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FESTIVAL DE JAZZ DE LA PETITE PIERRE – 10è EDITION
3 AU 15 AOUT 2012
Au Grès du Jazz souffle ses dix bougies en cet été 2012. Dix années de découvertes, d'explorations,
de défrichage, de retrouvailles et de balades musicales dans ce bel écrin naturel des Vosges du
Nord. A l'abri de grands sapins protecteurs, sous l'œil bienveillant des acteurs et des témoins des
siècles écoulés se dessinent et se jouent des partitions toujours atypiques et surprenantes. Le
temps se fige du haut de ce promontoire rocheux millénaire, mais le monde n'en tourne pas moins
vite pour autant. L'univers continue de frémir. Et lorsque le soleil darde ses rayons, La Petite Pierre
immanquablement s'anime, bouillonne, s'emporte et explose. Le décollage est imminent.
Du 3 au 15 août prochain, les musiques et les rythmes vous porteront sous d'autres cieux pour
atteindre le nirvana sonore. Vous étiez plusieurs milliers l'an dernier à tenter l'expérience du
voyage, à embarquer dans ce vaisseau unique aux côtés de quelques dizaines de musiciens,
chanteurs, mélodistes et compositeurs hors pair qui ne poursuivaient qu'un seul et unique objectif :
vous entraîner dans cette faille spatio-temporelle déverrouillée pour l'occasion et vous mener à la
rencontre de figures tutélaires du jazz ancrées dans la magie des souvenirs et aussi de légendes
encore bien vivantes de la note bleue. Ce sera donc là l'occasion de s'attacher à la fois à l'intense
vibration de ses propres sens et de croire profondément aux forces de l'esprit que cette édition
2012 ne manquera pas de convoquer. Il semble donc légitime d'ouvrir la marche avec deux hérauts
passeurs de cultures et de traditions. Le vendredi 3 août, Eric Bibb se fera tout d'abord messager de
cet americana-blues qui l'accompagne depuis sa prime enfance, un blues sudiste tout en
souffrance, belle et admirable, tout en sueur et remugles et toujours porté vers cette soif
perpétuelle d'affranchissement et de nouveau départ. Viendra ensuite l'heure d'une
transatlantique expresse pour rejoindre, en ce même jour, un griot malien ensorceleur – Habib
Koité – dont les chants bambara ne feront que rajouter au magnétisme de son balafon et sa kora.
L'immense richesse malienne sera encore à l'honneur le mardi 7 août avec Boubacar Traoré, l'un
des plus illustres enfants de l'indépendance à l'existence marquée par la censure, les pressions,
l'exil, les difficultés de l'émigration en France puis la renaissance et la reconnaissance artistique il y
a deux décennies. La rumba bondissante des Kinois poliomyélitiques de Staff Benda Bilili (5 août)
sera l'occasion d'une autre incursion africaine avant le grand écart de genre qu'illustrera, toujours
le 5 août, la prestation assurément envoûtante, comme l'an dernier, de l'enchanteresse coréenne
Youn Sun Nah. Bluffants de maîtrise et d'inventivité, Les Chapeaux Noirs – quartet strasbourgeois
mariant avec brio jazz, hip hop, reggae, electro et de multiples autres influences – chaufferont la
place au pianiste cubain Roberto Fonseca (4 août), un temps compagnon de route du Buena Vista
Social Club et grand adepte de la fusion entre latin jazz, rythmes afro-cubains et sonorités urbaines.
Le dimanche 12 août sera, quant à lui, entièrement dédié au piano : au cœur d'une sorte de
« battle » dans un premier temps, où deux monstres sacrés face à face, Kenny Barron – dernier
pianiste de Stan Getz – et Mulgrew Miller, d'une dizaine d'années son cadet, converseront avec
vigueur et tonicité avant un monologue très introspectif signé du Franco-Serbe Bojan Z dont la
patte sèche et balancée reste imprégnée de cette gravité festive héritée de sa culture balkanique
originelle.
Zakir Hussain, en revanche, est porté par sa filiation avec Alla Rakha mais désormais, le fils a
dépassé le père et le soliste exprimera toute l'étendue de sa technique aux tablas le 6 août. Dans
un creuset d'inspirations très diverses, le combo Moriarty, mené par l'intrigante Rosemary, viendra
électriser le festival de sa présence irradiante ( 9 août) et de sa douce folie aux atours
kerouacquiens et Les Célestins animeront Saverne avec leurs rythmes marqués par le jazz de la
Nouvelle-Orléans ( 8 date). Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart, brodeur de mélodies finement
ciselées, illuminera lui aussi le public de sa fougue gwoka débridée, renvoyant ainsi à ses origines
guadeloupéennes (10 août). Trompette et guitare rugueuse se répondront le 11 août dans un
dialogue à l'énergie poétique entre Rodolphe Burger et Erik Truffaz. L'oudiste émérite tunisien
Anouar Brahem (14 août) nous rappellera ensuite l'abondante et raffinée diversité de la musique
d'un monde arabe en pleine mutation depuis plus d'un an avant qu'Avishai Cohen et son trio (15
août) ne viennent refermer cette dixième édition du festival par un échange que l'on imagine
subtilement explosif et forcément virtuose, à la croisée des chemins et des mondes.
ROBERTO FONSECA
FESTIVAL DE JAZZ DE LA PETITE PIERRE – 10è EDITION
3 AU 15 AOUT 2012
En dix années d'existence, Au Grès du Jazz a toujours mis l'accent sur la découverte et les balades
musicales. Là, dans ce bel écrin naturel des Vosges du Nord, du 3 au 15 août prochain, musiques et
rythmes vous porteront pour atteindre le nirvana sonore. Vous étiez plusieurs milliers l'an dernier à
tenter l'expérience du voyage aux côtés de quelques dizaines de musiciens, chanteurs et
compositeurs hors pair afin de partir à la rencontre de légendes vivantes du jazz et de figures
tutélaires de la note bleue ancrées dans la magie des souvenirs. Il semble donc légitime d'ouvrir la
marche avec deux hérauts passeurs de cultures. Eric Bibb (3 août), messager de cet americana-
blues tout en sueur et en souffrance puis le griot malien Habib Koité (3 août), magnétique
ensorceleur. La richesse malienne sera encore à l'honneur avec Boubacar Traoré (7 août) tandis
que la rumba bondissante des Congolais de Staff Benda Bilili (5 août) sera l'occasion d'une autre
incursion africaine avant le grand écart de genre qu'illustrera le même jour la prestation de
l'enchanteresse coréenne Youn Sun Nah.
Les quatre Strasbourgeois des Chapeaux Noirs, entre jazz, hip hop, reggae et electro, chaufferont
la place au pianiste cubain Roberto Fonseca (4 août), grand adepte de la fusion entre jazz afro-
cubain et sonorités urbaines. Le dimanche 12 août sera, quant à lui, entièrement dédié au piano
avec deux monstres sacrés face à face, Kenny Barron et Mulgrew Miller puis un monologue plus
introspectif signé Bojan Z.
Zakir Hussain exprimera toute l'étendue de sa technique aux tablas le 6 août, et dans un creuset
d'inspirations très diverses, Moriarty ( 9 août) viendra électriser le festival de sa douce folie atours
kerouacquiens, tout comme Les Célestins animeront Saverne avec leurs rythmes marqués par le
son de la Nouvelle-Orléans ( 8 date). Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart (10 août) illuminera le
public de sa fougue guadeloupéenne débridée, Rodolphe Burger et Erik Truffaz (11 août)
engageront un dialogue énergique et poétique alors que l'oudiste émérite tunisien Anouar Brahem
(14 août) nous rappellera plus posément la diversité musicale raffinée d'un monde arabe en pleine
mutation. Avishai Cohen et son trio (15 août) viendront refermer cette dixième édition du festival
de La Petite Pierre par un échange que l'on imagine explosif et virtuose, à la croisée des chemins et
des mondes.
MORIARTY
LA PETITE PIERRE 2002 : PREMIERS CONCERTS AUTOUR DES REMPARTS ET DE LA PLACE JERRI HANS AVEC
ENTRE AUTRE TCHAVOLO SCHMITT, VSP ORKESTRA
2003 : FESTIVAL DE LA PETITE PIERRE AVEC CINE CONCERT, JAZZ MANOUCHE, FRANCK
AVITABILE TRIO… PREMIERE AFFICHE PREMIER PROGRAMME UN FESTIVAL SUR TROIS JOURS
2004 : FESTIVAL « AU GRES DU JAZZ « AVEC ENTRE AUTRE STEPHANE BELMONDO, LISA
DOBY, CONCERT POUR ENFANT AVEC STEVE WARING
2005 : BIRELI LAGRENE, PREMIER CONCERT DE MUSIQUE DU MONDE, MARCEL AZZOLA UNE
SEMAINE DE FESTIVAL
2006 : EDDIE HENDERSON, SYLVAIN LUC/BIRELILAGRENE DUO, MICHEL PORTAL/RICHARD
GALLIANO ET PREMIER CONCERT « OFF «
2007 : PREMIER CONCERT AVEC LE FESTIVAL DE FENETRANGE, JACKY TERRASSON LA VOIE
DES CLOCHES, YARON HERMAN, LOUIS WINSBERG
2008 : STACEY KENT, URS KARPATZ, BAPTISTE TROTIGNON, PREMIER CONCERT CHANSON ET
ROCK , 10 JOURS DE FETE ET DE MUSIQUE
2009 : OMAR SOSA, AHMAD JAMAL, OMARA PORTUONDO, PREMIER STAGE DE MUSIQUE
MANOUCHE, RECORD D’AFFLUENCE
2010 : POURSUITE DE LA COLLABORATION AVEC LE FESTIVAL DE FENETRANGE ET PREMIER
CONCERT A LORENTZEN LOUIS SCLAVIS, GORAN BREGOVIC, TIGRAN HAMASYAN ET
MUSIQUES MANOUCHES
2011 : POURSUITE DES STAGES DE GUITARE MANOUCHE, COLLABORATION AVEC
FENETRANGE ET LORENTZEN, AHMAD JAMAL, DAVID MURRAY, AFROCUBISM, LUCKY
PETERSON, OUVERTURE VERS D’AUTRES COURANTS, PRES DE 10000 SPECTATEURS.
Le festival est dédié aux musiques de jazz, sous toutes ses formes, aux musiques du monde.
Carrefour de manifestations hautes en couleur, il aborde des expressions artistiques et
esthétiques variées, poursuivant un regard ouvert sur le monde, cherchant à faire découvrir
des musiques différentes. « AU GRES DU JAZZ « est organisé par la commune de La Petite
Pierre, avec le soutien des collectivités régionales, d’un réseau important de petites et
moyennes entreprises, du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, de l’office du tourisme
et du groupement des hôteliers locaux. En invitant les musiciens à se produire dans le cadre
historique de la vieille ville ou dans d’autres édifices remarquables, le festival de La Petite
Pierre est devenu l’un des moments forts des actions culturelles se déroulant sur le territoire
des Vosges du Nord. Il s’inscrit désormais parmi les manifestations majeures de l’été
alsacien.
En invitant les musiciens et groupes à se produire dans le cadre historique local et
l’environnement naturel, « AU GRES DU JAZZ « , festival en milieu rural, connait depuis sa
création un succès croissant. Plusieurs facteurs ont permis de franchir le seuil des 100000
spectateurs… dans un village de 600 habitants. Le festival est également rythmé par :
- Des partenariats avec le festival de musique classique de Fénétrange
- Le festival de théâtre de Phalsbourg
- La ville de Saverne
- Une partie importante de concerts « OFF «
ERIC BIBB & HABIB KOITE
En route entre Memphis & Bamako avec Eric Bibb & Habib Koité.
Eric Bibb incarne la nouvelle génération du Blues acoustique. L’artiste baigne très jeune
dans le Blues et le Jazz. Son père n’est autre que le folk singer Leon Bibb, son oncle était
le pianiste John Lewis du célèbre Modern Jazz Quartet et son parrain le chanteur de gospel
et acteur Paul Robeson. Proche de Taj Mahal et respectueux de la tradition, son jeu de
guitare, nonchalant et jazzy n’en est pas moins comme celui de Keb Mo, très actuel. Eric
Bibb laisse transparaître dans son écriture les diverses influences rencontrées lors de ses
nombreux voyages, de l’Afrique au Delta du Mississippi en passant par l’Europe. Infatigable
voyageur, le chanteur guitariste promène sa grande silhouette dégingandée sur les scènes
des festivals du monde entier pour y perpétuer la tradition d’un style Delta immortalisé par
Taj Mahal.
Alors que de nombreux artistes africains ont choisi de se lancer à la Conquête de l’Europe
et de l’Amérique du Nord en métissant leur musique de sonorités occidentales et que
d'autres s'activent à perpétuer la musique traditionnelle de manière rigoureuse, Habib
Koité s'est choisi une voie bien à lui : à la fois imprégnée des traditions de son pays et bien
inscrite dans son époque.
Tout au long de sa carrière forte de trois albums et d’innombrables concerts autour du
monde, Habib Koité a su développer un jeu de guitare bien à lui et influencé par d’autres
styles musicaux comme le blues, le son cubain ou le flamenco. On trouvera également
dans sa musique un échantillon du riche instrumentarium traditionnel malien comme le
tamani, le balafon ou le n'goni. Des arrangements musicaux qui mettent parfaitement en
valeur son chant intimiste. Mais c’est surtout sur scène que se révèle le guitariste virtuose
issu d’une lignée de griots.
Habib Koité est héritier d’un savoir ancestral utilisé au profit d’une chanson qui le place
parmi les voix les plus influentes de l’Afrique contemporaine. Eric Bibb s’est imposé dans
la nouvelle génération des bluesmen sans pour autant renier les héritages du folk song et
du gospel. Quoi de plus naturel alors pour ce Malien et cet Afro-Américain que de faire
rimer leurs guitares et leurs voix pour partir dans un blues trans-Atlantique ?
http://www.ericbibb.com/
http://www.habibkoite.com/index2.php
En concert à La Petite Pierre vendredi 3 août à 21h
CONCERT « OFF «
vendredi 3 aout à 17 heures lieu à déterminer
SAX DE BOUX
Quatuor de saxophones
LES CHAPEAUX NOIRS
L’aventure des Chapeaux Noirs commence en mars 2007. La rencontre de quatre
musiciens partageant une passion pour le jazz. Un duo basse-batterie (Nicolas Klee et
Victor Gachet) qui donne libre expression à Nicolas Constans (piano) et Léonard Kretz
(saxophones). En apportant leurs nombreuses influences, allant du Hip-Hop au Reggae, en
passant par les musiques afro-latines et balkaniques, une réelle complicité s’installe entre
les musiciens et le discours se veut incisif, inédit. S'attelant à déconstruire le jazz pour
mieux le servir, ils proposent une musique originale et innovante, entre chaos et poésie.
Favorisant la fusion des genres ils louvoient de rythmes asymétriques en phrases qui
s’envolent. C’est après une centaine de concerts en France que le quartet enregistre, entre
les mains expertes de Didier Houbre (ingénieur du son des Studios Downtown), son
premier album, éponyme. D’autres artistes chevronnés, comme Mr E (MC du groupe Art
District), ou encore Octave Moritz et Arthur Hirtz y ont collaboré, pour le plus grand plaisir
des auditeurs.
NICOLAS CONSTANS : piano / LEONARD KRETZ : saxophone / GAUTHIER
LAURENT : contrebasse / VICTOR GACHET : batterie
http://leschapeauxnoirs.com/
En concert à La Petite Pierre samedi 4 août à 15h
CONCERT « OFF «
Samedi 4 août à 17 h. lieu à déterminer
CLAUDE BAEHR QUARTET
Roberto Fonseca «YO»
Né en 1975 (La Havane) d’une famille musicienne, Roberto Fonseca n’a jamais oublié son
premier souhait : « Je veux que ma musique touche les gens qui ne me connaissent pas, et
je rêve qu’un jour je puisse devenir une référence pour mon public…».
Un rêve qui le fait tourner partout dans le monde ; second pianiste aux côtés du grand
maître Rubén González, en promotion pour les disques d’Ibrahim Ferrer, aux côtés de
légendes telles que Cachaíto López, Guajiro Mirabal et Manuel Galbán…. Toutes les
critiques parues dans la presse à propos des concerts d’Ibrahim Ferrer, d’Amérique du Sud
jusqu’en Asie, mentionnent le talent de Fonseca et sa présence captivante sur scène.
Omara Portuondo, séduite par son jeu, l’invite à participer à ses concerts dans lesquels il
se distingue par sa technique étourdissante et son jeu imprégné de passion.
Après deux tournées pleines d’aventures, en août 2005 Roberto pleure Ibrahim Ferrer. La
perte de cet ami le motivera dans sa démarche personnelle.
Les albums Zamazu (2007), Akokan (2009), Live in Marciac (2010) confirment le talent du
virtuose cubain qui conjugue l’exubérance de Chucho Valdes et la mélancolie joyeuse de
Ruben Gonzalez.
En 2012, avec la sortie de «Yo», délaissant son quintet habituel pour la compagnie de
talentueux invités (Baba Sissoko dont il réinterprète le très beau Bibisa), Fonseca offre à sa
musique une approche inédite. Yo exprime la diversité des mondes musicaux qui l’animent.
Armé de ses claviers acoustiques et électro, il y convoque des musiciens de différentes
origines pour délivrer un élixir de grooves rétro-futuristes et tradimodernes. Entre piano
classique et orgue hammond, Yo est peut-être le projet de Roberto Fonseca le plus abouti,
un admirable témoignage qui rend hommage aux racines africaines de Cuba et qui met la
célérité et l’élégance de son phrasé jazz au service d’un langage commun.
Groove, profondeur, étonnement et dépaysement au programme de ce concert à La Petite
Pierre !
http://www.robertofonseca.com/fr/
En concert à La Petite Pierre samedi 4 août à 21h
ROBERTO FOSECA : piano, voix / JOEL HIERREZUELO : percussion / JORGES
CHICOY : electric guitar / RAMSES RODRIGUEZ : drums / YANDY MARTINEZ : bass /
BABA SISSOKO : african percussion
CONCERT « OFF «
DIMANCHE 5 AOUT A 15 H. lieu à déterminer
AMANOVA DUO
STAFF BENDA BILILI
« TRES, TRES FORT «
Des vélos à bras customisés et maintes fois rafistolés. Voilà qui n'est pas le plus aisé pour remuer
sur de la rumba congolaise. Et pourtant, ce staff bien déjanté, composé de gaillards paraplégiques
et d'un ancien gosse des rues devenu ado prodige au satonge, lâche un afro-groove flamboyant qui
fait bouger par procuration. Avec ses airs de Buena Vista Social Club version kinoise teinté d’un
futurisme atypique à la Mad Max, ce gang des rues de Kinshasa puise dans les racines musicales
d’un peuple qui s’est laissé envoûter par la rumba cubaine il y a de cela quelques décennies. Et la
formule, chantée en lingala sur fond de mariage entre funk, soul et reggae, séduit sans fioriture
aucune. Ricky, Coco, Théo, Djunana, Paulin, Roger et les autres donnent dans la simplicité avec
leurs sonorités au plus près des racines et de l'histoire d'un peuple et d'une nation. Point besoin ici
d'exhausteur de goût ni d'artifices occidentaux qui lisseraient un discours et une musique aux riches
reliefs. Le Staff Benda Bilili produit une matière brute cuisinée avec les tripes et la débrouillardise.
Sans studio, sans adresse, sans électricité, les « polios » de Kin enregistrent leur premier album en
2008 – 2009, en plein air, lors de sessions nocturnes plus ou moins tolérées, en pompant
l'électricité sur le réseau du zoo de la capitale. Bien plus qu'un disque, Très très fort résume des vies
et un quotidien où, malgré la mort des jambes, malgré la pauvreté, les plaies et les cicatrices d'une
existence cabossée, corps et esprits dansent et s'animent sans répit. Pour éviter le pathos
sûrement, éviter que la compassion dégoulinante ne supplante l'admiration. Aucun risque toutefois
de tomber dans ce registre lorsque leur virtuosité et leur entrain sur scène nous font vibrer
d'allégresse. En témoigne aussi ce magnifique documentaire, Benda Bilili, de Renaud Barret et
Florent de La Tullaye, présenté en 2010 à la Quinzaine cannoise des Réalisateurs avant de
remporter un franc succès dans les salles. Bref, une caisse de résonance supplémentaire pour ces
musiciens kinois qui ont désormais mondialisé la rumba congolaise sans en trahir pour autant
l'ancestrale signification.
RICKY LIKABU : vocals, leader / COCO NGAMBALI : guitar, vocals / THEO NSITUVUIDI : guitar, vocals
DJUNANA TANGA-SUELE : vocals / ZADIS MBULU NZUNGU : vocals / KABAMBA KABOSE KASUNGO :
vocals / PAULIN « CAVALIER « KIARA-MAIGA : bass / ROGER LANDU : satonge, vocals / CUBAIN
KABEYA : drums, vocals / RANDY BUDA : percussion
www.staffbendabilili.com
en concert à La Petite Pierre dimanche 5 août à 17 heures
YOUN SUN NAH QUARTET
Cette chanteuse Coréenne et francophile, à la voix fine comme du cristal et au timbre si particulier
est libérée de tout carcan stylistique et ne s’interdit aucune passerelle pour toucher droit au cœur.
Elle débarque en France en 1995, ne parle pas un mot de français, et décide d’apprendre le jazz.
Avec comme carte de visite une voix exceptionnelle, d’une élasticité incroyable, pouvant passé du
grave à l’aigu en un claquement de doigt, elle se fait rapidement un nom, et se produit avec son
quartet sur les scènes internationales. En 2009, son duo avec ULF WAKENIUS, guitariste d’Oscar
Peterson, tourne sur toutes les scènes d’Europe. L’histoire s’accélère avec la sortie de son album «
SAME GIRL » en 2010, qui connait un accueil public et médiatique extraordinaire. Loin d’être un
effet de mode, ce succès est surtout lié au caractère unique et envoûtant de la chanteuse. La voix
de YOUN SUN NAH est troublante. Elle tient ce caractère de ses origines coréennes, mais aussi de
ses influences musicales très variées. Son jeu, tout en nuances, lui donne la possibilité d’être d’une
grande douceur, mais aussi d’affirmer une incroyable puissance dans ses éclats de voix et
d’exprimer un large éventail d’émotions. Exceptionnelle improvisatrice, elle possède une
importante palette de timbres et de couleurs. Son chant singulier n’est que très rarement comparé
à celui d’autres chanteuses. Son répertoire est constitué de compositions originales mais aussi de
reprises audacieuses de standards de jazz, de pop, de chansons. Elle ne s’interdit rien puisqu’elle a
entre autre repris Metallica, Tom Waits, Brel, Ferré ou la très remarquée Chanson d’Hélène. Quand
YOUN SUN NAH monte sur scène, la magie opère et elle parvient à captiver un public qui pensait
que le jazz n’était pas pour lui. « Dans le clan restreint des chanteuses de jazz à cran, c'est-à-dire celles dont la personnalité habite
l’expression en y laissant leur patte, la plus lunaire s’appelle YOUN SUN NAH « Libération
« c’est bien l’art de la suggestion tel qu’illustré par les grandes voix blanches de Blosson Dearie et
surtout Helen Merrill qui définit le mieux ses ambitions stylistiques. Une suggestion qu’elle pousse
peut être plus loin que ses modèles, jusqu’en ses confins du murmure brisé où s’est débattue, avec
un tout autre vocabulaire, Barbara, en qui elle voit une modeleuse d’âme dérisoire. Place alors à
ces inflexions exhalées comme une fumée, à ces fins de phrases creusées si profondément que la
matière phonique y est comme abolie en un au-delà du son, souffle pur dilaté aux dimensions de
l’espace. Assurément, YOUN SUN NAH fait au jazz un bien fou « Joël ISSELE DNA
YOUN SUN NAH : voix
ULF WAKENIUS : guitare
VINCENT PEIRANI : contrebasse
SIMON TAILLEU : contrebasse
En concert à La Petite Pierre dimanche 5 août à 21 h.
younsunnah.com
CONCERT « OFF «
LUNDI 6 AOUT A 17 H . lieu à determiner
NEW HOLLAND SEXTET
ZAKIR HUSSAIN
AND MASTERS OF PERCUSSIONS
Formés dans la grande tradition classique de la musique hindoustanis, celle qui irrigue l’essentielle
de la création de l’Inde du Nord, ZAKIR HUSSAIN, a su imposer sa différence de style, à commencer
par son instrument. Dans le droit héritage de son père, l’illustre percussionniste ALLA RAHKA, il
aura donné aux tablas, percussion fondamentale de la musique indienne, un rôle de soliste à part
entière. Depuis plus de trente ans, il a signé des disques sous son nom qui font référence dont
l’emblématique « Making Music « sur ECM ou le tryptique du collectif SHAKTI. Autant de signe
d’ouverture aux autres, de fusion des styles qui auront pour conséquence une totale rénovation
des tablas, mais qui ne doivent pas faire oublier que le virtuose a tout autant enregistré avec les
meilleurs maîtres indiens, cette fois en position d’accompagnateur zélé et dévoué. Ce talent lui
permet de se frotter aux musiciens les plus prestigieux de l’Inde du Nord : ALI AKBAR KHAN, RAVI
SHANKAR, SHIVKUMAR SHARMA. En 1995, il crée « SHAKTI « avec JOHN MACLAUGHLIN et L.
SHANKAR. Ces créations, tout comme ces expériences avec JAN GARBAREK, GEORGES HARRISON
ou VAN MORRISON, l’aident à populariser l’art du tabla en occident. Il est considéré comme l’un
des véritables architectes du mouvement « world music « et reçoit, en 1988, le titre de « PADMA
SHRI « pour sa contribution au développement de la culture indienne dans le monde
ZAKIR HUSSAIN : tablas / RAKESH CHAURASIA : bansuri / GANESH RAJAGOPALAN : violin / SRIDAR
PARTHASARATHY : mridangam et kanjira / NAVIN SHARMA : dholak / T.H.V. VMAJHANKAR :
ghatam
en concert à LA Petite Pierre lundi 6 août à 21 h.
www.zakirhussain.com
CONCERT « OFF «
MARDI 7 AOUT A 17 H. lieu à déterminer
OPEN NIGHT QUARTET
BOUBACAR TRAORE
Boubacar Traoré est un artiste discret et rare. Après 20 ans d'absence, et à l'occasion de la sortie
de son albumMali Denhou, son retour musical est salué par une critique unanime : chant
mélancolique sahélien, mélodies et lignes de guitare suave
À 20 ans, dans les années 60 marquées par l'euphorie des indépendances, Boubacar Traoré est le
Chuck Berry, l'Elvis Presley malien. Le premier, bien avant son cadet Ali Farka Touré, à jouer de la
musique subsaharienne à la guitare électrique. À cette époque, les maliens se réveillent au son de
la voix mélancolique et de la guitare saturée de Boubacar. Des tubes comme Mali
Twist et Kayeba font danser une génération qui découvre la liberté. Passées la fête et l'illusion
lyrique, le 19 novembre 1968 un vent aigre s'abat sur le Mali ; le régime socialiste de Modibo Keita
est balayé par un coup d'État militaire et ses chansons disparaissent des ondes.
« Boubacar Traoré est un de ces hommes solides qui reflètent l'histoire d'un pays, les espoirs et les
désespoirs d'un peuple. Quelle chance de retrouver cet enfant de l'indépendance malienne muri, qui
malgré toutes ses mésaventures, chante sur le monde qui l'entoure. »
Boubacar porte en lui toutes les beautés du blues africain. Parmi les trésors de la musique
mandingue, ce diamant possède l'éclat noir d'une exceptionnelle pureté. Aucune autre voix que la
sienne ne mêle avec une authenticité aussi poignante les limons du fleuve Niger à ceux du
Mississippi. Son jeu de guitare autodidacte est unique et inimitable, mais on y trouve des couleurs
et un phrasé qui rappellent ceux des grands bluesmen noirs américains. On entend ses origines
dans sa musique, lui qui est issu de l’ouest du Mali : Kayes, sa patrie et sa nostalgie en parts égales.
Son amour pour cette patrie est grand, même s’il critique de temps en temps avec dureté les
administrateurs de ce pays. Quarante années dures et remplies de tribulations sont tissées dans les
histoires calmes de ses chansons. BOUBACAR TRAORE n’est pas un musicien dont les chansons
peuvent être expliquées. On doit se livrer corps et âmes à elles. Et alors on fera peut être
l’expérience d’une Afrique au – delà des clichés et des préjugé
BOUBACAR TRAORE : guitare, chant / MADIEYE NIANG
calebasse / VINCENT BUCHER : harmonica
En concert à la Petite Pierre mardi 7 août à 21 h.
www.myspace.com/boubacartraoreofficiel
CONCERT « OFF «
MERCREDI 8 AOUT A 17 H. lieu à déterminer
TRICYCLE TRIO
LES CELESTINS Les CELESTINS ont depuis 40 ans le plaisir de se retrouver et de partager quelques touches de ce jazz
aussi originaire que joyeusement pétillant. On pense à Fats Waller, Louis Armstrong et quelques
autres « Royal syncopators « ( 1925 ) Esprit de la Nouvelle Orléans qui parfois se déplace vers
Kansas City et fait souffle commun entre les sept musiciens. Pulsation intensément communicative,
distillant ces perles de joie qui égrènent le parcours des CELESTINS. Et pour cette occasion
exceptionnelle ( le quarantième anniversaire des CELESTINS ) le festival de La Petite Pierre se déplace
à SAVERNE, place des ROHANS, où aura lieu ce concert, à 21 heures.
JEAN LOUIS FERNANDEZ : batterie / PAUL ISENMANN : soubassophone / JEAN MARIE WIHLM : banjo
/ GEORGES ISENMANN : trombone / ROBERT MERIAN : clarinette et saxophones / PIERRE
ISENMANN : cornet et trompinette / CHRISTOPHE BURGER : voix, chant et baratin, saxophones
les-celestins.blogspot.com
concert à Saverne place des Rohans mercredi 8 août à 21 h. Billetterie habituelle.
CONCERT « OFF «
JEUDI 9 AOUT A 17 H. lieu à déterminer
ECOLE DE MUSIQUE DE DRULINGEN
MORIARTY Voilà une famille à géométrie variable qui improvise un bœuf à chacune de ses réunions.
Généralement, le noyau dur tourne autour de cinq à six personnes quand, évidemment, aucun
invité n'est de la fête. Mais si les portes de la demeure s'écartent, on peut voir apparaître le
sympathique Jimmy, la mystérieuse Isabella, la craquante Lily et la douce Clementine. A condition
tout de même d'ouvrir yeux et esprit et de matérialiser ces personnages nés de l'imagination fleurie
de Rosemary et de ses frères de notes et de chant.
Car Moriarty, c'est avant tout un hommage à une Amérique fantasmée signée Kerouac, à ce héros-
fondateur de la Beat Generation – Dean Moriarty – dont se revendique toute cette troupe
doucement fêlée qui danse en rythme avec des bisons harmonicistes et guitaristes tendance
country-folk. Mais attention, point n'est besoin de consommer quelque substance hallucinogène
pour développer ces visions inhabituelles. Il suffit de se laisser simplement porter par ces ballades
contemplatives et ces brèves saillies abrasives que Rosemary et les siens marient si bien pour
atteindre la plénitude. Le charme irradiant de Moriarty opère et invite à l'évasion instantanée et
spontanée. Enjoy the Silence empruntaient-ils à Depeche Mode en 2008 lors d'une reprise elle-
même devenue un standard. Leurs deux albums Gee With But This is a Lonesome Town (2007) et
The Missing Room (2011) s'inscrivent dans cette veine : écouter le monde, humer l'univers, en
assimiler chaque son, en escalader chaque relief. Leur réalité devient alors la nôtre, éclipsant la
fadeur d'un quotidien parfois bien plat, y injectant des perfusions d'une rafraîchissante originalité.
Telle est donc leur Amérique, leur terre imaginaire, leur poésie absurde, désenchantée, surréaliste,
bref, leur conception de la vie. Pleine de références. Sans attache concrète. L'ancre toujours levée
pour mieux voguer vers d'autres horizons et contrées inhospitalières qu'ils s'attachent à découvrir
toujours vierges pour les rendre plus attirants.
ROSEMARY MORIARTY : chant
TOM MORIARTY : harmonica
ARTHUR MORIARTY : guitare / piano
ZIM MORIARTY : contrebasse
CHARLES MORIARTY : dobro
VINCENT TALPAERT : batterie / percussion
www.moriartyland.net/
en concert à La Petite Pierre jeudi 9 août à 21 h.
CONCERT « OFF «
VENDREDI 10 AOUT A 17 H. lieu à déterminer
CAMILLE QUARTET
JACQUES SCHWARZ-BART
QUARTET
Loué par la scène jazz et new soul américaine, Jacques Schwarz-Bart, le saxophoniste
guadeloupéen installé à New York, a collaboré avec les plus grands : Erykah Badu,
Me'shell Ndegeocello, Danilo Perez, Ari Hoenig, et Roy Hargrove.
Esprit brillant, fils du célèbre couple d’écrivains Simone et André Schwarz-Bart,
ce musicien, compositeur et arrangeur talentueux aime élaborer ses projets à partir d’une
émotion artistique forte et authentique. « Trouver le rêve en état d’éveil était devenu une
quête musicale pour moi »
Armé d'un sax bien tellurique, au son fluide, tendu, pensé, songé, un des plus beaux
timbres de saxophone ténor, Brother Jacques nous propose donc cet « Art of the
dreaming » (inspiré par le livre de Carlos Castaneda) au sein d’un quartet fusionnel de
haute volée. Au piano, Baptiste Trotignon manie les harmonies bien groove et bien bleues
comme il sait si bien le faire, Thomas Bramerie, à la contrebasse, le pousse bien en retour
et Hans Van Oosterhout aux drums qui imprime sa pulsion et sa joyeuseté à
tous.L'ambiance est généreuse et chaleureuse, des morceaux bien groove et solides d'un
coté, et de l'autre de jolies mélodies intensément poétiques avec des bons goûts d'îles et
de mers. Jacques Schwarz-Bart nous promet un concert où l’art du jazz touche à
sa quintessence, la synthèse d'un jazz intemporel, qui se moque des frontières, pour mieux
les repousser.
JACQUES SCHWARZ-BART
saxophone ténor
BAPTISTE TROTIGNON :
piano
THOMAS BRAMERIE :
contrebasse
HANS VAN OOSTERHOUT :
batterie
www.brotherjacques.com/
En concert à La Petite Pierre
vendredi 10 août à 21 h.
MICHAEL ALIZON TRIO
" Michael Alizon " superbe ténor issu de la
tradition straight ahead " - (Frank Bergerot
/jazzman
Enseignant depuis 1998 au CNR Strasbourg,
dont il est issu (1er prix de saxophone à
l'unanimité avec félicitations du Jury, 1er
prix de technique d'improvisation et de
musique de chambre), Il évolue dans de
multiples formations jazzistiques dont celle
du Bernard Struber Jazztet, Michael Alizon
Trio, Michael Alizon Scan Project, Struber
Z'tett, StraSax. Il se produit régulièrement
sur les scènes européennes et il a joué avec
diverses personnalités comme : Bireli
Lagrène, Daniel Humair, Jerry Bergonzi,
Louis Sclavis, Stéphane Guillaume.
MICHAEL ALIZON : saxophone
JEAN YVES JUNG : piano
JEAN MARC ROBIN : batterie
www.michaelalizon.com
En concert à La Petite Pierre samedi 11 août à 15 h.
CONCERT « OFF «
SAMEDI 11 AOUT A 17 H. lieu à déterminer
LITTLE BERRY’S BAND QUINTET
RODOLPHE BURGER
Invite
ERIK TRUFFAZ
Rodolphe Burger à La Petite Pierre pour un concert ouvert à tous les vents du monde et
de la création, et un invité d'honneur : Erik Truffaz.
Rodolphe Burger, c’est un ovni rassembleur à lui tout seul, un univers musical qui n'a
qu'une envie, s'ouvrir et rencontrer. En groupe par le passé avec Kat Onoma ou en solo, il
multiplie les rencontres et les collaborations célèbres ou inconnues du grand public, de
Françoise Hardy à Bashung, d’Higelin à Jeanne Balibar, de James Blood Ulmer à Erik
Marchand, avec Pierre Alferi, Rachid Taha ou Olivier Cadiot. La personnalité de Rodolphe
Burger ne saurait néanmoins se réduire à ces travaux divers. On reconnaît entre mille un
accord de guitare signé Burger, une phrase chantée par Rodolphe ...
La rencontre avec Erik Truffaz renforce encore cette dynamique d'ouverture musicale à
travers des projets discographiques (Valley Session) et les fantastiques « concerts
dessinés » (avec les dessinateurs Dupuy et Berberian).
Dans ces échanges la trompette d'Erik Truffaz ne connaît pas de frontières.Tantôt avec
une sourdine pour obtenir un son feutré à la Miles, à d'autres moments avec une pédale
wah-wah ouune distorsion pour sonner comme Hendrix ou encore avec des pistons à
moitié descendus qui évoquent le son de la voix humaine mais aussi avec un delay, un
écho, pour créer une atmosphère ample et onirique proche de la flûte indienne.
Erik Truffaz, lui aussi artiste des « rendez-vous » (John Hassel, Anouar Brahem, Richard
Galliano, Michel Portal, Sly Johnson, Ibrahim Maalouf, Sophie Hunger …), a noté dans son
agenda pour ce mois d’août : Rodolphe Burger / La Petite Pierre .
http://www.rodolpheburger.com/
http://www.eriktruffaz.com/
CONCERT « OFF «
DIMANCHE 12 AOUT A 15 H. lieu à déterminer
ROOTS NOISE QUARTET
KENNY BARRON / MULGREW
MILLER DUO Deux extraordinaires pianistes, l’un MULGREW MILLER reconnaissant l’autorité de l’autre, KENNY
BARRON, tous deux splendides, deux des plus grands pianistes américains de jazz ensemble sur la
scène de La Petite Pierre : un évènement.
On attendra, bien sûr de pouvoir prendre la mesure en solo. Barron l’a déjà fait, abondamment.
Miller ne l’a que récemment abordé en disque, mais de quelle manière ! KENNY BARRON fait figure
de légataire d’une certaine tradition de piano dans le jazz moderne, dont il incarne la vitalité usant
de formules rythmiques originales. Il fut le dernier pianiste de Stan Getz, en duo avec lui.
MULLGREW MILLER, né dans le Mississipi, est l’un des plus grands pianistes de la scène actuelle. Il a
exploré toute la gamme de jazz, du gospel et du rhythm and blues, de ces débuts aux musiciens
contemporains, en passant par Oscar Peterson. Cette association de deux pianistes, virtuose certes
mais d’une musicalité démentielle, a donné naissance à un jazz inhabituel, y compris dans le choix
des instruments. On peut s’attendre à un jazz contemporain, sophistiqué, dont les deux hommes
poursuivent l’élaboration à chaque retrouvaille. Complice et attentif, ce dialogue sans filet comme
cette complémentarité évidente entre les deux instruments reste un réel sommet dans leur
parcours musical respectif. Un raffinement capable même d’oser le swing intense, voire un certain
sens de l’humour, bref un dialogue total.
KENNY BARRON : piano MULGREW MILLER : piano www.kennybarron.com/
En concert à La Petite Pierre dimanche 12 août à 17 h.
BOJAN Z
Cela fait maintenant plus de vingt ans que BOJAN ZULFIKARPASIC, ou BOJAN Z pour les intimes et la
scène, a choisi la France. Autant de temps que celui passé sur sa terre natale, la Yougoslavie alors,
la Serbie aujourd’hui. Le pianiste n’a cessé de s’enrichir des cultures de ses deux patries. Sans
exclusive, avec l’esprit et les oreilles ouvertes sur toutes les musiques où l’improvisation a droit de
cité. Il tire son originalité, sa créativité de ce cocktail d’influences. Avec son langage spécial, un
vocabulaire jazz accompli avec des influences de folklore balkanique en dosage subtil, il laisse une
empreinte indélébile sur tous les groupes dans lesquels il joue. Il engage sa carrière en France grâce
à Henri Texier, qui l’intègre dans son Azur Quartet, et n’hésite pas à tenter l’exercice redoutable du
piano solo. Ce sera Solobsession, où il salue les géants du genre ( Monk, Corea, Jarret ) et marie
compositions personnelles, œuvre d’Ornette Coleman, et un air traditionnel macédonien. Tout
Bojan est là. Il tire toutes les richesses possibles du piano avec moult effets de percussion, de
travail sur les cordes. Toujours insatisfait, il couple la piano avec un Fender Rhodes, pour sa
capacité à produire des sons « étrangers « Il figure aujourd’hui parmi les pianistes les plus
authentiques de la scène jazz européennes. Avec Soul Shelter, son dernier disque solo, on retrouve
dans cet « abri de l’âme « ses qualités maîtresses, sens mélodique, force rythmique et tonalités
méditerranéennes. BOJAN Z y témoigne de sa maturité instrumentale alliée à une fragilité dans
l’expression de ses sentiments, et révèle une personnalité attachante du jazz du 21 e siècle, qui n’a
pas oublié ses racines personnelles.
BOJAN Z : piano www.bojanz.com
En concert à La Petite Pierre
dimanche 12 août à 21 h.
CONCERT « OFF «
MARDI 14 AOUT A 17 H. lieu à déterminer
JET LAGGER
ANOUAR BRAHEM Loin des clichés de la fusion world artificielle, la musique d’ANOUAR BRAHEM est
une oasis de spiritualité aux parfums riches et subtils, un concentré d’humanité lié
aux notes autant qu’au silence. Sa musique est une poésie, dont les effets oscillent
entre musique orientale traditionnelle savante ou populaire, jazz atmosphérique et
harmonies impressionnistes.«Maître enchanteur» venu de Tunisie, ANOUAR
BRAHEM donne, depuis plus de deux décennies, une dimension exceptionnelle à
l’oud. Et grâce au label ECM, le Tunisien a conversé avec quelques empêcheurs de
tourner en rond de première. Jugez plutôt : Jan Garbarek, Dave Holland, John
Surman et Richard Galliano ont partagé ces silences, ces notes, ces instants rares,
où la poésie entre dans une méditation précieuse. La paix intérieure apparaît
envoûtante, comme le fruit d’un partage entre Orient et Occident. La musique
d’ANOUAR BRAHEM est subtile : elle n’a jamais vraiment été traversée par le jazz,
mais s’inspire très librement des traditions orientales. De ces rencontres, aucun
vainqueur, aucun vaincu, juste un corps à corps intense et sensible entre ce
magicien et les instruments rencontrés. Cette musique lumineuse délivrée par les
quatre musiciens tend vers un message d’universalité, vers un ailleurs ni vraiment
world, ni jazz, juste libre.
Anouar Brahem : oud / Klaus Gesing : clarinette basse / Björn Meyer : contrebasse
Khaled Yasine : percussion
En concert à La Petite
Pierre mardi 14 août à 21 h.
CONCERT « OFF «
Mercredi 15 aout à 15 h. lieu à déterminer
SWEET SIXTEEN
AVISHAI COHEN TRIO Si l’on en croit les commentaires dithyrambiques à propos d’AVISHAI COHEN, ce contrebassiste virtuose,
qui ne dédaigne pas chanter, proposerait une musique cérébrale et émotionnelle, dans laquelle se
retrouvent des rythmes urbains, des influences hébraïques, du jazz afro-cubain et du jazz vieille école, un
soupçon de Bach et d’une larme de Rachmaninov, le tout demeurant accessible au grand public. On
pourrait faire plus simple : AVISHAI COHEN est un artiste unique.
Après avoir accompagné Chick Corea ou Herbie Hancock, il est à la tête d’un trio et se révèle comme un
des musiciens les plus excitants du jazz actuel. Pourtant la contrebasse, instrument respectable, ne fait
que rarement la une des magazines. AVISHAI COHEN en est l’exception : le mensuel « Bass Player « l’a
installé dans la liste des cent bassistes les plus influents du XXe siècle. Le siècle a changé, et le nom de cet
israélien, à la fois instrumentiste, compositeur, leader, chanteur est pourtant sur toutes les lèvres. Il se
permet les mélanges les plus osés : jazz bien sûr, mais aussi classique, flamenco voire pop ! de Stevie
Wonder à Gabriel Fauré, il tient à s’affirmer sans frontière, sans ornière. Un éclectisme qui l’a amené à
jouer avec Brad Mehldau, Herbie Hancock, Bobby Mac Ferrin et bien d’autres. Conscient de tant de
créativité, la maison BLUE NOTE a signé ce virtuose hors du commun. Plus qu’un signe … Et c’est ce label
qui a sorti son dernier opus. « Lyrique « est le mot qui revient le plus souvent pour qualifier « SEVEN SEAS
« , inspiré et servi tour à tour par un piano percutant, un oud vigoureux et un cor anglais mélancolique.
Les morceaux sont portés par la voix chaude, parfois chuchotée, parfois tempétueuse d’AVISHAI COHEN.
Mais c’est sur scène que le compositeur et interprète se montre le plus épatant où, en grand « performer
« il déploie une énergie colossale. Immanquable …
AVISHAI COHEN : contrebasse / chant
OMRI MOR : piano / AMIR BRESLER : batterie
www.avishaicohen.fr
En concert à La Petite Pierre
mercredi 15 août à 17 h.
INFO PRATIQUES
Pour la mise en place de covoiturages, rendez-vous sur le site web d'agenda covoiturage.
Accès au village :
Par train, la gare la plus proche est Ingwiller (14km).
Une navette est proposée à la gare de Saverne (22km).
Par voiture, départ de Strasbourg, prendre l'autoroute A4, sortie 46 vers
Hochfelden/Bouxwiller.
Départ de Nancy, prendre la nationale N333 direction Strasbourg/Colmar puis N4 direction
Strasbourg/Sarrebourg, sortie direction Saverne et Buechelberg.
Parking :
Un parking est prévu au stade de football de La Petite Pierre. Il se trouve en marge du
village (1500 m. environ), direction Petersbach.
Une navette gratuite est à votre disposition entre le parking et les lieux de concert.
Plan du village
Contacts :
- GUY HERGOTT : [email protected] et 06 71 20 22 34
- MICHEL VOLKRINGER : [email protected] et 06 81 94 11 44
- SITE INTERNET : http://www.jazzlapetitepierre.com
http://www.ot-paysdelapetitepierre.com
http://www.tympansorcier.com
Les concerts du festival, à l’exception du « OFF «, sont prévus en plein air, PLACE JERRI HANS à La
Petite Pierre. En cas de météo défavorable, ils seront déplacés au CENTRE CULTUREL, rue principale
toujours à La Petite Pierre.
Les tarifs s’échelonnent de 13 à 23 €. Des pass sont proposés, concernant les week end, les journées
avec deux concerts ainsi que toute la durée du festival.
BILLETTERIE
PASS FESTIVAL 180 €
PASS WEEK END 3 / 4 / 5 AOUT 80 €
PASS WEEK END 10 / 11 / 12 AOUT 80 €
PASS WEEK END 10 / 11 / 12 + 14 / 15 AOUT 115 €
VEND. 3 AOUT ERIC BIBB / HABIB KOITE 18 € ( REDUIT 15 € )
SAM 4 AOUT LES CHAPEAUX NOIRS 15 € ( REDUIT 13 € )
SAM 4 AOUT ROBERTO FONSECA 18 € ( REDUIT 15 € )
DIM 5 AOUT STAFF BENDA BILILI 23 € ( REDUIT 20 € )
DIM 5 AOUT YOUN SUN NAH QUARTET 20 € ( REDUIT 18 € )
LUN 6 AOUT ZAKIR HUSSAIN 18 € ( REDUIT 15 € )
MAR 7 AOUT BOUBACAR TRAORE 18 € ( REDUIT 15 € )
MERC 8 AOUT LES CELESTINS 15 € ( REDUIT 13 € )
JEU 9 AOUT MORIARTY 23 € ( REDUIT 20 € )
VEN 10 AOUT JACQUES SCHWARZ-BART 18 € ( REDUIT 15 € )
SAM 11 AOUT MICHAEL ALIZON TRIO 15 € ( REDUIT 13 € )
SAM 11 AOUT RODOLPHE BURGER / ERIK TRUFFAZ 20 € ( REDUIT 18 € )