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DOSSIER DE PRESSE Sound of Music © Sébastien Monachon YAN DUYVENDAK et Christophe Fiat, Olivier Dubois, Andrea Cera, Michael Helland Sound of Music 27.10 – 31.10 Salle Charles Apothéloz THÉÂTRE DE VIDY AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5 CH-1007 LAUSANNE Presse et communication Sarah Turin T +41 (0)21 619 45 21 [email protected] Constance Chaix T +41 (0)21 619 45 67 [email protected] www.vidy.ch

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Page 1: Dossier De presse - vidy.ch · Mes coups de cœur de spectacles vus récemment vont dans ce sens. Après le krach boursier de 1928, la comédie musicale anglo-saxonne a connu un énorme

Dossier De presse

Sound of Music © Sébastien Monachon

Yan DuYvenDaket Christophe Fiat, Olivier Dubois, Andrea Cera,

Michael Helland

Sound of Music27.10 – 31.10Salle Charles Apothéloz

THÉÂTre De viDY av. e.-H. JaQues-DaLCroZe 5

CH-1007 LausannePresse et communication

Sarah Turin T +41 (0)21 619 45 21

[email protected] Chaix

T +41 (0)21 619 45 [email protected]

www.vidy.ch

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Conception et direction artistique : Yan DuyvendakAssistant à la création : Nicolas Cilinslivret: Christophe Fiattraduction et adaptation anglaise: Martin StriegelChorégraphies de All Right good night, Staying Afl oat, Chinese Are On tour, Rain dance: Olivier DuboisAssistant chorégraphique d’Olivier dubois / répétiteur: Cyril JournetAutres chorégraphies : Michael HellandMusique: Andrea CeraRépétition chant: Sylvie ZahndScénographie: Sylvie Kleiberlumières: Vincent MilletCostumes: Nicolas FleuryProgrammation: Thomas Köppel

Construction décors: Atelier Théâtre de VidyRégie générale: Théâtre de Vidy

Avec:des danseurs/euses - chanteurs/euses de comédie musicale anglo-saxonne ainsi que des danseurs/euses invités.

Première : le 29 août 2015 au Théâtre Forum Meyrin en partenariat avec la Bâtie-Festival de Genève.

Création le 29 août au théâtre Forum Meyrin dans le cadre de la bâtie-Festival de genève. Répétition à vidy

www.duyvendak.com

DisTribuTionYAN DUYVENDAKSound of Music

27.10 – 31.10

Salle Charles Apothéloz

Mardi 27.10 19h

Mercredi 28.10 20h

Jeudi 29.10 19h

Vendredi 30.10 20h

Samedi 31.10 17h

En français et en anglais,

surtitré en français

durée : 1h15 théâtre/danse/Musiquetarif M

© W

ap

ico

Navette gratuite pour regagner Genève

Mer. 28.10

Départ de Vidy 15 minutes

apres la représentation ;

dépose à la Gare de Cornavin

et à la place de Neuve.

Plus d‘infos sur www.vidy.ch

Production et diffusion :Nataly Sugnaux HernandezCaroline BarneaudProduction :Samuel AntoineSylvain DidryCommunication :Ana-Belen TorreblancaAdministration :Marine MagninAssistant de production :Tristan PannatierProduction déléguée et diffusion :Théâtre de Vidy Dreams Come True, GenèveCoproduction :La Bâtie-Festival de Genève Théâtre Forum Meyrin Théâtre Nanterre-Amandiers, centre dramatique national, Festival actoral, Marseille, Pour-cent culturel MigrosSoutiens:Spectacle lauréat du concours Label + théâtre romand 2014, Spectacle lauréat du Prix FEDORA Van Cleef & Arpels pour le Ballet 2014, Fondation Meyrinoise du Casino, Fondation Ernst Göhner, Stanley Thomas Johnson, Foundation Ville de Genève , République et Canton de Genève, Pro Helvetia - Fondation suisse pour la culture

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prÉsenTaTionL’univers court à sa perte ? Allons-y gaiement ! D’ici à ce que le soleil se fasse la malle… Pour l’heure, le plateau scintille, les paillettes virevoltent, tout est beau, extraordinairement beau. C’est enchanteur, virtuose, spectaculaire, éblouissant ; c’est une comédie musicale signée Yan Duyvendak. Sur le plateau, des interprètes débarqués fraîchement de la Mecque (entendez Broadway) dansent et chantent en compagnie d’artistes du cru. Une pop shiny et colorée signée Andrea Cera réveille l’auditoire, les textes de Christophe Fiat s’infiltrent dans les consciences, les corps chorégraphiés par Olivier Dubois envoûtent et hypnotisent.Le temps de quatre soirées, ils vous en mettront plein la vue. Mais tendez l’oreille : derrière les strass et les mélodies entêtantes du genre résonne la décadence d’un monde où tout fout l’camp. A méditer.

renConTre aveC Les arTisTes

Jeu. 29.10Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la représentation

inTroDuCTionau speCTaCLe

Mar. 27.10

Une heure avant le début du

spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes par

Eric Vautrin, dramaturge du

Théâtre de Vidy, pour replacer

l‘oeuvre dans le parcours de

l‘artiste, découvrir les processus

de création, les différents

intervenants, les hypothèses du

projet...

Sound of Music © Sébastien Monachon

Sound of Music © Sébastien Monachon

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noTe D’inTenTionJ’observe : le réchauffement climatique et la crise, partout autour de nous. Et leurs effets sur la société contemporaine occidentale. Les services publics disparaissent, les budgets diminuent, le pouvoir d’achat et le moral sont en berne, la culpabilité pèse même sur les jours ensoleillés. Nous savons que nous sommes les musiciens du Titanic : nous avons les eaux glacées déjà jusqu’aux genoux et pourtant, nous continuons à jouer, parce que nous ne savons ni ne pouvons rien faire d’autre.

J’ai l’impression que les gens ne veulent plus voir des pièces qui les font réfléchir, qui leur font voir que le monde est complexe. Parce que c’est trop dur. Ce qui marche, ce sont les pièces spectaculaires, légères, virtuoses. Eblouissement. Absence de souffrance pendant la durée de la pièce. Moi, je ne veux plus voir des pièces qui font mal. J’ai envie de virtuosité, de beauté, de technique. Mes coups de cœur de spectacles vus récemment vont dans ce sens. Après le krach boursier de 1928, la comédie musicale anglo-saxonne a connu un énorme essor. Pour les mêmes raisons.

«Le kitsch, par essence, est la négation absolue de la merde» (Milan Kundera, «L’Insoutenable légèreté de l’être», 2003). Et pourtant…

J’ai joué dans des revues, étant adolescent, j’ai aimé et j’aime encore les comédies musicales, tant sur scène que filmées. J’aime ce que ça produit : un enchantement douçâtre, un endormissement nauséeux. Et j’ai envie. Envie d’en produire une. Avec un double pari :

La merde n’existe pas. Une comédie musicale, spectaculaire, absolument éblouissante, technique, avec une histoire, une fin heureuse, des corps sublimes, de la technique virtuose, des lumières aveuglantes. Parce que c’est beau. Parce que ça fait du bien. Parce que c’est nécessaire de lâcher prise, momentanément, en tant que citoyen du monde. Mais simultanément, de dire que l’abrutissement est néfaste. Qu’il ne faut pas lâcher. Qu’il est nécessaire de réfléchir. De se positionner dans le monde. Que la culture qui éclaire n’est pas celle qui aveugle. Et donc d’éclairer l’aveuglement de la comédie du monde. Et travailler l’angoisse existentielle que la comédie musicale est censée apaiser. Cette angoisse devrait suinter de partout. La merde existe.

Un cauchemar absolu qui rend heureux.

YAn duYvendAk, 2013

Sound of Music © CMYK

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Répétition du spectacle Sound of Music © Sébastien Monachon Répétition du spectacle Sound of Music © Sébastien Monachon

Sound of Music © Sébastien Monachon Sound of Music © Sébastien Monachon

Sound of Music © Sébastien Monachon

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Yan DuYvenDakConception et direction artistique

Yan Duyvendak, néerlandais d’origine, vit entre Genève et Marseille. Formé à l’École cantonale d’art du Valais et l’Ecole Supérieure d’Art Visuel de Genève, il pratique la performance depuis 1995, année de sa première oeuvre d ’art vivant: Keep it Fun for Yourself.

Depuis, il enchaîne les créations et les scènes - Festival for performing arts EXIT, Helsinki / Art Unlimited Basel / Museo Reina Sofia de Madrid / La Bâtiefestival de Genève / Biennale de Gangju / Image Forum, Tokyo / Ménagerie de verre, Paris / Vooruit, Gand / Festival d’Avignon, / Theaterspektakel, Zurich /Comédie de Genève / Festival TheaterFormen, Hannovre / CDN de Montreuil /Wiener Festwochen / Foreign Affairs, Berliner Festspielen - et s’impose peu à peu comme une référence de la performance helvétique et européenne. S’attachant en particulier à souligner combien les images télévisuelles et mentales, les codes sociaux et autres rituels de la société du spectacle épaississent aujourd’hui l’écran qui se dresse entre l’Homme et la réalité, il réaffirme tout au long de son travail une forme de dignité humaine mise à mal par la société de l’image. Ses créations Made In Paradise (2008), co-signée avec Omar Ghayatt et Nicole Borgeat, ainsi que Please, Continue (Hamlet) (2011), co-signée avec Roger Bernat, sont sans doute les plus performatives et les plus politiques de toutes ses pièces. Également plasticien, son travail vidéo est présent dans de nombreuses collections publiques et privées, allant du Musée des Beaux-Arts de Lyon au Museum der Moderne (MdM) de Salzburg. Il reçoit durant trois années consécutives le Swiss Art Award, (2002, 2003, 2004), est lauréat du Namics Kunstpreis für Neue Medien (2004) et du Network Kulturpreis (2006). Il bénéficie de plusieurs résidences, allant de la Cité des Arts à Paris, en passant par l’atelier Schönhauser à Berlin (fonds cantonal d’art contemporain, Genève) jusqu’au Swiss Artistic Studio au Caire de Pro Helvetia (2007, 2008, 2009). En 2010, il reçoit le prix le plus prestigieux d’art contemporain suisse, le prix Meret Oppenheim. De 2012 à 2014 ainsi que de 2014 à 2017, la Compagnie Yan Duyvendak bénéficie d’une convention de subventionnement conjointe de la Ville et du Canton de Genève et de Pro Helvetia - Fondation suisse pour la culture. En parallèle à son activité artistique, il a été, de 2004 à 2014, coordinateur de l’option art/action au sein de la Haute Ecole d’Art et Design (HEAD), Genève, et responsable de l’enseignement d’une performance contemporaine avec, entre autres Christophe Kihm et Nicolas Leresche.

Portait de Yan duyvendak © Isabelle Meister

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CHrisTopHe FiaTTexte

Christophe Fiat est né à Besançon, en Franche-Comté en 1966. Il est écrivain, artiste performeur, dramaturge. Il a écrit une douzaine de livres dont Stephen King Forever (2008), Retour d’Iwaki (Gallimard, 2011), Cosima, femme électrique (Éditions Philippe Rey, 2013) et La Comtesse (Naïve Editions, 2014). Oscillant entre la poésie et le roman, il développe une littérature qui privilégie le récit et l’évocation de mythes contemporains. Son écriture, reconnaissable à son oralité, à la fois légère et neutre, contribue à donner une impression de déjà vu tout en explorant le côté obscur de nos croyances et de nos désirs.Il collabore régulièrement avec des artistes contemporains (Alexandre Périgot, Christelle Lheureux, Benoit Andro) et plus spécialement avec Thomas Hirschhorn pour ses oeuvres, Bataille Monument, Dokumenta de Kassel, 2002, Musée Précaire Albinet, Aubervilliers, 2004, 24h Foucault, Palais de Tokyo, 2004 et récemment Flamme Éternelle, Palais de Tokyo, 2014.Auteur de nombreuses pièces radiophoniques diffusées sur France Culture dont le feuilleton Stephen King On the Radio (2010), Christophe Fiat présente également des performances artistiques au sein d’expositions d’art contemporain (Espace Louis Vuitton / Fondation Cartier / FRAC Pays de Loire / Heidigalerie / Foire d’art contemporain de Bruxelles / CNEAI – Centre National de l’Édition, notamment). Sa plume, il l’offre aussi à la scène. En 2003, il présente au Festival Montpellier Danse Trois Ritournelle Live, trois pièces inspirées de la poésie sonore. En 2007, il est invité au Festival d’Avignon, avec la création La jeune fille à la Bombe et la performance artistique Stephen King Stories. En 2011, il crée l’Indestructible Madame Richard Wagner au Théâtre de Gennevilliers. Puis il s’en va à Tokyo pour monter la pièce Daikaiju Eiga (films de monstres japonais) au théâtre Agora Komaba repris au Théâtre de Gennevilliers en 2013. En 2014, il créé Les Superpouvoirs de Marcel Pagnol au festival actoral suite à une résidence dans le cadre de Marseille Provence 2013, capitale européenne, et LA POÉSIE au Palais de Tokyo, en 2014, commande publique du Centre National des Arts Plastiques (CNAP).Il est membre du groupe de musique POETRY avec le batteur et plasticien Nicolas Fenouillat (www.rocklefutur.com). Le duo s’est déjà produit dans divers lieux d’art contemporain (Macval, Musée de la Chasse, CNEAI, Palais de Tokyo). Impliqué dans la vie littéraire, il a bénéficié d’aides du Centre régional du livre de Franche-Comté et du Centre National du Livre ainsi que d’une bourse Stendhal pour un séjour à New York en 2004 et d’un résidence d’auteur en île de France. Son texte La Jeune fille à la Bombe est lauréat du Centre National du Théâtre en 2007. En 2012/2013, il a accompagné l’auteure Marie Fourquet pour l’écriture d’un texte lauréat du prix Texte-en-scène sous l’égide de la SSA. Il est actuellement en résidence à l’école d’art de Clermont Ferrand.

Portait de Christophe Fiat © DR

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oLivier DuboisChorégraphie

Directeur du Ballet du Nord depuis le 1er janvier 2014, élu l’un des vingt-cinq meilleurs danseurs au monde en 2011 par le magazine Dance Europe, Olivier Dubois jouit d’une expérience unique, entre création, interprétation et pédagogie. Né en 1972, Olivier Dubois crée son premier solo en 1999, Under cover. Il est à de nombreuses reprises interprète pour des chorégraphes et metteurs en scène reconnus: Laura Simi, Karine Saporta, Angelin Preljocaj, Charles Cré-Ange, le Cirque du Soleil, Jan Fabre, Dominique Boivin, Sasha Waltz… Depuis 2005, ses créations en tant que chorégraphe s’enchaînent avec succès: après le duo Féroces avec Christine Corday pour le théâtre de l’Esplanade à Saint-Etienne, la SACD et le Festival d’Avignon lui proposent, en 2006, de signer une pièce dans le cadre du Sujet à vif, Pour tout l’or du monde… Le prix spécial du jury lui est décerné en juin 2007 par le Syndicat professionnel de la critique (théâtre, musique et danse) pour son parcours d’interprète et cette création. Il présente également en 2006 et 2007 les deux volets du projet BDanse: EnSourdine et Peter Pan. En juillet 2008, il crée Faune(s) autour de la pièce de Nijinski, L’après-midi d’un faune, au Festival d’Avignon et est lauréat la même année du 1er prix Jardin d’Europe à Vienne. Son exposition L’interprète dévisagé fait l’actualité pendant un mois en 2009 au Centre National de la Danse. Les Ballets de Monte-Carlo lui commandent la pièce Spectre, donnée le 1er avril 2010. En septembre, une autre création voit le jour à la Biennale de la danse à Lyon: L’homme de l’Atlantique, duo sur la musique de Frank Sinatra.Toujours enclin à diversifier ses horizons, Olivier Dubois signe en janvier 2009 la chorégraphie de La Périchole d’Offenbach pour les Opéras de Lille, Nantes et Limoges, dans une mise en scène de Bérangère Jannelle. En novembre 2009, il entame une trilogie, Etude critique pour un trompe l’oeil, avec la pièce Révolution créée à la Ménagerie de Verre à Paris. Vient ensuite le deuxième volet, le solo Rouge en décembre 2011 ; puis la dernière pièce de la trilogie, Tragédie, qui a vu le jour au Festival d’Avignon le 23 juillet 2012 et est actuellement en tournée jusqu’en 2015.Il crée Élégie pour le Ballet National de Marseille dans le cadre de Marseille 2013, capitale européenne de la culture. Il est nommé cette même année, meilleur chorégraphe au Danza & Danza Awards pour les pièces Tragédie et Élégie. A l’issue de résidences de création menées respectivement au Caire et à Dakar avec six danseurs de différents pays africains, sa pièce Souls verra le jour en décembre 2013. Mon Elue Noire, Sacre #2 est créé en janvier 2015 et ouvre une collection de « Sacres » dont le premier volet, Prêt à Baiser, Sacre #1 fut présenté au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris en mai 2012. En juin 2015, il créé Les Mémoires d’un Seigneur au Colisée à Roubaix. Un « solo » réunissant une quarantaine d’amateurs.

Olivier dubois © Frédéric Iovino

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anDrea CeraMusique

Andrea Cera, né en 1969 à Vicence en Italie, est compositeur designer sonore et auteur d’installations sonores. Après la conclusion de ses études de piano et de composition au conservatoire de Padoue, il a suivi en 1997/1998 le prestigieux «Cursus annuel de compositionet d’informatique musicale» à l’Institut de recherche et coordination accoustique/musique (IRCAM), Paris. À partir de l’année 2000 il collabore avec plusieurs chorégraphes, parmi lesquels Hervé Robbe, Jean-Christophe Maillot, Edmond Russo et Shlomi Tuizer, Pascal Montrouge, Vincent Mantsoe.En 2004 et en 2005, il a été professeur invité au Fresnoy-Studio national des arts contemporains à Tourcoing où il a produit NightRun, une installation interactive dont la matière sonore est construite à partir des hurlements des visiteurs, ainsi que Reactive Ambient Music, une installation basée sur l’analyse en temps réel du paysage sonore, qui a été reprise en plusieurs occasions les années suivantes (la dernière en 2012 à la Villa Arson de Nice pour l’exposition Les Archives Sauvages). Parmi ses compositions, il faut rappeler Deliverance (1998) pour saxophone et électronique, créée pour le Cursus IRCAM; sa collaboration avec la Nouvelle Cuisine Big Band de Vienne, avec The Spleen Sunsplash (1999); Murder in the MIDIfreaks Farm (2001) et MIDIfreakscorridor catapulte (2004); Dueling Zombies (2007) pour ensemble et ordinateur, dans le cadre du projet européen Integra; Zoom Up (2010) pour deux claviers en réseau. Entre 2010 et 2013 il a collaboré avec l’équipe IMTR de l’IRCAM et Phonotonic pour le projet Urban Musical Game, avec l’artiste média Peter Sinclair et le GMEM pour le projet Roadmusic; et avec l’équipe Perception et Design Sonores de l’IRCAM et Renault pour de différents projets de sound design liés aux prochaines générations de voitures électriques.En 2014 il a créé When They Sing, une composition électroacoustique avec support vidéo basée sur une collection de sons de motos, dans le cadre de l’expo Motopoétique au Musée d’Art Contemporain de Lyon; et War Games, une performance pour cinquante percussionnistes, pour la soirée du 30ème anniversaire du Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo.

Andrea Cera © Andrea Cera

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« Olivier Dubois, directeur du ballet du Nord , invité à chorégraphier la pièce a créé de magnifiques évolutions de groupe, transposant au sol des mouvements des bras et jambes en une magnifique ligne rythmée, ou des rencontres aériennes à la fois hasardeuses et réglées. Christophe Fiat , auteur besançonnais a écrit les paroles des chansons sur les airs légèrement décalés de morceaux fameux pour les aficionados de musical (West Side Story, Hair, Gold Diggers…) composés par Andrea Cera. »

ildikO dAO, « duYvendAk, « SOund OF MuSiC »: lA ClAque! », inFeRnO (9.9.2015)

« On ne peut s’empêcher de rire en assistant à Sound of Music, même si c’est d’un rire qui se coince un peu dans la gorge. C’est cet humour caustique qui fait tout le sel de ce spectacle, le plus brechtien sans doute jamais signé par YanDuyvendak. »

HugueS le tAnneuR, « à genève, leS PlAiSiRS et leS jOugS », libéRAtiOn (4.9.2015)

« Dans ce show parfaitement mené – les interprètes principaux viennent de Broadway –, pas d’histoire ni de personnages. Les chansons, qui reprennent des mélodies existantes de la comédie musicale, traitent de l’actualité la plus triste: le suicide des jeunes, la guerre, le réchauffement climatique, l’honnêteté bafouée, les migrants noyés. »

MiReille deSCOMbeS, « COMédie MuSiCAle: le COuP de blueS de YAn duYvendAk », l’HebdO (3.9.2015)

« Dans Sound of Music, Yan Duyvendak marie pour le meilleur les plaies du monde avec la comédie musicale façon Broadway. La tension étonne et frappe. »

MARie-PieRRe geneCAnd, « le StiMulAnt MARiAge deS PlAieS et deS PAilletteS », le teMPS (1.9.2015)

« La comédie musicale prend son envol, les thématiques se resserrent, le rythme s’accélère, jusqu’à finir dans un tableau éblouissant portant la griffe d’Olivier Dubois, chorégraphe de l’ensemble du spectacle. La foule des danseurs-chanteurs, garçons et filles jeunes, glamour, et gorgés d’énergie vitale, devient alors de plus en plus belle, de plus en plus envoûtante, tandis qu’elle danse en masse, et de toutes ses forces, au devant de sa mort prochaine. Le tragique est là, sous forme d’une beauté désespérante. »

eRiC deMeY, « SOund OF MuSiC », lA teRRASSe (31.8.2015)

exTraiTs De presse

dOCuMentAtiOn et iMAgeS en HAute RéSOlutiOn

À télécharger sur www.vidy.ch ou sur demande à : Sarah turin [email protected]+41 (0)21 619 45 21