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COLLECTIF Public Chéri Mon Amour – Nuit blanche 2012

à La Fabrique Gallery – Ivry sur seine

Toute une nouvelle génération d’artistes plasticiens, musiciens,

photographes, vidéastes en rupture avec le marché de l’art

traditionnel et ses canaux de distribution obligatoires a choisi

cette « économie de la contribution … où le public est la nouvelle

avant garde qui inventera les institutions culturelles de demain»

Alain Stiegler


La Fabrique Gallery – Ivry sur seine



« Pendant cette nuit blanche choisis, assemble

les œuvres qui te font de l’œil, dispose, ordonne

et invite nous dans ton cabinet de curiosité.

Accroche tes émotions, et sois surpris de toi-

même. Tu seras filmé, écouté, enregistré et tu

pourras te voir, sur l’écran de ta nuit blanche

dans la peau d’un audacieux galeriste. »

Le collectif choisit de réunir chaque année une dizaine de peintres venus d’ici ou d’ailleurs croisés

au fils des rencontres artistiques et amicales. Les uns vivant et travaillant en région parisienne,

d’autres venant de Tours, de Dijon, de Toulouse, de la Charente ou de la Bourgogne.



– Le Lieu –

Crédit photographique Emmanuelle Sacchet

Dans le cadre de la 2ème édition des nuits blanches d’Ivry sur seine LE COLLECTIF Public

Chéri Mon Amour accueillera "les futurs nouveaux galeristes" à La Fabrique Gallery, un

lieu singulier de 250 m2, situé au cœur d’une friche industrielle.



- Le principe -

Crédit photographique Emmanuelle Sacchet

Le public est invité à consulter, choisir et disposer sur les cimaises quelques œuvres choisies

parmi une centaine. Après s’être prêté à ce jeu, les nouveaux galeristes seront invités,

devant la caméra, à nous confier et nous faire partager leurs coups de cœur au cours d’une

interview qui sera mise en ligne.

Puis pour les plus curieux, la visite de la collection Lefranc & Bourgeois

achèvera leurs parcours à l’atelier n°15 de Nicolas Gasiorowski.



- Info pratiques -

samedi 6 octobre 2012 de19h à minuit

La Fabrique Gallery

2, rue Edouard Vasseur

94200 Ivry sur seine

M° Pierre et Marie Curie – LIGNE 7

- Partenariat -

La ville d’Ivry sur seine



- 11 peintres –

Julien Vignikin . Vrbain

Criss Cusson . Sylvie Delarse

Sandra Detourbet . Albane de Saint-Rémy

Nicolas Gasiorowski . Patrick Nupert

Caroline de Stoutz . Michel Temim

Jean-Luc Vallegeas

Julien Vignikin Criss Cusson Sylvie Delarse Sandra Detourbet Albane de Saint-Rémy Nicolas Gasiorowski Patrick Nupert Caroline de

Stoutz Michel Temim Jean- Luc Vallegeas

Julien Vignikin Vrbain Criss Cusson Sylvie Delarse

Sandra Detourbet Albane de Saint-Rémy Nicolas Gasiorowski Patrick Nupert

Caroline de Stoutz Michel Temim Jean- Luc Vallegeas Julien Vignikin

Vrbain Criss Cusson Sylvie Delarse Sandra Detourbet Albane de Saint-Rémy Nicolas Gasiorowski

Patrick Nupert Caroline de Stoutz Michel Temim Jean- Luc Vallegeas Julien Vignikin Vrbain Criss Cusson Sylvie

Delarse Sandra Detourbet Albane de Saint-Rémy Nicolas Gasiorowski Patrick Nupert Caroline de Stoutz Michel

Temim Jean- Luc Vallegeas Julien Vignikin Criss Cusson

- Lien du COLLECTIF Public Chéri Mon Amour -

. Présentation des artistes du COLLECTIF Public Chéri Mon Amour 2012

. Présentation de la collection Lefranc & Bourgeois

. Film de la ville 2011

. 24 interviews des nouveaux galeristes 2011

. Portraits crachés des artistes 2011

. Cabinet de curiosité 2011

. http://publiccheri.canalblog.com/



La-Vie-antérieure-VIIII 170x170 cm Criss Cusson



Criss Cusson

Avant ses études a l’Ecole Régionale des Beaux - Arts de Rennes, à l’aube des années 90 ...

c’est en 1971 que Criss Cusson décide d’etre peintre. Mon travail depuis 2 ans est une dérive

colorée et obsessionnelle autour du poème de Baudelaire :

« La Vie antérieure» paru dans les «Fleurs du Mal» en 1857.

« A l’image de Baudelaire, je n’ai pas qu’une position symbolique face à la peinture; l’Art n’ est

pas qu’essence, il est existence. Je ne fais pas des images ... Elles se diffusent ad - libitum dans

les médias, la communication et l’entertainment d’une façon violente, obscène et fasciste.

Je crée du regard, de la réflexion, en y dressant mes formes colorées et mon espace de pensée

Peinture.

Je me donne mes propres règles ...

Je transgresse la mimésis et toute imitation ...

Je donne ma propre vision de la Nature ...

Ma peinture est offensive !!!»



Sylvie Delarse



Sylvie Delarse

Quelques questions posées à une femme peintre ou des réponses sans questions :

« Auriez-vous peint ainsi un siècle auparavent ? »

« Le mur d’une église vous plairait-il blanc ? »

« Le mur de l’errance est-il triste ? »

« Peut-on évoquer les rumeurs matinales en lumière ? »

« Le journal noircit les indifférences »

« Est-il un instant où vous criez les bras ouverts? »

« Les corps aux fenêtres nocturnes s’illuminent »

« La frontière qui vous anime est un petit papier déchiré »

« La peau devine et se souvient des soleils »

« La migration nous échappe. Le territoire est une mode qui change »



Albane de Saint-Rémy



Albane de Saint - Rémy

Jardins ouatés, bord de mer agité … C’est dans ces endroits sucrés que s’épanouissent les

personnages du petit monde inventé d’Albane : Souvenirs de petites fille, confidence intime, secret

perdu, c’est bien cela qu’Albane nous donne à voir.



Caroline de Stoutz



Caroline de Stoutz "Empreintes de femmes qui sont la mémoire d'une caresse entre le marqueur et le support,

où la dentelle magnifie le corps et brouille la frontière entre la peau et sa parure"

Il m'importe

que personne

ne sache rien,

mais que chacun s'imagine ce qu'il veut.

Le dessin fait partie intégrante de mon métier de styliste exercé en free-lance depuis quinze

ans, et c'est au travers de plusieurs missions dans le décor que la peinture a peu à peu trouvé

un élan spontané. Je ne suis d'aucune école et ne revendique que l'influence de mes

sentiments, de mes expériences tant professionnelles que personnelles ; de mon travail, je

n'attends rien d'autre que la satisfaction de peindre et d'exprimer librement ce que je ne

saurai faire autrement. La liberté n'est qu'un autre mot pour dire que l'on n'a rien à perdre.

Mes recherches plastiques sont directement issues de la création textile, des expressions

humaines ou encore de l'architecture. Dans le portrait, je cadre très serré pour une vision

intime de la femme, tandis que je traite l'espace par des graphismes très architecturaux.

D'autres recherches ne cessent d'interroger la matière : il s'agit de recréer celle-ci par un jeu

d'apparition de la fibre, de substances coagulées, superposées ou sculptées.

Je prends mon temps… le temps de donner une forme, un contenu, un sens aux traits ; de les

comprendre, les forger, les tordre, les rattacher, les délier, les remplir… et faire surgir la

matière. Je travaille avec mes sensations, mes états d'âme et j'aime que ma peinture mobilise

plusieurs sens.



Sandra Detourbet



Sandra Detourbet

" Demain matin, je vous invite chez moi mais je vous précise que j’ai déménagé … "

Ne cherche pas à rencarder le peintre, elle est toujours là où tu ne l’attends pas. Si tu regardes ses

peintures, laisse toi guider par ton instinct, rejette si tu veux mais sache que tu y reviendras. Et si tu

les regardes alors, laisse toi porter par les petites choses délicatement posées par les violentes

humeurs colorées. Consomme chaque peinture comme un dessert subtil, arrête-toi sur ce dessin

malhonnêtement enfantin, mange ce parme à pleine bouche et porte à tes lèvres ce délicat baiser

qu’elle te donne. Alors, et seulement si tu te laisse aller, tu pourras peut-être la découvrir. "

Nicolas Gasiorowski



Nicolas Gasiorowski



Nicolas Gasiorowski

"Se laisser saisir malgré soi devant l’évidence, pour ne pas dire liturgique ou existentielle.

Se laisser saisir devant l’évidence dramaturgique de la peinture effrénée de Nicolas Gasiorowski.

En somme, dans son œuvre apparaît ce qui existe, ce que l’on croit ou devine mais ce qui ne se voit

pas."

Sandra Detourbet

« Public, ces visages que tu regardes de l’intérieur, ce sont tes reflets. »

Nicolas Gasiorowski



Patrick Nupert



Patrick Nupert Rézistans

Pour Patrick Nupert, peindre c'est devenir le temps d'une séance de travail un explorateur, un

explorateur de l'abîme; pas dans un sens morbide à la recherche d'une quelconque douleur

ou mal-être du monde moderne, mais plutôt dans un hurlement de vie; la vie dans ce qu’elle

a de plus chaotique, de plus mystérieux et de plus parfait. C’est scruter un imaginaire afro-

créole contemporain où l’interrogation et le face à face sont omniprésents.

Ici, la Matière, l’Inachevé, le Cri, la Surprise et la Vie ne sont présents que pour s’affronter puis

s’observer dans une acceptation partagée, et c’est en cela que peindre est un instant

privilégié. Dans cet enchevêtrement de sentiments et d’états, l’artiste dit sa foi en la Vie et en

ce qu’elle regorge de surprise et de profusion. L’ancrage de ses œuvres dans le souci d’une

expression au plus juste d’une réalité introspective, fait de cette création picturale une quête

initiatique, dont chaque trait et chaque mot en sont le souffle.



Golan – Michel Temim



Michel Temim Michel Temim est né le 22 août 1957 à Paris. Son parcours n’est pas celui d’un peintre

académique. C’est probablement ce qui explique le caractère peu conventionnel de son

œuvre.

Son travail s'oriente essentiellement vers une représentation onirique, sans se départir pour autant

d'une certaine précision figurative. S'il cède parfois à une certaine forme évocatrice, proche de la

narration, l'artiste se nourrit surtout de scènes de la vie quotidienne dans lesquelles il puise les

éléments graphiques qui le font voyager sur sa toile.

En réinterprétant les contours architecturaux et vestimentaires, il place l’individu au centre de son

art. Le plaisir de manier les couleurs n'empêche aucunement l'artiste de s'aventurer dans des

réflexions concernant la vie quotidienne et ainsi de capturer l'instant. Toutefois, ce n’est pas tant

retranscrire le quotidien qui l’intéresse que de saisir le parallèle qui existe entre gens modestes et

puissants, soulignant et illustrant ainsi la drôle complexité de l’être humain. L’artiste recherche

dans des situations courantes la tendre et universelle cruauté de l’individu.



Jean-Luc Vallegeas



Jean-luc Vallegeas

Je délaisse le sujet au profit d’une ambiance intimiste. Les grands aplats de couleur et les

assemblages de matière donnent à la nature une tournure abstraite. Le trait ne délimite pas, il

suggère et oriente sans imposer.

La Provence : « Elle est ma source d’inspiration »

Une énergie ? La chaleur

Un mouvement ? Le Mistral

Un contraste ? Le bleu et le jaune

Un peintre ? Van Gogh ou De Staël

Une sensibilité ? La sensualité.

« Cette sensualité qui faisait de moi

Une goutte d’eau traversée de soleil,

De formes et des couleurs du monde » GIONO

Matière : Sable, vent, paille,

Ocres et soleil : clin d’œil

Permanent à la Provence

Papier transformé, froissé,

Déchiré, assemblé, clin d’œil

Au hasard qui rythme mon travail.

Acryliques, colles ou vernis, clin d’œil à l’alchimie des textures.

« De ma peinture peut se dégager un côté fragile et éphémère, le papier s’arrache, se déchire la

couleur se cache et réapparaît. C’est l’instant qui prime. »



Dormeur – Julien Vignikin



Les fils

Julien Vignikin

D'origine Béninoise, Julien VIGNIKIN identifie sa vie à son art dans une recherche perpétuelle où il

interroge le mystère de l'art comme celui de la vie. Dans son travail l'émotion est omniprésente.

Julien sert ses références, ses courants d'influences et ses notions acquises en passant librement les

portes qu'elles lui ouvrirent jadis.



Vrbain



Vrbain

« L’objet fétiche a un point commun avec l’objet d’Art : il est ce qui, au même titre que l’œuvre, crée

de la valeur à partir de rien.»

Carte de téléphone usagée, objet dépassé, valeur symbolique d’une communication humaine

dynamitée par les ondes satellites, carte de crédit, valeur pécuniaire d’un fétiche plastifié, illusion

chimérique et capitaliste, La communication et l’argent, la transmission et sa valeur marchande,

deux mamelles de la valeur symbolique de l’œuvre d’art…

Vrbain recrée de la valeur artistique à partir de presque rien, cartes à puces débarrassées de leur

valeur d’usage mais non de leur manifestation symbolique, devenues supports à la vision poétique,

au geste pictural,

Pour atteindre la valeur immatérielle, jouvence de l’art…

Mondes à crédit est une installation, tableau pixellisé où chaque unité picturale est une œuvre à

part entière, où le tout résonne de l’interférence des parties multiple transfiguré selon des

perspectives à définir voyage optique au gré des déplacements du corps, modification d’ensemble

générée par le geste du collectionneur.

Une installation en évolution permanente interrogeant la place et l’espace de la peinture, La

mathématique du vide et du plein, La relation du support et du monde contemporain à travers la

récupération d’objets fétiches de notre société.

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