détachements au niveau régional, à

savoir Bouira, Oran et Batna, il y a égalementle défi relevé par la direction générale de laProtection civile concernant la conduite detrois opérations de secours de grande enver-gure simultanément et dans trois wilayas diffé-rentes d’une manière très réussie.

Rappelons que la direction générale de laProtection civile avait déjà organisé le mois demai dernier en 2015, une manœuvre nationalede secours et de sauvetage au niveau de lawilaya de Médéa. Une manœuvre à laquelleavaient pris part des observateurs internatio-naux spécialisés dans la gestion des situa-tions de catastrophe et pour laquelle le secré-taire général de l’organisation internationale

de la Protection civile avait félicité le DG de laProtection civile algérien, Mustapha Lehbiri.

Signalons enfin que lors de cette visite,outre cette manœuvre à laquelle le DG de laProtection civile a assisté, surtout dans le casde la wilaya de Bouira avec une simulationd’un séisme de 6,8 sur l’échelle de Richteravec l’intervention des DPREI dans le cadred’une manœuvre sous déblaiement,M. Lehbiri a inauguré à Bir-Ghbalou une unitésecondaire de la Protection civile alors qu’àAghbalou, de l’autre côté de la wilaya, il a ins-tallé une unité de secteur de la Protection civi-le relevant de la daïra de M’chédallah.

Y. Y.

«Le SNML est né dans uneconjoncture marquée par deschoix structurels et politiques enmatière de santé, à l’instar desconventionnements spécifiques,de la mise en œuvre de la loisanitaire, la loi sur le médicamentainsi que les honoraires des pres-tations où le médecin libéral, enquête d’une identité profession-nelle, n’a pas été associé.»

Toujours selon notre interlocu-teur, «après des années d’atten-te, de cogitation, de questionne-ment et d’échange d’amabilitésquelquefois pleines de déconve-nues, les médecins libéraux ontfini par être reconnus commeacteurs agissants et partenairesincontournables sur les questionstouchant l’exercice libéral de lamédecine en Algérie».

Lors de l’élection de la pre-mière section syndicale auniveau national qui s’est dérouléerécemment à Tipasa, une régionqui dispose de 300 médecinslibéraux, toutes spécialitésconfondues, à l’instar des méde-cins généralistes, des spécia-listes, des urologues, des ophtal-mologues, des dermatologues,des gastro-entérologues et gyné-cologues, le Dr Benbraham, leprésident national, n’a pas mâchéses mots lors du discours d’ou-verture qu’il a prononcé à l’occa-sion de ce conclave «les conven-tions qu’on nous a imposéess’apparentaient à des injonctionsoù le médecin libéral n’était pasreprésenté, excepté au niveau duConseil de l’ordre».

Un vibrant hommage fut rendu

à la Cnas «grâce à laquelle futobtenu notre agrément», a tenu àrappeler M. Benbraham.

Ainsi, l'Assemblée généraleélective de la section syndicalede Tipasa du SNML qui s’esttenue jeudi passé au sein de lasalle des conférences de laBibliothèque centrale de Tipasa,a vu l’élection du Dr BrenkiaAbdelmadjid en qualité de prési-dent de la section syndicale, suivid’une vice-présidence attribuée àla Docteure Hadj Rabia, une spé-cialiste en gynécologie.

Au niveau du bureau de cesélections trônait le Dr Lebras, ledoyen d’âge, qui tenait avec sesconseils éclairés à remettre letrain sur les rails, chaque fois quenécessaire, aidé dans sa tâchepar la Dre Hadji, une cadette enâge de ce parterre de spécia-listes, où on reconnaît d’autresvétérans de la médecine algé-rienne, à l’instar du Dr DjamaâLekbir, du Dr Bekhouche, du Dr

Tiraoui, un pionnier de la radiolo-gie à Tipasa, du Dr Rebzani, gas-tro-entérologue de renom spécia-lisé dans les maladies de l’œso-phage, de l’estomac, du pan-créas, des voies biliaires et de lavésicule, de l’intestin grêle et ducolon.

Etaient présents à ce concla-ve, Dr Sbaa, Dre Boudifa, Dr

Saifour, un autre spécialiste ORLde renom, Dr Menzou, le derma-tologue Dr Benali, et tant d’autreséminents médecins libéraux quisont venus et dont certains onttenu à garder l’anonymat, dans lecadre de leurs interventions.

La convivialité de ces retrou-vailles et de ces rencontres médi-cales ont, selon le Dr Benbraham,«apporté un plus tant attendu parla création de ce syndicat», quiétait, selon le Dr Menzou «uneimpérative nécessité, pour ladéfense des intérêts matériels etmoraux du médecin libéral».

Houari Larbi

TIPASA

Le Syndicat national des médecinslibéraux en conclave

PROTECTION CIVILE

Lehbiri supervise des manœuvres régionales à Bouira

Le SNML (Syndicat national des médecins libéraux)vient de naître ; son président, le docteur BenbrahamMustapha, nous a exposé les péripéties ayant prévaluà cette naissance.

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Le Soird’Algérie Dimanche 10 janvier 2016- PAGE 5Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ce quin’aurait pu exister sans cette «obses-sion du régime politique en place par sapérennité à tout prix» qui constitue,selon le bureau politique du parti réunihier samedi en session mensuelle ordi-naire, «la principale menace à l’intégritéde l’Etat national qu’elle affaiblit et fragi-lise face aux défis internes et aux périlsexternes».

Ce pourquoi le parti que préside AliBenflis renouvelle sa conviction que la

sortie de l’impasse globale actuelledevra nécessairement passer par uneprise en charge effective et urgente de laproblématique de la vacance du pouvoiret de l’illégitimité des institutions dontrésulte leur incapacité manifeste à assu-rer l’unité des rangs et la mobilisation dela Nation sans lesquelles il ne pourrait yavoir de riposte collective effective auxcrises politique, économique et socialeauxquelles elle est confrontée et dontdépend son adhésion à un projet natio-

nal rassembleur qu’exige la phase laplus critique de son Histoire par laquelleelle passe actuellement».

Concernant le projet de révisionconstitutionnelle rendu public mardidernier, le bureau politique des avant-gardes des libertés relève «le caractèrediviseur qui a failli à réaliser le consen-sus national autour de la loi fondamen-tale de la République». Ceci non sansmentionner le processus contestableauquel a obéi cette révision constitu-tionnelle du fait de l’illégitimité de lasource de son initiative, du fait de lamême illégitimité et de la non représen-tativité du Parlement qui est appelé àl’avaliser et du fait que le Conseilconstitutionnel dont il est attendu qu’il

confirme sa régularité n’est qu’une ins-titution aux ordres et sans liberté dedécision».

Il y a également le fait que ce projetde révision constitutionnelle n’introduitaucune transformation sérieuse et cré-dible dans la nature personnalisée,autocratique et totalitaire du systèmepolitique imposé au pays et qu’il occulteles périls qui pèsent sur la stabilité dupays du fait de l’impasse politique totaleà laquelle est confronté le pays semanifestant à travers la vacance dupouvoir, l’illégitimité des institutions etl’accaparement du centre de la décisionnationale de la part des forces extra-constitutionnelles. Ceci en sus du faitque ce projet de révision constitution-

nelle répond plus aux intérêts étroits durégime politique en place et à son souciobsessionnel d’assurer sa survie qu’àl’aspiration des concitoyennes et desconcitoyens à la modernisation du sys-tème politique national à travers l’avè-nement d’une République démocra-tique et sociale s’épanouissant dans lecadre d’un Etat de droit.

Ce qui fait dire au bureau politiquedu parti des avant-gardes des libertésque ce projet de révision constitution-nelle s’inscrit dans la logique de la fuiteen avant que le régime politique enplace privilégie pour satisfaire sespropres intérêts au détriment de ceuxde la Nation».

M. K.

LE PARTI DES AVANT-GARDES DES LIBERTÉS S’INQUIÈTE :

«Il y a dislocation du centre de la décision nationale»Le parti des Avant-gardes des libertés exprime sa pro-

fonde inquiétude quant au point gravissime auquel estparvenue la vacance du pouvoir, celui de la «dislocationdu centre de la décision nationale du fait de l’accapare-ment de forces extra-constitutionnelles dont il est l’objet».

Le président de Jil Jadid accusele pouvoir en place de vouloirgagner du temps à travers sonavant-projet d’amendement de laConstitution à l’effet de régler lacrise de régime et s’assurer demême une succession sereine,sans trop d’encombres.

Soufiane Djillali, qui s’exprimait, hier samedidans une conférence de presse pour faire lecturedes résolutions des travaux d’une session ordinai-re du conseil politique du parti exclusivementconsacrés à cet avant-projet, affirmera d’emblée«rejeter ce dernier dans le fond et dans la forme»,allant jusqu’à le qualifier de «Constitution de pro-pagande».

Et de s’expliquer assez longuement sur cerejet, estimant que le timing de la libération duditavant-projet est à lui seul du «souci» des tenantsdu pouvoir de «chercher encore une fois à gagnerdu temps en provoquant, selon lui, un débat consti-tutionnel pour lequel il n’a plus aucun crédit ni légi-timité à organiser alors que le pays s’enfonceinexorablement dans une crise économique gravis-sime aux conséquences majeures sur les popula-tions». Pour lui, il ne fait aucun doute que ce mêmepouvoir, après cinq années de tâtonnements et denégociations occultes, veut imposer, aujourd’hui,au pays une Constitution de crise de régime».

Et au président de Jil Jadid de partager sa lec-ture des amendements apportés qu’il a cataloguésen trois catégories. Ainsi, il dira lire, dans la réin-troduction de la limitation des mandats présiden-tiels à deux, un aveu d’avoir eu tort puisque, expli-quera-t-il, le Président de la République avait gra-vement attenté à la légalité constitutionnelle en2008 lorsqu’il s’est offert une présidence à vie».Des fautes tragiques dont le peuple payera la fac-ture, regrettera-t-il, relevant que c’est le même

personnel politique qui avait défendu l’ouverturedes mandats en 2008 qui prennent fait et causepour l’option contraire.

Notamment le secrétaire général par intérimdu RND auquel le président de Jil Jadid reproche«d’agir comme le Président de la République,absent lui», le cataloguant parmi «les preneursd’otages de ce dernier». Et de s’interroger :«Pourquoi ce n’est pas Bouteflika en personne quifait l’annonce de cet avant-projet d’amendementde la Constitution ?», relevant, au passage, sasituation personnelle qui l’oblige également à

redonner au Premier ministre les prérogatives qu’illui avait subtilisées.

Pour Soufiane Djillali, «officialiser à contre-cœur tamazight et l’institution d’une commissionde contrôle des élections sans indépendance sontavancés pour tenter de briser la cohésion et lasolidarité de l’opposition», considérant qu’«au lieud’une Constitution qui régule la vie institutionnelleet les libertés, l’Algérie a droit à une Constitutionde propagande par l’ajout d’une multitude d’ar-ticles programme».

Et de lâcher péremptoire : «C’est une

Constitution pour un président omnipotent et au-dessus de la nation et non pas une Constitutiond’une République du XXIe siècle.»

Mais que faire, alors, face à ce rouleau com-presseur du pouvoir ? Le président de Jil Jadidconsidère que «l’opposition se doit de renforcerses positions en proposant sa «propre alternative»via son «propre projet constitutionnel, du moins,dans ses grands axes», considérant que «le pou-voir est incapable d’en proposer». Pour lui,«Mazafran n’est qu’une première étape pour l’op-position sortie presque du néant».

M. K.

La semaine de célébration deYennayer 2016, le 12 janvier (corres-pondant au premier jour de l’an ama-zigh 2966) a été officiellement lancéece samedi au Palais de la cultureMoufdi-Zakaria en l’absence de NouriaBenghebrit, ministre de l’Educationnationale, suppléée par son secrétairegénéral qui a été chargé de lire son dis-cours à cette occasion. Et c’est dansune ambiance de fête que la cérémonied’ouverture a eu lieu.

Les cinq couplets de «Kassaman»qui a tenu debout tous les invités et lesofficiels pendant plusieurs minutes ontété entonnés par des dizaines de poi-trines d’élèves montés sur la scène del’auditorium du Palais. Cela donne unaperçu du cadre dans lequel est insé-rée tamazight, langue nationale et offi-cielle dans la mouture de l’avant-projetde la nouvelle Constitution révisée.

Tôt le matin déjà, les différents hallsdu Palais de la culture étaient pris d’as-saut par les troupes d’animation venuesde différentes wilayas jusqu’aux plusreculées comme Adrar, Timimoun ou

Illizi dans un foisonnement de couleurstypiques et chatoyantes. Le visiteurpourra, comme prévu dans le program-me au demeurant, aller à la découverted’un stand d’exposition à l’autre avecpossibilité d’achat de littérature amazi-ghe ou de films traduits dans cettelangue officielle.

Pour le secrétaire général du Hautcommissariat à l’amazighité (HCA) SiEl Hachemi Assad, c’est là une «suprê-me satisfaction» parce qu’il considèrela reconnaissance du statut officiel detamazight comme un acquis qui conso-lidera l’unité nationale voire la démo-cratie et de souligner : «C’est de notrerôle de prendre l’initiative pour ne pasconfiner cette décision dans un cadrestrictement théorique.» De fait, c’estune autre étape qui s’ouvre pour laconcrétisation de cette mesure àl’échelle nationale en tant que langueparlée et écrite – dans les trois graphiespour l’heure, c’est-à-dire arabe, latin ettifinagh et ce, en fonction des particula-rités de chaque région tant le sujet n’estpas tranché.

Pour donner la mesure de la volon-té des pouvoirs publics de faire suivrecette décision par des actes concrets,c’est l’implication directe du ministèrede l’Education nationale. L’on se plaîtdonc à souligner que l’enseignementde tamazight est passé de 11 à 21wilayas, chiffre avancé par NouriaBenghebrit elle-même. Et à l’occasionde cette semaine, le 12 janvier uncours de tamazight sera dispensédans 28 000 établissements scolaires.Mieux, au niveau du HCA, l’on insisteque désormais tamazight à l’école nesoit plus une affaire de demandesociale aléatoire mais est maintenantobligatoire.

Donner de la profondeur à tama-zight dans tous ses aspects linguis-tiques, sociaux et économiques est unedes nouvelles priorités que se fixe leHCA. Il faut donc s’attendre à terme àune «amazighation» de l’environne-ment quant aux panneaux de signalisa-tion, les enseignes d’entreprises ou desimples échoppes voire les ministères.

Pour le Haut commissariat à l’ama-zighité, sous l’égide du ministère desAffaires étrangères, il convient de his-ser Yennayer au statut de patrimoine

immatériel de l’humanité. A cet égard,un «Plaidoyer» a été rédigé car«Yennayer est vraisemblablement lafête la plus ancienne de l’humanitéencore fêtée au 21e siècle “seg wasmi itella yemma-s n ddunit” (depuis quevivait sur la terre la mère de la vie)». Ilest utile de dire que l’on se retrouvesubitement profane sur le sujet d’oùl’utilité de ce plaidoyer-document àdimension pédagogique. Exemple :«Géographiquement, c’est la fête laplus largement partagée en Afrique(outre l’Afrique du Nord) puisque nousla retrouvons en Égypte (désert deSIWA) aux Iles Canaries et dans les tri-bus Dogons au Mali. Quant à l’an zérodu calendrier amazigh, il correspondraità la date de l’intronisation de Sheshonq1er, monté sur le trône de la 23e dynastiepharaonique le 1er yennayer de l’an 950avant Jésus-Christ. Et c’est ainsi quel’on parle de Ass n Feraoun. Voilà doncune date qui a survécu dans la mémoi-re des populations amazighes à traversles siècles et l’on relève même unregain d’intérêt de plus en plus marquéy compris chez les non amazigho-phones. Que la fête soit donc ce jour del’an amazigh ! La femme est alors pro-

jetée au-devant dans la société qui luiconfère un rôle central pour mener àbien ces journées fastueuses. Pourconjurer le mauvais sort elle doit répé-ter la sentence “ad ffyen yiberkanen, add-kecmen yimellalen” (que sortent lesjours noirs, qu’entrent les jours blancs».Son rôle s’étend aussi à la gestion desaffaires économiques de la maison,c’est elle qui tient les clefs de l’inten-dance ! Ce rôle est décrit avec brio parFadhma Aït Mansour Amrouche dansson livre Histoire de ma vie…Aujourd’hui, c’est le poulet (malgré sonprix !) qui est à l’honneur ; la traditionveut «quand il sera partagé, la part dela femme sera la cuisse. Ce qui signifiequ’elle est le pilier de la maison. Ondonne la tête au mari pour qu’il pensetrouver des solutions (Idebber). Ondonne l’aile à la fille célibataire pourqu’elle convole en justes noces le plustôt possible (Ad tefferfer)». Bref, la cul-ture amazighe (enfin réhabilitée) regor-ge d’us et de coutumes et d’anecdotesqui rempliraient des livres par centainesainsi que le note Ibn Khaldoun parlantde l’histoire des Berbères.

Eh bien, Assegas Amegas, alors !Brahim Taouchichet

SOUFIANE DJILLALI À PROPOS DU PROJET D’AMENDEMENT DE LA CONSTITUTION :

«C’est une Constitution de crise du régime»

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Louisa Hanoune assure que l’avant-projet de révision de la Constitutioncompte des incohérences, voiremême des fautes d’orthographe «fla-grantes». «Les nombreuses contra-dictions enregistrées parfois annu-lent et par d’autres diminuent de lapertinence des dispositions positivesapportées», a-t-elle noté hier, à laclôture de la session ordinaire ducomité central du Parti des tra-vailleurs (PT) tenue à Alger.

Le comité central du PT considè-

re que dans l’avant-projet de la révi-sion de la Constitution, la formeprend un caractère supérieur aufond.

Et d’expliquer que le recours à laconsultation populaire permet de«dégager les garanties et lesnormes ainsi que les dominateurscommuns entre les citoyens ce quidonne la crédibilité et la légitimiténécessaires à la Constitution».

A contrario poursuit Mme

Hanoune, le recours aux deuxChambres du Parlement constitue

une «confiscation» pure et simple dela souveraineté populaire.

L’intervention de la secrétairegénérale PT a été surtout dirigéecontre le ministre de l’Industrie.Réagissant aux attaques dont sonparti et sa personne ont été la cible,elle évoque un «pouvoir parallèle»qui, dit-elle, « veut supprimer tous lesobstacles qui entravent la réalisationde ses objectifs». Elle rappelle à ceteffet les «menaces» du ministre del’Industrie qui, selon elle, avaitannoncé publiquement : «Nous leuravons répondu et nous leur répon-drons encore». Une déclaration qui,pour elle, n’est qu’une «revendicationd’un acte criminel et mafieux». «Il adémontré que réellement c’est undélinquant politique», ajoute-t-elle.

S’agissant de ce qui a été rappor-té sur sa personne et son parti par,notamment, une chaîne de télévisionprivée, Mme Hanoune affirme qu’uneplainte a été portée contre la chaîneTV et le journal concernés. «Quatreplaintes sont entre les mains de nosavocats», précise-t-elle.

A la fin, la SG du PT annoncel’exclusion définitive du membre ducomité central du parti, SalimLabatcha. Une décision prise par lecomité central du PT. «Il a violé lestatut et le règlement intérieur duparti en rejoignant l’opération crimi-nelle et mafieuse qui a ciblé le partique dirigent des membres du comitécentral du FLN et un ministre dugouvernement appartenant auRND», explique-t-elle encore.

Ry. N.

L’ACCUSANT D’ÊTRE DERRIÈRE DES ATTAQUES CIBLANTSA PERSONNE ET SON PARTI

Louisa Hanoune s’en prend à BouchouarebLa secrétaire générale du Parti des travailleurs s’en

prend violemment au ministre de l’Industrie et desMines. Elle l’accuse d’être l’instigateur des attaquesmenées contre sa personne et son parti avant de lequalifier de «délinquant politique».

OUVERTURE OFFICIELLE DE LA SEMAINE YENNAYER 2966

Joie et communionLe 12 janvier, un cours de tamazight sera dispensé

dans 28 000 établissements scolaires.

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Plusieurs réunions et sorties sur lesite avec l’ensemble des intervenantssur le projet ont été déjà observéesdepuis l’installation du nouveau wali, lemois de juillet passé , pour aboutir à la«levée de toutes les contraintes ren-contrées pour l’achèvement du projet(...) accusant un retard, le directeur del’entreprise Engoa qui a avancé desarguments non justifiables pour expli-quer son retard et les dépassementsdes délais prévus, a été rappelé àl’ordre par le wali qui a aussi, à l’occa-sion, instruit le même responsable afinde renforcer le chantier en moyenhumain et matériel», a signalé KahinaZiani, chargée de la communication dela wilaya.

Lors de la sortie au niveau du projetd’aménagement des Gorges deKherrata, le premier responsable de lawilaya, Ouled Salah Zitouni, a mis endemeure l’entreprise Ozgun chargéede réaliser les travaux, dont le tauxd’avancement avoisine à peine les 3%.

Quelques modifications ont été pro-posées au wali par le responsable decette entreprise qui a promis de toutmettre en œuvre pour rattraper leretard. Une séance de travail est pré-vue pour la semaine prochaine afin d’étudier les propositions de cette entre-prise. «Le wali veut consulter desétudes technico-économiques compa-ratives ,les critères de choix de l’étudesont la qualité, le coût et les délais de

réalisation», souligne Kahina Ziani, res-ponsable de la cellule de communica-tion de la wilaya.

Le projet d’évitement de la ville deKherrata vient de connaître l’achève-ment des travaux suite à l’interventiondu wali pour débloquer la situation. Unesolution a été trouvée pour mettre fin àl’opposition du citoyen qui a bloquél’avancement des travaux de ce projet.

Le wali s’est rendu ensuite àBarbacha pour s’enquérir de l’avance-ment du projet d’aménagement de laRN75 sur 17 km jusqu’à la limite de lawilaya Sétif, et celui du chemin dewilaya N°158 sur 27 km. Des projets quiaccusent également d’énormes retards.

Lors de cette visite de travail, OuledSalah Zitouni a rassuré les citoyensvenus à sa rencontre au niveau de ceslocalités. Des mesures urgentes ont étéprises pour achever rapidement les tra-vaux. Un appel a été lancé par les auto-rités pour les entreprises hors wilayaplus performantes afin de renforcer lechantier pour son achèvement dans un

court délai.Un exposé sur l’étude d’évi-tement de la ville d’Amizour au niveaudu carrefour de la RN 75 et le CW 21,a été présenté au wali à l’issue de lamême sortie d’inspection consacréeaussi au chantier de renforcement de laRN 26 du PK0+000 à El Kseur au PK30+000 à Ifri Ouzellaguen.

Le wali de Béjaïa, Ouled SalahZitouni, s’est ensuite rendu à Aokaspour inspecter les travaux de stabilisa-tion des zones rocheuses sur la RN 9et le projet de confortement de la jetéeprincipale du port de pêche de Tala Ilefsur la côte ouest béjaouie.

Les travaux consistent en la réalisa-tion d’un ouvrage de protection et celuid’accostage. Le taux d’avancementdes travaux du projet en question estde 39%. La première autorité de lawilaya a instruit le directeur des travauxpublics afin d’accélérer la réalisationdes travaux, d’autant plus que «toutesles contraintes ont été levées», a-t-ilfait savoir.

A. Kersani

De son côté, l’APC de Aïn-Séfra,a, selon le président de l’APC, enga-gé des opérations pour la restaura-tion et la sauvegarde de ce patrimoi-ne ; d’abord dans un premier lieu,dira-t-il, une enveloppe de 300 mil-lions de centimes serait dégagéepour construitre une palissadeautour du cimetière qui est composéen deux parties, l’une pour les hré-tiens et l’autre pour les juifs.

Ce prestigieux patrimoine, oùreposent des centaines de morts dedifférentes nationalités de confes-sion chrétienne et judaïque, depuisles premiers pas du colonialisme

dans la région, en passant par l'in-surrection de Bouamama jusqu'à l'in-dépendance et même quelquesannées après l’indépendance, a étéplusieurs fois envahi et endommagépar les forts débordements descrues de l’oued ; de même qu’il étaitmalheureusement livré au pillage età l’exhumation des tombes, lieu derepos des âmes quelle que soit leurconfession. Aujourd'hui, la sociétécivile a réagi et des volontariatspériodiques sont programméspresque tous les samedis. Leschoses donc vont bon train et nesont plus comme auparavant. Une

équipe de jeunes est à pied d'œuvredans les deux cimetières : restaura-tion générale, entetien et peinturedes tombes, des allées, des bor-dures…. «C’est un cimetière quiremonte au siècle dernier et il faitpartie du patrimoine et des archivesde la ville de Aïn-Séfra ; c’estd’ailleurs une image de l'histoirecontemporaine et des retrouvaillespuisque nous recevons à chaquefois des visites de parents et prochespour se recueillir devant les tombesdes leurs. C’est dire que ce cimetièredoit inspirer le respect de chacun denous en tant qu’êtres humains et quiplus est musulmans, et ce, à l'instardes cimetières musulmans», nousdira M.Saddok Mostéfa, président del’association Belle-vue de Aïn-Séfra.

B. Henine

Le Soird’Algérie Dimanche 10 janvier 2016 - PAge 6Régions

DEVANT LE RETARD CRIANT DES PROJETSDE TRAVAUX PUBLICS À BÉJAÏA

La wali rappelle sèchement à l’ordre lesentreprises pour l’achèvement des travaux

RESTAURATION DES CIMETIÈRESCHRÉTIEN ET JUDAÏQUE

Un patrimoine à sauvegarder à Aïn Sefra Plusieurs associations de la ville de Aïn-Séfra (belle-

vue, scouts, irchad…), procèdent chaque samedi à desvolontariats au sein des deux cimetières (chrétien etjudaïque) de la région des monts des ksour.

Sous le haut patronage de Monsieur le Ministredu Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et leministre de l’Agriculture, du Développement rural etde la Pêche, la journée d’information nationale sur lapromotion de la protection sociale des agriculteurs etéleveurs non salariés est organisée le jeudi 7 janvier2016, au centre familial de Ben-Aknoun, elle estconsacrée à la promotion de l’intégration des agricul-teurs et éleveurs au régime de la sécurité sociale.

Cette rencontre, coprésidée par M. MohamedKhiat, secrétaire général du ministère du Travail, del’Emploi et de la Sécurité sociale, et M. Kamel Chadi,secrétaire général du ministère de l’Agriculture, duDéveloppement rural et de la Pêche, regroupe les prin-cipaux acteurs des deux administrations, des structuresnationales et déconcentrées, de la Caisse nationale deSécurité sociale des non-salariés, de la Caisse nationa-le de la Mutualité agricole, des représentants des parte-naires sociaux, de l’Union nationale des paysans algé-riens et de la Chambre nationale d’agriculture.

Elle constitue une opportunité pour vulgariser ledispositif qui a été adopté dans le cadre du renforce-ment du système de sécurité sociale et pour remédierà la faible intégration des non-salariés du secteur del’agriculture, du développement rural et de la pêche.

Ce dispositif permet de préciser les modalitésd’application au secteur agricole des dispositions del’article 57 de l’ordonnance n°15-01 du 23 juillet 2015portant loi de finances complémentaire pour 2015 et ledécret exécutif n°15-289 du 14 novembre 2015, relatifà la sécurité sociale des personnes non-salariées,

Il prend en compte les différentes évolutions de lasécurité sociale des exploitants agricoles qui ont pré-valu au cours des années 90 et qui ont eu pourconséquence le faible taux d’affiliation à la sécuritésociale à partir du transfert de leur couverture socialede la CNMA vers les organismes de sécurité socialecompétents.

Cette journée permettra de débattre des princi-pales mesures opérationnelles qui seront mises en

œuvre au profit des agriculteurs ainsi que de la facili-tation des procédures de traitement des dossiers desexploitants agricoles et des mesures prises s’inscri-vant dans le cadre de l’amélioration continue desprestations de services mises à la disposition de cettefrange de population en matière de couverture socia-le.

Elle mettra également en évidence les différentesactivités initiées d’une part par la Casnos dans lecadre du plan sectoriel notamment l’amélioration duservice rendu aux exploitants agricoles à travers lestechniques modernes de gestion, et à en tirer lesrecommandations nécessaires afin de donner unnouvel élan aux différentes initiatives et d’autre partpar la CNMA en offrant les espaces CRMA et bureauxlocaux – où se trouvent un large réseau des caissesde mutualités – au guichet Casnos. Tout en mettant àla disposition des services de la sécurité sociale lesmoyens infrastructurels techniques, humains et maté-riels pour la bonne réussite de cette opération et ce,

à travers l’implantation des guichets de la Casnos auniveau des CRMA sur la base des découpages admi-nistratifs respectifs des deux organismes.

Ce nouveau dispositif ainsi élaboré s’annonceplus que bénéfique pour les exploitants agricoles, quiauront la possibilité de se rapprocher des CRMA, desbureaux locaux de proximité ainsi que des agencesCasnos pour bénéficier des avantages qui leur sontofferts, à savoir une facilitation et un allégement desprocédures pour une prise en charge efficace.

En s’impliquant avec le guichet Casnos la CNMApréconise la communication sur ses services et pro-duits d’assurance qu’elle a élaborés au profit de cettepopulation de plus en plus exigeante et qui demandede plus en plus d’informations claires et simples pourl’inciter à s’intégrer soit dans le domaine de la couver-ture sociale soit dans la couverture des assurancesagricoles...Notons que trois autres regroupementsauront lieu prochainement à Annaba, Biskra et Oran.

Communiqué de la CNMA

Le wali d’Alger, qui a suivi hier la troi-sième phase de la 20e opération de relo-gement dans la capitale, a annoncé quela 21e opération se déroulera d’ici débutfévrier prochain.

Plus de 1 100 familles algéroises occupant les caveset les terrasses ont été relogées hier. Au total 35 000familles ont bénéficié de logement social depuis le débutde l’opération de relogement en juin 2014. Avec la pro-chaine opération du mois de février prochain, le reloge-ment dans la capitale aura touché près de 40 000

familles, a indiqué Abdelkader Zoukh qui supervisaitl’opération hier.

Le wali d’Alger réaffirme une nouvelle fois qu’en2016, la capitale se débarrassera définitivement de l’ha-bitat précaire. Le slogan «Alger sans bidonville en 2016»sera bien atteint, selon lui. «L’ensemble des famillesconcernées seront relogées, c’est juste une question detemps, et je demande à la population de nous laisser tra-vailler en paix et sérénité afin de consacrer nos efforts etnotre temps pour booster les programmes de reloge-ment», a fait appel le wali d’Alger.

La 20e opération de relogement qui a été divisée en

quatre phases sera clôturée d’ici une semaine à dix joursavec le relogement de près de 2 000 autres familles afind’entamer par la suite la 21e opération, a souligné Zoukh.

S. A.

RELOGEMENT DANS LA CAPITALE

La 21e opération est fixée à début février

Les grands projets du secteur des travaux publics encours de réalisation ont été inspectés, en fin de la semai-ne écoulée, par le wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni.L’échangeur des Quatre chemins, dont les travaux de réa-lisation ont démarré en mai 2012 et qui accuse un retardcriant, a été le premier projet inspecté par le wali.

SIDI-BEL-ABBÈS

Un jeune hommetente de s’immoler

par le feuDans la journée de vendredi der-

nier, le quartier Le Rocher, situé à lasortie nord-est de Sidi-Bel-Abbès,était sous le choc à la vue d’un jeunehomme transformé en torche.

Selon les informations recueillies,le jeune homme, âgé d’une vingtained’années, se serait aspergé d’essen-ce avant de mettre le feu à ses effetsvestimentaires pour des problèmespersonnels.

Des voisins ont tenté de le secou-rir en étouffant les flammes. Mais mal-heureusement, la victime a été sérieu-sement brûlée avant d’être évacuéevers les UMC du CHU. Une enquête aété immédiatement ouverte. A. M.

48 morts et 1 207 blessés dansdes drames de laroute en 2015

48 morts et 1 207 blessés dans890 accidents de la circulation ont étéenregistrés en 2015 à Sidi-Bel-Abbès.L’on sait que parmi les blessés, cer-tains devront vivre avec des handicapstrès lourds. Les drames de la route necessent d’augmenter malgré tous lesefforts des services de sécurité. Dansl’après-midi de mercredi dernier, uncar a dérapé sur la RN13 reliant lalocalité de Telagh à Dhaya. L’on déplo-re trois blessés graves qui ont été éva-cués vers l’hôpital de Telagh.

Dans la même journée, dans lalocalité de Sidi-Ali-Benyoub, c’est unouvrier, âgé de 39 ans, qui faisaitactionner une grue et qui a trouvé lamort écrasé par l’engin qui s’est ren-versé. Quelques heures après, uneautre personne a péri lors d’un violentheurt entre deux poids lourds dans lalocalité de Sidi-Dahou. A. M.

SALON DU MIELÀ DAR-EL-BEÏDADe l’apiculteur

au consommateurOrganisé à l’initiative de la très crédible association

des apiculteurs de la wilaya d’Alger, le Salon du miel etses dérivés aura lieu au centre de la commune de Dar El-Beïda à partir de demain et se poursuivra jusqu’en fin desemaine. Accueillant une vingtaine d’exposants, tous api-culteurs professionnels ayant jusque-là fait leurs preuves,le Salon en question, qui s’est vu mettre à l’abri dumoindre hasard, verra l’exposition d’un large choix de mielartisanal algérien et de nombreux produits de la ruche.Jujubier, euphorbe, eucalyptus, fleurs des montagnes,férule, romarin, … gelée royale, pollen frais, cire d’abeille,propolys, produits cosmétiques à base de miel,… sontécoulés à des prix imbattables.

Vendus directement des professionnels du métier auxconsommateurs, la gamme de miel et des produits de laruche proviennent uniquement de l’exploitation agricole duterroir. «Connus pour ses multiples vertus thérapeutiques,antalgiques, antiseptiques, le miel, tout comme ses déri-vés, est également le plus énergétique des aliments quisoit et qui, de surcroît, renforce les défenses immunitaires.Aussi, c’est avec plaisir que nous informons et expliquonsaux visiteurs les vertus du miel et des produits de la ruche,de la technique de l’apiculture et de la récolte, tout commenous attirons l’attention des visiteurs sur l’arnaque et lesfaux produits, devenus hélas très fréquents chez nous, euégard au manque de sensibilisation et de l’impunité», onttenu à dire Saïd Chaâbane et Abdelkader Bey, respon-sables de l’association des apiculteurs chevronnés.

En somme, le Salon de Dar El-Beïda, qui bénéficie dusoutien marquant de l’APC locale, devrait connaître àcoup sûr un franc succès populaire. Une virée ne seraitpas inutile. Abdenour Belkheir

AÏN-TÉMOUCHENT

Découverte d'uncadavre décapité àla plage de S'BiâtUne macabre découverte a été

faite vendredi matin à la plage de Sbiâtdans la commune de Bouzedjar, parles agents de la Protection civile et lesgardes-côtes de la wilaya de Aïn-Témouchent. 

En effet, les agents ont découvertun corps sans tête, en état de décom-position avancée ; une partie était cou-verte de sable près des rochers deladite plage. Il s'agit du corps d'unhomme, mort depuis plusieurs jours,les gens pensent qu'il a été rejeté parla mer.

Une enquête d'usage a été ouvertepour l’identifier et éventuellementdéterminer les circonstances de samort. Le corps a été déposé à lamorgue de l'hopital Ahmed-Medeghride Aïn-Témouchent. S. B.

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Le Soird’Algérie Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE 7Régions

BLIDA

617 officiers de police

dont 57 femmes prêtentserment

C’est devant une assistanceconstituée de cadres supérieurs dela direction générale de la Sûreténationale, de l’inspecteur régionalde la police du centre et du direc-teur de l’Ecole de police de Soumaâque 617 officiers de police dont 57femmes ont prêté serment hier,sous la présidence du vice-prési-dent de la cour de Blida.En effet, cette cour s’est trans-

formée, pour la circonstance, ensalle de prestation de sermentpour la 10e promotion d’officiers depolice, lesquels viennent juste determiner leurs stages d’une duréede 24 mois. Ils seront dès lorsaffectés dans leurs nouveauxpostes de travail, et ce, dans le butde venir en renfort aux différentsservices et autres unités de laSûreté nationale et auront pourmission de protéger le citoyen etses biens ainsi que la lutte contrela criminalité, avons-nous appris.

M. B.

La commune de Ouled Yaïchnettoyée par

plus d’un millierd’agents

Sous l’impulsion du wali deBlida qui a été présent durant toutel’opération de cette commune oùles rues, ruelles, avaloirs,regards... ont été curetés etdépoussiérés par plus d’un millierd’agents, la commune de OuledYaïch a fait l’objet hier d’une vastecampagne de nettoyage qui a duré7 heures.Pour les besoins de cette opé-

ration, des dizaines d’enginsmécaniques et de camions ont étémobilisés pour l’enlèvement desordures ménagères et autres gra-vats qui ont atteint le volume deplusieurs centaines de tonnes.Ouled Yaïch est considérée

comme l’une des plus grandescommunes de la wilaya de Blidaen matière de superficie et depopulation puisque plusieurs citésy sont implantées.A noter qu’à la fin de l’opération

de nettoyage de cette commune, lewali de Blida a instruit les mairesquant à la nécessité de préserverla propreté de l’environnementpour un cadre de vie joli etagréable. M. B.

Les initiateurs de l’événement,notamment le directeur général duCHU Annaba Abdelaziz Lankar, ontdonc mis les moyens pour, en cedébut d’année 2016, battre la mesurede cette terrible pathologie qu’est lecancer sous toutes ses formes. Pourla circonstance, il a sollicité, à titred’invité d’honneur de la manifestation,le Pr Zitouni coordonnateur national duPlan cancer 2015-2019. Les travaux de ces 1res Journées

annonçaient une bonne moisson depropositions, résolutions et recom-mandations. Et pour cause, il y avait,au côté du Pr Zitouni, des praticiens derenom nationaux et étrangers tels lesPr Bouzid président de la Société algé-rienne d’oncologie médicale (Saom) etGerbaulet, un spécialiste de la curie-

thérapie endocavitaire à interstitielle. Chaque intervenant dans la ving-

taine de communications inscrites auprogramme paraissait avoir pris pourbase de travail et de recherche, lePNC. En termes d’expérience et étatdes lieux de l’oncologie médicale, del’incidence financière de la prise encharge dans cette même disciplinemédicale, de la chirurgie carcinolo-gique, de la biologie moléculaire descancers, expérience en radiothérapie,de l’immunothérapie, des cancers dela prostate hormono-réfractaires, de laprise en charge multi-disciplinairesdes tumeurs neuroendocrines diges-tives et de l’apport du CTS dans laprise en charge du cancer, en ont étéles principales composantes. Il fautdire que chacun des intervenants, en

ce qui le concerne, devait mettre l’ac-cent sur les aspects théoriques de laquestion abordée. La manifestation était aussi une

occasion pour la présentation et l’ex-position des résultats lesquels ont per-mis pour la première fois d’évaluerl’ampleur prise par cette pathologie.Les données révélées à l’ouverture deces premières journées par le Pr

Zitouni ont placé haut la barre duniveau des débats. C’était comme si lecoordonnateur national avait vouluredémarrer la 2e année d’applicationdu PNC 2015-2019 avec plus de certi-tudes. Il faut dire que les données chif-frées et les résultats obtenus qu’il acommuniqués devaient servir de baseplus sûre et plus confortable au dérou-lement des opérations de dépistagesur le terrain, à la conception d’un pland’action plus élaboré et plus réalisteet, enfin, à la réalisation des objectifstracés par le programme. Dans l’amphithéâtre de la Faculté

de médecine de Annaba, il flottait enl’air comme une idée générale sur unerecommandation principale portant surla nécessité d’une meilleure collabora-tion entre toutes les équipes, aussibien celles à l’origine de la mise en

application et de l’organisation duPNC, celles qui travaillent sur le ter-rain spécialisées dans la prise encharge des cancéreux du diagnosticjusqu’au traitement et à la prise encharge globale, continue et intégrée. Dans leurs propos, les praticiens

spécialistes en oncologie estimentincontournable la collaboration dusecteur public avec le privé car cettedernière demeure la condition essen-tielle pour la réussite du PNC qui méri-te d’être soutenue. D’autant que ses concepteurs ont

pris pour assises plusieurs axes stra-tégiques tels que : le diagnostic orga-nisationnel et état des lieux, l’orienta-tion stratégique et recommandationset la planification. Ce plan a permis d’établir une

carte sanitaire spécifique au cancer etde garantir l’accès aux soins à tous lescancéreux à travers le pays et ce, parl’extension des centres et le dévelop-pement de ceux oncologiques exis-tants, ainsi que la création de nou-veaux centres régionaux d’oncologie.En outre, des unités de soins palliatifsdevraient être mises en place dans lesdifférents hôpitaux régionaux.

A. Bouacha

1RES JOURNÉES DU CAC ANNABA

Des débats axés sur la préventionLe Centre anti-cancer (CAC) de Annaba, mis en exploi-

tation il y a moins d’une année, a réuni les experts, spé-cialistes et praticiens d’ici et d’ailleurs dans le cadre des1res Journées que cette structure du Centre hospitalieruniversitaire (CHU) de Annaba a organisées ces derniersvendredi et samedi. Il s’agissait d’établir un état des lieuxde l’oncologie et des cancers avec pour objectif, leProgramme national cancer (PNC).

Pour ce qui est des mesures derenforcement de ses recettes finan-cières, la commune est, désormais,appelée à recourir au système deconcession de tous ses biens commele souk hebdomadaire, le marché degros de fruits et légumes, les locauxcommerciaux, les crèches, la stationdes taxis, la piscine… Considérée comme une préoccu-

pation de taille, l’hygiène publique estl’autre point inscrit à l’ordre du jour de

cette rencontre. A ce sujet, tout enmanifestant sa non-satisfaction dufait de l’absence de rigueur dans laprise en charge de ce dossier, le walide la wilaya a instruit le P/APC et sonstaff à œuvrer selon une stratégieétudiée et efficace en optant pour undécoupage de la ville en districts dontchacun doit être mis sous la respon-sabilité d’une équipe responsable detout le processus (nettoiement, col-lecte, contrôle et évacuation des

déchets au CET).Dans le même ordre d’idées, le

dispositif «Blanche Algérie» lequelest censé prêter main forte auxagents de nettoiement de la commu-ne en termes de désherbage etautres actions d’intérêt général, n’apas échappé quant à lui auxreproches du chef de l’exécutif,déplorant au passage le mauvaisdéploiement du personnel interve-nant. A ce titre, il a été demandé auxresponsables concernés de revoir lefonctionnement de ce dispositif avecl’élaboration de listes «actualisées»de toutes les équipes par zone d’in-tervention. Le recrutement au titre de la for-

mule «AFS» plus connue sous l'ap-

pellation «filet social» est l’autre dos-sier disséqué pour la circonstance dufait des irrégularités signalées entermes de cumul, de surnombre et derépartition aléatoire dans les adminis-trations publiques.Abordant, enfin, le volet lié à la

propagation des déchets inertes entissu urbain et à travers les diffé-rentes voies d’évitement de la ville oùle constat est des plus déplorables,des instructions strictes ont été don-nées pour la prise de mesures à l’en-contre des contrevenants notammentles entrepreneurs qui ne lésinent surrien pour se débarrasser en touteimpunité des déblais dans des zonesnon autorisées.

Mourad Benameur

TIARET

Des mesures pour améliorer le fonctionnement des services de la commune

Dans le cadre des réunions périodiques dédiées à l’or-ganisation et au fonctionnement des services de la com-mune, une série de décisions ont été adoptées en fin desemaine, c’est ce qu’a rapporté un communiqué de la cel-lule de communication de la wilaya.

En effet, la lettre fait état que le vil-lage a besoin d’un collège, du fait queplus de 100 élèves poursuivent leursétudes au chef-lieu de la commune,distante de 5 kilomètres environ, etdemeurent toujours confrontés au pro-blème de transport, notamment durantla saison hivernale pour parcourir ladistance reliant le village à leurs éta-blissements scolaires respectifs.

Ainsi, la plupart des rues dégradéescausent des désagréments et des pro-

blèmes aux automobilistes et aux pié-tons. Ils demandent la réalisation dutronçon routier de 4 kilomètres qui lieleur douar Merainia à Belacel, d’unedistance de 4 kilomètres, ce qui facilite-ra sans doute le transport des maladesvers le centre hospitalier sans aucunedifficulté. Ils revendiquent également leparachèvement du tronçon routier des-servant Merainia à celui de Mekaikia enallant vers la daïra d’El Matmar, d’unedistance de 14 kilomètres seulement.

Dans cette lettre, les habitantsdemandent la régularisation foncière deleurs logements rentrant dans le cadrede l’auto-construction rurale réalisésdurant la période allant de l’année 1975à 1983. Ils demandent égalementl’achèvement des projets de réalisationdes logements ruraux.

Les pétitionnaires clôturent leur lettrepar le fait que le village Merainia estconfronté à la marginalisation de la partdes autorités concernées, ce qui a laisséce village dans l’oubli, alors qu’il est

parmi le petit nombre de villages à tra-vers la wilaya qui se démarque par uneposition stratégique et du grand nombred’habitants, et qu’il est le plus ancien vil-lage au niveau de la commune.

Malheureusement il se trouveconfronté à la marginalisation danstous les domaines : l’éducation, l’habi-tat, la santé, la culture, les sports, ainsique le réseau routier et le problème detransport qui pénalise les habitantsdepuis longtemps.

A. Rahmane

RELIZANE

Merainia, un douar crie son isolement

Les journées de vendredi et samedi ont connu unmouvement de protestation des citoyens du quartierChebilia en signe de contestation contre la violence etle terrorisme routiers, suite à un accident de la route quia coûté la vie à une septuagénaire écrasée par uncamion au moment où elle traversait la chaussée pourse rendre chez elle, de retour de la prière du vendredi.Les contestataires ont voulu adresser un message auxautorités de la wilaya pour faire face à ce danger de laroute qui guette quotidiennement les paisibles citoyens,notamment les enfants et les personnes âgées. Ce

drame a été enregistré sur la route nationale RN60 quitraverse la ville de M'sila reliant l'un de ses grands quar-tiers à la daïra de Hammam Dhalaâ qui connaît unegrande circulation surtout les poids lourds.A cet effet, les services de sécurité qui se sont pré-

cipités sur le lieu de l'accident ont dû appeler au calmeet apaiser la tension des protestataires tout en leur pro-mettant d'inciter la commune à installer des ralentis-seurs le long de ce quartier pour éviter ce genre d'acci-dent.

A. Laïdi

M'SILA

Un camion écrase une vieille femmeen plein centre-ville

Les habitants du village Merainia, relevant administrati-vement de la commune de Belacel Bouzegza dans lawilaya de Relizane, ont adressé récemment une lettre à M.le wali de Relizane dans laquelle ils détaillent leurs préoc-cupations liées à plusieurs domaines.

Un véhicule et plus de 100 kg de kif saisis par les gendarmesDans le cadre de la lutte contre la délinquance sous toutes ses formes,

les éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, mercredi dernier, unnarcotrafiquant en possession d’une quantité de plus de 100 kilogrammesde kif à bord de son véhicule touristique, a-t-on appris. La quantité saisieest estimée à 100,42 kg de kif traité destiné à la vente.La gendarmerie a également saisi le véhicule dudit narcotrafiquant, ajou-

te-t-on. Le mis en cause a été placé en détention préventive par le procureurde la République de Relizane sous les chefs d’inculpation de possession etcommercialisation de drogue. A. R.

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE 8

C ’ est dans Vocation de l’islamque Bennabi consacre les pluslarges développements aux

causes de l’échec de la renaissance, aussibien en Algérie qu’à l’échelle du mondemusulman, en commençant par signalerl’occultation, par les intellectuels musulmansdes XIXe et XXe siècles, du phénomène«décadence». Pour eux, le déclin était regar-dé comme un sommeil passager dont onpouvait se réveiller frais et dispos, ou à larigueur comme un déclassement par rapportà l’Europe qui pouvait être surmonté avec letemps et de l’argent. Pour lui, au contraire,c’était quelque chose de beaucoup plusgrave. Ce n’était ni un arrêt momentanédans un processus, ni un simple déclasse-ment, ni un manque d’argent, mais unerégression, une perte de vitalité, une inver-sion des valeurs en non-valeurs.

C’est sur la société issue de cette déca-dence, la société post-almohadienne, qu’estvenu se greffer le mouvement de Nahdaavec sa double composante. La renaissancene pouvait dans de telles conditions qu’êtrevouée à l’échec. Ce sont ces données«internes» qui ont échappé aux réforma-teurs ou qu’ils ont minimisées.

Bennabi trouve l’origine de cette carencedans la formation et le mode de pensée deshommes qui ont piloté le mouvement derenaissance : «Le rôle de Djamel-Eddin al-Afghani ne fut pas celui d’un penseur creu-sant les problèmes et en mûrissant les solu-tions. Son extraordinaire culture n’était qu’unmoyen didactique d’action révolutionnaire. Al’époque où il vivait, dans les conditions oùse trouvait le monde musulman plongéencore dans une totale apathie, cette actionavait une portée psychologique et intellec-tuelle plutôt que politique… S’il ne fut ni ledirecteur ni le doctrinaire du mouvementréformiste moderne, il en fut l’initiateur, à lafois en recueillant et en transmettant tout aulong de sa vie de pèlerin, cette inquiétude àqui l’on doit les modestes efforts de renais-sance actuels, et en s’efforçant de recompo-ser politiquement le monde musulman. Maiscette recomposition était orientée vers lesmasses et les institutions et non vers l’hom-me à réformer, l’homme post-almohadien.Djamel-Eddin avait la juste vision de la pour-riture de son milieu, mais sans perdre detemps à en étudier les facteurs internes, ilcroyait la faire disparaître en supprimant soncadre institutionnel… C’est ainsi que, s’il abien été le promoteur du mouvement réfor-mateur et demeure le héros légendaire del’épopée moderne, il n’était pas lui-même‘’réformateur’’ au sens exact du terme. C’estau cheikh Abdou qu’il était réservé de poserle problème de la réforme, de toutes lesréformes. Abdou était un Égyptien azharite :l’Egypte, immémorialement attachée au sol,a toujours été une société, c’est-à-dire unmilieu où l’individu est constamment fondudans une collectivité et doué, de ce fait, del’instinct des réalités sociales… Après avoirpris conscience du drame musulman, Abdoudevait obligatoirement le transformer en pro-blème social alors que son maître Djamel-Eddin, esprit tribal et empirique, le voyaitsous l’angle politique... Abdou savait quepour réaliser la réforme, il faut tout d’abordréformer l’individu. Il trouvait d’ailleurs à

cette conception une haute référence dansle Coran : ‘’Dieu ne change rien à l’état d’unpeuple…’’ Dans ce verset qui devint le motd’ordre de l’école, notamment dans l’islahis-me nord-africain, il y a un énoncé rigoureuxde tout le problème social dont la donnéeessentielle est dans l’âme de l’individu.Comment transformer cette âme ? C’est icique l’esprit dogmatique du cheikh Abdouintervient. Il pense — comme le penseraplus tard l’Indien Sir Mohamed Iqbal —qu’une reformulation de la théologie musul-mane est indispensable. Mais ce mot de‘’théologie’’ deviendra la fatalité du mouve-ment réformateur : celle qui le fera dévierpartiellement en dévalorisant certains de sesprincipes directeurs, tels que le ‘‘salafis-me’’... La théologie ne touche en effet auproblème de l’âme que dans le domaine ducredo, du dogme. Or, le musulman, même le

musulman post-almohadien, n’avait jamaisabandonné son credo. Il était demeurécroyant, ou plus exactement dévot ; sacroyance était devenue inefficace parcequ’elle avait perdu son rayonnement social,parce qu’elle était devenue centripète, indivi-dualiste : foi de l’individu désintégré de sonmilieu social…»

Dans ce portrait des deux leaders de laNahda se trouvent résumées les causes quivont priver de toute efficacité les effortsdéployés par le mouvement réformiste quin’aura fait au total que remettre à l’honneurla théologie qui n’a ni posé le problème de la«fonction sociale» de la religion ni procédé àune discrimination entre les traditions : «Lemot “traditions” est, en arabe, un motmagique : il peut recouvrir toutes les super-stitions, toutes les mystifications, sous levernis prestigieux de l’islam. Alors que l’es-sor “Meiji” orientait le Japon vers les tech-niques, celui de la renaissance musulmanerestera longtemps circonscrit au domaine oùle maintenaient à la fois les inclinations natu-relles de l’homme post-almohadien – peusoucieux d’efficacité – et les donnéespropres aux institutions culturelles quiavaient depuis longtemps perdu leur objectifsocial.»

Et Bennabi de prédire les catastro-phiques conséquences de cette confusiondont les effets apparaîtront plus tard sousforme de discours islamiste et d’actes terro-ristes : «C’est ainsi que l’idéal islamique,idéal de vie et de mouvement, a sombrédans l’orgueil et particulièrement dans la suf-fisance du dévot qui croit réaliser la perfec-tion en faisant ses cinq prières quotidiennessans essayer de s’amender ou de s’amélio-rer... Il est irrémédiablement parfait, parfaitcomme la mort et comme le néant. Tout lemécanisme psychologique du progrès del’individu et de la société se trouve faussépar cette morne satisfaction de soi. Desêtres immobilisés dans leur médiocrité etdans leur imperfectible imperfection devien-nent ainsi l’élite morale d’une société où lavérité n’a enfanté qu’un nihilisme. La diffé-rence est essentielle entre la vérité, simpleconcept théorique éclairant un raisonnementabstrait, et la vérité agissante qui inspire desactes concrets. La vérité peut même devenirnéfaste, en tant que facteur sociologique,lorsqu’elle n’inspire plus l’action et la paraly-se, lorsqu’elle ne coïncide plus avec les

mobiles de la transformation, mais avec lesalibis de la stagnation individuelle et socia-le... Cette paralysie morale, qui est incontes-tablement le résidu post-almohadien le plusdangereux, immobilise la société musulma-ne, incapable du sur-effort nécessaire à sonredressement. La paralysie intellectuellen’est qu’une de ses conséquences…»(Vocation de l’islam).

Nous tenons là une extraordinaire illumi-nation de l’imbroglio psychologique danslequel se trouvent les musulmans sans encomprendre la nature ou l’origine. Les paysoccidentaux où sont établies des commu-nautés musulmanes en constatent les effetsquotidiens et commencent sérieusement às’inquiéter de leurs conséquences sur leuravenir. L’explication proposée ici par Benna-bi éclaire beaucoup de questions sur le com-portement des musulmans par rapport àcelui des autres communautés. Un des para-doxes qui en découlent est celui exprimé parla formule «mendiants et orgueilleux». Lamorgue, l’insolence, la suffisance, voire lemépris affiché de manière plus ou moinsvisible par les musulmans à l’égard des«autres» a son point de départ dans laconfusion opérée par eux entre l’idée isla-mique et leur propre personne.

La seconde paralysie découle de la pré-cédente : c’est le «taqlid». Lorsqu’on cessede se perfectionner moralement, on cessefatalement de modifier les conditions de savie et on devient incapable de penser cettemodification. Peu à peu la pensée se trouvefigée, pétrifiée dans un monde qui ne raison-ne plus parce que son raisonnement n’a pasd’objet social : «Le “taqlid”, ou conformismemoral, implique fatalement un renoncementà l’effort intellectuel, à cet ‘‘ijtihad’’ qui fut ladirective essentielle de l’esprit musulman dela grande époque. Le ‘‘tajdid’’, consécutif àl’œuvre de cheikh Abdou, fut essentielle-ment un renouvellement littéraire qui n’em-pêcha pas le maintien de la pensée musul-mane dans la soumission aux règles d’untraditionalisme étouffant… Du côté réformis-te, elle est demeurée nouée aux thèmesclassiques : la théologie, le droit, la philoso-phie, la scolastique, et dans aucun de cesdomaines elle n’a dépassé les jalons poséspar les maître de la réforme... Même dansles pays musulmans affranchis de la tutellecolonialiste, la pensée n’a pas encore acquissa personnalité, son droit de cité, sa valeursociale comme moyen d’action et baseessentielle de l’activité... Si bien que cette

pensée demeurant inefficace, l’actiondevient agitation, bousculade ridicule, ce quin’est qu’une forme de paralysie sociale.Toute action réelle entretient un rapportdirect avec la pensée, et toute absence dece rapport implique une action aveugle, inco-hérente, quelque chose comme un effortsans motif» (Vocation de l’islam).

En conséquence, poursuit Bennabi, «il nefaut pas s’étonner de ce que la penséearabe n’ait pas encore acquis le sens de l’ef-ficacité. Le despotisme des mots et desformes imprime un caractère superficiel àtoute traduction de la renaissance… Si bienque des vérités vivantes qui avaient façonnénaguère le visage de la civilisation musulma-

ne ne sont plus désormais que des véritésmortes, ensevelies sous de belles phraseset sous une vaste érudition. Il semble quel’idéal demeure ce qu’il a été depuis la déca-dence : le fameux “puits de science” où lascience s’engloutit et perd le sens de sonrôle social... Tendue vers l’apologie dupassé, la culture prend un caractère d’ar-chéologie où l’effort intellectuel n’est pas diri-gé vers l’avant mais vers l’arrière.

Plus tard, Edward W. Saïd parlera du«calme monumental et de la majesté invioléede la tradition», poursuivant : «Le nœud del’affaire pour l’intellectuel dans l’islam résidedans la renaissance de l’Ijtihad, de l’interpré-tation personnelle, et non dans une abdica-tion moutonnière face à l’ambition politiquedes oulémas et des démagogues charisma-tiques.»(1)Toynbee qualifie de «péché d’idolâ-trie» cette attitude et dit : «Une passivitéaveugle devant le présent provient d’unaveuglement devant le passé. Et cet aveu-glement est précisément le péché d’idolâ-trie.» Abdou, quant à lui, utilisait l’expressionde «Ahl al-djoumoud» (les partisans de l’im-mobilisme) pour désigner les oulamas de sontemps. Avant lui, Ibn Khaldoun écrivait ausujet des savants religieux : «Ils se crampon-nent au passé sans comprendre que la per-fection n’est pas héréditaire.»(2)

L’ambition des réformateurs allait consis-ter finalement en un simple mouvementd’imitation : «Le mouvement tendait en fin decompte, plutôt qu’à transformer les condi-tions réelles et fondamentales de la sociétémusulmane, à la doter de moyens appro-priés à sa défense ou à sa justification…

C’est ainsi que la renaissance s’est engagéedans la voie du “choséisme”… Pour la justi-fication, on forgea un outil à double tran-chant : on concevait ou on recréait le goûtdes valeurs islamiques pour faire face àl’emprise culturelle de l’Occident. Mais enfaisant face de cette manière au colonialis-me, on conservait ou en laissait intactes lesdonnées de la colonisabilité.»

Il ajoutera dans Perspectives algériennes :«Ceux de ma génération qui ont lu La faillitemorale de la politique occidentale en Orientdu Turc Ahmed Riza ou les écrits de ChakibArslan ont lu en fait des œuvres de défenseet de justification, non des œuvres d’édifica-tion ou d’orientation.»

Un des paradoxes qui en découlent est celui exprimé par laformule «mendiants et orgueilleux». La morgue, l’insolence, lasuffisance, voire le mépris affiché de manière plus ou moinsvisible par les musulmans à l’égard des «autres» a son point

de départ dans la confusion opérée par eux entre l’idéeislamique et leur propre personne.

Cette culture qui repousse la causalité et la créativité auprofit de l’imitation d’un modèle qui incite au «tawakul»

(compter sur Dieu) et au «yaquin » (quiétisme) ne pouvait queperpétuer des mentalités passives, fatalistes et a-

historiques, des mentalités prévenues contre toute idée decompétition, de combat de l’homme pour la conquête de lanature, de volonté de surmonter les défis, de sens tragique,

d’esprit d’entreprise…

Par Nour-Eddine [email protected]

PENSÉE DE MALEKBENNABI 23) L’échec de la Nahda

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 10 janvier 2016 - PAgE 9Au lieu de se traduire en une doctrine

précise de la renaissance, en un systèmecohérent, les efforts intellectuels partaienten flambées apologétiques ou polémiques :«L’islah algérien lui-même ne fut en grosqu’une polémique contre le maraboutisme etle colonialisme.» Pour se représenter ce quimanquait à tous ces efforts, souligne Benna-bi, «il faut se figurer une œuvre de Marx,d’Engels ou de Lénine réduite à sa critiquede la société capitaliste, sans regard sur leslacunes de la classe ouvrière, ni ouverturesur la construction de la société socialiste».

La théologie a exercé sur les esprits unedouble contrainte, privative et répressive. Enidéalisant le passé, en minimisant les effetsde la décadence, en déresponsabilisant lesmusulmans de leur sort historique et en lesinnocentant, en refusant d’adapter les atti-tudes intellectuelles aux réalités du mondemoderne, le salafisme, la théologie et le tra-ditionalisme ont bloqué l’évolution de l’espritmusulman et réduit la renaissance à uneapologie des pratiques et des modes de viedu passé. Cette culture qui repousse la cau-salité et la créativité au profit de l’imitationd’un modèle qui incite au «tawakul» (comp-ter sur Dieu) et au «yaquin » (quiétisme) nepouvait que perpétuer des mentalités pas-sives, fatalistes et a-historiques, des menta-lités prévenues contre toute idée de compé-tition, de combat de l’homme pour laconquête de la nature, de volonté de sur-monter les défis, de sens tragique, d’espritd’entreprise… Elle ne pouvait générer que lerenoncement fataliste, l’attente du Dernierjour, la négation de toute remise en cause,les interdits et le despotisme ; Dieu règne, lecroyant végète ; aux problèmes posés parl’Histoire, la nature et la compétition interna-tionale, cette culture oppose de simples ver-tus : la solidarité, l’égalité, la justice et lapromesse du paradis assuré pour l’éternité ;aux débats intellectuels, elle oppose leconsensus des oulamas… Dès lors, la res-ponsabilité de déclencher et de piloter unerenaissance ne pouvait être assumée parceux qui n’en avaient ni l’envie, ni la volonté,ni les moyens conceptuels. Or, c’est vers lesoulamas et les organismes en charge desquestions religieuses que l’on se tournechaque fois que le sujet est évoqué, jamaisvers les universités, les intellectuels ou leschercheurs, alors qu’en Occident, la Renais-sance n’a pas été le fait du clergé, mais deréformateurs à l’esprit ouvert, de savants,d’artistes, de penseurs, de philosophes et dedirigeants politiques. Mais il n’y a pas que lemouvement réformiste à incriminer dansl’échec de la renaissance. Il y a son frèrejumeau, le courant moderniste, qui y estpour beaucoup. Bennabi se penche sur lescirconstances de sa formation : «En décou-vrant le monde musulman, l’Europe était loind’y apporter toute son âme ni davantagetoute sa civilisation, sauf en ce qui concerneles commodités immédiates du colon. Sur leplan “indigène”, elle avait toutefois apportéce qu’on appelle l’école indigène, et c’est dece très petit apport que le mouvementmoderniste du monde musulman devait par-tir. L’‘‘école”, sur le plan du modernisme, faitpendant à la medersa sur le plan de la réfor-me. La medersa a diffusé une pensée isla-mique relativement rajeunie, tandis quel’école introduit des éléments culturels nou-veaux dans le monde musulman. La premiè-re aura opéré une rupture avec le passépost-almohadien, la seconde établira uncontact avec la pensée occidentale…D’autre part, le petit musulman qui va àl’école indigène est le frère de celui qui va àla medersa : les mêmes habitudes mentales,

la même hérédité sociologique, qui mar-quaient le mouvement réformateur, vont, parconséquent, marquer aussi le mouvementmoderniste, mêlées à des éléments nou-veaux, emprunts livresques ou empiriques àla vie européenne vue de l’extérieur…Depuis des siècles, l’esprit musulman étaitincapable d’aller au-delà de la pelure desphénomènes ; il ne comprend plus maisapprenait le Coran ; après avoir jugé, grossomodo, de l’utilité des “produits” européens, iln’allait pas se mettre à les critiquer. Lesvaleurs se discutent, mais les objets s’utili-sent ; on ne s’inquiétera pas de savoir com-ment ils ont été créés, mais de savoir com-ment les acquérir. Ainsi se dessinait la pre-mière étape de la modernisation du mondemusulman qui adoptera des formes sansleur contenu. Cette disposition amorça uneévolution entropique qui n’accroissait passes moyens mais ses seuls besoins… Appa-rente évolution qui masque souvent unesimple transformation du contenu post-almohadien d’une forme archaïque à uneforme moderne… Le mouvement modernis-te ne reflète en fait aucune doctrine précise.

C’est qu’en réalité il ne cristallise qu’unengouement. Sa seule voie précise est cellequi conduit l’homme musulman à n’être quele client et l’imitateur sans originalité d’unecivilisation étrangère qui ouvre plus volon-tiers les portes de ses magasins que cellesde ses écoles.» (Vocation de l’islam).

Antérieurement à la publication de Voca-tion de l’islam, Bennabi avait écrit dans unarticle : «Ce mouvement ne traduit pas uneffort de construction mais une simple accu-mulation. Le modernisme musulman neconstruit pas une civilisation, mais en entas-se les matériaux seulement : ici un médecin,là un phonographe, ailleurs un ingénieur,autre part un appareil de radio.»(3)

Au plan politique, le post-almohadien queBennabi a décrit sous l’aspect d’un êtrevégétatif lui semble avoir ressuscité sous lestraits du «moderniste» : «L’être amibien quin’avait plus sa bouchée de pain s’en émut,et il poussa un pseudopode vers une proieimaginaire qu’il appela “le droit”. Ainsi naquitla “boulitique”, pseudopode d’une sociétéqui avait faim mais qui n’avait plus rien poursatisfaire son besoin de nourriture.» Impla-cable, il poursuit : «Le mouvement moder-niste n’est pas orienté vers des actes et desmoyens, mais vers des modes, des goûts etdes besoins. Quand ses représentantsimputent au colonialisme leur propre ineffi-cience, on a l’impression qu’il s’agit surtoutpour eux d’un alibi, et qu’ils cherchent à fuirleur véritable responsabilité.

D’ailleurs, ce faux-fuyant est aussiemployé par le mouvement réformateur quine cherche pas davantage les causesinternes de ses insuffisances, se contentantde les imputer aux pouvoirs politiques étran-gers. Les uns et les autres n’ont pas le soucide remédier à leurs lacunes, mais seule-ment de les masquer aux yeux du peuple...»

Mais Bennabi est honnête. Il reconnaît àce mouvement son principal mérite, celuid’avoir fait bouger les esprits et écrit : «Sur

le plan intellectuel, si le mouvement moder-niste n’a pas apporté — faute d’un contactréel avec la civilisation moderne et d’unerupture effective avec le passé post-almoha-dien — les éléments d’une culture, il n’en apas moins donné naissance par sesemprunts à l’Occident à un courant d’idées,discutables sans doute, mais qui ont l’avan-tage de remettre en question les critères tra-ditionnels.» Il ne nie donc pas l’apport positifdu courant moderniste qui a «réussi à cris-talliser une conscience collective qui man-quait dans les pays musulmans depuis Sif-fin, et constitué dans ces pays la flèche indi-catrice qui désigne, sinon le but essentiel,du moins certains buts plus ou moins pra-tiques, susceptibles d’arracher les massesmusulmanes à leur indifférence et à leurstagnation» (Vocation de l’islam ).

L’échec de la renaissance n’a pas seule-ment privé les musulmans de la solution àleurs problèmes, il a compliqué la situationantérieure : «On a ainsi l’impression que desforces jusque-là inertes ont été libérées sansqu’une place ou un rôle leur ait été assigné.Le monde musulman moderne est agité,

mais comme un vase clos, une cornue d’al-chimiste où les réactions qu’on provoque nesont rapportées à aucune loi définie. C’est ledrame du mouvement qui veut se libérer del’apathie, de l’esprit luttant contre son inco-hérence, de l’homme qui s’est réveillé et nesait pas encore ce qu’il doit faire... Aujour-d’hui, le monde musulman est un produitmixte de résidus hérités de l’époque post-almohadienne et d’apports culturels nou-veaux du courant réformateur et du courantmoderniste. Ce produit n’est pas le résultatd’une orientation réfléchie ou d’une planifi-cation scientifique. Il s’agit d’un composémixte d’archaïsmes indécantés et de nou-veautés non filtrées. Ce syncrétisme d’élé-ments de différentes époques, de différentescultures, sans aucun lien naturel ou dialec-tique, a engendré un monde qui a la tête en1949, les pieds en 1369, et qui porte dansses entrailles toutes les époques intermé-diaires…» (Vocation de l’islam).

Le fourvoiement du mouvement derenaissance musulmane a débouché surune inhibition derrière laquelle Bennabi dis-tingue les facteurs qui se rattachent à laquestion des emprunts qui posent un problè-me d’ordre bio-historique, et ceux quiconcernent l’attitude du musulman à l’égarddes problèmes auxquels il est affronté et quiposent un problème psychologique :«Depuis un siècle, la société musulmane setrouve en face du problème des emprunts :portée par le mouvement même de sarenaissance à toutes les innovations et àtous les emprunts, elle est en même tempsparalysée par son traditionalisme» (Vocationde l’islam).

S’agissant du premier facteur, il reconnaîtqu’il existe naturellement dans toute sociétédes éléments traditionnels à côté d’élémentsempruntés à d’autres cultures. Mais, pourêtre assimilables, ces emprunts doivent êtretraités afin de devenir compatibles avec lesujet receveur. C’est que la vie sociale est

commandée, comme la vie organique, pardes lois semblables à celle qui régit la trans-fusion sanguine. En vertu de cette loi, leséléments sociologiques qui caractérisentdes cultures différentes ne sont pas tous ettoujours interchangeables : «Les élémentssociologiques nouveaux ne sont assimi-lables par la société qui les emprunte quedans certaines conditions déterminées : unbesoin impérieux ou un impératif supérieur.Or, la société musulmane, depuis un demi-siècle, n’a pas tenu compte de ces condi-tions. Elle a fait des emprunts sans aucuncritère, sans aucune critique, un peu parcontrainte et surtout par snobisme et parcarence de l’esprit. La confusion et ledésordre qui règnent dans le domaine poli-tique sont le résultat d’un mélange d’idéesmortes, résidus non décantés, et d’idéesempruntées, d’autant plus dangereusesqu’elles se trouvent déplacées de leurcontexte historique et rationnel : le cadreeuropéen... La décantation de ce qui estmort et le filtrage de ce qui est mortel consti-tuent cependant le travail de base d’unevéritable renaissance» (Vocation de l’islam).

Bennabi note que dans le processus dela civilisation occidentale Saint Thomasd’Acquin a joué le rôle d’épurateur de la cul-ture européenne qu’il a dégagée desinfluences philosophiques musulmanes —en combattant l’averroïsme — et Descartescelui de la connecter à l’esprit scientifique enintroduisant dans son esprit la méthode et lapreuve. La renaissance musulmane n’a pasposé son problème en termes de civilisation,«au niveau de ses fondements, de son vou-loir et de son pouvoir, mais au niveau de sesproduits».

C’est ainsi qu’elle s’engagea sur la voiedu choséisme et de l’entassement : «Au lieud’entreprendre l’édification d’une civilisation,on a voulu accumuler ses produits. L’œuvrede la renaissance musulmane n’a pas étéune construction, mais un entassement dematériaux. Ce n’est donc pas faute demoyens, mais d’idées que la renaissance dumonde musulman s’étale sur tout un siècledéjà sans être parvenue encore au résultatque d’autres sociétés, parties du mêmepoint, ont atteint.»

Passant en revue les causes de l’échecde la renaissance musulmane, BernardLewis parviendra plus tard aux mêmesconclusions que Bennabi sur certains points,écrivant : «A l’époque de sa grandeur, lemonde musulman méprisait les autres civili-sations et ne voyait rien à leur envier ou àapprendre d’elles. Les musulmans répu-gnent à visiter les pays “infidèles”, ils ne s’in-téressent pas à leur langue, à leur littératureet à leurs idées philosophiques ; ils ne tra-duiront pas vers les langues en usage chezeux (arabe, turc, persan) les grandes pro-ductions de l’esprit occidental entre le XIIesiècle et le XIXe siècle, se limitant auxouvrages de technique militaire ; ils cher-chent à partir du XVIIIe siècle à acquérir lestechniques occidentales mais pas leursidées sociales et politiques ; ils pensent quela modernisation est détachable de l’occi-dentalisation ; ils ne révisent que très tardi-vement leurs législations sur l’esclavage etles étrangers ; ils répugnent à renouvelerleurs institutions politiques, préférant péren-niser le despotisme ; les femmes ne sontpas intégrées à la vie sociale…» Toutes cescritiques sont fondées, malgré le parti prisanti-arabe et anti-musulman notoire del’orientaliste anglo-américain.(4)

N. B.Jeudi prochain : PENSÉE DE MALEK

BENNABI : 24) Les oulamas algériens.

Bennabi note que dans le processus de la civilisationoccidentale Saint Thomas d’Acquin a joué le rôle d’épurateurde la culture européenne qu’il a dégagée des influences

philosophiques musulmanes — en combattant l’averroïsme —et Descartes celui de la connecter à l’esprit scientifique enintroduisant dans son esprit la méthode et la preuve.

1) Edward W. Saïd : Des intellectuels et du pouvoir, Ed. Mari-noor, Alger 2001.2) Op.cité. 3) A la veille d’une civilisation humaine ?, la RA du 1er juin 1951.4) Un article publié en août 2005 par Le monde diplomatiquesous la plume d’Alain Gresh nous présente cet «orientaliste» ences termes : «Comme Janus, le dieu romain, Bernard Lewis adeux visages. Universitaire britannique installé aux Etats-Unisen 1974, il a publié d’innombrables ouvrages sur le mondemusulman. Il s’est distingué par son soutien sans faille à la poli-tique israélienne… Depuis l’accession de M. George Bush à laprésidence des Etats-Unis, il est devenu un conseiller écouté,proche des néoconservateurs, notamment de M. Paul Wolfo-witz. Celui-ci, alors qu’il était secrétaire d’Etat adjoint à la défen-se, lui rendait un vibrant hommage lors d’une cérémonie tenue

en son honneur à Tel Aviv en mars 2002 : ‘’Bernard Lewis nousa appris à comprendre l’histoire complexe et importante duMoyen-Orient et à l’utiliser pour nous guider vers la prochaineétape…’’ Un an plus tard, Bernard Lewis ‘’guidait’’ l’administra-tion vers sa ‘’prochaine étape’’ en Irak. Il expliqua que l’invasionde ce pays ferait naître une aube nouvelle, que les troupes amé-ricaines seraient accueillies en libératrices… Ce combat de Ber-nard Lewis, les comptes rendus de ses œuvres en français lepassent souvent pudiquement sous silence… Au lendemain dela guerre de Suez (1956), le Proche-Orient est en ébullition. Lenationalisme arabe s’affirme partout avec force. L’islamismepolitique est marginal. Pourtant Bernard Lewis voit la volontédes peuples arabes de se libérer de la présence occidentalenon comme un fait politique, mais déjà, comme une hostilité àla culture occidentale. Imperturbable, dédaigneux des change-

ments qui bouleversent la région, il reprend son idée fixe dechoc des civilisations en 1990… En résumé, ‘’ils’’ ne nousaiment pas, non à cause de ce que nous faisons, mais parcequ’ils rejettent “nos” valeurs de liberté, parce que depuis deuxsiècles “ils” ont perdu leur puissance. Comment expliquer lanationalisation de la Compagnie du canal de Suez par Nasseren 1956 ? Par la haine musulmane de l’Occident… La chute duChah d’Iran et la révolution de 1979 ? Par la haine de l’Occi-dent… Les révoltes répétées des Palestiniens face à la dépos-session de leurs territoires ? Par la haine de l’Occident… La résistance en Irak ? La haine de l’Occident… Comment com-prendre le conflit du Kosovo ou de Bosnie ? Par le refus desmusulmans d’être gouvernés par des infidèles… Etrange histo-rien dont les survols ignorent les faits concrets, le pétrole, l’exildes Palestiniens, les interventions occidentales…»

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 10 janvier 2016 - PAge 10

A s-tu appris les tragiques évène-ments qui sont survenus en Fran-ce ? Mais que je suis bête ! Com-

ment aurais-tu pu rester dans leur igno-rance alors que toute la planète en bruis-sait ? Surtout avec votre proximité géo-graphique et linguistique avec ce pays etvotre propension quasi compulsive àregarder et écouter tous les médias dumonde... Comment aurais-tu pu rester au

sec et ne pas avoir été éclaboussé, sinonrempé jusqu’aux os, par les larmes ver-sées par l’humanité tout entière d’aprèsce qu’on nous a dit ? Ainsi, les terroristesislamistes ont encore frappé ici, ils ontfrappé comme ils le font d’habitude,comme ils le font partout dans le monde :sauvagement, bestialement, massive-ment. Si bien que, malgré leurs commu-niqués, leurs déclarations et leurs ser-ments ante et postcrime, on finit par neplus savoir quelle cause ils défendent etquel ennemi ils combattent, sinon l’huma-nité. Cela a dû te rappeler beaucoup detristes souvenirs et raviver cette douleurqu’ont allumée le martyre de nos amisproches, de nos compatriotes et la des-truction de notre pays. Et qui ne s’estjamais éteinte. Tu te souviens de Moste-fa, de sa tignasse blonde, de ses yeuxbleus et de sa jambe folle ? Tué à boutportant d’une décharge de fusil à canonscié dans sa ginguette en bord de mer,pour on ne sait quelle raison. Peut-êtreparce qu’il était soupçonné d’y servir duvin ? Tu te souviens d’El Hachmi, de sonsourire désarmant quand il revenait autravail après plusieurs jours d’absence,de sa nonchalance et de sa bonnehumeur ? Tué de deux balles dans la têtedevant la porte de son immeuble alorsqu’il discutait avec des copains. Ses deuxagresseurs voulaient l’entraîner à l’écart

pour l’exécuter mais il s’était tellementdébattu qu’ils l’ont abattu sur place. Pour-quoi est-il mort laissant derrière lui septorphelines ? Parce qu’il a osé critiquerouvertement le programme du Front isla-mique du salut, le parti islamiste,à l’époque coqueluche des «Occiden-taux» ! Et Abdallah, maquisard dès l’âge

de quinze ans pour libérer son pays et quia repris les armes et combattu les hordesislamistes jusqu’à son dernier souffle ? EtBrahim, cet ouvrier sans histoires, quis’est engagé dans l’armée à la suite del’enlèvement de sa fille et qui a perdu lavie au combat ? Et Sebti le poète, égorgéla nuit de Noël dans l’institut où il ensei-gnait la sociologie ? Et tant et tantd’autres, tous ces intellectuels, tous ces

braves, toutes ces femmes et ceshommes qui manquent tellementaujourd’hui à l’Algérie dans son éternelcombat pour le développement, la justiceet la démocratie...Tu te rappelles ces fréquentes et

tristes montées au cimetière pour enter-rer les meilleurs enfants de notre villearrachés à la vie à la fleur de l’âge ? Deces enseignants qui ont été égorgésdevant leurs élèves et des ces collé-giennes dont les cars ont été arrêtés enrase campagne et qui ont subi le mêmesort ? Des 123 journalistes assassinésentre 1993 et 1997 ? De nos savants, denos artistes et de ces villages entiersexterminés parce qu’ils n’acceptaientplus de se faire racketter par les terro-ristes ? De ces usines, de ces écolesincendiées, de ces routes coupées, detout ce qui appartenait au peuple et quiétait détruit ? Et la manière dont les terro-ristes islamistes s’y étaient pris pour cas-ser l’Etat algérien, avec l’éliminationciblée de toute l’élite du pays : artistes,journalistes, poètes, écrivains, cher-cheurs, savants, syndicalistes (au nomde leur principe qui veut que toute lumiè-re doit être éteinte pour ne laisser placequ’à l’obscurité) et la pratique de tueriesde masse pour tétaniser et soumettre lapopulation. Une question nous taraudait :pourquoi nous a-t-on fait ça ? Pourquoi

l’Algérie ? Nous ne comprenions pas cequi nous arrivait et pourquoi cela nousarrivait. Et les échos et lazzis qui nousparvenaient d’ailleurs ne faisaientqu’augmenter notre incompréhension,notre incrédulité et notre désespoir. Nouscomprenions d’autant moins que, venude pays que nous croyions frères ou

amis, de pays considérés ou autoprocla-més comme étant les phares des droitshumains, de la justice et de la démocra-tie, un discours, aussi ignoble quescélérat, expliquait à qui voulait l’en-tendre que ce qui nous arrivait ne nousarrivait que parce qu’on était ce qu’onétait, c’est-à-dire un peuple violent, arrié-ré et inculte, donc toujours enclin à la vio-lence pour régler des situations qui pou-vaient l’être par l’ouverture d’esprit, ledialogue et... les concessions face à desrevendications obscurantistes, certes,mais qui nous rapprochent des fonde-ments véritables de notre culture et denotre religion.Heureusement que nous n’avions

jamais accepté ce discours, nos diri-geants de l’époque, aussi. Et, ainsi, pen-dant plus de dix ans, nous avons combat-tu l’hydre terroriste seuls, le dos au mur,sous les embargos, les boycotts en tousgenres, la limitation drastique des visaset, le pire de tout ça, le dénigrement et ladéformation des faits. Nous avons encoredans la douleur de nos mémoires lesgens qui nous ont le plus humiliés, de lajournaliste de Libération José Garçon àGuillaume Durand, journaliste vedette defeu TV5 en passant par François Gèze,l’éditeur... qui ne voulait publier desauteurs algériens que ceux qui donnaientcorps au discours ambiant. Et ce tristeRobert Ménard, alors président deReporters sans frontières qui faisait croi-re que les journalistes algériens assassi-

nés par les terroristes n’étaient, en fait,que des policiers déguisés en journa-listes. Que de contrevérités, que de men-songes assénés comme vérité vraie etuniverselle car émanant du «Pays de laliberté», celui qui, pendant 132 ans, nousa exterminés, volés, violés, exploités ethumiliés. Donc, celui qui était supposé lemieux nous connaître.Contre tout cela, nous avons lutté

avec nos moyens propres, humains,matériels et moraux et on a fini pargagner la guerre sur le terrain, même s’ilreste encore plein de choses à faire sur leplan des idées. Pour y arriver, nousn’avons pas cédé un seul instant à la ten-tation confortable de chercher un boucémissaire pour cacher les graves lacunesde notre gouvernance et de notre projetnational. Nous n’avons agressé ni bom-bardé et, encore moins, détruit aucunpays tiers, même pas ce fourbe voisin quiabritait et formait nos futurs terroristes.Nous n’avons demandé à former, niformé aucune coalition contre aucunpays, nous n’avons déclenché ni attisé lahaine envers personne, ni exclu person-

ne, aucune religion, ni aucune origine. Etnous n’avons demandé ni à l’ONU ni àl’OUA de nous décharger de nos obliga-tions en matière de droits de l’Homme.C’est maintenant que je réalise com-

bien nous avions été résilients face auxépreuves et tempérants dans nos réac-tions même dans les moments les pluscritiques. C’était tellement évident que jepensais que c’était normal ; et que toutenation soumise aux mêmes épreuvesréagirait de même... On nous dit que lebilan final était de 200 000 morts, 800000 exilés, une centaine de milliards dedollars de dégâts, la disparition de la plusgrande partie de l’élite du pays et, pourfinir, un pays tombé entre les mains d’unevéritable mafia politico-économique et à

l’avenir durablement brouillé. Mais, para-doxalement, le peuple est tellementconvaincu d’être sorti vainqueur de cetteterrible guerre que lui a livrée la coalitionobscurantiste avec le soutien discret etnon moins intéressé des pays dits «occi-dentaux», que même les vrais vain-queurs n’osent pas encore s’afficher et,encore moins, pavoiser. Bon ! Neremuons pas le couteau dans la plaie,surtout qu’elle ne s’est jamais bien refer-mée. Mais le temps a passé, l’Algérieexiste et vit toujours dans son exubéran-ce et sa personnalité si particulière, avecses principes surannés mais si nobles etsi attachants, même si aucun de sesrêves n’a été exaucé, hormis celui de sedébarrasser du joug colonial. Ce n’estque maintenant que je me rends comptede tout ça, lorsque je vois, après seule-ment deux agressions terroristes, lapanique dans laquelle s’est installé cegrand pays qu’est la France et la manièredont il a renié les principes sur lesquels ilétait censé être bâti. Comme un vaseprécieux qui chute de son piédestal et quise brise en mille morceaux...

M. C.

Nous comprenions d’autant moins que, venu de pays que nouscroyions frères ou amis, de pays considérés ou autoproclamés

comme étant les phares des droits humains, de la justice et de ladémocratie, un discours, aussi ignoble que scélérat, expliquait à qui

voulait l’entendre que ce qui nous arrivait ne nous arrivait queparce qu’on était ce qu’on était, c’est-à-dire un peuple violent,

arriéré et inculte, donc toujours enclin à la violence pour régler dessituations qui pouvaient l’être par l’ouverture d’esprit, le dialogue

et... les concessions face à des revendications obscurantistes,certes, mais qui nous rapprochent des fondements véritables de

notre culture et de notre religion.

Bon ! Ne remuons pas le couteau dans la plaie, surtout qu’elle nes’est jamais bien refermée. Mais le temps a passé, l’Algérie existe

et vit toujours dans son exubérance et sa personnalité siparticulière, avec ses principes surannés mais si nobles et si

attachants, même si aucun de ses rêves n’a été exaucé, hormiscelui de se débarrasser du joug colonial.

C’est maintenant que je réalise combien nous avions été résilientsface aux épreuves et tempérants dans nos réactions même dansles moments les plus critiques. C’était tellement évident que jepensais que c’était normal ; et que toute nation soumise aux

mêmes épreuves réagirait de même...

Par Mohamed Chouieb

Lettre à un ami resté là-bas

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE 11

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SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Dimanche 10 janvier : Film StarWars, le retour de la force de J.-J.Abrams. Séances : 14h, 17h et 20h.EZZOUART GALERIE DU CENTRECOMMERCIAL ET DE LOISIRS DEBAB-EZZOUAR (ALGER)Jusqu’au 28 janvier : Exposition del’artiste Jaoudet Gassouma.Samedi 16 janvier à 14h30 :conférence de Jaoudet Gassoumaintitulée «L’art contemporain algérien,

est-ce une réalité ou un simpleexercice de style ?».SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 16 janvier : Film Refus deMohamed Bouamari, à raison de 4séances : 14h, 16h, 18h et 20h.Vendredi 15 janvier à 10h : Piècethéâtrale La promenade des Anges dela coopérative culturelle Talahoum deDjelfa. mise en scène : Sadi El Bachir.SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) Vendredi 15 janvier à 15h : Piècethéâtrale La promenade des anges dela coopérative culturelle Talahoum deDjelfa. Mise en scène : Sadi Bachir.

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SALIM(CHENOUA, TIPASA) Vendredi 15 janvier à 15h :Spectacle de marionnette AâmiTayeb de l’association culturelle ElSkamla deTipasa.Jusqu’au 15 janvier 2016 :Exposition artisanale : association ElFounoun Koléa (Ustensiles, argent,cuivre, osier). Kaâda traditionnelle :exposition en coordination avec ladirection de la culture de Tipasa avecune association de Hadjret Ennous :habits et plats traditionnels,

céramique, arts plastiques.GALERIE DES ATELIERSBOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCESAHRAOUI, LES DEUX BASSINS,BEN AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 14 janvier 2016 :Exposition collective de peinture, parles artistes Yacine Belferd, NouredineChegrane et Ahmed Stambouli.GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BDKRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 31 janvier 2016 : Expositionde peinture «Sirocco» de l’artisteValentina Ghanem Pavlovskaya.MUSÉE NATIONAL D’ART

MODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI,ALGER-CENTRE)Jusqu’au 11 février 2016 :7e Festival international de l'artcontemporain (Fiac). Avec laperticipation de Clémentine Carsberg(France), Patrick Altes (France), PatrickMaïssa (France), Francisco Javier RuizCarrasco (Espagne), Yannis Stefanakis(Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou(Congo), Gastineau MassambaMbongo (Congo), les artistes algériensFatiha Bouziane, Slimane OuldMohand, Mohamed Skander, etc.

Nous avons reçu une lettred’un lecteur pied-noir qui a lul’article intitulé «L’étranger aupays de Camus», paru dans LeSoir d’Algérie du 5 janvier 2016.«Je viens de lire votre contri-

bution et je n'ai pas été surprispar la chute et votre mentionrappelle que vous vous êtes ins-piré de Fernand Raynaud. Jepense que l'étranger parti étaitboulanger (‘‘il n'y avait plus depain au village !’’)», écrit-il audébut de son courrier.

«Nous n'avons pas touscette vision de l'étranger, rassu-rez-vous, mais il y a comme par-tout des intolérants et c'est vraiqu'il y a, qu'on le veuille ou non,un durcissement sur ce sujet,que le FN exploite pas mal. Aubout du compte, malgré tout cequi est dit ou écrit, je ne vois pasce parti accéder à l'Elysée», fait-il ensuite remarquer. «Ce qui m'a fait plaisir, c'est

que votre histoire a réveillé enmoi une anecdote vraie. C'étaiten 1959, j'étais arrivé d'Algériedans un village à côté de Tou-louse, un an et demi plus tôt.J'avais 17 ans et demi. Je pre-nais un bus pour aller au lycée àToulouse. Dans ce bus, j'ai oséaborder une fille qui me plaisait,j'ai baratiné un peu, ça se pas-sait bien. Le lendemain, rebelo-te. Ça allait jusqu'au moment oùelle m'a demandé d'où je venais.- D'Algérie. - Alors vous êtes pied-noir ?- Oui !- Moi, je n'aime pas les pieds-

noirs, ils s'appellent tous San-chez, Gonzalez, ils sont Espa-gnols ou Italiens. Et la conversation s'arrêta là.

Quelques jours plus tard, jedemandais le nom de cette fille àun copain. C’était un nom quej'ai oublié mais à rallonge àconsonance grecque du genrePapaelespoulos (j'exagère àpeine).» Ainsi cette jeune fille «fran-

çaise» est, un peu, comme ledouanier dont parlait FernandReynaud qui dit qu’il n’aime pasles étrangers parce qu’il estFrançais et fier d'être Françaisalors que son nom est Koular-kientensky du côté de la mère etPiazzano-Venditti du côté dupère !«Le début de votre contribu-

tion m'a remis cette historietteen tête et j'y repense avec plai-sir. C’est si loin. Comme quoi cen'est pas d'hier qu'on entenddes bêtises», nous explique enconclusion ce cher lecteur auxnom et prénom bien français.

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Souvenir d’ici et d’ailleurs

Par Kader Bakou Une nouvelleUne nouvellegalerie vient degalerie vient devoir le jour àvoir le jour àConstantine. CetConstantine. Cetévénement lancé enévénement lancé endehors des circuitsdehors des circuitsofficiels de laofficiels de la«Capitale de la cul«Capitale de la cul--ture arabe» vientture arabe» vientraviver un espaceraviver un espaceculturel urbainculturel urbainassez morne. assez morne. Baptisée «Kef Noun» ou

«Koun» (deux lettres emblé-matiques de l’ésotérismesoufi), elle s’est ouverte hieravec le vernissage d’uneexposition d’arts plastiquesaccompagnée de perfor-mances musicales et poé-tiques.

L’idée revient au musicienLahbib Benslama et au pho-tographe Salim Ziar qui insis-tent sur le caractère indépen-dant de l’initiative, ambitionde reconstruire les pontsentre art et population et sur-tout sa volonté d’offrir unespace aux artistes qui ne

parviennent pas à se placerdans les circuits étatiques.«Le but premier n'est pas devendre, mais diffuser lescréations d’hier et d’aujour-d'hui, dans l’espoir de faireconnaître, sensibiliser, et

pourquoi pas, fertiliser le ter-rain pour une future généra-tion d’amateurs d’art ou decollectionneurs. Nous sillon-nons tout le pays et ses«zneq» (ruelles) pour décou-vrir des talents qui se démar-

quent dans un paysage artis-tique aussi dense que varié,et tenter de promouvoir leursunivers au travers d’exposi-tions photo et peinture, poé-sie et conte, performances,débats, etc.», lit-on sur leurpage Facebook.

Pour cette expositioninaugurale, le vernissageconnaîtra un brassage disci-plinaire des plus éclectiques :intervention poétique dans leregistre du melhoun deAbdelmadjid Arab sur desnotes de Lahbib Benslamaau oud et Amine Lechli aubendir et aux improvisationsde chant.

Du côté des arts plas-tiques, «Koun» accueillerales œuvres décalées d’ElMoustache, un artiste qui faitfureur depuis deux ans avecdes créations graphiques aty-piques.

Son secret consiste àrécupérer des images emblé-matiques de la culture popu-laire, qu’elle soit ancienne oucontemporaine, pour lesdétourner ensuite au profit demosaïques chaudement

colorées et toujoursempreintes de motifs arabo-berbères. El Moustache com-mente l’actualité de façondétournée, participe à descampagnes de sensibilisationsocioculturelle et intervientrégulièrement sur l’espacepublic où l’on peut trouverplusieurs de ses dessins surles murs de la capitale.

Figure montante du milieuartistique underground qui sedémène comme il peut pourtrouver des espaces d’ex-pression en dehors de lasphère conventionnelle, ilétait donc tout désigné pourparticiper à l’ouverture decette nouvelle galerie qui, elleaussi, se donne comme motd’ordre d’exalter la créationcontemporaine alternative enlui offrant ce qu’il y a de plusdifficile à obtenir de nos joursen Algérie : une galerie dontl’accès n’est pas conditionné,comme c’est souvent le casdu côté officiel, par l’abandonde sa liberté de ton ou l’ins-cription dans un style artis-tique conventionnel.

S. H.Ph

otos

: DR

UNE NOUVELLE GALERIE VOIT LE JOUR À CONSTANTINE

Une bouffée d’air pour les outsiders

FESTIVAL

Chouyoukh et poètes font revivre de purs moments de soirées Ahellil D e purs moments de soirées

Ahellil ont été présentés authéâtre de plein air de Timi-

moun (Adrar), par des chouyoukh(maîtres) et poètes de ce genre cultu-rel séculaire, devant un public subju-gué. Lors de cette troisième soiréedu 9e Festival culturel national d’Ahel-lil (chant polyphonique traditionnel),des chouyoukh, participant à titrehonorifique, ont fait revivre l’ambian-ce artistique et spirituelle de l’Ahellildes beaux jours de l’Oasis rouge(Timimoun, capitale du Gourara), enreprenant des textes célèbres durépertoire Ahellil qui ont enthousias-mé le public.

Cheikh Baza M’hamed de l’asso-ciation culturelle Moulay Yacoubi s’in-téressant au patrimoine de la com-mune d’Ouled Saïd, a déclamé avecpanache, et à la grande satisfactiondu public, des textes Ahellil, lesaccompagnant d’une gestuelle habi-tuelle dans ce genre artistique folklo-rique, au centre d’un ensemble cho-régraphique lui rendant la répliquedans une rythmique harmonieuse.

Pour cheikh Baza, cette participa-tion honorifique (hors concours dufestival), vise à apporter un encoura-gement aux associations de jeuness’intéressant au patrimoine Ahellil età leur exposer les techniques etmodes de son exécution, faisant unrappel de son parcours depuis lesdébuts, remontant aux années 70, deson aventure avec le chant Ahellil

jusqu’à sa création de classes d’ap-prentissage de ce genre culturel auregard du nombre croissant dejeunes s’y intéressant.

Des textes poétiques d’Ahellil ontégalement été lus durant cette soiréepar une pléiade d’artistes ayantapporté un plus à cette édition dufestival, et ce, dans l’intervalle dupassage sur la scène du théâtre enplein air de Timimoun des troupesAhellil participantes, dans des pro-

ductions alliant les aspects lyrique etchorégraphique caractérisant cegenre culturel authentique.

Pour sa part, le poète Barka El-Ghentioui de Timimoun, a, dans sonintervention, cité des figures deproue de la région, ses coutumes ettraditions ainsi que son passé histo-rique, sans omettre de pleurer, dansun texte poétique d’expression ama-zighe (version zénète), la perte der-nièrement par l’Algérie d’une de ses

grandes personnalités en la person-ne de Hocine Aït Ahmed. Un texte quia été longuement ovationné par lepublic. En clôture de ce festival cul-turel national d’Ahellil, vendredi soir,devaient être primées les meilleurestroupes participantes et présentéesdes recommandations, dont la révé-lation de la personnalité suggéréepour être honorée lors de la prochai-ne édition (10e) du festival, selon lesorganisateurs.

L e long métrage de fiction Lesterrasses du réalisateur algé-rien Merzak Allouache sera pro-

jeté à la 26e édition du Festival dufilm africain Cascade Film Festivalde Portland (Etats-Unis) prévu du 5février au 5 mars 2016, selon le siteinternet du festival.

Le film évoque en 91 minutes«l'histoire de Aïcha, mère célibataire,qui vit sur une terrasse dans unquartier populaire d'Alger».

Tourné en 2013 à Bab El-Oued(Alger), le film a remporté en 2014 lePrix spécial du jury au 3e Festival ducinéma africain de Louxor (Egypte)et l'Amayas d'Or au Festival d'Alger

du cinéma maghrébin. Il a été égale-ment au compétition pour le prix duLion d'or à la 70e édition de la Mostrade Venise (Italie) en 2013.

Dix-huit films (longs et courtsmétrages) de 13 pays africains sontà l'affiche de cette manifestationcinématographique — dédiée cetteannée à la femme cinéaste africaine— dont Cairo Time (Egypte), TheBoda Boda Thieves (Ouganda) Sto-ries of our Lives (Kenya).

Créé en 1991 à Portland en Ore-gon (nord-ouest des Etats-Unis),Cascade Film Festival qui attirechaque année plus de 5 000 visi-teurs vise à «faire connaître la richesse et la diversification des cul-

tures africaines» à travers le cinéma.

CINÉMA

Les terrasses de Merzak Allouache au Festivaldu film africain de Portland

Merzak Allouache

Page 12: D’où viennent les terroristes de Daesh - lesoirdalgerie.com filede l'indépendance outre-mer ? En voilà un autre, émanant d'un ancien «damné de la terre», un Algérois pure

M. MOHAMED RAOURAOUA, PRÉSIDENTDE LA FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE FOOTBALL (FAF) :

«On n’a pas encore arrêté la listedes joueurs pour les JO de Rio»

Le président de laFédération algérienne de foot-ball (FAF), M. MohamedRaouraoua, a animé, samedi,une conférence de presse, aucentre de presse du stade du 5-Juillet, durant laquelle il estrevenu sur plusieurs points dela vie footballistique nationaleet internationale.

Ahmed Ammour - Alger(Le Soir) - Le président de la FAF, quin’a pas tenu de point de presse depuisdes mois, s’est présenté hier pour uneconférence-bilan en consacrant unepartie de son intervention aux der-nières performances de l’équipe natio-nale olympique, finaliste de la dernièreCoupe d’Afrique des nations des U23,disputée en décembre dernier auSénégal.

M. Raouraoua, qui se félicite de laqualification aux Jeux olympiques deRio, 35 ans après sa première partici-pation, a souligné que la FAF travaillepour arrêter la liste des joueurs quiferont le voyage à Rio de Janeiro enaoût prochain, en affirmant que niYacine Brahimi du FC Porto, ni RiyadMahrez de Leicester ne seront convo-qués pour ce grand rendez-vous, carselon le président de la FAF, ces deuxjoueurs qui «changeront probablementde club durant l’intersaison n’aurontpas assez de temps à consacrer auxU23 car ils seront en préparation avecleurs futures équipes (…)

Au niveau de la FAF, on est en trainde tout préparer et vous aurez la listedes joueurs retenus pour les Jeuxolympique prochainement».M. Raouraoua a par ailleurs affirméque trois joueurs évoluant en Europe, àsavoir Yassine Benzia, (Lille-France),Ounas Adam (Bordeaux-France) etSofiane Hanni (Malinois en Belgique),seront convoqués pour les prochainsstages des Verts. «Pour YassineBenzia et Sofiane Hanni, la Fédérationa entamé les procédures d'usage pourle changement de nationalité de cesdeux joueurs qui ont porté auparavantles couleurs d'une autre nation», a-t-ilprécisé. Tout en réaffirmant que l’objec-tif des Verts demeure la qualification auMondial russe 2018 et les demi-finalesde la Coupe d’Afrique des nations(CAN-2017), le président de la FAF sedit satisfait du parcours des Verts dansles éliminatoires et pour la Coupe dumonde 2018 et pour la CAN 2017. Pourrappel, la sélection algérienne jouerason prochain match face à l'Ethiopie le25 mars au stade Mustapha-Tchakerde Blida comptant pour la 3e journéedes qualifications pour la CAN-2017.

Par ailleurs, le tirage au sort du 3e

tour des éliminatoires pour le Mondial2018 de la zone Afrique se tiendra le24 juin prochain au siège de laConfédération africaine de football(CAF) au Caire. L'Algérie comme les19 autres sélections africaines encoreen lice connaîtront leurs adversaires àl’issue du tirage au sort qui déterminerales équipes qui formeront les cinqgroupes. Les matchs se joueront selonune formule de championnat en aller-retour et les cinq qualifiés, premier dechaque groupe, disputera la phasefinale du Mondial Russie 2018. Cette 3e

phase des éliminatoires (phase depoules) s'étendra d'octobre 2016 ànovembre 2017.

Les contrats professionnels à revoir

Abordant les championnats profes-sionnels des Ligue 1 et Ligue 2 Mobilis,le président de la FAF, qui regrette lenombre de cas de litiges au niveau dela Commission et de règlement deslitiges (CRL) de la FAF, a souligné quele contrat de joueur professionnel serarevu dès la prochaine saison en affir-mant que bon nombre de joueurs nedisposent pas de compte bancaire qui

«est une obligation», a-t-il expliqué enincitant les présidents de clubs etjoueurs des Ligue 1 et Ligue 2 à res-pecter l’éthique. «Je demande aux pré-sidents et aux joueurs de respecterleurs engagements vis-à-vis de l’autreet de faire les déclarations. On travailleavec le ministère du Travail et la direc-tion générale de la Cnas, que je remer-cie au passage, pour trouver lesmeilleures solutions pour les cotisa-tions des joueurs qui ne déclarentjamais leurs revenus. Ils doivent payerleurs impôts comme tout salarié», adéclaré M. Raouraoua en affirmant quele plafonnement des salaires est duressort des clubs professionnels quiont le statut d’entreprise.

Toutefois, il rappelle que chaqueclub doit assumer ses responsabilités.S’agissant de l’interdiction du recrute-ment des joueurs étrangers décidée enjuillet dernier par le bureau fédéral dela FAF, le président de la FAF a répli-qué en affirmant, que même si ellen’est pas définitive, la majorité desjoueurs étrangers recrutés par les diffé-rents clubs saisissent régulièrement laFifa pour réclamer leur dû.

«Cette décision d’interdire de recru-ter les joueurs étrangers est justifiéepar les «difficultés financières et l'im-possibilité d'obtenir des devises légale-ment pour payer les salaires et lesindemnités de formation et de solidaritédes joueurs étrangers (…) En plus,figurez-vous que des joueurs étrangers

ne disposent même pas d’un permis detravail. Aucun club ne nous a transmisles documents attestant la régularisa-tion de la situation administrative deses joueurs étrangers, avec entreautres l'ouverture d'un compte bancai-re en devises.

C’est souvent la FAF qui se chargede ces frais. La FAF n’est pas unebanque pour régulariser ces joueurs.En plus, selon nos statistiques de laphase aller, le tiers des joueurs étran-gers évoluant en Algérie n’a pas cumu-lé 90 minutes de jeu. D’autres élé-ments recrutés n’ont même pas jouéun seul match. Je regrette aussi queles clubs de la Ligue 1 ne donnent pasassez de temps de jeu pour les U21parexemple». M. Raouraoua a égalementannoncé le lancement prochainementdes travaux de la construction d’unhôtel 4 étoiles appartenant à laFédération.

Il affirme que toutes les procéduresadministratives ont été accomplies et leprojet a été confié à une grande sociétéinternationale. Par ailleurs, il a soulignéque l’administration de la FAF sera pro-bablement transférée au Centre tech-nique national (CTN) de la FAF de SidiMoussa pour regrouper toutes les acti-vités de la FAF.

Il a, en outre, affirmé de relancerl'académie de la FAF, comme décidélors de la réunion du bureau fédéral dedécembre dernier.

Ah. A.

RC ARBAÂ : CONVOITÉ PARDES CLUBS DE LIGUE 2 FRAN-

ÇAISE

L'Ivoirien Ghislain veut partirL'attaquant ivoirien du RC Arbaâ (Ligue 1 algérienne de football)

Ghislain Guessan est convoité par quatre formations de Ligue 2française de football, a rapporté hier le site spécialisé Foot Mercato.

Le représentant du joueur a indiqué à la même source quequatre clubs de Ligue 2 sont venus aux renseignements, «ce quicorrespond à la volonté de Guessan de revenir en France», aprèsavoir porté les couleurs des clubs de Tours (Ligue 2) et l'équiperéserve du FC Nantes avant de tenter une expérience avec Padoue(Italie). En revanche, l'agent a précisé que le joueur «n'a pas l'inten-tion de poursuivre sa carrière en Afrique, en Turquie ou dans despays du Golfe», souligne Ghislain Guessan (23 ans), formé au FCNantes (France), s'est distingué lors de la phase aller du champion-nat de Ligue 1 en inscrivant 8 buts, au même titre que l'attaquantinternational libyen du MC Oran Mohamed Zaâbiya. Le joueur ivoi-rien a affiché son envie de revenir en France. «L'Angleterre et l'Italieme plaisent. Mais j'aimerais bien jouer en Ligue 1 française pourdémontrer mon potentiel et prouver aussi qu'on a eu tort de mevirer. Je veux avoir une deuxième chance. Mais je dois continuer àmarquer des buts et travailler», a-t-il indiqué. Arrivé en 2014 enAlgérie, Ghislain est lié avec le RCA jusqu'en juin 2017.

RC RELIZANE

Chenine donne son accordLe milieu du terrain offensif franco-algérien de l'ES Sétif Walid

Chenine a donné son accord pour s'engager avec le RC Relizane(Ligue 1 algérienne de football) lors de l'actuel mercato d'hiver, aappris l'APS samedi auprès de la direction du club de l'ouest. Ayantrésilié son contrat avec l'ESS, Chenine (24 ans) devrait rebondir auRCR où un accord a été trouvé entre les deux parties.

Le joueur est attendu hier à Relizane pour approfondir les dis-cussions et éventuellement finaliser son transfert, selon la mêmesource. Un autre joueur pourrait vêtir le maillot vert et blanc du RCRcet hiver il s'agit du milieu offensif Aïssaoui Abbès de l'OM Arzew(Ligue 2). Côté départ, le RCR s'est passé des services de l'atta-quant Nabil Yaâlaoui qui s'est engagé avec le MC Oran.

La direction a désigné l'entraîneur français François Bracci à labarre technique de l'équipe en remplacement de AbdelkrimBenyellès, démissionnaire. Bracci, ancien coach du MC Alger et duCS Constantine, est le troisième entraîneur du RCR depuis le débutde la saison après Omar Belatoui et Benyellès, parti à l'USM Bel-Abbès (Ligue 2). Au terme de la phase aller de la Ligue 1, le RCRpointe à la 14e place au classement avec 15 points. La formation deRelizane, qualifiée pour les 16es de finale de la Coupe d'Algérie sedéplacera samedi pour donner la réplique à l'ESB Dahmouni.

CS CONSTANTINEUn projet d'augmentation

de capital élaboréUn projet d'augmentation de capital du CS Constantine (Ligue 1

algérienne), a été élaboré par le conseil d'administration «pour faireface aux nouveaux défis du club», indique samedi un communiquéde la SSPA-Club Sportif Constantinois. A cet effet, la participationconcrète de l'actionnaire majoritaire TAL Group SPA et de l'action-naire minoritaire, Abdesselem Chenni, est déjà annoncée pour laprochaine assemblée générale des actionnaires qui se tiendra lemois de février, précise la même source. Le conseil d'administrationde la SSPA-Club Sportif Constantinois s'est réuni jeudi sous la pré-sidence de Lazher Boudida, à l'effet de faire le bilan de l'exercice2015 et préparer le plan d'actions et le programme budgétaire pré-visionnel de l'année 2016 qui sera axé sur la plan de développe-ment mis en cohérence et adapté à la réalité de terrain. Outre l'im-pératif du maintien en Ligue 1 professionnelle Mobilis, le nouveaudirecteur général, Saïd Hamiti, à qui les pouvoirs ont été délégués,a été instruit d'accélérer le processus de recrutement des joueursprospectés pour renforcer et donner un ouvreau souffle à l'équipe.Le conseil d'administration a donné également des instructions pourla mise en place, au plus tard fin mars 2016, du centre de formationet de perfectionnement du club et de réorganiser rapidement ladirection générale par le recrutement de compétences, conclut lecommuniqué de la SSPA-Club Sportif Constantinois.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsDimanche 10 janvier 2016 - PAGE12 Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE13

PROGRAMMEDES

RENCONTRES

MCA/UN ÉNIÈME FLOP DANS LE CASTING

Roberson : «je regretted’avoir signé au MCA»

Le Mouloudia enregistre un seconddépart volontaire dans ses effectifsseniors, après l’Ethiopien Salaheddine quiavait fui Alger et le Mouloudia, c’est autour d’un autre étranger de quitter et d’unefaçon délibérée les Vert et Rouge.

Très déçu par le comportement irres-ponsable des dirigeants du Doyen et plusparticulièrement le staff technique,Roberson est rentré chez lui via la France,accosté par des fans du MCA qui ont vitereconnu l’attaquant au niveau de l’aéro-port international Houari-Boumediènependant son embarquement, Robersonn’a pas hésité à faire part de ses grandsregrets d’avoir opté pour le MCA.

Et pourtant, lors de son recrutementl'année passée, les dirigeants moulou-déens n’ont pas cessé de faire seséloges, au point de tenir un bras de feravec la FAF et son président pour queRobesron soit qualifié. Ce dernier a étévu, revu et supervisé plusieurs fois par lesrecruteurs mouloudéens, pendant sapériode d'inactivité, faute de paperasse.Aussitôt qualifié, Reberson devient auxyeux de ses employeurs un joueur quel-conque, qui n’a pas sa place dans l’effectifmouloudéen. Marginalisé par le duo Ighilet Biskri durant la phase aller, puis libéré

durant la trêve hivernale et en dernièreminute alors qu’il préparait ses valises, ilse fait repêcher. Un manque de sérieux ,de vision et de stratégie au sein du MCA,estime le joueur auprès des fans. Le com-mis de la Sonatrach, Achour Betrouni,découvre que Roberson, n’a par rejointles entraînements lors de la reprise qui aeu lieu mardi dernier. De ce fait, le MCAengage un huissier de justice pourconstater les absences irrégulières du

Brésilien, dans le but de résilier le contrat. Loin dans son pays du football, le

Brésilien avait abandonné le navire mou-loudéen de son plein gré.

Pour information, le Brésilien avaitassez coûté à la trésorerie du MCA et dela Sonatrach, des salaires et des primes,une prise en charge complète, un héber-gement annuel et de la billetterie. Quidevra assumer ces pertes sèches ?

A. Andaloussi

FOOTBALL

Les rencontres de concertation etde dialogue engagées par le ministèrede la Jeunesse et des Sports enversl’ensemble de ses partenaires poten-tiels dans la mise en œuvre de la poli-tique nationale du sport a concernéjeudi dernier les fédérations algériennesde lutte et de voile, a-t-on appris auprèsde Mme Azzoug, chargée de la communi-cation au MJS. Intervenant en préam-bule, El Hadi Ould Ali a tenu à mettreen exergue l'importance de la stabilitéau niveau des fédérations dans l’épa-nouissement du sport d’une part etdans la préservation et la prise en char-ge des athlètes d’autre part, ce qui n’est

pas sans impact certain sur l’améliora-tion des performances, souligne-t-il ensubstance. Saisissant l’opportunité, leMJS a tenu à féliciter les deux fédéra-tions pour les résultats encourageantsenregistrés au titre des prochains Jeuxolympiques de Rio, non sans les exhor-ter à persévérer davantage lors descompétitions qualificatives aux JO pré-vues en Algérie ou en d’autres pays afri-cains. Aussi, dans un souci de générali-ser la pratique de la voile, le ministredevait inviter le président de la fédéra-tion concernée à s’investir de façon pal-pable à travers les grands barrages dupays, lesquels peuvent représenter de

véritables pôles de développement decette discipline. En ce sens, le mêmeintervenant devait conforter les prési-dents des fédérations de sa disponibilitéà les accompagner dans leurs actionsdédiées à hisser au rang de l’excellencele mouvement sportif algérien danstoute sa diversité. Enfin, l’on saura quedes rencontres similaires sont program-mées prochainement avec d’autresfédérations à l’effet de consolider lesdémarches de partenariat fondées surl’écoute et l’échange de points de vuemenées depuis quelque temps par ledépartement d’El Hadi Ould Ali.

Mourad Benameur

ITALIE20e journée :

Dimanche 17 janvier :(en heures GMT) : (11h30) Genoa - Palerme (14h) Bologne - LazioRome Carpi - Sampdoria Gênes Chievo Vérone - Empoli AS Rome - Hellas Vérone Udinese - Juventus Turin (19h45) AC Milan -Fiorentina

ESPAGNE20e journée :

Dimanche 17 janvier :(en heures GMT).(11h) Valence - RayoVallecano (15h) Real Madrid -Sporting Gijon (17h15) Las Palmas -Atletico Madrid Getafe - EspanyolBarcelone (19h30) FC Barcelone -Athletic Bilbao Lundi 18 janvier: (19h30) Eibar - Grenade

ANGLETERRE21e et 22e journées :

(en heures GMT):Mardi 12 janvier (19h45) Aston Villa -Crystal Palace Bournemouth - West Ham Newcastle - ManchesterUnited

Mercredi 13 janvier (19h45) Chelsea - WestBromwich Albion Manchester City - Everton Southampton - Watford Stoke - Norwich Swansea - Sunderland (20h) Liverpool - Arsenal Tottenham - Leicester

Samedi 16 janvier (12h45) Tottenham -Sunderland (15h) Bournemouth -Norwich Chelsea - Everton Manchester City - CrystalPalace Newcastle - West Ham Southampton - WestBromwich Albion (17h30) Aston Villa -Leicester

Dimanche 17 janvier (14h05) Liverpool -Manchester United (16h15) Stoke - Arsenal

Lundi 18 janvier(20h00) Swansea -Watford

FRANCE20e journée :

Dimanche(14h) Nantes - Saint-Etienne (17h) Lille - Nice (21h) Marseille -Guingamp

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NA HUSSEIN-DEY

SofianeChoubani repêché

Le milieu du terrain offensif duNA Hussein Dey (Ligue 1 algérien-ne de football) Sofiane Choubani aété repêché par la direction et vacontinuer la saison sous les cou-leurs des «Sang et Or». Le joueur,mis une première fois sur la listedes libérés, au même titrequ'Aymen Madi, a finalement reprisles entraînements avec le reste dugroupe. Côté recrutement, le Nasriaa assuré les services du milieudéfensif de la JS Kabylie, LyesSeddiki, qui va s'engager pour uncontrat de 18 mois. Le joueur de laJSK a fini par trouver un accordpour récupérer sa lettre de libéra-tion et deviendra ainsi la premièrerecrue hivernale du club. De soncôté le milieu offensif de la JSK,Kamel Yesli, libre de tout engage-ment, devrait également s'engageravec le NAHD au cours de lasemaine prochaine. Le capitaine duNAHD Sofiane Bendebka devraitquitter l'équipe dès ce mercato d'hi-ver, lui qui est sollicité par la forma-tion portugaise de VitoriaGuimaraes. Le NAHD, qui a boucléla phase aller de Ligue 1 à la 10e

place (19 pts), accueillera samediprochain la JS Saoura en matchcomptant pour les 16es de finale dela Coupe d'Algérie.

COUPE D’ALGÉRIE16es de finale

MO Béjaïa 1 - JSD Jijel 0 (A. P.)ES Sétif 2 - CR Belouizdad 1 (A. P.)NA Hussein Dey 0 - JS Saoura 0 (3 T.A.B. 2)RC Arbaâ 1 - USB Tissemsilt 0 CR Béni-Thour 0 - Paradou AC 3 US Tébessa 1 - USM Blida 1 (7 T.A.B 6)SC Aïn Defla 4 - CRB Ouled Djellal 2 EC Oued Smar 1 - DRB Tadjenant 1 (1 T.A.B 4)ASM Oran 0 - ARB Ghriss 0 (2 T.A.B 4)HB Chelghoum Laïd 1 - E Collo 0AS Aïn M’lila 0 - ASB Maghnia 1ESB Dahmouni 0 - RC Relizane 1

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RENCONTRES MJS-FÉDÉRATIONS

Généraliser la pratiquede la voile dans les barrages

FOOTBALL

SPORTING LISBONNE : AVEC 12 RÉALISATIONS EN 15 RENCONTRES

Leonardo Jardim : «Slimania nettement progressé»

L'ancien entraîneur de l'attaquantinternational algérien Islam Slimani auSporting Lisbonne (division 1 portugaisede football) Leonardo Jardim a estiméque le joueur a nettement progressécette saison où il est devenu deuxièmemeilleur buteur du championnat portu-gais.

«Slimani a fait d’énormes progrès.Même lors de sa première saison auSporting, les cinq derniers mois ont étédifférents des cinq premiers. Slimani étaitl’un des meilleurs buteurs. A présent, il aprogressé davantage, comme Adrien,William et Jefferson», a affirmé Jardimvendredi au quotidien sportif portugaisRecord.

Décisif sous les couleurs du Sportingavec 12 réalisations en 15 rencontres de«Liga Nos» cette saison, Islam Slimani(27 ans) devrait quitter le Portugal dèsl'été prochain où il est convoité notam-

ment par le club anglais de CrystalPalace qui serait prêt à mettre 30 millionsd'euros pour l'enrôler. Leonardo Jardimavait entraîné Slimani lors de sa premiè-re saison au Sporting (2013-2014) avantque le technicien portugais ne parte àl'AS Monaco (Ligue 1/France). Lors desa première saison sous les couleurs deSporting Lisbonne qu'il avait rejoint enaoût 2013 en provenance du CRBelouizdad (Ligue 1/Algérie), Slimaniavait également marqué 8 buts en 26matchs au cours de la saison 2013-2014.

L'avant-centre de 27 ans ambitionned'atteindre la barre de 15 buts en cham-pionnat cette saison, selon ses déclara-tions à la presse.

Il est bien parti pour atteindre sonobjectif et le dépasser même, estimentles observateurs, du moment qu'il est àsa 12e réalisation en seulement 15 ren-contres jouées.

MONTPELLIER /TRANSFERT DÉFINITIF DE BENSEBAINI

L'option d'achat coûterait 2 millions d'eurosMontpellier Hérault (Ligue 1 française

de football) serait prêt à débourser 2 mil-lions d'euros pour lever l'option d'achatsur le contrat de prêt du défenseur inter-national algérien de Paradou AC (Ligue 2algérienne) Ramy Bensebaïni, rapportesamedi le quotidien français Midi Libre.

Convaincant dès sa première saisondans l'Hérault malgré un contexte délicat,le joueur, qui a disputé 15 matchs deLigue 1 française lors de la phase aller(dont 12 titularisations), fait partie desjoueurs sur lesquels Montpellier comptepour l'avenir et est prêt à faire des efforts.

Bensebaïni (21 ans) en est à sadeuxième année en Europe après avoirévolué, également à titre de prêt, la sai-son dernière à Lierse (Belgique). Le prési-dent de Paradou Kheireddine Zetchi a

affirmé récemment dans une déclarationà l'APS que le club français avait jusqu'àmai pour lever l'option d'achat.BensebaÏni a disputé, l'été passé, deuxmatchs officiels avec la sélection olym-pique algérienne dans le cadre des élimi-natoires de la Coupe d'Afrique des moinsde 23 ans.

Il n'a pu toutefois participer à la phasefinale de cette épreuve qui s'est dérouléedernièrement au Sénégal en raison durefus de son club de le libérer.

Le jeune défenseur algérien a étépromu en novembre 2015 en sélectionalgérienne première à l'occasion de ladouble confrontation contre la Tanzanie(2-2, 0-7) comptant pour les éliminatoiresdu Mondial-2018, mais il est resté sur lebanc lors des deux matchs.

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DIVISION NATIONALE MESSIEURS (15e JOURNÉE)

Les «El-Biarois» champions d’hiveril faut dire que les circonstances

ont été favorables aux Algérois. Cesderniers ont réussi une difficile maisprécieuse victoire à Aïn Tédelès,s’assurant ainsi une marge de sécu-rité de deux longueurs sur les garsd’El Arrouch qui étaient exempts.Concernant le bas du tableau,

c’est le même groupe de pension-naires qui s’y trouve mais avecquelques permutations entre eux. Pour revenir à la lutte se dérou-

lant pour l ’occupation des troisplaces du podium, un changements’y est produit. Il s’agit de l’arrivéeattendue de l’équipe de Maghnia à latroisième place, supplantant celle deTizi Ouzou. Cette situation a eu lieu

après que les Kabyles aient été bat-tus à Rouiba tandis que lesMaghnaouis se sont imposés endéplacement. En effet, l’ensemble des Canaris

a semble-t-il pris de très haut cellede Rouiba lors de sa confrontationavec elle. Ayant raté, auparavant,plusieurs matchs pour quelquesmenus détails, les banlieusardsd’Alger, sous la coupe du coachAhcène Aït Abdeslam, se sont révol-tés (sportivement) pour s’imposerlogiquement devant des visiteurs quin‘ont rien pu faire pour renverser lavapeur. Avec cette défaite, le Sept kabyle

perd deux précieux points mais sur-

tout sa place sur le podium. Cerevers fait appel à la formation del’Ouest du pays, à savoir celle deMaghnia qui, en s’imposant à M’sila,récolte le fruit de son remarquableparcours matérialisé par une sériede 7 victoires de suite.Pour les places d’outsiders où est

confinée présentement la JSK, il y al’ensemble d’Alger Centre, et ceuxd’Arzew et de Barika. Ce quatuor aconnu des fortunes diverses. Alors que le Chabab algérois et

l’Etoile d’Arzew se sont imposés endéplacement, respectivement faceau NADIT algérois et à El Madania,le second représentant d’Arzew, enl’occurrence la Jeunesse a été bat-tue à domicile par le NRB de Djemila. Quant au Sept aures-

sien, celui de Barika, il a réussi àramener un point de M’sila quireprend enfin la compétition. Avec

ces résultats enregistrés, la hiérar-chie est quelque peu modifiée aveccette chute des nouveaux promusd’El Madania, suite à leur 4e défaiteconsécutive. Avec la trêve qui s’étalera jus-

qu’au 5 février prochain, chacunedes équipes la mettra bien à profit.Celles des avant-postes devrontconsolider leurs acquis et jouer l’ac-cession alors que «traînards» sontappelés à se remettre en questionpour reprendre la compétition avecplus de détermination et jouer lemaintien.

H. C.

Résultats techniques :WO Rouiba - JS Kabylie 23 -20NADIT Alger - CRBEE Alger-Centre21 -22JS Arzew - NRB Djemila 24 - 26IRB Madania - ES Arzew 35 - 36GC Aïn Tédelès - HBC El Biar 24 -25ES M’sila - O Maghnia 24 -26O M’sila - AB Barika 31 -31Exempt : CR El Arrouch

Classement

Pts J1- HBCEB 25 142- CREA 23 143- OM 20 144- JSK 19 14 5- CRBEE 16 13-- ESA 16 147- ABB 14 148- JSA 13 149- EMS 11 1410- NRBDj 10 1311- NADIT 9 14-- GCAT 9 1413- IRBM 8 14-- WOR 8 1415- OMS 5 12

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE14

La sélection algérienne de handball messieurs s'estimposée hier face à la formation slovène de RK MariborBranik (Super league) sur le score de 29 à 26 en matchamical préparatoire disputé en Slovénie en vue de la22e Coupe d'Afrique des nations CAN-2016 prévue auCaire (Égypte) du 21 au 30 janvier. Les joueurs du sélectionneur Salah Bouchekriou

disputeront trois autres matchs amicaux contre desclubs slovènes de Super League, au cours de ce stagepré-compétitif : lundi face au RK Ormoz, mercredidevant RK Gorenje Velenje et vendredi contre RK CeljePivovarna. La sélection nationale a déjà effectué unstage en Serbie ponctué par deux tests face auPartizan de Belgrade (33-21) et l'Etoile Rouge de

Belgrade (43-21). L'Algérie s'est rendue ensuite auMonténégro pour disputer deux matchs amicaux face àla sélection locale : une défaite (25-19) et une victoire(24-22). La sélection nationale s'envolera pour le Cairele lundi 18 janvier à partir d'Alger pour prendre part à laCAN, dont elle est le tenant du trophée. L'Algérie évoluera lors de la CAN-2016 (21-30 jan-

vier) dans le groupe A avec l'Égypte (pays hôte), leMaroc, le Gabon, le Nigeria et le Cameroun. Le groupe B est composé de la Tunisie, du Kenya,

de la RD Congo, de la Libye, du Congo et de l'Angola. Le champion d'Afrique se qualifiera aux JO-2016 de

Rio et les trois premiers prendront part au championnatdu monde 2017 en France.

HANDBALL

Cette 15e et dernière journée de la phase aller, disputéevendredi dernier, s’est caractérisée par une hégémoniedes équipes visiteuses avec cinq succès et un nul. Pourle sacre symbolique des Algérois.

CAN-2016 (PRÉPARATION) :

Victoire de la sélection algériennecontre RK Maribor Branik

HANDISPORT2e TOURNOI DUCHAMPIONNAT

Le CSHOuargla domine L'équipe du CSH Ouargla a

dominé le 2e tournoi du cham-pionnat national de basket-ballsur fauteuil roulant (seniors-dames), disputé vendredi etsamedi au Palais des sportsHamou-Boutlélis d'Oran. Cette compétition, organi-

sée durant deux jours, par laligue oranaise de handisporten collaboration avec laFédération algérienne aregroupé sept formations:Hodna M'Sila, CSH Ouargla,Nour El Eulma, Tahadi Blida,Intissar Béchar, KhouloudSaïda et Ibtissama d'Oran. Ce championnat national

comprend cinq tournois, à l'is-sue desquels les quatre clas-sés premiers disputeront laphase play-off qui sera organi-sée chez le leader du classe-ment. Le second tournoi national

aura lieu le mois de mars pro-chain à M'sila suivi de deuxautres tournois à Béchar etOuargla, selon les organisa-teurs.

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M. Al-Mouallem a tenu ces propos lorsde sa rencontre avec Staffan de Mistura,émissaire spécial de l'ONU pour la Syriequi est arrivé vendredi à Damas. Le chefde la diplomatie syrienne a souligné àcette occasion «la volonté de son pays departiciper aux pourparlers de Genèvecomme prévu». Le ministre a, en outre,mis l'accent sur «la nécessité de désignerles groupes terroristes qui doivent êtrecombattus et les délégations d'oppositioninvitées à la réunion», ce qui constitue,selon M. Al-Mouallem, «la première étapede la feuille de route décrite par lesgrandes puissance à Vienne fin 2015».

Cette feuille de route a été conçue pourétablir «un dialogue, un cessez-le-feu etun nouveau gouvernement en Syrie entant que prélude à une solution plus largeet plus inclusive». A la suite de deuxconférences internationales à Vienne en

octobre et novembre, auxquelles ontnotamment participé Ryadh et Téhéran,l'ONU espère pouvoir réunir à partir du 25janvier à Genève des représentants dugouvernement et de l'opposition pour despourparlers de paix.

Le Soird’Algérie Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE15Monde

SYRIE

Le gouvernement prêt à participeraux pourparlers de paix à Genève

Al-Mouallem (à droite) lors de sa rencontre avec Steffan de Mistura.

Le sort de SaddamHussein en Irak et celui deMouammar Kadhafi enLibye montrent ce qui arri-ve lorsque des pays renon-cent à leurs ambitionsnucléaires, a déclaré ven-dredi la Corée du Nord, jus-tifiant ainsi son programmenucléaire militaire.

Pyongyang estime que sonrécent essai nucléaire est «ungrand événement» qui donne à laCorée du Nord une capacité dedissuasion suffisante pour proté-ger ses frontières contre toutes lesforces hostiles, dont les Etats-Unis, déclare un commentairepublié par l'agence de presse offi-cielle nord-coréenne KCNA.

«L'Histoire montre qu'une puis-sante dissuasion nucléaire estl'épée la plus forte pour déjouer lesagressions étrangères», soulignele commentaire.

Pyongyang a effectué mercrediun nouvel essai nucléaire, le qua-trième, et affirme qu'il s'agissait dutest d'une bombe à hydrogène oubombe H, technique qui permet deconstruire des engins beaucoupplus puissants que les bombes

atomiques ou bombes A qu'a pré-cédemment fait exploser la Coréedu Nord.

Beaucoup d'experts étrangersdoutent que ce dernier essai aitété celui d'une bombe à hydrogè-ne.

La situation internationaleactuelle ressemble à «la loi de lajungle» dans laquelle seuls lesplus forts survivent, poursuit lecommentaire de KCNA.

«Le régime de SaddamHussein en Irak et celui de

Mouammar Kadhafi n'ont pas puéchapper au destin de la destruc-

tion après avoir été privés desbases de leur développementnucléaire et avoir abandonné leursprogrammes nucléaires avec leurpropre accord», rappelle le texte.

Le programme nucléaire irakienavait été abandonné par SaddamHussein dans les années 1990après la guerre du Golfe. Kadhafiavait annoncé en 2003, pour serapprocher des Occidentaux, ledémantèlement de ses pro-grammes secrets d'armement.

L'Irak a été envahi en 2003 parune coalition internationale menéepar les Etats-Unis, et SaddamHussein a été jugé et exécuté parpendaison en 2006.

Kadhafi a été capturé et tué en2011 après son renversement parune intervention militaire lancée

par la France et la Grande-Bretagne pour soutenir une rébel-lion contre lui.

Tous deux avaient commis l'er-reur de renoncer à leurs pro-grammes nucléaires en cédant àla pression des Etats-Unis, enclinsà orchestrer des changements derégime, déclare le commentaireofficiel publié par KCNA.

Demander à Pyongyang derenoncer à ses armes nucléaires,comme le font de nouveau l'ONUet les grandes puissances occi-dentales après le nouvel essainord-coréen, est aussi vain que«souhaiter de voir le ciel tomber»,ajoute l'agence officielle qui décla-re que le pays tout entier est fier de«sa bombe H, instrument de justi-ce».

Le Premier ministreindien Narendra Modi arendu hommage samediaux forces de sécurité dupays, lors d'une visite sur labase aérienne dePathankot, proche duPakistan, une semaineaprès l'attaque meurtrièrequi l'a visée.

La visite du chef du gouverne-ment intervient après des critiquesdu principal parti d'oppositionindien, le Congrès, qui a estiméque «de graves manquements auniveau de la sécurité»avaient per-mis à des militants lourdementarmés d'attaquer cette baseimportante, y faisant sept tuésparmi les militaires.

«J'ai noté avec satisfaction (...)la coordination entre les diffé-rentes unités, et j'ai salué la bra-

voure et la détermination de noshommes et de nos femmes sur leterrain. Ils sont notre fierté», atweeté le Premier ministre aprèscette visite. Arrivé par avion sur labase de Pathankot, M. Modi s'estentretenu avec les principaux offi-ciers et les responsables de l'ar-mée de l'air.

Les forces de sécurité avaientannoncé vendredi avoir finalementpu nettoyer la vaste base après delongues opérations de recherche,selon le Press Trust of India.

Le Premier ministre indien avaitexhorté mardi son homologuepakistanais, Nawaz Sharif, à agirde façon «ferme et immédiate»contre les responsables de l'at-taque qui avait visé la base il y aune semaine. L'Inde soupçonne lecommando ayant pris d'assaut labase de Pathankot d'appartenir àun groupe basé au Pakistan,

Jaish-e-Mohammed. Ce groupeavait attaqué en décembre 2001 leParlement indien, une attaqueayant entraîné une escalade mili-taire à la frontière indo-pakistanai-se. Le gouvernement pakistanais«va agir de façon rapide et décisi-ve contre les terroristes», avaitréagi M. Sharif, cité dans le com-muniqué indien.

Cette attaque est intervenueune dizaine de jours après unevisite surprise de Narendra Modiau Pakistan qui avait suscité lesespoirs d'une amélioration desrelations entre les deux pays.

L'attaque, au cours de laquellesix des assaillants ont été tués, aété revendiquée par le Conseil uni-fié du jihad, une coalition degroupes islamistes propakistanaiscombattant au Cachemire, régionhimalayenne que se disputentl'Inde et le Pakistan.

INDE

Le Premier ministre se rend sur unebase attaquée près du Pakistan

Le gouvernement syrien estprêt à participer aux futurspourparlers consacrés à lacrise en Syrie prévus àGenève, a déclaré hier leministre syrien des Affairesétrangères, Walid al-Mouallem,cité par l'agence de presse offi-cielle Sana.

CORÉE DU NORD

Pyongyang évoque le sort de Saddam Husseinpour justifier son programme nucléaire

LIBYE

Le Conseil de sécuritécondamne les deuxattentats suicides

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné vendrediles deux attentats revendiqués par le groupe terroristeDaesh en Libye et a souligné l'urgente nécessité d'appli-quer l'accord politique qui prévoit un gouvernementd'union nationale. Dans une déclaration unanime, leConseil a qualifié d'«acte de haine» un attentat suicide aucamion piégé dans le centre de formation de la police àZliten (170 km à l'est de Tripoli) qui a fait plus de 50 mortsjeudi. Le Conseil a aussi dénoncé «la récente attaquecontre des installations pétrolières libyennes revendiquéepar un groupe ayant fait allégeance à Daesh». Cet atten-tat suicide a tué jeudi six personnes, dont un bébé, à unpoint de contrôle à l'entrée de la ville pétrolière de RasLanouf (est). Le Conseil «a exhorté toutes les parties enprésence en Libye à coopérer pour lutter contre la mena-ce des groupes terroristes transnationaux (...) en appli-quant d'urgence l'accord politique» qui prévoit un gouver-nement d'union nationale. Cet accord a bien été signésous l'égide de l'ONU le 17 décembre par des membresdes deux Parlements rivaux. Il doit être entériné avant le17 janvier, mais les obstacles demeurent nombreux, enparticulier pour convaincre ceux qui s'y opposent danschaque camp.

ÉGYPTE

Un colonel de la police et unconscrit tués dans une attaque Un colonel de la police et un conscrit ont été tués hier à l'ouest

du Caire par des tirs d'assaillants non identifiés, a indiqué le minis-tère de l'Intérieur. Le colonel, un commandant de la police de la cir-culation, et le conscrit, au volant de la voiture, ont été la cible de tirsd'assaillants non identifiés, selon le ministère.

L'attaque a été perpétrée dans la province égyptienne de Gizeh,selon l'agence de presse Mena. Presque chaque jour, des petitesbombes rudimentaires explosent au Caire et dans d'autres villesd'Égypte, ne provoquant souvent que de légers dégâts matériels.

Mais des attentats plus sophistiqués tuent régulièrement denombreux soldats et policiers, surtout dans le nord de la péninsuledu Sinaï, bastion de la branche égyptienne du groupe terroristeDaesh, Ansar Beït al-Maqdess.

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TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected] / [email protected] 10 janvier 2016 - Page 16

Lotion tonique pour les rideset les cicatrices

Cette lotion tonique est idéale pour les personnes qui ontdes peaux exposées aux inflammations, au soleil et auxtaches.

En plus d'avoir des propriétés antioxydantes, ce tonique aune action astringente et réparatrice qui vous permet d'avoirla peau du visage douce et lisse, et donc non agressée pardes produits chimiques.

Ingrédients :• 1 tasse d’eau (250 ml).• 3 cuillerées de vinaigre de pomme biologique (30 ml).• 2 sachets de thé vert.• 3 gouttes d’huile essentielle de camomillePréparation :

• Faites bouillir une tasse d’eau, ajoutez-y les deux sachetsde thé vert et laissez-les reposez au moins une demi-heure.• Ensuite, ajoutez-y trois cuillerées de vinaigre de pomme ettrois gouttes d’huile essentielle de camomille.• Versez le tout dans un récipient en verre et conservez-ledans un endroit frais.Méthode d’application :• Avant toute chose, assurez-vous de bien nettoyer votrevisage pour éliminer toutes traces de maquillage.• Ensuite, étalez le mélange sur votre visage en utilisant desmorceaux de coton, et laissez-le pénétrer.• Nul besoin de rincer.• Répétez ce traitement tous les soirs avant d’aller dormir.• Il n’y a pas de temps d’usage limite, donc vous pouvez inté-grer ce rituel dans votre programme beauté quotidien.Pour finir, sachez que puisque c’est un produit d’origine natu-relle, ses effets sur la peau sont plus doux et mettent plus detemps à apparaître.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Le jus de grenade peutvous protéger face à la maladie

Messieurs, ce quevotre intimité révèlede votre espérance

de vieSi les troubles érectiles

ne sont pas à prendre à lalégère en raison de la gênequ'ils occasionnent, cettecomplication peut égalementmener à un risque de mortprématuré en raison de sonlien avec les risques cardio-vasculaires. Si le sujetsemble encore tabou, lestroubles de l'érection doiventfaire l'objet d'une consultationavec un spécialiste. Caroutre la gêne intime et socia-le qu'ils procurent, ces der-niers peuvent égalementavoir un impact sur la duréede vie d'un homme. Deschercheurs de l'université duMississippi assurent en effetque les hommes qui en souf-frent sont plus susceptiblesd'être atteints d'un problèmede santé bien plus gravepouvant entraîner une mortprématurée. Leur étudeparue dans la revuespécialiséeJournal of SexualMedicine explique que leshommes souffrant de dys-fonction érectile sont plus àrisque de mourir prématuré-ment. Ce trouble serait unmarqueur important du risquecardiovasculaire, d'où l'impor-tance d'une consultation pourle détecter. Le lien entre ladysfonction érecti le et lerisque cardiovasculaire pour-rait survenir à la suite d'undysfonctionnement des cel-lules endothéliales qui tapis-sent la face interne des vais-seaux sanguins. Pour enarriver à cette conclusion, leschercheurs ont examiné lesdonnées de 1790 hommesbritanniques qui ont participéà une étude nationale desanté entre 2003 et 2004.Parmi les sondés, 557patients souffraient de dys-fonction érecti le. I ls ontensuite recoupé leurs don-nées avec celles d'un registrenational de décès en 2011.244 membres de ce groupeétaient morts, 61 d'entre euxen raison d'une maladie car-diovasculaire, 64 de tumeursmalignes, 12 de maladieschroniques des voies respira-toires et le reste pourd'autres causes.

Les scientifiques ont ajus-té les résultats pour tenircompte des facteurs derisque comme l'âge ou l'acti-vité physique. I ls en ontconclu que les participants àl'enquête qui ont souffert detroubles de l'érection ont euun risque accru de mortalitéprématurée de 70%. Si lesrésultats sont à prendre avecprécaution car seulement 61patients atteints de troublesérectiles décédés pendantl'étude avaient moins de 40ans, les chercheurs estimentque ce trouble ne doit enaucun cas être négligé car ilaura dans tous les cas desrépercussions.

Le curcuma et la goutteLa curcumine, le principe actif dans le curcuma (erq lasfar

ou kourkoum) peut soulager la douleur et l’enflure causée parla goutte de la manière suivante. Elle peut inhiber la produc-tion de la prostaglandine qui provoque les douleurs. La curcu-mine a des propriétés anti-oxydantes qui réduisent la produc-tion de COX-2- l’enzyme inflammatoire.

Des études sur des souris de laboratoire ont démontréque la curcumine est capable de ralentir le début de la polyar-thrite rhumatoïde. Dans une autre étude, la polyarthrite rhu-matoïde a été induite chez la souris, pour leur donner ensuitede la curcumine. Ce traitement par la curcumine a réduit legonflement et l’inflammation des articulations.

La curcumine peut aussi aider les glandes surrénales pourqu’ils produisent des niveaux plus élevés de cortisone. Celapourrait soulager l’inflammation et la douleur provoquée parla goutte. Essayez d’obtenir des suppléments de curcuminecombinés avec la bromélaïne (ananas) qui pourrait augmen-ter les effets anti-inflammatoires et améliorer les niveauxd’absorption de la curcumine.

L’Alzheimer est une ter-rible maladie qui efface notreidentité, ce que noussommes, ce que nous avonsvécu, etc. Nous pourrions diresans nous tromper qu’i ln’existe pas de maladie plustriste, pour laquelle il n’y aaucun traitement qui puissenous donner un espoir del’éviter ou au moins freinerson avancée de manière sûre.

Aujourd’hui, les personnesqui souffrent d’Alzheimer doi-vent se résoudre à des traite-ments ponctuels qui peuventaméliorer légèrement leurqualité de vie.

Le jus de grenade (rom-mane) est devenu très popu-laire ces dernières années etil faut savoir que c’est un vraicadeau pour notre santé. S’ilest évident que parfois, i lnous est difficile de les égre-ner, ce petit effort en vaut lapeine !

Vous pouvez consommerde la grenade de manièrenaturelle, sous forme de jus,et même l’ajouter dans dessalades composées.

De plus, selon une étudede l’Université de Londres, lejus de grenade peut retarderl ’apparit ion de la maladied’Alzheimer.

Selon les experts, laconsommation de jus de gre-nade et l’adoption de bonneshabitudes de vie, peuventnous aider à freiner l’avancéede la maladie jusqu’à 20 ou30%.

L’étude a été réalisée

dans un laboratoire en 2014.Les données ont été publiéesdans la revue Neurobiology ofDisease et ont déterminéqu’un verre de jus de grenadepar jour pouvait nous aider àréduire l’accumulation de pro-téines nocives liées à la mala-die d’Alzheimer.

Selon les scientifiques,cette étude nous démontreclairement les effets positifsde la consommation de gre-nade pour traiter la maladied’Alzheimer.

Bien que nous ayonsbesoin de plus d’investiga-tions pour développer unmédicament à base de grena-de, les médecins recomman-dent à chaque personne saineet surtout à celles qui souf-frent déjà de démence, d’aug-menter leur consommation degrenade.

La grenade est aussibonne pour le cœur

Vous pouvez en consom-mer nature ou en jus, mais sivous le faites régulièrement,votre santé cardiaque vous enremerciera.

• Elle permet de réduireles niveaux de mauvais cho-lestérol ou LDL, grâce à sahaute teneur en polyphénols.

• Elle nous aide égalementà éviter le durcissement desartères et à lutter contre l’arté-riosclérose.

• Le fait de boire un jus degrenade chaque jour augmen-te de 130% l’activité antioxy-dante du sang.

La grenade nous aideégalement à prévenir et àtraiter l’arthrite

L’extrait de grenade peutnous aider à prévenir et à trai-ter l’apparition d’ostéoarthrite.

Cela est dû à sa puissanteaction pour inhiber lesenzymes qui décomposent lecartilage, ce qui évite l’inflam-mation si gênante.

Le jus de grenadeembellit la peau

Voici un secret de beautéà votre portée : la grenadeconsommée nature, en jus ouen capsules, nous aide à pro-téger notre peau face auxattaques des radicaux libres.

La grenade protège ducancer

Le fait de consommer dujus de grenade chaque jourpeut nous offrir de grandsbienfaits lorsqu’il s’agit de pré-venir des maladies commeAlzheimer et le cancer.

Les spécialistes insistentencore une fois sur le fait quel’on ne peut pas les prévenir à100% mais dans une propor-tion significative, ce qui resteintéressant. La grenade peutretarder la progression ducancer de la vessie, le cancerdu sein, le cancer du côlon oule cancer de la prostate.

Son secret réside dans sahaute teneur en antioxydants.Grâce à eux, selon les spécia-listes, nous pouvons réduirela croissance des cellulescancéreuses et nous protégerface à l’apparition de tumeurssur la peau. C’est quelquechose de très important. Et sivous commenciez dès aujour-d’hui à prendre un verre dejus de grenade chaque jour ?

Sachez que …Le gingembre est

excellent pour les per-sonnes qui veulent perdredu poids, car il tue l’appé-tit et aide à éliminer lagraisse. Cependant, ceuxqui essaient de prendredu poids devraient l’éviter,ainsi que tout autre sup-plément fait à base decette plante.

Venir à bout du stress avec de l'huilede jasmin

Parce qu'il contient du linalol, le jasmin dispose d'uneodeur relaxante. Mettre 50 g de fleurs de jasmin fraîches etbien épanouies à macérer dans 1/4 de litre d'huile neutre,pendant 8 jours. Filtrer et conserver en bouteille. Se masser(ou se faire masser) avec l'huile préparée.

Le saviez-vous… ?Il y a une quinzaine d'années environ, un médecin et physi-

cien résidant en Floride (Lauréat du prix Einstein) remarquaitque les pépins de pamplemousse qu'il avait jeté dans son com-post ne pourrissaient pas. Il fit immédiatement des recherches etdécouvrit que l'extrait obtenu en pressant les pépins se révélaêtre un puissant germicide capable à lui seul d'inactiver desvirus, des levures, des champignons, des parasites, des versaussi bien que des bactéries.

Eczéma : consommezdu chou

La consommation réguliè-rement de choux cuits ou crusaméliorera l’aspect de votrepeau. L’idéal est de faire unepetite cure de jus frais defeuilles passées à la centrifu-geuse. Buvez un à deux petitsverres par jour.

Tisane contrele rhume

En cas de sinusite liée aurhume, râpez du gingembre etajoutez des feuilles d’eucalyp-tus dans de l’eau bouillante (15minutes), puis complétez avecle jus d’un citron et une cuillèrede miel.

Pour prévenir les douleurs musculaires, lemagnésium, le calcium et le sodium sont deséléments essentiels car ils préviennent lescrampes et l’inflammation suite à un exercice.Par exemple, les nutritionnistes recommandentun verre de lait ou une banane après un effortphysique intense.

Riche en magnésium et en glucides, labanane va favoriser la récupération. Voici larecette d’une boisson étonnante qui va soulagerchaque muscle de votre corps et prévenir lescrampes.

Mélangez 3 carottes, 1 branche de céleri(krafess), 1 demi-concombre et 1 bol de brocolicuit dans un presse-agrumes (robot centrifugeu-

se), puis buvez. Si vous avez l’habitude de prati-quer un sport quotidiennement, n’hésitez pas àboire ce jus régulièrement

ALZHEIMERALZHEIMER

CETTE BOISSON ÉTONNANTE VA SOULAGER CHAQUEMUSCLE DE VOTRE CORPS !

Vous souffrez de douleurs articulaires ? Essayez ce remède

à base de zeste de citronLe citron s’avère un excellent remède pour soulager les

douleurs articulaires. Pour vous soulager, optez pour ceremède de grand-mère contre les douleurs. Retirez le zestede 2 citrons et placez-le dans le pot, avant de verser 5cuillères à soupe d’huile d’olive. Fermez le pot et conservez-le dans un endroit sombre pendant 2 semaines sans l’ouvrir.Filtrez ensuite le mélange et appliquez l’huile sur les articula-tions douloureuses en faisant des mouvements circulaires.Pour de meilleurs résultats, utilisez ce traitement avant devous coucher et laissez l’huile agir toute la nuit sous un ban-dage. Si vous préférez faire le traitement au cours de la jour-née, il faut laisser reposer les articulations douloureuses pen-dant 3 à 4 heures.

Grâce aux résultats des études expérimen-tales, il a été vérifié que la grenade pouvaitaider les malades d'Alzheimer. Sa consomma-tion est donc conseillée par les experts.

Tartre : limiter les bananesPour réduire la formation du tartre sur les dents, il peut être

bon de réduire sa consommation d’al iments collants.Pourquoi ? Parce qu'ils favorisent la formation de la plaque den-taire et augmentent le risque de dépôts tartriques. Parmi les ali-ments à risque : la banane. Hyper sucrée et collante, ses débrisstagnent sur la surface dentaire, ils sont ensuite colonisés pardes bactéries ce qui est propice au développement du tartre.

A savoir : il existe des aliments protecteurs qui peuvent agircontre les bactéries responsables des caries ou des maladiesgingivales. Il s’agit par exemple du chocolat noir sans sucre(grâce à ses tanins) et des aliments riches en fluor, qui renfor-cent l'émail des dents, comme les poissons, les pois chiches oules haricots blancs.

L'ortie contre l'anxiétéet la dépression

Une infusion de racines d’orties (horeïque)piquantes peut s’avérer efficace contre l’anxiété etune tendance dépressive. Verser 10 g de racined’orties piquantes dans une tasse. Ajouter de l’eaubouillante et laisser infuser 10 minutes. Boire 3tasses par jour en traitement de fond.

Contre-indicationsEn cas de troubles prostatiques, la prise de raci-

ne exige un suivi médical.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE 17

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Il existe plusieurs astuces pouraugmenter la force de vos cheveux et enstimuler la repousse, en voici quelques-unes qui peuvent vous aider à réaliserl’objectif :

1. Prenez soin de la santé de voscheveux, et débarrassez-vous des pointesabîmées en coupant au moins une demi-pouce de ces dernières. Vos cheveuxpourront ainsi grandir plus vite.

2. Évitez d'utiliser des outils qui fontexposer vos cheveux à une températureélevée, ils vont se casser et continuer à sediviser sur toute la longueur. Essayez deles sécher à air froid si possible.

3. Nourrissez vos cheveux et hydratez-les avec un masque à l'huile d'olive oud'argan avant chaque lavage en massantles longueurs sans les frotter et laissez-leagir pour un moment suffisant.

4. Brossez vos cheveux avec unpeigne lisse et affinez les racines et lesbranches régulièrement. Un brossage trop

agressif influence beaucoup la poussedes cheveux.

5. Évitez l’habitude de toucher voscheveux avec vos doigts, Cela conduit àles sécher et les rendre plus vulnérables.

6. Utilisez des couvertes de la tête ensoie ou de satin avant d'aller vous coucher.Optez aussi pour des taies d'oreiller ensatin pour protéger vos cheveux contre ladéshydratation.

7. Évitez les brushings, lissages,colorations et autres «tueurs» de cheveux.Au moins le temps que la situations'améliore. Enfin il faut s’adopter à unealimentation équilibrée, riche en vitamines,protéines et soufre qui contribuent à stimulerla pousse des cheveux avec excellence enprenant compte que le cheveu ne poussepas par la pointe, mais par la racine.

BEAUTÉQue faire pour accélérerla pousse de vos cheveux

Cheveux secs,sachez que... Le shampoing

Ne vous lavez pas les cheveux trop souvent :tous les 2 ou 3 jours suffit amplement et leurpermettra de garder davantage d’huilesnaturelles. Utilisez un shampoing adaptéspécial cheveux secs. N’utilisez pas une eautrop chaude, qui pourrait détruire les huilesprotectrices. Lavez et rincez vos cheveux àl’eau tiède. Surtout, rincez abondamment afind’éliminer tout résidu de shampoing, idéalementen terminant par un jet d’eau fraîche.

Phot

s: D

R

BON À SAVOIRDu magnésium contre lesdouleurs des règles et lesyndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel estun ensemble de symptômesd’origine hormonale qui semanifestent typiquementquelques jours avant lesrègles. Ballonnement, tension desseins, douleur dans le bas-ventre, irritabilité, fatigue,tendance dépressive, etc.,sont autant de désagrémentsqui altèrent la qualité de vie.Le magnésium contribuerait àatténuer le syndromeprémenstruel. Cet élémentserait également efficacecontre les douleurs de règles.Idéalement, le magnésium està coupler avec la vitamine B6.

StressLe stress fait partie de la vie moderne. Il n'est pas

totalement négatif : un stress canalisé nous aide à allerde l'avant, à renforcer nos motivations. Unealimentation riche en magnésium, vitamines B1, B2, B3,B6, B9, en zinc, en cuivre et fruits peut vous aider àmieux gérer un stress vécu de manière négative.

Saladede pommesde terre

aux épices500 g de pommes de terre, 250 g de

haricots verts, 4 c. à s. d’huiled’olive, 1 c. à s. de vinaigre, 1gousse d’ail écrasée, 2 pimentsépépinés et émincés, 6 brins decoriandre hachés, 1 c. à c. de

graines de carvi

Coupez en deux les pommes de terreet faites-les cuire à petit bouillon, environ20 minutes. Elles doivent être tendresmais fermes, les égoutter. Ebouillantez,puis égouttez les haricots.Assaisonnement : mettez dans un boll’huile d’olive, le vinaigre, l’ail, lespiments, la coriandre, le carvi et battez letout. Servez la salade tiède ou froide,avec l’assaisonnement préparé audernier moment.

InfoHerpès génital :une surveillancerenforcée chez lesfemmes enceintes

Lorsque l’herpès génital survient chezla femme enceinte, en particulier pendantles trois derniers mois de grossesse, lenouveau-né risque d'être contaminé luiaussi.

Les conséquences pour l'enfantpeuvent être graves (risque d'encéphaliteherpétique). Une césarienne se justifiedonc, surtout si la poussée se produit aumoment de l'accouchement. Dans tous lescas, une femme enceinte ayant déjà eu del'herpès doit en informer son médecin.

Riz aupoulet épicé(Thaïlande)Pour 4 personnes. Temps depréparation : 20 min. Temps de

cuisson : 25 min.

- Poulet cuit froid : 500 g- Riz : 400 g- Oignon : 1- Ail : 1 gousse- 400 g de sauce-tomate épicée- Concentré de tomate : 2 c. à soupe- Cumin en poudre : 1/2 c. à soupe- Persil haché : 2 c. à soupe- Huile de tournesol : 2 c. à soupe- Eau : 25 cl- Coriandre fraîche : 1 bouquet- Sel, poivre

Préparation Épluchez l'ail et l'oignon et hachez-

les. Détaillez le poulet en cubes. Dansune casserole, faites chauffer l’huile à feumoyen et faites revenir l’oignon pendant3 min. Ajoutez l’ail et le riz. Mélangezbien. Incorporez le concentré de tomates,le cumin, le persil, la sauce-tomate, l’eauainsi que le poulet. Salez, poivrez,couvrez et faites cuire pendant 25 min àfeu doux. Décorez avec la coriandre ouavec du persil frais et servez chaud.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de cinq œuvres de Marcel Proust.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Sa revue littéraire»

1- PASTICHES ETMÉLANGES2- SÉSAME ET LES LYS3- A LA RECHERCHE DUTEMPS PERDU

4- LE TEMPS RETROUVÉ

5- DU CÔTÉ DE CHEZ

SWANN

MOT RESTANT = BANQUET

A L A R E C H E R C H ES U E T N N A W S Z E DY Q S E S S E G N A H UL N A L C TS A M E E EE B E M D ML T E T E PP A S T I C H E S E T SE T R O U V E D U C O PR S P M E T E L U D R E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

V I E U X C O N T I N E N T - RE D E N - A M O U R S - A U B EN E S - C S - N E E - S T - O ST E - D O - E N S - V O U L U TI - B E U R R E - N E - R A T AL O N D R E S - C A R R E S - UA P P A T E - C A R T E S - P RT E - I S - T A R G U E - H U EI R A N - M R S - U S - M A R EO A S - C I A - S E - S O L - SN I - L A R C I N - R A T E E -- T R I P O T E - F O U E T T AA - U S - I E - T A I L L E - SB R I S E R - T R C - E S - R SA U N E S - C R O I E S - H A IN E E S - C R O U L E - R E T SA R S - S A - N E E - D E S - TR A - E A - D E S - M A R I N A

A - A C I D E S - D A N - T O NL A G H N I A - M E R - N E - CD E R O G E - D E C I D E - M EA R E - E - S E C O N D - L O -N I E S - M E G E R E - P E N DE E S - R O M A N S - G E S T E- N - S U R E T E - G A R E - MM - B O I T E S - S A L E - G AI D O I N E S - M E L O - G A IS A N S A L - D E C E P T I O N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- P L A T I N I - A S S E - P UM A U V E - A R O M E - T A R EI N N E - J V - D E - R E C I FC E E - P O E M E - T E - R S AH L - D O U T A - P R I M E E -E - A R - I - - - - A N E - E FL A B E U R - - - - C E - S - R

- V R A C - - - - - E - R A T AN A I N - L A R G E - F E L I NA I S - D A M E S - C O N E - CN T - C A R I E - B O R D - M EC - O U - C E - T O M E - S A -Y E N - L I - V E N T - T I R E- J U V E N T U S D E T U R I N

LETTRES DELETTRES DEPOINTE NOIREPOINTE NOIRE

- - - P O R T - - - - - - - -- - - - D J E N O - - - - - -- - - P E T R O L E - - - - -- - - - - - M A N G A N E S E- - - - B O I S - - - - - - -- - - - C O N G O - - - - - -- - - - - G A B O N - - - - -C A P I T A L E - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Y est mort

Restreintes----------------Précieux

Clair----------------Baudet

Note (inv)----------------

ChiffreAstate

----------------Cellules

Pronom----------------Bond----------------Singea

Indéfini----------------Carrière----------------NoteRigola----------------Glaceanglaise----------------Cordon

Jeu----------------Césium----------------Tentative

Terre----------------Erbium

Germanium----------------

LisseIssues

----------------Lanthane

Vaste----------------

PoufféIdentique

----------------Disciple

Outil----------------

FeuillePréfixe

----------------Rappel

Mariage----------------

Sonpays

VTT----------------Pronom----------------Chrome

Allongeas----------------Une de sesœuvres

Préposition----------------Mille-pattes

Sas----------------

FêteCache----------------Sauta----------------Cria

Champignon----------------Bateau

Cobalt----------------Dinar----------------TellureExistence----------------

FeinteInvités

----------------Capitale

Crédit

Article----------------Nuits----------------Interjection

Préposition----------------Douche----------------Tantale

Angle----------------Scandium

Cumulus----------------Entoure----------------Consonnedouble

Article----------------Mal----------------Note

Nabot----------------Terrain----------------PronomEnlevée----------------Grade----------------Installé

Est obligé----------------

Carte

Sonunivers

Sonprix

Bruit----------------

Roche

1- VOCATION

2- PAYS

3- CULTURE

4- BASE PÉTRO-

CHIMIQUE

5- ANCIEN

OCCUPANT

PUSAN

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Pusan

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 10 janvier 2016 - PAGE 19

Salon dulivre

----------------Arme

Calife----------------Haltes----------------Dégoût

Coach del’EN de

handballParti

----------------Saisi

Lithium----------------Fin de série----------------Os

Hassium----------------Racontes----------------Conjonction

Groggy----------------

Mise

Terre----------------

Calcium

Bout decerise

----------------Brevet

Démonstratif----------------Assurances----------------Revint

Partira----------------

ArticleErodée----------------Emu----------------Ornera

Pélerinage----------------

Rejoignit

Vieux----------------

Plus âgéDigitigrade----------------

Dinar

Saint----------------Risques----------------MélodieMesures----------------Bassins----------------Dénoncé

Ceinture----------------

Voyelledouble

Cri dedouleur

----------------Balancer

Rejetée----------------Ailles----------------Sucette

Parti----------------Titane----------------Louer

Condition----------------Pour gentilé

Durée----------------

FuturLentille

----------------Thallium

Ternies----------------

Diversifia

Europe----------------

RenvoiDiplôme

----------------Radium

Préposition----------------Divinité----------------Ote

Substance----------------

Article

Enleva----------------

DopaitHaine

----------------Uniformes

Ex-ElEulma

----------------Régna

Essayer----------------

VoléesCité antique----------------

Pénurie

Electeur----------------

Misée

Amas----------------Piège (ph)----------------Voyelledouble

Erbium----------------

Pouffé

D’un seulcôté

----------------Pays

Arsenic----------------Fin de nuit

Fin de partie----------------Corbeille----------------Mesures

Musique----------------

Diverse

Nabot----------------

Gérées

Tourna----------------Gaffe----------------MilieuExprime

----------------Groupes

Unie----------------

Cacher

Pouffé----------------Calcium----------------ArticleAstate

----------------Apprécier

Feuilletons----------------

Honneur

Doués----------------

NuitAliénés

----------------Mettre

Triangle----------------

EteintesPronom

----------------Descentes

Cales----------------

DésigneNickel

----------------Epopée

Insectes----------------

RéussiBruit

----------------Crie

Cycles----------------

NoteExit

----------------Mélangé

Nobélium----------------

RadiumIncivisme

----------------Près deTlemcen

Infinitif----------------

ErreursAller

----------------Impliqués

Magicien----------------

EmporteSélénium----------------Raconter----------------Trousseau

Eprouvés----------------

LocutionFusionna

----------------Pointe

Cuivre----------------Transpira

(inv)

Pars----------------

Direction

Cassé----------------

Cœurtendre

Chrome----------------Intelligence

Dégagés----------------

Astate

Têtue----------------Solution----------------Dans laplaceLésé

----------------Venelle

Apprendras----------------

Chiffre

Surface----------------

Pièced’échec

Régularité----------------

Crapule

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avec prêt ou cash. Tél.: 0771 62 91 65 F141322

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2e étage, libre de suite. Tél.: 0560 04 06 12F141320

––––––––––––––––––––echange F4 Les Vergers, 2e étage, contre

carcasse environ Birkhadem.Tél.: 0555 16 43 22 F141320

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––––––––––––––––––––TERRAINS

––––––––––––––––––––Vds 3 500 m2 Meftah, 300 m2 commercial

Belcourt. - 0770 490 647 F141317

––––––––––––––––––––Vds 253 m2, Draria. - 0770 490 647 F141317

––––––––––––––––––––Vds terrain agricole, Tipasa.

Tél.: 0777 88 28 37 F141306

––––––––––––––––––––Ag. Zéralda vd terr. résidentiel, Baba-Hassen,

400 m2 + acte. - 0552 199 805 F142021

––––––––––––––––––––Ag. Zéralda vd ter., 246 m2, Draria, résid.,

coop. Nahar, acte, LF, Pc. - 0552 19 98 05 F901

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Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

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Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

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Quand j’ai lu dans la pressel’autre jour que le projet deConstitution avait été rendu

public et que l’article 3 bis (il fauten plus que ce soit un bis, acces-soire) reconnaîtrait enfin tamazightlangue nationale et officielle, mapensée est allée tout droit à HendSadi. Je me suis dit que ce devaitêtre un jour historique pour lui etses camarades, sur la brèchedepuis de si longues années.

Après des décennies de lutte,voici enfin le jour de la victoire !Ça se fête, ça ! A la bonne vôtre !Et tout le monde est certainementcontent, mais Hend davantage queles autres ! Je n’allais pas tarder àréaliser que je me plantais. Laconcession de l’article 3 bis n’estqu’un joli leurre. De la pacotilledécorative. Pire encore : «Ce statutde langue officielle exclue del'Etat, c'est-à-dire indigène (oudhimmie) a un parfum colonialinsupportable», commentera plustard Hend Sadi.

Mais d’abord, pourquoi d’em-blée ai-je pensé à ce dernier ?Parce que de tous les militants detamazight que j’ai rencontrés– jesuis loin de les connaître tous,certes, et il serait présomptueuxd’établir un top de la militance —,il est celui qui me paraît fairepreuve de la plus grande constan-ce dans la défense de l’identité, dela culture et de la langue berbères.C’est aussi celui chez qui j’ai trou-vé ce mélange de ces deux élé-ments qui transforment une idéeen Cause : la passion tamisée parla rationalité et la logique boostéepar la passion. Il sait être militant

de base, comme on dit, et poli-tique. Coller des affiches et élabo-rer une stratégie !

Et, à ce que je sache, depuisqu’il a ouvert les yeux sur lemonde, il se bat pour cette idéedevenue un idéal, puis enfin unbut : la reconnaissance de tama-zight par un pouvoir qui, de BenBella à Bouteflika, alterne larépression, la ruse et encore larépression pour ne pas avoir à yrépondre.

Hend Sadi fait partie de ces mili-tants qui, depuis le lycéeAmirouche qu’il a commencé à fré-quenter au milieu des années 1960à Tizi Ouzou, jusqu’à ce jour, a étésur tous les fronts — politique,culturel, intellectuel – où se défen-dait, contre la doxa de la domina-tion arabo-islamique, l’antérioritéde l’identité berbère en Afrique duNord.

Par nécessité argumentativeimposée par la réflexion et l’actionmilitantes, mais aussi par curiositéintellectuelle, il a touché à l’histoi-re — il est incollable sur celle dumouvement berbère —, à l’anthro-pologie, un peu à la linguistique etmême à la littérature. Son ouvrageMouloud Mammeri ou la Collineemblématique (Editions Achab) estla somme de tout cela, de tout cequ’il a acquis dans une recherchequi remonte à son adolescence.Professeur de mathématiques àl’université, il sait donner préci-sion et rigueur à sa réflexion.

Cela fait quelques années quenous discutons tous les deuxautour de l’Association de cultureberbère (ACB) et je peux témoi-gner que la revendication berbèreoccupe une place dominante chezlui. Tout l’y rattache… C’est sonhabitus... Il n’est pas le seul, fort

heureusement, mais chez HendSadi, c’est comme une inspirationde tous les instants.

Je crois l’avoir entendu confierune fois que, au vu de l’enchaîne-ment des circonstances, il ne ver-rait pas de son vivant aboutir lecombat pour la reconnaissance detamazight.

C’est pourquoi il a été la premiè-re personne dont je voulais avoirles impressions. Bien sûr, il a étécontent, confiera-t-il, à l’annoncede la nouvelle. A la lecture destitres des journaux, il a d’abordpensé que le but était enfin atteint.Mais le sentiment ne dura que letemps, bref, qui le séparait de lalecture du désormais fameuxarticle 3 bis. : «Non seulement jene suis pas content, mais j’ai trou-vé que c’est, comme disent lesjeunes, du “foutage” de gueule.»

Explications : «D’abord, il y atoujours cet aspect “bis”, strapon-tin. L’article 3 bis, comme tous lesmilitants l’ont relevé, est jetable.On peut parfaitement, au détourd’une révision, s’en défaire, ce quin’est pas le cas de l’islam, religiond’Etat, et de la langue arabe,langue officielle de l’Etat. »

Et tamazight, langue officielle,de quoi donc ? «J’ai lu beaucoupde choses sur la question du sta-tut des langues et je n’ai jamaisrencontré un statut pareil delangue officielle qui ne soit pascelle des institutions.»

Il y a manifestement une ruse.Reconnaître pour neutraliser. «Ilsse sont inspirés de la Constitutionmarocaine qui considère l’arabecomme langue officielle de l’Etat ettamazight, patrimoine commun.»Pirouette constitutionnelle ! «LesCanadiens, qui ont une réflexionpoussée sur la question des

langues, disent qu’une langue offi-cielle qui n’est pas celle d’un Etatest un non-sens.»

Autres détails : «Il est dit quepour que ça devienne effectif, ilfaut des lois, le temps, etc. Ça veutdire qu’il n’y a même pas la volon-té politique. On a vu comment ilsont réalisé l’arabisation. Ils ontfoncé sans réfléchir à la faisabilité.Tandis que là, on sent l’absencede cette volonté politique.»

Hend Sadi s’énerve devant tantde mauvaise foi : «On parle deconstantes nationales. Tamazightest la seule constance dans cepays depuis des millénaires. Et enplus, tamazight est langue officiel-le depuis 138 avant J.C., depuisque le roi Micipsa l’a gravé au fron-ton d’édifices royaux à Douga. Onpeut le vérifier dans les musées.L’accès y est gratuit, si les officielsveulent bien se donner la peine.»

Suite au prochain numéro,comme on dit. Car il y aura forcé-ment une suite.

A. M.

Le désenchantement de Hend Sadi

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

Nouvelle Constitution. Ne nous emballons pas ! Rienn’est encore joué. Elle n’a toujours pas été…

… authentifiée et certifiée signée par Abdekka !

Y a personne dans les parages ? Personne quiécoute ? Personne devant ? Personne derrière ?Personne sur les côtés ? Personne sous le par-quet ? Bien. Je vais pouvoir parler, m’exprimer,mais à voix basse, tellement j’ai peur. J’en trembleencore. Vous avez lu les chiffres et entendu ladéclaration du gouverneur de la Banque d’Algérie ?Jusque-là, et à quelques petites encablures de troisdécennies dans ce métier, je ne l’avais jamaisdemandé. Là, je vais le faire, quitte à ternir gravemon image de démocrate et d’ennemi acharné del’arbitraire et de l’embastillement de la liberté deparole : Laksaci, il faut l’enfermer. Oui ! L’ENFER-MEEEEER ! Et zut ! Je me suis oublié et j’ai crié àtue-tête. En même temps, il l’a bien cherché aussi.Il m’a provoqué. Mais comment peut-on faire peurainsi à toute une population ? Il est arrivé avec sonregard triste de fin du monde et il a égrené seschiffres, avant de conclure à la fin proche del’Algérie. Puis, il est reparti libre. Non ! Désolé ! Ilne peut pas foutre les chocottes à 40 millions de

pauvres, de déshérités et s’en aller librement. Caseprison ! Quitte à l’enfermer dans un coffre de sa«propre» banque. Qu’importe les moyens. Detoutes les façons, à l’entendre, nous n’aurons plusles moyens de rien dès demain. Même pas de quoiacheter un calendrier pour y vérifier si l’on est déjàdemain. A croire que ce gouverneur a vraiment prisAbdekka au mot lorsque le châtelain a exigé descommis de l’Etat et du gouvernement qu’ils disentenfin la vérité au peuple. Yaw ! Ts’laâkel (ouais,maintenant, je peux, c’est langue officielle et natio-nale, na !). Khouya Laksaci, tu ne pensais tout demême pas que Abdekka était sérieux lorsqu’il appe-lait à dire la vérité ? M’enfin ! Tu sors d’où ? Depuisquand il faut croire sur parole quelqu’un qui n’en aplus, qui ne parle plus depuis l’âge d’or du cinémamuet ? Allons ! Allons ! Gouverneur ! Revenezaux… affaires ! Ressaisissez-vous. Dites-nous quetout va bien. Que nos caisses peuvent affronter lespires krachs financiers que la terre ait connusdepuis l’invention du troc par l’homme de Cro-Magnon. Dites-nous vite tout ça, sinon, hop ! Dansle coffre. Avec, suprême supplice, interdictionmême d’y fumer du thé pour espérer rester éveillé àce cauchemar qui continue.

H. L.

S’il y en avait un qui ne devait surtoutpas croire Abdekka, c’est bien lui !

Par Arezki [email protected]