dossier nuit de l'instant 2010

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2 AVRIL 2010

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Dossier avec le detail des artistes et des lieux.

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Page 1: Dossier Nuit de l'Instant 2010

2 AVRIL 2010

Page 2: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Présentation

La Nuit de l’Instant a voulu réunir différentes propositions artistiques autour de l’image et de la photogra-phie, mais sous des formes autres que la photographie papier, comme une manière de montrer la photogra-phie sans photographies.

Différent parcours, différentes formes artistiques: diaporamas, projections vidéo, installation, mais aussi théâtre, poésie, son, performance… avec une question centrale: Comment la photographie s’exprime par d’autres moyens? Comment l’idée de la photographie s’exporte dans d’autres pratiques?

La Nuit de l’Instant est donc un moment de découvertes et de rencontres avec des oeuvres et des lieux, via des parcours à la fois libres et organisés. La nuit est déambulatoire, avec des espaces extérieures, des lieux intérieurs dédiés (théâtres, centres d’animations, lieux culturels…), des lieux spécialement ouverts pour cette occasion (salon de thé, caves, terrasses, appartements, commerces, etc.)

Répartie sur le premier week-end d’avril, la programmation a tourné autour des axes suivants:

- Les «vidéo-photographes»: Depuis le milieu des années 2000, s’impose un style nouveau dans l’utilisa-tion de l’image dans la vidéo. Fortement inspirés par l’histoire de la photographie, le théâtre ou la litté-rature, ces vidéo-photographes utilisent la vidéo comme une sorte d’extension de l’image fixe, ou chaque « événement» s’inscrit dans la fixité du plan et ou même les mouvements de caméra se définissent comme un cadre possible. Il ne s‘agit pas simplement d’une «exploration des rapports féconds qu’entretiennent l’image fixe et l’image en mouvement » mais de voir comment la pratique de l’image fixe déborde vers de nouveaux moyens de présentation. Axe nourri par l’Appel à Participation* et quelques propositions des partenaires. - Projections et diaporamas, en partenariat avec Voies Off et le Réseau Diagonal.- Cinéma et photographie (documentaire, fiction et expérimental): une programmation de courts et longs métrages autour de différentes pratiques cinématographiques où la photographie fait partie intégrante du processus de création. Axe nourri par Film Flamme et le FRAC.- Propositions parallèles : théâtres, poésie, sons etc. des manières de voir l’image fixe autrement...

* Dans le cadre de la première Nuit de l’Instant, Les Ateliers de l’Image à Marseille ont lancé un appel à par-ticipation nationale qui s’est adressé à des photographes utilisant la projection, la vidéo, l’installation… mais aussi à des artistes (sans distinction de pratiques) dont la production crée un rapport à la photographie.

- Structures partenaires

Le FRAC - PACA, le Centre de Photographie de Lectoure, le Théâtre de Lenche, Voies Off, Stimultanea, le Centre Méditerranéen de l’Image, l’Atelier de Visu, le CIPM, Film Flamme, Les têtes de l’Art, Grains de Lumière, Tabasco Vidéo, le MUCEM, le Centre Social Fosséen, la Maison pour Tous du Panier, l’Ecole des Accoules, Roll’Studio, Accoules Sax, l’Atelier de Mars, l’Association Rivages, le Centre Baussenque, le Dr. Pini, la Maison de Saint Jacques de Compostelle, entre autres...

- Les Lieux

La Traverse, Tabasco Vidéo, le Mucem, l’Annexe de Lenche, Accoules Sax, la Maison de Saint Jacques de Compostelle, l’Ateliers de Mars, Roll’Studio, le Centre Baussenque, Rivages, le Cabinet du Dr. Pini, le CIPM, le FRAC, la MPT Panier, le Mini-Théâtre de Lenche, la Friche du Panier.

LA NUIT DE L’INSTANT Les ateliersde l’image

Page 3: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Artistes SélectionnésSélection Les Ateliers de l’Image:

Camille Béquié (Marseille): La mer est au nordOlivier Cablat (Arles): Empire Strikes BackAnne Claire Broc’h (Marseille): AnonymesBruno Goosse (Waterloo): «GR»Laura Huertas (Paris): China DailyPatrick Jouault (Château Gontier): Auto-portraitMuriel Joya (Sainte Marie de Gosse): 16h30 HelsinkiFrédérique Lagny (Paris): Vanishing PointJulien Levesque (Paris): Street Views PatchworksLisa Lucciardi (Marseille): Le tributQuentin Mornay (Paris): Sans TitreAnne Penders (Marseille): NetLaetitia Poletti (Marseille): GinekèsPaul Pouvreau (Paris / Argenton sur creuse): CabaneChristine Sibran (Marseille): Paysage, le fleuve et la collineStauth et Queyrel (Marseille): Les mariés de...

Sélection parmi les œuvres du FRAC:

Joël Bartoloméo: Les grands moments de la photographie de familleCeal Floyer: H2O DiptychValérie Jouve: Grand LittoralDeimentas Narkevičius: Kaimietis, L’homme de la campagneRosalind Nashashibi: Eye BallingGaël Peltier: Pré-Jean-Claude Ruggirello: AngströmFiona Tan: Kingdom of ShadowsAkram Zaatari: Saïda le 6 juin 1982

Sélection le Réseau Diagonal:

Centre de Photographie de Lectoure:Elise Florenty: GennarielloLionel Loetcher: La SoupeLaurent Millet: La constellation des chosesEléonore de Montesquiou: Kesk et 09.05.05 Le Graph: Petits Objets MultimédiasStimultania: Sonia Poirot: À travers ellesVoies Off: Sélection des Prix «Voies Off»Atelier de Visu: Résidences à Marseille 2002-2007

Programmation CIPM:

Jean Eustache: Les Photos d’Alix.

Carte Blanche à Film Flamme:

Jun Gee Jung: France 2007Raphaelle Paupert Borne: Marie théAaron Sievers: Flacky et camarades

Carte Blanche à Grains de Lumière:

Robert Cahen: Les cartes postales

Page 4: Dossier Nuit de l'Instant 2010

PROGRAMMATION

Page 5: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- 20 ans de l’Été Photographique de Lectoure

Elise Florenty : Gennariello 2009, film, 36’25’’Ce projet répond aux Lettres luthériennes de Pier Paolo Pasolini, sorte de traité pédagogique subversif sur la famille, l’école, les médias, la religion et la politique. Élise Florenty filme ici Naples et ses corps adolescents. En voix off, un homme répond aux mots que Pasolini adressait en 1975 à Gennariello, jeune napolitain de 15 ans.

Lionel Loetscher : La Soupe 2008, vidéo, 2’21’’«Déambulation, mais également errance, et dérive psychique sont des termes appropriés pour décrire l’état d’une personne qui ne comprend plus ce qui se passe autour d’elle et se trouve confrontée à des événements qui la dépassent. Cet état psychologique semble se caractériser par des comportements de micro-décompen-sation que la personne justifie par des activités quotidiennes banales.» Max Heinrich Trender

Laurent Millet : La constellation des choses 2009, film, 59’59’’«C’est le mouvement même de l’univers que je souhaiterais regarder et retranscrire dans les images aussi bien que dans la forme du film.» Laurent Millet est parti en Inde: «Un touriste ferait l’Inde. Moi, j’atten-drai un peu d’être fait par elle.» Dans les rues et sur les chantiers, il filme des «gens qui font attention», dont la présence intense se concentre dans des gestes simples. Il filme les choses, pas les idées.

Eléonore de Montesquiou : Kesk 2006, Atom Cities, vidéo, 3’20’’ 09.05.05 2006, Atom Cities, vidéo, 19’Atom Cities est une série de six films tournés en Estonie, à Sillamäe et Paldiski, villes secrètes dédiées à la recherche nucléaire et habitées à 95 % par des Russes, qui sont aujourd’hui minoritaires dans un pays dont ils ne parlent pas la langue.Kesk montre l’importance du choix de la langue pour les jeunes qui se retrouvent en bandes en bas des im-meubles.9 mai 2005 traite de l’ambivalence des commémorations du 60e anniversaire de la victoire de l’armée sovié-tique : triomphe d’une armée héroïque pour les uns, occupation de l’Estonie pour les autres.

Centre de Photographie de Lectoure 5 rue Sainte-Claire / 32700 Lectoure / 05 62 68 83 72

Le Centre de photographie de Lectoure est un espace de promotion de la photographie contemporaine. Orienté vers la création contemporaine, la programmation du Centre présente également des oeuvres phares de l’histoire de la photographie.

Les Ateliers de l’Image, La Traverse 28-38 rue Henri Tasso / 13002 Marseille / 04 91 90 46 76

La Traverse associe trois structures : Les Ateliers de l’Image (centre de création contemporaine et d’éduca-tion à l’image), Grains de Lumière (programmation de films expérimentaux et expositions d’artistes) et les Editions Rouge Safran (littérature jeunesse et éditions vernaculaires).Installée en plein cœur de Marseille, La Traverse favorise la diffusion de travaux d’artistes travaillant dans la région, ou ayant un lien avec Marseille. Des conférences, projections, rencontres, débats, ouverts au public, y sont régulièrement organisés.

LA NUIT DE L’INSTANTà La Traverse, une programmation du Centre de Photographie de Lectoure

Les ateliersde l’image

Page 6: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Stauth et Queyrel : Les mariés de... 2010, performance

Comme tous les rites, le mariage obéit à des codes. De ces coutumes, le costume garde les clefs. L’apparence vestimentaire, quelle qu’elle soit, subie ou choisie, fait entrer les corps dans un récit: la manière dont un bébé est baptisé, celle dont un chef d’état se présente ou celle de se marier. “Les vrais changements, ce sont lorsque ces formes changent et les vrais non-changements, ce sont lorsque les mots changent.”

Divertissement de Claude Queyrel & Pascale StauthChanté par Brigitte ManoukianOrné de machine, d’ombres, de lumières et de textes choisis

Improvisé à l’occasion de La Nuit de l’Instant

Les Ateliers de l’Image, La Traverse 28-38 rue Henri Tasso / 13002 Marseille / 04 91 90 46 76

La Traverse associe trois structures : Les Ateliers de l’Image (centre de création contemporaine et d’éduca-tion à l’image), Grains de Lumière (programmation de films expérimentaux et expositions d’artistes) et les Editions Rouge Safran (littérature jeunesse et éditions vernaculaires).Installée en plein cœur de Marseille, La Traverse favorise la diffusion de travaux d’artistes travaillant dans la région, ou ayant un lien avec Marseille. Des conférences, projections, rencontres, débats, ouverts au public, y sont régulièrement organisés.

LA NUIT DE L’INSTANTà La Traverse, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

«Les mariés de…»Claude Queyrel et Pascale Stauth, photo numériqueaoût 2009.

«Les mariés de…»Claude Queyrel et Pascale Stauth, photo numérique septembre 2009.

Page 7: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Gaël Peltier : Pré- 2002, couleur, muet, 12’

Gaël Peltier privilégie les plans fixes : deux motards (de face), en plan américain, sur une route de monta-gne…

«Gaël Peltier témoigne de façon extrêmement discrète des éléments qui pourraient composer l’imagerie clandestine, celle que l’on s’en fait ou bien celle qui est vraiment, ses détails significatifs, son formalisme en somme, propres à la marge et au secret. Son travail peut être perçu par le béotien comme un témoignage minimal et sans enjeu, mais une observation attentive soulève peu à peu la potentialité du crime.

Gaël Peltier utilise ce que l’on pourrait appeler des infra-images. Elles sont d’une grande sobriété et, en ce sens, elles ne se livrent pas au premier regard. Les points de vue, le cadrage, le choix minutieux des acces-soires, des lumières sont imperceptiblement stigmatisés par le danger. Dans certains de ses films, tournés quelque fois comme pourrait le faire un opérateur caché, pressé, Gaël Peltier peut aussi se mettre en scène lui-même, déguisé, camouflé, en fuyard discret, voire même, effectuant des sauts vertigineux dans ces zones qu’on dit pérurbaines. Il y a là comme un atavisme de la discrétion. Jeans, baskets, blouson de cuir, casque intégral, moto ou BMW, lunettes teintées, ou bien, barbe fournie, veste à forte odeur de brebis, casquette, autant d’artifices en apparence anodins ou banals qui font ses panoplies... (du grec panoplos : armé de toutes pièces).» (Philippe Saulle)

Gaël Peltier est né en 1972 à Trapani (Sicile). Vit et travaille en Corse et à Berlin.

Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

Tabasco Vidéo 33 rue Henri Tasso / 13002 Marseille / 04 91 91 77 68

Fondée en 1999 Tabasco Vidéo réunit des professionnels de l’audiovisuel désirant mettre au service de tous l’utilisation de l’image comme outil d’expression, afin de sensibiliser sur des enjeux de société, communiquer sur des valeurs, susciter des débats et favoriser des dynamiques de changement.Réaliser un film nécessite une écoute et un accompagnement pour aider à traduire une parole en image.Tabasco Vidéo oeuvre à faire remonter la parole de ceux qui pensent et travaillent à construire une société plus responsable et solidaire.

LA NUIT DE L’INSTANTà Tabasco Vidéo, une programmation du FRAC

Les ateliersde l’image

Page 8: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Jean-Claude Ruggirello : Angström 1994, couleur, sonore, 1’50’’

L’angström est une unité de mesure en physique atomique. A l’image, une tortue renversée sur sa carapace se retourne d’un seul coup sur ses pattes. Le protocole très simple présente deux positions: à l’envers et à l’endroit.

«Jean-Claude Ruggirello travaille essentiellement avec la vidéo et le son, avec, fait rare à noter, une dimen-sion sculpturale dans son traitement de l’image. Ses formulations impliquent lenteur et action, description d’une image en mouvement, et mouvement d’une action fixe. Nous ne sommes donc ni dans la visualisation d’une image, ni dans la narration d’un filmage. C’est le plus souvent dans le contact ou la corrélation d’un corps animé et vivant à des objets environnants que vient reposer l’action. Si celle-ci est simple et stupide, c’est pour évoquer autre chose qui tient davantage à son absence de causalité qu’à la présence d’une fina-lité, laissant supposer pourtant une collision inévitable dans ce rapport. Le non-événement qui dure, l’ex-trême lenteur d’un mouvement, la fixité d’un plan annoncent et accusent une petite violence en attente : un cendrier qui éclate, un verre qui tombe et se brise. L’action, l’impulsion, le déplacement fonctionnent comme une équation sans autre solution. La chute d’objets rattrape la chute du filmage, un glissement de sens immanent fondant dans un poème haïku.» (Frédéric Bouglé) Jean-Claude Ruggirello est né en 1959 à Tunis (Tunisie). Vit et travaille à Marseille.

Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’AzurCollection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

Tabasco Vidéo 33 rue Henri Tasso / 13002 Marseille / 04 91 91 77 68

Fondée en 1999 Tabasco Vidéo réunit des professionnels de l’audiovisuel désirant mettre au service de tous l’utilisation de l’image comme outil d’expression, afin de sensibiliser sur des enjeux de société, communiquer sur des valeurs, susciter des débats et favoriser des dynamiques de changement.Réaliser un film nécessite une écoute et un accompagnement pour aider à traduire une parole en image.Tabasco Vidéo oeuvre à faire remonter la parole de ceux qui pensent et travaillent à construire une société plus responsable et solidaire.

LA NUIT DE L’INSTANTà Tabasco Vidéo, une programmation du FRAC

Les ateliersde l’image

Page 9: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Ateliers cinématographiques Film Flamme : La subtile mémoire

Cette création progresse autour des réflexions des uns et des autres sur leur perception (ou expérience) du cinéma.

Passant des frères lumières aux jeunes tenant pour la première fois une caméra en main, le tout entouré de sons de trompes des bateaux du port.

Présenter une création sonore dans le cadre de la Nuit de l’instant est une façon de rendre hommage au tra-vail du son, qui nous tient à cœur, et à sa place primordiale dans la réalisation cinématographique, sa capacité à créer une image à partir de mots et de bruits.

Film Flamme 1 rue Massabo / 13002 Marseille / 04 91 91 58 23

Créé en 1996, Film flamme est un collectif de cinéastes dont les activités relèvent tant de la création ciné-matographique que de l’engagement social. Au terme de quinze ans d’existence, alimentée par un vécu de rencontres de tous horizons autant que de voisinage, le collectif a réussi à faire exister un cinéma sensible, sans compromis, en expérimentant des conditions de production hors capital(e). Ce que nous appelons un cinéma de l’effraction. Ces films, courts ou longs, sont suivis par les auteurs du collectif de leur naissance à leur diffusion. Chaque année ils sont sélectionnés en festivals internationaux, et/ou sortis en salles.

Depuis 2001, le collectif gère aussi la salle du «Polygone étoilé» à Marseille. Une salle de cinéma où sont organisées des projections régulières à l’initiative de diverses associations de programmation, assurant une exceptionnelle diversité de films. Ce lieu qui abrite l’écran du cinéma, nos bureaux et nos trois studios de montage est ainsi devenu un biotope, situé au cœur du quartier de la Joliette.

MUCEM Fort Saint-Jean / 201 quai du port / 13002 Marseille / 04 91 59 06 87

Il s’agit d’imaginer un nouveau visage du musée, dépassant les frontières habituelles entre domaines et disci-plines. Un musée des civilisations d’Europe et de la Méditerranée, installé depuis 2003 dans le fort Saint-Jean, le MuCEM présente d’ores et déjà des expositions consacrées aux cultures contemporaines. Observateur privilégié des transformations culturelles, ce musée de société permettra de mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.

LA NUIT DE L’INSTANTau MUCEM, une programmation de Film Flamme

Les ateliersde l’image

Page 10: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Paul Pouvreau : Cabane 2004, vidéo, 15’

En résidence au Parc Saint Léger de Pougues-les-Eaux, Paul Pouvreau décide d’implanter dans ce lieu une ar-chitecture en carton et de la livrer aux intempéries. Il résulte de cette intervention, un film et une photogra-phie. Pour la réalisation de son film, Paul Pouvreau place sa caméra de manière à obtenir un plan fixe et serré sur l’une des façades de l’architecture. Il enregistre ainsi pendant 4 mois l’effondrement et la disparition de cette construction. L’artiste prélève 15 minutes de ce film qui constitueront la vidéo Cabane (2004).

Placée en milieu extérieur, cette construction éphémère présente sur sa façade les traces laissées par la pluie et les ombres des arbres obtenues par le passage de la lumière. La monstration de 15 minutes d’enregistre-ment sur 4 mois créer une accélération dans l’image et induit un certain mouvement sur la construction. La cabane devient alors l’écran permettant de voir les éléments naturels qui sont les principaux intervenants du paysage. Paul Pouvreau songe particulièrement à figurer le temps, il apporte aussi beaucoup d’intérêt au contexte et au lieu qu’il choisit souvent proche de notre quotidien. Il propose ici de travailler dans un en-vironnement tout autre, plus bucolique et champêtre. L’artiste aime en effet les contradictions et propose ainsi une composition qui vient basculer l’image lisse et calme du parc paysager de Pougues-les-Eaux. L’effon-drement et l’étalage de ce volume au sol modifient le paysage initial. Cabane ne veut pas fusionner avec le paysage, mais est plutôt considéré comme un «acte éphémère qui voulait poser là, au milieu de cet espace univoque, une contre image, un contretype à la représentation du paysage aujourd’hui».

L’autre contradiction de cette œuvre réside dans la construction elle-même; cette cabane n’en porte que le nom car elle est en réalité impénétrable, elle ne présente pas les caractéristiques habituelles d’une habita-tion.Paul Pouvreau joue sur les oppositions et les contrastes; cette petite architecture de jardin posée à côté d’un centre d’art à l’architecture massive et imposante crée une dimension humoristique qui nous rappelle assez bien l’ambiance ironique qui régnait dans ses mises en scène.

MUCEM Fort Saint-Jean / 201 quai du port / 13002 Marseille / 04 91 59 06 87

Il s’agit d’imaginer un nouveau visage du musée, dépassant les frontières habituelles entre domaines et disci-plines. Un musée des civilisations d’Europe et de la Méditerranée, installé depuis 2003 dans le fort Saint-Jean, le MuCEM présente d’ores et déjà des expositions consacrées aux cultures contemporaines. Observateur privilégié des transformations culturelles, ce musée de société permettra de mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.

LA NUIT DE L’INSTANTau MUCEM, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Page 11: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Camille Béquié : La mer est au nord 2009, installation vidéo

La fascination que j’éprouve devant des portraits peints ou photographiés est bien souvent due au fait que je regarde des visages déjà morts; l’instant n’est plus et le corps, le visage, les yeux demeurent silencieux dans le temps de mon regard. Dans mon travail, qu’il soit photographique ou vidéo, le temps de la prise de vue est toujours très lent, les personnes s’installent véritablement dans la pose. La fixité des regards confère à ces visages une présence définitive, qui, lorsque je les regarde, révèlent, depuis leur monde, immuable, figé, silencieux, les écueils qui existent dans ma propre expérience du monde.

Camille Béquié est née en 1980. Vit et travaille à Marseille.

MUCEM Fort Saint-Jean / 201 quai du port / 13002 Marseille / 04 91 59 06 87

Il s’agit d’imaginer un nouveau visage du musée, dépassant les frontières habituelles entre domaines et disci-plines. Un musée des civilisations d’Europe et de la Méditerranée, installé depuis 2003 dans le fort Saint-Jean, le MuCEM présente d’ores et déjà des expositions consacrées aux cultures contemporaines. Observateur privilégié des transformations culturelles, ce musée de société permettra de mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.

LA NUIT DE L’INSTANTau MUCEM, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Page 12: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Ceal Floyer : H2O Diptych 2002, couleur, muet, 60’

L’artiste décrit H2O Diptych comme la tentative de créer une expérience qui mette en suspens notre conscien-ce, en créant un point d’oscillation entre anticipation et déduction a postériori. Le double processus que H2O donne à voir est quasi imperceptible, comme dans la plupart de ses pièces, et peut se voir ici, non sans hu-mour, comme le work in process d’un processus de neutralisation d’une action. L’artiste utilise par ailleurs le langage comme un matériau, intangible mais inhérent à l’œuvre. Ici la poésie fait un détour par la chimie.

Le travail minimal de Ceal Floyer se compose de vidéos, de projections lumineuses et de pièces sonores, d’œu-vres sur papier et de sculptures. Ses œuvres procèdent de minutieuses manipulations spatiales et d’agence-ments d’objets du quotidien (sac poubelle, interrupteur, ampoule…) ou de ready-made qui, mis en situation et en tension dialectique, acquièrent une nouvelle réalité par le décalage qui s’opère entre contenu et conte-nant, illusion et réalité, raison et absurde.Le spectateur est ainsi invité à reconsidérer sa perception des choses. Le sens devient une construction ima-ginaire.

Ceal Floyer est née en 1968 à Karachi,(Pakistan). Vit et travaille à Berlin. Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’AzurCollection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

MUCEM Fort Saint-Jean / 201 quai du port / 13002 Marseille / 04 91 59 06 87

Il s’agit d’imaginer un nouveau visage du musée, dépassant les frontières habituelles entre domaines et disci-plines. Un musée des civilisations d’Europe et de la Méditerranée, installé depuis 2003 dans le fort Saint-Jean, le MuCEM présente d’ores et déjà des expositions consacrées aux cultures contemporaines. Observateur privilégié des transformations culturelles, ce musée de société permettra de mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.

LA NUIT DE L’INSTANTau MUCEM, une programmation du FRAC

Les ateliersde l’image

Page 13: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Laura Huertas : China Daily 2008, projection, 3’10’’

Reprise ironique de l’horoscope du journal China Daily, quotidien chinois contrôlé par l’Etat. Une jeune fille en costume de spectacle énonce les signes astrologiques en conseillant aux spectateurs de ne pas s’endetter, de bien suivre les ordres de leur chef, de ne pas avoir d’initiative propre...En arrière-plan s’inscrit le paysage quotidien chinois, démolitions, reconstructions, chantiers. Les propos de la présentatrice, étrange mélange de doctrine confusianiste et d’asservissement ultracapitaliste sont mis en dialectique avec ces scènes de la vie quotidienne.

«LIbra: Prends ton travail au sérieux et suis les instructions de ton patron à lettre, même si tu sais mieux comment t’y prendre.»

Laura Huertas est née en 1983 à Bogota, Colombie. Vit et travaille entre Paris et Bogota.

MUCEM Fort Saint-Jean / 201 quai du port / 13002 Marseille / 04 91 59 06 87

Il s’agit d’imaginer un nouveau visage du musée, dépassant les frontières habituelles entre domaines et disci-plines. Un musée des civilisations d’Europe et de la Méditerranée, installé depuis 2003 dans le fort Saint-Jean, le MuCEM présente d’ores et déjà des expositions consacrées aux cultures contemporaines. Observateur privilégié des transformations culturelles, ce musée de société permettra de mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.

LA NUIT DE L’INSTANTau MUCEM, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Page 14: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Olivier Cablat : Empire Strikes Back 2009, installation vidéo

L’installation Empire Strikes Back présente trois enseignes publicitaires rotatives, filmées en plan séquence dans leur contexte industriel et commercial, et disposées sur 3 moniteurs vidéo. La durée de chaque séquence est infinie.

Je travaille depuis plusieurs années avec les représentations produites par l’industrie commerciale, sur l’hy-pothèse d’une inscription post-moderne des structures commerciales vis à vis d’un symblisme historique et culturel.

Le titre de l’installation fait référence au film Empire, réalisé par Andy Wharol en 1964. Le film était consti-tué d’un plan fixe de 9 heures sur l’empire State Building . Certains observateurs de la première projection de 1964, dont Arthur Danto, avaient constaté que le seul détail qui permettait de différencier le film d’une projection de diapositive était la présence de poussières sur la bobine du film.

Empire Strikes Back n’est pas une suite ni une réponse au film de Andy Wharol, il en est une adaptation à mes recherches et au médium numérique au travers duquel il est diffusé.

MUCEM Fort Saint-Jean / 201 quai du port / 13002 Marseille / 04 91 59 06 87

Il s’agit d’imaginer un nouveau visage du musée, dépassant les frontières habituelles entre domaines et disci-plines. Un musée des civilisations d’Europe et de la Méditerranée, installé depuis 2003 dans le fort Saint-Jean, le MuCEM présente d’ores et déjà des expositions consacrées aux cultures contemporaines. Observateur privilégié des transformations culturelles, ce musée de société permettra de mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.

LA NUIT DE L’INSTANTau MUCEM, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Empire Strikes Back, part 1 Empire Strikes Back, part 2 Empire Strikes Back, part 3

Page 15: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Muriel Joya : 16h30 Helsinki 2009, projection, 60’ en boucle

Ce projet s’articule autour d’une même photographie, une image fixe, qui est présente en diptyque dans l’installation. L’image de droite et celle de gauche résultent de cette photo. Par le biais du montage cette image devient de manière factice une vidéo. Ce procédé m’a permis de réinjecter de la temporalité dans une photographie et de tendre à une disparition, voir une destruction de l’image.

Cette vidéo demande un peu de temps pour être appréhendé, sa temporalité est très lente et au fil des minu-tes, chaque image va disparaître à mesure que l’autre va réapparaître. L’une va se voiler à mesure que l’autre va retrouver de la précision. Le passage du temps est accentué par le phénomène de comparaison entre ces deux images. Comme la mémoire ou le souvenir l’une des image s’efface, se délite, est de moins en moins définie.

MUCEM Fort Saint-Jean / 201 quai du port / 13002 Marseille / 04 91 59 06 87

Il s’agit d’imaginer un nouveau visage du musée, dépassant les frontières habituelles entre domaines et disci-plines. Un musée des civilisations d’Europe et de la Méditerranée, installé depuis 2003 dans le fort Saint-Jean, le MuCEM présente d’ores et déjà des expositions consacrées aux cultures contemporaines. Observateur privilégié des transformations culturelles, ce musée de société permettra de mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.

LA NUIT DE L’INSTANTau MUCEM, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Page 16: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Anne Penders : Net 2003, projection, 7’47’’

Un passage.

Très très lent.

Du jour à la nuit au jour à «Un air mouillé, une moustiquaire, une brise chaude. Des sons. Tout, comme à travers. Une douceur, l’écoulement tranquille d’un temps thaïlandais.»

L’Annexe de Lenche Place de Lenche / 13002 Marseille / 04 91 91 52 22

L’Annexe est un espace de rencontre que se trouve en face du Théâtre de Lenche, à l’angle de la rue de l’Evê-ché et de la place de Lenche. Grâce a son bon emplacement, elle permet aux visiteurs du théâtre et habitants du quartier de partager et échanger des sentiments lors des spectacles dans un ambiance de camaraderie et sympathie.

LA NUIT DE L’INSTANTà l’Annexe de Lenche, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Page 17: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Laetitia Poletti : Ginekès 2005, projection, 6’57’’

Montrer la non qualité de l’image: image imprimée avec ces trames qui mette le regard à distance, une vue «en pointillé» ;une image mouvante parfois jusqu’au haut le cœur.. Les coupures sèches de la musique comme le passage à un autre souvenir qui se superposerait au précédent.

Une musique «nostalgique» «mi ghirnos»: ne pleure pas. Puis le volume augmente, focalise sur une image en noir et blanc, un tirage argentique, comme un retour à l’intime, à soi.

Également: surexposition des corps (dans les deux sens du terme), les défauts (visuels: poussière..) et so-nores, le cadrage approximatif, sans artifices, l’envers du décor, et pourtant une image qui prend vie qui s’anime d’un passé, d’une histoire, qui semble s’incarner.. pour mieux disparaître, s’évanouir... et toujours cette musique lancinante qui, après avoir hypnotisé le regardeur, l’agresse doublement; par une augmenta-tion flagrante du volume et un son perturbé et perturbant, entrecoupé, abîmé.. comme un souvenir perdu.

Une image de fin qui semble vouloir rester présente, persister, comme le témoin d’un instant passé.

Je m’interroge alors toujours: pourquoi cette surface lisse où se fixe un instant de vie est il si perturbant ? Peut être parce que justement elle nous rappelle à notre condition de mortel, au «ça a été» de R. Barthes en parvenant à l’impossible: suspendre le temps, l’accrocher, le retenir...

Musique de fond : « olès ginekès einai trelès», «toutes les femmes (filles) sont folles »

Laetitia Poletti est née en 1976 à Bastia. Vit et travaille à Marseille.

La Grotte des Accoules 20 Montée des Accoules / 13002 Marseille

La Grotte des Accoules est devenue en deux ans, le lieu de toutes les rencontres jazz, impro, électro, slam, musiques traditionnels et autres du Quartier du Panier.Pénétrer ce lieu, c’est vous retrouver littéralement confronté aux inoubliables ambiances et atmosphères qui ont façonné la réputation de places, tels que le Blue Note ou le Lenoxe Lounge à Harlem.Le Panier n’a rien à envier à la « Grosse Pomme », car il cache en son sein un petit joyau incontournable pour tous les amateurs de MUSIQUES.

LA NUIT DE L’INSTANTà la Grotte des Accoules, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Page 18: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Joël Bartoloméo : Les grands moments de la photographie de famille 1994-5, couleur, sonore, 10’20’’

La première vidéo est composée de sept séquences présentant une famille dans sa vie quotidienne. À l’aide de sa caméra vidéo l’artiste filme son fils et sa fille dans diverses situations, de jeu, de disputes. Il aborde les “lieux communs” d’une vie de famille, parfois à l’insu des personnages. Le cadrage, approximatif, sélectionne un fragment de quotidien alors que le hors-champ est perceptible par la bande-son. Le montage est minimal et les plans-séquences sont le plus souvent des plans fixes n’excédant pas 5 minutes.

Trois saynètes se succèdent dans Petites scène de la vie ordinaire. Ici, l’artiste insiste davantage sur la cruau-té qui peut surgir du banal, la tension entre les liens affectifs et le pouvoir. Le chat qui dort, est un plan fixe de 3’ 35’’, où la fille de Bartoloméo joue avec un chat comme s’il s’agissait d’une poupée. Mais, très vite, le jeu bascule, le chat ne veut pas dormir et finit par être martyrisé par la fillette.

Cinq séquences composent la 3e vidéo. La famille de l’artiste se prend en photo dans différents paysages. Tout le monde se réunit, prend la pause, sourit pour donner une image du bonheur. Un jeu de cadrage et de décadrage, de champ et contrechamp s’instaure. Le caméscope a parfois le même point de vue que celui de l’appareil photo, mais, zoomés, certains personnages sortent du cadre. On voit tantôt le photographe, tantôt ceux qui posent ou s’impatientent, on entend des commentaires… Dans cette vidéo, l’artiste intervient dans plusieurs scènes.

“À la manière d’un anthropologue amateur, je réalise de courtes séquences prises sur le vif au plus près de ma vie quotidienne. Devant la caméra, il y a toute une famille et, derrière, un homme qui tente de retrouver des souvenirs au présent… La limite d’un tel travail devient sa diffusion. Comme pour les journaux intimes, le fait de savoir qu’on va être publié change le mode d’écriture et peut-être la qualité de cette sincérité.” (Joël Bartoloméo, 1999)

Joël Bartoloméo est né en 1954 à Bonneville, (Haute-Savoie). Vit et travaille à Paris. Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’AzurCollection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

La maison de Saint Jacques de Compostelle 34 rue du Refuge/ 13002 Marseille

L’Association a pour objet de faciliter, soutenir et promouvoir la pérégrination à Saint Jacques de Compostelle en apportant aide, conseils et assistance aux pèlerins et futurs pèlerins, en favorisant rencontres et échanges entre anciens et nouveaux pèlerins.L’Association organise aussi des manifestations diverses, des marches préparatoires.

LA NUIT DE L’INSTANTà la Maison de Saint Jacques de Compostelle, une programmation du FRAC

Les ateliersde l’image

Page 19: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Christine Sibran : Paysage, le fleuve et la colline 2008, projection

«Autrefois on disait déjà les collinescomme on aurait dit la ville ou la forêt.J’y allait le soir, et, pour moi, ce n’était pas un endroit comme un autre,mais un aspect des choses, une façon de vivre.»

Cesare Pavese, La maison sur la colline

Chaque lieu naît sous le regard par l’attention qu’on veut bien lui prêter. Le voyage sera immobile.C’est une expérience sensorielle de l’instant, de sa dilatation.

Ensuite, il faut y retourner.

Habiter le lieu, s’y fondre, y faire corps.Habiter le lieu comme le lièvre habite son territoire.

Le territoire ne se donne jamais à l’identique mais toujours comme une jungle inextricable. C’est un milieu, une écologie, une friche où tout peut s’actualiser.Ensuite il faut y retourner encore pour écrire une poésie du lieu et des corps qui l’ont traversé.

Roll’ Studio 17 rue des Muettes / 13002 Marseille / 04 91 90 35 76

Au coeur du Panier, cette association organise des concerts de Jazz dans leur cave. Roll’ Studio propose aussi d’atelier pour les amoureux de ce genre musical.

LA NUIT DE L’INSTANTau Roll’ Studio, une sélection des Ateliers de l’Image

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Page 20: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Carte blanche à l’Atelier de Visu

L’Atelier de Visu nous présente un ensemble de photographies issues des résidences d’artistes réalisées ces derniers années.

Les artistes présentés des résidences hors les murs sont: Pascal Grimaud, Ariadne Breton-Hourcq, Laurence Lagier, Geoffroy Mathieu, Stéphanie Tétu et David Giancatarina.

Des résidences in situ: Brigitte Grignet, Juan Valbuena, Raphael Trapet, Eric Flogny, Jérome Galland, Sébas-tien Camboulire, Ali Taptik, Arja Hyytiainen, Jimmy Gustafsson et Marcus Erixson.

Atelier de Visu 19 rue des 3 rois / 13006 Marseille / 04 91 47 60 07

L’Atelier de Visu est un lieu exclusivement dédié à la photographie à Marseille. Des expositions, résidences, projections et débats, un fond de documentation et une petite librairie photographique sont proposés, au fil des saisons.Le projet artistique principal de l’Atelier de visu, renouvelé chaque année, est de réaliser une programmation associant à de jeunes auteurs, des artistes de renom, une volonté forte de soutenir et promouvoir des talents à découvrir et d’offrir au public une visibilité sur le paysage photographique national et international.

L’Atelier de Mars 44 rue du Refuge / 13002 Marseille

Notre action est inscrite dans le tissu social du quartier: Création de spectacles, cours de théâtre, écriture de scénarios, de documentaires, projets photos, édition, programmation musicale et théâtrale, expositions, projections, interventions en lien avec les habitants.L’espace est également un lieu de rendez vous pour les diverses fête de famille des habitants du Panier.L’Atelier de Mars développe autour d’un lieu, d’une équipe et de projets, un savoir faire qui se veut la pra-tique de ce qu’on pourrait appeler une culture de liens.

LA NUIT DE L’INSTANTà l’Atelier de Mars, une programmation de l’Atelier de Visu

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Page 21: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Carte blanche au Réseau Diagonal

Le Graph : P.O.M : Territoires de fiction vidéo, 32’16’’Une Petite Œuvre multimédia, appelée aussi Petit objet multimédia (acronyme POM ou POEM) est un montage vidéo ou flash qui associe photographe, réalisateur, créateur sonore et illustrateur. Ce média linéaire d’infor-mation est basé principalement sur la photographie, il fait partie avec le webreportage et le webdocumen-taire, des «nouveaux médias».La POM a été créé et développé en 2005 par Territoires de fictions dans le projet «France à quoi tu penses?». Selon ses promoteurs, la POM «anime l’image fixe, lui apporte une 3e dimension et permet une approche directe, sensitive et ludique du sujet» et constitue une «passerelle entre information et création». Mode de narration innovant, la POM est par nature l’objet éditorialisé du Web.

Stimultania : Sonia Poirot : À travers elles 2010, vidéo, 4’15’’Dans le cadre de La Saison de la Turquie en France, Stimultania présente Ces femmes qui courent avec les loups (acte 2), une exposition de photographies et de vidéos où la femme est à l’honneur. Hommage à la femme, histoires de femmes ou encore portraits de femmes turques ? Créant un croisement entre les visions singulières et innovantes des artistes face à leur pays d’origine, l’exposition nous révèle une culture étrangère qui oscille entre tradition et modernité. De par les œuvres présentées, elle devient le point de rencontre en-tre deux media distincts, la photographie et la vidéo, qui s’enrichissent mutuellement dans ce jeu de regards portés sur les femmes d’aujourd’hui en Turquie.À travers elles c’est une vidéo poétique et expérimentale présentant cette exposition.

Voies Off : Sélection des Prix « Voies Off »Depuis 1996, le Prix Voies Off récompense chaque année un talent émergeant de la photographie.Reconnu par les professionnels du monde de la photographie, le Prix Voies Off a révélé de nombreux artistes, dont certains ont acquis aujourd’hui une renommée internationale : Antoine d’Agata, Vincent Debanne, Oli-vier Metzger et plus récemment Mohamed Bourouissa ou Sunghee Lee...Pour La Nuit de l’Instant, Voies Off nous présente plusieurs travaux d’artistes nominés pour le Prix Voies Off 2009: Amaury da Cunha, Ilse Frech, Jean-Robert Dantou, Judith Michel, Patrick Galais et le lauréat 2009 Mirko Martin.

Réseau Diagonal

Le Réseau Diagonal, créé et présidé par Les Ateliers de l’Image, est le premier réseau en France des structures photographiques qui diffusent ou produisent de la création contemporaine et qui mènent des actions pédago-giques. Il s’appuie sur des associations de terrain «historiquement» installées dans les régions, des institutions nationales, et des associations relais spécialisées ou plus petites.

L’Atelier de Mars 44 rue du Refuge / 13002 Marseille

Notre action est inscrite dans le tissu social du quartier : Création de spectacles, cours de théâtre, écriture de scénarios, de documentaires, projets photos, édition, programmation musicale et théâtrale, expositions, projections, interventions en lien avec les habitants.L’espace est également un lieu de rendez vous pour les diverses fête de famille des habitants du Panier.L’Atelier de Mars développe autour d’un lieu, d’une équipe et de projets, un savoir faire qui se veut la pra-tique de ce qu’on pourrait appeler une culture de liens.

LA NUIT DE L’INSTANTà l’Atelier de Mars, une programmation du Réseau Diagonal

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Page 22: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Frédérique Lagny : Vanishing Point 2009, installation vidéo

Vanishing Point, second volet d’une trilogie africaine réalisée au Burkina Faso, s’attache aux phénomènes d’exclusion qui frappent certaines femmes dans le contexte actuel du développement urbain et économique des grandes villes en Afrique de l’Ouest.

Restitué sous forme d’un tryptique vidéo Vanishing Point interroge les formes de cette exclusion par l’associa-tion d’un regard sur l’architecture et sur le corps des femmes au travail. L’installation est accompagnée de la retranscription d’entretiens directs menés en marge du tournage.

Centre Baussenque 34 rue Baussenque / 13002 Marseille / 04 91 91 29 59

Le Centre social Baussenque, association à but non lucratif loi 1901, est situé au cœur du Centre ville de Marseille et couvre le quartier du Panier. Il a des missions d’intérêt général et œuvre pour l’amélioration du quotidien des habitants du quartier à travers un grand nombre d’actions dans un partenariat cohérent, en adéquation avec son projet social.

LA NUIT DE L’INSTANTau Centre Baussenque, une sélection des Ateliers de l’Image

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Page 23: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Akram Zaatari : Saïda le 6 juin 1982 2003, vidéo et photo numérique animée, couleur, sonore, 4’30’’

Saida june 6 th 1982 est construite à partir de six photogrammes pris par l’artiste depuis l’appartement de ses parents à Saida le 6 juin 1982, premier jour de l’invasion israélienne du Sud Liban. Âgé alors de 16 ans, Zaatari s’initiait à la photographie avec l’appareil de son père, un Kiev 35mm, qu’il gardait toujours à portée de main pour photographier explosions et bombardements.

«Akram Zaatari est l’auteur d’une quarantaine de vidéos et d’installations vidéo. L’artiste y aborde les ques-tions qui agitent le Liban d’après-guerre, notamment le traitement des conflits territoriaux et des guerres par la télévision, la production et la circulation des images, les ressorts de la résistance religieuse et natio-nale. Akram Zaatari est cofondateur de la Fondation Arabe pour l’Image, créée en 1997 à Beyrouth, un fonds photographique de 75 000 clichés pris entre 1860 et 1970, qui a mis au jour des pans ignorés de l’histoire du pays. Ce fonds est en accès libre et public. Tel un archéologue, il ne cesse de documenter la situation politi-que du Liban par des enregistrements sonores, des textes, des photos et des vidéos.» (Livret de l’exposition Eclats de frontières)

Akram Zaatari est né en 1965 à Saida, (Liban). Vit et travaille à Beyrouth. Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’AzurCollection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

Association Rivages 27 rue du Panier/ 13002 Marseille

L’association a été crée en 2004 par deux artistes algériens, Mustapha Goudjil et Akila Mouhoubi, et par des amis qui ont soutenu ce projet. Il s’agissait de monter une association à caractère culturel orientée vers les arts plastiques contemporains et vers les échanges culturels entre les rives de la Méditerranée. En 2005, ils ont obtenu un local dans Le Panier, le vieux quartier de Marseille. C’est à ce moment que l’activité a vraiment débuté : projets artistiques, cours de peinture et de dessin pour enfants et adultes.

LA NUIT DE L’INSTANTà Rivages, une programmation du FRAC

Les ateliersde l’image

Page 24: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Rosalind Nashashibi : Eyeballing 2005, film 16 mm transféré sur DVD, couleur, sonore, 10’

Eyeballing a été tourné durant une résidence de six mois à Manhattan. Le portrait que l’artiste fait de la ville qu’elle découvre prend la forme d’une collection de figures anthropomorphiques nées de son imagination, à partir d’objets et d’éléments d’architecture. Elle oppose ces visages-monuments à l’archétype de l’autorité urbaine : les policiers de la ville de New York dont la caméra suit les entrées et sorties – les contrôleurs de l’ordre se retrouvant ainsi (et a priori à leur insu) en position d’observés.

«D’origine irlandaise et palestinienne, Rosalind Nashashibi s’intéresse moins à la réalité objective des choses et à leur représentation qu’aux lieux et faits de notre quotidien dont elle capte les nuances, l’énergie, la poésie en se focalisant sur de menus détails. Le film est le médium qui, à ses yeux, s’approche au plus près du processus de la pensée et le format 16mm, celui qu’elle privilégie depuis 1999 et qui donne à ses films une esthétique particulière, discrètement mélancolique. Le rythme n’est pas celui de l’action mais celui d’un espace-temps qui se déploie dans chaque image ; les plans sont longs, fixes, la caméra souvent sur pied.» (Livret de l’exposition Eclats de Frontières)

Rosalind Nashashibi est née en 1973 à Croydon, (Royaume-Uni). Vit et travaille à Glasgow. Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’AzurCollection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

Association Rivages 27 rue du Panier/ 13002 Marseille

L’association a été crée en 2004 par deux artistes algériens, Mustapha Goudjil et Akila Mouhoubi, et par des amis qui ont soutenu ce projet. Il s’agissait de monter une association à caractère culturel orientée vers les arts plastiques contemporains et vers les échanges culturels entre les rives de la Méditerranée. En 2005, ils ont obtenu un local dans Le Panier, le vieux quartier de Marseille. C’est à ce moment que l’activité a vraiment débuté : projets artistiques, cours de peinture et de dessin pour enfants et adultes.

LA NUIT DE L’INSTANTà Rivages, une programmation du FRAC

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Page 25: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Anne Claire Broc’h : Anonymes 2008, projection, 5’20’’

Anonymes est une vidéo dont j’ai réalisé les prises de vue en 2003 et le montage définitif en 2008. J’ai filmé des visages dans le reflet du métro à Prague puis assemblé la vidéo en sept plans séquences successifs repré-sentant chacun un personnage ; en effet chacun de ces anonymes, suivant ses particularités physiques, ses attitudes ou ses accessoires convoque un imaginaire lié au cinéma ou à la peinture. Ainsi c’est leur dimension archétypale qui m’intéresse, le trouble que cela produit chez le spectateur, capté entre reconnaissance et mystère.

J’ai prélevé l’image de ces personnes à leur insu reproduisant le geste documentaire de Walker Evans qui déclarait en 1938. «Je ne suis pas intéressé par les gens dans le sens du portrait, dans le sens individuel. Je suis intéressé par les gens mais en tant qu’anonymes.»

Entre une description à la Walker Evans et des déformations évoquant plutôt les peintures de Françis Bacon, la matière numérique de la vidéo contient sa vie propre de lumière et de bruit produit par le ralenti, se dé-roulant dans le temps qui s’étire.

Anne-Claire Broc’h vit et travaille à Marseille.

Cabinet du Dr. Pini 15 rue du Panier / 13002 Marseille / 04 91 91 47 01

Le Cabinet privé du Docteur Michel Pini, spécialiste en médecine générale, reçoit en consultation pas seule-ment les gens du quartier mais tout personne connaissant l’amabilité et le charisme du docteur.

LA NUIT DE L’INSTANTau cabinet du Dr. Pini, une sélection des Ateliers de l’Image

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Page 26: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Carte blanche à Film Flamme et au CIPM

Dans le cadre de La Nuit de l’Instant, le CIPM programme une exposition de photographies, organisée à l’occasion de la réédition du journal d’Alix Cléo Roubaud et de la parution de l’intégrale «Le grand incendie de Londres» de Jacques Roubaud ainsi que la projection du film:

Jean Eustache : Les photos d’Alix 1980, couleur, 19’

Dés 21H30, un programme de Film Flamme présentant trois films, courts et longs, sera diffusé au CIPM, à la Vieille Charité. Tout en s’inscrivant dans le contexte de la Nuit de l’instant, ce programme est aussi un clin d’œil à leur actualité. Ils projetteront des réalisations des cinéastes du collectif sélectionnés au même mo-ment dans des festivals internationaux (le Festival International Jean Rouch pour Aaron Sievers avec «Flacky et camarades», et le Festival International du Cinéma du Réel pour Raphaelle Paupert-Borne avec le film «Marguerite et le dragon»). Ils proposeront ici, à Marseille, de découvrir d’autres films de ces auteurs.

Raphaelle Paupert-Borne : Marie thé 2008, couleur, 35mm, 10’

Aaron Sievers : Flacky et camarades 2008, noir et blanc, Beta SP, 103’

Pierre Gurgand : Une leçon de cinéma 1970, film d’archive, noir et blanc, Beta SP, 10’

Jun Gee Jung : France 2007 2007, sans dialogue, noir et blanc, 35mm, 17’

Film Flamme 1 rue Massabo / 13002 Marseille / 04 91 91 58 23

Créé en 1996, Film flamme est un collectif de cinéastes dont les activités relèvent tant de la création ciné-matographique que de l’engagement social. Au terme de quinze ans d’existence, alimentée par un vécu de rencontres de tous horizons autant que de voisinage, le collectif a réussi à faire exister un cinéma sensible, sans compromis, en expérimentant des conditions de production hors capital(e). Ce que nous appelons un cinéma de l’effraction. Ces films, courts ou longs, sont suivi par les auteurs du collectif de leur naissance à leur diffusion. Chaque année ils sont sélectionnés en festivals internationaux, et/ou sortis en salles.

Depuis 2001, le collectif gère aussi la salle du «Polygone étoilé» à Marseille. Une salle de cinéma où sont organisées des projections régulières à l’initiative de diverses associations de programmation, assurant une exceptionnelle diversité de films. Ce lieu qui abrite l’écran du cinéma, nos bureaux et nos trois studios de montage est ainsi devenu un biotope, situé au cœur du quartier de la Joliette.

Centre International de Poésie Marseille Centre de la Vieille Charité / 2, rue de la Charité / 13236 Marseille

Le cipM organise de nombreuses manifestations publiques, des rencontres et des expositions autour des poè-tes contemporains français, étrangers, ainsi que des revues et des éditeurs diffusant leurs créations. Des col-loques thématiques, des actions de sensibilisation, des résidences d’écrivains, des interventions à l’étranger, des ateliers de traductions, sont de plus organisés régulièrement pendant l’année.

LA NUIT DE L’INSTANTau CIPM, une programmation de Film Flamme et du CIPM

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Page 27: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Julien Levesque : Street Views Patchwork 2009, pièce en ligne

Les photographies Street Views Patchwork sont constituées de vues issues de différents fragments photogra-phiques du logiciel Google Street View (logiciel de cartograpghie en ligne de Google). Les Street views pat-chwork forment des paysages à la géographie et au temps pluriels.

Relié à Internet, ces photos existent uniquement dans le flux qui les actualise. Matériaux fragiles, ces clichés composent autant de façon possibles de voir le monde sous un oeil automatisé et pose la question de la prise de vue et de l’acte photographique à l’heure d’Internet.

Qu’est-ce que produire une photographie si celle-ci pré-existe?

Ces collages photographiques ont été composés lors de mes différents voyages et promenades dans le monde virtuel de Google Street View.

Julien Levesque né en 1982, vit et travaille à Paris.

Maison pour Tous Panier 66 rue de l’Evêché / 13002 Marseille / 04 91 91 14 52

La Maison Pour Tous Panier Joliette est gérée par l’association Léo Lagrange Animation PACA dans le cadre d’une délégation de service public de la Ville de Marseille. La participation est un des axes majeurs de notre projet social, c’est pour cela que cinq fois par an, adhérents, usagers, équipe d’animation et partenaires se rencontrent pour échanger, s’informer, apporter de nouvelles idées ou projets.

LA NUIT DE L’INSTANTà la MPT Panier, une sélection des Ateliers de l’Image

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Page 28: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Exposition Bernard Plossu : Plossu Cinéma

Dans le cadre de la première édition de la Nuit de l’Instant le Fonds Régional d’Art Contemporain Proven-ce-Alpes-Côte d’Azur ouvre ses portes exceptionnellement de 18h jusqu’à 21h pour pouvoir visiter l’oeuvre singulière de Bernard Plossu, à la fois cinéaste, photographe et auteur. Un travail qui questionne et redéfinit de nouveaux partages du monde et de l’image.

L’exposition, de plus de 150 photographies, souhaite accentuer cette dimension cinématographique par la programmation dans l’un des salles du Frac d’une carte blanche cinéma conçue par Bernard Plossu. Elle rend également compte de la dimension éditoriale - à laquelle l’artiste accorde une si grande importance - en met-tant en exergue les jeux de correspondance proposés par Gildas Lepetit-Castel entre certaines photographies de Plossu et leurs résonances cinématographiques.

Né au Vietnam, nourri de la contre-culture américaine et de l’esthétique de la Nouvelle Vague, Bernard Plossu souhaitait au milieu des années 1950 devenir cinéaste. Ce cinéphile averti et passionné sera dans les années 1960 photographe. De 1960 à 1965, il fréquente la Cinémathèque où il voit les classiques de Dreyer, Bergman, Bunuel, Eisenstein, Bresson, et bien sûr Truffaut, Godard, Jessua. Il s’intéresse également au Néoréalisme ita-lien et au western. Il apprend l’image à travers le cinéma. C’est en photographe atypique, inclassable, qu’il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photogra-phie plasticienne et des modes, «pour être, nous dit-il, de plain-pied avec le monde et ce qui se passe.»

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC a pour vocation la constitution et la diffusion d’une collection d’art contemporain, la programmation et la réalisation d’expositions temporaires, de programmes de rencontres/conférences et d’éditions, ainsi que l’organisation d’actions de sensibilisation et de formation pour des publics divers (scolaires, étudiants, adultes).Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

LA NUIT DE L’INSTANTau FRAC, une programmation du FRAC

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Page 29: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Valerie Jouve : Grand Littoral 2003, film couleur, sonore, 20’30’’

La caméra suit des piétons dans les environs du centre commercial baptisé “Grand Littoral”, situé dans les quartiers nord de Marseille. Des enfants, des couples, des personnes âgées circulent sur des chemins rarement adaptés à la marche, se voyant obligés de traverser des bretelles d’autoroute ou d’enjamber des barrières pour poursuivre leur chemin. Dans ce no mans land, la nature a disparu, à quelques exceptions près, mais elle reprend parfois ses droits, entre deux cités. Les séquences s’enchaînent, sans qu’aucun personnage ne regarde la caméra ni ne prenne la parole, la bande son étant constituée par l’unique et permanent vrombis-sement des voitures, auquel s’ajoute parfois le bruit du train. On circule ensuite dans le centre commercial, entre les vitrines et les plantes vertes, avant de retourner dehors, dans des chemins improbables, traversant parfois des sous-bois miraculeusement conservés.

Valérie Jouve a vécu dix ans à Marseille et s’y est forgé une bonne part de son éthique et de son esthétique. Chaque spécificité urbaine a nourri mon regard sur la ville occidentale. Par exemple, Marseille m’a aidé à construire ‘Les Personnages’. Le corps du peuple est toujours présent et actif en son centre. Ses espaces vi-des, ses blocs d’architectures ont accompagné mon questionnement sur la capacité photographique à traduire la puissance de leurs corps. Il s’agit de trouver la distance juste, un toucher sensible, au-delà de la lecture du visible, l’empathie peut-elle se traduire en photographie ?

Valérie Jouve est née en 1964 à Saint-Étienne, (Loire). Vit et travaille à Paris. Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

Le Mini-Théâtre de Lenche 96-d rue de l’Evêché / 13002 Marseille / 04 91 91 52 22

Cette nouvelle salle, pouvant accueillir 49 visiteurs, a été ouverte par le Théâtre de Lenche en octobre 2007, donnant aux artistes de le spectacle un nouveau lieu de répétition et de représentation. Cette ouverture contribue à la demande d’un quartier régulièrement irrigué de propositions artistiques ou festives (Fête du Panier, Juin en amateur…) et de rencontres avec le public (ateliers de pratiques artistiques…).

LA NUIT DE L’INSTANTau Mini-Théâtre de Lenche, une programmation du FRAC

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Page 30: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Deimantas Narkevičius : Kaimietis 2002, film 16 mm transféré sur DVD, couleur, sonore, sous-titré en français, 19’

Kaimietis, que l’on pourrait traduire par «L’homme de la campagne» est le récit d’un sculpteur sollicité par l’Etat lituanien pour la réalisation d’un monument à la gloire d’un héros ayant combattu contre les soviéti-ques avant son exécution en 1949. Ce qui est mis en relief dans ce film complexe, où Deimantas Narkevicius donne tour à tour la parole au sculpteur et à une jeune femme qui raconte (en voix off) son émigration, est le dilemme identitaire dans lequel se trouve aujourd’hui la Lituanie. Afin de tourner la page d’une histoire douloureuse, le gouvernement cherche à reconstruire la Nation. Cependant, la statue érigée en l’honneur du héros anti-soviétique possède toutes les caractéristiques du «réalisme socialiste». Longuement scrutée par la caméra dès le début du film, la sculpture en incarne le pathos et l’esthétique : la nouvelle Lituanie se construit à partir des fragments de son passé. La non-moins incongrue musique qui accompagne ces images (Wagner) vient parachever la vision critique, désenchantée et chargée d’affect qu’entretient Deimantas Nar-kevicius avec son pays, son histoire.

« Deimantas Narkevicius a développé sa pratique artistique au début des années 90, un moment particulier qui vit tomber le «rideau de fer», avec un travail sculptural autour de l’objet. Rapidement, il s’oriente vers l’image en mouvement, s’inscrivant ainsi, de plein pied dans le contexte des arts visuels […] L’exploration de l’Histoire nourrie de sa propre expérience reste le matériau central de tout le travail de Deimantas Nar-kevicius. Le processus historique tel qu’il fut fixé dans le bloc de l’est étant totalement étranger à celui qui conditionne la vision occidentale : est-ce que les expériences individuelles (la sienne, celles des personnages interrogés dans ses films) sont représentatives de cette Histoire ? Dans ce cas, quels mots et quelles images peuvent la figurer ? Tout l’art de Deimantas Narkevicius consiste à transfèrer avec justesse et émotion le temps de l’histoire dans l’espace de l’art. » (Judith Quentel)

Deimantas Narkevičius est né en 1964 à Utena, (Lituanie). Vit et travaille à Vilnius. Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

Le Mini-Théâtre de Lenche 96-d rue de l’Evêché / 13002 Marseille / 04 91 91 52 22

Cette nouvelle salle, pouvant accueillir 49 visiteurs, a été ouverte par le Théâtre de Lenche en octobre 2007, donnant aux artistes de le spectacle un nouveau lieu de répétition et de représentation. Cette ouverture contribue à la demande d’un quartier régulièrement irrigué de propositions artistiques ou festives (Fête du Panier, Juin en amateur…) et de rencontres avec le public (ateliers de pratiques artistiques…).

LA NUIT DE L’INSTANTau Mini-Théâtre de Lenche, une programmation du FRAC

Les ateliersde l’image

Page 31: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Fiona Tan : Kingdom of Shadows 2001, film 16 mm transféré sur DVD, couleur, sonore, 48’15’’

Produit pour la télévision néerlandaise, Kingdom of Shadows, est un documentaire. Fiona Tan questionne des anonymes sur leur image préférée et rencontre un sculpteur, un collectionneur de photographies amateur, un conservateur de films, un artiste… Dans le même temps, elle filme toutes sortes d’images et s’interroge sur sa propre fascination à leur égard.

«Documentaire télévisuel presque entièrement en noir et blanc, tourné en 16 mm, Kingdom of Shadows répond aux codes classiques du genre. Si Fiona Tan suit un raisonnement, une méthode et un format très classiques du genre documentaire, elle est en même temps fascinée par les images qu’elle filme et ouvre alors le champ à de multiples interprétations. […] “Regarder est un acte de création”, dit-elle dans ce film. Mais ce geste n’arrive jamais seul. Avec lui, viennent d’autres actes plus complexes tels que parcourir, relier, interpréter ou encore, se remémorer… Le cinéma de Fiona Tan n’est pas simplement de l’image en mouvement, mais plutôt une collection selon un ordre indicible qui construit les limites d’un royaume des ombres dans lequel le regard vient se perdre.[…].» (Émilie Renard)

Fiona Tan est née en 1966 à Pekan Baru, (Indonésie). Vit et travaille à Amsterdam. Source FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Fonds Régional d’Art Contemporain PACA 1, place Francis Chirat / 13000 Marseille / 04 91 91 27 55

Le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur a engagé depuis plus de vingt ans un important travail de prospection et de soutien à la jeune création qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une collection représentative des grandes tendances de la création contemporaine au niveau international.

Le Mini-Théâtre de Lenche 96-d rue de l’Evêché / 13002 Marseille / 04 91 91 52 22

Cette nouvelle salle, pouvant accueillir 49 visiteurs, a été ouverte par le Théâtre de Lenche en octobre 2007, donnant aux artistes de le spectacle un nouveau lieu de répétition et de représentation. Cette ouverture contribue à la demande d’un quartier régulièrement irrigué de propositions artistiques ou festives (Fête du Panier, Juin en amateur…) et de rencontres avec le public (ateliers de pratiques artistiques…).

LA NUIT DE L’INSTANTau Mini-Théâtre de Lenche, une programmation du FRAC

Les ateliersde l’image

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- Robert Cahen : Les cartes postales 1984-86, film, 13’30’’

Les cartes postales, c’est un rêve d’enfant qui se réalise: tenir en main une photographie et la voir tout à coup prendre vie. Voir ce qui s’est passé après l’instant fixé sur la pellicule.

Pour faire les Cartes Postales, on choisit de se rendre dans des endroits dont on rêve, des endroits connus, typiques, révélateurs d’une ville ou d’un pays. On filme en plan fixe en guettant ce qui peut se passer d’inté-ressant, en essayant de capter l’esprit de l’endroit. De retour de tournage, on choisit les moments où quelque chose d’inattendu, de drôle s’est produit . Au besoin, on l’accentue par des effets spéciaux ou par le travail du son.

Le but est de faire «feuilleter» au spectateur une collection d’images devant laquelle il va se demander: Que va-t-il se passer cette fois-ci ?

Grains de Lumière 28-38 rue Henri Tasso / 13002 Marseille

Depuis 1992, Grains de Lumière présente au public des pans de cinema au moment où ils se sont constitués, au moment où ils se constituent, sous les yeux du spectateur.Grains de Lumière organise des rétrospectives, des installations, des expositions sur le cinéma expérimental et la vidéo d’artistes.

Le Mini-Théâtre de Lenche 96-d rue de l’Evêché / 13002 Marseille / 04 91 91 52 22

Cette nouvelle salle, pouvant accueillir 49 visiteurs, a été ouverte par le Théâtre de Lenche en octobre 2007, donnant aux artistes de le spectacle un nouveau lieu de répétition et de représentation. Cette ouverture contribue à la demande d’un quartier régulièrement irrigué de propositions artistiques ou festives (Fête du Panier, Juin en amateur…) et de rencontres avec le public (ateliers de pratiques artistiques…).

LA NUIT DE L’INSTANTau Mini-Théâtre de Lenche, une programmation de Grains de Lumière

Les ateliersde l’image

Page 33: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Lisa Lucciardi : Le tribut 2008, installation photo et vidéo, 11’

A travers un questionnement sur le geste comme forme, ce travail explore la frontière entre image fixe et image en mouvement.

Cette installation se présente sous forme d’une triprojection. Le Tribut rassemble trois panneaux de bois verticaux qui font écran sur trois plans différents dans l’espace. La taille de projection et la disposition des écrans peuvent être modulées selon l’espace d’exposition.

Chaque écran, à tour de rôle, est la surface d’apparition d’un corps, cadré à la taille, vêtu d’un vêtement uni. Chaque figure produit un geste emprunté à une oeuvre picturale. Pour Le Tribut, les gestes proviennent d’une seule et même fresque de Masaccio (Le Paiement du Tribut). Ces prélèvements chorégraphiques, comme sup-port de mise en scène invisible, dont seul le titre donne un indice, définissent le geste de mon travail comme un point de passage de la peinture à la vidéo et plus largement de l’image fixe à l’image en mouvement. Dans chaque séquence intervient un arrêt sur image prolongé qui agit simultanément comme un retour à l’image fixe en rappelant le temps pictural et comme révélation d’un temps photographique. Ce temps photographi-que s’impose dans le temps vidéographique comme une césure plongeant en apnée tout mouvement. Seule résiste une fine vibration de l’image propre à l’image filmée et projetée. Cette irruption du temps photo-graphique vise à intriguer le regard en créant une incertitude qui puisse faire osciller le spectateur entre hallucination et perception. Le geste, lui, est figé, suspendu entre deux temps. Les choix de mise en scène ont comme double effet de réduire son expressivité à l’échelle du détail et d’ignorer sa fonction narrative de départ. Représenté ainsi, isolé de son contexte, le geste n’appartient plus a aucune forme de langage. Il est une forme silencieuse qui échappe à toute signification et dont l’interprétation est multiple, c’est à dire propre à chacun.

Lisa Lucciardi est née en 1984. Vit et travaille à Marseille.

La Friche du Panier 96-h rue de l’Evêché / 13002 Marseille / 04 91 91 52 22

La Friche du Panier est une salle qui est gérée par le Théâtre de Lenche. Cet espace à géométrie variable permet d’accueillir une cinquantaine de spectateurs dans un ancien garage transformé en salle de spectacle. Des subventions d’équipement ont pemis sa rénovation en 2006 et 2007.Un gradin modulable favorise des scénographies inventives induisant d’autres rapports au public.Cet espace abrite également des bureaux destinés à l’équipe de la Fête du Panier.

LA NUIT DE L’INSTANTà la Friche du Panier, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Page 34: Dossier Nuit de l'Instant 2010

- Patrick Jouault : Auto-portrait 2006, médium perforé 1.75 x 2.70

C’est comme une macro d’une photo d’un journal, ou l’image se transforme en des simples alignements de points, mais ici chaque point est un trou qui, par le geste répétitif d’une perceuse a traversé le support. Ainsi naît une image particulière, qui à l’inverse du support initial, existe par le vide c’est-à-dire par les espaces qui laisse passer la lumière et révèle l’image.

L’oeuvre que je propose pour la Nuit de l’instant est un auto-portrait réalisé dans un panneau en médium perforé de milliers de trou. Ce travail est à fois un travail photographique, il s’agit bien d’un portrait photo, mais le tirage est mécanique pour ne pas dire manuel, les trous sont faits à la perceuse, renvoyant à des no-tions de sculpture ou de peinture.

Mais ce n’est pas la technique qui est ici remarquable, si ce n’est l’allusion ironique au pop art, c’est la dé-marche : un auto-portrait de grande dimension avec une pose digne d’une esthétique de politique de propa-gande. Il faut le voir comme l’inverse du pop art, ce n’est pas l’image pour la masse qui rentre au musée, mais ici la masse elle-même représentée par ce travail répétitif, celle qui fait, y compris au niveau de ces loisirs «bricolage» (maison, jardin, voiture...).

Pour les nuits de l’instant, je souhaiterai mettre en lumière ce panneau, jouant sur la dimension monumen-tale possible de l’ombre portée. Suivant le site disponible, une hauteur de mur d’une quinzaine de mètre peut être appropriée. Ce dispositif permettrait d’accentuer la dimension photographique : le panneau devient un négatif. Il s’incère parfaitement au contexte de cet évènement: les nuits; et amplifie l’effet de «propagande» recherché.

Patrick Jouault est né en 1973. Vit à Aze en Mayenne.

La Friche du Panier 96-h rue de l’Evêché / 13002 Marseille / 04 91 91 52 22

La Friche du Panier est une salle qui est gérée par le Théâtre de Lenche. Cet espace à géométrie variable permet d’accueillir une cinquantaine de spectateurs dans un ancien garage transformé en salle de spectacle. Des subventions d’équipement ont pemis sa rénovation en 2006 et 2007.Un gradin modulable favorise des scénographies inventives induisant d’autres rapports au public.Cet espace abrite également des bureaux destinés à l’équipe de la Fête du Panier.

LA NUIT DE L’INSTANTà la Friche du Panier, une sélection des Ateliers de l’Image

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- Bruno Goosse : «GR» 2006, installation vidéo, 4’31’’

Les deux films qui y sont diffusé semblent dans un premier temps identique. Il s’agit d’un panoramique filmé à faible vitesse (donc filés) de paysages, s’arrêtant sur le signe des sentier de grandes randonnées.

Un regard un peu plus attentif montre que s’il s’agit bien d’un pano tel que décrit sur un téléviseur, sur le second il s’agit de travelling réalisé à partir d’images fixes elles-mêmes construites à partir de l’exportation des images de la vidéo-panoramique. Le rapport entre la vitesse du mouvement panoramique et le «filé» est dès lors rompu.

Bruno Goosse est né en 1962 à Namur, (Belgique). Vit et travaille à Waterloo.

La Friche du Panier 96-h rue de l’Evêché / 13002 Marseille / 04 91 91 52 22

La Friche du Panier est une salle qui est gérée par le Théâtre de Lenche. Cet espace à géométrie variable permet d’accueillir une cinquantaine de spectateurs dans un ancien garage transformé en salle de spectacle. Des subventions d’équipement ont pemis sa rénovation en 2006 et 2007.Un gradin modulable favorise des scénographies inventives induisant d’autres rapports au public.Cet espace abrite également des bureaux destinés à l’équipe de la Fête du Panier.

LA NUIT DE L’INSTANTà la Friche du Panier, une sélection des Ateliers de l’Image

Les ateliersde l’image

Page 36: Dossier Nuit de l'Instant 2010

LA NUIT DE L’INSTANT EN IMAGES

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Vernissage / Performance à La Traverse

Projections à la Tour du Roi René, MUCEM

Vues extérieures d’autres lieux

Projections à la Friche du Panier