Visuel Publicitaire

Ce visuel publicitaire simple mais efficace permet, par la mise en scène d’un stylo mâchouillé, de dénoncer les tortures affligées aux journalistes. En effet, cette publicité de Reporters sans frontière a pour but de montrer par ce tic, marque du stress chez la plupart des personnes, que des journalistes sont maltraités (tout comme le stylo) dans certains pays où ils sont pris pour cible.

Cette activité commune à une grande partie de la population permet de faire un parallèle simple qui fait tout de suite comprendre le message au spectateur.Une affiche doit comprendre 3 éléments : un visuel, un slogan et une signature.

La photographie est prise en gros plan sur le bout du stylo qui a été mâchouillé par une per-sonne lambda. Le fond blanc, neutre, permet de ne pas perturber la lecture de l’affiche par le spectateur avec des éléments la surchargeant.

Un slogan est placé sur la droite du stylo et en bas à droite le logo de « reporter sans fron-tière » en Angleterre ainsi que la signature « Help us to free imprisoned journalists make a donation on RSF.org ».

La couleur rouge du stylo en théorie sans problème est ici le synonyme du sang versé des journalistes.

Accroche Coeurs

Cette photographie met en lumière un homme lors d’une parade tirant une remorque sur laquelle se trouve des sculptures de fer en forme de rhinocéros.

Le mystère plane dans cette photographie, plusieurs paramètres l’accentuent :La photo a été prise de nuit, la rue s’est retrouvée pratiquement dans le noir avant l’arrivée de la troupe. La fumée dégagée permet de cacher ce qu’il se passe autour et le feu en ar-rière plan éclaire la scène sans pour autant dévoiler les détails. La photographie a été prise en contre jour permettant d’accentuer le mystère en ne dévoilant que les formes, ce qui est renforcée par la fumée et le flou qu’elle instaure. Les ombres de la personne et de la remorque accentuent l’effet de mystère et d’obscurité de ce monde créé.

Un monde parallèle est mis à jour dans cette photographie, un monde imaginaire, obs-cure.La couleur vient accentuer cette impression par le noir, le rouge et le jaune, couleur du feu et donc signification de l’enfer.

Le flou créé par la fumée ainsi que le feu permet de focaliser le regard du spectateur sur le premier plan de la photographie et donc sur le personnage et son action.

Autoportrait

La photographie est prise en gros plan sur le visage pour que l’oeil ne se fixe que sur le portrait et non pas sur ce qui l’entoure. Cela est soutenu par le flou qui entoure le visage.

On peut voir ici 3 niveaux de flous s’accentuant : Le focus s’est réalisé sur les cheveux qui forment le premier plan, en second plan on peut

voir le visage de profil qui est flouté, enfin en arrière plan ce qu’il se passe autour au moment de la photographie est difficilement identifiable, le flou étant nettement plus accentué qu’au second plan.

Ces trois niveaux permettent d’obtenir une profondeur de champ qui permet de laisser une impression d’ouverture au spectateur, en effet, le flou permet à l’oeil du spectateur de se focaliser sur le portrait et non pas sur ce qui l’entoure.

L’utilisation du noir et blanc permet d’accentuer les contrastes. Le fond est plutôt lumi-neux par la prédominance du blanc alors que le premier plan est plutôt foncé, cela permet à l’œil de se focaliser sur le premier plan pour basculer au second plan dans un deuxième temps. Le noir et blanc permet donc de focaliser l’œil sur le visage grâce au contraste ainsi qu’au flou.

Désert routier

Cette photographie montre le désert d’une route au milieu de la forêt canadienne. Cette photo présente deux aspects séparés par la ligne d’horizon formée par la route.

Ici, j’ai décidé de prendre cette photographie en laissant L’appareil à terre dans le but d’augmenter la profondeur de champ du paysage. En effet, on peut y voir les deux traits de la ligne centrale qui vont se rejoindre à la ligne d’horizon pour approfondir l’aspect de pers-pective.

Sur la partie supérieure, la convergence des marquages au sol amène l’oeil du spec-tateur sur la forêt. Le ciel prend ici une grande place, d’ailleurs la proportion du ciel et du bitume est sensiblement la même.

On peut donc voir que deux univers s’entremêlent dans cette photographie : la nature et la construction de l’homme.

La Paresse

Cette photo représente un chat endormi. Je me suis concentrée sur la tête du chat expression du calme et du bien-être.

Cette photographie présente trois plans plus ou moins distincts : au premier plan, nous pouvons voir les pattes du chat, celles-ci sont floutées car le focus a été réalisé sur la tête du chat pour retranscrire au mieux le sommeil du chat. Le troisième plan est constitué du dos du chat. Ce focus permet de créer des zones de flou afin d’attirer l’oeil du spectateur sur la tête du chat dormant et retranscrire ainsi le calme et le bien-être lors de son sommeil.

De plus, ces deux niveaux de flous, entourant la tête du chat, permettent d’obtenir une profondeur de champ ce qui va focaliser le regard.

En ce qui concerne l’utilisation du noir et blanc, cela permet de faire ressortir les contrastes de pelage du chat et d’avoir un fond noir.

L’homme face à la nature

Cette photographie représente une personne assise sur le bord d’une pompe à essence regardant la nature.

L’impression de solitude et d’évasion ressort de cette photographie : une seule pompe à essence avec son propre lampadaire au beau milieu de la nature.

La photographie prise en format portrait permet d’avoir tout les éléments clés pour que le regard ne se porte pas sur ce qui se trouve sur les côtés et ne perdre donc pas le message. En effet, le plan se divise en deux parties : le premier plan avec la pompe, le lampadaire ainsi que la personne de dos, en second plan le parc.

Le noir et blanc permet de faire ressortir les contrastes et est un élément clé pour mettre en valeur l’évasion de cette personne face à la nature et sa solitude. Il permet néanmoins de renforcer le côté ancien de la pompe à essence.

Le Mouvement

Cette photographie a été prise lors du concours complet d’équitation, le «Mondial du Lion» au Lion d’Angers.

Elle représente un cheval en phase ascendante lors d’un saut d’obstacle.C’est la phase la plus photographiée en équitation qui permet de mettre en valeur la

position du cavalier couché sur l’encolure de son cheval ainsi que la position du cheval qui étend son dos.

Ce type de photographie permet de donner une bonne idée de la hauteur des obstacles.

Pour cela, j’ai choisi de rajouter à mon reflex un objectif 55-250 mm pour obtenir une photo plus nette. Je l’ai prise en plan moyen afin d’avoir le cheval au centre de la photogra-phie et son mouvement en totalité.

Cette photographie illustre le mouvement, car elle donne une bonne idée de la suite des événements, on y voit bien la contraction des muscles du cheval ce qui renforce l’idée du mouvement.

Manhattan de nuit

La photographie est divisée en deux parties par la ligne d’horizon située au centre.De part et d’autre de cette ligne deux univers qui cohabitent : la ville et l’eau. C’est pour-

quoi la photo a été prise en plan d’ensemble.

En haut, la ville à la tombée de la nuit, divisée en deux partie elle-même : à droite, le bout de l’île avec les buildings éclairés de toutes parts et à gauche les lumières de l’autre rive avec la statue de la liberté et la lune.

En bas, l’Est river qui borde la partie droite de l’île, on peut voir cette étendue d’eau où se reflète les lumières de la ville.

Le contraste est ici saisissant et permet de mettre en valeur l’île par ses lumières, en ef-fet, le regard du spectateur va se diriger vers le haut, attiré par les lumières puis descendre le long de ses reflets dans l’eau.

Pour obtenir ce résultat, l’obturation de l’appareil a été laissé au maximum pour que toutes les lumières puissent être captées et renforcer le contraste.

Les Bêtises

Empreintes de la peinture laissées par les pattes d’un chat. Le focus a été réalisé sur le premier plan : des empreintes de chat pleines de peinture, le deuxième plan est ainsi flou pour laisser présumer la suite des traces de peinture et permet d’avoir un approfondissement du champ sans pour autant accaparer le regard.

Le noir et blanc a été utilisé car il fait ressortir le contraste de la peinture blanche sur le carrelage gris et permet ainsi à l’oeil de se focaliser sur ces empreintes. De plus, l’utilisation des couleurs auraient en priorité attirer l’oeil du spectateur sur le jardin pour se diriger sur les traces de pattes.

Time Square

Cette photographie prise avec un objectif « Fish-eye » permet d’avoir un panorama plus vaste qu’avec un objectif normal (18-55mm) et l’originalité d’avoir une incurvation de la terre.

En effet, le fish-eye est basé sur la vision d’un poisson, son champ d’angle est de 180° ce qui permet d’avoir une vision panoramique du paysage.

L’objectif de l’utilisation du fish-eye était d’avoir une vue d’ensemble de Time Square ce qu’un objectif commun n’aurait pas permis.

Seul le centre de la photographie reste sans déformation, pour les côtés les bâtiments et la rue se retrouvent déformés en s’incurvant vers l’intérieur.