dossier présentation de "la bande à léa"

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Théâtre de marionnettes itinérant se déplaçant avec sa salle gonflable. Pour écouter la musique : http://www.myspace.com/labandealea

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LA BANDE A LEA

Théâtre de marionnettes

DOSSIER DE PRESENTATION

TABLE DES MATIERES

1. Introduction : les valeurs que nous souhaitons insuffler à notre projet (p. 3, 4)

2. Informations pratiques (p. 4) 2.1. Titre du projet 2.2. Tranche d’âge à laquelle s’adresse le spectacle 2.3. Coordonnées du porteur de projet 3. Historique de la Compagnie (p. 5, 6) 4. Extraits de presse des spectacles précédents (p. 7)

5. Synopsis des deux premiers spectacles (p. 8) 6. Dossier dramaturgique et scénographique (p. 9 à 22) 6.1. Concept du projet (p. 9, 10) 6.2. Scénographie (p. 10, 11) 6.3. Présentation des personnages et de leur dramaturgie (p. 12, 13, 14) 6.4. Création des marionnettes (p. 15, 16, 17) 6.5. Conception des décors et accessoires (p. 18 à 21) 6.6. Rôle de la musique dans le projet (p. 21, 22) 7. Composition de l’équipe artistique - Distribution (p. 22) 8. Perspectives de diffusion (p. 23) 9. Prestations, suggestions, contacts (p. 24)

10. Fiche technique (p. 25)

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1. INTRODUCTION

LES VALEURS QUE NOUS SOUHAITONS INSUFFLER A NOTRE PROJET

« Quand un enfant a une angoisse, il ne faut pas lui en parler directement, il faut lui dire : viens, je vais te raconter une histoire » (B. Bettelheim) STIMULER L’IMAGINATION DES ENFANTS

Nous savons que le jeu symbolique, plus qu’un simple jeu, permet à l’enfant entre 2 et 6 ans de se construire. Durant cette phase, l’adulte est là pour l’emmener vers de nouvelles découvertes et nourrir son psychisme. Sur ce chemin d’exploration, le théâtre de marionnettes y a un rôle à jouer ; celui de stimulant.

CONSIDERER LES ENFANTS COMME UN PUBLIC A PART ENTIERE Les enfants sont des adultes à en devenir mais pas de mini-adultes avec des besoins réduits ; ils sont un public différent avec eux aussi leurs propres besoins dramaturgiques, propres à leur développement. Voilà pourquoi chaque étape de la création nous semble indispensable à soigner.

OFFRIR UNE QUALITE EQUIVALENTE QUELQUE SOIT LE LIEU ACCUEILLANT Voir perspectives de diffusion. (page 25)

ASSURER LA CONTINUITE D’UN METIER Conscients des bases qui fondent le théâtre de marionnettes, nous n’avons pas la prétention de révolutionner le domaine, mais plutôt de le servir. Nous voulons suivre avec respect les traces empruntées par nos prédécesseurs et nous en avons évidemment rencontrés plusieurs et plus particulièrement Monsieur Marcel Orban. Non avare de nous livrer ses propres expériences (« pourquoi demander à quelqu’un d’inventer une brouette quand elle existe déjà » dixit M. Orban), ce dernier, d’une énorme disponibilité nous a guidés sur le chemin de notre création. Ce dossier est l’occasion pour nous de le remercier vivement. Y apporter notre touche (originale et non des moindres) bien sûr mais en préservant les rituels du théâtre de marionnettes.

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PRESERVER UNE CERTAINE LIBERTE PAR L’ECHANGE INTERDISCIPLINAIRE

AFIN DE FAVORISER LES CREATIONS ORIGINALES

Il nous semble indispensable de préserver une certaine liberté essentielle à toute création artistique. Cette liberté, nous l’avons rencontrée grâce à notre A.S.B.L. « Les Terribles Enfants » et à ses contacts développés depuis 10 ans déjà. Cela offre à notre projet un univers hyper créatif, totalement nouveau, artisanal et original tant au niveau de la conception que de la réalisation. Comédiens, chanteurs, metteur en scène, musiciens, plasticien, graphiste, décorateur, auteurs, se sont réunis autour de ce même projet, en y apportant chacun sa grande motivation. Cette équipe nous offre la liberté de faire face aux imprévus, adaptations, améliorations et renouvellements éventuels. Notre compagnie par la diversité de ses acteurs se veut souple, flexible ; ceci dans le but de favoriser les créations artistiques.

COMBLER NOS BESOINS D’EXPRESSIONS ARTISTIQUES ET S’AMELIORER Il serait hypocrite de ne pas vous faire part de notre motivation. En effet, étant encore un peu de grands enfants nous-mêmes, le monde de l’enfance nous fascine. Ayant pour la plupart d’entre nous des enfants, cette démarche est certes, un grand cri d’amour qu’il leur est adressé mais pas seulement. Nous ne souhaitons pas travailler avec des enfants par hasard… Par nos activités, nous avons, chacun, été amenés à nous y approcher, à nous y frotter, à les apprécier. Force est de constater que les enfants sont un public spontané, sincère, sans préjugé mais non pour autant sans exigence ! Aucun faux-semblant n’est admis avec eux… Ils ne font pas de cadeau. Il convient donc pour nous, de revenir à l’essence même de nos arts en y ôtant tout parasite pour tenter d’être le plus authentique possible … Quelle magnifique école pour tous !

2. INFORMATIONS PRATIQUES 2.1. Titre du projet : Nous avons cherché un nom représentatif de notre projet alliant un côté dynamique et un autre en rapport avec le monde de la marionnette… LA BANDE A LEA… s’est unanimement imposé. 2.2. Tranche d’âge à laquelle s’adresse le spectacle : 3 à 6 ans 2.3. Coordonnées du porteur de projet : Jean-François Jacobs : rue Chainisse, 13 – 5030 Beuzet / Tél : 0472/93 05 80

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3. HISTORIQUE DE LA COMPAGNIE

« Les Terribles Enfants » A.S.B.L.

Evénements multidisciplinaires :

En juin 2004, le Festival des Arts Mort-Nés,

En mars 2005, les Terribles Enfants Invitent …

En avril 2005, Carte Blanche aux Terribles Enfants.

Cela fait presque dix ans maintenant que les « Terribles Enfants » produisent ou participent activement à des spectacles, des événements, expositions, dessins animés, théâtre pour l’enfance, concerts ; dont la plupart ont comme pierre angulaire la création originale.

Les activités artistiques décrites ci-dessous ont été subventionnées en partie par la Communauté française de Belgique. Cette liste non exhaustive, ne prend pas en compte les dossiers déposés qui n’ont pu voir le jour faute de subventions adéquates.

Théâtre, concert, BD et littérature :

Gigi ou la cage aux loups (théâtre)

Wait and see : le clown (théâtre)

Avalanche (théâtre)

Non Affolato (concerts)

Les Enfants Terribles de Jean Cocteau (théâtre)

Amor Tropical (concerts)

Raconte-moi mon histoire (théâtre)

Mea Culpa (roman)

Aux petites heures (concerts)

Il y avait quelque chose dans le noir qu’on n’avait pas vu (nouvelle radiophonique)

Ratinet fait de la musique (spectacle de marionnettes pour le théâtre du Ratinet)

Les Autruches (théâtre forum avec la Cie Le Tétras-Lyre)

Bruxellose (roman)

Le Trou (théâtre)

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L’avis des jeunes (théâtre)

La quête de Tinlu (spectacle de marionnettes pour le théâtre du Ratinet)

Perrine et Jeanmi (concerts, 3ème

Prix de la Biennale de la Chanson française 2004)

Jeanmi (concerts, finaliste de la Biennale de la Chansons française 2006)

Saule & les Pleureurs : programmation (concerts)

My Second Skin (concerts)

Le Festival des Arts Mort-Nés (24 représentations dans 7 lieux en 7 jours + expos)

Wild Party (théâtre jazz)

Pascal Mohy quartet (Jazz)

Les écrivains d’aujourd’hui, tu connais ? (théâtre-réalité avec expo interactive)

Aargh ! (édition et diffusion d’un fanzine poétique illustré, 12ème numéro, 15 auteurs)

Nos Restes, Temps Morts (2 livres auto-édités par le collectif Nos Restes en collaboration avec les Terribles Enfants, disponibles chez Tropismes, Quarantaine, Brüsel,…)

Direction artistique du Théâtre du Ratinet (de 2006 à 2009)

Le monde et Nous (théâtre) spectacle pluridisciplinaire vidéo, danse et théâtre

Marionnettistes et régisseurs pour plus de 800 représentations de spectacles de marionnettes via le théâtre du Ratinet.

Tournée Générale (Tournée de plusieurs spectacles de chansons, théâtre, marionnettes, spectacle-dégustation,.. en Mayenne, Bretagne et Ardennes franco-belges) en collaboration avec la Cie le Tétras-Lyre.

Le petit Musulman Illustré (création en 2006, reprise en 2007) Spectacle de théâtre qui raconte la religion musulmane vue part de jeunes belgo-marocains.

Entre rêve et Cauchemar Supervision du projet artistique dans le cadre " Le théâtre vu par les enfants" (2008) à l'espace communautaire aux Radis-Marolles. Produit par l’asbl Contact 2103

Z « Chaos et Fantaisie » Premier album de Z (ex Jeanmi) en coproduction avec Rudy Coclet sorti sous le label, Topsy-Turvy Records. (Concert Francofolies 2009)

Ô Dieu (Théâtre, depuis 2008) préparatif du spectacle pluridisciplinaire, écriture et production.

Le Cercle de Craie Caucasien (théâtre)

Eisbar : (Livre d’art) explorant l’encre de chine et la matière du papier.

Lendemain de veille (musique, chanson française) Maquette album « Lucide Ivresse » (2009)

Quand le temps s’arrête, rien ne change… (Roman illustré) sorti en septembre 2009.

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4. EXTRAITS DE PRESSE DES SPECTACLES PRECEDENTS

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5. SYNOPSIS DES DEUX PREMIERS SPECTACLES

LEA EMMENAGE

Monsieur Flop, magicien émérite,

vous présente « La Bande à Léa ».

D’un coup de baguette magique, il

vous ouvre les portes de l’univers de

Léa. Léa qui, aujourd’hui, emménage

dans une nouvelle maison ; l’occasion

rêvée pour décorer sa chambre à son

goût. Mais voilà, cette chambre, il va

falloir la partager avec son grand

frère P’tit Louis et devoir donc

trouver quelques compromis... Ce

qui, avec un peu de bonne volonté,

avec le coup de pouce de Monsieur

Flop et quelques notes de musique ne

sera pas trop difficile à trouver. Après

un emménagement fatigant, las de

toutes ces émotions, Léa et P’tit

Louis décident d’aller se coucher et

de profiter d’un repos bien mérité...

Sauf que... La chambre est déjà

habitée... Par une étrange boule jaune

qui, heureusement, se révèlera être

une grande mélomane.

LEA ET LA FORÊT

ENCHANTEE

Léa et P’tit Louis, à peine

réveillés, après avoir taquiné

Monsieur Flop dès le saut du lit,

ont déjà leurs repères dans leur

belle nouvelle chambre.

Cependant, Léa commence à

trouver le temps long… Elle ne

pense qu’à une chose : agrandir sa

bande de copains. Aussi, elle

décide de partir à l’aventure dans

la forêt voisine… Mais cette forêt

regorge de personnages

mystérieux… Certains disent, et

P’tit Louis ne démentira pas,

qu’elle est « enchantée »… C’est

donc seule que Léa se promène

dans le bois et finit par se

perdre… Tandis que dans le coin,

rôde un loup à l’affut de son petit

déjeuner… Un loup tellement

mystérieux qu’il est…

végétarien !

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6. LE DOSSIER DRAMATURGIQUE & SCENOGRAPHIQUE

6.1. Concept du projet :

Il y a de magnifiques spectacles pour le jeune public en Belgique qui tournent un peu partout. Les spectateurs viennent nombreux et repartent souvent émerveillés par la créativité des artistes impliqués dans ce noble art... Le décor semble idéal. Cependant, il reste beaucoup de choses à faire et nous souhaiterions apporter notre pierre à ce bel édifice. Comment ? En répondant à une demande qui existe ! Nous voulons aller à la rencontre des enfants qui n’ont pas accès ou difficilement aux salles de représentations où se produisent généralement les spectacles de la jeune enfance. L’objet social : Nous souhaiterions proposer un théâtre de marionnettes itinérant avec la particularité d’offrir en déplacement et quel que soit l’endroit qui nous accueille, des représentations d’une qualité identique à un théâtre professionnel sédentarisé. En effet, on se déplacera évidemment avec notre castelet, mais également avec notre salle de théâtre gonflable (pour répondre au problème récurrent des salles n’ayant pas la possibilité d’offrir une obscurité totale). Nous voulions trouver la bonne excuse dramaturgique afin que notre salle gonflable ne soit pas la réponse à une réalité de terrain même si ce sont celles-ci qui délimitent la crédibilité du projet (les écoles, par exemple, ne sont pas équipées pour recevoir un spectacle professionnel), mais plutôt la conséquence d’une démarche artistique. L’objet artistique : Pitch : “Léa est une petite fille qui quand elle s’ennuie, se raconte des histoires...” A partir de cela, tout est possible... Un petit frère adorable qui l’accompagne au piano, son instrument soliste se transforme en musique d’orchestre. Une forêt enchantée où l’on y rencontre des arbres qui parlent... Peu... Mais qui parlent. Un loup végétarien, fin cuistot

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et amateur de reggae, une mouche phosphorescente qui scatte comme une folle... Nous tenons le prétexte à nos histoires, nous avons notre leitmotiv... Il y a un monde à construire autour de l’imagination de Léa, un monde qui lui appartient, un monde dont on a tous un peu rêvé... Un monde qui se chante... Le spectateur n’entre pas vraiment dans une salle de théâtre, mais plutôt dans l’univers de Léa... Tout en restant énigmatique et sans frontière, l’idée est simple et se devait de l’être. Pour expliquer l’univers, il suffit de lever la tête au ciel... Et le mystère commence... L’aspect technique : L’infrastructure peut paraître lourde à déplacer, mais elle ne l’est pas tant que cela (la salle se gonfle en 20 min). Cependant, pour proposer un acte artistique plus conséquent, nous proposerons un forfait de deux histoires (indépendantes, mais qui se suivent) de 35 minutes au lieu d’un seul spectacle en deux parties de 25 minutes. 6.2. Scénographie:

Mais où sommes-nous et que voyons-nous ?

Nous sommes dans l’imagination de Léa (notre héroïne), dans son univers. La salle gonflable représente concrètement cet univers. Le spectacle commence dès l’entrée dans la salle où les lumières projetées sur les différentes boules à facettes sont autant d’étoiles dans le ciel de Léa.

Nous sommes à l’intérieur de quelque chose. Le spectateur découvre cet univers par le biais de notre lucarne où les aventures, sorties directement de l’imagination de Léa, se déroulent.

L’harmonie.

La mise en lumière, la bande son, les décors, les accessoires, les marionnettes, leurs costumes, le castelet, la salle gonflable, le texte, les chansons ; sont autant d’éléments qui ne doivent faire qu’un !

Dans une chorale de vingt personnes, si quelqu’un chante faux, on ne se dit pas qu’il y en a dix-neuf qui chantent juste. On n’entend que la fausse note…

Nous avons le souci du détail et les personnes adéquates pour relever ce défi qui se doit avant tout d’être harmonieux. Même si cela complique parfois un peu notre travail, cela doit toujours donner l’impression de rester simple, de sonner juste.

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Pour prendre un exemple concret, la couleur des costumes des différents personnages est choisie en fonction des décors qui sont utilisés.

Bien entendu, chaque personne qui compose notre équipe a son mot à dire, mais le professionnalisme et l’expérience de Laurent Carpentier (coloriste de l’agent 212, Cupidon, ses nombreux tableaux…) et de Nathalie Salaméro (chef de l’atelier peinture de l’opéra de la Monnaie) dans le domaine de la mise en espace et de l’équilibre d’un plateau sont autant de piliers sur lesquels on peut se reposer en toute confiance.

Le « savoir faire » n’est pas tout, il faut que la technique suive.

Nous avons été particulièrement attentifs à offrir à nos futurs spectateurs des conditions optimales de représentation. La régie lumière est particulièrement soignée (possibilité d’une trentaine de petits projecteurs afin de mettre en évidence ce qui doit l’être).

La musique (originale et qui a une importance prépondérante dans nos spectacles), mixée en studio professionnel, est le lien auditif et émotionnel entre l’univers de Léa et le jeune spectateur. Là aussi, le matériel de diffusion se doit d’être de la meilleure qualité.

Les maitres-mots de notre scénographie sont : Unité, harmonie et équilibre

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6.3. Présentation des personnages et de leur dramaturgie :

Léa est une petite fille de 4 ans qui pour trouver le temps moins long, s’invente des histoires. Léa est gaie, volubile et il faut le reconnaître un peu « Madame je sais tout ». C’est une meneuse, décideuse qui prend les choses en main. Tous les enfants de cet âge ont un pouvoir d’imagination incroyable ; Léa, en est un bel exemple ; c’est le moteur de chaque histoire. C’est elle qui emmène le spectateur dans ses rêves. Dans ses histoires, il y a un certain Monsieur Flop, magicien émérite qui vous présente: « la bande à Léa ».

Monsieur Flop, sorti tout droit de la tête de Léa, est l’adulte de sa bande, tel qu’elle se l’imagine, au service des enfants ; il est là pour expliquer aux spectateurs, les codes à suivre lorsqu’on assiste à un spectacle de marionnettes (comment intervenir, ….). Il est le pédagogue, la solution de facilité quand la situation s’y prédispose (par exemple : il met de la magie dans le spectacle quand on pourrait s’attendre à un banal changement de décor). C’est aussi un grand diplomate, un mentor de l’interactivité, sorte de guide discret et bienveillant. Mais il y a aussi P’tit Louis, 5 ans, qui l’accompagnera au fil des aventures avec ses bonnes intentions et sa mauvaise foi. Le grand frère imaginé par Léa est un anti-héros, petit de taille. P’tit Louis est peureux et gourmand ; des caractéristiques contre lesquelles tout un chacun doit aussi lutter. Léa joue avec lui de son côté protecteur. P’tit Louis et Léa sont très différents, ce qui apporte du conflit et donne du piment à leur relation (aux histoires aussi) mais leurs différences finissent toujours par les rapprocher et par renforcer le lien fraternel. Ses aventures seront ponctuées de musique ; Léa adore chanter et P’tit Louis l’accompagner au piano ; ils ne s’en priveront pas.

39500

039500

P’Tit Louis : marionnette à gaine

Léa, marionnette à gaine

Monsieur Flop : marotte

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Afin de pénétrer dans le monde fantasque de Léa et ainsi rencontrer ses futurs amis, en passant du loup végétarien … Personnage récurrent des contes et histoires pour enfants, sa présence est plus qu’emblématique ; Derrière cette apparence un peu hostile (grandes dents, …) se cache un grand cœur, amateur de reggae. Ce loup végétarien est détendu et sympathique. Il jardine et cuisine ses propres légumes bio. Il soulève les thèmes suivants : les préjugés liés à l’apparence, la différence, la tolérance. Mais aussi des thèmes liés à son mode de vie, en symbiose avec la

nature : le respect de l’environnement, la culture bio, …

à la mouche SKA,

Elément perturbateur et obstacle. Ska empêche Léa d’atteindre ses objectifs. Elle va donc apporter rebondissements, mais aussi drôlerie aux spectacles. Léa va devoir ruser pour contourner cette mouche impertinente et folle. Ska est un personnage surprenant ayant le sens du spectacle. Par son aspect phosphorescent, elle apporte (et c’est là toute sa contradiction, ce qui fait son charme) un peu de poésie par ses voltiges acrobatiques et musicales (car ajoutons que Ska est une « scateuse » hors pair).

En osant un petit détour par la forêt enchantée, Y rencontrant au hasard, un arbre à l’accent suisse…

L’audace de Léa sera récompensée, au fil des aventures, elle agrandira sa bande d’amis.

L’arbre est immobile mais assez intelligent ; il a un esprit de déduction incroyable, et quand il parle, il est efficace ; son leitmotiv : « je parle mais peu ». Par ce personnage, Léa met en exergue les savoirs que tout un chacun peut développer quel que soit son état.

Le loup végétarien : Marionnette à gaine équipée d’un système de levier pour l’ouverture

de la mâchoire

Ska : marionnette à tige téléscopique

L’arbre : élément fixe à poser sur le décor

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ou une jolie fleur,

La fleur quant à elle n’arrête pas de parler avec une voix tellement aigüe et hystérique qu’on ne la comprend pas. Est-ce que crier pour se faire entendre mène à quelque chose ? Comment exprimer ses frustrations autrement ? …Tant de questions auxquelles Léa tentera de répondre. Léa véritable révélatrice de talents.

Le spectateur au lieu d’entrer dans une salle habituelle, entrera directement dans le monde imaginaire de Léa ; Concrètement, ce monde sera représenté sous forme d’une structure gonflable jolie et accueillante offrant les qualités d’une vraie salle de spectacle rendant ainsi possible le « noir » complet et permettant au spectateur de recevoir au mieux les jeux de lumières, les histoires. Le castelet y sera attenant et contiendra tout le matériel technique (lumières et son) nécessaire aux représentations.

La fleur : marionnette à …tige

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6.4 Création des marionnettes Les étapes de fabrication d’une des marionnettes (SKA pour l’exemple) évoquées par Laurent Carpentier : J’ai commencé par dessiner le croquis de la marionnette sur bases du profil dramaturgique fourni par les auteurs :

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J’ai sculpté la structure principale dans du polyester en ayant, au préalable, construit une armature avec du fil de fer pour la solidité. Ensuite, j’ai recouvert cette structure en polyester d’une fine couche de résine (+/- 1mm / matériaux à 2 composants) et ai ajouté certains détails en l’appliquant de telle sorte à obtenir une excellente solidité une fois sèche. Sur la photo 3 toute la résine est quasiment posée.

J’ai alors ajouté les deux bras, les mains, le tout articulé par des fils de fer ainsi que le tour des ailes (aussi en métal). Photo 8 : J’ai posé une première couche de peinture ; d’abord, une couche de primaire et ensuite les couleurs à l’acrylique.

J’ai ajouté les ailes que j’ai travaillées en silicone. Photo 9 & 10 : j’ai testé l’efficacité de la peinture phosphorescente. Finalement ne restait plus qu’à habiller SKA d’une petite écharpe en coton (pour ne pas qu’elle attrape froid) pour faire plus pilote acrobatique

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Arrêts sur chaque étape de fabrication des autres marionnettes : P’tit Louis

Léa

Monsieur Flop

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6.5 Conception des décors et des accessoires

Comme pour le reste, notre souci principal est de garder une ligne de conduite qui donne à l’ensemble du spectacle une unité artistique et sa propre personnalité. Aucun décor ou accessoire n’est copié de quelque chose, ils sont tous une création originale.

Liste :

Décor Forêt

Décor Chambre

Lits (2)

Commodes (2)

Morceaux de chocolat (3)

Petites boites en carton style caisse de déménagement (5)

Tasses pour la soupe (3)

Piano à queue

Crayon

Doudou

Sucette rouge

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C’est encore une fois Laurent Carpentier qui a la fonction de dessiner tous les décors et les accessoires.

Ensuite, pour la réalisation, c’est Nathalie Salaméro qui s’en occupe. Il est certain que sa fonction au sein de l’opéra de la Monnaie comme chef de l’atelier peinture nous procure un accès à tous les métiers artisanaux dont nous avons besoin. Elle est notre relais, mais aussi et surtout la personne hyper compétente pour donner vie aux dessins de Laurent. C’est elle qui reproduit sur toile suivant la méthode “aux carreaux” notre forêt magique, la chambre de Léa (toile sur bois),

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C’est Nathalie qui a aussi dessiné le plan de notre castelet et qui l’a construit (avec l’aide de Renaud de l’atelier menuiserie).

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De nos « Fly cases » pour le transport de notre théâtre de marionnettes itinérant, au piano de P’tit Louis, en passant par les différentes toiles du décor, c’est elle qui supervise et réalise avec grand soin et beaucoup de talent le décorum de « La Bande à Léa ».

6.6. Le rôle de la musique Note de Seb Maret (compositeur, arrangeur et musicien) et Florence Bondroit (chanteuse, auteur, mélodiste). Les enfants d’aujourd’hui ont souvent un certain bagage musical grâce au développement des nouvelles technologies et à l’accessibilité de la musique. Ils ne se cantonnent plus à du Dorothée et sont très ouverts à tout type de musique … Cette diversité musicale est perceptible en télévision (Ex : musiques de Jimmy Neutron, Bob l’éponge,….), au cinéma (Monstres et compagnie, … la plupart des nouvelles productions). On y entend des musiques très variées (classique, jazz, funk, rock,…) qui ne sont pas que « roses bonbon » avec des guitares distos, de vrais instruments, des chants parfois décalés, des accompagnements sophistiqués jouant de toutes les palettes sonores possibles et imaginables…. En ce sens, Mancini en composant la B.O. de la panthère rose est pour nous une référence en totale adéquation avec nos valeurs (voir page 3 : « les enfants, un public à part entière »); sa musique jazz n’est pas un succédané de musique pour grands, une musique infantilisée mais une vraie composition jazz avec des arrangements aussi soignés et complexes que les musiques dites « pour adultes ». La musique ne doit pas tout dire, être un pléonasme dans le spectacle. Les marionnettes conçues par Laurent Carpentier ont un style très naïf mais ce n’est pas pour autant que les personnages le sont totalement … Voilà pourquoi l’écoute de la musique seule peut parfois surprendre … Considérant l’univers des personnages et leur personnalité, nous tentons de les étoffer tout en visant un aboutissement cohérent. La musique est aussi un vrai fil conducteur, ponctuant les spectacles, apportant sa propre énergie, soutenant le rythme et optimalisant l’interactivité. Avec les décors et les bruitages, elle aide à définir l’ambiance (chants d’oiseau, sirènes de police,…).

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La musique se décline par des sonorités amusantes et variées (xylo, harmonica, ukulélé, Rhodes, …) alternant les styles musicaux selon les besoins dramaturgiques. Léa en écrivant et chantant, P’tit Louis en composant et jouant du piano, mettent leurs efforts en commun pour offrir de jolies chansons aux spectateurs et aux amis de leur bande. Ensemble, ils montrent l’enrichissement mutuel et le plaisir partagé que permet la connaissance de la musique et d’un instrument.

7. COMPOSITION DE L’EQUIPE ARTISTIQUE (distribution)

Porteur du projet : Jean-François Jacobs Direction administrative : Florence Bondroit Direction artistique, mise en scène : Jean-François Jacobs Marionnettistes : Jean-François Jacobs/Florence Bondroit Auteurs des spectacles : Jean-François Jacobs/Florence Bondroit Création et réalisation des marionnettes, accessoires: Laurent Carpentier (Agent 212, Cupidon,…) Création des costumes : Laurent Carpentier Fabrication des costumes : Christelle Pedrinelli Conception, fabrication du Castelet, décors & scénographie : Nathalie Salamero (chef de l’atelier peinture de l’Opera de la Monnaie). Régisseur son et lumières : Seb Maret Compositeur, arrangeur et musicien : Seb Maret (Liben, Z) Musicien additionnel sur chanson phare : Gilles Masson (Saule) Enregistrement et mixage (Studio Caraïbes) : Bastien Friquet Mélodiste, auteur & interprète des chansons : Florence Bondroit Responsable du graphisme, de l’image et du site internet : Laurent Carpentier Coordination : Jean-François Jacobs/Florence Bondroit

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9. PERSPECTIVES DE DIFFUSION Il y a quelque chose de primordial dans ce projet, c’est son aspect social. Nous souhaitons proposer un spectacle professionnel dans des conditions professionnelles à un maximum d’enfants de la Communauté française âgés de 3 à 6 ans... Malheureusement, tous les enfants n’ont pas des parents qui les emmènent au théâtre.... Surtout à cet âge...

Heureusement, tous les enfants doivent aller à l’école... De nombreuses écoles maternelles souhaiteraient accueillir de « vrais » spectacles, mais faute d’infrastructure ne peuvent le faire ou du moins pas dans des conditions professionnelles. En effet, peu de salles d’école disposent d’un système pour les occulter et dans ces conditions les jeux de lumières par exemple, indispensables dans presque tous les spectacles, sont amoindris, voir oubliés : la qualité du spectacle s’en ressent, le spectateur est alors lésé. Nous pourrions également parler du problème du panneau de basket de la salle de gym qui arrive dans le champ visuel du jeune spectateur lors de la représentation ou encore du bruit du réfrigérateur quand il faut jouer dans le réfectoire…

Il ne nous fallait donc pas seulement transporter notre spectacle, mais aussi, notre salle de théâtre de marionnettes (de 130 places assises avec une majorité d’enfants, s’il y a plus d’adultes que d’enfants, il faudra se limiter à 110 personnes, voir détails dans le projet dramaturgique et scénographique). En emmenant avec nous une salle gonflable, facilement montable, transportable et surtout spécialement conçue pour accueillir au mieux les spectateurs, nous rendons possible le noir total et théâtral… Que nous jouions dans un magnifique Centre culturel ou dans une salle perdue d'Outsiplou, nous offrirons un spectacle de qualité identique avec le même cachet et la même envergure et cela sans aucune discrimination par rapport au lieu d’accueil.

Tout le projet tourne autour de cela, même s’il ne veut pas s’y limiter. Notre salle est un avantage et ne doit pas devenir un obstacle...

Si le lieu de représentation est déjà obscurci et que le nombre de spectateurs dépasse notre capacité d'accueil (cependant, il serait absurde de jouer notre spectacle devant une salle comble de 500 personnes... Le rapport de proximité serait réduit à néant et la communication en souffrirait trop... ), nous avons aussi prévu la possibilité de jouer uniquement avec notre castelet.

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10 : PRESTATIONS, SUGGESTIONS & CONTACTS

Notre forfait comprend : - 2 spectacles de 35 minutes :

1) Léa emménage

2) Léa et la forêt enchantée - L’installation complète du castelet et de la salle gonflable (voir formules : fiche technique : page 25) de la régie son et lumières. - La capacité de notre salle transportable est d’environ 80 personnes (majorité d’adultes) ou de 100 personnes (majorité d’enfants). L’accueil du public, la billetterie, les réservations et la publicité éventuelle est à la charge du programmateur. Cependant, nous mettons à votre disposition tous les supports promotionnels dont vous pourriez avoir besoin (affiches, flyers, musique B.O). Suggestions : Le prix indicatif est de 5€ par personne (gratuit <2 ans) et par spectacle. Chaque accueillant est libre de fixer un montant dégressif ou non, pour les spectateurs désirant assister aux deux représentations, ce qui est vivement conseillé. Informations complémentaires, tarifs et réservations : Jean-François Jacobs : 0472/93 05 80 Florence Bondroit : 0476/52 99 19 [email protected] www.labandealea.be

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11. FICHE TECHNIQUE POUR LE LIEU D’ACCUEIL

Accès à deux prises de courant (voltage domestique) branché sur deux secteurs différents.

Pour les salles non occultées :

Une pièce d’une superficie d’au moins :

Longueur : 11 mètres

Largeur : 6 mètres 50

Hauteur : 3 mètres 60

Pour les salles occultées / Avec la structure gonflable :

Un plateau d’une superficie d’au moins :

Profondeur ou largeur : 11 mètres

Largeur ou profondeur : 6 mètres 50

Hauteur : 3 mètres 60

Pour les salles occultées / Sans structure gonflable :

Un plateau d’une superficie d’au moins :

Profondeur : 2 mètres

Largeur : 6 mètres (possibilité moins)

Hauteur : 3 mètres 40

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