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DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE

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Alfred Sisley Gelée blanche - Eté de la Saint-Martin, 1874

Huile sur toile, 46,5 x 55,5 cm

Collection privée.

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 3

SOMMAIRE

Page 4 Communiqué de presse

Page 6 Avant-propos de Bruno Monnier et Peter C. Sutton

Page 7 Introduction de Maryanne Stevens, commissaire de l’exposition

Page 8 Parcours de l’exposition

Liste des prêteurs institutionnels.

Page 14 Commissariat et scénographie

Page 15 Visuels disponibles pour la presse

Page 17 Alfred Sisley, biographie et repères

Page 21 Autour de l’exposition

Page 22 Le Bruce Museum, co-organisateur de l’exposition

Culturespaces, producteur de l’exposition et propriétaire de l’Hôtel de Caumont

Page 24 Mécène et partenaires

Page 26 L’Hôtel de Caumont

Programmation 2017-2018

La Fondation Culturespaces

Page 31 Informations pratiques

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Portrait d’Alfred SisleyVers 1895© Private Collection / Archives Charmet / Bridgeman Images

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 5

Culturespaces et le Bruce Museum de Greenwich (Connecticut) coorganisent une exposition monographique itinérante sur le peintre impressionniste Alfred Sisley (1839-1899). Une soixantaine d’œuvres, dont certaines ont rarement été présentées au public, sont réunies pour cette exposition qui parcourt les différentes étapes de l’œuvre de Sisley à travers les lieux de prédilection du peintre.

Du 10 juin au 15 octobre 2017, l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art à Aix-en-Provence accueille Sisley, l’impressionniste, la première exposition monographique consacrée à cet artiste en France depuis 2002. Des institutions internationalement reconnues accordent d’importants prêts pour cet événement. Parmi elles : le Metropolitan Museum of Art de New-York, la National Gallery of Art de Washington, le Cincinnati Art Museum, la Tate et la National Gallery de Londres, les Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles.

Plus qu’aucun autre impressionniste, Alfred Sisley s’est voué corps et âme à la peinture de paysage, demeurant toujours fidèle aux principes fondateurs du mouvement. Inspiré par Corot, les peintres de l’Ecole de Barbizon et probablement John Constable, Sisley peignait les paysages sur le motif et procédait à un repérage visuel systématique de lieux précis pour se constituer un ensemble cohérent de plans. Il notait aussi les différences entre les scènes au gré des changements de lumière, de temps et de saison.

Sisley a su capter les effets de la lumière dansant sur l’eau, l’éclat du soleil d’hiver sur la neige et le givre, les mouvements des arbres sous le vent, la profondeur de scènes campagnardes et des ciels de l’Île-de-France avec un talent qui a fécondé son œuvre, tout au long de sa carrière. L’exposition propose d’y porter un regard nouveau.

Couvrant l’ensemble de la carrière de Sisley, depuis les œuvres présentées au Salon de 1866 jusqu’à ses vues du bourg pittoresque de Moret-sur-Loing dans les années 1890, l’exposition explore l’ascendance artistique de Sisley et sa relation avec ses compagnons impressionnistes. Le visiteur est invité à découvrir les stratégies picturales radicales de Sisley dans la décennie 1870, l’influence des estampes japonaises, de la photographie, de l’art hollandais du XVIIe siècle mais aussi de Constable et J. M. W. Turner sur sa pratique, ainsi que la relation entre son œuvre graphique et sa peinture. L’accent est mis également sur les deux dernières décennies de sa vie pendant lesquelles son art de peindre en plein air témoigne d’une exécution toujours aussi vigoureuse, et une démarche toujours plus résolue.

Des photographies d’archives des paysages peints par Sisley sont mises en regard avec ses tableaux pour illustrer sa méthode de repérage spécifique. L’exposition se déroule de façon chronologique au fil des sites qui lui furent chers, que ce soit ceux où il vécut – Louveciennes, Marly-le-Roi, Sèvres, Veneux-Nadon, Moret-sur-Loing – ou ceux où il accomplit de brefs séjours – Villeneuve-la-Garenne et Argenteuil en 1872, Hampton Court, à l’ouest de Londres, en 1874, et la côte sud du Pays de Galles en 1897.

Grâce au commissariat de MaryAnne Stevens, historienne de l’art indépendante et spécialiste internatio-nalement reconnue de l’artiste, l’exposition Sisley, l’impressionniste livre un panorama complet de l’œuvre de Sisley, tout en proposant de nouveaux éclairages. En mettant en évidence les qualités remarquables de son œuvre, elle permet aussi de reconsidérer la place de Sisley au sein de l’impressionnisme et, plus large-ment, du milieu artistique français de la seconde moitié du XIXe siècle.

HÔTEL DE CAUMONT - CENTRE D'ART, AIX-EN-PROVENCE

Une exposition

En partenariat avec

SISLEY L'IMPRESSIONNISTE

10 JUIN - 15 OCTOBRE 2017

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AVANT-PROPOS DE BRUNO MONNIER ET PETER C. SUTTON

Alfred Sisley fut probablement le plus puriste des impressionnistes. Tout au long de sa carrière, il est resté fidèle à la division des tons, aux effets passagers de la lumière, grâce à une réceptivité exceptionnelle aux changements atmosphériques. Il a peint en plein air, consciencieusement, par tous les temps, enregistrant ses sites préférés – Louveciennes, Marly-le-Roi, Moret, Saint-Mammès – avec une multitude de détails, en toute saison et sous les ciels les plus changeants.

Ponctuellement, il s’est intéressé au caractère imprévisible de la nature, en peignant, par exemple, les inon-dations de Port-Marly ; mais il y a peu de théâtralité dans l’art de ce peintre, circonscrit à un petit nombre de thèmes, qui exprime avec simplicité sa dévotion inébranlable aux paysages bien-aimés.

Alors que, dans leur maturité, Monet et Renoir ont pu évoluer à l’encontre des principes de base de l’impres-sionnisme, Sisley a maintenu le cap et créé un corpus d’oeuvres doté d’une remarquable cohérence interne et d’une autorité fondée sur la persévérance. Puisque nous ignorons presque tout de sa vie, son art doit parler par lui-même ; et il le fait avec une beauté envoûtante. On a beaucoup évoqué la double nature de ses origines – un Français avec des racines anglaises. Dans toute l’histoire de l’art, il n’est pas d’équivalent qui dérive ainsi en parts égales de Corot et de Constable. Sisley possède une manière individuelle et carac-téristique qui récompense l’observateur disposé à s’intéresser de près à une rétrospective comme celle-ci.Un projet d’une telle complexité et d’une telle ampleur est nécessairement redevable à un grand nombre de personnes. Nous remercions tout d’abord les prêteurs, qui ont renoncé au plaisir de vivre avec leurs œuvres pendant la durée de l’exposition. Tous nos remerciements vont à MaryAnne Stevens, commissaire de l’exposition et guide intellectuel de ce projet. Sans la finesse de son expertise, internationalement recon-nue, cette rétrospective n’aurait pu voir le jour.

Nous sommes également très reconnaissants à Richard Shone pour son excellent essai et à Kathleen Adler pour ses belles contributions à ce catalogue. Nos différents partenaires – qu’il s’agisse d’entreprises, de particuliers ou d’institutions – méritent aussi toute notre gratitude.

À Greenwich, Anne von Stuelpnagel et son équipe se sont chargées de l’installation, Jack Coyle de la logis-tique et Kathy Reichenbach de la myriade de détails administratifs. Pour Culturespaces, sous la direction de Sophie Hovanessian, nous tenons à remercier Agnès Wolff pour la direction de la production, Sophie Blanc et Hélène Sarreau pour la régie et Cecilia Braschi pour la coordination sans faille de l’exposition.

Bruno MonnierPrésident de Culturespaces, Paris

Peter C. SuttonDirecteur du Bruce Museum, Greenwich

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 7

INTRODUCTION DE MARYANNE STEVENS, COMMISSAIRE DE L'EXPOSITION

Sisley, l'impressionniste

« Sa sensibilité très fine, très vibrante se trouvait à l’aise parmi tous les spectacles de la nature… M. Sisley comprenait les jolies lumières, la transparence des enveloppes aériennes, les mobilités et les métamor-phoses des reflets, l’agilité des mouvements.»

Ainsi l’auteur et critique Gustave Geffroy a-t-il résumé l’essence de l’art d’Alfred Sisley. Membre fondateur dans les années 1870 du groupe impressionniste avec Claude Monet, Auguste Renoir, Camille Pissarro et Frédéric Bazille, Sisley a élaboré son style à partir de ses études de Corot, de Courbet, de l’École de Barbizon et, à titre exceptionnel, du paysagiste romantique anglais John Constable. Il s’est dévoué au programme esthétique du groupe : une peinture rapide sur le motif pour saisir les moments fugitifs, les changements de temps et le caractère distinct de chaque saison. Les critiques le considèrent en général comme un peintre réservé et peu démonstratif dont l’art harmonieux s’est laissé éclipser par ses collègues plus extravagants.En effet, au cours de sa carrière, Sisley a forgé un type d’impressionnisme manifestement personnel. Contrai-rement à ses collègues, il est resté fidèle au seul paysage à travers lequel il n’arrête jamais de développer sa propre sensibilité pour les lieux. Il ne choisit pas au hasard ses motifs, mais documente de manière systématique les villages et les paysages qu’il habite, construisant par des vues séquentielles une « cartographie visuelle » de chaque endroit. Dans les années 1880, il s’est lancé dans des expériences radicales de couleur, de composition et de technique, produisant des tableaux d’un éclat exceptionnel et d’une innovation surprenante. Et dans tous ses paysages, le ciel règne : c’était le peintre des ciels, un artiste qui comprend leur importance dans la construction structurelle d’une scène, en déterminant l’atmos-phère et en définissant sa poésie particulière.

MaryAnne StevensCommissaire de l’exposition

Alfred Sisley Les Petits Prés au printemps - By, 1880-1881Huile sur toile, 54,3 x 73 cmTate, Présenté par un corps de souscripteurs en mémoire de Roger Fry, 1936© Tate, London 2016

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LE PARCOURS DE L'EXPOSITION

SeCTION 1 - La nature au coeur de l'oeuvre

Les premiers tableaux que Sisley expose au Salon, en 1866, peints en bordure de la forêt de Fontainebleau, montrent l’engagement de l’artiste dans la peinture de paysage, telle qu’elle a été définie à partir des années 1830 par Corot et les peintres de l’École de Barbizon. Sisley cherche ses premiers motifs dans le territoire de ces peintres, mais aussi dans les quartiers ouest de Paris, à proximité de Saint-Cloud et de Ville-d’Avray, très fréquentés par Corot. Lorsqu’il entre dans l’atelier de Charles Gleyre, en octobre 1862, Sisley fait la connaissance de Pierre-Auguste Renoir, Frédéric Bazille et Claude Monet. Tandis que, vers le milieu des années 1860, il utilise une touche large et chargée qui définit fermement les objets, son pinceau s’allège et s’assouplit sur la toile au fur et à mesure que l’artiste tente d’y introduire plus d’atmosphère : la fraîcheur du matin dans une vue des Batignolles, ou la qualité limpide de la lumière reflétée par les eaux du canal de l’Ourcq.

SeCTION 2 - La Seine, théâtre de l'impressionnisme

Dans les années 1870, le bassin de la Seine est un terrain commun de découverte pour Sisley et ses amis, qui, en 1874, donnent vie au mouvement impressionniste. Après la défaite de la Commune de Paris, en 1871, Sisley s’installe à Louveciennes, sur les bords de la Seine, entre Bougival et Port-Marly. C’est dans ce village que les parents de Renoir habitent en 1868 et que Pissarro réside depuis 1866. En 1872 et en 1876, Sisley séjourne chez Monet à Argenteuil où, à différentes reprises, les deux artistes ont traité les mêmes motifs. Durant la période comprise entre 1872 et 1876, se déplaçant d’une localité à l’autre, Sisley aborde tout l’éventail des effets impressionnistes dans une grande diversité de motifs : la gelée blanche, la brume, le brouillard d’automne, la rosée du matin, les hauts nuages de juillet, le ciel menaçant en hiver, les averses en été. Il ne force pas la note, il n’y met pas de drame : avec un lyrisme apparemment facile, il regarde et enregistre la scène, qu’il étaye par une discrète architecture formelle.

Argenteuil, Villeneuve la Garenne et Louveciennes

Situés sur les bords de la Seine, les villages d’Argenteuil et de Villeneuve-la-Garenne sont relativement accessibles depuis Paris. Sisley les peint lors de trois campagnes entre le début du printemps et l’été 1872. Il choisit des paysages qui se prêtent à des explorations spatiales ouvertes, sur les côtés comme en pro-fondeur, comme le voulaient les conventions traditionnelles de la peinture de paysage, mais il adopte les

Alfred Sisley Gelée blanche - Été de la Saint-Martin, 1874

Huile sur toile, 46,5 x 55,5 cm

Collection privée

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 9

premières techniques impressionnistes : le fond est préparé dans des tons clairs, la palette est lumineuse et les masses sont décrites par des empâtements appliqués à l’aide d’une large brosse. Les ombres sont encore marquées en noir, par opposition avec les tons bleus ou violets que les impressionnistes vont pro-gressivement introduire au début des années 1870. Sisley emploie aussi une large palette de verts, pour représenter les arbres qui bordent les routes et les rives herbeuses de la Seine. A Louveciennes, Sisley se fera une réputation pour ses scènes de neige, rendues dans une gamme de gris sous un ciel très couvert, comme dans Hiver à Louveciennes, ou, au contraire, dans des contrastes de tons crème et bleus intenses sous la lumière de midi, ou encore rosés et bleus par une fin d’après-midi en hiver.

SeCTION 3 - Au fil des saisons. Bougival

Depuis la fin des années 1860, Sisley connaît bien la région de Bougival. Installé à Louveciennes en 1872, il peut facilement explorer les innombrables sujets que lui offre cette partie de la vallée de la Seine. Travaillant en plein air sur le motif, il y saisit les changements de saisons : la lumière hivernale pure qui baigne la Seine, la brise fraîche d’une lumineuse journée de printemps, ou la chaleur orageuse d’été. Durant ces mêmes années, Sisley comprend mieux l’importance des grands espaces dans un paysage. Il exploite la présence d’une route, d’un sentier ou d’un méandre du fleuve pour entraîner l’œil dans la profondeur de la scène ou pour suggérer l’existence d’un espace en expansion. Sa touche évolue et devient de plus en plus fébrile, en forme de virgules qui décrivent de manière essentielle les fluctuations de la lumière, de l’air et des conditions météorologiques.

SeCTION 4 - Entre le ciel et l'eau. Marly-le-Roi et Pont-Marly

Dès 1872, Sisley explore le potentiel visuel de Port-Marly. Les crues de la Seine de 1872 et 1876 lui offrent un spectacle qui correspond bien aux préoccupations de l’impressionnisme. La progression naturelle du niveau de l’eau lui permet de capter le passage du temps, mais aussi de saisir les changements de condi-tions météorologiques et la relation qui existe entre l’architecture du ciel et ses reflets dans l’eau. A l’hiver 1874-1875, Sisley s’installe à Marly-le-Roi, dans une maison située en dessous de l’étang artificiel (l’Abreuvoir). Au cours des deux années suivantes, il explore ce motif à partir de nombreux points de vue et en différentes saisons pour créer un panorama composite. Cette séquence d’œuvres de Marly-le-Roi témoigne du désir de Sisley de saisir, dans des scènes subtilement nuancées, le caractère éphémère de l’instant, au gré des saisons et des heures du jour.

Alfred Sisley Bougival, 1876Huile sur toile, 62,2 x 73,7 cm Cincinnati Art Museum © Cincinnati Art Museum, John J. Emery Fund.

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SUITE DU PARCOURS

SeCTION 5 - Sisley, l'Impressionniste

Interview filmée de 8 minutes avec MaryAnne Stevens, commissaire de l’exposition autour de Sisley : sa vie, son œuvre et sa place dans le mouvement impressionniste.

SeCTION 6 - " Le moment parfait de l'impressionnisme". Hampton Court.

Anglais de naissance, mais ayant toujours habité en région parisienne, Sisley se rend en Angleterre à plu-sieurs reprises pendant sa carrière. En juillet 1874, il accompagne Jean-Baptiste Faure, célèbre baryton de l’Opéra-Comique, pour un séjour à Londres. Préférant des lieux moins urbanisés, Sisley remonte le cours de la Tamise jusqu’à Hampton Cour, dont les écluses et les barrages fournissent des conditions idéales pour la navigation et la baignade. Sisley y réalise quinze tableaux, se déplaçant méthodiquement sous le pont en fonte pour choisir des vues particulières sur le fleuve et le palais. Ces motifs lui inspirent quelques com-positions parmi les plus radicales de son époque impressionniste, comme Sous le pont de Hampton Court. Selon l’historien de l’art Kenneth Clark, les toiles de Hampton Court correspondent au « moment parfait de l’impressionnisme ».

SeCTION 7 -Peindre la vie moderne. Sèvres et Saint Cloud.

Au cours de l’hiver 1877-1878, Sisley déménage à Sèvres, petite ville au cœur d’une zone industrielle en train de se développer vers l’ouest de Paris, le long de la Seine. Contrairement à Monet et à Pissarro, qui représentent dans leurs toiles la réalité d’une France qui s’industrialise rapidement et voit surgir des usines, des voies de chemin de fer et des ponts, le choix des sujets chez Sisley était resté jusqu’à présent résolu-ment rural. C’est seulement quand il s’installe à Sèvres que les gares, les cheminées des usines et l’anima-tion économique sur les berges du fleuve font leur apparition dans sa peinture.

La courte période passée à Sèvres marque une phase importante de transition dans la peinture de Sisley, qui inaugure une touche plus libre et vigoureuse dans une palette souvent très vive, qui anticipe le caractère plus expérimental des tableaux de la maturité.

Alfred SisleyLa Station de Sèvres 1879Huile sur toile46,3 x 55,8 cmCollection particulière© Photography by Ben Blackwell

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 11

Entre fidélité et innovation. Veneux-Nadon, Les Sablons. En 1880, dans une série de trois articles, l’ancien défenseur des impressionnistes, Émile Zola, reproche à ces artistes de ne pas créer de chefs-d’œuvre capables de survivre à l’épreuve du temps. Tandis que Monet, Renoir et Pissarro se retirent dans leur atelier pour produire des œuvres d’inspiration nouvelle, Sisley décide de demeurer fidèle au programme impressionniste et à son sujet principal : le paysage peint sur le motif. Néanmoins, au cours des années 1880, des innovations importantes apparaissent dans la composition et dans la technique de ses tableaux. Sisley va régulièrement briser les conventions du paysage qui régissent la succession des plans vers l’horizon, tout en renforçant sa palette par une juxtaposition hardie de couleurs complémentaires : des violets intenses se heurtent à des jaunes, les verts aux rouges, les oranges aux bleus, créant une profusion de tonalités qui expriment toute l’intensité et les variations de la lumière naturelle.

SECTION 8 - Les grandes séries. Moret-sur-Loing

Si certains tableaux de Moret-sur-Loing datent de 1881, c’est quand Sisley s’installe définitivement dans cette ville, en 1889, qu’il exploite tout son potentiel pittoresque. À Moret, il expérimente le travail en série pour donner la stabilité nécessaire à des compositions nées de moments fugitifs. Entre 1893 et 1894, il se concentre tout particulièrement sur les façades de l’église gothique Notre-Dame, exécutant quatorze toiles à différentes heures du jour et dans différentes conditions météorologiques (quatre oeuvres de cette série sont présentes dans l’exposition).

Pour saisir la ville et ses rives plantées de peupliers, Sisley adopte une approche quasi cinématographique, choisissant des emplacements qui lui permettent de couvrir 360 degrés et d’interpréter son sujet dans une succession de points de vue. Par cette exploration d’un lieu à partir de multiples points de vue, Sisley se révèle aussi novateur que Monet, en apportant sa contribution personnelle à la pérennité du mouvement impressionniste.

Alfred Sisley Église à Moret, 1893 Huile sur toile, 55 x 46 cmMusée Calvet d’Avignon, Don de Joseph Rignault, 1997, Fondation Calvet © Fondation Calvet

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Les ciels, le grand motif. Saint-Mammès

A Saint-Mammès, entre 1880 et 1885, Sisley peint l’activité économique de ce port fluvial, avec ses ateliers de construction navale et ses entrepôts pour les péniches. Pour bien rendre les vastes étendues du ciel et du paysage, Sisley entreprend de créer un panorama composite de la ville depuis l’autre rive de la Seine, déplaçant son angle de vision de 180 degrés pour peindre une suite de tableaux qui se répondent. La différence dans le traitement du ciel de chaque tableau peint à Saint-Mammès montre toute la gamme d’atmosphères que l’artiste est capable de saisir dans le même paysage. Comme il l’écrit à son ami Adolphe Tavernier : « C’est le ciel qui doit être le moyen, le ciel ne peut pas être qu’un fond… je commence toujours une toile par le ciel ».

Alfred Sisley À Saint Mammès (confluence du Loing et du canal du Loing), 1892Huile sur toile, 66 x 92,5 cmMuseu nacional d’art de Catalunya, Barcelone

© Museu Nacional d’Art de Catalunya, Barcelona (2016) / Photo : Jordi Calveras

SUITE DU PARCOURS

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 13

LISTE DES PRÊTEURS INSTITUTIONNELS

Belgique- Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts

Canada- Fredericton, Beaverbrook Art Gallery

Espagne- Barcelone, Museu Nacional d’Art de Catalunya, Palau Nacional

Etats-Unis - Baltimore, The Walters Art Museum- Columbus, Columbus Museum of Art- Cincinnati, Cincinnati Art Museum- Fort Worth, The Kimbell Art Museum- Denver, Denver Art Museum- Louisville, The Speed Art Museum- Minneapolis, Minneapolis Institute of Art- New Haven, Yale University Art Gallery- New York, Metropolitan Museum of Art- Philadelphia, Philadelphia Museum of Art- Richmond, Virginia Museum of Fine Arts- San Antonio, McNay Art Museum- Toledo, Toledo Museum of Art- Washington, DC, National Gallery of Art

France- Agen, Musée des Beaux-Arts- Avignon, Musée Angladon-Dubrujeaud – Collec-tion Jacques Doucet- Avignon, Musée Calvet- Dieppe, Musée municipal de Dieppe- Grenoble, Musée de Grenoble- Lille, Palais des Beaux-Arts- Paris, Musée Marmottan Monet- Paris, Musée d’Orsay- Rouen, Musée des Beaux-Arts, Métropole Rouen, Normandie

Roumanie- Bucarest, National Museum of Art of Romania

Royaume-Uni- Bedford, The Higgins Bedford- Edinburgh, National Gallery of Scotland - Glasgow, The Hunterian - London, Tate - London, The National Gallery- Norwich, Norwich Castle Museum and Art Gallery

Suisse- Genève, Musée d’Art et d’Histoire- Winterthur, Kunstmuseum Winterthur

À cette liste s’ajoutent de nombreux prêteurs particuliers qui ont souhaité garder l’anonymat.

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Programmation

Après avoir assuré la direction de Paris Musées, la direction de la production du Centre Pompidou et de la Réunion des Musées Nationaux, Sophie Hovanessian est nommée administrateur du Musée Jacquemart-André. Depuis 2010, elle est directrice de la programmation culturelle et des expositions de Culturespaces.

À ses côtés, pour monter cette exposition, Agnès Wolff, responsable de la production culturelle, Cecilia Bra-schi, responsable des expositions pour l’Hôtel de Caumont - Centre d’art, Sophie Blanc et Hélène Sarreau, régisseurs des expositions.

Commissariat

Le commissariat est assuré par MaryAnne Stevens, historienne de l’art indépendante et commissaire des rétrospectives qui se sont déroulées en 1992-1993 à la Royal Academy of Arts à Londres, au Musée d’Orsay à Paris et à la Walters Art Gallery de Baltimore et, en 2002-2003, au Palazzo dei Diamanti à Ferrara, au Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid, et au Musée des Beaux-Arts de Lyon.

Scénographie

Hubert le Gall est un designer français, créateur et sculpteur d’art contemporain. Depuis 2000, il réalise des scénographies originales pour de nombreuses expositions.

COMMISSARIAT ET SCÉNOGRAPHIE

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 15

VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

1 | Alfred Sisley (1839-1899), L’Inondation à Port Marly, 1872, huille sur toile, 46,4 x 61 cm, National Gallery of Art, Washington, Collection de M. et Mme Paul Mellon © Courtesy National Gallery of Art, Washington2 | Alfred Sisley (1839-1899), Route de Louveciennes - effet de neige, 1874, huile sur toile, 65 x 92 cm,

Collection privée. 3 | Alfred Sisley (1839-1899), Sous le pont de Hampton Court, 1874, huile sur toile, 50 x 76 cm

Kunstmuseum Winterthur. Don du Dr Herbert and Charlotte Wolfer-de Armas, 1973

© Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, Zürich, Lutz Hartmann 4 | Alfred Sisley (1839-1899), Bougival, 1876, huile sur toile, 62,2 x 73,7 cm, Cincinnati Art Museum, © Cincinnati Art Museum, John J. Emery Fund. 5 | Alfred Sisley (1839-1899), Gelée blanche - Eté de la Saint-Martin, 1874, huile sur toile, 46,5 x 55,5 cm,Collection privée. 6 | Alfred Sisley (1839-1899), Les Petits Prés au printemps - By, 1880-1881, huile sur toile, 54,3 x 73 cm, Tate, Présenté par un corps de souscripteurs en mémoire de Roger Fry, 1936© Tate, London 2016

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7 | Alfred Sisley (1839-1899), À la lisière de la forêt – Les Sablons, 1884-1885, huile sur toile, 54,5 x 65,5 cmCollection particulière © Courtesy of Koller Auktionen AG8 | Alfred Sisley (1839-1899), Matinée de septembre, 1887, huile sur toile, 53 x 70 cm, Musée des Beaux-Arts, Agen© Hugo Maertens, Bruges9 | Alfred Sisley (1839-1899), Le Pont de Moret, 1888, huile sur toile, 64.8 x 91.9 cm,

Minneapolis Institute of Art, The John R. Van Derlip Fund / © Photo: Minneapolis Institute of Art 10 | Alfred Sisley (1839-1899), Moret-sur-Loing (La Porte de Bourgogne), 1891, huile sur toile, 65 x 92 cm,

Collection particulière © Sotheby’s 2016

11 | Alfred Sisley (1839-1899), À Saint Mammès (confluence du Loing et du canal du Loing), 1892, 66 x 92,5 cm, huile sur toile, Museu nacional d’art de Catalunya, Barcelone

© Museu Nacional d’Art de Catalunya, Barcelona (2016) / Photo : Jordi Calveras 12 | Alfred Sisley (1839-1899), Église à Moret, 1893, huile sur toile, 55 x 46 cm, Musée Calvet d’Avignon, Don de Joseph Rignault, 1997, Fondation Calvet © Fondation Calvet

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 17

ALFRED SISLEY, BIOGRAPHIE

Alfred Sisley naît à Paris en 1839 de parents anglais. Son père, qui possède une affaire florissante dans le commerce international du textile, l’envoie à Londres en 1857 pour le faire travailler dans son entreprise, mais la formation du jeune Alfred passe bientôt au second plan. Il est en effet davantage attiré par l’art et le théâtre. En rentrant à Paris, déterminé à devenir artiste, il visite la forêt de Fontainebleau, le « berceau » de la peinture de paysage française. En 1862, il entre dans l’atelier du peintre académique suisse Charles Gleyre pour recevoir la formation artistique qui lui permettra de préparer son admission à l’École des beaux-arts et d’exposer au Salon officiel. En 1870, l’atelier que loue Sisley à Bougival est détruit lors de l’avancée des forces prussiennes. Entre 1872 et 1880, il vit dans l’ouest de la région parisienne – Louveciennes, Marly-le-Roi et Sèvres –, puis s’éloigne de la capitale pour s’installer dans la région de Moret-sur-Loing, au sud-est de la forêt de Fontainebleau. Ces diverses localités et leurs environs – que viendront compléter trois brefs séjours au Royaume-Uni – lui offrent les sujets qu’il recherche et correspondent bien à son approche sin-gulière du paysage, qui consiste à dépeindre un même lieu depuis des points de vue proches, à différents moments de la journée et de l’année, dans des conditions météorologiques variées. Sisley meurt à Moret-sur-Loing en janvier 1899.

Quelques dates

1839 : le 30 octobre, naissance d’Alfred Sisley à Paris, fils de William Sisley, négociant anglais en textiles résidant à Paris, et de Felicia Sell.

1857-1859 : Sisley se prépare à Londres à une carrière dans le commerce.

1861 : premier séjour documenté de Sisley dans la forêt de Fontainebleau (à Barbizon).

1862 : Sisley entre dans l’atelier de Charles Gleyre, à Paris, où il rencontre Renoir, Bazille et Monet.

1865 : Sisley partage un atelier avec Renoir ; en mai, il travaille à La Celle-Saint-Cloud et à Marlotte avec Monet.

1866 : deux des toiles de Sisley sont acceptées pour la première fois au Salon.

1867 : sa compagne, Marie Adélaïde Eugénie Lescouezec, fleuriste, donne naissance à leur fils Pierre, le 17 juin.

1869 : 29 janvier, naissance de son deuxième enfant, Jeanne Adèle.

1870 : à l’automne, l’atelier que loue Sisley à Bougival est détruit lors de l’avancée des forces prussiennes (la guerre franco-prussienne a démarré en juillet). Le peintre se réfugie à Paris. En septembre, le gouverne-ment de la Défense nationale proclame la IIIe République. Son père fait faillite et les conditions financières de l’artiste deviennent de plus en plus difficiles.

1871 : Commune de Paris, entre le 18 mars et le 28 mai.26 novembre : naissance du deuxième fils de Sisley, Jacques (qui mourra en février de l’année suivante).

1872 : Sisley s’installe à Louveciennes. Le marchand Paul Durand-Ruel achète la première toile de Sisley (il en achètera plus de quatre cents tout au long de sa carrière).

1873 : Sisley, Monet, Renoir, Pissarro, Morisot, Cezanne et d’autres fondent la Société anonyme coopéra-tive des artistes peintres, sculpteurs, graveurs, etc. qui met sur pied, l’année suivante, la « 1re Exposition impressionniste », à Paris, dans l’atelier du photographe Nadar.

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1874 : Sisley emménage à Marly-le-Roi.

1877 : Sisley présente 18 toiles à la 3e Exposition impressionniste. Aggravation de ses difficultés finan-cières, ses œuvres se vendant à des prix très bas.

1878 : Sisley s’installe à Sèvres.

1880 : Sisley s’installe dans la région de Moret-sur-Loing, au sud-est de Paris. La relation entre Durand-Ruel et Sisley est formalisée sur la base d’une livraison régulière de tableaux contre des avances de tréso-ries.

1882 : Sisley s’installe à Moret-sur-Loing.

1883 : Sisley déménage aux Sablons.

1885 : Durand-Ruel encourage Sisley à faire des toiles plus petites parce qu’elles sont plus faciles à vendre.

1886 : Sisley s’installe à Veneux-Nadon.

1887 : Sisley expose et vend beaucoup : quinze œuvres sont présentées à la 6e Exposition internationale de peinture et de sculpture, à la galerie Georges Petit à Paris et six dans celle de Durand-Ruel, « Great French Masters », à la National Academy of Design, à New York ; Theo van Gogh est aussi l’agent du peintre.

1888 : premier achat par l’État français d’une œuvre de Sisley : Matinée de septembre, pour 1 000 francs. 30 mai : Sisley fait une demande de naturalisation française qui n’aboutit pas.

1889 : Sisley s’installe à Moret-sur-Loing (place de l’Église).

1891 : exposition Monet – Sisley en mars à la galerie Durand-Ruel à New York ; Sisley expose avec Monet et Pissarro à la Eastman Chase Gallery à Boston. Avril : rupture complète avec Durand-Ruel ; Georges Petit devient son seul marchand.

1894 : Sisley expose dans plusieurs villes et pays : à New York, à San Francisco, à Bruxelles, à Vienne.

1898 : en février, Sisley entreprend à nouveau des démarches pour se faire naturaliser français. Souffrant d’un cancer de la gorge, Sisley tombe gravement malade à la fin de l’année.

1899 : le 29 janvier, Alfred Sisley meurt à Moret-sur-Loing, où il est enterré. Des expositions collectives comprenant des œuvres de Sisley sont organisées à la galerie Bernheim, à la galerie Georges Petit et à la galerie Durand-Ruel ; exposition personnelle à la galerie Durand-Ruel à New York.

1er mai : vente au profit des deux enfants du peintre sous le titre « Atelier d’Alfred Sisley » : les œuvres de Sisley permettent de récolter 115 330 francs ; celles des autres artistes, parmi lesquels figurent Monet, Degas, Pissarro et Renoir, permettent de réunir 42 615 francs.

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 19

ALFRED SISLEY, REPÈRES

L'atelier détruitLa guerre franco-prussienne, qui éclate le 19 juillet 1870, marque une rupture importante dans la carrière de l’artiste. Les troupes prussiennes occupent Bougival et l’atelier de Sisley est détruit. Le peintre perd tout ce qu’il possède, ce qui explique le faible nombre d’œuvres qui subsistent de cette époque et des années précédentes. Le 28 janvier 1871, le siège est levé après la signature de l’armistice par le gouvernement de la Défense nationale et les Prussiens. Suivent les deux mois de la Commune, marqués par des combats sanglants et des destructions. Pendant cette période critique, Sisley reste avec Renoir dans Paris assiégé. Ils pleurent la perte de Bazille, leur ami proche, tué dans la bataille de Beaune-la-Rolande le 28 novembre 1870. Il avait vingt-huit ans.

Sisley et ses amis impressionnistesAlfred Sisley a joué un rôle important dans le groupe d’artistes impressionnistes dès sa formation. Après son passage dans l’atelier de Gleyre, il a brièvement partagé son atelier avec Renoir, a fréquenté celui de Bazille et a servi de modèle pour des grandes compositions figuratives de Renoir. En 1872, et encore en 1876, Sisley rejoint Monet à Argenteuil. En décembre 1873, avec ses amis, il fonde la Société anonyme coopérative des artistes peintres, sculpteurs, graveurs, etc. dans le but formel d’organiser des expositions indépendantes du Salon. Sisley expose ses œuvres à trois des huit expositions impressionnistes (1874, 1877, 1882) et participe aux ventes aux enchères publiques organisées par le groupe (1875, 1876). Malgré son éloignement de Paris en 1880, Sisley reste en contact avec les autres impressionnistes, principalement par correspondance et grâce à des expositions. Monet, qui rend visite à Sisley peu avant sa mort, et Renoir assistent à son enterrement à Moret-sur-Loing le 1er février 1899. Monet organise également une exposition commémorative et une vente posthume des œuvres de Sisley le 30 avril et le 1er mai 1899.

Sisley, peintre de la neigeSisley et Monet ont été les grands peintres de la neige. Si d’autres artistes du XIXe siècle, comme Friedrich, Courbet ou Hodler, donnent une dimension symbolique à cet élément naturel, les impressionnistes considèrent la neige comme un simple phénomène physique, qu’ils ajoutent à leur répertoire. Rejetant les conventions, ils ne traitent pas ce motif uniquement dans des tons de noir et de blanc, mais ils osent

Alfred Sisley

Route de Louveciennes - effet de neige, 1874

Huile sur toile, 65 x 92 cm

Collection privée

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des tons bleus et violacés pour représenter la variété des teintes que prend la neige selon les conditions météorologiques. Si Monet tente de rendre la neige au moment même où elle tombe, Sisley a une préférence pour la neige qui vient de tomber, qui étouffe les sons et redéfinit l’architecture des maisons et des arbres. La plupart de ces œuvres date des débuts de sa carrière, mais ses dernières scènes de neige datent de l’année 1888. Les nombreuses séances en plein air, y compris au milieu de l’hiver, affectent la santé de l’artiste l’obligeant à ne peindre à l’extérieur que par un climat plus doux.

Les crues de la SeineLes œuvres représentant les crues de la Seine à Marly illustrent bien la manière dont Sisley capte certaines manifestations extrêmes de la nature. Encore plus que la neige, les inondations ont de fortes connotations symboliques, celles de la catastrophe qui submerge et perturbe l’environnement habituel. Mais Sisley se contente d’en noter les désagréments – les passages en planches qu’il faut monter pour accéder à l’auberge Saint-Nicolas – et les effets extraordinaires des reflets et des changements de lumière. Les reflets, en particulier, fournissent souvent un élément crucial dans l’organisation de la composition : Sisley structure les horizontales et les verticales, ces dernières étant souvent dédoublées par les troncs d’arbres, les piquets et les façades de maisons réfléchis par l’eau immobile.

Les marchands de SisleyComme ses amis impressionnistes, Sisley est soutenu par le marchand Paul Durand-Ruel (qui achète, entre 1872 et 1891, 412 toiles de Sisley) et, à partir de 1885, par la galerie Georges Petit. Grâce à ces derniers il participe à des expositions personnelles et de groupe, y compris à l’étranger (Bruxelles, Londres, New York…).

En proie à de constants soucis financiers, Sisley sollicite souvent ses marchands, collectionneurs et amis. En 1879, le collectionneur Georges Charpentier organise une exposition Sisley dans les bureaux du journal La Vie Moderne. Le peintre reçut également des soutiens ponctuels : citons ceux du chanteur d’opéra et collectionneur Jean-Baptiste Faure, qui finança le voyage à Londres et Hampton Court en 1874 ; d’Eugène Murer, hôtelier, restaurateur et collectionneur (vers 1877-1879) ; de François Depeaux (à partir de 1893), industriel rouennais et collectionneur qui finança le séjour des Sisley au Pays de Galles en 1897. Bien qu’il n’ait pas bénéficié, de son vivant, de la même fortune que ses collègues, le talent de Sisley est reconnu de son vivant par des écrivains et critiques de renoms, comme Stéphane Mallarmé, Théodore Duret, Gustave Geoffroy et Adolphe Tavernier.

Alfred Sisley

L’Inondation à Port Marly, 1872Huille sur toile, 46,4 x 61 cmNational Gallery of Art, Washington, Collection de M. et Mme Paul Mellon © Courtesy National Gallery of Art, Washington

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 21

La visite commentée sur Iphone/Ipad et Android

Cette application, disponible en français et en anglais, propose une vidéo de présentation de l’exposition, une sélection d’une vingtaine d’œuvres commentées, ainsi que les informations pratiques. La variété des contenus (vidéo, audio, image) et la navigation fluide grâce à la présentation de type « cover flow » en font l’outil indispensable pour une visite approfondie de l’exposition. Avec la version iPad, profitez d’une visite en très haute définition avec une profondeur de zoom exceptionnelle.

L’application, en haute définition, est au prix de 2,99 €.

L'audioguide

Un audioguide proposant une sélection d’œuvres majeures est disponible en deux langues (français et anglais) au prix de 3€.

Le livret de visite

Le lecteur retrouve dans ce livret de visite la liste des œuvres de l’exposition. Le focus est plus particulièrement mis sur une trentaine d’entre elles, ainsi que sur différents thèmes qui traversent l’œuvre de Sisley, sur des rappels biographiques ou topographiques. Riche de 64 pages, ce livret illustré est bilingue (français et anglais).

Prix du livret : 2,50 €

Pour les plus petits : le livret jeux

Remis gratuitement à chaque enfant (7/12 ans) qui se rend à l’exposition, ce livret est un guide permettant aux plus jeunes d’observer, de manière ludique, les œuvres majeures de l’exposition à travers la résolution de différentes énigmes.

Le catalogue

L’exposition Sisley l’impressionniste est accompagnée d’un catalogue richement illustré (110 illustra-tions et 192 pages), édité aux Éditions Hazan. On y découvre, à travers des contributions de spécialistes aussi éminents que Kathleen Adler, Richard Shone et MaryAnne Stevens, des analyses inédites sur l’artiste, sa vie et son œuvre dans le contexte plus large de l’art du XIXe siècle.En vente à la librairie-boutique au prix de 29€ et sur www.boutique-culturespaces.com Contact presse : Agence Observatoire I Vanessa Leroy I 01 43 54 87 71 I [email protected]

Le hors-série Connaissance des ArtS

Ouvrant sur un entretien avec MaryAnne Stevens, le hors-série de Connaissance des Arts explore l’œuvre de Sisley. Le suivant pas à pas, le lecteur découvre comment il peignait sur le motif, quels lieux l’ont inspiré, quels artistes faisaient partie de son entourage, quels thèmes il a représentés en séries…

En vente à la librairie-boutique au prix de 9,50 € et en ligne sur www.boutique-culturespaces.com

AUTOUR DE L'EXPOSITION

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LE BRUCE MUSEUM, CO-ORGANISATEUR DE L'EXPOSITION

Situé sur une colline surplombant le port de Greenwich (Connecticut), le Bruce Museum est une institution de référence dans la région, qui propose un large panel d’expositions et de programmes éducatifs. Sa mission, en tant que musée d’art et de sciences, est de donner à voir des expositions, des programmes et des collections permanentes qui inspirent, éduquent et réjouissent un public divers.

Le Bruce Museum, construit en 1853, était à l’origine une demeure privée. Robert Moffat Bruce (1822-1909), riche marchand de textiles et membre du New-York Cotton Exchange, acheta la propriété en 1858. En 1908, il en fit don à la ville de Greenwich, afin qu’elle devienne « un musée de sciences naturelles, d’histoire et d’art à l’usage et au bénéfice du public. ». La première exposition du Bruce Museum eût lieu en 1912. Elle présen-tait les œuvres d’artistes locaux de la Greenwich Society of Artists, dont certains membres appartenaient à la Cos Cob Art Colony. Au fil des années, grâce à la générosité de la communauté, la collection du musée s’est enrichie de presque 17 000 pièces appartenant au monde des arts et des sciences. En plus d’un intérêt pour les peintres du Connecticut et leurs œuvres, les premiers directeurs du Bruce Museum ont mis l’accent sur les sciences naturelles, renforçant notamment les collections minérales et aviaires.

Le Bruce Museum a récemment été élu meilleur musée dans une vaste région à l’extérieur de New-York ; une reconnaissance de sa popularité grandissante et de ses efforts pour aborder constamment de nou-veaux sujets, remarquables par leur beauté ou d’un intérêt majeur, sous un angle inédit. Le Bruce Museum joue un rôle central dans la vie culturelle des résidents de la région et attire entre 80 000 et 90 000 visiteurs chaque année, touchant les familles, les seniors, les étudiants, les enfants en difficulté et les organisations associatives.

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 23

Avec 25 ans d’expérience et plus de 2,7 millions de visiteurs accueillis chaque année, Culturespaces est le premier organisme privé dans la gestion des monuments, musées français et centres d’art, et l’un des premiers opérateurs européens culturels.

Programmer, organiser et produire des expositions et des événements culturels, mais aussi administrer complètement et assurer la gestion quotidienne de musées et Monuments Historiques, sont les métiers que Culturespaces a développés grâce à la confiance des propriétaires publics qui lui ont délégué leur patrimoine.

Pour la première fois propriétaire d’un lieu, Culturespaces a entièrement restauré l’Hôtel de Caumont pour y installer un centre d’art. Il s’ajoute à une liste de lieux prestigieux confiés en gestion à Culturespaces :

- la Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992)

- les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence (depuis 2012)

- le Château des Baux-de-Provence (depuis 1993)

- le Théâtre Antique et le Musée d’Art et d’Histoire d’Orange (depuis 2002)

- les Arènes de Nîmes, la Maison Carrée, la Tour Magne (depuis 2006)

- la Cité de l’Automobile, Mulhouse (depuis 1999)

- le Musée Jacquemart-André, Paris (depuis 1996)

- le Musée Maillol, Paris (depuis 2016)

Pour ces institutions, Culturespaces prend en charge la gestion du personnel et de l’ensemble des services, l’animation culturelle, l’accueil des publics ainsi que la communication nationale et internationale des sites, avec des méthodes de management responsables, certifiées ISO 9001.

Culturespaces, 1er opérateur culturel dans le sud de la France

Depuis plus de 25 ans, Culturespaces tisse des liens étroits avec les acteurs institutionnels et touristiques dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie. S’appuyant sur sa connaissance des problématiques locales, Culturespaces monte de grands projets culturels qui créent une vraie dynamique au niveau des emplois et de la fréquentation des sites en développant leur notoriété.

Transmission du patrimoine

Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations futures, Culturespaces participe chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections dont elle a la charge. « Notre vocation est de mettre en valeur le patrimoine, de le rendre vivant pour mieux le transmettre. Notre mission est aussi de démocratiser l’accès à la culture et de faire découvrir à nos enfants notre histoire et notre civilisation, à travers des sites culturels remarquables », explique Bruno Monnier, Président et fondateur de Culturespaces.

Plus d’informations sur www.culturespaces.com.

CULTURESPACES, PRODUCTEUR DE L'EXPOSITION ET PROPRIÉTAIRE DE L'HÔTEL DE CAUMONT

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LE MÉCÈNE DE L'EXPOSITION : LA FONDATION CRÉDIT AGRICOLE ALPES PROVENCE

Notre Fondation mécène de l’exposition Alfred Sisley

Michel Bonnes,Président du Conseil d’Administration

du Crédit Agricole Alpes Provence

Thierry Pomaret,Directeur Général

du Crédit Agricole Alpes Provence

Par ses origines, le Crédit Agricole Alpes Provence est une banque coopérative attachée à son territoire et à ce qui contribue à sa richesse économique, patrimoniale et culturelle. Pour agir dans ce sens, elle a créé en 2006 une Fondation d’Entreprise. Depuis dix ans, plus de 250 projets ont été soutenus dans des domaines aussi différents mais complémentaires que la santé, la solidarité, l’éducation et bien sûr la culture.

Pour 2017, et parmi tous les projets et initiatives accompagnés par la Fondation, l’exposition « Sisley l’impressionniste » s’est imposée comme une évidence. La soixantaine de toiles réunies pour l’occasion, dont certaines rarement présentées au public, proposeront un voyage dans les différentes étapes de son œuvre, à travers ses paysages et ses lieux de prédilection.

Le Crédit Agricole Alpes Provence est fier de soutenir cet évènement et formule le souhait que le plus grand nombre puisse venir admirer ce qui représente la première exposition monographique consacrée à Alfred Sisley, depuis 2002, en France. Il est considéré comme l’un des grands artistes de l’impressionnisme.

L’Hôtel de Caumont est un écrin exceptionnel pour les amateurs d’art. L’alliance des deux donnera naissance à l’un des plus grands temps forts culturels de la saison, positionnant Aix-en-Provence comme ville des arts.

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 25

LES PARTENAIRES DE L'EXPOSITION

www.francebleu.fr/provence

www.20minutes.fr/ www.lefigaro.fr

www.franceinter.fr/

http://www.fnac.com/

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/

www.lejournaldesarts.fr

provence-alpes- côte d’azur

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L'HÔTEL DE CAUMONT, UN CENTRE D'ART À AIX-EN-PROVENCE

Une institution culturelle, une mission d'intérêt général

Classé Monument Historique, l’Hôtel de Caumont est l’un des plus beaux hôtels particuliers d’Aix-en-Provence datant du XVIIIe siècle. Situé à quelques pas du cours Mirabeau, dans le quartier Mazarin, il a fait l’objet d’une complète restauration afin d’accueillir depuis mai 2015, un nouveau Centre d’Art.

Ouvert à toutes formes d’art, il a pour vocation de présenter deux expositions temporaires par an, dédiées aux grands noms de l’histoire de l’art, de l’art ancien à nos jours. Restituant l’atmosphère et l’esthétique caractéristiques du XVIIIe siècle, l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art est un lieu majeur de la vie culturelle aixoise, où l’on découvre et partage l’art avec passion.

Cezanne au pays d'Aix

Ce film d’une vingtaine de minutes est diffusé tous les jours dans l’auditorium ; il présente le parcours de ce grand peintre impressionniste et précurseur du cubisme, sa passion pour Aix-en-Provence et sa région, à travers les grands événements qui ont marqué sa vie et sa création artistique.

Conférences, concerts et performances

L’Hôtel de Caumont - Centre d’Art est un lieu d’échange et de partage entre différents types d’expression artistique. À ce titre, il accueille des performances d’artistes, des spectacles de danse, des concerts, mais aussi des lectures et des conférences pour élargir les horizons artistiques.

Le Café Caumont

Installé dans les salons historiques du rez-de-chaussée avec une belle terrasse donnant sur les jardins, le Café Caumont propose une cuisine gourmande. Pour un déjeuner au calme, un brunch, une pâtisserie à l’heure du thé ou un chocolat chaud, le Café offre un cadre élégant au cœur du quartier Mazarin. Il propose des soirées lounge.

© S. Lloyd

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 27

EXPOSITION VLADIMIR SKODA À L'HÔTEL DE CAUMONT JUSQU'AU 3 SEPTEMBRE

L’Hôtel de Caumont s’ouvre à la sculpture contemporaine. Depuis le 7 avril et jusqu’au 3 septembre 2017, une dizaine de sculptures de Vladimir Skoda investissent temporairement les jardins et la cour d’honneur du centre d’art aixois, créant un dialogue fructueux entre l’architecture du XVIIIe siècle et la création contemporaine.

Vladimir Skoda, artiste français né à Prague en 1942, est de ceux qui se confrontent physiquement à la matière, à la manière d’un alchimiste. A l’Hôtel de Caumont, le sculpteur illustre son obsession pour les formes abstraites et épurées à travers une dizaine de sculptures en acier – sphères, pointes dressées, disques concaves...

Skoda aime les contrastes. Les dimensions de ses sculptures, atteignant parfois 3,20 mètres de hauteur et pesant jusqu’à 500 kg, peuvent être monumentales. Denses et légères à la fois, elles semblent puiser dans le sol une force tellurique, une énergie qui laisse imaginer l’instant d’après, celui où les pointes s’étirent vers le ciel, où les sphères s’envolent comme des bulles de savon, ou encore cet instant où les miroirs se jouent de celui qui les regardent pour brouiller la réalité. Dans une approche métaphysique de l’art, Vladimir Skoda invite le spectateur à expérimenter son œuvre dans un mouvement dynamique, du corps et de l’esprit.

Formé au métier de tourneur-fraiseur, Vladimir Skoda a étudié le dessin, la peinture puis la sculpture. Pensionnaire à la Villa Médicis entre 1973 et 1975, il commence à travailler le fer. A la fin des années 1980, la forme sphérique s’impose progressivement à lui. Il se met à intégrer dans ses sculptures en acier d’autres matériaux métalliques. L’interactivité, le magnétisme, la polarité sont autant de principes qui le guident.

Dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Caumont, une série de quatre miroirs de format ovale, intitulée Distorsion-vision (Trou noir-trou blanc, 1992), illustre son travail avec la surface réfléchissante. L’image de l’environnement, déformée par la courbe, introduit une dimension supplémentaire à la réception de son œuvre, ces miroirs devenant le réceptacle d’un espace flou, sur lequel le regard glisse, dans lequel il se perd. Dans les jardins de l’Hôtel de Caumont, les pointes en acier intitulées Une seule direction ? (2004 - 2009) fendent l’espace et désignent les hauteurs infinies du cosmos. Elles offrent un contre-pied très « brancusien» aux sphères de Skoda, qu’il nomme Sphère de ciel – ciel de sphères, ou encore Horizon des événements.

Les œuvres de Vladimir Skoda sont présentes dans les collections du Centre Pompidou à Paris, du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, à la Galerie nationale de Prague, à la Gemäldegalerie Neue Meister de Dresde, ainsi que dans de nombreuses collections publiques et privées en France, en Belgique, en Allemagne et en République tchèque. Cette exposition à l’Hôtel de Caumont est organisée avec le concours de la galerie Catherine Issert.

© S. Lloyd Courtesy Galerie Catherine Issert

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© S. Lloyd. Courtesy Galerie Catherine Issert

© S. Lloyd. Courtesy Galerie Catherine Issert

© S. Lloyd. Courtesy Galerie Catherine Issert

© S. Lloyd. Courtesy Galerie Catherine Issert

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 29

EXPOSITION "BOTERO, DIALOGUE AVEC PICASSO"24 NOV. 2017 > 25 MARS 2018

Du 24 novembre 2017 au 25 mars 2018 à l’Hôtel de Caumont d’Aix-en-Provence, l’exposition Botero, dialogue avec Picasso présente la riche production du maître colombien sous un angle inédit à travers le prisme de ses affinités artistiques et culturelles avec Pablo Picasso. Ce dialogue imaginaire voulu par Botero avec le grand maître de la peinture moderne se nourrit de racines communes et rend un vibrant hommage à Picasso. Bien que les deux artistes ne se soient jamais rencontrés, ils partagent leur appartenance au monde his-panique et un lien fort avec la Méditerranée. Dès sa jeunesse, Botero a observé l’œuvre de Picasso, dont il admire la riche palette, la monumentalité et la sensualité des volumes. Chez les deux artistes, la déforma-tion des corps et des volumes correspond à un regard résolument subjectif sur la réalité et à une posture radicalement moderne dans l’histoire de la figuration, qui est à l’origine du langage personnel et inimitable de chacun d’entre eux. Aux œuvres de Botero (environ une cinquantaine de peintures et dessins) font écho 10 à 15 œuvres de Picasso, issues notamment des collections du Musée National Picasso Paris et du Museu Picasso de Bar-celone. Leur juxtaposition met en lumière les nombreuses facettes de leurs explorations communes : de la nature morte au nu, de la corrida aux fêtes populaires, de l’autoportrait aux appropriations des maîtres de l’histoire de l’art qui les ont précédés.

Fernando Botero

Musiciens, 2008

Huile sur toile, 178 x 100 cm

Collection particulière

© Fernando Botero

Fernando Botero

Portrait de Picasso, 1998

Huile sur toile, 187 x 128 cm

Collection particulière

© Fernando Botero

Pablo Picasso

La Danse villageoise, 1922

Pastel fixé et huile sur toile

139,5 x 85,5 cm. Dation en 1979, Musée National Picasso, Paris © Succession Picasso 2017

© S. Lloyd. Courtesy Galerie Catherine Issert

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"À LA DÉCOUVERTE DE LA VIE QUOTIDIENNE DES ENFANTS AU XVIIIE SIECLE" UNE INITIATIVE DE LA FONDATION CULTURESPACES

La Fondation DENIBAM (sous égide de la Fondation ANBER) a pour mission de réaliser des actions contribuant à la restructuration et à la consolidation de la famille et de la société en France et à l’étranger notamment dans le domaine de l‘éducation, l’emploi, la culture, la santé et l’aide aux personnes en difficulté.

La Fondation d’entreprise ENGIE a pour vocation de traduire en actions de solidarité l’engagement du Groupe pour « être utile aux hommes ». La Fondation d’entreprise s’implique dans des projets en faveur de l’éducation des jeunes générations et d’accès à la culture pour le plus grand nombre.

SEMEPA, entreprise présente sur le territoire d’action de la Fondation Culturespaces, a choisi de soutenir la Fondation dans le développement au Pays d’Aix du projet « A la découverte de la vie quotidienne des enfants au XVIIIe siècle ».

Contact presse Fondation Culturespaces Romane Dargent

Tel : 01 56 59 01 72 [email protected]

www.fondation-culturespaces.com

Pour la troisième année consécutive, la Fondation Culturespaces propose à des établissements scolaires prioritaires et à des structures sociales de participer au projet « A la découverte de la vie quotidienne des enfants au XVIIIe siècle ». Il s’agit d’une initiative ludique et pédagogique qui vise à faire découvrir l’hôtel particulier de façon adaptée à des enfants de 6 à 11 ans. La Fondation Culturespaces souhaite ainsi donner l’occasion aux jeunes de se plonger dans la vie quotidienne des enfants au XVIIIe siècle.

Les enfants sont invités à participer aux deux étapes du projet :

1. une animation au sein de la structure sociale ou de l’école avec un médiateur culturel de la Fondation. La découverte de la vie quotidienne à l’Hôtel Caumont se fait au moyen de jeux, de musiques, d’images et d’outils pédagogiques ludiques. Durée : 1h30

2. une visite guidée participative de l’Hôtel Caumont sous la forme d’une chasse aux trésors qui pro-pose aux enfants de résoudre les énigmes de l’hôtel particulier. Durée : 1h30

En 2017, la Fondation offre à 1000 enfants des Bouches-du-Rhône la possibilité de participer au projet. La participation au projet est entièrement gratuite, seul le transport est à la charge des structures. Pour s’inscrire : www.fondation-culturespaces.com/fr/decouverte-hotel-caumont La Fondation Culturespaces

Placée sous l’égide de la Fondation Agir Contre l’Exclusion, Reconnue d’Utilité Publique, la Fondation Culturespaces, créée en 2009, a pour mission de favoriser l’accès aux arts et au patrimoine aux enfants hospitalisés, handicapés ou fragilisés par la pauvreté ou l’exclusion sociale. Convaincue que la découverte des monuments historiques et des musées constitue un excellent moyen d’accès à la culture, la Fondation Culturespaces se distingue par la création de dispositifs pédagogiques sur-mesure, avant, pendant et après la visite. En 2016 ce sont plus de 3000 enfants qui ont bénéficié des programmes proposés au sein de dif-férents sites culturels.

La Fondation Culturespaces remercie les mécènes du projet :

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Dossier de presse I Sisley, l’impressionniste I 31

"À LA DÉCOUVERTE DE LA VIE QUOTIDIENNE DES ENFANTS AU XVIIIE SIECLE" UNE INITIATIVE DE LA FONDATION CULTURESPACES INFORMATIONS PRATIQUES

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ACCÈS

Hôtel de Caumont-Centre d’Art 3, rue Joseph Cabassol 13100 Aix-en-Provence Tél. : 04.42.20.70.01 www.caumont-centredart.com

JOURS ET horaires D'OUVERTURE

L’Hôtel de Caumont-Centre d’Art est ouvert tous lesjours y compris les jours fériés.

De mai à septembre : 10h-19h Nocturne le vendredi jusqu’à 21h30 pendant l’exposition temporaire, de juin à septembre.Soirées Lounge au Café Caumont : entrée libre du mardi au samedi de 19h à 23h.

D’octobre à avril : 10h-18h

Dernière entrée 30 minutes avant la fermeture.

TARIFS Visite de l’Hôtel de Caumont-Centre d’Art + exposition Sisley, l’impressionniste : 14 € en plein tarif / 10 € en tarif réduit (Gratuit - de 7 ans).

Les porteurs du Pass Éducation et les demandeurs d’emploi bénéficient du tarif réduit (sur présentation d’un justificatif). Les enfants de moins de 7 ans et les journalistes entrent gratuitement (sur présentation d’un justificatif).

Visite en groupe à partir de 15 personnes, sur réservation. Contact : [email protected] Application smartphones et tablettes pour découvrir l’Hôtel de Caumont-Centre d’Art : gratuite.

Les espaces de l’Hôtel de Caumont peuvent être privatisés pour des événements privés ou professionnels. Contact Privatisation et Réception : [email protected]

CONTACT PRESSE Claudine Colin Communication T. +33 (0)1 42 72 60 01 Christelle Maureau [email protected]

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3, rue Joseph Cabassol13100 Aix-en-ProvenceT. +33 (0)4 42 20 70 01www.caumont-centredart.comOuvert 7 jours sur 7 de 10h à 18h (octobre-avril)de 10h à 19h (mai-septembre) CONTACT PRESSEClaudine Colin CommunicationChristelle [email protected]. +33 (0)1 42 72 60 01 www.claudinecolin.com