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Contact Service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air Département Médias [email protected] / 09 88 68 16 48 / 06 74 12 52 84 MINISTÈRE DE LA DÉFENSE DOSSIER DE PRESSE Atlantic Trident - Exercice Trilatéral France – Etats-Unis – Royaume-Uni Base aérienne de Langley, Virginie, USA 10 – 28 Avril 2017

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Contact Service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air

Département Médias [email protected] / 09 88 68 16 48 / 06 74 12 52 84

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

DOSSIER DE PRESSE

Atlantic Trident - Exercice Trilatéral

France – Etats-Unis – Royaume-Uni Base aérienne de Langley, Virginie, USA

10 – 28 Avril 2017

1

Sommaire

La Trilateral Strategic Initiative ....................................................................... 2

Présentation de l’exercice ........................................................................... 3-4

Second exercice Trilatéral ....................................................................................................... 3

Coopération renforcée et interopérabilité .......................................................................... 3-4

Projection de force ......................................................................................... 5

Convoyage de 6 Rafale ........................................................................................................... 5

Principales unités et matériels de l’armée de l’air participant à Atlantic

Trident 17 ...................................................................................................... 6

Régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » ................................................................. 6

Escadron de chasse 1/4 « Gascogne » ................................................................................... 6

Escadrons de soutien technique aéronautique 15/7 « Haute Marne » (Saint Dizier) et 15/3 « Chalosse » (Mont de Marsan) ............................................................................................. 6

Le Rafale ........................................................................................................ 7

Les unités Rafale de l’armée de l’air ....................................................................................... 7

Lancement du nouveau standard F3R .................................................................................... 8

Feu vert pour le développement du standard F4 ................................................................... 8

L’armée de l’air dans l’opération Chammal ............................................... 9-10

Contexte ................................................................................................................................. 9

L’Armée de l’air au cœur de l’opération ............................................................................ 9-10

La Patrouille de France en démonstration ………………………………………………… 11

… Et l’A400M ............................................................................................ 11-12

Base aérienne de Langley .............................................................................. 13

1st Fighter Wing ........................................................................................................................ 13

Plan ............................................................................................................... 14

Programme ................................................................................................... 15

Jeudi 20 avril ......................................................................................................................... 15

Vendredi 21 avril .................................................................................................................. 15

Samedi 22 Avril ..................................................................................................................... 15

Voyage de presse .......................................................................................... 16

Départ mercredi 19 avril ....................................................................................................... 16

Retour vendredi 21 – samedi 22 avril ................................................................................... 16

L’hôtel ................................................................................................................................... 16

Biographies ............................................................................................ 17 - 21

2

La Trilateral Strategic Initiative L’exercice Atlantic Trident est le résultat du Trilateral Strategic Initiative (TSI) lancé en 2010

par les chefs d’état-major de l’US Air Force, de la Royal Air Force et de l’Armée de l’air

française.

La TSI s’appuie sur trois axes d’efforts :

1. instaurer un haut niveau de confiance mutuelle,

2. développer notre interopérabilité et,

3. promouvoir l’Air Power (puissance aérienne).

La Trilateral Strategic Initiative vise également à étendre les liens privilégiés entretenus par

les 3 chefs d’état-major à l’ensemble de leurs Armées de l’Air respectives. Cela passe

notamment par l’organisation d’exercices majeurs, ainsi que par la mise en place d’officiers

d’échange de haut niveau au sein des organismes de réflexion stratégiques de chacune des

Armées de l’Air. L’organisation commune de conférences, de colloques et de parutions

portant sur l’emploi de l’arme aérienne en sont d’autres exemples.

La TSI fixe également comme objectif de garantir notre capacité commune à faire face à des

conflits plus exigeants, ce qui réclame de renforcer nos capacités à opérer ensemble, sans

préavis, dans tous les domaines : 3ème dimension, Commandement et Contrôle, Système

d’Informations et de Communications, renseignement, espace, cyber, … .

La TSI ne se place pas en dehors de l’OTAN. Au contraire, elle se veut être un catalyseur pour

promouvoir le développement de la réflexion stratégique sur l’emploi de l’arme aérienne

au profit de l’alliance.

Pour marquer l’importance accordée à l’exercice AT 2017, le général David Golfein (USAF

CAS) accueillera l’Air Chief Marshal Stephen Hillier (Chief of the Air Staff – RAF) et le général

André Lanata (CEMAA) sur la base de Langley le 21 avril lors d’un DV Day, au cours desquels

le F22 effectuera une présentation en vol, tout comme la Patrouille de France et le Rafale

Solo Display.

3

Présentation de l’exercice L’US Air Force (USAF), la Royale Air Force (RAF) et l’Armée de l’air française font partie

des seules armées de l’air occidentales capables de couvrir l’ensemble du spectre des

missions aériennes conventionnelles. Depuis plus de trente ans, elles combattent côte à

côte dans diverses coalitions ou au sein de l’OTAN.

Second exercice Trilatéral

L’exercice « Atlantic Trident » (baptisé TIE – Trilateral Initiative Exercise lors de sa 1ère édition

en 2015) aura lieu du 10 au 28 avril 2017 sur la base de Langley (Virginie USA). Il est l’une

des manifestations tangibles de la Trilateral Strategic Initiative (TSI) liant depuis 2010 nos

trois armées de l’air.

Coopération renforcée et interopérabilité

Chaque nation engage dans « Atlantic Trident (AT) 2017 » ses moyens de combat les plus

modernes (F22, Typhoon britanniques, Rafale français et pour la première fois des F35) afin

d’améliorer l’interopérabilité entre les 3 armées de l’air. Le but final est d’accroitre

l’efficacité opérationnelle de chacun individuellement et en coalition. A cet égard, AT 2017

constitue un exercice majeur pour la préparation opérationnelle des équipages de l’Armée

de l’Air.

Le détachement français réalisera au cours de ce déploiement sept missions en tant que

chef de dispositif complexe (Mission Commander), autant d’occasions d’affirmer auprès de

nos alliés le savoir-faire des équipages de l’armée de l’air dans ce domaine, tout en

valorisant la polyvalence du Rafale. « Atlantic Trident » a ainsi pour but d’améliorer

l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre l’USAF, la RAF et l’Armée de l’air

française.

AT 2017 cherche en effet à nous faire progresser dans notre aptitude à opérer ensemble,

sur le haut du spectre des missions aériennes c’est-à-dire en environnement fortement

contesté. Ce second exercice poursuit ainsi l’objectif de tendre vers un niveau d’ambition

élevé, en termes de complexité d’environnement et de réalisme, à l’image de ce que

pourraient être des engagements futurs de haute intensité.

4

MOYENS

6 F-22 Raptor, 1st Fighter Wing, Langley

AFB

6 F35 Lightning, 58 Fighter Squadron,

Eglin AFB, Florida

8 Typhoon de la Royal Air Force

(Lossiemouth)

6 Rafale (30e escadre de chasse de Mont

de Marsan – 4e escadre de chasse de

Saint-Dizier)

2 E-3 AWACS US

2 à 3 Ravitailleurs US KC-135 ou KC-10

+ 1 C135 FR

Cet exercice est également une occasion unique de construire une relation de confiance

afin de permettre le partage d’informations de haut niveau, tant du point de vue tactique

que technique. Enfin, ce cadre doit permettre d’échanger sur différents sujets au titre du

retour d’expérience (RETEX) sur la formation, l’entraînement et les opérations.

La menace adverse sera jouée par

16 F-15E (391e Fighter squadron, Montain Home AFB)

10 T-38 (71e FTS, Langley AFB)

5

Projection de force La mise en place de 6 Rafale pour cet exercice, nécessite une préparation et une projection

de personnel et de moyens similaires à un déploiement en opération extérieure.

Convoyage de 6 Rafale

Le convoyage des avions de chasse français a été encadré par deux avions ravitailleurs C135

du groupe de ravitaillement en vol 2/91 Bretagne. Afin de rejoindre la Virginie, le vol a été

effectué en deux temps : les appareils se sont tout d’abord rendus sur la base aérienne de

Lajes dans les Açores. Ils ont ensuite traversé l’océan Atlantique, lors d’un vol d’une durée de

05 h 30. Trois ravitaillements en vol ont été nécessaires.

Un de ces deux C135FR participera aux missions d’entrainement les deux derniers jours de

l’exercice, les 27 et 28 avril 2017.

Les Rafale qui ont rejoint la base aérienne de Langley (Virginie – USA) proviennent de deux

bases aériennes différentes. Trois « Rafale C » ont été fournis par la base aérienne 118 de

Mont-de-Marsan. Les trois autres, des « Rafale B », viennent quant à eux de la base aérienne

113 de Saint Dizier.

Le détachement français est constitué d’environ 120 aviateurs, placé sous le

commandement du Général Charpentier1, commandant de la brigade aérienne de l’aviation

de chasse (BAAC). Le détachement comprend les pilotes et navigateurs et officiers systèmes

d’armes mais également des mécaniciens spécialisés dans la mise en œuvre et l’entretien

opérationnel du Rafale, des spécialistes des systèmes d’information et communication (SIC),

de commandos parachutistes ainsi que des officiers renseignements.

Afin de préparer l’arrivée de l’ensemble du détachement de l’exercice, un « échelon

précurseur » de personnels a été mis en place dès la fin du mois de mars.

1 Biographie en annexe

6

Unités et matériels engagés

Régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen »

Le régiment de chasse « Normandie-Niemen » est une unité de combat apte aux missions de

défense aérienne, d’attaque au sol et de reconnaissance opérant sur Rafale et installée sur la

base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Il est doté d’une vingtaine d’appareils et d’une

cinquantaine de personnes, dont une trentaine de pilotes.

Au sein de la communauté Rafale, cet escadron est le référent air-sol, reconnaissance et

forces spéciales. Il apporte ainsi son expertise dans la mise en œuvre des différents types de

munitions air-sol, ainsi que dans l’utilisation du système de reconnaissance Pod « Reco-

NG ».

Le régiment de chasse « Normandie-Niemen » a acquis ses lettres de noblesses lors de son

engagement durant la Seconde Guerre mondiale au-dessus des territoires russes et d’Europe

de l’Est. Stationnés en Russie de 1943 à 1945, ses aviateurs français ont remporté 273

victoires aux côtés des forces armées russes. Le régiment de chasse « Normandie-Niemen »,

célèbrera ses 75 ans d’existence lors d’une cérémonie militaire sur sa base aérienne de

Mont-de-Marsan le 9 juin 2017.

Escadron de chasse 1/4 « Gascogne »

1er escadron de chasse des Forces aériennes stratégiques équipé de Rafale, l’escadron de

chasse 1/4 Gascogne opère depuis la base aérienne 113 de Saint Dizier. Escadron à vocation

nucléaire, ses équipages aguerris aux raids longue distance et au bombardement,

participent également aux opérations conventionnelles sur le territoire national (PPS-A) et à

l’international (participation actuellement à l’opération Chammal au Levant).

Issu du Groupe de bombardement II/19, créé le 1er avril 1937, l’Escadron de chasse 1/4

Gascogne trouve ses origines dans les escadrilles de la Grande Guerre SAL 28 et SPA 79.

Premier escadron à capacité nucléaire sur Mirage IV, il assure la 1ère alerte nucléaire

opérationnelle dès le 1er octobre 1964.

Escadrons de soutien technique aéronautique 15/7 « Haute Marne » (Saint

Dizier) et 15/3 « Chalosse » (Mont de Marsan)

Les escadrons de soutien technique aéronautique regroupent le personnel mécanicien

spécialisé dans la mise en œuvre et l’entretien des flottes Rafale stationnée à Saint-Dizier et

Mont de Marsan. Ils travaillent au profit des escadrons de chasse « Normandie Niemen »,

« Lorraine » et « Gascogne » ainsi qu’au profit de l’Escadron de Transformation Rafale 2/4

« Aquitaine ». Son personnel et ses moyens sont déployés en exercice et en opération avec

le personnel des escadrons de chasse.

7

1ère

opération extérieure, PAMIR en Afghanistan, armé du GBU12 mars-juin 2007

Le Rafale Le Rafale est un avion de combat omnirôle à la survivabilité optimisée (discrétion et

perception de l’environnement). Ses capacités techniques d’exception, ainsi que ses

différents systèmes d’information et de communication, lui permettent d’assurer un large

spectre de missions dans un contexte interarmées et de s’intégrer en coalition. Ces

caractéristiques font de lui un atout décisif dans la conduite des opérations des armées

françaises.

Les unités Rafale de l’armée de l’air

L’escadron de chasse 1/7 « Provence » Situé sur la base aérienne 104 d’Al Dhafra, aux Emirats arabes unis, l’escadron effectue tous types de missions conventionnelles

L’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » Situé sur la base aérienne 188 de Mont-de-Marsan, l’escadron réalise tous types de missions conventionnelles

L’escadron de transformation Rafale 3/4 « Aquitaine » Situé sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, l’escadron assure la formation des équipages de l’Armée de l’air et de la Marine

Engagement opérationnel du Rafale Les dates clés

Le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niémen » Situé sur la base aérienne 188 de Mont-de-Marsan, l’escadron réalise tous types de missions conventionnelles

L’escadron 1/4 « Gascogne » Situé sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, l’escadron a pour vocation la dissuasion nucléaire

26 juin 2006 1

ère permanence opérationnelle

à Mont-de-Marsan

mars-juin 2008 Opération extérieure PAMIR, armé du GBU12 et d’AASM

1er

tir d’AASM en opération en Afghanistan 19 avril 2008

juillet 2010 mission d’alerte nucléaire permanente depuis Saint-Dizier

Opération Harmattan, au-dessus de la Lybie, missions d’interdiction de survol et de protection des raids aériens mars-octobre 2011

janvier 2013 Opération Serval Mali

Opération Chammal Irak septembre 2014

septembre 2015 Opération Chammal Extension de la zone d’action à la Syrie

8

Feu vert pour le développement du standard F4

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé le 20 mars 2017 le lancement des

premiers travaux pour le développement du nouveau standard F4 du Rafale.

Ce standard, doit permettre de renforcer les capacités du Rafale à évoluer seul ou en

coalition. Les développements porteront notamment sur des améliorations des modes de

travail en réseau, sur l’évolution des capteurs et leur intégration.

Les premiers avions entièrement équipés de ce standard devraient être mis en service

dès 2025 et certaines fonctionnalités seront disponibles dès 2023.

Ce nouveau standard s’inscrit dans la poursuite de l’évolution continue de l’avion qui

constituera progressivement l’ensemble de la flotte de combat française pilotée.

Le lancement d'une future tranche de Rafale devra être décidé dans la prochaine LPM pour

répondre aux besoins de l'armée de l'air.

Lancement du nouveau standard F3R

La logique de conduite du programme Rafale s’appuie sur des développements continus

permettant d’adapter les appareils par standards successifs à l’évolution du besoin

opérationnel.

Ce nouveau standard a pour objectif de maintenir le Rafale au plus haut niveau capacitaire

face à l’évolution de la menace. Il repose en particulier sur l’intégration du missile air-air

longue portée « METEOR » et de la nacelle de désignation laser nouvelle génération PDL NG

(TALIOS).

TALIOS est la première nacelle de désignation optronique à couvrir la totalité de la chaîne de

décision, de la collecte du renseignement à la neutralisation. Le POD est équipé de la

dernière génération de capteurs électro-optiques et infrarouges à haute résolution, d’une

stabilisation de la ligne de visée et de traitements des images. Ses capacités vont de la

frappe en profondeur avec munitions guidées de précision, à l’identification des objectifs air-

air et à l’appui aérien rapproché, de jour comme de nuit.

Les essais de mise au point et de mesure de performances se poursuivent tout au long

de l’année 2017. Ils conduiront à la qualification du matériel d’une part, et à la qualification

du standard F3R du Rafale prévu à l’été 2018. La mise en service opérationnelle avec une

livraison aux forces devrait se faire en septembre 2019.

9

L’armée de l’air dans l’opération Chammal

Contexte

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération

Chammal représente la participation française à

l’Opération Inherent Resolve et mobilise aujourd’hui près

de 1 200 militaires français au Levant. Il s’agit d’une

participation directe à la lutte contre Daech, à la demande

du gouvernement irakien, au sein d’une coalition

internationale d’une soixantaine de pays placée sous

l’égide des États-Unis.

L’opération Chammal traduit ostensiblement la

complémentarité entre protection du territoire national et

défense de l’avant en visant à affaiblir le plus sensiblement

possible Daech et ainsi à prévenir des attentats sur le

territoire national.

Les objectifs stratégiques de la coalition visent à :

- arrêter la progression de Daech - affaiblir le groupe terroriste en détruisant ses capacités militaires et en désorganisant

ses flux logistiques - appuyer la reconquête des territoires et rétablir la sécurité dans la région - protéger nos intérêts à l’étranger, face à la menace terroriste.

L’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires :

- Un pilier « appui » destiné à soutenir les troupes engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires de Daech, y compris en profondeur ;

- Un pilier « formation » au profit des forces de sécurité nationales irakiennes.

L’Armée de l’air au cœur de l’opération

Sans discontinuer, l’armée de l’air est engagée dans l’opération Chammal en Irak, depuis le

19 septembre 2014 et intervient en Syrie, depuis le 8 septembre 2015. Elle y démontre sa

capacité à produire dans la durée, des effets de portée stratégique et à réduire les défenses

de l’ennemi.

Visant à apporter un soutien militaire aux forces locales engagées dans le combat contre

Daech sur leur territoire, l’opération Chammal constitue l’effort principal de l’armée de l’air

en opérations en termes de moyens aériens et d’activité aérienne.

Avec un nombre restreint d’aviateurs (400), l’armée de l’air engage un nombre significatif

de moyens, en vol comme au sol : 12 Rafale Air récemment complété par 4 Rafale Marine, 1

C-135, 1 AWACS E-3F, depuis les bases aériennes situées sur le théâtre d’opération, en

Jordanie et aux Émirats Arabes Unis. Ces opérations aériennes ont été rendues possibles

10

grâce à un dispositif adaptable aux circonstances opérationnelles et stratégiques, réactif,

offrant la possibilité de s’inscrire dans la durée.

Le succès des missions repose non seulement sur la complémentarité de ces différents

vecteurs aériens mais aussi sur l’utilisation des moyens satellitaires et des différents réseaux

de communication nationaux déployés.

Elle s’appuie également sur le commandement et contrôle exercé par des experts de la

composante aérienne française, insérés au sein d’un Centre de commandement interallié

pour les opérations aériennes (CAOC), situé au Qatar.

L’opération Chammal démontre le rôle incontournable de l’arme aérienne dans cette guerre

contre le terrorisme. En effet, la composante aérienne :

renseigne sur Daech avant et pendant toute

offensive

dénie à Daech sa liberté d’action - Daech a été

désorganisée, déstructurée, et est passée d’une posture

offensive à une posture défensive - ses moyens de combat

ont progressivement été détruits (logistique, sites

stratégiques, leaders, armements, moral des combattants)

galvanise les forces irakiennes (FSI et

Peshmergas) - ainsi les forces de sécurité irakiennes

refusent toute action au sol sans phase préalable de

bombardement aérien et sans soutien aérien pendant

leurs offensives

L’armée de l’air a ainsi eu un rôle majeur dans des batailles

emblématiques (Falloudja, Ramadi, et bien sûr Mossoul,).

Depuis septembre 2014, 90 % de l’attrition de Daech a été réalisée par l’arme aérienne.

Au Levant, l’armée de l’air ne produit d’ailleurs pas que des effets militaires. Elle répond

également, voire avant tout, à des objectifs stratégiques et politiques :

dès juillet 2014, la ville de Bagdad est sauvée grâce à une action coup de poing

de l’arme aérienne ;

en décembre 2014, le territoire kurde devient sanctuarisé grâce à l’appui de

l’arme aérienne et de l’armée de l’air en particulier ;

Suite aux attentats de novembre 2015, et juillet 2016, l’armée de l’air permet

à la France d’opérer des frappes de rétorsion dans les régions de Raqqa et de

Mossoul.

Si Daech aura sans aucun doute à l’avenir perdu ses territoires et emprises en Irak, ce sera

bien essentiellement grâce à un engagement aérien dans la durée, continu, quotidien, et

complet, incluant les composantes chasse, transport, renseignement, ravitaillement en

vol, contrôle aérien et commandement aéroporté.

11

La Patrouille de France en démonstration lors du VIP Day… Dans la continuité de sa tournée américaine, la Patrouille de France rejoindra les Rafale de

l’armée de l’air engagée dans l’exercice « Atlantic Trident » pour une durée de deux jours (20

et 21 avril).

En effet, la Patrouille de France réalise

du 17 mars au 06 mai 2017, une

tournée exceptionnelle Outre-

Atlantique, dans le but de rendre

hommage à l’entrée en guerre des

Etats-Unis, et de réaffirmer la

fraternité historique qui lie les deux

pays.

Après avoir survolé l’Atlantique via le

Groenland et le Canada, New-York et la

statue de la Liberté puis Cap Canaveral symbole de la conquête de l’espace et enfin, San

Francisco, la Patrouille de France, ambassadrice de l’armée de l’air, réalisera une

démonstration le 21 avril lors d’une journée dédiée aux autorités.

Les pilotes de la Patrouille de France sont issus des unités opérationnelles de l’armée de l’air

et sont amenés à y retourner. L’équipe 2017 est ainsi composée de pilotes ayant tous

participé aux opérations de l’armée de l’air dans le cadre de la posture permanent de sureté

aérienne (PPS-A) sur le territoire national ou à des opérations extérieures.

… Et l’A400M L’A400M et ses équipages seront également présents sur la base aérienne de Langley.

Il assure le soutien logistique de la tournée de la Patrouille de France. Il transporte environ

25 tonnes de matériel et plus de 70

passagers durant les 24 étapes de la

tournée.

Cette mission Outre-Atlantique constitue un

réel défi technique et logistique. Avion de

transport tactique à élongation stratégique

de l’armée de l’air, l’A400M incarne le

renouveau de la capacité d’aérotransport de

l’Armée de l’air. Or cette capacité est le

poumon des opérations interarmées. Elle

en donne le rythme, l’allonge, l’accès et

l’agilité, que ce soit en inter-théâtre ou en

12

intra-théâtre.

Elle détermine le tempo des opérations modernes et assez largement la capacité

d’intervention de la France.

L’armée de l’air dispose à ce jour de 11 A400M en parc (livraison du premier A400M en aout

2013 - 15 à la fin de la présente LPM 2014-2019) pour une cible souhaitée à terminaison de

50 appareils.

Avec la montée en puissance de l’A400M et la mise en service de l’A330 MRTT, la capacité

globale de l’armée de l’air aura à l’horizon 2025, quasiment triplé en transport de fret et

doublé en transport de passagers par rapport aux années 2000.

13

Base aérienne de Langley Située entre les villes de Hampton (sud), la NASA (ouest), et au nord-ouest et sud-ouest les

branches de la rivière Back, la base aérienne de Langley (AFB) est l'une des bases aériennes

opérationnelles les plus anciennes aux États-Unis. Sa principale mission est de maintenir les

capacités de l’US Air Force à se déployer à l’international et à assurer la supériorité aérienne

des États-Unis ou des forces armées alliées.

L'histoire de Langley remonte à

1916, lorsque le Conseil consultatif

national pour l'aéronautique

(NACA), qui deviendra plus tard la

NASA, a établi qu'il y avait besoin

d'un aérodrome qui servirait de

terrain d'essai pour l'Armée, la

Marine et pour tous les aéronefs

NACA (ndlr. L’USAF n’existait pas

encore).

Le site devait répondre à deux

exigences:

être proche de l'eau

être plat et relativement

dégagé

1st Fighter Wing

Le 1st Fighter Wing met en œuvre près d'un tiers des F-22 Raptors de l’USAF. Cette escadre

est capable de mettre en œuvre et déployer le F-22 dans le monde entier sur court préavis.

En plus de ses deux escadrons de F-22 dédiés aux missions de supériorité aérienne, l’escadre

emploie également le T-38 afin de pouvoir simuler des menaces adverses.

Composée de 1 300 aviateurs, la base aérienne met en oeuvre deux

pistes et réalise plus de 12 000 heures de vol par an.

Contact Service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air

Département Médias [email protected] / 09 88 68 16 48 / 06 74 12 52 84

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Programme En cours de finalisation

Jeudi 20 avril

Suivi des missions du jour Visite et interviews détachement français Répétitions des démonstrations en vol Rafale et Patrouille de France

Vendredi 21 avril

07 h 30 : Arrivée à Langley Air Force Base

07 h 40 : Arrivée sur la zone opérationnelle

08 h – 09 h 20 : Démonstrations aériennes F-22, Rafale, Patrouille de France

Rencontre et interviews des équipages

09 h 30 : Prise de vue avions

09 h 40 – 11h10 : Photos et interviews pilotes Typhoon, Rafale, F-22 et F-35

11 h 15 : Transfert tarmac

11 h 30 – 11h50 : Prises de vue décollages avion 1ère vague

12 h 00 : Fin de la journée VIP

Samedi 22 Avril

Matinée – en fonction des souhaits de chaque personne présente, possibilité de visites aux

alentours de Norfolk.

Après-midi – Retour aéroport

Voyage de presse

Départ mercredi 19 avril

Vol au départ de Roissy Charles de Gaulle à destination de NORFOLK via New York, départ le 19/04 à 11h arrivée 17 h 30

Retour vendredi 21 – samedi 22 avril

Retour le samedi 22/04 à 15 h 39 arrivée à Roissy le 23/04 à 07 h 55

L’hôtel

Doté d'une piscine intérieure chauffée, le Country Inn and Suites Hampton se trouve à

Hampton, en Virginie, à 15 minutes de route de la plage de Buckroe. Un petit-déjeuner

continental chaud est servi tous les matins, et une connexion Wi-Fi est disponible

gratuitement.

Décorées dans des tons chauds, toutes les chambres du Country Inn and Suites Hampton

disposent d'une télévision par câble, d'un micro-ondes, d'un réfrigérateur et d'une salle de

bains privative.

Le Hampton Country Inn and Suites met à votre disposition une salle de sport, une salle de

jeux et une supérette ouverte 24h/24. Le hall comporte une cheminée.

Vous trouverez de nombreux restaurants à environ 1,5 km du Country Inn, tels que le Bensi

Ristorante Italiano et le restaurant mexicain Abuelo's.

La base aérienne de Langley est à 6,5 km de l'établissement.

connexion Wi-Fi gratuite

Chambres non-fumeurs

Centre de remise en forme

18

16

Biographies

Général d’armée aérienne André LANATA

Chef d’Etat-major de l’armée de l’air

53 ans – marié – 5 enfants

146 missions de guerre

Commandeur ONM, Officier Légion d’Honneur, Croix de guerre, Croix de la valeur militaire, Médaille de l’aéronautique.

Diplômes et qualifications

Ingénieur de l’Ecole de l’Air (promotion 1981)

Maitrise d’aéronautique – Université d’Aix-

Marseille (1983)

Brevets et certificats militaires

Pilote de chasse (1984)

Chef de patrouille chasse / reconnaissance

(1989)

2016 Chef d’Etat-major de l’Armée de l’air 2013 – 2015 Etat-major des Armées : sous-chef d’état-major « Plans » 2011 - 2013 Etat-major des Armées : Général adjoint au Sous-chef Opérations 2008 - 2011 Secrétariat Général de la défense et la sécurité nationale : sous-directeur

affaires internationales, directeur adjoint affaires internationales et stratégiques

2006 - 2008 Etat-major de l’armée de l’air : chef du bureau « Plans » 2004 - 2006 Base aérienne de Djibouti : commandant de la base aérienne 188 de

Djibouti, commandant des forces aériennes françaises stationnées à Djibouti et de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA)

2002 - 2004 Etat-major des Armées : Officier de Cohérence Opérationnelle (OCO) « Préparation »

2000 - 2002 Etat-major des Armées, division « Plans-Programmes-Evaluation » : Officier rédacteur

1996 - 2000 Base aérienne de Nancy : commandant escadron de chasse Mirage 2000D (98 - 00).

1995 - 1996 Collège interarmées de défense – 3ème promotion 1993 - 1995 Etat-major de l’armée de l’air, bureau programmes d’armement : officier

rédacteur en charge des programmes de reconnaissance

EXPERIENCES OPERATIONNELLES

Opérations : Epervier (Tchad 1988 et 1989) – Daguet/Desert Shield-Desert Storm (Irak 1990/1991) – Aconit/Provide comfort (Turquie/Irak 1991, 1992 et 1993) – Crécerelle/Deny flight (Bosnie Herzégovine – 1993) – Joint endeavour (Naples Airsouth/Ex-Yougoslavie 1997) – Trident/Allied force (Kosovo 1999 et 2000).

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Général de brigade aérienne Éric Charpentier

Commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse du

commandement des forces aériennes

51 ans – pacsé – 2 enfants

3200 heures de vol (dont 2300 sur M2000)

Officier Légion d’Honneur, Officier de l’ordre national du mérite, Médaille de l’aéronautique.

Diplôme et qualification

Ingénieur de l’Ecole de l’Air (promotion 1986)

Brevets et certificats militaires

Pilote de chasse (1990)

2016 Commandant de la brigade aérienne de l’aviation de chasse des forces

aériennes - CFA, Bordeaux

2015

Chef d’état-major des forces aériennes stratégiques, Villacoublay

2013 Sous-chef opérations à l’état-major des forces aériennes stratégiques,

Villacoublay

2012

Auditeur CHEM/IHEDN – École militaire, Paris

2010 Commandant la base aérienne 115 d’Orange

2008 Chef de projet au sein de l’état-major de l’armée de l’air pour la mise

en service opérationnel de l’ASMPA, Paris

2004 Officier programme d’ensemble HORUS à la division forces nucléaires

de l’état-major des armées, Paris

2001 Commandant en second puis commandant de l’escadron de chasse 2/4

« La Fayette », Luxeuil

2000 Stagiaire au collège interarmées de Défense – École militaire, Paris

1997 Commandant en second puis commandant de l’escadron de transition

opérationnelle 02.008 « Nice », Cazaux

1995 Commandant d’escadrille à l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes »,

Dijon

1990 Pilote à l’escadron de chasse 3/2 « Alsace » puis au 1/2 « Cigognes »

sur Mirage 2000C, Dijon

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General David L. GOLDFEIN Chief of Staff of the U.S. Air Force Washington, D.C.

Defense Distinguished Service Medal with oak leaf cluster,

Legion of Merit with two oak leaf clusters, Distinguished Flying

Cross with Valor device and oak leaf cluster, Meritorious

Service Medal with two oak leaf clusters, Air Medal with silver

and bronze oak leaf clusters, Aerial Achievement Medal with

oak leaf cluster, Joint Service Commendation Medal, Air Force

Commendation Medal with oak leaf cluster, Air Force

Achievement Medal

Education National Defense Fellowship, State Department Senior Seminar (2001) Air War College, by correspondence (1998) Air Command and Staff College, Maxwell AFB (1995) Fighter Weapons Instructor Course, Nellis AFB (1992) Master's degree in business administration, Oklahoma City University (1987) Squadron Officer School, by correspondence (1986) Bachelor of Science degree in philosophy, U.S. Air Force Academy (1983) Assignments July 2016 Chief of Staff of the U.S. Air Force, Washington, D.C. August 2015 - July 2016 Vice Chief of Staff of the U.S. Air Force, Washington, D.C. August 2013 - August 2015 Director, Joint Staff, the Pentagon, Washington, D.C. August 2011 - July 2013 Commander, U.S. Air Forces Central Command, Southwest Asia August 2009 - August 2011 Director of Operations, Air Combat Command, Joint Base Langley- January 2008 - August 2009 Deputy Director of Programs, Office of the Deputy Chief of Staff

for Strategic Plans and Programs, Headquarters U.S. Air Force, Washington D.C.

June 2006 - January 2008 Commander, 49th Fighter Wing, Holloman AFB, N.M. July 2004 - June 2006 Commander, 52nd Fighter Wing, Spangdahlem AB, Germany August 2002 - July 2004 Commander, 366th Operations Group, Mountain Home AFB July 2001 - July 2002 Deputy Division Chief, Combat Forces, Headquarters U.S. Air

Force, Washington, D.C. July 2000 - June 2001 Student, National Defense Fellow, State Department Senior

Seminar, Arlington, Va. June 1998 - July 2000 Commander, 555th Fighter Squadron, Aviano AB, Italy August 1997 - June 1998 Operations officer, 555th Fighter Squadron, Aviano AB, Italy

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May 1996 - August 1997 Executive officer to the Commander, U.S. Air Forces in Europe, Ramstein Air Base, Germany

June 1995 - May 1996 Special assistant to the Commander, Allied Air Forces Southern Europe and 16th Air Force, Naples, Italy

July 1994 - June 1995 Student, Air Command and Staff College, Maxwell AFB, Ala. June 1992 - July 1994 Squadron weapons officer and Chief, Wing Weapons and

Tactics, 366th Composite Wing, Mountain Home AFB, Idaho January 1992 - June 1992 Student, USAF Fighter Weapons Instructor Course, Nellis AFB,

Nev. February 1988 - January 1992 F-16 instructor pilot and flight commander, 17th Tactical

Fighter Squadron, Shaw AFB, S.C. October 1984 - February 1988 T-38 instructor pilot, 90th Flying Training Squadron, Sheppard

AFB, Texas October 1983 - October 1984 Student, undergraduate pilot training, Sheppard AFB, Texas

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Air Chief Marshal Sir Stephen HILLIER

Chief of the Air Staff Royal Air Force

Married – 2 grown-up children

Air Chief Marshal Sir Stephen Hillier is the, in command of the Royal Air Force, leading a Whole Force of some 35000 Regular and Reserve personnel, and 5000 Civil Servants, supported by thousands of contractors. He is personally accountable for the safe and effective operation of over 700 manned and unmanned aircraft and for meeting the airpower needs of Defence, which currently means thousands of people and every front-line force committed to operations world-wide. In addition to sustaining his people and this exceptionally high level of commitment, he is also responsible for delivering the significant growth in the RAF’s front-line capability announced in the 2015 Defence Review.

Prior to assuming his current appointment in July 2016, he was the Deputy Chief of Defence Staff (Military Capability) in the Ministry of Defence between 2012 and 2016, responsible for strategic force design, balance of investment and capability coherence across all areas of UK joint military capability. He has significant other experience in MOD capability planning, acquisition and programme delivery, and his most recent previous command appointment was as Air Officer Commanding 2 Group from 2008 to 2010, responsible for the RAF’s ISTAR, Air Transport, Air-Refuelling, Force Protection and Search and Rescue capabilities.

A Tornado GR4 pilot and flying instructor, he has over 3500 flying hours and extensive operational and command experience, ranging from squadron pilot to theatre commander of British Forces. He received his knighthood in 2014 and was appointed CBE in 2004. He was awarded the Distinguished Flying Cross for operations over Iraq in 1999, and the United States Bronze Star for Iraq operations in 2003.

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