Dossierde presse

Trophées BoisÎle-de-France 2016

Contact presseCNDB - Comité National pour le Développement du Bois

Sarah LAROUSSITel. : 01 53 17 19 63 | Portable : 06 78 06 66 59

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Palmarès régional de la construction bois en Île-de-France

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La filière forêt-bois crée les Trophées Bois Île-de-France.

Francîlbois l’interprofession régionale forêt-bois d’Île-de-France, soutenue par la Région Île-de-France, et le Comité National pour le Développement du Bois (CNDB) présentent pour 2016 la troisième édition des Trophées Bois Île-de-France. Ce concours régional de la construction bois, se positionne dans la démarche du Prix National de la Construction Bois (les lauréats franciliens concourrent pour le prix national).L’objectif commun est de valoriser les opérations bois réalisées en Île-de-France, région qui regorge de réalisations exemplaires. Que ce soit dans le neuf, la rénovation ou l’aménagement intérieur, ainsi que dans toutes les typologies de bâtiments (collectif, logements sociaux, groupes scolaires...). Les besoins de la Région en construction, rénovation et aménagement sont importants et le bois sait y trouver sa place comme matériau incontournable.

L’Île-de-France, comme les grandes régions capitales européennes, connait l’enjeu spécifique de la densification urbaine ; l’avantage compétitif du bois s’impose de lui-même. Ce qu’on a appelé la preuve par l’exemple : la rapidité de mise en œuvre grâce aux méthodes de préfabrication, la souplesse des assemblages d’ossature in situ, la réduction des nuisances de chantier qui permettent à la construction bois de s’adapter aux situations les plus complexes d’accessibilité de chantier, de remplissage des « dents creuses », de surélévations et de réhabilitations. L’aménagement intérieur et le design en bois rencontrent également un fort succès dans la région. Les interprofessions régionales, regroupées au sein de France Bois Régions, ont pour ambition de promouvoir l’utilisation du matériau bois, dans la construction, l’aménagement, l’industrie, l’agencement et l’ameublement ou comme source d’énergie. Les interprofessions fédèrent l’ensemble des professionnels de la filière forêt-bois, de l’amont à l’aval.Le Prix National de la Construction Bois a été créé pour profiter à l’ensemble de la filière française, mobiliser la ressource, relocaliser les emplois et encourager toutes les innovations. Depuis 2012, le site internet, dédié au Prix National et ses Trophées Régionaux, est destiné aux maîtres d’ouvrage publics et privés pour qu’ils puissent découvrir et s’inspirer de l’architecture bois française pour leurs futurs projets de construction.

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Le bois en Île-de-France

L’Île-de-France est une région forestière importante. En effet, les bois et les forêts couvrent un peu moins du quart du territoire de la région. C’est aussi une région dans laquelle la forêt a continué à s’étendre en gagnant 10 000 hectares en 20 ans. Néanmoins, la ressource est relativement moins mobilisée que celle des autres régions françaises.

La part du bois dans la construction s’accroît rapidement mais reste encore modeste. Néanmoins, la filière forêt-bois régionale offre un fort potentiel de développement, notamment grâce à la mise en place du Grenelle de l’Environnement mais aussi aux nombreux atouts du bois qui offrent ainsi des réponses adaptées notamment aux contraintes de construction de l’Île-de-France (légèreté, préfabrication, rapidité de chantier …). À cela s’ajoutent les nombreux m² de bâti à rénover et l’enjeu de la transition énergétique, véritable cheval de bataille du Gouvernement actuel.

La biomasse d’origine forestière ou bois-énergie est encore peu présente mais devrait connaître un essor rapide : cette énergie renouvelable est à même de satisfaire les engagements pris par les réseaux de chaleur franciliens.

L’interprofession régionale : FRANCÎLBOIS

FRANCÎLBOIS est l’interprofession de la filière forêt-bois en Île-de-France, elle a pour objet :Réunir tous les métiers et familles professionnelles de la filière forêt-bois, ainsi que les organismes concernés.être l’interface entre ces familles professionnelles et organismes, être force de proposition et participer à la définition de la politique de la filière forêt-bois régionale.Représenter la filière forêt-bois régionale auprès des instances professionnelles, économiques ou décisionnelles régionales, nationales et européennes.être un outil interprofessionnel, mettre en œuvre des actions à caractère régional ou national, en assurer l’animation et chercher les moyens financiers nécessaires à leur réalisation.Travailler au développement de l’utilisation du bois dans de multiples domaines en favorisant l’utilisation de la ressource et des savoirs-faire régionaux.Contribuer au développement économique des entreprises de la filière.Mettre en place des services d’intérêt commun et d’information favorisant la coordination des activités.Informer le grand public et les acteurs politiques, économiques et sociaux des enjeux de la filière forêt-bois et de leur impact économique, social et environnemental.

Contact : info@francilbois.frPlus d’informations : www.francilbois.fr

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InterviewStéphane MichelDélégué Général, FRANCÎLBOIS

En 2016, année de publication du Programme National de la Forêt et du Bois, comment l’interprofession envisage-t-elle l’avenir ?En Île-de-France, l’interprofession régionale de la forêt et du bois « Francîlbois », créée à l’initiative des acteurs professionnels, fédère l’ensemble de la filière, de l’amont à l’aval. Son action s’inscrit dans un contexte en pleine évolution, qui constitue la base des axes de réflexion et de travail actuels de l’interprofession.

La question forestière est désormais, en effet, appelée à prendre une importance croissante dans les politiques publiques qui devront être mises en œuvre pour répondre tout à la fois aux problématiques liées au changement climatique et à la prise en compte de la richesse écologique des forêts.Le secteur forestier (avec le secteur agricole) constitue dans ce contexte une puissante pompe à carbone permettant d’atténuer les changements climatiques, énergétiquement sobre et potentiellement créatrice de valeur et donc d’emplois. Ces changements climatiques étant, dans le même temps, susceptibles d’affecter la capacité du secteur à capter le carbone, ce sont donc de larges perspectives qui sont ouvertes à la filière bois, entre le potentiel élevé de la filière au regard des questions climatiques à traiter et la nécessité, pour la filière, d’adapter les systèmes forestiers.

Une filière peut se construire dès lors que l’amont et l’aval sont connectés : c’est le sens du travail de notre interprofession, dont c’est aussi la responsabilité de faire des propositions, aux élus, pour mettre en œuvre le développement de la filière.

Après la mise en œuvre du plan d’actions signé en 2014 et soutenu par l’État, la Région et l’Ademe, et qui visait à faire de l’Île-de-France une région exemplaire en matière de mobilisation de la ressource et d’incorporation du bois dans la construction, la rénovation et l’aménagement, une phase nouvelle de l’interprofession s’est ouverte depuis la signature en décembre 2014 du contrat de filière du Comité stratégique de la filière bois et la publication en mars 2016 du Plan National de la Forêt et du Bois prévu par la loi d’Avenir sur l’agriculture, l’alimentation et la forêt.

Pourquoi avoir créé les Trophées bois d’Île-de-France ?À travers le concours régional de la construction bois que sont Les Trophées Bois d’Île-de-France, Francîlbois souhaite mettre en avant, par l’exemple, non seulement bien évidemment les qualités du matériau bois dans la construction et l’aménagement, mais également l’importance du bois comme matériau d’excellence et répondant à des marchés exigeants et très concurrentiels.

La troisième édition des Trophées Bois d’Île-de-France se déroule cette année, le 14 septembre 2016, à la Maison de l’Architecture d’Île-de-France. Cette édition, soutenue comme les années précédentes par la DRIEA, s’inscrit dans l’esprit des deux précédentes éditions et fait partie de la procédure du Prix National de la Construction Bois. Les Trophées Bois d’Île-de-France demeurent un succès : cette édition 2016 a reçu 80 réalisations, après 59 réalisations en 2014 et 75 en 2015.

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Le Comité National pour le Développement du Bois

Notre mission : communiquer, promouvoir et développer l’utilisation du bois.Depuis 1989, le Comité National pour le Développement du Bois est l’organisme français pour le développement et la promotion de la filière bois. Il regroupe les organisations professionnels, les membres institutionnels et partenaires nationaux de la filière et bénéficie du soutien des pouvoirs publics. Le CNDB développe la formation des professionnels de l’architecture, de la maîtrise d’ouvrage et du cadre bâti sur le matériau bois, ses dérivés, ses applications constructives et ses marchés. Il communique auprès des professionnels et du grand public afin de valoriser les forêts et le bois à travers l’ensemble de ses transformations et utilisations dans les domaines de la fabrication de produits, de la construction, de l’emballage et de l’énergie.

InterviewDominique Sardet Président du CNDB

Quel est le rôle du CNDB en Île-de-France ? Le CNDB est un vrai partenaire de l’interprofession régionale et nous soutenons ses actions et son développement depuis sa création. Grâce à son rayonnement national, le CNDB apporte son expertise au niveau régional, là où la prescription se concentre. La présence des 2/3 des architectes nationaux dans la région francilienne tend vers une créativité d’ouvrage avec le matériau bois et une production importante de construction.

Comment avez-vous répondu à la demande de la région ? Nos compétences internes et notre position géographique au coeur des enjeux régionaux sur le développement de la filière, nous a permis de répondre aux côtés de Francîlbois à la demande du conseil régional pour promouvoir la construction bois en Île-de-France. Nous avons apporté notre expertise et notre concours pour créer avec Francîlbois les Trophées Bois Île-de-France, prix régional de la construction bois en Île-de-France et organiser son bon déroulement.

Le CNDB depuis plus de 20 ans organise des palmarès et concours, tant au niveau national que régional, ce qui lui a permis d’avoir une grande réactivité pour le lancement de ces Trophées, dès la signature de la convention avec la Région Île-de-France. Nous nous réjouissons de son prolongement pour 2017.

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InterviewJean-François LatgerChef du SBDEC de la DRIEA Île-de-France

Parcours, fonction et missions de la structure :Après un parcours d’architecte salarié puis libéral, j’ai intégré le ministère en 1991 en tant qu’architecte urbaniste de l’État, tout d’abord en administration centrale, sur les politiques de qualité de l’habitat et de la ville, puis sur des postes de terrain de 2001 à 2010 sur différents domaines : aménagement, logement, construction, politique de la ville. Après deux années de disponibilité pour exercer à nouveau mon métier d’architecte, j’ai pris la direction du service bâtiment durable et éco-construction de la DRIEA d’Île-de-France fin 2012. Ce service a pour principales missions de promouvoir tous les champs d’innovation dans les domaines de la construction et de la réhabilitation, notamment pour le développement des matériaux biosourcés et de la gestion immobilière, en particulier pour les bâtiments occupés par les services de l’État. De par ses missions, le service comporte des ingénieurs et techniciens de haut niveau qui accompagnent quotidiennement les acteurs professionnels et les collectivités dans la mise en œuvre de la transition énergétique et écologique.En ce qui concerne la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Équipement et de l’Aménagement Île-de-France (DRIEA-IF), elle a été créée le 1er juillet 2010 et constitue l’une des trois directions d’Île-de-France aux côtés de la DRIHL (Habitat et Logement) et de la DRIEE (Environnement et Énergie). Ces trois services dépendent de deux ministères : le Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer (MEEM) et le Ministère du Logement et de l’Habitat Durable (MLHD).

Les missions de la DRIEA se déclinent en 7 grands domaines : La participation de l’État aux réflexions et aux décisions relatives à l’aménagement de l’Île-de-France. Apporter une réflexion prospective articulant urbanisme et transports. La sécurité des transports et la prévention des risques. L’exploitation et l’aménagement du réseau routier national en Île-de-France. La coordination des politiques et la gestion de la programmation budgétaire pour le compte des services

du Ministère de l’Environnement en Île-de- France. La mise en œuvre du Plan « bâtiment ville durable ».

C’est dans ce dernier domaine que la DRIEA soutient le développement de la construction bois en Île-de-France.

Les motivations quant à la prescription du matériau bois :Elles sont doubles :Tout d’abord, l’industrie du ciment, principal composant du béton, est l’un des secteurs de l’industrie les plus émissifs en gaz à effet de serre. Construire en bois, en lieu et place du béton, revient à réduire les émissions de CO2 et à en stocker, d’une certaine manière, une partie dans le matériau lui-même. C’est un élément important dans l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de ces gaz.

Enfin, dans l’histoire de la construction, le bois a longtemps été le matériau de construction par excellence et ce n’est que très récemment qu’il a été supplanté dans ce rôle par le béton. Les qualités techniques et environnementales exceptionnelles de ce matériau lui conférent un potentiel considérable en termes d’expression architecturale et justifie son retour au premier rang des matériaux de construction.

Les motivations quant à votre soutien aux Trophées Bois Île-de-France :En dépit de toutes les qualités évoquées ci-dessus, le bois de construction souffre encore aujourd’hui principalement d’un déficit d’image et, plus simplement encore, d’une méconnaissance de la part du grand public et des professionnels. L’île-de-France est également une région où la construction bois est peu développée. Les « Trophées Bois Île-de-France » mettent en valeur les réalisations particulièrement remarquables réalisées dans notre région et contribuent à réduire ce déficit d’image.

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Région Île-de-France

La région Île-de-France a choisi d’être un acteur majeur de la transition écologique et sociale du territoire francilien. Elle place ainsi la responsabilité sociétale, le développement durable et en particulier l’amélioration de la qualité de vie des franciliens au cœur de son action.

La région s’est engagée avec l’ensemble des acteurs régionaux de la filière forêt-bois dans un contrat de filière - dit Pass’Filière forêt bois - de trois années renouvelable (2014-2017). À l’issu d’une étude conduite en 2013 sur les enjeux stratégiques de la mobilisation de la ressource forestière autant que de celle des acteurs économiques (industriels et artisanaux) de sa transformation, il est convenu de faire porter les efforts selon quatre axes principaux : mobiliser la ressource forestière, favoriser la demande de bois énergie et de bois dans la construction, agir en faveur de la compétitivité des entreprises de la filière (formation, innovation, transfert de technologie) et enfin animer et structurer la filière régionale. Ce plan d’actions animé par l’interprofession Francîlbois sera mis en œuvre par les principaux partenaires de la filière, privés et publics : l’ONF, l’Institut Technologique FCBA, France Bois Forêt, le Centre National de la Propriété Forestière, le Comité National pour le Développement du Bois, la Fabrique 21.

Les premiers Trophées Bois dans la construction, remis en novembre 2014, constituent une des premières concrétisations de ce contrat de filière. Aujourd’hui nous en sommes à la 3ème édition Le soutien de la Région à ce plan d’action Pass’Filière a été complété par ceux de l’État et de l’ADEME.

Grâce à cette vitrine de la construction bois, la Région souhaite ainsi que ces Trophées Bois Île-de-France soient l’outil de vos plus belles réalisations durables !

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Bâtiments Biosourcés Concours national d’architectureSaison 2016-2017

Le concours national d’architecture « bâtiments biosourcés » s’adresse aux étudiants en école d’architecture. Il a pour ambition de sensibiliser et de familiariser les architectes de demain à ces matériaux dont les performances techniques et environnementales sont aujourd’hui reconnues. Il a également vocation à rapprocher le monde de l’enseignement de l’architecture et le milieu professionnel des constructeurs en matériaux biosourcés. Le concours a été lancé en septembre 2015 et a vu de nombreux étudiants participer. Ainsi, 41 projets provenant de 14 écoles nationales d’architecture différentes ont été déposés. Le concours a également suscité un vif intérêt auprès des équipes pédagogiques des écoles d’architecture et des professionnels. Lors de la première édition trois prix ont récompensés des projets en Île-de-France : 1er Prix « Architecture Agrosourcée »

Ambrine BAIG et Solenn FALAISE, étudiantes, ENSA Paris la Villette.

2ème Prix « Artikampf »Adrien BEICHE et Samuel SCHMIDT, étudiants, École Spéciale d’Architecture, Paris.

3ème Prix « Un Collège En Bois Et En Terre À Montreuil »Didem SENYURT et Xuan Truong NGUYEN, étudiants, ENSA Paris-Malaquais.

Ces trois projets intègrent des quantités significatives de biosourcés (bois et autres biosourcés). À l’occasion des Trophées Bois Île-de-France nous lançons aujourd’hui la deuxième édition de ce concours.

Le concours national d’architecture bio¬sourcé et les trophées bois île-de-france : Le bois pousse et se renouvelle, tout comme la plupart des matériaux de la famille biosourcée à laquelle il appartient. Le bois forme avec les autres matériaux biosourcés un couple intéressant : en devenant bois-construction, il favorise le durable dans tous les projets en y apportant des performances structurelles, thermiques, environnementales et sanitaires. Son emploi important dans un bâtiment conçu à travers une démarche biosourcée relève alors d’une évidence constructive et énergétique. Ainsi les organisateurs des Trophées Bois Île-de-France et du concours national auprès des écoles d’architecture ont souhaité réunir leurs efforts. Pour la quatrième édition des Trophées Bois Île-de-France, en 2017, une nouvelle catégorie sera créée, intégrant les projets Franciliens de ce concours Biosourcés.

Ce concours est organisé par Karibati, collège d’experts intervenants dans l’expertise des filières du bâtiment biosourcé. Il a été initié et soutenu par la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP), sous tutelle du Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer et du Ministère du Logement et de l’Habitat Durable, par la Direction Générale des Patrimoines du Ministère de la Culture et de la Communication, le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires (CGET), la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Équipement et de l’Aménagement d’Île-de-France (DRIEA) et les Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) de Normandie et d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Les 10 lauréats

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Bâtiment de Sciences Humaines et Sociales Max Weber

Lieu : Nanterre (92)Date de livraison : 2016Surface de plancher : 4 898 m2

Maître d’oeuvre : Atelier Pascal Gontier (75)Maître d’ouvrage : Université Paris Ouest Nanterre La Défense (92)Mandataire maître d’ouvrage : Icade Promotion (75)

Notice architecturaleLe bâtiment réalisé pour l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense accueillera des équipes de recherche en sciences humaines et sociales. Apportant le calme et la sérénité propices au développement des activités de recherche, ce bâtiment abrite, derrière une façade en aluminium, une construction atypique entièrement conçue en structure bois y compris les cages d’escalier et d’ascenseur. L’organisation spatiale de la structure et des réseaux permet d’offrir au bâtiment une flexibilité et une évolutivité maximum. Celle-ci semanifeste notamment par les panneaux en bois massifs des plafonds qui s’interrompent régulièrement de façon à ménager des cavités pour les différents réseaux électriques et de ventilation.

Coût total : 10 820 824 € HT

Certification des bois : PEFC

Consommation d’énergie : 53,50 kWh/m²/an

Dont chauffage : 13,70 kWh/m²/an

Labels : Label Effinergie +

Entreprise : Charpente Houot (88)

Bureau d’étude structure : BATISERF (38)

Bureau d’étude thermique : INEX (93)

Économiste : Cabinet MIT (86)

Approche environnementaleLe choix du bois offre plusieurs avantages : réalisation d’un bâtiment bas carbone flexibilité et évolutivité, rapidité de chantier et précision grâce à la préfabrication. Il permet enfin de créer des espaces ayant une forte identité, dans lesquels le bois, visible en structure verticale et en plafond, apporte une chaleur particulière. Pour parvenir à ce résultat, les habituels faux plafonds ont été supprimés dans les bureaux et l’intégration des réseaux a fait l’objet d’une organisation spatiale spécifique. Le projet se distingue également par son dispositif innovant de ventilation naturelle assistée et contrôlée (VNAC). Celui-ci permet d’éviter les consommations de ventilation mécanique doubles flux que l’on retrouve dans les bâtiments passifs.

Descriptif techniqueLe projet est réalisé avec des composants modulaires simples et répétitifs en bois industrialisé d’usine pour les planchers, les parois des cages de contreventement ainsi que les piédroits et les poutres.

© Hervé Abbadie

Bâtiments publics, équipements tertiaires, équipements divers

Les lauréats

1er prix

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Le plancher haut du rez de chaussée de portée 12 m est réalisé en caisson Kerto Rippa® de hauteur totale 700 mm. À l’aplomb des porteurs ponctuels des étages supérieurs positionnés de part et d’autres de la circulation centrale, des profilés métalliques sont intégrés dans la hauteur des plancher caisson Kerto Rippa® calepinés. Ces profilés métalliques assurent le transfert des charges vers les poteaux des façades et laissent ainsi en rez-de-chaussée les salles de conférences, de réunions et la cafétéria libres de tout porteur.

StructureStructure verticale : Panneau de bois massif ; panneau ossature bois ; poteau poutreStructure horizontale : Panneau de bois massifEssence : Épicea

Revêtements extérieursRevêtement bois ou dérivé : Panneau contreplaquéAutre revêtement métallique : Bac acierFinition / traitement : Sans finitionEssence : Mélèze

MenuiseriesMenuiserie extérieure : Menuiserie mixte ; mur rideau boisEssence : Pin sylvestreMenuiserie intérieure : Cloison bois ; escalier bois ; porte bois ; revêtement de plafond bois ; revêtement de sol bois ; revêtement mural boisEssences : Chêne ; Épicéa ; Hêtre ; Pin

© Hervé Abbadie

© Hervé Abbadie

© Hervé Abbadie

© Atelier Pascal Gontier

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Bâtiments publics, équipements tertiaires, équipements divers

Les lauréats

Centre socioculturel « Christian Marin »

Lieu : Liemeil-Brévannes (94)Date de livraison : 2015Surface de plancher : 385 m2

Maître d’oeuvre : Guillaume Ramillien Architecture SARL (93)Maître d’ouvrage : Ville de Limeil-Brévannes (94)

Notice architecturaleLe Centre socioculturel Christian Marin participe au Projet de Rénovation Urbaine du Quartier Saint-Martin mené selon un principe d’aménagement durable. En constituant la première image vue du quartier depuis le centre-ville, le CSC est un signal des engagements de sa revalorisation. Le CSC dessine sur la Place d’Aquitaine et à l’amorce du Parc un nouveau panorama, en rupture délibérée avec l’écriture architecturale des immeubles voisins tout en se portant garant de la réconciliation de leurs échelles. Situé au pied du pignon aveugle d’un immeuble de logements partiellement conservé, le gabarit du projet vise à réconcilier échelle piétonne et relative grande hauteur des immeubles. Il s’élève ainsi en direction du pignon mitoyen afin d’en minimiser l’impact.

Approche environnementaleAu cœur du processus de mise en valeur du patrimoine naturel et humain de la commune, la ville a choisi d’engager la construction du CSC dans une démarche HQE

Coût total : 925 000 € HT

Certification des bois : PEFC - FSC

Consommation d’énergie : 47,80 kWh/m²/an

Dont chauffage : 14,54 kWh/m²/an

Labels : Label Effinergie + - Bâtiment biosourcé

Entreprise : Cruard charpente et construc-tion bois (53) ; Simplé (53) ; CBMA (38)

Bureau d’étude structure : ICM Structures SAS (49)

Bureau d’étude thermique : Louis Choulet (63)

Économiste : MDETC (75)

et d’atteindre les performances énergétiques du label Passivhaus (BBIO chauffage <15 kWhep/an/m2). Le CSC est lauréat de l’appel à projet Bepas Ademe Île-de-France. Son architecture élaborée selon une approche bioclimatique est au service de ces engagements :

© Pascal Amoyel

2ème prix

• Enveloppe MOB performante• Équilibre entre parois opaques et vitrées garan-

tissant un confort estival optimal tout en maxi-misant les apports solaires et l’éclairage naturel

• Inertie des chapes béton et chauffage basse température

• Récupération de chaleur sur ventilation double flux• Toiture végétalisée et récupération des eaux

pluviales• Choix du bois pour ses qualités sanitaires et

son faible impact environnemental (bâtiment biosourcé niveau 3)

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Descriptif techniqueLa singularité de la silhouette du bâtiment est renforcée par son bardage de bois brut. Le choix de ce matériau totalement exogène à l’écriture architecturale du quartier vise à affirmer le désir d’en enrichir l’offre architecturale, à y introduire un nouveau registre de cohérence et à évoquer pédagogiquement les engagements écologiques de sa mutation.Percée en quinconce de très larges baies vitrées traduisant la générosité des espaces intérieurs, l’expressivité de la peau du bâtiment repose sur la vibration de son bardage de clins bois en pose verticale à recouvrement. Celle-ci évoque, grâce au choix de deux essences de bois au calepinage croisé et aux teintes différentes - mélèze brut et douglas autoclave raboté - un motif « textile » doublé d’un jeu d’ombres et de lumières projetées sur chaque clin.

Structure - ESSENCE LOCALEStructure verticale : Panneau ossature boisStructure horizontale : Plancher mixte bois-béton ; solivage traditionnelEssences : Épicea ; PinProvenance : Limousin, Auvergne

Revêtements extérieurs - ESSENCE LOCALERevêtement bois ou dérivé : Claire-voieFinition / traitement : Sans finition ; traité par autoclaveEssences : Mélèze ; DouglasProvenance : Auvergne, Bourgogne

Menuiseries - ESSENCE LOCALEMenuiserie extérieure : Menuiserie mixte ; mur rideau boisEssence : Pin sylvestreMenuiserie intérieure : Cloison bois ; mezzanine bois ; porte bois ; revêtement de plafond bois ; revêtement mural boisEssences : Épicea ; Pin Provenance : France

© Pascal Amoyel

© Pascal Amoyel

© Pascal Amoyel

© Pascal Amoyel

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Bâtiments publics, équipements tertiaires, équipements divers

Les lauréats

Passerelle Périphérique Claude Bernard

Lieu : Paris (75)Date de livraison : 2015Surface de plancher : Longueur de l’ouvrage : 98 m ; Largeur : 4 m ; Surface : environ 392 m² (hors rampes paysagères)Maître d’oeuvre : DVVDMaître d’ouvrage : SEMAVIP (75)

Notice créativePour cet ouvrage symbole de la concrétisation du Grand Paris et de la mutation du périphérique, nous avons travaillé une forme en courbes et continuités qui gomme la difficulté du franchissement. La première intention du

Certification des bois : PEFC

Entreprise : Amexbois (04)

projet a été de créer un lien visuel fort entre les deux « rives » du périphérique, conduisant à la forme continue en arc, évoquant la traversée et la déambulation. Nous avons ensuite travaillé la géométrie de l’ouvrage pour permettre l’accessibilité aux modes doux, poussettes et personnes à mobilité réduite. L’architecture a été développée de façon à donner plusieurs lectures. Les filtres successifs en lames de bois moisées jouent un rôle essentiel : les visions biaises sont brouillées, rassurant les piétons en proie au bruit ou à la vitesse, tout en ouvrant des vues longitudinales sur la forêt linéaire et des vues transversales par transparence pour les véhicules.

Approche globale de l´aménagementLa passerelle s’intègre architecturalement et sensitivement à l’ambitieux projet paysager développé par la ville de Paris. Le développement de la ZAC Claude Bernard permet de renforcer les liaisons est/ouest et nord/sud. De manière plus significative, il absorbe le périphérique grâce à la nouvelle forêt linéaire jouxtant l’infrastructure. La passerelle s’inscrit dans ce développement urbain de la ville de Paris : elle est intégrée au réseau viaire et suffisamment lisible pour que sa fonction soit naturelle, son utilisation logique, comme le serait un trottoir. Sa texture, faite d’un assemblage de lattes en bois de petites dimensions, entre en résonance avec la forêt linéaire voisine. Elle s’intègre parfaitement à ce paysage, qui la prolonge. Ainsi, les promeneurs peuvent prolonger leur marche en empruntant les chemins de la forêt jusqu’aux berges du Canal Saint-Denis réaménagées.

Aménagement - ESSENCE LOCALEEssence : Chêne Provenance : Île-de-France (chêne massif)

© DVVD / Luc Boegly

Mention

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BoulevardPériphérique

Parc du Millénaire

Rue Emile Bollaert

Square Claude BernardFutur Cinéma

Rue Lounès Matoub

© DVVD / Luc Boegly

© DVVD / Luc Boegly

© DVVD / Luc Boegly

© DVVD / Luc Boegly

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Logements collectifs et groupésLes lauréats

Construction de 17 logements sociaux à R+5

Lieu : Montreuil (93)Date de livraison : Chantier en coursSurface de plancher : 1 030 m2

Maîtres d’oeuvre : A003architectes, Stéphane Cochet (75) ; Bruno GARNIER architecte (93)Maître d’ouvrage : OSICA Grand Paris Habitat (75)

Notice architecturaleL’opération se veut un projet démonstratif et reproductible : Un coût travaux maîtrisé à moins de 1 885 €HT/m² SHAB pour un bâtiment collectif, aux exigences passives et sur 6 niveaux en ossature bois. La démarche de la filière sèche est optimisée (ossature, chapes sèches etc…) pour répondre à des problématiques en milieu urbain dense et d’une petite opération de 17 logements. Le bâtiment à R+5 est classé en 3ème famille A. Il est réalisé tout en ossature bois de 200 x 45 sur les 6 niveaux. L’ensemble des planchers sont conçus à double solivage. Partiellement au R+1, des panneaux bois massifs, CLT. À noter que la cage d’ascenseur autoportante est en panneaux bois massif, CLT. Les balcons sont en structure métallique. La performance énergétique atteint le Cep=50kWh.ep/m².an, sans recours aux énergies renouvelables et intégrant les questions de confort d’été.

Coût total : 1 850 000 € HT

Coût du lot Bois (en € HT) : 950 000 € HT

Quantité de Bois consommé : 350 m3

Certification des bois : PEFC ; FSC

Consommation d’énergie : 50 kWh/m²/an

Dont chauffage : < 15 kWh/m²/an

Labels : Label THPE 2012 ; Bâtiment biosourcé ; Bepos

Entreprise : SOCOPA (88)

Bureau d’étude structure : S2T (92)

Bureau d’étude thermique : AMOES (92)

Économiste : Cabinet J.LOT (75)

Approche environnementaleLe U moyen de l’enveloppe bâtie est de 0,278W/m²K (R=3,60W/m²K), avec un Up moyen des parois opaques à Up=0,138W/m²K (R=7,25m²K/W). Bbio de 21,80 pour un Bbio max de 72,50 (gain de 69,93%). Équipement technique : une chaudière gaz à condensation de 24kW centralisée pour les 17 logements en production ECS et EC, une CTA à récupération de chaleur centralisée. récupération de chaleur sur EU. Pas de radiateur, pas d’ENR. Façade Nord végétalisée, récupération des EP, intégration biodiversité sur plantations extérieures. Traitement des toitures en cool roof (lutte contre les îlots de chaleur).

Descriptif technique :• Bâtiment à R+5 classé en 3e famille A• Bâtiment tout ossature bois sur 6 niveaux• Fondation béton - dalle portée sur massifs isolés• Escalier autoportant en béton préfabriqué

© Visualimo

1er prix

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• Cage d’ascenseur autoportante en CLT•Murs en ossature 200x45 / plancher à double solivage -

CLT à R+1• Balcons en structure métallique,• Toiture terrasse principale non accessible en membrane

FPO,• Toitures terrasses accessibles (R+1 et R+5) sur support CLT,• Doublage verticaux REi60 avec 2xBA18KHD de chez Knauf,

doublages horizontaux Ei60 en 2xBA13 placoflam, chape sèches Fermacell de 30 mm sur FB de 10.

•Menuiseries extérieures bois 5 plis en pin sylvestre triple vitrage avec Uw moyen inférieur à 0,85W/m².K.

• Volets coulissants bois en façade• Bardage à clins M2 et M3 en bois massif pré-grisaillé (mélèze et

douglas).• Volume bois = environ 350 m3

•Montage en mur fermé équipé des menuiseries + volets et bardé atelier

StructureStructure verticale : Panneau ossature boisStructure horizontale : Solivage traditionnelEssence : Épicea

Revêtements extérieursRevêtement bois ou dérivé : Lame bois massifFinition / traitement : Traité par autoclaveEssences : Douglas ; Mélèze

MenuiseriesMenuiserie extérieure : Brise soleil bois, menuiserie bois, volet boisEssence : Pin sylvestreMenuiserie intérieure : Porte boisEssencse : Sapin ; Méranti

Aménagement extérieurPlatelage / Terrasses bois : Pin sylvestre

© Visualimo© A003architectes

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Les lauréats

Résidence étudiante

Lieu : Paris (75)Date de livraison : 2015Surface de plancher : 555 m2

Maître d’oeuvre : Babin Renaud (75)Maître d’ouvrage : Paris Habitat (75)

Notice architecturaleLa rue des Cascades présente le caractère pittoresque et poétique typique du faubourg de Ménilmontant.Les différentes vagues d’urbanisation ont su cohabiter dans un ensemble varié fortement lié à la topographie du sol et à l’étroitesse du réseau tout en maintenant une présence du végétal dans les interstices de la ville.La topographie de Paris fabrique ici un paysage urbain expressif caractérisé par un dénivelé de plus de 10 mètres, à l’aplomb des immeubles situés rue des Pyrénées. Cet écart d’altimétrie amplifié par la grande hauteur des héberges existante (t+7),contraste de manière saisissante avec la très faible surface de la parcelle (299 m²) et son étroitesse (10 m).

Coût total : 2 070 000 € HT

Certification des bois : PEFC ; FSC

Consommation d’énergie : Cep BBC = 49,08 kWep/m² SHON.an

Dont chauffage : 29,42 kWep/m² SHON.an

Labels : Label BBC - Effinergie

Entreprise : Charpente Cenomane (72)

Bureau d’étude structure : EVP (75)

Bureau d’étude thermique : BETHAC (94)

Économiste : TOHIER (94)

Sur sa limite Sud-Est, le projet est mitoyen d’un habitat vernaculaire de faible hauteur (R+1+combles). La limite Nord-Ouest est, quant à elle, constituée par un socle R+1 abritant le parking d’un immeuble de grande hauteur R+11.

Approche environnementaleEn tenant compte à la fois de l’exiguïté de la parcelle et de sa relative inaccessibilité par une voie comprise entre deux bâtiments éloignés de moins de 6 mètres; le principe constructif du projet a été développé sur le principe de la filière dite sèche. Dans cette optique, le bâtiment est entièrement conçu en bois, que ce soit pour le parement des façades, le sol des coursives, de l’escalier collectif ainsi que la structure porteuse. Le projet a été assemblé sur site à partir d’élément de façades et de structure préfabriqués. Selon cette même logique, les espaces des salles de bain et sanitaire ont également été conçus en éléments préfabriqué en résine de synthèse. Le parement de la façade en bois est composé d’un assemblage de tasseaux biseautés en mélèze de 3x5 cm. Les parties métalliques sont thermolaquées dans le coloris gris qu’adoptera le bois après son vieillissement.

© Cécile Septet

2ème prix

Logements collectifs et groupés

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Descriptif techniqueLa volonté de proposer des espaces de convivialité, appropriables par les étudiants, a guidé le choix de la distribution des chambres par de larges coursives. Ce dispositif transforme l’espace de circulation en promenade extérieure le long du jardin. Elles offrent un véritable prolongement aux logements étudiants de dimension modeste. 4 types de coursives sont proposées :en relation avec le jardin au rez-de-chaussée, avec le ciel au R+2 et R+3, ou bien couverte au R+1. Au troisième niveau, une grande terrasse commune met en relation le projet avec la rue. La façade des logements comporte des dispositifs d’occultations et d’ouvertures qui permettent à chacun de moduler le rapport à l’extérieur jusqu’à l’occultation complète. Le hall est conçu comme un espace de transition entre l’espace public et le jardin linéaire.

Structure Structure verticale : Panneau ossature boisStructure horizontale : Panneau de bois massifEssence : Pin

Revêtements extérieursRevêtement bois ou dérivé : Claire-voieFinition / traitement : Sans finitionEssence : Mélèze

MenuiseriesMenuiserie extérieure : Menuiserie boisEssence : MélèzeMenuiserie intérieure : Escalier bois ; revêtement de sol boisEssence : Chêne

© Cécile Septet

© Cécile Septet

© Cécile Septet

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Les lauréats

Surélévation d’une maison de ville

Lieu : Paris (75)Date de livraison : 2016Surface plancher : 65 m2

Maître d’oeuvre : Gillot Givry SAS (75)Maître d’ouvrage : M. et Mme Dauchez (75)

Coût total : 190 000 € HT

Certification des bois : Autre

Entreprise : Parisis Rénovation (78)

Bureau d’étude structure :I+A Laboratoire des structures (75)

Notice architecturalePosée sur une maison individuelle à Paris dans le 14e arrondissement à l’architecture des années 90 dans un style post-moderne, la surélévation accueille trois chambres supplémentaires pour une famille de six personnes, dont quatre enfants. La structure en panneaux de bois massifs crée un étage en attique revêtu de zinc et constitue un registre de toiture qui suggère une légèreté vis-à-vis des étages inférieurs en béton peint. La composition des

volumes et des façades sur la rue prend racine dans le tracé régulateur de la maison existante, tout en se détachant des traits symétriques quelque peu monumentaux du projet original. Le choix structurel rend possible une intervention rapide pour le montage et permet de garder visibles les faces intérieures en bois des panneaux ce qui limite les interventions liées aux finitions intérieures.

Approche environnementaleL’utilisation de matériaux biosourcés s’est imposé dès le début par la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre qui souhaitaient inscrire le projet dans une démarche environnementale. L’emploi de panneaux de bois massif permet d’assurer une bonne performance énergétique renforcée par le volume compact de l’architecture. Les chambres possèdent toutes une double orientation qui assure une grande luminosité des espaces et permet également une ventilation naturelle sur l’arrière minimisant les nuisances sonores de la rue.

Descriptif techniqueL’ensemble des éléments de structure, murs, planchers et charpente, sont en panneaux de bois massif (pin d’origine française). Le choix structurel a permis un temps d’intervention rapide car l’ensemble de la structure bois et le complexe d’isolation extérieure ont été montés en une journée. Les façades et la toiture sont traitées en zinc naturel à joints debout. Les menuiseries et les cadres bois reprenant le tracé régulateur de la maison existante sont en mélèze d’origine française.

© Marie-Sophie Leturcq

1er prix

Logements individuels,surélévations et extensions

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© Marie-Sophie Leturcq

© Gillot - Givry

© Marie-Sophie Leturcq

© Marie-Sophie Leturcq

StructureStructure verticale : Panneau de bois massifStructure horizontale : Panneau de bois massifEssence : Pin

Revêtements extérieursRevêtement bois ou dérivé : Lame bois massifAutres revêtemet métalique : ZincFinition / traitement : Sans finitionEssence : Mélèze

MenuiseriesMenuiserie extérieure : Menuiserie boisEssence : MélèzeMenuiserie intérieure : Cloison bois ; escalier bois ; revêtement de plafond bois ; revêtement de sol bois ; revêtement mural boisEssence : Pin

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Intervention sur l’existantLes lauréats

Le Méliès Cinéma Public

Lieu : Montreuil (93)Date de livraison : 2015Surface plancher : 4 689 m2

Maître d’oeuvre : Ropa & Associés Architecture (93) ; Jean Paul Lamoureux Acousticien (75)Maître d’ouvrage : Communauté d’Agglomé-ration Est Ensemble : Ville de Montreuil (93)

Coût total : 9 500 000 € HT

Certification des bois : PEFC

EntrepriseBois : Sylvamétal

Bureau d’étude structure : Mizrahi (92)

Bureau d’étude thermique : Mizrahi (92)

Économiste : Mizrahi (92)

Notice architecturaleÀ quelques encablures Georges Méliès avait fait construire le premier studio de cinéma au monde. Malheureusement démoli en 1947, ce studio fait de structures légères et de verre, permettait le tournage des films en lumière du jour. Accompagné d’ateliers de fabrication de décors et d’accessoires, les studios Méliès inventaient le modèle des « usines à rêves » telles que nous les connaissons encore aujourd’hui. Ce génie des lieux perdure dans les mémoires aidées en cela par quelques films ou clichés au charme nostalgique. Aussi il ne semble pas incongru de considérer

que le projet Feichtinger, une simple « boite à lumière », structure minimale et peau translucide constitue une sorte de nouveau studio Méliès prêt à contenir tous les rêves. Notre projet s’imprègne de ce génie du lieu « mémoriel ». Une structure de bois, puissante et constructivement lisible, s’installe sous le parapluie d’accueil.

Descriptif techniqueLes cinémas ont été construits dans une « coque froide » achetée en VEFA par la ville de Montreuil. En réalité, un volume pris en sandwich entre des locaux commerciaux et une terrasse techniques regroupant les équipements de toute l’opération y compris 2 niveaux de parc de stationnement souterrain. L’enveloppe est constituée d’un bardage de polycarbonate d’une épaisseur de 1 cm sans caractéristique d’isolement thermique ou acoustique. Le principe constructif reprend la trame existante. Chaque poteau métallique en H30x30 est moisé « sans contact » par deux poteaux bois. Les poutres bois moisées, assemblées par boulonnage sur les poteaux reprennent les planchers des salles de cinéma et des circulations (Kerto®). Les gradinages des salles sont réalisés en panneaux de particules posés sur fermettes bois. La dalle de béton des planchers d’accueil est revêtue d’un tapis.

© Luc Boegly

1er prix

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© Luc Boegly

© Luc Boegly © Luc Boegly

© Luc Boegly

© Luc Boegly

Structure - ESSENCE LOCALEStructure verticale : Poteau poutreStructure horizontale : Panneau de bois massif ; plancher mixte bois-acierEssence : SapinProvenance : Vosges

Revêtements extérieursAutre revêtement métallique : Bac acier

MenuiseriesMenuiserie intérieure : Revêtement de plafond bois ; revêtement mural boisEssence : Peuplier

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Intervention sur l’existantLes lauréats

Déploiement de la cathédrale de Créteil

Lieu : Créteil (94)Date de livraison : 2015Surface plancher : 1 275 m2

Maître d’oeuvre : Architecture-Studio (75) ; T/E/S/S atelier d’ingénierie (75)Maître d’ouvrage : Association Diocésaine de Créteil (94)Maître d’ouvrage délégué : Chantiers du Cardinal (75)Coût total : 5 750 000 € HT

Certification des bois : PEFC

Consommation d’énergie : 124 kWh/m2/an

Dont chauffage : 67 kWh/m2/an

Entreprise bois : Arbonis (71)

Bureau d’étude structure :Arborescence (BET entreprise) (69)

Bureau d’étude thermique :Louis Choulet (63)

Economiste :Eco-Cités (75)

Notice architecturaleArchitecture-Studio inscrit ce déploiement dans l’écrin blanc de l’architecture de Charles Gustave Stoskopf, typique des années 70. La silhouette de l’entrée se lie à la volumétrie monumentale du nouveau projet, concentrée sur la nef de la cathédrale. La forme de la coupole entièrement construite et revêtue de bois est basée sur le tracé en plan du bâtiment d’origine. Elle se déploie vers le ciel sous l’aspect de deux coques sphériques qui, comme deux mains jointes, se rencontrent au-dessus de l’autel. Des tribunes augmentent de manière importante la capacité d’accueil de la cathédrale. Le chœur est conservé

et les places assises sont en hémicycle. Le jour, les vitraux de Udo Zembok, situés à la jonction des deux coques, donnent une lumière colorée au chœur, tandis que la nuit, les vitraux éclairés de l’intérieur représentent le signal dans la ville d’une communauté chrétienne vivante.

Notice créativeLa singularité et la force de ce déploiement architectural est d’être entièrement défini à partir de l’axe liturgique. Celui-ci est la mesure avec laquelle sont ordonnées toutes les structures : les arcs supports des coques sont ainsi tous dessinés parallèles à cet axe. De la complexité géométrique que ce dessin engage - chaque arc est unique, en miroir de part et d’autre de l’axe liturgique - résulte un espace en tension, à la fois symétrique et dynamique, à l’intérieur duquel chaque déplacement devient une expérience particulière, notamment par les « accélérations » de transparence et d’opacité provoquées par l’évolution des arcs de la structure sur la courbe sphérique des coques.

Descriptif techniqueÉlément structurant des deux coques de bois, les poutres d’épicéa lamellé-collé sont disposées suivant des plans parallèles à l’axe liturgique. Cette géométrie a fait l’objet de multiples modélisations 3D pour

© Luc Boegly

Mention

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© Luc Boegly

© Yves Mernier

© Yves Mernier

© Luc Boegly

régler l’ensemble des détails d’assemblage. La densité des arcs répond avant tout à un critère architectural. Ils sont liaisonnés par une série de raidisseurs et de contreventements en bois qui permettent de rigidifier l’ensemble. Chaque module de sur-toiture est composé d’une structure en tôle d’aluminium thermolaqué qui masque le complexe d’étanchéité et permet le support et la fixation des lattis, servant également de gabarit pour leur cintrage à froid. Les fixations des lattis sur les tôles ont été réalisées en face arrière des tôles afin d’être masquées. Cette disposition permet aussi d’éviter toute rétention d’eau.

StructureCharpente : Bois lamellé-colléEssence : Épicea

Revêtements extérieurs - ESSENCE LOCALERevêtement bois ou dérivé : Claire-voieFinition / traitement : Traité par autoclaveEssence : Douglas

Menuiseries - ESSENCE LOCALEMenuiserie extérieure : Mur rideau boisEssence : DouglasMenuiserie intérieure : Revêtement de plafond boisEssence : Peuplier

© Luc Boegly

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Aménagement intérieurLes lauréats

Appartement 4

Lieu : Paris (75)Date de livraison : 2013Surface plancher : 55 m2

Architecte d’intérieur : Julien Joly (75)Maître d’ouvrage : Gro Éva Joly (75)

Coût total : 100 000 € HT

Certification des bois : PEFC

Entreprise : EBE (93)

Bureau d’étude structure : EVP (75)

Notice créativeUn petit appartement, trois fenêtres, une entrée excentrée. La cuisine est reculée pour laisser la lumière à la chambre, jusqu’alors en second jour. De l’entrée au séjour, un cheminement intérieur sinue entre les pièces secondaires, bureau, pièces d’eau, cuisine, chambre. Le bois n’est pas une vêture pelliculaire mais un assemblage de tasseaux massifs d’épicéa, parfois à claire-voie.

Approche globaleChaque pièce est un intérieur différent, un intérieur qui entretient une relation à l’ensemble de l’appartement qui lui est propre. Le bureau voit au travers des lames de bois. La cuisine est comme un cul-de-sac. La chambre est la seule pièce à deux portes. La salle de bains est un intérieur de céramique nacrée, éclairé par un second jour en imposte. Dans cette surface restreinte, l’impression de grandeur n’est pas à chercher du côté de la taille, mais naît de la complexité des relations entretenues par une variété de lieux secondaires.

Aménagement intérieurEssences : Épicea ; Érable

© Julien Fernandez

© Julien Fernandez © Julien Fernandez

1er prix

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chantier

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Aménagement intérieurLes lauréats

Librairie la friche

Lieu : Paris (75)Date de livraison : 2015Surface plancher : 100 m2

Architecte d’intérieur : Dimitri Sautier (75)Maître d’ouvrage : Librairie de la Friche (75)

Coût total : 80 000 € HT

Certification des bois : PEFC

Entreprise(s) : Chêne Décors (18) ; WOODHENA (44340)

Notice créativeLes fondamentaux du projet sont l’inscription du concept dans l’époque, la durée dans le temps, l’économie de moyens, l’innovation dans le choix des matériaux et des détails d’aménagement.« Dans le champ de la librairie rien ne se construit instantanément. À l’image d’une oeuvre littéraire et intellectuelle, le savoir du libraire s’inscrit dans la durée

et la volonté de refléter son temps ». La Friche doit donner à voir cette durée autour du livre ce qui impose naturellement le choix d’un matériaux noble et résistant pour la construction du projet : le chêne. Les préoccupations sociétales et environnementales induisent ce choix naturel du bois et de la brique-livre comme éléments uniques à retenir. Un partenariat a été monté avec un industriel de la filière bois capable de garantir l’authenticité du matériau et l’originalité de son traitement.

Approche globaleTous les éléments d’aménagement, les tables, les étagères, les meubles vitrines, les éclairages, sont en bois. Ils ont été pensés comme des outils de travail, suivant leur usage, et la manière dont ils « montrent » les livres. C’est une mise en scène où le lecteur est autant acteur que spectateur. Il peut se déplacer librement, prendre le temps, trouver le libraire facilement ou l’ignorer totalement si la seule présence des livres lui suffit. Le plafond également en chêne et travaillé selon un tramage en damier, donne une vibration poétique et une unité au volume global. « Nous avons été convaincus de nous « offrir » un plafond. Il vient couronner le tout. Beau et inutile à la fois il est pourtant indispensable, à l’image certainement de la plupart des livres ». La Librairie La Friche est un lieu au caractère unique, reconnaissable par tous : une librairie toute en chêne

Aménagement intérieur- ESSENCE LOCALEEssence : Chêne

© Nicolas Louis

2ème prix

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© Nicolas Louis

© Nicolas Louis

Les interviews du jury

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Le Jury

Présidente du jury

Lauréate 2015

Fabienne BulleArchitecte, Fabienne Bulle architecte & associés

Fabienne Bulle, née le 18 juin 1953 à Bourges.Professeur de l’École Spéciale d’Architecture de Paris.Membre titulaire de l’Académie d’Architecture.Lauréat au Prix AMO 2012.Nominée au Prix Européen Mies Van Der Rohe 2013.Nominée au Prix Femmes Architectes 2013.Création de l’agence à Bourges en 1982, installée en région Parisienne depuis 1995 et à Montrouge en 2002. En 2010 l’agence devient l’agence Fabienne Bulle architecte et associés.

La construction bois fait appel à la tradition. Les charpentiers, les menuisiers, les ébénistes, depuis les temps les plus anciens dessinent et assemblent. Le trait est une progression dans laquelle chaque tracé est le travail d’une réflexion personnelle, d’une exigence et d’une transmission d’un savoir-faire. Cette exigence, cette rigueur, requises par le travail du bois nécessite une attitude de compréhension de la matière. Cette matière issue du sol, des forêts, caractéristique d’une région, d’une expression, d’une culture, d’une sensation, devient force de pensée.Matériau brut ou transformé, assemblé ou collé, cela devient l’enjeu de tous les possibles. Procédés répétés, cela devient un process de préfabrication limitée mais judicieux et économique. Le bois nous emmène dans la spatialité de l’apparence, questionnant fondamentalement le rapport au temps et à la mémoire des lieux dans une idée de la permanence. De participer en tant que présidente du jury des Trophées Bois Île-de-France a été dicté par le désir de pouvoir acter des projets ou la matière bois devenait la question essentielle de l’expérimentation tant au niveau de son identité locale que de son processus de conception adapté. D’identifier des architectures ou le bois, ressource locale, accompagne une pensée sociétale et économique.Le matériau bois est omniprésent dans les projets en tant que structure apparente ou non, à l’extérieur ou à l’intérieur, aux multiples déclinaisons. De révéler des projets élaborés en étroite collaboration avec des charpentiers, artisanat réinventé dans une architecture que l’on touche, que l’on sente. Nous avons ainsi pu acter que le bois s’est installé dans le paysage quotidien de l’architecture contemporaine.

Les Trophées Bois Île-de-France permettent de révéler une fois de plus des projets émergents de plus en plus nombreux sur la Région Île-de-France. Ils permettent également de saisir comment les architectes se concentrent sur le choix d’essences de bois issues de forêt locale ou sur le choix de produits industrialisés, l’expérimentation alors de l’un ou de l’autre ou les deux devient l’atout important pour aboutir à une architecture de l’essentiel et de la générosité. Les Trophées apportent cette visibilité au niveau régional et national de cette filière bois qu’il est nécessaire d’encourager à travers la démonstration de plus en plus variée de l’utilisation du bois aux réalités locales émergentes.

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Le Jury

émile BarcqueCréateur de Barcque Charpente

François BourgeoisChargé de mission matériaux, Direction Régionale et Interdépartemen-tale de l’équipement et de l’Aménagement d’Île-de-France

Après avoir exercé de nombreuses années dans la maîtrise d’ouvrage, principalement dans le domaine de la construction de bâtiments publics, François Bourgeois a rejoint la DRIEA en tant que chargé de missions avec un « portefeuille » qui comprend notamment les matériaux biosourcés et, par conséquent, la construction en bois.

La construction en bois présente de nombreux avantages par rapport aux matériaux dits « conventionnels ». En effet, le bois est un matériau renouvelable, dont l’empreinte carbone est bien meilleure. C’est également un matériau léger et résistant qui permet de construire plus vite et dans des configurations très contraintes (portance du support limitée, configuration géométrique difficile) et cela, en satisfaisant aux exigences de la réglementation actuelle, notamment thermique.

L’Île-de-France est une région de forte activité de construction qui ne construit pourtant que relativement peu en bois. Pour amorcer une transition vers des procédés constructifs plus avantageux, il est nécessaire de faire connaître au grand public l’étendue des possibilités qu’offre ce matériau. Ainsi, participer au jury des « Trophées Bois Île-de-France », c’est participer au choix des opérations qui constitueront la vitrine d’un secteur de la construction qu’il faut développer. L’enjeu est de choisir celles qui ont une réelle valeur d’exemplarité.

Stéphane CarpierDirecteur Technique - Direction du Patrimoine Immobilier, GECINA

Intervenant dans le secteur de la construction durable depuis 15 ans, Stéphane Carpier a développé une expertise dans la conduite de projets transversaux et le management d’équipes pluridisciplinaires. Directeur technique au sein de la direction du patrimoine immobilier de Gecina, il a notamment en charge l’intégration des dimensions RSE sur les immeubles (certification, energy management, eau, déchets, biodiversité et espaces verts) et pilote la conduite des plans de progrès des performances dédiés.

« Dès mes premières années professionnelles, le matériau bois pour la construction m’est toujours apparu comme une synthèse intéressante des problématiques de construction durable. Réponse intéressante à plusieurs points de vue (flexibilité, rapidité de mise en œuvre, bilan carbone d’une ressource locale, etc.), j’ai poussé à son intégration comme matériau de structure d’un bâtiment de bureaux situé au 96/104 avenue Charles de Gaule à Neuilly, première réalisation de ce type en Île de France, livré en 2011.

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Le Jury

Marcela ConciArchitecte-urbaniste conseil, CAUE91

Le CAUE91, particulièrement attaché à sa mission d’intérêt public pour la promotion de la qualité architecturale, urbaine, paysagère et environnementale est composé d’une équipe pluridisciplinaire d’architectes, d’urbanistes et de paysagistes.

Architecte-urbaniste conseil à temps partiel au Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Essonne (CAUE91), je suis responsable des missions de conseil et de sensibilisation auprès des collectivités (élus et services communaux) et des particuliers. Mon engagement porte sur les réflexions pour mener à bien des projets à faible consommation d’énergie, faible impact sur l’environnement et sur la santé, protection de la nature et ressources fossiles. Issue d’une double formation d’architecte et d’urbaniste, j’ai pu développer la maîtrise d’œuvre en parallèle avec le monde de l’enseignement et la recherche. Mon parcours se caractérise par une expérience en France, Espagne et Argentine. Architecte diplômée à l’Université Nationale de Cordoba et DPLG en France, je développe depuis plus de 20 ans la pratique professionnelle architecturale et urbaine, engagée pour une conception éco-responsable et une construction durable.

Les Trophées Bois Île-de-France permettent de valoriser la qualité de la construction bois et de mettre en avant notamment la filière régionale, qui représente un véritable enjeu économique pour notre région. Le bois par son cycle de vie est un des matériaux les plus durables. La visibilité de ces retours d’expériences permet de sensibiliser la maîtrise d’ouvrage publique et privée à la puissance et qualité de la construction en bois et d’autres matériaux bio-sourcés.

Participer aux Trophées Bois Île-de-France en tant qu’architecte conseil CAUE permet de partager un regard qui se nourrit des actions très proches des acteurs-décideurs du territoire francilien. Collaborer aux jurys fait parti de nos missions CAUE.

Depuis je me suis appliqué ces principes et fait réaliser pour mon propre compte une extension bois à mon domicile. »

Gecina, leader du bureau urbain du Grand Paris, est en veille permanente sur tous les sujets en lien avec son activité immobilière. Notre participation à ce jury est ainsi une excellente opportunité tant du point de vue technique que du point de vue architectural pour suivre les tendances de la construction bois et envisager leur intégration dans notre patrimoine.

Outil d’information et de valorisation de la construction bois, ce concours est une réelle opportunité de donner envie à de nombreux acteurs de l’immobilier de développer des projets avec ce matériau pour viser une reconnaissance par la profession. Gecina a d’ailleurs participé en 2012 à ce trophée pour son projet situé au 96/104 avenue Charles de Gaule à Neuilly, livré en 2011.

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Le Jury

François DefrainArchitecte DPLG et Directeur, DE-SO architectes - urbanistes

Praticien et enseignant, François Defrain s’est formé à l’exercice d’entrelacement des échelles architecturales et urbaines par la pratique des concours internationaux. Il co-fonde l’agence DE-SO en 2005 et enseigne en projet d’architecture depuis 2001 (ENSA Clermont-Ferrand et Nantes). L’agence DE-SO développe des projets à vocation culturelle, tertiaire, d’enseignement, ainsi que des programmes complexes d’interventions sur l’existant, en France et au Vietnam.

Notre intérêt pour l’architecture à ossature (en général) nous a conduit à privilégier progressivement le bois pour plusieurs raisons : obligation de compétence des partenaires et entreprises engagées dans ce mode constructif, précision dans le façonnage et montage des ouvrages, intelligibilité de la chaîne de ressource-production et du cycle de vie du matériau, confort physique, expressivité architecturale.

Participer à un jury est une extension naturelle de notre pratique d’architecte. C’est l’occasion de comprendre dans des conditions collégiales les arguments de chacun, mais surtout de limiter par le débat la dimension arbitraire des choix. Les enjeux des Trophées Bois Île-de-France sont de valoriser des réalisations cohérentes et ambitieuses, qui ne se contentent pas de recettes éprouvées. Il faut juste espérer que le bon fonctionnement de ces « vrais jurys » ne se limite pas à décerner des prix mais incitent aussi les maîtrises d’ouvrage à en faire autant...

La ressource de la filière bois en Île-de-France est paradoxale : il est évident qu’elle ne correspond pas aux besoins mais qu’il existe un potentiel sous-exploité. Si les efforts engagés se prolongent, ils peuvent contribuer aussi à structurer le territoire : formation des compétences (charpentiers, et autres acteurs de la filière), valorisation des lieux d’approvisionnement (fret fluvial et ferroviaire), maintien et création de scieries (aide à l’implantation), pertinence de réponse en milieux denses (préfabrication pour limitation du temps de chantier et énergie grise).

Jérémy DelefosseIngénieur ENSTIB, Eribois & Structures

Issu de l’École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois (ENSTIB), j’ai démarré ma carrière professionnelle au sein d’un bureau d’études interne à une entreprise de charpente équipée d’un centre d’usinage à commande numérique. Aujourd’hui en poste au sein du B.E.T ERIBOIS, j’interviens aussi bien sur des missions de diagnostic, expertise, confortement de l’existant que sur des missions de maîtrise d’œuvre en partenariat avec les architectes.

À l’heure du numérique et du développement des outils toujours plus puissant que se soient au niveau de la conception, du calcul ou de la préfabrication, la construction bois dispose de sérieux atouts, aujourd’hui reconnus par tous les acteurs de la construction. Les limites d’utilisation de ce matériau sont sans cesse repoussées, notamment par l’arrivée de

Lauréat 2015

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Le Jury

nouveaux produits sur le marché mais également par l’association aux autres matériaux tels que le béton ou le métal.

Cette filière, dont la matière première est abondante sur notre territoire, bénéficie d’une image de filière « peu énergivore » ce qui n’est pas négligeable d’un point de vue environnemental.

J’ai participé au jury des Trophées Bois Île-de-France en apportant sur chaque projet, le regard du technicien que je suis, ma motivation étant de démontrer les formidables capacités de ce matériau. Les Trophées Bois Île-de-France démontrent qu’il est tout à fait possible dans une région très urbanisée, de construire à l’aide de ce matériau bois respectueux de l’environnement.

Célia DidierjeanChargée de mission bois construction, Direction Régionale Interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt d’Île-de-France

Ingénieure Agronome spécialisée en gestion forestière, j’ai intégré le service forêt bois, biomasse et territoire de la direction régionale et interdépartementale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt en septembre 2014 en tant que chargée de mission forêt bois construction.

De nombreuses décisions ou textes de nature législative cristallisent la place que revêtent le gisement de bois et sa valorisation dans la construction pour le développement économique de notre pays : le contrat de filière, la loi de transition énergétique pour la croissance verte font du bois un enjeu de développement économique majeur. La région Île-de-France, couverte au quart de sa superficie par des bois et forêts, exploite peu de bois alors qu’elle se trouve dans une dynamique forte de construction.

C’est dans ce contexte que l’État, la Région et l’interprofession de la filière forêt bois d’Île-de-France Francîlbois, accompagnés de nombreux partenaires, ont élaboré la Charte bois construction publique exemplaire. Cette charte a pour objectif de dynamiser la filière bois construction en Île-de-France en engageant les collectivités et les bailleurs sociaux d’Île-de-France à utiliser ce matériau aux multiples atouts (naturel, durable, léger, performant, etc.) dans leurs futures constructions neuves et rénovations.

Représenter la DRIAAF au sein du jury des « Trophées Bois Île-de-France » et être aux côtés de professionnels reconnus de la filière bois est pour moi un privilège. Les Trophées Bois Île-de-France est une action de communication essentielle pour la région car aujourd’hui encore trop de préjugés sur le bois demeurent dans les esprits. Toutes ces constructions permettent de sensibiliser les franciliens aux potentialités qu’offre le bois et leur montrer que son utilisation dans la construction est bénéfique tant pour la forêt et la filière que pour le climat, car 1 m3 de bois utilisé dans la construction permet de stocker une tonne de CO2 pendant toute la durée de vie du bâtiment.

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Le Jury

Linda GilardoneArchitecte associée, LA Architectures

Linda Gilardone est l’une des deux associées de l’agence LA Architectures depuis sa création en 2009. C’est après un parcours professionnel à l’étranger, puis au sein de plusieurs agences parisiennes de renom, que portée par des valeurs communes et l’envie de construire, elle décide de s’associer à Axelle Acchiardo. L’agence a abordé dès ses débuts des thématiques tel que celle de la filière sèche et de la préfabrication au travers de pavillons d’accueil temporaires puis de petits équipements. Le matériau bois est apparu comme une évidence, nous permettant de lier plusieurs exigences pour nous fondamentales : la technique, le sensible, tout en permettant un développement durable. C’est dans cette logique que nous avons poursuivi notre apprentissage au travers de notre première réalisation, les 35 logements bois à Montreuil, primée l’an dernier dans la catégorie « logements collectifs ».

Le bois est une affaire de passionnés, les acteurs de cette filière ont un réel attachement à leur matériau et une véritable technicité. Ce matériau incite à se rassembler autour de valeurs communes proche de l’artisanat, souvent il est facilitateur de lien et permet aux architectes de renouer avec les entreprises. De tout évidence, construire en bois ne s’improvise pas, cela demande une forte mobilisation de la part de l’ensemble des acteurs, exige un travail en profondeur et un implication complète : le point de départ fondamental de chaque projet doit s’appuyer sur l’engagement de tous les acteurs : le maître d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre, les entreprises et les contrôleurs techniques, tous doivent avoir ce même désir de construire en bois. Ce choix amène un soin du travail humain et un rapport à l’environnement local décisif par le savoir-faire que sa mise en œuvre exige.Au-delà de ses qualités éco responsables manifestes, le bois est une matière noble et vivante dont les effets qu’il produit sont positifs sur l’être humain.

Pour faciliter la pratique et la mise en œuvre du bois, nous devrons notamment passer par une meilleure adaptation de la règlementation et des normes liées à ce matériau, ce qui permettrait de démocratiser son usage. Valoriser le bois par l’exposition de projets exemplaires grâce à des initiatives telles que les Trophée Bois Île-de-France, permet de promouvoir et de faire découvrir cette filiale.

Construire ne doit pas être un acte désinvolte, en tant qu’il n’est pas inconséquent, il exige de se poser la question de l’impact environnemental, du bilan carbone et en somme, de l’ensemble des effets qu’il implique. Dans cette optique, la construction bois est une alliée de taille. Bâtir en bois, offre une véritable richesse, celle d’utiliser un matériau, sain, noble et renouvelable, mais aussi, d’offrir la possibilité, en passant par des filières locales, de favoriser l’utilisation de ressources et de savoir-faire faisant parti d’un territoire, d’histoires ou de cultures immanentes au lieu de la construction. Une harmonisation naturelle du contexte et du construit.

Lauréate 2015

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Le Jury

Margotte LamourouxRédactrice en chef de Séquences Bois, CNDB

Architecte de formation, j’ai collaboré avec plusieurs titres de presse architecturale (D’architectures, AMC, le Moniteur) avant d’intégrer le Comité National pour le Développement du Bois en tant que rédactrice en chef de Séquences Bois. La revue s’attache depuis de nombreuses années à valoriser, à travers des analyses précises et illustrées, des constructions bois exemplaires auprès d’un public de maîtres d’œuvre et de maîtres d’ouvrage.

Se positionnant comme l’un des principaux enjeux de la transition énergétique, l’utilisation du bois nécessite une rigueur constructive qui pousse les architectes à conjuguer esthétique et pratique, afin de démontrer que plaisir et confort ne sont pas antinomiques de pérennité et de sécurité. À travers les atouts que l’on lui connaît (souplesse, légèreté, résistance mécanique…) le matériau renouvelable entraine les différents acteurs à repenser ensemble l’intégralité de la démarche de conception des projets.

Longtemps apanage des modes constructifs traditionnels, le bois fait aujourd’hui l’objet d’une mise en œuvre contemporaine. Cette évolution ne se mesure pas qu’en termes de résistance et de fiabilité : outre ses performances techniques, le bois attire en effet une génération d’architectes en quête de nouveaux aspects, qui n’hésitent pas à mettre le matériau au service du territoire, tant dans le confort et l’usage des bâtiments que dans leur expression architecturale et leur intégration urbaine. Je me suis donc attachée à valoriser des réalisations exemplaires tant sur un plan technique (immeuble de bureaux, surélévation) que symbolique (passerelle au dessus du périphérique, pavillon sur une place publique) en restant particulièrement attentive aux démarches intégrant la mise en œuvre dès le processus de conception.

Loué pour ses vertus environnementales par les maîtres d’ouvrage, dont les plus frileux disposent dorénavant d’un panel de références sur lequel s’appuyer, le matériau s’impose aujourd’hui dès le cahier des charges de nombreuses opérations en Île-de-France. La création des Trophées Bois Île-de-France, depuis deux ans, semble être le reflet de la diversité portée par la filière bois, tant dans la variété typologique des réalisations que dans leur solution constructive. Particulièrement apprécié pour ses possibilités de préfabrication, le bois offre en effet des perspectives d’optimisation économique et de réduction du temps et des nuisances sur les chantiers, paramètre qui s’adapte parfaitement à la logique de densification urbaine de la région.

Agnès Lauret-GremilletResponsable du Service Qualité Environnementale des Lycées, Région Île-de-France

Après un diplôme d’architecte DPLG, exerce au sein d’agences d’architecture à Paris de 1987 à 1996. Formation complémentaire aux métiers de la maîtrise d’ouvrage, puis concours d’ingénieur en collectivités territoriales en 1997. Recrutée en 1998 à la Région Île-de-France, pour les études de faisabilité et concours de constructions/rénovations de lycées. Dirige depuis 2009 un service dédié à la qualité environnementale des lycées franciliens, en lien avec les stratégies régionales de construction durable.

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Le Jury

Les atouts environnementaux du bois sont intrinsèques, en tant que capteur de CO2 et de ressource renouvelable. Le développement de filières plus locales, tant pour la production que pour la transformation de ce matériau, reste un enjeu majeur afin de garantir un bilan global favorable et une exploitation respectueuse des milieux. En termes de chantier, la filière sèche est aussi intéressante par rapport à la maîtrise des délais, aux nuisances restreintes, et à la pénibilité notamment par rapport aux structures coulées en place.

Le jury des Trophées Bois Île-de-France permet un échange riche entre professionnels engagés dans la valorisation de ce mode constructif, et met en lumière une large palette de possibilités, en termes d’usages comme d’expressions architecturales.

Gilles LeblancDirecteur Régional et Interdépartemental de l’Equipement et de l’Aménagement, Région Île-de-France

Stéphane LecoqDirecteur, Atelier Saint-Jacques Menuiserie d’art

Formation CAP, BEP et brevet d’agent de maîtrise. Je travaille aux Ateliers Saint-Jacques depuis 1992. Après avoir occupé le poste de chargé d’affaires, j’ai repris la direction du département bois fin 2014. Notre équipe est composée de 35 salariés passionnés par le bois et ses applications. Nous intervenons sur des ouvrages de restauration pour des monuments historiques et nous réalisons des ouvrages d’agencement haut de gamme en collaboration avec des décorateurs et architectes intérieurs pour des projets d’exception en France et à l’étranger. Nous utilisons le bois sous différentes applications.

Le bois massif : pour des restaurations, la réalisation de menuiseries extérieures de portes cochères, de portes intérieures, de boiseries et d’escaliers… Le bois lamellé-collé : pour les ouvrages cintrés et notamment les escaliers courbes. Le placage de bois : pour la réalisation d’agencements et de mobiliers. Nous constatons depuis plusieurs années une diminution de l’utilisation du bois dans l’agencement en général remplacé par les résines, le métal, le verre ou les panneaux stratifiés. C’est pour cela que nous proposons régulièrement à nos architectes des essences de bois moins connues avec des finitions comme le sablage, le brossage avec différentes mises en teinte et traitements.

Notre démarche est de refaire découvrir les multiples possibilités d’utilisation du bois dans la décoration intérieure et c’est pour cela que nous avons répondu favorablement à l’invitation comme membre du jury desTrophées Bois Île-de-France pour le secteur aménagement intérieur.

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Claire Le QuellecArchitecte d’intérieur, Conseil Français des Architectes d’Intérieur

Architecte d’intérieur CFAI, diplômée de l’ESAM Design, j’exerce mon activité depuis 2001. Après avoir fait mes armes pendant 9 ans en agence, voilà 7 ans que j’exerce à mon compte. En 2013, je me suis formée à l’expertise judiciaire afin de toucher l’ensemble de mon activité, depuis le premier contact client jusqu’à l’éventuel litige. J’interviens principalement pour les particuliers et occasionnellement auprès des institutionnels, bureaux, etc.En parallèle, je me suis engagée auprès du CFAI - Conseil Français des Architectes d’Intérieur - pendant 4 années en tant que secrétaire générale - afin que notre profession soit reconnue et mieux défendue et aujourd’hui en tant que membre de la commission communication.J’apporte beaucoup d’intérêt à l’utilisation du bois dans le cadre de surélévation ou extension pour son gain de temps et sa simplicité de mise en œuvre d’une part, mais aussi en tant que matériau de finition intérieure tant brut que dérivé. J’attache aussi une attention particulière à ce que les parquets ou produits mis en œuvre proviennent de forêt française et éco-responsable.

Ma participation aux Trophées Bois est due à la sollicitation du CFAI et je suis heureuse d’avoir découvert cette entité, qui représente un produit de base connu et dont l’exploitation est parfois surprenante.C’est ce que les projets candidats et lauréats ont pu nous démontrer.

Le Jury

Gilles MassinondResponsable d’agence, ABOISIF (Groupe LABABOIS)

De formation charpentier, je suis aujourd’hui directeur d’agence chez ABOISIF, négoce bois au sein du groupe LABABOISJ’ai travaillé pendant 15 ans en Monuments Historiques, de charpentier à chargé d’affaires et j’ai ensuite voulu me lancer dans la construction bois. J’ai tenu plusieurs missions comme chargé d’affaires, responsable de dossier d’appels d’offre puis j’ai rejoint l’univers du négoce afin d’offrir aux entreprises une assistance technique dans la maison ossature bois, les isolants bois, le bardage, les études de structures :

Vos motivations quant à l’utilisation du matériau bois ?Sa noblesse et ses prouesses techniques

Vos motivations quant à votre implication dans le jury des Trophées Bois IDF ?Ma collaboration avec CNDB/Francîlbois et les rencontres d’acteurs impliqués dans le bois

Quel regard portez-vous sur les Trophées Bois Île-de-France et le développement de la filière forêt-bois régionale?Que cela continue, que l’on découvre encore de belles réalisations en Île-de-France, que tous les acteurs du bois travaillent ensemble pour développer encore le bois en Île-de-France, que cela se structure de plus en plus et je m’impliquerai si on me le demande encore.

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Le Jury

Max MaurelFondateur et Directeur, MAYA Construction Durable - BE Thermique, Fluides & Environnement

Max Maurel est gérant fondateur du bureau d’étude MAYA depuis 2009, formateur au CNDB, à l’ESTP, à l’ENS et en écoles d’architectures à Lille et à Rouen sur les questions relatives à la thermique des bâtiments performants.MAYA est une agence spécialisée dans l’étude de la thermique, des fluides et des questions environnementales liées à la construction de bâtiments. Son travail est engagé pour participer à une évolution fondamentale de nos sociétés. Il envisage son travail dans un contexte global, en rapport avec l’énergie, l’agriculture, les transports et les communications.Cette approche est pour lui le seul moyen de produire des bâtiments performants, sains, durables et confortables, ancrés dans la réalité de nos sociétés et aptes à accompagner leurs évolutions.

Le bois est pour lui une des réponses techniques évidentes aux enjeux de construction et de réhabilitation des bâtiments en accords avec les objectifs de transition énergétiques et sociétaux.Le bois, c’est un matériau exigeant qui fédère un ensemble de professionnels qualifiés, qui s’engagent dans l’acte de construire et de gérer nos ressources.

Au sein du jury des Trophées Bois Île-de-France, il a cherché à mettre en avant les bâtiments pertinents en termes de qualité constructive et de performances énergétiques globales. Les solutions low-tech dans lesquelles architectures et ingénierie remplacent avantageusement les systèmes énergétiques complexes.

Alain MercierDirecteur de développement, Demathieu Bard (Agence Île-de-France)

Avec un parcours de plus de 40 ans en entreprise générale dont plus de 20 ans comme directeur général, j’ai toujours été convaincu que l’évolution de nos modes constructifs et la baisse de nos coûts de construction devaient passer par l’industrialisation et la fabrication en atelier d’une grande partie de nos ouvrages.

Aujourd’hui en charge du développement dans notre entreprise générale (DEMATHIEU BARD IDF) je suis missionné pour trouver d’autres alternatives à l’acte de construire et la filière sèche « bois » me semble être l’une des solutions.

Toutes les actions et en particuliers celle des Trophées Bois Île-de-France qui valorisent et promeuvent cette filière me semblent importantes et bien vues, d’où ma présence dans ce jury des Trophées Bois Île-de-France.

Tristan PonsotLes Ateliers Tristan & Sagitta

Lauréat 2015

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Conception et réalisation des trophées

Conception : CNDBNous remercions le Lycée François MANSART de Saint-Maur-des-Fossés (94) pour la fabrication des Trophées 2016.

Recto : Châtaigner d’Île-de-FranceVerso : Frêne BMT, Bois Modifié Thermiquement

Contact presseCNDB - Comité National pour le Développement du Bois

Sarah LAROUSSITel. : 01 53 17 19 63 | Portable : 06 78 06 66 59

Mail : s.laroussi@cndb.org | Site internet : www.cndb.org